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histoires d’arithmétique Stupeur du monde l’arithmétique de Fibonacci hist-math.fr Bernard Ycart

l’arithmétique de Fibonacci · L. Sigler (1987) Leonardo Pisano Fibonacci : The book of squares,Boston:AcademicPress P. Ver Eecke (1952) Leonard de Pise : le livre des nombres

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Page 1: l’arithmétique de Fibonacci · L. Sigler (1987) Leonardo Pisano Fibonacci : The book of squares,Boston:AcademicPress P. Ver Eecke (1952) Leonard de Pise : le livre des nombres

histoires d’arithmétique

Stupeur du mondel’arithmétique de Fibonacci

hist-math.fr Bernard Ycart

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Du mariage au baptèmeFrédéric de Hohenstaufen (1194–1250)

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Naissance en publicFrédéric de Hohenstaufen (1194–1250)

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Rencontre avec le Sultan al-Kamil (1219)Saint-François d’Assise (1182–1226)

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Questions siciliennes (ca 1240)Abu Mohammed Abd el-Hakh Ibn Sab’in (1217–1271)

Ô prince désireux de marcher dans la bonne voie, tu as fait desdemandes sur l’âme, sans déterminer de quelle espèce d’âme tuvoulais parler. Ainsi tu as omis ce qu’il ne fallait pas laisser decôté, et tu as réuni ce qui devait rester séparé. Voilà à quoi t’aconduit ton défaut d’études en fait de sciences spéculatives et derecherches expérimentales.

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Cour de PalermeFrédéric de Hohenstaufen (1194–1250)

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rencontre avec le Sultan al-KamilFrédéric de Hohenstaufen (1194–1250)

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ExcommunicationFrédéric de Hohenstaufen (1194–1250)

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Castel del Monte (ca 1240)Frédéric de Hohenstaufen (1194–1250)

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De arte venandi cum avibus (ca 1240)Frédéric de Hohenstaufen (1194–1250)

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Leonardo Pisano (Fibonacci) (ca 1170–1240)

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Liber Abaci (1202)Leonardo Pisano (Fibonacci) (ca 1170–1240)

Quand mon père était employé par Pise à la douane de Bougiepour assister les marchands qui la fréquentaient, il me fit venirà lui alors que j’étais enfant, dans l’intention de m’assurer unavenir utile et avantageux ; il voulut que je restasse quelques jourspour qu’on m’y enseigne l’étude du calcul. Là, introduit par unenseignement admirable dans l’art des neuf chiffres indiens, j’aiaimé cette science plus que tout, et j’ai compris ce qu’en elle onétudiait en Égypte, en Syrie, en Grèce, en Sicile, et en Provence,avec ses différentes méthodes ; autant de places de commerce danslesquelles je me suis rendu par la suite et où je me suis instruitpar beaucoup d’étude et par le conflit des discussions.

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Liber Abaci (1202)Leonardo Pisano (Fibonacci) (ca 1170–1240)

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les lapins de FibonacciFibonacci, Liber Abaci (1202)

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Liber quadratorum (1225)Leonardo Pisano (Fibonacci) (ca 1170–1240)

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Maître Jean de PalermeFibonacci, Liber Quadratorum (1125)

Quand Maître Dominique m’a conduit aux pieds de votre ma-jesté céleste, prince très glorieux, seigneur Frédéric, je rencontraiMaître Jean de Palerme ; il me proposa une question qui lui étaitvenue à l’esprit, appartenant autant à la géométrie qu’à l’arith-métique : trouver un nombre carré tel que, quand cinq est ajoutéou soustrait, on trouve encore des carrés.

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carrés en progression arithmétiqueFibonacci, Liber Quadratorum (1125)

Trouver x2 < y2 < z2 tels que x2 + z2 = 2y2.

Posons : z + x = 2p et z − x = 2q.

Alors x = p− q et z = p+ q, donc :

x2 + z2 = 2p2 + 2q2 ,

donc :p2 + q2 = y2 .

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Abu Ja’far al-Khazin (900–971)

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Sur la formation des triangles rectanglesAbu Ja’far al-Khazin (900–971)

Quant au but de la connaissance de ces triangles, c’est de trouverun nombre qui a une racine, et tel que si on y ajoute un cer-tain nombre, la somme a une racine, et si on retranche le mêmenombre, le reste a une racine.

x2 + y2 = z2 ⇐⇒

z2 + 2xy = (x+ y)2

z2 − 2xy = (x− y)2 .

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Numerus congruusFibonacci, Liber Quadratorum (1225)

4mn(m+ n)(m− n)

m

n6= m+ n

m− n

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Numerus congruusFibonacci, Liber Quadratorum (1225)

De cela, on déduira en fait que aucun nombre carré ne peut êtreun nombre congru ; car si c’était possible, alors le rapport de lasomme à la différence serait comme celui du plus grand au pluspetit.

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aucun carré ne peut être un nombre congruFibonacci, Liber Quadratorum (1225)

∃x, y, z, c ∈ N ,

{x2 = y2 − c2

z2 = y2 + c2 .

∃ a, b, c ∈ N , a2 = b4 − c4 .

∃ a, b, c ∈ N , a4 + b4 = c4 .

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Fra Luca Bartolomeo de Pacioli (1447–1517)

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Summa de arithmetica (1494)Luca Pacioli (1447–1517)

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Niccolò Fontana Tartaglia (1499–1557)

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L’arithmétique de Nicolas Tartaglia (1578)Guillaume Gosselin (ca 1533–1590)

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il faut icy auoir sel en boucheGosselin, L’arithmétique de Nicolas Tartagia (1578)

Dauantage dit en cet endroit Frere Luc du Bourg par l’autoritéde Leonard Pisan, qu’il faut icy auoir sel en bouche, pour estrematiere tres difficile, pourautant qu’il dit que beaucoup de foison nous proposera un nõmbre, à sçauoir si on luy pourra trouuervn quarré Cõgruent, ce qui est tres difficile à cognoistre, ainsi quel’experiece le monstrera.

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références

K. Devlin (2011) The man of numbers, Fibonacci’s arithmeticrevolution, New York : WalkerL. Sigler (2002) Fibonacci’s Liber Abaci, New York : SpringerL. Sigler (1987) Leonardo Pisano Fibonacci : The book ofsquares, Boston : Academic PressP. Ver Eecke (1952) Leonard de Pise : le livre des nombrescarrés, Paris : BlanchardM. Moyon (2016) Fibonacci, Liber Abaci, textes choisis ettraduits, Paris : ACL-KangourouR. Rashed (1979) L’analyse diophantienne au xe siècle : l’ex-emple d’al-Khazin, Revue d’Histoire des Sciences, 32(3), 193–222