33
Transition énergétique : Pour une approche systémique La Sécurité énergétique Tewfik Hasni

La transition énergétique · 2017. 6. 5. · Les fondamentaux influant sur l’Energie sont nombreux. Cela explique pourquoi les prévisions concernant l’Energie restent difficiles

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Transition énergétique : Pour

    une approche systémique La Sécurité énergétique

    Tewfik Hasni

  • Préambule

    La transition énergétique s’inscrit dans un cadre plus global, il

    s’agit de la Transition mondiale qui est économique d’abord.

    La rareté des ressources ne peut qu’induire des réformes

    profondes du système actuel qui a atteint ses limites.

    Les ressources de la planète arrivent à leur limite.

    En fait nous assistons à une transition systémique souhaitée par

    certains et combattue par d’autres. Elle verra peut être la fin d’un

    monde unipolaire. La sphère financière subit déjà la guerre des

    monnaies. Certains pays stockent de l’or.

    Mais la 4ième révolution industrielle peut remettre tout cela en

    cause

  • Prix du pétrole

    Il faut cependant, se rendre à l’évidence que la décarbonationest annonciatrice de la fin des énergies fossile. Cependant la stratégie retenue par l’Arabie Saoudite, laisse entendre que les objectifs géopolitiques vont prévaloir, cela se traduit par un maintien des hydrocarbures mais à un niveau de prix qui ne dépassera pas les 70$/baril. Certains avancent même une limitation des prix du brut entre 30 et 40 $/bbl sur une longue durée 2020-2025 (Saxobank). Le Prince Selmane a annoncé dernièrement que la période des prix bas pourrait durer prés de 15 ans.

    A 70$/baril le pétrole fera face à des alternatives plus compétitives.

    Le gaz de schiste certainement aussi.

  • Les facteurs influant sur le modèle de consommation

    énergétique Les fondamentaux influant sur l’Energie sont nombreux. Cela explique

    pourquoi les prévisions concernant l’Energie restent difficiles à cerner.

    En effet, la maitrise de l’évolution des prix du brut comme la part du

    pétrole dans le mix énergétique de demain restent très aléatoires à

    cerner.

    l’énergie n’est pas une « commodity » comme les autres.

    Il faut comprendre que la définition du modèle de consommation

    énergétique se veut le choix du meilleur mix énergétique pour satisfaire

    les besoins nécessaires pour assurer les objectifs de développement. Les

    inputs nécessaires en dehors des besoins énergétiques sont: la

    croissance démographique, les réserves en énergies.

  • Constat sur la part hydrocarbures En 2017 Le constat fait remarquer cependant que : les 5 majors ont connu un

    repli, la réduction du charbon est une tendance forte, la montée du gaz au

    point de qualifier la moitié de ce siècle comme étant son âge d’or.

    Cependat le charbon dépassera le pétrole.

    O&G journal vient récemment d’affirmer que l’industrie du gaz n’est pas

    rentable. Elle va se concentrer sur les gisements les plus rentables.

    Une grande partie de la génération électrique aux USA est passée au gaz

    après cela, soit de 19% à 30%.

    Le système électrique est en partie limité par le système énergétique mondial.

    Il faut donc investir dans les réseaux de transport et de distribution.

    Il en découle bien sûr que le système électrique européen va pousser à la

    production électrique décentralisée. Cela nécessitera d’investir aussi dans

    des SmartGrid.

    Il faut préciser que chaque pays aura son mix énergétique spécifique en

    fonction de ses potentialités.

  • Les usages

    Sur le long terme, l’usage énergétique principal, sera la chaleur, à

    l’exception de l’hydraulique.

    Cependant la rareté des ressources va nous amener à un court-

    circuit énergétique. Il faut éviter de le subir,

    C’est vrai que l’inertie est inhérente à l’énergie, vous construisez

    un barrage pour un siècle, une centrale nucléaire pour 50 ans,

    une centrale classique pour 40 ans. L’investissement est

    capitalistique aussi bien pour la génération que le transport et la

    distribution.

    Certains experts disent que tout l’avenir de l’humanité se joue

    dans le triangle asiatique entre : Le Pakistan, le Japon et

    l’Indonésie. C’est-à-dire nos marchés futurs.

  • Le mix mondial d’Energies primaires

  • Le mix mondial d’Energies primaires

  • Les usages

    L’Inde et la Chine ont d’énormes besoins en énergie. L’Inde

    prévoit de construire autant de centrales à charbon que la Chine,

    il en est de même pour le nucléaire.

    Il est clair en termes d’usage, comme le fait remarquer Jean Luc

    Godin, que la poursuite du modèle actuel avec 80 % d’énergies

    fossiles était la moins couteuse et la plus pratique

    Les effets sur le changement climatique ont faussé la donne.

    La compétitivité des énergies alternatives est une réalité.

    Après la COP 21, la part du charbon va cependant, diminuer.

    Les objectifs arrêtés à la COP21 devraient se traduire par la

    diminution des énergies fossiles. Le charbon sera le premier

    touché. L’association des entreprises pour la séquestration du

    carbone, a été dissoute.

  • Les paramètres d’évaluation

    Le prix

    La sécurité d’approvisionnement

    Le changement climatique et la COP 21

    L’indépendance énergétique et non électrique seulement

    La durabilité

    L’intégration industrielle

    L’adéquation avec les systèmes électriques (SMART

    GRID)

    Potentialité à l’export

  • Synthèse des couts

    Cts$/KWh 2016 observations

    Solaire thermique avec

    stockage

    15

    Solaire thermique hybride

    avec gaz torché (70/30)

    10

    Eolien UE

    Eolien (Maroc)

    9,69

    3

    +2,85 cts$/KWh pour

    stockage

    Dernier appel d’offres

    Photovoltaïque 8 (U.E.)

    2,99 (Émirats)

    +2,85 cts$/KWh pour

    stockage

    Nucléaire 10,26

    Cycle combiné gaz

    Sans subvention

    12

  • Synthèse des points déterminants du mix énergétique

    Seule la filière solaire thermique hybridée avec du gaz répond le mieux à l’usage le

    plus important celui de la chaleur.

    Le cout de production des hybrides solaire-gaz amène à relever que la part variable

    du cout ne dépasse pas les 10% des charges. Ce qui fait que le cout moyen de

    production sur 25 ans permet à cette filière d’être la moins chère que toutes les

    autres alternatives énergétiques réelles.

    La COP 21 a par ailleurs tranché au compte du paramètre « Durabilité ». En effet la

    décarbonation de l’économie avec pour objectif de ramener l’augmentation de

    température à 2°C, entraine de maintenir 80% des réserves d’hydrocarbures dans le

    sous-sol. L’Algérie a adhéré à cela.

    C’est en ce sens que nous pensons que le mix énergétique de demain est déjà fixé. Il

    sera à majorité solaire thermique parce qu’il faudra aller sur les champs de gaz ou

    de pétrole qui seront arrivés à déplétion pour continuer à exploiter sur place les

    réserves résiduelles. Elles représenteraient prés de 40% des réserves initiales, ce qui

    n’est pas négligeable. Les usages énergétiques les plus importants seront la chaleur.

    La part de l’électricité devrait croitre d’une façon importante. Il sera d’abord solaire

    : Thermique et photovoltaïque avant l’éolien et les autres formes.

  • Les engagements pris lors de la COP 21

    Selon la Contribution algérienne présentée à la COP21, l’Algérie

    s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de

    7% à l’horizon 2030 en utilisant des moyens nationaux à travers des

    actions visant opérer une transition énergétique et une

    diversification économique.

    Toutefois, cette réduction des GES pourrait atteindre 22% pour

    peu que l’Algérie reçoive le soutien international nécessaire.

    Elle se base notamment sur le programme national des énergies

    renouvelables et de l’efficacité énergétique, qui vise la réduction

    de 9% de la consommation globale d’énergie à l’horizon 2030

    Il est prévu, dans ce cadre, d’augmenter la part de la production

    nationale d’électricité à partir de sources renouvelables à 27% en

    2030.

  • Comment traduire les engagements de l’Etat

    Le niveau de consommation de référence est celui

    de 2015. Les tableaux suivants montrent bien que

    les besoins sont importants.

    Il est prévu de réduire la consommation d’énergie

    globale de 9% à l’horizon 2030.

    Pour cela, il est envisagé d’augmenter la part des

    sources renouvelables à 27% de la production

    nationale d’électricité.

  • Mix énergétique actuelMTEP 2012 2015 2020 2030

    Produits

    pétroliers

    12 16 22 30

    GPL 2 2 2 2

    Gaz

    Sonelgaz 25,5 38 51 88

    Dont domestique 7 9 10 14

    Sonatrach

    +clients

    7,7 14 15,5 20

    pétrochimie 3 3,5 8 14

    S/Total gaz 36,2 55,5 74,5 122

    Dont Energie 33,5 52 68,5 108

    Total Energie 47,2 70 92,5 140 63,7 (COP 21)

  • Modèle de consommation énergétique

    scénario 12015 2020 2024 2030 2040

    Laisse

    z faire

    rationalis

    é

    Laisse

    z faire

    rationalis

    é

    Laisse

    z faire

    rationalis

    é

    Laiss

    ez

    faire

    rationalis

    é

    Consommation

    Globale TWh/an

    61 88 83 112 88 250 140 300 165

    Consommation

    Gaz 109M3/an

    Electricité(SZ+Dom)

    Pétrochimie

    SH et clients

    38

    3,5

    14

    37

    8

    8

    37

    8

    8

    37

    10

    8

    30

    10

    8

    80

    14

    8

    46

    14

    8

    100

    20

    8

    55

    20

    8

    Export Gaz 109M3/an 55 25 25 23 30 0 10 0 0

    Total Gaz 110 78 78 78 78 78 78 78 78

  • Scénario 2 avec Energies renouvelables2015 2020 2024 2030 2040

    Consommation

    Globale

    électrique TWh

    61 88 112 250 300

    Photovoltaïque 0,18 16,6 17,6 39 59

    Eolien 0 0,31 0,6 0,9 1

    Solaire thermique

    hybridé-gaz torchés0,1 45 60 150 200

    Cycle combiné gaz 61 26 33,8 60 40

  • Synthèse des tableaux

    Nous pouvons à partir de ce tableau, constater que le niveau de consommation énergétique pour 2015 est de 70 MTEP.

    Nous devrions ramener ce niveau à 63,7 MTEP en 2030. Les besoins sur un scénario de laisser faire s’élèvent à 140 MTEP. Nous savons qu’il faille rationaliser la consommation énergétique. Il faudrait réduire cela de 50% au moins pour la consommation domestique. Il est vrai que la consommation énergétique pour l’industrielle devrait croire de l’équivalent des réductions obtenues dans la consommation énergétique domestique.

    C’est pour cela que nous maintiendrons les 140 MTEP de consommation énergétique pour une croissance globale économique de 7%.

    L’objectif de réduction de la consommation énergétique peut donc se traduire par une réduction de consommation de gaz naturel d’environ 76 milliards de M3/an.

  • Proposition d’un nouveau programme énergétique

    respectant les engagements du pays

    S’il faut réduire la consommation énergétique de plus de 60 milliards de M3/ an de gaz, la

    seule solution c’est de réduire la consommation gazière pour la génération électrique,

    sachant qu’il existe une alternative pour la consommation énergétique sous forme de chaleur.

    Le nouveau mix énergétique deviendrait comme suit:

    production conventionnelle à partir du gaz , réduire de 30 000 MW à 10 000 MW (gain de 40

    milliards M3/an gaz) gain pour Sonatrach c’est la subvention sur le gaz cédé à Sonelgaz

    soit:517 millions $ pour un prix de cession à l’international de 8 $/MMBTU. En plus de la

    réduction de la demande gazière locale.

    En Conservant le ratio 20% de la production électrique globale à partir des énergies

    intermittentes. Nous obtenons le Nouveau programme énergies renouvelables:

    Photovoltaïque: 13 000 MW soit 39 TWh

    Solaire thermique hybridé avec gaz torché en premier, production électricité et chaleur: 30

    000MW soit 150 Twh (6 milliards M3/an gaz torché + 2 milliardsM3/an gaz naturel) gain pour

    Sonatrach= la pénalité sur le gaz torché qui sera évitée soit 48 milliards DA.

    Eolien et autres : 1 TWh

  • New deal UE-Maghreb à la suite de la

    COP21Les échanges énergétiques entre le Maghreb et l’UE

    doivent s’envisager dans le cadre de la transition

    énergétique qui s’impose de par la rareté des ressources et

    ils doivent s’inscrire en plein dans la nécessaire évolution de

    l’Economie Mondiale vers l’Economie Verte.

    Les énergies fossiles vont aller en décroissant, certes plus

    rapidement pour le pétrole. Cependant sans une

    rationalisation dans l’utilisation du gaz, la décroissance

    devrait aussi s’accélérer. Le gaz devrait revenir à sa mission

    plus noble, celle d’être une matière première pour la

    pétrochimie et les fabrications d’engrais.

  • New deal UE-Maghreb à la suite de la COP21

    Les autoroutes électriques en courant continu pour traverser la Méditerranée vont servir à satisfaire les besoins grandissants de la cote méditerranéenne de l’Europe.

    Il faut bâtir ce partenariat à présent en partageant les ressources : L’Energie au Sud et le savoir et le financement au Nord. Le potentiel algérien représentant l’équivalent de 60 milliards M3/an, soit le reliquat d’énergie que peut exporter l’Algérie pour ne pas dépasser le seuil de dépendance fixé par l’Europe. Les 60 milliards M3/an représentent 30 000 MW de capacité électrique à partir de solaire hybridé avec du gaz pour 6milliards M3/an. Ce gaz serait d’abord le gaz torché, avant de consommer le gaz naturel.

    Le codéveloppement est seul à être porteur du message de paix dans toute la région jusqu’au Sahel. L’export de gaz naturel pour horizon 2040 serait de 26 milliards M3/an de gaz + l’équivalent de 94 milliards M3/an en électricité, soit 47 GW.

  • Le potentiel algérien à l’export

    le projet DESERTEC a pu lever près de 400 milliards Euros pour

    approvisionner l’Europe en solaire thermique.

    Il faut savoir que pour transporter l’électricité sur de grandes

    distances, pour éviter les pertes, il faut monter en tension

    électrique. Les tensions de 850 KV sont préférables. L’optimisation

    de cela passe aussi par l’utilisation de courants électriques à des

    puissances de 6000MW. Ceci exclue totalement l’éolien et

    photovoltaïque, seule des cycles combinés solaire thermique-gaz

    torché avec turbines vapeur peuvent atteindre ces niveaux de

    puissance à des couts concurrentiels.

  • Le benchmarking des pays du MENA 2020 2030 2032

    Algérie 27%22GW local

    10GW export

    Maroc 42% 52%

    Arabie Saoudite 42 GW25 GW CSP

    16 GW PV

    9 GW éolien

    1 GW géothermie

    Dubai 5000 MW

    Dont 1000 MW

    CSP

    Egypte 20%

  • Le benchmarking des pays du MENA

    En 2015 Les projets en exploitation dans la région

    MENA (source DII)

    Projets PV : 92 MW

    Projets CSP : 171 MW

    Projets éoliens : 1357 MW

  • 2014 Taux %

    électrification

    Part %

    Energies

    alternatives

    Niveau

    Particules

    suspension

    PIB $

    Par unité

    énergie

    utilisée

    Distorsion

    Prix essence

    Suite Taxes

    et

    subventions

    Tunisie 100 15 23 10,47 0,56

    Maroc 99 4 23 9,45 0,87

    Algérie 99 0,1 69 7,46 0,17

    Egypte 100 4 78 6,68 0,26

    EAU 94 0 89 5,48 0,28

    Jordan 99 2 30 5,22 0,88

    Libye 100 1 65 5,19 0,06

    Syrie 93 1 54 4,97 0,48

  • 2014 PIB par unité

    énergie utilisée

    $

    Distorsion prix

    essence

    Suite aux taxes

    et subventions

    Distorsion prix

    diesel

    Suite aux taxes

    et subventions

    score

    Tunisie 10,47 0,56 0,42 0,36

    Maroc 9,45 0,87 0,58 0,36

    Algérie 7,46 0,17 0,1 0,34

    Egypte 6,68 0,26 0,1 0,24

    EAU 5,48 0,28 0,39 0,35

    Jordan 5,22 0,88 0,59 0,25

    Libye 5,19 0,06 0,05 0,33

    Syrie 4,97 0,48 0,21 0,27

  • Synthèse du benchmarking 1-Le programme algérien pour les énergies renouvelables peut paraitre

    ambitieux, il reste inférieur à celui des Saoudiens qui ont abandonné le

    nucléaire. En taux de réalisation, l'Algérie est la dernière.

    2-les mix énergétiques restent spécifiques, l’éolien est plus développé que les

    autres filières, le solaire thermique est plus important que le photovoltaïque.

    3 - En terme d’intensité énergétique l’Algérie se place après la Tunisie et le

    Maroc. Cela se mesure par le PIB par unité d’énergie utilisée. En fait 80% de

    l’énergie consommée sont consacrés aux ménages et au transport sans

    création de richesse.

    4- Pour les subventions, le tableau distorsion des prix de l’énergie place

    l’Algérie en 4ième position après la Tunisie, le Maroc et les EAU. Les mesures

    prises par l’Arabie Saoudite comme d’autres pays en ce qui concerne les

    subventions devraient amener un retour aux subventions ciblées. Leur poids,

    voire le tableau, ne permet pas de continuer dans la voie actuelle.

  • Le marché

    Le programme que nous proposons se structure par une part de photovoltaïque qui devrait atteindre les 13 000 MW en 2040 et le solaire thermique 33 000 MW.

    Un tel programme est réaliste pour nous permettre de dépasser les 50% d’électricité renouvelables à l’horizon 2030.

    Ce programme est réaliste car il représente une taille de marché cohérente avec l’objectif de réaliser une base industrielle du solaire en général. Le programme national actuel élimine de fait le solaire thermique avec seulement 2000 MW de prévus.

    . le programme à l’export pouvant atteindre jusqu’à 40 000 MW en faisant le swap du gaz exporté par de l’électricité solaire thermique hybride. Les énergies intermittentes ne répondent pas aux exigences du marché de l’électricité à l’export. 40 000W à un LCOE à 14 cts$/KWh cela fait plus de 33 milliards $/an de recettes.

  • Les acteurs du programme

    Sonatrach doit développer un partenariat public –privé dans les énergies renouvelables pour mettre en œuvre les programmes nationaux révisés d’énergie renouvelable ainsi que ceux à l’export

    Ce partenariat pourrait se traduire par la reconstitution de la société de développement.

    La société de développement prépare la maturation du projet : les études technico économiques, le Montage en Project-Finance, l’appel à investisseurs en BOOT (Built Own Operate Transfer), Construire,investir,Opérer,Tranférer.

  • Les acteurs du programme

    Les projets nationaux seront réalisés à 50% de participation au

    moins par la partie étrangère. La règle des 49/51 devrait réviser

    pour ces cas aussi bien les projets nationaux qu’à l’export. Si

    pour l’export nous devons garder les 50%, pour le programme

    national la tiers bloquant est suffisant. Il n’y a pas de rente à

    protéger. IL faut savoir que ces projets sont capitalistiques, le

    bon sens s’impose. Nous n’avons pas à financer les projets à

    l’export, cela reviendrait à réaliser des investissements à

    l’étranger.

    C’est aussi une façon de partager le risque avec les autres. Les

    effets induits sur la croissance seront par contre conséquents

    pour le pays. Nous avons vu le cas du Maroc.

  • Le réseau national et d’export en HVDC : le Desertec algérien

  • Conclusion

    L’investissement dans l’Energie d’une façon générale, est et restera

    capitalistique.

    L’investisseur ne peut accepter des risques inconsidérés. Les réformes devront

    prendre en charge ces attentes .

    La sécurité énergétique impose une approche rationnelle dans la

    détermination du mix énergétique.

    Nous retiendrons l’analyse d’experts européens qui ont conclu par l’idée

    suivante:

    Les gagnants demain seront les pays qui auront les ressources suivantes:

    Le Soleil et le Savoir

    Il faut aussi retenir l’autre idée de leur part: Noé n’aurait jamais construit son

    Arche sous les eaux.