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LE BUZZ Fortune Selon le magazine Challenges, Rani Assaf figurait à la 412 e place des plus grandes fortunes de France en 2017 avec 175 millions d’euros. En 2018, il est sorti du classement des 500, Challenges estime sa fortune à 112 millions d’euros. La Gazette n° 1000-1001 - Du 2 au 15 août 2018 12 LA VILLE EN PARLE RANI ASSAF, CE MYSTÉRIEUX “Rani n’aime pas parler de lui, donc je ne parle pas de lui”, lâche laconique- ment Laurent Boissier, directeur spor- tif de Nîmes-Olympique. Pas surpre- nant. Car Rani Assaf, président du club par accident depuis 2014 et qui monte cette année en Ligue 1, veille rigoureu- sement à préserver sa vie privée, son passé, son présent, son futur. D’ail- leurs, en avril 2014, lorsqu’il devient actionnaire minoritaire du club, per- sonne ne sait qui est “cet homme au jean de plombier trop grand pour lui et tee-shirt délavé, qui rase les murs des Costières et fuit les gens”, comme le décrit un ancien du NO. Le créateur de Free. Ce Français d’origine libanaise de bientôt 44 ans est pourtant “directeur général délégué”, comme le présente l’organigramme de l’équipe dirigeante du groupe Iliad, la maison-mère de Free. Et, surtout, le créateur du projet Freebox. C’est au travers du discours de Xavier Niel de présentation de l’offre révolutionnaire Free mobile en 2012 que le nom de Rani Assaf se fait vraiment entendre : “Le premier merci, énorme, va à Rani Assaf, c’est mon associé depuis toujours, et cette offre Free Mobile a été créée dans un bureau en 2007”. Les caméras cher- chent le fameux Assaf dans l’assistance. Sans succès. “Il n’est pas là, il travaille, enchaîne Xavier Niel, patron d’Iliad, donc créée sur un coin de bureau, elle n’a pas varié depuis ce jour, c’est-à-dire qu’en 2007 on a écrit ce qu’on vous pré- sente aujourd’hui”. Pour Patrick Mahé, du bureau fédéral du syndicat Sud, Free c’est l’histoire d’un génie, Rani Assaf, qui s’associe à un fortuné, Xavier Niel. Sans Rani Assaf, Free n’est et ne serait pas grand chose”. Il ajoute : “Aussi bizarre que cela puisse paraître, alors qu’il est un haut dirigeant du groupe, je n’ai jamais eu affaire à lui”. Success story. De sa jeunesse, quasi rien ne circule. “Il est né au Liban, mais, a priori, ça fait bien longtemps qu’il n’y est pas retourné, il semble parler assez peu le libanais, à moins que ça soit juste qu’il n’a pas envie de parler, mais il le comprend”, déclarent des membres de la communauté libanaise du Gard. “Il a vécu aux États-Unis, j’ignore à quelle époque, et maîtrise très bien l’anglais”, rapporte une de ses connaissances héraultaises. La rumeur dit que cet informaticien aurait commencé sa car- rière professionnelle en travaillant sur les pylônes de télécommunication et aurait gravi les échelons grâce à son génie. Une success story dont il se refuse de parler. “Il ne se met absolument pas en avant, d’ailleurs il est bien plus connu à Nîmes qu’à Mauguio, alors qu’il y vit depuis des années”, sourit Yvon Bourrel, maire de Mauguio, qui n’a réellement ren- contré Rani Assaf qu’aux Costières en mai dernier. En effet, Rani Assaf est pro- priétaire depuis 2008 d’un domaine remarquable, un peu à l’écart de la com- mune, le Mas de Pétrusse. Propriété qu’il fréquente peu au départ, puis qui devient sa résidence principale. Car, en 2010, le centre de recherche d’Iliad, que Rani Assaf pilote, s’installe dans 900 m 2 de bureaux quartier Odysseum à Montpellier. Barbecue avec les parents d’élèves. Cet emménagement est un peu la clé du dossier Nîmes-Olympique. Car Jean- Marc Conrad, acheteur du club en 2014, et Rani Assaf ont scolarisé leurs enfants dans le même établissement, l’école privée bilingue internationale de Baillargues. “Ses filles, c’est la pru- nelle de ses yeux, commente une rela- tion, c’est d’ailleurs touchant de voir comme cet ours peut être papa gâteau avec elles”. Christian Perdrier, ancien PDG du NO, se souvient : “On ne se connaissait pas, on n’avait jamais entendu parler les uns des autres, moi d’ailleurs je revenais à peine de Dubaï et de l’Angleterre, c’est l’école qui nous a fait nous rencontrer, Jean-Marc Conrad avait d’ailleurs organisé chez lui un barbecue avec des parents d’élèves”. Il poursuit : “On a su qu’il travaillait chez Free, mais on ne savait pas vrai- ment ce qu’il y faisait, il ne s’étale pas, Rani, on parlait plutôt foot, entre Jean- Marc Conrad qui avait des vues sur Nîmes, Rani le supporteur de Paris (ndlr : il aurait fréquenté le Virage Auteuil du Parc des Princes), et puis comme on était dans l’Hérault on parlait de Mont- BIO 1974 : naît au Liban 1997 : diplômé de l’Efrei, École française d’électronique et d’informatique, en région parisienne 1999 : intègre l’entreprise Free à sa création 2008 : s’installe avec son équipe à Montpellier 2012 : lance la Freebox 2014 : Devient actionnaire du club de foot Nîmes- Olympique en avril, puis président et actionnaire majoritaire en août Derrière la réussite du Nîmes-Olympique et de Free se cache un seul et même homme : Rani Assaf. Un génie à la discrétion quasi outrancière et aux méthodes radicales atypiques. “Sans Rani Assaf, Free n’est et ne serait pas grand chose. Il a fait le grand ménage à son arrivée, le vide même”.

LA VILLE EN PARLE La Gazette LE BUZZ Rani Assaf … · Selon le magazine Challenges, ... enfants dans le même établissement, l’école privée bilingue internationale de Baillargues

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Page 1: LA VILLE EN PARLE La Gazette LE BUZZ Rani Assaf … · Selon le magazine Challenges, ... enfants dans le même établissement, l’école privée bilingue internationale de Baillargues

LE BUZZFortuneSelon le magazine Challenges, Rani Assaf figurait à la 412e place des plusgrandes fortunes de France en 2017 avec 175 millions d’euros. En 2018, il est sortidu classement des 500, Challenges estime sa fortune à 112 millions d’euros.

La Gazette n° 1000-1001 - Du 2 au 15 août 201812 LA VILLE EN PARLE

RANI ASSAF, CE MYSTÉRIEUX G

“Rani n’aime pas parler de lui, donc jene parle pas de lui”, lâche laconique-ment Laurent Boissier, directeur spor-tif de Nîmes-Olympique. Pas surpre-nant. Car Rani Assaf, président du clubpar accident depuis 2014 et qui montecette année en Ligue 1, veille rigoureu-sement à préserver sa vie privée, sonpassé, son présent, son futur. D’ail-leurs, en avril 2014, lorsqu’il devientactionnaire minoritaire du club, per-sonne ne sait qui est “cet homme aujean de plombier trop grand pour lui ettee-shirt délavé, qui rase les murs desCostières et fuit les gens”, comme ledécrit un ancien du NO.

Le créateur de Free. Ce Françaisd’origine libanaise de bientôt 44 ansest pourtant “directeur général délégué”,comme le présente l’organigrammede l’équipe dirigeante du groupe Iliad,la maison-mère de Free. Et, surtout, lecréateur du projet Freebox. C’est autravers du discours de Xavier Niel deprésentation de l’offre révolutionnaireFree mobile en 2012 que le nom deRani Assaf se fait vraiment entendre :“Le premier merci, énorme, va à RaniAssaf, c’est mon associé depuis toujours,et cette offre Free Mobile a été créée dansun bureau en 2007”. Les caméras cher-chent le fameux Assaf dans l’assistance.Sans succès. “Il n’est pas là, il travaille,enchaîne Xavier Niel, patron d’Iliad,donc créée sur un coin de bureau, ellen’a pas varié depuis ce jour, c’est-à-direqu’en 2007 on a écrit ce qu’on vous pré-sente aujourd’hui”. Pour Patrick Mahé,du bureau fédéral du syndicat Sud,Free c’est l’histoire d’un génie, Rani

Assaf, qui s’associe à un fortuné, XavierNiel. Sans Rani Assaf, Free n’est et neserait pas grand chose”. Il ajoute : “Aussibizarre que cela puisse paraître, alorsqu’il est un haut dirigeant du groupe, jen’ai jamais eu affaire à lui”.

Success story. De sa jeunesse, quasirien ne circule. “Il est né au Liban, mais,a priori, ça fait bien longtemps qu’il n’yest pas retourné, il semble parler assezpeu le libanais, à moins que ça soit justequ’il n’a pas envie de parler, mais il lecomprend”, déclarent des membres dela communauté libanaise du Gard. “Ila vécu aux États-Unis, j’ignore à quelleépoque, et maîtrise très bien l’anglais”,rapporte une de ses connaissanceshéraultaises. La rumeur dit que cetinformaticien aurait commencé sa car-rière professionnelle en travaillant surles pylônes de télécommunication etaurait gravi les échelons grâce à songénie. Une success story dont il se

refuse de parler.“Il ne se met absolument pas en avant,d’ailleurs il est bien plus connu à Nîmesqu’à Mauguio, alors qu’il y vit depuisdes années”, sourit Yvon Bourrel, mairede Mauguio, qui n’a réellement ren-contré Rani Assaf qu’aux Costières enmai dernier. En effet, Rani Assaf est pro-priétaire depuis 2008 d’un domaineremarquable,un peu à l’écart de la com-mune, le Mas de Pétrusse. Propriétéqu’il fréquente peu au départ, puis quidevient sa résidence principale. Car,en 2010, le centre de recherche d’Iliad,que Rani Assaf pilote, s’installe dans900 m2 de bureaux quartier Odysseumà Montpellier.

Barbecue avec les parents d’élèves.Cet emménagement est un peu la clédu dossier Nîmes-Olympique. Car Jean-Marc Conrad, acheteur du club en2014, et Rani Assaf ont scolarisé leursenfants dans le même établissement,

l’école privée bilingue internationalede Baillargues. “Ses filles, c’est la pru-nelle de ses yeux, commente une rela-tion, c’est d’ailleurs touchant de voircomme cet ours peut être papa gâteauavec elles”. Christian Perdrier, ancienPDG du NO, se souvient : “On ne seconnaissait pas, on n’avait jamaisentendu parler les uns des autres, moid’ailleurs je revenais à peine de Dubaïet de l’Angleterre, c’est l’école qui nousa fait nous rencontrer, Jean-MarcConrad avait d’ailleurs organisé chezlui un barbecue avec des parentsd’élèves”. Il poursuit : “On a su qu’il travaillaitchez Free, mais on ne savait pas vrai-ment ce qu’il y faisait, il ne s’étale pas,Rani, on parlait plutôt foot, entre Jean-Marc Conrad qui avait des vues surNîmes, Rani le supporteur de Paris(ndlr : il aurait fréquenté le Virage Auteuildu Parc des Princes), et puis comme onétait dans l’Hérault on parlait de Mont-

BIO1974 : naît au Liban1997 : diplômé del’Efrei, Écolefrançaised’électronique etd’informatique, enrégion parisienne1999 : intègrel’entreprise Free à sa création2008 : s’installeavec son équipe à Montpellier2012 : lance laFreebox2014 : Devientactionnaire du clubde foot Nîmes-Olympique en avril,puis président etactionnairemajoritaire en août

Derrière la réussite du Nîmes-Olympique et de Free se cache un seul et mêmehomme : Rani Assaf. Un génie à la discrétionquasi outrancière et aux méthodes radicalesatypiques.

“Sans Rani Assaf, Free n’est et ne seraitpas grand chose. Il a fait le grand ménage à son arrivée, le vide même”.

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La Gazette n° 1000-1001 - Du 2 au 15 août 2018 LA VILLE EN PARLE 13

X GÉNIE

pellier évidemment”. Jean-Marc Conrad,qui cherche alors des investisseurspour racheter le club et de l’argent fraispour payer Jean-Louis Gazeau, le pro-priétaire du NO, aurait attiré Rani Assafen lui proposant d’investir dans lesmurs du centre de formation de la Bas-tide. Hic : le centre de la Bastide et sesquasi 10 hectares de terrain a étéconstruit via des subventions munici-pales et régionales. “Et donc si la Bastideest dissociée pour être achetée un peu àpart par Assaf, dans ce cas il faut rem-bourser les quelque 3 millions d’eurosde subvention”, indique une sourceproche du dossier à l’époque. RaniAssaf investit tout de même et devientactionnaire à environ 48% à traversla société Pétrusse Invest.

Propulsé à la tête du club. Cata-clysme au sein du NO. Entre l’affairedes matchs présumés truqués, la sus-pension de ses fonctions de Jean-Marc

Conrad, l’incarcération de Serge Kas-parian, co-actionnaire, Rani Assaf estpropulsé à la tête du club du jour aulendemain, alors qu’il est actionnaireminoritaire. “À ce moment-là il n’avaitpas envie de gérer, et certainement pasle temps, il m’a demandé de reprendrela situation car j’avais fait un audit duclub lors de la transaction”, rapporteChristian Perdrier. Et d’ajouter : “Ona découvert ensemble le club, ce qui mar-chait, ce qui ne marchait pas, Rani estun type très pointu, il sait ce qu’il veutet ce qu’il ne veut pas, et s’il y a unechose à savoir, c’est que tu ne lui faispas faire ce qu’il ne veut pas faire”.Réputé comme grand gestionnaire etéconome, il prend alors des mesuresimpopulaires : arrêt de la ligne télé-phonique, arrêt des invitations auxmatches, de la gratuité, même pourles anciens joueurs, ou les actuelscadres d’instances du foot. “Il a fait legrand ménage à son arrivée, le videmême, c’est dommage qu’il ait mis lesanciens de côté notamment, mais c’estcomme ça, regrette Patrick Champ, pré-sident des anciens joueurs du NO,cependant on ne peut que le féliciter pource qu’il a fait avec le staff et les joueurs”.

“Une espèce de tornade”. Nîmes-Olympique est non seulement le clubde L1 au plus petit budget, mais aussicelui à la masse salariale administra-tive la plus réduite. Rani Assaf n’hésitepas à se séparer d’untel ou untel,s’écharpe avec l’association, Jean-LouisGazeau, ou encore certains élus. Curieu-sement, il fait parler de lui. Mais il réus-sit. “Il pilote le club de manière surpre-nante, mais ça fonctionne, et c’est lui lebig boss, donc il faut accepter qu’il aitle dernier mot”, commente YannickLiron, président de l’association NOqui gère le pendant amateur du club.Colérique, impulsif, Rani Assaf ne sup-porte pas qu’on refuse de se plier à sesrègles. “Lors du différend sur la conven-tion avec l’asso, il est arrivé à la réunioncomme un fou en hurlant, il nous a inju-riés et il a tourné les talons, une espècede tornade”, raconte un membre del’asso de l’époque. D’ailleurs, lui quin’aime pas communiquer n’hésite pasà s’étaler sur Internet en cas de pro-blème. Comme lors du conflit avecJean-Louis Gazeau à propos de l’aug-mentation de capital et de son passageà l’actionnariat majoritaire. Sur unforum de supporter, en pleine nuit, ilavait écrit : “Je dois avouer que je com-mence à être lassé de toutes leurs conne-ries”, et s’adressait à “ceux qui vou-draient essayer de m’entuber”. Unmoyen plutôt malin de couper l’herbesous le pied des ses “adversaires” etde rallier à sa cause les supporteursdu club.

Ambition et défis. “Avec Rani, pasbesoin de lire entre les lignes, c’est cash,c’est franc, il a les moyens financiers, ilne les lâche pas facilement, sourit Chris-tian Perdrier, on a eu quelques discus-sions musclées à propos d’investisse-ments pour des joueurs, car il gère toutau centime près, ne dépense dans rien”.Ah si... Son pêché mignon, c’est le vin.Le bon, très bon même, sinon il n’enboit pas. Le rouge surtout, le Bordeaux.“Il n’a que des bonnes bouteilles danssa cave, c’est un grand amateur et unfin connaisseur”, lâche une connais-sance. Son autre passion, qui lui coûteaussi de l’argent, est bien devenue lefoot. “Il s’est pris au jeu, qui aurait pucroire il y a encore trois ans que ce pré-sident si distant aurait allumé des fumi-gènes à la Maison-Carrée la nuit de lamontée entouré de joueurs et suppor-teurs ?” plaisante Christian Perdrier.Reste à savoir jusqu’où ira cette pas-sion. Rani Assaf est un homme d’am-bition, de défi, de challenge. Après lesauvetage du club et la montée en L1.“il veut construire son stade, on restedans l’opération immobilière, et doncveut le maintien en L1 pendant trois sai-sons pour y parvenir, assure un obser-vateur, c’est là où l’on verra si laméthode Assaf est géniale”.Caroline Solano [email protected]

NÎMES!OLYMPIQUE :QUATRE ANNÉESTUMULTUEUSESAvril 2014 Jean-Marc Conrad rachète le Nîmes-Olympique àJean-Louis Gazeau avec trois actionnaires, dont Rani Assaf, àtravers la société Petrusse Invest (48%). Pour acheter le club, ila fondé la société Jeminian avec Serge Kasparian (ils sont ac-tionnaires majoritaires à quasiment 51%).Novembre 2014 Jean-Marc Conrad démissionne suite auscandale des matches présumés truqués et la suspension deses fonctions par la justice. Rani Assaf reste seul maître à bord. Il nomme Christian Perdriercomme Président directeur général.Mars 2015 La commission de discipline de la Ligue de footprofessionnel inflige une rétrogradation au NO Mai 2015 La commission supérieure d’appel de la Fédérationfrançaise de foot prononce finalement le maintien en L2, maisavec 8 points de pénalitésMai 2015 Rani Assaf démissionne du conseil d’administrationdu NOJuin 2015 Conflit avec Jean-Louis Gazeau. Jeminian a jusqu’au30 juin pour régler à Jean-Louis Gazeau la première échéancede la vente du club. Auquel cas, Jean-Louis Gazeau redevientactionnaire majoritaireJuin 2015 Nîmes-Olympique 13e de L2Mai 2016 Christian Perdrier quitte le club, Rani Assaf est PDGMai 2017 Bras de fer entre association et la SASP (la sociétéanonyme qui détient le club) au sujet du renouvellement de laconventionJuin 2017 Nîmes-Olympique 6e de L2Juin 2018 Nîmes-Olympique 2e de L2, montée en L1Août 2018 Premier match du NO en L1 contre Angers le 11 août

Avec Jean-Jacques Bourdin

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Jean-Jacques Bourdin, parrain du NO et conseiller du président, soutient Rani Assafdans son projet de reconstruction des Costières, stade qu’il a récemment qualifé au micro de Larqué Foot de “Nul, vieux, on se gèle, on ne peut pas boire un coup, on ne peut même pas aller pisser”.

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