L’ETUDE PREALABLE - Méthodologiedata.over-blog-kiwi.com/2/18/90/46/20161215/ob_90f67e_l...2016/12/15 · • Carte de Cassini 1/86400ème (1750 à 1815) (fig. 52), • Carte de

M51 – L’étude préalable - Méthodologie BTS AP

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L’ETUDE PREALABLE - Méthodologie SOMMAIRE

INTRODUCTION SEQUENCE 1 : OBJECTIFS et DEFINITION DE L’ETUDE PREALABLE SEQUENCE 2 : ETUDE DE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SITE A AMENAGER

Etape 1 : La localisation à partir de carte Etape 2 : Utilisation de photo graphies aériennes

SEQUENCE 3 : ETUDE DES PAYSAGES ENVIRONNENTS

SEQUENCE 4 : ETUDE DES ELEMENTS DU MILIEU NATUREL

Etape 1- Le climat Etape 2- Le relief Etape 3- Le sol

SEQUENCE 5: ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE

Etape 1- L’environnement socio-économique Etape 2- Les caractéristiques administratives Etape 3 : La population

SEQUENCE 6 : ETUDE HISTORIQUE

Etape 1- Buts de l’étude historique Etape 2- Les outils à notre disposition

SEQUENCE 7 : ETUDE ECOLOGIQUE

Etape 1- Diagnostic de la population Etape 2- Exploitation des fiches d’inventaire Etape 3- Les cartes de végétation

CONCLUSION EVALUATION


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L’ETUDE PREALABLE INTRODUCTION Cette ressource va vous permettre de définir une étude préalable et ses différentes étapes de réalisation. Cette ressource doit vous permettre d’acquérir une méthodologie pour réaliser une étude préalable, étape clé située en amont de la conception et de la réalisation d’un aménagement paysager. Le technicien issu d’un BTS AP va pouvoir participer à l’élaboration d’une telle étude ; il doit être capable d’identifier les éléments utiles et rechercher les informations. Il participera ensuite à l’analyse et la synthèse des documents sous la direction d’un architecte ou d’un ingénieur. Une étude préalable est réalisée par un bureau d’étude privé ou d’un service d’espaces verts de ville préalablement à la conception d’un aménagement. L’étude préalable est un état des lieux du site à aménager et vise à en faire ressortir les atouts (comme des vues intéressantes à mettre en valeur, un arbre remarquable, un bâtiment ancien a préserver…) et dysfonctionnements (comme une circulation automobile inadaptée au site, des vues sur des usines à cacher, aucune place pour les circulations piétonnes…) afin de concevoir le projet pour mettre en valeur ses atouts et atténuer voire faire disparaître ses disfonctionnements. Cette étude est matérialisée par un document de synthèse écrit et agrémenté de nombreuses photos, de cartes, croquis, coupes…il est présenté puis remis par le bureau d’étude au maître d’ouvrage qui en a fait la commande. Il lui servira à prendre des décisions dans le choix du parti d’aménagement, c'est-à-dire le ou les thèmes directeurs de l’aménagement, et il servira ensuite au maitre d’œuvre pour la conception finale du projet. Cette ressource est divisée en 8 séquences : La séquence 1 définie l’étude préalable et présente ses objectifs Les séquences 2 à 7 donnent une méthodologie pour réaliser une étude préalable, elles sont divisées en étapes lors desquelles vous effectuerez des activités qui vous permettront d’acquérir plus facilement ces étapes et d’en comprendre les intérêts dans une étude préalable. A la fin de la ressource, vous aurez à réaliser vous-même une étude préalable sur un site de votre choix et qui sera envoyée pour correction au centre.


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SEQUENCE 1 : OBJECTIFS et DEFINITION DE L’ETUDE PREALABLE L’étude préalable à un aménagement paysager, est un état des lieux ou l’étude du contexte dans lequel viendra s’insérer ce nouvel aménagement paysager. Tous les éléments qui constituent le contexte de l’étude seront recensés puis analysés afin de faire ressortir de cette étude les points forts et faibles du site à aménager, ses atouts et dysfonctionnements.

Etude d’une situation concrète : l’aménagement d’une place de bourg

Document 1 : Place du village de Penestin

http://www.visoterra.com/photos-morbihan/place-du-village-de-penestin.html

Place du village de Penestin (56) : on voit ici que la place est petite, et bien que les trottoirs soient larges, l’espace dédié aux voitures est trop importante. Des bacs sont disposés directement sur la voierie, pour limiter l’impact de l’automobile au niveau de la terrasse du café mais ceci entraine un disfonctionnement au niveau des circulations automobiles. Les atouts de cette place sont l’ unité au niveau architecturale qui en fait une place agréable et à échelle humaine (on s’y sent en sécurité), et des trottoirs assez larges.


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Document 2 : Alignement de poubelles sur un trottoir de la commune de Bron

http://www.ville-bron.fr/editorial.php?Rub=33

Cette exposition de conteneurs à ordures n’est pas idéale. 2 problèmes se posent : - Le problème esthétique évidemment avec cet alignement de poubelles plus ou moins remplies,

il faut trouver une solution pour les cacher. Existe également un problème d’odeur pour les riverains

- Le problème de place puisqu’elles prennent de la place sur un trottoir réservé normalement aux piétons

L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux afin de comprendre la logique de l’évolution du site c'est-à-dire pourquoi et comment le site étudié est devenu ce qu’il est aujourd’hui et ceci pour, par la suite, pouvoir y intégrer un aménagement et justifier son parti d’aménagement. Cette méthodologie d’étude est utilisée pour tous les types d'aménagement (grand paysage ou petit aménagement paysager). Elle intervient en amont de la conception d’un aménagement. Par contre, elle sera réalisée après la phase de contact avec le maître d’ouvrage. Cette première étape consiste à prendre la commande, comprendre les attentes du client afin de mieux cibler la finalité de l’étude préalable. Selon la commande, et les souhaites du client, certaines étapes seront plus travaillées que d’autres qui pourront être laissés de côté car inutile dans ce cas. Ensuite l’étude qui fera la synthèse des atouts et dysfonctionnement en rapport avec la commande sera reprise par le maître d’œuvre pour la conception de projet. Il s’en servira comme base de réflexion pour la conception en fonction de la synthèse et des thèmes d’aménagement proposés. Parmi les différentes phases d’un chantier, l’étude préalable se situe en amont : ETUDE PREALABLE

COMMANDE APS APD PROJET DEFINITIF DCE REALISATION


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APS : Avant-Projet Sommaire APD : Avant-Projet Définitif DCE : Dossier de Consultation des Entreprises si Appel d’Offre privé ou public Cette étude permet de prendre en compte l’ensemble des éléments qui interviennent sur le site à aménager ; C’est une analyse dynamique et pluridisciplinaire qui va comprendre :

- une étude de la situation géographique du site, - une étude des paysages environnants - une étude des éléments du milieu naturel, - une étude historique - une étude socio-économique. - une étude écologique du lieu,

Pour chaque étape, il vous sera donné une méthode pour repérer les éléments et les informations pertinentes, pour les analyser et les exploiter.

ACTIVITE 1 Voici le sommaire d’une étude préalable, dites s’il vous parait complet ; et si non, quelles conséquences cela pourrait avoir sur la suite du projet ?

SOMMAIRE Introduction

I- Situation géographique de l’Avenue II- Etude environnementale III- Etude paysagère IV- Etude économique

Conclusion

Réponse n°1 Il manque à ce sommaire, l’étude écologique, l’étude historique et l’étude sociale associée à l’étude économique ; L’étude écologique est indispensable notamment pour un aménagement paysager, elle correspond à l’étude des éléments du milieu naturel. Un aménagement paysager fait intervenir, la plupart du temps, la plantation de végétaux ainsi l’étude de climat et du sol sur lequel ces plantations vont être réalisées, sont indispensables pour le choix de la gamme de végétaux choisie. De plus la connaissance de la faune


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et de la flore existante sur le site à aménager auront également un impact sur le choix des futurs végétaux. L’étude historique permet de comprendre l’évolution du site, pourquoi et comment il a évolué. Elle permet également de mettre en évidence les éléments historiques intéressants pour le futur aménagement. Cette étude est surtout utile quand il s’agit de restaurer un site historique ou de recréer un aménagement historique disparu par exemple. L’analyse sociale et économique est indispensable pour connaître les futurs usagers (âge, répartitions, conditions sociales…). De même elle permet de connaitre d’en quel environnement économique le futur aménagement viendra s’implanter.

Définition qu’il faut retenir L’étude préalable est une étude située en amont d’un aménagement paysager, c'est un état des lieux, une étude du contexte dans lequel viendra s’insérer ce nouvel aménagement paysager. Tous les éléments qui constituent le contexte de l’étude seront recensés puis analysés, afin de faire ressortir de cette étude les points forts et faibles du site à aménager, ses atouts et disfonctionnements. Son objectif est donc de faire un état des lieux afin de comprendre la logique de l’évolution du site pour, par la suite, pouvoir y intégrer un aménagement et justifier son parti. SEQUENCE 2 : ETUDE DE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SITE A AMENAGER Il s’agit dans cette première partie de situer le site à aménager en partant d’une vue globale (échelle de la région) vers un zoom sur le site ; on passera par l’échelle du département puis de la commune et enfin du quartier en fonction de l’échelle du site (le jardin de particulier, le quartier, la commune, l’agglomération, la communauté de communes…). Il faut donc répondre aux questions suivantes :

Dans quelle région se situe le site à aménager (situer la région sur une carte) Dans quel département (situer le département sur une carte de la région), Dans quelle commune (situer la commune sur une carte du département), faire l’étude des

principaux axes routiers qui mènent à la commune. Dans quel quartier (situer le site sur une carte de la commune), faire l’étude des rues qui

mènent vers le site Cette première partie sera accompagnée de cartes de situation. Il existe plusieurs types de cartes utiles pour cette première étape comme :

Etape 1 : la localisation à partir de carte

Les cartes peuvent être prises sur des sites comme Google Maps ou Mappy.com


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1- Les cartes de l'Institut Géographique National

Les cartes routières fournissent des renseignements importants sur les voies de communication et sur certains sites particuliers. Leur intérêt est principalement le positionnement de l'étude par rapport à un ensemble plus vaste. On utilisera généralement des cartes routières de l’IGN (échelle courante : 1/250 000).

2- Les cartes anciennes: • Carte de Cassini 1/86400ème (1750 à 1815) (fig. 52), • Carte de Capitaine 1/345 600ème (1790), • Carte d'état-major 1/80000ème (1818 à 1881). Elles fournissent des renseignements importants sur les anciennes voies de communication et sur certains sites historiques aujourd’hui disparus ou conservés. Leur intérêt est essentiellement d’apporter des renseignements historiques sur le site étudié (identifier d’anciennes voies de communication, retrouver du bâti historique comme des moulins, des lavoirs... travailler sur le toponymie). Ces cartes seront intéressantes pour l’étude historique du site.

Exemple de localisation d’un site On cherche à localiser un site faisant l’objet d’une étude préalable dans un lycée professionnel agricole situé à Saintes. La ville de Saintes est tout d’abord localisée sur une carte (document 3).

Document 3 : carte de situation de la ville de Saintes

http://fr.mappy.com/

Puis un zoom sur Saintes permet de localiser le site par rapport à la ville (document 4)


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Document 4 : carte topographique de la ville de Saintes

Source : CDrom Carto Exploreur 3

Etape 2 : Utilisation de photo graphies aériennes

Les photographies aériennes sont également des éléments intéressants permettant de situer plus précisément le site à aménager en lien avec son environnement. Il est possible de se procurer ces photos aériennes sur le site http://www.geoportail.fr/ Voici par exemple la photo aérienne oblique du lycée professionnel agricole de Saintes (Document 5) : on peut y ajouter les éléments à mettre en évidence pour préciser le cadre de l’étude. C’est le type de photographie aérienne qui est le plus proche de la vision courante et c’est aussi le choix idéal pour des vues à caractère promotionnel et de présentation d’un lieu, d’un bâtiment, d’une commune, d’un chantier.

Document 5 : Photo aérienne du site à aménager et de son environnement

Source : Didier Rolin

Emplacement du site à Aménager : Lycée, CFAA, CFPPA

Lycée, CFAA, CFPPA

Site à aménager

Exploitation

N


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Exemple de photographie aérienne verticale

Document 6 : Photo aérienne permettant de situer la parcelle à aménager

Source : geoportail.fr Les photo aériennes verticales s’apparentent à des cartes ou à des plans, et sont souvent utilisées à des fins techniques. (État des lieux, études de nouveaux schémas de circulation, réalisation de plans, calcul de surfaces disponibles, inventaire du bâti, etc…). Il est possible d’obtenir aussi la carte correspondante, comme on peut le voir ci-dessous (document 7) :

Document 7 : Carte du site à aménager avec le nom des rues

Source : geoportail.fr

Parcelle à aménager

Parcelle à aménager


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La photo aérienne permet une vue d’ensemble d’un territoire à un instant précis : de visualiser la parcelle à aménager dans son quartier (par exemple les propriétés voisines et leur proximité), d’analyser les caractéristiques de son environnement (milieu rural, urbain, périurbain), les rues et espaces publics (comme les bâtiments ou les jardins publics)… Avec la carte, on peut compléter l’information avec le nom de rues, des quartiers ou lieux dits, ce travail sera utile à l’établissement des plans d’aménagement.

SEQUENCE 3 : ETUDE DES PAYSAGES ENVIRONNANTS

Etape 1 : Objectif de cette étude :

Cette partie consiste à déterminer avant une éventuelle transformation, quelles sont les composantes d'un paysage et les interactions existant entre les éléments du paysage. Un paysage est une entité complexe perçue différemment par chacun de nous ; sa restitution est influencée par nos propres perceptions, notre culture, notre statut social, notre histoire, ... Un regard préalable sur le terrain et son environnement est indispensable ; il permet à celui qui va étudier des documents et questionner les riverains ou futurs usagers de disposer d’une entrée en matière, constituée par les observations effectuées, les indices déjà recueillis, les hypothèses ébauchées, à partir de sa vision du paysage. Le terrain pose questions, fait naître des idées et des hypothèses. L’enquête les enrichira ou les infirmera.

Etape 2 : Méthode On doit posséder une carte du territoire de manière à se repérer par rapport à la zone à analyser : la carte I.G.N. donne le relief et le réseau hydrographique du terrain ; on peut associer une carte géologique, une carte pédologique, une carte de la végétation. Il faut utiliser plusieurs échelles de cartes de manière à resituer la zone dans un environnement plus grand et de percevoir les détails importants de la zone à analyser. La première difficulté dans cette partie est de choisir le ou les points d’observation majeurs qui offre(nt) une vision totale ou partielle de l’espace considéré représentative des composantes principales du paysage du territoire sur lequel on travaille. De ce paysage, il faut faire des photographies sur lesquelles on travaillera sur les codes du paysage ainsi que des croquis. Les photographies semblent peut-être être la solution de facilité, cependant, les croquis auront pour avantage de révéler une certaine part de la poétique du paysage et des ambiances qui sont très difficiles à saisir sur une photographie. Cette partie se divise en deux étapes qui sont abordées dans les ressources portant sur la Lecture du paysage

- La Poétique du paysage (ressentir le paysage) - L’esthétique du paysage (voir et décrire le paysage)


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Elle donnera lieu à la réalisation de cartes thématiques telles que : - Une carte des vues (à cacher, à mettre en valeur…). - Une carte des points divers remarquables et des lignes du paysage (cf D33) - Une carte de synthèse des unités paysagères (cf D33)

ACTIVITE 2 Voici la photo d’un paysage vu depuis le site à aménager (document 8) – Quelles informations, concernant les éléments caractéristiques du paysage vu, pouvez-vous tirer de cette photo, quels sont les points remarquables négatifs ou positifs qui seront des atouts à conserver ou des contraintes à améliorer ou à faire disparaitre ?

Document 8 : Photo du paysage vue depuis le site à aménager

Source : Didier Rolin

Réponse n°2 On est face à un paysage agricole composé de champs ouverts séparés les uns des autres par des haies bocagères. Un hameau composé de maisons récentes se loge dans un espace de verdure plus vaste. Le site est légèrement vallonné ce qui le rend doux et harmonieux. Mais ce qui marque c’est la présence de la ligne électrique haute tension qui agresse le regard, elle crée une rupture visuelle qui perturbe la lecture de ce paysage. Les points remarquables négatifs sont :

- Le poteau électrique qu’il sera difficile de cacher mais il faudra envisager de diminuer son impact visuel sur le paysage


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- L’habitat des années 70-80, on peut envisager de mieux l’intégrer dans ce paysage très rural par une masse végétale plus compacte

Les points remarquables positifs sont : - Le moulin en ruine, c’est un élément du patrimoine, il est important de mieux le mettre en

valeur - Les coteaux boisés qui témoignent de la présence de la Charente.

Ce type de travail peut également être réalisé sur un croquis comme on peut le voir sur le document 9 ci-dessous correspondant à un autre lieu:

Copyright © 2002 Atelier Cassini, Camille Dollfus-Ammour, paysagiste DPLG Tous droits réservés www.paysage-poitou-charentes.org

Document 9 : Croquis réalisé à la main qui montrent les éléments remarquables du paysage étudié

L’étude du paysage peut aussi aboutir à la réalisation de cartes de synthèse qui permettent une lecture du paysage environnant ;

Moulin en ruine Coteaux boisés de la vallée de la Charente

Habitat années 70-80 dont ancien rénové Poteau électrique


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Un exemple de document de synthèse mettant en évidence les entités paysagères d’un paysage typique comme le bocage : http://document.observatoire-environnement.org/paysage/302.pdf

ACTIVITE 3 A partir de la carte de synthèse (document 10) ci-dessus, identifiez les éléments qui seront essentiels au réaménagement du centre de la commune et qui sont apportés par cette carte de synthèse.

Document 10 : Carte de synthèse portant sur l’étude de l’agglomération de Mauléon en vue du réaménagement de son

centre Source : Carte provenant d’une étude de définition d’aménagement du cœur de ville réalisée par le cabinet « TRICAUD-CHAPELLIERES » de Bordeaux en Juillet 2003

Réponse n°3

• Cette carte nous permet dans un premier temps d’identifier les entrées de ville qui sont au nombre de 6. Les entrées de ville sont des éléments importants à prendre en considération lors d’un aménagement de commune car elles sont le premier endroit traversé par un habitant, un touriste, un entrepreneur ou un élu. Elles marquent le passage de l’extérieur vers l’intérieur de


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la commune donc leur impact visuel aura une influence sur l’appréciation de la personne qui les traverse.

D’où l’enjeu de leur aménagement pour que cette appréciation soit positive afin de retenir le touriste ou le futur habitant ou le futur entrepreneur qui cherche une commune pour s’installer.

• Cette carte donne des indications sur l’utilisation du sol (exemple zones industrielles, zones mixtes…) et la répartition de ces zones sur la commune.

On peut constater que les espaces verts et le vieux bourgs sont plutôt situés à l’ouest de la commune tandis qu’on trouve à l’est de cette commune les zones d’habitat récents et les grands équipements (comme un complexe sportif, une salle polyvalente... ) Cette carte montre une rupture entre l’est et l’ouest de la commune qu’il faudra pallier par un réaménagement des axes routiers et la création de liens entre ces nouvelles zones d’habitations et le centre du bourg.

Il existe des atlas des paysages qui répertorient les grands ensembles paysagers d’une région ou d’un département qui peuvent donner des renseignement généraux sur les différents paysages que l’on peut trouver à l’échelle d’une région et qui sera compléter par une étude plus précise sur le terrain. La région Poitou Charente a recensé les paysages caractéristiques et les a répertorié dans un atlas des paysages : http://www.paysage-poitou-charentes.org/

SEQUENCE 4 : ETUDE DES ELEMENTS DU MILIEU NATUREL

ACTIVITE 4 Avant de lire cette partie, d’après vous quels sont les éléments du milieu naturel qu’il faut repérer et analyser dans le cadre de l’étude préalable ?

Réponse n°4 Il s’agit d’étudier les éléments suivants : - Le climat : températures, pluviométrie, ensoleillement, vent - Le relief - Le sol : la géologie ou l’étude du sous-sol, la pédologie ou l’étude du sol, le réseau hydrologique


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Cette étude des composantes de l’environnement peut couvrir une surface plus grande que celle du site à aménager, les données n’étant pas toujours locales ; cela dépendra de l’échelle sur site (jardin de particulier, parc d’une commune, rue ou quartier d’une commune, toute une commune…).

Etape 1 : Le climat

1- Les températures, les précipitations et l’ensoleillement

Il est souhaitable de connaître les moyennes de températures, de précipitations et d'ensoleillement de la région, (données

mesurées sur plusieurs années (cf exemple) obtenues auprès du centre météorologique), de savoir, grâce au diagramme ombrothermique (cf exemple) si le site peut subir des périodes de sécheresse, dans ce cas l’arrosage automatique peut-être justifié ;

mais aussi les éléments « extrêmes » du climat comme les risques de gel (nombres de jours de gel et températures minimales atteintes).

La connaissance du climat nous permet: - d'envisager certains aménagements: piscines, pergolas; - de choisir les végétaux: rusticité, ombrage, protections; - de définir les aménagements techniques: irrigation, drainage; - de positionner la construction de façon, par exemple, à ne pas avoir une terrasse orientée en plein sud en permanence dans le sud de la France.

ACTIVITE 5 Un aménagement va être envisagé sur une parcelle située dans la commune de La Rochelle en Charente-Maritime. a)Dans le cadre de l’étude préalable à cet aménagement, vous devez, à l’aide des données du document 11 recueillies sur un site de météo (Météo France par exemple), donnez les caractéristiques du climat de cette ville et analysez les principaux facteurs limitants et atouts à prendre en compte pour faire le choix des végétaux et de leur entretien. b)Refaites l’exercice pour la ville d’Ajaccio (cf document 12 et 13)

Document 11 : Relevé des températures moyennes et des précipitations moyennes sur La Rochelle

Source : http://www.meteolafleche.com/Climatologie/France/climatlarochelle.html


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Document 12 : Diagramme ombrothermique de la ville d’Ajaccio. Il permet de donner sur un même graphique l’évolution des températures et des précipitations sur une année.

Source : http://educorsica.fr/main.php

Réponse n°5 : a) La Rochelle La température moyenne minimale est de 6,3 degrés et la température moyenne maximale est de 20,3 degrés. Le mois le plus froid est le mois de janvier, le plus chaud est le mois de Aout. Les précipitations moyennes s’échelonnent entre 36 et 90 mm d’eau ; le mois le plus pluvieux est le mois de novembre et le mois le plus sec est celui de juillet. Il tombe en moyenne sur un an 760 mm d’eau à La Rochelle. Les précipitations des mois de juin et juillet sont peu importantes, il faudra vérifier, à l’aid d’un diagramme ombrothermique, que il n’y a pas de déficit hydrique, si c’est le cas, il faudra prévoir un arrosage dans les jardins. Ce climat océanique doux qui n’est pas soumis au gel et avec des précipitations moyennement abondantes permettra de planter une large gamme de végétaux. Pour un choix plus précis des végétaux il faudra prendre en compte le vent et les embruns salés typique d’un climat océanique ainsi que le type de terre dans laquelle seront plantés ces végétaux. b)Ajaccio Le diagramme ombrothermique nous donne des informations sur la température moyenne relevée sur une année ainsi que les précipitations. A Ajaccion, la température moyenne minimale est de 10°C en décembre et la température moyenne maximale est de 24°C en aout. Les précipitations sont maximales en novembre avec 90 mm d’eau et le mois le plus sec est le mois de juin avec à peine 10 mm d’eau.

Document 13 : Carte des températures moyennes annuelles (1961- 1990) en Corse


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Ce diagramme nous renseigne également sur un potentiel déficit hydrique qu’il faudrait prendre en compte dans l’aménagement. La courbe des températures située au-dessus des précipitations indique une période de déficit hydrique néfaste pour les plantes. Les apports en eau par les pluies ne combleront pas les pertes par transpiration dues à de fortes chaleurs. Il faudra y remédier par exemple avec une irrigation permettant d’apporter la dose d’eau nécessaire pour la survie des plantes. Ici le choix des plantes se portera sur une végétation adaptée aux conditions difficiles de sècheresse permettant de réduire les apports en eau (problème de restriction d’eau d’actualité).

2- Le vent

Il est nécessaire de connaître la direction des vents dominants s’il y en a, de savoir si le site est soumis aux embruns dans le cas d’un aménagement en bord de mer. Si ses effets sont néfastes sur la végétation notamment, on peut les limiter en intervenant sur :

- l'implantation des habitations: - l'implantation des constructions décoratives: salles de repos, terrasses, barbecues...; - la mise en place d'éléments protecteurs: haies brise-vent; - le choix des structures végétales (alignement, …); - le choix des végétaux: enracinement, feuilles petites ou découpées...

ACTIVITE 6 Le site de météo France donne des indications sur la direction et la vitesse des vents sur la France entière ou plus précisément sur une ville. A partir du document 14 vous donnerez le sens du vent dominant et sa vitesse moyenne sur la ville de Perpignan.


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Document 14 : Rose des vents de la ville de Perpignan

Source : http://france.meteofrance.com/

Réponse 6 Cette rose des vents nous permet de connaitre la direction du vent la commune de Perpignan et sa vitesse. Ici le vent dominant est Nord-Ouest avec une vitesse supérieure à 8 m/s.

Etape 2 : Le relief L'aménagement d'un espace est intimement lié à son relief. Il n'est pas toujours souhaitable de modifier le relief pour l'adapter à sa réalisation. Cependant, la modification du relief est parfois une obligation, notamment pour l’isolement d'un parc par rapport aux zones urbaines. Techniquement, il est nécessaire de connaître les points et les courbes de niveau lorsque l'on envisage des terrassements, des drainages ou des constructions. On étudiera donc le relief de la zone à aménager :

de façon large pour connaître dans quel environnement il viendra s’intégrer (plateau, vallée, plaine…)

puis le relief de la zone à aménager à partir de carte topographiques qui permettront de relever les courbes de niveaux et de faire des coupes topographiques pour mieux visualiser le relief.

Si l’aménagement concerne une grande zone, il sera peut-être nécessaire d’identifier les différents reliefs qui la composent de les analyser individuellement Pour visualiser le relief et faire des coupes topographiques il est nécessaire de se procurer la carte topographique de la zone à aménager.


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Les cartes topographiques: L’ensemble du territoire français est recouvert par plusieurs séries de cartes topographiques de l’I.G.N (Institut de Géographie National). Celles au 1/50 000, 1/25 000 plus détaillées sont indispensables pour le travail de localisation lors de la visite du terrain. Elles permettent tout d’abord une localisation précise du site dans un contexte plus large. Il est indispensable de choisir une échelle de carte adaptée à l’échelle du site à envisager. Ces cartes I.G.N. font mentions : - des limites des diverses collectivités territoriales. (Il est donc possible de déterminer les futurs

interlocuteurs dans le cas d’aménagement d’espaces publics). - des axes de communications. Il est donc possible de repérer les coupures du paysage. - du type d’occupation des sols puisqu’il est possible de repérer les zones boisées des zones cultivées,

des zones urbanisées. Les infrastructures humaines, la morphologie de l’habitat se livre au premier coup d’œil : dispersé, concentré, en village rue ou serrés.

- du tracé des courbes de niveau et rendent donc compte du relief. Plus les courbes sont rapprochées plus la pente du relief est marquée et inversement.

Le site : http://www.cartes-topographiques.fr permet d’obtenir des cartes de la topographie d’un lieu

Exemple de carte topographique (Castillon-la-Bataille)

Document 15 : Extrait d’une carte IGN de Castillon-la-Bataille, au 1 /25000 – les lignes de niveau orange permettent de

visualiser le relief Source : http://jm33500.canalblog.com/archives/castillon_la_bataille/index.html


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Cette carte montre que Castillon-la-Bataille est traversée par la Dordogne, que la ville s’est installée et développée au Nord de la rivière. 3 grands axes routiers (vers l’Est, l’Ouest et le Nord) en partent et 2 ponts la relient à la rive Sud. L’étude des courbes de niveau (en orange sur la carte) montre qu’au Nord de la ville le dénivelé est important (nombreuses courbes de niveau très rapprochées les unes des autres) avec une végétation qui semble importante (zones en vert). Au sud de la rivière le relief semble plus plat (vallée) avec quelques zones de végétation (forêts, parcelles agricoles, jardins…) voir la légende associée à la carte. Une coupe topographique peut être réalisée à partir des courbes de niveau pour mieux visualiser le relief d’une zone :

Document 16 : coupe topographique réalisée à partir d’une carte topographique et des courbes de niveau

Source : http://www.educol.net/coloriage-carte-topographique-i9245.html Cette coupe permet de mieux visualiser le relief par rapport aux courbes de niveau qu’il est plus difficile de lire. On peut s’apercevoir que la forêt, matérialisée par un petit conifère, est située sur une pente.

Etape 3 : Le sol

1- La Géologie

La connaissance du « sous-sol » peut-être importante pour les constructions et les voiries afin de déterminer les composantes techniques, les éventuels problèmes hydriques (profondeur des nappes phréatiques, présence ou non de couche imperméable, nécessité d'une irrigation, possibilité ou nécessité d'un drainage). Il sera étudié à partir de cartes géologiques du BRGM (bureau de Recherches Géologiques et Minières) du 1/50000e au 1/1000000e, qui donnent des informations sur le sous-sol. Très souvent pour l’aménagement d’un jardin, la connaissance du sous-sol n’est pas nécessaire et n’apportera pas d’information exploitable pour l’étude.


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La carte géologique peut donner des informations, à vérifier ensuite sur le terrain, comme des renseignements sur le type de terre présente sur la parcelle. Par exemple : une roche mère granitique donne en principe une terre acide (à estimer par un test) alors qu’une roche calcaire supporte plutôt une terre basique (valeur à vérifier également). La carte géologique : Elle présente sur un fond de carte topographique, une série de taches de couleurs différentes et de dimensions plus ou moins grandes. Chacune de ces couleurs correspond à une roche affleurant en surface ou formant le sous-sol au contact immédiat de la terre végétale, par exemple, granite, calcaire, marne, argile, grès, sable, schiste... La nature du sol dépend souvent de celle du sous-sol : sur un sous-sol sableux on trouve le plus souvent un sol acide (avec une végétation spontanée de type chêne sessile, fougère grand aigle, ...dans l’ouest de la France). Les formes de relief sont en rapport étroit avec la nature de la roche. Les sous-sols calcaires donnent généralement naissance à de grandes étendues planes et pierreuses tandis que les marnes donnent naissance à des reliefs mollement vallonnés. Les anciennes cartes géologiques de France étaient au 1/80 000. Aujourd’hui sont mises en place des cartes au 1/50 000 et 1/10 000, donc une meilleure précision La notice détaillée qui accompagne la carte s’adresse à des personnes ayant déjà quelques connaissances sur le sujet.

Exemple d’une coupe géologique donnant des informations sur le « sous-sol » de la région


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Document 17 : coupe géologique de terrain sur la commune de St Guillem

Source : http://www.st-guilhem-le-desert.fr/coupe_geologique_massif_saint-guilhem-le-desert-p41.htm

Cette coupe géologique renseigne sur la roche mère sur laquelle se situe le village de St Guillem. On constate qu’en plus d’être situé dans un creux, il est construit sur une roche mère calcaire. Ainsi on peut supposer que le sol qui s’est développé sur cette roche mère a les propriétés d’une terre calcaire qu’il faut vérifier sur le terrain par une analyse de sol par exemple.

2- La pédologie

Cette partie correspond à l’étude des types de sols sur lesquels vont venir s’implanter les aménagements futurs. Il est important de connaître le sol et ses propriétés, notamment pour le choix des plantes car toutes ne sont pas adaptées au même sol. Les critères du sol à prendre en compte sont:

- sa profondeur; - ses qualités physiques : étude des différents composants de la texture, types de structures rencontrées, perméabilité; - ses qualités chimiques : son pH, son pouvoir absorbant… - ses qualités biologiques

Il sera étudié à partir : - de cartes pédologiques au 1/100000e de l'INRA (institut national de la recherche agronomique).

Elles sont souvent difficiles à exploiter car couvrent une trop grande partie et sont alors peu précises. Elles sont inutiles si l’aménagement futur est prévu en milieu urbain car très souvent le sol en place n’est pas celui d’origine et on aura la plupart du temps recourt à un apport de terre


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végétale. Elles peuvent fournir des renseignements sur le sol en place en milieu rural, cependant il sera indispensable de compléter l’information par des profils pédologiques et/ou des analyses de sol.

- de profils pédologiques réalisés sur le site pour identifier les caractéristiques du sol (profondeur, nombre d’horizons, couleur, taches, humidité, activité biologique…)

- et d’analyses de sol réalisées à partir d’échantillons de terre prélevés sur site et envoyés à des laboratoires d’analyse de sol. Cette analyse de sol va compléter les renseignements obtenus à partir du profil pédologique et donner davantage de renseignements (pH, texture, porosité, CEC, éléments minéraux présents et leur quantité…)

Cette étude est déterminante pour le choix végétal (par exemple, concernant le pH, on pourra choisir des plantes ayant des besoins particuliers comme les plantes de terre de bruyères, ou les plantes calcicoles ou des plantes acceptant des gammes de pH plus larges, en fonction des caractéristiques du sol en place) car il est préférable d'adapter le choix du végétal au sol présent que de modifier le sol pour l’adapter au végétal choisi.

Exemples de cartes pédologiques

Sols humo-cendreux & lithosols

Sols bruns acides & bruns lessivés

Sols bruns acides

Sols de dunes

Sols d’alluvions marines

Sols lessivés

Sols podzoliques

Sols bruns calcaires

Sols bruns eutrophes

Rendzines rouges

Rendzines typiques

CARTE PEDOLOGIQUE (D’après la carte au 1/500 000 ème

de la Chambre d’Agriculture de la Vendée, modifiée)

Documents 18 : Carte pédologique de la Vendée Source: http://www.orchidee-poitou-charentes.org/article711.html

Cette carte nous renseigne sur le type de sol présent au niveau du site à aménager. Il s’agit d’un sol podzolique dont les propriétés physiques, chimiques et biologique seront déterminées à partir d’un profil pédologique réalisé sur le site et d’une analyse du sol en place.

Site à aménager


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Le profil d’un sol podzolique est le suivant :

Document 19 : profil pédologique Source : http://www.u-picardie.fr/beauchamp/mst/typsol.htm

3- le réseau hydrologique

Il est important de connaître les différents cours d’eau qui longent ou traversent le site à aménager car la réglementation en matière d’aménagement proche d’un cours d’eau est très stricte. A partir de cartes hydrogéologiques du BRGM on pourra identifier le réseau hydrologique et en tirer les conséquences pour l’aménagement futur ; Les cartes hydrographiques permettent de mettre en valeur les différents cours d’eau qui passent par le site étudié :

Exemple de carte hydrographique

Le sol podzolique est constitué de plusieurs horizons : - La litière composée de débris animaux et végétaux - L’horizon A constitué d’un mélange de matière

minérale et organique structuré par une forte activité biologique. Ici il est constitué d’un humus de type Mor noir peu épais

- L’horizon E appauvri en en fer, en minéraux argileux, en aluminium par entraînement de ces éléments latéralement ou vers la profondeur.

- L’horizon BP est caractérisé par une accumulation de matières par rapport aux autres horizons du profil. Cet enrichissement peut être en fer, en aluminium, en argile, en humus. Ici l’enrichissement est en fer donnée par la couleur rouille.

- La Roche mère est altérée et fragmentée


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Document 20 : carte hydrologique de Toulouse

Source : http://www.toulouse-inondation.org/page-50/la-garonne.html

Cette carte permet de mettre en évidence le réseau hydrologique de région de Toulouse. On constate que cette région est parcourue par de nombreux cours d’eau affluents de la Garonne. D’autres informations relatives à l’hydrologie pourront être identifiées dans les documents d’urbanisme tels que le PLU, les cartes des zones inondables… SEQUENCE 5 : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE

Etape 1 : L'environnement socio-économique

Dans un souci de confort et d'intégration, les éléments socio-économiques doivent être analysés: - nature et style de l'habitat, modes d'organisation (cf exemple 1); - principes de constructions (couleur, tuiles, pente de toit, taille des fenêtres, matériaux…) (cf exemple 2); - intérêt architectural, nuisances visuelles, importance des constructions; - détermination précise des réseaux souterrains (eau, gaz, drainage…) ou aériens (électricité, téléphone…) à rechercher auprès des organismes comme EDF, GDF - utilisation actuelle du lieu (décharge, terrain vague, agriculture…) - voiries: importance, fréquentation, revêtements; - étude des intérêts économiques: industries, tourisme; - nature, importance et particularités des installations industrielles; - étude des systèmes d'exploitation anciens et actuels.

Exemple 1 – le mode d’organisation de l’habitat On peut étudier à partir de cartes ou de photos satellites la forme d’un village :


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- Ce peut être un village-rue (document 21) : ici petit hameau de la plaine d’Aunis : Blameré (17). La majorité des constructions sont orientées Est-Ouest avec un pignon sur rue. Cette disposition des maisons en alignements perpendiculaires à la rue est typique du village-rue.

Document 21 : Photographie aérienne du hameau de Blameré

Source : livret « les formes urbaines identitaires de la Charente-Maritime » CAUE 17

- Ce peut être un village concentrique (document 22) : ici petit hameau de Gicq (17). Le bâti y est très dense, il s’agit presque exclusivement d’exploitations agricoles organisées autour d’une cour. Aucun espace n’est laissé libre, les constructions sont en alignement et en mitoyenneté. Les seuls espaces de respiration sont les cours autour desquelles se développe la vie familiale. La rupture entre la campagne et l’agglomération est nette et brutale. C’est une structure typique du village concentrique souvent due à d’anciennes fortifications datant du moyen-âge et dont il ne reste plus aucune trace.

Document 22 : Photographie aérienne du hameau de Gicq

Source : livret « les formes urbaines identitaires de la Charente-Maritime » CAUE 17


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On peut également étudier l’organisation et les usages d’un bourg comme cela est fait dans le document 23 pour le bourg de Muron (17) avec : - 1 : la rue principale traversante (en rouge) - 2 : le réseau des rues et des venelles (en orange) - 3 : les espaces publics d’origine : parvis de l’église et champs de foire (en jaune) - 4 : les culs de sac, le réseau des puits et des jardins (en rose)

Document 23 : Cartes de mise en évidence des éléments remarquables de la commune Source : livret « les formes urbaines identitaires de la Charente-Maritime » CAUE 17

Chaque carte permet d’identifier les éléments importants de cette commune, une rue principale, un réseau de rues étroites, 2 espaces publics, un réseau de jardins. Ces éléments sont à prendre en compte dans l’aménagement de cette commune comme atouts à mettre en valeur et à intégrer dans l’aménagement futur ou comme dysfonctionnements à retravailler pour les éliminer. Exemple 2 : L’architecture typique de la commune peut également être étudiée pour que l’aménagement futur prenne en compte cet aspect : Le document 24 montre les 2 types de bâti existants sur la commune de Royan avec - un bâti balnéaire que l’on va trouver surtout dans le centre de la ville constitué de maisons de

maîtres avec des volumes importants et qu’il sera nécessaire de mettre en valeur avec des aménagements plus « luxurieux » (matériaux nobles, plantes originales…).

- Un bâti plus rural et pauvre lié à l’activité maritime de la commune qui sera également mis en valeur avec un aménagement des rues plus simples.


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La villa balnéaire Le bâti maritime : Document 24 : Dessins du bâti local remarquable du livret

Source : livret « Architectures et paysages en pays Royannais » CAUE 17 Pour comprendre une commune on peut étudier son évolution au fil du temps à partir de cartes ou photos satellites : Sur le document 25 ci-dessous, 3 communes de Charente Maritime sont étudiées : Cozes, la Tremblades et Saujon :


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Document 25 : Carte d’évolution historique des communes de Cozes, la Tremblade et Saujon

Source : livret « Architectures et paysages en pays Royannais » CAUE 17 Ces cartes nous montrent l’évolution de ville au cours du temps, comment elles se sont développées (nouvelles zones d’habitation, de commerces, de service…) et vers où elles se développent. Il est indispensable de connaître se développement pour positionner au mieux un nouvel aménagement dans la logique de l’évolution de la commune.


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ACTIVITE 6 : D’après vous, dites en vous aidant de la carte d’évolution de la commune de La Tremblade (document 25), où viendrait installerait-on un nouveau lotissement ?

Réponse 6 : D’après la carte d’évolution de la commune de la Tremblade, on constate que cette commune s’est peu développée au XIX siècle mais qu’elle a eu un fort développement au XXème siècle. On constate que ce développement s’est fait à l’ouest de la ville existante aussi l’aménagement d’un nouveau lotissement se fera plutôt à l’ouest dans cette zone de développement de la ville.

Etape 2 : Les caractéristiques administratives

ACTIVITE 7 : Vous devez réaliser un aménagement d’une parcelle située en plein cœur d’une ville historique. D’après vos connaissances, quels documents seront nécessaires pour dans un premier temps, connaître le propriétaire du terrain puis connaître la réglementation qui peut s’appliquer sur cette parcelle ?

Réponse n°7 : Pour connaître le nom du propriétaire d’une parcelle vous devrez consulter le cadastre soit directement à la mairie ou depuis peu le cadastre est consultable sur internet à partir du site : http://www.cadastre.gouv.fr/.

1- Le cadastre

La documentation cadastrale (plan, matrice, fichiers) constitue un support d'informations mis à jour périodiquement et mis à disposition des communes et des usagers. Le plan cadastral normalisé se présente sous forme de planches orientées plein nord et cartographiées à l'échelle 1/2000e. Elles renseignent sur les propriétés bâties et non bâties de la commune. Il se consulte à la mairie pour le cadastre récent. Pour les documents cadastraux plus anciens, il faut aller aux archives départementales à moins que la mairie n’assure leur entretien et leur conservation selon les règles fixées par le conservateur des archives.


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Le cadastre est nécessaire à toute recherche sur le foncier d’une commune. Il comporte un relevé général, la mesure et la nature des biens (bâtis ou non bâtis) ainsi que l’identification des propriétaires. Le cadastre se compose de trois documents : - le plan cadastral : la première feuille représente la commune à l’échelle 1/10 000 ou 1/20 000.

On y retrouve les réseaux de communications, les habitations, le réseau hydrographiques. Les feuilles de section qui suivent détaillent les différentes parties de la commune à l’échelle 1/2 000. Les sections urbanisées sont parfois traitées à l’échelle 1/250. Chacune présente le parcellaire avec la totalité des constructions, les aménagements des ruisseaux, les carrières ou mines, les accès et les noms de lieux.

- Le registre de l’état de section : Chaque parcelle ayant un numéro individuel et appartenant à une section, on utilise ce registre pour en rechercher le propriétaire ou la nature de la culture.

- La matrice cadastrale : Elle regroupe l’ensemble des propriétaires de la commune, classés par ordre alphabétique. Les personnes morales sont placées en premier (Etat, Communes, Département, Office national des forêts, ..) les personnes privées en second.

Ce document est généralement à une échelle au 1/2500 ou au 1/5000. Il délimite les terrains d’une commune. C’est un document qui sert de base à la répartition des impôts locaux d’une commune. Cependant, le paysagiste peut l’utiliser différemment. En milieu urbain, ce document permet de déterminer la dimension moyenne des parcelles en fonction des quartiers et rend compte du rythme et de la densité d’aménagement. Un quartier où les parcelles sont petites et toutes identiques ne présentera pas le même paysage qu’un quartier où les parcelles généralement larges ont des tailles qui peuvent varier du simple au triple. Le cadastre présente également le type d’implantation du bâti dans la parcelle et sa superficie. Cela rend donc également compte de la densité de construction du rythme. Aujourd’hui, le cadastre est consultable sur internet, sur le site : cadastre.gouv.fr ; on peut ainsi obtenir une fiche de renseignement sur la parcelle concernée et le plan cadastrale de la zone dont fait partie la parcelle ;

Exemple d’un extrait cadastral. Il donne des renseignements sur la forme de la parcelle, son propriétaire, la position de la maison, les voisins et rues environnantes.


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Document 26 : extrait d’un plan cadastral

Source : http://www.amj-paca.com/Cadastre-PLU-WEB.html

Le cadastre nous donne le nom du propriétaire de la parcelle étudiée, la surface totale de la parcelle et de l’habitation existante.

2- le PLU Pour connaître la réglementation qui s’applique sur une parcelle située dans une commune, il faut consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) Le PLU doit être consulté (directement en mairie ou sur le site internet de la mairie) pour connaître la zone dans laquelle l’aménagement va être réalisé. Il faut également prendre connaissance de la réglementation particulière associée à cette zone ainsi que toutes autres réglementations (par exemple la réglementation liée à un lotissement). Les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) et les divers plans d'urbanisme apportent de précieuses indications sur l'environnement actuel et sur les orientations de la politique communale en matière d'urbanisme. Il est souhaitable de le consulter mais a souvent peu d’influence sur un aménagement paysager. Cependant il existe souvent au niveau de nouvelle zone d’habitation type lotissement des règlements ou chartes propres aux lotissements et qui indiquent, conseillent voire interdisent l’utilisation de certains végétaux. Un Plan Local d'Urbanisme est un document d'urbanisme réglementaire qui décrit, pour chaque secteur de la ville la destination et la constructibilité des sols. Les PLU présentent un projet d'aménagement et de développement durable de la commune ce qui nécessite de prévoir les besoins en matière d'habitat, d'emploi et d'équipement, de développement urbain avec les servitudes du sol et les interdictions de construire, les zones naturelles ou agricoles et forestières.


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Il comprend un document graphique qui est une carte de la commune divisant son territoire en plusieurs zones. A chaque zone correspond une réglementation particulière qu’il faut consulter. - les zones urbaines, dites « zones U » : ce sont « les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les

équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter » (article R. 123-5 du code de l'urbanisme).

- les zones à urbaniser, dites « zones AU » : l'article R. 123-6 du code de l'urbanisme les définit comme pouvant « être classées en zone à urbaniser les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l'urbanisation ». On distingue deux types de zones AU : • les secteurs urbanisables immédiatement en raison de la présence « d'assainissement existant à

la périphérie immédiate d'une zone AU » et ayant « la capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone » ; cette zone est généralement nommée « 1AU » ;

• si cette capacité est insuffisante, l'ouverture à l'urbanisation est subordonnée à une modification ou une révision du PLU ; on nomme généralement cette zone « 2AU » ;

- les zones agricoles, dites « zones A » : il s'agit des « secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles » (article R. 123-7 du code de l'urbanisme). C'est un régime strict et surveillé, seules les constructions ou installations nécessaires aux services publics et à l'exploitation agricole y sont autorisées.

- les zones naturelles et forestières, dites « zones N » : ce sont les « secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels » (article R. 123-8 du code de l'urbanisme).

Le plan de zonage délimite aussi des secteurs particuliers, comme les espaces boisés classés ou les emplacements réservés (notamment pour la construction future d'équipements publics).

Exemples Extrait du PLU de la commune de Bois-Colombes Les différentes zones sont identifiées par leur couleur, et à chaque zone correspond un règlement particulier.


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Document 27 : Extrait du PLU de Bois-Colombes Source : http://www.bois-colombes.com/journal/no67.php

Extrait du PLU de Bois-Colombes Représentant 60% du territoire de la commune : La zone UD (vert tilleul) correspond au secteur pavillonnaire. La zone Ue (en violet) qui coïncide avec le centre-ville vise à confirmer la vocation commerciale du quartier : les locaux d’activités démolis dans le cadre d’opérations immobilières devront être obligatoirement reconstruits sur la base d’une surface identique. La zone Ua (rose foncé) correspond à une partie de la rue des Bourguignons et à la totalité de l’avenue d’Argenteuil. Une transition plus douce avec le secteur pavillonnaire y est recherchée grâce aux règles de hauteur. Un traitement spécifique des secteurs les plus dégradés de l’avenue d’Argenteuil est prévu en zones Uapm et Uar. Les zones Ub (jaune) et Uc (rose pâle) sont des secteurs résidentiels qui comprennent également des équipements. Au sud, la zone Upb (bleu ciel) correspond au périmètre de la ZAC des Bruyères. L’objectif du PLU concernant ce secteur reprend celui du schéma d’aménagement de la ZAC. Il s’agit, aujourd’hui d’achever la réalisation de ce pôle tertiaire d’envergure qui comprend aussi des habitations et des équipements publics. - Il est également nécessaire de savoir si l’aménagement s’inscrit dans une zone particulière à

laquelle serait liée une réglementation particulière : zone telle que • Site classé ou inscrit • Zone des 5OOm autour d’un monument historique • Secteur sauvegardé • ZPPAUP (zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) • ZNIEFF (Zone Naturel d’intérêt Environnemental, Floristique et Faunistique) • Zone Natura 2000 • Zone inondable • Parc Régional, National…

Ces zones telles que les ZPPAUP, les ZNIEFF, Natura 2000 ont une réglementation particulière qui peuvent avoir une influence sur le nouvel aménagement, en matière de type de végétaux à planter, de type de matériaux à utiliser. Il faut donc se les procurer si l’aménagement futur se fait dans l’enceinte de l’une de ces zones.


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Il est également nécessaire d’étudier les circulations, accès et fonctions actuels du site. Pour cela on s’aidera de cartes topographiques de l’IGN (Institut Géographique National), des cartes de la communes, des photographiques aériennes ou photos satellites…

Exemples de cartes relatives à une zone particulière dont la réglementation peut influencer les aménagement futurs

Le réseau Natura 2000 de la région PACA

Document 28 : Carte du réseau Natura 2000 de la région PACA

Source : www.paca.developpement-durable.gouv.fr Ici le réseau Natura 2000 récence des zones de protection et de conservation de la biodiversité remarquable aussi, si l’aménagement s’installe dans une de ces zones, il devra en tenir compte et peut-être se voir interdire certaines plantations ou certaines constructions qui auront un impact négatif sur la zone protégée. Il est pour cela indispensable de vérifier l’existence de ces zones et de prendre connaissance de leur réglementation particulière.


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La carte des zones inondables de la commune de Bourges Il faut également les connaitre car elles sont régies par une réglementation particulière qui a cependant moins d’influence sur un aménagement paysager par rapport à une construction de logements par exemple.

Document 29 : Carte des zones inondables de Bourges Source : www.catnat.net/actualites/190-veille-gestion

La carte du secteur sauvegardé de la commune de Saintes : http://www.ville-saintes.fr/fileadmin/VILLE/Mes_Documents/Documents_ref/DADU/Documents/Secteur_Sauvegarde/secteur_sauvegarde_saintes_01.pdf La carte de la ZPPAUP de Saintes http://www.ville-saintes.fr/fileadmin/VILLE/Mes_Documents/Documents_ref/DADU/Documents/ZPPAUP/zppaup_saintes.PDF

Etape 3- La population

L'étude de la population concerne: - la densité qui détermine le nombre probable d'usagers; - les caractéristiques (âge, sexe, classe sociale); - l'évolution de la population (le renouvellement des habitants)

L’étude de la population est indispensable notamment quand il s’agit d’un aménagement sur une commune qui va concerner un certain nombre de personnes. Effectivement il est nécessaire de connaître la population déjà présente sur le site ou aux alentours pour prévoir l’impact de cet


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aménagement sur celle-ci et pour connaître ses attentes par rapport au futur aménagement qu’ils vont avoir à s’approprier ou à utiliser. Les informations relatives à la population sont disponibles très souvent à la mairie de la commune en question, sur son site web, à l’INSEE.

ACTIVITE 8 : D’après les 2 documents ci-dessous que pouvez-vous dire concernant la population de Saintes ?

Document 30 : Pyramide des âges de la population de Saintes

Source : http://fr.wikipedia.org

Document 31 : Graphique de l’évolution de la population à Saintes

Source : http://fr.wikipedia.org

Réponse n°8: La pyramide des âges nous indique que la population de Saintes est surtout constituée de personnes, âgés de 30 à 59 ans (40% de la population) avec un peu plus d’Hommes que de Femmes.


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Le graphique de l’évolution de la population de la commune montre que Saintes est une ville dynamique qui n’a cessé de gagner des nouveaux habitants avec en 2000 un peu plus e 25 000 habitants sur la commune. La difficulté dans un aménagement est de bien déterminer les besoins actuels ou futurs des individus ou groupes d'individus. Ces besoins peuvent être déterminés par des rencontres avec les utilisateurs (aménagements particuliers), par des enquêtes auprès des habitants (aménagement d'un quartier), ou par des études statistiques permettant d'envisager les besoins en espaces publics. L’information recherchée par l’étude de la population est de connaitre les futurs usagers de l’aménagement, les futurs utilisateurs de l’espace, de faire une typologie de la population. S’il s’agit d’un aménagement dans un secteur agricole d’autres sources d’informations sont utiles pour connaitre la population liée à ce type de secteur. Les recensements généraux de l’agriculture (R.G.A.) conservés dans le service statistique agricole de la Direction Départementale de l’Agriculture. Le but du RGA est triple : - connaître la structure des exploitations et mesurer les changements intervenus dans cette structure

depuis le dernier RGA - connaître l’évolution des productions agricoles - suivre la population agricole

Exemples Document crée à partir des données du RGA de 2000 par la chambre d’agriculture du Nord http://ccrvs.fr/fileadmin/CCRVS/economie/agriculture_ccrvs.pdf

SEQUENCE 6 : ETUDE HISTORIQUE

Etape 1 : Buts de l’étude historique

Cette étude peut apporter des renseignements pour expliquer l'état actuel du site (constructions, bocages, chemins). Les éléments autrefois mis en place peuvent conserver leur valeur dans un aménagement pour diverses raisons:

- techniques (digues ou buttes pour limiter les crues, par exemple); - culturelles (monuments, lavoirs...); - personnelles (relations avec le passé).


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On peut vouloir également conserver l'esprit de conception du lieu, c'est le cas des jardins ou parcs anciens qui peuvent être réaménagés en fonction des idées d'origine.

Etape 2 : Les outils à notre disposition La recherche des éléments historiques peut se faire :

- par étude sur le terrain (observation des lieux, recherche des anciens tracés, des anciennes constructions); - par enquête auprès des habitants; - par recherche bibliographique; par étude des documents officiels (cadastre...); - par étude des cartes anciennes publiées par l'institut géographique national (IGN).

Pour mener une étude préalable, il faut rechercher l’ensemble des études agronomiques, économiques, paysagères sociales d’aménagement, ... qui ont déjà été mené sur le territoire à des échelles plus petite ou plus grande que le territoire qui nous intéresse. Il faut aller chercher ces documents dans les diverses collectivités de type commune, département ou région et aller se procurer des renseignements aux seins des archives

1- Les comptes rendus de séances des conseils municipaux sont en France un témoignage de l’histoire des communes. Ils peuvent éclairer la compréhension des communes.

2- Les archives départementales sont constituées de plusieurs dépôts successifs de documents

ecclésiastiques, administratifs ou privés. Ces archives sont souvent d’une grande richesse. Le service départemental des archives, situé au chef lieu du département. Les archives sont d’une grande abondance (de la période médiévale à nos jours) et d’une grande variété (droits d’usage, justice, commerce, industrie, agriculture, ...) On peut également trouver de l’information dans les associations, dans les offices de tourisme…

3- Les recherches iconographiques Les archives sont souvent des sources de photographies anciennes ou de cartes postales susceptibles de servir de comparaison sur l’évolution du paysage. On pourra, après avoir consulté ces fichiers anciens, prendre une photographie à partir du même point de vue Parfois certaines collectivités possèdent des photographies aériennes qu’il est bon de pouvoir consulter. L’interprétation de ces photographies aériennes ou des images satellitaires dites de télédétection permettent de définir les différents types d’occupation des sols, ainsi que la morphologie urbaine. Cette étude peut être complétée par l’étude de cartes anciennes, comme les cartes de Cassini, permettant de comprendre le nom d’un village ou de retrouver des traces de monuments aujourd’hui disparus ou abimés.


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Document 32 : Ancienne carte postale de la place de la carrière à Nancy permet de voir l’aménagement qu’il existait alors

sur cette place Source : http://www.archives.cg54.fr/Document/SE/Dossiers/Lumieres/Amenagement/CarrierePorteNeuve.htm

4- Les récits de voyage, livre de contes, ..

Un grand nombre de documents ont la commune pour cadre Pour avoir une vue d’ensemble sur la région et son histoire, on peut consulter des textes sur le paysage au sens géographiques, le département ou encore la province. Ces textes sont rassemblés dans les bibliothèques départementales, les archives publiques ou privées.

5- La toponymie La toponymie (Du grec topos, lieu et onoma, nom) est une science qui a pour objet l’étude de la formation et de l’évolution des noms de lieux ou toponymes. C’est également l’ensemble des noms de lieux d’un pays ou d’une région, d’une carte ou d’une nomenclature. L’actuelle carte topographique de base à l’échelle 1 :25 000 (France) recèle un patrimoine toponymique très important puisque l’on estime à environ 2 millions de nombre de toponymes portés sur ces cartes.

Il existe une charte de la toponymie éditée par l’Institut Géographique National (IGN), vous pouvez la consulter en suivant le lien suivant : http://education.ign.fr/DISPLAY/000/526/725/5267258/charte_toponymie_IGN.pdf La toponymie est très présente dans le monde rural surtout en ce qui concerne les lieux dits. Dans le monde urbain certaines zones prennent le nom de l’ancien lieu dit sur lequel elles se sont installées. Les lieux dits peuvent donnés des indications sur le type de relief (le clos, le tertre, la fosse, ...), la nature du sol (les gravières, les grès, la marnière, ...), l’utilisation des sols (les vignes, les prés, ..).


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La toponymie consiste à étudier les noms des lieux dits, communes, villes ou villages pour en retirer des informations. Ces informations peuvent porter sur :

• La topographie : Petite vallée : le clos, la noue (vallon humide), le vau, le val, la fosse Hauteur : le mont, la côte, la colline, le tertre (élévation au-dessus des crues)

• La nature du sol : Gravière, gravas, calleuse, les grès, les pierreux… Marécage : le palus, la saigne Argile : la marnière, l’argilière Terre pauvre en friche : les landes, le brusque, les chétives…

• L’utilisation du sol : Les vignes, les coutures (terres labourées en île de France, les Près, les essors (défrichement au Moyen-Age), les Pâtures Forêt : Bosquet, Vergers : le clos…

• Strate d’origine Gallo-Romaine Indiqué par le suffixe Bassin Parisien et Nord : « ay » ou « y » : Anthony, Ivry Ouest : « é » : Vitré, Viré Sud : « an, ane, arques, on » : Frontignan, Marignane, Cavaillon

• Strate d’origine germanique (Vème au IXème siècle) Suffixe : « court » : Billancourt « ville » : Alfortville « villier » : Aubervilliers « ens » : dans le Toulousain « ange « en Lorraine Préfixe : « Plou, ian, ker » en Bretagne

• Strate d’origine féodale (XIème au XIIIème siècle) Nom du propriétaire + suffixe : Montaigu, Montfort, Fontainebleau Adjectif avant le nom : Villeneuve, Chateaurenard Nom de Saint

• Habitat dispersé (XIVème au XIXème siècle) Nom de famille avec « le » ou « la » : La Martinière La folie, le beau sarrasin, la fontaine, la Motte….

En conclusion il est important de retenir que chaque paysage a une histoire et que les recherches aux seins des divers documents mentionnés précédemment permettent de mettre à jour cette histoire dont des traces datant parfois de la période gallo-romaine ou médiévale peuvent toujours être visibles comme par exemple le tracé de certaines voies ou encore le cœur de certaines villes.


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SEQUENCE 7 : ETUDE ECOLOGIQUE Le principe de choix des végétaux à conserver ou à supprimer est basé sur un inventaire aussi complet que possible, qui tient compte principalement des grands végétaux et structures végétales puisque ce sont eux qui posent le plus de problèmes, autant par la modification du paysage que cela peut entraîner que par le temps nécessaire pour que les nouveaux végétaux arrivent à l'âge adulte. Un plan d'accompagnement devra préciser l'emplacement et les espèces rencontrées, les végétaux pourront être numérotés et associés à des fiches de diagnostic

Etape 1 : Diagnostic de la population végétale Suite à l'inventaire, il est réalisé un certain nombre de fiches diagnostic donnant l'état du végétal ou du groupe

1- Arbres isolés Chaque fiche diagnostic précisera :

- le genre, l'espèce et, éventuellement, la variété; - les dimensions estimées (hauteur, volume, diamètre du tronc), l'âge présumé, - l'état phytosanitaire

Ce diagnostic permettra de classer les arbres en arbre remarquable ou non et en bon ou mauvais état. On pourra ainsi envisager les opérations suivantes:

- conservation en l'état après nettoyage; - restauration des parties abîmées ou de tout le végétal; - suppression du végétal, avec opportunité d'un remplacement.

2- Végétaux en alignement

Le même type de fiche sera complété mais les végétaux seront étudiés dans le cadre de l'alignement et non individuellement. On trouvera sur la fiche:

- les buts et intérêts de l'alignement; - le nombre de végétaux et l'espacement entre eux; - l'homogénéité de l'alignement, du point de vue:

• genres et espèces, • dimensions et âges présumés, • état physique et état sanitaire de chaque végétal;

Le diagnostic permettra, pour tout l'alignement ou par parties, d'envisager :

- la conservation après nettoyage; - la restauration; - la suppression des végétaux avec opportunité d'un remplacement;

- la suppression de l'alignement avec exploitation du bois.


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3- Boisements Le même type de diagnostic peut être envisagé, mais les végétaux seront traités en masse. Les points supplémentaires que l'on trouvera sont:

- les pourcentages de genres identiques (coefficient d'abondance); - la nature du boisement (futaie, taillis...); - la dimension des différentes strates de végétaux (hauteur, recouvrement); - l'âge présumé des groupes de végétaux.

Ce qui nous amène à déterminer:

- le pourcentage d'arbres exploitables; - le pourcentage d'arbres à abattre par obligation; - le pourcentage et l'état des végétaux susceptibles de permettre un renouvellement dans le cas d'une exploitation; - le pourcentage de végétaux correspondant au boisement d'origine. Ce diagnostic doit permettre d'envisager les opérations suivantes: l'exploitation du boisement; - la conservation du boisement après entretien; - les travaux de nettoyage et de restauration pour les boisements dont l'intérêt est important et qui, par leur disparition, risqueraient d'entraîner une modification sensible du paysage du jardin; - la gestion du boisement, en déterminant les zones à exploiter ou à replanter en priorité; - les possibilités de remplacement (naturel ou par replantation).

Pour limiter l'impact d'un déboisement, il est également possible de conserver une bande boisée autour du boisement, l'intérieur étant exploité puis replanté. La bande boisée sera ensuite remplacée lorsque le boisement sera suffisamment âgé.

Etape 2- Exploitation des fiches d'inventaire Après l'élaboration d'un projet, les fiches d'inventaire diagnostic seront reprises et complétées par: - la décision quant à l'opération à effectuer (abattage, nettoyage, restauration); - les contraintes matérielles:

- possibilités d'abattage, - accessibilité du chantier, - évacuation des déchets (possibilité de brûler sur place), - difficultés présentées par le nettoyage ou la restauration (hauteur de l'arbre, fragilité,

possibilité d'utiliser les nacelles); - le choix des méthodes:

- abattage en une ou plusieurs fois, - essouchement, - choix des méthodes préconisées de nettoyage et de restauration;

- l'impact possible sur les végétaux voisins: - déséquilibre des végétaux, surtout dans le cas d'un déboisement, - création de coulées pouvant entraîner une sensibilité au vent et au froid;

- les travaux de nettoyage à envisager dans les sous-bois; - l'étude des possibilités de replantation:

• présence suffisante de lumière, • caractéristiques du sol,


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• possibilité de remplacement du sol (accès, terre disponible...), • concurrences éventuelles au niveau des racines.

Etape 3- Les cartes de végétation Elles permettent de définir les zones de végétations et de déterminer, en relation avec l'environnement, les types d'aménagements possibles. Il existe différents types de cartes. • Cartes physionomiques Elles donnent l'aspect visible immédiat de la végétation. Ces cartes sont réalisées à grande, moyenne ou petite échelle. • Cartes floristico-écologiques Généralement à grande échelle, elles représentent les groupements végétaux. • Cartes exprimant le dynamisme de la végétation Ces cartes tiennent compte des modifications qui interviennent avec le temps. Intérêts des cartes de végétation: - nombreux renseignements (botaniques, écologiques, climatologiques, géologiques et pédologiques, influences des facteurs naturels et humains); - intérêts économiques dans les domaines agronomiques et dans celui de l'aménagement du territoire:

- choix des zones de reboisement, - choix des zones à urbaniser, - ressources naturelles, - etc.

Le principe de la représentation consiste en une combinaison de plages de couleur et de signes conventionnels (en noir et blanc et en couleur), dessinés sur un fond de carte topographique (relief, réseau hydrographique, toponymie).

Exemple de carte de végétation La carte suivante nous donne des indications sur le type de végétation indigène que l’on trouve sur une commune. Elle peut aider à compléter le recensement sur le terrain de la flore locale. Ici on peut voir que la commune d’Annonay sur laquelle l’aménagement va avoir lieu compte principalement des Pins sylvestres.


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Document 33 : carte de la végétation forestière de l’Ardèche

Source : http://www.ardeche.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=938

Le site de l’ORENVA (Observatoire Régional des Plantes Exotiques ENVahissantes des écosystèmes Aquatiques de Poitou Charentes) récence à l’aide de fiches inventaires les plantes exotiques envahissantes de la région. On peut y trouver ces fiches inventaires ainsi qu’un protocole de collecte des données. http://orenva.org/IMG/pdf/protocole_collecte_donnees.pdf (page 6) http://orenva.org/IMG/pdf/_T_A_T_D_E_S_L_I_E_U_X.pdf http://www.eptb-vienne.fr/IMG/pdf/fiche_inventaire_plantes_invasives_CBNMC_EPTBV-2.pdf

ACTIVITE 9 : Définir ce qu’est une carte de végétation et dires quels seraient ses intérêts pour une étude préalable


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Réponse n°9 Elles permettent de définir les zones de végétations et de déterminer, en relation avec l'environnement, les types d'aménagements possibles. Leurs intérêts sont multiples : - elles donnent de nombreux renseignements (botaniques, écologiques, climatologiques, géologiques et pédologiques, influences des facteurs naturels et humains); - elles ont un intérêt économique dans les domaines agronomiques et dans celui de l'aménagement du territoire:

- choix des zones de reboisement, - choix des zones à urbaniser, - ressources naturelles, - etc.

CONCLUSION La conclusion de l’étude préalable reprend les objectifs de cette étude ainsi qu’elle doit rappeler pour qui et pourquoi elle a été réalisée. On y rappellera la situation géographique du site à aménager en allant du général (la région) vers le particulier (le quartier dans une commune). La conclusion d’une étude préalable reprend ensuite les éléments essentiels relevés au cours de l’étude dans une synthèse sous forme de tableau par exemple, et permettant de mettre en évidence les points forts et points faibles du site. La conclusion d’une telle étude doit également permettre de mettre en évidence les potentialités du site à mettre en valeur dans l’aménagement futur et ses dysfonctionnements sur lesquels il faudra travailler pour les atténuer voir les faire disparaître.

Exemple d’une étude préalable qui vous permettra de voir une synthèse (étude donnée par Didier Rolin) Vous trouverez ci-joint en PDF une étude préalable réalisée sur la commune de Saint Sauveur pour la révision de son POS et son passage en PLU. Cette étude préalable a pour objectif de recenser les atouts et faiblesses de la commune pour en tenir compte lors de la révision du POS.


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EVALUATION TERMINALE Voici un certain nombre de documents graphiques, dites si ils sont utilisables dans une étude préalable et dites pourquoi et dans quelle partie vous les utiliseriez. Document a :

Source : http://www.saint-palais-sur-mer.com/espace/images/pages/SaintPalais_Carte.jpg


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Document b

Source : http://www.apex-cartographie.fr/img/cartes/carte-routiere-charente-maritime_G.jpg

Document c

Source : http://www.cartes-topographiques.fr/Charente-Maritime.html


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Document d

Source : http://a10.idata.over-blog.com/542x360/1/50/87/90/Cartes-Plans/Aumagne-carte-cassini-1750.jpg

Document e

Source : http://static.blog4ever.com/2006/01/65332/photo_65332_5493411_201004075419308.jpeg


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Réponses Tous les documents proposés sont utilisables dans une étude préalable Document a : il s’agit d’une carte du département de la Charente Maritime qui peut être utilisée dans 2 parties : - Comme carte de situation du département de la Charente-Maritime en France et précisant les

principales grandes villes du département, elle peut donc être utilisée dans la partie de la situation géographique du site à aménager

- Comme carte touristique montrant les principaux lieux touristiques du département, elle peut être utilisée dans la partie de l’approche socio-économique pour identifier le potentiel touristique du département si l’aménagement du site étudié a un impact sur le tourisme départemental ou s’il est lui-même un futur site touristique.

Document b : il s’agit d’une carte des axes routiers du département de la Charente Maritime, cette carte peut être utilisée dans la partie approche géographique pour situer le site à aménager et identifier les possibilités d’accès à ce site (autoroutes, routes nationales et départementales, routes communales, chemins, voies piétonnes, cyclables…). Document c : il s’agit d’une carte montrant, à l’aide de couleurs, la topographie du département de la Charente maritime. Elle permet de connaitre le relief du département et peut donc être utilisée dans l’approche environnementale du site. Cette carte peut être complétée par la réalisation d’une coupe topographique qui montrera mieux le relief sur lequel se situe de site à aménager. Document d : il s’agit d’une carte ancienne de Cassini datant de 1750 qui peut être utilisée dans l’approche historique du site en complément de l’étude historique du site à aménager. Cette carte peut renseigner sur l’ancien nom donné à la commune étudiée, sur les anciennes voies de communication qui sont encore existantes ou qui ont disparues, sur des monuments remarquables qui ont été indiqués sur la carte et qui sont encore présents aujourd’hui. Document e : il s’agit d’un extrait du cadastre montrant l’emplacement de la parcelle à aménager, il peut être utilisé comme carte de situation du site dans un quartier pour l’approche géographique et dans l’approche socio-économique comme pièce administrative pour prendre connaissance du propriétaire du site, de la dimension moyenne de la parcelle et de son utilisation actuelle. TRAVAIL A RENVOYER A LA CORRECTION A vous de réaliser une étude préalable sur la commune de votre choix. Imaginez-vous qu’une commune souhaite réaménager la place de son village, avant qu’un bureau d’étude fasse des propositions pour un nouvel aménagement, la commune vous demande de réaliser une étude préalable à ce futur aménagement pour mettre en avant les disfonctionnements du site afin de les améliorer et ses potentialités afin les mettre en valeur dans le nouvel aménagement. Choisissez une commune de votre département (privilégiez une petite commune), et réalisez cette étude. Ensuite envoyez la pour correction au centre.