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AOUT 2018 | VOLUME XXXVII N°1 www.ambaq.org En partenariat avec LE CLOU DANS LE CERCUEIL DU « MÉTRO-BOULOT-DODO » LA TECHNOLOGIE AMÉLIORE-T-ELLE VRAIMENT VOTRE MODE DE VIE ? LE TÉLÉTRAVAIL – MYTHES ET RÉALITÉS ALEXANDRE DESJARDINS, MBA DESJARDINS À L’ÈRE DU FLEXI-TRAVAIL L’AMBAQ Horaires variés, télétravail, travail et mode de vie

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A O U T 2 0 1 8 | V O L U M E X X X V I I N ° 1

www.ambaq.org

En partenariat avec

LE CLOU DANS LE CERCUEIL DU « MÉTRO-BOULOT-DODO »

LA TECHNOLOGIE AMÉLIORE-T-ELLE VRAIMENT VOTRE MODE DE VIE ?

LE TÉLÉTRAVAIL – MYTHES ET RÉALITÉS

ALEXANDRE DESJARDINS, MBA

DESJARDINS À L’ÈRE DU FLEXI-TRAVAIL

L’AMBAQHoraires variés, télétravail, travail et mode de vie

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BULLETIN OFFICIEL DE L’ASSOCIATION DES MBA DU QUÉBEC1370, Notre-Dame Ouest, Montréal (Québec) H3C 1K8Téléphone : 514 323-8480 | Télécopieur : 514 282-4292www.ambaq.org

CONSEIL D’ADMINISTRATION 2017-2018PRÉSIDENT DU CONSEILMe Jean-Sébastien Lamoureux, MBA | Vice-président communication et affaires publiques | Lowe’s Canada

PRÉSIDENTCarl Villeneuve, MBA | Directeur, Analyste d’affaires | Sogema technologies inc.

SECRÉTAIRE-TRÉSORIÈREDominique Vézina, MBA | Vice-Présidente-conseil, Gestion des risques, Marchés boursiers, Direction des risques | Caisse de dépôt et placement du Québec

ADMINISTRATEURS(TRICES)Jean-Luc Geha, MBA | Professeur invité | HEC MontréalLuc Bisaillon, MBA | Premier directeur général | Groupe des entreprises nationales | RBC Banque RoyaleJean-Pierre Chabot, MBA | Consultant expériences clients multicanaux | Gestion Jean-Pierre Chabot MBAMarc Ducharme, MBA | Chef des services administratifs | Fasken MartineauFrance Desharnais, MBA | Responsable du développement commercial | EYNatalie Roussel, MBA | Directrice | Relations gouvernementales et institutionnelles | HEC MontréalMyriam Crevier, MBA | Associée | Communications stratégiques et gouvernance de réputation, | Annick Mongeau Gestion d’enjeuxAnnie Blouin, MBA | Associée, Montréal | Odgers Berndtson

BUREAU DE DIRECTION 2017-2018PRÉSIDENTCarl Villeneuve, MBA | Directeur, Analyste d’affaires | Sogema technologies inc.

SECRÉTAIRE-TRÉSORIÈRE Dominique Vézina, MBA | Vice-Présidente-conseil, Gestion des risques, Marchés boursiers, Direction des risques | Caisse de dépôt et placement du Québec

VICE-PRÉSIDENT(E)SCERCLES D’ÉCHANGES Poste vacant

COMMUNICATION ET MÉDIAS NUMÉRIQUESGeneviève Carle, MBA | Présidente | Services CGC

FIDÉLISATION ET MEMBERSHIP Annie Desautels, MBA | Directrice Principale - Mise en oeuvre de l’expérience employé et membres-client réseau | Mouvement Desjardins

RELATIONS AVEC LES UNIVERSITÉS Simon Foucher, MBA | Architecte d’entreprise | Stikeman Elliott

MIDIS-CONFÉRENCESRaphaël Melançon, MBA | Conseiller | Cabinet relations publiques NATIONAL

RÉGION DE QUÉBECRoxanne Lessard, MBA

RÉGION DE LA MONTÉRÉGIEGeneviève Héon, MBA | Responsable des communications | Centre Laurent Beaudoin École de gestion Université de Sherbrooke

RÉGION DE SHERBROOKERosa Lourdes Garcia Diaz, MBA | Conseillère, Grand Montréal | CGI

M40Émilie Boisvert, MBA | Directrice Principale Octroi de crédit Services de cartes et Monétique | Mouvement Desjardins

ÉCHANGES ET DÉCOUVERTES Yves Boileau, MBA | Spécialiste en conformité réglementaire, Groupe financier PEAK

ÉVÉNEMENT LES ODYSSÉES DE LA RELÈVE 2019Carl Villeneuve, MBA | Directeur, Analyste d’affaires | Sogema technologies inc.

DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRESMichel Khouday, MBA | Chef et directeur de projets, Grande région de Montréal | Norda Stelo

COMITÉ DU BULLETINYves Boileau, MBA | Spécialiste en conformité réglementaire, Groupe financier PEAKGeneviève Carle, MBA | Présidente | Services CGCDenyse Thiffault, MBA | Conseillère | Services Conseils Denyse Thiffault

PERMANENCECharles Beaudoin, MBA | Directeur généralPierrette Lalonde | Directrice service aux membres et contrôle de la qualitéIsabelle Deneault, CPA, CA | ComptableKathrine Jolicoeur | Responsable communications et événements

SUPERVISION DE L’ÉDITIONGestias

GRAPHISTENicola Horsman, Quentin Mawson | Financière Sun Life

IMPRIMÉService des documents Canadiens Services d’impression, Financière Sun Life (Canada) Inc.

Dépôt légal : ISSN 4001-2638 Bibliothèque nationale du Canada Bibliothèque nationale du Québec

AGENDA 2018-2019NE MANQUEZ PAS LES ACTIVITÉS DE L’AMBAQPOUR INFORMATION ET RÉSERVATION SERVICE AUX MEMBRES514 323-8480 ou www.ambaq.org

17 octobre 2018

22 novembre 2018

18 septembre 2018

15 octobre 2018

10 septembre 2018

19 septembre 2018

M40Johanne Brunet, MBA, SAQ

Gala 2018, MBA de l’année :Martin Deschênes, MBA Groupe Deschênes

Midi-conférence :Sylvain Gauthier, MBA, Producteur exécutif Dragone ChineClaire Yu, MBA, Directrice développement des affaires, Asie, Montréal internationalProsper Bernard, MBA, PhD, CMC, Professeur, UQAM

Midi-conférence :Robert Coallier, MBA Chef de la direction d’AgropurGuy Cormier, MBA Président et chef de la direction du Mouvement Desjardins et Gaétan Desroches MBA Chef de la direction de La Coop fédérée

Assemblée générale annuellejumelée à un événement Échanges et découvertes :Cocktail et visiteMaison olympique canadienne

M40Ken Brooks, MBA, EY

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4 MOT DU PRÉSIDENT HORAIRES VARIÉS, TÉLÉTRAVAIL, TRAVAIL ET MODE DE VIE 6 DESJARDINS À L’ÈRE DU FLEXI-TRAVAIL : PROFIL D’ALEXANDRE DESJARDINS, MBA 8 LE CLOU DANS LE CERCUEIL DU « MÉTRO-BOULOT-DODO »

10 QUESTION DE STYLE : LA TECHNOLOGIE AMÉLIORE-T-ELLE VRAIMENT VOTRE MODE DE VIE ?

14 LE TÉLÉTRAVAIL – MYTHES ET RÉALITÉS 16 MIDI-CONFÉRENCE – EMILIO IMBRIGLIO

18 ACTIVITÉ À QUÉBEC – VISITE DE L’ENTREPRISE NEW-WEST

20 ACTIVITÉ À QUÉBEC – SOPHIE D’AMOURS

AOUT 2018 | MBA 3

Sommaire

Partenaire associatif

Partenaires Prestige Platine Partenaire de saison Argent Présentateur majeur du midi-conférence

Partenaires de saison Événement Odyssées de la Relève 2019

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MISSION

L’Association des MBA du Québec a pour mission la promotion de ses membres et la valorisation du titre MBA. Pour ce faire, l’association offre des services et des activités de réseautage, d’échanges, de visibilité et de développement qui contribuent à l’enrichissement professionnel de ses membres.

Vous avez un intérêt?

Service aux [email protected]

Recrutement pour les Cercles d’échanges

Si vous avez envie de rencontrer des membres pour créer des relations, brasser des idées, échanger de l’information et profiter de l’expérience des autres, inscrivez-vous à l’un de nos cercles d’échanges. Les rencontres ont lieu une fois par mois et portent sur des sujets suggérés par le groupe. Il y a encore quelques places disponibles. Pour plus d’information, consultez la page Cercles d’échanges sous l’onglet Activités du site Internet de l’association : www.ambaq.org.

iKnight R (2017) How to convince your Boss to let you work from home, Harvard Business Review

Carl Villeneuve, MBA Expert en transformation organisationnelle ayant réalisé des mandats complexes pour des clients au Canada, États-Unis et à l’international. M. Villeneuve travaille présentement pour Sogema Technologies, une entreprise spécialisée dans le développement de solutions technologiques novatrices pour les pays en développement. Il est responsable de l’analyse d’affaires pour la société.

4 MBA | AOUT 2018

MOT DU PRÉSIDENTHoraires variés, télétravail, travail et mode de vie

J’espère que vous avez apprécié notre dernier bulletin sur les enjeux de la relève. J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs d’entre vous et il semble bien que le sujet était d’actualité! Donc, si nous avons des problèmes de relève, quels sont les leviers afin d’attirer et retenir les talents? Je suis d’avis que le sujet de ce bulletin propose une piste de solution. Il est démontré que d’offrir de la flexibilité en milieu de travail augmente en général la satisfaction des employés et permet également une amélioration de la performance1. Alors pourquoi s’en priver… j’ai m’a petite idée là-dessus.

Le travail à distance fait partie de mon quotidien depuis un peu plus de 10 ans maintenant. J’ai personnellement eu à travailler avec des collègues et clients en Amérique du Nord et à l’international. J’ai donc rapidement appris à m’organiser pour livrer des résultats tout en étant bien souvent à distance. Vous pouvez vous imaginer que les communications et présentations par Skype, le travail en collaboration sans être présent dans la même salle et la capacité de bien faire avancer les dossiers font un peu partie de mon entrainement. Il est donc tout à fait naturel pour moi de considérer le travail à distance comme étant positif et tout à fait habituel. Je dirais même que c’est un incontournable et que je ne peux m’imaginer un environnement de type 9 à 5. C’est aussi pour cette raison que lorsqu’on parle de modernité et de flexibilité dans l’organisation du travail, le sujet en est un que j’ai envie d’aborder et de développer!

Il y a quelques temps, une compagnie que je ne nommerai pas, a mis à jour son guide de l’employé. Imaginez-vous donc qu’en 2018, il est écrit noir sur blanc que le télétravail est une mesure exceptionnelle. Un peu comme si on pouvait travailler à distance seulement lorsqu’il y avait une tempête de plus de 30 centimètres… ce qui n’arrive pas très souvent depuis quelques années.

Mais pourquoi donc cette peur du travail à distance? Un manque de contrôle sur ce qui est fait? Un sentiment que les gens doivent se voir afin de faire avancer les dossiers? Un manque de confiance envers les employés? Je ne sais pas pour vous, mais je suis beaucoup plus inquiet du temps que mes employés passent à regarder leur téléphone cellulaire à longueur de journée que de ne pas les voir physiquement au bureau.

L’horaire 9 à 5 du lundi au vendredi a ses origines dans la révolution industrielle. Il va de soit que le travail a bien évolué depuis et les technologies ont grandement permis cette transformation. Parmi les points qui reviennent souvent en faveur du télétravail, il y a la capacité d’éviter le voyagement et la perte de temps qu’il représente. De plus, en étant seul et isolé, il est beaucoup plus facile de garder sa concentration et d’être ainsi plus efficient. Je suis persuadé que certains d’entre vous avez déjà eu cette impression d’être en mesure d’accomplir beaucoup plus lorsque vous êtes de la maison.

En bref, c’est un sujet des plus fascinant et j’aimerais entendre votre opinion. Je vous invite à commenter en m’écrivant à [email protected].

L’été est déjà à nos portes et nous avons eu une très belle année à l’AMBAQ, que ce soit à Montréal, en Montérégie, à Québec ou en Estrie. En mon nom et au nom de l’Association, merci pour votre participation. J’espère que vous avez eu autant de plaisir que nous et je vous souhaite un très bel été. Au plaisir de se voir en septembre. Entre temps, les bénévoles de nos différents comités seront très actifs afin de vous proposer une année à la hauteur de vos attentes.

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Nos experts vous accompagnent dans le transfert d’entreprise.

desjardins.com/transfertentreprise

Il y a l’expertise Desjardins

Entre Godin et filles

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Alexandre Desjardins, MBA

Desjardins à l’ère du flexi-travail

6 MBA | AOUT 2018

En ce sens, tout porte à croire que cette institution financière de haut rang soit gérée de manière très tra-ditionnelle. Pourtant, Desjardins mise aujourd’hui sur l’innovation en cette période de changements, alors que les technologies numériques et l’émergence des Fintechs ont rapidement transformé le paysage finan-cier du monde entier.

C’est dans ce contexte que l’on vous présente une entrevue avec Alexandre Gosselin, directeur centre d’expertise en planification et intelligence d’affaires pour Desjardins. En tant que diplômé MBA et fina­liste lors de l’événement des Odyssées de la Relève 2018 de l’AMBAQ, M. Gosselin a discuté du projet d’implantation du flexi­travail au sein de Desjardins.

Repenser la vision classique du bureau

Le flexi­travail est une méthode d’aménagement qui vise à remplacer les bureaux fixes et assignés à chaque personne par des zones adaptées aux différentes activités usuelles (concentration, collabo­ration, rencontres rapides et zones actives). Cela soutient la flexibilité des espaces et remplace le travail individuel en silo par la spontanéité de rencon-tres humaines dynamiques. Cette initiative, appréciée par les cadres et employés, permet aussi un gain d’efficacité évident et des économies monétaires.

Le projet d’implantation du flexi­travail chez Desjardins est toutefois issu d’une problématique flagrante, soit le

Nicolas Godin – [email protected]

Le Mouvement Desjardins fait partie du paysage québécois depuis plus d’un siècle, ce qui en fait une des plus anciennes organisations de la province.

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www.tequila.ca

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Client : TEQUILA (interne) Campagne :

1Format trim (pces) : 8,5 x 2,751 po. Publication : Bulletin AMBAQ

Bleed : — Ville/région : SERV. CLIENT RELECTURE

Rédacteur/Réviseur : Parution :

Pers. ress. : Jean-Pierre Chabot Linéature : 100 lpi Échelle : 100%

Infographiste : Patrick Hay Couleur : CMYK July 27, 2017 1:44 PM

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AOUT 2018 | MBA 7

manque d’espace utile observé durant cette période de transition vers de nouveaux bureaux (situés dans la Tour de Montréal, au Parc olympique). Ce handicap temporaire, qui aurait forcé l’achat ou la location de locaux de façon urgente, a exigé une réévaluation des espaces disponibles dans les divers bâtiments de l’entreprise. Or, l’analyse initiale révélait une utilisation partielle de nombreux bureaux, pour différentes raisons (réunions, voyages, télétravail, etc.). Cette analyse a aussi suscité l’intérêt pour une réinvention des paradigmes d’aménagements traditionnels, ainsi que le développement du flexi­travail.

Alors que Desjardins mise sur les collaborations avec les Fintechs, Alexandre Gosselin voit dans le flexi­ travail un atout stratégique pour le recrutement des employés issus de la nouvelle génération, qui s’esti-ment généralement mieux intégrés dans une culture plus fluide. Desjardins a aussi compté sur la colla­boration des différents départements pour mettre de l’avant cette nouvelle méthode, alors que M. Gosselin se chargeait de la coordination de son implantation.

Appuyer la relève d’affaires

Cette démarche intrapreneuriale, mise en action par Alexandre Gosselin, se situe aussi au cœur du mou-vement général visant à assurer la relève en affaires. En tant que responsable du regroupement des jeunes cadres de Desjardins, M. Gosselin est d’ailleurs chargé d’appuyer la mise en place d’activités de réseautage pour les employés qui désirent faire leur marque au sein du Mouvement.

Cette initiative, qui permet à ses membres moins expérimentés d’obtenir du mentorat, stimule les échanges à l’interne et vise à souligner l’engagement de Desjardins comme une entreprise agile qui ne cor-respond pas aux notions préconçues des institutions bancaires traditionnelles. Par ailleurs, des démarches d’ouverture, en collaboration avec de jeunes chambres de commerce, sont aussi prévues dans un avenir pro-chain afin d’accroitre les réseaux de contacts.

Les avantages du MBA

L’implantation du flexi-travail dans une entreprise éta-blie et fortement réglementée telle que Desjardins, nécessite un bon sens du leadership et une excel-lente préparation. En ce sens, Alexandre Gosselin a été en mesure de compter sur les notions apprises durant sa formation de MBA, ce qui lui a permis d’ap-pliquer rigueur et structure dans la mise en route de ses démarches. Il souligne aussi l’importance de l’implantation de diagnostics précis, ce qui a assuré un bon contrôle du projet et l’atteinte des objectifs dans les temps définis.

Par ailleurs, M. Gosselin s’est dit heureux d’avoir pu compter sur le support de Desjardins lors de ses études, tandis que l’entreprise encourage la progression des jeunes cadres par le soutien à l’ob-tention d’un diplôme de MBA. Les incitatifs offerts par le Mouvement, et la reconnaissance générale de ce titre, sont des avantages qui démontrent l’utilité de cette formation pour ceux qui visent à relever des défis audacieux durant leur carrière.

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Isabelle Paris, MBA Isabelle Paris est diplômée d’HEC Montréal en gestion et détentrice d’un MBA de l’Université de Sherbrooke. Conseillère en ressources humaines agréée de l’Ordre des CRHA cumulant plus de 10 ans d’expérience, dont cinq à titre de directrice des ressources humaines dans une entreprise de service renommée, elle est également lauréate du prix « Relève de l’année » décerné lors du Gala RH 2017 de l’Ordre des CRHA. Elle œuvre maintenant en tant que consultante en ressources humaines chez Altifica – Ressources humaines appliquées.

Horaires variés, télétravail, travail et mode de vie

Le clou dans le cercueil du « métro-boulot-dodo »

8 MBA | AOUT 2018

En tant que MBA, nous avons tous été durement touchés par l’enjeu de concilier travail, famille et vie personnelle. Nous en sommes probablement même devenus champions à nos heures, jonglant entre nos emplois prenants, nos études accaparantes et nos proches que nous ne voulions surtout pas négliger à cause de notre ambition. Hélas, nous faisons partie de la grande majorité de la population qui galère à vouloir gérer un horaire où les temps morts sont rarissimes. En effet, deux Canadiens sur trois affirment être stressés par la gestion de leur horaire, le manque de temps et d’énergie pour tout accomplir dans une journée, enfant ou pas. Il s’agit donc d’un véritable enjeu de société qui génère de lourds impacts sur la santé mentale des individus. Le Gouvernement du Canada estime que les problèmes de santé psychologique coûtent à l’économie canadienne environ 51 milliards de dollars par année, dont 20 milliards sont directement associés à des

problèmes psychologiques reliés au travail. Selon la même étude publiée en 2017, ces problèmes toucheraient particulièrement les travailleurs en milieu de carrière. Il y a donc urgence d’agir pour diminuer le stress dans les milieux de travail, améliorer la performance des entreprises et réduire les impacts sur l’économie canadienne.

L’importance d’offrir un milieu de travail flexible

Bien sûr, chaque individu doit être responsable de sa santé psychologique, de la gestion de son temps et de concilier sa vie personnelle et sa vie professionnelle. Cependant, les organisations ont dorénavant avantage à offrir des mesures de facilitation à cette conciliation pour alléger le fardeau de ses employés.

Le Ministère de la Famille a d’ailleurs implanté en avril 2011 une norme « Conciliation travail­famille » qui

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AOUT 2018 | MBA 9

permet d’obtenir une certification du Bureau de la normalisation du Québec (BNQ). Actuellement, seulement huit organisations sont certifiées à différents niveaux. Il existe également une norme « Entreprise en santé », lancée en 2008, visant à mettre en place des pratiques organisationnelles qui favorisent l’adoption et le maintien de saines habitudes de vie par les employés. Bien que le processus puisse être vu comme lourd pour certaines organisations, les employeurs qui souhaitent attirer et conserver les talents n’ont plus le choix d’offrir des avantages permettant à leurs employés de concilier leur travail avec leur vie personnelle pour demeurer concurrentiels.

En plus d’améliorer momentanément la qualité de vie des employés, les mesures de conciliation travail/vie personnelle représentent donc un facteur de différenciation d’un point de vue de la marque employeur. Il s’agit d’un positionnement en tant qu’employeur de choix qui améliore la notoriété de votre entreprise, qui renforce le sentiment d’appartenance au sein de vos troupes et qui les encourage à agir comme ambassadeur de votre entreprise au sein de leur communauté. Et la communauté aujourd’hui, ça comprend beaucoup plus que le voisinage! Avoir des employés engagés et fiers de travailler pour votre organisation, qui en parlent avec leurs relations sur leurs réseaux sociaux, c’est un avantage concurrentiel qui vaut très cher avec la pénurie de main-d’œuvre qui frappe le Québec actuellement.

Des options créatives appréciées par les employés

Afin de se positionner comme employeur de choix pour attirer et fidéliser les meilleurs employés, voici quelques idées pratiques qui pourraient être mises en place dans votre organisation :

• Journées de maladie supplémentaires ou congés mobiles

• Horaires flexibles

• Horaires comprimés en 4 jours

• Travail à temps partiel

• Possibilité de prendre des congés sabbatiques

• Fermeture entre Noël et jour de l’An

• Télétravail

• Services de santé et mieux-être en entreprise ou affiliation : centre de conditionnement physique, massothérapie, cours de yoga, atelier de gestion du stress ou des priorités, etc.

• Offrir des services sur les lieux de travail : changement de pneus, nettoyeur, traiteur, etc.

• Programme d’avantages pour diminuer les cor-vées domestiques : ménage, rénovation, gardien-nage, entretien du terrain, cuisine, etc.

Évidemment, certaines de ces pratiques peuvent vous sembler illusoires pour le contexte de votre organisation. Il est primordial, avant de mettre de l’avant un programme, d’évaluer les véritables besoins des employés et de les comparer avec ce que l’organisation est prête à faire.

Gérer dans un contexte de conciliation travail/vie personnelle

Qu’on se le dise, la décision de se positionner en tant qu’employeur favorisant la conciliation travail/vie personnelle doit venir d’abord et avant tout de la haute direction. Ceux­ci doivent s’engager à offrir à leurs employés un milieu de travail sain et flexible, permettant aux employés de trouver l’équilibre entre les différentes facettes de leur vie. Les gestionnaires doivent se montrer compréhensifs et ouverts face aux difficultés que vivent leurs employés et entretenir un climat de confiance pour qu’un programme ait du succès.

Les avantages proposés ne doivent toutefois pas compromettre les opérations de l’entreprise et peuvent différer d’un département à l’autre. Une politique avec certaines mesures accessibles à l’ensemble des employés et la possibilité de certains ajustements personnalisés représente un bon compromis. Les employés sont alors invités à faire part de leurs besoins à leur gestionnaire et à participer à la recherche d’une solution gagnant-gagnant.

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10 MBA | AOUT 2018

Pour convaincre les dirigeants de s’engager dans l’implantation d’une culture de la flexibilité, il faut être en mesure de leur prouver les bénéfices d’une telle approche sur la performance organisationnelle. On estime justement que chaque dollar investi dans un programme de conciliation ou d’équilibre travail/vie personnelle rapporterait en moyenne 3 $, grâce à une performance individuelle et collective améliorée, une nette progression de la satisfaction des employés ainsi qu’une diminution du taux de roulement.

Et le télétravail dans tout ça?

Bien que certains aient été réfractaires à l’arrivée du télétravail au début des années 2000, ses avantages semblent dorénavant surpasser ses inconvénients, tant pour les employés que pour les organisations. En plus de faciliter un meilleur équilibre travail/vie personnelle, les employés sont généralement heureux de bénéficier d’une plus grande flexibilité ainsi que d’une réduction du temps et des frais de transport.

Nombre d’employeurs ont également observé des bénéfices non négligeables. D’un point de vue financier, installer plus de bureaux au domicile de ses employés peut entraîner une réduction allant jusqu’à 50 % des frais immobiliers. La hausse de productivité, qui varierait de 10 à 30 % selon le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) ainsi que la baisse notable de l’absentéisme figurent également au nombre des avantages observés. Pour les entreprises en région qui ont souvent de la difficulté à attirer une main­d’œuvre qualifiée, le télétravail pourrait aussi leur permettre de recruter dans un rayon géographique plus large, en exigeant seulement une présence occasionnelle sur les lieux de travail.

Il faut cependant mentionner que certains employés pourraient refuser le télétravail par manque de discipline, de concentration ou de socialisation lorsqu’ils ne sont pas au bureau. Encore là, la flexi­bilité est de mise. Une rencontre régulière entre l’employé et le gestionnaire s’impose donc afin qu’ils puissent discuter franchement des modalités du télétravail, faire le suivi des objectifs fixés et entretenir le sentiment d’appartenance à l’équipe. La confiance du gestionnaire envers l’employé est primordiale, de même que la sécurité et la confidentialité des informations.

La fin des milieux de travail traditionnel

Pour demeurer compétitives dans l’attraction et la rétention du personnel, diminuer ses frais et agir de façon proactive sur le niveau de stress des employés, les organisations n’ont dorénavant plus le choix de présenter des options offrant une certaine flexibilité à leurs employés. L’époque du « punch in & punch out » et du « métro­boulot­dodo » routinier est révolue, et les entreprises les plus créatives et à l’écoute des besoins de leurs employés seront celles qui sauront se démarquer sur le marché de l’emploi. De plus, avec l’arrivée massive des milléniaux sur le marché du travail et leur tendance à vouloir devenir travailleur autonome, le pouvoir de séduction passera définitivement par un milieu de travail agréable et flexible.

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Les idées sont dans l’air. Nous vous aidons à les attraper. Si vous êtes parmi ces entrepreneurs qui ont des idées à concrétiser, nos experts possèdent la force créative pour trouver des solutions afi n de réaliser vos projets.

À vous de décider jusqu’où vous désirez aller.

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Sandrine Dupriez, MBA Sandrine Dupriez vit au Mexique depuis 2002. Elle est la directrice générale de Phonak, Connect Hearing et Advanced Bionics, trois entreprises du groupe suisse Sonova, leader mondial en solutions auditives.

Question de style –

La technologie améliore-t-elle vraiment votre mode de vie ?

12 MBA | AOUT 2018

Du « main frame » à l’iPhone, plusieurs années ont passé et, si je suis ravie de tout ce que la technologie nous permet de faire aujourd’hui, parfois je suis un peu nostalgique du temps où nous étions moins dépendants de celle-ci.

La technologie nous facilite beaucoup de tâches que nous n’imaginions plus faire comme avant. Qui sou-haiterait encore utiliser le papier vert quadrillé pour faire ses comptes ou ses projections financières? Écrire à la main est presque désuet… Les beaux livres d’encyclopédie, orgueil de la bibliothèque de nos pa rents, que l’on consultait avec plaisir afin de découvrir le monde, sentent encore le cuir, mais aussi la poussière et parfois même, l’humidité; les pages collées sont la preuve que plus personne ne les consulte! Les objets « simples » ont disparu, presque tous sont devenus « intelligents » ou « interconnectés »;

on n’a qu’à voir tous les gadgets culinaires program-mables à souhait et qui bientôt feront nos courses pour nous!

La technologie nous donne accès à beaucoup d’information, oserais-je dire à beaucoup trop d’infor-mation? Sans un solide cadre de référence, il devient de plus en plus difficile de trier ce qui est pertinent et de se faire une idée juste d’un thème en particulier. Je ne sais pas comment on peut développer un esprit de synthèse avec la tendance envahissante du « copier / coller »! L’art de la dissertation figurera bientôt dans un musée : vive le « patchwork »! Prendre le temps de penser au message que l’on veut transmettre, mais pourquoi? La communication est de plus en plus ins tantanée et c’est à qui réagit au plus vite, retrans-mettant immédiatement n’importe quoi et surtout, hors contexte.

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AOUT 2018 | MBA 13

La technologie nous connecte comme jamais aupara-vant et, s’il est merveilleux de voir mes neveux et nièces via FaceTime, partager des photos sans même avoir à les imprimer; notre monde s’est aussi rempli de nouveaux sons choisis avec soin afin de ne pas perdre un seul texto, tweet, courriel ou autre qui fait irruption dans une conversation, une réunion, pire, un souper romantique! À une époque où l’on est supposé être proactif, nous sommes devenus super réactifs à tout ce que la technologie nous communi-que à tout instant.

Le « multi­tasking » – et le mode de vie que celui­ci implique – n’est pas le propre de la technologie. Il exis tait bien avant elle! Il y a des personnes capables de faire plusieurs choses à la fois, surtout s’il s’agit d’exercer des sens différents. Cependant, certaines tâches et activités demandent une plus grande concentration, tout en en bénéficiant. Pour beaucoup, qui prétendent être des « multi­taskers » chevronnés, ils ne font pas plusieurs choses à la fois (actions simul-tanées). Ils font un peu d’une chose, puis un peu d’une autre (alternance consécutive), bien souvent en ne faisant bien ni l’une ni l’autre… C’est là que le « multi­tasking » de vient la multi­distraction : je réponds à un courriel, mais je suis interrompue par un texto au-quel je souhaite répondre immédiatement, lorsque le téléphone sonne et qu’un employé frappe à ma porte, je viens de me rappeler de ne pas oublier d’ajouter un

commentaire à un rapport que je scribouille sur un « post­it », pas le temps d’ouvrir la tablette!

La plupart des MBA occupent des postes de leaders et administrent leur propre compagnie ou celle d’un groupe d’actionnaires. Si nous sommes Maître en ad-ministration des affaires, il nous appartient de maîtri­ser la technologie afin qu’elle soit un outil au service de tous, pour être plus efficaces et arriver à avoir un meilleur équilibre entre notre vie professionnelle et personnelle. Donnons l’exemple. Sachons quand et comment utiliser la technologie afin d’être plus libres et non pas dépendants de celle-ci. Sachons aussi définir nos priorités! C’est un peu incongru de penser que nous pouvons interdire à nos enfants de jouer avec l’iPad quand nous souhaitons passer un mo-ment familial, si nous sommes collés à notre iPhone pendant que nous supervisons leurs devoirs!

D’aucuns m’ont dit que ce qu’ils appréciaient le plus des voyages en avion était de ne pas être interrompus constamment et de pouvoir se concentrer sur une série de tâches définies à l’avance! Pourquoi ne pas utiliser le mode « avion » quand nous voulons nous dédier 100 % à une activité? Dire « non » à la connec-tivité à outrance nous permet de garder la distance nécessaire pour avoir une perspective réfléchie, fort utile dans la prise de décisions. Pensez-y!

La technologie nous facilite beaucoup de tâches que nous n’imaginions plus faire comme avant.

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Guy Bouchard, MBA Guy Bouchard, détenteur d’un MBA pour cadres de l’UQAM, agit comme consultant pour le groupe conseil Larouche & associés. Il œuvre aussi comme enseignant chargé de cours en gestion au cégep Maisonneuve, carrière qu’il a mené de front en étant professionnel en gestion au sein de la fonction publique québécoise et canadienne.

Le télétravail – mythes et réalitésEst-ce que le télétravail est bénéfique pour les organisations ou au contraire, est-il nuisible? Est-ce que le télétravail profite à l’employé ou bien à l’entreprise, ou les deux?

14 MBA | AOUT 2018

Mythe 1 – Le télétravail est-il l’ennemi de la productivité?

Un employé qui n’est pas surveillé aura tendance à se tourner les pouces, selon certains. Une certaine étude du Harvard Business Review fait toutefois mentir le proverbe : Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.

En effet, les entreprises sondées ont noté une aug-mentation de la productivité de 13.5 % après qu’elles aient proposé le télétravail.

Plusieurs constatent qu’ils sont moins dérangés à la maison, donc plus concentrés sur les tâches à accomplir.

D’autres facteurs expliquent ce phénomène. On est plus efficace également lorsqu’on évacue le stress de se presser le matin ou d’être pris dans la circulation.

Mythe 2 – Les télétravailleurs se la coulent douce durant la journée

Un peu dans la même veine que le point précédent, on imagine souvent un employé en télétravail qui re-garde Netflix en continu, qui entame son grand ménage ou qui profite d’un pique­nique par un bel après­midi d’été au lieu de travailler.

De telles distractions existent aussi au bureau, mais prennent d’autres formes : pauses-café, discussions avec son collègue, marche autour du bloc, etc.

Certaines entreprises gèrent en fonction des échéan­ces et des livrables. Tant que le travail est fait à la date demandée, l’employé peut décider de planifier son temps comme bon lui semble.

6 Mythes entourant le télétravail

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AOUT 2018 | MBA 15

Mythe 3 – Le télétravail risque de compromettre la sécurité des données

La sécurité est sûrement un enjeu majeur pour cer-taines entreprises qui gèrent des renseignements hautement confidentiels. Mais cette sécurité n’est plus uniquement protégée par les quatre murs de l’or-ganisation. De nos jours, il existe une panoplie de solutions informatiques, comme le virtual private network (VPN) qui permet un accès sécurisé à deux appareils ou plus et l’infonuagique, qui assure adéquatement la protection des informations.

Lorsqu’on instaure le télétravail, surtout à temps plein, il faut établir une politique claire qui précise les moda-lités à respecter, comme les applications à utiliser et les précautions à prendre.

Mythe 4 – Le télétravail empêche une bonne communication

Voilà un mythe que la popularité des réseaux sociaux fait mentir. Il n’est pas nécessaire d’être présent dans un lieu pour assurer une bonne communication.

Que les employés soient à la maison ou dans des bu-reaux dans diverses parties du monde, on verra parfois se tisser les meilleurs liens entre les employés, puisque le télétravail oblige de rester en contact, notamment pour savoir qui travaille et quand.

Mythe 5 – Il est difficile de tenir des réunions efficaces avec les télétravailleurs

Une réunion n’est qu’une forme de communication. Skype et les autres applications collaboratrices font aussi bien le travail que les rencontres en personne, sinon plus. Par ailleurs, en mode virtuel, on a ten dance à être plus concis et à aller à l’essentiel (ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose). Une politique sur le télétravail peut également prévoir la nécessité de tenir des réunions en personne au besoin.

Mythe 6 – Le télétravail augmente les coûts pour une entreprise

Certains employeurs croient que le télétravail entraîne des coûts plus élevés en TI. Évidemment, si une entre-prise ne s’est pas encore dotée d’un lot de portables pour ses travailleurs ou d’une bonne infrastructure de sécurité, cela peut engendrer des frais imprévus. Mais il devient de plus en plus rare en 2018, qu’on n’ait pas encore mis en place une telle structure.

Surtout, le télétravail diminue les frais de location des locaux, de stationnement et de déplacement. Cela est sans compter les autres avantages qui se mesurent plus difficilement, comme une plus grande efficacité des employés pour qui le travail à distance diminue le stress créé par la routine.

Le télétravail prend lentement sa place au Canada

Le Canada est l’un des pays de l’OCDE où le télétra-vail est le moins développé. Les résistances et les préjugés sont encore nombreux, malgré des avanta ges tangibles dans certains secteurs, aussi bien pour les employés que pour les employeurs.

Chez Telus, 70 % des employés travaillent de chez eux. Dans une aire ouverte, au centre-ville de Montréal, les bureaux sont vides. Des employés ont choisi de travailler à leur domicile.

Catherine Bédard, directrice générale du service des ressources humaines chez Telus, affirme que cela s’est reflété sur les dépenses de l’entreprise. La fac-ture immobilière s’est réduite parce qu’on a des gens qui sont mobiles, des gens qui vont travailler deux à trois jours par semaine de la maison. On réduit le nombre de mètres2 utilisés grâce à ça.

Le géant des télécommunications, qui a introduit le télétravail en 2006, estime avoir économisé 50 mil-lions de dollars en location d’espaces de bureau sur une période de 10 ans.

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systématiquement des cadres intermédiaires, affirme Madame Diane Gabrielle Tremblay, professeure au département économie et gestion, Université Teluq. Il s’agit de gens qui ont un mode de gestion tradition-nel, qui pensent qu’en voyant le personnel autour d’eux, ils contrôlent davantage et il y aura plus de productivité. En fait, ce n’est pas vrai.

De façon générale, le télétravail attire davantage les travailleurs vieillissants, mais aussi les plus jeunes, habitués à rester connectés et à former une commu-nauté, où qu’ils soient.

Les travailleurs de 30 à 45 ans hésitent, par peur de manquer des dossiers importants ou des occa-sions de carrière s’ils ne se montrent pas assez présents au bureau.

Pourcentage de télétravailleurs dans certains pays de l’OCDE

Finlande

32,4 %

Belgique

30 %

États-Unis

27,6 %

Suède

26,8 %

Japon

24 %

Royaume-Uni

22,3 %

Allemagne

18,8 %

Danemark

17,4 %

Canada

12,3 %

France

8,4 %

Espagne

6,2 %

Italie

5 %

16 MBA | AOUT 2018

Deux cafés lattés par jour, on est à 10 $, on a le dîner à 15 $, après ça, on a le transport en commun, la passe de métro qui est à 83 $ (mensuellement). C’est sûr que travailler à la maison représente une écono-mie pour le travailleur.

Moins de pression

Pour Geneviève Brunet­Denis, mère de deux jeunes enfants, partager son temps entre le bureau et la mai-son n’a pas de prix. Quand on a un enfant malade, quand le conjoint est en voyage, être capable de tra-vailler de la maison facilite le fait d’aller reconduire les enfants à la garderie. « Souvent je suis plus efficace, je subis moins de déconcentration que si j’étais au bu-reau », dit­elle.

Telus pense pouvoir attirer davantage de jeunes en offrant cette possibilité de travailler chez soi. On n’a pas de frontières au talent. On peut recruter la meil-leure personne avec les meilleures compétences, où qu’elle soit. Toutefois, il faut garder le contact, car l’isolement guette parfois l’employé tout seul chez lui.

Eric Legault, vice-président, livraison de services, est responsable de 600 employés chez Telus. Il convo-que des rencontres mensuelles pour tous les membres des équipes. Cela va être une revue des stratégies à venir et permet aussi de se donner le temps de pouvoir communiquer entre eux et de former cette chimie d’équipe. On peut décider de ra-mener l’employé au bureau pour une certaine période de temps pour s’assurer d’un bon encadrement.

Une approche qui ne convient pas à tous

Le télétravail ne convient pas à tous les employés ni à toutes les entreprises. Pour que cela fonctionne, il faut une gestion axée sur des objectifs clairs et des résultats.

Pour Catherine Bédard, à partir du moment où on fixe un objectif qui est ambitieux, c’est à ça qu’il faut associer la performance. Pas au nombre d’heures réalisées aujourd’hui ou au nombre de jours-présence au bureau.

Pourtant, les préjugés sont tenaces et les modes de gestion encore traditionnels. Les résistances viennent

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LE MONDE DU TRAVAIL CHANGE. NOUS AVONS BESOIN QUE NOS JEUNES RÉUSSISSENT.Malgré leur dynamisme, leur détermination et leurs capacités, les jeunes Canadiens auront de plus en plus de

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Emilio ImbriglioDes réformes nécessaires pour rendre le Québec plus compétitif

Nicolas Godin – [email protected]

MIDI-CONFÉRENCE | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |

18 MBA | AOUT 2018

La majorité des analystes s’entendent pour dresser un portrait positif de la situation économique du Québec. Pourtant, c’était loin d’être le cas il y a quelques années à peine, tandis que les finances publi ques de l’époque souffraient de déficits impor-tants; la marge de manœuvre était tout simplement inexistante. Par ailleurs, l’optimisme des économistes était absent du paysage, et la création d’emplois n’était pas au rendez-vous.

En quelques années, ces statistiques se sont transformées; les surplus budgétaires engrangés per-mettent ainsi d’investir en santé, en éducation et dans les infrastructures. Environ 240 000 emplois ont été créés dans la province depuis 2014, alors que le taux de chômage, qui avoisine les 5 %, est parmi les plus bas jamais enregistrés.

Malgré cela, Emilio Imbriglio, MBA, président et chef de la direction de Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT), croit que l’on se doit de faire mieux. Invité par l’Association des MBA du Québec lors d’un midi- conférence, M. Imbriglio a profité de sa présence pour énoncer sa vision sur plusieurs enjeux économiques auxquels le Québec aura à faire face durant la pro-chaine décennie.

Réformer la fiscalité

Malgré le regain de vitalité financière de ces dernières années, M. Imbriglio a amorcé son discours en présen-tant le Québec comme une province condamnée à la création de richesse; une référence aux niveaux de taxa tion et d’impôts qu’il estime élevés. En ce sens, il préférerait que tous les contribuables soient en mesure de garder au moins 50 % de leurs revenus, car sinon on incite les travailleurs et entrepreneurs à sous- performer, ou pire, à s’établir ailleurs. Emilio Imbriglio cite d’ailleurs en exemple les États-Unis, qui ont récem ment mis de l’avant des réformes fiscales majeures afin de rendre leur pays plus compétitif en la matière.

Parallèlement, le niveau du PIB québécois affiche un certain retard par rapport à la moyenne des membres de l’OCDE, tandis que les statistiques reliées à la qualité de vie démontrent encore qu’il y a du travail à faire. Pourtant, la province est riche en capital humain et ressources de toutes sortes, et il serait souhaitable pour le Québec de profiter de ces atouts. En ce sens, M. Imbriglio estime qu’une réforme du système fiscal doit être entamée dès que possible, alors que RCGT souligne que ses clients doivent composer

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AOUT 2018 | MBA 19

quotidiennement avec une bureaucratie lourde et nuisible pour leurs affaires.

La fiscalité des PME, en particulier, n’est plus adaptée à l’actualité; les aspects règlementaires ne devraient pourtant pas s’appliquer de la même manière aux grandes et petites sociétés. Les transformations numériques, qui ont pour effet de briser les frontières et permettent une flexibilité opérationnelle sans précédent, rendent ainsi désuets les systèmes bureaucratiques traditionnels.

C’est pour cela que le Manitoba a abandonné la fisca­lité des PME, et que les États-Unis l’ont réduite de manière significative, au point où le Québec n’est plus compétitif en ce domaine. Il s’agit d’une situation cri-tique selon M. Imbriglio, car cela mène à la prise de décisions difficiles. En effet, il devient plus tentant d’investir ailleurs qu’au Québec, ce qui risquerait d’entrai ner des pertes d’emplois dans la province.

En somme, Raymond Chabot préconise l’abolition de l’impôt des PME sur le premier 500 000 $ du chiffre d’affaires, avec disposition pour éviter les abus. On doit aussi noter que le gouvernement du Québec se montre à l’écoute de ce sujet, tandis que le taux d’imposition des PME se situe aujourd’hui à 4 % (vs 8 % il y a quelques années).

La relève d’affaires

La relève entrepreneuriale constitue un autre enjeu ma-jeur au Québec; au cours des 5 à 8 prochaines années, on verra le tiers des entreprises passer de main. Ce phénomène touche même RCGT, qui profite de cette situation pour diversifier son conseil d’admi nistration, et invite des gens ayant des connaissances différentes à guider les décisions de la firme.

Un constat s’impose toutefois : 99,8 % des entrepri ses du Québec et du Canada sont des PME; elles représen-tent 60 % du PIB et des emplois au pays. Or, si rien ne change et que le passage à la prochaine génération ne s’effectue pas, celles­ci risquent d’être vendues à des intérêts étrangers, ou bien devront tout simplement fermer!

Malgré cela, la majorité des jeunes cadres et entrepre-neurs sont plus attirés par les startups plutôt que par les compagnies établies. Pourtant, les sociétés existan-tes ont déjà des produits et des clients, des réseaux de distribution, des fournisseurs et des accompagnateurs. Elles possèdent une notoriété actuelle qui les rend beaucoup plus solides, mais souffrent généralement

d’un manque d’investissement lors de la fin de carrière de leurs fondateurs.

En ce sens, les membres de la relève d’affaires bénéfi-cient d’une opportunité unique pour se lancer comme repreneurs, et ainsi moderniser les entreprises ou diversifier leurs opérations. De même, RCGT estime que le gouvernement devrait appuyer financièrement les sociétés qui veulent établir un plan de transfert, alors qu’à peine 9 % des firmes ont un plan de relève concret, tandis que la formation de nouveaux dirigeants peut prendre plusieurs années.

Le capital humain

RCGT peut compter sur 2500 employés au Québec (50 000 dans le monde), mais la compétition pour acquérir les meilleurs talents est constante et omniprésente. De plus, les travailleurs ont désormais des attentes différentes, alors que les compagnies doivent viser à offrir une flexibilité additionnelle qui convient aux talents d’aujourd’hui.

En parallèle, l’attractivité canadienne et les initiatives d’intégration ne parviennent pas à contrer le chômage élevé de ceux qui viennent de l’extérieur pour s’établir au Canada. C’est pour cela que M. Imbriglio croit qu’il faudra s’attaquer d’urgence à ce problème, car la bonne ges-tion de l’immigration per-mettra aussi de lutter effica-cement contre la perte de productivité reliée aux change-ments démographiques.

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Mario Lapointe, ing. MBA, CISA, CGEIT Mario Lapointe possède plus de trente-cinq ans d’expérience dans l’industrie des technologies de l’information dans le secteur public, parapublic et privé. Il aide les entreprises et leurs dirigeants à effectuer leur virage numérique tant au niveau de leurs processus que des approches infonuagiques. Mario est responsable des activités de la région de Québec ainsi que du cercle de Québec de l’AMBAQ

Visite de l’entreprise

NEW-WEST

20 MBA | AOUT 2018

Le mercredi 9 mai dernier a eu lieu une activité de l’AMBAQ, région de Québec, qui en a étonné plus d’un.

L’entreprise NEW-WEST a reçu une quinzaine de per-sonnes pour un 5 à 7 à l’allure d’un terrain de cam-ping intérieur dans la salle d’exposition de l’entreprise.

En effet, l’entreprise NEW­WEST fabrique des véhicules récréatifs de haute qualité au concept unique s’adaptant aux nouvelles tendances. Les véhicules NEW-WEST sont polyvalents, confortables et personnalisés, pour les gens actifs et les voyageurs qui pourront aussi les utiliser comme véhicule de tous les jours. Discrets, modernes, fiables et faciles à con-duire, les véhicules NEW-WEST sont les mieux cons-truits de l’industrie et les moins coûteux à utiliser.

Le NEW-WEST est la réalisation d’un rêve de son fondateur Jean Dumais, autrefois adepte du Westfalia. Celui-ci a créé son propre VR de classe B en s’inspirant des valeurs sûres du Westfalia et en développant d’autres attributs spécifiques à NEW­WEST, tels que l’optimisation de l’espace intérieur et la haute qualité de l’ameublement.

L’hôte de la soirée, monsieur Laurent Brochu, propriétaire de l’entreprise, a abordé le sujet des nouvelles tendances de l’industrie des véhicules récréatifs (VR) avec sérénité et franchise. C’est une industrie en expansion par le désir des utilisateurs de voyager davantage afin de découvrir de nouvelles régions. Pour ce faire, on recherche des véhicules

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production à diverses étapes de réalisation. De la préparation initiale aux diverses étapes de finition, c’est un véritable travail d’artiste que les employés réalisent. Dans ce type de véhicule, chaque cen-timètre carré de disponibilité d’espace est planifié et utilisé de façon stratégique. À titre d’exemple, la toilette intérieure cachée sous le comptoir de cuisine qui se transforme en douche grâce au rideau dissimulé dans un compartiment dans le toit est vraiment une innovation intéressante.

De plus, les clients sont membres du Club NEW-WEST qui offre la possibilité de se regrouper afin de

vivre pleinement leur passion du voyage. Il offre des occasions fréquentes de se rencontrer pour se divertir et promouvoir l’échange des expériences et des compétences de ses membres. Ceux-ci proviennent de l’ensemble des régions du Québec, des Maritimes, de l’Ontario et du Manitoba.

La grande motivation du président provient du sourire de ses clients. « Nous offrons le plaisir et la liberté à nos clients et ils sont heureux. »

Vous comprendrez que la visite a été des plus intéressante.

Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.new-west.com

Le comité organisateur de l’événement de l’AMBAQ à Québec désire remercier chaleureusement mes-sieurs Laurent Brochu et Jonathan Ritchie pour leur grande générosité.

Au plaisir de vous croiser dans un prochain événement.

AOUT 2018 | MBA 21

plus compacts et plus économiques à l’utilisation, qui facilitent un stationnement même en pleine ville.

L’offre distinctive de l’entreprise NEW­WEST dans ce marché est de rendre disponibles des véhicules récréatifs hautement fonctionnels. La carrosserie du manufacturier n’est pas modifiée pour ajouter les services. Ces derniers sont en périphérie du châssis. Ceci conserve l’intégrité de véhicule ce qui lui conserve sa durée de vie. Les toilettes sont à cassette ce qui permet leur retrait en période hivernale. La cas-sette est un réservoir à matières amovible. Un indicateur de niveau pratique vous prévient lorsque le

réservoir doit être vidé. NEW-WEST n’utilise pas de propane. Le véhicule peut ainsi utiliser en toute léga lité certains ponts ou tunnels. Le propane est remplacé par de l’alcool méthylique comme sur les bateaux. Les véhicules sont isolés ce qui permet l’utilisation comme second véhicule à l’année. On optimise ainsi l’investissement.

L’entreprise est reconnue dans l’industrie pour sa ca-pacité à réaliser des véhicules sur mesure pour des besoins particuliers. La flexibilité de l’usine de produc-tion et l’expertise du personnel supportent cette offre.

La recherche et le développement des produits occu-pent une place importante où chaque employé est invité à soumettre ses idées. C’est un peu le côté « taponneux » que l’on découvre chez les Québécois. Chaque année, l’entreprise propose des innovations à sa clientèle.

M. Jonathan Ritchie, directeur administratif de l’entre-prise, nous a accompagné pour une visite de l’usine de production. Plusieurs unités sont en phase de

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Mario Lapointe, ing. MBA, CISA, CGEIT Mario Lapointe possède plus de trente-cinq ans d’expérience dans l’industrie des technologies de l’information dans le secteur public, parapublic et privé. Il aide les entreprises et leurs dirigeants à effectuer leur virage numérique tant au niveau de leurs processus que des approches infonuagiques. Mario est responsable des activités de la région de Québec ainsi que du cercle de Québec de l’AMBAQ

Dîner conférence avecMme Sophie D’Amours,rectrice de l’Université Laval présente au cercle de Québec de l’AMBAQ

22 MBA | AOUT 2018

Le cercle de Québec de l’AMBAQ recevrait lors de son dîner mensuel, le 16 mai 2018, Mme Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval, ainsi que Mme Danielle Poiré, chef de son cabinet. Pendant une heure et demie, les membres du cercle ont eu une écoute des plus attentive à sa présentation et même à des conseils destinés aux entrepreneurs que nous sommes.

L’Université Laval, c’est un budget de 1,1 milliard $, 10 000 employés et 60 000 étudiants tous programmes confondus répartis dans 17 facultés et 58 départements. Une vraie ville dans la ville de Québec. Avec maintenant un an à la tête de l’organisation, Mme D’Amours nous a partagé son

parcours professionnel jusqu’à sa première année de rectorat incluant ses actions à ce jour et sa vision du futur.

La thématique du départ était le lien entre la formation universitaire et les entrepreneurs. Nous avons rapidement introduit le virage numérique, ses impacts et ses défis pour les entreprises et l’Université. Cette sixième révolution technologique arrive en raison des avancés importantes en intelligence artificielle, qui provoque une nouvelle rupture dans nos milieux d’affaires. Au cours des prochaines années, environ 60 % des emplois actuels seront profondément modifiés par le numérique. Entre 10 à 15 %, des emplois vont disparaître. Les employés devront

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AOUT 2018 | MBA 23

changer d’emploi et les institutions d’enseignement devront être présentes pour les accompagner dans leur transition. Les entreprises devront aussi revoir leur modèle d’affaires en raison de ce virage (tsunami) numérique. L’économie partagée, l’économie circulaire et le développement durable font partie maintenant de l’écosystème d’affaires.

L’Université doit également faire son virage. Penser autrement, revoir son modèle d’affaires, revoir ses programmes, revoir et bonifier l’expérience client, bref, réinventer l’université de demain, où tout est possible.

Mme D’Amours passe à l’action par la production et la livraison d’un nouveau plan stratégique, fruit d’une véritable grande consultation. Les facultés définissent leurs propres plans stratégiques en lien avec celui de

l’institution. Du reste, un plan stratégique doit déclencher des actions concrètes et rapides pour que la communauté dans son ensemble y adhère réellement. Ainsi, un mois seulement depuis son déploiement, le projet « Chantiers de l’avenir » démarre avec une vision très innovante en proposant des formations hors de l’approche classique des études de baccalauréats et de maîtrise actuelles. Ce projet très bien encadré a reçu un accueil bien au­delà des attentes de Mme D’Amours. La preuve que le milieu universitaire est disposé à se renouveler.

Par son dynamisme et sa présentation, Mme D’Amours nous invite au final à entreprendre une démarche de renouvellement de nos organisations en y intégrant le modèle numérique et cette 6e révolution technologique.

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JUIN 2018 | MBA 24

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Pudicia apelic to omnit perovidis quas est, temporisi con peritaqui vollaccus dolorem volorestis es es siti cuptasperro molorib eatur, sim sim labo. Everi om-molor rorectatem quissim que nos veliquat faccabo. Nempori diorectempos etum anitatiat volum si aspi-entur, simod et, es molor soles nonem eaquaep tisci-ate niscien impedia aut faccus.

Sandit officim cus as quae cus.

Ectatat. Quatiumquam, sit rature cusa et explic tecer-est, quo eost audi officias sit, quos dolupicil illam, acea coris et ea verio que doloreped que exces ex eum quam estem hiliam qui con nullupta nis re offic tet quam aut expliquatur sunto blab ipienis aut aligen-dam sitibus adia sam qui veliatem natecum que vo-lupta quissitis doles que ea que pero idera vellabo. Ignim ipsa voluptis nihil inum id quatur aut eumetur reseque perem ditam fuga. Ut expliquae volorias nul-luptaspel ipsapic aborrum quo excerem res everum am eatur moluptatendi debit et quam fugiatum dis il ipicto tem simoluptate quamet assequae ea sinulli

quissimaio. Nequae mil ipieniam eos cumquam, vo-lupta con cullitem eum adia sequis sam quaturibusam dolorec tatibus.

Et volorep udanducia ad que iligentiis doluptus, aut am enestios quo dit eos autem eaquaepta con non-sendes ipiciendit omnimet omnis sam is dolescipsunt qui doluptamenda nimil modipit, cuptatur, quidunt prorem ipient pel idusci conseni molore, a aut volore od quiate quam rernatat volorion poremod et aut a dolorei cipidebis moluptatur abo. Dolest quiatur epta-tissi as porempore ratendita eos sunt eum sinvent, occulle nitatur, apienis delest, simet volutatincia vel-isite lam suntotae nam et, sendi bla sequatio quibu-sae volorum hariandae ius molorehendi omnimaxim quam qui volorrumqui sitis nate voluptae cum quate landisitae venis eribust, sinverum fugitaquasim quis delesequist, quatincto mi, odi veleni tem ditis quid et exces nonsenist experume con niende nis rem nonse nim harum et inime nus et porunti cum et et volor aut expero volorunt et prenis nus quas cuptas aut liquis

Vincent Barberger Vincent Barberger est un professionnel chevronné de la vente qui possède plus de 20 ans d’expérience en vente et marketing dans diverses industries: banque, assurance, TI, services et manufacturier dans de grandes entreprises telles que TELUS, CISCO, SAS Canada.

Il a fondé VB2B en 2015 pour aider les entreprises en B2B à vendre plus et mieux en changeant leur culture de vente.

VB2B propose des diagnostic de force de vente, du coaching individuel de représentants ou directeurs, de la formation et des services de consultation en efficacité commerciale.