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La vie des Abeilles et des Guepes by Charles Ferton; Etienne Rabaud; Francois Picard Review by: L. G. Isis, Vol. 8, No. 1 (Feb., 1926), pp. 191-192 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/223689 . Accessed: 15/06/2014 13:09 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.34.78.137 on Sun, 15 Jun 2014 13:09:16 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

La vie des Abeilles et des Guepesby Charles Ferton; Etienne Rabaud; Francois Picard

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La vie des Abeilles et des Guepes by Charles Ferton; Etienne Rabaud; Francois PicardReview by: L. G.Isis, Vol. 8, No. 1 (Feb., 1926), pp. 191-192Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/223689 .

Accessed: 15/06/2014 13:09

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nach seinem grossen ausseren Erfolg, der Entdeckung des Salvar- sans. Seine Gesundheit wurde dadurch schwer geschadigt, sein letztes Lebensjahr verbittert.

Brunn (Tschechoslovakei.) ERNST BLOCH.

Charles Ferton. - La vie des Abeilles et des Geipes. (.Euvres choisies, groupees et annotees par ETIENNE RiABAUD et FRA,AN)xIS PIcOAD. xvi + 376 p. in-8', 72 fig., E'. CHImON, Paris, 1923. L20 fr.]

Le 8 mai 1921 s'eteignait a Bonifacio (Corse), un naturaliste de grande valeur, a peu pres inconnu en dehors du milieu des entomo- logistes -de profession, et dont le nom, a coup sur, n'etait pas par- venu jusqu'au grand public admirateur de J. H. FABRE. Qui connais- sait, mneme de nom, CHARLES FERTON (Isis, V, 240), officier d'artil- leric, ne a Chierry (Aisne), le 17 janvier 1856, et qui, vers la tren- taine, etant en garnison a Avignon, s'etait mis a observer passion- nement les insectes, a les observer ave l'esprit critique d'un scien- tifique, et n'avait pas cess6, pendant plus de trente ans, d'accumuler les observations dans les differentes regions ou l'avait conduit sa vie d'officier : Chatellerault apres Avignon, puis Bourges, Vincennes, Alger, Marseille, et enfi'n la Corse, ou il vecut vingt-six ans (1). A i'occasion du compte rendu d'une biographie de FABRE (Isis, VII, 143), je notais que G. V. LEGROS avait le tort de passer sous silence les critiques auxquelles nombre des observations de FABRE avaient donn6 lieu; ces critiques viennent precisemlent surtout de FERTON et de J. PEREZ, dontt FERTON mettait un brin de coquetterie a se dire itele've.

Malheureusement, les travaux de FERTON etaient dissemines dans des periodiques peu repandus, tels que les Actes de la Societe lin- ineenle de Bordeaux, le Bulletin de la Societe entomologique de France et les Annales de la meme Societe. Des esprits clairvoyants,. entre autres ETIENNE RABAUD, GEORGES BOHN, avaient essaye d'atti- rer l'attention sur l'ceuvre de FERTON, et n'avaient a peu pros reussi qu'a soulever I'indignation des admirateurs de FABRE, et en parti- culier de MARCEL COULON it qui l'on doit sur ce sujet, en outre d'articles parus dans le Mercure de France (15-2-1923, 1-1-1924, 1-6-1925), une etude intitulee ? le genie de J. H. FABRE > (edit. du Monde nwuveau, 1924).. C'est que FERTON travaillait ? sans souci d'une vaine reclame >, que ses observations sont presentees sans les effets de style auxquels FABRE avait accoutume ses lecteurs, et ne laissent dans l'esprit aucune trace d du merveilleux ) devant lequel

(1) ET. RABAUD. Notice n6crologique sur Ci. FBRTON, Ann. de la .Soc Ento.- nwolo. de France, XC, 346-351, 1921.

nach seinem grossen ausseren Erfolg, der Entdeckung des Salvar- sans. Seine Gesundheit wurde dadurch schwer geschadigt, sein letztes Lebensjahr verbittert.

Brunn (Tschechoslovakei.) ERNST BLOCH.

Charles Ferton. - La vie des Abeilles et des Geipes. (.Euvres choisies, groupees et annotees par ETIENNE RiABAUD et FRA,AN)xIS PIcOAD. xvi + 376 p. in-8', 72 fig., E'. CHImON, Paris, 1923. L20 fr.]

Le 8 mai 1921 s'eteignait a Bonifacio (Corse), un naturaliste de grande valeur, a peu pres inconnu en dehors du milieu des entomo- logistes -de profession, et dont le nom, a coup sur, n'etait pas par- venu jusqu'au grand public admirateur de J. H. FABRE. Qui connais- sait, mneme de nom, CHARLES FERTON (Isis, V, 240), officier d'artil- leric, ne a Chierry (Aisne), le 17 janvier 1856, et qui, vers la tren- taine, etant en garnison a Avignon, s'etait mis a observer passion- nement les insectes, a les observer ave l'esprit critique d'un scien- tifique, et n'avait pas cess6, pendant plus de trente ans, d'accumuler les observations dans les differentes regions ou l'avait conduit sa vie d'officier : Chatellerault apres Avignon, puis Bourges, Vincennes, Alger, Marseille, et enfi'n la Corse, ou il vecut vingt-six ans (1). A i'occasion du compte rendu d'une biographie de FABRE (Isis, VII, 143), je notais que G. V. LEGROS avait le tort de passer sous silence les critiques auxquelles nombre des observations de FABRE avaient donn6 lieu; ces critiques viennent precisemlent surtout de FERTON et de J. PEREZ, dontt FERTON mettait un brin de coquetterie a se dire itele've.

Malheureusement, les travaux de FERTON etaient dissemines dans des periodiques peu repandus, tels que les Actes de la Societe lin- ineenle de Bordeaux, le Bulletin de la Societe entomologique de France et les Annales de la meme Societe. Des esprits clairvoyants,. entre autres ETIENNE RABAUD, GEORGES BOHN, avaient essaye d'atti- rer l'attention sur l'ceuvre de FERTON, et n'avaient a peu pros reussi qu'a soulever I'indignation des admirateurs de FABRE, et en parti- culier de MARCEL COULON it qui l'on doit sur ce sujet, en outre d'articles parus dans le Mercure de France (15-2-1923, 1-1-1924, 1-6-1925), une etude intitulee ? le genie de J. H. FABRE > (edit. du Monde nwuveau, 1924).. C'est que FERTON travaillait ? sans souci d'une vaine reclame >, que ses observations sont presentees sans les effets de style auxquels FABRE avait accoutume ses lecteurs, et ne laissent dans l'esprit aucune trace d du merveilleux ) devant lequel

(1) ET. RABAUD. Notice n6crologique sur Ci. FBRTON, Ann. de la .Soc Ento.- nwolo. de France, XC, 346-351, 1921.

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TSI, VIII. 1926 TSI, VIII. 1926

FABRE lui-meme s'extasiait. Ce sont seulement des observations pre- cises, bien faites, et racontes presque en langage de physicien.

II faut savoir gre a E. RABAUD et F. PICARD d'avoir reuni en volume a la mort de FERTON, ses notes entomologiques les plus importantes, celles qui se rapportent aux hymenopt6res porte- aiguillons et aux hymenopteres a tarieres, et d'y avoir ajoute quel- ques notes personnelles ayant pour objet de mettre en relief les faits d6couverts par FERTON en les comparant aux observations d'autres auteurs. En appendice, une note de FERTON sur FABRE, parue dans la Revue scientifique (1916), dans laquelle l'auteur juge I'entomologiste de Serignan avec une s6renite a laquelle on ne s'at- tendrait presque pas de la part d'un... concurrent, et qui, a mon sens, met les choses exactement au point.

Les idees philosophiques de FABRE, d'oiU derive a priori son anti- transformisme, etaient d6ej abandonnees de son temps par la plu- part des naturalistes; il imiporte qu'elles le soient par les non spe- cialistes qui se sont passionnes pour la lecture des Souvenirs ento- imologiques; les notes de FERTON, Of ils verront que l'instinct de l'hymenoptbre chasseur n'a pas cette merveilleuse precision que lui attribuait FABRE, que des crreurs sonlt tres souvent commises, des proies manquees, oi ils verront relevees des fautes d'observation, les ameneront a reviser leur jugement de valeur.

I1 n'en reste pas moins d'ailleurs que FABRE a apporte des faits nouveaux importants, eit qu'il a surtout ? remis en honneur l'etude de l'instinct des insectes, par la seule lecture de ses captivants reci,ts , qu' ? il aura beaucoup contribue a soustraire la jeunesse a l'atmosphere m,alsaine de nos grandes villes ou elle s'etiole, et A leurs bouges ofl elle perd le noble sentiment du devoir, qui fait la beaute de l'homme, et qui, plus que fusils, canons et tranchees, est la sauvcgarde de la patrie ?. Telles sont les paroles par lesquelles FEPTON, officier, terminaitt en 1916, pendant la guerre, son 6tude sur l'oeuvre de FABRE, dont la lecture lui avait sans doute donne, disent RABAUD et PICARD dans leur preface < ]e desir de voir par lui-mnme des faits rapportes sous la forme que l'on sait ?.

L. G. Alfred Schmidt. - Drogen und Drogenhandel int Altertull. rin -

136 S. JOHANN AMBR. BARTH. Leipzig, 1924. [Geb. 6 Mk ] Im Gebiete der Warenkunde gibt es nachst der Geschichte der Edelsteine kaum eine reizvoll,ere Aufgabe als die, der Gesohichte der Drogen nachzuspiiren: finden diese oft so kostbaren Waren doch auf den verschiedensten Gebieten des menschlichen Lebens, als Wohlgeriiche und Gewurze, als Arzneien und Gifte, im Dienst der G6tter und der K6nige, bei den Handwerken und Kiinsten die man-

FABRE lui-meme s'extasiait. Ce sont seulement des observations pre- cises, bien faites, et racontes presque en langage de physicien.

II faut savoir gre a E. RABAUD et F. PICARD d'avoir reuni en volume a la mort de FERTON, ses notes entomologiques les plus importantes, celles qui se rapportent aux hymenopt6res porte- aiguillons et aux hymenopteres a tarieres, et d'y avoir ajoute quel- ques notes personnelles ayant pour objet de mettre en relief les faits d6couverts par FERTON en les comparant aux observations d'autres auteurs. En appendice, une note de FERTON sur FABRE, parue dans la Revue scientifique (1916), dans laquelle l'auteur juge I'entomologiste de Serignan avec une s6renite a laquelle on ne s'at- tendrait presque pas de la part d'un... concurrent, et qui, a mon sens, met les choses exactement au point.

Les idees philosophiques de FABRE, d'oiU derive a priori son anti- transformisme, etaient d6ej abandonnees de son temps par la plu- part des naturalistes; il imiporte qu'elles le soient par les non spe- cialistes qui se sont passionnes pour la lecture des Souvenirs ento- imologiques; les notes de FERTON, Of ils verront que l'instinct de l'hymenoptbre chasseur n'a pas cette merveilleuse precision que lui attribuait FABRE, que des crreurs sonlt tres souvent commises, des proies manquees, oi ils verront relevees des fautes d'observation, les ameneront a reviser leur jugement de valeur.

I1 n'en reste pas moins d'ailleurs que FABRE a apporte des faits nouveaux importants, eit qu'il a surtout ? remis en honneur l'etude de l'instinct des insectes, par la seule lecture de ses captivants reci,ts , qu' ? il aura beaucoup contribue a soustraire la jeunesse a l'atmosphere m,alsaine de nos grandes villes ou elle s'etiole, et A leurs bouges ofl elle perd le noble sentiment du devoir, qui fait la beaute de l'homme, et qui, plus que fusils, canons et tranchees, est la sauvcgarde de la patrie ?. Telles sont les paroles par lesquelles FEPTON, officier, terminaitt en 1916, pendant la guerre, son 6tude sur l'oeuvre de FABRE, dont la lecture lui avait sans doute donne, disent RABAUD et PICARD dans leur preface < ]e desir de voir par lui-mnme des faits rapportes sous la forme que l'on sait ?.

L. G. Alfred Schmidt. - Drogen und Drogenhandel int Altertull. rin -

136 S. JOHANN AMBR. BARTH. Leipzig, 1924. [Geb. 6 Mk ] Im Gebiete der Warenkunde gibt es nachst der Geschichte der Edelsteine kaum eine reizvoll,ere Aufgabe als die, der Gesohichte der Drogen nachzuspiiren: finden diese oft so kostbaren Waren doch auf den verschiedensten Gebieten des menschlichen Lebens, als Wohlgeriiche und Gewurze, als Arzneien und Gifte, im Dienst der G6tter und der K6nige, bei den Handwerken und Kiinsten die man-

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