L’impressionnisme - Creusot...Oscar-Claude Monet (14 novembre 1840 à Paris - 5 décembre 1926 à Giverny), dit Claude Monet, est un artiste-peintre français. Reconnu comme étant

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 1

• Louis Napoléon Bonaparte (3) règne en Empereur de 1852 - 1870 (premier Président de la République)• En 1870 , la France entre sous la 3ème République .

• Progrès industriels permettent à une élite financière de s’enrichir et de vivre dans la luxure des salons parisiens.• Les ouvriers vivent dans la misère • Paris citée international des arts, des scientifiques et des écrivains :• Les Parisiens ne se confondent pas avec les Français.

• La France est rurale avec plus de 40% de paysans.• C’est pourquoi , les peintres impressionnistes vont réaliser des tableaux très nature.• Ils vont peindre également des scènes de la vie quotidienne (des rues , des femmes ...).• Exposition universelle en 1889.

Napoléon 3 remet au baron Haussmann le décret d’annexion à Paris des communes suburbaines1860

DATES1874 - 1910

DÉFINITIONL’impressionnisme est un courant de peinture française de la seconde moitié du XIXe siècle. Il marque la rupture de l’art moderne avec l’académisme. Ils ne cherchent pas à peindre un objet, mais à reproduire les sensations. Influencés par le réalisme, ils privilégient les couleurs vives, les jeux de lumière et sont intéressés par les paysages ou les scènes de la vie de tous les jours.

CONTEXTE HISTORIQUE

Impression soleil levant (1872) huile sur toile - 48x63 cm - Musée Marmottan, Paris.

L’ impressionnisme


Des innovations techniques importantes• La photographie, vers 1839, qui permet de rendre la réalité dans ses moindres détails va libérer les artistes et les amener à explorer d’autres sujets et d’autres façons de peindre.• Les tubes de peinture en métal et le chevalet, faciles à transporter, offrent aux artistes la possibilité de quitter plus facilement les ateliers pour aller peindre en plein air.• Le développement du chemin de fer rend les déplacements plus aisés et conduit les artistes sur les bords de la Seine, de la Marne et en Normandie.


Boulevard du Temple, Paris, 3ème arrondissement, Daguerréotype. Il s’agit probablement de la première photographie d’une personne vivante. Elle représente avant tout une rue fréquentée. Cependant, le temps d’exposition ayant dépassé 10 minutes, le trafic s’avéra trop rapide pour apparaître. Seul apparaît l’homme en bas à gauche, resté immobile le temps de faire cirer ses chaussures. Comme la plupart des daguerréotypes, l’image est inversée latéralement.

Si on regarde bien cette image, on remarque son éclairage particulier. En effet, la pose a duré de nombreuses heures (on estime la pose entre 14 et 18 heures) ; le soleil a donc éclairé le mur de droite puis celui de gauche plus tard dans la journée.


Les étapes de la réalisation d’un portrait au daguerréotype


Tubes en plomb – Lefranc & Bourgeois


Auguste Renoir 1873 Monet peignant dans son jardin 50 x 61 cm Huile sur toile


Claude Monet 1877La gare Saint Lazare

75,5 x 104 cmHuile sur toile


Tour EiffelConstruite en deux ans, deux mois et cinq jours, de 1887 à

1889


MusiqueBizet, Brahms, Liszt, Mendelssohn, Offenbach, Rossini, Saint-Saëns, Schumann, Tchaïkovski, Verdi, Wagner

LittératureGuy de Maupassant, Gustave Flaubert, Victor Hugo, Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud, Jules Verne, Émile Zola, Hermann Melville, Anton Tchekhov, Léon Tolstoï, Nietzsche.

Jules VERNE• Voyage au centre de la Terre

(1864)• Vingt mille lieues sous les mers

(1870), publié en deux parties (1869 et 1870)

• Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873)

Guy de Maupassant• Bel-Ami (1885)• Contes de la bécasse (1883)• Le Horla (1887)

Victor Hugo• 1831 : Notre-Dame de Paris• 1862 : Les Misérables

Émile Zola• L’Assommoir, 1878.• Nana, 1880.• Au Bonheur des Dames, 1883.• Germinal, 1885.• La Bête humaine, 1890.


LES CARACTÉRISTIQUES PLASTIQUES

La peinture est souvent employée pure, directement à partir du tube, sans effectuer de mélange, pour conserver la force des couleurs. • Les effets de matière créés par les touches pouvant être fluides ou empâtées, plus ou moins larges animent la toile.• Les jeux de cadrage avec des vues en plongée et contre-plongée dénotent les influences de la photographie et des estampes japonaises (quelques créations commencent à être montrées à l’Exposition universelle de Paris de 1855, puis le Japon participe officiellement à celle de 1867)

Les sujets Les artistes s’intéressent :• aux sensations fugitives et aux impressions visuelles du moment qui passe ;• aux jeux des couleurs changeant avec la lumière ;• au développement industriel : ils représentent des chemins de fer, des gares, des ponts ;• à Paris et ses faubourgs ;• à la campagne, au bord de mer, aux jardins ;• à la vie moderne : le travail et les loisirs (les bals, les courses de chevaux, le monde du spectacle, les cafés) ;• à la figure humaine.


Vue en plongéeEdgard Degas 1871 Musiciens d’orchestre

62 x 49 cm Huile sur toile


Le grand projet de Monet au musée de L’Orangerie

Le cycle des Nymphéas occupe Claude Monet durant trois décennies, de la fin des années 1890, à sa mort en 1926, à l’âge de 86 ans. Ce cycle est inspiré du jardin d’eau qu’il a créé dans la propriété de sa maison de Giverny en Normandie, une œuvre titanesque composée de près de 300 tableaux dont plus de quarante panneaux de grands formats et représente une surface d’environ 200 m2





La Japonaise, Madame Monet en costume japonais - 1876 - Huile sur toile - Dimensions 231.8 × 142.3 cm


ARTISTES PEINTRESClaude MONET Claude Monet, 1840-1926Oscar-Claude Monet (14 novembre 1840 à Paris - 5 décembre 1926 à Giverny), dit Claude Monet, est un artiste-peintre français.Reconnu comme étant l’un des créateurs de l’impressionnisme et le chef de file de ce mouvement.

Impression Soleil levant - 1872 - Huile sur toile48 × 63 cm - Musée Marmottan


Autoportrait de Claude Monet coiffé d’un béret - CLAUDE MONET - Huile sur toile - 46 cm x 56 cmPeint en 1886


Femmes au jardinVers 1866Huile sur toileH. 255 ; L. 205 cmMusée d’Orsay


1899huile sur toileDimensions (H × L) 92.5 × 89.5 cmMusée d’Orsay


Rue de la Bavolle,Honfleur 1864Huile sur toile56 × 61 cm


Régates à Sainte-Adresse - 1867 - Huile sur toile


1877 - Huile sur toile - Dimensions (H × L) 75 × 105 cm - Musée d’Orsay,


La Cathédrale de Rouen. Le portail et la tour Saint-Romain, plein soleil ; harmonie bleue et or 1894Dimension 107 × 73 cmMusée d’Orsay


Nymphéas - Musée de l’Orangerie - 1890 - Peint spécialement pour le musée - 1,97 m de haut, différentes largeurs dans deux salles ovoïdes.


Camille Pissaro, 1830-1903Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, né à Saint-Thomas (Îles Vierges) en juillet 1830 et mort à Paris le 13 novembre 1903.Il a peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre. Le travail de sa peinture est sur la lumière et essai d’obtenir le maximum de clarté harmonique.

Entrée du village de Voisins - 1872Huile sur toile - 46 × 55 cm - Musée d’Orsay


Route, effet de neige1879Huile sur toile56 x 46 cm


Rives de Marne à Chennevières - 1863 - 91 x 145 cm - Huile sur toile

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 29Gelée blanche - 1873 - Huile sur toile - 65 x 93 cm


Vue de ma fenêtre à Eragny sur Epte - 1893 - Huile sur toile - 65 x 54 cm - Musée d’Orsay

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 31Marché à la volaille à Pontoise - 1882 - Huile sur toile - 65 x 81 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 32Boulevard de Montmartre, effet de nuit - 1897 - Huile sur toile - 65 x 53 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 33Entrée du village de Voisins - 1872 - Huile sur toile - 46 x 55,5 cm - Musée d’Orsay

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 34La côte du jallais à Pontoise - 1867 - Huile sur toile - 87 x 115 cm


Edouard MANET 1832-1883Édouard Manet (né à Paris en 1832 - mort à Paris en 1883) est un peintre français majeur de la fin du XIXe siècle.Initiateur de la peinture moderne qu’il libère de l’académisme, Édouard Manet est à tort considéré aujourd’hui comme l’un des pères de l’Impressionnisme.«Je peins ce que je vois, et non ce qu’il plaît aux autres de voir» avait-il coutume de dire. Il entendait revendiquer sa propre subjectivité et l’importance de la vision du peintre par rapport aux règles admises.

Autoportrait à la palette - 1879 - Huile sur toile - 83 x 67 cm


La musique aux tuileries - 1862 - Huile sur toile - 76 x 118 cm


Le buveur d’absinthe - 1858 - Huile sur toile - 180 x 105 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 38Un bar aux Folies Bergères - 1881, 1882 - Huile sur toile - 96 x 130 cm


Olympia - 1863 - Huile sur toile - 130 x 191 cm - Musée d’Orsay

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 40Le déjeuner sur l’herbe - 1863 - Huile sur toile - 207 x 265 cm - Musée d’Orsay


Edgar Degas (1834-1917)De son vrai nom Hilaire Germain Edgar de Gas, Edgar Degas est né le 19 juillet 1834 à Paris. Issu d’une famille de banquiers, il étudia à l’École des beaux-arts. Abandonnant les sujets traditionnels pour se tourner vers des thèmes plus contemporains, Degas fut l’un des premiers à s’intéresser aux compositions des estampes japonaises. Il se lia rapidement avec Manet (Portrait de Manet, 1864), Monet et Renoir, et participa en 1874 à la première exposition impressionniste. Il préféra les scènes urbaines (Portraits à la Bourse; Femmes à la terrasse d’un café, 1877) et les champs de courses (À l’hippodrome, 1869-1872, musée d’Orsay).À partir de 1874, il multiplia les œuvres explorant le thème de la danse.Dans les années 1880, alors que sa vue commençait à décliner, Degas privilégia le pastel. À la fin des années 1890, presque aveugle, il se consacra quasi exclusivement à la sculpture, qu’il pratiquait déjà depuis une dizaine d’années (Danseuse de quatorze ans, 1880, musée d’Orsay). L’exposition qu’il présenta en octobre 1892 à la galerie Durand-Ruel fut sa première et dernière exposition personnelle. Il fut considéré comme l’un des artistes les plus novateurs de la seconde moitié du XIXe siècle.

Portrait de Melle Hortense Valpinçon - 1871 - Huile sur toile - 75 x 114 cm


Chez la modiste - 1882 - Pastels sur papier - 67 x 52 cm - Musée d’Orsay


La repasseuse - 1872 - huile sur toile - 74 x 92

cm


Trois danseuses - 1873 - Huile sur toile -

27 x 22 cm


Petite danseuse de 14 ans - 1881 - Statue en bronze

h 98, L 35,2, p 24,5 cm - Musée d’Orsay


Danseuses de ballet - 1880 - Pastels sur papier - 45 x 35 cm


Après le bain, femme nue s’essuyant la nuque, 1895-1898, Pastel,62,2 × 65 cm,musée d’Orsay.


La Classe de danse (1874), huile sur toile, 85 × 75 cm, Paris, musée d’Orsay..


Après le bain, femme s’essuyant (vers 1884-1886, repris entre 1890 et 1900)Pastel sur papier vélin40,5 x 32 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 50Le Tub - 1886 - pastel - 70 × 70 cm - Paris - musée d’Orsay.

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 51Après le bain - vers 1890 - pastel


Alfred Sisley, 1839-1899Alfred Sisley (30 octobre 1839 à Paris - 29 janvier 1899 à Moret-sur-Loing) est un peintre britannique.Sisley est aujourd’hui considéré comme l’impressionniste même : l’essentiel de son inspiration c’est le paysage. Les personnages dans ses peintures ne sont que des silhouettes ; en outre les portraits de ses proches (femme et enfants) et les quelques natures mortes sont rares.Pour lui il n’y avait dans la nature rien de laid dès lors qu’il s’agissait du rapport entre le ciel et la terre. Il écrira : « toutes les choses respirent et s’épanouissent dans une riche et féconde atmosphère qui distribue et équilibre la lumière, établit l’harmonie ».

Champs de maïs - 1873 - huile sur toile - 73 × 50 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 53A la terrasse de Saint Germain - 1875 - Huile sur toile - 74 × 100 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 54Automne au bord de la Seine près de Bougival - 1873 - Huile sur toile - 46 × 62 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 55Le pont de Moret sur Loing - 1893 - Huile sur toile - 73 × 92 cm - Musée d’Orsay


Rives de Seine, Villeneuve la Garenne - 1872 - Huile sur toile


Peupliers à Moret sur Loing, après midi d’août - 1888 - Huile sur toile


Vue du canal Saint Martin - 1870 - Huile sur toile - 50 x 65 cm - Musée d’Orsay


Berthe MORISOTBerthe Morisot (née le 14 janvier 1841 à Bourges, morte le 2 mars 1895 à Paris) est une artiste-peintre française liée au mouvement impressionniste.Elle a souvent peint femmes, enfants et scènes familiales.Elle meurt le 2 mars 1895 à Paris et lègue la plupart de ses œuvres à ses amis artistes : Degas, Monet, Renoir.

Femme et enfant au balcon - 1872 - Huile sur toile - 50 × 60 cm


Vue du port de Lorient - 1873 - Huile sur toile - 43 × 72 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 61La Chasse aux Papillons - 1874 - Huile sur toile - 46 × 56 cm - musée d’Orsay


La Lecture (intitulé aussi : Madame Morisot et sa fille, Madame Pontillon) (1869-1870) - Huile sur toile - 101 × 82 cm


Pierre-Auguste Renoir, 1841-1919Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges le 25 février 1841 et mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l’un des plus célèbres peintres français.Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l’influence de Raphaël.Il fut peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.Plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale. Pendant environ soixante ans, il a peint à peu près six mille tableaux.

Autoportrait à trente-cinq ans - 1876 - 70.8 × 54.6 cm - Huile sur toile

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 64Bal du moulin de la Galette - 1876 - Huile sur toile - 131 × 175 cm - musée d’Orsay Paris.


Chemin montant dans les hautes herbes - 1875 - Huile sur toile - 60 × 74 cm - Musée d’Orsay


Les fiançés dit le ménage Sisley - 1868 - Huile sur toile - 105 × 75 cm


La loge - 1874 - Huile sur toile - 80 × 63 cm


Les grandes baigneuses - 1887 - Huile sur toile - 117 × 170 cm


La Grenouillère - 1869 - Huile sur toile - 66 × 81 cm

Histoire des arts - Géraldine CREUSOT Page 70Frédéric Bazille peignant à son chevalet - 1867 - Huile sur toile - 105 × 74 cm


Les jeunes filles au piano - 1892 - Huile sur toile - 116 × 90 cm - Musée d’Orsay


Déjeuner des canotiers - 1880 - Huile sur toile - Dimensions (H × L) - 130 × 173 cm


Gustave Caillebotte, 1848-1894Gustave Caillebotte, né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, est un peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882.Longtemps considéré comme un peintre amateur, Gustave Caillebotte apparait aujourd’hui comme l’une des figures majeures du groupe impressionniste. Célèbre pour ses compositions inspirées du Paris d’Haussmann, il a consacré une part importante de sa production à l’évocation des jardins.

Les raboteurs de parquets - 1875 - Huile sur toile - 102 × 147 cm - Musée d’Orsay


Autoportrait au chevalet - 1879 à 1880 - Huile sur toile - 115 × 90 cm


Rue de Paris, temps de pluie - 1877 - Huile sur toile - 212 × 276 cm


Boulevard des Italiens - 1880 - Huile sur toile - 65 × 54 cm


Le bassin à Argenteuil - 1882 - Huile sur toile - 65 × 81 cm - Musée d’Orsay


ŒUVRES IMPORTANTES

Bal du Moulin de la Galette - RenoirLe Moulin de la Galette était une sorte de grand hangar situé sur la butte Montmartre à Paris, juste devant le moulin qui subsiste et lui doit toujours son nom . Ici, Renoir exprime la joie de vivre d’une belle époque révolue, où les jeunes étudiants, modèles, midinettes, dansent, discutent , boivent, mangent en plein air dans cette atmosphère merveilleuse des guinguettes. Renoir aimait particulièrement ces plaisirs sains et populaires, où le bonheur de vivre n’avait d’égal que le bonheur de peintre. L’ambiance joyeuse de liberté et de plaisir bon enfant que l’on trouvait alors dans ces bals populaires plaisait à la bohème et aux artistes qui s’y retrouvaient volontiers les dimanches après-midi .Pour restituer toute la saveur de cette kermesse populaire et chaleureuse, Renoir n’a pas utilisé de modèles professionnels. Il a fait poser des jeunes ouvrières de Montmartre habituées de la ginguette. Les hommes sont tous des intimes ou des connaissances du peintre. On y voit en particuliers Georges Rivière, biographe et ami de toujours de Renoir, assis à la table en compagnie de Norbert Goeneutre et de Franc-Lamy, deux peintres maintenant oubliés.

Bal du moulin de la Galette - 1876 - Huile sur toile - 131 × 175 cm - musée d’Orsay Paris.


Édouard Manet, Le Déjeuner sur l’herbe, 1862-1863Tout d’abord intitulé Le Bain, ce tableau a fait partie de l’exposition au Salon des refusés en 1863. Le public de l’époque sera choqué par la nudité du corps de la femme en contraste avec les hommes habillés.

Le déjeuner sur l’herbe - 1863 - Huile sur toile - 207 x 265 cm - Musée d’Orsay


Le Déjeuner sur l’herbe, (1964), Alain Jacquet, peinture acrylique et sérigraphie sur toile, 172,5 x 196 cm, 172,5 x 98 cm, chaque panneau, Tableau en 2 panneaux

PICASSO - Le déjeuner sur l’herbe - 1960 - Huile sur toile - 130 x 195 cm - Musée Picasso à Paris


Campagne publicitaire Yves Saint Laurent,« rive gauche », 1998/ 1999

Photographes : Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin - Christian Dior - Campagne publicitaire : Le Jardin secret de Dior 2 : escapade dans la forêt de Versailles - 2013


Impression soleil levant - Claude Monet a peint cette toile en une séance le matin de bonne heure lors d’un séjour au Havre, ville de son enfance, avec son épouse et son fils, choisissant un de ses thèmes favoris, un port symbole de la révolution industrielle du XIXe siècle et s’inspirant des marines, soleils levant et soleils couchant peints avant 1872 par Eugène Delacroix, Eugène Boudin, Johan Barthold Jongkind ou William Turner

Impression soleil levant (1872) huile sur toile - 48x63 cm - Musée Marmottan, Paris.


ANALYSE D’ŒUVRE

Claude Monet - PEINTRE DE SÉRIES En 1891 Monet expose chez Durand-Ruel quinze versions de Meules. L’année suivante, il récidive avec une quinzaine de Peupliers, puis, en 1895, présente vingt variations sur le portail de la Cathédrale de Rouen. Amis, mécènes, marchands et amateurs sont tout à la fois stupéfaits, fascinés et admiratifs.Effectivement, la démarche a de quoi surprendre : une série se compose d’un seul et même motif, lequel est montré à des heures différentes d’une journée, ou d’une saison pour les Meules. Monet a raconté que l’envie lui était naturellement venue après avoir peint une meule de foin par temps gris, puis une autre par grand soleil : pourquoi ne pas continuer avec des représentations intermédiaires ? Les témoignages écrits prouvent que sa démarche est plus ancienne et surtout mûrement réfléchie. Au début des années 1890, l’idée devient «le» principe qui guide son pinceau.Et s’il ne doute plus, il souffre et s’acharne comme à chaque fois qu’un sujet – un défi – l’habite. Il écrit ainsi le 7 octobre 1890 à Gustave Geffroy : «[...] je m’entête à une série d’effets différents, mais à cette époque le soleil décline si vite que je ne peux le suivre. Je deviens d’une lenteur à travailler qui me désespère, mais plus j’y vais, plus je vois qu’il faut beaucoup travailler pour arriver à rendre ce que je cherche.»Pour ce faire, face au motif, il commence plusieurs tableaux à la suite ; la toile ne sera reprise qu’au moment où l’ambiance lumineuse est à nouveau celle observée précédemment. Certaines seront harmonisées entre elles plus tard à l’atelier.


Et lorsque le résultat ne donne pas les effets et nuances attendus, c’est l’ensemble que le peintre détruit car il est de plus en plus exigeant quant au rendu du sujet dans la lumière; la série des Cathédrales de Rouen lui prendra ainsi trois années de labeur angoissé. À son épouse, il confie : «Chaque jour, j’ajoute et surprends quelque chose que je n’avais pas pu encore voir. Quelle difficulté, mais ça marche.» Il ajoute encore : «Je suis rompu, je n’en puis plus [...]. J’ai eu une nuit remplie de cauchemars. La cathédrale me tombait dessous, elle semblait bleue, ou rose, ou jaune !»Paradoxalement, la démarche, ô combien inédite et déroutante pour son époque, permet à bon nombre de ses contemporains d’apprécier enfin l’extraordinaire acuité du regard de Monet : il montre les formes dans la lumière certes, mais donne aussi à ressentir toutes les vibrations de la matière éclairée. La touche est désormais très dense, presque compacte, et chaque touche, décomposée, s’accorde avec sa voisine pour créer la juste nuance. Le marchand Ambroise Vollard rapporte que Paul Cézanne se serait exclamé en 1894: «Monet, ce n’est qu’un œil, mais bon Dieu, quel œil !»Ainsi, les amateurs d’art sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la peinture impressionniste. L’État lui-même montre enfin l’exemple en achetant en 1892 à Renoir ses Jeunes filles au piano (musée d’Orsay).

Notons pour finir combien le peintre, une fois de plus, se démarque de ses amis et de la jeune concurrence. Ce faisant, son regard sur des meules, si simples, ou des alignements de peupliers, tellement banals, rappelle combien un artiste est celui qui donne à voir. À cette même époque, Monet commence à concevoir Giverny.


Analyse du tableau « Le déjeuner des canotiers » de Renoir 1 – L’œuvre : - huile sur toile 130 cm x 173 cm - signé et daté en bas à droite « Renoir, 1881 » - peint en 1881 - localisation : Washington DC (USA) , Memorial Gallery Phillips

2 – Le thème : Renoir dépeint le bonheur de vivre des gens aisés dont il doit s’attirer la sympathie pour vivre de son art. « Le déjeuner des canotiers » est la représentation des divertissements auxquels s’adonnent les bourgeois des grandes villes. La scène a pour théâtre l’auberge d’Alphonse Fournaise qui se trouve à Chatou-sur-Seine. Ces jeunes gens accompagnés de leurs amies rentrent d’une promenade en barque et se retrouvent pour un déjeuner.

3 – Le dessin :Jean, le deuxième fils du peintre, raconte : « Il fallut à Renoir plusieurs années pour mûrir le projet ; il avait plusieurs tableaux en cours, et ses esquisses du sujet ne le satisfaisaient pas. L’été 1881, il se décida : je vais me mettre au Déjeuner », dit-il à Barbier qui rassembla les fidèles, les amis de Renoir. À cette époque, le peintre séjourne à Chatou, chez le père Fournaise qui gère une auberge fréquentée par les canotiers et leurs amies. Renoir commence le Déjeuner en plein air, sur la terrasse du restaurant et le terminera dans son atelier.Au premier plan, à gauche, Aline Charigot avec laquelle Renoir vit et qu’il n’a pas encore épousée. Elle est avec son chien. A droite, c’est le peintre Caillebotte. Derrière Aline se tient le père Fournaise, propriétaire du restaurant. La jeune femme accoudée à la rembarde est la belle Alphonsine, la fille de l’aubergiste. Tous les autres personnages sont des amis du peintre.


Et c’est bien le cas de dire que ce tableau illustre le thème du divertissement des bourgeois puisque nous pouvons reconnaître Charles Ephrussi , le banquier qui porte un haut-de-forme et même le baron Raoul Barbier en conversation avec Alphonsine, donc des gens n’appartenant pas à la classe moyenne.

On ne voit pas dans cette toile le ciel , même pas un « coin ». A peine distingue-t-on au fond, sur la partie gauche, un voilier sur l’eau, une eau sans reflets, sans oscillations, ce qui permet de dire que l’artiste veut concentrer le regard sur le monde du dimanche à cet endroit , monde si vivant, si gai, qui vit entièrement dans la lumière du soleil, source de la vie et source de la joie de vivre.

4 – Les couleurs :Ce qui distingue Renoir des peintres impressionnistes, c’est sa richesse chromatique. Renoir lui-même a dit : « La chose la plus importante pour un peintre, c’est la couleur , et la chose la plus importante encore est de savoir quelles sont les couleurs qui durent ».En dehors des personnages groupés de façon formelle, représentés en grandeur nature, jouissant du grand air, les couleurs sont pour quelque chose dans le tableau. D’abord, le peintre joue sur le contraste. Le blanc de la nappe et du maillot des deux hommes fait ressortir la couleur quelque peu sombre de la robe des deux femmes ainsi que celle de la veste de l’homme vu de dos. Dans bon nombre de ses tableaux, le peintre reste fidèle à l’emploi de quatre couleurs au maximum ; il associe également des tons chauds et des tons froids, l’ombre et le soleil. Le vert de la végétation au fond du tableau se compose de vert clair et foncé.

5 – La composition :Les plansa - au premier plan : ce qui saute à l’œil, c’est la composition au cadrage cinématographique qui nous place près des personnages, rendus avec extrêmement de naturel, les personnages sont en gros plan :- le barbu à gauche s’appuyant sur la rambarde- la belle Aline au visage lumineux regardant le chiot- le canotier à cheval sur la chaise - la jeune femme écoutant le jeune homme penché sur elle.

b – deuxième plan - la jeune femme accoudée, bavardant avec l’homme tournant le dos - à droite, un groupe de trois personnages en train de parler- au centre, une femme vidant son verre

c – troisième plan : deux hommes en train de discuter

d – l’arrière plan est constitué en grande partie par la végétation et par l’espace très réduit du fleuve.

6 – Conclusion Peintre de la seconde moitié du XIXè siècle qui a vu naître la révolution industrielle avec toutes ses conséquences sociales, morales, Renoir en rejette ici les aspects sombres au contraire d’un Manet ou d’un Degas en peinture , d’un Zola ou d’un Maupassant en littérature.


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ArchitectureUne architecture industrielle (une gare). Urbanisme : un plan de ville.- Le métal comme matériau de construction. Architectures en métal : la Tour Eiffel et les gares (St Lazare, par exemple), ouvrage d’art (les ponts...)- Les grandes ouvertures urbaines (Boulevards Haussmann à Paris)

Tour Eiffel - 1887 à 1889 - 324 mètres - Pour

exposition universelle de Paris en 1889

Georges Eugène Hausmann, préfet de la seine - 1853 à 1870 - Transformation de Paris - « Paris embellie, Paris

agrandie, Paris assainie »


PhotographieInvention de la photographie en 1824 par Nicéphore Niepce (qui va être développée tout au long du 19e siècle)

Boulevard du Temple, Paris, 3ème arrondissement, Daguerréotype. Il s’agit probablement de la première photographie d’une personne vivante. Elle représente avant tout une rue fréquentée. Cependant, le temps d’exposition ayant dépassé 10 minutes, le trafic s’avéra trop rapide pour apparaître. Seul apparaît l’homme en bas à gauche, resté immobile le temps de faire cirer ses chaussures. Comme la plupart des daguerréotypes, l’image est inversée latéralement.

Si on regarde bien cette image, on remarque son éclairage particulier. En effet, la pose a duré de nombreuses heures (on estime la pose entre 14 et 18 heures) ; le soleil a donc éclairé le mur de droite puis celui de gauche plus tard dans la journée.


Cinéma1895 : invention du cinématographe par les frères Lumières (en fait un procédé qui conjugue 3 techniques qui préexistaient : la projection (théâtre d’ombres), l’animation image par image (pré-cinéma) et la photographie.Avant 1895 : le pré-cinéma. De nombreuses inventions techniques jouent sur l’illusion du mouvement, donc du réel (zootrope, praxinoscope, phénakistiscope...) - Références aussi aux Lanternes magiques déjà utilisées au siècle précédent.- On joue sur l’illusion du réel. Les frères Lumière «captent» le réel. Un autre cinéaste, Georges Méliès, se préoccupe lui de passer de la représentation du réel à l’invention d’un monde imaginaire fantastique.

Le voyage dans la lune - Georges Mélies - 1902


Design 1851 à 1914 : Révolution industrielle.Aux origines de la production de série, l’histoire du design est indissociable de celle de la révolution industrielle. Avec la production mécanisée, commence une nouvelle histoire de l’environnement humain, écrite par les industriels et non plus uniquement par les artisans et les artistes. Des balbutiements de la machine à vapeur aux premiers gratteciel, elle se développe en prenant appui sur l’innovation technologique.

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Exposition : Impressions Dior, Dior et L’impressionnismeEn 2013, le Musée Dior à Granville a proposé une exposition, Impressions Dior, Dior et l’impressionnisme. Il s’agissait d’un témoignage des liens qui unissent la maison de couture au mouvement impressionniste.Elle explorait les liens créés par la Haute couture avec le mouvement impressionniste, depuis les premières créations de Christian Dior, inspiré par le jardin de son enfance à granville, jusqu’à celles de Raf Simons.L’exposition proposait plus de 70 robes mises en relation avec une sélection d’oeuvres majeures du courant impressionniste. Le musée abritait des peintures exceptionnelles de Monet, Degas, Renoir ou encore Berthe MorisotC’est au sein de la maison de son enfance, à Granville, que tout a débuté pour Christian Dior. Grandissant au cœur de la Basse Normandie d’antan, le « couturier impressionniste » y développe sa fascination pour les fleurs, prémices de sa signature mode. La faute à sa génitrice, Madeleine, amoureuse des jardins de sa villa « Les Rhums » dont elle choie muguets, roses et autre florilège floral. Cette passion contagieuse s’inscrira dans la créativité de Christian Dior tout au long de sa carrière. De la robe «Tulipe», pièce maîtresse de la collection Printemps-été 1953 à la robe du soir «Cléo de Mérode» dûment inspirée des Coquelicots de Monet qui défila en 1997. Mais pas que. En 2007 le défilé Haute Couture Automne-hiver se veut être un véritable hommage à ce mouvement dont les noms évocateurs des modèles virevoltent entre « Anna Mikhaylik Inspired by Seurat », « Angela Lindvall Inspired by Monet » ou encore « Alexandra Agoston Inspired by Boldini » tandis qu’en 2012 Raf Simons inaugure sa première collection signée Christian Dior faisant évoluer ses femmes-corolles dans un décor serti de millions de fleurs.




Campagne publicitaire « Secret Garden 2 » pour Dior, 2013

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L’impressionnisme - Creusot...Oscar-Claude Monet (14 novembre 1840 à Paris - 5 décembre 1926 à Giverny), dit Claude Monet, est un artiste-peintre français. Reconnu comme étant