L’INTERVIEW DE LA PRÉSIDENTE DE LA FONDATION DE HAUTE HORLOGERIEpage 2

CONCOURS D’ÉCRITURE SUR LE THÈME DU DÉJÀ-VU

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L’ENTRETIEN AVEC UN ANCIEN ÉLÈVE (1983) QUI A CRÉÉ SA PROPRE MARQUEpage 3

L E S N O U V E L L E S D E

n°3 – juin 2017 – florimont.ch

L’Institut prépare nos élèves au monde de demainDans le cadre de la préparation de ses élèves au monde qu’ils connaîtront une fois adultes, l’Institut a accueilli le 9 mai dernier M. Luc Ferry.

Le philosophe et ancien ministre a donné une conférence sur le transhumanisme et l’économie collaborative qui, s’appuyant sur les nouvelles technologies, les GAFA et leurs big data, conduisent à une humanité « améliorée » et à une économie ubérisée. La perspective donne le vertige, mais elle pourrait bien se transformer en une réalité bienvenue si elle était régulée conformé-ment à une éthique sociale et morale im-posant des limites fines acceptées par le plus grand nombre. Il n’en reste pas moins que la troisième ré-volution industrielle, à l’instar des deux précédentes, fera disparaître des métiers pour en créer des nouveaux. On estime en effet que 65% des diplômés d’aujourd’hui

Découvrez le nouveau site de l’école sur ici

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pratiqueront demain des professions dont nous n’avons pas encore idée. C’est aussi à un tel bouleversement de l’activité

économique que l’école doit préparer ses jeunes.

●Sean Power, Directeur Général

Message de l’éditeurC’est avec plaisir que nous vous présen-tons la troisième édition des Nouvelles de Flo. En juin, Florimont aura son nouveau site internet avec une vidéo de présenta-tion qui incluera les élèves de primaire, du cycle et du secondaire. Le site permettra à tous de pouvoir le consulter sur toutes les plateformes et les inscriptions aux activités extra-scolaires et à Flo Vacances seront automatisées. Dans nos rubriques sur les parents (page 2) et les anciens (page 3), les personnalités majeures de notre région partagent leurs réalisations avec nous. Je vous encourage à également lire notre

entretien avec l’entrepreneur et mécène Jean-Claude Gandur qui était l’invité d’honneur au forum des métiers. Enfin, nous remercions les équipes pédago-giques et l’aumônerie pour l’organisation de nombreux événements qui se sont dé-roulés au deuxième trimestre : la fête de Saint Francois de Sales, la Journée des sciences, la Semaine des droits humains, le Forum des métiers et Junior Entrepreneur.

●Mark Silverstein, Responsable Communication & Développement

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Le département des Lettres et ses objectifs

Le département des lettres se donne d’abord pour objectif d’offrir à nos élèves les moyens de développer et parfaire leur maîtrise de la langue afin de mieux s’exprimer et mieux communiquer. C’est dans les cours de fran-çais que cette mission s’accomplit, mais aus-si dans ceux de remédiation que nous of-frons aux enfants du cycle qui rencontrent des difficultés passagères dans la maîtrise de certaines compétences linguistiques et mé-thodologiques, et également dans ceux de Français Langue Etrangère que nous

proposons aux élèves non-francophones, après les avoir évalués selon les critères du Cadre Européen Commun de Référence en Langues. Un autre objectif majeur du dépar-tement est de nourrir la pensée, l’aider à se former et à se développer dans le cadre des cours de français et de latin. Pour cela le dé-partement des lettres prend le parti de confronter les élèves à des textes choisis pour leur richesse littéraire, puisés dans la littérature française, francophone ou traduite - du domaine gréco-latin au domaine étranger contemporain, afin de les ouvrir à d’autres cultures. Pour aborder ces oeuvres qui requièrent un effort de réflexion et d’analyse, les enseignants sont invités à re-courir à une pédagogie différenciée afin de parvenir à rendre chaque élève sensible à la puissance évocatrice et émotionnelle de la langue, susciter en lui le plaisir de lire, le dé-sir d’être créatif et lui en donner les moyens. Par ailleurs, le département des lettres met l’accent dès la classe de cinquième sur l’étude et la pratique de l’argumentation : sa-voir construire un raisonnement, enchaîner des arguments variés et les illustrer par des exemples pertinents contribue à la constitu-tion de la personnalité et à l’affirmation de soi. C’est dans le même souci de développer

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les capacités et le goût de la réflexion de nos élèves que des séances de communauté de recherche philosophique - qui se déroule-ront l’an prochain, au cycle, dans le cadre du cours de français - ont été instituées dans le but de développer leur ouverture d’esprit, les amener à davantage penser par eux-mêmes, avec plus de précision, de rigueur et de distance critique. Dans de telles séances, le professeur veille à faciliter le chemine-ment intellectuel de la communauté : il fait en sorte que s’instaure un dialogue authen-tique, dans lequel chacun apprend à écouter l’autre avant de prendre la parole, à respec-ter les points de vue exprimés, à faire d’au-trui un partenaire dans la recherche. Il re-lance le questionnement, invite à l’approfondissement en demandant de for-muler des arguments lorsqu’ils font défaut, ou d’inviter par exemple à définir certains termes. Ainsi, cette expérience collaborative permet de faire l’apprentissage de l’esprit critique, de l’autocorrection de l’autonomie intellectuelle, et d’éprouver le plaisir de

penser. Nos élèves seront alors prêts à tirer le plus grand profit des outils conceptuels of-ferts par les cours de philosophie du pro-gramme des classes supérieures des sec-tions baccalauréat et maturité ainsi que de la démarche critique des cours de théorie de la connaissance dans le cadre du baccalau-réat international, les invitant à réfléchir sur les divers modes de connaissance et sur la nature de celle-ci. Ils auront acquis les moyens d’aller plus loin dans une réflexion toujours plus personnelle et autonome, pour penser le monde qui les entoure. ●

Entretien avec Fabienne Lupo, Présidente de la Fondation de Haute Horlogerie

Votre fille a fait sa scolarité à Florimont et elle est maintenant à l’université au Canada. Quels sont les aspects positifs de son expérience à l’Institut ?Julie a fait toute sa scolarité à Florimont de la 13e à la terminale où elle a passé son Baccalauréat S. Elle garde un excellent sou-venir de ces années si importantes dans la vie, dans un établissement scolaire sérieux, professionnel tout en étant proche des élèves et de leurs préoccupations. Elle s’est

impliquée beaucoup dans la vie de l’école, au travers d’activités mais aussi en tant que représentante des élèves. Florimont lui a aussi donné l’opportunité de participer à des expériences formidables comme celle d’as-sister à des conférences de l’ONU à New York ou encore de participer au SUN (Student United Nations). Florimont a sans aucun doute enseigné cette confiance en soi qui donne des ailes et ne fait pas craindre les dif-ficultés et l’échec.

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Pour plus d’informations sur l’APEF, visitez hautehorlogerie.org

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Vous organisez chaque année le Salon International de Haute Horlogerie (SIHH) à Genève. L’édition 2017 vous a-t-elle donné l’impression que l’horlogerie remontait la pente ? Après des années de croissance, parfois folle, l’horlogerie a accusé un recul de ses exportations de l’ordre de 10 % et ce recul est encore plus marqué pour le segment du haut de gamme, où on atteint les 16 % de recul. 2017 s’annonce donc plus raison-nable en terme de tendances avec des modèles plus simples, revenant aux fonda-mentaux de l’horlogerie, et surtout à des prix plus abordables. 2017 devrait donc ouvrir une nouvelle page de l’horlogerie qui rencontrerait une clientèle plus consi-dérable et internationale.

Vous participez au Forum des métiers à Florimont qui inclut une quinzaine d’universités et 45 intervenants de plusieurs secteurs du milieu économique et social de notre région. Que voulez-vous trans-mettre aux jeunes qui veulent travailler dans l’horlogerie de luxe ?D’abord dire que l’horlogerie offre une très grande diversité de métiers, des métiers de conception, de recherche & développement à ceux de la production, de l’approvisionne-ment, du marketing, de la communication, de la finance, de la distribution, de la for-mation… plus de 40 métiers représentent le secteur de l’horlogerie.

Dire aussi que c’est un métier de passion où l’on rencontre des gens hors du com-mun, capables de concilier l’infiniment petit de la technique à la beauté et au rêve. C’est un creuset de savoir-faire inépuisable qui démontre encore une grande vitalité et des perspectives immenses. C’est une chance que de pouvoir travailler dans un environnement qui créé des objets rendant la vie plus belle. ●

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Concours d’écriture sur le thème du Déjà VuEntretien avec deux titulaires de classe et professeurs de français, M. Louis-Guillaume Deschard et M. Vincent Zonca.

En formant un cercle d’écriture à l’Institut, qu’est-ce qui vous a donné l’idée de le créer et combien d’élèves y participeront ?Dans nos enseignements respectifs, nous nous sommes rendu compte de la prédilec-tion d’un certain nombre d’élèves pour l’écriture. Ces élèves trouvaient peu de lieux d’expression, si ce n’est de façon individuelle et confidentielle (blog, internet, carnet), pour écrire et partager autour de leur passion commune. Le Cercle a attiré une dizaine d’élèves tout au long de l’année. Issus des classes du Cycle et du Secondaire, ils se sont distingués par leur assiduité, leur enthousiasme et leur talent.

Ils nous ont surpris par leur maturité, leur créativité et leur capacité à travailler et dialoguer ensemble, avec bienveillance mais sans concession, et ce indépendam-ment des écarts d’âge.

Avec des prix qui seront décernés dans trois catégories distinctes, quels sont les critères de sélection pour célébrer le savoir et l’improvisation ?Nous avons sélectionné trois catégories (poésie, nouvelle, éloquence) pour valoriser

des compétences et des aspirations diffé-rentes : des élèves plus à l’aise dans l’art du récit, d’autres dans l’argumentation, et d’autres encore dans la capacité à jouer sur le langage. Le choix du thème a été l’occasion d’échanges fructueux avec les élèves, ainsi qu’avec les autres enseignants de français. La sélection finale des textes ne se fait pas sur des critères scolaires ou orthographiques mais privilégie plutôt la créativité et l’originalité du participant à partir du thème donné.

Quel est votre meilleur souvenir en animant cet atelier cette année ?« Mon activité préférée fut l’écriture automa-tique, pratiquée par les surréalistes : très fort de nous pousser à écrire sans réfléchir, sans contraintes, et de voir ce qui surgis-sait ». Coralie (4e)

« Le visionnage du film dada et le texte créé à partir de celui-ci furent une expérience très originale et créative». Eve-Eugénia (3e)« Le jour où nous avons détourné des publi-cités des années 50 par l’écriture mais aussi par le dessin a été pour moi très inspirant ». Frédéric (2nde)

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« Mon atelier favori fut quand nous avons écrit les poèmes japonais appelés rengas : des poèmes qui se suivent et écrits à plu-sieurs, à tour de rôle, parfois en plusieurs langues. De plus, évoquer les saisons m’a beaucoup inspiré ». Timothy (4e)

« Lors d’un atelier, on nous fit écrire une his-toire par groupe de deux. Il nous fallait choi-sir un personnage, une époque, un genre, une fin même, et tout cela au hasard, en piochant dans une foule de papiers. Il nous fallut près d’une heure pour organiser ce charabia, et composer une histoire qui s’est avérée à la fin hilarante. Un bref moment de partage, assez pour créer quelque chose de véritable ». Elisa (2nde) ●

Pour plus d’informations, visitez florimont.ch/blog/fr/

Louis-Guillaume Deschard

Vincent Zonca

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L’entretien avec un ancien élève qui a créé sa propre marque Alexis Sarkissian (Promotion 1983)

Après Florimont, vous êtes parti aux Etats-Unis pour Penn State puis Boston College, parlez-nous de vos souvenirs d’école en Suisse et aux universités aux USA ?Après Florimont et l’armée, je me suis rendu aux USA pour parfaire la langue auprès de ma famille à Long Island, puis à Dallas et pour finir à State College où se situe le cam-pus principal de Penn State. J’y ai pris des cours accélérés d’anglais en compagnie d’étudiants principalement chinois pour ter-miner leur doctorat. Je pense que grâce à mon éducation à Florimont, j’ai réussi à me canaliser, obtenir de bonnes notes et surtout

me concentrer sur mon sujet de prédilec-tion : la finance. Durant mes deux derniers semestres de Licence, j’ai pris des cours don-nés en MBA et j’ai surtout pu rejoindre un professeur très réputé qui travaillait sur la commission Reagan qui analysait les causes du crash financier d’octobre 1987. A Penn State, j’ai aussi rencontré celle qui deviendra mon épouse. Pour finir et pour clore la boucle, mon fils aîné va y commencer ses études universitaires dès août 2017. Avant de quitter Penn State, je savais très bien qu’avec mon caractère, je devais rejoindre un programme de Masters. Pour moi c’était d’une traite ou rien. J’ai réussi les examens d’entrée à Boston College avec à la clé une position de de Teaching Assistant (TA) à plein temps.

Quel est votre parcours professionnel en grand professionnel de l’horlogerie ?A la fin du MBA, la direction de Boston College me suggérait d’aborder un doctorat pour éventuellement enseigner. Je me suis souvenu de mes professeurs de Florimont comme Gérard Duc et j’ai pensé à juste rai-son que je n’aurais ni la patience, ni l’empa-thie ni la pédagogie nécessaire pour exceller à leur manière. Je suis donc revenu à Genève

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pour rejoindre la famille et lors d’un repas, je rencontre au restaurant le responsable marketing de Piaget où j’avais fait des petits stages quelques étés durant mes études universitaires. Il m’invite à revenir pour quelques mois. Puis un jour d’août 1991, je viens au bureau en costume cravate afin de finaliser mon contrat et voir le CEO d’une multinationale américaine pour un job dans la finance. Ce matin-là, je croise aux toilettes le grand patron de Piaget qui s’étonne de me voir si élégant. Je lui fais part de l’immi-nence de mon projet de contrat à plein temps avec la multinationale, et sans perdre une minute il m’offre un emploi à temps complet chez Piaget. Et me voilà entrant dans l’industrie du luxe par le biais des latrines. J’y suis resté environ 14 ans en qualité de Sales Manager pour commencer, puis en qualité de Head de la Suisse puis du Japon. J’ai pu lors de cette période couvrir des pays comme la Corée, le Japon,

l’Indonésie, la Malaisie, HK, Taiwan, mais aussi le Moyen-Orient, et vers la fin la Russie.

Quels sont vos projets à l’avenir ? Je suis devenu américain en septembre 1991 et ai accompli un de mes rêves : peu après mon retour aux USA en 2003 j’ai fondé ma propre société de distribution de pro-duits de luxe. On est petit, concentré et très heureux de gérer un produit aussi génial. Nous nous voulons des artisans vendeurs en horlogerie. On travaille avec des horlogers de rêve et les détaillants sont presque tous des amis proches. Aujourd’hui ma femme et moi nous concentrons sur nos trois enfants de 9, 16 et 18 ans. Pour tous les jeunes qui liront ces quelques mots, ma leçon est la suivante : prenez des risques lorsque vous êtes jeunes ; bossez et faites des contacts dans le domaine qui vous botte ; bougez et devenez un spé-cialiste dans votre domaine. ●

Entretien avec M. Jean-Claude Gandur, entrepreneur et philanthropeQuel est le parcours qui vous a amené à devenir un entrepreneur ?Après des études universitaires (droit, sciences politiques et histoire), j’ai dû - comme tout un chacun - apprendre

à gagner ma vie. J’ai alors été engagé dans une société de négoce international. Là, j’ai pris conscience que je n’avais pas envie que mes réussites soient définies par d’autres, ni de dépendre des appréciations de tiers sur

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ma performance. Je crois qu’il y a deux types d’entrepreneur : le solitaire et celui qui cherche à créer une société avec des projets et des buts. Je fais partie des créateurs d’en-treprise.

En tant que mécène et eu égard à vos pas-sions pour la jeunesse et pour l’art, quels sont les actions dont vous êtes le plus fier ?J’ai créé trois fondations de types très diffé-rents et avec des objectifs distincts. La pre-mière s’adresse à l’Afrique et le Moyen-Orient, accompagnant des communautés vers leur propre prise en charge, par le financement de projets mis en place par des ONGs dans les domaines de l’éducation, de la santé, du développement communau-taire et de l’environnement. La deuxième est dédiée aux discriminations dont peuvent souffrir les jeunes et à l’intégration des jeunes étrangers, en Suisse. Et la troisième présente trois volets d’action : la mise à disposition du public des collections artistiques que j’ai développées au cours des années ; un sou-tien chaque année à deux étudiants de 3e cycle – quelle que soit leur spécialité – pour un travail de recherche ; la contribution à la sauvegarde du patrimoine collectif, comme de Palmyre en Syrie aux Bouddhas de Bamiyan en Afghanistan. Cette dernière action m’a valu d’être coopté, le 5 mai, comme membre du Conseil de la nouvelle Alliance internationale pour la protection du patrimoine en péril (ALIPH).

Quels sont les challenges de la prochaine génération selon vous ?Je crois que le premier challenge est d’accepter les mutations profondes dans notre société, par exemple dans le domaine numérique - mon dada. Le deuxième est d’accepter que la mutation des sociétés tende vers des Etats multiculturels. Nos sociétés sont constituées de personnes d’origines et de religions différentes. Il faut devenir acteur et aider à l’intégration.

Quel est le prochain défi à l’avenir pour vous et qu’aimeriez-vous accomplir ?J’ai deux principaux défis. Le premier, en tant que membre de l’ALIPH, est de contribuer aux actions qui permettront de sauver des monuments qui appartiennent à la fois aux peuples qui les ont bâtis et aux populations issues des migrations à travers les siècles. Le deuxième est de continuer à transmettre mon savoir à la prochaine génération. Les échanges avec les élèves de l’Institut Florimont ou de mon ancien collège à Château d’Œx en sont des exemples. ●

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1. L’équipe gagnante du concours Junior Entrepreneur 2. Une des activités de la Semaine des droits humains 3. Le forum des métiers avec 45 intervenants de plusieurs milieux économiques de la région 4. inauguration du bâtiment Père Luyet pendant la Journée des sciences 5. Valentina Scaife (Terminale maturité) a fait partie des 16 finalistes pour les Olympiades Suisses de Chimie qui se sont déroulées à Zurich le 22 avril 2017. 312 élèves de toute la Suisse ont participé au concours, et elle est l’unique élève issue de Suisse Romande. Valentina est arrivée 14e sur 16 finalistes suisses et a reçu une Mention Honorable, et nous la félicitons pour son très beau parcours.

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C’était mieux avant

Le thème du Déjeuner de Florimont du 22 février 2017 était « C’était mieux avant ? ». Les styles de vie, d’éducation, de formation et de consommation ont tant changé notre quotidien ces 20 dernières années, qu’on se surprend souvent à dire, de temps à autre, que « c’était mieux avant ? ». Est-ce que c’était vraiment mieux, ou tout simplement « bien », comme ce sera peut-être « bien après » ou même « mieux après » ? Les parti-cipants au Déjeuner se sont exprimés là-dessus. Il s’agissait de George Badan (consultant en communication),

Arie van Beek (directeur musical, Orchestre de Chambre de Genève), Adelina von Furstenberg (présidente de Art for the World et lauréate du Lion d’Or lors de la dernière Biennale d’art de Venise), Carole Hubscher (présidente, Caran d’Ache), Fabienne Lupo (présidente de la Fondation de Haute Horlogerie), Alexandre Molla (directeur, UBER Suisse Romande), Nicolas Meylan (directeur général de l’Hotel Mövenpick & Casino), Katrin Niehaus (fondatrice KTNM Concept), et André Pouille (fondateur de la Fondation Théodora). ●

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Institut Florimont37, avenue du Petit-LancyCase postale 6161213 Petit-Lancy 1Tel : + 41 (0)22 879 00 00Fax : + 41 (0)22 792 09 18www.florimont.chinfo@florimont.ch

A vos agendas !

Samedi 10 juin 2017Messe de Baptême dans la chapelle de Florimont, 1re Communion d’élèves du Secondaire 10h30

Samedi 19 juin 2017présentation du film d’Alan Roura sur la course du Vendée Globe 2016-2017. Il sera présent après le film pour répondre à des questions 19h

Samedi 24 juin 2017Kermesse du Primaire 10h30-16h30

Mardi 27 juin 2017Remise des prix 6e-5e 18h

Mercredi 28 juin 2017Promotion des maternelles 10h30-11h30 Promotion des 7e 16h

Jeudi 29 juin 2017Remise des prix 11e-8e

Remise des prix 4e 18h

Vendredi 30 juin 2017Cérémonie des diplômes pour les trois sections du Secondaire 17h-19h30