Pierre-Henri Steyt

Laah-Tit

Véhicule de lumière

Laah-T it, véhicule de LumièrePar Pierre-Henri Steyt

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Révision : Monique RiendeauGraphisme et mise en page : Carl Lemyre

Première impression : juillet 2018

ISBN : 978-2-89626-481-0

Dépôt légal :Bibliothèque et archives nationale du Québec 2018Bibliothèque nationale du Canada 2018Bibliothèque nationale de Paris 2018

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Table des matières

NOTE ............................................................................................................. vIntroduction .................................................................................................. 1Thot ................................................................................................................ 3Urantia et Gaïa ............................................................................................. 7Un peu d’histoire ......................................................................................... 9Lémurie et Atlantide ................................................................................. 11Intraterre ..................................................................................................... 17Véhicules de Lumière ............................................................................... 21Les 3 Véhicules ........................................................................................... 23

1. La Merkaba ....................................................................................... 252. Le Tore (Torus) ................................................................................ 283. Le Laah-Tit ....................................................................................... 31

Structure du Laah-Tit ............................................................................... 33Le Cœur ............................................................................................... 33Le Halo .................................................................................................. 38Les Vortex ............................................................................................. 39Rotations .............................................................................................. 40

Voyages et déplacements ......................................................................... 43Accueil du Laah-Tit ................................................................................... 49Activation du Laah-Tit .............................................................................. 53

Niveaux d’activation ........................................................................... 53Protocole d’activation ........................................................................ 55

Niveau 1 – Gâh .......................................................................................... 61Niveau 2 – Emqh ....................................................................................... 65Niveau 3 – Vaj-Natal .................................................................................. 67Niveau 4 – T’aèp ........................................................................................ 69

Niveau 5 – Maï ........................................................................................... 71Niveau 6 – Vréac-Muih ............................................................................. 73Les Chakras ..................................................................................................75

Nombre et localisation ...................................................................... 75Chakras majeurs internes ................................................................. 82Chakras Bouddhique .......................................................................... 83

Combinaisons ............................................................................................. 91Combinaison de Laah-Tit .................................................................. 92

Applications particulières ........................................................................ 97Laah-Fahn .................................................................................................. 103

Structure ............................................................................................ 104Activation ........................................................................................... 105Propriétés ........................................................................................... 106Applications particulières ............................................................... 107

Témoignages ............................................................................................. 111À suivre… .................................................................................................. 114Remerciements ........................................................................................ 116Notes ......................................................................................................... 116Bibliographie ............................................................................................. 119Biographie ................................................................................................. 120

« N’oubliez pas de faire appel à votre propre système de guidance intérieurpour vérifier si cette information cadre avec votre notion de la vérité.

Il n’y a pas de meilleure façon de jauger ce qui est vrai ou faux selon votre optique.

Il n’est pas très sage de se fier aux propos des autres sans d’abord consulter sa propre guidance intérieure.

Ce qu’une autre personne estime bon ou vrai pourrait ne pas provenir du même ordre de vérité que celui auquel vous aspirez.

Il vous appartient de décider ce que représente pour vous la vérité et comment vous voulez vivre votre vie. »

Thot – en présentation du livre The Emerald Tablets for 2012 & Beyond – etemprunté ici pour la pertinence du propos.

Et en d’autres mots : c’est à vous de discerner, dans votre cœur, ce qui a larésonance de la vérité.

Introduction

Le 15 décembre 2014, j’engageais un nouveau dialogue avec laPrésence connue entre autres sous le nom de Thot.

La discussion portait sur l’approfondissement de l’étude desréseaux intraterrestres d’un site empreint d’énergies atlantes.

Thot m’a suggéré de m’engager plutôt dans l’étude et le travailavec l’octaèdre – et plus précisément avec une forme spécifique d’oc-taèdre qui m’a amené à la redécouverte du Laah-Tit.

Au gré de séances de travail et de canalisation, ainsi que d’expéri-mentations personnelles et avec la précieuse participation de sta-giaires, j’ai pu explorer cet ancien système énergétique dont l’origineremonte à la nuit des temps et dont il a entre autres été tiré parti auxpériodes de la Lémurie.

Je vous propose, au fil de cet ouvrage, de nous reconnecterensemble à ces connaissances enfouies.

Pierre-HenriGesves, le 12 février 2017

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Thot

Maître ascensionné et Prêtre-Roi atlante1, Thot figure de ce fait aunombre des plus hautes figures de l’âge d’or de l’Atlantide. À la suitede l’ultime cataclysme qui a achevé la destruction de cette dernière,Thot s’est établi en Égypte pour instaurer les premiers moments decette grande civilisation.

Si l’on se réfère à la mythologie égyptienne, Thot (également ortho-graphié Thoth) a autrefois été vénéré comme une divinité de la sagesseet de l’écriture (il est d’ailleurs souvent représenté sous la forme d’unscribe dans les fresques) et comme un instructeur scientifique. SelonPlaton, qui a consigné dans deux de ses livres (Timaeus et Critias) lesrécits rapportés par son grand-père Solon, Thot aurait en effet révéléaux Égyptiens les disciplines majeures que constituent l’arithmétique, lagéométrie, l’astronomie, la magie… et bien sûr, l’écriture.

D’autres Maîtres ascensionnés ont également essaimé (Chine,Babylone, Empire maya, etc.) pour encadrer le rétablissement de lagrille planétaire de la Terre (et ainsi de l’Unité de Conscience), par lacréation de divers sites sacrés dans le monde. Ce qui a donné lieu à laconstruction d’incroyables infrastructures, de temples majestueux –sans oublier les innombrables pyramides que l’on a trouvées (et cellesencore à découvrir) au Moyen-Orient, en Europe, en Asie, dans lesAmériques, etc.

Pour ce qui est de ma relation personnelle avec Thot, j’ai le souve-nir d’avoir figuré à plusieurs reprises parmi les nombreux disciples duMaître – un disciple souvent trop dissipé et… indiscipliné ! Il mesemble toutefois qu’un attachement particulier nous liait, et que sasympathie parvenait la plupart du temps à prendre le pas sur sa légi-time irritation.

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Une scène encore vivace me revient à la mémoire, au cours delaquelle Thot apprend au tout jeune homme que je suis à ce moment-là à tailler un tronçon de roseau pour en faire un calame.

Ce souvenir m’est revenu assez récemment, et bien après quej’eus été « inexplicablement » et instantanément attiré et séduit par letravail au calame de bambou. C’est avec cet outil noble et rustique quej’ai réalisé les premières illustrations de cet ouvrage.

Thot est donc plus d’une fois revenu vers moi, au travers de mesdiverses incarnations terrestres.

Cependant, cette indulgence a trouvé un terme à Athènes, où jeme serais détourné de son enseignement au profit d’une antique écoleinitiatique qui me paraissait plus rapide et plus prometteuse en matièred’avancement et de prise de pouvoir. C’était, vous l’aurez compris, unesérieuse erreur de ma part.

Cette erreur m’a tenu à l’écart des justes chemins tout le tempsqu’il a fallu pour épurer certains passifs…

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À gauche, Thot tel qu’on le représente le plus souvent (divinité égyptienne à tête d’ibis), et àdroite, tel qu’il s’est présenté à moi dans les premiers moments de l’écriture de cet ouvrage.

Crédit : O. Tausch – Creative Commons

Retrouvailles

Les retrouvailles contemporaines avec Maître Thot sont empreintes dejoie et de gratitude.

Et si je néglige encore trop souvent de rejoindre Thot en penséeou en exercice méditatif, je reste toutefois suffisamment proche decette source et des mémoires (entre autres lémurienne) associées àces époques pour pouvoir accéder avec fluidité et précision auxconnaissances que je partage aujourd’hui avec vous.

Thot 5

Urantia et Gaïa

Lorsque l’on fait référence à la Terre dans son aspect énergétique ouspirituel, on parle tantôt d’Urantia, tantôt de Gaïa, ou encored’Urantia-Gaïa.

Urantia est le nom de l’entité que la Source a chargée de s’incarnerdans le cristal central de la Terre, qui n’est à ce moment-là qu’un noyaude conscience entouré d’un vaste et chaotique champ magnétique. Lagrille magnétique est alors mise en place pour confiner ces effusionset procurer un support structurel à ce champ magnétique. Mise en rela-tion avec le noyau, la grille prend la forme d’une sphère qui donnera ànotre planète sa forme typique de sphère légèrement aplatie aux pôles.

La grille atomique, de nature électrique, est ensuite introduiteau sein de la grille magnétique, afin de permettre à la matière d’appa-raître et de se fixer durablement, en définissant ainsi notre réalitématérielle.

Mis en place par les esprits cristallins, le monde minéral peut alorsse développer, suivi plus tard par le monde végétal, qui accueille enparallèle des Êtres de la Nature tels que fées, elfes, dragons, nains etondines.

Vient ensuite le monde animal, progressivement installé et minu-tieusement composé d’espèces et de formes de vie prélevées sur denombreuses autres planètes de la galaxie. Des formes humanoïdes sontpar la suite implantées selon le même principe et, il y a quelque100000 ans, la plus susceptible d’évoluer reçoit enfin des Pléiadiens –par une insémination d’ADN – l’étincelle sacrée qui éveille à laconscience supérieure. C’est ainsi que naît la grille cristalline2, par l’as-sociation de la conscience de l’humanité à celle d’Urantia, qui devientainsi Gaïa.

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Cette « insémination » a par la suite donné naissance à de nom-breuses branches humanoïdes, dont la plus avancée a été la civilisationlémurienne, apparue il y a environ 50000 ans, et dans la foulée, la civili-sation atlante.

Les cinquante mille ans entre l’ensemencement et la naissance dela civilisation constituent le temps qu’il a fallu, d’une part, pour créer unnouveau type génétique stable au sein de l’humanité et, d’autre part,pour que les autres types d’humains disparaissent, ne laissant sur la pla-nète qu’un seul type fondamental qui ne présente pas les variationsd’espèces que l’on retrouve chez les autres mammifères. À ce titre,nous sommes donc bien des Filles et des Fils des étoiles…

Pour résumer, Gaïa est l’évolution d’Urantia – quand la conscienced’Urantia s’est associée à la conscience des individus (créateurs incar-nés) venus expérimenter sur Terre. Il n’y a finalement pas de distinctionà établir entre Urantia et Gaïa – non plus qu’entre Gaïa et l’humanité –et l’on peut donc avec justesse parler, pendant la phase que nousconnaissons, d’Urantia-Gaïa.

Les « 7 Sœurs » – La constellation des Pléiades NASA, ESA, AURA/Caltech, Palomar Observatory

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Un peu d’histoire

L’histoire de l’Atlantide est donc très ancienne. À certains égards, onpeut considérer qu’elle a débuté avant la création de cet Univers.

Par l’enchaînement des événements qui ont concouru à sa créa-tion, à son essor, à sa plénitude, à son déclin et puis finalement à sachute, elle illustre le schéma type de l’écart de la Source, du nourrisse-ment des ambitions personnelles, et enfin des égarements consécutifs àla perte du Service qui en résulte. Pour faire court : la perte de l’Être,au « bénéfice » (douteux) de l’Avoir.

Ce schéma est universel, du moins pour ce qui est de notreespace-temps spécifique, et on le retrouve aujourd’hui dans le mondetel que nous le connaissons, ou plutôt tel que nous l’avons peu à peureconstitué sur la base d’une trame invisible mais très directrice.

Les écueils et phénomènes qui ont précipité la chute de l’Atlantidesont là aujourd’hui, tout est en place pour que l’histoire se répète(recherche effrénée du profit et satisfaction immédiate des désirs, pré-sence envahissante de la technologie, guerres coloniales à peine dégui-sées, rupture des liens sociaux et individualisme forcené, ressources etpouvoir aux mains d’une « élite», etc.).

Ce n’est toutefois pas une fatalité, et nous avons aujourd’hui lapossibilité de réécrire ce scénario, de lui proposer une autre fin. Et sicette période, associée dans notre inconscient collectif à de biensombres événements, nous a marqués au plus profond de nosmémoires, rappelons-nous également l’abondance et l’harmonie quiont caractérisé l’âge d’or de l’Atlantide.

Reconnectons-nous à ce qu’il y a eu de plus beau alors – et à cequ’il y a de plus beau en nous aujourd’hui. Nous en avons le pouvoir –nous en avons, à mon sens, le devoir. N’est-il pas temps d’assumer laresponsabilité de nos propres créations ?

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Lémurie et Atlantide

Ces anciennes civilisations ayant vécu sur terre ont ascensionné enleur temps et se situent pour la plupart dans des dimensions supé-rieures s’étageant de la 7e à la 9e dimension.

S’il est toujours délicat de retracer fidèlement le cours des événe-ments liés aux grandes civilisations disparues, l’exercice est encore plusacrobatique pour ce qui est de la civilisation lémurienne, cette dernières’étant en effet épanouie sur plusieurs plans dimensionnels. Ce cas defigure particulier, sans toutefois être unique, nous confronte à la diffi-culté qu’il n’y a pas de Lémurie « unique» : du fait de son appartenanceà la multidimensionnalité, on peut très valablement en considérer demultiples versions, c’est j’imagine ce qui explique la diversité (et parfoisl’incohérence) des récits rapportés par différents chercheurs etauteurs.

Notre histoire « moderne » commence donc il y a environ 58 000ans3, au pic de la civilisation lémurienne.

Pendant une période d’approximative-ment 25 000 ans, cette civilisation se déve-loppe dans un cadre pacifique, calme etintuitif, sur un territoire (le continent deMu) que l’on situe en plein milieu de l’actuelocéan Pacifique, et aujourd’hui presquetotalement immergé.

Bien que vivant dans un espace dimen-sionnel 3D-4D (3e et 4e dimensions), lesLémuriens ont un corps très éthéré,« mou » et dépourvu de squelette. Leur sil-houette et leurs traits ressemblent toute-

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fois aux nôtres. Les Lémuriens jouissent de capacités d’autoguérison etde régénération, et fréquentent au besoin des espèces de « Temples deGuérison » qui les aident à se reprogrammer au niveau énergétique,par l’activation de la 9e couche d’ADN4.

La civilisation atlante, apparue plus tardivement que la civilisationlémurienne, se développe quant à elle de son côté, sur un grand conti-nent situé au niveau de l’actuel océan Atlantique et aujourd’hui disparu,dont il n’émerge plus que les Açores et les îles Canaries.

Ce continent atlante accueille au fil du temps des migrants prove-nant de Lémurie, qui anticipent le lent engloutissement de leurs terres,laissant comme seuls témoins contemporains quelques îlots éparpillésau milieu des océans (dont Hawaï, l’île de Pâques, les îles Fidji,l’Australie et la Nouvelle-Zélande).

D’autres groupes lémuriens cherchent refuge ailleurs, et c’est ainsiqu’une centaine de milliers de Lémuriens s’établissent dans lesentrailles du mont Sashta (dans le nord de la Californie) pour y fonderla légendaire5 cité de Télos.

À l’origine, les Atlantéens installent et développent une sociétécommunautaire équilibrée et hautement spirituelle, également axée surle bien-être et la guérison. Grâce à leur collaboration très étroite avecl’univers cristallin, ils construisent et entretiennent une technologiebasée sur une forme d’énergie libre et naturelle.

Les arts et les sciences fleurissent dans un climat de paix etd’abondance, le tout géré par des prêtres savants au service des Loisde l’Un. Mais, au fil du temps, intérêts partisans et ambitions person-nelles conduisent une partie de l’élite atlante à détourner à son profitles ressources et les infrastructures de la communauté, et à mener une

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stratégie de contrôle territorial. Les énergies « masculines » prennentle dessus, et le militaire prend progressivement le contrôle des cités.

Les Atlantéens s’engagent en effet, sur terre, sur mer et dans lesairs, dans d’agressives campagnes de domination, en même temps queles systèmes de production d’énergie, mal entretenus par des techni-ciens qui ne sont plus au service du Juste, donnent des signes de fai-blesse et de délabrement. Les ressources s’épuisent, et les espritss’échauffent…

La Chute

Le déclin s’étale sur plusieurs milliers d’années, au cours desquelles lacivilisation atlante connaît successivement plusieurs catastrophes natu-relles d’ampleur phénoménale, aggravées par la cupidité et la mal-adresse des élites dirigeantes. Ces catastrophes conduisent àl’éclatement du continent atlante en cinq grandes îles, et à l’établisse-ment de gouvernements séparés sur chacune d’elles.

Le déclin s’avère également de nature spirituelle, conséquence dela migration vers les hauteurs reculées du Tibet, du point de sortie dela kundalini terrestre, qui périodiquement se déplace et change depolarité.

Deux pôles idéologiques se sont alors cristallisés, l’un sur l’île dePoseidia et l’autre sur l’île d’Aryan.

Sur Poseidia, les prêtres Atla-Ra et leurs ingénieurs avaient la res-ponsabilité, les connaissances, et les moyens technologiques de la géné-ration et distribution de l’énergie – énergie dont dépendaientnaturellement les autres îles. Poseidia, et ses temples, était égalementun haut lieu d’enseignement, de guérison, et de spiritualité.

Les Aryens, de leur côté, monopolisaient l’agriculture et l’industrie,et produisaient les denrées alimentaires et produits manufacturés àdestination des autres îles. Ils avaient enfin hérité de l’organisation mili-taire de la confédération.

Intrigues, conspirations, trahisons, assassinats – le tout sous l’in-fluence de moins en moins occulte d’une faction extraterrestre obnu-bilée par son propre plan de survie…

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Carte établie par James Churchward

Les « inévitables » conflits liés au contrôle de la production del’énergie ont été le déclencheur de l’ultime catastrophe nucléaire, quis’est traduite par l’éclatement brutal des terres atlantes encore émer-gées, des raz-de-marée colossaux et de gigantesques nuages de fuméese propageant un peu partout dans le monde – et par la disparitiond’innombrables populations et formes de vie.

Certains habitants, qui avaient suffisamment élevé leur fréquenceénergétique pour que cela soit faisable, ont cependant anticipé les cata-clysmes et choisi de s’établir en intraterre (où leurs civilisations sonttoujours présentes). Quant aux survivants de fréquence moins élevée,et conduits par quelques Guides ayant résolu de rester auprès d’eux,ils se sont réfugiés sur les parties terrestres restées émergées, puis ontmigré vers d’autres rivages.

Cet exode s’est réparti dans toutes les directions, vers l’Amériquedu Sud et les Caraïbes ainsi qu’en Amérique du Nord ; vers laMéditerranée, l’Afrique du Nord (Égypte), l’Asie (Tibet et Chine). Unepart importante de ce flux migratoire a conduit les rescapés vers lesrivages de l’Europe de l’Ouest, dans les ports naturels présents en

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Écosse, en Irlande, en Angleterre, en Bretagne… et vers les profondsestuaires situés au nord de l’actuelle Espagne.

Ayant débarqué, ces Atlantéens se sont engagés au cœur desterres, en suivant les lignes de crêtes et en évitant les côtes et lesplaines inondables afin de se mettre à l’abri des flots. Le transfert despopulations et l’exode sur le continent européen se sont étalés surplusieurs millénaires. Ce chemin s’est ramifié en diverses branches,remontant jusqu’à la Bourgogne et les Ardennes. C’est ce réseau dechemins qui a été repris, plus tard, par les pèlerins du chemin deCompostelle – dont le cheminement, du continent vers la côte, consti-tue en quelque sorte un retour vers la lumière des origines.

Et c’est ainsi que l’on retrouve la trace d’anciens établissementsatlantes dans le sud-est et le sud-ouest de la France (notamment aumont Bugarach), d’une manière générale sur tout le pourtour de laMéditerranée… et même en Belgique !

Le mont Bugarach © Magali Husson

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