INFOS LOCALES SOLIDARITÉ ÉCOLOGIE PATRIMOINE ALTERNATIVES CULTURE

Découverte cultureAnduze, Festival de la céramique

numéro

22Gratuit

ÉTÉ

2012

EntretienRiccardo Petrellaaux Écodialogues du ViganL'eau, bien commun ou marchandise ?

EnquêteAux arbres citoyens…Biodiversité, objectifs environnementaux et pratiques d’exploitation forestière dans les forêts domaniales du massif de l'Aigoual.

Été 2012 édito

Un dernier pour la routeCette fois c'est la bonne, L'Aigoualité a décidé de s'arrêter avant la fin du monde, un peu par la force des choses, il faut bien le reconnaître... Tous les détails sont en page 27 de ce numéro.Mais la vie continue...Alors, dans ce numéro, nous allons balayer de la plume tout ce qui se passe ici et ailleurs, du Massif de l'Aigoual au Japon, en passant par la Palestine, la vallée de la Buèges, l'Inde, le Cirque de Nava-celles, l'Islande, Ganges, la Colombie, Le Vigan, le monde des sourds et des ados, Sumène, An-duze, St-Hippo... Tout ça en 68 pages ! Eh ouais, c'était ça l'Aigoualité.Le canard déchaîné de l'Aigoualie. Ce territoire utopique constitué de tout ce que l'on peut em-brasser du regard depuis le sommet du Mont Aigoual, et au-delà... Bien au-delà. Quand les radionucléides du Japon se précipitent sur nous avec la pluie, on se rend compte que le local est une boule bleue flottant dans l'espace : le monde bien sûr. Pachamama comme dit Riccardo Petrella, la Terre nourricière. Ce monde fini que nous habitons tous, et que certains dévastent sans se soucier des autres, simplement pour être plus riche... avoir plus de pouvoir... dominer jusque dans la tombe... Ce monde habité par une huma-nité devenue folle dans sa soif éternelle de préda-tion, d'accaparement, de domination sur le temps, les choses, la vie, la mort. Folle de loisirs, de désirs forcément insatisfaits puisque nourris par une in-dustrie du spectacle qui en fixe le contenu et l'objet qui sont - obsolescence programmée oblige -, perpétuellement renouvelés en apparence. Ob-jets de désir qui resteront toujours inaccessibles puisqu'ils n'existent pas, qu'ils sont virtuels. Lisez "La société du spectacle" de Guy Debord si vous ne comprenez pas bien ce que je viens d'écrire, ou regardez son film éponyme sur AigoualiTV (www.aigoualite.org).C'est fini, nous n'irons plus vous chercher toutes ces infos à peine croyables qui ont fait le succès de L'Aigoualité. Désormais, ce sera à vous d'aller les chercher. Mais pour vous aider, on va vous donner des pistes dans ce dernier numéro, sous

forme de liens vers des endroits de la toile où ces infos surgissent avant de disparaître dans le flot constant des médias de flux. À vous de vous en saisir quand elles apparaîtront, et de les relayer autour de vous. Le problème est de savoir s'arrê-ter quand on reçoit les flux médiatiques. S'arrêter pour digérer, réfléchir, comprendre, intégrer, et s'indigner enfin, avant de réagir. Et d'agir.Pour commencer, il faut comprendre que la rup-ture avec la télévision et ses programmes - aussi éducatifs, intéressants, agréables et divertissants en apparence soient-ils -, est nécessaire à tout début de réflexion, d'intelligence. Tant que l'écran trônera sur vos murs, dans vos salons, vos cuisines ou chambres, rien ne pourra avancer. Sa puis-sance destructrice se cache sous ses attraits ma-gnifiques. Sa capacité chronophage, son discours à sens unique (toujours reçu), l'immobilisation corporelle intrinsèque à sa consommation, font d'elle l'arme absolue de la société totalitaire-ca-pitaliste en marche. Cette société qu'on continue à nous présenter comme la seule possible, sous le faux prétexte de l'effondrement de son pendant (la communiste qui contenait les mêmes vices), cette société, ce modèle est en train de détruire le monde. Et nous avec.Seul un changement rapide et total du paradigme de vie en commun - hélas fort éloigné actuelle-ment - nous sauvera, nous et nos enfants.Le calme, l'amour, le respect, l'égalité, la solida-rité, l'altruisme, l'harmonie, la sagesse.Le bruit, la haine, la défiance, l'injustice, l'insatis-faction, l'égoïsme, l'agitation, la souffrance...Allez, soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien.Fermons nos yeux, nos oreilles et nos bouches.Observons qui nous sommes.Ce que nous faisons ou ne faisons pas.Dans la compréhension de l'impermanence.Dans la compassion universelle.La rivière coule.Encore et toujours.Mais qui est la rivière ?

G.K.

SoMMAiRE

ENqUêTES Massif de l'Aigoual - aux arbres citoyens page 4

TOUS RADIOACTIFS… épisode IV page 8

ENTRETIEN Riccardo PETRELLA

L'eau, marchandise ou bien commun ? page 10

DÉCOUVERTE CULTURE ANDUZE - Planète terre, nous revoilou ! page 16

3e Biennale des Carnets Voyageurs et de la BD de St-Hippolyte-du-Fort page 18

"Cultures en transition" à la Grange page 19

Changement de cap pour les Transes Cévenoles page 19

Les folies bergères page 19

AU bOUT DU MONDE Parrainages Inde page 20

POULS DU PAyS St-Hippolyte-du-Fort, en panne d'espoir ? page 22

Rigaud lots... page 23

LE COIN DES ASSOS Coup de pouce page 24

Marche pour la justice, le droit à la terre, la souveraineté alimentaire page 25

Démosphère Gard & Cévennes page 25

Du local au global, Impatience Démocratique page 26

Les neuf vies de L'Aigoualité… pour tous... et par tous.. page 26

NOTRE ENVIRONNEMENT À LA LOUPE Biofolie de synthèse... page 28

Des produits fermiers bio dans la vallée de la Buèges !! page 29

LES DOIGTS DANS LA TERRE

L’été arrive… page 29

bOGUE qUI PIqUE Islande, un exemple pour l'Europe... page 30 La C C du Pays Viganais au bord du gouffre. page 31

CARTE bLANChE page 32

ChUUT ! Hamelin page 33

À VOS PLUMES Techno-sciences sans conscience ? page 34 Escale niçoise... page 35 Prisonnier des F.A.R.C. en Colombie... page 36

JEUX page 41AGENDA page 42PORTRAIT Elisa Ka page 68

www.dessinateur.net

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Été 2012 EnquêtE

LE ChEMIN DES MORTS

biodiversité, objectifs environnementaux et pratiques d’exploitations forestièresdans les forêts domaniales du massif de l'Aigoual dans le Parc National des Cévennes.

Dans le massif de l'Aigoual, les institutions chargées de la protection de la biodiversité, au mépris de la Loi et des réglementations en vi-

gueur, orchestrent ou assistent impuissantes à la destruction systématique de certaines des plus belles forêts domaniales plantées par les populations des villages du massif de l'Aigoual sous la direction de Georges Fabre, il y a près de 100 ans.

C'est dans l'indifférence générale que certains des plus beaux espaces forestiers des forêts doma-niales de l’Aigoual sont saccagés. En voici un exemple à proximité immédiate de l'abîme de Bra-mabiau, un site classé depuis 2005 en tant que "site pittoresque et scientifique"... au Chemin des morts, le long du GR 62.

Le chemin des morts est un chemin plein d'his-toires. C'est une des plus belles promenades de Saint-Sauveur-Camprieu. Dans le temps, il n'y avait pas de cimetière à Camprieu, les habitants devaient porter leurs morts jusqu'au cimetière de la commune situé à Saint-Sauveur-des-Pourcils.

Ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres. (L'Hort de Dieu, Coupiac, Les Pises, La Maison des Cévennes, La Fageole, la Foux, Coupiac, le chemin du muguet, etc...). Chaque année les coupes sont de plus en plus nombreuses.

Nous nous interrogeons sur la pertinence de ces opérations au cœur du Parc National des Cé-vennes où la priorité devrait être la préservation de la biodiversité. Les images parlent d'elles-mêmes.

Photo : Jacques Rutten

Photo : Jacques Rutten

Photo : Philippe Vergon

Avant Après

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Massif de l'Aigoual - aux arbres citoyens

La flore et la faune y sont remarquables. La richesse de la faune dans le Parc National des Cévennes est caractérisée par la présence de 70 espèces de mammifères (sur 135 en France), 195 espèces d'oiseaux (dont 135 nicheuses), 16 espèces d'amphibiens, 15 espèces de rep-tiles, 23 espèces de poissons et plus de 2 000 espèces d'invertébrés (dont 1 824 insectes). Une cinquantaine d’espèces protégées menacées ou en voie de disparition y sont présentes.Est-ce que la logique financière doit toujours primer sur la préservation et le respect de la nature ? Récolter régulièrement du bois est une opération d’entretien de la forêt tout autant qu’une activité économique. Le sujet n'est pas de mettre en cause l'exploitation forestière dans les forêts domaniales du Parc National des Cé-vennes, mais d'arriver à ce que cette exploitation forestière soit plus respectueuse de la forêt, des sols, de la faune et de la flore. Il doit y avoir remise en état des chantiers après exploitation.

La forêt domaniale du Parc National des Cé-vennes doit-elle être productive, utilitaire ou principalement patrimoniale et durable ?

Il est urgent de valoriser les valeurs non-mar-chandes des espaces forestiers. Il faut inclure dans la future Charte du Parc National des Cé-vennes la gestion durable des activités d'accueil en forêt et engager une démarche afin de : - Faire découvrir notre forêt méditerranéenne,

ses arboretums (La Foux, Saint-Sauveur-des-Pourcils, La Canayère, Cazebonne, Puechagut, Val Bonne, Roquedols, Les Rousses, etc.), les sen-tiers de grande randonnée.- Encourager la fréquentation en forêt pour un usage social. - Intégrer l'activité touristique dans les plans de gestion des domaines forestiers certifiés PEFC. - Concilier la gestion du domaine forestier avec les activités scientifiques, sociales, touristiques et environnementales.- Maintenir et développer l'activité forestière pour la recherche et l'étude scientifique.- Promouvoir les activités de tourisme et de loisirs, elles peuvent contribuer à la vie de nos villages et à l'entretien de la forêt.

Plus de 600 000 visiteurs, tous les ans, arpentent le massif de l'Aigoual. Il y a les promeneurs, les va-canciers, les ramasseurs de champignons, de myr-tilles, de framboises, les pêcheurs, les amoureux

des grand espaces vierges, les chasseurs, les ran-donneurs, les botanistes, les rêveurs, les entomolo-gistes, les skieurs, les poètes, les photographes... Nos forêts domaniales doivent être partagées par tous, rester accueillantes et sauvages. Elles sont notre richesse. Elles doivent être entretenues avec amour. Elles sont maintenant protégées et classées par le Parc National des Cévennes, NATURA 2000, Réserve de la Biosphère et dernièrement, inscrites au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Photo : Jacques Rutten Photo : Robert Houdayer

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Été 2012 EnquêtE

Les particuliers peuvent se voir verbaliser pour avoir cueilli un bouquet de fleurs sauvages, promener leur chien sans laisse, stationner leur véhicule, ramasser plus d'un panier de champi-gnons, ramasser des myrtilles avec un peigne avant le 20 août (?), circuler en voiture sur cer-tains chemins forestiers etc.

Nous sommes dans un espace protégé. Une règlementation particulièrement sévère y est appliquée (voir encadré), mais pas pour tout le monde...

Une réglementation particulière à chaque par-celle dans chaque aménagement forestier doit être mise en place, plus respectueuse de la forêt, des sols, de la faune et de la flore et appliquée avec rigueur pour toutes les personnes interve-nant sur les chantiers de travaux ou de services forestiers. Les réserves biologiques intégrales doivent être multipliées.

Pour des raisons de risque incendie, d'esthétisme ou de difficultés de circulation dans la parcelle suite à une coupe, les utilisateurs de la forêt for-mulent régulièrement des plaintes à l'égard des exploitants qui laissent les rémanents sur place, trop souvent de façon anarchique.Que faire des rémanents de coupes de bois ? Certains, 20 ans après, jonchent toujours les sous-bois. Ils peuvent être valorisés et alimenter la filière bois énergie.

Nous dénonçons l'usage d'engins forestiers lourds sur des sols humides. Pour beaucoup d'espèces d'arbres, les dommages sur le système racinaire sont irréversibles, ils compromettent

Un parc national peut être créé à partir d'es-paces terrestres ou maritimes, lorsque le milieu naturel, particulièrement la faune, la flore, le sol, le sous-sol, l'atmosphère et les eaux, les paysages et, le cas échéant, le patrimoine cultu-rel qu'ils comportent présentent un intérêt spé-cial et qu'il importe d'en assurer la protection en les préservant des dégradations et des atteintes susceptibles d'en altérer la diversité, la composi-tion, l'aspect et l'évolution. Code de l'environne-ment, Art. L. 331-1.

Des arrêtés fixant les listes d’espèces protégées sur tout le territoire national et les modalités de leur protection ont été promulgués et sont en application : sont interdites, sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente, ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants, la destruc-tion, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s’appliquent aux éléments phy-siques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considé-rée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles succes-sifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remettent en cause le bon ac-complissement de ces cycles biologiques.

Réglementation du Parc nationalUn parc national est un territoire d’exception, ouvert à tous sous la responsabilité de chacun.

Il est protégé par une réglementation. Merci de la respecter.

• Chiens en laisse

ils perturbent la

faune sauvage et

les troupeaux.

• Ni cueillette,

ni prélèvement

respectez tous

végétaux sauvages

ou cultivés.

• Emportez vos

déchets

ils souillent

toujours,

ils blessent parfois.

• Pas de feu

ses marques sont

irréversibles, ses dégâts

catastrophiques.

• Ni bruit

ni dérangement

pour la quiétude

de tous.

• Pas de tout terrain en vélo, moto ou auto

circulation interdite en dehors des voies autorisées.

• Pas de sports

aériens

le survol du parc est

interdit à moins de

1 000 mètres du sol.

• Ni camping, ni camping-car, ni caravaning

Pour plus d’information, renseignez - vous auprès des Maisons du Parc.

Panneau réglementation_Panneau 37,5 x 53,5 08/06/12 13:50 Page1

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Massif de l'Aigoual - aux arbres citoyens

la croissance et parfois même la survie de beaucoup. Les ornières laissées par ces engins peuvent être une cause d'érosion. La productivité de la forêt se voit amoindrie.

"Les forêts du Parc National des Cévennes ne sont plus, actuellement, gérées de façon du-rable" a écrit Georges de Maupeou, en quittant son poste de directeur régional de l’ONF Lan-guedoc-Roussillon en juillet 2002. L’introduction des cerfs, la prolifération du chevreuil, du san-glier, ont déjà été jugées comme responsable de l’impossibilité d’assurer la régénération natu-relle de la forêt. Il faut maintenant y ajouter une exploitation forestière brutale et irraisonnée.

Jacques Rutten

Président de l’Association de Défense des Habitants Contribuables de l’AigoualLe Devois, 30750, Saint-Sauveur-Camprieu Une action collective concernant les pra-

tiques de l’ONF, est menée par France Na-ture Environnement, fédération nationale des associations de protection de la nature et de l’environnement.

De nombreuses associations dénoncent des faits similaires et mènent des a nnement, Nature Midi-Pyrénées, Alsace Nature, Picardie Nature, Sarthe Nature Environnement, Nature 18, MI-RABEL-Lorraine Nature Environnement, Autun Morvan Ecologie, Languedoc-Roussillon Nature Environnement, l’Alliance pour la planète, Les Amis de la Forêt de Retz, Les Amis de la Forêt de Saint Germain, Les Amis de la Forêt de Se-nonches, Les Amis de la Forêt de Fontainebleau, Les Amis de la Forêt de Tronçais, l’Association A.R.B.R.E.S, l’Association UfdH, Défense forêt 95, Forêt de Longueville, Forêts Sauvages, WWF, INFORET, Krapo arboricole, la Ligue de Protec-tion des Oiseaux, Passerelle Eco, Robin des bois, Sauvons nos arbres, Zéro déforestation, etc.

Ce sujet fait líobjet díun chapitre sur le site Internet notre association : http://www.adhca.com/Le_chemin_des_morts.htm

Photo : Jacques Rutten

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Été 2012 EnquêtE SuitE...

TOUS RADIOACTIFS ÉPISODE IV

Vingt pages n'auraient pas suffi pour résumer ce qui s'est passé au cours des trois derniers mois dans le domaine du nucléaire dans le monde, mais je n'en ai que deux pour ce dernier volet de notre enquête. Ce sera à vous désormais d'aller chercher les infos en suivant les liens donnés en fin de cet article. En attendant, voici un hyper-résumé non exhaustif, plus inquiétant que jamais...

Au Japon, irresponsabilité et déniSur une photo du Mainichi Shinbun, on voit une pe-tite fille et sa mère planter du riz les mains et pieds nus à Kawauchi-mura, en bordure de la zone inter-dite des 20 km. À Koriyama, on a relevé jusqu'à 20 microsieverts par heure (20 µSv/h) dans le fossé de drainage d'une école. À Date City, ville contaminée et pleine de points chauds, une photo montre les enfants de la maternelle qui nettoient une boîte aux lettres, pour montrer l'exemple... À Lidate-Mura, un citoyen s'est livré à une expérience intéressante en mesurant la radioactivité au pied d'un des détecteurs officiels de la ville qui "informent" en permanence les passants du niveau ambiant, il a trouvé 0,6 µSv/h, il s'est déplacé de 5 mètres, et a trouvé 5,52 µSv/h au sol (+962%) et 1,19 µSv/h à 1 mètre du sol, ce qui met en évidence la décontamination autour du dé-tecteur... Rappel, en Cévennes, le niveau moyen est de 0,17 µSv/h. Tous ces faits parlent d'eux-mêmes, mais il y a pire...À la centrale en ruine de Fukushima Daiichi, la piscine de désactivation de l’unité 4 contient envi-ron 264 tonnes de combustible. Elle est perchée à 20 mètres au-dessus du sol, et sa structure a subi d’énormes contraintes mécaniques et thermiques lors des explosions et incendies qui qui se sont pro-duits le 15 mars 2011. Hiroaki Koide, professeur à l’Institut de Recherche Nucléaire Universitaire de Kyo-to, estime que "Si la piscine devait s’effondrer à cause d’un nouveau gros séisme, les émissions de matière radioactives seraient au moins égales à 5000 fois la bombe nucléaire d’Hiroshima." Selon Robert Alva-rez, ancien conseiller au Département américain de l’Énergie, si les combustibles n'étaient plus refroidis, "il pourrait en résulter un incendie radiologique ca-tastrophique". Petite précision, nul ne sait éteindre ce type d'incendie, il faut attendre que le combustible ait entièrement brûlé... Privées de refroidissement, 264 tonnes de combustible prendraient feu, dégageant tant de radioactivité que tout le personnel devrait

abandonner la centrale : un à un, les systèmes de refroidissement des autres ex-réacteurs et des pis-cines de refroidissement restantes tomberaient en panne, faute de maintenance. Les incendies de com-bustible, et peut-être des "criticités promptes", sorte de micro-explosions atomiques, se succéderaient alors, relâchant au final dans l’atmosphère plus de 2400 tonnes de combustible (Tchernobyl avait envoyé 50 tonnes de combustible dans les airs). La centrale de Fukushima Daiini, à seulement 12 km serait sans doute évacuée aussi et subirait le même sort. La somme de la radioactivité relâchée suite à ces aban-dons est tout simplement incalculable et conduirait certainement à l'évacuation de la moitié nord du Ja-pon et à l'abandon progressif des centrales sur cette partie du territoire : celle de Tokai à 110 km au sud, et Onagawa à 130 km au nord. Cela signerait le début de la fin pour le Japon, et peut-être pour le monde, au moins l'hémisphère nord... Il est évident que la communauté internationale devrait prendre des mesures immédiates de sauvegarde du bâtiment et de transfert des combustibles, Tepco ayant annon-cé qu'il lui faudrait trois ans pour mener cette tâche à son terme. Avons-nous le temps ?... Pour finir et en revenir à la situation actuelle, l'ingé-nieur Arnie Gundersen a effectué en avril des pré-lèvements de terre dans cinq endroits différents de Tokyo, à 230 km de la centrale en perdition. Ces prélèvements ont été analysés, et leur radioactivité est telle qu'ils seraient considérés comme déchets nucléaires en Europe et aux USA et devraient être traités comme tels... Pourtant, dans la mégapole de 37 millions d'habitants, la "vie" continue et aucune mesure particulière n'y a été prise sur le plan de la "sécurité nucléaire"...

Aux uSALes thons rouges pêchés du côté de San Diego ré-vèlent des teneurs en Césium 134 et 137 anormales. En mai, l'unité 3 de la centrale nucléaire de San

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TOUS RADIOACTIFS… épisode IV

Onofre en Californie présente un défaut grave au niveau des tubes d'échange thermique du générateur de vapeur (GV). D'après la NRC, plusieurs centaines de ces tubes seraient plus ou moins endommagés, dont environ 70 à plus de 20%. Ceci est d'autant plus étonnant que l'ensemble du GV concerné a été rem-placé il y a environ 2 ans. La fuite de vapeur radioac-tive a été estimée "supérieure à" 100 litres par heure. Selon Arnie Gundersen qui s'est rendu sur place, les vibrations des tubes du GV ont causé les dommages et sont dues à un changement du design des tubes fournis par Mitsubishi lors de leur remplacement... Bon d'accord... Pour en finir avec l'oncle Sam, il est bon de rappeler que des incidents "sans gravité" surviennent quasi quotidiennement dans les 70 cen-trales et 104 réacteurs du pays, dont l'âge moyen est de 32,3 ans, 9 réacteurs ayant plus de 40 ans.... Il serait peut-être temps de souffler les bougies...

AilleursDoit-on se réjouir que la Chine soit la première à mettre en fonction un EPR fin 2013, que des brise-glaces nucléaires russes amènent des touristes au pôle nord, que la Roumanie construise encore une centrale, que l'Inde prévoie six EPR dans une centrale située sur une zone sismique ?

En FranceEn avril, deux incendies se sont produits sur des pompes de refroidisse-ment à Penly et un au Tricastin. Que ce serait-il passé si les pompes de secours n'avaient pas pris le relais ?... Fonte du cœur. Sans Tsunami, ni séisme... Au Bugey, situé à quelques kilomètres en aval du confluent de l'Ain et du Rhône le risque d'inonda-tion est évident selon Elisabeth Brenière, ingénieure consultante et porte-parole de Sortir du nucléaire 73.En Normandie, les prélèvements effectués par l'As-sociation pour le contrôle radioactivité dans l'Ouest (Acro) sur une plage près de Dieppe ont révélé la présence d'iode-129 en provenance de la Hague, et de cobalt-60 venant de Paluel. Après les incidents de cet hiver à Cattenom en Moselle, une enquête a été ouverte et révèle que les bassins de refroidisse-ment, auraient pu se vider accidentellement par un

phénomène de siphonnage, en cas de manœuvre incorrecte de certaines vannes commandant l'injec-tion d'eau froide. Cet incident a été classé par l'ASN au niveau 2 "en raison de ses conséquences poten-tielles"...Il nous reste le cas d'ITER à Cadarache où l'ASN a constaté des fissures dans le béton des murs de soutènement et pointe également des dysfonction-nements qui "ont révélé une culture de sûreté insuf-fisante". Voilà qui ne devrait pas alléger la facture, déjà passée de 5 à 15 milliards d’euros. Et d'ail-leurs, l'UE va ponctionner des fonds sur la Politique Agricole Commune, et les autres budgets de la recherche pour permettre à ITER Organization de boucler 2012-2013. Amis chercheurs et agricul-teurs, videz vos poches.Enfin, une bonne nouvelle... Dans le plus grand secret, EDF vient de finir la préparation d’un plan prévoyant la mise à l’arrêt avant 2020, d’une ving-taine de réacteurs, simplement parce que les plus récentes études ont fait apparaître le coût farami-neux de la modification et de la mise aux normes de la plupart des 58 réacteurs français : des di-zaines de milliards d’euros... Ouf !

ConclusionCroisons les doigts pour que la piscine n°4 tienne le coup. Je n'ai plus de place, et je n'ai pas tout dit. C'est la vie.

G.K.Sources : TV Asahi, Mainichi Shinbun, Pierre Fetet, Médiapart, Le Monde, Gen4, NRC, ASN, La Tribune,Wikipédia, Reuters, AFP, Paris Normandie, ACRO, France 3, L'Usine nouvelle, La Provence, Econostrum, Politis

Les sites pour continuer à s'informerhttp://fukushima.over-blog.fr/ qui offre quantité de liens et d'infoswww.scoop.it/t/fukushima-informationswww.gen4.fr/blog/http://fairewinds.com/ pour les anglophoneswww.sortirdunucleaire.org avec sa revue de presse régulièrement mise à jourwww.dissident-media.org/infonucleaire/ pour une histoire complète du nucléaire depuis 60 anshttp://aweb2u.free.frwww.aigoualite.org rubrique Archives pour lire les trois premiers volets de cette enquête

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Été 2012

L'EAU, MARChANDISE OU bIEN COMMUN ?

Riccardo Petrella est professeur d’économie politique et d’"écologie humaine", co-fondateur du Comité international pour le Contrat mondial de l'eau et président de l'IERPE (Institut européen de recherche sur la politique de l'eau) qui a lancé l'initiative citoyenne européenne "L'eau aux citoyens". Il est l'un des plus actifs défenseurs du droit universel et prioritaire à l'accès à l'eau. Invité des Écodialogues du Vigan en mai dernier, il a exposé la situation scandaleuse liée à la monétisation du vivant, de la terre et de l'eau, les faiblesses des démocraties face au capitalisme de marché "22 000 milliards de dollars pour renflouer les banques", les incroyables disparités en matière d'investissement, en rappelant que "2,9% de toute la richesse mondiale est consacrée à l'armement", les gâchis insupportables "40% de la nourriture achetée par les Américains part à la poubelle", "seulement 2% de l'eau potable distribuée est utilisée pour la boisson". Au terme de ce dialogue ébouriffant et sans concession, cet Italien au français impeccable a bien voulu nous accorder un entretien sur l'"Or bleu".

EntREtiEn

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L'Aigoualité : En quoi la raréfaction de l'eau est-elle un argument fallacieux et quel objectif vise cet argument de raréfaction ?

Riccardo Petrella : Il est fallacieux dans le sens où l'on met l'accent sur les processus naturels, la désertification, la déforestation, l'inégalité de la répartition des ressources à travers les continents et les régions, l'augmentation de la population, l'impératif de la croissance, etc., etc. Tout cela est présenté comme étant naturel, inévitable, qu'on devrait accepter, des faits face auxquels on ne peut pas réagir, ni les modifier... Commençons par le plus mystificateur : la croissance. Le niveau de vie devrait augmenter, mais on ne précise jamais que prendre quatre douches par jour fait partie d'un certain niveau de vie, ou consommer des pommes qui viennent de Nouvelle-Zélande plutôt que de là où j'habite... Donc c'est fallacieux de dire : "Ah, l'eau devient rare, parce qu'il y a un milliard de gens en plus qui veulent avoir un niveau de vie comme on a eu aux USA ou en Europe." Mais, justement, cela fait des décennies que l'on dit que notre mode de vie, notre croissance, ont été prédateurs des ressources de la Terre. Donc on comprend pourquoi ils vont continuer à dire : "On va raréfier l'eau parce qu'on va continuer sur ce modèle." C'est en ce sens que c'est fallacieux, parce que cela ne pose pas les questions sur les processus qui sont à l'origine de la raréfaction. On présente la raréfaction comme un fait. Comme pour le cancer, on ne va pas essayer de trouver les causes, on va essayer d'y remédier pour que la vie se poursuive malgré le cancer. Et cela est inacceptable. La raréfaction de l'eau est un pro-cessus d'origine entropique, c'est nous qui créons les conditions de la raréfaction. Donc, on peut intervenir, et corriger ce phénomène.

L'Aig. : Vous citez l'eau de pluie comme un exemple d'eau non-rentable, donc perdue pour l'économie de marché capitaliste, comment sortir de la marchandisation de l'eau ?

R. P. : Effectivement nous avons abandonné la pratique de la récolte et de l'utilisation de l'eau

de pluie, sauf encore en milieu rural ou dans des habitations individuelles. Mais, dans nos villes, l'eau de pluie tombe et ruisselle dans les égouts. C'est bizarre, l'eau de pluie qui pourrait être trai-tée pour des usages de non-potabilité, les WC, les lavages. Cela demanderait, bien sûr, des sys-tèmes duals, des modifications d'infrastructures hydriques en ville, mais au final cela coûterait moins cher et donnerait des résultats, plutôt que dépenser une fortune pour traiter cette eau de pluie une fois qu'elle a été mélangée à celle des égouts et des eaux grises. Il suffirait de mettre en place des bassins de récolte de cette eau de pluie et l'utiliser intelligemment. Par exemple, pour arro-ser les jardins publics d'une ville, on pourrait uti-liser l'eau de pluie plutôt que l'eau potable. Mais, le problème est qu'elle n'est pas rentable pour le capital privé, sauf si on créait le marché de l'eau de pluie... Qu'on lui donne un prix. Alors les pri-vés seraient intéressés, et investiraient, pour faire du profit, grâce à la marchandisation de l'eau de pluie. C'est cela le problème général de la mar-chandisation de l'eau. On entend dire : "le privé est efficient, capable, intéressant, efficace..." ce sont des balivernes ! De plus, pour intéresser le privé, le prix devra être fixé pour couvrir le coût de production et générer un profit. Sinon, pour-quoi Véolia, Suez, Bouygues, la SAUR etc. inter-viendraient-ils ? C'est parce que cela fait cent ans que les pouvoirs publics en France ont reconnu qu'il fallait payer un prix public de l'eau, un prix de marché. La France a été un des premiers pays à adopter la philosophie de marchandisation de l'eau, à laquelle on attribue un prix, pour intéresser le capital privé. Et c'est d'autant plus curieux que les pouvoirs publics aient laissé ce marché avec un intérêt très direct au capital privé, parce que c'est un marché captif, sans aucun risque, car tout le monde continuera toujours à boire de l'eau, à se laver, à faire la cuisine, à arroser en milieu urbain. Et on nous vante l'efficacité du privé alors que seul le profit l'intéresse. Sans profit, le privé se retirerait. Donc je trouve absurde de faire payer l'eau selon le principe consommateur-payeur, parce que vous n'avez pas le droit à l'eau ! Donc ce droit à l'eau, on doit le payer... On ne nous dit pas : "le citoyen

Riccardo PETRELLA - L'eau, marchandise ou bien commun ?

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Été 2012 ENTRETIEN

a le droit a l'eau, le consommateur a le droit à l'eau, mais doit payer". Le citoyen est donc d'abord consommateur, et doit payer. Alors, quoi ? Où est la culture du bien commun ? Où est la culture du droit ? Vous racontez des balivernes en France, vous dites : "consommateurs, payez !" C'est l'école française de l'eau qui a inventé ces principes : consommateur-payeur, pollueur-payeur, l'eau fi-nance l'eau, le m3 finance le m3 ! Où est le droit ? Où est l'accessibilité ? Où est l'universalité ? Où est la participation citoyenne ? Où est la justice sociale ? Où est la solidarité ?... Alors vous faites la charité : les riches donnent un peu aux gens qui ne peuvent pas payer. On leur dit : "Tu es pauvre ? Oui, tu vas avoir le m3, tu vas le payer un peu moins." Et ainsi on se donne bonne conscience. Voilà, un tout petit peu, pourquoi il faut abandon-ner la marchandisation de l'eau.

L'Aig. : Comment sortir de cette marchandisation ?

R. P. : C'est une bataille culturelle, politique. Ce n'est pas une bataille d'experts. Comment sortir de l'inégalité entre hommes et femmes ?... Par les citoyens. On peut sortir de la marchandisation de l'eau si les citoyens français pensent que l'eau n'est pas une marchandise. Bien entendu il faut payer pour l'eau qui sert à laver la voiture. Si on utilise plus de 120 litres par jour et par personne, ce qui est considéré comme une quantité nécessaire et suffisante pour le droit à la vie et à l'hygiène, au-delà, il faut payer. Le droit à l'eau n'inclut pas la piscine ou les 48 douches par jour d'une famille

de quatre personnes. C'est pour cela qu'il faut réglementer. Dans une société juste, tous les droits sont réglementés. Le respect du droit signifie le respect des règles. Un bon citoyen n'est pas celui qui a le droit de faire ce qu'il veut, c'est celui qui accepte les règles et les respecte pour bénéficier des droits comme les autres. Avoir des droits, ce n'est pas l'anarchie. Avoir le droit de faire ce que je veux, c'est une connerie de droit. Ce n'est pas un droit. La responsabilité du citoyen est de dire : "J'ai le droit, et donc je suis aussi responsable de l'accès à ce droit pour tous les autres", sur le plan financier, celui de la protection de la ressource, du comportement collectif, de l'intérêt des généra-tions futures, de ne pas faire des choses qui rédui-raient la capacité de l'universalité d'accès à l'eau, etc. Avoir des droits, ce sont aussi des responsa-bilités et des devoirs. Ainsi, pour lutter contre la marchandisation de l'eau, les Français devraient modifier leur culture vis-à-vis de l'eau, et cesser de la considérer comme un bien économique marchandise. La logique, c'est quoi ? Puisque je paye, et même cher disent-ils, - et parfois c'est vrai puisque le privé augmente le prix de l'eau pour augmenter ses profits -, je peux en faire ce que je veux. Ce n'est pas possible ! D'ailleurs, le principe pollueur-payeur, qui est juste apparemment, signi-fie, en réalité, que si je paye 3 euros et quelques le m3, j'ai le droit de consommer 1200 litres par jour puisque je les paye. Cela n'a pas de sens, ce n'est pas le droit. La marchandisation doit être éliminée dans la vision du monde des gens.

L'Aig. : Pour pouvoir vendre l'eau technologique, les grands opérateurs, Véolia et Suez agissent-ils sur les ressources naturelles, participent-ils volon-tairement par lobbying ou autre, à la dégrada-tion mondiale de l'eau naturellement potable pour augmenter leurs profits ?

R. P. : L'eau technologique signifie que l'eau, ma-tière première, est réutilisée ou transformée pour donner un autre produit. Par exemple, l'eau traitée après usage, on la réutilise pour l'agriculture, pour la toilette ou la boisson. On la repotabilise. C'est

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté le 28 juillet 2010 une résolution dans laquelle elle déclare que le droit à une eau potable, salubre et propre est un "droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme".Environ 884 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et salubre et plus de 2,6 milliards n’ont pas accès à des services d’as-sainissement.

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Riccardo PETRELLA - L'eau, marchandise ou bien commun ?

une eau technologique. On ne la capte pas, elle est utilisée deux fois. Cela nécessite des processus complexes. L'eau de la mer dessalinisée est aussi une eau technologique. Le dessalement se traduit en plus par des dommages considérables sur les océans, notamment par les rejets. Le coût de pro-duction est encore deux à trois fois plus impor-tant que l'eau non-dessalée. Donc les entreprises ne sont pas très intéressées. Mais, le jour où ces entreprises, par lobbying politique, réussiront à se faire donner de l'argent - car le secteur privé attend toujours de se faire aider par les États, au nom du progrès, de l'innovation, de l'intérêt public, etc., avant de recevoir les bénéfices de ces investis-sements sans jamais les restituer aux États par la suite -, ils produiront cette eau technologique, et la vendront comme une chose remarquable, fruit de l'initiative privée de l'entreprise, de l'intérêt des capitaux financiers toujours là pour accompagner l'innovation, etc., et au final prendront la maîtrise de l'eau et de la nature.Qui paie le retraitement de l'eau ? Les gens qui ont payé, pas le privé qui fait du profit. Alors à qui appartient cette eau retraitée ? À l'entreprise ou au consommateur ? À l'entreprise qui dit : "J'ai cette matière première - qui est déjà un profit - et je veux la rendre à nouveau potable, mais toi, l'État, tu dois me payer, pour soutenir l'innovation, etc." Au final, qui décide de tout ça, des règles, des normes, des standards ? Les collectivités, les citoyens ? Non, c'est l'entreprise. Ceci n'est pas la démocratie.

L'Aig. : Comment parvenir à une évolution de la notion de richesse non partagée qu'on nous in-culque dès l'enfance, et transformer cette notion en une richesse partagée ?

R. P. : Par les règles. Il ne faut pas diaboliser l'en-treprise qui, dans la logique capitaliste, est là pour faire du profit, c'est logique dans ce système capi-taliste de marché, vis-à-vis de ses actionnaires, etc. Mais, là où ils font le mal, c'est qu'ils prétendent que cette logique est la seule logique possible pour assurer et garantir l'accès à l'eau comme un

droit humain, et cela n'est pas vrai. Il y a d'autres moyens. Mais les plus critiquables sont les pou-voirs publics qui sont complices en disant du privé qu'il est le plus capable pour gérer l'eau. Et qui prétendent le donner au privé tout en gardant le contrôle, ce qui est concrètement impossible parce que, pour contrôler, il faut faire les choses, en se tenant en dehors. Les pouvoirs publics n'ont plus les compétences pour contrôler les opérateurs. Donc, les pouvoirs politiques sont, selon moi, res-ponsables de la marchandisation de l'eau, et donc de la vie. On peut, et on doit les critiquer. Ce sont eux qui ont décidé de confier au privé la gestion de l'eau, de la santé, des transports publics, des trains, des bus, des sols urbains, du traitement des eaux, de l'air, ce sont les pouvoirs publics. S'ils délèguent tout le temps, toutes choses, tout bien commun, tout droit au privé, ils sont là pourquoi ? Pour faire de la production ? À quoi servent ces parlements nationaux, les conseils municipaux, régionaux, généraux ? Décider de ce qu'il faut donner au privé ?

L'Aig. : Et par rapport à l'Europe ?

R. P. : L'Europe est actuellement une institution dont plus vite on se sera débarrassé, telle qu'elle est ac-tuellement, mieux ce sera, parce que c'est affreux. C'est inacceptable, ce qu'est devenue l'Europe. Une institution de pouvoirs terribles qui se sont mis à la solde et au service de la logique de l'écono-mie capitaliste de marché. Les dirigeants actuels de l'Europe, avec l'appui d'une bonne majorité du parlement européen, acceptent que ce soient les marchés financiers qui décident, ou que ce soient Merkel, et jadis Sarkozy et Cameron, qui décident, les autres pays ne comptant pour rien. C'est une Europe terrible. Les gens qui ont construit l'Europe il y a 50 ans ne pensaient pas à ça. Et cela fait 30 ans que l'Europe a "viré sa cuti", et est devenue un organisme, un mécanisme d'affirmation de la puissance technocratique financière du pouvoir économique fort. Le reste ne comptant plus. On ne peut pas l'accepter. Et encore moins dans le domaine de l'eau avec le renouvellement de la di-

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Été 2012 ENTRETIEN

rective européenne 4 qui dit, dans son préambule, que l'eau est une marchandise ; bon, elle précise que "l'eau n'est pas une marchandise comme les autres" mais ça reste une marchandise. Ensuite, l'article 9 dit que les États membres, pratiquement, doivent appliquer le principe consommateur-payeur, disant : "Le meilleur principe de gestion de l'eau est d'imposer un prix, au coût du marché, au consommateur."

L'Aig. : De manière à limiter la consommation ?

R. P. : Pour donner au secteur privé la capacité de faire du profit, même dans le domaine de l'eau. Alors revient la question permanente : est-ce que, dans le domaine des droits, on peut accepter le principe du profit ? Est-ce que pour permettre à un membre d'une société d'accéder aux droits à l'eau, à l'éducation, à la sécurité, à la santé, à l'aide, il faut adopter des mécanismes qui permettent à ceux qui créent les services de faire du profit ? Peut-on conditionner l'accès aux biens et services qui relèvent des droits, à la logique du profit ? Moi, je pense de manière très stricte, précise et rigoureuse que non ! Il y a un conflit direct, immé-diat, entre la société qui doit garantir les condi-tions d'accès aux droits à la vie de tout le monde,

et, utiliser un instrument du profit pour permettre ça. C'est contradictoire. Cela veut dire que cette société ne veut pas garantir ces droits. Une société qui dit : "Tu as le droit, mais tu le payes, et si tu ne peux pas le payer, finalement tu n'y as pas droit", le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est une société schizophrénique. Ou alors, c'est une société volontairement basée sur l'injustice sociale. Et je crois qu'aujourd'hui, nous sommes dans des sociétés où les classes dirigeantes ont intériorisé l'inévitabilité de l'injustice sociale. Et même, cer-taines classes dirigeantes croient que l'existence de l'injustice sociale est un ressort pour la création de la richesse. Et c'est pour cela qu'il est difficile de changer les tendances actuelles.

L'Aig. : Que pensez-vous, qu'espérez-vous de Rio+20 ?

R. P. : Le thème principal de Rio+20 est : promou-voir la croissance verte dans le contexte de la lutte contre l'éradication de la pauvreté, et l'adaptation au changement climatique. Le thème central est donc l'économie verte, et la croissance verte. Cela signifie qu'il faut utiliser la nature maintenant, c'est le concept vert : le soleil, les éoliennes, la biomasse, les énergies vertes, et tout le reste : l'automobile verte, la maison verte, les autoroutes vertes, votre micro vert, votre téléphone vert... et tout cela pour la croissance. Et ils disent : "Il ne peut pas y avoir de solution au problème de la pauvreté dans le monde, il ne peut pas y avoir de bonne solution au changement climatique si on ne redonne pas une impulsion à la croissance, à la richesse mondiale", et comment ? Par des nouveaux produits, des nou-veaux services qui, bien entendu, ne devront pas être nuisibles à l'environnement, donc verts. Alors, continuons à faire des autos, des frigidaires, des téléphones, des ipads, des maisons pour favoriser la croissance, la croissance, la croissance. Mais ce n'est pas une solution, et je pense que de Rio+20 ne sortira pas grand-chose. D'ailleurs, même les dominants ne sont pas convaincus, puisqu'il paraît qu'aucun grand chef d'État ne sera présent, alors qu'en 1992, ils y étaient tous !

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Riccardo PETRELLA - L'eau, marchandise ou bien commun ?

L'Aig. : La monétisation de la vie semble être à l'origine des problèmes, or Rio +20 aurait pour objectif selon vous, la géomonétisation des ri-vières, des lacs, pour développer la croissance dite verte ?

R. P. : Pour assurer la croissance verte, ils doivent monétiser la nature. Ce platane... Quelle est la valeur économique de ce platane du Vigan ? Jusqu'à présent, vous ne le savez pas. Eux veulent qu'un jour, on donne une valeur économique mar-chande à vos platanes, vos rivières. Actuellement, on ne connaît pas la valeur d'un lac. Eh bien, ils veulent le savoir, comme cela ils pourront investir pour protéger tel ou tel lac. L'un à 1000 dollars, l'autre à 1 million de dollars sur le marché des lacs. Ils choisiront bien sûr d'investir et de travailler sur celui qui vaut le plus. C'est cela la monétisation de la nature qui, selon eux, devrait être la base de la croissance verte. On ne peut pas faire la crois-sance verte, disent-ils, sans monétiser la nature. Donc il faut monétiser un microbe, un virus, une espèce végétale, et tout, petit à petit, doit être mo-nétisé. La vie !

L'Aig. : Pour spéculer ensuite dessus en Bourse...

R. P. : Oui, bien entendu ! Une fois monétisé, un lac, ou l'Ardèche, ou la Seine et Oise, vous le met-tez en Bourse, comme on a fait pour le blé, le riz, et certaines parties de certaines forêts. Donc, une fois qu'on a monétisé, l'inévitable c'est l'introduc-tion en Bourse, la mise sur le marché. Et qui va fixer la valeur marchande d'un lac ? Eh bien, les transactions financières sur ce bien-là. Tôt ou tard, les grands lacs seront cotés en Bourse, et pas les petits qui seront éliminés.

L'Aig. : Comment l'Amérique du Sud montre-t-elle l'exemple à suivre concernant les ressources en eau ?

R. P. : Primo, ils ont affirmé le fait qu'il y a les droits de la nature. Il y a ceux des humains, et ceux de la nature, dont les humains sont une partie. C'est

l'idée de Pachamama, l'idée de la Terre mère nourricière. Nous ne sommes pas des Martiens tombés du ciel sur cette Terre, mais faisons partie intégrante de cette Terre. Nous sommes le résultat de l'évolution de la nature. Je crois que c'est une des plus grandes contributions culturelles, vision-naires, politiques, humaines, développées ces dernières décennies. Et ensuite la conséquence de cette affirmation a été qu'ils ont modifié radica-lement leurs constitutions dans pas mal de pays d'Amérique Latine comme la Bolivie, le Venezuela, l'Uruguay, l'Équateur, où ils ont modifié la constitu-tion et introduit par exemple le droit de la Nature. Ils ont aussi introduit le principe que l'eau est un bien commun, inaliénable - elle fait partie de la collectivité, on ne peut pas la donner à des privés, ni la transformer en marchandise -, et ils ont inscrit le droit à l'eau. Donc ils ont créé des institutions au niveau local. Ils ont changé les collectivités. Ils font participer les gens. Ils font des aqueducs commu-nautaires, coopératifs. C'est extraordinaire. L'inno-vation des trente dernières années dans le monde n'est pas venue de l'Europe, ni des USA. Les USA et le Canada sont des sociétés ultra-conserva-trices, réactionnaires, libérales, injustes qui n'ont jamais fait d'innovations véritables. Les véritables innovations sociétales qui marqueront l'histoire de l'humanité au cours des cent prochaines années sont venues des pays d'Amérique Latine.

Propos recueillis par G.K.photos : G.K.

Bibliographie partielle :Manifeste de l’eau. Pour un contrat mondial, Labor, 1998Bien commun. Éloge de la solidarité, Labor, 1996L’Eau, res publica ou marchandise ?, La Dispute, 2003

Merci à la mairie du Vigan, à Christiane Ducroux en charge du Service communication, à Anne Bresson des Écodialogues, ainsi qu’à Audrey et Nathalie de l’association Rouage, pour leur aide et leur collaboration dans la mise en place et l’organisation de cet entretien.

Mairie du Vigan04 67 81 66 00www.eco-dialogues.freco-dialogues@levigan.frcontact@rouage.org

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Été 2012 déCouVERtE CuLtuRE

PLANèTE TERRE, NOUS REVOILOU !

Eh, oui, vous vous souvenez, l'association Planète terre, vous l'avez déjà rencontrée dans notre numéro 21, avec un conte rocambo-lesque à propos d'un poisson d'avril qui se faisait cuire en mars.Un conte à dormir debout puisque que la cuisson durait toute la nuit ! Nous avions quitté une joyeuse bande de bénévoles à Mas-sillargues-Atuech, les revoilà à Anduze, leur terre de prédilection réputée pour ses vases en céramique. (voir encadré).

Comme chaque année, et pour notre plus grand plaisir, Planète terre nous donne à voir et à émou-voir au Festival de la Céramique, parc des cor-deliers à Anduze, les 11, 12 et 13 août 2012. J'ai découvert ce festival il y a cinq ans, et je me souviens de l'impression que m'avait laissée cette visite : "une journée entre parenthèses, comme un oubli des jours ternes, et qui m'avait nourrie de sa qualité et de sa beauté". D'aucuns diront que j'exagère, mais c'est vraiment ce que j'avais ressenti. Après plus de 20 ans, ce qui n'était qu'un marché à ses débuts est devenu un lieu de qualité et de convivialité, grâce à une cinquantaine de bénévoles dynamiques, soucieux d'allier plaisir et émotion au cours de ce rendez-vous annuel. Cin-quante-cinq professionnels des métiers de la terre viendront des quatre coins de France et d'Europe, pour nous régaler les yeux et l'esprit.Il faut dire que les exposants sont soigneusement sélectionnés pour donner une dimension artistique et contemporaine à cette manifestation, sans ou-

blier pour autant la poterie populaire et tradition-nelle. À Anduze, la poterie est un patrimoine cultu-rel, c'est pourquoi les fabricants actuels de jarres d'Anduze ont un espace d'exposition qui leur est réservé. Et pour les jeunes talents, c'est aussi l'occa-sion de se faire connaître. Ainsi, grâce à la diversité des œuvres, on peut dire que tout le monde trouve au moins un genre qui correspond à sa sensibilité.

Cette année, l'invitée d'honneur sera Laure Gau-debert, dont Jean Jacquinot nous dit, dans la revue de la céramique de mars-avril 2007 : "… Sa sculpture dresse sans indulgence un portrait de notre société. Nous l’entendons comme au théâtre. Et, d’autant plus fort que cette représen-tation des émotions, des rêves et des fantasmes collectifs est pétrie d’ambivalence."

En 2012, le thème de l'exposition s'intitule "J'ai descendu dans mon jardin". Pour les céramistes, il s'agit de participer à l'installation poétique d'un

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jardin potager ou fleuri, en laissant libre cours à leur imaginaire créatif.

Les organisateurs du Festival ne se contenteront pas de vous émerveiller à travers les expositions des différents créateurs, ils vous permettront aussi de vous exprimer dans le cadre des divers ateliers proposés, qui, peut-être, révéleront une vocation. Pendant ces trois jours, tout visiteur pourra faire le choix de devenir acteur.

Dans un parcours sensoriel, vous serez invités à sentir, toucher, peindre, regarder, écouter et même "patouiller", si les pieds et les mains vous en disent ! Fouler l'argile fraîche, mélanger le sable et la terre, réaliser des palettes de couleurs… Une expérience sensitive à laquelle vous pourrez goû-ter sans modération.

Pendant ces trois jours de ravissement, des pro-fessionnels s'attacheront à "vous faire savoir leur savoir-faire". Vous découvrirez les techniques ancestrales, accompagnés de "professeurs" géné-reux dans la transmission de gestes qui ont tra-versé les siècles. Ces ateliers gratuits ont pour but de vous faire partager les techniques, mais aussi de vous faire découvrir les difficultés, les risques et les aléas des métiers de la céramique.

Avec Gilbert Serres et Jean Marie Giorgio, deux potiers d'exception, le public assistera à la trans-formation de l'argile au cours d'une démonstra-tion de tournage sur tours anciens, et à la fabri-cation de jarres à la corde. Loïc Giorgio, un autre potier passionné, construira un four dans lequel il réalisera des cuissons. Il nous fera aussi partager son expérience de la terre sigillée. Le nom de cette terre provient de "sigillum", qui signifie sceau, cachet. Il désigne à la fois la poterie qui sert de support, et l’engobe, terre liquide très finement décantée qui vernit et produit un effet incompa-rable sur l’épiderme de la terre.

Au programme des attractions fantastiques, un four bouteille sera construit par Patrice Volkel. La construction de ce four insolite se déroulera sur deux jours, samedi 11 et dimanche 12, et sera clôturée le dimanche soir par une soirée festive avec le public.

Il s'agira de construire un four de deux mètres de haut ressemblant à une bouteille, le goulot faisant office de cheminée, et ce à l’aide de bouteilles en verre, goulots tournés vers l’intérieur. De l’argile servant de joint entre les bouteilles. Durant la cuis-son, le four sera illuminé à travers les bouteilles,

ANDUZE - PLANèTE TERRE, NOUS REvOILOU !

Le mot "céramique" provient du grec ancien kéramos qui signifie "terre à potier" ou "argile".Premier "art du feu" à apparaître (avant la métallurgie et le travail du verre), la céramique désigne l’ensemble des objets fabriqués en terre cuite qui ont subi une transformation physico-chimique irréversible au cours d’une cuisson à température plus ou moins élevée.On distingue deux grandes catégories de céra-mique : à pâte poreuse (terres cuites et faïences) et à pâte imperméable (porcelaines et grès).Devenu ensuite terme générique pour désigner tout objet en terre cuite. Que ce soit un objet en faïence, en grès ou en porcelaine.

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Été 2012 déCouVERtE CuLtuRE

et par la flamme sortant de la cheminée. Après la cuisson, ce four se métamorphosera en sculpture avec ses parois fondues telles des stalactites dans une cathédrale de verre. Des pièces seront cuites en témoins de cet événement unique.

Et Planète terre rajoute du sens à cette manifes-tation estivale dans l'opération "totems du cœur". Des potiers érigeront des totems d'environ 2m50 de haut, que vous pourrez gagner à la tombola et dont les bénéfices iront au profit d'une association caritative ou d'un centre d'aide par le travail.

Quant aux enfants, ils pourront laisser aller leur créativité naturelle dans l'espace "Barbotine". Co-rinne Bécot, plasticienne et céramiste, les accueil-lera pour les guider dans leurs réalisations. Ce lieu d'initiation ludique à la sculpture d'argile sera ouvert gratuitement aux jeunes de 4 à 15 ans.

Enfin, pour les curieux toujours avides d'en savoir plus, la cinémathèque proposera des documen-taires, dessins animés, longs et courts-métrages, tour à tour surprenants, drôles et pourtant didac-tiques.

Bien sûr, ce festival ne serait pas ce qu'il est sans la participation active des joyeux drilles que sont les bénévoles, à qui nous sommes reconnaissants de nous faire vivre ces moments de fête.

Marie Beuvier

Source : glossaire du site http://festival-ceramique-anduze.org.

3E bIENNALE DES CARNETS VOyAGEURS ET DE LA bD DE ST-hIPPOLyTE-DU-FORT

"Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays."

Gandhi

Depuis 2008 la Biennale met en valeur les créations artistiques et culturelles liées aux voyages entrepris dans un esprit de découverte des cultures, les plus éloignées comme les plus proches afin de dépasser les regards qui figent les différences. En faisant se rencontrer un public et une quarantaine d'artistes voyageurs dans une atmosphère conviviale, la Biennale cherche à susciter des réflexions sur l'Autre, la rencontre, le voyage, le tourisme, la pratique artistique... Il s’agit en somme de créer un espace de ren-contres dédié à la liberté des hommes et des crayons.

Outre la grande rencontre qui aura lieu le 1er juillet dans la Cour des Casernes, les inno-vations 2012 sont importantes puisque trois auteurs sont invités en résidence : le Burkinabè Fidèle Kabré, qui réalisera un carnet de voyage sur le Pays Cigalois ; le talentueux Patrick Singh qui sera en résidence de création à la Galerie du Bout du Monde ; et enfin Cia qui croquera durant un mois des portraits de Cigalois. Par ailleurs sept autres artistes exposent du 8 juin au 1er juillet à l'Office de Tourisme, la Biblio-thèque Roure-Sarran, la Galerie Éclectique 17 et la Galerie du Bout du Monde. Venez nombreux !

Marion Lavabre

Événement conçu par Alter Ethno en partenariat avec Le Maquis et la Librairie CoularouProgramme complet sur : http://lesvoyagesdelacigale.over-blog.org

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ChANGEMENT DE CAP POUR LES TRANSES CÉVENOLES

Parce que nous refusons de rentrer dans la logique dominante de la simple consommation culturelle, parce que nous sommes persua-dés qu’il existe encore des espaces de liberté, où la musique n’est pas un produit mais bien un objet ar-tistique non identifié, surprenant et

novateur. Alors que fait-on ? Une programmation musicale axée sur la découverte et l’émergence.. Un accompagnement personnalisé de la part du festival à destination des groupes régionaux, des

rencontres, des débats pour réunir la profession et s’interroger sur les évolutions de notre milieu professionnel. Et puis toujours, les Arts de la Rue, c’est à eux que le festival doit son originalité. Les spectacles en journée sont tous en accès gratuits. Les concerts du soir sont payants, mais les prix ont baissé. De 25 e par soir on passe à 15 e en tarif plein, 25 e pour le week-end. La Culture pour tous, on vous dit !

Les Elvis Platinés

Les Transes cévenoles du 27 au 29 juillet 2012 à Sumène

"CULTURES EN TRANSITION" À LA GRANGE

Gaz de schiste, c'est fini ? En France, 70 permis sont toujours à l'étude au Bureau exploration-production des hydrocarbures, et 14 arrivent en fin d'instruction... Eh oui... Pour en savoir plus, ce sera le 29 juin sur le Causse-de-la-Selle, lors d'une soirée organisée par les collectifs gaz de schiste Sud/Cévennes (Saint-Martin-de-Londres, Saint-Hippolyte-du-Fort, Ganges), le collectif de transition viganaise et l'association Bouillon cube. Au programme, à partir de 18h, débat/échanges autour du gaz de schiste, stands asso-ciatifs (L'Aigoualité en fera partie), expo d’Elsa

Dreau "Cultures en Transition", re-pas/buvette et groupe de musique Ô Sud (musique Cajun / chansons), puis ateliers tables rondes, et enfin, concert des Cannibals Dandies (Mu-sique New Orléans /Swing).Les recettes de la soirée (entrée libre et buvette) seront partagées entre les collectifs organisateurs.

Le bouillonPlus d'infos sur : www.bouilloncube.fr

LES FOLIES bERGèRES

Une épopée laineuse cévenole : Tricoti Tricota Tri-cotons les liens.Pour retrouver dehors la chaleur du dedans ! Inviter petits et grands à s’as-seoir autour d’un repas par-tagé avant le bal du samedi soir, c'est renouer avec l’esprit de la fête de village d'hier et construire celle d’aujourd’hui. Les échanges et les rencontres sont au cœur de Folies Bergères, entre voisins d’un même quartier, entre deux villages, trois vallées ...

Notre mouton n'est ni panurge ni tondu sauf pour cause de dérèglement climatique, mais fier et fort, fraternel, solidaire et courageux ! Qui dit culture

populaire, dit culture partagée. Le patri-moine nous appartient. Sa valorisation, c’est la reconnaissance de la parole de tous, de la mémoire du vivant.

L'association Teuf Teuf et les biquettes en force

asso-teuf-teuf@wanadoo.frAnne : 06 78 44 23 34 Karine : 06 83 03 66 88

Vendredi 29 et samedi 30 juin 2012 en plein airPlace Fabre d'Olivet à Ganges, (annulé si pluie)

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Été 2012 Au Bout du MondE

PARRAINAGES INDE

Le siège de l'association "Parrainages Inde", est situé à Villeneuve-Lès-Maguelone. L'association a été créée en 2001 et aide des femmes seules avec enfants à charge. Isabelle Grandmaison, bénévole, a accepté de nous rencontrer à la suite de son dernier voyage en Inde en janvier 2012, après le passage du cyclone Thane.

L'Aigoualité : D'abord, Isabelle, qui sont ces femmes parrainées ?

isabelle Grandmaison : Souvent des femmes abandonnées ou veuves, qui ont dû s'endetter pour survivre. Les veuves et leurs enfants sont reje-tés par la belle-famille car ce sont des bouches à nourrir. Quand je parle des familles parrai-nées, il s'agit de la mère avec les enfants ; il n'y a pas d'homme. Ces femmes travaillent dans des conditions épouvantables, elles sont coolies, elles portent des sacs de sable, brassent du ciment à mains nues ... L'Aig. : Les femmes font ce genre de travail ?

i.G. : Bien sûr, ce sont surtout les femmes qui font cela, elles sont soit servantes, soit coolies.

L'Aig. : Tu dis qu'elles sont endettées, mais pour-quoi ?

i.G. : Beaucoup sont veuves à cause des pro-blèmes d'alcoolisme chez les hommes. Ils

consomment de l'alcool pas cher qui rend fou et violent. La dame que je parraine a dû soigner son mari alcoolique pendant trois ans, les médica-ments sont très chers et elle a fait des dettes ; il est mort, elle a refait des dettes pour son enterrement parce qu'en Inde, la coutume impose un enterre-ment somptueux. En arrivant à l'association, elle avait 1200e de dettes, ce qui représente une vie de travail. Elle travaille dans une usine de bâtons d'encens, pour 22e/mois. Elle ne pourra jamais rembourser le capital, elle rembourse des intérêts à 35%, à des usuriers qui sont souvent des voisins, prédateurs au courant de sa situation. Quand nous décidons de parrainer une famille, nous remboursons les dettes pour que la maman puisse sortir la tête de l'eau. Il faut savoir qu'une maman touche souvent entre 12 et 20e/mois.

L'Aig. : Comment vivent-elles ?

i.G. : Beaucoup vivent dans des huttes en terre battue, avec des loyers pas chers. De plus en plus de familles ont l'électricité et une ampoule fournies par le gouvernement ainsi que la TV et le réchaud à gaz, donnés aussi par le gouvernement. Les plus pauvres ont des "ration cards", qui permettent l'achat de produits de base dans les boutiques du gouvernement, à des prix intéressants.

L'Aig. : Mais en ville, il n'y a pas de maison en terre battue ?

i.G. : Bien sûr que si, au milieu d'immeubles ou de maisons parfois luxueuses, il y a des maisons en terre battue en pleine ville, même s'il y en a plus à la campagne. Au départ, l'association parrainait surtout des familles à Pondichéry, et on a élargi au Tamil Nadu où les gens sont plus pauvres, car

TOUS RADIOACTIFS…

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moins aidés par le gouvernement. Ils habitent des maisons couvertes avec des toits de palme, parfois des maisons en dur.

L'Aig. : Et au niveau du confort ?

i.G. : Ils habitent une seule pièce, avec parfois un coin cuisine séparé, pas d'eau à l'intérieur, et des toilettes communes à l'extérieur. Cette année je suis arrivée juste après le cyclone Thane et on a développé une cellule de crise pour aider les familles qui avaient tout perdu. En deux mois on a reconstruit toutes les maisons. Pour 2012, on voudrait que toutes les familles aient au moins un ventilateur, une moustiquaire et une armoire.

L'Aig. : Comment fonctionne le parrainage ?

i.G. : Les parrains s'engagent pour 25e/mois, destinés en priorité à l'éducation des enfants. Avec 300ee par an, la maman pourra financer les frais occasionnés par la scolarité (fournitures scolaires, étude surveillée, frais de transport…). Les écoles privées (enseignement en anglais) sont payantes et les prix varient beaucoup d’une école à l’autre, le parrain pourra augmenter son aide en fonction des dépenses. L'association participe au financement des études supérieures quand le parrain ne peut pas le faire (exemple : une année d'école d'ingénieur peut coûter 1000e par an). Cette année, plus de dix jeunes ont obtenu un diplôme et pourront subvenir aux besoins de leur famille.

L'Aig. : Les familles jouent le jeu ?

i.G. : Les familles ont des droits et des devoirs, le

premier étant de scolariser les enfants et fournir régulièrement des justificatifs de dépenses. On organise des réunions régulièrement au bureau sur différents sujets (dots, mariages, dettes, sco-larité...). Nous pouvons aussi accorder des prêts à 0% d'intérêts. Grâce aux donateurs, nous pouvons financer les urgences (hospitalisation, reconstruc-tion des huttes détruites...).

L'Aig. : Comment repérez-vous les familles ?

i.G. : Notre secrétaire tamoul, qui connaît bien les circuits et la langue, va voir les instituteurs qui nous signalent les cas les plus difficiles. Avant tout parrainage, on a d'abord deux entretiens avec la nouvelle famille, à quinze jours d'intervalle, pour faire un bilan sérieux de la situation. Au bout de six mois d'expérience, si la maman gère bien les dépenses et respecte les règles, on lui ouvre un compte en banque, si elle a une carte d'identité - ce n'est pas toujours le cas - et on verse l'argent du parrainage sur le compte. Si on ne peut ouvrir un compte, on continue de donner l'argent en espèces, par petites tranches mensuelles. On sou-tient 110 familles, ce qui représente environ 350 personnes, mais comme la population dépasse le milliard, on ne va pas "sauver le monde" !

C'est vrai, l'association "Parrainages Inde" ne va pas "sauver le monde", mais de génération en gé-nération, grâce aux jeunes éduqués, les mentalités finiront par bouger et peut-être aussi la condition des femmes seules.

Propos recueillis par Marie Jo Beuvier

Parrainages Inde - Evelyne PICHON - 04 67 69 08 33http://parrainagesinde.free.fr/

PARRAINAgES INDE

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Été 2012 PouLS du PAYS

SAINT-hIPPOLyTE-DU-FORT, EN PANNE D'ESPOIR ?

Ce bourg est tristounet, chômage 13% des actifs, plus d'une fermeture par mois, les bistrots, les commerces, les restaurants baissent les grilles les uns après les autres. Les Cigalois auraient bien besoin d'un plan de relance...

En mars 2008, ils y ont cru, Norbert Hubert, le maire d'alors ayant "fait défaut", selon l'expression à la mode, de nouvelles élections municipales sont orga-nisées. Et, dès le premier juin, Bruno Olivieri nouvel aspirant maire, présente sa liste, son équipe : des femmes, des jeunes, une pointe de diversité, une ma-jorité d'imaginatifs bien dans leur époque. On sentait poindre une belle énergie collective. La salle des fêtes est comble, les Cigalois enthousiastes applaudissent sa liste. Ouf. C'est la fête, les Cigalois y croient. Tout semblait sur le point de changer.

Las ! Trois mois plus tard, tout recommence. Les créa-tifs trublions sont écartés des commissions, des délé-gations. Le maire et deux ou trois élus conformes et conformistes pilotent désormais la mairie à la façon des bons comptables. Le rêve s'est évanoui.

Début avril 2012, trois conseillères : Hélène Grappin, Valérie Pommet et Bénedicte Louvat-Moloazay démis-sionnent : "Ce n'est évidemment pas de gaieté de cœur que nous quittons le bateau... C'est là un aveu d'échec, l'échec de la politique locale dont nous avions

dessiné les contours pendant la campagne électorale et dont ne subsiste qu'une infime partie..." déclarent-elles dans leur lettre de démission. Ce n'était qu'un rêve... celui de circuits courts, d'économies d'énergie, de promotion d'une culture locale, d'associations... Bref, un essai de démocratie à travers la convivialité. Et comme l'écrit Claude Anselme, l'un des nouveaux élus : il devenait possible de "retrouver l'animation, la bonne humeur, la colère, l'immuable détermina-tion, l'indestructible tempérament de résistant... des Cévennes du temps d'avant"*

Dans les départements où comme dans le Gard, entre autres, le clientélisme fait loi dans le choix des "éligibles", les compétences d'animateurs passent au second plan. Les conséquences en sont incalculables, dans la mesure où les conseils municipaux jouent un rôle-clé, quand ils savent écouter, percevoir les aspi-rations de tous leurs mandants tout en encourageant ceux qui ont de l'entregent. Au temps des mille crises, leurs talents sont précieux. Aucune réforme, aucun progrès ne peuvent faire chemin sans une adhé-sion réelle du pays dans ses profondeurs. Bien des sociologues, économistes, philosophes étudient les logistiques susceptibles de nous aider à échapper aux impasses qui aujourd'hui nous semblent infran-chissables.**

Un manifeste "pour vivre ensemble à Saint-Hip." cir-cule actuellement. Même s'il n'est pas parfait, il est intéressant de le signer et d'aller proposer et confron-ter vos idées, analyses et propositions. Les initiateurs de ce texte proposent aux Cigalois une concertation pour améliorer le vivre-ensemble et l'intégration des différentes composantes de la société Cigaloise. C'est un premier pas, celui qui compte, dit-on.

Janine Delaunay

* "Cigaloises, Cigalois ! Coquin de sort !" La vie animée d'un village Cévenol en l'an 1895. (c'est truculent)** "L'Économie solidaire" et tous les numéros des "Les essentiels d'Her-mès", CNRS éditions, 8E.

ST-HIPPOLyTE-DU-FORT

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RIGAUD LOTS...

Le 25 avril dernier paraissait dans le Canard enchaîné un article qui nous concerne de près. Il traitait de la vente par le Conseil Général d'une maisonnette sise sur un terrain de 15 000 m2 à St-Maurice-de-Navacelles au pied du fameux Grand Site classé, à l'obscure so-ciété Décor Plus, domiciliée à Ganges, et appartenant à un certain... Stéphane Rigaud... le fils de l'ex-maire de Ganges : Jacques, tou-jours élu du conseil général et président de la C de C... Et tout ça, pour la modique somme de 12 000 euros ! qui dit mieux ? Moins d'un euro le m2 ! Avec une bergerie, délabrée, mais bon... Au pied du fameux Cirque inscrit au patrimoine de l'UNESCO... Une affaire en platine.

Quelques jours plus tard, le Midi Libre se faisait pudiquement l'écho de l'affaire, et au terme d'un article où on lui donnait largement la parole, Da-niel Villessot, directeur du pôle développement et aménagement du territoire au conseil général, en charge de la gestion des espaces naturels lâchait : "Il n’y a franchement rien de louche là-dedans. On n’avait pas d’autre acheteur et nous sommes contents de déstocker un terrain que nous n’entre-tenions même plus."...Eh oui, pas d'autre acheteur... On aimerait être plus souvent tenu au courant de ce genre de ventes flash !

Comme le faisait remarquer un de nos adhé-rents, "on devrait demander plus souvent à M. Rigaud comment faire pour trouver des terrains pas trop chers pour les gens qui en ont besoin, agriculteurs bio, logement etc.". Si vous le croi-sez, demandez-lui.

Avec cette vente supra-lumineuse se pose le pro-blème de la généralisation de ce genre de pra-tiques, que dénonce l'association Action Nature et

Territoire Languedoc-Roussillon (ACNT-LR)*. Elle rappelle que ces terrains, achetés par le CG, sont censés être inaliénables et imprescriptibles au titre de la protection de l'environnement et des espaces naturels. Le sous-préfet l'a d'ailleurs écrit au pré-sident du CG dans une lettre du 16 décembre 2011 "les terrains acquis grâce à cette taxe sont soumis à l'obligation de protection (…) et à l'ina-liénabilité". On ne peut pas les vendre ! L'ACNT-LR précise en plus qu'ils sont achetés par le CG aux frais des contribuables puisque c'est une taxe sur les permis de construire qui fournit l'argent.

Que dire de plus ? Que ce Cirque attise bien des convoitises entre le Belvédère à 3 millions** et cette banale affaire de famille. Que c'est l'été des moutons à Ganges, les "folies bergères", et que ce genre de pratiques n'a pas fini de nous faire pleu-rer ou rire, c'est au choix... à défaut de réagir.

Bêêêêêh.Hélène de Chèvre

* http://acnatlr.org** voir L'aigoualité N°12 et suivants

gANgES-NAvACELLES

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Été 2012 LE Coin dES ASSoS

COUP DE POUCE

Ils étaient là, à la Fête de l'Aigoualité, ils se sont produits bénévolement pour vous et nous ont aidés. Alors, un p'tit coup de pouce...

Funky PiGroovy baby ! Funky Pi is in the house, Hun !

Pour sa 4ème saison, Funky Pi se transforme en un collectif de musiciens pour que l'aventure soit encore plus énorme ! Depuis l’époque des Funky Pélardons,

une trentaine de musiciens se sont déjà exprimés au sein du groupe depuis quatre ans. Ça envoie du lourd avec huit musiciens sur scène en moyenne pour un concert ultra-festif où l'objectif est clair : que les tensions de notre ère actuelle se délient dans une grande funky transe collective !!! Une grosse énergie à partager avec aussi des lights, machine à fumée, pistolets à bulles, perruques et tout ce qu'il faut pour que l’on parte tous ensemble dans un grand voyage sur la planète Funk."Funky Pi in the Street" est notre formule fanfare avec un tuba, grosse caisse, caisse claire et toute la tuyauterie nécessaire pour s'déboucher les conduits et s’faire une Big Funky Party toutes géné-rations confondues. Si tu désires participer à cette big Funky expérience, contacte-nous !Funky Good Vibes bienvenues ! Et pour voir les dates, vidéo et contact du groupe, c’est sur www.Funkypi.com ! Okaye ?Contact : Marius, 06 70 93 20 48

M BonnoJe développe le concept des concerts "à la maison"

ou dans des lieux inattendus."J'irai chanter chez vous " a pour objec-tif de réaliser des rencontres conviviales et de permettre aux artistes de faire connaître leurs créations, ainsi que de créer des échanges interrégionaux entre

initiatives du même type. Le(s) artiste(s) sont rému-nérés à la participation libre (dite "au chapeau") et la vente de CDs. Si vous le souhaitez, vous pouvez verser un cachet à l’artiste par le GUSO.

Il ne s’agit pas d’animations musicales mais d'un concert de 45 mn à 1 heure. Et après le concert, nous trinquons tous ensemble.Plus d'infos sur www.musicalalune.com

Bouillon CubeInfatigables bénévoles à la buvette, ils nous ont aussi fourni les verres recy-clables, et le fond de caisse en plus de leur bonne humeur :). Big merci, et retrouvez-les à la Grange sur le Causse-de-la-Selle pendant tout l'été.www.bouilloncube.fr

Et les grollesLes cinq musiciens, avec une belle présence pour la chan-son engagée franco-espa-gnole avec guitares, mando-

line, accordéon, basse, cajon.Contact : 06 75 90 83 36

Le duo LyriqueSublimes tous les deux, Éric au bel canto et Sylvie au piano, pour un récital qui décoiffe. Contact : 06 63 95 37 50

Le Grand Chœur de la BuègesQu'on ne présente plus, magnifiques comme d'habitude, avec Marianne Aya Omac aux commandes, et les 40

choristes chauffés à blanc, et les solistes, bien sûr. Contact : www.marianneayaomac.com

Et Betty évidemment, avec sa guitare, sa voix, et son gros cœur pour les chants mexicains. Contact : 04 67 73 13 66

BiG MERCi À toutES Et touS !

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MARChE POUR LA JUSTICE, LE DROIT À LA TERRE, LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIREEn lien avec la grande marche de 100 000 per-sonnes initiée par Ekta Parishad (voir encadré), le collectif "Paysans sans terre, d'ici et d'ailleurs" de Montpellier organise une marche non-violente de Montpellier à Carcassonne du samedi 22 au samedi 29 septembre.

Cette marche vise :- à soutenir la marche simultanée organisée en Inde par Ekta Parishad et à promouvoir le droit des popu-lations autochtones à leurs ressources naturelles,- à promouvoir la souveraineté alimentaire régio-nale, et participer ainsi au changement sociétal et à la mise en place d'une économie plus respec-tueuse de l'homme et de la nature,- à marcher pour la dignité et contre la pauvreté, en dénonçant dans notre société ce qui tend à margi-naliser et à appauvrir de plus en plus de personnes.Dans le Languedoc-Roussillon, comme ailleurs en France, de nombreux "paysans sans terre" existent, des jeunes souhaiteraient s'installer pour cultiver et pratiquer l'élevage autrement, mais se heurtent :

- aux prix élevés des terres,- à la priorité donnée par les chambres d'agricul-ture à l'agrandissement des grandesexploitations agricoles et d'élevage intensif,- à la perte de terres agricoles au profit de projets commerciaux, routiers et d'urbanisation.À chaque étape, nous projetons d'associer notre action avec celle de groupes mobilisés sur la dégradation de leur cadre de vie ou leur activité économique : à Villeveyrac le projet Hinterland sera soulevé, à Pézenas, nous serons accueillis par l'association Bien Vivre à Pézenas qui se mobilise contre le projet Bonneterre...

Collectif "Paysans sans terre d'ici et d'ailleurs"Pour vous informer, pour vous inscrire à la marche ou au repas de solidarité (the Meal) paysanssansterre.lr@gmail.comc/o C.Boury-Esnault - 12, rue des Pivoines -34070 Montpellier

DÉMOSPhèRE GARD & CÉVENNES

Débattre, penser, faire, créer, lutter, résister, fes-toyer... l'agenda alternatif local et politique haut en couleurs ! On en parlait depuis quelque temps... Démosphère Gard & Cévennes est enfin arrivé !C'est le nouvel "agenda des luttes et des actions locales", initiative de plusieurs associations réunies au sein du Forum Social Local du Gard*.Il s'ajoute à la quinzaine d'autres agendas Démos-phère créés après celui de Paris, une référence dans le mouvement social et alternatif, et notam-

* http://fsl30.blogspot.fr

ment utilisé par le journal Politis.Démosphère permet d'abord de s'informer et aus-si, et surtout d'informer les autres, de proposer des rendez-vous, c’est un outil participatif.Les rendez-vous doivent porter sur un sujet "poli-tique" au sens très ouvert de toute forme de conscience de notre vie sociale, être ouvert à tous sans distinction, permettre à chaque participant de s'exprimer, et être porteur d'un message de "pro-grès social, humain et écologique".

Bonne et heureuse convergence !http://gard.demosphere.eu

Ekta Parishad est un mouvement populaire indien, gandhien, créé en 1991, qui fédère aujourd'hui 380 organisations. Il défend depuis 20 ans les plus exclus (petits paysans, paysans sans terre, Intouchables, membres des popula-tions tribales, notamment les femmes etc.), et organise des marches pour obtenir le droit des populations autochtones à leurs ressources na-turelles : la terre, l'eau, les semences et la forêt.www.ektaparishad.com

NAISSANCE

Été 2012

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LE Coin dES ASSoS

Le (dernier) mot du Trésorier La mort ne surprend point le sage,

il est toujours prêt à partir,et en toute chose, il faut considérer la fin.

L'aigoualité est mortvive l'Aigoualité !!!

La rareté du fait donne du prix à la chose,nous faisions cas du beau, nous méprisions l'utile,

ne forçons point notre talent,nous ne ferions rien avec grâce,

je le répète et dis, vaille que vaille,le monde n'est rien qu'une franche moutonnaille.

La Fontaine, tu mentais donc ?petit poisson ne deviendra pas grand,

tout ne vient pas à point à qui sait attendre,aide-toi, le ciel ne t'aidera pas,

tout rédacteur en chef ne vit pas aux dépens...de ceux qu'il critique ???

DU LOCAL AU GLObAL, IMPATIENCE DÉMOCRATIqUE

L’histoire commence au tout début de ce siècle. Pour la énième fois, Félix Bonnal (centre droit apparenté socialiste) se prépare à postuler pour un nouveau mandat à la mairie d’Anduze. C’est l’époque de la gauche plurielle et tout naturellement, ce que la bourgade comprend de personnes un tant-soit-peu “conscientisées” se retrouve pour ne pas le laisser seul en piste. Des socialistes aux écolos de tout poil, en passant par les communistes, une liste anachronique se met en place contre le maire sortant. Les idées sont clairsemées, les rangs sont dispersés, et si un accord certain se constitue pour définir ce que nous, nous ne voulons pas, nous sommes bien incapables de réunir un consen-sus pour présenter l’ombre d’un programme digne de ce nom ou proposer une alternative à la patriarcale "Bonnalitude" qui, telle une chape de plomb, recouvre la ville depuis dix-huit ans. Le résultat, à la hauteur de notre préparation, fut sans surprise et l’équipe du maire sortant réélue sans panachage. Nous restions à nos divisions et à nos querelles, dont certaines régulent encore aujourd’hui les relations dans notre petite ville. Pourtant un petit groupe était né, Dominique, Marie, Marcel, Christine, Catherine et Dominique ont pris les choses en main ; ils ont été chercher Maurice, Manu, et ensemble autour d’une table, ils ont décidé de faire un journal. Un journal d’expression citoyenne pour ne pas dire politique, naturellement à gauche, sans étiquette particulière mais ouvert à toutes, surtout celles de gauche. Impatience Démocratique était né, avec pour objectif de parler d’Anduze, des communes alen-tour, des communes du canton et de la "Commu-nauté de Communes Autour d’Anduze", histoire aussi de faire le lien entre le local et le global. Voilà plus de onze ans que ça roule, avec des hauts et des bas, des moments de décourage-

ment comme un certain 21 avril, mais aussi des moments de réel plaisir autour de la soupe des débats d’Idées. Des salades aussi, puis des tartes aux légumes pour agrémenter les réunions de rédaction, c’est du boulot de sortir un journal tous les trimestres, six A3 photocopiés, agrafés, éti-quetés puis envoyés à un peu plus d’une centaine d’abonnés. 10 e pour 5 numéros, histoire de ne pas léser le lecteur quand le courage ne vient pas et qu’un numéro passe aux oubliettes. Quelques exemplaires sont vendus 2,50 e sur les manifes-tations, marchés aux puces et autres points de vente chez des commerçants sympathisants. Depuis, la mairie a changé de main, les anciens qui nous trouvaient infréquentables ont fini par trouver sympathique que l’on tape sur les nouveaux. Les nouveaux se sont désabonnés, estimant que notre journal ne dit que des "conneries", ce qui prouve bien que la vérité d’hier peut être différente de celle d’aujourd’hui et encore plus de celle de demain… La liberté d’expression ne s’use que si l’on ne s’en sert pas, encore faut-il que cela se fasse en toute indépendance, c’est pour cela qu’Impa-tience Démocratique s’autofinance et s’inter-dit, de par les statuts de son association, toute publicité et naturellement toute subvention.

Dominique Sénécal

Impatience démocratique, 55 chemin du Roubal, 30140, Anduzeidemocratique@yahoo.fr

27Chèque à libeller à l'ordre de Association Aigoualitépour tous et à envoyer à : BP 66, 34190, Ganges.

LES NEUF VIES DE L'AIGOUALITÉ... POUR TOUS... ET PAR TOUS...

Oui, on en a déjà grillé quelques-unes, c'est cer-tain. Et après le vent d'espoir qui nous a fait renaître cet automne, et ce printemps, le bilan est là... Sur-chargés de charges sociales (eh oui, comme tout le monde, 40% ça fait beaucoup sans subventions), nous avons dû mettre fin aux contrats des salariés, et sommes le bec dans l'eau pour ce numéro d'été totalement bénévole... Drôle de destin pour un canard, qui se prend pour un chat...Alors, c'est fini ?Telle que vous l'avez connue, oui. Telle qu'elle pourrait exister à nouveau (eh oui, ce chat est une femme), sous une autre forme, amis lecteurs, la réponse est entre vos mains et dans vos escar-celles. Un méga-investisseur, un(e) super-mécène qui mettrait le paquet sur le concept...? Difficile à croire. La réponse, elle est dans vos envies, votre capacité d'action, d'écriture, de participation concrète à son fonctionnement, secrétariat, tenue du site web, organisation, distrib etc.Idée. ID, nos amis d'Anduze nous montreraient-ils la voie ?Retour à l'associatif participatif, au bénévolat actif ? Le Conseil d'Administration sera renouvelé, cet hiver, à la prochaine Assemblée Générale. Ce sera l'occasion pour vous de vous investir, si vous vou-lez que renaisse encore le chat noir de l'Aigoual, de faire des propositions, d'avoir des idées et de les concrétiser. Faire renaître encore le brûlot qui

fait frémir les dominants, et donne la parole ou la plume à ceux qui ne l'ont jamais, pour dire la et les vérités, si dérangeantes soient-elles, locales et glo-bales. Le champ des possibles est toujours ouvert. L'utopie n'est pas une chose irréalisable mais une chose qu'on n'a pas encore réalisée. Le nouvel Aigoualité, c'est vous qui le construirez, et personne d'autre.En attendant, bien que chômeurs, on a encore du mal à payer ces p.... de charges alors si vous vou-lez nous soutenir avec des sous à défaut de partici-per autrement, ce sera déjà beaucoup.Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé et nous ont aidés jusqu'ici : tous les membres des différents CA qui se sont succédé pendant ces quatre années, les adhérents, les do-nateurs, les annonceurs qui nous ont fait confiance tout au long de l'aventure, les distributeurs, les rédacteurs, les correctrices, les graphistes, les des-sinateurs et tous les bénévoles qui y ont cru, et qui y croient encore. Qui ont du mal à y croire... à cette fin, et pourtant.Voilà, c'est fini... comme dit la chanson. Ou pas, on sait pas.Il fallait le faire, on l'a fait. Spéciale dédicace à Pierre Wyrobnik, le fondateur sans qui rien de tout cela ne serait arrivé ou n'arrivera jamais.Hasta la vista !

G.K.

Le (dernier) mot du Trésorier

Peu importe, à l'œuvre on connaît l'artisan,

quand l'eau courbe mon bâton,ma raison le redresse.

Vous nous avez aimés,vous pouvez encore nous aider ;

encore quelques deniers,les derniers, promis juré,pour les comptes solder.

Merci à tous ceux qui y ont cru.

Je m'en vais heureux.

Le trésorier

Faites un donoui, je fais un don de …..... euros, pour vous aider

Nom...................................................................

Prénom...............................................................

Adresse................................................................

CP Ville.................................................................

Email....................................................................

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Été 2012 notRE EnViRonnEMEnt À LA LouPE

bIOFOLIE DE SyNThèSE...

Après la nanotechnologie, le nucléaire, les OGM et Cie, voici venue la biologie de synthèse. Dernière née de la boîte de Pandore dans laquelle piochent les technoscien-tistes avides de profit depuis bien longtemps. Et tout cela sans étude d'impact potentiel sur l'environnement ou la santé, car vous l'avez déjà compris, c'est à nous de prouver que c'est dangereux, et pas à eux de démontrer le risque zéro, ça coûterait trop cher. Prince hip de précaution...

Les fonds publics et privés : Du Pont, BP, Total, Pfi-zer, Novartis, Monsanto se sont donc jetés sur ce marché aux perspectives de croissance de près de 50% par an. 1,6 milliard de dollars en 2011, 10,8 milliards de dollars en 2016. Le principe : créer des organismes vivants qui soient des usines à produire des médicaments, des carburants, des plastiques. Comment ? On peut déjà commander sur Internet les fameux GTAC qui constituent la base codante de l'ADN. Avec un peu de matos, on les assemble, en créant de toutes pièces l’ensemble du génome d'un nouvel organisme vivant, (généralement une bactérie ou un microbe, c'est plus simple), et cet organisme - capable de se répliquer, de se repro-duire - digérera, par exemple, du sucre pour en faire du carburant... ou d'autres choses, médica-ments, plastiques, etc. Un domaine d’application qui intéresse aussi l’industrie sucrière, pourvoyeuse de la biomasse nécessaire. Encore de la nourriture pour produire du carburant, cela ne vous rappelle rien... mais cette fois, avec des créatures produites par l'Homme-Dieu-Technoscient...

Une coalition internationale de 111 organisations s'inquiète des risques induits par ces nouvelles tech-nologies, demande un encadrement et appelle à un moratoire sur la libération et l’usage commer-cial des organismes synthétiques. Dorothée Bro-waeys, déléguée générale de Vivagora, une des organisations signataires, résume : "notre posture n’est pas de bloquer la biologie de synthèse mais de protéger la santé publique et l’environnement contre les risques liés à cette nouvelle technolo-gie, et d’assurer que la finalité de cette recherche soit transparente et réponde à l’intérêt général." Il

faut savoir qu'aux États-Unis, la bioéconomie, qui recouvre toute l’industrie "biosourcée", des biocar-burants à la biologie de synthèse en passant par les OGM, représente aujourd’hui 11% du PIB.

Or, non seulement la législation qui entoure les biotechnologies est dépassée, mais la fuite d’orga-nismes synthétiques, capables de se reproduire dans l’environnement, fait craindre le pire. Eric Hoffman, responsable des biotechnologies aux Amis de la Terre U.S., évoque une algue capable de synthétiser une "sorte" d’huile de palme, qui pourrait proliférer dans la nature. Autre danger, la dissémination de virus synthétiques. L’ONG améri-caine Synbiowatch soutient déjà plusieurs salariés contaminés par de tels virus dans des laboratoires californiens.

Enfin, la biomasse nécessaire pour alimenter les usines biologiques (de synthèse) peut aussi conduire à l’accaparement de terres et d’eau, et les ONG redoutent une privatisation du vivant avec les brevets qui sont déposés pour garantir la propriété des organismes synthétiques. La biologie de syn-thèse est déjà très développée aux États-Unis, et elle constitue une priorité dans les axes de recherche de l’UE et du Royaume-uni. En France, heureusement, l’opposition publique aux OGM a ralenti le déve-loppement national des biotechnologies… Mais les microbes, comme les nuages, ne s'arrêtent pas aux frontières.

Pablo GéaimesSource : Magali Reinert, www.novethic.frEn savoir plus : lire l'excellent dossier par ETC group, intitulé Biomas-sacre (téléchargeable sur www.aigoualite.org)www.etcgroup.org - www.vivagora.fr - www.infogm.org

ÇA MONTE...

Les dernières estimations obtenues à partir de télédétections montrent que le niveau mondial des mers a augmenté de 1,5 mm par an de 2003 à 2010, à la suite de la fonte des glaciers et des barrières de glace. Il faut y ajouter une élévation annuelle de 1,7 mm résultant de la dilatation ther-mique des océans. Tout va très bien...

Homère DallorsSource : Commission européenne

Nous profitons de la fenêtre proposée chaleu-reusement par l'Aigoualité pour présenter une nouvelle exploitation agricole qui apparaît sur le secteur. Nicolas Milhé et David Saury seront heu-reux de vous accueillir aux "Jardins de la Buèges" à St-André-de-Buèges. À partir du printemps pro-chain (2013), nous vous proposerons des légumes et œufs en Agriculture Biologique.

À terme, nous pourrons proposer des fruits, mais il faudra patienter le temps que tout cela pousse ! Nous fonctionnerons en paniers, et serons pré-sents sur certains marchés du secteur. Nous sommes en train de finaliser tous les dossiers pour l'installation, n'hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressé(e)s par des paniers ou autre colla-boration, nous pourrons ainsi l'intégrer à notre "étude de marché" et voir comment nous pourrons répondre à vos attentes...

Contacts : milhenicolas@gmail.com et/ou david.saury@gmail.com

LES doiGtS dAnS LA tERRE

Mais sommes-nous prêts ? Bon alors, les récupérateurs d’eau de pluie aux descentes des toits sont-ils installés ? Allons-nous parvenir cette année à avoir un jardin autonome en eau ? Mais oui. Enfin, ça fait bien longtemps qu’on choisit avec attention des plantes adaptées à nos climats. Lors d’une balade, allez voir la pépinière de Filippi à Mèze. Quelle diversité ! Il y a vraiment de quoi se faire plaisir, avec les plantes méditerranéennes, sans se rendre esclave de ces plantes trop gourmandes en eau pour chez nous...Mais nous pouvons les aider aussi avec des paillis : une bonne couche de matière orga-nique à la surface du sol. Ils ont l’avantage de protéger la structure du sol, de favoriser la vie des êtres vivants, de freiner les mauvaises herbes et de ralentir l’évaporation. Il faut les disposer sur un sol bien humide et réchauffé, après avoir désherbé et biné, mais soyez généreux : 5 à 10 cm d’épaisseur. Variez les couleurs, les matières : paille sèche, tonte sèche de gazon, aiguilles de pin (les fraisiers et framboisiers en raffolent), coques de fèves de cacao, paillettes de chanvre, feuilles mortes, orties sèches...Et vos fruitiers, comment se portent-ils ? Quelques pucerons ? Planter de la tanaisie, de la consoude à leur pied. Planter des haies à baies variées pour attirer les oiseaux qui mangent les insectes.Pensez à vos plantations d’automne, et faites les trous au mois d’août, pour un bon travail du sol en profondeur.Mais surtout, surtout, réjouissez-vous devant, avec tous ces fruits, ces légumes, ces fleurs et ces couleurs !! Quel régal !! Merci la vie.

Julie Phelouzat

L’ÉTÉ ARRIVE…

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DES PRODUITS FERMIERS bIO DANS LA VALLÉE DE LA bUèGES !!

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Été 2012 BoGuE qui PiquE

ISLANDE, UN EXEMPLE POUR L'EUROPE...

L'Islande est le seul pays européen qui a rejeté par référendum le sauvetage des banques pri-vées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers, dans un formidable silence médiatique.

Le peuple a fait démissionner un gouvernement au grand complet. Les principales banques ont été nationalisées et il a été décidé de ne pas payer la dette qu’elles avaient contractée auprès de banques en Grande-Bretagne et en Hollande.

Petit rappel non exhaustif des faits :- 2008 : les banques Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing sont nationalisées pour éviter leur fail-lite plutôt que d’injecter inconditionnellement des capitaux publics, comme en Espagne ou dans les autres pays européens. L’ensemble des dettes de l’Islande égale alors 9 fois son PIB. La monnaie s’effondre et la Bourse suspend ses activités après une baisse de 76%.- 2009 : le FMI, comme à son habitude, exige, en échange de mesures dites "d’ajustement", des coupures dans les dépenses sociales qui pro-voquent la colère de la population, la chute du gouvernement et la convocation d’élections anti-cipées. Néanmoins, la situation économique dé-

sastreuse du pays persiste. Par le biais d’une loi, il est proposé à la Grande-Bretagne et à la Hol-lande le remboursement de la dette et un paie-ment de 3 500 millions d’euros, montant devant être payé mensuellement par toutes les familles islandaises pendant 15 ans à un taux d’intérêt de 5%. Mais le peuple descend à nouveau dans la rue et demande que la loi soit soumise à réfé-rendum.- Janvier 2010 : le nouveau Président refuse de ratifier cette loi et annonce qu’il y aura une consultation populaire.- Mars 2010 : le référendum a lieu et le Non au paiement de la dette l’emporte par 93% des voix.En parallèle, les détentions de plusieurs banquiers et cadres supérieurs commencent. Interpol lance une enquête, et tous les banquiers impliqués quittent le pays. Une assemblée constituante est élue pour rédiger une nouvelle Constitution... Pour ce faire, on a recours directement au peuple souverain qui élit 25 citoyens sans filiation poli-tique parmi les 522 qui présentent leur candida-ture (condition : être majeur et avoir recueilli le soutien d’au moins 30 personnes).- Septembre 2010 : l'ancien Premier ministre Geir Haarde est poursuivi pour négligence dans la gestion de la crise. Interpol émet également un mandat d’arrêt international contre l’ancien Pré-sident, Sigurdur Einarsson.- Février 2011 : L’assemblée constituante com-mence ses travaux afin de présenter, en partant des avis collectés dans les diverses assemblées qui se sont réunies dans tout le pays, un projet de Grande Charte. En mars 2011 elle est rem-placée par un "Conseil constitutionnel" composé des 25 membres de l’Assemblée constitutionnelle dissoute. En Juillet 2011 : le Conseil constitution-nel adopte à l’unanimité un projet de constitution qui est remis au Parlement le 27 juillet.

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Voici quelques-unes des principales propositions de la nouvelle Constitution, sur un total de 114 articles et de 9 chapitres :

- Article 15 : Droit à l’information. Les informa-tions et documents détenus par les autorités pu-bliques devraient être disponibles sans exception et l’accès au public à tous ces documents devrait être garanti par la loi.

- Article 63 : Création d’un Comité de contrôle de la responsabilité du Gouvernement. Une enquête sur les mesures et décisions du Gouvernement peut être demandée par 1/3 des membres d’Al-thingi (parlement islandais).

- Article 65 : Droit à la consultation directe. 10% des votants peuvent demander un référendum national sur les lois votées par Althingi.

- Article 66 : Possibilité d’interpellation directe d’Althingi. 2% des électeurs peuvent soumettre une question au Parlement et un projet de loi peut y être déposé s’il est soutenu par 10% des électeurs.

- Article 90 : Formation du Cabinet. Le Premier ministre est nommé par le Parlement.

- Article 99 : Indépendance des tribunaux. L’indé-pendance des tribunaux doit être garantie par la loi.

- Article 105 : Autonomie des collectivités terri-toriales. Les sources de revenus des collectivités territoriales doivent être garanties par la loi, tout comme leur droit de déterminer l’utilisation de ces ressources.

La nouvelle constitution devrait être soumise à un référendum, avant le vote par le Parlement, le 30 juin, en même temps que l’élection présidentielle ou à l’automne. L'Islande donne ainsi une belle leçon de démocratie aux grands États de l’Europe et du monde. Ce petit pays prévoit d'ailleurs un taux de croissance triple de celui de l'UE en 2012.Alors, pour ou contre une assemblée consti-tuante en France ?

Ali BertédedirSource : Agora vox, Albert Ricchiwww.assemblee-constituante.fr/www.pouruneconstituante.fr/

LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAyS VIGANAIS AU bORD DU GOUFFRE.

Aux habitants du Pays Viganais,Nous sommes un certain nombre de délégués à dénoncer et alerter depuis plusieurs années la dérive de fonctionnement de cette collectivité. La C de C ne peut plus faire face à ses dépenses, l’avenir est sombre et inquiétant.À titre d’exemple, le taux d’endettement de C de C est passé de 26% en 2007 à 68% en 2011.Pour survivre et faire face aux dépenses enga-gées l’exécutif propose de faire payer aux autres ses erreurs et ses inconséquences :- Dès 2012, aller puiser lourdement dans les caisses des communes : 278.000 € prélevés sur le budget des communes dont 230.000 € pour la commune du Vigan et 48.000 € pour les 21 autres communes réunies.

- En 2013 : Augmentation des impôts de 3% chaque année sur les différentes taxes.Suppression de l’abattement fiscal des ménages.Des mesures qui pèseraient très lourd sur les contribuables et sur le développement de notre territoire. D’autres solutions existent. Avant de peser sur les ressources des communes et des ménages, il est urgent de rechercher dans le mode de fonctionnement même de notre C de C des mesures d’économie. Les responsables de la C de C connaissaient le contexte économique difficile que nous supportons tous, ils n’en ont pas tenu compte.

Les délégués de la commune du Viganà la C de C du Pays viganais. 6 mars 2012

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Été 2012 CARtE BLAnCHE

Aux enfants sacrifiés

Lever du soleilL'atelier à sueur se réveilleRéveillés à coup de pied et jetés dans l'entrepôt,C'est ainsi que commence la terrible journée des enfants des ghettos.

Vendus, loués, abandonnés,Sans destin ni lendemain, Ce sont les pauvres gamins,Qui, au travail sont sacrifiés.

Au zénith du soleil, à midi,Alors que certains mangent à leur faim,Eux, pauvres bambins clandestins,Doivent se contenter de miettes de pain.

Vendus, loués, abandonnés,Sans destin ni lendemain, Ce sont les pauvres gamins,Qui, au travail sont sacrifiés. Leurs mains sont striées d'égratignures,Qui plus tard deviendront de graves blessures.Et, le dos courbé, la tête baissée,Tels des bêtes, ils sont harassés.

Vendus, loués, abandonnés,Sans destin ni lendemain, Ce sont les pauvres gamins,Qui, au travail sont sacrifiés.

Innocents dans les mines,Innocents dans les champs,Fillettes se prostituant,Quel est donc ce monde Qui sacrifie ses enfants ?

Maï-lan Fino14 ans

La liberté

La liberté. Sûrement la chose la plus importante pour un ado de 16 ans comme moi. C’est un mot qui fait rêver. "Libre comme l’air", aller où l’on veut. Mais la liberté c’est avant tout la chance de pouvoir faire soi-même ses propres choix. La liberté, ce n’est pas tout faire à la fois, non, la liberté c’est choisir dans le tout. C’est décider d’aller là plutôt que là, de faire ça plu-tôt que ça. C’est savoir se mettre ses propres limites. Savoir rentrer quand il faut. Avoir le temps de travail-ler et de voir ses potes en même temps.

La liberté est basée sur la confiance, pièce maîtresse de toutes relations. Mais, le jour où on est libre, ce n’est pas le jour où on atteint sa majorité. Ça peut être plus tôt, ou plus tard. Le jour où on est libre c’est le jour où on sait ce que l’on veut. Le jour où on a un but précis et qu’on se donne tous les moyens pour y arriver. Car pour arriver à cet objectif on a besoin de prendre toutes les décisions et de faire tous les choix en ce qui nous concerne. C’est ce jour-là qu'on a atteint une maturité suffisante pour être libre. La liberté ce n’est pas gâcher sa vie. Ce n’est pas être toujours là où on aime être. C’est se forcer à aller là où on ne veut pas être. La vraie victoire de la liberté c’est pouvoir se dire : "J’ai réussi !"

Hugo

Une nouvelle rubrique ouverte aux jeunes pour qu'ils puissent s'exprimer par écrit sans contrainte, et nous livrent leurs visions de la vie, du monde, de la société, d'eux-mêmes...

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CHuut !

hAMELIN

La Tchoutchak Cie est née en 2009 à l’initiative de Magali Deleuze et Jérémi Proietti. Le théâtre est sa principale activité, coexistant avec d’autres lignes artistiques : danse, musique, marionnette, écriture… Ce collectif poursuit une démarche artistique antérieure à la créa-tion de la compagnie : l’expérimentation d’écritures dramatiques contemporaines. Forte du succès rencontré par sa première création "Le Thanatologue", elle poursuit son travail d'expérimentation à tra-vers d'autres projets dont un, "hamelin", destiné au jeune public, qui a la particularité d'intégrer une comédienne sourde, Axelle Louis, qui s'exprime en langue des signes. Rencontre de deux mondes.

L'Aigoualité : Comment as-tu intégré le projet ? Axelle Louis : Dans ce domaine, c'est une grande première pour moi, je n'ai absolument aucune expérience. C'est un projet soumis par mes amis entendants. Au départ, on s'est lié d'amitié en étant voisins, et petit à petit, ils ont appris la langue des signes. Une rencontre... une amitié est née, une affinité s'est créée, et la complicité s'est transfor-mée en un désir de collaborer ensemble, et ils m'ont proposé de jouer la pièce avec eux, en y insérant des signes tout le long. Notre différence de parcours, de culture, de langue est un atout en-richissant. Par ce mélange des sens, entre "langue sonore" et "langue du corps", se crée un univers scénique, visuel et sonore ; avec en plus un jeu d’ombres et de lumière noire par l'utilisation de néons pour faire ressortir le blanc.L'Aig : Qu'apporte la LSF dans la pièce ?A.L. : La conception de la pièce sort de l'ordi-naire. Les protagonistes sont des marionnettes, accompagnées d’une présence silencieuse. Seuls les personnages de carton s'expriment verba-lement : l’autre personnage, l’ange gardien de Hamelin, dans le rôle de l’intermédiaire, possède les moyens d'expression dont la marionnette est privée : la mobilité des mains, des doigts et du visage par où se transmet beaucoup d'expressivi-té. L’ange gardien est un narrateur paradoxal, au langage qui peut sembler incompréhensible pour les entendants et pourtant, il est "lisible" pour les personnes sourdes. Dans cette pièce, Hamelin doit se mettre à la place des rats pour les comprendre,

il doit aussi accepter le langage de la musique pour faire de la flûte, son amie.L'Aig : Le langage devient donc un thème central...A.L. : Oui, en parallèle. La réalisation de ce pro-jet nécessite que les personnes entendantes et les personnes sourdes comprennent et acceptent le monde de l’autre. Il y a un mélange de techniques artistiques en incluant une identité culturelle : celle des mains du silence afin de développer un en-semble plus ouvert. Pour moi, c'est un projet ini-tiatique, une envie personnelle, une ligne droite qui m'emmène vers l'évasion... Faire du théâtre pour partir vers l'inconnu grâce à la composition d'un personnage, vivre dans la peau d'un inconnu, c'est une autre façon d'explorer de nouveaux hori-zons et d'apporter de nouvelles idées, un nouveau regard avec des créations originales.

Propos recueillis par G.K.

Tchoutchak Cie7, impasse Mozart34070 MontpellierEmail : tchoutchakcie@gmail.comhttp://tchoutchakcie.blogspot.fr/

Spectacle "Hamelin" à partir de 5 ans Au milieu d’une forêt, un ogre pharmacien, en manque de cobayes pour ses expériences, tente de maîtriser une flûte magique. Cet instrument a pour vertu d’attirer, vers celui qui en joue, des rats par centaines...

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Été 2012

TEChNO-SCIENCES SANS CONSCIENCE ?

L’argent n’a pas d’odeur. La radioactivité non plus. Pourtant nous respirons une atmosphère nauséabonde : celle des activités humaines sou-levant l’indignation de toutes les générations. Ça va très mal au Mali : la France aime l’uranium du Niger qui, lui, s’approvisionne en otages fran-çais. Nos ancêtres pourraient ne pas être gaulois mais, non nul est le risque que le ciel nous tombe sur la tête. Le suicide et Alzheimer ont comme signé un accord de contagion inter-génération-nelle. La couleur grise domine cette ambiance de crises ; c’est valable pour les voitures, la TV, la mine des Franciliens et les trémulations-tergi-versations de nos gouvernants qui mettent leurs neurones à l’abri du risque d’innover au fond de leurs cellules, grises évidemment. Gouverner c’est d’abord un peu prévoir ; et prévoir c’est se gar-der du réflexe pavlovien de vue à court terme afin d’entrer doucement en confiance avec soi-même et ses semblables, et anticiper avec mesure toutes les difficultés sociales libérées du joug financier par l’amitié, le dévouement, la sincérité, la simpli-cité, la confiance, le désir de créer. Tout cela rend serein et heureux ; ce sont ces fragments de pré-sent au goût d’éternité, où méditer les expériences passées améliore l’avenir. Ainsi sont survolés les marécages des manipulateurs (manipulés) d’eu-ros : insensés, jouant avec l’espace et le temps pour leur propre (sale) profit.

La pratique de l’interactivité, qui est si nécessaire, requiert l’exclusion de la télévision. Tant mieux !

Alors que la population mondiale augmente, la clairvoyance d’"homo", qui n’a de "sapiens" que le nom, se dégrade. Faute de véritables expériences de pensée, nourries par les interactions entre l’inconscient et le conscient, l’art de créer émerge à la faveur d’un "scanning" inconscient quand le cerveau humain, à la différence de l’automate, reconnaît d’emblée des formes structurées et lisibles bien que présentées de façon déformée. Les mêmes processus neuronaux contribuent chez

le musicien, le mathématicien, le poète, à décou-vrir des voies déjà contenues dans l’harmonie de l’univers : chose impossible pour un physicien ou un ingénieur nucléaires, dominés et contraints par des expériences automatisées, lourdes et coû-teuses, aux résultats jamais directement interpré-tables.

Catastrophes globales ; sommes-nous prêts à af-fronter le pire ? Officiellement admis par l’ONU, ce constat mobilise aujourd’hui des scientifiques chargés de théoriser le pire. Oui mais ce catastro-phisme éclairé rencontre un obstacle : la difficulté pour l’homme de penser sa propre fin (Science et Vie, oct. 2011, p. 85). Notre cerveau d’homo sapiens reste parfaitement incrédule face à la perspective de la mort en masse d’êtres humains, phénomène mesuré en 1997 par une équipe de psychologues américains… La compassion semble s’effondrer (Science et Vie, oct. 2011, p. 90), homo sapiens a-t-il déjà failli disparaître ? Il y a 74 000 ans l’éruption du super volcan Toba (Indonésie) a failli causer l’extinction de l’huma-nité : 3 000 km3 (10 km3 pour le Pinatubo en 1991), quelques milliers de rescapés.

Cerise sur le gâteau : avec le vieillissement des centrales nucléaires et la relative uniformité de la dégradation des matériaux, les systèmes de sécurité surajoutés multiplient les coûts, et il y a augmentation des risques de défaillance simul-tanée. Les Japonais, d’ici fin 2012, seront un million à avoir leurs installations solaires person-nelles sur les toits de leurs maisons. Leur tragique expérience mérite qu’on les suive avec respect. Décider et agir aux marges des savoirs exige un débat, même si c’est difficile. Nécessité absolue lorsqu’on est aux frontières de la connaissance et que le pire n’est pas forcément impossible. Le ciel peut nous tomber sur la tête.

Yves Gallardo

À VoS PLuMES

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ESCALE NIÇOISE...

Dimanche 15 avril… aéroport de Nice… Je suis dans la file du vol pour Tel Aviv avec mon compagnon de voyage… Nous allons passer une semaine de vacances en Israël… Non, je ne vais pas vous mentir, nous partons en Palestine à Bethléem, dans le cadre de la mission Bienvenue en Palestine*. Sur les 1200 participants, nous sommes une quarantaine à partir de Nice. Lorsque notre tour arrive, une hôtesse d'Air France jette un coup d’œil sur le côté, et nous tend gentiment notre passeport, avec une attestation de non embarquement (déjà prête, donc), en s’excusant de ne pouvoir nous laisser em-barquer ! Certains sont déjà mis à l’écart, et la police est présente… Il faut croire que nous sommes des terroristes potentiels ! Parmi les gens, Claire, une dame de 83 ans ! Lorsque nous demandons le motif de l’interdiction d’em-barquer, nous apprenons que nous sommes sur une blacklist, fournie par Israël et donc, indési-rables sur le territoire israélien ! Maintenant, je peux vous le dire aussi, je n’ai pas été surprise, car ce fait s’était déroulé tôt le matin même à Roissy, à Genève, en Belgique, en Allemagne ! Bref, je dois avouer que mon sentiment de co-lère était très atténué par la perspective d’être directement "cueillie" à l’arrivée à Tel Aviv, par 650 policiers (pas moins !), et maintenue en détention jusqu’à mon retour ! C’est ce qui est arrivé aux quelque soixante personnes qui ont franchi le premier "check point", et ont déclaré, en débarquant à Tel Aviv, qu’elles se rendaient à Bethléem...Ainsi, les polices européennes et les compa-gnies aériennes, dont Air France, se soumettent aux autorités israéliennes, qui empêchent des citoyens français de circuler librement en Pales-tine, et pour les Palestiniens, de recevoir des visiteurs… Alors, de quoi a peur Israël ? Car il s’agit bien de la peur… Celle qui autorise un

* renseignements sur les sites : www.bienvenuepalestine.com et www.europalestine.com

gouvernement à mener une politique hypra-sécuritaire, pour justifier l’occupation, la viola-tion des droits des Palestiniens, les humiliations et les nombreuses arrestations "administratives" de Palestiniens dont des enfants ! (au passage, privés d’enseignement en prison)… Il existe bien sûr de nombreux Israéliens, qui critiquent cette politique, car l’histoire a toujours prouvé que cela - le cycle peur/violence - est absurde ! Et je reprendrai les mots d’un vieil homme juif : "en poursuivant ainsi, Israël perd son âme !" Je sais, bien sûr, que les choses ne sont jamais "noires ou blanches" de chaque côté, mais en me rapprochant de cette "question" fort brûlante du conflit israélo-palestinien, j’ai pu ressentir dans mon être une profonde injustice, et le sentiment que la puissance manipulatrice, perverse, de quelques hommes, asservit les uns pour devenir des bourreaux, et les autres des victimes.Je rêve d’aller un jour flâner dans les rues de Jérusalem, et d’y rencontrer des Israéliens et des Palestiniens heureux ! En paix !

Pescale Niçoise

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PRISONNIER DES F.A.R.C. EN COLOMbIE...

Oui, enlevé par les forces Armées Révolution-naires de Colombie, cela m'est arrivé, dans les années 95. Une histoire tellement incroyable que je n'osais plus la raconter, car j'ai essuyé si souvent des doutes sur la véracité de mes récits, on m’a traité bien souvent… de Marseillais... Il est vrai que la très médiatique Ingrid Betancourt n’était pas encore otage à cette époque. Et puis qui aurait parlé de mon cas si cela s’était mal terminé ?

Soixante coups ont sonné à ma pendule, et de-puis, je me moque des incrédules, et de leurs sarcasmes, ma vie de baroudeur de l'image m'a permis de vivre tellement d'aventures extraordi-naires que je n'ai pas besoin de livres de contes pour endormir mes petits-enfants... Ce sont même eux, à l'école, qui brodent sur mes récits, et font, du papy que je suis, un aventurier pour les maîtresses... d'école.

Je vivais aux Antilles depuis plusieurs années et gagnais ma vie vaille que vaille avec les télés locales au fil des contrats. Les productions natio-nales étant beaucoup plus rares, mais j'y avais de bons contacts. L'idée d'aller préparer un re-portage en Colombie me semblait un peu folle, mais, ai-je été raisonnable un jour ?

Toute ma vie, au grand désespoir de mes pa-rents, quand une idée germait dans ma petite tête de paysan ardennais, je démarrais au quart de tour et commençais à la mettre en œuvre...

Je me rendis donc en Colombie avec un petit sac à dos contenant juste une tenue de rechange, une bâche plastique en guise de sac de cou-chage et un sac de pin's très à la mode à cette époque pour les vendre ou les échanger, et ainsi amortir un peu le voyage… Puis naturellement un petit carnet, et un crayon de papier pour pré-parer mon reportage en prenant un maximum de notes et de croquis sur les endroits traversés

que je viendrais filmer plus tard...!

Ah, c'est sûr, ce ne sont pas les budgets farami-neux des majors de la production... Oui, l'artisa-nat et la débrouille existent aussi pour produire des documentaires TV, c'est une autre façon de travailler... c'est le prix de la liberté.

La Colombie est constituée, en allant vers le Nord sens Équateur/Venezuela, de deux épines rocheuses qui abritent les cartels de la drogue. Région idéale pour moi circulant à pied puisque peu fréquentée par les touristes, avec un climat tempéré entre montagne fraîche et mer chaude des Antilles, ce qui permet de dormir à la belle étoile si besoin est.

Ne parlant que l’anglais j’avais écrit en espa-gnol quelques phrases utiles pour la vie cou-rante : "Avez-vous s’il vous plaît quelque chose à manger, et combien cela coûte-t-il ? Y a-t-il un

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À VoS PLuMES

bus local ? Où est-il possible de dormir ? J’avais simplement oublié que peu de gens savent lire !

Pendant plusieurs jours j'avais traversé de ma-gnifiques endroits, dans cette région de tierras caliente à la végétation luxuriante, croisé de superbes Indiennes se baignant nues dans une rivière aux boues rouges à la sortie d'une bri-queterie, affolé toute une classe de bambins qui, en m'apercevant, criaient "el gringo, el gringo", et fuyaient de peur alors que je venais simple-ment demander un peu d'eau… J’avais aussi fait la fête avec de joyeux drilles, lors du carnaval de leur village, qui s’aspergent d’eau quand le rhum chauffe trop…

Tout se déroulait à merveille, et j'arrivai un soir dans un tout petit hameau, escorté par tous les jeunes du village qui n'avaient jamais vu un gringo avec des yeux aussi clairs. L'unique petite échoppe en tôle ondulée faisait office d'épicerie, tabac, bar restaurant, poste, cordonnerie, etc. C'était parfait pour casser une bonne croûte et passer la nuit.

Le patron était un tout petit métis rond, édenté et moustachu, accompagné d'une grosse femme. Il me fit un accueil très chaleureux, et un excellent frichti. José Manuel et sa compagne riaient tout le temps, et me prêtèrent leur écurie pour y passer la nuit. Ils gardèrent même mon sac à dos dans leur maison, par sécurité, puis j'allai

m'allonger dans le foin derrière les vaches. Mal-gré les centaines de moustiques qui avaient l'air d'apprécier ma présence et la chaleur étouffante du lieu, je m'endormis rapidement, harassé par une journée de marche en pleine campagne.

Ma nuit fut de courte durée, je fus réveillé par un coup de pied dans les côtes, et aveuglé par d'énormes torches. Je réalisai que ce n'était plus le monde des songes mais bien une agression par plusieurs hommes qui parlaient nerveuse-ment à voix basse tout en me cognant dessus. Ils me braquaient avec des fusils. Ils semblaient être quatre, dont deux habillés en treillis.

Que me voulaient ces hommes ? Étaient-ils des militaires, la police locale, des voyous ? Je n'avais rien à me reprocher, et mon passeport et mon argent étaient en sécurité chez mes hôtes. Je n'eus donc pas plus peur que cela dans les premières minutes mais, la violence s'aggra-vant, je pris très vite conscience que ces gens-là étaient déterminés, très déterminés, mais je ne savais pas à quoi...

Ils m'obligèrent à sortir de l'écurie, m'encadrant au plus près et me forçant à les suivre. Dans la nuit noire, l'un d'entre eux frappa violemment du poing à la porte de mon ami José qui leur remit mon sac à dos, puis nous reprîmes l'agréable promenade avec des coups de crosse dans les côtes quand je n'allais pas au rythme soutenu qu'ils souhaitaient. Quand nous croisions une voiture, l'un d'eux, un colosse me bâillonnait avec sa main, et m'obligeait violemment à me coucher dans le fossé, s'allongeant sur moi pour que je ne bouge plus.

Nous finîmes par arriver dans une ferme un peu plus haut, et on m'allongea sur une paillasse d'un bâtiment à claire-voie. Le jour commençait à se lever, tous semblaient un peu plus détendus, sauf quand le facteur à cheval s'approcha. Alors, l'un de mes gardiens me mit un couteau sur la

HISTOIRE vRAIE

Été 2012 À VoS PLuMES

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gorge et me fit signe de me taire, sinon...!Je commençais à avoir peur, analysant leur comportement, me rendant bien compte que ces gens qui m'avaient kidnappé ne faisaient par-tie d'aucune instance officielle : armée, police... Qui étaient-ils ?

Beaucoup plus tard, sous le coup de midi, mes nouveaux amis m'obligèrent à me raser... Pour-quoi ? J'ai ressenti cela comme la dernière ciga-rette que l’on donne à un condamné à mort... J'ai commencé à trembler. Où voulaient-ils en venir ? Je me suis exécuté, puisant l'eau dans un tonneau recevant les écoulements du toit, et voyant dans le bout de miroir accroché à un arbre le maton qui pointait son fusil sur moi. Il souriait mais me gardait dans sa ligne de mire. À cet instant, j’ai vraiment trouvé dommage de ne pas pouvoir communiquer avec eux. Je leur aurais dit qu'ils faisaient erreur, bien sûr qu'ils se trompaient...!

Après un copieux repas composé d'un excellent poulet accompagné de bons légumes cuisinés par une fermière souriante et jolie, une autre équipe vint me chercher. Quatre hommes tou-jours, dont un parlait un peu l'anglais avec un accent épouvantable. Ouf, j'allais pouvoir m'ex-pliquer, mais il me questionnait sans cesse sur mes opinions politiques. Je le comprenais peu mais le mot "communiste" revenait souvent. Je décidai donc de sou-tenir cette théorie collectiviste en l'agrémentant d'exemples comme celui de mon papa cantonnier dans les Ardennes qui avait milité une grande partie de sa vie pour la C.G.T..

L'ambiance semblait se détendre, mais soudain ils m’attachèrent les mains et me jetèrent dans un sac poussiéreux ayant contenu des pommes de terre, à l'arrière d'un vieux 4x4, puis le long trajet com-

mença. Je déconseille à quiconque de choisir cette formule de voyage, c'est difficilement res-pirable, surtout quand on est asthmatique, et à chaque mouvement de la voiture, vous êtes projeté contre les parois du coffre, et les gaz d'échappement entrant par les fissures rouillées vous donnent envie de vomir. Fuyez les tour-opé-rateurs qui vous proposent ce genre de presta-tions. J'ai testé, merci.

Le premier arrêt en pleine montagne, quand on me fit sortir du sac et descendre du coffre, me sembla ma toute dernière destination... J'avais l'impression qu'ils allaient m'exécuter et fis dans ma culotte, et aussi étonnant que cela puisse pa-raître, cet état inconfortable me permit de mieux respirer ? Est-ce une histoire de pression ? En fait, comme dans toutes les guérillas, ces para-militaires cachaient sous des branchages des réserves de carburant. Pendant qu'ils faisaient le plein, je pus, avec des fougères, me nettoyer un peu sous leurs plaisanteries. Je le jure, à cet ins-tant, je n'ai jamais autant regretté de n'avoir pas repris la fermette de mes parents ou de ne pas être resté employé municipal dans mon village natal toute ma vie.

La jeep, ensuite, nous conduisit dans un village de montagne très haut perché. Puis, ceinturé de

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gardes armés jusqu'aux dents, on m'imposa de me laver car j'étais destiné, après l'interroga-toire, à servir de jouet sexuel à une centaine de soldats. Savez-vous ce que c'est de trembler de tous ses membres ? Moi, je sais.

Heureusement, le commandant du camp vint rapidement me questionner. C'était un qua-dragénaire élégant, habillé en jean et chemise blanche. Il parlait un très mauvais français et usait d'un peu d'anglais pour terminer ses phrases. Il insista très vite pour que je prouve ma nationalité française en prétextant que mon passeport était faux et que j'étais américain...! Il me parlait aussi d'un prêtre italien installé au Venezuela qui m'aurait fourni ces faux papiers. Je niai évidemment, et fis tout ce qui m'était pos-sible pour prouver mon origine.

Je citai Victor Hugo, De Gaulle, Prévert, Jacques Anquetil, Edith Piaf, je me mis même à fredonner la Marseillaise, le petit vin blanc, tout cela entou-ré de brutes en treillis qui attendaient en plaisan-tant la fin de l'interrogatoire pour récupérer leur nouveau jouet. Je finis par enfin prouver mon identité, quand il me questionna sur la région parisienne qu’heureusement je connaissais aus-si. Lui, y avait fait des stages dans les jeunesses communistes... La discussion se poursuivit sur la basilique de Saint-Denis et le Tour de France cy-cliste. Il va de soi que mes suées diminuaient au fur et à mesure. Innocenté, peu de temps après, on m'apporta un repas, des bières, et mes geô-liers me donnèrent des grandes tapes amicales dans le dos en riant. Je leur offris mes pin’s en signe de réconciliation.

J'appris ensuite qu'un espion américain déguisé en touriste repérait les F.A.R.C. puis transmettait ses informations à l'armée régulière qui portait ensuite l'assaut pour les anéantir. Cet homme avait ma taille, des yeux bleus comme moi, et naturellement s'exprimait en anglais. J'appris aussi qu'un de mes gardes était pour ses condis-ciples un héros car il avait tué plus d'une cen-

taine de soldats ennemis avec une mitrailleuse... C'est peut-être celui qui m'avait paru le plus gen-til pendant le trajet...!

Je restai jusqu'au lendemain au camp, buvant et fumant des cigares une partie de la nuit. Le com-mandant me proposa une maison, une femme et sa protection le temps nécessaire pour réaliser un documentaire sur leur cause et ainsi, la faire connaître aux télévisions du monde entier. J'ai décliné l'offre, et, le lendemain, ils m’ont gen-timent, sous bonne escorte, raccompagné à la gare routière. En achetant mon ticket de trans-port, j'ai vu des affiches recherchant, avec force récompense, le commandant avec qui j'avais passé ma soirée de beuverie, et suis rentré le plus vite possible en Guadeloupe. Je sais que je ne ferai jamais de reportage en Colombie, et vous pouvez me financer un séjour dans ce pays, je vous remercie d'avance, je n'y mettrai jamais plus les pieds, jamais c'est certain. Aujourd'hui la guérilla marxiste des F.A.R.C est bien réduite. Chez nous, le changement est en place… Il faut y croire, soyons optimistes, l’est pas belle la vie… !

Jean-Claude RICHET,ancien baroudeur de l’image

histoire vraie

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Été 2012

Journal d’informations locales édité par l’association “Aigoualité pour tous” N° ISSN : 1967-64-09 – Dépôt légal à parutionFondateur : Pierre Wyrobnik – Directeur de la Publication et Rédacteur en Chef : Guillaume KosmowskiComité de Rédaction : Anne Bataille, Marie-Jo Beuvier, Élisabeth de Souza, Yves Gallardo, Henri Valsemey, Pierre Wyrobnik - Correction : Lita Marie-Jo Beuvier - Agenda : Marie-Jo Beuvier - Illustrations : JAC, Patrick Mignard, FRK, na! (www.dessinateur.net) - Pao : JL Crudenaire (mecanique celeste) - Photo de couv. : G.K.Imprimé en Espagne sur papier recyclé par Rotimpres.

Association Loi 1901 - BP 66 34190 Ganges France - www.aigoualite.org - contact@aigoualite.org

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Diam. 9,5 cm, résistant aux UV.

Nucléaire Stop !Oui, je souhaite recevoir …... lot(s) de 40 autocollants "Nucléaire Stop !",au prix de 10 euros le lot, frais de port inclus.

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Autocol lant militantAffichez votre opinion !

Zone de couverture

À VoS PLuMES

41

Solutions du numéro précédent

Horizontalementi- BRoCAntES. dE. ii- AuGES. Rn. FAn. iii- MontVAiL-LAnt. iV- Bn iER. V- oSEES. PAGodE. Vi- AYE. EM. Vii- SAintEtiEnnE. Viii- ERG. ut. CR. oL. iX- MERidiEnnE. X- AtELE. CR. Xi- iL. BAttRE. Xii- AnduSA. ESt.

Verticalement1- BAMBouSERAiE. 2- RuonS. AR. tL. 3- oGn. EniGME. 4- CEttE. ELAn. 5- ASV. SAtuRE. 6- AS. YEti. Bu. 7- tRi. PEt. diAS. 8- EnLiA. iCi. tA. 9- LEGuEREnt. 10- FARo. RE. 11- dAn. dE-nonCES. 12- EntREMELER.

Ça math'muse du 21Sur le polygone ABCD, menons la diagonale AD, puis par E la parallèle EF à AD coupant CD en F. Les triangles AED et AFD ont même base AD et même hauteur, distance des parallèles AD et EF. Ils ont donc même aire, et par suite le polygone ABCDE a même aire que ABCF. Menons la diagonale AC puis par B la parallèle BG à AC coupant CD en G, les triangles ABC et AGC ont même aire (cf plus haut). Par suite, ABCF a même aire que le triangle AGF.

Cette grille a pour thème la commune d’Anduze, par Yves Marcou.

Horizontalementi-Langue indonésienne. Alès en 1500. ii- Alès en 1150. Lac des Pyrénées. iii- Mesure typographique. Ils sont parfois bénis. iV- Vieux soleil. Internet Protocol. Une lettre chez les grecs, pas grand chose chez nous.. V- Intervention médicale chez les femmes. Indiquent leurs formes. Vi- Il a son maître. Un petit Pascal. Vii- D’avoir au passé simple. De foot, de rugby, etc.. Viii- Alès en 1700. De décompression par exemple.. La note du chef. iX- Conjonction. Mettre au courant. X- Touffues. Bière à Londres. Antimoine au labo. Xi- Comme des vieux pains. Enduit. Xii- Point cardinal. Alès repose dans sa boucle

Verticalement1-Trompettiste né en 1933 à Alès. 2- Aluminium. Rendras sans volonté. 3- Lycée d’en-seignement professionnel. Rangea son véhicule. Erode. 4- Un continent. D’ici ou du Kilimandjaro. 5- Ingénieur technico-commercial. Sens sans sens. Textuel ! 6- Trans-pirais. 7- Lettre grecque. Syndicat national autonome. 8- Structura en réseau. 9- Il sauva l’industrie des vers à soie à Alès en 1865. 10- A l’usage des petits … et des grands ! L’astate du chimiste. Travaux dirigés. 11- C’était un travail difficile à éviter. Pour ouvrir ou fermer une porte. 12- Note condition-nelle. Il était une importante ressource à Alès.

JEuX

www.vignerons-tornac.com

Été 2012 AGENDA JUIN EN AIgOUALIE

VENDREDI 22

SuMèNEFête de la musique

LASALLETriplettes de Lasalle, fête de la musique. dès 18h, café de la place

Juin à septembre, la bibliothèque municipale vous accueille au "Maset des livres" 116 rue de la gravière, dans une véritable ambiance de "maset", avec aussi de la littérature et des ouvrages documentaires, on peut même y pique-niquer façon "auberge espagnole" Lun 10/12 h, mar 16h30/19 h, mer15 /17 h, sam 10/12 h

LE VigANSalon littéraire, Marc Jeanjean18h, Château d’Assas grand salon, 04 67 81 80 49

"De roches et d’hommes", mines et minéraux en Cévennes15h, visite guidée de l’exposition, Musée cévenol, 04 67 81 06 86

St-JuLiEN-DE-LA-NEFValérie, de FA SI LA chanter et J.P. Valette, 21h au Piano du Roc, entrée libre. 04 67 82 46 59

SAMEDI 23

Valleraugue et CamprieuL'Ascension de l'Aigoual "Hom-mage" en vélo, au départ de Val-leraugue à 18h ou de Camprieu, à 19h, 06 84 10 04 15

SouDoRguESFestival Coconnière des HortsQuilles, repas, animation musi-cale Béber'n Co, dès 17h,04 66 85 22 98/06 81 78 68 84

LE VigANLectures au bord de l’eau15h45 devant le jardin de la rue des Calquières, Agathe Keller et Ilya Green, 06 60 50 53 10,

kamishibai@mailoo.org

St-JuLiEN-DE-LA-NEFAdrian Burns, blues, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

AuMESSASConférence "Les arbres remar-quables du Gard",Yves Maccagno, 17h00,salle des fêtes, 04 67 81 20 06

ANDuzEAudition générale de fin d'année et grande fête celtique. École de musique intercommunale, 20h

LASALLEConcert Yann Mareine, grande chanteuse haïtienne21h, Filature du Pont de Fer

SAM. 23 ET DIM. 24

ARDAiLLERSWeek-end Yoga et rando avec Emmanuelle Davezie,06 82 57 87 32

DIMANChE 24

CAMPRiEu24ème Midi Libre VTT Aigoual, parcours 30 et 50 Km, dès 6 ans, 7h30, 06 84 10 04 15

St-JuLiEN-DE-LA-NEFThé dansant, Jean-Philippe Valette et son Orchestre,à midi au Piano du Roc

ViLLEViEiLLETerroir des Arts "Peinture et bro-cante" marché du terroir,04 66 80 03 24

SouDoRguESBall Trap, 9/17h, départ de la mairie, suivre le fléchage04 66 85 23 24

StE-CRoix-DE-CADERLEConcert Seltic Family21h, Temple, 04 66 85 12 11

Institut de beautéMarlène

Bio cosmétique activeNaturo-esthétique04 67 73 60 81

20, plan de l’Ormeau - 34190 Ganges

Été 2012 AGENDA Toutes les infos de dernière minute surwww.aigoualite.org JUIN EN AIgOUALIE

LE VigAN Concert "Les heures d’orgue"17h30, Temple, rue du Palais04 67 81 06 93

MoNtDARDiERRando flânerie avec un âne, jusqu'au belvédère du cirque de Navacelles 9h30/17h, rando offerte, coût de la location de l’âne 45e sur place, inscript. 04 66 85 17 94

MARDI 26

CoLogNACSoirée Café-philo.19h, Café de pays, Patrick Bres, 06 89 33 83 48

LASALLEMalagasy Gospel Choir,enfants Malgaches. 20h, Temple

MERCREDI 27

SoMMièRESConcert de fin d’année de l’école de musique, Salle polyva-lente, 18h30, entrée libre04 66 80 30 42

LE VigANLe quatre heures des pense-pas-bête. 16h, goûter littéraire et philosophique, Annie Agopian, 7 à 77ans, Château d’Assas

JEUDI 28

VALLERAuguERando sur le sentier d'Aire de côte, col Salides, J. Bertrand, 18 km, dénivelé 450 m, marcheurs confirmés, RV à 8h au parking de l'O.T., 04 67 64 82 15

VENDREDI 29

CAuSSE-DE-LA-SELLE"Cultures en transition"-18h : ouverture de "La Grange" -18h30/19h30 : débat/échanges autour du gaz de schiste -19h30/21h : stands associatifs, expo d’Elsa Dreau, repas/buvette et groupe de musique Ô Sud (musique Cajun / chansons) -21h/22h30 : présentation du Mouvement de Transition+ Mouvement des Créatifs cultu-rels (30mn) -23h : Cannibals Dandies (NewOrléans /Swing). Les recettes (entrée libre et buvette) seront partagées entre les collectifs orga-nisateurs, 04 67 71 35 42

St-JuLiEN-DE-LA-NEFAl Vertigo en duo, latino, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

gANgESLes Folies Bergères18h30/23h30, place Fabre d'Olivet, concert accordéon amoriental J.L. Rodriguez, repas de quartier, expo portraits et rendez-vous radiophoniques, théâtre Cie Sîn et Cycle 28, DJS transhumdanse

StE-CRoix-DE-CADERLE Concert de chorale"La Soleïado" 21h au Temple, 04 66 85 12 11

JUIN EN AIgOUALIE

LASALLEFête de l'école, spectacle + repas17h, 06 77 72 68 40thoiRASFête de l'école04 66 61 69 41

SAMEDI 30

gANgESLes Folies Bergères"Nuit blanche pour blanc mouton", marion-nettes, Cie Le Cri de la Miette.10h30 et 11h30, Maison de retraite l'Accueil, de 1 à 7 ans, 04 67 73 80 05

"Petit conte d'une nuit cévenole", théâtre conte, atelier théâtre Mariel Simonneau. 15h et 16h, Maison de retraite l'Accueil, 04 67 73 80 05

Grande chorégraphie moutons loups, 18h, départ rue Jean Jaurès via place Fabre d'Olivet18h30, Troublamours, concert guinguette gitane et tarentelle19h30, grand couscous des Cévennes, 7, réserv. Ctre Agantic,04 67 73 80 0520h30, concert musique

orientale, Guesra22h, concert rocksteady rythm and blues, Jim Murple Memorial16/17h30, 19h30/20h30 et 23h30/00h30, DJS Transhumdanse00h15, soupe à l'oignon

L'ESPÉRouRando. "le trésor de la ripisylve", sur les berges de la Dourbie, 6 km, dès 7 ans, RV rond-point de l'Espérou, 13h15,06 44 03 04 50

St-JuLiEN -DE-LA-NEFNovae, blues, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

MoNoBLEtFête de l'écolekermesse, spectacles, moules-frites16h, sur la place,04 66 85 46 21

LASALLEThéâtre "Comment Mr. Mockinpot fut-il libéré de ses tourments"Farce contemporaine de Peter Weiss,21h, la filature,04 66 85 11 67

Été 2012 AGENDA JUILLET EN AIGOUALIEToutes les infos de dernière minute surwww.aigoualite.org

DIMANChE 1ER

St-hiPPoLytE-Du-FoRt3ème Biennale du Carnet de Voyage et de la BD. 10/19h dans la cour des casernes, + expos OT et Musée de la soie04 66 77 20 33 / 04 66 51 94 10

LASALLEKermesse des aînés avec repas, organisé par le Club Amitiés Gly-cines. 11h30, foyer des Glycines,04 66 85 23 76 / 04 66 85 46 81

Théâtre "Comment Mr. Mockin-pot fut-il libéré de ses tourments" Farce contemporaine, 21h,La Filature, 04 66 85 11 67

SouDoRguESLe Sou de l'école de Soudorgues, 04 66 85 26 69

MoNoBLEtFête de l'été de Caminar, col de la cra-vate, RV sur la plac. 04 66 85 45 03

CÉzASWally Allan, guitariste chanteur folk écossais. 17h, Prieuré St-Martin

LUNDI 2

LASALLE"Les enfants du Diable", Cinéco en présence du réalisateur Claude Gaignaire, 21h,Filature du Pont de Fer, 5e et 3e04 66 45 94 41

MARDI 3 ET OU MERC. 4

LASALLESlash Gordon, chansons à texte sur clarinette, violon, trompette, 21h, La Filature, 06 31 83 75 12

MERCREDI 4

LE VigANRando "L’Eau et ses habitants"10/15h, au départ de combe chaude, 04 66 85 17 94

BRÉAu Et SALAgoSSE "Vie sauvage au bord de l‘eau", Paul Remise. Rando le long d’un torrent cévenol, 10h RV Super U du Vigan, gratuit, 04 67 81 01 72

JEUDI 5

CoL DE MouzouLèS(entre Mars et Aumessas)Rando avec Bernard Ricau et Renaud Jean-Pierre, 12 pers., dès 10 ans, à 9h. 04 67 82 64 67

VENDREDI 6

St-ANDRÉ-DE-MAJENCouLESMassage bien-être au jardin des Sambucs, Nathalie Leibovici 10h30/17h, 06 71 63 30 91

CAuSSE-DE-LA-SELLEGrand bal/cabaret Camerounais Site de la Grange 04 67 71 35 42

St-JuLiEN-DE-LA-NEFGrande fête de St-Julien-de-la-Nef Deux concerts en extérieur, 1ère partie : Les Mannish Boys, blues, grand feu d'artifice, puis Alvertigo, salsa, au Piano du Roc, entrée libre, 04 67 82 46 59

MoNoBLEtConcours de boules en Noc-turne, doublettes, organisé par La Boule Monoblétoise04 66 85 07 75

VENDR. 6 ET SAM. 7

MoNoBLEtFestival Parole de murs, Associai-ton Artefact. Projection par Docs aux sels, vendredi soir Ciné en plein air, expositions, concerts,

sur Rendez-vous uniquement06 17 57 36 77

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JUILLET EN AIGOUALIE

samedi vers 18H 04 34 13 02 26

VENDR. 6 AU DIM. 8

ALèS14ème édition de Cratères Surfaces. Tous les joursà partir de 18h, gratuitwww.lecratere.fr

SAMEDI 7

MASSiF DE L'AigouAL Ballade panoramique sur la Dourbie, 6 km, dénivelé 200m, 9h04 66 85 17 94

St-JuLiEN-DE-LA-NEFAKWE, musiques du monde et africaine, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

DU SAM. 7 AU DIM. 15

BRÉAu13èmes rencontres intercul-turelles "Le Yiddishland à la rencontre des Cé-vennes". 06 08 84 98 34yiddishland.free.fr

DU SAM. 7 AU DIM. 22

ANDuzEManifestations en hom-mage à Joseph ZOBEL, salle Ugolin

SAM. 7 ET DIM. 8

L'ESPÉRou10ème Trail de l’Aigoual, parcours de 15 km et de 37 km, à 16h30 sam. et 9h15 dim.06 81 03 44 08

QuiSSAC"Lapin Lapin", de Coline Serreau. Atelier Théâtre "La Strada", samedi 21h et dim 18h, Espace Désiré Rousset. 06 12 68 88 05

DIMANChE 8

LE VigAN Concert "Les heures d’orgue". 17h30, Temple, rue du Palais04 67 81 06 93

ANDuzERando jusqu'aux Dol-mens. Jardin du Mas de la Frigoule

LUNDI 9

LASALLEBrocante de Terre des Enfants, le matin, 53, rue de la croix04 66 85 40 81

DU LUN 9 AU DIM. 15

MoNoBLEt2ème semaine Bouliste

Été 2012 AGENDA Toutes les infos de dernière minute surwww.aigoualite.org JUILLET EN AIgOUALIE

concours doublette. 15h30/21h, tirages à 16h, restauration sur place. 04 66 85 07 75

MARDI 10

St-ANDRÉ-DE-VÉziNESBalade découverte de la flore et du Patrimoine Caussenard. Sur les territoires de St-André-de-Vézines et Veyreau, 3h30 à 4h, RV place de l'église à 14h. libre participation. 05 65 62 83 04

VALLERAuguEHérault, rivière vivanteLa faune des milieux aquatiques, peu difficile, dès 8 ans, RV 14h, 04 67 64 82 15

MERCREDI 11

L’ESPÉRou, CoL DE LA SERREyRèDEPetite rando près du sommet de l'Aigoual et observation des mouflons, 16h, RV Maison de l'Aigoual, 04 67 82 64 67

LE VigAN Festival Radio France : "Bach improvisateur", Paul Goussot20h30, Temple, entrée libre

Marché nocturneFanfares, Globes Singers - Cie les ventres bleus, Soul, Salsa,18h, place du quai,04 67 47 00 71

BRÉAu Et SALAgoSSE"Vie sauvage au bord de l‘eau"Rando le long d’un petit torrent cévenol avec Paul Remise, RDV à 10h au Super U du Vigan, gratuit, 04 67 81 01 72

JEUDI 12

AuMESSAS "Phonsine et la Roumèque"Balade contée pour découvrir le patrimoine cévenol, Sébastien Loigerot, 9h30, RV Café de la Gare, gratuit, 06 89 11 73 65

St-JuLiEN-DE-LA-NEFSo Fast, pop rock, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

StE-CRoix-DE-CADERLESpectacle soirée poésie avec Voltène Sue, 21h, Temple04 66 85 12 11

VENDREDI 13

St-ANDRÉ-DE-MAJENCouLESMassage bien-être au jardin des Sambucs, Nathalie Leibovici, 10h30/17h, 06 71 63 30 91

St-JuLiEN-DE-LA-NEFMartin Tatum, musique française et anglaise, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

CAuSSE-DE-LA-SELLECabaretsulo, Grognon Frères, Et cabaret chanson, Les EllesSite de la Grange04 67 71 35 42

SAMEDI 14

LANuÉJoLSMarché de l’artisanat d’art et des produits du terroir, anima-tion musicale, démonstration de tournage de poteries04 34 22 69 16

tRèVESConcours de peinture pour enfants, 10/18h, entrée gratuite06 84 15 08 99Biathlon à roulettes, course de ski roue et de Biathlon, dès 10 ans, 15h30 www.skinordique.net

634, avenue du Chemin Neuf34190 Saint-Bauzille-de-Putois

Tel. 04 67 65 73 44www.lesaintbonheur.com

JUILLET EN AIgOUALIE

gANgESLe Sacrilège, Anne Bataï et Eric Hengl, performance au Petit Temple à 16h

St-JuLiEN-DE-LA-NEFPatrick Agullo, bossa nova, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

14 JUILLET > 26 AOûT

MoNt-AigouALConférence "Le fond de l’air effraie", tous les same-dis et dimanches, 15h, gratuit, 04 67 82 60 01

DIMANChE 15

ANDuzEDimanches Décroissants. Idées et actions pour la transition et la reloca-lisation, art, artisanat, productions locales & musique acoustique, dès 10 heures, Esplanade du 19 mars 1962. labelle-cause@yahoo.fr

St-ANDRÉ DE-MAJENCouLESDeuxième journée céve-nole sur le thème de la soie, animations diverses, tyrolienne, tir à l'arc, poneys, vide-grenier, restauration sur place, 10/20h, parc du château

de St-André, gratuit06 24 55 77 46/04 67 54 14 33

DU LUN 16 AU DIM. 22

LoDèVE15ème Voix de la Méditer-ranée, festival de poésie. Lectures, rencontres, concerts, tous les jours dès 9h, 04 67 88 43 95

LUN 16 JUIL> 23 AOûT

37ème édition du Festival de musiques classiques et contemporaines du Vigan. Ce festival accueille des artistes internationaux dans les églises et les temples des Cévennes méridio-nales. 06 08 62 71 64

MARDI 17

LES PLANtiERSVisite guidée nocturne de la Maison de l'eau, 21h, place du village, 5/4e, 04 66 30 36 55

17 JUILLET > 30 AOûT

CoL DE LA SERREyRèDEDégustation des produits du terroir devant la bou-tique "Terres d'Aigoual", les mardis et jeudis 16/18h3004 67 82 65 39

Été 2012 AGENDA JUILLET EN AIGOUALIEToutes les infos de dernière minute surwww.aigoualite.org

MERCREDI 18

ANDuzEVisite guidée d'Anduze, décou-verte du patrimoine d'Anduze11h00, inscript. O.T., 5e,04 66 61 98 17

gÉNÉRARguES2ème Nocturnes de la vallée des Camisards, 3 sites de la vallée de Mialet ouverts de 20h à 23h sur réservation 04 66 61 98 17

LE VigANMarché de nuit en FanfareFunky Pi in the street - Funk

Sortie "Le châtaignier, l’arbre à pain". RV À 15H devant la Mai-son de Pays, gratuit, inscript. O.T.

BRÉAu Et SALAgoSSEFestival nature : "Vie sauvage au bord de l‘eau". Rando le long d’un petit torrent cévenol, Paul Remise, RDV à 10h au Super U du Vigan, gratuit, inscript. O.T.

JEUDI 19

CAMPRiEuRencontre avec un berger : accompagnement du troupeau en transhumance. 8h, RV ferme de la vallée du bonheur. 04 67 81 26 05

MiALEtConcert Harpe violoncelle, Séve-rine Pantel et Nicolas Munoz 18h, Temple, participation libre

St-JuLiEN-DE-LA-NEFGrande soirée karaoké avec Ju-lien de Cévennes Location, 20h30 au Piano du Roc entrée libre

VENDREDI 20

CAMPRiEuRando "la flore de l’Aigoual" 9h, Maison du Bois 04 67 82 64 67

St-ANDRÉ-DE-MAJENCouLESMassage bien-être au jardin des Sambucs, Nathalie Leibovici, 10h30/17h, 06 71 63 30 91

ARDAiLLERSTrio Collimone en concert. Musique baroque et romantique, 20h30, église St-Roc06 23 26 71 25

St-JuLiEN-DE-LA-NEFMémories, rock. 20h30 au Piano du Roc. Entrée libre

C-DE-LA-SELLEBoris sur les planches, Cie Alchy-mère, spectacle Scienti-cirqueEt La Campagnie des musiques à ouïr, jazz expérimentalLa Grange, 04 67 71 35 42

AuMESSAS37ème édition du Festival du Vigan"Opérette swing", Emmanuelle Goize,Gilles Bugeaud21h30, Temple, 06 08 62 71 64

VEND. 20 ET SAM. 21

St-JEAN-DE-guègESMarianne Aya Omac et le Grand Chœur de la Buèges, au Bar du Châ-teau et à la crêperie. à 21h, gratuit

JUILLET EN AIGOUALIE

VEND. 20 AU SAM. 28

SètEFestival Voix Vives de la Méditerranée. Installation performance : partir à l'assaut (Antonio Rodri-guez Yuste - Stéphane Carbonne)

SAMEDI 21

St-hiPPoLytE-Du-FoRtMarché aux puces, Place du Plan, 5/13h3004 66 77 29 28

CAuSSE-DE-LA-SELLEMarché artisanal et pay-san à 18h, Spectacle de rue à 19h30, Fami Sah à 22h (Afrobeat), gratuit

St-LAuRENt-LE-MiNiERCinéma sous les ÉtoilesLa Fabrique.04 67 73 34 42

LASALLEConcert Musiques du monde. 20h30, Temple, 04 66 85 22 82

St-JuLiEN-DE-LA-NEFJ.P. Valette et Valérie, du jeu Fa SI LA chanter, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

LE VigANFestival Radio France :"A filetta", polyphonies corses. 21h, Parvis du Château d’Assas, 10/8e, gratuit – de 16 ans04 67 02 02 01

ANDuzEFête du vin et des pro-duits cévenols organisée par l'IGP Cévennes et la mairie. Parc des Cordeliers

DIMANChE 22

PRAt-PEyRotMont-Aigoual. 66ème Fête de la montagne avec chansons de la belle époque par Sylvette Dupuy et Folklore à l’accor-déon par les Zigoual’s, 10h30/17h 04 67 81 12 63

CÉzASConcert Pascale Gauthier Quartet. 17h, Prieuré St-Martin, 04 66 77 20 84

StE-CRoix-DE-CA-DERLEConcert Calliopée, Chœur de chambre fé-minin. 17h30 au Temple, 04 66 85 12 11

Été 2012 AGENDA JUILLET EN AIGOUALIEToutes les infos de dernière minute surwww.aigoualite.org

ANDuzEMarché des Potiers, organisé par l'Association des Potiers Cévenols. Plan de Brie

MARDI 24

St-ANDRÉ-DE-VÉziNESBalade découverte de la flore et du Patrimoine Caussenard, M.J. Cartayrade. 3h30 à 4h, 14h, RV place de l'église, libre participa-tion. 04 67 82 64 67

MARDI 24 > MARDI 31

L'ESPÉRouAnimations de la semaine de la fête du bois 2012, à partir de 10h, inscript. obligatoire

O.T. Mont Aigoual Causses Cévennes 04 67 82 64 67

MERCREDI 25

CAMPRiEuLe Dire de la feuille : bota’contesRando ponctuée de contes, Clémentine Magiera et M.J. Cartayrade, 14h, RV arboretum de la Foux, 04 67 82 64 67

gÉNÉRARguES2ème Nocturnes de la vallée des Camisards, 3 sites de la vallée de Mialet ouverts de 20h à 23h sur réservation 04 66 61 98 17

LE VigANMarché de nuit en Fanfare. 18hPummaros - Chanson napolitaineSoirée conte au Musée cévenol, Contes des pierres et des cavernes par Hervé Le Jacq, 21h. gratuit

JEUDI 26

L'ESPÉRou, CoL DE LA SERREyRèDELe bois-énergie, présentation de la filière bois-énergie avec visites de la chaufferie à plaquettes de la maison de l'Aigoual et du séchoir de Camprieu, dès 12 ans, 14h, 04 67 82 64 67

LES PLANtiERSLa Bugade à la Maison de l'eauLessive comme autrefois avec une ancienne bugadière, 14h30,

2e au-delà de 6 ans, inscript. obligatoire, 04 66 30 36 55

VENDREDI 27

L'ESPÉRouRando : les oiseaux remar-quables de la forêt, dès 8 ans, RV à 9h, 04 67 82 64 67

Rando : découverte des lichens forestiers de l’Aigoual, dès 8 ans, à 14h, 04 67 82 64 67

St-JuLiEN-DE-LA-NEFOffman Family, country, blues, 20h30 au Piano du Roc entrée libre

DU 27 AU 29

SuMèNE15ème festival "Les Transes Céve-noles". Vendredi 27, 14/17h, rencontres professionnelles, 18h, théâtre de rue Cie Label Z et apéro concert. La Meute Rieuse, 20h30 soirée "Plein Fair" avec Mofo Party Plan, Lisa Portelli, Boogers, Twin Twin. Samedi 28, dès 14h, théâtre de rue, théâtre marionnettes. La Fanfare du Comptoir, et apéro concert Mellino, et au cours de la journée, Carte Blanche (chansons), 20h30, Karimouche, Moriarty et Aywa. Dimanche 29, dès 14h, théâtre marionnette, Cabaret cirque The Five Foot. Fingers, théâtre de rue, 18h défilé chars, et au cours de

MELLINO - BARCELLA - LA MEUTE RIEUSEANONIMA TEATRO - FIVE FOOT FINGERS LABEL Z - LE PETIT MONSIEUR MAMBO MIAM MIAM - FANFARE DU COMPTOIR BORIS SUR LES PLANCHES RENCONTRES DE BATUCADAS - ETC.

Dans le village en journée : Arts de rue, apéro-concerts, déambulations, rencontres professionnelles…

15èédition

à Sumène (30)

Les Elvis Platinésprésentent

CONCERT DE CLÔTURELE DIMANCHE 29 JUILLET

ZOUFRIS MARACASGRATUIT

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MOFO PARTY PLANLISA PORTELLI BOOGERSTWIN TWIN

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MUSIQUE

Plus d’infos sur :

ZA L’Arnède - 30250 Sommières - Tél. : 04 66 71 05 53

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération

JUILLET EN AIGOUALIE

la journée, Carte Blanche (chansons), 20h concert de clôture, Zoufris Maracas, gratuitLes spectacles sont gratuits dans la journée, concerts 15/12e le soir, 25/20e week-end 04 67 81 57 9004 67 81 30 16

SAMEDI 28

St-hiPPoLytE-Du-FoRtMarché aux puces, Place du Plan, 5/13h3004 66 77 29 98

LASALLEFête de Calviac avec repas et concours de boules. 19h, hameau de Calviac. 09 75 48 24 38

ARPhyBalade contée "Contes dans l’écrin vert", Hervé Lejacq. 17h30, RV place du village, inscript. O.T. 04 67 81 01 72

L'ESPÉRouFête du bois et de la forêt, nombreux stands et animations festives, pierre.pialot@sfr.fr

LASALLEComédie MusicaleAmerica me acuerdo

Filature du Pont de Fer04 66 54 46 23

St-JuLiEN-DE-LA-NEFAdrian Burns, blues, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

LUNDI 30

MoNtDARDiERRando flânerie avec un âne, le causse de Blan-das jusqu’au belvédère du cirque de Navacelles9h30/17h, insc. obliga-toire, 04 66 85 17 94

MARDI 31

DouRBiESRando : le trésor de la ripisylve, 13h15, RV rond-point de l'Espérou, dès 7 ans06 44 03 04 50

CAMPRiEu, MAiSoN Du BoiSVisite d’une châtaigne-raie, 13h45/17h30, dès 7 ans,04 67 82 64 67

L'ESPÉRouRando : une faune et une flore discrètes, celles des forêts14h, dès 8 ans04 67 82 64 67

Été 2012 AGENDA Toutes les infos de dernière minute surwww.aigoualite.org

MERCREDI 1ER

L'ESPÉRouLes hêtres des forêts10h30, RV rond-point, 8 km, dénivelé 150m, 15 pers., dès 10 ans, Christelina Fernandez04 67 81 01 72

CoL DE LA SERREyRèDEVisite de stations de mesure de pollution. 14h, RV Maison de l'Aigoual, 3 km de chemin fores-tier, 3h, 12 pers, dès 15 ans, Guy Monzo, 04 67 82 64 67

L'ESPÉRouLe Dire de la feuille : contes Kamishibaï, Clémentine Magiera16h, 04 67 82 64 67

MANDAgout Festival nature : "les arbres ont la parole". alade musicale et contée, Julie Avril, 9h, RDV Col des Mou-rèzes D170, 06 65 56 22 52

ANDuzEVisite guidée d'Anduze, décou-verte du patrimoine d'Anduze11h00, inscript. O.T., 5e04 66 61 98 17

gÉNÉRARguES2ème Nocturnes de la vallée des Camisards, 3 sites de la vallée de Mialet ouverts de 20h à 23h sur réservation, 04 66 61 98 17

JEUDI 2

ARRigAS, CoL DE L'hoMME MoRt Rando : l’arbre HLM, Habitat à logements multiples, Bernard Ricau. RV à 9h, 10 km, dénivelé 350m, 12 pers., dès 10 ans04 67 82 64 67

VENDREDI 3

St-ANDRÉ-DE-MAJENCouLESMassage bien-être au jardin des Sambucs, Nathalie Leibovici, 10h30/17h, 06 71 63 30 91

LE VigAN Rando "l’eau et ses habitants", au départ de combe chaude10h, RV à Sumène, gratuit,04 66 85 17 94

Spectacle hommage à J. Brel. 21h, Ch. d’Assas. 04 67 81 56 17

VALLERAuguEHérault, rivière vivante, décou-verte de la faune des milieux aquatiques. 14h, RV OT, dès 8 ans. 04 67 64 82 15

CAMPRiEuConcert : trafiquants de rêves au bord du lac, Robert Hébé et Nicolas Martin, 18h à côté du restaurant "Le Bord du Lac"04 67 82 64 67

St-JuLiEN-DE-LA-NEFJ.P Valette et Valérie du jeu Fa SI LA chanter, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre 04 67 82 46 59

CAuSSE-DE-LA-SELLE"La Route", Anonima theatro, spectacle tout public, et "Conjun-to Jaléo", Fiesta y Salsa, La Grange, 04 67 71 35 42

SAMEDI 4

St-hiPPoLytE Du-FoRtMarché aux puces5/13h30, place du Plan, 04 66 77 29 98

CAMPRiEuVide-grenier et repas amical dans le hameau de Villemagne9/13h avec repas amical à 13h, emplace-ment et repas 13e04 67 82 65 27

Rando en forêt domaniale, 10h30, RV Maison du bois04 67 81 26 0504 67 82 64 67

oBSERVAtoiRE Du MoNt AigouALRando : l’Aigoual, un patrimoine naturel, Gaël KarczewskiRV à 15h30, 5 km, dénivelé 300 m, 4 heures, 12 pers., dès 8 ans, 04 67 82 64 67

St-JuLiEN-DE-LA-NEFMartin Tatum (musique française et anglaise), 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

St-BoNNEt-DE-SA-LENDRiNQuEFestival du Vigan, Concert Impromptu Quintette à vents, 21h30, cour du château le Cas-tellas. 04 66 85 48 37

SAM. 4 ET DIM. 5

MoNt-AigouAL, oBSERVAtoiREAttitude 1567 mètres…. Le festival de l’AigoualConférences, anima-tions, rando, découverte scientifique et culturelle de l'observatoire et du massif de l'Aigoual04 67 82 60 01

DIMANChE 5

MoNt AigouALRando : l’Aigoual, un patrimoine naturel, Gaël Karczewski. La faune et de la flore du sommet de l'Aigoual, 5 km, dénivelé 300 m, 4h, 12 pers., dès 8 ans, RV 8h30. 04 67 82 64 67

CAMPRiEuRando autour de St-Sauveur en fête, Bruno Descaves. 9 km, déni-velé 300 m, 8h, dès 12 ans, 9h, RV mairie04 67 82 64 67

SouDoRguESFête Terre de Mauripe autour du four à pain, 17h

LUNDI 6

LES PLANtiERSBallade au col de l'As-clier, 17h30, RV Maison de l'eau, gratuit, inscript. 04 66 30 36 55

LASALLEBrocante de Terre des Enfants, le matin.04 66 85 40 81

MARDI 7

St-ANDRÉ DE-VÉziNESBalade découverte de la flore et du Patrimoine Caussenard, M.J. Car-tayrade, RV 14h, pl. de l'église. 04 67 82 64 67

LE VigANBalade contée "la forêt aux mystères ou l’arbre mère", Hélène Guers, 18h, RV Maison de Pays, retour vers 22h, prévoir pique-nique.04 67 81 01 72

DU MAR 7 AU JEUDI 9

ANDuzEFoire aux livres organisée par Amnesty Internatio-nal, Salle Marcel Pagnol

MERCREDI 8

CAMPRiEuLe Dire de la feuille, contes Kamishibaï, Clémentine Magiera15/16h30, Maison du Bois et Pont du Moulin, 04 67 82 64 67

AOÛT EN AIgOUALIE

Été 2012 AGENDA Toutes les infos de dernière minute surwww.aigoualite.org

CoL DE LA SERREyRèDEPetite rando près du sommet de l'Aigoual et observation des mouflons, G. Karczewski. 5 km, dénivelé 250 m, 3 heures, 12 pers., dès 8 ans. 04 67 82 64 67

ANDuzEVisite guidée d'Anduze, décou-verte du patrimoine 11h00, ins-cript. O.T., 5e 04 66 61 98 17

gÉNÉRARguES, MAS Sou-BEyRAN, MiALEt2ème Nocturnes de la vallée des Camisards, 3 sites de la vallée de Mialet ouverts de 20h à 23h sur réservation, 04 66 61 98 17

DU MERC. 8 AU DIM. 12

CiRQuE DE MouRèzE8ème festival de Mourèze par

l'asso. "Les bacchanales de Mou-rèze", 04 67 96 05 92http://festivaldemoureze.org

DU MERC. 8 AU MERC. 15

LASALLEFête de la pétanque15h30/21h, sur la place et aux Glycines, 09 75 48 24 38

JEUDI 9

CAMPRiEuRencontre avec un berger, accompagnement du troupeau en transhumance, 8h, RV ferme de la vallée du bonheur04 67 81 26 05

CoNCERto FoREStiERAnimation en plein air, évocation musicale des mystères et de la magie de la forêt, Maison du Bois, 19/22h, 04 67 82 64 67

Aligot géant, salle omnisport, partir de 19h30. 04 67 82 61 87

ALzoN Rando autour de l'arboretum de Cazebonne, Sébastien Loigerot9h, RV hôtel Le Cévenol06 89 11 73 65

St-JuLiEN-DE-LA-NEFGrande soirée karaoké avec Julien, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

VENDREDI 10

CAMPRiEuRando "La flore de l’Aigoual", Joël Mathez et Paul Roiron1,5 km, dénivelé 150 m, 8 heures, 20 pers., dès10 ans, 9h, RV Maison du Bois04 67 82 64 67

St-ANDRÉ-DE-MAJENCouLESMassage bien-être au jardin des Sambucs, Nathalie Leibovici, 10h30/17h, 06 71 63 30 91

St-JuLiEN-DE-LA-NEFMannish Boys blues, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

CAuSSE-DE-LA-SELLE"La Dame aux Poupons", Cie La hurlante, à partir de 3 ansEt "Les chevals", fanfare à conques. La Grange04 67 71 35 42

SAMEDI 11

St-JuLiEN-DE-LA-NEFJ.P Valette et Valérie du jeu Fa SI LA chanter, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

DU SAM. 11 AU LUNDI 13

ANDuzEFestival de la Céramique, Pla-nète Terre. Parc des Cordeliers04 66 56 73 11

DU SAM. 11 AU MERC. 15

LASALLEThéâtre Reprise Fric Krach, "d'un retournement l'autre", F. LordonComédie sérieuse sur la crise financière, Filature du Pont de Fer. 04 66 85 11 67

DIMANChE 12

LASALLE10e Tour Cycliste : Cévennes Gar-rigue & Pays SommièresÉpreuve Fédérale Junior, 15h départ sur la place, 06 16 09 51 50

CoLogNACFête du Temple, 15h

ANDuzEDéfilé de modePlace couverte

LUNDI 13

CAMPRiEuVisite d’une châtaigneraie, 13h45, RV Maison du bois04 67 82 64 67

AOÛT EN AIgOUALIE

MARDI 14

VALLERAuguE, LE gASQuEtRencontre avec le prince des décombres, décou-vrir les vertus des baies du sureau, cueillette des fleurs, transformation et dégustation, 6 pers., dès10 ans, 7 heures, RV à 10h, 04 67 22 11 10

LES PLANtiERSVisite guidée nocturne de la Maison de l'eau, 21h, place du village, 5/4e, 04 66 30 36 55

St-ANDRÉ-DE-VÉziNESBalade découverte de la flore et du Patrimoine Caussenard, M.J. Car-tayrade, 14h, RV place de l'église04 67 82 64 67

ANDuzEBal Pat'Chrispol organisé par la mairieParking du Collège

Visite guidée d'Anduze, découverte du patri-moine. 11h00, inscript. O.T., 5e, 04 66 61 98 17

MERCREDI 15

CÉzASRécital Nathalie Erin (avec Laurent Pigeolet au piano). Art lyrique mê-lant le sacré au profane. 17h, Prieuré St-Martin, 04 66 77 20 84

LANuÉJoLSLe Dire de la feuille : bo-ta’contes. Rando ponctuée de contes et de causeries botaniques, Clémentine Magiera et M.J. Cartay-rade. 3 km, dénivelé 70 m,

dès 7 ans, 14h, RV arbo-retum de la Foux, parking, 04 67 82 64 67

CAMPRiEuSoirée Chansons contem-poraines avec Michel Ber-trand. 21h, pl du village, 04 67 82 64 67

JEUDI 16

ALzoN Visite d'une parcelle exploitée sur le Lingas, André Lacroix9h30, RV école04 67 82 64 67

VENDREDI 17

St-ANDRÉ DE-MAJENCouLESMassage bien-être au jardin des Sambucs, Nathalie Leibovici, 10h30/17h, le Villaret,06 71 63 30 91

St-JuLiEN-DE-LA-NEFPatrick Agullo, bossa nova, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

CAuSSE-DE-LA-SELLE"Bang", Cie Volpinex, théâtre d'objets cinéma-tographiques, dès 8 ans, et "Les Barbeaux", chan-sons festives. La Grange, 04 67 71 35 42

ANDuzEGrand Prix de la Chan-son. Parc des Cordeliers

SAMEDI 18

St-hiPPoLytE-Du-FoRtMarché aux puces5/13h30, place du Plan04 66 77 29 98

AOÛT EN AIgOUALIE

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DIMANChE 19

SouDoRguESFête du Temple, 15h

MARDI 21

CAMPRiEuJournée sur l’eau, cheminement de la source à la bouche, visite des sources captées, 10h, RV Maison du bois, 04 67 82 64 67

St-ANDRÉ-DE-VÉziNESBalade découverte de la flore et du Patrimoine Caussenard, M.J. Cartayrade. Découverte du patrimoine bâti, non bâti, de la flore, 14h, RV place de l'église, 04 67 82 64 67

MERCREDI 22

L'ESPÉRou, CoL DE LA SERREyRèDELe Dire de la feuille : contes Kamishibaï, Clémentine Magiera à 16h, RV Maison de l'Aigoual, 04 67 82 64 67

toRNACDon Giovanni - Opéra lyrique en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart. 21h00, foyer communal, 12e

ANDuzEVisite guidée d'Anduze, décou-verte du patrimoine d'Anduze11h00, inscript. O.T., 5e,04 66 61 98 17

BRÉAu Et SALAgoSSE "Vie sauvage au bord de l‘eau", Paul Remise. 10h, RV Super U du Vigan, gratuit, 04 67 81 01 72

JEUDI 23

St-SAuVEuR-CAMPRiEuInitiation à l’environnement et à la pêche, dès 6 ans, 9h, RV

Maison de l'Aigoual, col de la Serreyrède, 04 67 82 64 67

St-JuLiEN-DE-LA-NEFGrande soirée karaoké avec Julien, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

VENDREDI 24

St-ANDRÉ-DE-MAJENCouLESMassage bien-être au jardin des Sambucs, Nathalie Leibovici, 10h30/17h,06 71 63 30 91

St-JuLiEN-DE-LA-NEFAl Vertigo, salsa, 20h30 au Piano du Roc,entrée libre

CAuSSE-DE-LA-SELLE"Au Mouton à 5 pattes", Cie du mouton à 5 pattes, cirque sous chapiteau, et "Six Tease & the Rockets", reprise Rock n'roll 50's, 8e la soirée ou 3e à 22hLa Grange04 67 71 35 42

SAMEDI 25

CÉzASPierre Lordonnois, auteur, com-positeur, interprète Léo Ferré, Brel et autres ... 17h, Prieuré St-Martin, 04 66 77 20 84

CAuSSE-DE-LA-SELLEMarché artisanal et paysan à 18h, "Les Oc'Sidérés" à 19h30, spectacle de rue, MOB – Mouvement Ondula-toire du Bassin à 22h (Afrobeat), gratuit, et à 21h "Au Mouton à 5 pattes", Cie du mouton à cinq pattes, cirque sous chapiteau, 8eLa Grange

St-JuLiEN-DE-LA-NEFAKWE, musique du monde, reggae, pop, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

DIMANChE 26

SouDoRguESConcours de boules mixte, 04 66 85 23 24

MARDI 28

L'ESPÉRouLes hêtres des forêts, Christelina FernandezDécouverte rando, 8 km, dénivelé 150 m, 15 pers., dès 10 ans, 10h30, RV au rond point, 04 67 81 01 72

St-ANDRÉDE-VÉziNESBalade découverte de la flore et du Patrimoine Caussenard, M.J. Cartayrade. 14h, RV place de l'église, libre participation,04 67 82 64 67

MERCREDI 29

ANDuzEVisite guidée d'Anduze, découverte du patri-moine d'Anduze11h00, inscript. O.T., 5e, 04 66 61 98 17

BRÉAu Et SALA-goSSE "Vie sauvage au bord de l‘eau", Paul Remise10h, RV Super U du Vigan, gratuit

JEUDI 30

St-JuLiEN-DE-LA-NEFMartin Tatum (musique française et anglaise), 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

VENDREDI 31

St-JuLiEN-DE-LA-NEFJust in Time, 20h30 au Piano du Roc,entrée libre

CAuSSE-DE-LA-SELLE"CLAP", Cie le bruit du sfumato, ciné-concert en caravaneEt "Imbert Imbert", chansonSite de la Grange,04 67 71 35 42

DU 31 AU 2 SEPT.

gANgESGanges 1900,reconstitution historique

AOÛT EN AIgOUALIE

Montpellier et St-Bauzille-de-PutoisRDV : 06 26 03 04 80

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SAMEDI 1ER

ANDuzEConcert Gospel avec "By the Gospel River"20h, centre international Val de l'Hort, 15/10e, 04 66 61 98 17

St-JuLiEN-DE-LA-NEFRobin Boucheteil, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre,04 67 82 46 59

SAM. 1ER ET DIM. 2

LE VigAN 2éme Championnat de France Masters FFC et la 13éme Midi libre Cycl’Aigoual. Parc des châtai-gniers, ouvert à tous,secretaire@veloaigoualviga-nais.com MiALEtAssemblée du Désert,Musée du Désert

VENDREDI 7

St-JuLiEN-DE-LA-NEFSkunk Funk, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

SAMEDI 8

ANDuzEJournée des associations13h30, Halle des sports

St-JuLiEN-DE-LA-NEFBarbiche Tourneur, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

JEUDI 13

ANDuzEConte symbolique et philoso-phique, Kamel Guennou et le Trio

Zephir. 20h30, Auditorium de l'école de musique intercommu-nale, 8/5e, gratuit - de 12 ans

VENDREDI 14

St-JuLiEN-DE-LA-NEFGrande soirée karaoké avec Julien, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

SAMEDI 15

CÉzASChorale "Les Mirobolants"17h, Prieuré St-Martin,04 66 77 20 84

LE VigANConférence "Les mines de Saint-Laurent-le-Minier au Moyen-Âge", Marie-Christine Bailly-Maitre15h, Musée Cévenol,04 67 81 06 86

St-JuLiEN-DE-LA-NEFGrande soirée flamenco, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

SAM. 15 ET DIM. 16

ANDuzEJournées du Patrimoine

DIMANChE 16

CÉzASSpectacle La Pavane du Roy17h, Prieuré St-Martin

SEPTEMBRE EN AIgOUALIE

MoNtDARDiERRando flânerie avec un âne, le causse de Blandas jusqu’au belvédère du cirque de Navacelles9h30/17h, 04 66 85 17 94

VENDREDI 21

St-JuLiEN-DE-LA-NEFMartin Tatum, musique française et anglaise, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

SAMEDI 22

St-SÉBAStiEN-D'Ai-gREFEuiLLEDes êtres magnifiques,conception et adaptation Zohra Aït Abbas. 20h30, Temple

St-JuLiEN-DE-LA-NEFMannish Boys, blues, 20h30 au Piano du Roc, entrée libre

SEPTEMBRE EN AIgOUALIE

Nombreuses randonnées à thèmes. Nombreux marchés et vides-greniers. Se renseigner auprès des Offices de Tourisme

OT d'Anduze. 04 66 61 98 17www.ot-anduze.fr

OT intercommunal Cévennes MéditerranéeGanges : 04 67 73 00 56www.ot-cevennes.com

OT Intercommunal Cévennes garriguesLasalle : 04 66 77 91 65 St-hippolyte-du-Fort :04 66 85 27 27 www.cevennes-garrigue-tourisme.com

OT IntercommunalCoutach VidourleQuissac : 04 66 77 11 48 www.vallee-vidourle.com

OT Intercommunaldu Pays Viganais04 67 81 01 72www.cevennes-meridio-nales.com

OT Mont-AigoualCausses CévennesValleraugue : 04 67 82 25 10Mt Aigoual : 04 67 82 64 67www.causses-aigoual-ce-vennes.org

OT Saint-Jean-du-Gard04 66 85 32 11 www.otsi.st.jeandugard.free.fr

OT Nîmes04 66 58 38 00www.ot-nimes.fr

OT Montpellier04 67 60 60 60www.ot-montpellier.fr

OT Lodève04 67 88 86 44www.lodevoisetlarzac.fr

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Rencontrer le cheval à votre rythmeDécouvrir l’équitation « autrement », dans la confiance et le respectCommuniquer avec votre chevalApprendre et perfectionner votre technique équestre grâce à une pédagogie personnalisée, basée sur la communicationRessentir et développer votre intelligence émotionnelle grâce à l’effet-miroir du cheval.

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Été 2012 AGENDA Toutes les infos de dernière minute surwww.aigoualite.org

ATELIERS, STAGES

St-ANDRÉ-DE-MAJENCouLES, Hameau du Villaret, jardin des SambucsAtelier : fabrication d’un parfum romain, 24 juin à 14h30, Agnès Brückin : 06 82 49 59 193 et 4 juillet, atelier d'écriture et massage au jardin des Sambucs, Yves Jouan7 et 8 juillet au, atelier d'écriture et massage, Yves Jouan,06 82 57 87 32Atelier : "Elle a quoi ma photo !", 3 août à 17h, Béatrice Pichon Clarisse, 06 82 49 59 19

oBSERVAtoiRE Du MoNt-AigouALAteliers de prévision à l’Aigoual, du 30 juin au 30 août, sur rés., groupe de 8 personnes2h30 à 3h d'animation pour comprendre l'art de la prévision météo, 04 67 82 60 01

MoNtPELLiER1er juillet, stage de danse du Mali, avec Mamadou Diabaté + stage percussions avec Tobi Voli, à la MJT Georges Sand, Asso.Pirouette, 06 15 12 88 94

ARDAiLLERS1er juillet, atelier d'écriture et rando,5 et 6 juillet, atelier d'écriture et yoga, Yves Jouan06 82 57 87 32

CRoSDu 6 au 10 juillet, "Au cœur de la vibration", danse des 5 rythmes et tambour, Amélie Schweiger et Joël Lévêque, au Mas Laffont, 350e le stage, réserv. avt. 28 juin, acpte 80e www.lesviesdansent.fr

St-BAuziLLE-DE-PutoiSDu 7 au 11 juillet, stage de sculpture en bronze, Kossy et Mossé, et danse ivoirienne, Sello Sordet et Serge Kouadio, stage de percussions, Gheï Thomas, gîte de Cazal, 06 63 11 73 77

VABRESStages de poterie au Mas Novis, tournage, modelage, Raku, Marianne Lacroix et André RouxLundi 9 au vendredi 13 juillet, lundi 16 au vendredi 20 juillet,

lundi 23 au vendredi 27 juillet, lundi 30 juillet au vendredi 3 août, lundi 6 au vendredi 10 août, lundi 13 au vendredi 17 août, lundi 20 au vendredi 24 août, 04 66 30 59 23

VALLERAuguELe GasquetMouline le vent : à l'aide de branches d'arbres, de cupules de glands, de noyaux de fruits, fabrication de virolets, totons ou découpeurs d'air, mardi 10 juillet à 14h, durée 4 heures, dès 6 ans, 04 67 22 11 10Atelier : initiation à l’environ-nement et à la pêche, jeudi 26 juillet à 9h, OT 04 67 64 82 15Initiation à la généalogie, atelier de recherches, foyer rural, samedi 28 et dimanche 29 juillet, 10/12h30 et 14/18h, conférence sur la vie des paysans Cévenols le samedi 28 vers 15 heures, exposition d'arbres généalogiques de familles du canton de Valleraugue, gratuit, ducros.patrick@neuf.frFabrication de sifflets, trompettes et mirlitons, mardi 7 août à 14h, 6 pers., dès 6 ans, 4 heures, 04 67 22 11 10

MoNoBLEtDu 16 au 20 juillet, stage de sculpture en bronze, Kossy et

ATELIERS, STAgES EN AIgOUALIE

Mossé, à l'école06 63 11 73 77

CAuSSE-DE-LA-SELLELa GrangeStage de percussions et de danses de la Côte d'Ivoire, sam. 21 et dim. 22 juillet, Asso. Pirouette, 06 15 12 88 94

CAMPRiEu, Maison du bois04 67 82 64 67 - 04 67 81 26 05Peinture sur bois, lundi 23 juillet 14/18hLa photo créative : les bases nécessaires pour s'affranchir du mode "tout automatique", le 24 juillet, 9h30/17h30Journée de la châtaigne le 25 juillet, 10/12h place de l'église et 14/17h Maison du bois démonstration de fabrication de paniers et objets en châtaignier, découverte de pro-duits dérivés : farine, confiture, conserves, avec Serge Bruguière, castanéiculteurFabrication de jeux en bois dès 7 ans, du 25 au 27 juillet à partir de 9h30, Initiation à la vannerie, 27 juillet à 14h, à partir de 14 ansInitiation au tour à bois, 30 et 31 juillet, 9/12h30, dès 10 ansFabrication de jeux en bois, du 6 au 8 août, 9/12h30, dès 7 ans avec un adulte, 7/16e,

Fabrication de paniers et objets en châtaignier, découverte des produits dérivés, S. Bruguière, 8 août, 10/12h place de l'église et 14/17h Maison du boisPeinture sur bois, Raymie Paro, 9 août, 14/18hInitiation à la vannerie, 10 août, 14/18hLa photo créative : les bases nécessaires pour s'affranchir du mode "tout automatique", 14 août, 9h30/17h30

L'ESPÉRou, CoL DE LA SERREyRèDEMaison de l'AigoualAtelier : Marteloscope au lac des Pises le mer-credi 25 juillet à 9h30, exercice pratique pour se former à la gestion fores-tière, 04 67 82 64 67

LASALLEDu lundi 20 au vendredi 24 août, La Salindre, stage écriture et voix, Marianne Le Tron et Ca-therine Bédarina, stage 320 e, hébergement et pension complète 300 e, adhésion à l’assoc. "Le Bout de la langue" 10e, www.leboutdela-langue.com

toutE L'ANNÉE SuR LASALLE, St-JEAN-Du-gARD, toRNAC, …Cours et stages de van-nerie de couleur, France Thiriez, asso. "Savoir et faire"06 81 39 94 28savoiretfaire@orange.fr

ATELIERS, STAgES EN AIgOUALIE

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EXPOS

VÉzÉNoBRESLieu privé dédié à l'art, près de la mairie. Art contemporain, Laurence Pecquet, sculpteur et dramaturge, David D. présente sa période "prolifération de fourmis" (dessin au stylo), Jean-Pierre Vieville, peintre abstrait, 06 23 85 26 29

St-hiPPoLytE-Du-FoRtTemple. 23 juin au 7 juillet, Ryka Deryckere, mardi au vendredi, 10/12h, vernissage le 22 juin à 18hDu 14 au 28 juillet, Arlette Pey-rouse et Guy Covelli, mardi au vendredi, 10/12h, vernissage le 13 juillet à 18hDu 4 au 25 août, Marie-Domi-nique Guibal, mardi au vendredi, 10/12h, vernissage le 3 août à 18hDu 1er au 16 septembre, Madame Idoux, mardi au vendredi, 10/12h, vernissage le 31 août à 18h

Galerie du bout du mondeDu 6 juillet au 5 août, 5ème biennale de la gravure, mardi,

vendredi, samedi 10h30/12h30 et 17/19h30, mercredi, jeudi 17/19h30, SRV 04 66 77 24 98Du 10 août au 7 septembre, exposition "À 2 Voix", Marie Pino-teau et Naomi Nimberg, mardi, vendredi, samedi 10h30/12h30 et 17/19h30, mercredi, jeudi 17/19h30, SRV 04 66 77 24 98

LE VigANChâteau d'Assas Jusqu'au 29 juin, exposition Roland Lamon, décorateur de théâtre, entrée libre, lundi au vendredi, 04 99 64 26 62Du 16 juillet au 23 août, Expo-sition dans le cadre du 37ème Festival du ViganJuillet : Yves Calmejane, pein-tures, Anne Deltour, sculptures et août : Jean-Pierre Gilly, peintures, Florence Goellner, sculptures, salle Wesley Du 22 août au 5 septembre, exposition "Mongolie", espaces Médiathèque, 04 67 81 80 49 Jusqu'à mi-septembre, exposition d’art contemporain de Nathalie Junod Ponsard

Musée cévenolVendredi 20 juillet, visite guidée de l’exposition "De roches et d’Hommes", 15h, gratuit, Jusqu'au 12 août, Exposition temporaire "Isis, 1069-1790"Jusqu'au 15 août, dans le cadre

des éco-dialogues, les archives du Vigan proposent "Histoire d’eau" sur le thème de l’eau de 1069 à 1790Jusqu'au 31 octobre, "De Roches et d’Hommes", mines et miné-raux en Cévennes, 04 67 81 06 86

La Maison du parcDu 1er au 31 août, "ArboriS-culptures", Sébastien Woznica, lundi 10/12h30 et 14/17h et du mardi au samedi, 10/12h30 et 15/19h, 04 67 81 20 06

L'ESPÉRou, CoL DE LA SER-REyRèDEMaison de l'AigoualJusqu'au 30 juin,Bergers des Cévennes, réalisé par Michel VerdierEn mai et juin, du lundi au same-di, 9h30/12h30 et 13h30/18h; le dimanche, 10/18h, entrée libre, 04 67 82 64 67Du 1er au 31 juillet, "Les arts de la rue font leur transhumance"Du 1er juillet au 31 août, expo-sition collective des artistes de la galerie Arts23 Photos, sculptures, peintures représentant les arbres et la forêtDu 1er au 31 août, masques de granit, Claude Bertrand sculpte les galets du Trèvezel et de la Dourbie, 9h30/19h, entrée libre

ANDuzESalle UgolinLundi 9 juillet, 23 au 29 juillet, 6 au 12 août, exposition de peintureDu 13 au 26 août, exposition photo de Jean-Marc Godès

LoDèVESoleil BleuJusqu'au 6 juillet,"Estampes et Photo-grammes" de Nadia Duthoo, 39 grand rue, mardi au vendredi 11h30/18h30, et samedi 9/18h30,04 67 88 09 86Du 10 juillet au 8 sep-tembre, Béatrice Llinares, œuvres récentes/tech-niques mixtes

MuséeJusqu'au 21 octobre, hommage à Théo Van Rysselberghe (1862-1926), peintre belge majeur du xxème siècle et principal représentant du néo-impressionnisme en Belgique, 04 67 88 43 95

Grotte de TrabucJusqu'au 6 juillet, expo d'Art organisée par la grotte et Planète Terre, www.grotte-de-trabuc.com

CAMPRiEuMaison du boisDu 16 juillet au 19 août, tous les après-midi 14/19h, les plantes fossiles du bassin nord-ouest méditerranéen,04 67 81 26 05

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Salle omnisportDu 13 au 15 août, Tout Art, 10/12h30 et 14/18h30, gratuit, 06 84 15 08 99artrev30@yahoo.fr

gANgESMédiathèque Du 17 au 25 juillet, exposition-performance, peinture et sculpture, improvisations vocales et lectures de textes en diffractions jubila-toires, Wianney Qolltan’ et Kim Waag, vern. le 17 à partir de 18h, entrée libre, 04 67 73 83 32

Petit TempleL'été du Petit TempleDu 16 juin au 1er juilletYvonne LENGLET (peintures et sculptures) et Jean-François RIGAUDIN (sculptures).Du 7 au 29 juilletEric HENGL / Peintures, céra-miques et vidéos. Vern. le 13 juillet à partir de 18h. Performance Anne Bataï et Eric Hengl : "Le Sacrilège", le 14 à 16h Du 4 au 26 août Pierre-Marie CORBEL / Peintures Ouvert du mardi au samedi : 10h00 à 12h30 et 17h à 19h30, le dimanche de 10h à 13hRens. : 04 67 73 00 56, OT, www.artganges.org

CÉzASPrieuré St-MartinDimanche 22 juillet, mercredi 15 et samedi 25 août, peintures 10/18h. Samedi 15 et dimanche 16 septembre, céramiques de Christian et Emmanuelle Roche, 10/18h, 04 66 77 20 84

REVENSSamedi 28 et dimanche 29 juillet, Tout Art, peintures, sculp-tures, tricot, décoration, 10/18h, église, entrée gratuite06 84 15 08 99

LANuÉJoLSFoyer ruralDu 4 au 7 août, Tout Art, 10/12h et 13h30/18h30, gratuit06 84 15 08 99artrev30@yahoo.fr

tRèVESÉglise Samedi 25 et dimanche 26 août, Tout Art : peinture, sculptures, tricot, décoration, 9h30/12h et 14/18h, entrée gratuite06 84 15 08 99artrev30@yahoo.fr

St-ANDRÉ-DE-MAJENCouLESChâteau de St-André Du 15 au 19 juillet, la soie06 24 55 77 46/04 67 54 14 33Jusqu'au 14 octobre, exposi-tion de bijoux de jardin en grès et verre fondu, Joëlle Moine, Hameau du Villaret, Jardin des Sambucs, jusqu'au 16 septembre ouvert tous les jours 10/19h, et du 22 septembre au 14 octobre ouvert tous les week-ends et jours fériés 10/18h, 06 82 49 59 19

L'Angegouache vernie sur toile (2012)

Elisa Ka

Arrivée en Cévennes il y a un peu moins de trois ans, cette jeune artiste prometteuse fait vibrer les couleurs dans ses compositions inspirées où le rouge domine. Adepte des saynètes à multiples niveaux de lecture, elle travaille au pinceau, à la pointe, à l'éponge, aux doigts, avec l'application, l'authenticité et la simplicité d'une enfant. Elle nous livre sa vision d'un monde nébuleux d'histoires superposées où se côtoient des créatures insensées dans des perspectives endiablées, le gigantisme et le minuscule, l'abstrait et le surréalisme, la fureur et l'espoir.

Kosmo

Contact : elisaka@gmx.com