L’activité économique et l’emploi dans l’Artisanat eurois et ... - … · 2016-07-31 · (CMA) départementales. Au 31 décembre 2014, 28 383 entreprises artisanales, soit

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L’activité économique et l’emploidans l’Artisanat eurois et seinomarin

N° 2 - Edition 2015

28 390 entreprises artisanales, soit 29 660 établissements artisanaux 16 780 établissements employeurs 48 430 salariés et 14 180 dirigeants non salariés 5 200 apprentis 5 milliards d’€ de chiffre d’affaires et 2,2 milliards d’€ de produit intérieur brut

CHIFFRES CLEFS

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ÉDITORIAUX

Créé en Haute-Normandie en novembre 2011, l’Observatoire régional de l’Artisanat a pour principale mission de fournir une information statistique détaillée concernant l’Artisanat en région et d’apporter des éléments de ré-flexion prospectifs en matière de développement économique, d’emploi et de formation. Outil d’aide à la décision, les études menées par l’Observatoire permettent une représentation des intérêts de l’Artisanat auprès des décideurs régionaux et locaux (Etat, Région, Départements, ...). Il permet également de caractéri-ser les grands secteurs qui le composent (bâtiment, services, alimentation et production) tout en ayant une approche géographique de l’économie intéres-sant principalement les territoires (départements, intercommunalités, zones d’emploi, etc.).

L’Observatoire régional de l’Artisanat a développé de multiples partenariats permettant de compléter ses données propres ou de les mettre en perspective avec d’autres institutions.Ainsi, l’Urssaf Haute-Normandie, la DIRECCTE Normandie, la Direction régionale des finances pu-bliques de Normandie ont permis à l’Observatoire régional de l’Artisanat de collecter de multiples don-nées permettant d’éditer aujourd’hui une étude documentée et précise concernant l’activité économique et l’emploi dans l’Artisanat eurois et seinomarin.Je me réjouis de l’étroite collaboration d’institutions en contact avec les entreprises artisanales. Dans un contexte où l’emploi et l’apprentissage sont des préoccupations majeures, il est important que des études permettent à tous ceux qui le souhaitent de mieux cerner l’acteur économique régional majeur que consti-tue l’Artisanat, sa contribution à la formation des jeunes via l’apprentissage et sa présence sur l’ensemble des territoires.Plus que jamais, dans un contexte de difficultés économiques persistantes et de mutations du travail et des pratiques économiques, l’Artisanat a besoin d’être encouragé, soutenu voire défendu.En 2011, la France comptait 3,1 millions de PME, soit 99,8 % des entreprises pour 48,7 % de l’emploi salarié (en équivalent temps plein). Elles réalisaient 35,6 % du chiffre d’affaires et 43,9 % de la valeur ajoutée. Les PME, et plus spécifiquement encore l’Artisanat (1 000 000 d’entreprise tout de même !) constituent la force vive de notre pays et le vivier de l’emploi non délocalisable, de l’emploi de proximité et de la création d’emplois. Le seul besoin de l’Artisanat est aujourd’hui celui d’un choc fiscal lui permettant de retrouver réellement de nouvelles marges de manœuvre en termes d’emploi et de seuil de rentabilité. Les données économiques actuelles soulignent de profondes difficultés. Pour autant, les artisans normands continuent de se battre et à travailler à la transmission de leur savoir-faire et de leur passion. L’Artisanat crée, innove, s’adapte, se transforme, se débat parfois pour se maintenir mais demeure toujours la Première entreprise de France !

Bruno Lefebvre,Président de la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat Normandie

CRMA Normandie

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ÉDITORIAUX

Acteur majeur de l’économie normande, le monde de l’artisanat n’est pas épargné par les effets d’une conjoncture économique difficile. Dans ce contexte, le partenariat dans lequel l’Urssaf de Haute-Normandie s’inscrit pour la deuxième année consécutive aux côtés de la CRMA et de ses partenaires apparaît plus que jamais comme indispensable pour éclairer et aider les prises de décisions des entrepreneurs. Nous sommes fiers de contribuer à l’atteinte de cet objectif et, très directe-ment, de renforcer nos connaissances de l’artisanat normand.

Fabrice Chaplot,Directeur de la Production et des Simplifications

Urssaf de Haute-Normandie

Les services de la Direction Régionale des Finances Publiques (DRFiP) ont un rôle important de soutien aux entreprises : ils participent aux commissions d’attribution des aides et donnent des avis sur les demandes de subvention formulées par les entreprises dans le cadre de projets de création ou de déve-loppement ; ils assurent le secrétariat des Comités Départementaux d’Examen des problèmes de Financement des Entreprises (CODEFI), ils interviennent, enfin, au sein des Commissions des Chefs de Services Financiers (CCSF) pour accorder aux entreprises qui rencontrent des difficultés financières des délais de paiement pour leurs dettes fiscales et sociales.Dans ce cadre, j’ai notamment pu porter un œil attentif, en tant que prési-dente de la CCSF de Seine-Maritime, à la situation financière des artisans. En effet, entre 2013 et 2015, la CCSF de Seine-Maritime a été sollicitée par 30 entreprises du secteur de l’artisanat, représentant au total 166 emplois. Ces demandes ont reçu une réponse favorable dans plus de 80% des cas.Plus largement, les services de la DRFiP collaborent au quotidien avec l’ensemble des acteurs écono-miques institutionnels (BDF, organismes consulaires, organisations socio-professionnelles, etc.).A ce titre, l’artisanat est un secteur majeur de la vie économique régionale. Les entreprises artisanales for-ment, en effet, un tissu dense d’activités au service de la population et de l’économie locale.Aussi, dans l’objectif d’améliorer la connaissance statistique de l’artisanat, la DRFiP et la CRMA sont convenus de collaborer afin d’élaborer, annuellement, dans le respect du secret fiscal, une étude qui porte, notamment, sur l’évolution du chiffre d’affaires et de la valeur ajoutée de l’artisanat, déclinée par grand secteur (bâtiment, alimentation, production et services) et par zone géographique (zone d’emploi, dépar-tement).Je souhaite que cette étude soit de nature à offrir une meilleure compréhension des caractéristiques et enjeux de l’artisanat et à permettre, ainsi, de contribuer au dynamisme de ce secteur d’activité au sein de notre économie régionale.

Marie-Françoise HAYE-GUILLAUD,Directrice Régionale des Finances Publiques de Normandie et de la Seine-Maritime

DRFiP de Normandie

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Objet de l’étude

Le secteur des métiers et de l’artisanat est constitué d’un tissu de petites et moyennes entreprises exerçant une activité de type arti-sanal. Juridiquement, toute entreprise, exerçant à titre principal ou secondaire, une activité artisanale doit s’immatriculer au Répertoire des Métiers, services des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) départementales.Au 31 décembre 2014, 28 383 entreprises artisanales, soit 29 660 établissements artisanaux ont été recensés par les CMA en Haute-Normandie. L’artisanat représente plus de 30% des établissements du secteur privé marchand hors agriculture (source : Insee).Les deux principales formes juridiques du secteur sont l’en-treprise individuelle avec 15 627 entreprises, soit 55%, et la société à responsabilité limitée (SARL et EURL) avec 11 578 entreprises, soit 41%. Entre 2010 et 2014, le nombre de micro-entreprises est passé de quelques centaines à4 730 entreprises. Une augmentation notable des sociétés à res-ponsabilité limitée est observable (+18,4%). A l’inverse le nombre d’entreprises individuelles dites « classiques » a diminué de 10,8%.L’artisanat est présent de façon relativement homogène sur tout le territoire haut-normand : 15% des établissements sont localisés dans des unités urbaines de 45 000 habitants ou plus, 51% dans des unités urbaines de moins de 45 000 habitants et 34% dans des communes rurales. 59% des établissements artisanaux se situent en Seine-Maritime et 41% dans l’Eure.L’artisanat peut être découpé en quatre secteurs :• Le secteur de l’alimentation (boulangerie, boucherie, char-

cuterie, traiteurs, etc.) avec une part de 12% ;• Le secteur du bâtiment (maçonnerie, couverture, peinture,

plomberie, électricité, etc.) avec une part de 41% ;• Le secteur de la production (ébénistes, mécanique industrielle,

modélisme, prothésistes dentaires, etc.) avec une part de 12% ;• Le secteur des services (coiffure, soins et beauté, fleuristes,

réparation automobile, taxis, etc.) avec une part de 35%.Le nombre d’établissements augmente de façon continue dans l’artisanat (+20,7% entre 2010 et 2014, soit une hausse moyenne annuelle de 4,8%). La hausse est particulièrement forte dans les secteurs des services (+6,3% par an en moyenne), du bâtiment (+4,9% par an) et de l’alimentation (+4,8% par an). Elle est plus mesurée dans le secteur de la production (+2,9% par an). Elle s’ex-plique principalement par l’augmentation exponentielle du nombre de micro-entreprises. En faisant abstraction de celles-ci, la hausse du nombre d’établissements n’est plus que d’1,2% par an en moyenne sur 4 ans dans l’artisanat. Le secteur de l’alimentation arrive alors en tête avec une hausse de 3,2% par an. Le secteur de la production quand à lui subit une baisse de 0,7% par an.L’analyse de l’évolution du nombre d’établissements artisanaux donne un premier niveau d’information concernant l’évolution de la conjoncture économique du secteur. Mais cet indicateur n’ap-porte qu’un éclairage partiel de l’économie. Il est donc primordial de compléter l’information statistique dont disposent les CMA.

Une première étude partenariale réalisée par l’Urssaf Haute-Nor-mandie et l’Observatoire régional de l’Artisanat, service de la Chambre régionale de Métiers et de l’Artisanat (CRMA) de Haute-Normandie, parue en 2014, a permis d’isoler et de quanti-

fier les effectifs salariés de l’artisanat haut-normand.

NOTE MÉTHODOLOGIQUE

La présente étude associe trois partenaires, l’Observatoire ré-gional de l’Artisanat, l’Urssaf et la DRFiP afin de travailler plus largement sur les travailleurs actifs, sur le chiffre d’affaires, sur la valeur ajoutée et sur l’évolution de ces indicateurs à des échelles géographiques ou sectorielles plus ou moins restreintes.

Sources et méthodologie

La réalisation de cette étude a demandé en amont un travail métho-dologique d’appariement de fichiers entre l’Observatoire régional de l’Artisanat et les autres partenaires de cette étude.L’Urssaf et la DRFiP ont exploité :• la base de données SEQUOIA des Urssaf et de l’Acoss qui

centralise au niveau national les informations sur les effectifs salariés et la masse salariale issues des Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations des employeurs (BRC) ;

• la base de données PLEIADE des Urssaf et de l’Acoss qui centralise au niveau national les informations sur les cotisants non salariés de la Branche Recouvrement des Urssaf ;

• la base de données SIRIUS de la DRFiP qui centralise au niveau national les informations liées à l’imposition des entreprises affiliées au régime Réel Simplifié d’Imposition (RSI) ou au régime Réel Normal (RN).

Chaque partenaire a restitué à l’Observatoire régional de l’Arti-sanat des fichiers agrégés de données :• Urssaf : dénombrement et évolution des établissements em-

ployeurs, des effectifs salariés et des travailleurs non salariés (cotisants) ventilés par département, zone d’emploi, Etablisse-ment Public de Coopération Intercommunal (EPCI), secteur d’activité NAR8 et principales activités NAF ;

• Urssaf : masse salariale, Salaire Moyen Par Tête (SMPT) et son évolution ventilés par département et secteur d’activité NAR4 ;

• DRFiP : somme et évolution du chiffre d’affaires et de la valeur ajoutée ventilés par département, zone d’emploi et secteur d’activité NAR4.

Définitions

L’entreprise est la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, no-tamment pour l’affectation de ses ressources courantes. L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l’entreprise. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d’une chaîne hôtelière, la « boutique » d’un réparateur de matériel informa-tique... L’établissement, unité de production, constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l’économie.L’effectif apprenti est issu des contrats d’apprentissage remplis par les employeurs et enregistrés par les Services apprentissage des CMA en région. L’effectif apprenti peut être mesuré en fin de semestre et donne lieu à de nombreuses vérifications par les Services Apprentissage et l’Observatoire régional de l’Artisanat.L’effectif salarié et la masse salariale sont issus des Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations (BRC) remplis par les employeurs dans le cadre de la déclaration des cotisations sociales auxUrssaf. L’effectif salarié est mesuré en fin de trimestre et donne lieu à de nombreuses vérifications par les Urssaf et l’Acoss. Chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée

NOTE MÉTHODOLOGIQUE

de travail. La masse salariale désigne l’ensemble des rémunéra-tions sur lesquelles repose le calcul des cotisations des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales dé-clarées au titre de la période d’emploi étudiée. Cette assiette sala-riale se compose du salaire de base auquel peuvent s’ajouter des compléments légaux, conventionnels ou attribués à l’initiative de l’employeur (primes, rémunération des heures supplémentaires, avantages en nature, etc.). Toutefois, elle ne comprend pas les sommes allouées au titre de la participation et de l’intéressement.L’effectif non salarié est issu de la Branche Recouvrement des Urssaf. Un travailleur non salarié est un dirigeant qui n’a pas le statut de salarié. La plupart des travailleurs non salariés sont des entrepreneurs individuels commerçants, artisans ou professions libérales. Ce sont aussi des gérants d’EURL, des gérants majori-taires de SARL ou des associés de SNC.Le Salaire Moyen par Tête est le rapport entre la masse salariale du dernier trimestre et l’effectif corrigé des variations saisonnières. Il est brut, c’est à dire avant déduction des cotisations sociales. Il est utilisé pour faire des comparaisons entre zones géographiques ou secteurs d’activité. Le salaire médian est privilégié pour évaluer le pouvoir d’achat des salariés.Le chiffre d’affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisées par l’entreprise avec les tiers dans l’exercice de son activi-té professionnelle normale et courante. Il correspond à la somme des ventes de marchandises, des produits fabriqués, des presta-tions de services et des produits des activités annexes.Le chiffre d’affaires moyen est le rapport entre le chiffre d’affaires total et le nombre d’assujettis au régime réel normal ou simplifié d’imposition.Le Produit Intérieur Brut (PIB) est égal à la somme des valeurs ajoutées.La valeur ajoutée est un indicateur permettant de mesurer la création de richesse brute d’une entreprise ou l’accroissement de valeur qu’elle a généré, du fait de ses activités courantes. C’est la différence entre le chiffre d’affaires et tous les achats réalisés auprès de tiers. Elle sert à rémunérer les acteurs de l’entreprise : les salariés, l’État, les banques, les propriétaires de l’entreprises (l’artisan indépendant non salarié, les associés d’une SARL, etc.) et l’entreprise elle-même sous forme d’autofinancement.La valeur ajoutée moyenne est le rapport entre le PIB et le nombre d’assujettis au régime réel normal ou simplifié d’impositionLe taux de valeur ajoutée est ici le rapport entre la valeur ajoutée moyenne et le chiffre d’affaires moyen. Les entreprises de services ont les taux de valeur ajoutée les plus élevés car elles consomment peu de produits intermédiaires. A contrario, les entreprises indus-trielles ont des taux faibles car elles ont de lourds approvisionne-ments sans que cela préjuge de leurs performances.Ce taux mesure également le niveau d’intégration d’une entreprise :• une entreprise qui réalise en interne l’ensemble de la chaîne de

production aura un taux de valeur ajoutée important du fait de prestations externes faibles ;

• à l’inverse, une entreprise qui a recours à de nombreux sous-trai-tants aura un taux de valeur ajoutée faible du fait de prestations externes élevées. Elle aura néanmoins des coûts du personnel faibles, ce n’est donc pas pour autant qu’elle est moins rentable.

Le régime des micro-entreprises est réservé aux petites entre-prises dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes de l’année civile précédente est inférieur ou égal à :• 32 900 € pour les activités de prestations de services ;

• 82 200 € pour les activités d’achat-revente, de vente à consom-mer sur place et de fourniture de logement (hors location meublée autre que meublé de tourisme, gîte rural ou chambre d’hôte).

Pour pouvoir bénéficier de ce régime, il faut :• être un entrepreneur individuel imposé à l’impôt sur le revenu

dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ;

• bénéficier de la franchise en base de TVA : les entrepreneurs qui ont opté pour le paiement de la TVA, ou qui en deviennent redevables, sont exclus de ce régime.

Le régime réel simplifié d’imposition (RSI) s’applique aux entre-prises dont le chiffre d’affaires hors taxes est compris entre :• 32 900 € et 236 000 € pour les activités de prestation de ser-

vices ; • 82 200 € et 783 000 € pour les activités d’achat-revente, de

vente à consommer sur place et de fourniture de logement.Le régime réel normal (RN) concerne les entreprises qui ont opté pour ce régime, ou dont le chiffre d’affaires hors taxes de l’année civile précédente est supérieur à :• 236 000 € pour les activités de prestation de services ;• 783 000 € pour les activités d’achat-revente, de vente à consom-

mer sur place et de fourniture de logement.

Champ économique de l’étude

Inscription au Répertoire des Métiers : pour être inscrite au Ré-pertoire des Métiers, une entreprise doit exercer, à titre principal ou secondaire, une activité de production, de transformation, de réparation ou de prestation de services, figurant sur une liste établie par décret en Conseil d’Etat. Au moment de son immatriculation au Répertoire des Métiers, l’entreprise ne doit pas employer plus de 10 salariés. Un décret du 14 décembre 1995 permet aux entreprises qui franchissent le seuil de 10 salariés de maintenir leur immatriculation au Répertoire des Métiers sous certaines conditions.Le champ large de l’étude couvre toutes les entreprises et les éta-blissements inscrits au Répertoire des Métiers au titre de leur activité principale ou secondaire.Le champ restreint de l’étude couvre les entreprises et les établisse-ments inscrits au Répertoire des Métiers au titre de leur activité principale. Sont donc ici exclues toutes les entreprises et établis-sements inscrits au Répertoire des Métiers qui se sont vus attribuer par l’Insee un code d’activité principal (APE) n’appartenant pas au champ de l’artisanat. Le cas de figure le plus courant concerne les doubles ressortissants inscrits au Répertoire des Métiers en tant qu’artisan et au Registre du Commerce et des Sociétés en tant que commerçant. A titre d’exemple, un garage automobile qui répare et commercialise des véhicules automobiles est artisan commerçant. Le code APE attribué par l’Insee sera artisanal si son activité principale est la réparation automobile. Il sera au contraire commercial si son activité principale est la commercialisation de véhicules automobiles. Dans le second cas de figure, l’entreprise est exclue du champ restreint de l’étude.

Champ géographique de l’étude

Cette étude ayant été amorcée en 2015, les données concernent tous les établissements localisés dans l’ancienne région Haute-Normandie (Eure et Seine-Maritime). 5/56

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PRÉAMBULE

Au 31 décembre 2014, avec ses 62 610 actifs et ses 5 200 ap-prentis, l’artisanat est un secteur économique de première importance dans le paysage économique haut-normand. Il représente 11,8% des 529 150 actifs travaillant dans le sec-teur privé marchand hors agriculture en région et 38,7% des apprentis en formation dans un CFA haut-normand. Par ail-leurs, l’emploi non salarié est une caractéristique forte dans l’artisanat avec une part de 20,8%.Hors micro-entreprises, les entreprises ayant une activité ar-tisanale à titre principal dégagent un chiffre d’affaires de 5 milliards d’€ et un produit intérieur brut de 2,2 milliards d’€.L’artisanat, présent partout, en zone rurale comme en zone urbaine, favorise l’équilibre économique des territoires et est un moteur essentiel du dynamisme commercial des centres villes : 34% des établissements artisanaux sont situés en zone rurale, 51% dans des unités urbaines de moins de 45 000 habitants et 15% dans des communes de plus de 45 000 habitants.Pour autant, l’artisanat fait face à une conjoncture éco-nomique difficile. Certes entre 2012 et 2014, le chiffre d’affaires reste stable et le taux de croissance du PIB est positif (+0,5% en 2013 et +0,7% en 2014). Cepen-dant, en affinant l’analyse, et en prenant notamment en compte l’augmentation rapide du nombre d’entreprises (+6,6% sur 2 ans), la conjoncture économique est en réalité défavorable pour les artisans pris individuellement. En effet, le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne diminuent respectivement de 6,4% et de 5,0% sur 2 ans. La concurrence s’est en effet accrue et la montée en puissance des micro-entreprises, dont le nombre a plus que doublé entre fin 2011 et fin 2014, a accentué ce phénomène.L’emploi quant à lui évolue favorablement : le nombre d’ac-tifs a augmenté de 7,5% entre décembre 2011 et décembre 2014 (+2,5% en 2014). Mais le nombre de salariés aug-mente 4,5 fois moins vite que le nombre de dirigeants non salariés : les effectifs salariés ont en effet augmenté de 4,3% sur 3 ans et les effectifs non salariés de 19,1%.La hausse exponentielle du nombre de micro-entre-prises a joué un rôle prépondérant en termes de crois-sance de l’emploi non salarié en permettant à de nom-breux porteurs de projets de créer leur entreprise et donc leur propre emploi. Il est néanmoins important de rappeler que ce statut social reste précaire puisque le chiffre d’affaires annuel hors taxes ne peut excéder 32 900 € pour les activi-tés de prestations de services et 82 200 € pour les autres activités. De même cette évolution est en partie biaisée par l’évolution du cadre réglementaire auquel sont soumises les micro-entreprises. En effet depuis le 1er avril 2010, à l’excep-tion des personnes qui ont créé une micro-entreprise à titre secondaire (en complément d’une activité salariée notam-ment), les micro-entrepreneurs ont l’obligation de s’imma-

triculer au Répertoire des Métiers, ce qui a mécaniquement joué sur les chiffres de l’emploi. Le nombre de dirigeants non salariés risque d’augmenter de nouveau de façon no-table à compter du 1er janvier 2015, avec l’élargissement de cette obligation aux micro-entrepreneurs exerçant leur acti-vité artisanale à titre secondaire.La hausse du nombre de salariés est de son côté plus mesurée mais significative. Elle doit être commentée avec précaution : le nombre de salariés (+4,3% sur 3 ans) aug-mente en effet moins vite que le nombre d’établissements employeurs (+6,9%). Cela signifie que de nombreux diri-geants choisissent de devenir salarié dans leur entre-prise en privilégiant des statuts juridiques plus accommo-dants comme la Société par Actions Simplifiée (SAS) et sa version unipersonnelle (SASU), dont le nombre a presque doublé entre décembre 2011 et décembre 2014, au détri-ment de l’entreprise individuelle « classique ». Le statut sa-larié offre en effet aux chefs d’entreprise un avantage social plus important que le statut d’indépendant (cf page 16) ex-pliquant sans doute cet engouement.De même, de plus en plus de conjoints collaborateurs (nom-breux dans le secteur de l’alimentation) deviennent conjoint salarié. De ce fait, ils sont rattachés au régime général de la sécurité sociale des salariés et ne relèvent plus du régime social des indépendants. Compte-tenu des difficultés écono-miques rencontrées, certains conjoints choisissent enfin de reprendre une activité salariée dans une autre entreprise, en parallèle, afin d’apporter un revenu familial complémentaire et ne sont donc plus comptabilisés parmi les effectifs non salariés de l’artisanat.L’apprentissage a traversé une grave crise au cours des années 2013 et 2014. Les effectifs apprentis ont en ef-fet diminué de 8,4% en 2013 et de 8,5% en 2014. Tout d’abord, les artisans ont été confrontés à une conjoncture économique difficile (baisse du chiffre d’affaires moyen et de la valeur ajoutée moyenne) qui les a poussés à reporter leurs projets de recrutement. Mais surtout, la suppression de l’indemnité compensatrice de formation en 2013 remplacée en 2014 par une nouvelle indemnité réservée aux très petites entreprises a eu un impact fiscal négatif. Cette mesure a été très critiquée car l’aide représentait une forme de rémuné-ration du maître d’apprentissage. Le Gouvernement a donc mis en place un Plan de relance avec de nouvelles aides qui ont ont permis une amélioration de la situation en 2015.

PRÉAMBULE

L’artisanat de l’alimentationEn 2014, le secteur de l’alimentation (hors micro-entre-prises) génère un chiffre d’affaires de 577 millions d’€ et un PIB de 244 millions d’€. Il représente 11,4% du chiffre d’affaires et 11,0% du PIB générés dans l’artisanat haut-nor-mand.Au 31 décembre 2014, les entreprises artisanales exerçant à titre principal une activité alimentaire emploient 6 076 sala-riés et 1 536 dirigeants non salariés, soit un total de 7 612 actifs. Le secteur de l’alimentation représente 14,0% des actifs travaillant dans l’artisanat haut-normand. Le nombre d’apprentis est relativement élevé dans ce secteur compte tenu de son poids en nombre d’actifs : au 31 décembre 2014, 1 461 apprentis travaillent dans le secteur de l’alimentation (champ large), soit 28,7% des apprentis de l’artisanat.Les artisans de l’alimentation ont connu une situation éco-nomique difficile en 2013 avec une baisse du chiffre d’af-faires moyen de 5,6% et de la valeur ajoutée moyenne de 3,9%.

Si, la conjoncture économique est globalement plus favo-rable en 2014 avec une hausse du chiffre d’affaires de 0,9% et une croissance du PIB de 3,0%, le nombre d’entreprises (hors micro-entreprises) augmente sensiblement (+2,5%) ce qui n’est pas sans impact sur l’évolution du chiffre d’af-faires moyen (-1,6%) et de la valeur ajoutée moyenne (+0,5%).L’évolution des effectifs salariés est en corrélation avec l’évolution du chiffre d’affaires et du PIB. En effet, en 2013, les effectifs salariés du secteur de l’alimentation ont diminué de 0,9% alors qu’en 2014, ils ont augmenté de 3,0%.Les effectifs non salariés ont diminué d’1,2% en 2014. Cette variation s’explique par la montée en puissance du sta-tut salarié parmi les dirigeants au détriment du statut non salarié que n’a pas compensé la hausse du nombre de mi-cro-entreprises (+14,5% en 2014 contre +43,0% en 2013).Du côté des apprentis, les effectifs ont baissé de ma-nière significative en 2014 (-5,8%). Pour autant, le sec-teur de l’alimentation reste relativement épargné : entre décembre 2011 et décembre 2014, le nombre d’apprentis a baissé de 2,7% dans ce secteur contre 15,4% en moyenne toutes activités artisanales confondues.

L’artisanat du bâtimentLe secteur du bâtiment (hors micro-entreprises) dégage en 2014 un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’€ et un PIB d’1 milliard d’€. Il représente 46,8% du chiffre d’affaires et 46,7% du PIB générés dans l’artisanat haut-normand.Au 31 décembre 2014, les entreprises artisanales exerçant à titre principal une activité du bâtiment emploient 18 614 salariés et 5 097 dirigeants non salariés, soit un total de 23 711 actifs. Le bâtiment représente 43,6% des actifs travaillant dans l’artisanat haut-normand, ce qui en fait le premier secteur d’activité artisanal en termes d’emploi. A la même date, 1 997 apprentis travaillent dans le secteur du bâtiment (champ large) qui englobe 39,3% des apprentis de l’artisanat.Le secteur du bâtiment subit une grave crise économique notamment dans le neuf (cf page 39) qui se traduit par une baisse du chiffre d’affaires de 0,8% et du PIB d’1,2% en 2014. Paradoxalement, le nombre d’entreprises (hors micro-entreprises) continue d’augmenter (+1,1%) avec des implications négatives en termes de concurrence et de dé-bouchés commerciaux (baisse du chiffre d’affaires moyen d’1,9% et de la valeur ajoutée moyenne de 2,2%).Pour autant, la conjoncture économique est moins dé-favorable en 2014 qu’en 2013 (baisse du chiffre d’affaires moyen de 5,9% en 2013 contre 1,9% en 2014) ce qui laisse entrevoir des perspectives d’amélioration.L’emploi salarié évolue favorablement (+1,6% en 2014) et le secteur attire de nombreux micro-entrepreneurs no-tamment dans la peinture et vitrerie (+17,0% en 2014), la maçonnerie (+26,7%) et les autres travaux de finition (+21,6%) ce qui explique la forte hausse des effectifs non salariés (+5,7%).L’apprentissage traverse une période difficile avec une baisse très marquée des effectifs (-10,0% en 2014) qui s’explique principalement par les difficultés économiques rencontrées et l’effet négatif de la politique fiscale du Gou-vernement en 2013.

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PRÉAMBULE

L’artisanat de la productionEn 2014, le secteur de la production (mécanique industrielle, métiers du bois, prothésistes dentaires, etc.) (hors micro-en-treprises) génère un chiffre d’affaires de 948 millions d’€ et un PIB de 393 millions d’€. Il représente 18,8% du chiffre d’affaires et 17,7% du PIB générés dans l’artisanat haut-normand.Au 31 décembre 2014, les entreprises artisanales exerçant à titre principal une activité productive emploient 5 279 sala-riés et 904 dirigeants non salariés, soit un total de 6 183 actifs. Le secteur de la production représente 11,4% des actifs travaillant dans l’artisanat haut-normand. Le nombre d’apprentis est relativement faible dans ce secteur : au 31 décembre 2014, 241 apprentis travaillent dans le secteur de la production (champ large) qui représente seulement 4,7% des apprentis de l’artisanat haut-normand.

La conjoncture économique s’améliore grandement en 2014 dans l’artisanat de la production. Les indicateurs de conjoncture sont dans le vert avec une hausse du chiffre d’affaires de 5,1% et du PIB de 2,6%. Etant donné que le nombre d’entreprises (hors micro-entreprises) est resté stable sur la période (-0,3%), la hausse du chiffre d’affaires moyen et de la valeur ajoutée moyenne sont significatifs : +5,4% et +2,6%.Mais l’année 2013 a été particulièrement défavorable avec une baisse du chiffre d’affaires de 4,3% et du PIB de 2,8%.C’est l’une des principales raisons pour laquelle malgré un redémarrage de l’activité en 2014, les artisans de la produc-tion restent prudents et différent leurs projets de recrute-ment. L’emploi salarié a donc baissé d’1,6% en 2014 et les effectifs apprentis ont chuté très fortement dans ce secteur (-14,5%).L’emploi non salarié, en revanche, augmente (+6,9% en 2014) avec la montée en puissance notamment du statut mi-cro-entrepreneur dans les activités de pré-presse (+51,7%) et de modélisme-stylisme et fabrication de vêtements sur mesure (+43,6%).

L’artisanat de servicesLes services (hors micro-entreprises) génèrent en 2014 un chiffre d’affaires d’1,2 milliards d’€ et un PIB de 545 mil-lions d’€. Le secteur représente 23,0% et 24,6% du chiffre d’affaires et du PIB générés dans l’artisanat haut-normand.Au 31 décembre 2014, les entreprises artisanales exerçant à titre principal une activité de services emploient 11 318 salariés et 5 528 dirigeants non salariés, soit un total de 16 846 actifs. Le secteur des services représente 31,0% des actifs travaillant dans l’artisanat haut-normand. Le nombre d’apprentis est élevé dans ce secteur : au 31 décembre 2014, 1 387 apprentis y travaillent, soit une part de 27,3%.En 2014, la conjoncture économique est mitigée dans ce secteur. En effet, le chiffre d’affaires diminue de 0,7% mais le PIB augmente de 2,1%. Ce phénomène s’explique principalement par la baisse du coût des consommations in-termédiaires (ex : baisse du prix du pétrole). Compte tenu du fait que le nombre d’entreprises a augmenté sur la période (+2,6%), le chiffre d’affaires moyen d’un artisan de services a diminué de façon significative (-3,2%) et la valeur ajoutée moyenne est restée stable (-0,6%).Pour autant, la conjoncture économique semble plus favorable en 2014 qu’au cours de l’année 2013 qui a été marquée par une baisse du chiffre d’affaires moyen d’1,8% et de la valeur ajoutée moyenne d’1,6%.Par conséquent, l’emploi salarié semble repartir à la hausse en 2014 (+1,7%) après deux années de stagnation des effectifs.Le nombre de dirigeants non salariés a cru de façon exponentielle (+26,6% sur 3 ans et +8,0% en 2014). Cette hausse résulte de l’augmentation très importante du nombre de micro-entreprises dans la coiffure hors salon et dans les soins et beauté hors salon.En revanche, l’apprentissage est en crise dans ce sec-teur. Le nombre d’apprentis a baissé de 19,8% sur 3 ans avec une accélération du rythme de décroissance au cours des deux dernières années (-9,0% en 2013 et -9,0% en 2014).

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Éditoriaux - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Note méthodologique - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Préambule - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

I / L’activité économique - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

II / L’emploi - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

III / La masse salariale et le salaire moyen - - - - - - - - - - - -

IV / Le profil des actifs - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

V / L’artisanat eurois - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

VI / L’artisanat seinomarin - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

VII / L’artisanat de l’alimentation - - - - - - - - - - - - - - - - - -

VIII / L’artisanat du bâtiment - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

IX / L’artisanat de la production - - - - - - - - - - - - - - - - - -

X / L’artisanat de services - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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SOMMAIRE

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Nota bene:Unezone d’emploiestunespacegéographiqueàl’intérieurduquellaplupartdesactifsrésidentettravaillent,etdanslequellesétablissementspeuventtrouverl’essentieldelamaind’œuvrenécessairepouroccuperlesemploisofferts.

Avec un chiffre d’affaires de 2,2 milliards d’€ et un PIB évalué à 981 millions d’€ en 2014, la zone d’emploi de Rouen représente près de la moitié du chiffre d’affaires et du PIB générés par les entreprises ayant une activité artisanale à titre principal en région (hors micro-entreprises). Viennent ensuite la zone d’emploi du Havre et la zone d’emploi d’Évreux, avec respectivement 786 et 660 millons d’€ de chiffre d’affaires et 364 et 289 millions d’€ de PIB.

Année 2014Zone d’emploi

(Champ restreint)

Chiffre d’affaires

moyen

Valeurajoutée

moyenne

Taux de valeur

ajoutée

Vallée de la Bresle - Vimeu 408 057 € 192 617 € 47,2%

Dieppe - Caux maritime 341 218 € 150 581 € 44,1%

Bernay 336 867 € 145 722 € 43,3%

Rouen 332 037 € 144 825 € 43,6%

Le Havre 309 321 € 143 230 € 46,3%

Pont-Audemer 310 830 € 127 552 € 41,0%

Vernon - Gisors 300 348 € 123 836 € 41,2%

Évreux 269 903 € 118 214 € 43,8%

Haute-Normandie 318 057 € 139 645 € 43,9%

Concernant les zones d’emploi, les artisans exerçant leur activité sur les zone de Vallée de la Bresle - Vimeu et de Dieppe - Caux maritime arrivent en tête avec une valeur ajoutée qui dépasse les 150 000 € en 2014. Évreux arrive en dernière position avec une valeur ajoutée moyenne évaluée à 118 214 €.Le taux de valeur ajoutée (cf page 5) est élevé sur les zones d’emploi de Vallée de la Bresle - Vimeu (47,2%) et du Havre (46,3%) du fait d’une forte représentativité des activités de services (respectivement 36,4% et 38,9% des établissements artisanaux) qui consomment peu de produits intermédiaires.

I / L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

Données générales

Précaution méthodologique:l’analyseduchiffred’affairesetdelavaleurajoutéedesentreprisesartisanaleshaut-normandesportesurl’ensembledesentreprisesimmatriculéesauRépertoiredesMétiers(RM)del’EureetdelaSeine-Maritime,ayantuneactivitéartisanaleàtitreprincipal(champrestreint-cfpage5)etassujettiesaurégimeRéelSimplifiéd’Imposition(RSI)ouaurégimeRéelNormal(RN).Sontdoncexcluesdel’analysetouteslesentreprisesimmatriculéesauRMayantuneactivitéartisanaleàtitresecondaireet/ouassujettiesaurégimedesmicro-entreprises.

Au 31/12/2014, 15 872 entreprises ayant une activité artisanale à titre principal sont assujetties au régime RSI ou au régime RN. Elles ont généré, en 2014, 5 milliards d’€ de chiffre d’affaires et 2,2 milliards d’€ de Produit Intérieur Brut (PIB).Le chiffre d’affaires moyen des entreprises artisanales haut-nor-mandes réalisé en 2014 est évalué à 318 057 € et la valeur ajoutée moyenne à 139 645 €. 43,9% du chiffre d’affaires est disponible pour rémunérer les acteurs économiques de l’entreprise : les salariés, l’État, les banques, les propriétaires de l’entreprises (l’artisan indé-pendant non salarié, les associés d’une SARL, etc.) et l’entreprise elle-même sous forme d’autofinancement.

Analyse géographique

Avec un chiffre d’affaires de 3,1 millards d’€ et un PIB d’1,4 milliards d’€, les artisans seinomarins génèrent 62,5% du chiffre d’affaires et 63,5% du PIB régional. Viennent ensuite les artisans eurois avec un chiffre d’affaires d’1,9 milliards d’€ et un PIB de 809 millions d’€.En moyenne, un artisan seinomarin dégage un chiffre d’affaires de 336 738 € et une valeur ajoutée moyenne de 150 283 €. La situation est moins favorable dans l’Eure avec un chiffre d’affaires moyen de 291 149 € et une valeur ajoutée moyenne de 124 323 €.

I.1 / Grandes caractéristiques

Source : Base de données SIRIUS - DRFiP Haute-Normandie

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Analyse par secteur d’activité NAR4

Nota bene:laNomenclature d’Activité Regroupée (NAR)estunenomenclatured’activitécrééeparl’AssembléePermanentedesChambresdeMétiersetdel’Artisanat(APCMA).Ils’agitd’unerépartitiondes490activitésdelaNomenclatured’ActivitéFrançaisedel’Artisanat(NAFA)en80,20,8et4famillesd’activité(alimentation,bâtiment,productionetservices).

En 2014, le secteur du bâtiment arrive en tête dans la réparti-tion du chiffre d’affaires et du PIB par secteur d’activité NAR4. Il représente 2,4 milliards d’€ de chiffre d’affaires, soit 46,8% et 1 milliards d’€ de PIB, soit 46,7%. Le secteur des services arrive en seconde position avec un chiffre d’affaires d’1,2 milliards d’€, soit 23% et un PIB de 545 millions d’€, soit 24,6%. Mais c’est un secteur qui génère relative-ment peu de chiffre d’affaires au regard de son poids en nombre d’entreprises (34% des entreprises immatriculés au RM). Le chiffre d’affaires moyen (224 294 €) et la valeur ajoutée moyenne (105 220 €) sont d’ailleurs les plus bas parmi les quatre secteurs d’activité artisanaux.


Avec un chiffre d’affaires de 948 millions d’€ et un PIB de 393 mil-lions d’€, le secteur de la production représente une part respective de 18,8% et de 17,7%. C’est beaucoup comparativement à son poids en nombre d’entreprises : 12% des entreprises immatriculées au RM. Le nombre d’entreprises est certes faible dans le secteur de la produc-tion comparativement notamment aux secteurs du bâtiment et des services mais il compte de nombreux sous-traitants industriels parfois présents à l’export. Les entreprises du secteur sont donc des entreprises de plus grande taille qui créent en toute logique plus de richesses. Le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne sont d’ailleurs les plus élevés du secteur de l’artisanat et des métiers :respectivement 638 808 € et 264 908 €.Le secteur de l’alimentation arrive enfin en dernière position avec un chiffre d’affaires de 577 millions d’€, soit 11,4% et un PIB de 244 millions d’€, soit 11%.

Année 2014Secteur d’activité NAR4

(Champ restreint)

Chiffred’affaires

moyen

Valeurajoutée

moyenne

Taux devaleur

ajoutée

Production 638 808 € 264 908 € 41,5%

Bâtiment 333 935 € 146 220 € 43,8%

Alimentation 269 953 € 114 313 € 42,3%

Services 224 294 € 105 220 € 46,9%

Artisanat - ensemble 318 057 € 139 645 € 43,9%

Certes, le secteur des services est le secteur qui crée le moins de ri-chesses avec une valeur ajoutée moyenne évaluée à 105 220 € mais le taux de valeur ajoutée (cf page 5) y est paradoxalement le plus élevé (46,9%). Inversement, la valeur ajoutée moyenne est élevée dans le secteur de la production mais le taux de valeur ajoutée est relativement faible (41,5%). La différence de taux s’explique par la nature de l’activité exercée. Les artisans de services qui proposent des prestations de services consomment en effet peu de produits intermédiaires contrairement au secteur de la production qui achète beaucoup de matières premières.

I.2 / Grandes tendances

Tendance générale

(Champ restreint) Chiffred’affaires total

Produit Intérieur Brut

(PIB)


moyen

Valeur ajoutée

moyenne

2012 5 061 282 005 € 2 189 316 508 € 339 889 € 147 023 €

2013 5 024 650 234 € 2 200 790 706 € 321 763 € 140 932 €

2014 5 048 195 192 € 2 216 450 540 € 318 057 € 139 645 €

Variation 2012 - 2013 -0,7% +0,5% -5,3% -4,1%

Variation 2013 - 2014 +0,5% +0,7% -1,2% -0,9%

Variation sur 2 ans -0,3% +1,2% -6,4% -5,0%

En 2014, le chiffre d’affaires total généré par les artisans haut-normands a augmenté de 24 millions d’€ (+0,5%) par rapport à 2013 et le PIB de 16 millions d’€ (+0,7%). Certes, le chiffre d’affaires avait diminué de 0,7% en 2013, d’où une baisse sur 2 ans de 0,3% mais le PIB avait progressé de 0,5%, soit une hausse sur 2 ans d’1,2%.

L’analyse macroéconomique du chiffre d’affaires et du PIB ne tient pas compte de l’évolution du nombre d’entreprises. Or, en parallèle, sur 2 ans, le nombre d’entreprises assujetties au RSI ou au RN (cf page 5) a augmenté (+6,6%) alors que le chiffre d’af-faires, lui, a diminué (-0,3%). De même, le nombre d’entreprises augmente plus vite que le PIB (+6,6% contre +1,2%).En toute logique, entre 2012 et 2014, le chiffre d’affaires moyen des entreprises artisanales a donc baissé de 6,4% et la valeur ajoutée moyenne de 5,0%.En conséquent, pris indépendamment, les artisans ont vu leur chiffre d’affaires et leur valeur ajoutée baisser sur la période 2012-2014.L’évolution est pour autant moins défavorable en 2014 qu’en 2013 : le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne ont en effet diminué respectivement d’1,2% et de 0,9% en 2014 contre 5,3% et 4,1% en 2013.

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Tendances par département et zone d’emploi

En 2014, la valeur ajoutée moyenne des entreprises arti-sanales s’est stabilisée dans l’Eure (+0,2%). L’évolution est favorable contrairement à l’année précédente (-4,6%).En Seine-Maritime, l’indicateur est dans le rouge depuis deux ans. La valeur ajoutée moyenne a baissé de 4,0% en 2013 puis d’1,7% en 2014. La conjoncture économique est donc dé-favorable dans ce département (-5,8% sur 2 ans) mais tend à se stabiliser en 2014.

Pour rappel, la valeur ajoutée moyenne a diminué de 4,1% en 2013 et de 0,9% en 2014 dans l’artisanat haut-normand.La baisse est très prononcée sur la zone d’emploi du Havre et ce depuis 2 ans : -5,7% en 2013 et -6,7% en 2014. Ce territoire connaît donc l’évolution la plus critique.Les zones d’emploi d’Evreux, de Bernay, de Rouen et de Dieppe qui subissaient en 2013 une baisse significative de la valeur ajoutée moyenne rencontrent une évolution plus favorable en 2014 avec une stabilisation en termes de création de richesses.



A l’inverse, concernant Vernon - Gisors, alors que la valeur ajoutée moyenne avait augmenté d’1,6% en 2013, la situation se détériore en 2014 avec une baisse de 2,3%.Enfin, la valeur ajoutée augmente fortement en 2014 sur les ter-ritoires de Pont-Audemer et de Vallée de la Bresle - Vimeu avec une hausse respective de 4,5% et de 3,9% ce qui diffère forte-ment avec l’évolution constatée en 2013 (respectivement -4,7% et -2,3%). Mais les variations observées sur ces deux territoires doivent être nuancées : toutes deux ne représentent que 6,3% des entreprises artisanales en région et 6,9% des richesses générées.

Tendance par secteur d’activité NAR4

La légère baisse de la valeur ajoutée moyenne observée dans l’ar-tisanat haut-normand en 2014 (-0,9%) est très hétérogène selon le secteur d’activité artisanal analysé.Dans le secteur de l’alimentation, la valeur ajoutée moyenne a baissé de 3,9% en 2013 mais augmente de 0,5% en 2014.Le secteur du bâtiment subit la plus forte diminution de la valeur ajoutée moyenne (-6,7% sur 2 ans) mais de façon moins prononcée en 2014 (-2,2,%) qu’en 2013 (-4,5%).Le secteur de la production est le plus fluctuant des 4 secteurs artisanaux : la valeur ajoutée moyenne baisse de 5,3% en 2013 mais augmente de 2,8% en 2014.Dans le secteur des services, les artisans voient leur valeur ajoutée légèrement diminuer au cours des deux années : -1,6% en 2013 et -0,6% en 2014.

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II / L’EMPLOI


Nota bene:l’emploitotalcomprendl’emploisalariéetl’emploinonsalarié.L’emploinonsalariéreprésentetouteslespersonnesactivesenemploiquisontrémunéréessousuneautreformequ’unsalaire.Ilregroupelesemployeursnonsalariésetlesindépendants.Remarque:lesapprentisnesontpasintégrésdansleseffectifssalariésdusecteurprivédel’Urssaf.L’analysedeseffectifssalariésetnonsalariésporteprincipale-mentsurlesétablissementsexerçantuneactivitéartisanaleàtitreprincipal(champrestreint-cfpage5).Acontrario,pourdesraisonstechniques,l’analysedeseffectifsapprentisportesurlesétablissementsinscritsauRépertoiredesMétiersayantuneactivitéartisanaleàtitreprincipalousecondaire(champlarge-cfpage5).

Au 31 décembre 2014, 28 383 entreprises et 29 660 établissements exercent une activité artisanale à titre principal ou secondaire.Selon l’Urssaf Haute-Normandie, 56,6% d’entre eux, soit 16 777 établissements, sont employeurs et emploient 48 427 salariés hors apprentis. De même, 5 199 apprentis travaillent dans un établissement artisanal à la même date et 14 179 dirigeants ont le statut de travailleur non salarié. Au total, ce sont 67 805 actifs qui travaillent dans le secteur de l’artisanat et des métiers en région.

L’artisanat représente 40% des établissements employeurs, 10,5% des effectifs salariés (hors apprentis) et 20,8% des ef-fectifs non salariés du secteur privé marchand hors agriculture en région Haute-Normandie.La taille moyenne est de 2,9 salariés par établissement employeur dans l’artisanat contre 11 salariés toutes activités marchandes hors agriculture confondues.

II.1 / Grandes caractéristiques

Concernant l’apprentissage, parmi les 5 199 apprentis travaillant dans une entreprise artisanale en région, 4 829, soit 92,9%, sont en formation dans un CFA haut-normand. Ils représentent 38,7% des 12 471 apprentis recensés en région.D’après la loi du 5 juillet 1996, tout établissement exerçant une activité artisanale à titre principal ou secondaire doit s’immatriculer au Répertoire des Métiers.Mais lorsque l’activité artisanale est secondaire, seule une partie des salariés exerce un métier artisanal. C’est pourquoi, les établisse-ments exerçant une activité artisanale à titre principal consti-tuent le champ d’analyse privilégié pour la suite de l’étude.

31/12/2014 Activitésartisanales à titre principal(Champ restreint)

Activitésartisanales à

titre secondaire(Champ secondaire)

Ensemble des activités

artisanales(Champ large)

Établissements employeurs 14 430 2 347 16 777

Effectifs salariés 41 287 7 140 48 427

Effectifs apprentis NC NC 5 199

Effectifs non salariés 13 065 1 114 14 179

Actifs occupés NC NC 67 805

Analyse géographique

31/12/2014Département

(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs

Effectifssalariés hors

apprentis

Effectifs non

salariés

Actifs oc-cupés hors apprentis

Eure 5 754 14 747 5 348 20 095

Seine-Maritime 8 676 26 540 7 717 34 257

Haute-Normandie 14 430 41 287 13 065 54 352

Au 31/12/2014, le département de la Seine-Maritime compte le plus grand nombre d’actifs en emploi (hors apprentis) travaillant dans une entreprise ayant une activité artisanale à titre prin-cipal : 34 257 actifs occupés, soit 63%. L’Eure compte 20 095 actifs en emploi, soit 37%.

Sources : SEQUOIA - PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 76

(*) en formation dans un CFA haut-nor-mand, soit 4 829 apprentis

(**) y compris activités agricoles

NC : non connu

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II / L’EMPLOI

L’emploi salarié est très présent en Seine-Maritime avec 26 540 salariés hors apprentis, soit 64,3% des salariés travaillant dans l’ar-tisanat haut-normand. La taille des établissements employeurs est par ailleurs plus importante en Seine-Maritime que dans l’Eure (3,1 salariés en moyenne par établissement employeur en Seine-Maritime contre 2,6 dans l’Eure).En ce qui concerne les travailleurs non salariés, la répartition est plus équitable : l’Eure compte 5 348 travailleurs non salariés, soit 40,1% et la Seine-Maritime 7 717, soit 59,1%. Cette répartition correspond à à celle des établissements artisanaux par département : 41% contre 59%.

31/12/2014Zone d’emploi

(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs

Effectifs salariés hors

apprentis

Effectifs non salariés


Bernay 664 1 941 596 2 537

Dieppe - Caux maritime

945 2 766 988 3 754

Évreux 2 162 5 216 2 102 7 318

Le Havre 2 468 7 182 1 993 9 175

Pont-Audemer 534 1 353 545 1 898

Rouen 6 070 18 372 5 469 23 841

Vallée de la Bresle - Vimeu

389 1 368 351 1 719

Vernon - Gisors 1 198 3 089 1 021 4 110

Haute-Normandie 14 430 41 287 13 065 54 352

Au 31/12/2014, la zone d’emploi de Rouen compte le plus grand nombre d’actifs occupés : 23 841 actifs, soit 43,9% (dont 18 372 salariés hors apprentis et 5 469 travailleurs non salariés). Elle est suivie des zones d’emploi du Havre avec 9 175 actifs occupés, soit 16,9% et d’Évreux avec 7 318 actifs occupés, soit 13,5%.La zone d’emploi de Vallée de la Bresle - Vimeu compte des établis-sements employeurs de grande taille comparativement à la moyenne régionale : en moyenne 3,5 salariés par établissement employeur contre 2,9 au niveau régional.


A noter également, une présence forte des travailleurs non sa-lariés sur les zones d’emploi d’Évreux et de Pont-Audemer : ils représentent 28,7% des actifs occupés recensés sur chacun des deux territoires contre 24% au niveau régional.A l’inverse, les salariés sont légèrement surreprésentés sur les zones d’emploi de Vallée de la Bresle - Vimeu et du Havre avec respectivement 79,6% et 78,3% des actifs occupés dénombrés contre 76% en moyenne régionale.

Nota bene:leseffectifsapprentissontcomptabilisésparlesser-vicesapprentissagedesCMAdel’EureetdelaSeine-Maritime.Lalocalisationdel’apprentisefaitaulieudetravail.LesCMAétantdansl’impossibilitédedifférencierlesentreprisesayantuneactivitéartisanaleàtitreprincipaldecellesayantuneactivitéartisanaleàtitresecondaire,noustravailleronsàpartirduchampéconomiqueélargi(cfpage5)pourl’analysedeseffectifsapprentis.

Au 31/12/2014, 5 199 apprentis travaillent dans une entreprise inscrite au Répertoire des Métiers en région. 3 199 apprentis, soit 61,5%, sont localisés en Seine-Maritime et 2 000 apprentis, soit 38,5%, travaillent dans l’Eure.

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31/12/2014Zone d’emploi

(Champ restreint)

Effectifs apprentis en

valeur

Effectifs apprentis

en %

Bernay 213 4,1%

Dieppe - Caux maritime 342 6,6%

Évreux 749 14,4%

Le Havre 974 18,7%

Pont-Audemer 211 4,1%

Rouen 2 176 41,9%

Vallée de la Bresle - Vimeu 120 2,3%

Vernon - Gisors 414 8,0%

Haute-Normandie 5 199 100,0%

Avec 2 176 apprentis, soit 41,9%, la zone d’emploi de Rouen compte le plus grand nombre de jeunes en apprentissage. Elle est suivie par les zones d’emploi du Havre et d’Évreux, avec respec-tivement 974 apprentis, soit 18,7%, et 749 apprentis, soit 14,4%.


31/12/2014Secteur d’activité

NAR4(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs


apprentis


Actifsoccupés

horsapprentis

Bâtiment 6 463 18 614 5 097 23 711

Services 4 524 11 318 5 528 16 846

Alimentation 2 271 6 076 1 536 7 612

Production 1 172 5 279 904 6 183

Artisanat - ensemble 14 430 41 287 13 065 54 352

Au 31/12/2014, avec 23 711 actifs occupés, soit 43,6% des indi-vidus travaillant dans l’artisanat haut-normand, le secteur du bâtiment emploie le plus grand nombre d’actifs parmi les quatre secteurs artisanaux. Le salariat y est prépondérant avec 18 614 salariés soit 45,1% des salariés de l’artisanat. Les travailleurs non salariés sont également très présents (5 097 travailleurs non salariés, soit 39%) mais 3,7 fois moins nombreux que les salariés.Le secteur des services emploie 16 846 actifs occupés, soit 31% des personnes travaillant dans l’artisanat. 11 318 salariés, soit 27,4%, travaillent dans ce secteur. Les travailleurs non salariés y occupent une place de première importance avec un total de 5 528 travailleurs non salariés, soit 42,3%.

II / L’EMPLOI


Le secteur de l’alimentation regroupe quant à lui 7 612 actifs occu-pés, soit 14% et le secteur de la production, 6 183 actifs occupés, soit 11,4%. Dans le secteur de la production, les travailleurs non salariés sont peu représentés avec 904 personnes, soit seulement 6,9%. Ce sont principalement des établissements de grande taille qui emploient en moyenne 4,5 salariés par établissement employeur contre 2,9 en moyenne toutes activités artisanales confondues.

31/12/2014Secteur d’activité NAR4

(Champ large)

Effectifs apprentis en valeur

Effectifs apprentis

en %

Bâtiment 1 997 39,3%

Alimentation 1 461 28,7%

Services 1 387 27,3%

Production 241 4,7%

Non connu 113 -

Artisanat - ensemble 5 199 100%

Parmi les 5 199 apprentis recensés dans l’artisanat en région, 39,3% travaillent dans le secteur du bâtiment et 28,7% dans le secteur de l’alimentation.L’analyse de la répartition des apprentis par secteur d’activité ar-tisanal contraste avec celle des actifs occupés. L’apprentissage est surreprésenté dans le secteur de l’alimentation : il englobe 28,7% des apprentis et seulement 14,0% des actifs occupés. A l’inverse, l’apprentissage est sous-représenté dans le secteur de la production qui emploie 11,4% des actifs occupés mais seulement 4,7% des apprentis.

16/56

II.2 / Grandes tendances

Tendance générale

(Champ restreint) Etablis-sements

employeurs


apprentis



31/12/2011 13 504 39 603 10 966 50 569

31/12/2012 13 911 40 181 11 790 51 971

31/12/2013 14 131 40 693 12 339 53 032

31/12/2014 14 430 41 287 13 065 54 352

Variation 2012 +3,0% +1,5% +7,5% +2,8%

Variation 2013 +1,6% +1,3% +4,7% +2,0%

Variation 2014 +2,1% +1,5% +5,9% +2,5%

Variation sur 3 ans +6,9% +4,3% +19,1% +7,5%

Variation annuelle moyenne sur 3 ans

+2,2% +1,4% +6,0% +2,4%

Sur 3 ans, hors apprentis, le nombre d’actifs en emploi a aug-menté de 7,5% dans l’artisanat haut-normand (champ res-treint). La principale hausse concerne les travailleurs non salariés (+19,1% sur 3 ans). Elle s’explique notamment par la hausse exponentielle du nombre de micro-entreprises (4 730 au 31/12/2014 contre 2 024 au 31/12/2011).Le nombre de salariés augmente mais de façon plus mesurée (+4,3% sur 3 ans). Il passe de 39 603 en 2011 à 41 287 en 2014.Autre remarque, le nombre de salariés augmente moins vite que le nombre d’établissements employeurs. Ce phénomène s’explique par la montée en puissance de la Société par Actions Sim-plifiées - SAS (+94,7% sur 3 ans) et sa version unipersonnelle - SASU au détriment de formes juridiques plus classiques comme l’entreprise individuelle « hors micro-entreprises » (-8,1%). Or, les présidents de SAS sont rattachés au régime social des salariés alors que les entrepreneurs individuels relèvent du RSI. Le statut salarié offre au dirigeant de SASU un avantage social important : Celui-ci ne paye des cotisations sociales que s’il se verse une rému-nération et il cotise aux mêmes caisses de retraite que les salariés.

(Champ large) Effectif apprentis

31/12/2011 6 146

31/12/2012 6 198

31/12/2013 5 680

31/12/2014 5 199

Variation 2012 +0,8%

Variation 2013 -8,4%


Variation sur 3 ans -15,4%

Variation annuelle moyenne sur 3 ans -5,4%

Entre décembre 2011 et décembre 2014, le nombre d’appren-tis a diminué de 15,4% (-8,4% en 2013 et de -8,5% en 2014). La suppression de la prime à l’employeur en 2013, bien que rétablie ensuite, a créé un effet signal négatif pour les entreprises. De plus, la conjoncture économique est particulièrement difficile dans le bâtiment qui emploie près de 40% des apprentis.

Tendances par département et zone d’emploi


II / L’EMPLOI

17/56

Département(Champ restreint)

Actifs occupés hors apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +3,5% +1,2% +2,3% +7,3% +2,4%

Seine-Maritime +2,3% +2,5% +2,6% +7,6% +2,5%

Haute-Normandie +2,8% +2,0% +2,5% +7,5% +2,4%

Le nombre d’actifs occupés augmente de façon continue et ho-mogène sur les deux départements. Dans l’Eure, la hausse est de 7,3% sur 3 ans. La hausse la plus significative concerne l’année 2012 (+3,5%) et malgré un léger ralentissement en 2013 (+1,2%), elle s’amplifie de nouveau en 2014 (+2,3%). En Seine-Maritime, le nombre d’actifs en emploi a augmenté de 7,6% sur la période 2012 - 2014. La hausse est stable sur les 3 années (autour de 2,5% chaque année).

Zone d’emploi(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Bernay +7,5% -1,6% +1,0% +6,8% +2,2%


+4,3% +5,9% +1,7% +12,4% +4,0%

Évreux +4,3% +1,1% +1,1% +6,6% +2,2%

Le Havre +1,8% -0,3% +1,2% +2,7% +0,9%

Pont-Audemer +1,2% +4,3% +0,9% +6,4% +2,1%

Rouen +2,3% +3,1% +3,2% +8,7% +2,8%


+4,3% 0,0% +8,0% +12,6% +4,0%

Vernon - Gisors +1,0% +2,1% +4,4% +7,6% +2,5%

Haute-Normandie +2,8% +2,0% +2,5% +7,5% +2,4%

Le nombre de salariés et de non salariés travaillant dans une entre-prise ayant une activité artisanale à titre principal augmente, pour rappel, de 7,5% sur 3 ans en région Haute-Normandie.Pour autant, la hausse est moins significative qu’en moyenne régionale sur la zone d’emploi du Havre (+2,7% sur 3 ans). L’augmentation annuelle du nombre d’actifs hors apprentis ne dépasse les 1,8% sur la période 2012 - 2014.La hausse du nombre de personnes en emploi se situe autour de la moyenne régionale sur les zones d’emploi de Pont-Audemer (+6,4%), d’Évreux (+6,6%), de Bernay (+6,8%), de Vernon - Gisors (+7,6%) et de Rouen (+8,7%).Le nombre d’actifs occupés augmente enfin de façon importante sur les zones d’emploi de Vallée de la Bresle - Vimeu (+12,6%) et de Dieppe - Caux maritime (+12,4%).

II / L’EMPLOI

Département(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +3,4% -6,0% -9,5% -12,1% -4,2%

Seine-Maritime -0,6% -9,8% -7,8% -17,3% -6,1%

Haute-Normandie +0,8% -8,4% -8,5% -15,4% -5,4%

Entre décembre 2011 et décembre 2014, le nombre d’apprentis a baissé de 12,1% dans l’Eure et de 17,3% en Seine-Maritime. La situation s’est néanmoins fortement dégradée en 2014 dans l’Eure (-9,5%) comparativement au 2 années précédentes.

Zone d’emploi(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Bernay +4,4% -6,3% -20,8% -22,5% -8,2%


-1,2% -12,4% -8,3% -20,6% -7,4%

Évreux +1,5% -7,4% -5,7% -11,3% -3,9%

Le Havre +0,8% -6,9% -6,9% -12,6% -4,4%

Pont-Audemer -0,4% -6,0% -9,4% -15,3% -5,4%

Rouen +0,8% -9,0% -7,6% -15,2% -5,4%


-12,0% -14,8% -13,0% -34,8% -13,3%

Vernon - Gisors +5,2% -6,9% -12,3% -14,1% -4,9%

Haute-Normandie +0,8% -8,4% -8,5% -15,4% -5,4%

Comparativement au niveau régional (-15,4% sur 3 ans), la baisse du nombre d’apprentis est très importante sur les zones d’em-ploi de Vallée de la Bresle - Vimeu (-34,8%), Bernay (-22,5%) et Dieppe - Caux maritime (-20,6%).Inversement, elle est plus mesurée sur les territoires d’Évreux (-11,3%) et du Havre (-12,6%).


II / L’EMPLOI

Tendance par secteur d’activité NAR4

Secteur d’activité NAR4

(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation +1,1% -0,5% +2,1% +2,7% +0,9%

Bâtiment +2,6% +3,0% +2,5% +8,4% +2,7%

Production +5,0% +1,2% -0,3% +6,0% +2,0%

Services +3,0% +2,1% +3,7% +9,1% +2,9%

Artisanat - ensemble +2,8% +2,0% +2,5% +7,5% +2,4%

En moyenne sur 3 ans, le nombre d’actifs occupés a augmenté de 7,5% dans l’artisanat haut-normand.La hausse est néanmoins moins importante qu’en moyenne dans le secteur de l’alimentation avec une augmentation de 2,7% sur 3 ans.Au cours de l’année 2014, les effectifs salariés et non salariés stagnent dans le secteur de la production (-0,3%) alors qu’en moyenne toutes activités artisanales confondues, la tendance est à la hausse (+2,5%).


(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation 4,1% -0,8% -5,8% -2,7% -0,9%

Bâtiment 0,8% -12,7% -10,0% -20,8% -7,5%

Production 1,6% -12,7% -14,5% -24,2% -8,8%

Services -3,1% -9,0% -9,0% -19,8% -7,1%

Artisanat - ensemble 0,8% -8,4% -8,5% -15,4% -5,4%

Concernant l’apprentissage, le nombre d’apprentis a fortement diminué en 2013 et en 2014 : baisse respective de 8,4% et de 8,5%.Pour autant, le secteur de l’alimentation se démarque avec une baisse du nombre d’apprentis plus mesurée au cours de la période 2012 - 2014. La baisse du nombre d’apprentis est en effet limitée à 2,7% sur 3 ans dans ce secteur contre 15,4% en moyenne toutes activités artisanales confondues. Le nombre d’apprentis s’est en effet stabilisé en 2013 (-0,8%) avant de baisser de façon significative en 2014 (-5,8%).La baisse du nombre d’apprentis atteind des proportions élevées dans les autres secteurs. Les effectifs apprentis ont en effet diminué de 24,2% sur 3 ans dans le secteur de la production, de 20,8% dans le bâtiment et de 19,8% dans les services.

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Au 31/12/2014, 41 287 salariés et 13 065 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exer-çant à titre principal une activité artisanale en Haute-Normandie.Au cours de l’année 2014, le nombre de salariés a augmenté d’1,5% et le nombre de travailleurs non salariés de 5,9%. Sur 3 ans, la hausse est respectivement de 4,3% et de 19,1%.Fin 2014, 5 199 apprentis travaillent dans une entreprise inscrite au Répertoire des Métiers (champ large). Les effectifs apprentis ont diminué de 8,5% en 2014 et de 15,4% sur la période 2012 - 2014.


A RETENIR

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III / LA MASSE SALARIALE ET LE SALAIRE MOYEN


Au cours du 4ème trimestre 2014, la masse salariale des entreprises artisanales exerçant une activité artisanale à titre principal est éva-luée à 251 millions d’€. Elle représente 7,7% de la masse salariale générée par l’ensemble des entreprises du secteur privé marchand hors agriculture en région.Le salaire moyen par tête, c’est-à-dire, le rapport entre la masse salariale du dernier trimestre 2014 et l’effectif corrigé des variations saisonnières, est de 1 861 €. C’est moins que le salaire moyen par tête observé tous secteurs confondus (2 358 €). Cette différence s’explique par le fait que l’artisanat est constitué d’un tissu de petites entreprises. De même, il arrive que certains employeurs déclarent les apprentis dans les effectifs renseignés sur leur bordereau de cotisation alors que leur rémunération n’est pas incluse dans la masse salariale. Ce biais minore le salaire moyen et a un impact sur l’artisanat qui emploie beaucoup d’apprentis.

Analyse par département

4ème trimestre 2014Secteur d’activité NAR4

(Champ restreint)

Masse salariale Salaire moyenpar tête

Eure 88 927 126 € 1 858 €

Seine-Maritime 161 587 661 € 1 862 €

Haute-Normandie 250 514 787 € 1 861 €

III.1 / Grandes caractéristiques

Avec un salaire moyen par tête évalué à 1 858 € dans l’Eure et à 1 862 € en Seine-Maritime, il n’y a pas de différence significative entre les deux départements concernant la rémunération des salariés.


Les salariés du secteur de la production sont mieux rémunés qu’en moyenne toutes activités artisanales confondues : 2 453 € contre 1 861 €. A l’inverse dans les secteurs de l’alimentation et des services la rémunération est moins avantageuse qu’en moyenne : respectivement 1 550 € et 1 733 € contre 1 861 €.Ce constat s’explique par le fait que les établissements du secteur de la production sont de grande taille. De plus, le biais évoqué précédemment impacte grandement le secteur de l’alimentation qui emploie un très grand nombre d’apprentis.

Tendances générales

Sur 3 ans, le salaire moyen par tête a augmenté de 6,0% dans l’artisanat haut-normand. La hausse est plus importante qu’en moyenne toutes activités marchandes hors agriculture confondues (+3,5% sur 3 ans).

Tendances par département


Salaire moyen par tête

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +2,5% +2,8% +0,1% +5,5% +1,8%

Seine-Maritime +3,5% +1,5% +1,1% +6,2% +2,0%

Haute-Normandie +3,1% +2,0% +0,8% +6,0% +2,0%

La hausse du salaire moyen par tête dans l’Eure est légèrement plus faible qu’en moyenne régionale : +5,5% sur 3 ans dans l’Eure contre +6,0% en moyenne. La hausse se situe au niveau de la moyenne régionale en Seine-Maritime (+6,2% sur 3 ans).

III.2 / Grandes tendances

Tendances par secteur d’activité NAR4


(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation +2,9% +0,7% +0,2% +3,8% +1,3%

Bâtiment +2,6% +3,4% -0,1% +6,0% +2,0%

Production +1,7% +1,0% +2,2% +5,0% +1,6%

Services +4,4% +0,3% +2,3% +7,1% +2,3%


Sur 3 ans, le salaire moyen par tête augmente peu (+3,8% sur 3 ans) et de moins en moins vite dans le secteur de l’alimentation. C’est 2,2 points de pourcentage de moins qu’en moyenne toutes activités artisanales confondues. La hausse est à l’inverse plus prononcée qu’en moyenne dans le secteur des services (+7,1% contre +6,0%) malgré un net ralentissement en 2013 (+0,3%).Dans le secteur du bâtiment, la conjoncture économique a été for-tement défavorable en 2014 expliquant probablement la stagnation du salaire moyen par tête (-0,1%).

Sources : SEQUOIA - Urssaf Haute-Normandie

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IV / LE PROFIL DES ACTIFS

IV.1 / Profil des travailleurs non salariés

Pyramide des âges

Au 31/12/2014, la population des dirigants non salariés des entreprises ayant une activité artisanale à titre principal est globa-lement âgée et masculine.Pour autant, comparativement à 2011, la pyramide des âges est mieux dimensionner qu’auparavant consécutivement à un rajeunis-sement et à une féminisation de la population active non salariée.

Fin 2014, les jeunes de moins de 30 ans ne représentent que 10% des 13 065 actifs non salariés de l’artisanat haut-normand, les personnes de plus de 45 ans, la moitié, et les seniors de plus de 55 ans, 19%. Pour autant, un rajeunissement des dirigeants non salariés est ob-servable dans l’artisanat haut-normand. La part des jeunes a doublé en 3 ans passant de 5 à 10% entre le 31/12/2011 et le 31/12/2014. Au contraire, la part des personnes de plus de 45 ans a diminuée de 10 points de pourcentage.

En décembre 2014, 72% des dirigeants non salariés sont des hommes et 28% sont des femmes. La part des femmes tend à augmenté entre 2011 et 2014 passant de 26 à 28%.La part des femmes est importante concernant les moins de 30 ans (42% des dirigeants non salariés de moins de 30 ans). Elle est plus faible concernant les plus de 45 ans (23%).

Part des micro-entrepreneurs

Parmi les 14 179 dirigeants non salariés immatriculés au Répertoire des Métiers (champ large), 31,6% sont micro-entrepreneurs.

Les créateurs d’entreprise sont de plus en plus nombreux à choisir cette forme juridique. Le nombre de micro-entreprises immatricu-lées au Répertoire des Métiers a en effet plus que doublé entre 2011 et 2014 alors que le nombre d’entreprises individuelles « classiques » a diminué de 8,1%.

Sources : PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 76

Notabene:depuisle1eravril2010,lesmicro-entreprisesexerçantàtitreprincipaluneactivitéartisanaledoiventobligatoirements’immatriculerauRépertoiredesMétiers.L’immatriculationauRépertoiredesMétiersrestaitcependantfacultativepourceuxexerçantuneactivitéartisanaleàtitreaccessoireencomplémentd’uneactivitésalariée.Nouveauchangement,àpartirdu1erjanvier2015,cesontTOUSlesartisansmicro-entrepreneurs,ycomprisceuxexerçantuneactivitéartisanaleàtitreaccessoire,quisontdansl’obligationdes’immatriculerauRépertoiredesMétiers.

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IV / LE PROFIL DES ACTIFS

IV.2 / Profil des apprentis

Pyramide des âges

Au 31/12/2014, 64% des jeunes en apprentissage dans une entreprise artisanale sont mineurs.La situation reste inchangée comparativement à 2011.

Parmi les 5 199 apprentis recensés en 2014, 40% ont entre 16 et 17 ans, 24% ont moins de 16 ans et 29% ont entre 18 et 20 ans.Il n’y a pas d’évolution significative de la répartition des apprentis par tranche d’âge comparativement à 2011.

Parmi les apprentis qui travaillent dans l’artisanat, 1 441 jeunes, soit 28%, sont des femmes et 3 758 jeunes, soit 72% sont des hommes.

Niveau de diplôme préparé

Les apprentis qui travaillent dans l’artisanat préparent essentiel-lement un diplôme de niveau V. C’est la raison pour laquelle, la population des 16 - 17 ans est la plus représentée (40% des apprentis recensés).Avec 233 individus, soit 4%, les apprentis préparant un diplôme de niveau supérieur au baccalauréat sont peu présents dans l’artisanat haut-normand.A noter que la part des femmes parmi les apprentis en études supérieures diminue depuis 3 ans : elles sont 30% en 2014 contre 34% en 2013 et 40% en 2011 et en 2012.

Sources : PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 76

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V / L’ARTISANAT EUROIS

Grandes caractéristiques

Les entreprises euroises (hors micro-entreprises) ayant une activité artisanale à titre principal dégagent, en 2014, un chiffre d’affaires d’1,9 milliards d’€ et génèrent 0,8 milliards d’€ de produit inté-rieur brut (PIB). Le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne des artisans eurois sont par ailleurs évalués à 291 149 € et 124 323 €. En moyenne un artisan eurois dégage moins de chiffre d’affaires et de valeur ajoutée qu’au niveau régional (respectivement 318 057 € et 139 645 €).

Eure - Année 2014Secteur d’activité NAR4

(Champ restreint)

Chiffred’affaires

moyen

Valeurajoutée

moyenne

Taux devaleur

ajoutée

Production 659 572 € 247 188 € 37,5%

Bâtiment 277 035 € 120 572 € 43,5%

Alimentation 260 331 € 108 971 € 41,9%

Services 200 677 € 94 412 € 47,0%


Comme en région, le secteur du bâtiment est le principal secteur d’activité artisanal dans l’Eure : 892 millions d’€ de chiffre d’affaires, soit 47,1%, et 338 millions d’€ de PIB, soit 48,0%.Viennent ensuite les secteurs des services et de la production : ils génèrent respectivement 386 millions d’€ et 432 millions d’€ de chiffre d’affaires et 182 millions d’€ et 161 millions d’€ de PIB.Les services sont légèrement sous-représentés dans l’Eure : ils représentent 22,5% du PIB dans l’Eure contre 24,6% au niveau régional. C’est l’inverse pour le secteur de la production qui repré-sente 20,0% du PIB dans l’Eure contre 17,7% en moyenne régionale.Le secteur de l’alimentation arrive en dernière position loin derrière les trois autres secteurs avec un chiffre d’affaires de 184 millions d’€, soit 9,7%, et un PIB de 77 millions d’€, soit 9,5%.Les artisans eurois de la production génèrent un chiffre d’affaires moyen élevé (659 572 €). Pour autant, le taux de valeur ajoutée (cf page 5) est faible, notamment dans l’Eure (37,5% dans l’Eure contre 41,5% en moyenne régionale). Cela peut s’expliquer par un recours plus important à la sous-traitance accentuant le coût des

consommations intermédiaires.

V.1 / L’activité économique

Grandes tendances

Eure(Champ restreint)

Chiffred’affaires total


(PIB)


moyen

Valeur ajoutée

moyenne

2012 1 923 563 832 € 809 118 248 € 309 205 € 130 062 €

2013 1 882 449 342 € 801 995 344 € 291 266 € 124 090 €

2014 1 893 629 903 € 808 596 481 € 291 149 € 124 323 €

Variation 2012 - 2013 -2,1% -0,9% -5,8% -4,6%

Variation 2013 - 2014 +0,6% +0,8% 0,0% +0,2%

Variation sur 2 ans -1,6% -0,1% -5,8% -4,4%

Sur 2 ans, le chiffre d’affaires total a diminué d’1,6% mais le PIB s’est stabilisée (-0,1%). La situation était défavorable en 2013 avec une baisse respective de 2,1% et de 0,9%.Le nombre d’artisans eurois dénombrés par les services fiscaux a augmenté de 4,5% sur 2 ans alors que dans le même temps le chiffre d’affaires total a baissé et le PIB s’est stabilisé. En toute logique, le chiffre d’affaire moyen et la valeur ajoutée moyenne ont donc diminué de 5,8% et de 4,4%. Pour autant, cette baisse est moins prononcée qu’en moyenne régionale (respectivement -6,4% et -5,0%).

Globalement la conjoncture économique est plus favorable en 2014 qu’en 2013 dans l’Eure notamment dans le secteur de l’ali-mentation : dans ce secteur, la valeur ajoutée moyenne qui avait baissé de 5,7% en 2013 augmente de 5,6% en 2014.Dans le secteur de la production la tendance s’inverse également. Après avoir subi une forte baisse de la valeur ajoutée moyenne en 2013 (-6,0% en moyenne), les artisans du secteur ont vu celle-ci augmenter de 4,2% en 2014.La situation reste fragile dans les secteur du bâtiment et des ser-vices : malgré un ralentissement de la baisse en 2014 (-2,1%), la valeur ajoutée moyenne a diminué de 6,3% sur 2 ans dans le bâtiment. Dans les services, la valeur ajoutée qui a diminué de 2,1% en 2013 tend à se stabiliser en 2014 (+0,5%).


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V.2 / L’emploi


Au 31 décembre 2014, 11 630 entreprises et 12 108 établissements exercent une activité artisanale à titre principal ou secondaire dans le département de l’Eure. Selon l’Urssaf Haute-Normandie, 54,6% d’entre eux, soit 6 611 établissements, sont employeurs et em-ploient 17 322 salariés hors apprentis. De même, 2 000 apprentis travaillent dans un établissement artisanal à la même date et 5 746 dirigeants ont le statut de travailleur non salarié. Au total, ce sont 25 068 actifs qui travaillent dans le secteur de l’artisanat et des métiers dans le département de l’Eure.Pour rappel, les établissements exerçant une activité artisanale à titre principal (cf page 5) constituent le champ d’analyse privilégié pour la suite de l’étude.

Eure31/12/2014

Activitésartisanales à titre principal(Champ restreint)





Établissements employeurs 5 754 857 6 611



Effectifs non salariés 5 348 398 5 746


Analyse par intercommunalité

Eure - 31/12/20145 principaux EPCI*

(Champ restreint)

Effectifssalariés

horsapprentis


Actifsoccupés

hors apprentis

Densité en nb d’actifs pour 10 000 habitants

CA Grand Évreux Agglomération

2 074 527 2 601 323

CA Seine-Eure 1 762 465 2 227 331

CA des Portes de l'Eure 1 536 543 2 079 359

CC Eure Madrie Seine 908 228 1 136 402

CC de Pont-Audemer 643 187 830 424

Autres terriroires 7 824 3 398 11 222

Eure 14 747 5 348 20 095 342

Au 31/12/2014, le Grand Évreux Agglomération est le prin-cipal EPCI* du département de l’Eure en nombre d’actifs : il canalise 2 601 personnes en emploi, soit 12,9% des actifs travaillant dans une entreprise artisanale de l’Eure.La Communauté d’Aggomération Seine-Eure arrive en seconde position avec 2 227 actifs, soit 11,1%, suivie de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Eure avec 2 079 actifs, soit 10,3%.Les territoires ruraux de l’ouest de l’Eure affichent les plus fortes densité en nombre d’actifs, notamment les Communautés de Commune du Canton de Beaumesnil et du Canton de Cormeilles avec respectivement 590 actifs et 551 actifs pour 10 000 habitants.

Eure - 31/12/20145 principaux EPCI*

(Champ large)

Effectifs apprentis

Densité en nb d’apprentis pour 10 000 habitants

CA Grand Evreux Agglomération 241 30

CA des Portes de l'Eure 231 40

CA Seine-Eure 227 34

CC Eure Madrie Seine 104 37

CC de Pont-Audemer 97 50

Autres terriroires 1 100

Eure 2 000 34

Avec un total de 699 apprentis, les trois communautés d’agglo-mération euroise regroupent 35% des jeunes en alternance au sein du département.La Communauté de Communes du Canton de Cormeilles, au nord ouest de l’Eure canalise un grand nombre d’apprentis au regard de son poids en nombre d’habitants : 66 apprentis pour 10 000 habitants.Pour autant, contrairement aux actifs, les plus fortes densités en nombre d’apprentis ne concernent pas nécessairement les zones les plus rurales. La Communauté d’Agglomération des Portes de l’Eure par exemple compte 40 apprentis pour 10 000 habitants contre 34 apprentis en moyenne départementale.

* EPCI : Établissement Public de Coopération IntercommunalSources : SEQUOIA - PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /

Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 76

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Eure - 31/12/2014Secteur d’activité


Etablis-sements

employeurs


apprentis



Bâtiment 2 839 6 795 2 369 9 164

Services 1 692 3 872 2 099 5 971

Production 506 2 202 414 2 616

Alimentation 717 1 878 466 2 344


L’artisanat eurois est majoritairement constitué d’entreprises du bâtiment. Ces-dernières emploient un grand nombre d’actifs hors apprentis : 9 164 individus, soit 45,6% (6 795 salariés et 2 369 dirigeants non salariés).Les métiers de services ne sont pas en reste. Ils concentrent 3 872 salariés et 2 099 indépendants, soit un total de 5 971 actifs occupés (29,7% du total). Les dirigeants non salariés, notamment les micro-entrepreneurs, sont très présents dans le secteur des services : ils représentent 35,2% des actifs dans les services contre 26,6% en moyenne toutes activités artisanales confondues.Les secteurs de l’alimentation et de la production arrivent en dernière position avec respectivement 2 344 actifs, soit 11,7%, et 2 616 actifs, soit 13,0%. Les métiers de bouche sont moins présents dans l’Eure comparativement au niveau régional : ils représentent 11,7% des actifs dans l’Eure contre 14,0% au niveau régional. Par ailleurs, les dirigeants non salariés sont sous-représentés dans le secteur de la production : ils représentent 15,8% des actifs dans ce secteurcontre 26,6% en moyenne.

Eure - 31/12/2014Secteur d’activité NAR4

(Champ large)


Effectifs apprentis en %

Bâtiment 776 39,4%

Alimentation 544 27,6%

Services 541 27,4%

Production 111 5,6%

Non renseigné 28 -


En décembre 2014, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Eure dénombre 2 000 apprentis. 39,4% travaillent dans le bâtiment. Viennent ensuite les secteurs de l’alimentation et desservices avec une part respective de 27,6% et de 27,4%.L’apprentissage occupe une place prépondérante dans le secteur de l’alimentation qui représente 27,6% des apprentis et seulement 11,7% des actifs.


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Eure(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs


apprentis



31/12/2011 5 458 14 252 4 483 18 735

31/12/2012 5 614 14 517 4 882 19 399

31/12/2013 5 654 14 588 5 052 19 640

31/12/2014 5 754 14 747 5 348 20 095

Variation 2012 +2,9% +1,9% +8,9% +3,5%

Variation 2013 +0,7% +0,5% +3,5% +1,2%

Variation 2014 +1,8% +1,1% +5,9% +2,3%



+1,8% +1,1% +6,1% +2,4%

Entre le 31/12/2011 et le 31/12/2014, le nombre d’actifs a augmenté de 7,3% dans l’artisanat eurois. Cette hausse est principalement due à une augmentation exponentielle du nombre de dirigeants non salariés (+19,3%).La hausse du nombre de salariés est légèrement plus faible dans l’Eure qu’en moyenne régionale (+3,5% sur 3 ans dans l’Eure contre +4,3% en région).

Eure(Champ large)

Effectifs apprentis

31/12/2011 2 276

31/12/2012 2 353

31/12/2013 2 211

31/12/2014 2 000






Sur 3 ans, le nombre d’apprentis a diminué de 12,1% dans l’Eure. La plus forte baisse concerne l’année 2014 avec une dimi-nution de 9,5%. Cette baisse du nombre d’apprentis (-12,1% sur 3 ans) contraste avec la hausse du nombre d’actifs précédemment observée (+7,3%).

Tendances par intercommunalité

Eure5 principaux EPCI*

(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Varia-tion sur

3 ans


CA Grand Evreux Agglomération

+4,5% +4,9% +0,3% +10,0% +3,2%

CA Seine-Eure +5,3% +2,0% +3,1% +10,7% +3,4%

CA des Portes de l'Eure

+4,7% +1,1% +1,8% +7,8% +2,5%

CC Eure Madrie Seine

-2,4% +5,4% +8,5% +11,7% +3,8%

CC de Pont-Audemer +3,7% +6,3% +4,1% +14,8% +4,7%

Eure +3,5% +1,2% +2,3% +7,3% +2,4%

La hausse du nombre d’actifs occupés est plus prononcée qu’en moyenne départementale dans les 5 principales intercommunalités euroises, notamment la Communauté de Communes de Pont-Au-demer (+14,8% sur 3 ans).Plus largement, la plus forte hausse du nombre d’actifs concerne les Communautés du Roumois Nord (+30,9%) et du Canton d’Étrépa-gny (+28,4%) et l’Intercommunalité du Pays Brionnais (+28,4%).A l’inverse, le nombre d’actifs baisse sensiblement dans les Com-munautés de Communes des Andelys et de ses Environs (-12,9% sur 3 ans), de Vièvre-Lieuvin (-9,0%) et du Canton de Bourgthe-roulde-Infreville (-7,5%).

Eure5 principaux EPCI*

(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Varia-tion sur

3 ans


CA Grand Evreux Agglomération

-3,4% -11,3% -3,6% -17,5% -6,2%

CA des Portes de l'Eure

+6,7% -5,6% -9,1% -8,3% -2,9%

CA Seine-Eure +10,5% +0,8% -7,0% +3,7% +1,2%

CC Eure Madrie Seine

+8,4% +4,9% -3,7% +9,5% +3,1%

CC de Pont-Audemer -5,2% -3,7% -7,6% -15,7% -5,5%

Eure +3,4% -6,0% -9,5% -12,1% -4,2%

Parmi les 5 intercommunalités euroises qui comptent le plus de jeunes en apprentissage, les effectifs baisse fortement dans le Grand évreux Agglomération (-17,5% sur 3 ans) et dans la Communauté de Communes de Pont-Audemer (-15,7%).A contrario, excepté en 2014, le nombre d’apprentis augmente sur 3 ans dans la Communauté de Communes Eure Madrie Seine (+9,5%) et dans la Communauté d’Agglomération Seine-Eure (+3,7%).





EureSecteur d’activité



Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation +4,0% -2,2% +3,1% +4,9% +1,6%

Bâtiment +3,5% +1,8% +2,1% +7,6% +2,5%

Production +3,2% +0,9% +0,8% +5,0% +1,6%

Services +3,6% +1,9% +2,9% +8,7% +2,8%


En moyenne, sur 3 ans, le nombre d’actifs occupés a augmenté de 7,3% dans l’artisanat eurois.La hausse est moins prononcée qu’en moyenne dans le sec-teur de l’alimentation (+4,9%) qui a été marqué par une baisse soudaine du nombre d’actifs en 2013 (-2,2%). La progression du nombre d’actifs est plus mesuré également dans le secteur de la production (+5,0%) notamment les deux dernières années.


NAR4(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation +11,8% +3,6% -4,6% +10,6% +3,4%

Bâtiment +3,1% -10,0% -12,9% -19,2% -6,8%

Production +4,7% -5,9% -12,6% -14,0% -4,9%

Services -3,8% -8,0% -8,3% -18,8% -6,7%

Artisanat - ensemble +3,4% -6,0% -9,5% -12,1% -4,2%

Le nombre d’apprentis a diminué dans l’artisanat eurois (-12,1% sur 3 ans) excepté dans le secteur de l’alimentation pour lequel les effectifs ont globalement augmenté sur 3 ans (+10,6%) et ce malgré une inversion de tendance en 2014 (-4,6%).Les trois autres secteurs sont marqués par une très forte baisse du nombre de jeunes en apprentissage : -14,0% sur 3 ans dans le secteur de la production, -18,8% dans le secteur des services et -19,2% dans le secteur du bâtiment.

A RETENIR

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Au 31/12/2014, 14 747 salariés et 5 348 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exer-çant à titre principal une activité artisanale dans l’Eure.Au cours de l’année 2014, le nombre de salariés a augmenté d’1,1% et le nombre de travailleurs non salariés de 5,9%. Sur 3 ans, la hausse est respectivement de 3,5% et de 19,3%.Fin 2014, 2 000 apprentis travaillent dans une entreprise inscrite au Répertoire des Métiers (champ large). Les effectifs apprentis ont diminué de 9,5% en 2014 et de 12,1% sur la période 2012 - 2014.


27/56



Au cours du 4ème trimestre 2014, la masse salariale des entreprises artisanales euroises exerçant une activité artisanale à titre principal est évaluée à 89 millions d’€. Elle représente 35% de la masse sa-lariale générée par l’ensemble des entreprises artisanales en région.Le salaire moyen par tête, c’est-à-dire, le rapport entre la masse salariale du dernier trimestre 2014 et l’effectif corrigé des variations saisonnières, est de 1 858 €.


Dans l’Eure comme en région, le secteur de la production est celui pour lequel le niveau de rémunération est le plus élevé (2 479 €). La principale raison est la grande taille des établissements qui com-posent ce secteur.

V.3 / La masse salariale et le salaire moyen


Sur 3 ans, le salaire moyen par tête a augmenté de 5,5% dans l’artisanat eurois. La hausse est légèrement moins importante qu’en moyenne régionale (+6,0% sur 3 ans).





Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation +0,9% +2,8% -0,9% +2,8% +0,9%

Bâtiment +2,8% +3,0% -0,2% +5,7% +1,9%

Production +1,1% +2,0% +0,9% +4,1% +1,3%

Services +3,8% +2,2% +1,2% +7,4% +2,4%


Sur 3 ans, le salaire moyen par tête augmente dans l’artisanat eurois. Néanmoins, il stagne en 2014 (+0,1%) excepté dans le secteur des services où il progresse légèrement (+1,2%) et dans le secteur de l’alimentation où il diminue sensiblement (-0,9%).Sur 3 ans, la hausse du salaire moyen par tête est par ailleurs re-lativement faible dans le secteur de l’alimentation (+0,9%). Les difficultés économiques rencontrées en 2013 (baisse de la valeur ajoutée moyenne de 5,7%) ont certainement incité les artisans eurois de ce secteur à stabiliser leurs coûts salariaux en 2014.


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VI / L’ARTISANAT SEINOMARIN


En Seine-Maritime, hors micro-entreprises, les entreprises ayant une activité artisanale à titre principal génèrent, en 2014, un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’€ et un produit intérieur brut (PIB) de 2,2 milliards d’€. Le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne d’un artisan seinomarin sont de 336 738 € et de 150 283 €. C’est plus qu’en moyenne régionale (respectivement 318 057 € et 139 645 €). Cela peut s’expliquer par la présence d’entreprises de plus grande taille sur le territoire seinomarin notamment dans le secteur du bâtiment.

Seine-Maritime - Année 2014Secteur d’activité NAR4

(Champ restreint)

Chiffred’affaires

moyen

Valeurajoutée

moyenne

Taux devaleur

ajoutée

Production 622 402 € 278 908 € 44,8%

Bâtiment 381 460 € 167 642 € 43,9%

Alimentation 274 690 € 116 943 € 42,6%

Services 238 269 € 111 616 € 46,8%


Avec un chiffre d’affaires d’1,5 milliards d’€ et un PIB de 646 mil-lions d’€, le secteur du bâtiment est le principal secteur d’activité artisanal seinomarin. Il représente à lui seul 46,6% du chiffre d’affaires et 45,9% du PIB.Le secteur des services arrive en seconde position avec une part respective de 24,6% et de 25,8%. Pour autant, le chiffre d’affaires moyen (238 269 €) et la valeur ajoutée moyenne (111 616 €) sont relativement faibles dans ce secteur comparativement au niveau moyen observé toutes activités artisanales confondues (respecti-vement 336 738 € et 150 283 €).Le secteur de la production représente 16,4% du chiffre d’affaires et 16,4% du PIB de l’artisanat seinomarin. Les artisans de la pro-duction ont un volume d’activité important (622 402 € de chiffre d’affaires moyen) et le taux de valeur ajouté (cf page 5) est relati-vement élevé en Seine-Maritime (44,8% en Seine-Maritime contre 41,5% en moyenne régionale). Cela s’explique probablement par un degré d’intégration plus élevé de la chaîne de production se

traduisant par un recours moindre à la sous-traitance.

VI.1 / L’activité économique

Grandes tendances

Seine-Maritime(Champ restreint)



(PIB)


moyen

Valeur ajoutée

moyenne

2012 3 137 718 173 € 1 380 198 260 361 905 159 192

2013 3 142 200 892 € 1 398 795 362 343 297 152 824

2014 3 154 565 289 € 1 407 854 059 336 738 150 283

Variation 2012 - 2013 +0,1% +1,3% -5,1% -4,0%

Variation 2013 - 2014 +0,4% +0,6% -1,9% -1,7%

Variation sur 2 ans +0,5% +2,0% -7,0% -5,6%

Entre 2012 et 2014, le chiffre d’affaires total a augmenté de 0,5% et le PIB de 2,0% dans l’artisanat seinomarin. Le volume d’activité a donc légèrement progressé et le secteur crée localement de plus en plus de richesses.Paradoxalement, le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne ont fortement chuté : -7,0% et -5,6% entre 2012 et 2014. Cette baisse est d’ailleurs plus prononcée qu’en moyenne régionale (respectivement -6,4% et -5,0%). Cela s’explique par la progression rapide, en Seine-Maritime, du nombre d’entreprises artisanales recensées par les services fiscaux (+8,1%).

La valeur ajoutée moyenne évolue défavorablement dans l’artisa-nat seinomarin (-5,6% entre 2012 et 2014). La plus forte baisse concerne l’année 2013 avec une baisse de 4,0% par rapport à 2012.La baisse de la valeur ajoutée moyenne est notamment très marquée dans le secteur du bâtiment (-7,3% sur 2 ans) même si elle est moins prononcée en 2014 (-2,5%) qu’en 2013 (-5,0%) laissant entrevoir des perspectives d’amélioration en 2015. Les artisans de l’alimentation subissent eux aussi une baisse importante de la valeur ajoutée moyenne (-4,7% sur 2 ans) mais la situation tend à se stabiliser en 2014 (-1,7%).Dans le secteur des services la valeur ajoutée moyenne diminue également mais de façon moins prononcée (-2,4% sur 2 ans). Enfin le secteur de la production connaît une embellie en 2014 (+1,8%) alors que la valeur ajoutée moyenne avait fortement chuté en 2013 (-4,8%).Source : Base de données SIRIUS - DRFiP Haute-Normandie

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VI.2 / L’emploi


Au 31 décembre 2014, 16 729 entreprises et 17 552 établissements exercent une activité artisanale à titre principal ou secondaire en Seine-Maritime. Selon l’Urssaf Haute-Normandie, 57,9% d’entre eux, soit 10 166 établissements, sont employeurs et emploient 31 105 salariés hors apprentis. De même, 3 199 apprentis tra-vaillent dans un établissement artisanal à la même date et 8 433 dirigeants ont le statut de travailleur non salarié. Au total, ce sont 42 737 actifs qui travaillent dans le secteur de l’artisanat et des métiers dans le département de la Seine-Maritime.Pour rappel, les établissements exerçant une activité artisanale à titre principal (cf page 5) constituent le champ d’analyse privilégié pour la suite de l’étude.

Seine-Maritime31/12/2014

Activitésartisanales à titre principal(Champ restreint)





Établissements employeurs 8 676 1 490 10 166



Effectifs non salariés 7 717 716 8 433


Analyse par intercommunalité


5 principaux EPCI*

(Champ restreint)

Effectifs salariés

horsapprentis

Effectifs non

salariés

Actifs occupés

horsapprentis

Densité en nb d’actifs pour 10 000 habitants

Métropole Rouen Normandie 10 030 2 703 12 733 261

CA Havraise 3 479 999 4 478 188

CC Caux Vallée de Seine 1 368 368 1 736 255

CA de la Région Dieppoise 1 040 357 1 397 283

CC des Portes Nord-Ouest de Rouen

969 211 1 180 435

Autres terriroires 9 654 3 079 12 733

Seine-Maritime 26 540 7 717 34 257 274

La Métropole Rouen Normandie est le plus important EPCI* du département de la Seine-Maritime tant en nombre de sala-riés (10 030, soit 37,8%) qu’en nombre de travailleurs non salariés (2 703, soit 35,0%). Viennent ensuite la Communauté d’Agglomé-ration Havraise avec 4 478 actifs, soit 13,1% et la Communauté de Communes de Caux Vallée de Seine avec 1 736 actifs, soit 5,1%.Les territoires ruraux du nord-est de la Seine-Maritime af-fichent les plus fortes densité en nombre d’actifs, notamment les Communautés de Communes de Blangy sur Bresle avec 591 actifs pour 10 000 habitants, du Pays Neufchâtelois avec 478 actifs pour 10 000 habitants et du Canton d’Aumale avec 445 actifs pour 10 000 habitants.

Seine-Maritime - 31/12/20145 principaux EPCI*

(Champ large)

Effectifs apprentis

Densité en nb d’apprentis pour 10 000 habitants

Métropole Rouen Normandie 1 117 23

CA Havraise 471 20

CC Caux Vallée de Seine 193 28

CA de la Région Dieppoise 147 30

CA de Fécamp Caux Littoral 94 33

Autres terriroires 1 177

Seine-Maritime 3 199 26

La grande majorité des apprentis recensés par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Seine-Maritime travaille dans la Métropole Rouen Normandie (1 117 apprentis, soit 34,9%).La Communauté d’Agglomération Havraise arrive en seconde po-sition avec 471 apprentis, soit 14,7% suivie de la Communauté de Communes de Caux Vallée de Seine avec 193 apprentis, soit 6,0%.Les plus fortes densités en nombre d’apprentis concernent les Communautés de Communes du Canton d’Aumale et du Canton de Gournay-en-Bray avec 46 apprentis pour 10 000 habitants chacune.



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(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs


apprentis


Actifsoccupés

horsapprentis

Bâtiment 3 624 11 819 2 728 14 547

Services 2 832 7 446 3 429 10 875

Alimentation 1 554 4 198 1 070 5 268

Production 666 3 077 490 3 567


Les secteurs du bâtiment et des services concentrent le plus grand nombre d’actifs seinomarins travaillant dans une en-treprise relevant du champ restreint de l’artisanat : respecti-vement 14 547 actifs, soit 42,5%, et 10 875 actifs, soit 31,7%. Si le bâtiment concentre la plus grande part des salariés (11 819 salariés, soit 44,5%), c’est le secteur des services qui regroupe le plus grand nombre de travailleurs non salariés (3 429 salariés, soit 44,4%).Le secteur de l’alimentation est très présent en Seine-Mari-time comparativement à son voisin eurois. Il représente 15,4% des actifs occupés en Seine-Maritime contre 11,7% dans l’Eure. A l’inverse, le secteur du bâtiment est moins présent avec une part de 42,5% en Seine-Maritime contre 45,6% dans l’Eure.Les dirigeants non salariés, très présents dans les métiers de services sont sous-représentés dans le secteur de la production (6,3% des dirigeants non salariés). Les salariés représentent en effet 86,3% des actifs occupés dans ce-dernier secteur contre 77,5% en moyenne toutes activités artisanales confondues.


Secteur d’activité NAR4(Champ large)


Effectifs apprentis en %

Bâtiment 1 221 39,2%

Alimentation 917 29,4%

Services 846 27,2%

Production 130 4,2%

Non renseigné 85 -


Au 31/12/2014, parmi les 3 199 apprentis recensés dans l’artisa-nat seinomarin, 1 221, soit 39,2% travaillent dans le bâtiment, 917, soit 29,4%, travaillent dans l’alimentation et 846, soit 27,2%, travaillent dans les services.L’apprentissage occupe une place prépondérante dans le secteur de l’alimentation qui représente 29,4% des apprentis et seulement 15,4% des actifs.


31/56


Seine-Maritime(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs


apprentis



31/12/2011 8 046 25 351 6 483 31 834

31/12/2012 8 297 25 664 6 908 32 572

31/12/2013 8 477 26 105 7 287 33 392

31/12/2014 8 676 26 540 7 717 34 257

Variation 2012 +3,1% +1,2% +6,6% +2,3%

Variation 2013 +2,2% +1,7% +5,5% +2,5%

Variation 2014 +2,3% +1,7% +5,9% +2,6%



+2,5% +1,5% +6,0% +2,5%

Entre le 31/12/2011 et le 31/12/2014, le nombre d’actifs a augmenté de 7,6% dans l’artisanat seinomarin. Cette hausse est principalement due à une forte augmentation du nombre de dirigeants non salariés (+19,0%), notamment du nombre de mi-cro-entrepreneurs qui a plus que doublé en 3 ans.La hausse du nombre de salariés (+4,7% sur 3 ans) doit être relati-visée : le succès de la SASU au détriment de l’entreprise individuelle « classique » explique pour partie la hausse du nombre de salariés.

Seine-Maritime(Champ large)

Effectifs apprentis

31/12/2011 3 869

31/12/2012 3 844

31/12/2013 3 468

31/12/2014 3 199






Sur 3 ans, le nombre d’apprentis a fortement diminué en Seine-Maritime (-17,3% sur 3 ans). La plus forte baisse concerne l’année 2013 avec une diminution de 9,8%.

Tendances par intercommunalité

Seine-Maritime5 principaux EPCI*

(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Varia-tion sur

3 ans


Métropole Rouen Nor-mandie

+2,9% +3,3% +3,2% +9,8% +3,2%

CA Havraise -0,4% +0,9% -1,9% -1,4% -0,5%

CC Caux Vallée de Seine -0,2% -1,4% +1,6% 0,0% 0,0%

CA de la Région Diep-poise

+5,8% +7,9% +5,0% +19,8% +6,2%

CC des Portes Nord-Ouest de Rouen

-3,1% +1,0% +3,1% +0,9% +0,3%

Seine-Maritime +2,3% +2,5% +2,6% +7,6% +2,5%

Parmi les 5 principales intercommunalités du département de la Seine-Maritime, le nombre d’actifs occupés a fortement aug-menté dans la Communauté d’Agglomération Dieppoise (+19,8% sur 3 ans) et la Métropole Rouen Normandie (+9,8%). A l’inverse, le nombre d’actifs a légèrement diminué dans la Com-munauté d’Agglomération Havraise (-1,4%).Plus largement, la plus forte hausse du nombre d’actifs concerne les Communautés de Communes Cœur de Caux (+38,8%), du Plateau Vert (+32,5%) et des Monts-et-de-l’Andelle (+28,5%).A contrario, le nombre d’actifs a sensiblement diminué dans les Communautés de Communes du Moulin d’Écalles (-8,8%), du Pla-teau de Martainville (-5,7%) et Saint-Saëns - Porte de Bray (-4,2%).

Seine-Maritime5 principaux EPCI*

(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Varia-tion sur 3 ans


Métropole Rouen Nor-mandie

-1,1% -8,3% -6,8% -15,6% -5,5%

CA Havraise +1,3% -7,0% -7,3% -12,6% -4,4%

CC Caux Vallée de Seine 0,0% -2,9% -4,9% -7,7% -2,6%

CA de la Région Diep-poise

+5,8% -6,0% -14,5% -15,0% -5,3%

CA de Fécamp Caux Littoral

-3,6% -9,3% -3,1% -15,3% -5,4%

Seine-Maritime -0,6% -9,8% -7,8% -17,3% -6,1%

Sur 3 ans, le nombre d’apprentis a globalement baissé dans l’ar-tisanat seinomarin (-17,3% sur 3 ans). Parmi les 5 principales in-tercommunalités du département, la baisse semble plus mesurée dans la Communauté Caux Vallée de Seine (-7,7%).L’année 2014 a été une année particulièrement difficile pour la Communauté d’Agglomération de la Région Dieppoise avec une baisse de 14,5%.



32/56



Seine-MaritimeSecteur d’activité



Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation -0,2% +0,3% +1,7% +1,8% +0,6%

Bâtiment +2,1% +3,8% +2,7% +8,8% +2,9%

Production +6,3% +1,5% -1,0% +6,8% +2,2%

Services +2,6% +2,3% +4,1% +9,3% +3,0%


En moyenne, sur 3 ans, le nombre d’actifs occupés a augmenté de 7,6% dans l’artisanat seinomarin.La hausse est moins prononcée qu’en moyenne dans le sec-teur de l’alimentation (+1,8% sur 3 ans). Elle au contraire très marquée dans les secteurs des services (+9,3%) et du bâtiment (+8,8%). Dans le secteur de la production le nombre d’actifs augmente tout d’abord les deux premières années (+6,3% en 2012 et +1,5% en 2013) puis diminue en 2014 (-1,0%).


NAR4(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation +0,4% -3,3% -6,5% -9,2% -3,2%

Bâtiment -0,6% -14,4% -8,1% -21,8% -7,9%

Production -0,5% -17,6% -16,1% -31,2% -11,7%

Services -2,6% -9,7% -9,5% -20,4% -7,3%

Artisanat - ensemble -0,6% -9,8% -7,8% -17,3% -6,1%

Le nombre d’apprentis baisse sur 3 ans dans les 4 grands secteurs d’activité artisanaux. La baisse est notamment très marquée dans les secteurs de la production (-31,2% sur 3 ans), du bâti-ment (-21,8%) et des services (-20,4%).La situation semble moins défavorable dans le secteur de l’alimentation qui subit globalement une baisse du nombre d’ap-prentis plus mesurée (-9,2%). Pour autant, la baisse est de plus en plus marquée : +0,4% en 2012, -3,3% en 2013 et -6,5% en 2014.

A RETENIR

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Au 31/12/2014, 26 540 salariés et 7 717 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exer-çant à titre principal une activité artisanale en Seine-Maritime.Au cours de l’année 2014, le nombre de salariés a augmenté d’1,7% et le nombre de travailleurs non salariés de 5,9%. Sur 3 ans, la hausse est respectivement de 4,7% et de 19,0%.Fin 2014, 3 199 apprentis travaillent dans une entreprise inscrite au Répertoire des Métiers (champ large). Les effectifs apprentis ont diminué de 7,8% en 2014 et de 17,3% sur la période 2012 - 2014.


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Au cours du 4ème trimestre 2014, la masse salariale des entreprises artisanales seinomarines exerçant une activité artisanale à titre prin-cipal est évaluée à 162 millions d’€. Elle représente 65% de la masse salariale générée par l’ensemble des entreprises artisanales en région.Le salaire moyen par tête, c’est-à-dire, le rapport entre la masse salariale du dernier trimestre 2014 et l’effectif corrigé des variations saisonnières, est de 1 862 €.


En Seine-Maritime comme en région, le secteur de la production est celui pour lequel le niveau de rémunération est le plus élevé (2 433 €). A l’inverse, le salaire moyen par tête est relativement faible dans le secteur de l’alimentation (1 546 €).

VI.3 / La masse salariale et le salaire moyen


Sur 3 ans, le salaire moyen par tête a augmenté de 6,2% dans l’artisanat seinomarin. La hausse se situe au niveau de la moyenne régionale (+6,0% sur 3 ans).





Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Alimentation +3,7% -0,1% +0,6% +4,3% +1,4%

Bâtiment +2,5% +3,6% 0,0% +6,2% +2,0%

Production +2,3% +0,2% +3,1% +5,7% +1,9%

Services +4,7% -0,6% +2,8% +7,0% +2,3%


La hausse du salaire moyen par tête précédemment constatée dans l’artisanat seinomarin (+6,2% sur 3 ans) est moins importante dans le secteur de l’alimentation (+4,3%).L’année 2014 est marquée par une stagnation du niveau de rému-nération moyen dans le secteur du bâtiment alors qu’il progressait les deux années précédentes. Le gel du niveau de rémunération moyen est également observable dans le secteur de l’alimentation confirmant la tendance de 2013. Le salaire moyen par tête augmente enfin dans les deux autres secteurs en 2014 alors qu’il était resté stable au cours de l’année 2013.


34/56

VII / L’ARTISANAT DE L’ALIMENTATION


Hors micro-entreprises, les artisans de l’alimentation génèrent, en 2014, un chiffre d’affaires de 577 millions d’€ et un produit in-térieur brut (PIB) de 244 millions d’€. Le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne sont de 269 953 € et de 114 313 €. C’est moins qu’en moyenne toutes activités artisanales confondues (respectivement 318 057 € et 139 645 €). Le secteur du bâtiment et surtout celui de la production sont en effet constitués d’entreprises de plus grande taille qui génèrent plus de chiffre d’affaires et de valeur ajoutée que leurs homologues de l’alimentation.

Avec, en 2014, un chiffre d’affaires de 184 millions d’€ et un PIB de 77 millions d’€, l’Eure représente 31,8% et 31,4% du chiffre d’af-faires et du PIB générés par les artisans de l’alimentation en région. L’artisanat de l’alimentation est très présent en Seine-Mari-time avec un chiffre d’affaires de 394 millions d’€, soit 68,2% et un PIB de 167 millions d’€, soit 68,6%.En moyenne, un artisan de l’alimentation seinomarin dégage un chiffre d’affaires de 274 690 € et une valeur ajoutée moyenne de 116 943 €. La situation est légèrement moins favorable dans l’Eure avec un chiffre d’affaires moyen de 260 331 € et une valeur ajoutée moyenne de 108 971 €.Le taux de valeur ajoutée (cf page 5) est de 41,9% dans l’Eure et de 42,6% en Seine-Maritime. Il n’y a donc pas de différence significative entre les deux territoires.

VII.1 / L’activité économique

Grandes tendances

Alimentation(Champ restreint)



(PIB)


moyen

Valeur ajoutée

moyenne

2012 571 103 808 € 232 572 444 € 290 638 € 118 357 €

2013 571 973 910 € 237 219 043 € 274 328 € 113 774 €

2014 576 888 822 € 244 286 362 € 269 953 € 114 313 €

Variation 2012 - 2013 +0,2% +2,0% -5,6% -3,9%

Variation 2013 - 2014 +0,9% +3,0% -1,6% +0,5%


Sur 2 ans, en région, le chiffre d’affaires total a augmenté d’1,0% et le PIB de 5,0% dans l’artisanat de l’alimentation (hors micro-entreprises).Mais le nombre d’assujettis recensés par les services fiscaux aug-mente plus vite (+8,8% sur 2 ans) que le chiffre d’affaires et le PIB. Il en résulte une baisse du chiffre d’affaires moyen de 7,1% et de la valeur ajoutée moyenne de 3,4%. Pris indépendamment, le volume d’activité et la valeur ajoutée moyenne des artisans de l’alimentation diminue donc en Haute-Normandie.

Il existe une différence significative en termes d’évolution de la valeur ajoutée moyenne entre l’Eure et la Seine-Maritime.Depuis 2 ans, la valeur ajoutée moyenne des artisans de l’alimen-tation diminue en Seine-Maritime (-3,0% en 2013 et -1,7% en 2014). Certes la baisse est moins prononcée en 2014 qu’en 2013 mais la situation économique des artisans seinomarins reste fragile.Dans l’Eure en revanche, la conjoncture économique s’améliore grandement en 2014 : alors que la valeur ajoutée moyenne avait diminué de 5,7% en 2013, elle a augmenté de 5,6% en 2014.


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VII.2 / L’emploi



Nota bene:concernantl’analyseparsecteur,ledénombrementdeseffectifssalariésetnonsalariésporteuniquementsurlesétablis-sementsexerçantuneactivitéartisanaleàtitreprincipal(champrestreint-cfpage5).Acontrario,pourdesraisonstechniques,l’analysedeseffectifsapprentisportesurlesétablissementsinscritsauRépertoiredesMétiersautitredeleuractivitéprincipaleousecondaire(champlarge-cfpage5).

Au 31/12/2014, 6 076 salariés hors apprentis et 1 536 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exerçant à titre principal (champ restreint) une activité relevant du secteur de l’alimentation. Cela représente un total de 7 612 actifs occupés hors apprentis.A la même date, 1 461 apprentis travaillent dans une entreprise du secteur de l’alimentation immatriculée au Répertoire des Métiers au titre de son activité principale ou secondaire (champ large).


Alimentation31/12/2014


Etablis-sements

employeurs


apprentis

Effectifs non

salariés


Eure 717 1 878 466 2 344

Seine-Maritime 1 544 4 198 1 070 5 268

Haute-Normandie 2 271 6 076 1 536 7 612

L’artisanat de l’alimentation est très présent en Seine-Mari-time qui canalise 4 198 salariés hors apprentis, soit 69,1%, et 1 070 travailleurs non salariés, soit 69,7%. L’Eure englobe 1 878 salariés, soit 30,9%, et 466 travailleurs non salariés, soit 30,3%.

L’alimentation est légèrement sous-représentée dans l’Eure en nombre d’actifs avec un indice de spécificité égal à 0,8. Le secteur de l’alimentation représente en effet 11,7% des actifs dans l’Eure contre 14,0% au niveau régional. Ce sont surtout les travailleurs non salariés du secteur qui sont sous représentés localement avec un incice de spécificité égal à 0,7.

Nota bene:l’indicedespécificitéesticilerapportentrelepoidsdeseffectifssalariésetnonsalariésd’unsecteurdonnédansl’artisanatdépartementaletlepoidsdeseffectifssalariésetnonsalariésdecemêmesecteurdansl’artisanatrégional.Sil’indiceestsupérieurà1,alorslesecteurenquestionestsurreprésentédansleterritoireparrapportauniveaurégionaletinversement.

Au 31/12/2014, 1 461 apprentis travaillent dans l’artisanat de l’alimentation en région (champ large). 917 apprentis, soit 62,8%, sont localisés en Seine-Maritime et 544 apprentis, soit 37,2%, tra-vaillent dans l’Eure.

Analyse par principales activités (NAF)

36/56



Activité NAF7 principales

(Champ restreintà

Etablis-sements

employeurs


apprentis



Boulangerie et boulange-

rie-pâtisserie947 3 234 572 3 806

Boucherie et bouche-

rie-charcuterie408 877 270 1 147

Restauration rapide et

vente de plats à emporter470 784 326 1 110

Charcuterie 179 598 122 720Boucherie et bouche-

rie-charcuterie sur

éventaires et marchés

61 88 121 209

Préparation de poissons,

crustacés et mollusques70 138 36 174

Pâtisserie 55 131 36 167

Alimentation 2 271 6 076 1 536 7 612

Au 31/12/2014, la boulangerie et boulangerie-pâtisserie est la principale activité du secteur de l’alimentation : avec ses 3 806 actifs, elle représente la moitié des personnes travaillant dans le secteur de l’alimentation (champ restreint).Viennent ensuite la boucherie et boucherie-charcuterie avec 1 147 actifs, soit 15,1% et la restauration rapide et vente de plats à em-porter avec 1 110 actifs, soit 14,6%.Les salariés sont très présents dans la boulangerie et boulange-rie-pâtisserie et la charcuterie : ils représentent respectivement 85,0% et 83,1% des actifs dans ces deux activités contre 79,8% en moyenne toutes activités alimentaires confondues.


Activité NAF - 7 principales(Champ large)


Effectifs apprentis

en %

Boulangerie et boulangerie-pâtisserie 990 67,8%

Boucherie et boucherie-charcuterie 181 12,4%

Charcuterie 96 6,6%

Restauration rapide et vente de plats à emporter 68 4,7%

Pâtisserie 66 4,5%

Fabrication de plats préparés 27 1,8%

Préparation industrielle de produits à base de viande 10 0,7%

Alimentation 1 461 100%

Avec 990 apprentis, soit une part de 67,8%, la boulangerie et boulangerie-pâtisserie arrive en tête dans la répartition des apprentis du secteur (champ large) par activité NAF.La boucherie et boucherie-charcuterie arrive loin derrière en se-conde position avec 181 apprentis, soit 12,4%, suivie de la char-curerie avec 96 apprentis, soit 6,6%.Le nombre d’apprentis est surreprésenté dans la boulangerie et boulangerie-pâtisserie (67,8%) comparativement à son poids en nombre d’actifs (50,0%).


Alimentation(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs


apprentis



31/12/2011 2 118 5 893 1 517 7 410

31/12/2012 2 166 5 955 1 536 7 491

31/12/2013 2 211 5 901 1 554 7 455

31/12/2014 2 271 6 076 1 536 7 612

Variation 2012 +2,3% +1,1% +1,3% +1,1%

Variation 2013 +2,1% -0,9% +1,2% -0,5%

Variation 2014 +2,7% +3,0% -1,2% +2,1%



+2,4% +1,0% +0,4% +0,9%Sources : SEQUOIA - PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 76

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Entre le 31/12/2011 et le 31/12/2014, le nombre d’actifs aug-mente de 2,7% dans l’artisanat de l’alimentation (champ restreint). C’est 4,8 points de pourcentage de moins qu’en moyenne dans l’artisanat. L’écart le plus important concerne les effectifs non salariés (+1,3% contre +19,1% sur 3 ans).Ce phénomène s’explique par une faible augmentation du nombre de dirigeants micro-entrepreneurs dans ce secteur comparativement notament aux secteurs du bâtiment et des services. Entre le 31/12/2011 et le 31/12/2014, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) comptabilisent en effet 138 micro-entreprises supplémentaires dans ce secteur contre 1 164 dans le bâtiment et 1 100 dans les services.En 2014, le nombre de travailleurs non salariés diminue légè-rement dans l’alimentation (-1,2%) alors que paradoxalement le nombre de salariés augmente de façon notable (+3,0%).Cette évolution s’explique, pour partie, par la montée en puissance du statut salarié parmi les dirigeants. Sont dirigeants salariés, les présidents et directeurs généraux de SA, les présidents de SAS et les gérants minoritaires ou égalitaires de SARL. Or, en 2014, le nombre de sociétés de type SA, SARL et SAS augmente de 13,3% alors que le nombre d’entreprises individuelles (y compris micro-entreprises) et d’EURL n’augmente que de 0,5%.De même, de plus en plus de conjoints collaborateurs (nombreux dans le secteur de l’alimentation) deviennent conjoint salarié. De ce fait, ils sont rattachés au régime général de la sécurité sociale des salariés et ne relèvent plus du régime social des travailleurs non salariés. Par ailleurs, compte-tenu des difficultés économiques rencontrées, certains choisissent d’exercer une activité salariée en parallèle pour apporter un revenu familial complémentaire et ne sont donc plus comptabilisés parmi les effectifs non-salariés du secteur.

Alimentation(Champ large)

Effectifs apprentis

31/12/2011 1 502

31/12/2012 1 564

31/12/2013 1 551

31/12/2014 1 461






Sur 3 ans, le nombre d’apprentis a diminué de 2,7% dans l’artisanat de l’alimentation (champ large). La baisse des ef-fectifs apprentis est marginale dans ce secteur comparativement à la diminution observée toutes activités artisanales confondues (-15,4% sur 3 ans).De plus, la variation du nombre d’apprentis n’est pas linéaire sur les trois années. En effet, les effectifs ont d’abord augmenté en 2012 (+4,1%), ont stagné en 2013 (-0,8%), puis ont sensiblement diminué en 2014 (-5,8%).


AlimentationDépartement

(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +4,0% -2,2% +3,1% +4,9% +1,6%

Seine-Maritime -0,2% +0,3% +1,7% +1,8% +0,6%

Haute-Normandie +1,1% -0,5% +2,1% +2,7% +0,9%

Dans le secteur de l’alimentation, la hausse du nombre d’ac-tifs est plus prononcée dans l’Eure (+4,9% sur 3 ans) qu’en Seine-Maritime (+1,8%).La restauration rapide et vente de plats à emporter, notamment, est une activité en forte expansion dans l’Eure au cours des années 2012-2014. La hausse du nombre d’établissements inscrits au Ré-pertoire des Métiers au titre de cette activité est de 106,7% sur 3 ans dans l’Eure contre 49,5% en Seine-Maritime.La variation du nombre d’actifs est fluctuante dans ce secteur. Dans l’Eure notamment, le nombre d’actifs augmente de 4,0% en 2012, diminue de 2,2% en 2013 et augmente de 3,1% en 2014. En Seine-Maritime, les effectifs ont stagné les deux premières années avant d’augmenter d’1,7% en 2014.

AlimentationDépartement

(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +11,8% +3,6% -4,6% +10,6% +3,4%

Seine-Maritime +0,4% -3,3% -6,5% -9,2% -3,2%

Haute-Normandie +4,1% -0,8% -5,8% -2,7% -0,9%

L’apprentissage évolue également plus favorablement dans l’Eure qu’en Seine-Maritime. Entre décembre 2011 et dé-cembre 2014, les effectifs apprentis augmentent de 10,6% dans l’Eure et baissent de 9,2% en Seine-Maritime.L’année 2014 est globalement défavorable, le nombre d’apprentis diminuant de 4,6% dans l’Eure et de 6,5% en Seine-Maritime.



Tendances par principales activités (NAF)

AlimentationActivité NAF7 principales

(champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans



rie-pâtisserie-0,7% +0,3% +0,7% +0,2% +0,1%


rie-charcuterie-0,1% +0,2% +0,5% +0,6% +0,2%

Restauration rapide et

vente de plats à emporter+16,3% +4,6% +11,6% +35,7% +10,7%

Charcuterie -7,3% -5,1% -1,4% -13,3% -4,6%Boucherie et bouche-

rie-charcuterie sur

éventaires et marchés

+11,3% +11,8% +0,0% +24,4% +7,6%

Préparation de poissons,

crustacés et mollusques-2,5% 0,0% 11,5% 8,8% +2,8%

Pâtisserie +7,0% -15,8% +8,4% -2,3% -0,8%

Alimentation +1,1% -0,5% +2,1% +2,7% +0,9%

Entre le 31/12/2011 et le 31/12/2014, le nombre d’actifs est res-té stable dans les deux principales activités du secteur de l’alimentation, à savoir la boulangerie et boulangerie-pâtisserie (+0,2%) et la boucherie et boucherie-charcuterie (+0,6%).L’activité la plus dynamique en termes d’emploi est la res-tauration rapide et vente de plats à emporter avec une hausse de 35,7% sur 3 ansMalgré une stagnation des effectifs en 2014, sur 3 ans, le nombre d’actifs augmente sensiblement dans boucherie et bouche-rie-charcuterie sur éventaires et marchés (+24,4%).La plus forte baisse du nombre d’actifs concerne la charcu-terie qui voie ses effectifs baisser de 13,2% sur 3 ans.La préparation de poissons, crustacés et mollusques connaît un léger rebond en 2014 (+11,5%) alors que les effectifs avaient ten-dance à stagner les deux précédentes années.De même, dans la pâtisserie, le nombre d’actifs qui avait baissé de 15,8% en 2013 augmente de 8,4% en 2014.

AlimentationActivité NAF7 principales

(champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans



rie-pâtisserie+2,6% -0,9% -6,5% -5,0% -1,7%


rie-charcuterie+11,6% +0,5% -1,6% +10,4% +3,3%

Charcuterie -1,7% -5,3% -11,1% -17,2% -6,1%Restauration rapide et

vente de plats à emporter+11,1% +42,5% +19,3% +88,9% +23,6%

Pâtisserie +10,9% -12,7% +6,5% +3,1% +1,0%Fabrication de plats

préparés +4,7% -13,3% -30,8% -37,2% -14,4%

Préparation industrielle

de produits à base de

viande

+35,3% -13,0% -50,0% -41,2% -16,2%

Alimentation +4,1% -0,8% -5,8% -2,7% -0,9%

Les trois activités les plus représentatives en nombre d’apprentis sont la boulangerie et boulangerie-pâtisserie, la boucherie et bou-cherie-charcuterie et la charcuterie.Dans la boulangerie et boulangerie-pâtisserie, la situation s’est progressivement détériorée entre décembre 2011 et dé-cembre 2014. Le nombre d’apprentis a en effet augmenté en 2012 (+2,6%), a stagné en 2013 (-0,9%) puis a baissé en 2014 (-6,5%).Le constat est le même concernant la boucherie et bouche-rie-charcuterie. Les effectifs apprentis avaient fortement aug-menté en 2012 (+11,6%) avant de se stabiliser en 2013 (+0,5%) et de légèrement diminuer en 2014 (-1,6%).La plus forte baisse du nombre d’apprentis concerne la charcuterie. Les effectifs apprentis diminuent de plus en plus vite dans cette activité (-1,7% en 2012, -5,3% en 2013 et -11,1% en 2014).A l’inverse, même si cette activité reste encore marginale en termes d’apprentissage, les effectifs ont presque doublé sur 3 ans dans la restauration rapide et vente de plats à emporter.

A RETENIR

Au 31/12/2014, 6 076 salariés et 1 536 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exerçant à titre principal une activité relevant du secteur de l’alimentation.Au cours de l’année 2014, le nombre de salariés a augmenté de 3,0% et le nombre de travailleurs non salariés a diminué d’1,2%. Sur 3 ans, les effectifs augmentent respectivement de 3,1% et d’1,3%.Fin 2014, 1 461 apprentis travaillent dans une entreprise de l’alimentation (champ large). Les effectifs apprentis ont diminué de 5,8% en 2014 et de 2,7% sur la période 2012 - 2014.

Sources : SEQUOIA - PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 7638/56

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VIII / L’ARTISANAT DU BÂTIMENT


Les entreprises du bâtiment immatriculées au Répertoire des Métiers au titre de leur activité principale (hors micro-entreprises) génèrent en 2014 un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’€ et un produit intérieur brut (PIB) d’1,0 milliards d’€. Rapportés au nombre d’assujettis, le chiffre d’affaires moyen est évalué à 333 935 € et la valeur ajoutée moyenne à 146 220 €. Le volume d’activité et les richesses dégagés par les artisans du bâtiment sont légèrement supérieurs au niveau moyen observé toutes activités artisanales confondues (respectivement 318 057 € et 139 645 €).

Avec un chiffre d’affaires d’1,4 milliards d’€ et un PIB de 646 millions d’€, la Seine-Maritime représente 62,2% du chiffre d’affaires et 62,5% de la valeur ajoutée générés par les artisans du bâtiment en région. L’Eure arrive en seconde position avec un chiffre d’affaires de 892 millions d’€, soit 37,8% et un PIB de 388 millions d’€, soit 37,5%.En moyenne, un artisan du bâtiment seinomarin dégage un chiffre d’affaires de 381 460 € et une valeur ajoutée moyenne de 167 642 €. La situation est moins favorable dans l’Eure avec un chiffre d’affaires moyen de 277 035 € et une valeur ajoutée moyenne de 120 572 €.Le taux de valeur ajoutée (cf page 5) est de 43,5% dans l’Eure et de 42,9% en Seine-Maritime. Il n’y a donc pas de différence significative entre les deux territoires.

VIII.1 / L’activité économique

Grandes tendances

Bâtiment(Champ restreint)



(PIB)


moyen

Valeur ajoutée

moyenne

2012 2 418 382 195 € 1 047 849 443 € 361 546 € 156 653 €

2013 2 381 873 487 € 1 046 441 791 € 340 365 € 149 534 €

2014 2 361 922 704 € 1 034 213 017 € 333 935 € 146 220 €

Variation 2012 - 2013 -1,5% -0,1% -5,9% -4,5%

Variation 2013 - 2014 -0,8% -1,2% -1,9% -2,2%

Variation sur 2 ans -2,3% -1,3% -7,6% -6,7%

Entre 2012 et 2014, hors micro-entreprises, le chiffre d’affaires et le PIB des artisans du bâtiment ont diminué de 2,3% et d’1,3% en région.A contrario, le nombre d’entreprises recensées par les services fiscaux augmente de 5,7% sur 2 ans. Il en résulte une baisse impor-tante du chiffre d’affaires moyen et de la valeur ajoutée moyenne des artisans du bâtiment : respectivement -7,6% et -6,7% sur les deux années.Le secteur de la construction traverse en effet une crise des dé-bouchés. Le nombre de logements autorisés à la construction a fortement baissé sur 2 ans : -30,5% en région Haute-Normandie contre -24,0% au niveau national (source : Insee - Sit@del2).Pour autant, la situation semble moins défavorable en 2014 qu’en 2013. Le chiffre d’affaires moyen diminue moins fortement en 2014 (-1,9%) qu’en 2013 (-5,9%). Il en va de même concernant la valeur ajoutée moyenne : -2,2% en 2014 contre -4,5% en 2013.

Depuis 2 ans, le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne générés par les artisans du bâtiment diminuent de façon conséquente dans l’Eure comme en Seine-Maritime.En Seine-Maritime, la valeur ajoutée moyenne diminue fortement : -5,0% en 2013 et -2,5% en 2014 (-7,3% sur 2 ans). Dans l’Eure la baisse est presque aussi importante : -4,3% en 2013 et -2,1% en 2014 (-6,3% sur 2 ans).


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VIII.2 / L’emploi




Au 31/12/2014, 18 614 salariés hors apprentis et 5 097 diri-geants non salariés travaillent dans une entreprise exerçant à titre principal (champ restreint) une activité relevant du secteur du bâtiment. Cela représente un total de 23 711 actifs occupés hors apprentis.A la même date, 1 997 apprentis travaillent dans une entreprise du secteur du bâtiment immatriculée au Répertoire des Métiers au titre de son activité principale ou secondaire (champ large).


Bâtiment31/12/2014


Etablis-sements

employeurs


apprentis

Effectifs non

salariés


Eure 2 839 6 795 2 369 9 164

Seine-Maritime 3 624 11 819 2 728 14 547

Haute-Normandie 6 463 18 614 5 097 23 711

Au 31/12/2014, la majorité des actifs du secteur du bâtiment travaillent en Seine-Maritime : 14 547 actifs, soit 61,4%. A noter que la taille des établissements employeurs est plus importante en Seine-Maritime (3,3 salariés par établissements) que dans l’Eure (2,4 salariés). L’artisanat seinomarin concentre donc 11 819 salariés, soit une part de 61,4%. Les effectifs non salariés sont une caractéristique forte de l’artisanat du bâtiment eurois qui englobe 2 369 dirigeants non salariés, soit 46,5% des 5 097 personnes rencensées dans ce secteur en région.

Au 31/12/2014, parmi les 1 997 apprentis recensés dans l’artisanat du bâtiment en région, 1 221 apprentis, soit 61,1%, travaillent en Seine-Maritime et 776 apprentis, soit 38,9% travaillent dans l’Eure.



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Bâtiment31/12/2014


(Champ restreint)

Etablis-sements

em-ployeurs

Effectifs salariés

hors apprentis

Effec-tifs non salariés

Actifs occupés

horsapprentis

Travaux de maçonnerie générale et gros

œuvre de bâtiment1 088 2 750 765 3 515

Travaux de menuiserie bois et PVC 812 2 145 672 2 817

Travaux de peinture et vitrerie 598 1 738 706 2 444Travaux d'installation électrique dans

tous locaux659 1 814 598 2 412

Travaux de couverture par éléments 588 1 834 447 2 281Travaux d'installation d'eau et de gaz en

tous locaux543 1 240 507 1 747

Travaux de menuiserie métallique et

serrurerie237 1 127 112 1 239

Travaux d'installation d'équipements

thermiques et de climatisation268 1 012 110 1 122

Travaux de terrassement courants et

travaux préparatoires224 938 144 1 082

Construction de maisons individuelles 378 771 120 891Travaux de revêtement des sols et des

murs217 459 253 712

Travaux de plâtrerie 171 273 259 532

Travaux de charpente 138 454 77 531

Travaux d'isolation 105 391 45 436

Construction d'autres bâtiments 109 397 33 430

Bâtiment 6 463 18 614 5 097 23 711

Les travaux de maçonnerie générale et gros oeuvre de bâti-ment sont la principale activité du secteur du bâtiment en région avec 3 515 actifs occupés, soit 14,8%.Viennent ensuite les travaux de menuiserie bois et PVC avec 2 817 actifs, soit 11,9%, les travaux de peinture et vitrerie avec 2 444 actifs, soit 10,3% et les travaux d’installation électrique dans tous locaux avec 2 412 actifs, soit 10,2%.78,5% des actifs recensés dans le secteur du bâtiment sont salariés et 21,5% sont dirigeants non salariés.Parmi les 15 activités NAF les plus représentatives en nombre d’actifs, les salariés sont surreprésentés dans la construction d’autres bâtiments (92,3% des actifs recensés sont salariés), dans les travaux de menuiserie métallique et serrurerie (91,0%) et dans les travaux d’installation d’équipements thermiques et de clima-tisation (90,2%).A l’inverse, les dirigeants non salariés sont surreprésentés dans les travaux de plâtrerie (48,7% des actifs recensés sont travailleurs non salariés) et dans les travaux de revêtement des sols et des murs (35,5%). Ces deux activités comptent en effet de nombreux micro-entrepreneurs qui interviennent directement auprès de particuliers.

Bâtiment31/12/2014



Effectifs apprentis

en %

Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment 319 16,0%

Travaux de couverture par éléments 295 14,8%

Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux 248 12,4%

Travaux de menuiserie bois et PVC 237 11,9%

Travaux d'installation électrique dans tous locaux 194 9,7%

Travaux de peinture et vitrerie 167 8,4%Travaux d'installation d'équipements thermiques et de

climatisation102 5,1%

Travaux de charpente 86 4,3%

Construction de maisons individuelles 77 3,9%

Travaux de menuiserie métallique et serrurerie 63 3,2%

Bâtiment 1 997 100%

La répartition des effectifs apprentis par activité est relativement homogène. Les travaux de maçonnerie générale et gros oeuvre de bâtiment canalisent 319 apprentis, soit 16,0%. Viennent ensuite les travaux de couverture par éléments avec 295 apprentis, soit 14,8% et les travaux d’installation d’eau et de gaz en tous locaux avec 248 apprentis, soit 12,4%Le nombre d’apprentis semble surreprésenté dans les travaux de couverture par éléments (14,8%) comparativement à leur poids en nombre d’actifs (9,6%). Il en va de même pour les travaux d’installation d’eau et de gaz en tous locaux qui représentent 12,4% des apprentis et 7,4% des actifs.A l’inverse, les travaux de peinture et vitrerie qui canalisent 10,3% des actifs ne représentent que 8,4% des apprentis.


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Bâtiment(Champ large)

Effectifs apprentis

31/12/2011 2 522

31/12/2012 2 542

31/12/2013 2 219

31/12/2014 1 997






Sur 3 ans, le nombre d’apprentis a diminué de 20,8% dans l’artisanat du bâtiment (champ large). La baisse des effectifs apprentis est importante et plus marquée qu’en moyenne toutes activités artisanales confondues (-17,3% sur 3 ans).La plus forte baisse concerne les années 2013 et 2014. Les effec-tifs apprentis étaient restés stables en 2012 (+0,8%) mais dimi-nuent grandement en 2013 (-12,7%) et en 2014 (-10,0%).La baisse du nombre d’apprentis contraste grandement avec l’évolution du nombre d’actifs précédemment observée (+8,4% sur 3 ans). La suppression de l’indemnité compensatrice de formation en 2013 remplacée en 2014 par une nouvelle indem-nité réservée aux très petites entreprises a eu un impact significa-tif sur le secteur. Cette mesure a été très critiquée par les artisans du bâtiment car l’aide représentait une forme de rémunération du maître d’apprentissage. Au-delà de la perte financière occasion-née, ces-derniers ont été heurtés à titre personnel créant un climat de défiance envers l’État en défaveur de l’apprentissage.Le Gouvernement a néanmoins mis en place un Plan de relance avec de nouvelles aides qui ont ont permis une amélioration de la situation en 2015.



Etablis-sements

employeurs


apprentis



31/12/2011 6 012 17 510 4 370 21 880

31/12/2012 6 241 17 782 4 670 22 452

31/12/2013 6 335 18 313 4 820 23 133

31/12/2014 6 463 18 614 5 097 23 711

Variation 2012 +3,8% +1,6% +6,9% +2,6%

Variation 2013 +1,5% +3,0% +3,2% +3,0%

Variation 2014 +2,0% +1,6% +5,7% +2,5%



+2,4% +2,1% +5,3% +2,7%

Sur 3 ans, le nombre d’actifs augmente de 8,4% dans l’artisanat du bâtiment (champ restreint). L’augmentation du nombre d’actifs dans ce secteur est comparable à la hausse observée en moyenne toutes activités artisanales confondues.La hausse du nombre de salariés est relativement faible (+6,3% sur 3 ans) comparativement à la hausse du nombre de travailleurs non salariés (+16,6% sur 3 ans). Le nombre de micro-entreprises a cru de façon exponentielle dans ce secteur, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) comptabilisant 1 164 micro-entreprises supplémentaires entre 2011 et 2014 (+141,4% sur 3 ans).L’augmentation du nombre de salariés est plus mesurée en 2014 (+1,6%) qu’en 2013 (+3,0%). A l’inverse la hausse du nombre de dirigeants non salariés s’est accélérée en 2014 (+5,7%) compara-tivement à 2013 (+3,2%).



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BâtimentDépartement

(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +3,5% +1,8% +2,1% +7,6% +2,5%

Seine-Maritime +2,1% +3,8% +2,7% +8,8% +2,9%

Haute-Normandie +2,6% +3,0% +2,5% +8,4% +2,7%

Le nombre d’actifs travaillant dans le secteur du bâtiment (champ restreint) évolue favorablement dans l’Eure (+7,6% sur 3 ans) comme en Seine-Maritime (+8,8%).

BâtimentDépartement

(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +3,1% -10,0% -12,9% -19,2% -6,8%

Seine-Maritime -0,6% -14,4% -8,1% -21,8% -7,9%

Haute-Normandie +0,8% -12,7% -10,0% -20,8% -7,5%

Sur 3 ans, le nombre d’apprentis travaillant dans une entre-prise du bâtiment inscrite au Répertoire des Métiers (champ large) a fortement diminué sur les deux départements : -19,2% sur 3 ans dans l’Eure et -21,8% sur 3 ans en Seine-Maritime.La situation était plus favorable dans l’Eure qu’en Seine-Mari-time les deux premières années. A l’inverse, en 2014, le nombre d’apprentis diminue plus fortement dans l’Eure (-12,9%) qu’en Seine-Maritime (-8,1%).


BâtimentActivité NAF15 principales

(champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Travaux de maçonnerie

générale et gros œuvre de

bâtiment

-1,9% +0,8% +0,3% -0,8% -0,3%

Travaux de menuiserie

bois et PVC+2,4% -0,9% +2,3% +3,7% +1,2%

Travaux de peinture et

vitrerie+1,1% +7,3% +4,9% +13,8% +4,4%

Travaux d'installation

électrique dans tous

locaux

+7,4% -0,5% +0,3% +7,2% +2,3%

Travaux de couverture

par éléments+7,6% +1,8% +1,2% +10,8% +3,5%


d'eau et de gaz en tous

locaux

+5,0% +4,8% +4,7% +15,2% +4,8%


métallique et serrurerie+1,2% -0,8% +8,2% +8,7% +2,8%

Travaux d'installa-

tion d'équipements

thermiques et de clima-

tisation

+3,4% +7,7% +5,6% +17,6% +5,6%

Travaux de terrassement

courants et travaux

préparatoires

+1,3% +6,3% +7,3% +15,6% +5,0%

Construction de maisons

individuelles+0,9% -2,9% +1,5% -0,6% -0,2%

Travaux de revêtement

des sols et des murs+1,3% +3,1% -1,9% +2,4% +0,8%

Travaux de plâtrerie 10,4% +1,2% +3,3% +15,4% +4,9%

Travaux de charpente -10,9% +15,8% -3,6% -0,6% -0,2%

Travaux d'isolation +1,3% +7,7% +3,8% +13,2% +4,2%Construction d'autres

bâtiments+4,7% +4,7% +1,4% +11,1% +3,6%

Bâtiment +2,6% +3,0% +2,5% +8,4% +2,7%

Le nombre d’actifs augmente fortement parmi les familles d’activité du bâtiment suivantes :• la couverture, plomberie, chauffagerie : +17,6% sur 3 ans dans

les travaux d’installation d’équipements thermiques et de cli-matisation, +15,2% dans les travaux d’installation d’eau et de gaz en tous locaux et +10,8% dans les travaux de couverture par éléments ;

• les travaux d’aménagement et de finition : +15,4% sur 3 ans dans les travaux de plâtrerie, +13,8% dans les travaux de pein-ture et de vitrerie et +13,2% dans les travaux d’isolation. Seul les travaux de revêtement des sols et des murs connaissent une situation moins faborable avec une progression de 2,4% sur 3 ans ;

• Les travaux de terrassement avec une hausse du nombre d’actifs de 15,6% sur 3 ans.

Le nombre d’actifs a plutôt tendance à stagner dans les familles d’activité suivantes :• la maçonnerie : -0,8% sur 3 ans dans les travaux de maçonnerie

générale et gros oeuvre de bâtiment et -0,6% dans la construc-tion de maisons individuelles. Seul la construction d’autres bâtiments connaît une belle embellie avec une progression du nombre d’actifs de 11,1% sur 3 ans ;

• la menuiserie : -0,6% sur 3 ans dans les travaux de mensuie-rie bois et PVC et -0,6% dans les travaux de charpente. Les travaux de menuiserie métallique et serrurerie se démarquent néanmoins avec une augmentation du nombre d’actifs de 8,7%.


BâtimentActivité NAF10 principales(champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Travaux de maçonnerie

générale et gros œuvre de

bâtiment

-0,9% -18,4% -7,5% -25,3% -9,3%

Travaux de couverture

par éléments+10,6% -13,8% -9,0% -13,2% -4,6%


d'eau et de gaz en tous

locaux

+4,8% -13,1% -12,7% -20,5% -7,4%


bois et PVC-6,4% -13,6% -15,4% -31,5% -11,8%


électrique dans tous

locaux

+2,2% -19,7% -11,8% -27,6% -10,2%

Travaux de peinture et

vitrerie-7,4% -13,6% -9,7% -27,7% -10,2%

Travaux d'installa-

tion d'équipements

thermiques et de clima-

tisation

0,0% -12,6% -1,9% -14,3% -5,0%

Travaux de charpente -7,3% 10,1% -12,2% -10,4% -3,6%Construction de maisons

individuelles-4,5% -11,8% +2,7% -13,5% -4,7%


métallique et serrurerie-9,6% +4,5% -8,7% -13,7% -4,8%

Bâtiment +0,8% -12,7% -10,0% -20,8% -7,5%

Concernant les apprentis, la plus forte baisse du nombre d’ap-prentis concerne les activité suivantes :• les travaux de peinture et de vitrerie (-27,7% sur 3 ans) ;• les travaux d’installation électrique dans tous locaux (-27,6%) ;• les travaux de maçonnerie et gros oeuvre de bâtiment

(-25,3%).La diminution des effectifs apprentis observée dans les travaux de charpente (-10,4% sur 3 ans) est deux fois moins importante que celle constatée en moyenne toutes activités du bâtiment confon-dues (-20,8%). En 2014, le nombre d’apprentis repart à la hausse dans la construction de maisons individuelles (+2,7%) et la baisse du nombre d’apprentis est limitée dans les travaux d’installation d’équipements thermiques et de climatisation (-1,9%).


A RETENIR

Au 31/12/2014, 18 614 salariés et 5 097 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exer-çant à titre principal une activité relevant du secteur du bâtiment.Au cours de l’année 2014, le nombre de salariés a augmenté d’1,6% et le nombre de travailleurs non salariés de 5,7%. Sur 3 ans, les effectifs augmentent respectivement de 6,3% et de 16,6%.Fin 2014, 1 997 apprentis travaillent dans une entreprise du bâtiment (champ large). Les effectifs apprentis ont diminué de 10,0% en 2014 et de 20,8% sur la période 2012 - 2014.

Sources : SEQUOIA - PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 7644/56

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IX / L’ARTISANAT DE LA PRODUCTION


Le secteur de la production (champ restreint) génère en 2014 un chiffre d’affaires de 948 millions d’€ et un produit intérieur brut (PIB) de 393 millions d’€. Le chiffre d’affaires moyen d’un artisan de la production est évalué à 638 808 € et la valeur ajoutée moyenne à 264 908 €. Le volume d’activité et les richesses dégagés par les artisans de la production sont supérieurs au niveau moyen observé toutes activités artisanales confondues (respectivement 318 057 € et 139 645 €).

Avec un chiffre d’affaires de 516 millions d’€ et un PIB de 231 millions d’€, la Seine-Maritime représente 54,4% du chiffre d’af-faires et 58,8% de la valeur ajoutée générés par les artisans de la production en région.L’artisanat de la production est très présent dans l’Eure avec un chiffre d’affaires de 432 millions d’€, soit 45,6% et un PIB de 162 millions d’€, soit 41,2%.Le chiffre d’affaires moyen d’un artisan de la production est évalué à 622 402 € en Seine-Maritime et à 659 572 € dans l’Eure et la valeur ajoutée moyenne à 278 908 € en Seine-Maritime et à 247 188 € dans l’Eure.En moyenne, la valeur ajoutée représente 44,8% du chiffre d’affaires en Seine-Maritime et seulement 37,5% du chiffre d’affaires dans l’Eure. Il est très probable que les artisans eurois soient nombreux à externaliser une partie de leur production auprès de sous-traitants ce qui accentue le coût des prestations externes. A contrario, le recours à la sous-traitance semble moins prononcé en Seine-Mari-time puisque dans de nombreux cas de figure, ils sont eux-mêmes sous-traitants pour des grands groupes industriels.Remarque : le taux de valeur ajoutée ne permet pas de juger des performances des entreprises du secteur. Certes, en ayant recours de façon moins prononcée à des prestataires extérieurs, les arti-sans seinomarins dégagent, à chiffre d’affaires constant, une valeur ajoutée plus élevée que leurs homologues eurois. Mais les coûts salariaux sont sans doute plus élevés ce qui influe in fine sur la rentabilité de l’entreprise.

IX.1 / L’activité économique

Grandes tendances




(PIB)


moyen

Valeur ajoutée

moyenne

2012 941 988 116 € 394 329 487 € 649 647 € 271 951 €

2013 901 799 949 € 383 335 759 € 606 048 € 257 618 €

2014 947 991 347 € 393 123 035 € 638 808 € 264 908 €

Variation 2012 - 2013 -4,3% -2,8% -6,7% -5,3%

Variation 2013 - 2014 +5,1% +2,6% +5,4% +2,8%

Variation sur 2 ans +0,6% -0,3% -1,7% -2,6%

Entre 2012 et 2014, hors micro-entreprises, le chiffre d’affaires et le PIB des artisans de la production est resté stable (res-pectivement +0,6% et -0,3%).Mais le nombre d’entreprises recensées par les services fiscaux augmente de 2,3% sur 2 ans. Il en résulte une baisse du chiffre d’affaires moyen et de la valeur ajoutée moyenne des artisans du secteur : respectivement -1,7% et -2,6% sur les deux années.Pour autant, la conjoncture économique s’est grandement améliorée en 2014 comparativement à 2013 dans le secteur de la production. En effet, le chiffre d’affaires moyen qui avait diminué de 6,7% en 2013 augmente de 5,4% en 2014 et la valeur ajoutée moyenne qui avait baissé de 5,3% en 2013 augmente de 2,8% en 2014.

La valeur ajoutée moyenne des artisans de la production augmente significativement dans l’Eure en 2014 (+4,2%). Elle augmente également en Seine-Maritime mais de façon moins prononcée (+1,8%).La situation était nettement moins favorable en 2013 avec une baisse de la valeur ajoutée moyenne de 6,0% dans l’Eure et de 4,8% en Seine-Maritime.


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Au 31/12/2014, 5 279 salariés hors apprentis et 904 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exerçant à titre principal (champ restreint) une activité relevant du secteur de la production. Cela représente un total de 6 183 actifs occupés hors apprentis.A la même date, 241 apprentis travaillent dans une entreprise du secteur du bâtiment immatriculée au Répertoire des Métiers au titre de son activité principale ou secondaire (champ large).


Production31/12/2014


Etablis-sements

employeurs


apprentis

Effectifs non

salariés


Eure 506 2 202 414 2 616

Seine-Maritime 666 3 077 490 3 567

Haute-Normandie 1 172 5 279 904 6 183

Au 31/12/2014, avec une population de 3 567 actifs occupés hors apprentis, la Seine-Maritime concentre 57,7% des actifs travaillant dans le secteur de la production. L’Eure regroupe 2 616 actifs, soit 42,3%.

La taille des établissements employeurs est sensiblement la même dans les deux départements : 4,4 salariés par établisse-ment dans l’Eure contre 4,6 en Seine-Maritime. Le salariat est une caractéristique forte de l’artisanat de la production (86,3% des actifs recensés en Seine-Maritime contre 84,2% dans l’Eure).


IX.2 / L’emploi

Au 31/12/2014, parmi les 241 apprentis recensés dans l’artisanat de la production en région, 130 apprentis, soit 53,9%, travaillent en Seine-Maritime et 111 apprentis, soit 46,1% travaillent dans l’Eure.



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(Champ restreint)

Etablis-sements

em-ployeurs


apprentis

Effectifs non sala-

riés


Mécanique industrielle 162 1 104 47 1 151Fabrication de structures

métalliques et de parties de

structures

70 573 0 573

Fabrication de matériel médi-

co-chirurgical et dentaire79 362 26 388

Autre imprimerie (labeur) 76 258 21 279Fabrication d'autres meubles

et industries connexes de

l'ameublement

73 73 180 253

Traitement et revêtement des

métaux50 241 10 251

Fabrication de charpentes et d'autres menuiseries

34 195 13 208

Récupération de déchets triés

28 166 41 207

Activités de pré-presse 39 86 32 118

Production 1 172 5 279 904 6 183

Au 31/12/2014, la mécanique industrielle est l’activité domi-nante dans le secteur de la production : avec ses 1 151 actifs en emploi, elle représente 18,6% des personnes travaillant dans le secteur (champ restreint).La fabrication de structures métalliques et de parties de structures arrive en seconde position avec 573 actifs, soit 9,3%. Viennent ensuite la fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire et l’imprimerie (labeur) avec une part respective de 6,3% et de 4,5%.Les dirigeants non salariés représentent la majorité des actifs en emploi dans la fabrication d’autres meubles et industries connexes de l’ameublement (71,1% des 253 actifs en emploi). A l’inverse les salariés représentent plus de 95% des actifs dans la mécanique industrielle, la fabrication de structures métalliques et de parties de structures et le traitement et revêtement des métaux.





Effectifs apprentis

en %

Mécanique industrielle 44 18,3%Fabrication d'autres meubles et industries connexes de

l'ameublement19 7,9%

Fabrication de structures métalliques et de parties de

structures17 7,1%

Autre imprimerie (labeur) 13 5,4%

Fabrication de portes et fenêtres en métal 12 5,0%

Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire 12 5,0%

Fabrication de charpentes et d'autres menuiseries 11 4,6%

Production 241 100%

Le nombre d’apprentis est relativement faible dans le sec-teur de la production compte-tenu de son poids en nombre d’actifs : il représente 11,4% des actifs travaillant dans l’artisanat haut-normand et seulement 4,7% des apprentis.L’activité qui compte le plus d’apprentis dans le secteur est la mécanique industrielle avec 44 apprentis, soit 18,3% des apprentis travaillant dans le secteur de la production.


Production(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs


apprentis



31/12/2011 1 153 5 118 714 5 832

31/12/2012 1 174 5 316 807 6 123

31/12/2013 1 180 5 353 846 6 199

31/12/2014 1 172 5 279 904 6 183

Variation 2012 +1,8% +3,9% +13,0% +5,0%

Variation 2013 +0,5% +0,7% +4,8% +1,2%

Variation 2014 -0,7% -1,4% +6,9% -0,3%



+0,5% +1,0% +8,2% +2,0%


48/56


Entre le 31/12/2011 et le 31/12/2014, le nombre d’actifs augmente de 6,0% dans l’artisanat de la production (champ restreint). C’est 1,5 points de pourcentage de moins qu’en moyenne dans l’artisanat.Le nombre de salariés augmente de 3,1% sur 3 ans et le nombre de dirigeants non salariés de 26,6%. La hausse du nombre de tra-vailleurs non salariés est très significative dans ce secteur (+26,6%) comparativement à l’artisanat pris dans son ensemble (+19,1%).Le secteur de la production est en effet marqué par la plus forte hausse du nombre de dirigeants micro-entrepreneurs parmi les quatre secteurs artisanaux (349 micro-entrepreneurs supplémen-taires, soit une hausse de 189,7% sur 3 ans).En 2014, le nombre de travailleurs non salariés augmente sen-siblement dans la production (+6,9%). A l’inverse, le nombre de salariés diminue de façon notable (-1,4%). L’évolution de l’emploi salarié devient de plus en plus défavorable sur les 3 années : +3,9% en 2012, +0,7% en 2013 et -1,4% en 2014.

Production(Champ large)

Effectifs apprentis

31/12/2011 318

31/12/2012 323

31/12/2013 282

31/12/2014 241






Sur 3 ans, le nombre d’apprentis a diminué de 24,2% dans l’artisanat de la production (champ large). La baisse est très forte dans ce secteur comparativement à la diminution observée toutes activités artisanales confondues (-15,4% sur 3 ans).Après une légère hausse des effectifs apprentis en 2012 (+1,6%), la situation s’est fortement dégradée les deux dernières années (-12,7% en 2013 et -14,5% en 2014).


ProductionDépartement

(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +3,2% +0,9% +0,8% +5,0% +1,6%

Seine-Maritime +6,3% +1,5% -1,0% +6,8% +2,2%

Haute-Normandie +5,0% +1,2% -0,3% +6,0% +2,0%

Sur 3 ans, la hausse du nombre d’actifs est de 6,8% en Seine-Maritime et de 5,0% dans l’Eure.L’évolution du nombre d’actifs est de moins en moins favorable dans le secteur de la production notamment en Seine-Maritime. Dans ce département, le nombre d’actifs diminue d’1,0% en 2014 alors qu’il avait augmenté d’1,5% en 2013 et de 6,3% en 2012. Dans l’Eure, les effectifs avaient légèrement augmenté en 2012 (+3,2%) mais ont tendance à stagner depuis 2 ans (+0,9% en 2013 et +0,8% en 2014).

ProductionDépartement

(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +4,7% -5,9% -12,6% -14,0% -4,9%

Seine-Maritime -0,5% -17,6% -16,1% -31,2% -11,7%

Haute-Normandie +1,6% -12,7% -14,5% -24,2% -8,8%

Sur 3 ans, dans le secteur de la production, la baisse des ef-fectifs apprentis est deux fois plus importante en Seine-Ma-ritime (-31,2%) que dans l’Eure (-14,0%).Dans l’Eure, alors que le nombre d’apprentis avait progressé en 2012 (+4,7%), la tendance s’est inversée en 2013 (-5,9%) et s’est sensiblement dégradée en 2014 (-12,6%).En Seine-Maritime, les effectifs apprentis sont restés stables en 2012 (-0,5%) avant de chuter fortement en 2013 (-17,6%) et en 2014 (-16,1%).




ProductionActivité NAF9 principales

(champ restreint)


Varia-tion 2012

Varia-tion 2013

Varia-tion 2014

Varia-tion sur 3 ans


Mécanique industrielle +7,8% -0,3% -0,2% +7,4% +2,4%

Fabrication de structures

métalliques et de parties de

structures

+1,9% +3,3% +1,4% +6,7% +2,2%

Fabrication de matériel médi-

co-chirurgical et dentaire+10,2% 0,0% 0,0% +10,2% +3,3%

Autre imprimerie (labeur) -6,6% +0,7% +2,2% -3,8% -1,3%Fabrication d'autres meubles

et industries connexes de

l'ameublement

+6,5% -5,0% +2,0% +3,3% +1,1%

Traitement et revêtement des

métaux-4,4% -1,4% -9,7% -14,9% -5,2%

Fabrication de charpentes et

d'autres menuiseries+23,3% +5,5% -9,2% +18,2% +5,7%

Récupération de déchets triés +14,6% +39,0% +5,6% +68,3% +18,9%

Activités de pré-presse -3,8% 0,0% -7,8% -11,3% -3,9%

Production +5,0% +1,2% -0,3% +6,0% +2,0%

Dans la principale activité du secteur, à savoir la méca-nique industrielle, le nombre d’actifs qui avait augmenté en 2012 (+7,8%) stagne depuis 2 ans (-0,3% en 2013 et -0,2% en 2014). Même constat dans la fabrication de matériel médi-co-chirurgical et dentaire avec une progression de 10,2% en 2012 suivie d’une nette stagnation en 2013 et en 2014.L’évolution est plus favorable dans la seconde activité du secteur, à savoir la fabrication de structures métalliques et de parties de structures, qui voit ses effectifs augmenter progressivement de-puis 3 ans : +1,9% en 2012, +3,3% en 2013 et +1,4% en 2014.Parmi les 9 principales activités du secteur, la plus forte baisse du nombre d’actifs concerne le traitement et revêtement des métaux (-14,9% sur 3 ans) et les activités de pré-presse (-11,3%).A l’inverse, les activités les plus dynamiques sont la récupération de déchets triés (+68,3% sur 3 ans) et la fabrication de charpentes et d’autres menuiseries (+18,2%). Néanmoins, la progression des effectifs se détériore grandement dans ces deux activités en 2014.

ProductionActivité NAF7 principales

(champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Mécanique industrielle +6,4% -8,0% -4,3% -6,4% -2,2%Fabrication d'autres

meubles et industries

connexes de l'ameuble-

ment

-15,9% -24,3% -32,1% -56,8% -24,4%

Fabrication de structures

métalliques et de parties

de structures

-16,0% -14,3% -5,6% -32,0% -12,1%

Autre imprimerie (labeur) +37,5% +18,2% 0,0% +62,5% 17,6%Fabrication de portes et

fenêtres en métal+33,3% -25,0% +33,3% +33,3% +10,1%

Fabrication de matériel

médico-chirurgical et

dentaire

-20,8% -21,1% -20,0% -50,0% -20,6%

Fabrication de charpentes

et d'autres menuiseries+40,0% +14,3% -31,3% +10,0% +3,2%

Production +1,6% -12,7% -14,5% -24,2% -8,8%

Le nombre d’apprentis étant relativement faible dans le secteur de la production, l’évolution du nombre d’apprentis est logiquement très fluctuante et peu significative.Pour autant, parmi les 7 activités du secteur de la production les plus représentatives en nombre d’apprentis, les effectifs semblent diminuer très fortement dans la fabrication d’autres meubles et industries connexes de l’ameublement (-56,8% sur 3 ans), la fa-brication de matériel médico-chirurgical et dentaire (-50,0%) et la fabrication de structures métalliques et de parties de structures (-32,0%).La tendance semble au contraire plus favorable dans l’imprime-rie (labeur) (+62,5% sur 3 ans) malgré une stagnation des effec-tifs en 2014 et dans la fabrication de portes et fenêtres en métal (+33,3%) malgré une forte baisse des effectifs en 2013.

Au 31/12/2014, 5 279 salariés et 904 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exerçant à titre principal une activité relevant du secteur de la production.Au cours de l’année 2014, le nombre de salariés a diminué d’1,4% et les effectifs non salariés ont augmenté de 6,9%. Sur 3 ans, les effectifs augmentent respectivement de 3,1% et de 26,6%.Fin 2014, 241 apprentis travaillent dans une entreprise du secteur de la production (champ large). Les effectifs apprentis ont diminué de 14,5% en 2014 et de 24,2% sur la période 2012 - 2014.

Sources : SEQUOIA - PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 76 49/56

A RETENIR

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X / L’ARTISANAT DE SERVICES


Les entreprises du secteur des services immatriculées au Répertoire des Métiers au titre de leur activité principale (hors micro-entre-prises) génèrent en 2014 un chiffre d’affaires d’1,2 milliards d’€ et un produit intérieur brut (PIB) de 545 millions d’€. Rapportés au nombre d’assujettis, le chiffre d’affaires moyen est évalué à 224 294 € et la valeur ajoutée moyenne à 105 220 €. Le volume d’activité et les richesses dégagés par les artisans du secteur sont inférieurs au niveau moyen observé toutes activités artisanales confondues (respectivement 318 057 € et 139 645 €).

Le chiffre d’affaires et le PIB des artisans de services seinomarins sont évalués respectivement à 775 millions d’€ et à 363 millions d’€. Le département représente 66,7% du chiffre d’affaires et 66,6% du PIB régional. Dans l’Eure, le chiffre d’affaires est évalué à 386 millions d’€, soit 33,3% et le PIB à 182 millions d’€, soit 33,4%.Le chiffre d’affaires moyen et la valeur ajoutée moyenne sont plus élevés en Seine-Maritime (respectivement 238 269 € et 111 616 €)que dans l’Eure (respectivement 200 677 € et 94 412 €).Le taux de valeur ajoutée (cf page 5) est de 47,0% dans l’Eure et de 46,8% en Seine-Maritime. Il n’y a donc pas de différence signi-ficative entre ces deux territoires.

X.1 / L’activité économique

Grandes tendances

Services(Champ restreint)



(PIB)


moyen

Valeur ajoutée

moyenne

2012 1 129 807 886 € 514 565 134 € 236 016 € 107 492 €

2013 1 169 002 888 € 533 794 113 € 231 715 € 105 807 €

2014 1 161 392 319 € 544 828 126 € 224 294 € 105 220 €

Variation 2012 - 2013 +3,5% +3,7% -1,8% -1,6%

Variation 2013 - 2014 -0,7% +2,1% -3,2% -0,6%


Entre 2012 et 2014, hors micro-entreprises, le chiffre d’affaires et le PIB dans le secteur des services ont augmenté de 2,8% et de 5,9% en région.Mais, le nombre d’entreprises recensées par les services fiscaux augmente plus rapidement (+8,2% sur 2 ans). Il en résulte une baisse du chiffre d’affaires moyen et de la valeur ajoutée moyenne des artisans du secteur : respectivement -5,0% et -2,1% sur les deux années.L’année 2014 est marquée par une baisse significative du chiffre d’affaires moyen (-3,2%). Pour autant la valeur ajoutée moyenne est restée stable sur la période (-0,6%). Le taux de valeur ajoutée (cf page 5) est en effet passé de 45,7% en 2013 à 46,9% en 2014. Ainsi, même si le chiffre d’affaires baisse en 2014, la baisse probable du coût des consommations intermédiaires (ex : baisse du prix du pétrole) semble limiter l’impact en termes de valeur ajoutée.

En 2014, la valeur ajoutée moyenne baisse d’1,2% en Seine-Ma-ritime alors qu’elle reste relativement stable dans l’Eure (-0,5%).La situation économique des artisans de services s’améliore en 2014 dans l’Eure, la valeur ajoutée moyenne ayant diminuer de 2,5% en 2013.En Seine-Maritime, la valeur ajoutée moyenne baisse dans les mêmes proportions depuis deux ans (-1,2% en 2013 comme en 2014).


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X.2 / L’emploi




Au 31/12/2014, 11 318 salariés hors apprentis et 5 528 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exerçant à titre principal (champ restreint) une activité relevant du secteur des services. Cela représente un total de 16 846 actifs occupés hors apprentis.A la même date, 1 387 apprentis travaillent dans une entreprise du secteur des services immatriculée au Répertoire des Métiers au titre de son activité principale ou secondaire (champ large).


Services31/12/2014


Etablis-sements

employeurs


apprentis

Effectifs non

salariés


Eure 1 692 3 872 2 099 5 971

Seine-Maritime 2 832 7 446 3 429 10 875

Haute-Normandie 4 524 11 318 5 528 16 846

La Seine-Maritime regroupe 10 875 actifs hors apprentis, soit 64,6% et l’Eure 5 971 actifs, soit 35,4%.

Les salariés sont mieux représentés en Seine-Maritime que dans l’Eure : ils représentent 68,5% des actifs en emploi recensés en Seine-Maritime contre 64,8% dans l’Eure. Ce phénomène s’explique en partie par la plus grande taille des établissements employeurs : 2,6 salariés par établissement employeur en Seine-Maritime contre 2,3 dans l’Eure.

Au 31/12/2014, parmi les 1 387 apprentis recensés dans l’artisa-nat de services en région, 846 apprentis, soit 61,0%, travaillent en Seine-Maritime et 541 apprentis, soit 39,0% travaillent dans l’Eure.



52/56

Services31/12/2014


(Champ restreint)

Etablis-sements

em-ployeurs

Effectifs salariés

hors apprentis

Effec-tifs non salariés

Actifs occupés

horsapprentis

Coiffure 1 367 2 385 1 518 3 903Entretien et réparation de véhicules

automobiles légers698 1 809 384 2 193

Ambulances 137 1 293 19 1 312

Soins de beauté 311 365 692 1 057

Nettoyage courant des bâtiments 106 754 203 957

Commerce de détail de fleurs 341 530 244 774

Transports de voyageurs par taxis 157 185 516 701Installation de structures métalliques,

chaudronnées et de tuyauterie150 626 58 684

Toilettage d'animaux de compagnie 83 329 268 597Autres activités de nettoyage des bâti-

ments et nettoyage industriel54 399 80 479

Réparation de machines et équipements

mécaniques116 384 90 474

Réparation d'autres biens personnels et

domestiques57 43 308 351

Réparation de motocycles 99 213 66 279

Embaumement, soins mortuaires 55 221 20 241

Contrôle technique automobile 143 217 14 231

Services 4 524 11 318 5 528 16 846

Avec 3 903 actifs, soit 23,2%, la coiffure est la principale activité de services. Viennent ensuite l’entretien et réparation de véhicules automobiles légers avec 2 193 actifs, soit 13,0% et les ambulanciers avec 1 312 actifs, soit 7,8%.67,2% des actifs recensés dans le secteur des services sont salariés et 32,8% sont dirigeants non salariés.Parmi les 15 activités principales du secteur, les salariés sont surreprésentés dans l’activité d’ambulanciers (98,6% des actifs recensés), le contrôle technique automobile (93,9%), l’embau-mement, soins mortuaires (91,7%), l’installation de structures métalliques, chaudronnées et de tuyauterie (91,5%) et l’entretien et réparation de véhicules automobiles légers (82,5%).A l’inverse, les dirigeants non salariés sont surreprésentés dans la réparation d’autres biens personnels et domestiques (87,7% des actifs recensés), les transports de voyageurs par taxis (73,6%), les soins de beauté (65,5%), le toilettage d’animaux de compagnie (44,9%) et dans une moindre mesure la coiffure (38,9%).La montée en puissance du statut social des micro-entreprises explique la forte présence des dirigeants non salariés parmi les actifs travaillant dans la coiffure et les soins et beauté, notamment hors salon.

Services31/12/2014



Effectifs apprentis

en %

Coiffure 549 39,6%

Entretien et réparation de véhicules automobiles légers 394 28,4%

Soins de beauté 137 9,9%

Commerce de détail de fleurs 128 9,2%

Réparation de machines et équipements mécaniques 39 2,8%

Réparation de motocycles 37 2,7%

Réparation d'autres biens personnels et domestiques 15 1,1%

Services 1 387 100%

Les deux principales activités de services en nombre d’apprentis sont la coiffure avec 549 apprentis, soit 39,6%, et l’entretien et réparation de véhicules automobiles légers, avec 394 ap-prentis, soit 28,4%.Les apprentis sont surreprésentés dans la coiffure, l’entretien et réparations de véhicules automobiles légers et le commerce de détail de fleurs au regard de leur poids en nombre d’actifs : elles représentent respectivement 39,6%, 28,4% et 9,2% des appren-tis contre 23,2%, 13,0% et 4,6% des actifs en emploi.A l’inverse, il y a moins de 10 apprentis dans l’activité d’am-bulanciers alors que c’est la troisième activité du secteur en nombre d’actifs.



53/56

Services(Champ large)

Effectifs apprentis

31/12/2011 1 729

31/12/2012 1 676

31/12/2013 1 525

31/12/2014 1 387






Sur 3 ans, le nombre d’apprentis a diminué de 19,8% dans l’artisanat de services (champ large). La baisse des effectifs ap-prentis est forte et plus marquée qu’en moyenne toutes activités artisanales confondues (-17,3% sur 3 ans).Amorcée en 2012 (-3,1%), la baisse des effectifs apprentis s’est accentuée au cours des années 2013 (-9,0%) et 2014 (-9,0%).La baisse du nombre d’apprentis est en contradiction avec la hausse du nombre d’actifs précédemment observée (+9,1% sur 3 ans). Comme dans le bâtiment, la suppression de l’indem-nité compensatrice de formation en 2013 remplacée en 2014 par une nouvelle indemnité réservée aux très petites entreprises a eu un impact significatif sur les activités de services. Cette mesure a été très critiquée par les artisans du secteur car l’aide représentait une forme de rémunération du maître d’apprentissage. Au-delà de la perte financière occasionnée, ces-derniers ont été heurtés à titre personnel créant un climat de défiance envers l’État en défaveur de l’apprentissage.Le Gouvernement a néanmoins mis en place un Plan de relance avec de nouvelles aides qui ont ont permis une amélioration de la situation en 2015.


Services(Champ restreint)

Etablis-sements

employeurs


apprentis



31/12/2011 4 221 11 082 4 365 15 447

31/12/2012 4 330 11 128 4 777 15 905

31/12/2013 4 405 11 126 5 119 16 245

31/12/2014 4 524 11 318 5 528 16 846

Variation 2012 +2,6% +0,4% +9,4% +3,0%

Variation 2013 +1,7% 0,0% +7,2% +2,1%

Variation 2014 +2,7% +1,7% +8,0% +3,7%



+2,3% +0,7% +8,2% +2,9%

Sur 3 ans, le nombre d’actifs augmente de 9,1% dans l’artisanat de services (champ restreint). L’augmentation du nombre d’ac-tifs dans ce secteur est légèrement plus importante que la hausse moyenne observée toutes activités artisanales confondues (+7,5%).Le nombre de salariés augmente dans de faibles proportions (+2,1% sur 3 ans) comparativement à la variation observée du côté des dirigeants non salariés (+26,6%). En effet, de-puis quelques années, le nombre de micro-entreprises augmente très fortement dans la coiffure et les soins et beauté hors salon (à domicile). Il en résulte une hausse exponentielle du nombre de travailleurs non salariés dans ce secteur.L’année 2014 est marquée par un léger redémarrage de l’emploi salarié : le nombre de salariés qui avait tendance à stagner sur la période 2012 - 2013 augmente en effet d’1,7% en 2014 laissant entrevoir des perspectives de croissance des effectifs en 2015.



54/56



ServicesDépartement

(Champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure +3,6% +1,9% +2,9% +8,7% +2,8%

Seine-Maritime +2,6% +2,3% +4,1% +9,3% +3,0%

Haute-Normandie +3,0% +2,1% +3,7% +9,1% +2,9%

Le nombre d’actifs travaillant dans le secteur de services (champ restreint) évolue favorablement dans l’Eure (+8,7% sur 3 ans) comme en Seine-Maritime (+9,3%).

ServicesDépartement

(Champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Eure -3,8% -8,0% -8,3% -18,8% -6,7%

Seine-Maritime -2,6% -9,7% -9,5% -20,4% -7,3%

Haute-Normandie -3,1% -9,0% -9,0% -19,8% -7,1%

Sur 3 ans, le nombre d’apprentis travaillant dans une entre-prise de services inscrite au Répertoire des Métiers (champ large) a fortement diminué en région : -18,8% sur 3 ans dans l’Eure et -20,4% sur 3 ans en Seine-Maritime.La baisse des effectifs apprentis a été particulièrement forte au cours des deux dernières années dans ce secteur, notamment en Seine-Maritime, avec une diminution de 9,7% en 2013 et de 9,5% en 2014.


ServicesActivité NAF15 principales

(champ restreint)


Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Coiffure -1,5% -0,2% +1,9% +0,2% +0,1%

Entretien et réparation

de véhicules automobiles

légers

0,0% +4,7% +6,4% +11,4% +3,7%

Ambulances +3,3% +6,0% +3,9% +13,8% +4,4%

Soins de beauté +11,8% +8,3% +5,4% +27,7% +8,5%Nettoyage courant des

bâtiments+11,0% +12,0% -5,0% +18,1% +5,7%

Commerce de détail de

fleurs-2,6% -6,8% -2,3% -11,3% -3,9%

Transports de voyageurs

par taxis+4,2% +5,0% +4,6% +14,5% +4,6%

Installation de structures

métalliques, chaudron-

nées et de tuyauterie

-4,3% +15,0% +2,4% +12,7% +4,1%

Toilettage d'animaux de

compagnie+12,1% +10,8% +13,7% +41,1% +12,2%

Autres activités de net-

toyage des bâtiments et

nettoyage industriel

+12,0% +5,1% +6,2% +25,1% +7,7%

Réparation de machines

et équipements méca-

niques

+7,6% +4,0% +14,5% +28,1% +8,6%

Réparation d'autres

biens personnels et

domestiques

+17,6% +10,3% +13,2% +46,9% +13,7%

Réparation de moto-

cycles-2,8% -7,1% -3,1% -12,5% -4,4%

Embaumement, soins

mortuaires+1,3% +2,1% 0,0% +3,4% +1,1%

Contrôle technique

automobile-3,3% -3,4% +2,7% -4,1% -1,4%

Services +3,0% +2,1% +3,7% +9,1% +2,9%

Parmi les 15 activités du secteur des services les plus représentatives en nombre d’actifs, la hausse des effectifs a été particulièrement importante dans :• La réparation d’autres biens personnels et domestiques (+46,9%

sur 3 ans) ;• Le toilettage d’animaux de compagnie (+41,1%) ;• La réparation de machines et équipements mécaniques (+28,1%

sur 3 ans) avec une hausse très prononcée notamment en 2014 (+14,5%) ;

• Les soins de beauté (+27,7% sur 3 ans) malgré un net ralen-tissement de la hausse les deux dernières années ;

• Les autres activités de nettoyage des bâtiments et nettoyage industriel (+25,1%) ;

• Le nettoyage courant des bâtiments (+18,1% sur 3 ans) malgré une inversion de la tendance en 2014 (-5,0%) ;

• Les transports de voyageurs par taxis (+14,5%) ;• Les ambulances (+13,8%).A l’inverse, le nombre d’actifs a fortement diminué dans :• La réparation de motocycles (-12,5% sur 3 ans) ;• Le commerce de détail de fleurs (-11,3%) ;• Le contrôle technique automobile (-4,1%).Dans la coiffure, principale activité du secteur des services, les ef-fectifs ont stagné sur 3 ans. Pour autant l’évolution n’est pas linéaire. La situation semble progressivement s’améliorer : en effet après une baisse en 2012 (-1,5%) et une stagnation en 2013 (-0,2%), le nombre d’actifs a augmenté d’1,9% en 2014.De même le nombre d’actifs augmente de plus en plus vite dans l’entretien et réparation de véhicules automobiles légers (+11,4% sur 3 ans), seconde activité du secteur : les effectifs qui avaient stagné en 2012, augmentent de 4,7% en 2013 et de 6,4% en 2014, signe d’un redemarrage de l’emploi dans cette activité.


ServicesActivité NAF7 principales

(champ large)

Effectifs apprentis

Variation 2012

Variation 2013

Variation 2014

Variation sur 3 ans


Coiffure -6,4% -9,2% -10,0% -23,5% -8,6%

Entretien et réparation

de véhicules automobiles

légers

-2,6% -11,3% -8,4% -20,9% -7,5%

Soins de beauté -1,5% -1,5% +5,4% +2,2% +0,7%Commerce de détail de

fleurs-1,1% -9,1% -19,5% -27,7% -10,2%

Réparation de machines

et équipements méca-

niques

+50,0% -11,1% -2,5% +30,0% +9,1%

Réparation de moto-

cycles-5,0% +5,3% -7,5% -7,5% -2,6%

Réparation d'autres

biens personnels et

domestiques

+25,0% -20,0% -6,3% -6,3% -2,1%

Services -3,1% -9,0% -9,0% -19,8% -7,1%

Parmi les 4 activités de services les plus significatives en matière d’apprentissage (plus de 100 apprentis au 31/12/2014) le nombre d’apprentis diminue de façon importante dans :• Le commerce de détail de fleurs (-27,7% sur 3 ans) ;• La coiffure (-23,5%) ;• L’entretien et réparation de véhicules automobiles légers

(-20,9%).A l’inverse les effectifs apprentis progressent favorablement dans les soins de beauté (+2,2% sur 3 ans) mais cette hausse concerne uniquement l’année 2014 : en effet, le nombre d’apprentis avait baissé d’1,5% en 2012 et en 2013 avant de progresser de 5,4% en 2014.L’évolution des effectifs ne peut être objectivement analysée dans les autres activités du secteur en raison du faible nombre d’ap-prentis recensés.


Au 31/12/2014, 11 318 salariés et 5 528 dirigeants non salariés travaillent dans une entreprise exer-çant à titre principal une activité relevant du secteur des services.Au cours de l’année 2014, le nombre de salariés a augmenté d’1,7% et le nombre de travailleurs non salariés de 8,0%. Sur 3 ans, les effectifs augmentent respectivement de 2,1% et de 26,6%.Fin 2014, 1 387 apprentis travaillent dans une entreprise de services (champ large). Les effectifs ap-prentis ont diminué de 9,0% en 2014 et de 19,8% sur la période 2012 - 2014.

Sources : SEQUOIA - PLEIADE - Urssaf Haute-Normandie /Service CFE - RM - Apprentissage - CMA 27 et CMA 76 55/56

A RETENIR

56/56

Réalisation : Dominique Merlevede

Virginie Allard-Poesi

Loïc Minouflet

Directeur de la publication : Bruno Lefebvre

28 390 entreprises artisanales

29 660 établissements artisanaux

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48 430 salariés

14 180 dirigeants non salariés

5 200 apprentis

5 milliards d’€ de chiffre d’affaires

2,2 milliards d’€ de produit intérieur brut

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© PhovoirPérimètres géographiques : Eure et Seine-MaritimeDonnés au 31 décembre 2014

CHIFFRES CLEFS

Documents

L’activité économique et l’emploi dans l’Artisanat eurois et ... - … · 2016-07-31 · (CMA) départementales. Au 31 décembre 2014, 28 383 entreprises artisanales, soit