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www.paroisse-st-jeg-nantes.cef.fr Bulletin paroissial N° 2 - Février 2016 Abonnement annuel : 12 € - 1,50 € l’unité (enveloppe spécifique) L’Actu L’Édito M éditer chaque semaine sur l’Évan- gile du dimanche en petit groupe : telle est la proposition mise en place par la Paroisse afin de vivre pleinement le temps du Carême. Le Pape François nous appelle à lire l’Évan- gile. Il ne s’agit pas d’en faire une lecture littérale : la relation du chrétien au texte sa- cré est vivante. « Être chrétien, c’est vivre l’Évangile : c’est vivre comme Jésus », rap- pelait le cardinal Martini. Et pour cela, il faut prendre le temps de lire les textes, de les interpréter afin de comprendre ce qu’ils requièrent de nous aujourd’hui en se laissant guider par l’Esprit-Saint. Les textes prennent vie lorsqu’ils sont interprétés, expliqués, proclamés, prêché, mis en relation avec notre vie, agissant dans notre existence quotidienne. C’est pour vivre ce coeur à coeur quotidien avec la Bible que la Pa- roisse propose la création de petites équipes qui se retrouveront une fois par semaine, du mercredi des Cendres jusqu’à Pâques. Pendant un temps d’environ une heure, à un moment choisi par les membres, les équipes fraternelles de foi se retrouveront pour partager autour d’un chant, puis sur l’Évangile du dimanche et enfin réfléchir ensemble sur l’incarnation de la Parole dans nos vies ainsi que sur un effort éven- tuel à accomplir pendant la semaine pour mieux se préparer à Pâques. Pendant le temps qui mène à Pâques, tout chrétien est appelé à une conversion, à un rapprochement avec Dieu qui passe par cette fréquen- tation quotidienne de la Parole, la prière et la pénitence. L’ambition de ces équipes est d’inciter à vivre plus intensément ce temps de pré- paration à Pâques ; ouvrir et découvrir en Église l’Écriture et explo- rer la richesse de sens de ces textes dans nos vies. Dieu parle à tra- vers la Bible : la lecture de la Parole change en profondeur le coeur de l’homme. Et si vous tentiez l’expérience ? Vous êtes tous invités à monter ou à rejoindre une équipe ! Si cette proposition vous intéresse, n’hésitez pas à contacter : Gwenn Le Gall au 02 40 77 17 84 Caroline P-A « Parle Seigneur, ton serviteur écoute » (1 Samuel 3, 10) «Que votre amour soit sans hypocrisie » (Rm 12, 9) D isons-le, le Carême n’est pas très tentant. Nous y entrons souvent en traînant des pieds, tout en le réduisant à quelques petites privations. Tout se passe comme si c’était un mauvais moment à passer, recommandé certes, mais vraiment pas désirable. À quelques jours du mercredi des cendres, il ne serait donc pas inutile de reconsidérer la chose. La tradition veut que « l’Église s’unisse chaque année par les quarante jours du Grand Carême au mystère de Jésus au désert » (CEC 540). C’est pour cette raison que nous sommes appelés à nous priver de nourriture, par exemple d’un repas - en particu- lier le premier jour et les vendredis -, et à prendre plus de temps pour prier personnellement. Et qui parmi nous pourrait se dire plus grand que notre Maître ? Mais la vraie imitation va au cœur. Jésus vint rempli d’Esprit Saint et fut tenté par le diable. Aussi il s’agit avec Lui de remporter la vic- toire sur notre ennemi commun. Nous n’entrons pas en Carême pour mourir un peu, mais pour triompher de tout ce qui nous rabaisse. Dans le Christ, Dieu veut se réconcilier le monde : recevons avec une foi pleine d’espé- rance le sacrement de notre réconci- liation. Tant dans le jeûne que dans la méditation, désirons la vraie nour- riture, accueillons-la dès aujourd’hui. Et parce que la charité couvre une multitude d’offenses, parce qu’elle vi- vifie, joignons-y l’aumône. C’est main- tenant le temps favorable : que mardi gras prélude aux vraies joies. Jean-Hugues P.

L’Actu (enveloppe spécifi que) « Parle Seigneur, ton ... · notre vie, agissant dans notre existence quotidienne. ... tation quotidienne de la Parole, la prière et la pénitence

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www.paroisse-st-jeg-nantes.cef.fr

Bulletin paroissial N° 2 - Février 2016Abonnement annuel : 12 € - 1,50 € l’unité

(enveloppe spécifi que)L’ActuL’Édito

Méditer chaque semaine sur l’Évan-gile du dimanche en petit groupe : telle est la proposition mise en place

par la Paroisse afi n de vivre pleinement le temps du Carême.

Le Pape François nous appelle à lire l’Évan-gile. Il ne s’agit pas d’en faire une lecture littérale : la relation du chrétien au texte sa-cré est vivante. « Être chrétien, c’est vivre l’Évangile : c’est vivre comme Jésus », rap-pelait le cardinal Martini. Et pour cela, il faut prendre le temps de lire les textes, de les interpréter afi n de comprendre ce qu’ils requièrent de nous aujourd’hui en se laissant guider par l’Esprit-Saint. Les textes prennent vie lorsqu’ils sont interprétés, expliqués, proclamés, prêché, mis en relation avec notre vie, agissant dans notre existence quotidienne.

C’est pour vivre ce coeur à coeur quotidien avec la Bible que la Pa-roisse propose la création de petites équipes qui se retrouveront une fois par semaine, du mercredi des Cendres jusqu’à Pâques. Pendant un temps d’environ une heure, à un moment choisi par les membres, les équipes fraternelles de foi se retrouveront pour partager autour d’un chant, puis sur l’Évangile du dimanche et enfi n réfl échir ensemble sur l’incarnation de la Parole dans nos vies ainsi que sur un effort éven-tuel à accomplir pendant la semaine pour mieux se préparer à Pâques.

Pendant le temps qui mène à Pâques, tout chrétien est appelé à une conversion, à un rapprochement avec Dieu qui passe par cette fréquen-tation quotidienne de la Parole, la prière et la pénitence. L’ambition de ces équipes est d’inciter à vivre plus intensément ce temps de pré-paration à Pâques ; ouvrir et découvrir en Église l’Écriture et explo-rer la richesse de sens de ces textes dans nos vies. Dieu parle à tra-vers la Bible : la lecture de la Parole change en profondeur le coeur de

l’homme. Et si vous tentiez l’expérience ?

Vous êtes tous invités à monter ou à rejoindre une équipe ! Si cette proposition vous intéresse, n’hésitez pas à contacter :

Gwenn Le Gall au 02 40 77 17 84

Caroline P-A

« Parle Seigneur, ton serviteur écoute »(1 Samuel 3, 10)

«Que votre amour soit sans hypocrisie »

(Rm 12, 9)

Disons-le, le Carême n’est pas très tentant. Nous y entrons souvent en traînant des pieds,

tout en le réduisant à quelques petites privations. Tout se passe comme si c’était un mauvais moment à passer, recommandé certes, mais vraiment pas désirable. À quelques jours du mercredi des cendres, il ne serait donc pas inutile de reconsidérer la chose.

La tradition veut que « l’Église s’unisse chaque année par les quarante jours du Grand Carême au mystère de Jésus au désert » (CEC 540). C’est pour cette raison que nous sommes appelés à nous priver de nourriture, par exemple d’un repas - en particu-lier le premier jour et les vendredis -, et à prendre plus de temps pour prier personnellement. Et qui parmi nous pourrait se dire plus grand que notre Maître ? Mais la vraie imitation va au cœur. Jésus vint rempli d’Esprit Saint et fut tenté par le diable. Aussi il s’agit avec Lui de remporter la vic-toire sur notre ennemi commun. Nous n’entrons pas en Carême pour mourir un peu, mais pour triompher de tout ce qui nous rabaisse. Dans le Christ, Dieu veut se réconcilier le monde : recevons avec une foi pleine d’espé-rance le sacrement de notre réconci-liation. Tant dans le jeûne que dans la méditation, désirons la vraie nour-riture, accueillons-la dès aujourd’hui. Et parce que la charité couvre une multitude d’offenses, parce qu’elle vi-vifi e, joignons-y l’aumône. C’est main-tenant le temps favorable : que mardi gras prélude aux vraies joies.

Jean-Hugues P.

ParoisseII Saint-Jean-d’Erdre-et-Gesvres

Reprographie, un rouageessentiel au service de la foi

La Paroisse en images

Au sein de notre paroisse, il existe un service méconnu car travaillant dans l’ombre, dont le rôle est essentiel auprès des fi dèles et de différentes équipes animant

la paroisse. Ce service, chargé de reproduire les documents se nomme la reprographie.

C’est un service qui fonctionne les mardi, jeudi et vendredi matin. Il est assuré par trois personnes bénévoles, qui se relaient chaque semaine, sans oublier quelques remplacements ponctuels.

La reprographie est un rouage essentiel pour transmettre la parole de Dieu. Cette transmission de la Parole s’opère à travers la caté-chèse, les carnets de préparation au baptême ou au mariage, les différentes célébrations telles que les messes dominicales, baptêmes, mariages ou sépultures.

Sur un mois, cette quantité de documents représente, en moyenne, 12 700 copies dont 1 200 pour le feuillet inséré dans chaque bulletin. Bien qu’il soit basé à La Chapelle-sur-Erdre, le service reprographie agit pour les trois clochers de la paroisse.

Les trois personnes chargées de réaliser les copies, se soucient de l’environnement. En effet, après utilisation, les copies, dont le nombre est conséquent, sont utilisées comme brouillons. Elles sont aussi destinées au recyclage. Ce souci de l’environnement fait suite à l’ency-clique « Laudato Si », initiée en mai 2015 par le Pape François.

Christophe L.

Une soiréeà la maison Lazare ...

article page 4

Françoise, Germaine et Annick

ParoisseIII Saint-Jean-d’Erdre-et-Gesvres

Dans nos communautésL’Adoration, une invitation à vivre un coeur à coeur avec Dieu

Dieu nous aime tellement qu’il est à la porte de notre cœur et qu’il toque discrètement, en espérant que nous acceptions de nous ouvrir à son amour.

Dieu est toujours là dans le silence pour un cœur à cœur d’une infi nie tendresse, l’infi nie tendresse d’un Papa pétri d’amour pour son enfant, l’infi nie tendresse d’un Papa qui ne sait qu’aimer et pardonner.

L’adoration, c’est précisément un temps privilégié où Dieu se donne par amour. C’est voir Dieu, le contempler, se laisser regar-der et aimer. Cela peut ne pas sembler évident de prime abord, alors qu’en fait il suffi t simplement de s’asseoir et d’ouvrir son cœur en étant pleinement soi-même. Pas besoin nécessaire-ment de paroles. L’essentiel, c’est d’être là avec le Seigneur. Car vous savez combien le silence peut être habité quand on est en présence d’un proche ou d’un ami. Il n’y a pas forcément besoin de mots pour communiquer et pour vivre de grands moments d’amitié. Il en est de même de l’adoration. Dieu nous connaît tellement que nous ressentons cet amour fou nous envahir sans bruit. L’essentiel, c’est d’être là pour vivre ce temps de grande tendresse.

L’adoration, c’est un temps où je me mets à l’écoute de l’Essen-tiel, de cette toute petite voix indicible qui m’habite et qui mani-feste combien Dieu est présent au plus profond de mon être. C’est un temps où je peux Lui rendre grâce. Un temps où je peux invoquer son pardon pour les fois où je ne suis pas artisan de paix et d’amour. Un temps où je peux Lui confi er les intentions que j’ai au plus profond du cœur.

La Syrie a été traversée par la route de la soie et des épices, celle des pèlerins chrétiens et celle des croi-sés. La population syrienne a des origines multiples :

latine, grecque, arménienne, syriaque, chaldéenne, maronite et assyrienne. Prise par les turcs puis les arabes aidés des britan-niques, la Syrie s’est retrouvée sous protectorat français. Après plusieurs coups d’état la famille Assad a pris le pouvoir. Majoritai-rement de religion musulmane elle est aussi chrétienne (catho-liques orientaux, orthodoxes grecs et protestants). On y trouve aussi des juifs et kurdes. Alep, ancienne citadelle, était une ville moderne, cosmopolite, avec des jardins ombragés, où l’on pou-vait se promener tranquillement … avant ! Nous avons décou-

vert de beaux paysages, mais aussi des champs de ruines où

il semble impossible de survivre, sans arbres et sans eau. En

2006-2007 la sécheresse dans la région de Homs a obligé les

gens à quitter leurs terres pour s’entasser à Damas. Depuis

2010, en plus du pétrole et de l’eau, l’exploitation du gaz est

devenue un enjeu économique et politique pour les pays de cette

région. Les appels à la démocratie du printemps arabe ont dégé-

néré en guerre civile entre sunnites et chiites. En 2013 parmi

les groupuscules armés, daech s’impose. La religion devient un

prétexte au confl it. L’exode s’intensifi e.

Barrière de la langue oblige, nos témoins ont été aidés par un

traducteur. Adel et ses 2 enfants vivaient à Damas. Ils ont sup-

porté la crise et les prix qui grimpaient sans cesse pendant deux

ans en espérant que cela fi nirait. Elle a fi ni par décider de quitter

son pays en laissant tout pour protéger l’avenir de ses enfants,

Migrants (seconde rencontre) : Découvertes et témoignagesLors de cette nouvelle soirée sur les migrants, 110 personnes étaient présentes, salle paroissiale. Janick,

une chapelaine, nous a fait découvrir la Syrie puis nous avons écouté le témoignage de deux syriens, accueil-

lis avec leur famille par le service des migrants du diocèse depuis septembre et sur notre paroisse juste

avant Noël.

L’adoration, c’est un moment de paix pro-

fonde qui tranche avec les tribulations de

la semaine. Lors de la contemplation du

Seigneur, nous ressentons en sa présence

une grande quiétude, une paix intérieure

incroyable, un état de grâce qui nous nour-

rit et nous donne envie d’y goûter encore

plus. Il y aura bien sûr des jours moins pro-

pices, où l’on a l’impression de ne pas être

dedans. Mais ce n’est pas grave : l’essen-

tiel est dans ce temps donné au Seigneur, dans ce temps de

prière partagé avec la communauté, dans cette démarche de

sortir de soi et du quotidien, pour répondre à l’invitation de notre

père infi niment aimant qui nous y donne rendez-vous.

Temps de ressourcement pour mieux se donner, l’adoration est

un temps où l’amour de Dieu nous enveloppe de sa Paix et de

la force de son Esprit, pour que nous diffusions son Amour et sa

Lumière tout autour de nous.

Alors, venez. Adorons le Seigneur.Stéphane A.

Un temps d’adoration est proposé tous les vendredis de

18 h à 19 h à l’église de La Chapelle-sur-Erdre. Chacun

vient librement à l’heure qui lui convient. Le temps de

silence est porté par un chant à chaque quart d’heure. Le

sacrement de réconciliation est également proposé pour

ceux qui le désirent.

privés d’école et de leurs droits pour trouver la sé-

curité. Sur la route pendant deux mois pour arriver

jusqu’en France, ils passent par le Liban vers la Tur-

quie ; leur bateau coule. Pris par la police turque, ils

font de la prison 3 semaines. Libérés, ils parviennent

à la frontière grecque à pied. Puis, c’est la longue route pour

arriver en France en passant par l’Autriche, la Suisse et l’Alle-

magne. Adel remercie les gens très gentils qu’elle a rencontré :

« CHUKRAN ».

Naïm vient d’Alep. Père de 5 enfants, la famille est arrivée en

France avec un visa, dans la famille de son jeune frère ensei-

gnant, lui-même arrivé comme étudiant. Naïm travaillait dans

l’industrie plastique. En 2012 la ville coupée en deux l’oblige à

un retour chez ses parents kurdes. Ils se retrouvent à 10 dans

un petit appartement. Depuis 4 ans les prix se sont multipliés

par 20, les œufs, le sucre et la farine se vendent à l’unité. La

solution pour survivre est de recevoir de l’argent de l’extérieur

et partir, sans regarder en arrière. Sans statut de « réfugié » ils

n’ont pas le droit de travailler. Hébergés depuis fi n novembre, ils

doivent trouver des solutions d’hébergement pour la suite. Ma-

dame Huard, directrice du collège Helder Camara de Treillières

a proposé d’accueillir les deux adolescents d’Adel en classe de

4ème et de 3ème. Plusieurs parents ont aussi accepté d’effectuer

les trajets scolaires avant qu’ils puissent utiliser les transports

régionaux. Un appel est lancé pour relayer l’aide humaine et matérielle des premiers volontaires.

Servane A.

ParoisseIV Saint-Jean-d’Erdre-et-Gesvres

Jeunes en Eglise

CONTACTS : TEL. : 02 40 72 00 45MAIL : [email protected]

Agenda

Messesde Février 2016

Samedis18 h 30 - Treillières

Dimanches9 h 30 - Grandchamp

11 h 00 - La Chapelle

Messe des jeunes à Treillièressamedi 6 février à 18 h 30

Mercredi des Cendres 10 févrierà Grandchamp : 19 h 30

Messe des Marguillierssamedi 13 février à 11 h 00

Dimanche de la santédimanche 14 février

Messe des familles à La Chapelle

dimanche 28 février

à 11 h 00

Dimanche 7 févrierde 15 h 00 à 17 h 00 salle paroissiale

du presbytère de la Chapelle Les jeunes de la paroisse organisent

une après-midi « scrabble et belote »

(5 € de participation).

Tout le monde est invité à passerune après-midi récréative.

Mercredi 10 févriermesse des cendres

à Grandchamp à 19 h 30

Du jeudi 11 au samedi 20 févrierune trentaine de personnes de la

paroisse sont en pèlerinage en Israël.

Nous pouvons prier pour eux ; ils ne

manqueront pas de prier pour nous.

Dimanche 28 février lors de la messe des familles

Etape de baptêmedes enfants en âge scolaire

Matinée du 28 février à La ChapelleTemps fort de préparationà la Première Communion

Seigneur,apprends-nous à prier !

7 soirées d’initiation à l’oraisonPar une équipe comprenant laïcs,

prêtres et religieux, au couventdes Carmes (Ile Beaulieu à Nantes),

les jeudis du carêmede 20 h 30 à 22 h 00 précises

Les soirées comprennent des

enseignements pratiques,

un temps d’oraison et

un échange en groupes.

1ère rencontre : le 25 février.

Renseignements : [email protected]

Tel : 02 40 29 33 71

L’Hospitalité nantaise vous lance un appel !

Dans le cadre des Pèlerinages diocésains à Lourdes, en avril et en juillet l’Hospitalité a pour vocation d’accompagner bénévolement, les personnes

handicapées, malades ou âgées lors de leur séjour.

Pour mener à bien ces pèlerinages, nous sommes toujours en recherche de nouveaux béné-

voles : hospitalières, brancardiers, mais aussi, des infi rmières ou infi rmiers diplômés, ainsi que

des médecins généralistes en activité.

Si vous souhaitez nous rejoindre ou que vous connaissez des personnes susceptibles d’être

intéressées par ces moments de rencontres fortes et sources de grandes joies, vous trouverez

sur les affi ches apposées aux sorties de l’Eglise ou sur les dépliants, toutes les coordonnées

nécessaires de l’hospitalité, ainsi que les dates des pèlerinages.

Contact : Hospitalité nantaise Notre-Dame-de-Lourdes

43 rue Gaston Turpin 44000 Nantes

Tél. : 02 40 74 80 49 - mail : hospitalité[email protected]

La maison de Nantes a ouvert ses portes en novembre 2012 ; ses animateurs la pré-

sentent ainsi :

« Si les personnes sans domicile fi xe ont besoin d’un toit, elles ont tout autant besoin de relations humaines. Nous apprécions l’action des pouvoirs publics pour lutter contre l’exclu-sion, mais nous nous sentons aussi une responsabilité directe vis-à-vis de nos semblables qui sont à la rue, en souffrance, et nous savons que nous pouvons les aider. Nous choisissons de vivre ensemble avec eux, dans la simplicité, jour après jour.

Nous essayons de vivre des relations bienveillantes, paisibles et joyeuses, même si ce n’est pas toujours facile, pour que chaque personne puisse avancer, s’épanouir, trouver sa place et ses talents. Notre maison est un lieu ouvert où l’on aime faire la fête.

Nous avons pu nous installer à Nantes grâce au soutien du diocèse en nous mettant à dis-position une maison de façon temporaire. Nous avons ensuite trouvé une ancienne école de 1 300 m2 que nous avons pu rénover grâce à de nombreux soutiens.

Ce bâtiment se situe au cœur de Nantes, tout près de la cathédrale. Il se compose d’un appar-tement de femmes, de deux appartements d’hommes, d’un appartement pour une famille accompagnatrice, ainsi que de quatre studios et d’espaces communs.

Au total ce sont près de 37 personnes et une famille qui vivent dans cette maison.

Tous les premiers dimanche du mois, nous proposons les déjeuners de l’amitié : venez seul ou en famille, avec une baguette, un dessert ou une boisson.

Vous êtes également les bienvenus chaque vendredi, pour passer la soirée avec nous. C’est le moment où tous les colocs se retrouvent autour d’un repas. »

C’est ainsi que le 11 décembre dernier, Agathe, Marion, Lola, Lucie, Elise, Baptiste, Quentin et

Nicolas, porteurs d’un énorme et odorant plat de pipérade préparé au presbytère de La Cha-

pelle avec Jean Hugues et Pascale, ont été accueillis par les habitants du 3 rue du Refuge.

Impressions :

« C’est à la fois très simple et très convivial. »« J’ai été touché par le tour de table, en début de repas, où chacun a été invité à donner son prénom et à citer un petit bonheur de sa semaine. »« J’ai apprécié le côté familial, l’entraide, la simplicité des relations... J’aurais aimé côtoyer un peu plus longtemps les personnes de cette coloc. »« Il n’y a pas d’un côté « ceux qui aident » et de l’autre « ceux qui sont aidés », on est tout simplement entre amis. »« On sent à la fois un esprit de fraternité et une grande liberté : chacun participe à sa façon, à sa mesure, avec ce qu’il est et ce qu’il a. »« Cet engagement de la part des jeunes adultes donne envie de faire de même. » « Nous avons passé un très bon moment avec des gens super, ce sera un plaisir de retourner là-bas. »

Pour vivre vous aussi cette expérience enrichissante, contactez :

la maison Lazare au 06 77 88 40 73

Une soirée à la maison Lazare...Lazare est une association à but non lucratif qui développe et anime

des appartements partagés par des personnes qui ont vécu à la

rue et des jeunes actifs bénévoles. Créée en 2011, elle existe au-

jourd’hui dans 7 villes de France.