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Des Pieds et Des Mains 2005/2006 Valise du Danseur, un outil pour la trace 2

LA VALISE DU DANSEUR

Pour se souvenir, garder la trace d’un parcours dansé…

L’expérience de création en danse, comme dans tout projet artistique, peut donner

lieu à des traces, de nature et formes diverses.

La valise du danseur est un outil « à constituer» par l’élève pour organiser, sélectionner, constituer des mémoires

de ses cheminements personnels et collectifs.

A la croisée des deux champs artistiques de la Danse et des Arts Plastiques,

le corps dicte ses traces, ses empreintes et ses symboles.

Ce document propose d’en faire l’expérience à travers différentes pratiques.

Document réalisé avec la collaboration de: Armelle Auffret, conseillère pédagogique

Micheline Lesquivit, conseillère pédagogique Guylène Louvel, personne ressource Danse à l’école

Véronic Piazza, conseillère pédagogique Muriel Taragano-Bodin, conseillère pédagogique départementale en Arts Visuels

Des Pieds et Des Mains 2005-/2006 - La valise du Danseur, un outil pour la trace 3

SOMMAIRE

Les traces organiques le corps comme outil premier

Les traces analogiques

correspondances de perceptions, de sensations

Les traces notées Intention de notations régulières du mouvement dansé

Construction globale du sens de la production

Fiche technique de la valise du danseur

Bibliographie

Référentiel Textes (Réf N°)

Référentiel images (Réf N°)

4 7 10 16 19 21 23

Des Pieds et Des Mains 2005-/2006 Valise du Danseur, un outil pour la trace Des Pieds et Des Mains 2005/2006 Valise du Danseur, un outil pour la trace


Elles relèvent de la mémoire sensorielle, de l’écoute interne, elles nourrissent la démarche de création.

Ces traces souvent dessinées ou peintes permettent de revivre des sensations vécues en danse (énergie, souffle, mouvement…).

Elles permettent de les reformuler et donc d’effectuer un retour sur un vécu sensible, physique

et de prendre conscience de ce que peut un corps.

Ces traces constituent également du matériau dansé disponible.

Mise en situation : Les propositions en arts plastiques sollicitent des énergies communes

aux situations dansées. Il s’agit d’établir des équivalences sensibles.

Les moyens d’inscription privilégiés sont : le dessin, la peinture, la performance (action).

Le dispositif matériel, soit les contraintes de supports, d’outils et de consignes,

sont déterminants, parce qu’ils induisent des postures, comportements, types de gestes spécifiques.

Les traces organiques : le corps comme outil premier

« Dire avec son corps »



Quelques propositions à expérimenter : Flux dessiné…

Expérimenter des transformations Faire pousser les arbres Faire pousser un arbre sur sa feuille par prolifération de la ligne depuis la base jusqu’au sommet, une ligne qui monte, descend, sans lever le crayon du support. Il faut imaginer le chemin de la sève. Ce travail nécessite une mise en disponibilité corporelle : debout devant sa feuille, prendre conscience de sa respiration, les articulations souples de manière à laisser aller le crayon librement et délier le geste. Matériel adapté : papier glacé ou très lisse, marqueur. Expérimenter le grand format puis le plus petit, dans ce cas passer au stylo à bille qui signifie l’écriture. Réf 4: Giacometti Dessin en déplacement Chacun est muni d’une feuille fixée sur un support cartonné, et d’un feutre fin. Tracer sur la feuille, les limites du territoire physique de la danse. Pointer le crayon sur le papier à la place correspondant à la position occupée dans le territoire réel. Commencer le déplacement en maintenant le crayon souple sur la feuille. La ligne qui s’inscrit correspond à la transmission du mouvement par le corps jusque sur la feuille. Le dessin obtenu évoque un relevé sismographié. Relire ces dessins de mouvement en essayant de faire le lien avec le mouvement vécu : arrêts, ruptures de rythme, changements de direction… Renouveler l’exercice plusieurs fois. Matériel adapté : papier buvard ou légèrement absorbant. Tourbillon Énergie Mouvement : tourner Sur une feuille à dessin (format 40x40 cm minimum), déposer un petit tas de pigments. Disponibilité corporelle : corps détendu, articulations souples, respiration régulière et calme. Intérioriser le mouvement circulaire. Poser une brosse dure sur les pigments commencer le mouvement de rotation depuis le poignet, puis le coude, l’épaule puis avec le corps entier. Varier la pression. Varier les outils : fusain, stylo, chiffon, boule de papier… certains outils qu’il est nécessaire de recharger (encre, peinture…), imposent l’arrêt du mouvement par épuisement du traceur. Vocabulaire graphique Dessiner des mouvements, des sensations en essayant de mettre en œuvre les énergies qu’ils impliquent. Réf texte1. Trouver outils, matériaux adaptés à l’expression de ces processus de transformation.



Dessins de souffles Sur une feuille sombre saupoudrer du talc, ou de la farine, du sable… sur cette surface, imprimer son souffle en le maîtrisant (varier la puissance, l’orientation, la durée). Penser à photographier. Variante : pigments sur papier humidifié au brumisateur. Souffles d’encre Sur une feuille lisse et assez épaisse poser une grosse goutte d’encre, dessiner en soufflant. Réf 2: Michaux L’aventure intérieure Dessiner sous la dictée et en fermant les yeux, le support peut-être une dictée chorégraphique, ou des consignes d’orientation et de mouvement, sans sortir de la feuille. Matériel : feuille A4 et stylo bille noir ou feutre et papier buvard ou assimilé. Variante : fermer les yeux et imaginer la circulation à l’intérieur du corps, dessiner en même temps. Réf 3: Michaux - Réf 5: Masson Postures de corps Matériel : large brosse, encre de chine, papier grand format (50x70 cm minimum) Deux par deux, l’un avec le pinceau, l’autre prend une position. L’enfant avec le pinceau décrit d’un seul geste la forme du corps dans l’espace en essayant de retrouver la dynamique du mouvement ( si le corps s’affaisse, le pinceau descend). Même chose mais sur un papier avec de l’encre de chine. Le dessin doit être fait d’un seul mouvement ininterrompu. NB : on peut remplacer le pinceau par un mouchoir en papier pressé en boule, trempé dans l’encre. L’outil léger est alors perçu comme un prolongement directe du bras et permet de mieux sentir pression et vitesse. Réf 1: Michaux - Réf 34: Hartung - Réf 45: Guillot Variante : le modèle est derrière un écran de papier éclairé par un projecteur, devant, un enfant inscrit la posture à l’encre de chine d’un seul mouvement de pinceau. Autre outil intéressant : le fusain gros calibre. Danser la peinture Pour Pollock, la toile posée au sol est le territoire de la danse picturale, le danseur (le peintre) se tient à l’extérieur, il tourne autour du support, seul son bras qui lance la peinture entre dans le territoire. L’artiste a fabriqué un outil qui lui permet de créer des trajectoires de peinture : soit un pot percé, suspendu à une ficelle, la vitesse de balancement créant les trajectoires.



Les traces analogiques : correspondances de perceptions, de sensations

« Lire avec sa sensibilité »

Elles permettent:

d’établir des équivalences de sensations

et de trouver matière à créer dans le monde qui nous entoure.

Par exemple retrouver le souffle en regardant le ciel, l’herbe ou même un pot d’échappement.

Retrouver autour de soi, des formes, des états de la matière…

de comprendre ailleurs et autrement des sensations vécues

donc de se mettre à distance. (visite au musée, concert, spectacle …)



Vide / Plein (occupation de l’espace) Réf 7 et 8: peintures chinoises - Réf 10: Pollock Soit différentes propositions d’occupations du territoire plastique, en créant des points de densité, en laissant des espaces de circulation visuelle. Pratique : prévoir plusieurs feuilles de même format et des lentilles ( nombre correspondant au nombre d’élèves). Jeter quelques lentilles sur la feuille, relever l’organisation en entourant les lentilles au crayon, recommencer sur une autre feuille… Même chose mais cette fois en maîtrisant l’organisation spatiale. Réf 6: Mondrian - Réf 11: Roni Horn Déplacements : 1+1+1+... Par deux, l’un réalise un déplacement sur un territoire limité, l’autre inscrit se déplacement sur une feuille calque dont le format est proportionnel à l’espace de déplacement. Les lignes obtenues peuvent être découpées et réorganisées tout ou partie sur le même support, une façon de matérialiser la géographie des déplacements dans le temps. Ces « déplacements » notés peuvent être rejoués. Réf 12 : Christian Bonnefoi - Réf 47: Vera Molnar 47 Extrait d’un livre qui montre la transformation et la mise en mouvement d’une forme géométrique simple. Matériel adapté : papier calque, papier pelure… Autre application : Mission repérage. Pendant la récréation, chaque élève danseur choisit d’observer quelqu’un et note ses déplacements, arrêts, changements de direction, un ordre des actions…, sur un support correspondant au plan de la cour. Inventer un code simple. Réf 48: Jean-Philippe Lemée Lignes dansées, lignes de corps : Il s’agit de retrouver des équivalences dans le paysage, l’architecture, les objets et matériaux. La photographie ainsi que le dessin sont des outils de prélèvements efficaces. Exemple d’application : avec un calque relever les lignes d’une photographie, rejouer ces lignes avec le corps, elles deviennent matériau pour une écriture chorégraphique. Réf 13: Lapicque - Réf 14: Tal Coat - Réf 9 : Pollock Le mouvement comme une signature… S’entraîner à écrire le mouvement comme une signature, varier vitesse, ampleur du geste, taille de la surface d’inscription et outils. Exemple : le mouvement de la vague. Matériel adapté : feuilles de papier journal, papier glacé, papier serpente, papier dessin…pour les outils : pinceau différents / encre de chine, fusain, stylo à bille. NB : chaque enfant pourrait ainsi mettre son prénom en mouvement, soit une écriture dansée. Isoler – extraire – fragmenter Danser les yeux : face à une œuvre ou dans un lieu réel, faire un voyage des yeux,



nommer, dessiner, écrire les déplacements du regard, la trajectoire, les directions, les pauses, le rythme… Danser les mains ou les pieds Dans certaines peintures notamment religieuses les mains créent l’architecture du tableau. Ex : La cène de Léonard De Vinci, certaines Dépositions, et Mise au tombeau ou Descente de croix. En sujet profane, le Radeau de la Méduse propose une construction pyramidale, dont pieds et mains constituent la structure. Les positions peuvent être mimées et photographiées. Réf 33: Le Caravage Lexique en mains Choisir une posture de main et se faire photographier sur un fond sombre. Retrouver par exemple les postures du film « La Belle et La Bête », version Cocteau. Photocopiées, multipliées, ces cartes permettront d’inventer une chorégraphie de mains, à rejouer. Les photographies peuvent être montées en diaporama à un rythme enchaîné de manière à recréer l’idée de mouvement. Petites anthropométries Variante 1 : se badigeonner la main de peinture, appliquer sur une feuille, renouveler plusieurs fois sur des feuilles différentes et en variant les positions. Les feuillets (format 20x20 cm) peuvent ensuite être reliés pour constituer un livre animé ou affichées en série pour écrire une danse picturale. Variante 2 : seul ou à deux, poser la ou les mains sur le papier et suivre le contours au stylo à bille. Renouveler l’opération plusieurs fois. Danse tracée Préparer différents outils pour l’encre de chine : pinceaux, brosses, calames, spatules, fixer au mur, sur le tableau de classe, une très grande feuille de papier type kraft . Un enfant réalise une première trace puis la photographie avec un appareil numérique. Il faut prévoir un support pour celui-ci afin de ne pas modifier le cadrage. Toutes les photos doivent être faites dans les mêmes conditions. Tous les enfants interviennent ainsi à tour de rôle. Les photographies sont ensuite montées en diaporama ce qui permet de relire le mouvement du dessin ou le dessin en mouvement pour un résultat efficace.. Réf 27: Cueco Répéter un motif La répétition d’une phrase dansée fait écho à celle d’un motif pictural… Il s’agit d’isoler un motif simple et de le multiplier en le faisant varier, en l’organisant dans une composition, de manière à produire un effet. Réf 15, 16: Lapicque - Réf 17: Fautrier Contraste Réaliser des couples de matières ou matériaux, des associations d’images, qui s’opposent par leurs qualités sensibles: lourd / léger - dur / mou - doux / rêche - lisse / rugueux - rapide / lent - raide / souple - fluide / épais - solide / fragile…etc Réf 34bis: Giovanni Anselmo (sculpture)



Les traces notées : « Ecrire avec son coeur »

Le travail de traces notées implique l’intention de notations régulières

du mouvement dansé. L’observation du mouvement dansé doit alors être réfléchie,

il s’agit ainsi d’écrire avec des contraintes.

Les traces notées permettent la construction globale du sens de la production,

il s’agit alors ici d’écrire avec son cœur, de choisir, d’extraire parmi les traces produites

afin de donner une vision globale de la chorégraphie.



Ecrire avec des contraintes Intention de notations régulières du mouvement dansé

Utiliser la notation pour mémoriser le processus de création en cours Où ? Sur place, en classe. Quand ? Pendant la séance, dans le rôle de spectateur actif ou après la séance, après un spectacle, après une lecture d’œuvre vidéo … Comment ? Croquis, schéma, liste de mots, collection de mots, narration, partition … Pourquoi ? Produire des images en visant la mémorisation du mouvement étape par étape Les images d’artistes proposent une grande diversité de types de notation, ce qui montre qu’il n’y a pas de règle en la matière. Les procédés de composition qu’elles mettent en œuvre peuvent également outiller l’organisation et la mise en forme de la notation. Construire un code, simplifier NB : Cette façon de noter peut prendre appui sur les expérimentations de traces organi-ques. Il est possible d’envisager toutes sortes de codages et de supports pour écrire la danse. Ces choix seront liés au projet des élèves et à la fonction remplie par le code. Réf 19 (histoire codée) Le dessin peut permettre de passer du vécu au représenté par simplification des formes et tracés. Réf 1 Michaux, 18 David Shrigley Réf texte2 Richard Long, soit une liste chronologique de mots qui rendent compte d’un moment.


Que va-t-on coder?

Le corps en mouvement et ses actions :

Selon les tableaux de Laban Tête Epaule Epaule Coude Coude Poignet Poignet Main Tronc Main (Doigts) partie supérieure (doigts) (centre de légèreté) Tronc partie inférieure (centre de gravité) Hanche Hanche Genou Genou Cheville Cheville Pied Pied (orteils) ( orteils)

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Coder des actions corporelles L’espace

Directions en avant en avant gauche en avant droit à gauche à droite en arrière gauche en arrière droite en arrière Niveaux haut moyen bas Amplitudes près - normal - loin petit - normal – grand Trajet rectiligne – angulaire – curviligne Le temps Vitesse rapide normale lente Unité de temps 1 1 ½ 2 3 4 6 8 12 16 Tempo (lié aux séquences de mouvements) presto moderato lento Le poids Énergie musculaire ou force utilisée en résistance au poids forte normale faible Accents accentué ou non accentué Degrés de tension tendu à relâché Le flux Flux coulant interrompu en pause


Comment va-t-on coder ? En dessinant des partitions : Exemple 1: dessiner les actions Tête ________________________________________________________ Tronc ________________________________________________________ Bras ________________________________________________________ ________________________________________________________ Jambes________________________________________________________ ________________________________________________________ On peut simplifier, ou transformer ce premier exemple de partition en fonction du projet et du niveau des élèves.( ajouter le regard, les mains et les pieds si besoin…) Exemple 2: jeu de vignettes ou de cartes Ici, on rajoute la notion de déplacement dans l’espace

Exemple 3 ( en créant des codes ) = tête = tête vers le sol = se tenir droit etc……. Il est ainsi possible d’envisager toutes sortes de formes de codages et de supports pour écrire la danse, en fonction de ce que les élèves ont créé.

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Ecrire avec son cœur Construction globale du sens de la production

Choisir, extraire, parmi les différents types de traces produites tout au long du pro-cessus, pour concevoir et mettre en œuvre une écriture collective. Communiquer la notation. (Nécessité du code) Donner une vision globale de l’ensemble de la chorégraphie. (Condensé de l’es-pace et du temps vécu par le corps) Aide à la composition de l’espace plastique des oeuvres de plasticiens: Réf 24 Dubuffet - Réf 28: Basquiat- Réf 29: Tinguely - Réf 26, 30: Ben Vautier Réf 31: Jacques Villeglé. pour l’écriture chorégraphique: l’ouvrage collectif sous la direction de Laurence Louppe DANSES TRACEES chez Dis voir Réf35 à 44 et Réf 46



La Valise du Danseur fiche technique


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Bibliographie


« La Danse au XXème siècle » Marcelle Michel, Isabelle Ginot Librairie de la Danse, Larousse, 1998 « La maîtrise du mouvement » Rudolph Laban Actes Sud, 1994 « Nouvelles de Danse » Contredanse, Bruxelles N° 28-29 L’intelligence du corps N° 36-37 La composition N° 40-41 Danse et nouvelles technologies N° 42-43 Danse et architecture « Le mouvement dans l’art » Catalogue Fondation Maeght Musée d’Art Moderne, Paris « Danses tracées » Dessins et notation Ouvrage collectif sous la direction de Laurence Louppe Dis Voir 1991 « Poétique de la danse contemporaine » Laurence Louppe La pensée en mouvement, 1997 « Mouvements » Revue trimestrielle du spectacle vivant et des arts visuels En kiosque


Référentiel Textes




REF texte1 Document Guy Reible

Assemblage incrustation élévation poussée Combinaison insertion ascension accélération Couplage ornementation monter pression Collage substitution soulèvement puissance Compilation imbrication émergence essor Jonction rature croissance Attache gonflement Accolement impulsion saut bond Transformation état élan immobile Déformation configuration volte-face attente Transmutation forme rebond équilibre Transposition contour détente stable Variation silhouette éclat Élongation aspect décharge Répétition transparence essor Inversion fluctuation glissement flottement Mélange éléments déplacement hésitation Fusion ligne translation saccade Superposition hachure écartement secousse Surimpression raie progression instabilité Alliage strie avancement remous Brassage segment inflexion Croisement trait mouvance Pénétration oblique Injection curviligne descente choc Entrelacement rectiligne chute collision Enchevêtrement trajectoire affaissement percussion Pêle-mêle surface fléchissement Amalgame cercle résonance sphère fermeture noyau apparition spirale rotation Émergence ondulation giration Effleurement oscillation tourbillon pulsation roulement Accumulation rupture vibration torsion Myriade plage balancement révolution Amoncellement cassure alternance virage Mosaïque scission battement vrille Amas brisure tremblement enroulement Multiplication désagrégation Grappe dissolution Concentration dispersion bouillonnement Vrac effritement foisonnement ralentissement Tas éparpillement grouillement régression Agglomérat fragmentation frémissement recul morcellement bourdonnement déviation coupure crissement freinage resserrement segmentation grésillement interruption condensation répulsion fourmillement arrêt coagulation dislocation crépitement Agglutinement pétillement régulier turbulence fixe trépidation perpétuel éparpillement continu frissonnement tenu multitude uniforme

Os blanc Vue Roc Oui

Pensée Brûle

Mouches Chaussures

Horizon Hurlement Rougeâtre

Relaxé Fourmi Gravier Cône

Symétrie Crottes

Empreintes de pas Plisser des yeux

Croquant Ombre

Vertébré Craquant

Piste Coup de pied

Sable Noir

Battement d’ailes Bourdonnement

Plume Papillon Souffler

Trébucher Rythmique Cliquetant

Bruit monotone Etincelant

Grincement Grattement Ondulations

Haletant Crête

Bouche sèche Croûte

Silhouette Mou

Fleur blanche Midi

Roc chaud Vent de côté

Aligner Os éparpillés

Toile d’araignée Rapace

Poussiéreux Sans nuages

Lézard Traces de chèvres

Aperçu Chatoiement

UNE HEURE DANS LE HOGGAR Richard LONG 1933

REF texte2 Formes et transformations

Référentiel Images


1 Henri Michaux « Mouvement 7 », 1960-1961 encre sur papier, 30,5x24 cm, collection IVAM, Centre julio Gonzalez Valencia, Valencia 2 Henri Michaux Sans titre, 1944 Encre de chine et plume sur papier, 24x32 cm Collection particulière, Genève 3 Henri Michaux Sans titre, 1943 Encre de chine et plume sur papier, 32x24 cm Collection Galerie Le Point Cardinal, Paris 4 Alberto Giacometti « l’homme et l’arbre » 5 André Masson, « Paysage antérieur »,

1975 50,2x65cm 6 Mondrian « Composition avec lignes », 1917 7 et 8: Peintres anonymes chinois 9 Penck « Paysage » 10 Pollock Sans titre 1967 40x60,3 cm 11 Roni Horn « That IX (Twinning2) »,

1994 12 Christian Bonnefoi, « Babel », 1979 13 Lapicque, « Orage sur la mer », 1952 Lavis d’encre de chine 55x43,5 cm 14 Tal Coat « Aix-en-provence », 1947 lavis 15 Lapicque « La mer XVII », 1948 plume et encre de chine 20,7x27,2 cm 16 Lapicque « La mer III », 1948 plume et encre de chine 21,1x27,2 cm 17 Fautrier « Les massacrés », 1944 55x33 cm

18 David Shrigley Sans titre, 1999 19 Détail du livre de Warja Lavater « La fable

du hasard » d’après le conte de Grimm « Le pauvre

20 et le riche » 21 John Cage « Fontana Mix », 1956 22 Fortunato Depero « Fucilate + Vento +

Notte », 1916-1917 23 David Toumazeau intermède, création

pour le Triangle septembre 2003 24 Millet Etude pour le « coup de vent » 24 Dubuffet « Paysage avec deux personna-

ges », 1980 encre de chine sur papier 51x35 cm 25 Andy Warhol « Dance Diagram », 1962 26 dessin d’étudiant 27 Henri Cueco « la disparition », 1988 Acrylique sur toile 48,4x92 cm 28 Jean-Michel Basquiat « Cadillac Moon » Acrylique, pastels à l’huile sur toile 162x173 cm 29 Tinguely rideau de scène « Eloge », 1966 30 Benjamin Vautier (Ben) « c’est pas beau » Acrylique sur toile de bâche 31 Jacques Villeglé « La mémoire insoluble » 32 Duchamp « La valise » 33 Le Caravage « La Madone au rosaire »,

1606-1607 364x249 cm 34 Hartung Sans titre, 1956-1959 34 bis Giovanni Anselmo Sans titre, 1968 granit salade, fil de cuivre

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35 Philippe Découflé, Trio Epouvantable Cette danse tracée est une sorte de cartographie, une écriture du mouvement dans l’espace, qui s’organise avec un découpage de la chorégraphie en différents temps ou durée ( voir t1, t2….). Le chorégraphe donne également des indications de mouvements ( 2 tours/ 1tour ½). Ce dessin s’organise autour d’un élément rectangle, commun à tous les temps, autour duquel semble se construire toute cette organisation spatiale. 36 Dominique Bagouet, So Schnell Ce graphique d’ensemble (comme indiqué en bas) donne le dessin des déplacements des dan-seurs ( nommé chacun par une lettre), dans l’espace, pour la séquence intitulée [4 9] en haut à droite. Cette vue aérienne constitue une partition mémoire des déplacements chorégraphiques des danseurs conçus à partir de dessin d’un pull jacquard. 37 Trisha Brown, Cahier de Quadrigrammes L’organisation spatiale d’une structure cubique induit des directions et des orientations du mouve-ment dans l’espace.( nommées par les chiffres). C’est avec l’écriture que la chorégraphe indique les gestes dansés( step, arm , right, left, place hands…) , dans les différentes séquences décou-pées selon leur enchaînement dans le temps. 3, 44 et 45 Bob Wilson, Salome, A letter for Queen Victoria 39 Dana Reitz Field papers 40 Trisha Brown, Untitled Ces traces sont les mémoires sensibles de la dynamique du mouvement perçue par le regard de celui qui dessine. 41 Philippe Découflé, Croquis pour technicolor Ce quatuor avant la danse d’ensemble, est d’abord décrit selon les caractéristiques du mouve-ment que le chorégraphe a travaillé. Il garde ainsi le sens et la particularité de sa chorégraphie. Mémoire spatiale des trajets des quatre danseurs, accompagnée d’un découpage temporel des séquences. Une recherche du décor sur la droite continue à donner le sens et l’esprit de ce que le chorégraphe construit. 42 John Weaver, Orchesography, 1706 Il s’agit d’un système de notation très précis donnant des indications du résultat dans l’es pace de l’exécution des pas, mais également sur la position des différentes parties du corps. Le dan-seur en position debout, au centre de l’action. Ces notations sont aussi accompagnées d’une partition pour donner des indications ryth miques. 43 Daniel Larrieu, Chiquenaudes Ecriture d’une suites de gestes dansés, selon un dessin stylisé excessivement simple. L’écri-ture donne des indications complémentaires ( mains tenues dans le dos, popeye) pour caracté-risé le geste. Le regard ou focus est également mentionné. En bas à droite, des vignettes de mise en espace de cette phrase chorégraphiée.

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