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N°18 : hiver 2009 Le Magazine d’Information de Vol à Voile Montagne Noire v v mn.fr ee . f r Récit de Vol(s) : La montagne sous la neige ! Le Week end SWAF L’AG : Soirée et les nouveaux du CA Portrait : François Lamarre Test du Mois : le K8 Mais aussi... - Les sorties DVD - Les mots croisées - Les conneries de la ré- daction - La rentrée des séries - L’histoire de la Monta- gne … Et toute l’actualité de la Montagne Noire !

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N°18 : hiver 2009

Le Magazine d’Information de Vol à Voile Montagne Noire

vvm

n.fr

ee.fr

Récit de Vol(s) : La montagne sous la neige !

Le Week end SWAF L’AG : Soirée et les nouveaux du CA

Portrait :

François Lamarre

Test du Mois : le K8

Mais aussi... - Les sorties DVD - Les mots croisées - Les conneries de la ré-daction - La rentrée des séries - L’histoire de la Monta-gne … Et toute l’actualité de la Montagne Noire !

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LES POTINS DE VVMN : L’été a été propice à de nombreux lâchers et épreuves : Les lâchers solo : Julien Bersheim Les lâchers terrain : Emile Picheny Les Lâchers machine : Florian Blanc sur son LS3, Henri Daudon sur Fauvette

LE MOT DU PRÉSIDENT : Après plusieurs semaines de silence, pour ne pas dire des mois, votre bulletin préféré est de retour. Et le vent de nord-ouest aussi diront certains !!! Après une année 2008 où les très bonnes journées de pente pouvaient se compter sur les doigts des deux mains, le mois de Février nous a parti-culièrement gâté. Petit vent léger la semaine pour voler ou nous inciter à retourner à l’atelier et accélération du flux le week-end pour que tout le monde en profite. Les heures de vol ont explosé et les journées avec une douzaine de planeurs en vol sont devenues monnaie courante. L’an-née 2009 se présente donc très bien. Les différentes tâches administratives de fin et de début de saison se terminent, l’atelier est bien rempli avec plu-sieurs visites annuelles ou grandes visites en cours ou à ve-nir et le chantier du CLAM dont l’entoilage est terminé et qui n’attend plus que la peinture. Plusieurs d’entre-vous nous posent des questions sur ses futures couleurs, sachez qu’elles resteront secrètes jusqu’à sa sortie d’atelier et je vous demanderai de ne pas venir perturber le travail du mécano et de ses acolytes. Un peu de patience mais je peux vous garantir que vous ne serez pas déçus !! Merci pour eux. L’autre gros dossier de 2009 concerne le Midour. L’avion est certifié, quelques essais de remorquage ont gentiment débutés et le financement est bouclé avec l’octroi d’un prêt FFVV sur 10 ans. Cependant, les conditions d’obten-tion sont draconiennes et il faut impérativement que la machine nous appartienne et qu’elle soit hypothéquée par la FFVV, d’où de nombreux échanges administratifs. C’est pour cela que ça prend un peu de temps mais nous espérons pouvoir commencer les lâchers machine pour

EDITO : Le moins qu’on puisse dire c’est que l’hiver fut rude ! Mais malgré tout très bon : le nord ouest a été souvent là, permettant de bien profiter de ses chaussettes de laine, gants et bonnet. Le numéro d’Ascendances de cette hiver arrive donc comme d’habitude avec un peu de retard, certains diront surement que les nouvelles ne sont pas aussi fraiches que les températures en piste ! Bon dé-but de saison à tous et à bientôt sur la pente !

ACTIVITÉ : Nous sommes actuellement 56 inscrits, mais tout le monde n’est bien sur pas encore ré-inscrit. Ce qui est intéressant, c’est le recrutement de nou-veaux élèves qui commen-cent déjà à s’impliquer dans la vie du club. Des recrues comme ça, ça ne se refuse pas ! Heures de vol au 8 mars 2009 : Heures Totales : 246 (124 en 2008) Heures Club : 201( 110 en 2008 ) Privés et APPARAT : 44 ( 13 en 2008 )

nos pilotes vers la fin du mois de mars. Vous serez régulière-ment tenus au courant par l’e-group et le blog. Egalement, grande nouvelle de la fin de saison dernière : plusieurs éléments du site ont été inscrits à l’inventaire sup-plémentaire des monuments historiques : les pistes, les 2 hangars Mistral, l’atelier Jacques Aubriot et la Cantine. Ce-la nous garantit la pérennité aéronautique du site mais pourrait nous ajouter des contraintes si nous souhaitions ajouter de nouvelles constructions. L’important est quand même de pouvoir continuer à voler sur notre belle platefor-me. Enfin, la saison sera riche en évènement avec les habituels déplacements ( Causse Méjean, Argenton, Saint-Crépin ) et surtout l’organisation d’Aérorétromobile avec l’APPARAT, le 2 Août prochain. Le travail ne manquera pas et toutes les bonnes volontés et compétences seront les bienvenues. Pour les stages, Pensez à contacter Bernard Melleton pour lui faire part de vos disponibilités et éventuels desideratas. Tout ceci lui facilitera grandement la tâche. Merci pour lui. Voilà, tout le Conseil d’Administration se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne année 2009. Nous poursui-vrons nos efforts pour vous tenir informés quant aux condi-tions météo et pouvoir ainsi profiter des belles journées que cette saison semble vouloir nous octroyer. Tous les outils sont disponibles pour organiser au mieux nos vols. Bonne saison à toutes et tous. Frédo.

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- 13 Mars 2009 : le Bureau des Imma-triculations adresse à Dominique tous les documents qui autorisent le Midour de vol sans restriction !!! Il nous reste maintenant un marathon administratif. En effet, même si la situation financière de VVMN est excellente, il n’empêche que nous n’avons pas les moyens suffisants pour payer l’intégralité de la somme. Nous avons donc fait appel à un prêt FFVV de 75000 €. Pour l’ob-tention de ce prêt, nous devons procéder de la manière suivante : - dès réception du certificat d’im-matriculation ( très prochainement donc ), nous ferons l’acte de vente avec Dominique ; - transfert de propriété auprès du Bureau des Immatriculations ; - réception du CI à notre nom, en-voie de celui-ci vers la FFVV avec l’acte d’hypothèque de manière à faire figurer l’hypothèque sur le CI ; - la FFVV transfère, après signature, le tout vers le Bureau des Immatricu-lations ; - ce dernier nous envoie le CI avec

l’hypothèque FFVV, CI que nous réex-pédions à la FFVV pour déblocage des fonds ; - versement à Dominique du restant dû ; Et nous pourrons enfin attaquer

la transformation de tous nos pilotes : de la mania pour commencer puis les remorqués proprement dits. Pour accompagner l’arrivée de ce nouveau bijou et en tenant compte du fait que son réservoir contient 90 litres d’essence, le Conseil d’Administration a décidé l’achat d’une citerne essence mobile d’une conte-nance de 300 litres. Ceci nous permettra une optimisation de l’avitaillement en carburant de toutes nos machines motorisées et nous évitera les immobilisations à répétition que nous connaissions jusqu’alors. La commande a été passée il y a 3 semaines, nous devrions en prendre possession dans les 3 à 4 semai-nes qui viennent. Un investissement de près de 3000 €, à comparer avec les 1500 € que nous coûtaient les différents déplacements vers Revel ou Castelnaudary.

DU CÔTÉ DES HANGARS :

Fortes activité du coté de l’atelier : - Le K13 F-CLAM est rentré pour un en-toilage et une nouvelle peinture - Le LS3 est également passé par l’ate-lier, ainsi que le pégase qui y est d’ail-leurs toujours - Le LS1 HC rentrera bientôt en visite. - Vous l’aurez compris, si vous ne savez pas quoi faire de votre temps, on sera vous occuper !

MIDOUR F-PFDB Le gros dossier de ces der-niers mois ( et celui des se-maines qui viennent … ) est gentiment en train d’aboutir. Les 8 années que Dominique a consa-cré à la construction du Midour se trouvent enfin récompensé. Un petit rappel des évènements de ces der-niers mois : - 12 Novembre 2008 : 1er vol de la bête à Carcassonne ; - 12 Décembre 2008 : Dominique ter-mine les essais en vol en vue de la certification ; - 2 Janvier 2009 : premier atterrissage à la Montagne et l’occasion pour 3 pilotes de faire un 1er vol ; - 16 Février 2009 : premier remorqué avec le K13 D-78, un vario de près de 3 m/s jusqu’à 1600 m QNH ; - 20 Février 2009 : d’autres remorqués avec LS1, Twin 2 et K13 ; - 25-26 Février 2009 : remorqués à Nogaro en vue de la certification de l’hélice bipale, Duo-Discus et Péga-se sont tractés avec des performan-ces alléchantes ; - 27 Février 2009 : tout dernier essai de remorquage ( 5 minutes de mon-tée à la puissance maximale ) avec le Janus en vue de la certification remorqueur ;

Le twin 1 en prêt : Durant cette année vous ne pourrez pas pro-fiter du twin PX, il sera en effet prêté à Graul-het pour la saison 2009. Il y partira dès sa GV finie.

Comme vous avez pu le lire dans le mot du prez, comment vous n’a-vez pas lu? Et bien bravo ! Ça fera plaisir au président tiens ! Donc comme vous avez pu le lire, plusieurs éléments du site ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Qu’est que ça veut dire? Et bien étant donnée le caractère historique du site, les pistes, les 2 hangars Mistral, l’atelier Jacques Aubriot, ’est à dire ou ce situe l’APP-PARAT (premier batiment du site) et la Cantine ont été classée : on ne peut pas les détruire pour y mettre je ne sais pas des éoliennes par exemples, mais c’est un exemple ridicule.ela En pratique, les pistes ne doivent servir que pour une utilisation aéronautique, ce qui nous ga-rantit la pérennité aéronautique du site. Le revers de la médaille est quelques contraintes si nous souhaitions ajouter de nouvelles construc-tions. Nous voilà donc monument historique comme le Louvre par exemple, même si chez nous les plus belles toiles sont tendues sur les planeurs et que notre Van Gogh manie aussi la clef à molette, il va falloir être prêt à accueillir des hordes de touristes japonais !

LA MONTAGNE CLASSÉE MONUMENT HISTORIQUE :

Et sur votre gauche, der-rière le squelette de Dahu attrapé par Hursa, vous pouvez admirer un ma-gnifique Pou du Ciel

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LE MOT DU CHEF PILOTE Par Bernard Melleton L’époque des vœux aura touché à sa fin lorsque paraîtront ces lignes dans vo-tre revue Ascendances. Il n’est cependant pas interdit de re-nouveler à tous mes souhaits d’une bel-le réussite dans votre activité de vélivo-le, et cela quel que soit votre niveau. Avant d’attaquer une saison que je sou-haite fructueuse pour le club, il m’a semblé utile de faire quelques rappels règlementaires. Je vous prie de m’excu-ser par avance si mon propos est un peu long et fastidieux, mais la régle-mentation n’a jamais ressemblé à une bande dessinée de votre illustrissime co-mité des fêtes. L’année 2008 a vu naître 2 chan-gements importants en ce qui concer-ne les règles applicables à notre activi-té. La première concerne l’examen médi-cal des pilotes privés dont on peut dire qu’il a été quelque peu allégé par l’ar-rêté du 19 mai 2008. Un petit rappel : - si vous avez moins de 40 ans, votre validité médicale sera de 60 mois, et si vous avez dépassé 40 ans, sa durée sera ramenée à 24 mois. Attention : si vous avez passé un examen médical avant la date du 29 mai 2008, l’entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions pour ce qui vous concerne, ne sera effective qu’à partir de la péremption de votre validité ac-tuelle, qui reste fixée à 2 ans et 1 an se-lon votre age . Egalement, selon les nouvelles dispositions, le médecin vous fera subir d’office un électrocardiogramme lors de l’admission si vous êtes agé de plus de 40 ans et à chaque renouvellement au-delà de 50 ans. Il peut même le de-mander d’office (c’est son droit) à cha-que renouvellement à partir de 40 ans. J’attire votre attention sur le fait que la périodicité entre 2 examens est telle qu’il peut facilement arriver d’en oublier la limite de validité. Notez soigneuse-ment cette date car tout vol en solo ne peut être accompli qu’avec un certifi-cat médical valide. La plupart d’entre ceux parmi vous qui possèdent une licence se sont certainement imprégnés des nouvelles règles de renouvellement mises en vi-gueur le 01 juillet 2008. Les privilèges de la licence sont dorénavant maintenus par expérience glissante, c'est-à-dire qu’à chaque nouveau vol que vous al-lez effectuer, vous devrez vous assurer que vous avez bien effectué dans les 24 mois qui viennent de s’écouler : - 6 heures de vol comme pilote commandant de bord avec un mini-

mum de 10 décollages (et atterrissages « de préférence »), ou : - 3 heures de vol comme pilote commandant de bord, incluant 5 décolla-ges et atterrissages, et un minimum de 3 vols d’entraînement (pas de durée impo-sée) avec un instructeur. Quel que soit votre niveau, et c’est aussi vrai pour les instructeurs, vous devrez éga-lement pour exercer vos privilèges avoir effectué un contrôle de compétence avec un instructeur vol à voile dans les 6 ans qui précèdent votre vol. Depuis le 01 janvier 2009, si vous souhaitez renouveler votre licence et qu’elle ait périmé entre le 01 juillet 2008 et le 31 décembre 2008, vous devez impéra-tivement effectuer ce contrôle avant de voler en solo. Si votre licence périme à partir du 1er janvier 2009, vous devrez également subir ce contrôle à compter de la fin de validité avant de pouvoir exercer vos privi-lèges, même si vous avez les heures co-mandant de bord et les atterrissages. C’est ce que prévoit normalement l’arrê-té, MAIS : La DAC/Sud, consultée sur les termes du paragraphe 4.1.5 (concernant le « à compter de…. ») précise que tous les contrôles de moins de 6 ans sont pris en compte. Au final, un grand nombre de pilo-tes parmi vous ont eu l’occasion de voler en double récemment. Ce contrôle est valable 6 ans, à condition qu’il ait été fait par un ITV* et qu’il ait été mentionné sur le carnet de vol par l’instructeur qui doit y apposer son numéro de qualification et le terme « contrôle de compétence : APTE ». Dorénavant, tout comme les titulaires d’u-ne licence d’avion, vous devrez toujours veiller au maintien de votre validité médi-cale et de votre expérience récente. Pour les détenteurs d’une autorisa-tion d’emport de passager, et ceci est aussi vrai pour les instructeurs, n’oubliez pas que vous devez avoir accompli dans les 90 jours qui précèdent le vol 3 décolla-ges et 3 atterrissages sur planeur ayant manoeuvré seul les commandes. Ce qui signifie que 3 vols avec un instructeur qui n’est pas intervenu aux commandes sont suffisants pour vous permettre d’effectuer le vol avec passager. Petit rappel : - il n’existe au départ de ce type de vol qu’un seul et unique commandant de bord. 2 titulaires d’une autorisation d’em-port de passager, même avec des condi-tions d’expérience récente, ne peuvent inscrire chacun à son crédit le temps de vol effectué. Seul, le cas où l’un des deux est « instructeur » et l’autre « élève » peut être pris en considération. Ce qui signifie que celui qui a le rôle d’élève porte sur son carnet les heures effectuées dans la

colonne double commande et l’ins-tructeur dans la case commandant de bord. Donc, soyez vigilant, car 3 mois sans voler, c’est très vite passé. Autre sujet récurrent ; le moto-planeur. Tout titulaire d’une licence de pilote de planeur peut utiliser le SF28 si cette extension de ses privilèges a été apposée par un instructeur sur son car-net de vol. Le SF est immatriculé en Fox- Charlie……., donc,on décolle avec le moteur, arrivé à l’altitude de travail, on l’arrête, et on se pose hélice calée, puisque le mode de lancement est Autonome, tout comme on peut être lancé par Remorquage ou Treuil, mentions A- R-T à inscrire sur le carnet de vol. Ca, c’est l’aspect règlementai-re. Mais le bon sens opérationnel pour la formation avec cette machine veut que les instructeurs enchaînent les tours de piste en vue de l’étude de l’approche finale. Les contraintes liées aux remises en route du moteur ainsi qu’aux roulages à répétition sont pé-nalisants. Donc, libre à ceux qui exploi-tent le SF28 de se poser avec ou sans moteur. A mon humble avis, aucune autorité n’irait discuter sur ce point en cas de problème. En revanche, le même moto-planeur utilisé avec une licence de pilote d’avion (TT ou PPL) devient un TMG, ce qui n’est pas le cas avec une licence de base (eh oui, c’est compli-qué !!). Ce qui signifie que pour exploi-ter cette machine, ce pilote d’avion doit posséder la qualification TMG ap-posée sur sa licence après qu’elle au-ra été délivrée par un FE (Flight Exami-ner). Donc, avec la licence de pilote d’avion (TT ou PPL), on décolle donc avec le moteur, on ne l’arrête pas, et on se repose avec l’hélice en fonc-tionnement. Les heures de vol seront inscrites sur le carnet de vol avion. Les sujets touchant à la régle-mentation sont nombreux et souvent indigestes, mais en cas de problème, c’est elle qu’on ira chercher. Si vous avez une question, n’hésitez pas à in-terroger vos instructeurs. Ils auront sûre-ment la réponse Volez prudemment et respectez les règles. * Liste des ITV Montagne Noire aptes à effectuer ces contrôles : Philippe Leguevaque, Bernard Melleton, Alain Verneret, Jean-claude Vidal.

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LA COUPE VVMN 2008 Voici le classement final de la coupe VVMN 2008, féli-

citons Thomas Boisson le gagnant de cet année qui suc-cède ainsi à Jean Michel Grant Voici les résultat et chose rare : 2 ex aequo : Jean Mi-

chel Grant et Julien Bernage

… ET LA COUPE VVMN 2009 Voici le classement provisoire au 15

mars de la coupe VVMN, à vos man-che à balai pour battre Thomas !

1 GRANT 493

2 MOULINIER 422

3 VIDAL 416

4 MELLETON 384

5 DAUDON 382

6 BERSHEIM 330

7 KUHL 327

8 BLANC 325

9 FOUILLEUL 231

10 LE BAILLIF 175

11 DECHOZ 169

12 RICARD 169

13 BERNAGE 168

14 GUITTON 163

15 LETAVERNIER 154

16 HERSEN F 147

17 BOISSON 135

18 JOUVET 111

19 RODRIGUEZ 108

20 VERDIER 102

21 PAFFONI 102

22 MAIRE 90

23 FRIEDLI 90

24 RAHAL 87

25 COURTEVILLE 79

26 FAUCHER 78

27 NEULAT 74

28 PRADES 72

29 HERSEN C 68

30 TRAPIER 67

31 LEGUEVAQUE 61

32 CASAGRANDE 61

33 TAYLOR 57

34 LAFAGE 53

35 PICHENY 44

1 BOISSON 3045

2 VIDAL 2900

3 BERNAGE 2597

4 GRANT 2597

5 LETAVERNIER 1955

6 MELLETON 1908

7 BLANC 1479

8 VINCENT 1326

9 MOULINIER 1210

10 HERSEN F 1077

11 DAUDON 1054

12 FRIEDLI 1009

13 GUITTON 906

14 HERSEN C 866

15 RICARD 796

16 KUHL 728

17 RAHAL 692

18 LAMARRE 670

19 FOUILLEUL 665

20 BLOTIN 652

21 FAUCHER 630

22 CASAGRANDE 599

23 GRIMALDI 572

24 URBANSKI 565

25 LAJOUANE 544

26 P-PETIT 539

27 DECHOZ 527

28 MAIRE 477

29 TRAPIER 472

30 A-PABOIS 446

31 BERSHEIM 401

32 YOH 398

33 CLAUSEN 376

34 LEGUEVAQUE 367

35 GABOLDE 356

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WEEK-END SWAF : LA DÉCHÉANCE DE LA JEUNESSE par Batman

Les 15 et 16 novembre derniers, pour la quatrième fois, la SWAF a installé ses quartiers à la Montagne Noire le temps d’un week-end. La SWAF ? C'est quoi ? Ben c'est une bande de jeunes. Or, les jeunes sont des cons. Nous laisserons au lecteur le soin de compléter ce tristement vrai syllogisme, qui s’est hélas vérifié une fois de plus. Le week-end commençait pourtant sous de bons augu-res. Dès le samedi matin la pente était au rendez-vous, malgré un plafond un peu bas. Les SWAFfards comme les locaux purent s'en donner à cœur joie. En fin d'après-midi, le ciel se dégageait et laissait place à un superbe coucher de soleil, sous la lumière duquel la nuée de pla-neurs surplombant la pente put se livrer à un festival de passages en tous genre. Les spotteurs installés près de l’arbre des modélistes récoltent une moisson de super-bes images. Au total, 66 vols et 36 heures en tout pour cette belle journée. Pour la soirée déguisée du Samedi soir, le Comité des Fêtes avait fait les choses en grand : une carbonade pour une cinquantaine de convives, la salle de pliage transformée en dancefloor… Emeric qui fêtait son anni-versaire reçut de nombreux cadeaux, parmi lesquels fi-gure un déguisement de bovidé (sans doute en référen-ce à quelque « private joke » qui nous échappe). Le repas se déroule dans la bonne humeur et sans inci-dent, mis à part les velléités musicales de quelques jeu-nes qui tentent de pousser la chansonnette. Puis vient la soirée proprement dite, qui s’annonce com-me mémorable : une foule de déguisements cha-toyants et imaginatifs, une programmation musicale qui fait la part belle à la Compagnie Créole, et, pense-t-on, de nombreux jeunes pleins de fougue et de folle énergie. Seulement voilà, les jeunes, ils sont où les jeunes ? Disparus après une petite demi-heure et un verre de punch à peine. La SWAF s’est tarie… Laissant libre la piste de danse pour quelques fidèles, qui en-vers et contre tout parviennent à beau-coup s’amuser comme le prouvent les images ci-dessous et aussi un peu à coté

Le lendemain dimanche, le vent du Nord-Ouest souffle toujours, mais s’accompagne d’un temps gris et glacial. La tour devient le refuge de nombreux frileux, en quête de chaleur humaine, et dont la respiration dépose sur les vitres une buée qui fait penser au Macumba, l'uni-que discothèque de la ville Suisse de Sion*. Cela n’empêche pourtant pas les courageux de voler, et on trouve même de nombreux amateurs, fermement décidés à rentrer chez eux avec des engelures, qui font un tour d'essai en Slingsby.

En cours de journée le plafond descend de plus en plus, il faut limiter le nombre de planeurs en vol, et le modèle réduit avec qui on doit partager la pente (et qui vole tellement près qu'il paraît grandeur nature) commence à montrer des signes d'agressivité. On décide finalement de battre en retraite... Ainsi s'acheva le week-end SWAF, qui malgré tout fut un véritable succès.

La page du comité des fêtesLa page du comité des fêtesLa page du comité des fêtesLa page du comité des fêtes

Ces 5 personnes s'amusent beaucoup

Julien Bersheim et sa choucroute

Henri Potter : un rien le déguise

Jean-Daniel ne s’en laisse pas conter

Après Batman Begins : Batman Ends)

Et bien NON Ranu, ce n’est

pas parce que votre père

était chef de centre à

Plougastel que vous pouvez

sandwicher dans la

fauvette !

Spécimen d'amphiblastula (ou spon-giaire au stade larvaire)

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WEEK-END SWAF : COTÉ PISTE Quelques belles images de nos spotters et d’autres, disponibles sur le

site

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Pour la deuxième année consé-

cutive, VVMN et l'APPARAT se sont associées pour le Téléthon. Comme en 2007 déjà, nous avions un stand sous le beffroi de Revel, avec des affiches et des livres à vendre. L'AP-PARAT proposait également des visites du musée, et VVMN des vols d'initiation. Tous les bénéfices reve-nant à l'Association Française contre les Myopathies. Nouveauté 2008, nous avons descendu un pla-neur sur le stand. Cela a eu le dou-ble avantage de mettre le stand en valeur et d'attirer du monde, ainsi que de permettre une collec-te de fonds en faisant payer des tours de simulateur de vol. Grâce au système ingénieux emprunté au Comité Régional, les pilotes en her-be pouvaient en effet s'asseoir dans le cockpit du pégase, action-ner le manche et voir les résultats de leurs prouesses sur le grand écran installé devant le nez du pla-neur. L'autre nouveauté de cette an-

née fut la mise en vente d'un ca-lendrier rempli de belles photogra-

phies couleur grand format prises par nos spotters habituels. Dou-ze images de planeurs de la Montagne (qui ne sont pas celles du pan-neau illustré ci-contre), pour une année 2009 dans les nuages. Il en reste quelques exem-plaires, contactez le club si cela vous inté-resse. Les préparations de

l'événement se faisaient dans l'om-bre depuis plusieurs mois, et le jour venu les membres des deux asso-ciation se sont déplacés en nom-bre pour donner un coup de main. Remorque, J5, tables, panneaux, bouilloire, projecteur vidéo, maté-riel informatique de pointe... Tout était là pour assurer la meilleure représentation du vol à voile à la Montagne, afin d'attirer les curieux et de collecter des fonds. La mobi-lisation a d'ailleurs porté ses fruits puisque l'affluence n'a pas arrêté sur le stand. Le simulateur n'a pas désempli, et nous avons pu partici-per au Téléthon à hauteur de près de 700 euros. La journée s'est termi-

née pour certains par le traditionnel cassoulet or-ganisé à la maison du rugby. L'apéritif fut un peu long à être servi mais le cassoulet fut bon co-pieux. Tout cela pour nous rappeler que le Télé-thon c'est aussi une oc-casion de se retrouver quand la météo devient moins bonne. Le club survit à l'hiver en se fai-sant du gras. Quoique je

m'égare du sujet car tout le mon-de sait que le cassoulet, ce n'est pas gras. De toute façon il ne faisait pas beau ce jour-là et on était mieux sur la place du mar-ché revelois. Et d'ailleurs si vous faites bien attention à la photo ci-dessous, vous remarquerez un apprenti pilote, un instructeur qui s'improvise expert en communi-cation... Et au fond, un trafic de crêpes au chocolat qui n'a pas laissé grand monde indifférent. Si on peut joindre l'utile à l'agréa-ble, pourquoi se priver ?

TÉLÉTHON 2008 Par Olivier Guitton

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Par Frédéric Rahal

Sympathique et souriant, il regorge d’ingéniosité pour ramasser au quo-tidien vos dettes envers le club. Car voilà bien une tâche délicate : la trésorerie. En quoi ça consiste ? C’est très simple : chaque fois que vous vous installez dans un planeur, c’est payant. Mais comme on n’est pas chez Leclerc, il n’y a pas de caisse à la sortie. Donc voler, c’est un peu comme sortir du magasin par la sortie sans achats avec un sac rempli de courses. Le tout, c’est de ne pas se faire choper. Alors peut-être que ça fonctionne dans un su-permarché, mais à VVMN, vous ne passerez pas entre les mailles du fi-let : François veille ! Entre le déchiffrage des hiérogly-phes sur la planche de vol, la saisie des vols, les randonnées pédestres en piste, armé de son célèbre clas-seur, pour poursuivre les mauvais payeurs et leur soutirer une feuille de ce fameux chéquier qu’ils oublient toujours chez eux, les éternelles his-toires de gros sous de la facture du gros saoul (désolé Julien, c’était jus-te pour le jeu de mots), acheter des

Midour, faire les licences, etc…, les journées du trésorier sont bien remplies. Mais intéressons-nous plutôt au person-nage. Car derrière cette façade ef-frayante de « type qui vous demande tout le temps du pognon » se cache un sympathique jeune retraité tout droit venu du pays des vache rousses, blan-ches et noires sur lesquelles tombe la pluie, blablabla… enfin bref, il vient de Normandie. Charmante région qui, en plus de servir de terrain vachable pour planeurs anglais et de distillerie géante, accueille également quelques terrains de vol à voile, dont celui de Falaise qui comme son nom ne l’indique pas, n’est pas du tout à côté des falaises. Fran-çois a donc débuté le planeur dans le Calvados ; riche idée. Personnellement j’aurais aimé commencer le planeur dans la bière ou le rhum… Le Calva-dos, terre du vol à voile en basses cou-ches, de conditions marginales, d’en-trées maritimes, de raccrochages bas et de journées bachées où les cours théoriques sont bien vite remplacées par des travaux pratiques sur le proces-sus de fermentation de la pomme. Très rapidement intéressé par l’informati-que, il décide de commander un ca-geot d’ordinateurs Apple (Pomme en Français, Note d’un autre rédacteur), précurseurs de nos ordinateurs actuels. Après plusieurs échecs de distillation de ces produits dans le but de se lancer dans la production de cidre électroni-que, il mène avec succès une brillante carrière d’entrepreneur dans l’informa-tique. C’est certainement de là que vient sa passion pour les chiffres et pour le maniement d’Excel. Mais déjà l’heu-re de la retraite sonne, et il décide de s’installer à Revel. Quelle idée pour un Normand de s’installer à plus de 8h de route du premier pommier, me direz-vous ? Eh bien il y a fort à parier que son expérience malheureuse de sieste sous un spécimen de cet arbre fruitier, lors de laquelle une pomme l’assomma dans son sommeil, n’y est pas pour rien ; établissant par la même occasion les célèbres lois de la pesanteur habi-

tuellement attribuées à l’imposteur Isaac Newton (l’inventeur du vario né-gatif), il garde une profonde aversion pour cet arbre qui a attenté à sa sieste. Mais l’attentat du petit Lamarre ne res-tera pas impuni : c’est décidé, il quitte la Normandie pour s’installer au soleil, là où, paraît-il, il y a 100000dollars !

Et c’est ainsi que depuis le début du siècle (le XXIème, pas le XXème…), François vole sous nos cieux. De sa Nor-mandie lui reste tout de même la hanti-se des vols de 10minutes, qui le pousse à l’achat d’un planeur motorisé. Désor-mais retraité actif, notre sympathique trésorier s’investit dans le club, tant aux finances qu’à l’accueil des visiteurs. Et si il s’approche de vous armé de son fidèle classeur, ce n’est pas forcément pour réclamer de l’argent. Mais si il vous en demande, donnez-lui : ça pourra peut-être servir à achetez un Cirrus libre.

LE PORTRAIT : FRANÇOIS LAMARRE

Dans un véhicule banalisé le long de la pente : - Chef ! On fait quoi ils sont deux sur la photo… - Laisse tomber ils repasseront bien, le punch doit être servi...

Malgré tout François (Premier sur la pho-to) n’est pas rancunier envers le cidre, même si les Lamarre le préfèrent sans bulles

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font et donc qui la respec-te.

Vint le tour du camarade trésorier, dont l'allocution fut également brillante. Il nous a d'abord rapidement rassuré sur l'état des fi-nances suite à une année pleine du travail de tous. La répartition du fruit du labeur a été bien répartie en 2008, et l'avenir est as-suré. Attaché à nos princi-pes qui sont éloignés des bassesses matérielles, Fran-çois nous a encouragé à ne pas trop compter nos sous en 2009. « Je m'occupe des questions financières, oc-cupez-vous de voler sans compter les heures » nous a-t-il enjoint. Ce que nous avons immédiatement commencé à faire dès janvier.

Le ministre de la communi-cation a ensuite pris la pa-role afin de se féliciter de la libre expression au sein de VVMN. Le journal du Parti (que vous lisez à présent) reste le garant de la Vérité

Piloteuses, piloteurs, ca-marades et amis,

L'Assemblée Générale du

15 décembre dernier nous a rappelé des messages forts. Oui nous sommes unis vers un même idéal, oui notre but est noble, oui nous nous serrons les coudes afin que les piloteuses et les piloteurs aient accès au meilleur du vol à voile. L'allocution du premier se-crétaire Frédéric Moulinier était pleine de bon sens. Voilà un homme qui n'agit ni pour le pouvoir, ni pour l'argent. Voilà un homme pour qui il n'y a pas de dirigeants ni de membres, mais seulement des camara-des qui œuvrent tous pour le bien de l'association.

2008, nous a-t-il rappe-lé, a été une année excep-tionnelle. VVMN compte de nombreux membres, et l'es-prit d'équipe qui les anime est capable des plus gran-des choses. Le camarade Chef-pilote s'est ensuite avancé à la tribune afin de nous narrer les milliers d'heures de vol effectuées dans l'année. Heures de vol marquées du sceau de la sé-curité ; mais une sécurité acceptée et menée par les hommes et les femmes qui la

et de la parole offerte à chacun. Les fourbes et séditieux révolutionnai-res tels Cirruzia Inde-pendenza ont même eu droit d'y insérer leurs mots chargés de fiel et de poison, en toute im-partialité.

Puis l'Assemblée généra-le a fait place à une séance d'élection libre et démocratique, selon la tradition. Les éventuels opposants au régime ont même eu droit à prêt de 10 minutes afin de créer une liste et de dresser un programme détaillé pour le futur plan quin-quennal. Mais cette main tendue avec humilité par le premier secrétaire n'a pas été saisie, preuve d'absence de la moindre volonté dans l'opposi-tion. L'élection libre et démocratique qui a suivi a renouvelé le bureau à l'unanimité, l'habituel centriste abstentionniste étant absent.

Un verre de l'amitié a été servi a la fin des présentations, où diri-geants et membres se sont retrouvés, égaux et fiers d'êtres ensemble des pi-loteuses et des pilo-teurs, camarades avant tout.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU COMITÉ DE CONTRÔLE DE VVMN Par le camarade journaliste Olivier Guittonsky

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Le présent bulletin est valable

pour le choix suivant :

JE M'ABSTIENS

Bulletin de vote Assemblée générale VVMN 2008

ATTENTION !

Le TWIN TUE !

Ceci est un message de la Protection Vélivole

LE COIN DE L'OPPOSITION Chers amis, je tiens à faire valoir ici mon droit à l'absten-tion. S'il était possible de le noter dans le compte-rendu de l'assemblée générale de décembre dernier, je vous en serait reconnaissant, au nom de la juste et utile contestation modérée. Merci de votre respect de la démocratie Jean Claude V.

Chacun sa route….

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...Chacun son chemin

Pas de Nord Ouest, mais des patates par Olivier Guitton Janvier 2009 n'a pas brillé par un vent de Nord Ouest à dé-

corner les éoliennes. C'était plutôt ponçage de gelcoat, grais-sage d'axe et levage de coude en fin de journée. Beaucoup de bonne volonté dans le hangar, avec des techniques plus ou moins abouties. Jeu : parmi les 3 photos ci-dessous qui montrent des vélivoles

en train de poncer un LS3, saurez-vous reconnaître le vrai mé-cano ?

Mais heureusement, le comité des fêtes est là. Selon le princi-pe manger-bouffer du ministère de la santé, qui préconise au moins 5 matières grasses et protéines par jour, une soirée tarti-flette – galette des rois a été organisée mi-janvier. Les vols ayant fini fort tôt ce jour-là après quelques essais courageux et dépensiers ne dépassant pas vingt minutes de vol plané, la sal-le de pliage a vite commencé à se remplir. La tireuse à bière fût (calembour) mise à contribution afin d'étancher la soif d'apéritif et afin de donner des forces aux cuisiniers. Et aux cui-sinières d'ailleurs, puisque tout le monde mis la main à la pâte, ou plutôt à la patate. Et à l'oignon, au lardon, au reblochon et autres spécialité fromagère et tartiflétère. Les estomacs les plus larges (dans les personnes qui ne l'étaient pas forcément) commençaient à avoir les yeux plus grands que le ventre. Ce qui est un comble, pour un estomac me direz vous, et vous au-rez raison.

Après l'arrivée de tous les convives, de leurs femmes, enfants, de leurs frères et de leurs sœurs (yo ho), enfin ce fut l'heure du re-pas. La grande table avait été somptueusement dressée d'assiet-tes et de verres en plastique. Comme prévu, les différents plats, pourtant pleins à ras bord, furent engloutis à vitesse grand V. Seul le délai de cuisson entre les deux fournées a freiné les ardeurs de certains qui se voyaient déjà en train d'éplucher de nouveaux des tubercules de Solanum tuberosum. Mais malheureusement il n'y avait pas de rab, et il fallut se résigner. Mais le dessert était là pour combler les vides dans les estomacs. De bonnes galettes des rois, amoureusement cuisinées achetées par le comité des fêtes. Et les couronnes qui vont avec ont commencé à fleurir sur différents têtes dont celle de notre président. Le cidre aidant, la soirée s'est terminée par de petits jeux tradi-

tionnels, allant de je fais glisser de l'eau dans le pli de la nappe pour qu'elle tombe sur les genoux de mon voisin par un duo de Bernards, jusqu'au célèbre Cardinal Paf acquis ce soir là par deux vaillants impétrants. A défaut de relancer la

saison des vols, cette soirée agréable a relancé la saison des festivités à la Montagne Noire en 2009. Une ambian-ce chaleureuse, des gami-neries, de l'alcool... bref, une soirée à La Montagne !

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LE TEST DU MOIS : LE K8 Par Frédéric Rahal ASK8 : le planeur du peuple

Sur le petit terrain de la Wasser-kuppe, monsieur Kaiser est assez préoc-cupé en cette année 1957… après avoir brillamment dessiné le Ka7, sorte de biplace bergfalkiforme (allez, disons-le clairement : moche) mais énormé-ment apprécié en teutonie, il cherche l’inspiration pour dessiner une version monoplace de sa dernière progéniture. Et en bon allemand, M. Kaiser pédale dans la choucroute… Il erre dans les bu-reaux de Schleicher sans réussir à dessi-ner le moindre petit aileron. L’angoisse de la feuille blanche, certainement… C’est décidé, il prendra des vacances au soleil. La nouvelle machine attendra. Et c’est ainsi que Rudolf Kaiser partit en vacances en France. Ach, la Franze ! Les bedites femmes de Baris ! Le cazou-let ! Les blaneurs Wassmereuh ! Ja ! Il part donc en Provence quelques se-maines, histoire de se reposer et trouver l’inspiration. Et à son retour, c’est le dé-clic ! La Wasserkuppe, berceau du pas-tis (ben oui, c’est avec le pastis qu’on coupe l’eau. Si vous ne comprenez pas ce jeu de mots, adressez-vous à la ré-daction), mérite ce qu’il y a de mieux pour accompagner le breuvage local : « à Marzeille, ils boivent le bastiz avec un bon bol de kahuittes ! ». C’est déci-dé, le prochain étalon de chez Schlei-cher sera le Ka8, en hommage à cette succulente arachide finement salée qu’on sert à l’apéro chez les Français. Cette anecdote, totalement véridique, nous montre malheureusement le sens extrêmement limité de la fine gastrono-mie chez nos amis teutons. Alors M. Kaiser, requinqué par ces va-cances enrichissantes, se remit au tra-vail. Et c’est en novembre 1957 que le Ka8 fit son premier vol. Plus de 50ans plus tard, cette sympathique machine

peuple toujours les hangars des clubs ; on ne peut pas en dire autant des Bergfal-ke… (et il y a fort à parier qu’on ne pourra pas en dire autant des Pégase ; mais l’His-toire nous le dira). Mais intéressons-nous à la machine. La machine n’a pas vraiment de charme, au premier abord. Au second non plus, d’ail-leurs. Le Ka8 arbore un fuselage un peu pataud avec un sous bassement en forme de « goitre » rappelant les canadairs, ce qui laisse à penser que Kaiser était en va-cances en Provence pendant la période des feux de forêts. Approchez-vous, n’ayez pas peur ! Il est laid, mais il n’est pas méchant. En faisant le tour de cette sympathique bestiole, on reconnaît bien sa filiation avec les Schleicher de la même époque : tubes, toile, patin avant, fixation de profondeur… ça ressemble fichtrement à un K13 monoplace, si ce n’est que l’aile haute vous empêche de vérifier les extra-dos lors de la prévol. Enfin, si vous êtes pe-tit…

L’intérieur se rapproche également du K13 par sa simplicité, son ergonomie précaire et son confort tout à fait germanique. Le palonnier, comme sur votre biplace-école préféré, ressemble à ces appareils de sal-les de sport qui simulent les marches d’es-caliers. Pour régler les palonniers, c’est très simple … à condition de le faire AVANT de monter dans la machine. Après, il vous faudra des qualités de gymnaste pour pouvoir espérer faire cette action. Si vous êtes petit, réglez le palonnier à fond en arrière ; si vous êtes grand, ne faites pas

de Ka8 ! A moins de vouloir retrouver les sensations que vous éprouviez quand vous étiez dans le ventre de votre mère… L’aménagement intérieur est simple et assez austère. Le baquet en plastique vous assurera une assise très droite et l’emport d’un coussin vous sera vital, surtout si vous comptez rester quelques heures en l’air. La machine, que nous utilisons beaucoup pour les jeunes lâ-chés, ne surprendra pas les utilisateurs réguliers de K13 ; le cockpit ressemble à s’y méprendre à la place avant de ce dernier. Une poignée de largage qui ressemble à un ornement de rétro-viseur de voiture tunée, une poignée d’aérofreins qui rappelle le pommeau d’un bâton de ski, … on a l’impression que tout a été fait en recyclant des objets du quotidien. Si vous volez sur le D-4315, version « grand luxe » de ce type de machine, vous pourrez vous émerveiller devant les raffinements dont ce destrier a fait l’objet : maté-riaux nobles, tels que la ronce de plas-tique du tableau de bord (dans le plus pur style british des voitures Rover), mac-cready imitation aluminium, dou-ble fil de laine (un sur la verrière, un sur la perche moche qui ne sert à rien), appuie-tête réglable en skaï rouge (là encore, si vous êtes petit, il ne sert à rien), radio dernier cri avec plein de gros boutons compliqués, plaquettes marquées en teuton pour que person-ne ne comprenne, … c’est vraiment la Rolls des Ka8 ! Si vous prenez le D-0816 parce qu’un #@µ%ù$£!# de lâché vous a piqué le joli ka8 jaune, pas de bol. Mais il vole très bien. Tiens, en parlant de voler, il va falloir penser à décoller ! Amenez la machi-ne sur une piste en herbe. Ben oui, ça a l’air bête, comme ça, mais sous le Ka8, il y a un patin. Et lorsque vous mettrez votre quintal dans cette pau-vre bestiole, elle basculera sur le nez. Alors pour éviter de manger le patin, on décollera de l’herbe. De toute fa-çon, le patin n’est pas digeste, même cuit à la graisse de canard avec des patates. Installez-vous confortablement dans la machine. Enfin… installez-vous tout court. Pour le confort, attendez de fai-re du LS4. Comme prévu, ça passe sur le patin. Bien assis ? Allez, sortez de la machine et réglez le palonnier ! On vous avait prévenu, ça se fait avant de monter dans la machine ! (les lec-teurs assidus d’Ascendances noterons que ce gag désopilant a déjà utilisé

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pour le test d’une autre machine ; sau-rez-vous retrouver laquelle ?) Allez, une fois installé, sanglé, etc… une sympathique hôtesse vient pour accro-cher le câble. Si nous n’avons pas d’hô-tesse disponible ce jour là, c’est Stépha-ne Soulet qui s’en chargera. Comment ça c’est moins sexy ???? Vous aurez droit à mieux quand vous volerez sur au-tre chose ! Toujours est-il qu’on viendra vous accrocher le câble. Et là, ATTEN-TION ! Cette phase est certainement la plus risquée de votre vol ! Elle va condi-tionner vos prochaines heures, influencer votre confort, votre santé, et même, pour certains, l’état de vos organes re-productifs ! En effet, le crochet du Ka8 est installé dans un perçage qui relie l’habitacle avec l’extérieur. Pour éviter que l’air ne s’engouffre dans le cockpit et ne provoque un désagréable courant d’air glacé dirigé vers vos pieds ou pire (anecdote malheureusement vécue, si vous êtes en short, vous comprendrez l’origine de l’expression « se geler les couilles »), une languette souple est pla-cée devant le trou, et est sensée se ra-battre une fois le câble largué. MAIS ce n’est pas si simple que ça… si votre charmante hôtesse a trop soulevé le ca-che, celui-ci ne se rabattra pas, et vous aurez la joie de profiter d’un Ka8 climati-sé. Si vous êtes en épreuve de 5h, tant pis pour vous… j’espère que vous n’êtes pas en short. Allez, câble accroché, AF rentrés, pou-ce levé… Go ! ça frotte sur le patin, mais pas très longtemps. Manche arrière, le nez se lève rapidement, et à peine sur la roue, la machine vole déjà ! Bref, ça dé-colle très vite ! Allez, on reste concentré ; derrière la Rallye, ça gigote. Le Ka8, c’est un peu comme un bouchon de liège sur de l’eau ; pas très stable, très sensible à la turbulence… bref, ça de-mande de la présence aux comman-des. Et comme c’est très léger, le remor-qué ne dure pas très longtemps. Allez, on largue ! Et on enroule ! Vous êtes dans un « bois et toile » léger ; ça vole lentement, ça vire dans une tête d’épin-gle et surtout, ça grimpe ! L’aile haute gêne un peu pour les contrôles en vira-ge, on a un peu de mal à voir ce qui se passe derrière. Mais que ça ne vous ser-ve pas d’excuse pour ne pas assurer la sécurité !

La maniabilité est excellente, la machine est très vive et homogène. Un bel exemple d’agrément de pilotage dont Centrair au-rait bien fait de s’inspirer… Une fois au pla-fond (à peu près une minute après le larga-ge…), voyons ce que ça donne en ligne droite. 70km/h… ça chute. Accélérez… sur-prise ! ça chute encore plus ! 110… STOP ! faut pas chercher en-dessous de la butée du vario, ça ne sert à rien ! Bon, bravo, on est revenu à l’altitude de largage en une transition d’à peu près 2km. Vous compren-drez bien, maintenant, que c’est une ma-chine avec laquelle il est tout à fait possible de faire de la campagne, mais lentement ! Trèèèèèèèèèès lentement ! Allez hop ! On retrouve une pompe. Un petit 0,5m/s qui traîne ? Pas de souci, on réduit la vitesse, on enroule, et c’est parti ! Et avec un vario pa-reil, il n’y a guère que le T21 qui viendra vous taquiner. Une fois que nous avons gagné un peu d’altitude, quelques petits décrochages s’imposent. On tire un coup (sur le man-che… non mais !) et… ça ne décroche pas… encore un peu… allez… Blam ! L’a-battée est assez violente, vous vous retrou-vez avec le nez face à la planète, ce qui vous permet d’ailleurs de remarquer que le barbecue n’est toujours pas prêt. En lâ-chant tout, la machine reprend son vol presque instantanément… sauf que vous avez perdu de précieux décamètres. Vous commencez à avoir froid aux c… jam-bes ? Normal, c’est ce qui fait le charme germanique des ces vieilles machines. Allez, on va se poser. Mais d’abord, il faut rentrer au terrain. Vous êtes à 3km. Pas loin ? Si vous avez du vent de face, trouvez un champ. Sinon continuez. On trime la machi-ne à la vitesse souhaitée, c’est-à-dire pas vite. Si vous êtes dans le D-4315, ça se trime comme un K13. Si vous avez le D-0816, là c’est plus marrant ! Le trim est une molette

reliée à un ressort devant le manche. Vous remarquerez que quelque soit le sens dans lequel vous tournez ladi-te molette, ça ne change rien, ce qui nous permet de conclure qu’il s’agit d’un trim d’ornement. Mais il peut aussi être très ludique : poussez le manche vers l’avant et lâchez-le ; la sanction est immédiate : vous vous prenez un vigoureux coup de man-che à l’entrejambe. Fort de cette ca-ractéristique, la Rédaction espère bien que le D-0816 amènera un pu-blic féminin à VVMN. Allez, assez discuté. On suppose que vous avez trimé votre machine. On prépare l’atterrisage ! - Train à non - Volets à non - ballasts à non

Facile, non ? Tiens, il y a du vent au sol ! Là, il va falloir être attentif à votre vitesse. Si vous avez choisi une vitesse trop faible, votre point d’aboutisse-ment se situera … derrière vous ! Et malgré tout l’étalage de luxe dont le D-4315 fait état, il n’y a pas de rétro-viseur. Donc majorez votre vitesse pour faire de la marche avant ! Sor-tez les aérofreins ; une fois déverrouil-lés, ils sont aspirés par une force mys-tique et étrange qu’on appelle « la dépression à l’extrados ». Si vous lâ-chez la poignée bleue, ils resterons plein sortis. Souvenez-vous en, si vous n’avez pas verrouillé vous aérofreins avant le décollage, le remorqué ris-que d’être long… Alors on sort un poil d’AF et on se po-se. Arrondi et toucher. Ça roule envi-ron une dizaine de mètres et déjà vous êtes arrêté. Félicitations ! Vous avez les jambes bleues à cause du froid, l’entrejambe endolorie à cause du trim à ressorts et mal au cou à cause de l’inétanchéité de la verriè-re. Difficile, dans ces conditions, de sortir de la machine… Mais le luxe, ça se paye ! prouesse physique et vélivole. Bref, d’excellentes machines école, avec certainement de belles capacités pour le vol de distance, mais fran-chement, on n’a pas osé…

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LA MONTAGNE SOUS LA NEIGE par Olivier Guitton

Il y a de la neige sur la Montagne. Banal direz-vous, oui mais. Oui mais la nôtre de Montagne n'est pas envahie des mêmes glisseurs que les lointaines Alpes ou les plus proches Pyrénées. La nôtre de Montagne culmine à 1210 mè-tres et encore c'est presque à 40 kilo-mètres d'ici. Ici on est sous la barre des 500 et ça ne risque pas de s'arranger. Certes, en vraie massif enneigé, la Mon-tagne a ses pistes. Mais ces pistes ne sont praticables qu'en absence de nei-ge.

Quant aux glisseurs qui y opèrent, ils diffèrent également de leurs cousins. Au premier abord, on pourrait cependant les confondre. Leurs combinaisons se colorent de teintes allant de diverses tonalités de jaune, vers des blancs plus ou moins vifs. Ils glissent sans bruit le long de la pente, solitaires souvent, chacun selon sa technique. Certains zigzaguent à leur rythme, profitant du calme et du paysage. D'autres sont avides de vites-se et ne connaissent que la ligne droite, frôlant parfois les arbres de plus prêt que la prudence ne le préconiserait. Mais nous avons des patins, ils ont des

skis. Nous n'usons de la remontée mé-

canique qu'une fois par jour, ils en abusent à volon-té. Et si eux se couvrent d'écharpes et de bonnets de laine, nous nous contentons d'un simple fil au bout du nez. Deux activités de neige,

deux mondes, deux façons de passer un bon diman-che. Oui mais comme dit au début, la nôtre de Mon-tagne aurait bien du mal à accueillir des skieurs sur ses pistes. Alors ? Alors à nous les pentes enneigées à bord de nos oiseaux silen-cieux. A nous les réverbé-rations du soleil sur les cris-taux de glace, et les paysages vus du dessus, qui découvrent des quanti-tés de poudre blanche parmi les sapins alentour. Pour une rentrée de vol à voile, c'est

un accueil plutôt agréable. J'ai failli écrire « chaleureux », mais le mot n'est pas des plus adapté au vu des basses températures. Parce que oui, neige il y a, mais Février on est en, comme dirait maître Yoda. Alors on troque le bob contre un bonnet. Les tongs sont ran-gées et on ressort les grosses chaussures et leurs chaussettes assorties. Exit le t-shirt, bonjour gros pull et parka. Et c'est parti. A température basse, la densité de l'air est plus forte et le décollage se fait sans encombre, c'est déjà ça de gagné. Le vent est bon en ce second weekend de février. La pente donne bien et les membres du club se sont donné le mot, frustrés qu'ils ont été par un mois de janvier peu propice au vol à voile. Les appareils photos sortent vite des

poches, heureux de se dégourdir l'ob-jectif autre part que dans l'atelier ou la salle de pliage. L'ASW 20 présidentiel mitraille à tout-va. Et une fois de plus, la supériorité des planeurs oranges et jau-nes de la Montagne ne se discute pas. Car certes un LS 4 c'est beau, c'est gra-cieux, mais c'est blanc. Et un LS 4 sur la neige, ça fait un peu ton sur ton. Alors qu'un ASK 13 ou un K 8 orangés se déta-chent plus facilement et donnent de jolie images. Et on s'en donne à cœur

joie. Il y a même des pas-sages de thermiques. Le vol thermique par température négati-ve, oui c'est possible. Et ça marche même très bien. Seule om-bre au tableau, et c'est le cas de le di-re, il ne fait pas bon se cacher sous un cumulus. La survie du pilote de planeur en hiver passe par une recherche constante des doux rayons du soleil. Ceux qui ont profité de cette jour-née jusqu'à la der-nière minute peu-vent en témoigner : dès que l'astre du

jour disparaît derrière les nuages à l'hori-zon, non seulement on perd en luminosi-té, mais on perd en chaleur et il n'en faut pas plus pour accélérer les procé-dures d'atterrissage. La rentrée au han-gar se fera à la lueur des phares auto-mobiles, faute d'électricité.

De nombreux planeurs en vol sur les deux jours de la fin de semaine, de nombreux pilotes heureux, de nombreu-ses heures engrangées au compteur 2009. Plutôt que de refroidir nos ardeurs, on peut dire que cette providentielle neige a lancé la saison de vol à voile à la Montagne Noire. En tout cas s'il y a bien une chose qu'on ne peut pas re-procher à la neige sur la Montagne, c'est de causer dans Ascendances des angoisses de pages... blanches.

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Par Julien Bernage et Simon Trapier

Le froid était glacial au sortir de la mine ce dur matin de janvier 1917, ils sortirent tous du wagon avec la même expression de dégoût et d’impuissance. Encore un coup de grisou, encore cinq morts de plus. Pourquoi continuer à s’é-chiner pour un si misérable morceau de saucisse ? Pourquoi continuer à poncer des twins sans papier à poncer alors que les patrons dilapident sans compter les centièmes ?

Le grand philosophe Karl La-

marx a raison, il faut se battre éclisse à la main et renverser le tsar et la tsarine, qui paraît-il rend aveugle. C’est ainsi que le camarade Mouline prit les armes et marcha vers Saint Papoulsbourg avec ses camarades grévistes. Grâce à un coup de bol chez Vick, ils s’arrêtè-rent au centre national de la montagne noire et décidèrent de réquisitionner cet aéroplace pour le bien du peuple ! L’armée se mit en route vers Saint Pa-poulsbourg par la route, ce fut un octo-bre rouge, surtout dans le sens des re-tours.

La prise de St Papoulsbourg fut rapide et sanglante, beaucoup de ca-nards y laissèrent des plumes, les autres furent déportés à Castelnaudary et fini-rent pour le plus grand cas saoulés.

Mouline installa son cul G à la Montagne Noire qu’il rebaptisa Montagne Rouge pour se préparer à répandre la révolution sociale à tout le Lauraguais et pourquoi pas à tous les clubs de France, ces clubs remplis d’orgueil, de machi-nes élitistes et de salariés qui ne vivent qu’au nom du profit ! Grâce au dédain des instructeurs du SEFA qui traitaient les soviets de veaux, la révolution s’étendit au Lauragais tout entier, et la lutte finale finale-ment se termina sur une victoire

des rouges au tirs au but. Même si selon lui « La révolution c’est comme un pla-neur, si elle n’avance pas, elle tombe » il décida que le Lauragais c’est déjà bien assez grand, il ne faut pas avoir les yeux rouges plus gros que le ventre comme on dit.

Une fois au pouvoir, Mouline, épaulé par le conseil des commissaires du peuple, décida de refondre totale-ment les institutions et de regelcoater l’asw20. Il nationalisa le centre déjà na-tional, installa des kolkhozes tout le long de la pente et trouva du travail pour tous en faisant construire une pente le long de la montagne. Pour plus d’égali-té, il décida que dorénavant tout le monde allait s’appeler Jean Claude

Pour répandre la bonne parole,

le comité nomma Melltonov à la tête du Ministère de l’instruction. Lui et sa brigade d’instructeurs se portèrent alors garants de l’application de la ligne du parti comme stipulé dans le petit bou-quin bleu. Pour qui ne respectaient pas les préceptes du bouquin bleu, un re-tour en double ou une rétrogradation était appliqués. Et si l’impétrant osait à nouveau défier le pouvoir du peuple, une séance de « rééducation » en twin était automatiquement octroyée.

L’industrie ne fut pas en reste, un plan quinquennal de ré entoilage de

K13 en série fut proposé par le ministre de l’industrie Pedussauski. Pour nourrir tout ce monde, le personnel de l’épicerie Carrière de Saint Félix fut réquisitionné. Un groupe de cuisiniers, portant le titre de Soviets de Table, fut ainsi constitué afin de satis-faire le droit à la saucisse pour tous. Hélas, les rêves d’égalité qui ani-maient dans un premier temps la Revé-lution furent bien vite déçus. En effet, au quotidien, le petit peuple devait de satisfaire de voler en K8, alors même que les dirigeants du Parti partaient cir-cuiter en LS4, circuits au terme desquels on pouvait les entendre clamer, pleins de fierté : « heureux qui, communiste, a fait un beau voyage ! » Autre ombre au tableau : le reste du monde vélivole voyait d’un mauvais œil l’expansion de cette idéologie. Se sentant menacés, de nombreux clubs occidentaux capitalistes s’unirent et créèrent l’AUTAN (Aurganisation du Trai-té de l’Atlantique Nord) pour empêcher les planeurs de la montagne noire de voler. Au fil des années, les esprits s’é-chauffaient dans les deux camps, à tel point que leur opposition fut qualifiée de « guère froide ». Fort heureusement, la confronta-tion armée que tous craignaient fut fi-nalement évitée. Et c’est autour d’une bière-picon que la réconciliation fut scellée, lors d’une soirée que l’histoire a retenue sous le nom de « l’apéro Stroï-ka ». Mais cela est une autre histoire.

L’HISTOIRE DE LA MONTAGNE NOIRE : la révolution Bolchevique

Statue à la gloire de Mouline, parc de la Révolution, Revelgrad

Meltonov, le ministre de l’instruction, voit rouge !

Le camarade travailleur Pedussauski réinventant le staKanovisme

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CINÉCLUB : les séries du mois

J’adore quand un entoilage se déroule sans ac-crocs !

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CINÉCLUB : les sorties DVD du mois

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CINÉCLUB : les sorties DVD du mois

BOB MOULINIEY AND THE WAILERS

I shot the Chef Pi

LES SORTIES MUSICALES

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LE POINT CARDINAL : Bien que fort animée, la soirée VVMN n’a pas vu de cardinaux cet-te année, il a fallu attendre la soirée tartiflette en janvier pour voir quel-ques intronisations : Julien Bersheim et Paul Lebaillif

LE COIN DU LIVRE D’OR : Du temps ou la Montagne Noire était encore centre national, du temps ou les moniteurs avaient le droit de frapper leur élèves, quand les dahus et les jeunes fil-les courraient librement le long de la pente (oui je sais c’est il y a très longtemps), bref en ce temps là, les stagiaires, entre deux séan-ces de torture en bijave, s’adon-naient aux joies de l’expression libre et des arts plastiques sur le livre d’or. Ce Livre d’Or, secrètement gar-dé par les sbires du SEFA en haut de la pus haute tour de contrôle du donjon de Carcassonne, re-gorge de petites perles humoristi-ques au charme désuet ou bien tout à fait d’actualité. Nous avons donc photographier quelques unes de ces pages de l’histoire de la Montagne Noire et nous vous en ferons profiter au travers de cette rubrique. Nous vous proposons un petit dessin d’Avril 69.

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Vertical : 1/ votre chef pilote en est fan 2/ Retenti souvent dans un cockpit de biplace par petit temps – 3/ Quand on y va, c’est souvent sy-nonyme de 300 bornes – Utile pour tafiquer en anglais 4/ Des fois, on l’a dedans – il nous nar-gue souvent par vent d’autan au dessus de Vaudreuille 5/ petit pata— Unité Agrée 6/ identique au 3 horizontal – il en faut un pour t’aider à sortir le planeur – lima 2 7/ c’est un cas, mais il remorque quand même – quand il y a de l’é-cho 8/ Il faut la longer pour monter – quand le thermique l’est il n’y a pas d’ombre 9/ mettre ensemble 10/ se dit d’un couillon – quand le vent est dans ce sens la pente n’est pas terrible d’un, mais là c’est au plu-riel

SOLUTION DU MOIS DERNIER :

MOTS CROISÉS DU MOIS : Horizontal : 1/ il a beau être métallique, il n’a pas de moteur 2/ Elles sont en voit de disparition, même si elles sont bien pratique pour aller chercher Emeric aux va-ches – il équipe souvent le LS1 en semaine 3/ le front peut l’être – identique au 6 vertical 4/ Il ne vaut mieux pas que le champ le soit – état d’un pilote après la fête du punch 5/ - Bruit que l’on peut entendre sortir du slingsby 6/ Delta lima - une bière au mas-culin 8/ Il en faut pour voler en semaine quand on travaille – ancienne-ment FE 9/ se dit des pilotes qui se débrouil-lent bien en pompe 10/ pour tenir en l’air sans vent, il va falloir le faire

QUI EST-CE? Il fallait reconnaitre notre président le mois der-nier. Pour ce numéro c’est très facile même si les an-nées et les balais ne facilitent pas les choses

PHOTOS MONTAGE : Pour le dernier numéro, la solution était Jean Claude Vidal et Jacques Ricard !

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1 A S C E N D A N C E 2 R E C L U N R N 3 T C L A N C E R 4 I V V O L V O 5 F O I R E T E U 6 I K E A R E V E L 7 C O U I L L E S E 8 I X L V U 9 E T A L I E R J R 10 L I M A C L O S

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Les Jeux :

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- L’instrumentation dans le dos des pilotes, une IHM à repen-ser, sans compter les petites lumières rouges, très furtif dans la nuit tout ça. - A la place des PFD ils ont installé la visioconférence sur leur écran - On ne parle plus du Vietnam mais de la Corée, ah le fu-tur… - La Russie toujours un peu méchante - Encore le meilleur ami du héros qui meurt, mais sa femme n’est pas Meg Ryan… - La mission la plus longue de l’histoire : décollage de Thaï-

lande, mission au Tadjikistan, incursion en Russie et retour en Alaska en passant par la Corée du Nord… - Trop de suicide tue le suicide - Un berger allemand perdu en Corée du Nord - Le steristrip sur la joue de l’héroïne, pas sexy du tout - Pas de bisous à la fin Les phrases cultes : « Ya des esquimaux au frigo, faîtes comme chez vous » « en plus il est noir » « son cerveau est une sorte d’éponge quantique » « il peut apprendre d’Adolf Hitler, il pourrait même apprendre de Winnie l’ourson. Pour lui c’est pareil » Plein d’autres, mais on en avait marre de noter… Conclusion : Si le scénario brille par son absence et re-flète une certaine psychologie pour QI à deux chiffres, la présence de l’héroïne (pas la came, la fille, elle aussi à 2 chiffres et une lettre) brillent par sa présence. Un bon film de bauf, bien pourri, qui fera pas-ser un bon moment à n’importe quel Jac-ky du sud est révant d’être pilote de chas-se tout en essayant de dompter sa R19 chamade tunée, d’ailleurs ne dit on pas à Salon de Provence : « le tucano, c’est mieux que ta femme »

LE COIN DU CINEASTE VELIVOLE Furtif (2005) realisateur : Rob Cohen lt Ben Gannon : Josh Lucas le lieutenant Kara Wade : Jessica Biel (celle de 7 à la maison) le lieutenant Henry Purcell : Jamie Foxx le capitaine George Cummings : Sam Shepard le capitaine Dick Marshfield : Joe Morton Keith Orbit : Richard Roxburgh Synopsis : Dans un futur proche, 3 avions furtifs anti-terroristes combattent un drone qu’ils de-vaient former et qui a pris la foudre. Dans l’équipe, il y a : le sosie de Calogéro, la bombe blondasse de service le black de service et le drone doté d’une intelligence artificiel quantique (cherchez l’erreur).

On a aimé : - Les vaches qui tirent des ogives nucléai-res, vive le Tadjikistan… - Les noms de missiles : égorgeur, marteau piqueur et furet bleu - Pas de navigateur qui meurt dans ce film, c’est normal il n’y a pas de navigateur dans les avions du futur - Une histoire pleine de rebondissements, même s’ils sont aussi prévisibles que la pro-chaine cuite… - Les polyphonies corses à la fin du film - La 1245ème diffusion de la baie d’Along dans un film. Je ne comprends pas les mecs qui ont appelé cet endroit comme la plupart des restos chinois, d’ailleurs y en a un à Blagnac - Les effets spéciaux à la fast and furious, genre le mec appui sur la détente, ça suit les cables jusqu ‘au missile qui part… Tiens d’ailleurs c’est le même réalisateur… - Le niveau de vie du concepteur du dro-ne, comme quoi aux Etats Unis, physique quantique rime avec femme canon que tu niques… - Le passage sur « j’ai le métier le plus cool du monde mais quand je vois par terre, je me dis que c’est pas bien de détruire de si joli coin » au… Vietnam - Les combinaisons ignifugées qui font bien ressortir les seins de Kara (aucun lien fille unique) On a pas aimé :

Une verrière copiée sur la fauvette

Des effets spéciaux dignes d’un économiseur d’écran windows

Ça ne vous rappelle pas un film? la fille mise à part...

Une IHM à revoir : comment fait le pilo-te pour appuyer sur les petit boutons sur le coté

Les barbecues sont pourtant interdits sur le pont...

Remerciement : La rédaction remercie Julien Bersheim, Gregoire Delatte et Clement Ducasse pour leurs photos dont regorge ce numé-ro. Elle remercie également le président et le chef pilote, car un peu de lèche ça n’a jamais tué personne en temps de paix….