fiscPourl’amour

duMISE EN SCÈNE STÉPHAN DRUETSCÉNOGRAPHIE OLIVIER PROSTCOSTUMES DENIS EVRARD

JEAN-CHARLES CHAGACHBANIANCÉCILIA HORNUS

THIERRY RAGUENEAU ELISABETH VITALI

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8, RUE PÉTRAMALE – AVIGNONRÉSERVATIONS : 04 90 25 96 05

UNE PIÈCE DE CORINNE HYAFIL ET THIERRY RAGUENEAU

espace roseau20H10 - SALLE JACQUES BREL

DU 8 AU 30 JUILLETRELÂCHE LES LUNDIS

Avec le soutien du Fonds SACD Avignon OFF Théâtre

avec

JEAN-CHARLES CHAGACHBANIAN ....................... Denis Dubouliac, Ministre des finances

CÉCILIA HORNUS ........... Bernadette Thiers, Directrice régionale des finances publiques

THIERRY RAGUENEAU ......... .....Yves Thiers, Homme d’affaires véreux, frère de Bernadette

ELISABETH VITALI .....................................................................Tatiana, Maîtresse-femme dominatrice

ScénographieOLIVIER PROST

CostumesDENIS EVRARD

Jean-Claude Lande & Jean Martinezprésentent

UNE PIÈCE DE CORINNE HYAFIL ET THIERRY RAGUENEAUMISE EN SCÈNE STÉPHAN DRUET

8, RUE PÉTRAMALE – AVIGNONRÉSERVATIONS : 04 90 25 96 05

espace roseau 20H10 - SALLE JACQUES BRELDU 8 AU 30 JUILLET

RELÂCHE LES LUNDIS

Bernadette, directrice des impôts, détourne l’argent des contribuables par amour pour Denis, ministre des finances, qui rêve de devenir Président de la République, par amour du pouvoir.Tatiana, maîtresse-femme dominatrice, dont Denis est le plus fidèle client, tombe amoureuse d’Yves, frère de Bernadette qui, lui, rêve de devenir escroc international, par amour de l’argent.Argent, Pouvoir, Chantage, Corruption…Jusqu’où iront-ils pour transformer notre feuille d’impôt en bulletin de vote ?Et vous, jusqu’où iriez-vous pour échapper au fisc ?« Pour l’amour du fisc »  est une comédie résolument moderne qui maltraite avec jubilation une actualité… toujours d’actualité !Les promesses n’engagent que ceux qui y croient…

Thierry Ragueneau a abordé l’écriture à plusieurs niveaux.D’abord pour France Culture, avec Journal, une pièce radiophonique réalisée par Evelyne Frémy, puis Déflagrations une pièce créée à Paris, au Théâtre du Guichet Montparnasse.Comédien mais aussi chanteur, il est l’auteur des chansons qu’il interprète sur scène, avec ses musiciens.Il a enregistré trois disques, La Teigne, Picnic au Casino, et Paroles en l’Air. Il donne de nombreux concerts en France, en Suisse et en Belgique.Il se lance dans l’écriture pour la télévision et le cinéma et commence sa collaboration avec Corinne Hyafil pour l’écriture du scénario L’Amour est têtu.Il poursuit avec elle ce travail à quatre mains pour aborder la grande question du couple avec Bon Anniversaire Mon Amour  ! énorme succès du festival d’Avignon 2014.

Diplômée en enseignement musical et en art thérapie à la faculté de médecine de Tours, Corinne Hyafil fait une entrée remarquée à la rédaction du journal « Libération ».Elle devient Chef d’Edition du Cahier Emploi du journal, et donne des cours d’édition et d’approche des différents types journalistiques au Centre de Formation Professionnelle des Journalistes de Paris (CFPJ).Elle réalise des films pour le Web, dont une série d’autoportraits pour le groupe Véolia, et cinq films commandés par l’Observatoire des modes de vie urbains.En parallèle à ses activités de journaliste, elle mène une carrière de bassoniste. Elle participe à un spectacle à l’Olympia de Paris avec Howard Butten, Shirley et Dino. Elle joue au Festival de Houston et enregistre En Piste, disque qui reçoit de nombreux prix.Elle a également écrit pour la télévision une série de 6 fois 52 minutes intitulée Le Chameau à trois bosses.C’est à cette occasion qu’elle rencontre Thierry Ragueneau.

CORINNE HYAFIL ET THIERRY RAGUENEAU

« Pour l’amour du fisc », un quadrille étonnant et détonnant !Qui n’a pas rêvé un jour d’anéantir le fisc ? De rétablir une certaine justice fiscale d’un coup de baguette magique ? Et au final, de mettre sur pied un nouveau modèle économique ?Abus de biens sociaux, blanchiment, corruption… ces mots résonnent dans l’esprit de chaque citoyen de manière lancinante.Gangrènes modernes ou comportements inhérents à l’être humain depuis la nuit des temps ? Face à des hommes politiques collectionnant les scandales financiers, à des sociétés multinationales jonglant avec les frontières fiscales, le citoyen « moyen » a la désagréable sensation que certains bénéficient d’une impunité totale… dont il aimerait par moment bien profiter, lui aussi !Il y a quelques mois, nous avons rencontré une Maîtresse-Femme, ruinée par l’administration fiscale après un contrôle acharné. L’aventure tragique dont cette «  travailleuse du sexe  » a fait les frais, nous a semblé être une trame merveilleuse… pour une comédie.Imaginons un monde ubuesque où plus personne ne paie d’impôt.Un ministre assoiffé de pouvoir mais prisonnier de ses pulsions de soumission, une directrice régionale des finances publiques raide comme la justice mais aveuglément amoureuse, un petit escroc dont l’égoïsme n’a d’égal que son opportunisme et une maîtresse-femme dominatrice au grand cœur…Tous est là pour un quadrille étonnant et détonnant…… Où l’amour aura toute sa place.Parce qu’il faut bien le dire, entre la futilité de l’argent du pouvoir et l’éphémère pouvoir de l’argent, seul l’Amour est essentiel... et éternel.

Corinne Hyafil et Thierry Ragueneau

note des auteurs

STÉPHAN DRUETAprès sa formation de comédien à l’ENSATT, il interprète différents rôles et travaille le clown avec Les Octavio dont il est l’un des créateurs. Il crée ensuite la Compagnie théâtrale Mélocotton au sein de laquelle il monte et joue des spectacles de cabaret.Puis, il écrit et met en scène un spectacle vivant pour seize comédiens où se mêlent amour, musique, rire et danse.Il monte ensuite Croquefer, un opéra-bouffe d’Offenbach qui lui permet de travailler avec des chanteurs lyriques et des instrumentistes. Il continue ce travail musical avec Parades, le nouveau spectacle du groupe vocal Indigo et signe en 2001, Barbe-Bleue, autre opéra-bouffe d’Offenbach, début d’une étroite collaboration avec la compagnie Les Brigands.Avec Jean-Louis Bihoreau et le Conservatoire du Xème, il crée le Festival Nuits d’été à l’Hôtel Gouthière.Puis, il met en scène avec Julie Depardieu, Les contesd’Hoffmann d’Offenbach pour les Opéras en plein air.En 2009, il part à Buenos Aires où il met en scène Unevisite inopportune de Copi, joué par des comédiens argentins dont Moria Casan. Puis, Se dice de mi, en Buenos Aires à l’occasion du bicentenaire de l’Argentine. Ce spectacle deviendra Amor Amor à Buenos Aires pour sa reprise au Théâtre Comédia quelques mois plus tard.Viennent ensuite Evita et Renata, deux spectacles dont il signe le texte et l’adaptation ainsi que la mise en scène au Festival d’Avignon 2015, et à Paris à la Comédie Bastille.

miseen

scène

note du metteur en scène

Entre absurde et quotidien bien réel, quatre personnages que l’on pourrait croire inventés, quatre personnages bien trempés (dans tous les sens du terme) que l’argent fait courir, souffrir, aimer.Entre rêves et quiproquos, entre sexe et amour, entre désir et pouvoir.La mise en scène s’appuie sur un texte rythmé, un décor théoriquement unique mais qui devient multiple grâce à des portes qui claquent et se meuvent au gré des scènes et des situations, des lumières acérées et syncopées, un thème musical récurrent qui présente et suit chacun des personnages.Un vaudeville moderne pour une situation contemporaine où malhonnêteté, humour et folie s’accordent à merveille.

Stéphan Druet

JEAN-CHARLES CHAGACHBANIANAprès une formation à l’ENSATT, Jean-Charles Chagahbanian enchaîne les rôles au théâtre avec des metteurs en scène comme Gérard Lartigau, Jorge Lavelli pour L’amour en Crimée, Alain Françon ou encore Thomas Le Douarec avec Andromaque et Patrick Chêne, pour C’est pas gagné au festival d’Avignon et repris à Paris au Théâtre Les Feux de la rampe.Auteurs classiques ou contemporains, il s’essaye à tous les genres avec plaisir et succès.Il passe du théâtre à la télévision qui lui donne des rôles à sa mesure depuis de nombreuses années.Les réalisateurs Daniel Janneau, Etienne Dhaene, Jérôme Navarro, René Manzor, Christophe Barbier et Gérard Marx entre autres l’engagent régulièrement sur des téléfilms et séries.PJ, Le rouge et le noir, Julie Lescaut dans lequel il a un rôle récurrent, Enquêtes réservées, Section de recherches, Candice Renoir etc.…Il est depuis quelque temps récurent sur le feuilleton deFrance 3, Plus belle la vie.Au cinéma, il a tourné notamment avec Robert Kechichian sur Aram où il donnait la réplique à Mathieu Demy et Simon Abkarian.

CÉCILIA HORNUSAprès le Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris, avec Michel Bouquet et Daniel Mesguich comme professeurs, Cécilia Hornus débute avec Jean-Claude Brialy dans Le nègre, de Didier van Cauwelaert, sous la direction de Pierre Boutron.Depuis 20 ans, elle travaille au théâtre avec de très nombreux metteurs en scène tels que Philippe Adrien, Marcel Maréchal ou Gilles Bouillon.Elle joue les grands auteurs classiques, Molière, Corneille, Musset et les contemporains, La mort de Danton de Georg Büchner, mis en scène par Klaus Michaël Grüber.Cécilia crée Bon anniversaire mon amour  ! de Thierry Ragueneau et Corinne Hyafil, énorme succès théâtral au Festival d’Avignon 2014 puis à Paris et en tournée.Sous la direction de Marion Bierry, elle joue Après la pluie de Sergi Belbel (Molière du meilleur spectacle comique) au Festival d’Avignon 2016 puis en tournée. Au cinéma, elle travaille avec entre autres Alain Tanner, Azize Kabouche, Francis Girod.Elle tourne pour la télévision avec des réalisateurs tels que Maurice Frydland, Jacques Renard, Daniel Losset, Pascal Heylbroeck, Etienne Dahenne.Depuis 2004, elle est Blanche Marci, dans Plus belle la vie, le feuilleton à succès de France 3.

THIERRY RAGUENEAUAprès sa formation à l’ENSATT, Thierry Ragueneau fait ses débuts à la Comédie de Paris dans Le Bouc de Fassbinder mis en scène par Jean-Christian Grinevald, également son professeur à La Rue Blanche.À son retour de tournée avec Darry Cowl, il est engagé par des metteurs en scène aussi éclectiques que passionnants : Raymond Rouleau, Jean-Luc Tardieu, Jacques Fabbri…Il croise la route de Stéphane Olry et de Kristian Fredric avec lesquels il approfondit toujours plus le théâtre contemporain.Christian François le met en scène dans la série P.J., et au théâtre dans Les Oiseaux d’Aristophane et Bon anniversaire mon amour ! dont Thierry est le co-auteur.À la télévision, il tourne dans une quarantaine de films, sous la direction, entre autres, de José Giovanni, Alain Schwarzstein, Edwin Baily, Bertrand Arthuys, Gérard Vergez, Bruno Gantillon, ou Benoît d’Aubert et Eric Summer.Il devient l’un des interprètes du feuilleton Plus Belle La Vie, dans le rôle de François Marci aux côtés de Cécilia Hornus.Au cinéma, il a tourné avec Bernard Stora, Isabel Sebastian, Pierre Jolivet dans Le Frère du Guerrier, Edwin Baily dans Faut-il aimer Mathilde ? ou Thierry Boscheron pour Les Vieux sont Nerveux, qu’il a également co-produit.Il prête sa voix à de nombreux films, téléfilms et dessins animés étrangers. (La Petite Sirène, Ratatouille, Ally Mc Beal). Il est la voix de Simon Baker dans la série Mentalist.

ELISABETH VITALI Après avoir été l’élève de Michel Bouquet et Gérard Desarthe au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Élisabeth trace sa voie de comédienne entre scènes de théâtre et plateaux de tournage.Au cinéma, on la découvre dans l’Étudiante de Claude Pinoteau avec Sophie Marceau puis aux côtés de Sergi Lopez dans Western, un film de Manuel Poirier, primé à Cannes. Elle tourne également sous la direction de Jean-Luc Godard ou encore Olivier Nakache et Éric Tolédano dans Je préfère qu’on reste amis avec Gérard Depardieu. Dans Faubourg 36 de Christophe Barratier, elle donne la réplique à Gérard Jugnot, Kad Merad et Clovis Cornillac.Le petit écran lui offre des rôles de premier plan aux côtés de Gérard Lanvin, Line Renaud, Denis Podalydès, Pierre Arditi, Michel Vuillermoz, Clémentine Célarié, etc…Entre répertoire classique et contemporain, Élisabeth navigue du Théâtre de l’Odéon au Théâtre de la Colline dans les mises en scène d’André Hengel et Roger Planchon.Elle passe du Théâtre de l’Atelier dans une pièce d’Alan Ball, Cinq filles couleur pêche, au Théâtre du Rond-Point dans la pièce Moliérisée de Denise Chalem, Dis à ma fille que je pars en voyage. C’est au Théâtre de l’OEuvre que le rôle de Camille dans Horace lui vaut une nomination aux Molières.Et c’est au Poche Montparnasse où elle s’arrête régulièrement pour jouer sous la direction d’Étienne et Marion Bierry, qu’elle signe sa première mise en scène, La contrebasse de Patrick Süskind.

À PROPOS DE LA PIÈCE...

« Pour l’amour du fisc »

L’actualité rocambolesque qui a précédé l’élection présidentielle d’avril 2017, prouve que la réalité dépasse souvent la fiction. De corruptions en conflits d’intérêts, de blanchiments d’argent en pots de vin, la scène politique vaut à elle seule tous les plateaux de théâtre. Corinne Hyafil et Thierry Ragueneau ont choisi les ingrédients les plus pimentés pour assaisonner leur nouvelle comédie « Pour l’amour du Fisc ». Encastrées les unes dans les autres à un rythme infernal, les répliques fusent et ne laissent aucun répit à des personnages hauts en couleur, aux caractères bien trempés dont les fêlures provoquent des soubresauts de rire. On sait combien l’art de la comédie est un art difficile… et périlleux lorsque les auteurs renoncent à toute grivoiserie facile, à toute complaisance égrillarde. Corinne et Thierry frôlent parfois le mauvais goût sans jamais y succomber : ils bifurquent quand l’allusion se précise, pirouettent élégamment pour sauter un obstacle épineux. On reconnaît là un véritable savoir-faire inculqué aux comédiens rompus aux ficelles de l’humour.Pour se sortir d’une situation délicate, le mensonge est une arme redoutable à effet boomerang puisqu’on s’y englue davantage ! Les quiproquos sortent de leur chrysalide, les mots distillent leur perversité équivoque : des barreaux ne concernent-ils pas aussi bien un prisonnier qu’un brillant avocat ? Les deux auteurs s’en amusent avec une franche liberté et égratignent au passage la lâcheté des hommes, la petitesse de leurs sentiments et leur lutte acharnée, sans scrupule, pour s’emparer du pouvoir : « Une fois qu’on a goûté au pouvoir, on ne peut plus s’en passer » déclare un ministre libidineux. Un axiome confirmé tous les jours… De jeux de mots en dialogues politiquement incorrects, les deux auteurs complices clignent malicieusement de l’œil du côté du vaudeville avec homme caché dans un placard et portes qui claquent. « Pour l’amour du fisc » est une dragée au poivre hilarante et diablement rafraîchissante. Espérons que Le Canard Enchaîné et Médiapart n’iront pas fouiller dans la vie privée et professionnelle de Bernadette, Yves, Tatiana ou Denis !

Jean-Louis Châlesjournaliste à La Marseillaise et à La Strada

Apres le succès de « Bon anniversaire mon amour » Corinne Hyafil et Thierry Ragueneau récidivent avec bonheur dans l’écriture, et présentent « Pour l’amour du fisc », comédie incisive et savoureuse, avec un quatuor de personnages décalés. « Décalés » ? A voir ! Tatiana, la prostituée de luxe qui préfère le titre de « Docteur en sexualité compliquée », et appelle ses clients des patients, Bernadette, la Directrice régionale des finances, qui minimise les contrôles fiscaux en « proposition de rectification », Yves l’escroc charmeur, jamais à court d’idée, et Denis Dubouliac, ministre des finances, prêt à toute compromission et tromperie pour devenir Président, ne sont-ils pas des personnes de la vraie vie ? « Comment il va faire pour les écoles, les hôpitaux et les ascenseurs si plus personne ne paye d’impôts » ? « Ne t’inquiète pas ma chérie, il y a la TVA, la CSG, la taxe d’habitation, la TICPE, La CRDS, L’impôt de douane... ». J’ai lu le scénario de Corinne Hyafil et Thierry Ragueneau pendant la campagne présidentielle et je me disais que la réalité dépasse souvent la fiction. Argent sexe et pouvoir sont les clés de la pièce. Sauf que les deux auteurs ont su rendre leurs héros attachants, à défaut d’être très moraux.L’amour est toujours gagnant dans « Pour l’amour du fisc », qui sera assurément un très bon moment de légèreté et de subtilité.

Jean-Lou Le Sauxjournaliste à Ouest-France