Oui, Fukushima est bien pire que Tchernobyl.Le nuage de catastrophes qui s’abattent, et qui nous menacent dans l’avenir, n’a jamais été aussi étendu. Pourtant, des lumières s’allument, ici ou là. Ravivant l’espoir. Ainsi l’ONU, qui se prononce officielle-ment contre l’agriculture intensive, et pour l’agroécologie. Ainsi ces maires, qui refu-sent les diktats du schiste ou des OGM, et mènent des combats justes.Ainsi ces collectifs qui ont vu le jour, et qui existent désormais pour rassembler et informer les citoyens sur les questions qui les touchent.Il y a l’espoir de dépasser notre système hyper-consumériste au travers de proposi-tions telles que le scénario négaWatt, aussi sérieux qu’intelligent et novateur.Tout est possible.Mais, les démocraties dominantes sont aujourd’hui, elles-mêmes, prises en otage par les financiers, les industriels, et les transnationales... Les prédateurs globopha-ges ont pris le pouvoir sur le monde et ses gouvernements. Ainsi, le mènent-ils, ce monde, par lobbying, actions de contre-feu, infiltration des appareils d’État et commu-nication massive. La dictature marchande imposée aux démocraties et à leur peuples est la réalité, masquée par le voile trouble du progrès et de la communication ; nou-velles religions imposées par les Léviathan globalistes aux peuples médiabotomisés.L’espoir réside dans le fait de reprendre le pouvoir à ces entités totalitaires, dévasta-trices et sans âme, pour le rendre aux gou-vernements élus, et donc aux citoyens.Sacré programme pour cet été 2011 qui s’annonce caniculaire. Nos 58 réacteurs ris-quent (calculé ?) de chauffer par manque d’eau. La pression montera-t-elle suffisam-

L’espoir ment ? Le vent de révolte qui souffle depuis l’Espagne, la Grèce, le Portugal, le Maghreb nous inspirera-t-il ?Il y a des lueurs d’espoir... Et de bombardements !La Libye, qu’on arrose allègrement depuis des semaines avec des missiles de croisière et anti-char contenant de l’uranium appau-vri, terriblement toxique pour les popula-tions pendant plus de 4,5 milliards d’années. Et ce ne sont pas quelques grammes, mais plutôt des dizaines de tonnes qui ont déjà été vaporisées dans l’environnement libyen depuis le début de l’opération. Les patho-logies et les conséquences génétiques sont comparables à celles de Tchernobyl. Eh bien, chers vacanciers et habitants de notre belle région, sachez que si le Sirocco passe par chez nous, et dépose sa pluie ocre sur nous, ou nos laitues, elle ne sera pas que rouge.Refusons !Peut-on tolérer que l’OTAN empoisonne gravement la population civile d’un pays au nom d’une résolution obscure ? Peut-on tolérer que les armées du monde continuent à utiliser ces projectiles ?Peut-on tolérer le risque radioactif quand on en connaît les conséquences ?Doit-on continuer à accepter que des mul-tinationales de tout poil dictent les lois aux gouvernements mondiaux et formatent les citoyens par leurs intenses activités de lob-bying et de communication ?Doit-on accepter que M. Barroso décide, pour l’Europe, de bidouiller les seuil admis-sibles en matière de radioactivité, de pes-ticides, d’OGM, etc. ? Ce monsieur que, ni vous ni moi, n’avons eu l’occasion d’élire, semble investi d’un très grand pouvoir, depuis quelques temps déjà...Sommes-nous des moutons ?L’espoir fait vivre...

G. K.

ditoÉ

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ommaireSEnquête • Tous radioactifs…

Entretien • Thierry Salomon Le scénario négaWatt

Découverte Culture • L’été du Petit Temple• Entre Aigoual et Causse• Bulletin de Souscription Fred et rené dans la Cité des

Anges

Agenda• L'été en Aigoualie

Le Coin des Assos • Télédraille.org• Oudeis• 5 ans…• Le mot du trésorier• Bulletin d'adhésion

Au bout du monde • Yambo !

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Pouls du Pays • Les précurseurs

Notre environnement à la loupe • Globophages• Les mines du Salagou• Ça monte...• Gaz de shouite...

Bogue qui pique • L’alibi appauvri• Bye bye petits labos• T’es laide - Spectacle

Échographie du moment Par Robert Destanque La course au sac

Chuut !• Sourd et Citoyen

À vos plumes • Une autre façon de vivre...• Silence

Jeux • Ça math’muse - Dada Code Mots croisés

Portrait • Anne BATAÏ Émmanuelle FRÉGET

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ComprendreUnités de mesureIl est nécessaire, pour bien comprendre cette enquête, de clarifier ce qui se cache derrière les appellations destinées à mesurer la radioactivité et ses effets. (voir encadré)

Norme officielle La très officielle Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) considère qu’au-delà d’une dose de 10 µSv/an, le risque radiologique est acceptable mais n’est plus négligeable, et ce, jusqu’à la limite de dose admissible de 1 000 µSv/an soit 1 mSv/an. Au-delà de 1 mSv/an, le risque radiologique (notamment cancérigène) est considéré comme trop élevé pour être accepté.

Dose admissible ?Il n’y a pas de seuil d’innocuité en matière de radioactivité. Le risque augmente de manière linéaire en fonction de la dose, si infime fut elle. Il serait plus juste de parler d’un seuil de tolérance social et sanitaire. Admissible, dans tous les sens du terme… La CIPR l’a donc fixé

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Tous radioactifs…Été 2011 nquêteE

Notre première pensée va au peuple japonais, une fois de plus meurtri dans sa chair par la folie nucléaire, fruit, cette fois-ci, de l’irresponsabilité gouvernementale, spéculative et énergétique.

Après Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima, c’est la France qui se place en tête du risque d’accident grave et de contamination majeure. Avec 58 réacteurs, plus que vieillissants pour certains, notre pays détient le triste record mondial du plus grand nombre de réacteurs par habitants. L’industrie nucléaire française, à la dérive, pratique la désinformation, le lobbying, et la logique de rendement, en minorant la gravité du risque d’accident et ses conséquences, quand elle ne l’omet pas, purement et simplement. Une logique d’omerta qui s’applique à l’industrie nucléaire mondiale, aux gouvernements qui la soutiennent, aux institutions censées la contrôler, que ce soit en termes de risque radiologique, de sûreté des installations, ou d’information des populations. Un mensonge transnational...

pour le grand public à 1 mSv/an, en plus de la radioactivité naturelle. Il s’agit effectivement de très faibles doses, et pourtant... La CIPR estime qu’en France, 60 millions d’habitants, une augmentation globale de 1 mSv/an (1 millisievert/an) par rapport au niveau actuel moyen (env. 2 mSv/an), générerait à elle seule 3 000 cancers mortels, 600 cancers guérissables, et 780 défauts génétiques graves dans la descendance des personnes exposées. Un seul mSv/an en plus ! Le vrai prix des très faibles doses.

CumulLes contaminations internes, par l’air, l’eau et les aliments viennent s’ajouter à l’irradiation externe. L’inhalation et l’ingestion sont particulièrement nocives puisque les radionucléides irradiants se fixent pour toujours dans les organismes en contact direct avec les tissus dont ils détruisent les cellules et endommagent l’ADN. Le cumul de ces trois facteurs irradiants doit être pris en compte pour calculer les doses absorbées. La CRIIRAD a calculé les équivalents Bq ingérés ou inhalés pour se maintenir en deça du risque négligeable de 10 µSv/an. (voir tableau)

Ceci est un réacteur nucléaire

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BqLe becquerel est l’unité légale de mesure de l’activité (ou radioactivité) qui a remplacé le Curie (Ci).1 Bq = 1 désintégration atomique par seconde = 1 rayonnement émis1 Ci = 37x109 Bq soit 37 milliards de désintégrations atomiques par secondeL’activité se mesure presque toujours en fonction d’un volume, d’une masse, ou d’une surface, d’où les Bq/l, Bq/m2, Bq/m3, ou par centimètre cube (Bq/cc). On pourrait parler pour les limites sanitaires de Bq/bébé/an ou de Bq/adulte/an. Si un bébé boit un seul litre d’eau à 100 Bq/l, il aura donc dépassé de 45Bq le seuil négligeable pour l’ingestion fixé à 55 Bq/an.

L’activité en Bq génère donc une exposition interne de l’organisme que l’on traduit par un équivalent de dose absorbée qui, lui, est mesuré en sievert.

SvLe sievert est donc une dose absorbée qui s’accumule avec le temps. L’ancienne mesure était le remgen (1 Sv = 100 rem).1 Sv = 1000 mSv (millisieverts) = un million de µSv (microsieverts).Quand on mesure une dose absorbée, on l’exprime généralement par heure ou par an. On peut aussi l’exprimer comme une dose totale absorbée, en un temps donné (travailleurs ou liquidateurs). Un compteur Geiger fournit des données en µSv/h (microsievert/heure). En temps normal, en Cévennes, le compteur affiche 0,17 µSv/h.

1 mSv/an = 0,11 µSv/h Il y a 8760 h dans une année. On peut donc calculer* que chaque tranche de 0,11 µSv/h sur le compteur Geiger correspond à 1mSv/an. Donc si votre compteur affiche 0,55 µSv/h, vous recevez 5 mSv/an (0,55 / 0,11 = 5). Simple en fait. Autre exemple : 11,9 µSv/h / 0,11 = 108 mSv/an. Cette conversion de 0,11 µSv/h = 1mSv/an, simple à retenir, permet par un calcul rapide de se faire une idée des risques encourus sur une année.

Document CRIIRAD

* (1000 / 8760 = 0,11 donc 8760 x 0,11 = 1000 et donc µSv/h / 0,11 = mSv/an)

Retour sur le JaponLa centraleÀ la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, rien ne va plus. Trois cœurs en fusion, quatre piscines de combustible usagé qui fuient, dont une détruite, relâchent des quantités colossales de radioactivité dans la mer et l’atmosphère. Le 9 mai le bâtiment réacteur n°4 penche dangereusement et menace de s’effondrer ou de s’enfoncer dans le sol ! Les niveaux de radioactivité et la température du réacteur n°3 ne cessent de monter. Deux incendies se sont déclarés début mai dans les bâtiments 3 et 4. Le 8 mai, 500 millions de Bq ont été relâchés. La reprise de réactions nucléaires en chaîne dans les réacteurs 1 et 3 et dans la piscine n°4 (contenant 1479 grappes de barres de combustible, 250 tonnes au total), est prouvée... Selon TEPCO, il y aurait 4 546 grappes de barres de combustible usé à refroidir dans les 6 réacteurs soit 773 tonnes ! Enfin, 32 des 514 crayons de combustible usé dans la piscine du réacteur n°3 qui a explosé contenaient du combustible MOX au plutonium, fabriqué par AREVA. 32 assemblages de MOX de 500kg chacun, à 7% de plutonium, soit 1120kg de plutonium 239... Petit rappel : l’inhalation de seulement trois millionièmes de gramme de plutonium 239 provoque un cancer mortel du poumon dans 100% des cas... Moins de 10kg suffisent pour faire une bombe A... De nombreux experts pensent qu’une mini explosion atomique a eu lieu dans cette piscine n°3, une "prompte criticité" au vu du flash et de la fumée noire indiquant que de grosses quantités d’uranium et de plutonium ont été vaporisées dans l’atmosphère en fines particules très volatiles, que les vents déplaceront pendant encore très longtemps...

Bref, la situation est totalement hors contrôle et continue à s’aggraver en dépit du discours lénifiant tenu par les médias dominants et les gouvernements, au Japon comme en France, qui nient la réalité.

nquêteE

Radioactivité au JaponLa CRIIRAD a publié et analysé les seuls chiffres disponibles sur les poussières atmosphériques prélevées à Tokyo, du mardi 15 mars minuit au mercredi 16 mars qui montrent que le niveau de radioactivité en Bq/m3 d’air pour le césium 137 et l’iode 131 était en moyenne un million de fois supérieur à la normale. Ce "un million de fois" correspondant à une valeur située entre 5 et 10 fois la radioactivité moyenne du nuage de Tchernobyl mesurée dans le sud-est de la France du 1er au 3 mai 1986. Il faut savoir que dans cette région de France, ce court "passage" a généré une très forte augmentation des cancers de la thyroïde dans les années qui ont suivi, mais aussi, en janvier 1987, une surprenante et brutale hausse du nombre de naissances avec une trisomie 21, juste 9 mois après... Or, ces valeurs se sont globalement maintenues à Tokyo depuis lors... On peut donc parler d’empoisonnement massif.La préfecture de Tokyo, peuplée de 13 millions d’habitants, est située à 250 kilomètres au sud-ouest de la centrale nucléaire accidentée. Le niveau d’iode radioactif, après avoir atteint 210 Bq/l dans l’eau du robinet à Tokyo le 24 mars, est repassé le lendemain sous la limite légale fixée par les autorités nippones à 100 Bq/l, pour les bébés... (cf. encadré P. 5) Le 8 avril l’IRSN a publié une carte des zones contaminées, qu’elle légende curieusement... En effet, si l’on convertit en sievert les valeurs en mR/h fournies par les US DOE/NNSA, on s’aperçoit que la zone verte (>0,25mR/h) qui s’étend à plus de 60 km au NO délivre plus de 22 mSv/an, et pas 4 mSv comme l’écrit

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Le 9 mai, ça penche…

Prompte criticité…

très approximativement avec des couleurs trompeuses l’IRSN ! Les personnes vivant dans cette zone reçoivent la dose admissible annuelle de radioactivité en seulement 16,5 jours. La zone en bleu, elle, reçoit 2,7 mSv/an au lieu de 0,5 annoncé... ce qui n’est pas négligeable. Ces chiffres ne tiennent évidemment pas compte de l’inhalation et de l’ingestion dont on connaît la toxicité. Transparence, vous avez dit ?

Le 12 avril la contamination des légumes à feuille a atteint 2 540 000 Bq/kg à IITATE, gros village de 7 000 habitants, à 40 km au nord ouest. La CRIIRAD précise qu’à ce niveau de contamination, ce ne sont plus des aliments, ce sont des déchets radioactifs : il suffit qu’un jeune enfant avale 2 ou 3 grammes de ce légume pour recevoir la limite maximale admissible sur 1 an. Le 13 avril, un poisson avec 12 500 Bq/kg en césium a été pêché à 35 km de la centrale. La limite venait d’être remontée à 500 Bq/kg, ce qui est déjà beaucoup ! Le 19 avril, on croit rêver. Le gouvernement japonais décide de redéfinir les zones d’évacuation avec le critère de 20 mSv/an (travailleurs du nucléaire en France), même pour les enfants... Il est donc recommandé aux enfants des 13 écoles de la province de Fukushima (où le débit de dose est pourtant supérieur à 3,8 µSv/h/0,11 = 34mSv/an !) de "ne pas rester plus d’une heure par jour dans la cour et de bien se laver les mains, le visage et la bouche avant de rentrer en classe. Il leur est interdit de jouer avec le sable ou la

terre." À peine croyable... Les enfants reçoivent une irradiation 3 400 fois plus importante que le risque négligeable, sans compter l’inhalation et l’ingestion, une fois de plus... Ces enfants auraient dû être évacués depuis des semaines ! C’est une attitude criminelle que de les laisser là-bas. D’ailleurs, le 2 mai, le Premier ministre Kan a envisagé un déplacement du gouvernement hors de la capitale... On voit où vont ses préoccupations. Préserver l’oligarchie, laisser mourir les enfants.Le 6 mai, le gouvernement japonais a publié une carte de la contamination dans un rayon de 80 km autour de la centrale, soit une zone de 20 000 km2. La contamination s’étend vers le nord-ouest avec des niveaux de l’ordre de 3 millions à 14.7 millions de Bq de césium 137 par m2. En comparaison à Tchernobyl où la zone est interdite à partir 555 000 Bq de césium137 par m2...

Enfin, une carte établie le 24 mars et publiée discrètement, le 22 mai, par le ministère de la santé japonais, révèle plus de 100 000 Bq/m2 d'iode 131 autour deTokyo !

Le professeur Chris Busby, secrétaire scientifique du plus que sérieux European Committee on Radiation Risk (ECRR), a livré le 9 avril les résultats incontestables de la première étude scientifique, menée avec les données de l’AIEA et les modèles de la CIPR, concernant la projection (provisoire au 01 04 2011) de l’augmentation des cancers à prévoir au Japon. Dans un rayon de 200 km autour de la centrale, et pour 11,1 millions de personnes concernées, l’étude prévoit 416 619 cas de cancers supplémentaires dont 208 310

apparaîtront dans les dix premières années. 416 619 cancers ! Derrière ce chiffre se cachent autant de drames individuels humains, c’est inacceptable. Malheureusement, ces chiffres provisoires continueront à augmenter tant que les rejets persisteront... Un futur bilan sanitaire sans comparaison avec les 26 000 morts provoqués par le Tsunami du 11 mars. 7

Tous radioactifs...

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nquêteE

La suite...Début mai, Tepco a annoncé qu’il faudra "trois mois pour que le niveau de radiations commence a baisser et trois à six mois de plus pour réduire les fuites radioactives à un niveau très bas". Mais les aggravations récentes ont rendu ce planning caduc. Quelques années, au mieux. Le temps d’empoisonner largement l’hémisphère nord. En 1986, les Russes avaient rebouché le réacteur explosé en moins d’un mois, et 800 000 liquidateurs y sacrifièrent leur vie ou leur santé. Combien sont-ils au Japon ? L’effort est-il proportionné au risque en cours ? Que savons-nous de l’avancement des "travaux" ? TEPCO a coupé la caméra de surveillance de la centrale depuis que les images des deux derniers incendies avaient circulé sur Internet. Combien de temps cela prendra-t-il avant que les rejets ne cessent ? Personne ne le sait.L’île entière sera polluée pour des millénaires. Des millions de Japonais vont tomber malades, et la grande majorité des plus jeunes ne pourront jamais avoir d’enfants normaux. La descendance du peuple japonais insulaire est gravement compromise.Pensons à eux. Ce génocide en devenir nous menace tous désormais.

Ailleurs...Aux USA, les plutonium 238 et 239 sont apparus à partir du 18 mars en Californie et à Hawaï. Ce qui prouve bien à ceux qui en doutaient encore que le plutonium peut voyager sur de très longues distances quand il est volatilisé. En mars, l’eau potable de San Francisco contenait 181 fois la dose admissible d’iode 131. Le 4 avril, l’eau de pluie de Boise dans l’Idaho contenait 80 fois la dose admissible d’iode 131 ainsi que du césium 137. En avril, on a retrouvé dans de très nombreuses régions des USA, du césium 134, du strontium 89 et 90, et même de l’américium et du curium. L’ensemble de l’hémisphère nord est touché bien sûr malgré le silence complice entretenu par les autorités responsables.

D’après Dominique Guillet, président de l’association Kokopelli, les isotopes radioactifs de Fukushima vont entamer un long processus de bioaccumulation en remontant les divers échelons de la chaîne alimentaire, et en 2012, la totalité de la chaîne alimentaire planétaire sera radioactive et donc hyper-toxique pour la santé humaine. Ce que confirme le 15 avril un rapport du Service de Recherche du Congrès américain (CRS) où il est suggéré que "le césium 137 peut remonter la chaîne alimentaire et devenir concentré dans le muscle de poisson". Il en va de même pour le plutonium et les autres radionucléides.

Retombées japonaises en FranceTrès faibles mais…Grâce aux données qu’elle avait pu recueillir, la CIIRAD a communiqué fin mars les recommandations suivantes : "Les risques sont certes très faibles mais si l’on tient compte de la durée possible de la contamination, de l’existence d’habitudes alimentaires particulières et de la vulnérabilité de certains groupes de populations (enfants, femmes enceintes ou allaitant), on n’est plus dans le domaine du risque négligeable (10 µSv/an) et il semble utile d’éviter des comportements à risque.

Il y a, a priori, deux catégories d’aliments à considérer : les végétaux à larges feuilles type salades, blettes, épinards, choux, oseille… (sauf s’ils sont cultivés sous serre évidemment) ; le lait et les fromages frais (en particulier de chèvre et de brebis), la viande sauf pour les troupeaux encore en stabulation. (…) Il est

préférable d’éviter que les aliments sensibles constituent, sur les prochaines semaines la base de l’alimentation de la famille. Cette mesure de bon sens concerne tout particulièrement les enfants, les femmes enceintes et les mamans qui allaitent." La Criirad précise aussi que le lavage des légumes n’élimine pas la radioactivité, et recommande d’éviter de boire l’eau de pluie ou de s’en servir pour l’arrosage potager. Ceci restera valable tant que les rejets se poursuivront.

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Source Norwegian Institute for Air Research (NILU)

Quant au plutonium vaporisé en fines particules qui se baladent forcément autour de nous, il n’y a rien à faire pour s’en protéger, à part cesser de respirer, ou prier...L’air qui nous entoure, la pluie qui tombe, sont contaminés. Les dernières projections du NILU, avant que leur accès au public ne soit interdit le 12 mai, le montrent clairement. Tout l’hémisphère nord est touché. La sécheresse en France des derniers mois a fait que notre pays est relativement épargné jusqu’ici. Mais pour combien de temps encore.

Irresponsabilité mondialeLe 25 mars la CRIIRAD s’est indignée. En effet, les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent, mais ils sont confisqués par les États ! Un réseau international composé de plus de 60 laboratoires d’analyse a été mis en place par l’Organisation chargée du Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (OTICEN). Ces laboratoires, équipés de détecteurs de très haute précision, répartis sur l’ensemble de notre planète, contrôlent quotidiennement la radioactivité de l’air pour rechercher les très faibles quantités de produits radioactifs qui pourraient indiquer qu’un essai nucléaire a été effectué en violation du TICEN. Mais, "Les données ne peuvent être communiquées qu’aux correspondants désignés par les États signataires du TICEN. Pour la France, l’organisme destinataire de ces données est le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA)". La CRIIRAD s’est adressée au CEA pour "avoir accès, dans les meilleurs délais, aux données collectées". La réponse : aucune donnée ne sera communiquée et "les données sur l’activité des radionucléides sont transmises à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)". Or, ni l’AIEA, ni l’OMS ni le CEA n’ont rendu publics ces résultats. La CRIIRAD conclut "Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable en situation d’urgence radiologique. Et d’autant plus inacceptable que ce réseau de mesure est financé par l’argent public ! Les États cotisent en effet à hauteur de 55 700 000 euros pour faire fonctionner les stations de mesure. Une pétition a été mise en ligne pour collecter des signatures sur la France." Ces mesures auraient pu et pourraient toujours servir à mettre en place des procédures de précautions pour protéger des populations, mais visiblement, on préfère nous les cacher. Pourquoi ? Seraient-elles explosives ?

Un nuage de mensongesAIEA, ONU, OMS et CieEn 1956, les cinq puissances nucléaires installent, sous leur surveillance directe, l’AIEA au sommet de la hiérarchie de l’ONU. En 1959, l’OMS signe l’Accord (WHA 12/40) qui la soumet dans le domaine du nucléaire à l’AIEA dont le premier objectif statutaire est "d’accélérer et d’accroître la contribution de l’énergie nucléaire à la paix, la santé et la prospérité dans le monde entier". Au moins, c’est clair ! Quel programme... Le directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, avait indiqué sans rire, le 4 avril, que trois des six réacteurs de la centrale sont désormais dans un "état stable" (ce type est Dieu) et ajoutait "L’adhésion rigoureuse aux normes de sûreté internationales les plus robustes et une transparence totale, en temps normal comme en temps difficile, sont vitales pour rétablir et conserver la confiance du public".Ah ! Le public. Alors même que l’AIEA conserve toujours secrètes les données complètes des capteurs de l'OTICEN. Transparence...Malgré la gravité de la contamination au Japon, un porte-parole de l’OMS, Gregory Hartl interrogé le 12 avril par l’AFP a osé dire que les risques pour la santé dans la zone au delà des 40 km "étaient probablement minimes", estimant que les mesures prises par les autorités japonaises "semblaient à l’heure actuelle suffisantes"... Conclusion : on ne peut attendre aucune vérité de ces "machins" onusiens et de leurs petits clones de par le monde, tous créés et tenus par le surpuissant lobby nucléaire.

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TchernobylTout d’abord, rappelons que la cause première de l’explosion du 26 avril 1986 est une erreur humaine, et pas la vétusté ou une quelconque défaillance technique ou de conception du réacteur comme les promoteurs de centrales françaises, soi-disant sûres, n’ont eu de cesse de répéter depuis. Quant aux conséquences... En 2001, Kofi Annan, Secrétaire Général de l’ONU, évoquait quelques 9 millions de personnes malades des retombées radioactives. En 2011, l’OMS admet enfin 10 000 victimes, après avoir défendu durant des années la thèse de 42 morts, puis de 4 000... Place à la vérité : en janvier 2010, l’Académie des sciences de New York (NYAS) a publié* le recueil le plus complet de données scientifiques concernant la nature et l’étendue des dommages infligés aux êtres humains et à l’environnement à la suite de l’accident de Tchernobyl. Les auteurs estiment que les émissions radioactives du réacteur en feu ont atteint dix milliards de curies, soit deux cents fois les retombées des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki, que sur les 830 000 "liquidateurs" intervenus sur le site après les faits, entre 112 000 et 125 000 sont morts, et que le nombre de décès à travers le monde, attribuables aux retombées de l’accident entre 1986 et 2004, est de 985 000. Un chiffre qui a encore augmenté depuis cette date. Plus d’un million de morts aujourd’hui.25 ans après, on commence à comprendre qu’une catastrophe nucléaire ne s’arrête jamais.

Aujourd’hui, les "faibles" doses...Vingt-cinq ans après, les conséquences sanitaires continuent non seulement à se manifester mais à croître pour ces enfants. Au de-là de la zone interdite de Tchernobyl, en Ukraine, en Biélorussie et en Russie, dans des zones contaminées (plus de 37Bq/m2), les adultes souffrent de maladies cardiovasculaires qui ont augmenté d’un facteur 4 mais aussi, de cancers avec un taux de croissance de 500% dans la région de Gomel (Biélorussie). Le professeur Bandajevsky** décrit cela comme un "génocide lent" au vu de la baisse démographique dans tous les territoires contaminés. Corinne Lepage, euro-députée et co-fondatrice de la CRIIRAD s’est rendue à Kiev pour les 25 ans de la catastrophe. Elle témoigne "Entre 1994 et 2008, la population de Biélorussie a diminué de 600 000 personnes soit 6% de la population, en Ukraine : 5 400 000 personnes soit 8% de la population. (…) Cette baisse démographique s’accompagne d’une situation alarmante de la santé des enfants. (...) Dans le district d’Ivankov où je me suis rendue pour visiter l’hôpital, sur 5600 enfants (nés entre 1993 et 2011, soit bien après Tchernobyl) seuls 40 n’ont pas le statut de victimes de Tchernobyl. Le taux de malades ne cesse de progresser en raison en particulier d’une alimentation contaminée en césium 137 et en strontium." Ces deux radionucléides qu’on appelle "bones seeker", aiment les os. On ne peut qu’être horrifié par les atrocités qu’infligent ces radionucléides aux enfants. En Ukraine, le gouvernement indique qu’il y a

89,85% de malades dans les familles qui demeurent dans les zones contaminées. Michel Fernex, Professeur émérite de la Faculté de Médecine de l’Université de Bâle, président de l’organisation "Les enfants de Tchernobyl Belarus", rapporte que "Les médecins sur le terrain attribuent les pathologies suivantes aux radionucléides artificiels : le vieillissement * téléchargeable sur www.aigoualite.org** voir "Les enfants de Tchernobyl" sur AigoualiTV

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Tchernoshima !

Film Le sacrifice : les sacrifiés de Tchernobyl

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précoce, les cancers et les leucémies, les décompensations cardiaques chez les hommes jeunes, les maladies neuropsychiques, endocriniennes, ophtalmologiques, infectieuses ou auto-immunes comme le diabète grave du petit enfant et la maladie de Hashimoto, de même que l’augmentation des malformations congénitales et de la mortalité prénatale."Quant au site de la centrale, Corinne Lepage est claire "La situation est très préoccupante. Une poussière radioactive, sous forme d’aérosols s’est formée dans le sarcophage et diffuse de plus en plus largement à l’extérieur en raison de la porosité de l’ouvrage. À l’intérieur, la présence de 600kg d’uranium 235 et 70kg de plutonium 239 pourrait créer, selon certains spécialistes, un risque de réaction en chaîne incontrôlée." Rien que 70 kg de plutonium, alors qu’il y en a (avait) 1120 kg dans le MOX stocké dans la piscine n°3 de Fuku-Daiichi... Bon, elle a légèrement explosé, alors ça en fait moins, et ça ventile... Croisez les doigts habitants du monde. MOXishima mon amourLe MOX est un combustible nucléaire fabriqué à partir d’environ 7% de dioxyde de plutonium (PuO2) et 93% de dioxyde d’uranium (UO2) appauvri. Le MOX est apparu vers les années 1960 dans les centres de recherche (la première irradiation connue est celle du réacteur BR3 de Mol (Belgique) en 1964) et fut même testé par les États-Unis, qui le rejetèrent le considérant dangereux et peu rentable. Dès les années 80, la France, embarquée par sa politique nucléaire, a pris le peu enviable leadership en matière de MOX. Un rapport secret de la CIA* daté de

1984 pointait déjà les risques de dissémination de plutonium militaire du fait de la France et de sa politique, notamment le "programme à grande échelle" de recyclage du combustible irradié, (La Hague et Marcoules) induisant la production de grosses quantités de plutonium militaire. La radiotoxicité du MOX est 5 à 7 fois plus grande que le combustible classique (CC). Usagé, le MOX dégage plus de radioactivité et de chaleur que le CC, et son refroidissement prend 50 ans au lieu de 10 pour le CC ! La CNE (Commission Nationale d’Évaluation) a fait remarquer que l’entreposage et le stockage des combustibles MOX irradiés posent des problèmes en raison de sa "très grande charge thermique". Pour l’entreposage de longue durée lui-même, la CNE prévoit "de lourdes difficultés". Au 31 mai 2001, EDF stockait environ 10 300 tonnes de combustible irradié, dont 7 000 tonnes à La Hague, dans quatre piscines, couvertes d’un simple toit en tôle !La production de MOX est aussi un mauvais moyen de rentabiliser-justifier l’usine de la Hague. En 2011, l’usine Mélox du site nucléaire de Marcoule dans le Gard produisait 140 tonnes de MOX par an, soit 9 800 kg de plutonium. Au Tricastin, le fonctionnement des centrifugeuses qui extraient le plutonium consomme les 2/3 de l’énergie électrique des quatre réacteurs nucléaires implantés sur le site... La France fabrique, utilise et vend du MOX. Elle réalise une diffusion totalement irresponsable de matière fissile, récupérable pour faire des bombes, une banalisation de la dissémination qui traduit la symbiose profonde entre le secteur civil et le secteur militaire.

Le plutoniumLe plutonium 239 est un élément artificiel produit par le bombardement neutronique de l’uranium. Il est la matière première nécessaire à la fabrication d’une bombe A, une dizaine de kg suffisent. S’il est faiblement irradiant, ce qui le rend difficilement détectable, il est cependant hautement radiotoxique car il se fixe facilement dans le corps humain. Il a une demi-vie de 24 400 ans (La demi-vie correspond à un intervale de temps où la radioactivité diminue de moitié). L’inhalation est la voie majeure de contamination. Elle peut induire des cancers du poumon même pour des doses de l’ordre de quelques microgrammes. 1 kg suffirait à tuer 7 milliard d’êtres humains. Le plutonium 239 est environ 250 000 fois plus nocif par gramme que l’uranium 238. L’isotope 241 du plutonium (présent à hauteur de 14% dans le plutonium civil) pose un problème particulier. Il se transforme, à raison d’environ 5% par an, en américium 241, qui est un émetteur gamma, extrêmement pénétrant. Ce qui signifie que sa nocivité croît rapidement avec le temps. Pour Roland Desbordes "À becquerel égal, le plutonium est 100 000 fois plus toxique que l’iode ou le césium.", " Il a un cheminement dans la chaîne alimentaire catastrophique. Le plutonium cumule tous les risques". Et pourtant, AREVA ne rêve que de gaver tous les réacteurs du monde de MOX... Un cauchemar oui !http://www.greenpeace.fr/stop-plutonium/index.php3

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* déclassifié en février 2008, téléchargeable sur www.aigoualite.org

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Les difficultés de l’utilisation du MOX, plus "sensible", dans des réacteurs classiques (30 à 50% du cœur) sont de différents ordres, et rendent leur exploitation plus compliquée qu’avec les CC. Comme si on mélangeait du carburant diesel avec de l’éthanol... Sur l’ensemble du parc français, EDF utilise le mélange MOX depuis les années 1990 pour 20 réacteurs dans les centrales de : Saint-Laurent, Gravelines, Dampierre, Blayais, Tricastin, Chinon. On peut craindre qu’EDF n'alimente de plus en plus ses réacteurs avec du MOX à cause des ventes annulées d’EPR de par le monde. Depuis quelques années, le M5 (nouveau matériau de gainage des pastilles combustibles du MOX) a remplacé le zirconium. Ce gainage est censé constituer la première barrière de confinement. Or, en 2006, l’ASN constatant des pertes d’étanchéité a émis des doutes sur la "fiabilité des fabrications d’assemblages en alliage M5". Au Japon, des fuites ont été constatées le 5 mai dernier sur ce type de combustible dans une centrale à l’ouest du pays : Tsuruga. Conclusion, le gainage M5 est poreux et fragile.Enfin, la volonté d’AREVA-EDF d’augmenter encore les taux de combustion du MOX, pour rentabiliser son utilisation, va mener à une augmentation inquiétante de sa teneur en plutonium. En 1999, la DSIN avait autorisé l’utilisation de MOX à une teneur moyenne de 7,08% de plutonium par assemblage, au lieu de 5,03% précédemment. La teneur en plutonium monterait à 11% dans le MOX qui constituerait jusqu’à 100% du chargement des futurs EPR... Des bombes...

L’ASN godilleLe 23 mars 2011, le Président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste déclarait "Il n’y a aucune raison de fermer quelque centrale que ce soit en France". Le 30 mars, il déclarait à l’Assemblée Nationale "Je pense que si la question d’un moratoire se pose, et nous nous la posons, ce sera sur la construction de Flamanville 3", c’est à dire sur le réacteur EPR actuellement en chantier. Pourtant, dès le lendemain matin, il faisait machine arrière sur France Info et réfutait le terme de "moratoire" qu’il avait lui-même employé la veille... Pourquoi ? Y aurait-il, par hasard un lien avec la visite de notre président au Japon le même jour, pour promouvoir la sûreté de nos EPR cocoricos aux Japonais meurtris ? Un ordre présidentiel à l’autorité

indépendante ? Indécent et pourtant... On peut se poser la question. Pour finir : l’Observatoire du nucléaire rappelle que "la direction (ou "collège") de l’ASN comprend des personnes comme M. Philippe Jamet qui a effectué l’essentiel de sa carrière au CEA, puis à l’AIEA". Sacrées références ! Et, qu’au niveau européen, "l’ASN française pèse de tout son poids pour empêcher, lors des "stress tests" à venir, la prise en compte du risque "chute d’avion" qui, pourtant, est un des plus graves dangers pesant sur les installations nucléaires". Normal, aucun réacteur n’est conçu pour y résister, ni l’EPR. D’ailleurs, l’audit proposé par l’ASN sur les centrales françaises a été retoqué par le Conseil de l’Europe parce qu’il n’inclut pas le risque aérien, humain, et terroriste. Quant à la Hague, un petit avion de tourisme s’écrasant dans une des piscines, après avoir traversé comme du papier la tôle du toit, pourrait bousculer la géométrie des assemblages stockés et déclencher un chaos nucléaire définitif... Mais, que fait l’ASN ? Elle godille au large du Cotentin.

L’EPR, ou... Le roi du risqueLe cœur : 241 assemblages de MOX gainé M5, pesant 500 kg chacun. Soit 1 200 tonnes chargées à 11% de plutonium = 13 tonnes de plutonium, vaporisable, sans compter la piscine... L’équivalent de 2000 bombes, dans un réacteur......

La règle des entorses AREVA cherche à exporter à tout prix son EPR, alors même que les experts soulignent les différents défauts de sûreté et de sécurité. En Inde, où la contestation enfle, les émeutes suscitées par le projet d’installer une centrale de six EPR dans une région sismique et agricole, ont été violemment réprimées faisant un mort. Total vient de se désengager de l’EPR de Penly,

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préférant faire une OPA sur la filière solaire d’EDF avec les impôts qu’ils n’ont pas payés en France. On les comprend... L’EPR a été rejeté par l’émirat d’Abu Dhabi qui a préféré des réacteurs sud-coréens, certes moins chers mais surtout moins dangereux... En effet, le contrôle commande de l’EPR a été recalé par différentes autorités de sûreté (Grande-Bretagne, Finlande, USA), et la résistance à un crash d’avion est mise en cause par des documents issus d’EDF.*

Rentable ?EDF a confirmé en juillet 2010 un retard de deux ans dans la construction de l’EPR de Flamanville, accompagné d’un surcoût d’au moins 2 milliards d’euros, soit 5 ou 6 milliards, au lieu des 3,3 milliards annoncés initialement. Par ailleurs, l’EPR en construction en Finlande accuse plus de 44 mois de retard pour un surcoût de 3 milliards. Au total, ce sont donc déjà 5 milliards d’euros de surcoût qui seront à la charge des contribuables français. Des coûts qui mettent à mal la rentabilité déjà fragile du réacteur. Une impasse pour EDF ? Sauf que ! L’EPR devrait pouvoir vendre une partie de sa production sur le marché spot grâce à son mode de pilotage révolutionnaire : le "RIP" pour "Retour instantané en puissance". Dans ce cas, EDF pourrait éventuellement envisager d’amortir son investissement... Mais, là encore, pas sûr.

Rest In PeaceEn effet une note technique d’EDF* révélée le 5 mars 2010 par l’Observatoire du nucléaire évoque l’"l’EDG FA3"... traduisez "Ejection de grappe Flamanville 3". Les grappes servent à contrôler la puissance du réacteur, à le piloter. Il est aussi écrit que le réacteur peut, en cas d’éjection de grappe à faible puissance, dépasser "la prompte criticité"**. Les ingénieurs d’EDF ont identifié "l’accident d’éjection de grappe" comme "potentiellement problématique pour EPR", et totalement compromis en cas de séisme. On apprend surtout que l’origine des difficultés rencontrées en éjection de grappe est essentiellement liée à "l’exigence de maintien de la capacité de Retour instantané en puissance". Le fameux RIP pose donc problème. La solution serait alors d’abandonner ce mode de pilotage. EDF sacrifierait-elle la rentabilité sur l’autel de la sûreté ? Pas question. Il faut expliquer.

C’est à dire "remplacer les critères actuels" par une "méthode analytique", prévoir "un dossier défensif ", et préparer "la stratégie d’approche de l’ASN"… C’est ce que l’on appelle une opération de "contre-feu". EDF se soucie plus de faire plier l’ASN que d’avoir un réacteur sûr.On apprend également que la gestion du combustible conduit "à respecter sans marges les critères actuels de sûreté en éjection de grappe". Pas de marge ! Même si "l’excursion de puissance" peut être stoppée en quelques secondes par "l’Arrêt automatique du réacteur", encore faudrait-il que cet ordre d’arrêt automatique soit donné…

AARgh...Effectivement, les documents d'EDF révèlent une problématique connexe : le cas "d’EDG qui sont trop faibles pour conduire au déclenchement de l’AAR (...)il n’existe pas de méthodologie pour traiter cette problématique spécifique". Vous avez bien lu... Parfois, à bas régime, l’AAR peut ne pas se déclencher. Pan, le contre-feu "un dossier défensif paraît nécessaire pour éviter toute lacune dans la démonstration de sûreté". Eh oui, car dans le "Rapport préliminaire de sûreté (RPS) de l’EPR Flamanville 3", qui a servi à autoriser sa construction, il est écrit : "la chute de chaque grappe de commande doit être garantie dans toutes les situations accidentelles", or, "en cas d’EDG", il est possible qu’aucune grappe ne chute ! Ou qu’elles se bloquent en cours de descente. Cet accident est possible dès le premier RIP : accélérateur bloqué à fond et frein inopérant… Si rien n’est fait, ce sera en 2014, lors de la mise en service de ce machin stupide et coûteux. Le cœur fond, 13 tonnes de plutonium entrent en criticité prompte, provoquant une explosion dont les retombées mortelles arroseront toute la France et l’Europe, ramenant cette partie du monde à la bougie, n’en déplaise au président.

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Se tenir vraiment informé en temps réel de la situation au Japon :www.kokopelli-blog.orgwww.cartoradiations.frwww.criirad.orgwww.fairewinds.comwww.acro.eu.orgwww.observ.nucleaire.free.frwww.laradioactivite.comwww.jp-petit.orgwww.cryptome.orgwww.sortirdunucleaire.org

* tous les documents cités sont téléchargeables sur www.aigoualite.org** "criticité prompte, c’est celle où opèrent les armes nucléaires" Wikipedia

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Le goût du risque

Sismicité en FranceEn 2003, le 26 mai, le Réseau "Sortir du nucléaire" publie des documents confidentiels* montrant que EDF a falsifié des données sismiques afin de s’éviter des travaux onéreux… Le 2 juin, l’ASN adresse à EDF un long courrier* dans lequel on peut lire "l’IRSN a remarqué que les intensités épicentrales de la plupart des séismes de référence avaient été revues à la baisse par rapport à celles qui sont proposées dans la base SISFRANCE." Plus généralement, EDF a redéfini à sa manière les zones sismiques afin de ne pas avoir à tenir compte de certains séismes. Ces documents révélés ont permis d’établir que 32 des 58 réacteurs français sont concernés, dans les centrales suivantes : Chinon, Belleville, Blayais, Dampierre, Bugey, Fessenheim, Civaux, Saint-Alban, Golfech, Saint-Laurent-des-Eaux, Nogent, Chooz. Rien que ça ! Sans oublier la région de Gravelines qui connut un fort séisme en 1580, évalué, sur l’échelle de Richter, entre 5,3 et 6,9, et dont l’épicentre coïncide avec le site de la centrale de Gravelines ! Néanmoins, rien ne sera fait ni exigé par l’ASN... C’est ainsi qu’EDF a économisé 1,9 milliards d’euros de travaux. Et, rien n’a changé depuis... 8 ans après.Le 23 décembre 2010 l’IRSN a aussi publié une note* pour signaler une anomalie générique concernant la tenue au séisme de divers matériels situés dans les stations de pompage des réacteurs de 900 Mwe (centrales de

Cruas, Tricastin, Blayais et Gravelines) et 1300 Mwe (centrales de Penly et Flamanville, réacteurs n°3 et 4 de Paluel) : "Les matériels concernés sont des structures métalliques secondaires (consoles, escaliers…), ou des éléments secondaires préfabriqués en béton armé (panneaux verticaux à côté d’un escalier). En cas de séisme, ces éléments pourraient se désolidariser et endommager des matériels nécessaires pour refroidir le réacteur". Conclusion : les résultats de l’audit demandé par Fillon existent déjà.

Le cas FessenheimLe gouvernement du Jura suisse a demandé le 30 mars l’arrêt de l’exploitation de la doyenne des centrales, âgée de 41 ans ! "La zone où se trouve la centrale fait partie des régions ayant la plus grande activité sismique de l’Europe centrale". Le 6 avril, le parlement de Bâle-ville exige la même chose car les "défauts techniques" de la centrale construite en 1977-78 pourraient conduire à un accident "qui rendrait la région inhabitable pour une longue période". Le 12 avril, à Strasbourg, majorité et opposition se rejoignent pour exiger la fermeture de Fessenheim avec une motion adoptée à la quasi-unanimité. Alors...

Blayais l’épongeSituée dans un entonnoir vers lequel converge tout le système hydrographique de la région d’Aquitaine, la centrale moxée, inondée par la tempête de 1999 qui avait mis HS deux des quatre pompes assurant le refroidissement, représente toujours un risque maximal. Les mesures prises depuis par EDF sont ridicules comme l’a montré l’émission de France 2 Complément d’enquête. On y apprend qu’en France, les diesels, les pompes de secours et les cuves sont dans des locaux souterrains, donc "prêts à être inondés". Etienne Dutheil, directeur (Homer Simpson) de la centrale, présente "un dispositif supplémentaire d’appoint d’eau" minuscule, censé améliorer la sûreté de l’installation...

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D’après un ingénieur retraité, ancien haut responsable à la protection civile qui a visionné les images, "Une telle installation ne serait pas capable de débiter un litre d’eau par seconde. Il faudrait six semaines pour remplir les 4500 mètres cubes de cette piscine" Dehors, la digue a été rehaussée d’un mètre... Navrant... Quant à la mise hors d’eau des pompes elle est toujours en projet selon EDF, douze ans après... On reste sans voix.Des précipitations considérables dans tout le bassin d’adduction hydrologique, suivies une violente tempête, à une époque de "grandes marées" (alors que l’événement de 1999 s’est produit en basses eaux), provoqueraient à coup sûr le noyage des systèmes de refroidissement.

Tsunamis allègrementL’impayable Allègre, après avoir déclaré que la France n’était pas une région à séisme (on en poufferait si la question n’était pas si grave), a claironné "Il n’y aura jamais de tsunami en France"... Pourtant le recensement le plus complet à ce jour réalisé par Jérôme Lambert et Monique Terrier, du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) dénombre pas moins de 34 tsunamis le long des côtes métropolitaines depuis le XVIIIe siècle dont 22 en Méditerranée, 4 en Atlantique et 8 en Manche. Ainsi, par exemple, en plus du risque sismique, les six réacteurs moxés de la centrale de Gravelines, collés à la plage, dénués de toute protection, sont particulièrement bien placés...

SûretéL’ASN a toujours dit, même avant l’accident japonais, que "personne ne pourra jamais garantir qu’il n’y aura jamais d’accident nucléaire en France", a rappelé M. Lacoste le 30 mars. L’inénarrable Éric Besson, avait pourtant assuré au lendemain de Fukushima que "toutes les centrales françaises ont été conçues en intégrant le risque sismique et le risque inondation", "un sujet que jusqu’à présent on n’a pas pris en compte", a reconnu le président de l’ASN.

Suite à l’inondation de la centrale nucléaire du Blayais en 1999, un rapport parlementaire** a reconnu que la plupart des centrales françaises étaient inondables ! Pourtant, dans un document récent interne à EDF* révélé par l’Observatoire du nucléaire le 7 avril, on apprend le projet de moxer les réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire du Blayais. Alors que le bon sens réclamerait que la centrale soit fermée ou qu’a minima, on la démoxe... On n’hésite pas à exproprier des gens et à détruire leurs habitations situées en zone inondable, mais on laisse une centrale nucléaire... Simplement révoltant.On peut aussi se poser la question de l’introduction discrète et progressive de MOX dans des réacteurs qui n’ont pas été conçus pour cela, ce qui constitue un changement majeur. En plus de la dangerosité accrue du plutonium en cas d’accident. On peut s’étonner qu’un tel changement se fasse sans que les citoyens ne soient consultés. Serait-ce pour des raisons "économiques" ? Parce que les installations de la Hague sont "très performantes" pour opérer par voie chimique, moins onéreuse, l’extraction du plutonium, en effectuant des rejets massifs et continus dans la Manche ? Enfin, le vieillissement des centrales. On entend trop souvent dire "plus nos centrales vieillissent, plus elles sont sûres". Or, les cuves en acier de 20 cm d’épaisseur sont soumises à un intense flux de neutrons qui disloquent le réseau des atomes du métal. La résistance mécanique des cuves diminue avec le temps, et ce qui est valable pour l’acier des cuves l’est aussi pour le béton.

Très faibles doses...Toutes les centrales nucléaires émettent en permanence de la radioactivité. Elles fuient, et sont autorisées à le faire par l’État. Cela s’appelle la dilution, dans l’air ou dans l’eau. Inacceptable et soi-disant sans danger. Pourtant...À Gravelines, encore, une association a révélé que depuis 2006, 414 personnes avaient été touchées par des problèmes de thyroïde, sur 11 828 habitants... En Allemagne, une étude réalisée par l’Université de Mayence à partir de données statistiques portant sur la période 1980-2003 dans les régions proches de 21 réacteurs ou anciens réacteurs allemands, montre que le risque de cancer augmente de 60% lorsque l’enfant habite à moins de 5 km d’une centrale, et de 117% si on prend en compte uniquement les leucémies. L’étude montre aussi que l’excès

* téléchargeable sur www.aigoualite.org - **http://www.assemblee-nationale.fr/11/dossiers/002331.asp

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de cancers et leucémies est détectable jusqu’à 50 km autour des installations nucléaires. De nombreuses études aux USA prouvent que les régions où le cancer du sein et le diabète prévalent se situent toutes dans un rayon de 150 km autour d’une centrale nucléaire, et que les très faibles doses provoquent : cancers de l’enfance, prématurés, mortalité infantile, malformations et même diminution de l’intelligence. Alors, oui au nucléaire ?

Rentabilité du nucléaireLe nucléaire crée peu d’emplois. Pour Corinne Lepage, "Si, par exemple, on investissait les 3,3 milliards d’euros affectés initialement à la construction de l’EPR dans un programme éolien, cela permettrait de produire deux fois plus d’électricité (24 térawattheures éolien, contre 10 TWh pour l’EPR) et conduirait à la création de deux à cinq fois plus d’emplois sur une période d’exploitation de quarante ans, selon les études Éole ou Pluton. (…) L’exemple allemand est édifiant : le secteur des énergies renouvelables a créé 130 000 emplois (40 000 dans l’éolien, 50 000 dans la biomasse, 18 000 dans le solaire) en seulement dix ans" D’ailleurs, depuis 2004, la France est importatrice d’électricité depuis l’Allemagne. Les chiffres incontestables proviennent du Réseau de transport d’électricité (RTE-EDF). En 2010, la France a importé 6,7 TWh d’électricité depuis l’Allemagne, soit l’équivalent de la production annuelle d’un réacteur nucléaire.Quant à la part du nucléaire dans le monde, les chiffres les plus officiels, proviennent de l’Agence internationale de l’énergie, extraits du document annuel Key World Energy Statistics.* Ils font apparaître que le nucléaire ne couvre que 2% de la consommation d’énergie, contre 15% pour les énergies renouvelables. 2% alors qu’il est souvent présenté à 5,8% par les pronucléaires. L’hydroélectricité produit à elle seule sur Terre environ 3300 Twh annuels, contre 2600 pour les 430 réacteurs nucléaires en service. Un risque extrême pour une contribution infime à l’économie planétaire.

* http://www.iea.org/textbase/nppdf/free/2010/key_stats_2010.pdf

Prix artificiel, coûts faramineux...Non, la France n’a absolument pas "l’électricité la moins chère d’Europe". Les chiffres officiels publiés par l’Union européenne* montrent que dans 12 pays de l’Union européenne, les

ménages payaient moins cher qu’en France en 2007, depuis EDF a annoncé 30% de hausse. Pour le moment... Le démantèlement de chaque centrale coûtera plus de 500 millions d’euros, et EDF n’a finalisé aucun démantèlement, d’aucun réacteur. En effet, toutes les structures d’un réacteur, la moindre tubulure, le moindre robinet, deviennent radioactifs, ce qui complique l’affaire. On estime à un milliard d’euros le démantèlement de la Hague. Voilà pour la facture à venir, payée par nous, contribuables. Eh oui, car EDF a déjà 54 milliards d’euros de dettes ! Plus 30 milliards au bas mot, pour les démantèlements à venir... On comprend mieux pourquoi EDF tient tant à allonger la durée de vie des centrales...

* http://epp.eurostat.ec.europa.eu/

L’État français psycho-rigide13 mars, au 20h de France 2, Nathalie Kosciusko-Morizet, se félicite du "retour d’expériences qui va permettre d’améliorer la sûreté des centrales en France". Henri Guaino, conseiller spécial du président NS, déclare lui que cela "pourrait favoriser l’industrie française dont la sécurité est une marque de fabrique". Le 14 mars NS dit qu’il n’est "pas question de sortir du nucléaire", et ajoute que le parc français de centrales est "le plus sécurisé", puis le 5 avril : "Il n’y a pas d’énergie alternative en l’état actuel des choses, sauf à dire aux Français qu’ils vont maintenant se chauffer et s’éclairer a la bougie", jusqu’où ira-t-il ? Bouh la vilaine bougie ! Pauvres pays d’Europe qui n’ont pas de centrales nucléaires : Autriche, Danemark, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Portugal… ! Ça se saurait s’ils s’éclairaient à la bougie... Quant aux alternatives qui n’existent soi-disant pas... Tant de mauvaise foi et d’incurie, c’est navrant, et très inquiétant.

Les médias complicesUn sondage Ifop réalisé pour France Soir fin mars révèlait que 83% des personnes interrogées ont répondu "oui" à la question "Souhaitez-vous que la France, d’ici vingt à trente ans, diminue, de façon significative, la part du nucléaire au profit d’autres sources d’énergie ?". Une réponse claire et massive. Pourtant, 15 jours plus tard, le 20 h de F2 présentait un nouveau sondage, avec une question tournée différemment qui ne donnait plus que 49% de Français favorable à une sortie du nucléaire... Sic. La désinformation en

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marche. Ceci montre le risque d’un référendum sur la sortie du nucléaire où la manière dont la question sera posée aura une influence certaine sur la réponse donnée, sans compter l’intense propagande pronucléaire qui se déchaînera à la télévision publique. Chaque soir, entre 15 et 20 millions de Français regardent un JT télévisé à 20 h, et s’imaginent donc que tout va bien à Fukushima puisqu’on ne leur en parle plus. Ça fait du monde à convaincre...

En sortirL’Allemagne vient de fermer sept réacteurs d’un coup, cela prouve bien que des décisions radicales sont possibles. Même la confédération des groupes énergétiques allemands (BDEW) soutient désormais un abandon de l’énergie nucléaire en Allemagne d’ici 2020 "en assurant la sécurité de l’approvisionnement, la lutte contre le réchauffement climatique et des prix abordables" a précisé sa présidente. L’Observatoire du nucléaire a proposé cinq plannings de fermeture des réacteurs nucléaires français. Le scénario négaWatt propose une stratégie globale de conversion aux énergies renouvelables à 100%. Il existe des dizaines de solutions alternatives. On sait le faire, mais... d’autres intérêts gouvernent la France.

ConclusionOn aura compris avec l’exemple japonais, que les autorités n’hésitent pas à sacrifier une population entière pour maintenir intacte l’illusion de la sécurité de l’industrie nucléaire, en relevant les taux admissibles d’irradiation, en censurant ou manipulant les médias, en mentant sur toute la ligne. Il s’agit d’une attitude criminelle, génocidaire.Ne croyons pas les mensonges. Protégeons-nous. Informons-nous.Nous sommes à la croisée des chemins. Notre avenir, celui de nos enfants et des générations futures se joue aujourd’hui.N’attendons plus. Mobilisons-nous ! Agissons !Arrêt immédiat des centrales de plus de 30 ans, et démantèlements. Aucun nouveau projet. Arrêt des chantiers EPR. Arrêt du chantier d’ITER. Démantèlement et décontamination de la Hague. Arrêt de l’exploitation calamiteuse des mines d’AREVA au Niger et ailleurs. Décontamination de tous les sites, miniers ou industriels. Abandon immédiat du combustible MOX.Une catastrophe semblable à celle qui se déroule au Japon est probable en France, vu

l’état du parc nucléaire, et son implantation judicieuse sur certaines failles sismiques bien connues.Si un réacteur explosait en France, les conséquences sanitaires et économiques, notamment sur le tourisme, l’agriculture, les voies de communication seraient si importantes que le pays ne s’en relèverait pas. Les vignobles... Les milliers de sites touristiques... Imaginons. Un séisme, une inondation, une erreur humaine, Tricastin explose au bord de l’autoroute des vacances. Ce scénario est possible, chaque jour qui passe augmentant sa probabilité. L’A7 se retrouverait en zone interdite ! Le TGV idem. Lyon, Valence, les Cévennes, seraient gravement contaminées. Si Nogent-sur-Seine explose, c’est Parishima. L’EPR de Flamanville qui pète au premier test de RIP ? Ce serait toute la Normandie qui serait rendue inhabitable par les émanations de 13 tonnes de plutonium vaporisé. Puis l’Europe entière, vu le régime de vents. La fin d’un monde. Et plus prosaïquement, comment les travailleurs se rendraient-ils ensuite à l’usine de La Hague, située à quelques km de FA3, pour gérer-retraiter-surveiller-stocker les dizaines de milliers de tonnes de déchets et combustibles hautement radioactifs et dangereux déjà stockés sur place ? Mystère... Auquel on préférera ne pas penser.Ces risques sont bien trop importants pour que l’on continue à les prendre. Les industriels, les institutions et les gouvernements se comportent de manière tout à fait irresponsable.C’est maintenant à nous de tout faire pour que le pire ne se produise pas ici, demain.Avec 1 107 incidents déclarés à l’ASN par EDF en 2010 dans les centrales françaises, il est temps de cesser de jouer avec le feu. Nous avons eu énormément de chance jusqu’ici, mais nous sommes évidemment les prochains sur la liste si nous ne faisons rien.Les scénarios crédibles de sortie rapide du nucléaire existent.Exigeons leur application.Maintenant.Maintenant, pas demain.

G. K.Sources :AFP, REUTERS, CIA, CRIIRAD, ACRO, NILU, US DOE/NNSA, l’Association Next-up, Kokopelli, Observatoire du nucléaire, Sortir du nucléaire, IRSN, ASN, AIEA, CEA, DCNS, CIPR, EDF, AREVA, COGEMA, Libération, Le Figaro, l’Alsace.fr, La Tribune, F2, NHK, Asahi Shimbun, Stop Plutonium, Fairewinds, Sciences et Avenir, Planète sans Visa, Cartoradiations.

Crédits images : D.R., France 2, SISFRANCE, Digital globe, IRSN, TBS JNN, TEPCO.

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Thierry Salomon, ingénieur énergéticien, auteur de plusieurs ouvrages sur l’énergie, est Président de l’association négaWatt. L’association travaille depuis bientôt 8 ans à l’élaboration d’un scénario de transition énergétique, un scénario remarquable par son sérieux et les perspectives qu’il ouvre.

L’Aigoualité : Pouvez-vous nous expliquer la démarche négaWatt ?

Thierry Salomon : Le travail de négaWatt s’appuie sur un triptyque : sobriété, efficacité, énergies renouvelables. Et on fait bien la différence entre les trois, avec un ordre de priorité. Priorité à la sobriété énergétique parce que c’est le plus facile, le moins coûteux, ensuite l’efficacité énergétique, puis les énergies renouvelables, ce qui n’empêche pas de développer les trois en même temps bien sûr. La sobriété renvoie à l’usage de l’énergie, c’est à dire, aux services énergétiques et à nos besoins essentiels. Elle consiste à dire : essayons d’adapter le bon usage, le bon dimensionnement, la bonne durée d’utilisation, de mutualiser des équipements pour éviter les gaspillages. Quelques exemples : est-ce bien adapté de circuler en ville, à 23 km/h en moyenne, avec des véhicules de 1300 kg ou plus qui sont conçus pour faire de longs parcours autoroutiers avec cinq passagers ? Est-ce raisonnable de laisser tant d’éclairages allumés, alors qu’il n’y a personne qui les utilise ? Est-ce encore raisonnable au vu de nos problèmes énergétiques considérables ? Il y a trop souvent une inadaptation de la puissance et de l’objet : notre société utilise trop souvent des équipements très sur-dimensionnés à leur usage. Quand on regarde notre consommation énergétique, on s’aperçoit qu’il y a un potentiel considérable, en matière de sobriété énergétique, de réglage, de bonne adaptation de l’usage. Il y a aussi les consommations totalement inutiles, par exemple : des campagnes de mesures montrent qu’un ordinateur de bureau va rester allumé 55 h en moyenne alors que son utilisateur ne travaille que 35 h ! Il nous faut faire appel à plus de bon sens et d’intelligence. Voilà pour la sobriété. Ensuite, il y a l’efficacité, à plusieurs niveaux : le rendement de l’appareillage, mais aussi la quantité d’énergie pour le fabriquer, la chaîne énergétique entre la ressource primaire (gaz, charbon, pétrole, uranium, ou les

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aucune hypothèse de science-fiction, et on refuse des modes de production pouvant poser d’importants problèmes environnementaux comme par exemple les gaz de schiste ou la séquestration du carbone à la sortie des centrales électriques fonctionnant au gaz, au fioul ou au charbon.

L’Aig : Donc un scénario avec des technologies existantes, efficaces et fonctionnelles ?

T. S. : Oui, avec des innovations intéressantes telles que l’utilisation d’éoliennes flottantes sur barge à l’horizon 2025. Mais là, il ne s’agit pas de science-fiction, il n’y a pas d’inconnues technologiques, et des prototypes sont déjà en construction. Pas comme pour la fusion avec ITER, ou des satellites produisant de l’énergie dans l’espace, etc... Tout cela c’est du rêve. Parfois certains rêves se réalisent, mais nous, nous les excluons par précaution de notre scénario 2011-2050.

L’Aig : Quel est l’impact du scénario négaWatt sur l’emploi ?

T. S. : Nous avons fait en 2008 une évaluation en matière d’emploi par un organisme de recherche, le CIRED, parce qu’on nous disait : C’est très bien votre scénario, c’est formidable, mais en même temps, vous allez détruire plein d’emplois dans l’automobile, l’énergie, et donc les conséquences seront catastrophiques. Cette étude du CIRED a permis d’évaluer les emplois créés et permanents, les emplois détruits, mais aussi ceux induits par l’augmentation du pouvoir d’achat. Autrement dit, si on a un très grand plan de rénovation de l’habitat ou les véhicules à très basse consommation, les gens vont moins consommer d’énergie et donc retrouver du pouvoir d’achat. Les gens les plus pauvres en France consacrent une part de plus en plus importante de leur revenu à l’énergie : près de deux mois de revenus, cela devient considérable. Une transition énergétique telle qu’on le propose va donc générer du pouvoir d’achat qui induira des emplois indirects d’activités. Le scénario négaWatt n’est pas fondé sur le prix du baril, ce n’est pas un scénario économique basé sur des projections, une tendance ou des fluctuations économiques. Ces scénarios là sont des scénarios dits "top-down" : on estime, par exemple, que si le prix du pétrole augmente de tant, la consommation va diminuer de tant, etc. De tels scénarios se sont immensément trompés. Nous travaillons sur

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Thierry Salomon - Le scénario négaWatt

renouvelables), et puis son utilisation finale. Eh bien, on s’aperçoit qu’on a souvent des pertes gigantesques dans ces chaînes de production. Par exemple, une centrale nucléaire a un rendement de 33%, donc il y a 67% de pertes. Pour toutes les centrales de production électrique en France, ces pertes représentent 900 milliards de kWh, soit beaucoup plus que le chauffage de tous les logements et bâtiments de France ! On est donc dans une société de formidable gaspillage qui pourrait être atténué par une politique volontariste de sobriété et d’efficacité. Pour ce qui concerne enfin la production d’énergie, nous disons, à négaWatt : regardons l’ensemble des techniques de production qui sont à notre disposition, et retenons celles qui sont intéressantes selon les critères d’un d’authentique développement soutenable. On a, avec les énergies fossiles, un problème de pollution en CO2 et d’épuisement de la ressource. Avec le nucléaire, on a certes moins d’émission CO2, mais toute une série de problèmes en terme de risque ; la probabilité est faible, mais la conséquence du risque est absolument considérable, on l’a bien vu à Fukushima. Donc, on fait le choix des renouvelables, qui sont des énergies de flux et pas de stock, des énergies qui nous permettent finalement de compter sur nos propres forces, d’utiliser les revenus de la nature (le soleil, le vent, la biomasse) et non pas d’être prédateur sur un stock de minerais ou de gisements. On constate aussi qu’en France, nous avons l’énorme avantage d’avoir toutes ces énergies en abondance, l’avantage d’être l’un des rares pays européens à disposer des six grandes énergies renouvelables en telle quantité. Or nous ne les utilisons pas, ou extrêmement peu. Donc, nous disons : bouleversons dès maintenant notre paysage énergétique, de façon à ce que l’on évite pour les générations qui nous suivent d’avoir à gérer des problèmes considérables. Cela prendra deux générations bien entendu, il nous faut commencer très vite en s’appuyant sur les trois piliers de la démarche négaWatt : sobriété, efficacité, renouvelables.

L’Aig : Un premier scénario avait été proposé en 2003, puis un second en 2006, celui de 2011 est attendu pour l’automne. Quelles sont les différences entre le 2006 et le 2011 ?

T. S. : Les résultats seront bien sûr différents, mais les principes fondamentaux peu modifiés : on part d’une évaluation qui ne repose sur

un scénario «bottom-up», c’est-à-dire que l’on évalue des consommations, et des productions possibles afin, ensuite, de déterminer un optimum. C’est beaucoup plus robuste que des scénarios construits uniquement par des économistes ou des financiers. Les Français ont besoin, par exemple, d’un réfrigérateur chez eux. On connait le parc actuel, on sait qu’il existe déjà sur le marché des réfrigérateurs A+++ très performants, imaginons que ce type de réfrigérateur soit généralisé, cela prend un certain temps, on regarde les évolutions de parc, et on aboutit à un scénario où tous les Français ont chez eux un réfrigérateur A+++ d’où une consommation modifiée, et on n’oblige pas à abandonner le réfrigérateur, bien au contraire ! Un tel scénario empile ainsi des consommations, avec un modèle de société qui regarderait l’énergie avec des yeux un peu différents.

L’Aig : Quelles compétences sont réunies pour établir le scénario négaWatt ?

T. S. : C’est tout une équipe qui travaille, à peu près 25 personnes. Une dizaine de "scénaristes" sont plutôt face à leurs tableaux Excel, mais ce n’est pas qu’un travail d’ingénieurs. Nous examinons des choix de société, une réflexion sociétale sur l’énergie, l’agriculture, l’alimentation, l’urbanisme... Par exemple, que signifie en matière d’énergie, de surfaces, de territoires etc., le maintien d’une alimentation extrêmement carnée ? Quel sera l’urbanisme de demain ? Peut-on encore se permettre un étalement urbain aussi important que maintenant, fondé sur le modèle pavillonnaire des années 70, mimétique de ce qui s’est fait aux USA. On a donc des sociologues parmi nous, des journalistes, des gens qui observent la société, et qui travaillent avec des ingénieurs qui, comme moi par exemple, interviennent sur des projets réels. Je travaille ainsi sur d’importants aménagements urbanistiques, avec une réflexion poussée que ceux-ci soient énergétiquement très compatibles avec la démarche négaWatt. Donc, il y a un lien très fort entre ce scénario et nos pratiques professionnelles. Je dirais que la spécificité de négaWatt, ce qui fait aussi notre force, c’est que l’on est au contact du terrain et de tels projets, on en connait bien les difficultés et les potentialités. On observe aussi ce qui se passe à l’étranger parce que, dans certains pays, tout bouge, très vite, et on est désolés que la France soit dans le mauvais wagon.

L’Aig : Avez-vous déjà proposé le scénario à des formations politiques ?

T. S. : Oui, bien sûr, à des partis ou à des candidats.

L’Aig : Et quelles ont été leurs réactions ?

T. S. : On intéresse de plus en plus de gens autour de notre scénario, sur une échelle qui va, disons, de Besancenot et Mélenchon, à des politiques plutôt au centre droit. Cela étant, un des points dur est bien sûr le nucléaire mais Fukushima a radicalement changé la donne ! On a longtemps eu beaucoup de difficultés avec ça parce que c’est un sujet totalement tabou en France. Il n’y a eu aucun débat sérieux. La France a lancé le programme nucléaire, il y a 30 ans, sans qu’il y ait eu de débat à l’Assemblée nationale : simplement deux heures de discussion, sans vote. Des programmes comme ça, aussi impactants sur l’urbanisme, les réseaux, la façon de vivre, etc. ont été totalement évacués du débat démocratique en France. Et continuent à l’être. Jusqu’à ces derniers mois, les positions que l’on pouvait avoir n’étaient pas comprises, ou plus exactement, pas audibles. L’accident de Fukushima qui est loin d’être terminé, par sa soudaineté et le fait que ce soit arrivé au Japon, le pays de Sony, de Toshiba, et avec des centrales du même type que les françaises, a fait que depuis, les yeux se sont ouverts, et que les gens sont prêt à écouter un message disant qu’une autre politique énergétique est possible. C’est très intéressant parce que le débat qui était totalement "mono-carboné" est en train de changer. On nous a vendu le nucléaire comme une réponse à l’effet de serre, en occultant soigneusement tous les autres problèmes. Sur cette question, certains partis politiques s’avèrent en ce moment extrêmement divisés, mais avec des évolutions possibles. On est donc dans un moment intéressant, où les lignes bougent ! Nous sommes ainsi persuadés que l’énergie sera une des thèmes les plus importants de la future présidentielle. Avec un président de la République qui se conduit comme un VRP inconditionnel du nucléaire, cela radicalise la position de la France, alors que notre pays devrait, au minimum, s’interroger sur l’avenir de cette énergie. Trois des six plus grand pays mondiaux viennent, de facto, de sortir du nucléaire : l’Allemagne, l’Italie, et le Japon puisque depuis quelques jours son premier ministre a indiqué que le Japon ne

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construirait plus de nouvelles centrales et qu’il fallait changer de paradigme énergétique. Un virage à 180° !

L’Aig : Dans l’introduction du scénario 2006, il est question du "non-regret" qui doit être au centre de toute action publique, vous pouvez l’expliciter ?

T. S. : Cela veut dire qu’un scénario comme celui que l’on propose, finalement, est un chemin de non-regret. On voit bien, pour en revenir à lui, que le nucléaire aujourd’hui peut être un chemin regrettable. Ainsi, sur le problème des démantèlements, on a une opacité totale sur les coûts. Personne ne sait. À tel point qu’on a un écart de 1 à 10 entre la France et l’Angleterre pour les mêmes types de réacteurs ! Sur la petite centrale de Brennilis, les premières estimations du démantèlement étaient à 50 millions euros, et le coût est déjà de 500 millions alors qu’il est très loin d’être terminé ! Brennilis est un démantèlement expérimental, mais on voit très bien que l’on est sur un coût totalement hors de proportion avec les sommes actuellement mises en réserve pour le démantèlement. Cela veut dire que ce sont des charges qui vont devoir être supportées par les générations qui viennent. Qu’est-ce que cela veut dire aussi "non-regret" ? Eh bien, imaginons, et cela est tout à fait possible, qu’il y ait demain de vraies tensions internationales sur l’énergie. Une crise majeure, un baril à 200 dollars, c’est possible, une attaque terroriste... Des vraies tensions qui feraient que tout d’un coup, notre pays se retrouverait avec des problèmes considérables. Un scénario comme le nôtre limite ces problèmes, puisque d’une part, il augmente considérablement les production renouvelables depuis notre territoire, et que d’autre part, avec les politiques sobriété-efficacité, il réduit la demande. Donc, on est beaucoup moins contraint. On est beaucoup plus résistant face à des chocs géopolitiques majeurs. Sans parler du facteur risque. Un avion de ligne s’écrasant sur les piscines de la Hague où sont stockés l’équivalent de plusieurs dizaines de fois la radioactivité dispersée par Tchernobyl provoquerait un accident pouvant impacter l’Europe entière, un accident que l’on n’arrive même pas à imaginer. Une pale d’éolienne qui part dans la nature, c’est rarissime et c’est moins grave... Au nord-est du Japon, les éoliennes ont tenu le coup au séisme et au tsunami. C’est même l’éolien qui a permis une partie de la production en période

de crise. Les renouvelables sont aussi adaptées à ça, avec finalement plus de résilience : on peut compter sur ses propres forces plutôt que sur autrui, ou être extrêmement moins vulnérable à des crises. C’est la véritable indépendance, contrairement au discours ambiant sur l’indépendance énergétique avec le nucléaire qui est un formidable leurre : pas un gramme d’uranium n’est aujourd’hui extrait du sol français !

L’Aig : Un dernier mot pour conclure ?

T. S. : Nous allons, si tout va bien, publier notre nouveau scénario en 2011. On souhaite le diffuser largement afin que cette réflexion puisse profiter au plus grand nombre. Il sera mis à disposition et à connaissance des décideurs, des partis politiques, des grandes ONG, etc. Et, on ne souhaite pas rouler ni pour l’un ni pour l’autre. Notre idée est de faire avancer la société française sur ce plan, et de créer les conditions d’un vrai débat. Car une transition énergétique de cette ampleur ne doit pas être subie, mais comprise. Et, nous voulons faire en sorte que cette réflexion émerge au sein de la société française qui en a vraiment besoin : on n’imagine pas à quel point l’énergie est quelque chose d’absolument transversal, qui a une influence sur l’agriculture, le mode d’alimentation, le logement, l’urbanisme, la mobilité, etc. Mais, ces choix doivent être des choix citoyens. Nous souhaitons donc que notre travail puisse servir pour les choix qui devront être faits dans les mois qui viennent. Une dernière chose, négaWatt n’est pas un club d’expert : n’importe qui peut nous rejoindre en adhérant à Négawatt, ou nous aider et nous appuyer, ne serait-ce que pour que l’on puisse continuer à travailler en toute indépendance !

Propos recueillis par G. K.

Thierry Salomon sera présent aux Éco-dialogues du Vigan les 18 et 19 novembre prochain.

Association négaWatt BP 16283 Alixan 26958 Valence Cedex 9www.negawatt.orgContact coordinateur : 06 64 52 63 42

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Thierry Salomon - Le scénario négaWatt

L’Aigoualité : Vous êtes présidente de l’association "L’Été du Petit Temple". Pouvez-vous nous en parler ?

Pierrette Loye : C’est une association qui a pour but de promouvoir la culture s’exprimant essentiellement à travers les arts plastiques. Les expositions, depuis 1992, se déroulaient dans le cadre du comité municipal de diffusion et d’animation culturel de Ganges, lequel assurait aussi la gestion du théâtre municipal. Depuis octobre 2009, il a été décidé la dissolution du comité municipal, puis d’une part, la création d’un comité de spectateurs liés à la programmation et à l’animation du théâtre Albarède, et d’autre part, la création de l’association "L’Été du Petit Temple" chargée de poursuivre les expositions d’arts plastiques au Petit Temple, dans la continuité des 17 années passées, et animée par l’ancienne commission d’arts plastiques, soutenue par Mme Bourilhon, adjointe à la culture, et aidée par la mairie.

L’Aig : Commentfonctionnez-vous ?

P.L. : Les expositions durent trois semaines avec l’installation et le décrochage.

Les vernissages ont lieu le vendredi, nous essayons d’alterner avec la "Galerie du Bout du Monde" à Saint-Hippolyte-du-Fort et "L’art de Lire" à Ganges.

L’Aig : Organisez-vous des expositions de groupe ?

P.L. : Les rares expositions de groupe sont organisées sur un thème, ainsi en 2004 la saison a débuté et s’est close sur le thème de la folie. En 2002 et 2003, des expositions du FRAC (fond régional d’art contemporain) ont ouvert la saison, mais en général, nous donnons à voir un(e) peintre et un(e) sculpteur (parfois 3 ou 4 artistes).

L’Aig : Qui choisit les œuvres et quels sont les critères ?

P.L. : Nous avons longtemps fonctionné à quatre personnes, Bernard Jouanne, professeur d’arts plastiques à la retraite. Il a longtemps animé bénévolement et avec passion un cours d’histoire de l’art à Ganges. Maria Muse et Loïc Bonnefont, tous deux artistes, et moi-même, professeur d’arts appliqués. Annette Bonnefont,graphiste, nous a rejoints récemment et Bernard Jouanne a quitté l’association. Pour choisir ce n’est jamais aisé. Visites passionnantes d’ateliers d’artistes, rencontres très riches avec ces mêmes

écouverte CultureD

L’été du Petit TempleLe Petit Temple est ce bâtiment, situé entre le "Grand Temple" et la Mairie de Ganges, jadis à l’arrière d’un jardinet, actuellement totalement remodelé pour faciliter l’accès aux personnes handicapées. Il sert de lieu de culte l’hiver, car plus facile à chauffer que le grand. Chaque année depuis 1992, suite à une convention entre le conseil presbytéral et la mairie, il accueille des expositions d’artistes entre début juin et fin septembre. Rencontre avec Pierrette Loye, présidente de l’association.

22Le Tibet de Papier - Documents anciens et photosCollection de M.M. Galut

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Ganges

artistes, amènent des discussions très virulentes. Nous n’avons pas forcément le même avis, cette contradiction est gage d’équilibre. La visite d’autres expositions, le hasard des rencontres, le choc visuel d’une toile ou d’une sculpture ou tout simplement un dossier arrivé en mairie, sont déclencheurs d’une envie de montrer. Il s’ensuit une réunion, une discussion afin de trouver une diversité, un équilibre pour la saison. Nous exposons le travail d’artistes ayant un besoin de qualité. Il ne s’agit pas de dire «j’aime ou je n’aime pas» mais d’être en accord devant le travail d’un artiste sur le ressenti d’une exigence, d’une démarche, d’une nécessité intérieure de création. J’ajoute que nous privilégions les artistes régionaux tout en restant ouverts à des projets originaux venant de tous horizons.

L’Aig : Quels ont été les moments forts de ces 19 années ?

P.L. : Forts et nostalgiques : les expositions hommage d’artistes qui se sachant mourants, se faisaient - et nous faisaient - un dernier plaisir, Marynia Waks en 1994 et Jean Claude Gaignard en 1997. Le souvenir de ceux qui nous ont quittés, souvent des amis, Patrick Jacquier, Richard Bonfils, Svaroupam, Jacques Bourrat, Jacques Ducatel, Suen Blomberg. Des moments, forts et joyeux aussi, faits d’émotions esthétiques lors de l’accrochage, mise en scène, installation, la beauté et la cohérence d’une œuvre. Tous les liens que nous avons tissés avec les artistes.

L’Aig : Quelle est la fréquentation du Petit Temple ?

P.L. : Elle oscille entre 4282 et 1923 visiteurs, avec une moyenne de 2738 visiteurs par an depuis 17 ans, et ce, pour en général cinq expositions.

L’Aig : Qui assure l’accueil au Petit Temple ?

P.L. : Jusqu’en 2009 nous avons bénéficié de personnes en emplois jeunes, contrats aidés…

23Pierre Lohner - L’Écharpe rouge (Huile sur toile )

détachés par la mairie ou la médiathèque. Depuis, nous avons fait appel à des bénévoles, leur disponibilité et leur fidélité nous ont surpris et charmés. Sans eux, nous ne pourrions actuellement plus fonctionner. De même nous sommes redevables du soutien de tous les adhérents qui nous suivent dans cette aventure et qui permettent aussi la pérennité de cette association.

L’Aig : Avez-vous un désir, un regret à propos de l’évolution de l’Été du Petit Temple ?

P.L. : S’il se trouve quelqu’un (plutôt un homme pour l’équilibre du groupe) amoureux des arts plastiques, doté d’une bonne culture artistique et d’une bonne dose d’humour, il sera le bienvenu ! Ce que nous regrettons c’est que

les professeurs d’arts plastiques des collèges de Ganges (pourtant informés) ne profitent pas de l’outil pédagogique, que représente le Petit Temple, à leur disposition en juin et septembre pour y amener leurs classes.

L’Aig : Avez-vous un site internet ?

P.L. : Il est en cours de réalisation.

L’Aig : Et cette saison 2011, comment s’annonce-t-elle ?

P.L. : Le Petit Temple offre un espace lumineux, très beau où le travail effectué depuis 18 ans confirme une exigence de qualité, la recherche d’implication véritable des artistes dans leur art, l’ouverture sur des formes d’art pas toujours facile d’accès. Et la nouvelle saison s’annonce magnifique.

L’association "L’Été du Petit temple"www.artganges.org

mail@artganges.org

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Lou Luneau - Rien ne se perds (Dyptique - Huile sur toile)

Flavie van der Stigghel - Nuage

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Entre Aigoual et CausseRegard de deux photographesJean Teissier et Jacques de Joly (1890-1910)

Le Musée Cévenol et la Mairie du Vigan proposent une exposition de photos prises entre 1890 et 1910 par deux photographes amateurs. Les deux hommes ont non seulement photographié les Cévennes des châtaigniers, les paysages, la vie traditionnelle des paysans mais aussi leurs proches et un monde peuplé de belles robes et d’ombrelles. Un exceptionnel voyage dans le temps. Les tirages présentés sont remarquables dans leur composition, leur qualité graphique et leur état de conservation. L’exposition est conçue autour de trois modules, groupés au centre de la salle d’exposition et autour desquels les visiteurs peuvent circuler pour voir la sélection des photos. Deux écrans numériques incorporés aux modules proposeront le passage en boucle d’une centaine de photos complémentaires. Des court-métrages de cette époque seront aussi diffusés sur un des murs de la salle.

Du 17 juin au 31 octobre 2011Vernissage le 17 juin à 18 h

Le Vigan

Musée Cévenol1, rue des Calquières, 30120, Le Vigan

Tél : 04 67 81 06 86 musee.levigan@orange.fr

www.levigan.fr

Horaires ouverture Juin : du mercredi au dimanche, 10 h à 12 h - 14h à 18 h

Juillet-août : Tlj sauf le mardi, 10 h à 13 h - 15 h à 18 h 30

Sortie prévue le 15 septembre 2011

L’auteur Voltène Sue vit non loin de Durfort dans le Gard et partage son temps entre écriture, musique et lectures publiques de ses textes. Le réfugié poétique comme il aime à se qualifier, a mis de côté la poésie pure, pour se livrer ici à une satyre sociale ébouriffante, portée par ses deux héros à l’humour trash.

Oui, je souhaite commander …. exemplaires au prix de 12 euros TTC l’exemplaire, frais de port inclus. Je joins un chèque de …... euros, à l’ordre de l’association Aigoualité pour tous, accompagné de ce bulletin, et je recevrai chez moi le ou les exemplaires de Fred et René dans la Cité des Anges.

Nom :Prénom :Adresse :Tél. courriel :Association Aigoualité pour tous BP 66, 34190, Ganges, France

Les Éditions de l’Aigoualité pour tousprésentent

132 pages, format 10x15 cm

Fred et René dans la Cité des Anges Fred, le débrouillard et son pote, René Baudelaire, vivent dans la Cité des Anges entre St-Hippolyte-du-Fort, Quissac et Ganges. Ils jettent un regard lucide sur le monde qui les entoure. Vérités crues, poésies loufoques composées par René, viennent ponctuer ce récit irrévérencieux, plein d’humour et de fine grossièreté...

Bulletin de Souscription

gendaA Toutes les infos de dernière minute sur www.aigoualite.org

Envoyez-nous vos infos, dates de manifestations culturelles et autres, avant le 15 août.

Été 2011

Samedi 4ANDUZEConcert "musique pour un soir d’été" par Intimate Voices. Chansons folkloriques, orgue.20h30 au Temple - Entrée libre.

ISSENSACBouillon Cube présente Piers FacciniSur la route de la voixChapelle : 12 eurosRés. : 04 67 71 35 42

LE VIGANContes avec Dominique Parent. Des histoires pour les enfants de moins de 5 ans avec leurs parents.10h30 au Château d’Assas04 67 81 80 49

TORNACInauguration du nouveau caveau de la Cave Coopérative à partir de 10h00.Animations toute la journée.

CARDETSalle des fêtes20h30 - Spectacle "Oh les Menteuses" par la Cie Théâtrale les Deux M. Entrée Gratuite

LASALLE"J’aimais l’Asile" Œuvres de Fernand Deligny. Théâtre. 21h - La Filature du Pont de fer - Tél. 04 66 85 11 67

Sam. 4 et dim. 5AUMESSASTotal FestumSortie ethnobotanique, conférence diaporama , théâtre, chorale, buffet, bal trad, feux de la Saint-Jean. 04 67 82 04 18

Dimanche 5VALLERAUGUE24e Montée des 4000 marchesDépart à 9h30, arrivée au Mont-Aigoual : à partir de 10h30Rens. : 04 67 82 22 76

AUMESSASRando : "le Printemps au pays des cascades" Tarifs 18 euros, bons marcheurs à partir 13 ans.Par André Hude de Cévennes découvertes : 06 71 96 79 36

COL-DE-LA-SERREYRÈDEFête des boutiques paysannesDe 11h à 16h : tartinerie, mini-ferme, quizz avec plusieurs lots à gagner Terres d’Aigoual - 04 67 82 65 39

LE VIGANLes heures d’Orgue17h30, deux orgues et cinq chanteurs Corses. Au Temple - Participation libre

ST-FÉLIX-DE-PALLIERESJournée à l’ancienne & Marché aux bestiauxRens. : 04 66 61 64 45

Juin en Aigoualie

Mercredi 8BÉAU-ET-SALAGOSSERendez-vous Paysans : visite d’une Pisciculture9h : Visitez la pisciculture, avec Véronique Boisson, la propriétaire. Insc. à l’OT : 04 67 81 01 72

Jeudi 9LE VIGANJournée PortesOuvertes auBourilhouExpo ateliers créatifsde 10h à 18h. Gratuit04 67 81 89 69

Vendredi 10LE VIGANSalon littéraire : Coups de cœursSalon du Château d’Assas04 67 81 80 49

CAUSSE-DE-LA-SELLESyl Nuvaanu, musique Flamenco Pop/JaponaisIaross, chansonLa Grange. Prix Libre

LASALLE"J’aimais l’Asile" Œuvres de Fernand Deligny. Théâtre 21h - La Filature du Pont de fer

Samedi 11ANDUZEDans les rues de la ville21ème Course de Pentecôte : courses enfants, garçons de café, terres peintes, tombola.Rens. : 04 66 61 91 44

CONQUEYRACTotal Festum Gargamela propose un atelier de contes animé par Anne Clément. 14h à 18h, ChapelleRens. : 04 66 77 92 57

CAMPRIEUFête de la pêcheDémonstration, truites farios. Toute la journée au lac du Bonheur.Tél. : 04 99 92 07 49

Dimanche 12AUMESSASRando : "Le Printemps au pays des cascades"Organisée par André Hude : 06 71 96 79 36

Lundi 13BLANDASRando : "La rivière de la Vis : l’or du Causse"10h/17h : Le cirque de Navacelles. 11km, dénivelé 600m. Gratuit.Insc. : 04 67 44 75 79

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Été 2011

Ven. 17 et sam. 18L’ESPÉROU21e Fête de la transhumance Veillée des bergers, passage de troupeaux, démonstration de savoir-faire, stands de vente et d’information, repas des bergers, projection...), atelier du petit chantourneur, balades à dos d’ânes, mini-ferme... toute la journée à partir de 9h30Rens. : 04 66 54 29 65

CAUSSE-DE-LA-SELLECourt-Bouillon2ème édition Festival de court-métrages - La Grange, prix Libre

Du ven. 17 au dim. 19LASALLE10ème édition du Festival Y’a d’la Voix - Concerts, ateliers, balade chantée, bals. - 04 66 54 43 23

Samedi 18ST-JEAN-DE-BUÈGESChorale "Rinascenza"Hommage à Jeanne AZEMA par "Les compagnons de Tras Castel"Scène libre - Verre de l’amitiéChâteau de Baux à 18h00

CÉZAS"Il était une foi"Théâtre, Hervé Berteaux et Fabien Bages, au Prieuré St martin à 17 h - D 999 par La Cadière suivre la D 296 - PAF 10 euros

Mardi 14LASALLESpectacle Danse des écoles17 H 30, Filature Contact : 04 66 85 42 58

Mercredi 15BLANDASRendez-vous Paysans : Fabrication du pain - Insc. Indisp. à l’OT : 04 67 81 01 72

MILLAUConcert Funky pélardonsGolf Café 21h

Jeudi 16LAROQUE Apéro’ccitan au caveau de la Gravette à 17h : atelier répétition de chant avec le groupe occitan Aigardent

Vendredi 17ANDUZESpectacles18h00 : ‘’Clara et les Troubadours’’ par la Compagnie Trob’Art 22h00 : Via humana par le Groupe OC.École de musique et parking du Gardon, gratuit.

LE VIGANFête de Saint-JeanCourse aux flambeaux, repas, feux d’artifice…Parc des châtaigniers

contact@aigoualite.org

Juin en Aigoualie

LASALLE"Scène ouverte" pour la fête de la musique. 19H00 : Les Triplettes et autres…

LODÈVEConcerts : Azaid Trio (violon, mandole et mandoline), Bas-les-pattes (musiques trad. et actuelles). Initiation aux danses trad., et baletti en extérieur. Place du Marché Buv. et rest. bio ou loc. 04 67 96 87 10.

ANDUZEConcert "La terre qui chante". Renaissance, gospels.20h45 au Temple, 10 euros. 22h : Bord du Gardon Mise à feu d’une poterie monumentale. Bal Trad avec Cevennik

Dimanche 19LASALLEJournée du "Petit patrimoine de Pays" : "Archi-balade-chantée" Découverte du vieux Lasalle, musicalement associée à la chorale des "P’tits matins" de Lasalle, interprétant les nocturnes de Mozart.L’Art Scène - 04 66 54 43 23

MONOBLETFête des ateliers artistiquesMusique et Art plastiqueLa Cantine - Lo Quinquet 04 66 85 06 69

SALELLES-DU-BOSCLes Vies ArgentiquesPar la Cie La Vaste Entreprise de 16h à 19h15-Fanfare circassienne à 18h15 par la Cie du P’tit Vélo - rest. sur place - Tout public - Gratuit

AUMESSASRando : "le Printemps au pays des cascades" Organisée par André Hude de Cévennes découvertes : Rés. : 06 71 96 79 36

CÉZASJournée du Patrimoine de Paysconstruction en pierres sèches avec une conf. à 17 h de Jacques Coularou , atelier pratique de réfection de murs avec Antoine Temple. De 10h à18h - Entrée libre

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Été 2011

Lundi 20VIOLS-EN-LAVALAprès-midi de Printemps. Marché. Vide-grenier.

Mardi 21LE VIGANFête de la MusiqueLes rues ouverte à tous.Concert : Trio à cordes de Besançon au Château d’Assas - 04 99 64 26 62

CARDET10h30 : Clarté du Jour Marionnettes proposé par la cie "Centre de création 19". 5 euros - Gratuit pour les scolaires et les - de 12 ans.

Mercredi 22ST-LAURENT-LE-MINIERPoèmes en prose ou en vers, récits de voyage, poésie chantée, à la mairie à 18h Ass. Cadence : 04 67 73 83 32

Vendredi 24CAZILHACVoltène Sue "Un monde meilleur"Lecture de poésies, dans leurs paysages sonores et graphique.Et "vente à la criée" d’un tableau d’Anne BATAÏ.Participation libreAtelier d’Elob, 234, ch. des Magnaneries à 21h

LAROQUEFête de la Saint-JeanJournée et soirée spectacles et animations14h à 22h Atelier de slam avec Lou Davi, jeux de société d’extérieur, visite du village, fresque, atelier répétition de chant, apéro et repas, chemin de feu. 23h30 : concert : Du Bartás feat. Lou Davi. Gratuit.Eurek’Art : 04 67 73 98 40

CAUSSE-DE-LA-SELLESoirée Maloya Maya Kamaty Trio - Leila NegrauMusique de la réunionLa Grange 5 _

Samedi 25SOUDORGUESRepas VillageoisConcours de boules, jeu de quilles à l’ancienne, spectacles,… 12h-24hRens. : 04 66 85 22 98

ANDUZEConférence «la Porcelaine c’est un Roman» par Jean-Paul Desprat, historien et romancier. Salle voutée des casernes à 15h00

LE VIGANFoire de l’habitat, l’artisanat et l’éco-rénovation.9 heures à 17 heuresParc des châtaigniersGratuit

Juin en Aigoualie

LAURETDécouverte les Bohèmes : journée d’artistes et producteurs. Expos, conférences, performances, dégustations, spectacles.Auberge du Cèdre 10h-0h. Entrée libre. Rest. sur place. Rens. : 04.67.59.02.02.

LE VIGAN Les heures d’Orgue17h30, orgue avec Maurice Clerc. Au Temple. Participation libre.

STE-CROIX-DE-CADERLEClub Amitiés Glycines : Polyphonies d’ici & d’ailleurs. Chorale17H – Temple. Rens. : 04 66 85 12 11

AUMESSASRando : "le Printemps au pays des cascades"André Hude : 06 71 96 79 36

Dimanche 26PRADES-LE-LEZDécouverte de l’agro-foresterie et de ses effets sur la biodiversité de 10h à 12h30. Maison de L’Environnement, domaine départemental de Restinclières. Gratuit Renseignements : 04.99.62.09.44

Oudeis présente Premiers Baisers # 3 -Espace Aubrac, rue du Palais - 20h30 Prix libre

CROS"Soufflet n’est pas jouet" par le Théâtre de la Palabre. Agnès Binet à l’accordéon et Elisabeth Gavalda, voix - 8 et 4,50 euros, gratuit - de 12 ans. Mairie, 20h45 - 04 66 85 32 14

SAUVERishab Prasanna et Nihar Mehta, musique classique indienne. Muz’art à 20h30. Tarif unique 16 euros

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Été 2011

Vendredi 1erLE VIGANFlamenco traditionnelGala de fin d’année suivi d’un concert : "Rosa Negra" Auditorium à 21h. Entrée 5 euros

CAUSSE DE LA SELLELa Cie Les arts oseurs, présente une lecture de rue et concert d’Asuelh, musique électronique occitane à la Grange. 21h. Prix libre. Rens. : 04.67.71.35.42.

Vend. 1er et sam. 2MONOBLETFestival Paroles de Murs Cinéma plein air, expos, performances graffiti, concerts

Du vend. 1 au dim. 3SAUVE2ème édition du Festival TablangoStages tous niveaux, initiation, milongas, dj’s, concert, expos, scène ouverte… Muz’art : 04 66 93 07 24

Samedi 2LE VIGANRando Festival Nature : arbres et arbustes utiles au quotidien. 15 km, dénivelé : 400 mètres, durée : journée. Paul Remise, AMM : 06 85 52 26 68

Du sam. 2 au dim. 10BRÉAU ET SALAGOSSE Rencontres interculturelles.Le yiddishland en Cévennes. Ateliers, musique occitane et yiddish, spectacle. Entrée libre

Dimanche 3ST-JEAN-DE-BUÈGES6e Festival de gastronomie. 11h30 – 23h Dans les rues.Tél. : 04 67 73 10 64.

LE VIGANCinéma de plein airPlace du quai à 21h30Gratuit

Mercredi 6SUMÈNEVisite guidée de la ville, dégustation de produits du terroir et rencontre avec un producteur.3 euros : 04 67 81 30 16

ST-JEAN-DU-GARDVisite singulière : l’histoire du vase d’AnduzeMusée des vallées cévenoles à 14h00, 15h30 et 17h00.

MONTOULIEUVisite, dégustation et apprentissage culinaire de produits de canards à 18h au Mas Neuf. 2 euros : 04 67 73 30 75.

ST-ANDRÉ-DE-MAJENCOULES"Le Brame de la Rainette" Concert pour petites et grandes oreilles, avec Hyla Meridionalis et les Anoures à 20h au jardin des Sambucs. 10 euros pour les adultes et 6 euros pour les enfants. Rens. : 06 82 49 59 19

Jeudi 7MARSRando Festival Nature : arbres remarquables sur un chemin remarquable - 9 km, dénivelé : 600 mètres, durée : 8hInsc. : 04 67 82 64 67

MONTOULIEUVisite de la miellerie des Ruchers, dégustation, ruche vivante, vidéo et exposition à 18h. 2 euros. - 06 22 93 39 27

BRISSACDécouverte du domaine viticole d’Anglas en Agriculture Biologique, suivi d’une dégustation des vins du domaine. 4 euros. Rens. : 04 67 73 70 18

SAINT JEAN DE BUÈGESBouillon Cube donne carte blanche à Piers Faccini pour un concert au château à 21h. 12 euros. 04 67 71 35 42

Vendredi 8COL DU MINIERRando : l’aménagement forestier, démarche de gestion durable 10 km, pour public valide, dénivelé : 100 mètres, durée : la journée.Rens. : 04 67 82 64 67

SAUVECafé concert "Le Quatuor d’Alexandrie"David Caulet, René Bottlang, Rémi Charmasson TRIOMuz’Art à 19h.Entrée Libre Tél : 04 66 93 07 24

Juillet en Aigoualie

CAUSSE DE LA SELLEBal Trad à la GrangeLes Zéoles, duo d’accordéon, et ZTB.21h. Prix libre.

LÉZANFarces de Commedia par la Cie les Têtes de Bois Parvis du foyer à 21h00 Tout public - Entrée libre

Les 8, 9 et 10COLOGNACLes Fusils de la mère Carat, théâtre.Temple 04 66 85 27 88

Sam. 9 et dim. 10LAROQUEFête médiévale.Toute la journée.

Samedis 9, 16 et 23ST HIPPOLYTE DU FORTMarché aux puces, de 5h à 13h. Place du Plan. Tél. 04 66 77 29 98

Dimanche 10GANGESPuces de 7h à 13hTous les dimanches pendant l’été

AUMESSASRando etescalad’arbre - 10 km, dénivelé : 300 mètres. Paul Remise, AMM : 06 85 52 26 68

LE VIGANLes heures d’Orgueavec Philippe Lefebvre Participation libre17h30 au Temple

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VALLERAUGUEConcert d’orgue : Cédric BurgelinTemple 16h30. Entrée libre

VIOLS-EN-LAVALRonde de nuit au domaine de Roussières avec Le Passe

Été 2011

Vendredi 15COL-DE-LA-SERREYRÈDEL’heure du conteMyriam Bourgade, Mathurin, le petit garçon qui adorait la forêt.Maison de l’Aigoual Tél. 04 67 82 64 67

MOSTUEJOULSConcert Funky pélardonsL’Alternative, gratuit

CAUSSE DE LA SELLESoirée foraine avec Klub Kamauk, cabaret théâtre et Maudite Taraf, musique des Balkans. 21h. 5 euros.

ST JEAN DE BUÈGESSoirée contes au château Cie ça fait des bulles et Cie partance19h, dès 3 ans par D. VITAL21h : dès 8 ans par H. Le JACQ5 euros enfants et tarif réduit, 7euros + de 12 ans

NOTRE-DAME-DE-LA-ROUVIÈRESortilèges et Enchantements Un moment suspendu dans le temps entre souvenirs, poésies, rêveries. 20h au lieu dit Le Gasquet. Rens. : 04 67 22 11 10

STE-CROIX-DE-CADERLE"Lumina Vocis",Ensemble Féminin21 h au TempleRens. : 04 66 85 12 11

Muraille de 20h à 23h : découverte sensorielle du domaine puis veillée contée. Gratuit.Rens. : 04 67 06 96 04

Mercredi 13SUMÈNEVisite guidée de la ville, dégustation...3 euros : 04 67 81 30 16

LE VIGANMarché de nuitOrchestre Transfert Place du Quai à 21h 30Gratuit

ST-ANDRÉ-DE-MAJENCOULESPremière Journée cévenole,Stands de producteurs locaux et d’artisanat. Contes et histoires locales, peinture végétale, poney, animaux de la ferme etc. de 10h. à 19h. Rest. sur place. Entrée libre.

Jeudi 14TRÈVESPeintres en herbeConcours de peinture pour enfants. 9h à 18h Entrée gratuiteRens. 06 70 43 75 65

LANUÉJOLSMarché de l’artisanat d’art et des produits du terroirAnimation musicale , tournage de poteries. Goûter et tombola des produits du marché, Rens. : 04 34 22 69 16

Juillet en AigoualieLE VIGANFestival de Radio France Jazz Big Band Laurent MignardDuke OrchestraJardin du Château d’Assas à 21h10 et 8 euros, gratuit moins de 16 ans

Samedi 16DOURBIESRando guidée par Rémy Rouvière : Les jasses et la forêt ! 8h45, 12 km, 330 m. de dénivelé environ.Ins. : 04 67 82 64 67

VALLERAUGUERepas dansant des bergers - Grillades d’agneau de pays et animation musicale, 19 h au Foyer rural - 04 67 82 24 63

CARDET Foyer Expo de peinture par l’Asso. Couleurs

SOMMIÈRESFestival blues avec "24 pesos" aux arènes Musiques en Garrigues : 06 60 94 84 51

LE VIGAN36ème festival de musique classique

21h20 : Miroslav Kultyshev, Chopin, Liszt. Auditorium - Rens. : 06 08 62 71 64

Sam. 16 et dim. 17ST-LAURENT-LE-MINIER Chemin des z’ArtsPeintures, dessins, bijoux, c é r a m i q u e s , marionnettes, textile, photos, livres d’artiste, fer et forge, sculptures, chansons et poésie…04 67 27 70 76

Du 16 au 23LODÈVEVoix de la Méditerranée14e édition du Festival de Poésie contemporaine

JUNASJazz à Junas18e édition.Rens. 04 66 93 01 59

Dimanche 17ANDUZE Le Marché des potiersPlan de Brie

SOMMIÈRES. Vide grenier de 6h à 18h. Rens. 06 80 85 89 22"Contes aux portes du château"

18h30, dès 3ans - 21h tout public dès 7 ans Par la "Cie Partance" contes instrumentalisés

BRÉAULa MoucladeRepas à midi, place du villageRens. : 04 67 82 27 48

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Été 2011

ST-JEAN-DE-BUÈGESSoirée médiévale au château18h00 : animations au sein d’un campement médiéval22h00 : spectacle avec la "Cie Fer de Lance". 5 euros.

Lundi 18ST-ANDRÉ-DE-MAJENCOULESAtelier "Jardiner autrement" à 17h au jardin des Sambucs. 20 euros. Rens. : 06 82 49 59 19.

Mardi 19ARPHYBalade contée : les arbres ont la parole. Julie Avril, accompagnatrice en montagne et Raphael Faure, conteur. - 06 65 56 22 52

SAINT-ANDRÉ-DE-VÉZINESRando : Découverte du Patrimoine Caussenard. Parcours pour adultes et enfants, durée : 3h. à 3h30 - Libre participation05 65 62 83 04

Mercredi 20BRÉAU ET SALAGOSSEBalade contée : les arbres ont la parole - 06 65 56 22 52

LE VIGANRendez-vous Paysans : Exploitation d’oignons doux des Cévennes. Découverte gratuiteInsc. : 04 67 81 01 72

LODÈVEDanse : Cie Les Nuits Claires Scène Mégisserie 20h30 Tout public - Tarif unique 5 euros

Jeudi 21ARRIGASRandonnée Festival Nature : l’arbre HLM10km, dénivelé : 350m, durée : 7hBernard Ricau, Garde-moniteur, OT : 04 67 82 64 67

ST-BAUZILLE-DE-PUTOISContes et chocolat. Isabelle Nougarède. Tout le petit peuple enchanté à la grotte des Demoiselles à 16h. Après les contes, un chocolat chaud offert. 5 et 10 euros. - 04 67 73 70 02

ST-JEAN-DE-BUÈGESRecherche théâtrale au château - 20h30 : "Le Baiser" D. Vital et R. Sanchez Adultes,Libre participation

LE VIGANAu sons des quaisArtiste découverte à 21h - Gratuit

Vendredi 22ST-JEAN-DE-BUÈGESAu château, 19h00 : conte pour enfants dès 3 ans par H. Le Jacq21h00 : conte de Bretagne, dès 8 ans par H. Le Jacq et ÉlisabethTarifs : idem 15 juillet

MEYRUEISPromenade contée dans la grotte de Dargilan avec Clémentine Magiera. Tout public à partir de 7 ans. 04 66 45 60 20

ANDUZE Parc des Cordeliers21h30 : Pièce de théâtre "L’écho de la Robine - Café imaginaire" par la Cie du Kiosque. Tout public - entrée libre

LE VIGANMémoires de CévennesContes, récits et photographies anciennes par la Cie Partance. Musée cévenol à 21 hTout public, Gratuit

Juillet en Aigoualie

CAUSSE-DE-LA-SELLELes Best’Yoles, cabaret chanson et Chozpareï, chanson Française à la Grange. 21h, 5 euros. Rens. : 04 67 71 35 42

AUMESSASFestival de MusiqueChristian Debrus & Xao Tan, piano à quatre mains, Mozart, Schubert, Faure, Brahms. 06 08 62 71 64Au Temple à 21h30

Samedi 23CAUSSE-DE-LA-SELLEMarché artisanal et paysan. 18h, puis théâtre avec l’association "Taca" et à 21h30 El Kouds, solo de théâtre. 22h30 Funky Pi. Gratuit

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Été 2011

Sam. 23 et dim. 24GANGESMarché des potiers, 35 céramistes exposent. Rens. : 04 67 81 19 20

Dimanche 24SOUVIGNARGUESVide grenier. 04 66 80 01 57

SAINT-MARTIALRendez-vous devant le restaurant

Lou Regalou à 11h pour une visite balade du village de Saint Martial. 3 euros. Rens. : 04 67 73 00 56

Mardi 26BRISSACSpectacle Vin et Poésie et soirée dégustation théâtralisée avec la Cie "Gérard, Gérard" au Domaine d’Anglas 20h. Tarif 16 euros 10 euros - de 12 ans. OT Ganges : 04 67 73 00 56

LE VIGANFestival de MusiqueOrchestre des équipages de la flotte de ToulonChâteau d’Assas à 21h30

Mercredi 27BRÉAU-ET-SALAGOSSERando Festival Nature : Gestion forestière, exploitation forestière.Avec André Lacroix de l’ONF OT de l’Aigoual : 04 67 82 64 67

CAMPRIEUJournée de la châtaigneVisite d’une chataigneraie, paniers, conserves, farine, confiture... 04 67 82 64 67

Jeudi 28ST-BAUZILLE-DE-PUTOISContes et chocolat. Isabelle NougarèdeLes nains, les lutins, les fées... Grotte des Demoiselles à 16h. Chocolat chaud offert. 5 et 10 euros. Rés. : 04 67 73 70 02

MONTOULIEUVisite de la miellerie des Ruchers, dégustation, ruche vivante, vidéo et exposition. Sur réservation à 18h. Tarif : 2 euros. Rens. : 06 22 93 39 27

LE VIGANConcert Funky pélardonsCamping du Val de l’Arre, gratuit

CAUSSE-DE-LA-SELLEConcert avec Belle du Berry et David Lewis, chanson française jazz/pop, 21h à la Grange, 8 euros.

ST-JEAN-DE-BUÈGESRecherche théâtrale au château20h30 : "Le Baiser" Public adulte - Libre participation

Vendredi 29CAMPRIEUPlantes et roches entre causses et mont-AigoualRando guidée par Joël Mathez et Paul Roiron, botanistes, 3 km, dénivelé : 300 mètres, durée : 8hMaison de l’Aigoual : 04 67 82 64 67

CAUSSE-DE-LA-SELLECirk’Oblique et concert de Mr Day, pop/ psychédélique / soul et DJ set "bouillon cube team" 21h à la Grange. Prix libre.

SAUVEConcert jazz avec René Bottlang et Jean Querlier. Muz’art à 21h00, entrée libre Tél : 04 66 93 07 24

VALLERAUGUE36e édition du Festival du ViganConcert : Quatuor de harpes de Paris, Vivaldi, Ravel, Debussy.Au Temple. Rens. : 06 08 62 71 64

Du 29 au 4 aoûtLE CAYLARFestival du Roc Castel Une fête de l’hospitalité et des voyageurs.

Vend. 29 et sam. 30ST-JEAN-DE-BUÈGESVen. 19h00 : Land conte sur l’eau – Poésie théâtre et danse21h00 au Bar du Château : Marianne et le GCB Dim. 19h00 : auberge de la vallée, tapas et animations

Juillet en Aigoualie

21h00 au Bar du Château : Marianne et le GCB - Gratuit

Samedi 30MONOBLET"La Forêt aux mystères ou l’arbre mère" Balade contée avec Hélène GUERS, tout public, 18 h.Rens. : 04 66 85 27 27

CAMPRIEURando guidée par Rémy Rouvière : Le charme rude du désert ! bons

marcheurs : 150 m. de dénivelé RV à 8h45. Tél. 04 67 82 64 67

Samedi 30 et dim. 31SUMÈNEFestival les Transes Cévenoles, 14ème édition. Concerts en soirée avec Gaëtan Roussel, Dub Inc, Fumuj, Fowatile, Mister Valaire et The Chaze. Spectacle arts de la rue en journée. Rens. : 04 67 73 00 56www.lestranses.org

ST HIPPOLYTE DU FORTFestival Y’a d’la voix - King AConcert 7 solistes 50 choristes. Temple à 21 hRens. : 04 66 54 46 23

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Été 2011

Mardi 2BRÉAU-ET-SALAGOSSERando rivière Festival Nature : découvrir la ripisylve Remonter un petit torrent cévenol, 8km, dénivelé : 100m. Paul Remise, AMM : 06 85 52 26 68

ST JEAN DE BUÈGESRecherche théâtrale au château. idem 21 juillet

Vendredi 5CAUSSE DE LA SELLELa Cie Marie-Louise Bouillonne présente "Béguin de Guingois", duo pour une danseuse et une vielle à roue et concert de Nekochan, électronique/dub21h à la Grange. 5 euros.

ST JEAN DE BUÈGESSoirée contes au château19h00 : dès 3 ans par H. Le JACQ. 21h30 : conte des étoiles et de la lune dès 8 ans par Sofyan et H. Le JACQ. Tarifs : idem 15 juillet

LE VIGANFestival de MusiqueOrchestre de Chambre des Cévennes, œuvres de Mozart.Eglise St Pierre à 21h30Renseignements 06 08 62 71 64

du vend. 5 au dim. 7JUNASSud Festival Country. Carrières de Junas

Samedi 6COLOGNACBalade contée par H. GUERS 18h. "La Forêt aux mystères ou l’arbre mère", tout public - 04 66 85 27 27

DOURBIESRando : les arbres le long de la Dourbie. 6 km, dénivelé : 300 mètres, durée : 3hRens. : 04 67 82 64 67

Mercredi 3ST-JEAN-DU-GARDL’histoire du vase d’Anduze à 14h00, 15h30 et 17h00. Musée des vallées cévenoles

COL-DE-LA-SERREYRÈDECauserie : l’heure du conteMyriam Bourgade vous conte l’histoire de Mathurin, le petit garçon qui adorait la forêt.Tél. 04 67 82 64 67

LE VIGANRendez-vous Paysans : Fabrication du pain. 14h : avec un boulanger traditionnel, Monsieur Cure à Blandas. GratuitInsc : 04 67 81 01 72

ARPHYRando Festival Nature : Forêts et paysages, la gestion d’une forêt2,5km, dénivelé : 150m, durée : 3h. Avec Bernard Pierkot, agent de l’ONF. Ins. : 06 83 79 42 53

Jeudi 4LE VIGANVisite Festival Nature : Le châtaignier, arbre à pain des Cévennes. 5km, dénivelé : 300m.Ins. : 04 67 81 01 72

Aout en Aigoualie

COL-DE-LA-SERREYRÈDEAtelier : croquez la natureObservation et initiation au dessin naturaliste, 1 km, durée : 4 hAvec Nadine JarentowskiIns. : 04 67 82 64 67

Dimanche 7VALLERAUGUEVide grenier17e Ascension de l’Aigoual : cyclotourismeRens. : 06 84 10 04 15

SOUDORGUESFête du Four à painTerre de Mauripe 04 66 30 65 72

Lundi 8ARRIGASFestival de MusiqueEnsemble Baroque, Laurence Pottier, Bach, Vivaldi, Telemann.Église à 21h30 Rens. : 06 08 62 71 64

Mardi 9BRÉAU-ET-SALAGOSSERandonnée rivièreFestival Nature : découvrir la ripisylve 8km, dénivelé : 100m. Paul Remise, AMM : 06 85 52 26 68

Mercredi 10LE VIGANRendez-vous Paysans : Coopérative d’oignons doux - 04 67 81 01 72

CAMPRIEUJournée de la châtaigneFabrication de paniers et divers objets en châtaignier, avec Serge Bruguière. Maison du bois

Mercredi 10ST BONNET36ème Festival du ViganEnsemble Balalaïkas à 21h. 06 08 62 71 64

Jeudi 11ST-JEAN-DE-BUÈGESrecherche théâtrale au château. idem 21 juillet

Vendredi 12LE VIGANSoirée cabaret "De l’usage des bottines" Jardin de l’espace Lucie Aubrac à 21h., 6 euros, gratuit -de 16 ans

ST-HIPPOLYTE-DU-FORTBruno al Monte, guitare classique solo, Bach, Mozart et compositions 21h. Église. Participation libre à l’entrée

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Été 2011

STE-CROIX-DE-CADERLE"Les Cordes réunies"Severine Pantel, Nicolas Munoz, harpe et violoncelle.21h au TempleRens. : 04 66 85 12 11

ST-JEAN-DE-BUÈGESSoirée contes au château19h : conte pour enfants dès 3 ans par D. VITAL21h : "celle que l’on croyait muette" par D. VITALTarifs : idem 15 juillet

BRÉAUFestival de MusiqueGraf Mourja, violon. Bach, Isaye,

Samedis 13 et 20ST-HIPPOLYTE-DU-FORTPuces Place du Plan de 5h à 13hRens. : 04 66 77 29 98

Dimanche 14LE VIGANFestival de MusiqueFranck Pulcini, trompette & Nicolas Buchet, orgue, Petr Eben, Piazzola, Haendel, Caccini. Au Temple à 21h30

Lundi 15LANUÉJOLSBota’contesArboretum de la Foux avec la conteuse Clémentine Magiera et Marie-José Cartayrade.Tout public à partir de 7 ans, durée : 2h30 - 04 67 82 64 67

SOMMIÈRESFoire aux livres , vieux papiers et toutes collections de 7h à 18h. Rens. : 06 80 85 89 22

ANDUZEHélios II - Grand spectacle de clôture de l ’ é v é n e m e n t " P o t e r i e s d’Anduze, des siècles de légende" par la

Compagnie MALABAR, 22h00 dans les rues de la ville.

Paganini, Kreisler.Au Temple à 21h30Rens. : 06 08 62 71 64

Samedi 13MEYRUEISPromenade contée dans toute la grotte avec la conteuse Clémentine Magiera. Tout public à partir de 7 ans. Durée : 1h30Rens. : 04 66 45 60 20

LE VIGAN"Aux sons des quais"Artiste découverte à 21 heuresGratuit

Du sam. 13 au lun. 15LASALLEFestival de Fanfares Mona Lisa Klaxon, Rouen & Fanfarons, Lasalle AsartLe Pont des Arts : 04 66 85 48 33

ANDUZEFestival de la céramique par l’association Planète Terre. Sculpture à la tronçonneuse par Eva Roucka, expos, cinémathèque, atelier…. Parc des Cordeliers

CAMPRIEUExpo : sculptures sur bois, pierre, aquarelles, huiles, broderies, patchwork, photos, ateliers... Entrée gratuiteArt’Rev’ : 04 67 82 66 87

Aout en Aigoualie

Mardi 16SAINT ANDRÉ DE VÉZINESRando : Découverte du Patrimoine CaussenardRens. : 05 65 62 83 04

LE VIGANConcert Funky pélardonsCamping du Val de l’Arre, gratuit.

Festival de MusiqueRequiem de Dvorak, Chœurs de l’Abbaye de SylvanesÉglise St Pierre à 21h30

Mercredi 17AUMESSAS Rando Festival Nature flore forestière, 6km, dénivelé : 200m.04 67 82 64 67

CAUSSE-DE-LA-SELLECarte blanche à Piers Faccini dans la clairière à 21h. 12 euros à la Grange. 04 67 71 35 42

Vendredi 19GANGESMarché du costume et de l’accessoire 1900. De 9h à 18h Animation musicale et petite rest. sur place. 04 67 73 00 56.

CAUSSE-DE-LA-SELLESpectacle Le Je du Geste avec la Cie Spiral’O Vent, et concert de Justin Vali, musique malgache.21h à la Grange. 8 euros.

LE VIGAN"Aux sons des quais"Artiste découverteGratuit

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Été 2011

Samedi 20 CAUSSE-DE-LA-SELLEMarché artisanal et paysan à partir de 18h à la Grange. 22h concert de Art Vida, chanson métissée méditerranéenne. Prix libre.

LE VIGANFestival de MusiqueLos Calchakis, Musique des Andes la Misa Criolla. Temple à 21h30

Sam. 20 et dim. 21SOMMIÈRESChœurs d’opéra avec l’Ensemble Vocal de Sommières et l’Orchestre Philharmonique de Callosa . Arènes

25 aoûtLE VIGANLectures de textes Scènes de la vie quotidienne par Yves Jaffrenou. Musée Cévenol à 18 hGratuit.

Vendredi 26SUMÈNELa nuit de la chauve-sourisSortie nature gratuite. Découvrir les chauve-souris. Prévoir pique-nique et lampe torche. Durée : 2h30. Insc. : 04 66 85 17 94

Samedi 27LASALLEMusique BrésilienneSamba, Bossa nova, A cappella par Verioca & AurélieL’Art Scène - 04 66 54 43 23

Sam. 27 et dim. 28TRÈVESExpo pour la fête de la Saint Louis. De 10h à 12h, et 14h à 19h. Gratuit

Dimanche 28CAZILHACJournée Peintres dans la rue et marché artisanal à partir de 9h30.Rens. : 04 67 47 18 11Pique-nique au Fesquet. "En attendant Ganges 1900".Animations musicales et baignade. Rens : 04 67 73 00 56

Dimanche 21SAINT-BAUZILLE-DE-PUTOIS14e Foulées du Thaurac.Rens. : 04 67 73 37 68

SOMMIÈRESVide grenier de 6h à 18h. Rens. : 06 80 85 89 22

BRÉAURepas des produits de terroirMidi, salle des fêtesRens. : 04 67 82 27 48

SAINT-ANDRÉ-DE-BUÈGESConcert avec le harpiste Yvon Le Quellec à 17h. à l’église, entrée: 10 euros. 04 67 73 71 21

Lundi 22CAUSSE-DE-LA-SELLELa Cie Volpinex présente "Le casier de la reine" , marionnettes et concert avec Paye ton Schtreimel, klezmer. 21h, 5 euros.

Mardi 23SAINT-ANDRÉ-DE-VÉZINESRando : Découverte des Causses Avec Marie José Cartayrade, pour adultes et enfants, durée : 3h. à 3h30 - 05 65 62 83 04

LE VIGANFestival de MusiqueFrançois-Frédéric Guy, piano & Marc Coppey, violoncelle, Bach, Schubert, liszt, Beethoven.Au Temple à 21h30

Aout en Aigoualie

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Été 2011

ANDUZESalle voutée des casernesDu samedi 2 au 17 juillet Béatrice MIGLIORE et Guy COVELLI, peintres etRon GOURVÈS, sculpteur.Vern. le 2 à 18h30

LES MATELLESMusée du Pic Saint-Loup Jusqu’au 26 juinMur-murs de préhistoire : se loger en Pic Saint-Loup à l’âge du Cuivre.. 10h-12h30 et 14h-19h. 3 euros. Rens. : 04 99 63 25 46

GANGESL’été du Petit TempleDu 4 au 27 juinVern. le 3 à 18hHommage à Pierre LOHNER (1934 - 2008)Peintures et dessins

Du 2 au 17 juilletVern. le 1er à 18hNadine CABARROTPhotoGrafies

Du 23 juillet au 7 aoûtVern. le 22 à 18hLe Tibet De Papier

Documents anciens et photos sur le TibetCollection de M.M. Galut

Du 13 au 28 aoûtVern. le 12 à 18hFlavie VAN DER STIGGHELSculpturesLou LUNEAUPeintures et dessinsMardi au samedi : 10h30 à 12h30 / 17h à 19h30Dimanche de 10h à 14hRens. : 04 67 73 00 56

LAURET Auberge du CèdreDu 08 juillet au 8 septembreFrançois DEZEUZCalligraphies végétales. Vern. le 8 à 19h. Rens. : 04 67 59 02 02.

SAINT-MARTIN-DE-LONDRESGalerie des EchoppesJusqu’au 30 septembreMichel GUERRYRens. : 06 83 88 14 53

CLARET Jusqu’au 30 octobre‘DAUMissime ! Éclat de cristal’Œuvres uniques de Dali, Di Rosa, Braque, Sosno, Arman, Ben... 6 euros, gratuit -12 ans. Rens. : 04 67 59 06 39

VALLERAUGUEMaison de paysÀ partir du 9 JuilletPatrick BERNING, peintures et aquarelles. Lundi au samedi, de 9h à 12h30 et de 14h à 19h, le dimanche, de 9h30 à 12h30

VEYREAUDu 1er au 31 juilletDécouverte de l’herbier du Causse Noir, la flore médicinale, toxique, ornementale de 15 h à 18 hGratuit. Rens. : 05 65 62 83 04

Expos

L’Art de liredu 18 au 30 juin Jean-Yves BRISSOT

Vern. le 17

du 2 au 30 juilletJiCé

Vern. le 1er

du 6 au 30 août Élise PONCET

Vern. le 57, rue des Arts

COL-DE-LA-SERREYRÈDEMaison de l’AigoualDu 25 mai au 30 juinRegard sur les arbres remarquables, photosDu 30 mai au 30 juinLes arts de la rue font leur transhumanceLes œuvres réalisées à l’occasion des Arts dans la rue 2011.Lundi au samedi, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h, le dimanche de 10h à 18h Du 1er au 31 juillet 2011Sculptures sur bois et pierre de Bernard AMASSE, artiste du pays...Du 1er au 31 août 2011Le monde de la forêt, photosDu 1er août au 30 septembre 2011Les arbres piliers du vivantAquarelles de Nadine JARENTOWSKITlj de 9h30 à 19h.Entrée libre

LE VIGANMaison du ParcDu 1er au 30 juinFestival Nature : le monde de la forêtLundi et jeudi de 14h à 17h ou sur RV.Rens. : 04 67 81 20 06

gendaA Toutes les infos de dernière minute sur www.aigoualite.org

Été 2011

Château d’AssasDu 17 juin au 27 juilletFabienne FOREL : "Je suis née femme"Photographie contemporaine.SalonsDu 20 juin au 12 juillet Expo-conférences. Le Karité, l’or noir du Burkina Faso avec Karitop. Salle polyvalente. Pôle culturel 04 99 64 26 62

Du 5 juillet au 27 aout "La traversée"Jean-Marc BARRIER PhotographeMardi au samedi de 10H à 18h30. Grand rue, 04 67 88 09 86

Musée de LodèveDu 2 juin au 16 oct.Louis VALTAT à l’aube du fauvisme. Tlj. sauf le lundi, de 10h à 18h Rens. : 04 67 88 86 10

MONOBLETTempleDu 9 au 24 juilletMartine WOELLET D’ici et D’ailleursPeinturesVern. le 9, 18h3004 66 85 26 90Tous les jours, 16h/19h

COLOGNACTemple & Café 25 juil. au 7 aoûtMerry VIALPeinturesVern. 25 juillet04 66 85 27 88

LASALLELa Filature2 au 14 aoûtHommage au peintre & auteur lasallois André LACASSINPeinturesVern. le 3 - 04 66 85 46 54

SAUVEGalerie Poussière d’étoiles...Du 1er au 30 juin Laure FOURNIER - Kossy TRAORE Sculpture bronze, et Julie REBERE : peintureDu 2 juillet au 5 août Josef

Musée CévenolDu 18 juin au 30 oct.Entre Aigoual et Causse "1890 - 1910 - Regard de deux photographes"Vern. le 17 juin à 18h.04 67 81 06 86

Salle WesleyDu 16 juillet au 23 aoûtJuillet : MADGE, peintures & Stéphane GANTELET, sculptures.Août : Miche GRAFF, peintures & Jean-Patrice OULMONT, sculptures

SALINELLESChapelle St Julien Du 15 au 21 juillet"Regards de femmes, univers de femmes" Corinne PUK et Maryse GÉRARDY.Huiles, pastels, aquarelles et photos de 16h à 20h.

SOMMIÈRESChapelle Espace L. DurrellDu 1er au 25 juilletUn autre regard, d’autres artistes Peintures. Vern. le 1er à 19h.Du 12 aout au 1er oct.Sommières 1961Photos de Johan VAN DER KEUKEN. Rens. 04 66 88 27 09

LODÈVESoleil BleuRestaurant- Salon de Thé Du 31 mai au 2 juilletPascale PLUMAIL

Expos

KAROM & MOSS : art brut. Fermé du 21 au 27 juil.Du 6/08 au 8/09Christine FAYON : tableaux textiles.40, grand’rue - 04 66 80 48 92

Galerie Muz’artDu 1er juillet au 6 aoûtTango un pas de deux…Photos d’Anne JULIEN.1, chemin des GarennesTél : 04 66 93 07 24

Nombreuses randonnées à thèmes.Nombreux marchés et vides-greniers.Se renseigner auprès des Offices de Tourisme

OT d’Anduze. 04 66 61 98 17www.ot-anduze.fr

OT intercommunal Cévennes MéditerranéeGanges : 04 67 73 00 56www.ot-cevennes.com

OT Intercommunal Cévennes garriguesLasalle : 04 66 77 91 65 St-Hippolyte-du-Fort : 04 66 85 27 27 www.cevennes-garrigue-tourisme.com

OT Intercommunal Coutach VidourleQuissac : 04 66 77 11 48 www.vallee-vidourle.com

Et aussi...

OT Intercommunal du Pays Viganais04 67 81 01 72www.cevennes-meridionales.com

OT Mont-Aigoual Causses CévennesValleraugue : 04 67 82 25 10 Aigoual : 04 67 82 64 67www.causses-aigoual-cevennes.org

OT Saint-Jean-du-Gard04 66 85 32 11 www.otsi.st.jeandugard.free.fr

OT Nîmes04 66 58 38 00www.ot-nimes.fr/

OT Montpellier04 67 60 60 60www.ot-montpellier.fr

OT Lodève04 67 88 86 44www.lodevoisetlarzac.fr

Télédraille.org

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En un temps où la télé spectacle va jusqu’à nommer télé-réalité la mise en scène d’un soi-disant quotidien joué par de vrais-faux acteurs, on n’en sait trop rien, voici qu’éclosent, fraîches et radicalement différentes,

les télévisions participatives. En un temps où le mot acteur de télévision veut dire comédien, voici que les télévisions participatives redonnent à ce mot son sens premier puisqu’elles sont faites par, pour et avec les habitants d’un territoire, ce sont eux qui en sont les acteurs. En un temps où les mots ne reflètent pas souvent la réalité, Télédraille télévision participative en Cévennes, de draille en draille*, nous emmène bien d’une vallée à l’autre, d’un événement à l’autre, tout simplement des uns aux autres.

C’est cette phrase ou ce genre de phrase d’un habitant, entendue au détour d’une discussion qui a peut-être tout déclenché : «Lorsqu’on parle de ce qui se passe dans le territoire, on construit le territoire, le sentiment d’appartenance. Aujourd’hui, le territoire, pour exister, a besoin d’un moyen de communiquer».Les deux fondateurs de Télédraille, Pierrette Lacombe, fille de paysan du Piémont Cévenol, réalisatrice revenue au pays après quelques années d’aventures audiovisuelles, et Christian Ayesten, cadreur installé à côté de Florac, en sont persuadés : il y a d’autres façons de faire de la télévision, en marge des télés commerciales ou publiques, dans un esprit de réelle démocratie. Il manque ici cette télévision qui serait non seulement un moteur de développement local et de lien social mais aussi un outil collectif basé sur le "faire ensemble". Ainsi est née Télédraille, en 2010, " web télé" participative. Télédraille est gérée par une association, Ad’Hoc Production. Un comité d’éthique a travaillé à la rédaction de la Charte éditoriale du portail, sur le site (rubrique "nous"). Le comité de rédaction est composé de dix personnes, trois Lozériens et sept Gardois : deux porteurs du projet dont l’un est salarié aujourd’hui, deux membres du bureau de l’association et six adhérents, dont trois élus municipaux. Il

régule les contenus diffusés sur le site, s’assure du respect de la Charte éditoriale, fait des propositions de contenus ou d’actions, valide les contributions et les collaborations externes, et se prononce sur toutes les décisions liées à la vie de Télédraille. Les choix concernant la viabilité économique répondent à l’engagement : pas de pub, mais des prestations audiovisuelles payantes et des collaborations avec les partenaires institutionnels du territoire dont le Conseil Général du Gard, le Pays Gorges Causses et Cévennes, la Fédération des Foyers Ruraux du Gard et le Parc National des Cévennes. Des ressources diversifiées qui permettent d’assurer les frais en toute liberté.

Ainsi, depuis le début de l’année 2010, Télédraille diffuse régulièrement, avec maintenant un nouveau reportage tous les 15 jours. Un module permet aux usagers de publier directement leurs commentaires. Télédraille propose et gère un agenda sous forme de blog sur lequel les acteurs culturels diffusent leurs informations. Voilà pour le fonctionnement : associatif, participatif et autonome.Mais là où Télédraille fait un pas inédit et décisif, c’est dans sa démarche de démocratisation de l’outil lui-même, la proposition étant de former tout un chacun aux techniques de réalisation, de montage et de diffusion ! Eh oui, une première formation sur un week-end a permis à quatre membres du comité de rédaction de se familiariser avec tout ça, si bien qu’il en est sorti la première rubrique "coup de pouce". Il ne s’agit pas de former des professionnels mais de former les futurs contributeurs au portail télédraille.org et de leur donner la possibilité d’utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour s’exprimer. Tous ceux qui auront participé à une session de formation, encadrés par des professionnels, seront invités à participer non seulement à la réalisation de reportages mais aussi, à l’organisation de deux "plateaux participatifs" (débats en public) organisés en partenariat avec des événements locaux au cours de l’année 2011.Vous l’avez compris, quand on parle de média participatif, avec Télédraille on peut dire que la télé en Cévennes c’est une bien une réalité.

Anne Moustrouwww.teledraille.org

Été 2011

Chèque à libeller à l'ordre de Aigoualité pour tousFormulaires et règlements à retourner à :Association Aigoualité BP 66 - 34190 Ganges France

La mixture d’été a 5 ans…

Maître Trésorier est-il un fiéffé menteurou tente-t’il encore une fois d’extorquer

quelques deniers en profitant de l’actualité ?

Le Trésorier,

un génie de l’économie,ben oui,

avait quelques amisau FMI...

Ils lui avaient promissans facétie

de l’argenterie,de gros crédits,

du Grizby.Hélas,

FMIsterietout est fini.

J’en appelle donc à votreFond

MonétaireIndividuel.

Soyez vaillantsi vous aimez,

adhérez !!!

Au début, certains nous ont appelés fous… Aucune chance que ça marche… un trou paumé comme ça… une ruine pareille… des politiques culturelles en piteux état, sans parler des assos… ah, les assos… Bonjour, c’est la cinquième mixture ! Cela fait 5 ans que nous sommes en piste pour accueillir des artistes en tout genre et de tous horizons ! Cela fait 5 ans qu’une équipe soudée se bat pour maintenir cette initiative culturelle en milieu rural au Causse-de-la-Selle. Eh bien voilà, bonjour, c’est la cinquième mixture ! Et avec une énorme envie de continuer en plus ! Pour fêter dignement ce passage, nous avons concocté une belle mixture culturelle 2011 sans prétention, sans tête d’affiche internationale, mais remplie de spectacles exaltants et de musiques enivrantes ! Avec en prime une belle carte blanche à Piers Faccini pour des concerts intimistes dans des lieux d’exception.

Le bouillonwww.bouilloncube.fr

04 67 71 35 42

Le mot du trésorier

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Dans le cadre de la troisième édition de Premiers Baisers, soirée d’expérimentations électroacoustiques et sonores, Oudeis lance un appel à participation pour la réalisation de la sculpture de Julien Ottavi, artiste sonore invité.SCULPTURE SONORE POUR MEUBLES ET OBJETS TROUVÉSLes personnes qui souhaitent participer à cette œuvre peuvent apporter des objets ou meubles, qui seront intégrés à cette sculpture, dès le lundi 20 juin au local de l’association (L’ObO, 1 rue de la Carriérasse au Vigan) et retrouver Julien Ottavi dès le samedi 25 juin au matin, à l’Espace Lucie Aubrac, pour participer au processus de réflexion autour du son et la résonance des objets, choisir le transmetteur en fonction de ses propriétés, réaliser avec lui l’assemblage.Les murs vont nous parler, les chaises se plaindront et les tables se riront de nous.Les participants bénéficieront d’un pass pour la soirée.

Oudeisinfo@oudeis.fr 04 67 68 87 1906 43 67 75 84..

Anniversaire AppelOudeis

u bout du mondeA

Yambo ! Bonjour en Kirundi, la langue du Burundi, petit pays d’un quinzième de la France, en forme de cœur, en plein milieu de l’Afrique, dans la région des grands lacs. Une des sources du Nil y coule, au milieu des collines. Quarante ans que j’attendais ce moment !

Je suis accueillie par les Batwa, minorité pygmée bien souvent incomprise par les deux ethnies dominantes, hutus et tutsis. Guidée par deux hommes, qui ont pour mission d’aider les Batwa à se sédentariser par la construction d’habitat en brique d’argile, je rencontre les femmes !

Au bout d’un petit sentier filant entre les bananiers, je rencontre un groupe de femmes avec enfants au sein, dans le dos, et à leur côté. Des enfants qui chantent et dansent en frappant des mains et des pieds, imitant un certain oiseau. Mises en confiance immédiatement, elles m’amènent près des huttes. Les potières sont

les lianes qui relient la terre et le ciel. Là, à même le sol, elle montent devant moi, des pots volumineux pour conserver l’eau au frais.

Avec une dextérité inouïe, l’argile passe entre leur mains, sans colombin préalable. Par une gymnastique savante des doigts et des poignets, la matrice trouve son galbe parfait.

Ce qui m’a le plus impressionnée dans ma première rencontre avec elles, au sein de la communauté, c’est la cohésion entre les générations. Ils ne sont pas séparés, les enfants sont très agiles, partent en bandes assez loin du village, et courent tout le temps ! Les Batwa n’ont de terre que celle qu’ils modèlent, pour troquer, contre de la nourriture, le plus souvent, ou pour quelques francs burundais.

La forêt a disparu. N’ayant connu que la chasse et la cueillette, ils continuent, de cueillir chez des propriétaires voisins, ce qui crée des frictions graves. Ce voyage au cœur du Burundi me donne

envie, lors d’un prochain séjour, de réaliser un film avec les potières, sur le mystère de ce peuple sans terres, et sans voix.

En redescendant au village de Butaré, à une heure de la capitale Bujumbura, je recroise les deux hommes - qui sont en fait des pères blancs - qui m’avaient guidée. En parlant

Yambo !

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avec eux, j’apprends qu’ils espèrent bien, par la scolarisation et ensuite le séminaire catholique, susciter des vocations religieuses... Bon.

Quelques jours, et quelques collines plus loin, je vais à la rencontre de Patrice Faye, le Français le plus connu au Burundi, pour ses initiatives avec les enfants et l’artisanat des Pygmées. Il est le fondateur de l’école Patrice International Faye (PIF), où les jeunes enfants apprennent à lire et à écrire.

Ils pourront peut-être par la suite, intégrer l’école publique plus facilement grâce à l’association SOS Enfants du Burundi qui les parrainera, car l’école est payante, et il faut avoir un uniforme et de quoi manger si les enfants sont trop loin de chez eux pour rentrer.

L’école, un mal pour un bien ? L’artisanat des femmes pourrait se perdre, les petites filles iront de plus en plus à l’école et la transmission de mère en fille risque de disparaître. Ce travail des potières qui restent en prise de terre avec leur joie naturelle et franche, qu’elles communiquent à leurs enfants ! Un choix difficile à trancher.

Anne Bataille

P.S. : Celles et ceux qui seraient intéressés pour participer à la production de ce futur court-métrage sur l’art de ces potières peuvent se faire connaître en m’écrivant : annebataille@sfr.fr.

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Une œuvre réalisée par les enfants avec des feuilles de bananier de teintes différentes, coupées au rasoir et collées.

En cours de réalisation un court métrage "Les tambours du cœur de la terre"...

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Les précurseurs36 000 communes en France, 36 000 maires - ou presque -. D’après le Dictionnaire Historique de la langue française "maire vient de magnus le plus grand". Effectivement leur pouvoir peut être "grand" c’est son choix, il peut être libre - animateur d’hommes et de femmes d’esprit libre - ou pas. C’est important en ces temps ou les gouvernements nationaux semblent avoir perdu la maîtrise du gouvernail.

Je suis partie à la recherche de ceux qu’Édouard Chaulet, maire de Barjac et Conseiller général du Gard, appelle les précurseurs, les "souquiers de l’ombre". Le maire est un battant qui ne mâche pas ses mots : extrait d’une de ces interventions au Conseil Général en février 2009 sur le développement durable "on nous dit assez souvent – c’est la tarte à la Grenelle - nous sommes tous dans le même bateau…. Certes, mais comment ne pas voir que certains se dorent sur le pont Bolloré tandis que d’autres souquent ferme à fond de cale. Et qui tient la barre sinon le colosse aveugle du profit" Édouard a le verbe imagé et prend ses décisions envers et contre ses détracteurs. Instituteur à la retraite, sa première cible sera l’école primaire. Il rameute les quelques agriculteurs bio du canton pour alimenter la cantine de l’école primaire, mais - plus original - il recrute deux cuisiniers-éducateurs à temps plein qui ouvrent cuisine et jardin.

Belle éducation pour ces bambins, à l’âge où ils sont encore sensibles au charme d’une fleur qui se déploie ou d’une salade épanouie avant de la laver et la déguster. Ils assimilent éléments de botaniques, le goût du goût et le B. A. BA des systèmes écologiques sans peine. C’était un premier épisode qui rendra Barjac et son maire célèbres quand le cinéaste Jean-Paul Jaud choisira Barjac pour tourner le film "Nos enfants nous accuseront". Les quelque mille cinq cents habitants de Barjac le suivent, mais pas tous.

Le deuxième épisode est en cours : la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) met en vente le domaine de La grange des Prés (commune de Barjac), 120 Ha, un mas et des bâtiments agricoles pour 1 120 000 euros. Notre maire va alerter tous les organismes alternatifs susceptibles de confier aux "Bio" une terre désertifiée par abus de pesticides, la Nef (Nouvelle économie fraternelle)

et la Foncière Terre de Liens comprennent son projet et foncent. Le contrat est signé depuis un an. Un an de gestation pour préparer le terrain c’est-à-dire rendre à la terre son humus, organiser des lots et trouver des agriculteurs et des éleveurs bio pour louer les terres achetées par la Foncière Terres de liens. Dans le simple but de renforcer, de privilégier les "circuits courts". Un entrepreneur spécialisé dans la rénovation des terres épuisées est engagé et pendant ce temps les premiers paysans, candidats à la location, se préparent. Pour le moment un éleveur de volailles, deux maraîchers et un céréalier sont en piste. Comme je vous le disais plus haut tous les habitants ne sont pas d’accord. Et une guérilla locale commence. L’Association Barjac-Bolène commercialise des intrants chimiques dont les produits Monsanto, Il n’est pas question pour eux de renoncer à un marché juteux et destructeur. ABB organise un Salon des Pesticides, et ouvre l’expo le jour même où se tient à Barjac un Congrès de la Nef. Campagne de presse, dénigrement, la panoplie publicitaire est en marche, ce qui créé un climat malsain mais ne peut guère aller plus loin.

Autre profil, autre style, mêmes buts. Éric Doulcier est libraire au Vigan, et pas un simple vendeur de livres, il les lit avant d’en conseiller la lecture "C’est en lisant que je me suis construit" dit-il. Nous sommes en 2007, les usines Well, employeur le plus important du Vigan, ferment et licencient. Le désenchantement envahit la population. Avec quelques amis, Viganais de souche et de cœur, ils parient sur la renaissance de leur ville, "Nous ne voulions plus parler de déclin mais de mutation" . Pourquoi ne pas tenter les élections municipales ? Une liste électorale se dessine aussitôt et… en route, convaincus et convaincants, ils mènent une campagne inhabituelle, sans l’appui d’un appareil politique sous le sigle D.G. (Divers gauche).

Premier boulot, créer un esprit de coopération au sein de l’équipe administrative, tout simplement par l’écoute, en amenant chaque employé à exprimer ses frustrations, en les encourageant à suggérer des aménagements dans l’organisation du travail. C’est ainsi que, par petites touches, un groupe de travail devient une équipe au travail. Participation interne avant d’entreprendre les expériences de participations de tous les citoyens. Ensuite les finances parce que "la bourse c’est l’avenir", nous avons réussi à diminuer la dette de la commune de 3 millions

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d’euros, tout en investissant, dans l’assainissement, la rénovation des conduites d’eau, dans les associations à but humanitaire et culturel, et surtout les Éco-dialogues, ces conférences débats avec des scientifiques, des chercheurs, des écrivains de grande audience qui ont donné une réputation notable à la ville. Fin mai, Pierre Aubert un des initiateurs de l’agroécologie animera avec le Docteur Gerber une rencontre sur l’alimentation et l’équilibre des nutriments. Stéphane Hessel doit venir fin juin.

L’équipe municipale est en train de plancher sur un projet de rénovation du centre-ville, réalisation programmée pour la fin de l’année 2011. En attendant de pouvoir lancer ce vaste projet, elle a inclus dans le cadre du PLU (Plan Local d’Urbanisme) l’installation dans les nouvelles constructions des citernes d’eaux de pluies avec un double circuit de distribution pour éviter les gaspillages d’eau potable.

Après ces trois ans, Éric Doulcier se présente aux élections cantonales avec le soutien de EEV (Europe Écologie les Verts) qui ont apprécié ses positions d’avant-garde contre l’exploitation des gaz de schiste. Élu, haut la main, il rejoint les deux élus de même tendance, Christophe Cavard et Geneviève Blanc, ce qui leur permet de constituer "un groupe" parmi les 46 Conseillers Généraux. Ils disposent ainsi de plus de moyens pour défendre les services publics et plaider pour un autre avenir.

Alain Beaud, maire d’Aigrefeuilles et Président de la C. de C. "Autour d’Anduze", a piloté l’expérience participative au cours de laquelle les habitants ont dessiné eux-mêmes les projets pour leurs communes. Un franc succès. C’était trop beau... Le coup d’envoi de la réorganisation des intercommunalités risque d’envoyer ce travail collectif à la déchetterie. En effet, dans le cadre de la Réforme Territoriale, et au son du clairon, le 22 avril, le Préfet du Gard, fonctionnant comme Gouverneur en colonie, a présenté la nouvelle carte territoriale. Mais voilà, les cartes sont sémantiquement brouillées : Intercommunalité CDCI (Commission Départementale de Coopération Intercommunale) et EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale à fiscalité propre, - ceux dont les impôts financent les budgets territoriaux-).

Annuaire de sigles qui rend illisible le véritable enjeu, comme l’explique très simplement Alain

Beaud. En réalité, restent deux options, deux logiques opposées, celle transmise par les Préfets, soit l’extension des agglomérations qui peuvent atteindre jusqu’à 300 000 habitants, et d’agglos, qui, endettées, préfèrent annexer. Annexer les petites villes riches ou bien des intercommunalités, autour des vallées ou des bassins de géographie et de culture homogènes, de taille humaine, construites autour de villes, moyennes ou petites, dotées de ressources pouvant irriguer les villages. Autrement dit, l’art de vivre ensemble.

Mais voilà, la dictature de l’urgence ignore le temps démocratique. Tous les responsables territoriaux, syndicats intercommunaux, C. de C., mairies et intercommunalités ont reçu les nouvelles cartes. Ils ont trois mois pour suggérer des modifications ou signifier leur désaccord. Imaginez la situation : les Conseillers communaux doivent débattre et voter, itou pour les C. de C., le Conseil général, régional et la valse des rapports entre les différentes instances. Délai dépassé tout sera entériné d’office. À moins qu’une majorité de ces instances ne renvoie ces textes et le fasse savoir. Ce qui serait une sorte de référendum. Résultat difficile à prévoir. Pour bien comprendre vous pouvez consulter le site web Préfecture du Gard - contact presse -. Tout y est clairement exposé. Sauf évidemment, l’option humaniste...

Mais, il existe aussi des précurseurs qui ne parviennent pas à émerger. Un exemple rapide : lors des dernières élections municipales à Saint-Hippolyte-du-Fort, Bruno Oliviéri, tête de liste présente une équipe très marquée écologie et modernité. L’espoir renaît dans une ville endormie depuis des décennies de gestion sans dynamisme, ni projet ambitieux. L’équipe est élue avec un très bon score, mais après trois mois, le soufflé retombe. Les délégations changent de mains et les éléments moteurs de l’équipe municipale sont réduits au rôle de figurants. Nouvelle vague de morosité pour les Cigalois. Que s’est-il passé ? Mutisme et langue de bois, impossible d’avoir la moindre explication. Le maire et ses adjoints - irréprochables gestionnaires - semblent apparemment incapables de dialoguer, prisonniers de leurs dossiers, l’art de l’écoute gommé. Comme je l’ai écrit en introduction leur rôle est trop important, surtout actuellement, pour ne pas mettre tous les atouts en jeu.

Janine Delaunay

otre environnement à la loupeN

Globophages

Acte 1Planète à vendre, mais...

Après la diffusion en avril sur Arte du documentaire "Planète à vendre", une réflexion s’imposait.La terre vaut de l’or, les spéculateurs achètent des millions d’hectares désormais, et y testent les nouveaux OGM de Monsanto et de ses concurrents. Les marchés se ruent, au travers des Fonds d’investissements, sur cet or vert, pour "créer de la valeur" à coups de pesticides et de manipulations génétiques, en Afrique, en Amérique du Sud. Le profit avant tout. La monstrueuse machine est en marche, au mépris des populations autochtones. Ainsi, le roi Soja s’impose de par le monde, accompagné par l’huile de palme et les maïs transgéniques.Il en va de même pour les animaux : les bœufs GM qui arrivent à maturité en 24 mois au lieu de 36.Le marché mondial de la terre est grand ouvert aux globophages, et les Fonds spéculatifs ont bien compris où se trouvait l’or de demain.

Acte IITrès bonne nouvelle...

Début mai, Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, a rendu un rapport extraordinaire dont voici quelques extraits. Il y est question de l’agroécologie chère à Pierre Rhabbi.

"Si nous voulons nourrir 9 milliards de personnes en 2050, il est urgent d’adopter les techniques agricoles les plus efficaces" (…) "Et les preuves scientifiques actuelles démontrent que les méthodes agroécologiques sont plus efficaces que le recours aux engrais chimiques pour stimuler la production alimentaire dans les régions difficiles où se concentre la faim."

"À ce jour, les projets agroécologiques menés dans 57 pays en développement ont entraîné une augmentation de rendement moyenne de 80% pour les récoltes, avec un gain moyen de

116% pour tous les projets menés en Afrique" (...) "De récents projets menés dans 20 pays africains ont même démontré un doublement des rendements des cultures sur une période de 3 à 10 ans."

"L’agriculture conventionnelle accélère le changement climatique, repose sur des intrants coûteux et n’est pas résiliente aux chocs climatiques. Elle n’est tout simplement plus le meilleur choix pour l’avenir."

"L’agroécologie est au contraire reconnue par un nombre croissant d’experts pour son impact positif en termes de production alimentaire, de réduction de la pauvreté et d’atténuation du changement climatique. Même le Malawi, un pays qui a lancé il y a quelques années un important programme de subvention des engrais chimiques, met désormais en œuvre des programmes agroécologiques. Ceux-ci bénéficient à plus de 1,3 million de personnes qui ont vu les rendements de maïs passer de 1 tonne/ha à 2-3 tonnes/ha."

"Remplacer les pesticides et les engrais par la connaissance de la nature fut un pari gagnant, et des résultats comparables abondent dans d’autres pays asiatiques, africains, et latino-américains."

"Les projets agroécologiques menés en Indonésie, au Vietnam et au Bangladesh ont réduit de 92% l’utilisation d’insecticides pour le riz, permettant aux agriculteurs pauvres de faire d’importantes économies financières."

"L’agroécologie est une approche exigeante au niveau des connaissances" (…) "Elle requiert donc des politiques publiques qui soutiennent

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Les mines du SalagouCommuniqué de Lous BourgnousCollectif de vigilance citoyenne sur les risques radiologiques au Bosc

Suite aux résultats de l’enquête radiologique, le collectif de vigilance Lous Bourgnous ne reverra pas sa copie !Le rapport d’étape présenté le lundi 11 avril dernier au Conseil Syndical du Parc d’activités Régional Michel Chevalier n’a pas apaisé nos craintes.On peut noter un certain progrès concernant le temps de présence d’un travailleur, le seuil de radio-protection, le risque lié aux poussières ou le fait que les doses gamma ou radon à prendre en compte soient celles du niveau du sol alors qu’il ne l’ont pas fait !Malheureusement, l’expertise de Pe@arl confirment nos propres relevés amateurs. Elle confirme que 6% de la zone du PRAE est sujette à une radioactivité au-delà de la normale et que des bâtiments ont des concentrations en radon trop élevés sans parler des remblais, de l’amiante, de la zone des déchets et des infrastructures liées à l’eau.Les conclusions n’en sont que plus inquiétantes puisqu’elles permettent aux responsables du Parc d’Activités d’affirmer que les risques sont totalement compatibles avec l’implantation économique envisagée.Nous restons vigilants et nous nous étonnons que les études complémentaires demandées en particulier la cartographie d’émanation radon, l’étude des eaux de surface et le respect des termes des arrêtés préfectoraux ne figurent pas dans le rapport d’étape qui a permis de décider de façon prématurée, à notre avis, de donner le feu vert au plan d’aménagement du Parc.Ce rapport qui ne contredit pas celui de la CRIIRAD effectué en 2003/2004 en donne des conclusions totalement différentes. La santé des futurs salariés du site mérite plus que l’incertitude.L’analyse de ce rapport et des conséquences qui en découlent sont téléchargeables sur notre site.

Collectif Lous Bourgnous

Contact : http://collectiflousbourgnous.over-blog.orgIsabelle Carcassonne : 06-12-24-68-31 Damien Smagghe : 06-08-18-69-87

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la recherche participative et la vulgarisation agricole. Les États et les donateurs ont ici un rôle clé à jouer. Les entreprises privées n’investiront ni leur temps ni leur argent dans des pratiques qui ne peuvent être récompensées par des brevets et qui n’ouvrent pas de marchés pour des produits chimiques ou des semences améliorées."

"Nous ne réglerons pas les problèmes de la faim et du changement climatique en développant l’agriculture industrielle sur de grandes plantations" (…) "Il faut au contraire miser sur la connaissance des petits agriculteurs et sur l’expérimentation, et améliorer les revenus des paysans afin de contribuer au développement rural. Un soutien énergique aux mesures identifiées dans le rapport permettrait de doubler la production alimentaire dans les 5 à 10 ans dans des régions où la faim sévit. La réussite de la transition à mener dépendra de notre capacité à apprendre plus vite des innovations récentes. Nous devons aller vite si nous voulons éviter une répétition continue des crises alimentaires et climatiques au cours du XXIème siècle."

Merci M. De Schutter, pour ce rapport qui pointe enfin officiellement les responsables du chaos et ouvre des perspectives qui réchauffent le cœur. On en avait besoin. Il n’y a plus qu’à faire entendre cette évidence, désormais officielle, à ceux qui nous gouvernent. Enfin une note d’espoir.Alors, debout tout le monde !

G. K.

Lodévois

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Ça monte...Le niveau de l’eau en Méditerranée augmente fortement depuis dix ans a révélé, début mars, le quotidien espagnol El País. Au XXème siècle, son niveau s’est élevé de 20 cm, les prévisions tablent sur 35 cm au XXIème siècle : 3 mm par an actuellement, soit deux fois plus qu’il y a 10 ans. Une hausse qui s’accompagne d’une augmentation de la température (0,8° sur le dernier siècle) et d’une plus grande salinité. Tout baigne.

Homère Dallors

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Gaz de shouite...La proposition de loi UMP de Christian Jacob a été adoptée le 11 mai, et les permis n’ont pas été abrogés... L’article 3 prévoyant l’obligation d’une enquête publique est supprimé. La loi n’interdit pas les permis d’exploration ou d’exploitation des gaz et huiles de schiste… et se focalise uniquement sur ceux impliquant "des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche". La loi n’interdit pas l’usage de techniques consistant à injecter de l’eau sous pression chargée de produits chimiques… Elle n’interdit pas l’expérimentation de "nouvelles techniques"…L’article 2 donne un délai de "deux mois" aux industriels pour remettre "à l’autorité administrative (…) un rapport précisant les techniques employées". Initialement, l’article 2 énonçait simplement : «Les permis exclusifs de recherche de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels sont abrogés». Le PDG de TOTAL, Christophe de Margerie, se porte bien. Il a confirmé lors de la dernière AG du groupe, que Total et ses partenaires travaillaient à notre futur : "ce qui a été voté n’exclut pas la compagnie de leur droit minier. (...) On va s’en sortir et trouver une solution dans les années à venir. (...) Il faut rester low profile. (...) On va garder nos droits et puis faire en sorte qu’un jour les gens comprennent qu’on puisse faire de la fracturation hydraulique de manière propre". "On reviendra sur la scène pour expliquer". Fin de citations. Enfin, Total s’est associé à Exxon Mobil pour se partager la Pologne. Un certain goût de déjà vu... Annexion, industrielle... Et n’allons pas croire que la pollution s’arrêtera aux frontières. Ni que Total paiera des impots en Pologne ou en France...Bref, toujours la même histoire. Rien n’est fini. Les collectifs, et la nouvelle coordination nationale sont vigilants et n’attendent que vous. Le texte sera examiné par les Sénateurs le 1er juin... Sénateurs élus par nos maires, ne l’oublions pas. Un espoir.

Pégase HautduqueNouveau site de la coordination nationale des collectifs :

www.nonaugazdeschiste.comSourcesCollectif de Ganges : ganges.stopgazschiste@gmail.com http://owni.fr/2011/05/10/loi-sur-les-gaz-de-schiste-volte-face-du-gouvernement-hydrocarbures/http://owni.fr/2011/05/11/ce-que-la-loi-sur-les-gaz-et-huiles-de-schiste-ninterdit-pas/http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0201368215646-gaz-de-schiste-total-s-associe-avec-exxon-mobil-en-pologne-162844.php

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L’alibi appauvriLe 25 juillet 2007 Bernard Kouchner signait à Tripoli un accord* décidé par Notre Seigneur pour vendre des centrales nucléaires au dictateur libyen, précisant entre autres choses «La France et la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste [sont] conscientes de l’importance d’étendre l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire». Une utilisation pacifique dont il est permis de douter. Cet accord, toujours en vigueur, permet de mesurer avec quelle légèreté le pouvoir français actuel gère la prolifération nucléaire. L’Observatoire du nucléaire, présidé par Stéphane Lhomme, a demandé l’annulation de cet accord. On peut aussi se poser la question de savoir pourquoi le président français fraîchement élu a décidé cet accord, M. Kadhafi n’étant pas un personnage réputé pour son pacifisme. Alors, pourquoi lui accorder confiance et crédit ? Y aurait-il eu un accord préliminaire officieux et secret, qui aurait conditionné une partie du financement de la campagne du candidat Sarkozy par Kadhafi comme l’affirmait l’un des fils du dictateur au tout début du conflit ? Ceci pourrait-il expliquer l’énergie toute particulière qu’a déployée la diplomatie française à pousser l’ONU dans cette guerre en faisant voter la résolution 1973 alors que la Russie, la Chine et l’Allemagne y étaient hostiles ? Non. Ce serait trop énorme...Mais surtout, cette guerre, qui coûte une fortune à l’État, donc à nous : 40 000 euros par heure de Rafale, 250 à 350 000 euros par bombe, 50 000 euros par heure pour le porte-avion Charles de Gaulle, cette guerre est sale. Sale par l’utilisation des missiles à uranium appauvri de la coalition dirigée par l’OTAN (antichars et Tomahawk de croisière), pour détruire les chars de Kadhafi et bombarder les installations militaires, et qui contaminent le territoire libyen et sa population pour 4,5 milliards d’années. Il est maintenant prouvé que, tant en Irak, qu’en Somalie ou en Bosnie, les populations ont à subir les conséquences de la

contamination radioactive engendrée par ces missiles. Ainsi, ce bombardement prétendument "humanitaire" tuera dans les années à venir des milliers de civils, indique le professeur Massimo Zucchetti. "Les bombes à uranium appauvri génèrent cancers, mutations et stérilités. Aux USA, une étude a porté sur 631 174 militaires vétérans de l’Irak: 87 590 souffrent de pathologies musculaires et osseuses, 73 154 souffrent de pathologies mentales, 67 743 souffrent de pathologies indéfinissables, 63 002 souffrent de pathologies gastro-intestinales, 61 524 souffrent de pathologies neuronales,..." etc., etc. Dans les populations civiles, les dommages sont comparables à ceux de Tchernobyl, et les enfants sont particulièrement touchés une fois de plus.**Alors, quand on voit les rebelles libyens poser pour la photo sur ou dans des chars éventrés par ces missiles où l’uranium vaporisé qu’ils inhalent les contamine gravement, on peut se demander pourquoi aucun journaliste ne mentionne ce "détail" pourtant bien connu, et pourquoi les gouvernants continuent à utiliser ces armes gravement toxiques pour les populations civiles. On a bien interdit les gaz, virus, et autres inhumanités guerrières. Merci, président.

AK 47* téléchargeable sur www.aigoualite.org** voir le terrible documentaire "Uranium appauvri : une guerrede 4,5 milliards d’années" sur AigoualiTV

ogue qui piqueBÉté 2011

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ogue qui piqueB

T’es laide15 mai, JT de 20h, France 2. Blondin consacre 30 minutes à la bistouquette de DSK, puis en bref, à l’étranger, la Syrie (20sec), (ouah, y s’passe trop de trucs !), puis retour (déjà ?) sur les panneaux radar évacués (2,30 mn), un braquage (10 s), la victoire de Lille en Coupe de France (2,30mn), re-football ligue 1 (1mn), Cannes : reportage, ITV live (10mn), et on recommence la bistouquette, re-reportage, et re-direct à NY, dès fois que la bistouquette soit sortie... Bah non, il arrive pas, mais il va arriver, et puis il va sortir... (5mn) Lui ou elle ?Vous avez bien dormi ?C’est tous les soirs comme ça.Tout va bien au Japon, en Grèce, en Libye, au Yémen, etc.Et pour finir ce journal, comme chaque soir. Voilà 90 jours que l’humanité est prise en otage par des fous, on a une pensée pour elle. Et pour tous ses collègues.

Maïté Lévisionestkc

Bye bye petits labosLa subtile Bachelot a récemment validé l’ordonnance Ballereau* du 15 janvier 2010 qui, par les contraintes techniques et financières qu’elle impose, sonne le glas des petits laboratoires d’analyse médicale, et livre ce «marché» aux géants du secteur pour 2014. Bien sûr, puisqu’il s’agit d’une ordonnance, elle n’a pas été votée par l’Assemblée Nationale.Démocratie quand tu nous tiens... Une pétition proposée par la Coordination des biologistes en colère, a déjà recueilli 211 000 signatures. Peu et beaucoup à la fois vu la discrétion dont a fait preuve la Subtile. À vos claviers, citoyens !

Vincent Thévert

* téléchargeable sur www.aigoualite.org

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La pétition :www.touchepasamonlabo.com

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chographie du momentÉ Été 2011

La course au sacJe pense qu’il n’est pas inutile de s’interroger sur le capharnaüm politique qui s’annonce à la suite des cantonales du mois d’avril dernier. Ces élections ont révélé les confusions, les absurdités et les menaces d’un paysage politique dans lequel tout citoyen nanti d’un bulletin de vote est obligé de se dépatouiller comme il peut. Difficile d’y voir clair au royaume des aveugles. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, la cécité est la tare première de tous ceux, hommes ou partis, qui se lancent dans la compétition. À commencer par «l’Élu» qui s’accroche à son fauteuil comme une tique à l’oreille d’un chien. Par ses improvisations et ses effets de torse, il se nourrit d’illusion, et c’est pitié que d’assister à pareille dégringolade. Ses alliés d’hier ne sont guère plus clairvoyants, ils sont eux aussi aveuglés par leur fringale de conquête et de pouvoir. C’est à moi, mon tour est venu. C’est lamentable, humainement déplorable et même condamnable. Et que penser des Autres ? De nos gentilles Algues Vertes qui se crêpent le chignon à propos de pureté de la planète ! Des héritiers du congrès d’Épinay et d’un parti que l’on a de plus en plus de mal à appeler socialiste, où les ambitions égoïstes l’emportent largement sur les aspirations des citoyens qui se veulent encore de gauche ! Et encore ! Que penser des extrêmes ? De ceux que l’on peut encore appeler camarades, des nostalgiques du rêve bleu de la révolution ? S’il y a des purs, ils sont là, mais leurs voix se perdent dans un monde de sourds. Bref, c’est le bordel comme jamais, ce grand cirque politique ressemble de plus en plus à un radeau de la Méduse ballotté par des courants contraires, où chacun s’accroche à l’épave pour ne pas sombrer dans le tumulte et l’oubli. Dispersion, j’ai dit ton nom. Tour de Babel où plus personne ne parle la même langue. C’est sur cette lande marécageuse que le Front National nouvelle formule qui, à son nationalisme, ajoute le socialisme, c’est sur ce terreau-là qu’il creuse son sillon. Ultime pied de nez, à l’exemple du regretté Coluche, l’humoriste Alévêque vient d’annoncer qu’il se porte candidat à l’élection présidentielle sous le titre de «Super Rebelle». Un rayon de soleil peut-être dans un monde qui marche sur des béquilles chargées de dynamite ! Nous verrons bien. Autre toile de fond, d’actualité elle aussi, dans nos anciens protectorats ou colonies, nos Arabes ont hérité de dictateurs, ils se sont insurgés pour les abattre. Nous, nous avons des milliardaires, alors à quand l’insurrection ?

Robert Destanque

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SpectacleL’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) qui rassemble 56 États d’Amérique du Nord, d’Europe de l’Ouest et de l’ancien espace soviétique, s’est inquiétée, le 18 avril, par la voix de sa nouvelle représentante pour la liberté de la presse, la bosniaque Dunja Mijatovic, des "pressions croissantes exercées contre les journalistes dans certains pays européens", et des restrictions de la liberté de la presse. Sont pointées notamment la Hongrie, l’Italie et la France, et en particulier, "la main-mise sur les médias du président Sarkozy et de ses amis." Eh oui, on a beau le savoir, faites suivre à vos amis.

Ali Bertédedir

source : www.voltairenet.org

huut !C

Sourd et CitoyenChacun de nous a sa propre représentation de la citoyenneté. Pour certains, c’est participer à une association de quartier, pour d’autres c’est avoir un accès aux soins, assister à des réunions publiques de la ville, ou encore tout simplement se rendre aux urnes. Si la citoyenneté fonde le lien social dans la société démocratique moderne, l’égalité de l’accessibilité à cette citoyenneté est-elle réelle ? Si être citoyen, c’est participer à un projet pour une communauté politique, qu’en est-il des personnes dont la participation peut être limitée faute d’accessibilité ? Comment les citoyens sourds parviennent-ils à être acteur de leur citoyenneté ? Pour participer à cette réflexion, nous nous sommes rapprochées de Vincent Badiou, lui-même Sourd, président de l’association Ghandis à Montpellier, et initiateur d’un rassemblement des différentes associations et structures autour des Sourds et de la langue des signes dans le Languedoc-Roussillon.

L’Aigoualité : Quelle serait votre définition de la citoyenneté, et comment pensez-vous l’exercer ? Vincent Badiou : Pour moi, la citoyenneté c’est une sorte de reconnaissance. Être citoyen, c’est être reconnu comme individu à part entière avec sa singularité. Grâce à la citoyenneté, nous sommes tous égaux face aux divers droits et devoirs de la Démocratie. Je l’exerce en payant des impôts, en respectant les lois, en ayant droit à la Sécurité Sociale, au chômage… Aussi en ayant une participation active à la vie associative. L’Aig. : Exercer pleinement sa citoyenneté en tant que personne sourde, est-ce une lutte ?V. B. : Oui, c’est une lutte car en tant que Sourd, nous n’avons pas tous les droits que possède un citoyen. Aucun citoyen sourd n’a de responsabilité politique. Certes nous possédons le droit de vote mais le manque d’accessibilité à la campagne électorale, le fait que les discours

ou textes ne soient pas traduits en Langue des Signes Française (LSF) ne nous permet pas de construire une opinion et de pouvoir voter avec une sincère conviction. La politique est un domaine complexe difficilement accessible aux Sourds. Aussi, j’ajouterai que les Sourds sont souvent victimes de discriminations au quotidien, par exemple ils peuvent se voir refuser de donner leur sang pour cause de surdité, de louer une voiture, ou encore d’obtenir un permis de conduire, et les exemples sont nombreux. En substance, c’est un manque de reconnaissance de notre singularité, et en particulier la surdité. Un autre exemple très probant est que tout citoyen a droit à la liberté d’expression. Pour cela, encore faut-il donner les moyens aux Sourds de s’exprimer grâce à la LSF.

En effet, diverses administrations publiques n’accueillent pas les Sourds en LSF ce qui est à l’origine d’une communication limitée avec parfois des malentendus. Malgré la reconnaissance officielle de la LSF grâce à la loi de 2005, la communauté sourde continue de lutter pour "l’accessibilité" car elle fait encore beaucoup défaut de nos jours. Et c’est une lutte dans tous les domaines : contre le pouvoir médical qui exerce sa politique des implants cochléaires et qui nous traite comme des malades et non comme des citoyens, une lutte pour la sensibilisation et l’information

auprès du public entendant afin de créer un pont entre deux mondes qui ne peuvent pas toujours bien communiquer, d’où la nécessité d’un interprète qui sert de lien. Un exemple très flagrant du manque de reconnaissance et d’accessibilité : un Sourd ne peut pas être juré à la cour d’Assises alors qu’il suffirait de prévoir un interprète ! Enfin je dirais que c’est un combat pour changer le regard que la société porte sur nous : ne plus nous voir comme des anormaux ou des handicapés mais comme des citoyens égaux.L’Aig. : Quelle a été votre motivation dans la démarche de fédérer les associations de Sourds et les différentes structures autour de langue des signes dans le Languedoc Roussillon ?V. B. : Au vu de tous ces exemples, il me semble intolérable de baisser les bras et de ne rien faire ! Nous devons réclamer plus de droits. En étant plus nombreux, nous pourrions avoir un impact plus important sur la société,

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d’où cette idée de se réunir en association pour l’intérêt général. Se réunir pour être plus fort, avoir plus de poids. C’est aussi le fait de voir une cohésion fragile entre les différentes associations de Sourds qui m’a fait réagir. Se rassembler pour notre intérêt général, et ce qui nous unit c’est la LSF. Notre communauté doit apprendre à travailler avec les élus pour une meilleure reconnaissance. Certains élus nous voient encore comme des handicapés incapables de faire des choses. L’Aig. : Quels sont les domaines dans lesquels vous aimeriez voir une amélioration en terme d’accessibilité afin d’exercer votre citoyenneté pleinement ? V. B. : La question est vaste ! Dans tous les domaines… La France a énormément de retard pour accueillir les Sourds dans de bonnes conditions comme tous les autres citoyens. Je ne pourrais pas citer tous les exemples ! Je pense qu’en priorité nous devons donner la possibilité à tous les enfants sourds d’apprendre la LSF, elle devrait être obligatoire ! En Suède, les enfants sourds peuvent être implantés mais ils reçoivent automatiquement des cours de langue des signes d’où un bilinguisme accru et un respect total du sujet qui est reconnu comme citoyen. La langue des signes devrait être enseignée dans les établissements scolaires avec une sensibilisation. Cela peut paraître utopique mais aux USA, ça fonctionne ! Dans le domaine de la justice, les Sourds doivent avoir la possibilité d’être jurés et d’avoir un interprète. Dans le domaine de la santé, nous attendons toujours le numéro d’urgence et le projet du numéro 114 pour les Sourds. Et de manière générale dans tous les domaines, nous voulons la mise en place d’un accueil en LSF et une sensibilisation auprès du public entendant afin d’éviter les malentendus et pour une meilleure reconnaissance du sujet sourd en tant que citoyen. L’Aig. : Quels sont les projets à venir concernant les Sourds en Languedoc Roussillon ?V. B. : La création d’un comité réunissant toutes les associations de Sourds, sans oublier les entreprises. Un projet de Maison des Sourds à Montpellier, et un projet de création d’un guide d’accessibilité pour les Sourds de notre région intégrant une liste de professionnels

maîtrisant la LSF et pouvant accueillir les Sourds dans de bonnes conditions.L’enjeu d’une démarche revendicative et fédératrice en Languedoc-Roussillon est alors primordial pour les toutes les personnes sourdes, et pour toutes les personnes impliquées dans la lutte pour une reconnaissance réelle de la langue des signes. En effet, la LSF doit faire partie du paysage politique, social et culturel de la région afin de garantir cette "intégration" tellement promue par les pouvoirs publics et si souvent peu ou mal appliquée. La langue des signes, c’est la part visible des Sourds, c’est la garantie de s’exprimer et d’être entendus pleinement sans malentendus, d’égal à égal, c’est la porte d’accès à la citoyenneté et le droit d’être enfin vu et reconnu en tant que citoyen à part entière.

Sophie Bergé-Fino et Stéphanie Papin pour Des’L.

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Agenda chuut- Dans le cadre de la Gaypride, représentation

de chansignes par l’association Ghandis les 2 et 4 juin.

- Les 18 et 19 juin, le Festilangues, du conte en LSF avec l’association Art et Résonnance.

- Le 23 juillet, visite guidée « Odilon Redon « avec interprète en LSF au musée Fabre.

- Du 22 au 30 juillet, Festival de Poésie à Sète, avec de la poésie en LSF et traduite en LSF.

- JMS : La Journée Mondiale Des Sourds le 24 septembre 2011

vos plumesÀ

Une autre façon de vivre...Je travaillais dans les années 80 pour une télévision privée de Guadeloupe. Notre émission quotidienne s’appelait «Faim d’après-midi». C’était un vrai bonheur de la réaliser car le thème était de faire des portraits de femmes exceptionnelles vivant sur l’archipel. Ces femmes qui se réalisent dans tous les domaines possibles et imaginables, souvent seules, sans homme, ce qui n’est pas rien dans ces contrées exotiques où les machos pullulent et laissent aux nanas peu de place pour s’épanouir.

Je réalisais tout d’abord chez elles un reportage, puis elles le commentaient quelques jours plus tard, présentes sur le plateau, en évoquant leur vie, leurs réussites, leurs savoir-faire. C’était un réel plaisir de partager avec elles, dans leur intimité, leurs ateliers, de les découvrir dans leur vraie vie et en plus j’étais célibataire comme beaucoup d’entre elles, et je dois avouer que cette période m’a fait découvrir les femmes créoles sous divers aspects fort agréables.

Après avoir reçu dans l’émission une femme garde-forestier, une autre pilote d’avion, une autre encore ayant enfanté et élevé seule 15 enfants, une créatrice de mode n’utilisant que les matières végétales des plages et habillant les belles métisses de robes en lanières de lataniers, une autre, directrice d’une entreprise de pompes funèbres le jour et chanteuse de cabaret le soir.

Ce n’était pas monotone, et chaque jour apportait de nouvelles anecdotes, parfois croustillantes.

Un matin, le patron de la télé me demande si je pouvais emmener une jeune stagiaire sur mon tournage du jour : j’accepte, je n’ai de toute façon pas le choix et nous partons donc, tous les deux, à la rencontre d’une famille de Rastas vivant, par choix, dans le plus grand dénuement et refusant tout modernisme ou confort... Le sujet promet d’être intéressant.

En nous rendant sur les lieux, j’explique, tout en conduisant, à la frêle jeune fille que ces métiers de télévision nécessitent beaucoup d’humilité, de discrétion et d’écoute pour obtenir le meilleur reportage possible. Elle est très

timide rougit à chaque fois que je tourne la tête dans sa direction. Elle vient juste d’arriver aux Antilles pour suivre son papa préfet et voudrait être journaliste plus tard. Je comprends mieux pourquoi mon boss l’a acceptée comme stagiaire...!

Ayant quitté Neuilly une semaine plus tôt, elle est transie de peur devant l’accueil de cette population décharnée, édentée, barbue et presque nue. Leurs dreadlocks (cheveux tressés jamais coupés ni coiffés) sont impressionnantes c’est vrai, mais ils sont paisibles voire doux, ils semblent tout le temps en méditation. Ne dit-on pas qu’ils sont végétariens ? Les rastas ne consomment pas le produit de la vigne, par contre le cannabis ici semble bien, très bien toléré... Se reconnaissent-ils dans la Bible ? Est-ce une religion, une philosophie, une idéologie ? Mille questions me brûlent les lèvres... Je suis curieux de tout, ce devrait être un bon reportage.

Après nous avoir invités à retirer nos chaussures et marcher sur un lit de cendres pour nous purifier et ainsi rentrer dans leur campement, j’accepte de me frotter les mains avec de la terre, mais refuse catégoriquement d’en enduire ma caméra. La petite est pétrifiée, elle craint l’incident. Non, ces gens sont pacifiques, je détourne l’attention en saluant mains jointes en m’inclinant comme les bouddhistes et accepte de partager le gros calumet de la paix avec celui qui semble être le leader. Mon attitude lui plaît et l’interview commence...

Assis tous dans l’herbe, nous avons l’impression d’être acteurs de «La guerre du feu», mais ce n’est pas une fiction. Oui, ils fabriquent leur sandales avec des fibres de coco, se servent des feuilles de banane comme vaisselle, habitent sous des huttes végétales et prêchent nature, amour et respect de l’autre... Je filme avec bonheur, mon assistante perche avec sérieux. Elle tient la perche supportant le micro au dessus de leur tête, pour obtenir un son de qualité. Elle fait très attention, elle tremble mais respecte la hauteur que je lui ai indiquée, nous retenons notre souffle pour entendre au mieux ce que nous racontent ces gens... Par chance

Histoire vraie

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Été 2011

aucun avion ne survole la Guadeloupe pendant le tournage, tout se passe bien, ce sera un beau sujet.

Quand la maman Rasta parle de son dernier accouchement, la preneuse de son est au bord des larmes, je lui fais signe de ne pas bouger ni parler. Je sais que c’est difficile pour l’adolescente ; stress du premier reportage, la peur de mal faire. Mais quand cette superbe femme tétée par son bébé affirme avec cette voix douce et belle : "L’accouchement, non ce n’est pas une maladie, le bébé sort puis se couche sur l’herbe et le papa prend le couteau en bambou qu’il désinfecte avec du citron et coupe le cordon..." mon assistante éclate en sanglots bruyants, lâche la perche puis se sauve près de la voiture... Le reportage était terminé, nous avons tous ri pendant de longues minutes, puis pour calmer la petite, ces hôtes adorables, nous ont offert, dans des demi-noix de coco vidées, des racines fermentées... Une boisson un peu amère qui nous a mis en joie et puis nous avons fumé de drôles de cigarettes pendant longtemps...

Désolé Monsieur le préfet si votre fille ne vous a pas tout raconté du tournage, c’est parce que je le lui ai fait promettre de ne rien vous dire… Cet oubli n’a pas empêché votre protégée de devenir une excellente assistante et quand j’ai quitté la Guadeloupe elle venait de réussir le concours d’une école de journalisme. Si on doit tout dire aux préfets maintenant !

Jean-Claude RICHET Baroudeur de l’image

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SilenceÀ la fin du jour,Quand l’agitation se dissipePour laisser au crépusculeLa primeur d’un apaisement

À la fin du jourJe m’étends près du tilleulPour accueillir les premières lueurs de nuit

À la fin du jour,Regarde les vols criailleurs des hirondelles avant la sombritudeLa silhouette des cèdres encore éclairés vers l’ouestLes nuées de moucherons groupésQui se déplacent en ondulantDans un bruissement d’airDouceur de l’air, fraîcheur des plantes arrosées

Puis les chauves-souris au vol zigzagantComme ivres ou affolées.

À la fin du jour,Les yeux perdus dans la vastitude du cielJe revois pas à pas le film de la journée écoulée :Tumultes d’actions enchaînées sans relâcheTâches accomplies,Projets à peine ébauchés

À la fin du jourSous la voûte apaisanteL’agitation se dissoutLe corps lentement se dénoueIl n’est plus temps pour les tracas

À la fin du jourMême les arbres se calmentEt tous les petits insectes de l’herbe s’endorment dans le soir

Avec Vénus et les premières étoiles,Étincelles dans le noirtremblant sous la voûte immense,Les oiseaux sont allés dormir dans leurs nidsL’esprit s’élargit, la peau respireLes pupilles se dilatentpour plonger dans l’océan de la voûte

Alors s’accueille avec bonheurLe SILENCE.

Kim Wa

vos plumesÀ

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Journal d’informations locales édité par l’association “Aigoualité pour tous” N° ISSN : 1967-64-09 – Dépôt légal à parutionDirecteur de la Publication : Pierre Wyrobnik – Directeur adjoint de la Publication et Rédacteur en Chef : Guillaume Kosmowski - Comité de Rédaction : Robert Destanque, Yves Gallardo, Tihêri Guilleux, Fabienne et Philippe Labrosse, Denise Marsetti, Henri Valsemey, Pierre Wyrobnik - Correction : Lita, F. L. - Illustrations : Séga, Patrick Mignard, FRK, na! (www.dessinateur.net) - Pub : lydie.renou@laposte.net - Maquette : Tihêri Guilleux - Imprimé en Espagne sur papier recyclé par Rotimpres à 11 000 exemplaires

Association Loi 1901 - BP 66 34190 Ganges France - www.aigoualite.org – contact@aigoualite.org

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Verticalement1- Il a sa statue au Vigan. Pas folle ! 2- Hommes verts. Ils ont leurs aires de repos. 3- Vient d’aller. Le manganèse du labo. Privé de sortie, par exemple. 4- Lentilles qui n’ont rien d’optiques. Autorisai une défection. 5- Ne reconnaîtras pas. Gomme-résine fétide. Une façon de proposer un rendez-vous. 6- Personne vieille France. Vient de mourir. Poème musical . 7- La note du chef. Mesure d’intelligence ? Grosse mouche qui pique. Le régal du mâtin. 8- Il nous fait suer. Vient de voir. Grande route. 9- Comme le cerf le soir au fond des bois. On peut la boire volontairement ou accidentellement. 10- Sport mécanique. On le boit volontiers. Petites callosités. 11- Dirigées. La télé de papa. Rien ne va plus ! 12- Son nom indique sa forme. Le carrosse en a une dernière. Ce n’est pas elle. Vieux soleil. 13- Une chapelle au Vigan.

HorizontalementI- MICOCOULIER. II- HF. INNEES. III- REAFFIRME. RUT. IV- INTELLO. DA. SI. V- ARBOUSIER. VI- RAIT. TE. TRAMA. VII- AGEES. FEODAL. VIII- YEN. CESSAI. IX- ILOTES. OR. X- UNE. LAS. OLIVE. XI- SERTISSES. SIS. XII- EV. AERAS. ETES. XIII- SECURISANTE.

Dada CodeDevise éternelle.

43 55 22 21 55 - 34 55 - 15 42 53 21 31 23 42 55 - 22 42 51 33 25 23 51 - 15 51 32 35 51 23 51 33 31 22 !

G.K.

HorizontalementI- Musée du Vigan. Planche à roulettes. II- Instruments de musique à vent. Orientation. III- Un saint dans la Manche. Façon de boire. Vallée où repose Le Vigan. IV- Un avion qui ne pèse pas lourd. Sollicitera pour une grande cause. V- Un hôtel du Vigan. Pronom personnel. VI- Heures sup hors service. Baie radioactive ? Le premier de la liste. VII- En bas de lettre pour les étourdis. Il a sa clé. Il permet de relier des mots. VIII- Avant cela. IX- Un autre hôtel du Vigan. L’araignée tire le sien. X- Commune de Savoie. Le scandium du chimiste. Largeur de tissu. XI- Article espagnole. Roues de poulies. XII- Il a son printemps au Vigan. Perroquet d’Indonésie. XIII- Vient d’être. Ou ivettes. Un château du Vigan.

Ça math’museLes inconnues sont les âges actuels A et B (Alex et Béa) et X le temps écoulé depuis l’épisode cité d’où les trois équations :A - X = 3BB - X = A - 30 = B / 22A = 4B + 30A = 2B + 15A - 30 = B / 2Finalement Alex a 35 ans et Béa 10 ans.

Dada CodeCréer c'est resister, resister c'est créer.

CNR

SOLUTIONS DU NUMÉRO PRÉCÉDENT

Ça math’museÀ Tom, demandant leur âge à ses parents, son père répondit : nos trois âges additionnés font 70 ans. Actuellement, je suis six fois plus âgé que toi, et quand je ne le serai plus que deux fois, nos trois âges auront pour total le double du total actuel.Quels sont les trois âges et l’intervalle de temps écoulé (introduit par "quand") ?

Y. G.

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Cette grille a pour thème les arbres de notre région.Par Yves Marcou

Verticalement1- MURIER. YEUSES. 2- EN. AAE. NEVE. 3- CHATAIGNIER. 4- OFFERTE. TAU. 5- FLB. ECOLIER. 6- ILOTS. TASRI. 7- ROUE. CESSAS. 8- LIM. FES. ESA. 9- INEDITES. OS. 10- EN. AEROSOL. ET. 11- RER. RADARISTE. 12- EUS. MAI. VIE . AA. 13- ESTIVAL. FESSA.

Été 2011

L’art Narayan en CévennesQuand l’eau rencontre la terre... C’est le commencement de la vie.Anne BATAÏ, peintre, travaille le poisson depuis toujours. Symbole de l’eau, miroir de l’âme...Emmanuelle FRÉGET photographie hommes, femmes et enfants debout dans l’eau.De la rencontre de ces deux femmes va naître un travail sur ce qu’elles appellent "l’art Narayan",ou l’art de se peindre soi-même… Quitter le cérébral pour découvrir la terre des origines… Ici, l’humain devient support, initiateur, acteur et créateur.Un magnifique voyage pictural à travers soi… et offert à l’autre.

Christine Calligaro

www.terrenarayan.comAnne BATAÏ annebataille@sfr.frwww.a.batai.free.fr Emmanuelle FREGET : www.point2vue.net