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N°2772 du Vendredi 29 Février 2008 - 56 ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080 CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: [email protected] BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE www.lasemaineafricaine.com 56 56 56 56 56 ème ème ème ème ème Année Année Année Année Année Vibrer. Au rythme de l’amour. Voir en dernière page Spéciale St Valentin Le président Denis Sassou Nguesso a donné le coup d’envoi des travaux de construction de la route Obouya-Boundji-Okoyo, longue de 125 km (Page 3) Lancement des travaux de bitumage de la route Obouya-Boundji-Okoyo La fin d’un cauchemar pour les populations! Assemblée générale du Club 2002 Pur , à Ouesso «Nous irons aux locales avec nos propres listes» F .a.c (Forces armées congolaises) La zone militaire de défense n°8 a célébré le cinquième anniversaire de sa création Le R.m.p, une plate-forme politique mal maîtrisée par les signataires Onzième édition de Miss Congo 2008 Kelly Falco couronnée, MTN était de la fête Mme Antoinette Sassou Nguesso offrant un bouquet de fleurs à Mlle Kelly Falco (P. 6) La F La F La F La F La Fonda onda onda onda ondation EBIN tion EBIN tion EBIN tion EBIN tion EBINA lance lance lance lance lance l’Opér l’Opér l’Opér l’Opér l’Opération tion tion tion tion «Cong «Cong «Cong «Cong «Congo Pr o Pr o Pr o Pr o Propr opr opr opr opre» Samedi 1 er Mars 2008, à 14h00 Grand nettoyage marché Thomas Sankara Venez nettoyer avec nous, pour un Congo propre (munis de pelles, balais, râteaux, etc.) Contactez la Fondation Charles YOMVOULA EBINA Tél.:400-64-13/658-78-53 Mme Jeanne Obouo, déléguée nationale du Club 2002 Pur dans la Sangha. (P.5) Point de vue (P.7) Michel Nsamoungana (à g.) et Edgard Diafouka Bambela, pen- dant les festivités à Kinkala.

Lancement des travaux de bitumage de la route Obouya-Boundji-Okoyo La fin d… Semaine 2772.pdf · 2008-07-01 · LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 1

N°2772 du Vendredi 29 Février 2008 - 56ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P: 2080CONGO: 500 F CFA - FRANCE: 1,5 Euro -Tel: (242) 500.77.94 / 582.27.60 / 666.39.69 - E-mail: [email protected]

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AnnéeAnnéeAnnéeAnnéeAnnée

Vibrer. Au rythmede l’amour.

Voir en dernière page

Spéciale St Valentin

Le président Denis Sassou Nguesso a donné le coupd’envoi des travaux de construction de la route

Obouya-Boundji-Okoyo, longue de 125 km(Page 3)

Lancement des travaux de bitumage de la route Obouya-Boundji-Okoyo

La fin d’uncauchemar

pour lespopulations!

Assemblée générale du Club 2002Pur, à Ouesso

«Nous irons auxlocales avec nospropres listes»

F.a.c (Forces armées congolaises)

La zone militaire dedéfense n°8 a célébré lecinquième anniversaire

de sa création

Le R.m.p, uneplate-forme politique

mal maîtrisée parles signataires

Onzième édition de Miss Congo 2008Kelly Falcocouronnée,

MTN était de la fête

MmeAntoinette

SassouNguessooffrant un

bouquet defleurs à MlleKelly Falco

(P. 6)

La FLa FLa FLa FLa Fondaondaondaondaondation EBINtion EBINtion EBINtion EBINtion EBINAAAAAlancelancelancelancelance l’Opérl’Opérl’Opérl’Opérl’Opéraaaaationtiontiontiontion«Cong«Cong«Cong«Cong«Congo Pro Pro Pro Pro Propropropropropre»e»e»e»e»

Samedi 1er Mars 2008, à 14h00Grand nettoyage marché Thomas Sankara

Venez nettoyer avec nous, pour un Congo propre(munis de pelles, balais, râteaux, etc.)

Contactez la Fondation CharlesYOMVOULA EBINA

Tél.:400-64-13/658-78-53

Mme JeanneObouo,

déléguéenationale

du Club 2002Pur dans

la Sangha.

(P.5)

Point de vue

(P.7)

Michel Nsamoungana (à g.) et Edgard Diafouka Bambela, pen-dant les festivités à Kinkala.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 2

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Journal édité par la Commis-sion épiscopale des moyens de communication sociale.

Président: Mgr Jean GARDINPréfet apostolique

de la LikoualaVice-président:Mgr Anatole MILANDOU,Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:Joachim MBANZASecrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATel: (242) 668.24.72Saisie&Montage (PAO):

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LA SEMAINE AFRICAINE

Boundji était en effervescence, toute la popula-tion s’était mobilisée.

Des banderoles, déployéesdans toutes les grandes artè-res de la cité, annonçaientl’événement. On pouvait y lire:«Premier coup de pioche dulancement officiel des travauxde la route Obouya-Boundji-Okoyo»; « Bienvenu au prési-dent Denis Sassou Nguesso»;«Merci président, la solution ànotre problème est trouvée».Orchestres et groupes folklo-

grande mobilisation populai-re. Car, pour la population,c’est la fin d’un cauchemar.Dans son mot de bienvenue,le sous-préfet de Boundji, Ro-ger-Victor Mbouala, a présen-té le district de Boundji et louéles efforts entrepris par le gou-vernement de la République,dans le cadre du désenclave-ment de l’arrière-pays. «Ledistrict de Boundji compte18.000 habitants. Il est limité,au Nord, par le district de Ngo-ko, à l’Est par le district d’Oyo,

tions des populations et dansle souci d’un développementcohérent, la première phasede cet accord a prévu la réali-sation de neuf projets. Il s’agitdes projets suivants:- la construction de la routePointe-Noire/Brazzaville, dansson tronçon Pointe-Noire/Do-lisie, travaux lancés en octo-bre dernier;- la construction des lignes detransport d’énergie associéesau barrage hydro-électriqued’Imboulou et la constructionde l’hôpital général d’Oyo,deux projets en cours d’exé-cution;- le réaménagement et la mo-dernisation de l’aéroportMaya-Maya et la constructiondes installations terminales del’aéroport d’Ollombo, lancésen août de l’année dernière;- la construction de la routeObouya-Boundji-Okoyo-fron-tière Gabon;- la construction de la routeOwando-Makoua-Ouesso,dans un tronçon Owando-Makoua-rivière Mambili;- la réhabilitation et l’extensionde l’usine d’eau de Djiri, à

Lancement des travaux de bitumage de la route Obouya-Boundji-Okoyo

La fin d’un cauchemarpour les populations!

Le district de Boundji, localité située au Nord Congo,dans le département de la Cuvette, à quelque 515 kmde la ville-capitale, était à l’honneur, lundi 25 février2008, avec la cérémonie de lancement officiel des tra-vaux de bitumage de la route Obouya-Boundji-Okoyo.Cette cérémonie était placée sous le haut patronagedu président de la République, Denis SassouNguesso. Etaient présents les membres du gouver-nement, le haut-commandement de la force publique,les préfets et les présidents des conseils départemen-taux de la Cuvette et de la Cuvette-Ouest, les parle-mentaires des deux départements, le sous-préfet deBoundji, les responsables des confessions religieu-ses, les sages, les notables, ainsi que des milliers depersonnes.

hommes et des biens.Les travaux de constructionconcernent deux tronçonscorrespondant à deux lots:- lot n°1: tronçon Obouya-Boundji-Okoyo: 125 km;- lot n°2: tronçon Okoyo-Le-kety-frontière du Gabon: 90km.Le premier tronçon a les ca-ractéristiques géométriquessuivantes:- longueur: 125 km, vitesse deréférence, 80 km/h, en rasecampagne, et 60 km/h, en ag-glomération;- trafic type: T2 soit 600 véhi-cules, poids lourds par jour;- charge à l’essieu: 13 tonnes;- surcharge pour les ouvragesde franchissement: Al; B; M80;- profil en travers type: en ag-glomération;- largeur de la chaussée: 9 m;- deux trottoirs de 2 m de lar-geur chacun, des ouvragesd’assainissement;- en rase campagne, largeur dela chaussée: 7 m, deux acco-tements de un mètre de lar-geur chacun.Le corps de chaussée se com-pose de: le revêtement en bé-

riques se sont rivalisés d’ar-deur, pour animer la cérémo-nie. On se croirait à une fêtedu 14 juillet telle que célébréeà l’époque.Les cadres originaires de cedistrict ont fait le déplacementde Boundji, même ceux qui nevoulaient plus y aller, à causedu mauvais état de la route,étaient bien-là. En tout cas,c’était, comme on le dit, là-bas, un «vouss’avoussavous-sa», ce qui signifie en fran-çais, un jour exceptionnel. LesO.n.gs de développementoeuvrant dans le district deBoundji étaient de la partie.Les militants des partis et re-groupements des partis poli-tiques n’ont pas manqué cejour exceptionnel.Cette ferveur populaire s’ex-plique par le fait que voyagerpar cette route carrossable estun véritable parcours du com-battant. A cause de ces diffi-cultés, les habitants de Boun-dji avaient baptisé le tronçonObouya-Boundji: «La routedes trois ministres». Une bou-tade lancée aux trois ministresdu gouvernement de l’époque,originaire de cette localité. Ala même époque, le véhiculed’un de ces ministres s’y étaitembourbé et le ministre avaitdû faire appel aux paysans,pour s’en sortir.Longue de 45 km, cette routese trouvait, en effet, dans unétat de dégradation très avan-cée, au point qu’il fallait septheures pour atteindre Bound-ji. C’est pourquoi, le lance-ment des travaux de bituma-ge de cette route a suscité une

au Sud par l’Alima, notam-ment, le district d’Allembe età l’Ouest, par les districtsd’Ewo et d’Okoyo. Il compte 32villages et six quartiers, àBoundji-centre.«Boundji, terre hospitalièrequi a accueilli, à un momentde son histoire, les Congolaisvenus de tous les horizons.Cette joie est d’autant plusgrande, parce que l’objet de lavisite du président de la Ré-publique n’est autre que lasolution à un épineux problè-me qui n’avait jamais cessé dele préoccuper, à savoir: laconstruction de la route Obou-ya-Boundji-Okoyo-Lekety-frontière Gabon», a-t-il rappe-lé.Il a, aussi, fait savoir que lesattentes des populationsétaient longues, au point oùelles commençaient à perdreespoir. Aujourd’hui, l’espoirdes populations renaît, dansla mesure où, en dehors de laroute, le gouvernement appor-te, également, à Boundji, del’électricité, ainsi que plu-sieurs projets, dans le cadrede la municipalisation accélé-rée.Pour sa part, le délégué géné-ral des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, a présenté lagenèse du projet, en s’ap-puyant sur les données tech-niques. «Ce projet est la com-posante, à part entière, de l’ac-cord-cadre de coopérationéconomique et commercial,conclu le 19 juin 2006, à Braz-zaville, entre la RépubliquePopulaire de Chine et notrepays. En fonction des aspira-

Brazzaville;- la couverture nationale entélécommunications;- la construction des loge-ments sociaux.S’agissant de la route Obou-ya-Boundji-Okoyo-Lekety-frontière du Gabon, celle-ci estlongue de 215 km. A l’instar dela route Pointe-Noire-Brazza-ville, de la route Owando-Makoua-Ouesso, l’axe Obou-ya-Boundji-Okoyo-frontièreGabon favorisera, à coup sûr,la mise en valeur des zonestraversées. Ces trois voies decommunication ont en com-mun de ranimer la fonction detransit de notre pays, dansl’espace sous-régionalC.e.e.a.c, en offrant aux payslimitrophes, les avantages decommodité de transport des

ton bitumeux de 5 cm d’épais-seur, la base en tout-venant 0/31, 5 de 20 cm d’épaisseur, lafondation en sable limoneuxargileux de 30 cm d’épaisseur;les ouvrages d’art sont faits deplusieurs dalots et 5 ponts,dont le plus long aura une por-tée de 24 m sur la rivière Leko-ly.Pour les équipements so-ciaux, il est prévu la construc-tion des écoles et des centresde santé intégrés dans lesprincipaux villages situésdans l’environnement immé-diat de la route. Le montant dumarché s’élève à 44 milliards701 millions 421 mille 756francs Cfa (hors taxes, horsdouanes). La durée des tra-vaux est de 36 mois, l’entre-prise exécutante: la Société

export-import des machines etéquipements de Chine, en si-gle C.m.e.c.Dans son allocution de cir-constance, le ministre del’équipement et des travauxpublics, Florent Ntsiba, a dansson style habituel, abreuvél’assistance de proverbes etcitations du terroir, avantd’évoquer l’importance de cet-te route. «Aujourd’hui, démar-rent, officiellement, les tra-vaux du premier moduleObouya-Boundji-Okoyo, à par-tir du point de sa connexionavec la route nationale n°2. Ilest l’un des maillons essen-tiels d’intégration sous-régio-nale retenue par la Commu-nauté économique et monétai-re de l’Afrique centrale(C.e.m.a.c), car elle assure, enreliant, directement, notrepays au Gabon, une intercon-nexion longtemps souhaitéeavec la voie ferrée transgabo-naise. En desservant le port deLekety dont la constructionest significativement avancée,elle favorise, à partir de cettelocalité, un point d’éclatementdu trafic qui va s’orienter se-lon le choix des opérateurs,soit par la route n°2, soit parla voie navigable permanenteque constitue le fleuve Alima,en direction des parties sep-tentrionales, jusqu’à la Répu-blique Centrafricaine, centra-

les vers la RDC, et méridiona-les vers la capitale, Brazza-ville», a-t-il rappelé.Il a, également parlé de Boun-dji qui a connu une forte in-fluence des missionnaires ca-tholiques et à sa manière, il ya trouvé un lien. «Nous som-mes, cependant, ici à Bound-ji, une localité dont l’histoireest fortement marquée par lepassage de l’Eglise catholiqueromaine. Alors, qui sait, si envérité, le nom Boundji ne se-rait pas une altération du mot«bougie», car c’est, générale-ment, au moyen de cierges al-lumés que les hommes élè-vent leur amour envers Dieuou les dieux. En allumant labougie, depuis toujours de-meurée à l’état brut, de la rou-te Obouya-Boundji-Okoyo,Denis Sassou Nguesso n’en-tend-il pas, avant tout, témoi-gner de sa grande affection, sagrande considération pour lespopulations de cette zone sen-sible du Nord-Congo!», a-t-ilindiqué.Une chose est vraie, la cons-truction de cette route ouvreune nouvelle ère dans cettezone, restée enclavée depuisl’indépendance du pays, en1960.

Pascal-AZAD DOKO(Envoyé spécial)

Le Président Denis Sassou Nguesso donnant le coup d’envoi destravaux.

Le ministre de l’équipement et des travaux publics, Florent Ntsiba.

Le délégué général des grands travaux, Jean-Jacques Bouya.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 3

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Département de la SanghaFaustin Liem démissionne

de l’U.pa.d.s

Haut-commissaire à l’en-seignement primaire etsecondaire, en 1995,

Faustin Liem a décidé de quit-ter le navire de l’U.pa.d.s(Union panafricaine pour ladémocratie sociale) du profes-seur Pascal Lissouba. Il cons-tate, jusqu’à ce jour, que les«dirigeants du parti s’enlisent

A l’issue de l’opération dedestruction des armeset munitions avariées, le

colonel Frédéric Ingani, chefde l’établissement central del’armement et des munitionset officier de liaison de Mag,en a évoqué les raisons. Il aindiqué que ce matériel, cons-titué d’armements, de bombeset de minutions, a été détruit,à cause de son vieillissement.Les bombes détruites ont, parexemple, dépassé leur duréenormale de vie qui est de 18 à20 ans. «Ces bombes de 500,250, 100, 50 et 30 kilos ont déjàtotalisé plus de 30 ans. En de-hors de la destruction, il n’y apas d’autres moyens de con-servation de bombes qui sontun danger permanent pour lapopulation et l’utilisateur», a-t-il dit.De son côté, Anna Kilkenny aloué la bonne collaborationqui existe entre son O.n.g etle Congo et qui a conduit àl’organisation de cette opéra-tion de destruction du maté-riel militaire avarié. «Cettejournée de destruction a per-mis de célébrer la bonne vo-lonté et la collaboration quiont contribué aux résultats quine cesseront de progresserpositivement dans le secteurde la réforme de la sécurité enRépublique du Congo. L’opé-ration a consisté au découpa-ge des armements, au brûla-ge des munitions (25.000) et àla démolition de 40 missiles.Les études internationales ontdéjà montré que la premièresource d’armes pendant lesconflits provient des armure-ries des unités militaires», a-t-elle déclaré.

S’agissant des dangers d’ex-plosion et la probabilité degraves conséquences qui pè-sent sur les populations envi-ronnantes, a indiqué Anna Kil-kenny, «il reste à Brazzavilleun site de 26 hectares conta-minés avec des engins nonexplosés», a-t-elle précisé.Mag est une organisation hu-manitaire qui travaille dans ledomaine du déminage et de ladestruction des armes légèreset de petit calibre, afin d’aiderles populations victimes desconflits armés. Elle procèdeaussi à des études techniquesde délimitation des zones con-taminées par les mines et lesengins non explosés.L’O.n.g britannique a décou-vert, en décembre 2007, sur lesite de Djiri, la pollution due àdes anciennes démolitionsnon contrôlées des munitionsde tous calibres. 77.049 muni-tions et 264 armes dont 89munitions sensibles et dange-reuses stockées dans les dé-

pôts d’Eccramu ont été détrui-tes par explosion. En janvierde cette année, 12.668 et204.253 munitions ont été dé-truites. Dans un proche ave-nir, Mag envisage de visiter lessites de stockage à Dolisie etPointe-Noire. L’O.n.g recom-mande la dépollution de sur-face de la zone de Djiri. Elleva, en outre, réaliser une en-quête technique sur le sitesuspecté de Kimongo, dans ledépartement du Niari.Le ministre Ndolou, qui a étéla dernière personnalité àprendre la parole pendant cet-te cérémonie, a réaffirmé l’en-gagement de la force publi-que, à ramasser et détruire

Force publiqueGrâce à l’O.n.g britannique, M.a.g, des armes

et munitions avariées ont été détruitesEn collaboration avec le Ministère à la présidence,chargé de la défense nationale, l’O.n.g britanniqueM.a.g (Mines advisory group) dont le chef de projetest Anna Kilkenny, a procédé à une opération de des-truction d’armes et de munitions avariées, le 19 fé-vrier 2008, à Djiri, à 25 km au Nord de Brazzaville. Lacérémonie s’est déroulée en présence du ministrede tutelle, le général de division Jacques YvonNdolou, de l’ambassadeur des États-Unis au Congo,Robert Weisberg, ainsi que des responsables de laforce publique.

tous les engins dangereux.«Notre devoir est de ramasseret détruire tous les enginsabandonnés sur le terrain,après les événements de 1997,afin de préserver la vie despopulations, des militaires etsurtout lorsque les armes sontau-delà de leur délai de pé-remption». Pourvu que ce tra-vail soit mené jusqu’au bout.Car, ces engins ont déjà cau-sé la mort d’enfants, il y a quel-ques années, à Talangaï, dansle sixième arrondissement deBrazzaville.

Alain Patrick MASSAMBA

davantage dans la lutte intes-tine, la base est désemparée,pas de prise de consciencedes dirigeants». Après sa dé-mission de l’U.pa.d.s, FaustinLiem se dit disposé à intégrerune autre formation politiquequi partage ses convictions.Dans une lettre de démissionadressée le 15 février 2008, ausecrétaire général del’U.pa.d.s, à Brazzaville, il évo-que les raisons de son départ.

«C’est dans un état de grandeémotion, la peine au ventre,les yeux chargés et le cœurserré que je me vois dansl’obligation de vous faire sa-voir, ainsi qu’à tous mes an-ciens sociétaires, que je dé-missionne de l’U.pa.d.s, le par-ti du professeur Pascal Lis-souba que j’avais tant aimé etqui avait marqué ma vie mili-tante, après le P.c.t, du tempsdu parti unique. En effet, avecl’avènement du multipartismedans le pays, et ayant, person-nellement, jugé très mince, lebilan du P.c.t sur le terrain,j’avais dû le quitter, pour em-brasser, avec assurance, une

nouvelle expérience au seinde l’U.pa.d.s, son présidentvenant d’être porté à la magis-trature suprême. Mais, à pei-ne installé, le pouvoir del’U.pa.d.s était sérieusementmenacé par la coalition despartis politiques de l’opposi-tion, à la recherche de la ma-jorité parlementaire. Le prési-dent Pascal Lissouba, commesolution à la crise, prend le ris-que de dissoudre l’assembléenationale et sollicite, pour lesdeux camps, une majorité is-sue des urnes. C’est à ce mo-ment crucial de la lutte que jefais mon baptême de feu àl’U.pa.d.s. Elu député del’U.pa.d.s, de la circonscrip-tion de Sembé, à l’issue d’unscrutin libre et transparent,j’avais cru, personnellement,en arrachant un siège au P.c.t,avoir contribué à donner cet-te majorité tant recherchée àl’U.pa.d.s. Je pensais, à tra-vers cet acte, avoir tout don-né à mon parti, et ma foi etmon siège. Malheureusement,en retour, mon parti semblaitme refuser tout.Camarade Secrétaire général,vous savez, très certainement,ce dont je parle. Malgré leshumiliations et autres frustra-tions vécues pendant cette lé-gislature dont la fin, d’ailleurs,a été précipitée, j’ai continuéà avoir confiance au parti, ac-ceptant, après la débâcle quetout le monde a suivie, de ral-lumer la flamme de mon parti,dans un environnement poli-tique pas toujours aisé. C’est,justement, pendant l’exercicede mes nouvelles fonctions,que je constate que mon partine me fait toujours pas con-fiance et notamment sa basequi renoue avec des pratiquesmalsaines, pendant que lesommet perd, véritablement,le sens de la lutte politique.Aussi, la meilleure manière, àmon sens, de retirer, totale-ment, ma confiance à ce parti,est d’en sortir. Le faisant, jerassure que cet acte n’a pasentamé mon idéal de combatet que mes convictions politi-ques sont intactes. Respec-tueusement».

Faustin Liem

Ces engins de la mort ont été réduits en cendres.

Des salaires gelés pour près de 5.000enseignants fonctionnaires considérés

comme des déserteursLes salaires de près de cinq mille enseignants, émargeant pour lecompte du Ministère de l’enseignement primaire et secondaire,seront gelés, à compter du mois de février 2008. Et pour cause,ces enseignants sont supposés être des déserteurs. Mais, beau-coup de victimes de cette mesure ont, plutôt, changé de ministère.Malheureusement, ils n’ont pas régularisé leur situation et perce-vraient, toujours, les indemnités allouées aux enseignants actifs.En prenant la décision de geler leurs salaires, la ministre de l’en-seignement primaire et secondaire, Mme Rosalie Kama Niamayouavoudrait remettre de l’ordre dans le fichier du personnel enseignantde son département.

Une mort inexpliquéeà Mfilou!

Assassinat crapuleux? Suicide? En tout cas, une découverte ma-cabre a été faite, il y a deux semaines, à Moutabala, un quartier deMfilou, le septième arrondissement de Brazzaville. Le corps d’unefemme adulte a été découvert dans sa maison, par les locatairesvivant dans la même parcelle que la victime. Pendant la journée, ilsn’avaient pas vu leur logeuse. Aussi étaient-ils inquiets. Ils ont dé-cidé, finalement, de défoncer la porte de sa maison qui était her-métiquement fermée. C’est un corps sans vie qu’ils ont vu. La pau-vre femme n’avait pas de biens pouvant susciter la convoitise. Se-lon des habitants de ce quartier, son corps présentait des traces deviol. Ils affirment que les meurtriers ont barricadé la porte, avant dedisparaître dans la nature. On ne sait si une enquête judiciaire aété ouverte. Moutabala est un quartier réputé pour l’insécurité,surtout la nuit. Il n’ y a pas d’éclairage public, comme dans la plu-part des quartiers de la capitale. Des hautes herbes ont envahi lesparcelles de terrain abandonnées ou inhabitées. Le quartier estinaccessible par véhicule. Dans un reportage diffusé par une chaînede télévision privée, il y a quelques jours, des habitants deMoutabala se sont plaints de l’état d’îlot abandonné que présenteleur quartier. Ils pointaient un doigt accusateur, en direction desautorités municipales et des différents élus locaux sur lesquels ilsont porté leurs suffrages. Dommage que les préoccupations deshabitants de Moutabala ne soient pas celles des autorités à qui ilsprésentent leurs doléances

Un mort dans un accident de circulationsur la route nationale n°2

Un mort et trois blessés graves, tel est le bilan de l’accident decirculation qui s’est produit, mardi 26 février 2008, sur la route na-tionale n°2. Il était 17h quand un véhicule de marque Daf, avec àson bord quelques passagers, du mobilier et des filets de safou, enprovenance de Boundji, semble-t-il, s’est renversé à hauteur duvirage du marché Massengo, dans le septième arrondissement deBrazzaville. Une défection des freins serait à l’origine de l’accident.Des témoins affirment avoir vu les passagers descendre du véhi-cule en catastrophe. Le chauffeur s’est démené pour maîtriser lebolide, sans y parvenir, malheureusement. Le véhicule a terminésa course dans un caniveau. Un passager a été tué sur le champ.Deux autres, se trouvant dans le coma, ont été transportés à l’hô-pital.

Recrudescence des avortementsprovoqués dans la Sangha

En l’espace de deux mois, deux embryons ont été découverts àOuesso, chef-lieu du département de la Sangha. Le dernier en dateest celui ramassé au bord de la rivière Sangha, jeté par sa géni-trice, probablement dans la nuit du mardi au mercredi 21 février2008. Des femmes partant, très tôt, chaque matin, attendre dupoisson au port d’Hydro-Congo, ont fait cette découverte. Aussitôtinformée, la police locale a fait appel à un médecin, pour un cons-tat. L’embryon, d’environ quatre à cinq mois, est de sexe masculin.Cet acte serait, à en croire les services de santé, le résultat d’unei.v.g (interruption volontaire de la grossesse). Une enquête judi-ciaire est en cours, pour tenter de retrouver la coupable. Mais, onne peut s’empêcher de dire que Ouesso, à l’instar d’autres villescongolaises, suscite beaucoup d’inquiétudes, quant à la non ob-servation des méthodes contraceptives et du planning familial. Lapauvreté, l’analphabétisme et d’autres facteurs socio-économiquessont les causes premières de ce fléau. Ainsi, les efforts consentispar les affaires sociales, les services de santé, les O.n.gs et l’an-tenne V.i.h-sida de Ouesso, sont rendus vains. Quelques parentss’emploient à attirer l’attention de leurs adolescents sur les risquesde ces pratiques. Le bilan de leur action est encore mitigé. Il estimpératif que tous s’y impliquent par des actions de sensibilisationmultiforme, pour, enfin, réduire, un tant soit peu, ce fléau.

Attention, le téléphoneportable peut être mortel!

Le téléphone portable peut être mortel, si l’on n’y prend garde.L’avertissement est à prendre au sérieux, au regard du drame quis’est produit de l’autre côté du fleuve Congo. En effet, un jeunehomme, rechargeant la batterie de son téléphone portable, danssa chambre, a été tué, à Kinshasa, la capitale de la RépubliqueDémocratique du Congo. Il avait tenté de répondre à l’appel d’uncorrespondant, mais sans débrancher son téléphone. Tout à coup,il a été projeté au sol, victime, semble-t-il, d’une décharge électri-que. Les parents de la victime, constatant son état, l’ont, immédia-tement, conduit dans un hôpital de la ville. Malheureusement, cedernier est décédé en cours de route. Comme quoi, il serait pru-dent de ne pas répondre à un appel, lorsque le téléphone est entrain d’être chargé. Un homme averti en vaut deux.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 4

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Radio Magnificat, la radio catholique émettant de 6h 00 à 18 h00 sur 93.7 FM, serait très heureuse de recevoir toute aide fi-nancière et / ou matérielle susceptible de garantir sa survie etla promotion de son action religieuse, sociale et culturelle. Quela Parole de Dieu soit annoncée efficacement, en vue de l’édifi-cation et du salut de notre pays, le Congo !D’avance merci au Nom du Seigneur Jésus-Christ ! (… Et Dieuvous comblera de toutes sortes de grâces» (2 Corinthiens 9, 6-8).

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ERRATUMDans notre édition n°2771, du mardi 26 février 2008, dans l’ar-ticle intitulé: «Concertation de la Conel avec la classe politiquesur les élections: L’initiative a été unanimement saluée par lesacteurs politiques» (pages 3 et 7), nous avons, par inadver-tance, présenté M. Luc Daniel Adamo Mateta comme faisantpartie de la Majorité présidentielle. L’U.r.d (Union pour la re-construction et le développement), dont il est le président, est,plutôt, un parti du centre. Toutes nos excuses à l’intéressé pourle désagrément causé.

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Au cours de cette assem-blée générale de la fédé-ration du Club 2002 Pur

dans la Sangha, les partici-pants ont suivi la lecture de lalettre du président national dece parti, Willy Nguesso, aucollège des présidents de laplate-forme de la majorité pré-sidentielle, le compte-rendude la réunion du bureau poli-tique, en date du 26 janvier2008, suivi du commentaire,en lingala, de la déléguée na-tionale. A la fin, ils ont adoptéune déclaration départementa-le.De la réunion des membres dubureau politique du 26 janvier2008, Mme Jeanne Itokissi adit que le Club 2002 Pur estpour l’unité et il nourrit lesmêmes ambitions que les par-tis signataires de la plate-for-me de la majorité présidentiel-

Assemblée générale du Club 2002 Pur, à Ouesso

«Nous irons aux localesavec nos propres listes»

Mme Jeanne Obouo, née Itokissi, membre du bureaupolitique du Club 2002 Pur, déléguée nationale de ceparti dans la Sangha, a présidé une assemblée géné-rale de ce parti, samedi 16 février 2008, à Ouesso, ausiège de la préfecture. À ses côtés, les responsablesdépartementaux du Club 2002 Pur, dont BompokaSantu, le président fédéral. L’objet essentiel de cetteassemblée générale était de faire connaître aux mili-tants de ce parti, les décisions prises par le bureaupolitique, en ce qui concerne les élections locales.

le, entre autres, pour soutenirla candidature unique du pré-sident Denis Sassou-Nguessoà l’élection présidentielle de2009. «Nous sommes venusenlever le voile, parce que no-tre parti n’a pas été créé pourqu’il meurt prématurément», aexpliqué Mme Jeanne Itokis-si.L’assemblée générale a étéponctuée par la lecture detrois messages de soutien etde fidélité au président de laRépublique, Denis Sassou-Nguesso, et au président na-tional du Club 2002 Pur, WillyNguesso. Le premier messa-ge a été lu par Jean FrédéricElessa, responsable du partidans l’arrondissement 1, et ledeuxième, par Patrick GuyBéloa, de l’arrondissement 2,et enfin, le troisième, par Do-natien Mokeko.

Au sortir de cette assembléegénérale du Club 2002 dans laSangha, Jeanne Obouo nousa livré ses sentiments, dansl’entretien ci-après:* Madame la déléguée, quelest l’objectif visé par cette as-semblée générale?** L’objectif visé est d’éclairerles membres du Club 2002 Purd’abord, et ensuite les popu-lations de la Sangha, sur lesdécisions qui ont été priseslors de la réunion du bureaupolitique, en date du 26 janvier2008, à Brazzaville. Dans ladéclaration finale du bureau

politique, les raisons de notreretrait de la plate-forme repo-sent sur la constitution des lis-tes de candidature aux élec-tions locales. Nous irons auxlocales avec nos propres lis-tes.

* «L’union fait la force», dit unadage. Est-ce que vous êtesen confiance d’arracher quel-ques sièges lorsque vous re-fusez les listes d’union?** Bien sûr que l’union fait laforce. Nous avons, tous, lesmêmes ambitions. Que le pré-sident Denis Sassou-Nguessopasse, dès le premier tour del’élection présidentielle de2009. Mais, aux locales, nousallons seuls.

* Madame, nous avons cons-taté dans la salle, l’absencedes autres formations politi-ques acquises à la cause duprésident Denis Sassou-Nguesso. Aviez-vous pris desdispositions nécessaires?** Il a été annoncé sur les on-des qu’il y aurait assembléegénérale du Club 2002 Pur.Donc, les portes étaient ouver-tes à tout le monde.

Victor GUEMBELACorrespondant permanent

à Ouesso

Mme Jeanne Obouo

Dans son mot de circons-tance, le colonel MichelNsamoungana a rappe-

lé les missions importantesqui lui sont assignées, lors desa prise de commandement dela zone militaire n°8, il y a cinqans, à savoir: la pacificationdu Pool Nord et du secteur fer-roviaire dans sa zone de res-ponsabilité; la consolidationde la paix et de la sécurité surtoute l’étendue du territoiredépartemental, avec pour co-rollaire le raffermissement desliens entre la force publique etle peuple; la participation ac-tive à la réorganisation desForces armées congolaisesdans le département.Depuis qu’il a pris le comman-dement de la zone n°8, le co-lonel Michel Nsamounganaprône le changement de men-talités, de comportements etd’attitudes de toutes les com-posantes de la force publiqueprésentes dans le départe-ment du Pool. «A chaque éta-pe du développement politi-que et socio-économiqued’une entité quelconque, cor-respond une attitude spécifi-que de la force publique», a-t-il fait remarquer. Résultat decet effort de redressement dela force publique, la restaura-tion de la paix dans le Pool,département qui sort, lente-

ment, de son coma socio-po-litique. D’où la revalorisationde la vie en garnison, la maî-trise des effectifs, la cohésion,l’amélioration de l’éthique del’agent de la force publique…Déjà, les premiers résultatspositifs sont manifestes sur leterrain et le colonel MichelNsamoungana a des raisonslégitimes de se réjouir du tra-vail abattu, cinq ans durant,occasionnant ainsi un climatde paix restauré et un regainde la confiance avec les popu-lations civiles qui ne regardentplus les hommes en treillisavec méfiance.Après le mot du commandantde la zone, est intervenue lalecture des arrêtés de nomina-tion aux grades supérieurs etles promus ont porté leursnouveaux galons, sous les ap-plaudissements du public.L’autre temps fort de cette cé-rémonie a été la parade mili-taire, devenue une traditiondans l’armée. Et les unités dela force publique de la zonemilitaire de défense n°8 ontbien démontré qu’elles nesont pas en marge de ce rituelrépublicain.A la fin de la cérémonie, lecommandant de zone a faitconnaître au public quelquesunes de ses réalisations pro-ductives: des pépinières qui

F.a.c (Forces armées congolaises)La zone militaire de défense n°8 a célébréle cinquième anniversaire de sa création

Vendredi 15 février 2008, sous un soleil de plomb, lazone militaire de défense n°8, basée à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, a commémoré, par uneprise d’armes au site de l’ex-Ocer, sous le comman-dement du colonel Michel Nsamoungana, l’an cinqde son installation. Cette cérémonie, riche en cou-leurs, suivie d’un apéritif à l’hôtel S.b.b, ex-SergentNormal, réhabilité, a été rehaussée de la présenced’Edgard Diafouka Bambela, secrétaire général de lapréfecture du Pool, Ntsimba-Banzouzi et ThéodoreKiamossi, respectivement sous-préfet de Kinkala etde Mbanza-Ndounga, ainsi que des représentants dela société civile.

poussent dans un site (quiétait ravagé) et qui donnentdéjà des fruits délicieux. Avantque l’hôtel S.b.b ne serve decadre à l’apéritif auquel cettefoule joyeuse de militaires etde civils a pris part.Rappelons qu’en prélude à lacélébration du 5ème anniversai-re de la zone militaire de dé-fense n°8, des activités spor-tives ont été organisées avecla participation des civils, les

14 et 15 février 2008, à Kinka-la: cross populaire, matchesde football et de volley-ball,etc. De telles initiatives se-raient à encourager, afin deraffermir les liens entre la for-ce publique et les populations,dans un département qui étaitdans le chaos des violencesfratricides, il y a encore cinqans.

Alexandre Bardol KONDOU

Michel Nsamoungana (à g.) et Edgard Diafouka Bambela, pen-dant les festivités à Kinkala.

Le colonel Michel Nsamoungana passant les troupes en revue.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 5

PUBLI-REPORPUBLI-REPORPUBLI-REPORPUBLI-REPORPUBLI-REPORTTTTTAAAAAGEGEGEGEGE

Pour Miss Congo, il faudra, donc, tou-jours compter avec MTN, la société qui,à travers ses multiples actions, reste

une entreprise citoyenne engagée aux côtésdes populations, des promoteurs d’activitésde tout genre, notamment culturelles. En ef-fet, MTN ne cesse d’apporter son appui auComico (Comité Miss Congo), surtout quel’événement prend une dimension internatio-nale et voit monter, de plus en plus, sur lascène, des demoiselles qui font de ce con-cours un tremplin pour leur émancipation.Pour l’occasion, la cérémonie était placéesous le patronage de Mme Antoinette SassouNguesso, épouse du Chef de l’Etat et marrainede l’événement. Elle s’est déroulée, égale-ment, en présence de Mme Jeanne-FrançoiseLékomba Louméto, ministre de la promotionde la femme et de l’intégration de la femmeau développement, de Hugues Ngouélondélé,député-maire de Brazzaville. MTN, sponsor of-ficiel de l’événement, y était représenté parson directeur général, M. Eric Tronel, de Ma-dame Prisca POATY, Manager Communicationet Marketing, tandis que le directeur commer-

tion Miss Congo donne à l’élue la possibilité d’ef-fectuer des voyages à l’étranger, pour des échan-ges d’expériences avec les Miss d’autres pays.Il s’agit, pour cela, de faire la promotion et deporter haut l’étendard de la culture congolaise àl’extérieur. Elle a évoqué, aussi, les difficultésauxquelles le Comico est confronté. Heureuse-ment, MTN lui apporte secours et soutien. Mais,cela ne suffit pas, il faut nécessairement le sou-tien des hommes de bonne volonté et des pou-voirs publics, a-t-elle souligné.Par ailleurs, la présidente du Comico a défini lescritères de sélection des candidates (être de na-tionalité congolaise, célibataire sans enfant, nepas avoir vécu maritalement, avoir une taille de1,68m) et révélé le montant du budget de la on-zième édition (70 millions de Fcfa). Mais ce mon-tant est insuffisant par rapport à l’expérienced’autres pays, a-t-elle dit.L’oratrice a souligné que chaque année, les can-didates choisissent les thèmes selon leur inspi-ration, dans les O.M.D (objectifs du millénairepour le développement) qui est le thème princi-pal.Elle en a profité pour dresser le bilan des activi-

Onzième édition de Miss Congo 2008

Kelly Falco couronnée,MTN était de la fête

L’élection de Miss Congo est, incontestablement l’une des activités culturel-les les plus attendues, dans notre pays. Cette année, encore, ses organisa-teurs n’ont pas dérogé à la règle. Et, pour rehausser l’éclat de cette activité etla relever en sensations, la société de téléphonie mobile MTN, partenaire sûrdu Comité Miss Congo, a apporté son savoir-faire. Ainsi, samedi 23 février2008, dans le chapiteau géant installé dans les jardins du Palais du peuple, àBrazzaville, Mlle Kelly Falco, venue de Makélékélé, le premier arrondisse-ment de la capitale, a été couronnée reine de beauté congolaise. A l’issued’une soirée riche en couleurs et en invités de marque.

cial, Roger Kwama, faisait partie du jury pré-sidé par M. Henri Germain Yombo, commis-saire général du Fespam (Festival panafricainde musique). Me Patrice Mahoungou, huissierde justice, était là pour constater et approuvéle verdict du vote.La veille, Mme Pupuce Ngalla Ibata, présidentedu Comico, a animé, conjointement avec MTNCongo, une conférence de presse, à l’hôtelSaphir. Pour éclairer l’opinion nationale et in-ternationale sur l’organisation de cette on-zième édition de l’élection Miss Congo. Onnotait, à ses côtés, la présence de MlleKatissia Kouta, Miss Congo 2007, et l’ensem-ble des Miss invitées, venues de France, duNigeria (Mlle Munachi Abia), des Caraïbes(Mlle Laurien Angeliota, de la République Dé-mocratique du Congo (Mlle Diane Mizuni), del’Ethiopie (Mlle Kidan Gebreegzabher) et dela 1ère dauphine de Miss Rwanda (Mlle NganijeWinnie). La société MTN était représentée parDenis Mavoungou, chargé de la communica-tion et média.Mme Pupuce Ngalla Ibata a indiqué que l’élec-

tés menées par Mlle Katissia Kouta, Miss Congo2007, notamment la participation à la célébrationde la journée de l’enfant africain, aux activitésdes scouts et guides du Congo et aux différentsconcours de beauté, à l’extérieur du pays qui luiont permis de remporter cinq titres.C’est dans une bonne ambiance, électrique à cer-tains moments, que s’est déroulée la onzièmeédition de l’élection Miss Congo. La soirée étaitanimée par le ballet Nkwembali, Patrouille desStars et l’artiste musicienne Chéryl.Vingt candidates, venues de dix départementsdu pays, ont participé à la finale. Toutes aussibelles les unes que les autres. Leurs coiffuresétaient l’œuvre de Queens Cosmétique, de mê-mes que leurs maquillages. Elles étaient ha-billées par Jean Dousset, habilleur officiel deMiss France.Vers 2h20, Henry Germain Yombo, président dujury, a dévoilé le nom de celle qui a remporté lacouronne tant convoitée. Il s’agit de Mlle KellyFalco, 18 ans, 1,72 m pour 55 kg, élève de Termi-nale au Lycée technique commercial du 1er Maide Brazzaville. L’heureuse élue a, par ailleurs,

remporté une voiture grise de marque Kia, pim-pante neuve, offerte par le couple présidentiel.Les autres lauréates de la soirée sont: AliciaMalanda, élue première dauphine, Gracilia IsséléNgalla, deuxième dauphine, AngélaMoukouanga, Miss élégance, Raïssa Moufounda,Miss Fair-play 2008.Parlant de la volonté de MTN d’associer sonimage de marque à cet événement, M. DenisMavoungou, chargé de la communication etmédia, a déclaré: «En soutenant le Comico dansl’organisation de ce concours de beauté, MTNentend contribuer au rayonnement de la culturede notre pays. L’élection Miss Congo prend,

aujourd’hui, une dimension internationale. MTNétant un réseau international, le premier en Afri-que, notamment, nous entendons prolongerl’audience de notre réseau, à travers cette mani-festation magnifiant la beauté de la femme con-golaise» Mardi 26 février 2008, Mlle Kelly Falco et ses deuxdauphines ont visité les locaux de la directiongénérale de MTN. Aux côtés des trois filles, onnotait la présence de Pupuce Ngalla Ibata, prési-

dente du Comico. Un accueil chaleureux leura été réservé, comme sait le faire le person-nel de MTN. Les ambassadrices de la beautécongolaise ont eu un entretien avec EricTronel, directeur général. Kelly Falco s’est ditémerveillée par le réseau MTN et a émis lesouhait qu’il s’élargisse davantage et se pé-rennise. Elle a remercié les responsables deMTN pour avoir sponsorisé l’élection MissCongo. Un pack phone et un numéro spécialalimenté en crédit de communication, pen-dant une année, et un lot de cadeaux, lui ontété remis par Eric Tronel. Un apéritif a bou-clé la visite…

En sponsorisant, une fois encore, l’électionMiss Congo, la Société MTN Congo vient deprouver qu’elle demeure le partenaire incon-tournable des grands événements qui se dé-roulent non seulement dans notre pays, maisaussi dans notre continent et ce, après avoirmarqué sa présence lors de la grande soiréedes premières d’Afrique et lors de la dernièreCoupe d’Afrique des Nations de football.

MTN, everywhere you.

Eric Tronel (à g.), pendant la visite de Miss Congo 2008 et ses deux dauphines à la Directiongénérale de MTN.

Une vue des Miss invitées à la soirée.

Mme AntoinetteSassou Nguesso

offrant un bouquetde fleurs à Mlle

Kelly Falco

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 6

POINT DE VUEPOINT DE VUEPOINT DE VUEPOINT DE VUEPOINT DE VUE

REQUESREQUESREQUESREQUESREQUEST FOR EXPREST FOR EXPREST FOR EXPREST FOR EXPREST FOR EXPRESSIONSSIONSSIONSSIONSSIONS0F INTERES0F INTERES0F INTERES0F INTERES0F INTEREST (EOI)T (EOI)T (EOI)T (EOI)T (EOI)

Provision of Ground Handling of MONUC/UnitedNations Aircrafts in Brazzaville, Republic of Congo

The United Nations Organization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUC)seeks expressions of interest (EOI) from duly registered companies for the establishmentof a contract for Provision of Ground Handling of MONUC/United Nations Aircrafts at Braz-zaville International Airport, Brazzaville, Republic of Congo.The scope of services required by this request for Expression of Interest (EOI) includespassenger and cargo/baggage processing/handling, and aircraft ground support. Cargo/baggage loading/offloading and aircraft technical support to be provided in accordancewith international regulations, MONUC Air Operations and Movement Control Instructions.Aircraft types, which may be operated by the United Nations, include, but are not limitedto, AN-124, AN-26, AN-24, AN-72, IL-76, C-130, B-727, MI-26, MI-8/17, HS-125, BE-1900, BE-2000, DH-8. A detailed Statement of Works (SOW) will be provided to companies shortlistedfor receipt of official MONUC Request for Proposal (RFP).Companies interested in being shortlisted for receipt of the MONUC Request for Proposalsare invited to submit a written Expression of Interest (EOI) detailing their capabilities,experience, detailed company profile and details of similar recent contracts undertaken (ifany).The expressions of interest (EOI) may be submitted by mail, or by hand delivery in a sealedenvelope clearly marked with the inscription «EOI - Ground Handling in Brazzaville» andsent to the following address to be received no later than 14:00 hrs, on Friday, 18 March2008:

For the Attention of:Chief Procurement Officer

MONUC Headquarters12, Avenue des Aviateurs, Gombé

Kinshasa, DRC

UNITED NATIONSUnited Nations Organization Mission in

the Democratic Republicof the Congo

NATIONS UNIESMission de l’Organisation des Nations

Unies en République Démocratiquedu Congo

MONUCKinshasa

Si tel le veut Joël, leR.m.p est un navire bat-tant pavillon éléphant, il

convient de lui poser les ques-tions suivantes: quel a été leport de départ et quel sera leport d’accostage de ce der-nier? Dans ce navire, quels ensont les passagers à bord,sont-ce les députés? Quelleest leur destination exacte?Comment est, donc, organiséce voyage?Ces interrogations devraientéclairer la lanterne du rédac-teur et du leader qui, à peines’est-il engagé dans un navi-re pour un long voyage, me-nace de le quitter, avant d’at-teindre le port d’accostage. Onpourrait même se demanders’il menace le navire ou soncapitaine.Embarquer dans un bateau,sans avoir la maîtrise de sadestination, moins encore dela philosophie du voyage,pourrait dénoter de l’irrespon-sabilité. Pourquoi doit-on pen-ser que le R.m.p est mal parti,parce qu’un passager à borddécide de le quitter? Le voya-

ge va se poursuivre. L’obser-vation erronée d’un membrede l’équipage, fondée, essen-tiellement, sur des questionsde forme, ne saurait ébranlerla volonté du capitaine.En effet, la volonté du chef del’Etat de créer un rassemble-ment des partis politiques etassociations favorables à sesidéaux est, à sa guise, uneautre façon de réorganiser lejeu politique et une volonté dedonner au paysage politiquecongolais une nouvelle confi-guration.Le chef de l’Etat voudrait quela démocratie au Congos’exerce à travers les grandsensembles ou blocs de partispolitiques formant deux à troiscartels qui se reconnaîtrontsoit de la gauche, soit de ladroite ou du centre. Une telleréforme a l’avantage de re-grouper les partis en fonctionde leur conviction idéologi-que. Ce qui donnera plus dechance à notre démocratie dedécoller et par là, le Congo ensera le plus grand bénéficiai-re. Malheureusement, les ac-

teurs politiques congolais,ayant pris l’habitude des ac-cords et alliances contre na-ture, pourvu qu’ils y gagnent,les voilà adhérer, massive-ment, au R.m.p, au nom deleur amitié avec Denis SassouNguesso, sans tenir comptedes véritables enjeux politi-ques du moment. Oui, posi-tionnement individuel oblige.D’où les adhésions enthou-siastes motivées par des be-soins alimentaires. Il convientde rappeler que l’homme deM’pila ne saurait créer unmouvement qui ne lui soit pasprofitable.Donc, tous ceux qui adhèrentau R.m.p doivent s’assurerqu’ils sont acquis à la causede Denis Sassou Nguesso. Lemalheur de notre pays demeu-re dans la qualité de ces ac-teurs politiques qui accourent,souvent, à la signature desaccords, pour brandir la listedes revendications des droits,oubliant leurs devoirs au seindes groupements auxquels ilsappartiennent. Le R.m.p, c’estun rassemblement des partiset associations unis pour sou-tenir le chef de l’Etat, afin delui donner une majorité stableet lui assurer sa réélection, en2009.Devant une telle ambition, l’or-ganisation du rassemblementtient compte du poids électo-ral et de l’ancrage de chaqueparti signataire dans le pays.Ne pas tenir compte de cescritères, le R.m.p court le ris-que d’être une association desleaders au sommet. D’où, pourson meilleur fonctionnement,le P.c.t, parti majoritaire, cons-titue le socle et occupe la têtede la plupart des organes du

R.m.p, au plan national, dépar-temental et local.Les revendications de quel-ques dirigeants qui veulentfouler au pied les règles du jeuétablies, au nom d’un préten-du leadership, ne sont pas denature à assurer le succès aurassemblement. Il serait re-grettable de croire qu’un diri-geant menace de quitter leR.m.p, juste pour son posi-tionnement individuel.En effet, la crainte que l’ondevrait avoir, c’est que le chefde l’Etat se soit trompé d’hom-mes, comme ce fut le cas en1992. Comme chacun le sait,le credo de Denis SassouNguesso est l’unité nationaleet la paix; pour y parvenir, ilresponsabilise les cadres detous horizons, sur des basesde participation ethnique etrégionale. Ce qui ne devraitpas être confondu à un quel-conque leadership individuel.Cependant, pour le cas précisde la menace de démissionnerdu R.m.p par le président duR.c (Rassemblement citoyen),le ministre Claude AlphonseNsilou, qui se voit être prési-dentiable en 2009, comme, ill’indique dans La SemaineAfricaine n°2755, apparaît, ici,comme un chantage, au lieude l’expression d’une ambi-tion légitime. En réalité, leR.m.p n’est pas mal parti. Cequi est essentiel, c’est que ladirection politique du R.m.pdevrait intensifier ses campa-gnes de vulgarisation, pourattirer plus d’adhésions.

Guy Marius OKANA

Le R.m.p, une plate-forme politiquemal maîtrisée par les signataires

Dans la parution n°2768, du vendredi 15 février 2008du journal «La Semaine Africaine», un article accro-che l’attention de plus d’un observateur et analystede la vie politique nationale. Il s’agit de l’article inti-tulé: «Le R.m.p est-il mal parti? Le ministre Nsiloumenace de quitter le navire» de Joël Nsoni. L’auteurde cet article n’est pas à sa première publication: «LeR.m.p et les enjeux fondamentaux de la politique auCongo (La Semaine Africaine n°2755 du vendredi 28décembre 2007) en est une illustration. Face au ques-tionnement de l’auteur, «Le R.m.p est-il mal parti?»,il est bien temps de lui proposer une réponse qui con-vienne, afin de dissiper tous les nuages qui empê-chent la compréhension des vrais enjeux du Rassem-blement pour la majorité présidentielle.

Après Pointe-Noire et Dolisie, le tour est revenu à Brazzaville,de mettre en place l’antenne de l’Association des femmes chefsd’entreprises du Congo. La cérémonie y afférente, co-patron-née par les ministres Adélaïde Moundélé-Ngollo, des petiteset moyennes entreprises chargé de l’artisanat et JeanneFrançoise Lekomba Louméto, de la promotion de la femme etde l’intégration de la femme au développement, a eu lieu à lachambre de commerce de Brazzaville, après une assembléegénérale. Un bureau du conseil d’administration de l’associa-tion pour la ville de Brazzaville a été mis en place. Au total, 16femmes évoluant dans différents secteurs de la vie économi-que nationale ont été choisies pour diriger l’antenne de cetteassociation dans la capitale.

Association des femmeschefs d’entreprises du Congo

L’antenne de Brazzavillea vu le jour dans un

esprit de responsabilité

La mise en place de l’antenne de Brazzaville de cette associa-tion permettra de défendre et de vendre l’image de la femmechef d’entreprise du Congo à l’extérieur. Elle favorisera l’ac-cès aux financements des projets grâce à l’appui des bailleursde fonds qui vont permettre aux femmes de s’intéresser à lacroissance économique du pays, lutter contre la pauvreté etcréer des emplois, dans le but d’éradiquer le chômage.Dans son message à cette occasion, Mme Adélaïde Moundélé-Ngollo est revenue sur les raisons qui ont concouru à la créa-tion de cette association. «J’ai été invitée à participer à unegrande rencontre organisée par le gouvernement belge, pourlégaliser les fonds. Une rencontre destinée aux femmes etj’avais été sollicitée pour parler de la situation del’entreprenariat féminin au Congo. Le panel était dirigé parMadame la présidente de l’Association mondiale des femmesd’affaires. Et dans mon mot, j’avais fait allusion, parmi les dif-ficultés que vous rencontrez, aux difficultés d’accès aux fi-nancements. Au cours de cette rencontre, j’ai appris que, danscertains pays, il y a eu des banques qui ont simplement déblo-qué des sommes importantes, pour accompagner les activi-tés des femmes. Et j’ai même eu à bénéficier des promessesd’une femme américaine, qui évolue dans le secteur de la mi-cro-finance, qui m’a dit qu’elle pouvait accompagner les fem-mes africaines confrontées aux problèmes de financements,à aller chercher des fonds là où ils se trouvent. Je crois quevous ne pouvez plus attendre trop longtemps. Vous allez bé-néficier d’une autre opportunité, d’une rencontre avec le pré-sident de la Banque africaine de développement, qui s’est ditprêt à m’accompagner tout simplement, parce que j’ai parti-cipé à un panel qu’il a présidé à Dar es-salaam et je crois qu’ila apprécié la contribution du Congo, pour la réussite de cetévènement», a-t-elle dit. A l’issue de cette assemblée générale constitutive, un bureauet un conseil d’administration de 16 membres ont été mis enplace. Le bureau sera dirigé par Mme Cantey Cissé Aïssatou,qui à pour vice-présidente Mme Sianard, comme secrétairegénérale, Mme Nicole Bakoulou et comme trésorière, MmeAnne Marie Ebengué.Parlant de ses priorités, la nouvelle présidente a exprimé savolonté de s’engager, pour faire évoluer l’association. «En étantà la tête de l’association, je vais apporter un plus dans la luttecontre la pauvreté et aider les femmes responsables des mi-cro-entreprises à évoluer et à aller de l’avant. Plusieurs activi-tés seront prises en compte comme les activités génératricesde revenus», a-t-elle dit.

Alain Patrick MASSAMBA

Le président du Sénat, AndréObami Itou, a reçu en audience,mercredi 27 février 2008, aupalais du parlement de Brazza-ville, le président de la Commis-sion nationale de lutte contrela corruption, la concussion etla fraude, Alphonse Nzoungou.Au centre de l’entretien: la pré-sentation de cette commissionet les aspects liés à son instal-lation et son fonctionnement. Acette occasion, AlphonseNzoungou a demandé aux Con-golais de se sentir concernéspar le travail de cette commis-sion.Pour le président de la Com-mission nationale de lutte con-tre la corruption, la concussionet la fraude, il était urgent derencontrer les autorités del’Etat, afin de présenter la com-mission qu’il préside. «Vous sa-vez que le fonctionnementd’une commission comme lanôtre, dépend aussi, desmoyens dont elle dispose. Pourla plupart, ces moyens sontvotés par le parlement. Noussommes venus discuter detous ses aspects, de l’installa-tion de la commission, de sonfonctionnement. Mais aussi,souligner l’importance de cetravail qui doit être celui detous», a déclaré AlphonseNzoungou.Interrogé sur les moyens dontdispose cette commission,pour pouvoir mener à bien

ses missions, AlphonseNzoungou a indiqué qu’il exis-te un texte qui précise bien leschoses. «C’est sur celui làqu’on va s’asseoir, pour tra-vailler et bâtir les stratégies delutte contre la corruption, laconcussion et la corruption.Le peuple congolais peut êtrerassuré et se sentir concerné,parce que, ce n’est pas la com-mission qui va régler tous les

Sénat

Alphonse Nzoungoudemande aux Congo-lais de se sentir con-cernés par le travail dela commission

problèmes. Mais, si on ne faitrien, aujourd’hui, ce sont nosenfants qui vont en pâtir...», a-t-il dit. Et d’ajouter: «A l’heureactuelle, le problème majeurqui préoccupe notre commis-sion est celui lié à son instal-lation. On est en train de lerésoudre».

Cyr Armel YABBAT-NGO

Une vue des membres de l’association .

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 8

VIE DE LVIE DE LVIE DE LVIE DE LVIE DE L’EGLISE’EGLISE’EGLISE’EGLISE’EGLISE

Chers frères et sœurs,Le long récit de la guérison de l’aveugle-né nous révèle un cer-tain nombre de vérités sur Jésus et sur nous-mêmes et notresalut. Avant d’approfondir ces vérités, il est important de faireun arrêt sur cette mise au point de Jésus. Certains Juifs pen-saient que chaque malheur était le résultat d’un péché. Ainsi,les disciples interrogent Jésus au sujet de l’aveugle: est-ce luiqui a péché, ou bien ses parents? Jésus, d’un revers de main,rejette ces accusations fantaisistes et transpose le cas sur unplan supérieur: pour lui, cet aveugle est le signe de la nuit, del’aveuglement des pharisiens contre lequel il lutte. Cette ré-ponse de Jésus nous aide à éclairer une croyance actuelle quiconsiste à penser que le malheur dans notre vie est le fruit dupéché et des malédictions de nos ancêtres, alors il faut fairedes prières pour la purification de l’arbre généalogique. Jésusnous montre, aujourd’hui, que le péché des parents ne peutpas être la cause de la maladie ou des souffrances des en-fants. Ce qui importe, c’est de nous engager, dans le présent,en vue d’améliorer notre condition de vie.La guérison de cet aveugle annonce que la venue du Seigneuren ce monde fait passer ce monde des ténèbres à la lumière.Saint Paul le souligne admirablement dans sa lettre aux Éphé-siens (deuxième lecture): «Frères, autrefois, vous n’étiez queténèbres; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lu-mière…» Quand Jésus rencontre les ténèbres chez quelqu’unou dans notre monde, il y apporte la lumière, à la condition,bien sûr, que les «enténébrés» acceptent de se laisser mettrede la boue sur les yeux, de se rendre à la piscine se laver etaussi de reconnaître, en vérité et en simplicité, Jésus comme«le Fils de l’homme» c’est-à-dire le Sauveur du monde. De lasorte, l’attitude humble et sincère de l’aveugle contraste étran-gement avec celle des pharisiens, orgueilleuse et hypocrite.La démarche de Jésus envers cet aveugle-né comporte deuxmouvements: elle le libère de sa cécité naturelle et aussi de sacécité surnaturelle, et le fait entrer dans la lumière naturelle etsurnaturelle de la foi. Cette démarche, Jésus ne cesse de nousl’offrir encore aujourd’hui. Ainsi, la foi chrétienne est authenti-que, quand elle nous permet de voir Dieu, en voyant les pro-blèmes des voisins et des plus faibles, de voir, avec les yeuxde la foi, le projet de Dieu dans notre vie. Avoir les yeux ouverts,c’est appréhender le temps de notre vie comme un projet deDieu, pour être capable de s’engager à sa suite. Il n’y a pas desituation sans issue pour ceux qui savent prendre du recul,pour saisir et se laisser saisir par Jésus qui passe et qui faitpasser des ténèbres de l’aveuglement à la lumière de la libertédes enfants de Dieu. Cet aveugle, guéri, nous donne donc, parson attitude exemplaire, comme tout un programme de vie. Ilécoute. Il obéit. Il témoigne. Il retourne auprès de Jésus etl’adore. Nous avons ici, d’une certaine manière, tout un traitéillustré de la marche vers la foi. Ce n’est que pas à pas, en effet,que nous avançons, nous aussi, en Église, et au travers detous les aléas de la vie, l’hostilité familiale ou sociale peut-être.Mais la grâce de Dieu nous accompagne. Invisible, le Seigneurreste partout présent. Insensible, il demeure partout agissant.Pour que les yeux s’ouvrent jusqu’au croire ou à la foi, il faut laparole de Jésus, mais la parole ne rend rien visible. Croire,c’est naître à la vue complète. Croire c’est voir l’invisible, c’estdevenir voyant, en unifiant le regard pour que Dieu puisse l’at-tirer.

Fr. Claver BOUNDJA, O.P.

4ème dimanche de Carême A

Croire, c’est voir l’InvisibleTextes: Sa 16, 1-13; Eph 5, 8-14; Jn 9, 1- 41

Vient de paraître«Les conférences des évêques.

Histoire et développement de 1830à nos jours»

Tel est le titre du livre que vient de publier l’abbé PépinWenceslas Firmin Dandou, prêtre de l’archidiocèse deBrazzaville, en mission d’études en France. Paru auxéditions L’Harmattan, à Paris, en 2007, cet ouvrage de266 pages est, en fait, la première partie de sa thèse dedoctorat en Droit canonique, soutenue en avril 2007, àla Faculté de droit canonique de Toulouse. Dans unstyle à la fois simple et très pédagogique, l’auteur nousfait découvrir la genèse, la nature, la structure et lefonctionnement de l’institution qui coordonne la viede l’Eglise catholique dans chaque pays du monde.

Constitué essentielle-ment de deux grandesparties, «Les confé-

rences des évêques. Histoireet développement, de 1830 ànos jours» est un livre qui faitle point sur la naissance desconférences épiscopales etsur leur structuration actuel-le. La première partie est ef-fectivement consacrée à lagenèse de cette institutionecclésiale.Faisant le tour d’horizon detoutes les conférences desévêques du monde, de l’Eu-rope en Afrique, en passantpar l’Amérique, l’Asie etl’Océanie, l’abbé Pépin Wen-ceslas Dandou affirme queles conférences des évêquessont une institution d’existen-ce récente, qui a vu le jour au19ème siècle, en Europe:«Comme le relève Jean-PaulII dans le Motu Proprio Apos-tolos suos, «à côté de la tra-dition des conciles particu-liers et en harmonie avecelle», à partir de la premièremoitié du 19e siècle, «pourdes raisons historiques, cul-turelles, sociologiques etpour des objectifs pastorauxprécis, sont nées dans diffé-rents pays les conférencesdes évêques, pour traiter lesdiverses questions ecclésia-les d’intérêt commun et poury apporter des solutions op-portunes» (p.15).A l’origine de cette institution,il s’agissait d’une initiativeisolée de certains épiscopatsd’Europe qui s’étaient réunispour défendre «les intérêts del’Eglise locale face à certainscourants humanistes hostilesà la religion catholique» (p.9).Cette démarche ecclésialedes épiscopats européenss’étant avérée salutaire pourl’Eglise, le Saint-Siège la va-lida puis la recommanda àtous les autres continents.Toutefois, si «la décadencedes conciles particuliers, lalaïcisation de la société civi-le, la séparation des Eglisesde l’Etat, ainsi que le phéno-mène de transformation rapi-de de la société» sont autantde facteurs socio-historiquesqui ont présidé à l’émergen-ce des conférences des évê-ques, leur institutionnalisa-tion et leur structuration sontnéanmoins l’œuvre de cer-tains pontifes romains qui yont apporté leur touche par-ticulière. Au nombre de cespontifes romains, l’auteurmentionne les Papes Pie IX,Léon XIII, Pie X, Benoît XV, PieXI, Pie XII, Jean XXIII, Paul VIet Jean-Paul II.Après ce panorama histori-que, Pépin Wenceslas FirminDandou aborde, dans la se-conde partie de cet ouvrage,la structure et le fonctionne-ment actuels des conféren-ces des évêques. Conçues,au départ, comme des assem-blées de nature purementconsultative, les conférencesdes évêques ont, par la suite,acquis un vrai pouvoir juridi-que, notamment avec le Con-cile Vatican II qui, par la pro-

mulgation du décret ChristusDominus, les engagea dansune sorte de logique de «dé-centralisation de l’autorité del’Eglise et assurait en mêmetemps aux Eglises particuliè-res la possibilité d’avoir unepastorale qui tînt compte desconditions locales» (p.10).Cette œuvre de structurationdes conférences des évêquesatteignit sa maturation avec leCode de droit canonique de1983 qui, suivant les termesdu canon 455, leur attribue unpouvoir législatif.Mais, selon l’auteur, ce pou-voir législatif n’est pas suffi-samment exploité par l’en-semble des conférences desévêques: «Pour être assezobjectif, nous dirions quel’exercice du pouvoir législa-tif des conférences des évê-ques est encore timide. Car,sur l’ensemble des conféren-ces épiscopales, à travers lemonde, peu ont essayé de por-ter des décrets généraux envue de l’établissement d’undroit particulier de la confé-rence» (pp.10-11). L’autre as-pect important, soulevé parl’abbé Dandou, est celui de lavaleur juridique des décisionsque la conférence des évê-ques est autorisée à prendre.En effet, le domaine des com-pétences législatives de la

conférence des évêques esttrès cadré. Le droit universelde l’Eglise a bien précisé lesmatières sur lesquelles laconférence des évêques peutporter des décrets généraux.En plus, avant leur entrée envigueur, ces décrets générauxdevront, préalablement, obte-nir l’assentiment des 2/3 desévêques ayant voix délibéra-tive à l’assemblée plénière,puis être validés par le Saint-Siège. Ce qui fait dire àl’auteur du livre que les mo-dalités de l’exercice du pou-voir législatif des conférencesdes évêques, définies au ca-non 455, constituent en soi«une délimitation claire de lavaleur juridique des decretageneralia de la Conférencedes Evêques» (p.221).Quoiqu’il en soit, Pépin Wen-ceslas Firmin Dandou penseque «les conférences des évê-ques sont compétentes pourédicter des normes, afin d’in-culturer le droit» (p.11). Dèslors, l’enjeu consiste, pour

chaque conférence des évê-ques, dans la mise en œuvreeffective de cette compétence,afin «d’adapter la loi universel-le de l’Eglise aux exigencesdes lieux et des temps etd’œuvrer pour une incultura-tion du droit de l’Eglise», se-lon l’expression de S. Recchique l’auteur a bien voulu pa-raphraser. D’ores et déjà, l’ab-bé Dandou s’active à mettresur le marché un autre livredans lequel il entend dégagerquelques défis de l’Eglise duCongo face à l’éducation de lajeunesse, défis qui interpellentla Conférence épiscopale duCongo.

Pierre RaudhelMINKALA

Notes sur l’auteur:Originaire du Congo-Brazza-ville, l’abbé Pépin WenceslasFirmin Dandou est prêtre del’archidiocèse de Brazzaville.Après un graduat en théologieet licence en droit canoniquedes Facultés catholiques deKinshasa (République Démo-cratique du Congo), puis unD.e.a et un doctorat en Droitcanonique de la Faculté dedroit canonique de Toulouse(France), il prépare actuelle-ment une licence d’histoire àl’Université de Toulouse LeMirail, et assume les chargesde défenseur du lien au Tribu-nal de l’Officialité régionale duMidi et de vicaire paroissial deSaint-Etienne de Montaudranet Christ-Roi (France).Pépin Wenceslas Firmin Dan-dou, Les conférences des évê-ques. Histoire et développe-ment de 1830 à nos jours, Pa-ris, L’Harmattan, 2007, 266 pa-ges; prix: 27 € (environ 17709F.Cfa).

Il se tiendra à Saint-Benoît de Boundji, du lundi 3 au diman-che 9 mars 2008, une session de la mi-carême sur le thème:«Le prêtre, face au renouveau charismatique.» La fin de cettesession sera couronnée par la cérémonie d’ouverture du15ème anniversaire de la mort de Son Excellence Monsei-gneur Georges Firmin Singha, ancien évêque d’Owando etde Pointe-Noire, au cours de la messe dominicale du 9 mars,que présidera Monseigneur Jean Claude Makaya-Loemba,évêque de Pointe-Noire. La clôture du 15ème anniversairede la mort de Monseigneur Singha interviendra en fin août,avec les ordinations diaconales et presbytérales. Le pro-gramme de ces festivités conçu par la commission d’orga-nisation prévoit plusieurs activités (conférences, célébra-tions eucharistiques, activités culturelles et sportives).

Diocèse d’Owando

Comme chaque année, lajournée internationale dela veuve à Brazzaville, a étécélébrée samedi 2 février2008, sous le signe de lasolidarité et du partage. Acette occasion, l’A.c.v.c.(Association chrétiennedes veuves du Congo) quepréside Mme CatherineMbou, a organisé unemesse d’action de grâcesen l’église Notre-Dame del’Assomption. Celle-ci étaitconcélébrée par Mgr Mi-chel Kouaya-Kombo, pré-lat de Sa Sainteté le PapeJean-Paul II, curé de laditeparoisse, aumônier diocé-sain des veuves et l’abbéDieudonné Mboungou,curé de la paroisse SaintMichel de Goma-Tsétsé,aumônier adjoint des veu-ves.

Parmi les participants àcette messe, on notaitla présence du vénéra-

ble sénateur Jacques Ngalibaet son épouse, le président del’Association Jean-Paul II pourla paix, Jean-Claude NdolouNzimbakani et de Mme Hono-rine Massamba, représentantle ministre de la santé, des af-faires sociales et de la famille.

Journée internationale de la veuveL’A.c.v.c a commémoré l’événement sous

le signe de la solidarité et du partage

archevêque congolais deBrazzaville, qui avait pensé àl’époque à mettre en place unestructure qui aura pour tâchede panser les plaies des sévi-ces subis par les veuves aprèsle décès de leurs époux».Avant de souligner que les ac-tivités de l’association sontconcentrées autour des aidesmultiformes, entre autres:

La couverture du livre.

En haut MgrMichel Kouaya-Kombo, présidant l’eucharistie.En bas les veuves pendant la messe.Plusieurs veuves et orphelinsvenus des paroisses de l’ar-chidiocèse de Brazzaville y

ont participé.Libérant son homélie, l’abbéDieudonné Mboungou a invi-té les veuves à l’amour du pro-chain, quel que soit leur sta-tut dans la société. «On nepeut pas parler des veuves,sans parler d’union», a-t-ilsouligné.Dégageant le sens de cettejournée, Mme Catherine Mbou,présidente de ladite associa-tion, a déclaré que «l’associa-tion se propose de soutenirspirituellement, juridiquementet matériellement la veuve

pendant et après le veuvage.C’est une initiative de MgrThéophile Mbemba, premier

dons, collectes, culture dechamps, notamment le champd’eucalyptus à InoniPlateaux et à Mbouono. No-tons que l’association travailleen synergie avec l’O.n.d.v.c(Œuvre Notre-Dame des veu-ves consacrées et orphelins).

Pascal BIOZI KIMINOU

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 9

SOCIETESOCIETESOCIETESOCIETESOCIETE

DIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIEREDIRECTION GENERALE DES IMPOTS

DIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIEREDIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS AU KOUILOU

DIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIEREN° 001/08/MEFB-DGI-DCHPF-DDIK-DCHPF

ANNONCE LEGALEL’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques etde la Propriété Foncière Pointe-Noire, BP.5399

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédured’immatriculation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

N° DE REQUISITIONS

13.178 du 08.01.0714.986 du 28.09.0715.313 du 04.01.0815.287 du 21.12.0713.212 du 10.01.0715.244 du 11.12.0713.303 du 12.02.0715.216 du 04.12.0715.308 du 04.01.0815.224 du 05.12.0715.222 du 04.12.0710.444 du 04.01.0515.386 du 24.01.0815.428 du 06.02.0815.072 du 24.10.0715.360 du 18.01.0815.048 du 16.10.0711.586 du 04.01.0715.116 du 06.11.0715.117 du 06.11.0715.073 du 25.10.0715.075 du 25.10.07

REQUISITIONS CADASTRALES

Plles 16, 17 Bloc 167bis Section L Superficie 1.231,20m²Parcelle 04 Bloc 123 Qter Section L Superficie 366m²Parcelle 08 Bloc 212 Section CL Superficie 500m²Parcelle 04 Bloc 11 Section BT Superficie 500m²Parcelle 05 Bloc 44 Section M² Superficie 615,42m²Parcelle 01 Bloc 21 Section BS Superficie 500m²Parcelle 01 Bloc 133 Section BWsuit. Superficie 500m²Parcelle 03 Bloc 78ter Section K Superficie 300m²Parcelle 41ter Bloc / Section M Superficie 606,10m²Plles 14, 16 Bloc 127 Section BL Superficie 1.000m²Parcelle 07 Bloc 112 Section BP Superficie 750m²Terrain Rural Superficie 14.456,00m²Parcelle 03 Bloc 03 Section J Superficie 840m²Plles 09, 11 Bloc 136 Section U Superficie 300m²Parcelle 01 Bloc 58 Section T Superficie 400m²Parcelle 02 Bloc 82 Section BM Superficie 500m²Parcelle 28 Bloc 80 Section Q Superficie 506,60m²Parcelle 179 Bloc / Section E Superficie 859,18m²Plles 10 et 11bis Bloc 99 Section BL Superficie 600m²Terrain Rural SuperficieParcelle 08 Bloc 302 Section AG Superficie 500m²Parcelle 08 Bloc 115 Section AD Superficie 1.283m²

QUARTIERS

Base AérienneBase AérienneLoandjiliTchimbambaTchimbambaTchimbambaKoufoliMbotaAéroportNgoyoWarfCôte-MatèveKM4FoucksMvoumvouCôte-MatèveMvoumvouCentre VilleNgoyoLoangoSiafoumouMbota Raffinerie

ARRONDISSEMENTS

01 LUMUMBA01 LUMUMBA04 LOANDJILI01 LUMUMBA01 LUMUMBA01 LUMUMBA04 LOANDJILI04 LOANDJILI01 LUMUMBA03 TIE-TIE01 LUMUMBA03 TIE-TIE01 LUMUMBA03 TIE-TIE02 MVOUMVOU03 TIE-TIEMVOUMVOU01 LUMUMBA03 TIE-TIEHINDA04 LOANDJILI04 LOANDJILI

REQUERANTS

OKOMBA Faustin Eugène BienvenuANGOMBASSOUNGA GermaineEnfants ONGAMI BasileDIOGO Gilles PatrickGOMAT TCHITCHETOKOUTIMA BANSSIMBA Jean BrunotMBOUNGOU MPONI CathérineSISSOKO DADAHASSA KEAIKELENGA ThéophileINDOLI Fleury RonaldMOULOUANGOU GabrielOKANDZA DIMI Sam Laura SevillaTATY TATY RaphaelTAMBADOU SADIALOUHOU-DAMBA Christophe SylvainQIUCHAN YEBAYONNE BernadetteEpouse MISSENGUI née BIDOUNGAEpouse MISSENGUI née BIDOUNGAMme LOUZOLO Irma ChristelleMAVOUNGOU Clemh Dieudonné

Au-delà d’un délai de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition oudéclaration à l’immatriculation, ne sera plus recevable (Art. 26 du régime de la Pro-priété Foncière).

Pour insertion légalePointe-Noire, le 24 Janvier 2008

Justin BianganaInspecteur divisionnaire

La cérémonie de sortie decette association placéesous la houlette de Luc

Adamo Matéta, haut-commis-saire à l’instruction civique età l’éducation morale, s’est dé-roulée en présence de CharaRébecca Mbokotoumona Lou-bienga-Babela, présidente del’A.c.vie, des représentantesdes ministres de la promotionde la femme et de l’intégrationde la femme au développe-ment; de la santé, des affairessociales et de la famille; desresponsables des O.n.gssœurs et de bien d’autres in-vités.Comme toute organisation dela société civile, l’A.c.vie estapolitique et ne poursuitaucun but lucratif. C’est uneassociation d’appui commu-nautaire, à caractère socioé-conomique et sanitaire qui a,entre autres, objectifs de pro-mouvoir l’amélioration du ni-veau de vie des populationspar l’approche communautai-re, pour un développementdurable; de contribuer à la pré-vention et à la réduction dutaux de prévalence des mala-dies au moyen de l’I.e.c.c.c (In-formation, éducation et com-munication pour le change-ment de comportement); de

renforcer les connaissancesindividuelles et collectivesdes populations en matièresde santé, de culture de paix,d’équité du genre et d’environ-nement, a précisé Mme CharaRébecca Mbokotoumona Lou-bienga Babéla, dans son motde circonstance. Pour attein-dre ces objectifs, l’A.c.vie sepropose d’agir, dores et déjà,à travers différents program-mes, parmi lesquels la cultu-re de la paix, la santé commu-nautaire, la formation des for-mateurs; l’équité du genre etl’environnement. Les dénomi-nateurs communs de tous cesprogrammes étant la préven-tion et le renforcement desconnaissances en milieu sco-laire, d’une part, et auprès desgroupes des jeunes et femmesorganisées dans les quartiers,d’autre part.L’A.c.vie est une associationouverte et sa présidente s’estdite heureuse de voir quicon-que s’associer à elle et auxautres membres, pour contri-buer à la croissance del’A.c.vie par leurs mains as-semblées, afin de boucher lestrous de la jarre percée, com-me le disait le roi Ghezo. LucAdamo Matéta, en sa qualitéde parrain de cette O.n.g, est

demeuré sensible à cette ini-tiative de la présidente del’A.c.vie. Aussi a-t-il prodigué,à cette occasion, quelquesconseils à la direction de cet-te O.n.g: Primo: éviter le piè-ge d’opportunisme dont fait

Vie associativeL’A.c.vie, une nouvelle O.n.g pour promouvoir

la paix, la santé et l’équité du genreLa famille des organisations de la société civile, quioeuvrent dans le domaine du bien-être social despopulations du Congo, s’est agrandie. Et pour cause,un nouveau-né, l’A.c.vie (Association connaissanceet vie), qui a fait sa sortie officielle, jeudi 21 février2008, à l’hôtel de ville de Brazzaville, s’est ajoutée àcette famille.

preuve bon nombre d’associa-tions qui, du reste, ont fait piè-tre figure au plan de la visionet de l’action, et qui finissentpar disparaître; secundo,prendre un bel élan, pourœuvrer sans complexe dans le

strict champ de votre action.Luc Adamo Matéta a, en outre,exhorté les membres de cettenouvelle O.n.g, en paraphra-sant Corneille, le célèbreauteur français de «Le Cid»:«Aux âmes bien nées, la va-leur d’un homme n’attendpoint le nombre des années…C’est justement à l’œuvrequ’on reconnaît l’artisan», a-t-il dit, avant d’ajouter: «la mis-sion de faire prendre cons-cience aux populations denotre cité sur les questionsliées aux objectifs précédem-ment évoqués exigent un en-gagement réel; la cohésion etl’harmonie entre les princi-paux acteurs, pour faire triom-pher la vision au nom de l’in-térêt général». Comme l’indi-que sa devise: «Connaissan-ce- Action-Service», l’A.c.vieest née pour servir, aux côtésdes autres organisations de lasociété civile, les personnesvulnérables et contribuer, ef-ficacement, aux acquis de lapaix, de la bonne moralité etau développement intégral duCongo.Signalons que la sortie offi-cielle de l’A.c.vie a été mar-quée par des séquences d’ani-mation et de sensibilisation del’auditoire sur le V.i.h-sida parle chanteur congolais Philip-pe Sita, suivies d’une distribu-tion de préservatifs, uniquemoyen, jusqu’ici, de se proté-ger, en dehors de la fidélité etde l’abstinence.

Pascal NGALIBO-YALA

Liste des membresdu Comité exécutif

national et de lacommission nationalede suivi et évaluation

Babéla née Mboko-toumona-Loubienga CharaRébecca, présidente fon-datriceMayela Jean Claude, vice-présidentSice Bindikissa AlainSerge, secrétaire généralMolélé Renée Claude, se-crétaire générale adjointeEnahemo Alphonse, admi-nistrateur des programmesKouyate Addul, chargé dela prospectiveNtsona Marguerite, Tréso-rièreBabela Mponi MichèleAïda, Trésorière adjointeMavoungou Olivéra Ruth,chargée des relations pu-bliquesMboungou Bazin, chargéde la communication et dela coopérationDr Mbongo J. Alfred, prési-dent du comité de suivi etd’évaluationDr Ntomba Bibiane, Vice-président du comité desuivi et d’évaluationMavoungou Cédric, mem-bre du comité de suivi etd’évaluationNzitoukoulou Fidèle, mem-bre du comité de suivi etd’évaluation

Adamo Matéta entouré des membres de l’A.c.vie.

La représentante de la ministre J. F. Leckomba-Loumeto encou-rageant les membres de la nouvelle O.n.g.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 10

SOCIETESOCIETESOCIETESOCIETESOCIETE

Radio Magnificat 93.7 FM,votre Radio, à votre service !votre Radio, à votre service !votre Radio, à votre service !votre Radio, à votre service !votre Radio, à votre service !

Pour vos:· Communiqués nécrologiques· Communiqués divers – Annonces· Messes en direct· Reportages radio et vidéo (messe, mariage et autres événe-ments)· Publi-reportages (faire connaître vos activités, écoles, en-treprises, etc.)· Production des documentaires vidéo· Production et montage des clips vidéo pour vos chants· Production et montage des spots publicitaires audio et vi-déo· Diffusion de spots publicitaires, etc.Tout est fait avec amour !La Radio de la Joie, la Joie de ceux qui (s)’aiment ! 93.7 FM

Nos Contacts: Tel: 531 12 60 – 543 12 30 – 952 17 68E-mail: [email protected]

Radio Magnificat est située dans l’enceinte du CentreInterdiocésain des Œuvres (CIO), près du CHU, derrière

l’Ambassade de Chine, entrée impasse Lycée Chaminade.

Les résultats de cet auditont été rendus publics,le 19 février 2008, à

l’E.n.b.a (Ecole nationale desBeaux arts) de Brazzaville, parM. Jackie Fourniol. En présen-ce de: Pierre-Michel Nguimbi,ministre de l’enseignementtechnique et professionnel,Hugues Marion de l’A.f.d(Agence française de dévelop-pement), François Sita, con-seiller du ministre Henri Osse-bi, Jean Massengo, représen-tant du département de l’édu-cation nationale et recherchescientifique à la présidence dela République, des responsa-bles du ministère de l’ensei-gnement technique et profes-sionnel et des journalistes dela presse locale.Parlant des faiblesses, l’ex-pert Jackie Fourniol qui a réa-lisé cet audit avec la contribu-tion de Gilbert Dimina, con-seiller spécial du ministreNguimbi, a indiqué que le Mi-nistère de l’enseignementtechnique et professionnel,bien qu’encore jeune - à pei-ne six ans d’existence - man-que d’informations sur les be-soins de l’économie, d’unepart et les besoins en qualifi-cation des jeunes, d’autrepart.«Le ministère, a-t-il poursuivi,ne dispose pas encore desoutils devant lui permettred’établir un tableau de bordefficace, afin de réorienter sesformations, c’est-à-dire ouvrir

de nouvelles filières et peutêtre en fermer certaines quiexistent».Pour susciter des innovations,Jackie Fourniol a dit: «Le mi-nistère devrait faire en sorteque les jeunes, qui viennentde bon cœur à l’enseignementtechnique et professionnel,soient bien informés et qu’ilsprennent du plaisir à appren-dre un métier. Pour qu’ils serendent très rapidementcompte qu’avec un métiertechnique, on peut bien ga-gner sa vie et vivre heureux auCongo».Par rapport à d’autres paysafricains où il a déjà réalisédes audits, M. Fourniol a rele-vé que le cas du Congo estparticulier, du fait que «le pro-jet est arrimé à un grand pro-jet politique, à savoir: «LaNouvelle Espérance», pro-gramme de société du prési-dent de la République, lequela été décliné et s’appelle larefondation qui est un ensem-ble de réformes nécessaires eturgentes, pour assurer le re-dressement qualificatif et ledéveloppement durable del’enseignement technique etprofessionnel, en s’ouvrantsur le monde de l’entreprise».Le ministère a pour vocationde faire en sorte que les for-mations soient en phase avecla réalité des entreprises,donc utiles aux jeunes, maisil n’ a pas été créé pour don-ner uniquement la formation

Ministère de l’enseignement technique et professionnelUn audit pour une organisationplus performante et efficiente

Dans le but de réussir sa refondation engagée de-puis juillet 2005, le Ministère de l’enseignement tech-nique et professionnel a fait l’objet d’un audit, à tra-vers ses administrations centrales et départementa-les, en vue d’identifier ses forces et faiblesses et par-tant, proposer des organisations plus performanteset efficientes.

générale technique, a soulignéJackie Fourniol, suggérant,entre autres, la constructiond’un observatoire emploi-for-mation, dans le cadre du par-tenariat avec le secteur pro-ductif; la définition des profilsde poste au Ministère de l’en-seignement technique et pro-fessionnel; l’accompagne-ment du processus interne demutation culturelle et profes-sionnelle de ce ministère.Par ailleurs, M. Fourniol a re-tenu, dans ses propositions,trois directions générales ausein du Ministère de l’ensei-gnement technique et profes-sionnel, notamment celles despolitiques, de la perspective etdes projets; de l’enseigne-ment technique des forma-tions professionnelles et del’administration scolaire.Pour sa part, Pierre-MichelNguimbi a félicité les audi-teurs d’avoir mené à bon portcet «exercice fort difficile», ettous ceux placés dans la tra-jectoire de cet audit qui ont été

très participatifs. «Vous avezcompris l’intérêt de mettre enavant nos forces et d’afficheraussi nos faiblesses parceque lorsqu’on a décidé de fai-re un long voyage qui, com-me pour le cas de la terre pro-mise, nous prépare à des len-demains meilleurs, il faut mé-nager sa monture. Et ménagersa monture, c’est aussi pren-dre conscience de ses capa-cités et de ses faiblesses», a-t-il dit, avant d’ajouter que «larefondation, long processusdéjà entamé, va visiter tout lemonde et chacun va devoirparticiper au mieux de sescompétences et de sa volon-té».M. Jean Massengo a, quantlui, loué l’initiative du Ministè-re de l’enseignement techni-que et professionnel, tout ensignifiant que celle-ci s’inscritdans la logique de la NouvelleEspérance.

Viclaire MALONGA

Un séminaire de formation des animateurs d’alphabétisations’est tenu, du 28 janvier au 2 février 2008, à la caserne deOuesso, sous la direction de M. Dieudonné Dhird, coordonna-teur des services d’alphabétisation et d’éducation pour tous(E.p.t) du département de la Sangha. Les cérémonies d’ouver-ture et de clôture se sont déroulées sous les auspices du colo-nel Joseph Zie-Mella, chef d’Etat major inter armée, représen-tant le commandant de zone de défense n°5 en mission, enprésence de M. Léopold Manga, directeur départemental de l’en-seignement primaire et secondaire, chargé de l’alphabétisationde la Sangha.Ce séminaire a visé la formation des alphabétiseurs qui, après,animeront le centre d’alphabétisation en création à la casernede Ouesso. A cette occasion, M. Dieudonné Dhird, coordonna-teur des services d’alphabétisation et d’éducation pour tousdu département de la Sangha a salué la bonne volonté du com-mandant de zone de défense de la Sangha autour de cette ques-tion d’alphabétisation des éléments de sa troupe. Ce dernieravait posé le problème au directeur départemental de l’ensei-gnement primaire et secondaire, chargé de l’alphabétisationqui, à son tour, n’a pas tardé de réagir, favorablement, et avecpromptitude. Parlant des participants à ce séminaire qui a durésix jours, M. Dieudonné Dhird a dit: «Ils étaient sept, au début,mais les problèmes de santé ont fait qu’au 3ème jour, l’un desséminaristes s’est retiré. Au total, six ont suivi la formation; ils’agit des lieutenants, Jean Berthin Ondongo, Daniel Ngouele,Sosthène Monguimet-Manguet, Michel Bernard Dorian Nsana;du premier maître Raymond Chrisostome Malonga et du capo-ral-chef Innocent Niamba-Zambagoy. Ces derniers ont, désor-mais, la charge d’alphabétiser leurs frères d’armes».Abordant les thèmes développés au cours de cette session deformation, M. Dhird nous a confié que «du lundi 28 janvier ausamedi 2 février 2008, neuf thèmes ont été développés: «Lanotion d’alphabétisation», présenté par Dieudonné Dhird, «Lapsychologie de l’adulte» par René Degaume, «La création et lefonctionnement d’un centre d’alphabétisation» par DieudonnéDhird, «Les éléments de la correspondance administrative» parFrancis Nakolo; «Le comportement de l’animateur d’alphabéti-sation» par René Degaume, «Le test de niveau», par DieudonnéDhird; «L’enseignement des différentes disciplines en alpha-bétisation», par Rodrigue Mobiong; «Les programmes» par D.Dhird et «L’évaluation des séances de réemploi» par JosephMeguessa. Le but de tous ces thèmes a été d’exercer les sémi-naristes à l’enseignement de quelques disciplines».Explorant les activités en perspective, après l’ouverture de cecentre d’alphabétisation, M. D. Dhird pense qu’«il est possibleque nous puissions organiser d’autres activités éducatives ausein de la zone militaire, parce que les besoins en formationsont, déjà, multiples et manifestes».Pour le commandant de zone par intérim, le colonel JosephZie-Mella, ce séminaire est venu à point nommé parce que cer-tains éléments de l’armée «n’ont rien dans la tête». D’où sonimportance.

Victor GUEMBELA,correspondant permanent à Ouesso

Zone de défense n°5(Département de la Sangha)

Formation des formateursmilitaires pour alphabétiser

dans les casernes

La délégation du groupeEcobank est venue re-mercier les autorités

congolaises, notamment lechef de l’Etat, pour l’accordayant permis l’implantation auCongo de leur établissementbancaire dénommé: Ecobank-Congo. Celui-ci verra le jour,d’ici à la fin de ce mois de fé-vrier. Ecobank, qui sera unebanque commerciale de proxi-mité, au capital de 3 milliardsde F. Cfa, entend proposer unegamme de services bancaireset financiers aux particuliers,au gouvernement et aux agen-ces gouvernementales, auxmultinationales et sociétés lo-cales, aux institutions multila-térales, bilatérales et financiè-res, aux O.n.gs (Organisationsnon gouvernementales) et auxP.m.e (Petites et moyennesentreprises). Ecobank va s’ap-puyer, ce faisant, sur un par-tenariat d’entreprises, pourdéployer son action de microfinance dans le pays où serontimplantées ses agences. Sesactivités concernent, égale-

ment, la gestion du patrimoi-ne et les transactions. Eco-bank fournira des servicesaux Africains souhaitant fairele transfert des fonds et effec-tuer des paiements vers l’Afri-que. A Pointe-Noire, deuxagences sont déjà fonction-nelles.Mandé Sidibé, président duconseil d’administration, a dé-claré que leur groupe, consti-tué en société en 1985, estimplanté dans vingt pays afri-cains. Il est le premier groupebancaire régional africainavec un réseau d’agences etde guichets, à travers l’Afriqueoccidentale et centrale. Legroupe se développe, égale-ment, en Afrique australe etorientale. Bien cotée à la bour-se des valeurs mobilières deCôte d’ivoire, du Ghana, duNigeria, elle le sera bientôt àcelle de l’Afrique centrale ba-sée à Libreville, au Gabon.Le groupe Ecobank est spé-cialisé dans les opérationsbancaires et s’est développée,de manière régulière, pour

devenir l’un des principauxgroupes bancaires dont le siè-ge est à Lomé, au Togo. Il aconcentré toutes ses énergieset potentialités, pour mettre enplace une banque panafricai-ne de dimension internationa-le gérée selon les normes envigueur dans les plus grandesinstitutions bancaires mondia-les. Le groupe Ecobank a étécréé à l’initiative de la fédéra-tion des chambres de com-merce et d’industrie de laC.d.e.a.o (Communauté desEtats de l’Afrique de l’ouest)avec pour objectif de faciliterdes échanges entre les Etats,par le biais du financementbancaire. Il est, donc, conçucomme un instrument d’inté-gration et son actionnariat estessentiellement privé. La

FinancesBientôt l’ouverture d’une

nouvelle banque: EcobankUne nouvelle banque va s’ajouter, sous peu, à la liste decelles déjà existantes au Congo: Ecobank. Cette der-nière entend apporter sa contribution dans le finance-ment de l’économie nationale congolaise, a annoncéMandé Sidibé, président du conseil d’administration dugroupe Ecobank, au cours d’un point de presse donné,le 14 février 2008, dans la salle de conférence du Minis-tère de l’économie, des finances et du budget, en pré-sence de Pacifique Issoïbeka, ministre de l’économie,des finances et du budget.

C.d.e.a.o a 6% des actionsdans ce groupe. Mais, aucunEtat ne peut intervenir indivi-duellement, car la nature dugroupe est privée.Signalons que la délégationdu groupe Ecobank, conduitepar son président d’honneurServais Djondo, était compo-sée de Mandé Sidibé, prési-dent du conseil d’administra-tion, Samuel Ayim, secrétairegénéral, Kabassi Abu Kassim,directeur régional de laC.e.m.a.c (Communauté éco-nomique et monétaire del’Afrique centrale) et LazareNoulekou, directeur générald’Ecobank-Congo.

Philippe Banz

Jackie Fourniol restituant l’audit.

Ecobank-Congo fournira des services aux Congolais.

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 11

ANNONCESANNONCESANNONCESANNONCESANNONCES

Il est porté à la connaissance du public que leslistes des candidats retenus pour passer lestests de résélection à TOTAL E&P CONGO sontaffichées à la Direction Générale, sise avenueRaymond Poincaré.Le retrait des convocations se déroulera dumardi 26 février 2008 jusqu’au vendredi 29 fé-vrier 2008, de 15h30 à 17H30, à la Direction Gé-nérale, sur présentation d’une pièce d’identitéen cours de validité.Les tests se dérouleront du 3 au 7 mars 2008, àBrazzaville, et du 10 au 14 mars 2008, à Pointe-Noire.Les candidats ne disposant pas d’un permis deconduire, d’une carte nationale d’identité, d’uneattestation d’identité ou d’un passeport en coursde validité sont priés de se les faire établir avantla date des tests.

COMMUNIQUE DE

TOTAL E&P CONGO

ContexteLe Gouvernement de la République du Congo a obtenu du FondsInternational du Développement Agricole (FIDA) un prêt pourfinancer le Projet de Développement Rural dans les Départe-ments du Niari, de la Bouenza et de la Lékoumou (PRODERSUD). Dans le cadre de la mise en oeuvre de ce Projet, L’unitéde Coordination du PRODER SUD recrute le personnel d’appui,pour servir au sein de son siège, basé à Dolisie, dans le postesuivant:• Assistant du responsable de la Composante Appui à la Pro-duction et à la Commercialisation. Ce poste est ouvert aux per-sonnes de nationalité congolaise, hommes ou femmes, issuesdes secteurs privés ou publics. La personne retenue souscriraavec l’Unité de Coordination du Projet, un contrat de travail àdurée déterminée de deux ans, renouvelable.I- DOSSIERS DE CANDIDATUREChaque dossier de candidature devra comprendre:1. Une demande manuscrite adressée au Coordonnateur del’Unité de Coordination et de Gestion du PRODERSUD;2. Une lettre de motivation;3. Un curriculum vitae (CV) détaillé, faisant ressortir l’expériencedu candidat;4. Les copies certifiées conformes des diplômes, permis deconduire, attestations et autres certificats de travail justifiantl’expérience du candidat;5. Une copie certifiée conforme d’acte de naissance;6. Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois;7. Un certificat médical d’aptitude physique datant d’au moinstrois;8. Un certificat de nationalité.II- DEPOT DES DOSSIERSLes dossiers de candidature seront déposés, sous plis fermé,portant la mention suivante: «Recrutement de l’Assistant à laProduction et à la Commercialisation du PRODER SUD», à l’unedes adresses suivantes:

Tél.: (242) 525 63 16 / E-mail: [email protected] Bureau de liaison PRODER

7ème étage Immeuble de L’ARC, porte 7 BTél.: (242) 658 59 19

E-mail: [email protected] réception et l’enregistrement des dossiers seront clos,

le 31 mars 2008, à 12 heures précises.

III/ DESCRIPTION DU POSTE

pliqués dans la réalisation des activités de la Composante (ser-vices, ONG, associations, groupements de base, individuali-tés...);- Gérer la documentation technique en rapport avec la compo-sante;- Participer à l’organisation de la formation des acteurs;- Préparer la documentation de base nécessaire aux missionsd’évaluation et de revues techniques;- Participer à l’élaboration du PTBA;- Participer à l’élaboration de TDR de mission;- Participer à la rédaction des rapports de missions;- Participer à l’élaboration des rapports d’activités mensuels,semestriels et annuels de la Composante.

• Au plan spécifiquePrendre en charge les activités de la sous-composante 2.3«Appui à la Commercialisation»:- Etude de marchés et des filières;- Transmission et diffusion des informations sur les prix etmarchés;- Mise en relation des acteurs et les médias;- Appui aux activités de commercialisation des produits agri-coles.

III.2. -Qualifications requises• Etre titulaire d’un diplôme universitaire ou équivalent en agro-nomie, en économie, sociologie ou en communication sociale;• Avoir une expérience professionnelle d’au moins 5 ans, dont2 avec de responsabilité dans un projet de développement ru-ral (encadrement et animation des producteurs);• Avoir une expérience pratique de développement communau-taire et dans l’approche participative appliquée au développe-ment local;• Avoir une expérience de terrain confirmée, en matière de dé-veloppement des filières;• Etre capable de travailler en équipe;• Avoir une bonne connaissance de la micro-informatique (trai-tement de texte, tableur, base de données);• Avoir une forte capacité d’analyse et de synthèse;• Avoir (si possible) une bonne connaissance de la zone duProjet.V/ LIEU ET DUREE DU MANDATLe mandat de l’Assistant à la Production et à la Commerciali-sation se déroulera dans les Départements du Niari, de laBouenza et de la Lékoumou, en République du Congo. Cemandat durera deux (2) ans et ne pourra être renouvelé qu’aprèsévaluation positive de la performance du candidat retenu.N.B. Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

Le Coordonnateur du ProjetPaul BIZIBANDOKI

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE / CABINETPROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DANS LES DEPARTEMENTS DU NIARI, DE LA BOUENZA

ET DE LA LEKOUMOU / UNITE DE COORDINATION DU PROJET

AAAAAVVVVVIS D’IS D’IS D’IS D’IS D’AAAAAPPEL A CPPEL A CPPEL A CPPEL A CPPEL A CAAAAANDIDANDIDANDIDANDIDANDIDATURESTURESTURESTURESTURESDate: 26/02/2008 / Prêt FIDA N°688-CG / AC N°001/PS/UCP/08

ET QUALIFICATIONS REQUISESIII.1 - ASSISTANT (E) A LA PRODUCTION

ET COMMERCIALISATIONIII. 1.1 - Description du posteSous l’autorité du Coordonnateur et, sous le rattachement directau Responsable de la Composante «Appui à la Production et à laCommercialisation», qui assure sa supervision et son contrôle,l’Assistant est chargé d’appuyer le Responsable de la Compo-sante «Appui à la Production et à la Commercialisation» duPRODER/SUD dans la mise en oeuvre des activités de la Compo-sante. Il exerce ses responsabilités et tâches, conformément auxdispositions:- du rapport de pré-évaluation;- de l’Accord de Prêt FIDA/Etat CONGO;- des recommandations validées et approuvées des missions desupervisions, de revue technique, d’évaluation et d’audit.Ses différentes tâches s’articulent, notamment autour des élé-ments suivants:

• Au plan général- Participer au suivi de la mise en oeuvre des activités de la com-posante par les différents intervenants;- Tenir les fiches de suivi de mise en oeuvre des activités par lesdifférents partenaires;- Préparer les éléments de feedback (rapport, articles, mémoran-dum, etc.) à ventiler à tous les utilisateurs (internes et externes);- Collecter, saisir, traiter et participer à l’analyse des informationsrecueillies dans le cadre de la mise en oeuvre des activités parles différents partenaires;- Tenir et actualiser, régulièrement, le répertoire des acteurs im-

- Unité de Coordination du PRODER SUDSiège: Quartier Lisanga (FAD), Dolisie/Congo

1. Le Gouvernement de la République duCongo a obtenu, auprès du Fonds Internatio-nal de Développement Agricole (FIDA), un prêtpour le financement du Projet de Développe-ment Rural dans les départements du Niari, dela Bouenza et de la Lékoumou (PRODER-SUD)et a l’intention d’utiliser une partie du montantde ce prêt pour les services de consultants.2. Le Gouvernement a convenu avec le FIDAde recruter un Opérateur de Proximité en Mi-cro-finance dont l’objectif est d’appuyer lePRODER SUD dans la mise en place dans sazone d’intervention, d’un réseau régional mu-tualiste d’épargne et de crédit. De manière gé-nérale, l’Opérateur de Proximité en Micro-fi-nance appuiera l’émergence d’une dynamiquecommunautaire capable de générer et de pé-renniser un système de micro-finance adaptépour les bénéficiaires de la zone du Projet.L’Opérateur de Proximité en Micro-finance estun Bureau d’études, une ONG, une associa-tion ou centre de recherche disposant de 3 ansd’expérience au moins. Il devra être spécialisédans le développement de la Micro-finance, depréférence en milieu rural et, être familiariséaux techniques de formation des adultes; auxtechniques de sensibilisation–formation enmilieu rural, à la communauté et mobilisationsociale.3. L’Unité de Coordination du Projet invite lescandidats admissibles à manifester leur inté-rêt à fournir les services décrits ci-dessus.4. Les candidats intéressés doivent fournir lesinformations indiquant leurs capacités techni-ques à exécuter lesdits services, notamment:a) Documents (Brochures de présentation) in-diquant, avec détails, l’exécution de travauxanalogues vérifiables en matière de Micro-fi-

nance des projets financés par le FIDA ou toutautre bailleur de fonds international;b) Coordonnées: noms du ou des responsa-bles; adresse, téléphone, fax, E-mail.5. Sur cette base, une liste restreinte des can-didats ayant les qualifications requises seraétablie, en conformité avec les «Directivespour la passation des marchés du FIDA deseptembre 1982, révisée en décembre 2004».Le choix final du consultant sera fait sur labase de la sélection fondée sur la QualitéTechnique et le Coût.6. Les candidats intéressés peuvent obtenirdes informations supplémentaires, au sujetdes documents de référence, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables, de 9h00 à 14h00.7. Les manifestations d’intérêt doivent êtredéposées, sous pli fermé et cacheté, à l’unedes adresses ci-dessous, au plus tard, le 14mars 2008, à 12h00, à:

PROJET DE DEVELOPPEMENT RURALDANS LES DEPARTEMENTS DU NIARI,

DE LA BOUENZA ET DE LA LEKOUMOU(PRODER-SUD)

- UNITE DE COORDINATION DU PROJETSiège: Quartier Lisanga (FAD), B.P: 88;

Tél. : (242) 525 63 16, Dolisie, Républiquedu Congo; E-Mail: [email protected] BUREAU DE LIAISON PRODER CONGOImmeuble de l’ARC, 7ème étage, porte 7.06;

Tél.: (242) 658 59 19 / (242) 503 82 82E-mail: [email protected]

Dolisie, le 19 Février 2008

Le Coordonnateur du Projet,Paul BIZIBANDOKI

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE / CABINETPROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DANS LES DEPARTEMENTS DU NIARI,

DE LA BOUENZA ET DE LA LEKOUMOU / UNITE DE COORDINATION DU PROJET

SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERÊTPOUR LE RECRUTEMENT D’UN OPERATEUR DE PROXIMITE EN

MICROFINANCE DANS LA ZONE D’INTERVENTION DU PROJET DEDEVELOPPEMENT RURAL DANS LES DEPARTEMENTS DU NIARI,

DE LA BOUENZA ET DE LA LEKOUMOU (PRODER-SUD)

Page 12: Lancement des travaux de bitumage de la route Obouya-Boundji-Okoyo La fin d… Semaine 2772.pdf · 2008-07-01 · LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE

LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 12

CULCULCULCULCULTURETURETURETURETURE

1. Le Gouvernement de la République du Congoa obtenu, auprès du Fonds International deDéveloppement Agricole (FIDA), un prêt pourle financement du Projet de DéveloppementRural dans les départements du Niari, de laBouenza et de la Lékoumou (PRODER-SUD) eta l’intention d’utiliser une partie du montant dece prêt pour les services de consultants.2. Le Gouvernement a convenu avec le FIDA derecruter trois (03) Opérateurs Principaux Dépar-tementaux dont l’objectif est de mettre enoeuvre les activités de la Composante Appui àla Production et à la Commercialisation duPRODER SUD.L’Opérateur Principal Départemental (OPD) estun bureau d’études, une association ou centrede recherche disposant de 3 ans d’expérienceau moins. Il devra être spécialisé dans les do-maines suivants :-Développement rural ;- Production végétale, animale et pisciculture;- Animation rurale, approche participative et ap-proche genre.3. L’Unité de Coordination du Projet invite lescandidats admissibles (ONG/PME) à manifes-ter leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus.4. Les candidats intéressés doivent fournir lesinformations indiquant leurs capacités techni-ques à exécuter lesdits services, notamment:a) Documents (Brochures de présentation) in-diquant, avec détails, l’exécution de prestationde services analogues vérifiables en matière demise en oeuvre des projets financés par le FIDAou tout autre bailleur de fonds international;b) Coordonnées: noms du ou des responsables;

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE / CABINETPROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DANS LES DEPARTEMENTS DU NIARI

DE LA BOUENZA ET DE LA LEKOUMOUUNITE DE COORDINATION DU PROJET

SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERÊTPOUR LE RECRUTEMENT DES OPERATEURS PRINCIPAUXDEPARTEMENTAUX DANS LES DEPARTEMENTS DU NIARI,

DE LA BOUENZA ET DE LA LEKOUMOU(PRODER-SUD)

adresse, téléphone, fax, E-mail.5. Sur cette base, une liste restreinte de con-sultants ayant les qualifications requises seraétablie, en conformité avec les «Directivespour la passation des marchés du FIDA deseptembre 1982, révisée en décembre 2004».Le choix final du consultant sera fait surla base de la sélection fondée sur la QualitéTechnique et le Coût.6. Les candidats intéressés peuvent obtenirdes informations supplémentaires, au sujetdes documents de référence, à l’adresse ci-dessous, les jours ouvrables, de 9h00 à 14h00.7. Les manifestations d’intérêt doivent êtredéposées, sous pli fermé et cacheté, en 05exemplaires (original+04 copies ), à l’une desadresses ci-dessous, au plus tard, le 21 mars2008, à 12h00, à :PROJET DE DEVELOPPEMENT RURAL DANSLES DEPARTEMENTS DU NIARI, DE LABOUENZA ET DE LA LEKOUMOU (PRODER-SUD)- UNITE DE COORDINATION DU PROJETSiège: Quartier Lisanga (FAD), B.P: 88; Tél. :(242) 525 63 16, Dolisie, République du Congo.E-Mail: [email protected] BUREAU DE LIAISON PRODER CONGOImmeuble de l’ARC, 7ème étage, porte 7.06;Tél.: (242) 658 59 19 / (242) 503 82 82E-mail: [email protected]

Dolisie, le 19 Février 2008Le Coordonnateur du Projet,

Paul BIZIBANDOKI

La compagnie Nouvelle Air Congova procéder, pour les besoins deson fonctionnement, au recrute-ment de son personnel. Les emploissollicités sont les suivants:

Postes vacantsPersonnel navigant technique(Pilotes de ligne et Pilotes)Personnel commercial de bord(Stewards et hôtesses)Personnel technique sol avec lesqualifications machine de type MA60, Boeing 737, Ambraer 120.Personnel commercial sol (hôtes-ses d’accueil, agent de comptoir)Personnel d’escale (agents de pas-sage, agents des opérations)Lieu d’affectation:

- Brazzaville;- Pointe-Noire;- Dolisie;- Nkayi;- Ouesso;- Impfondo.

Durée du contrat: Contrat à duréeindéterminée (CDI)Rémunération: La rémunération

AIR CONGOAIR CONGOAIR CONGOAIR CONGOAIR CONGOAAAAAVVVVVIS DE RECRUTEMENTIS DE RECRUTEMENTIS DE RECRUTEMENTIS DE RECRUTEMENTIS DE RECRUTEMENT

N°01/20-02-08/SN AIR CONGOsera fixée suivant la grille salarialede la Compagnie.Composition du dossier:Candidature: Les dossiers de candi-dature comprendront les pièces sui-vantes:• Une demande manuscrite;• Une lettre de motivation pour leposte;• Un curriculum vitae avec copie desdiplômes obtenus;• Un casier judiciaire;• Un certificat de nationalité;• Une copie d’acte de naissance.

Dépôt du dossierde candidature

Les dossiers de candidature doiventêtre adressés, au plus tard, le 15mars 2008, sous pli fermé, àl’adresse suivante, avec la mention«Avis de Recrutement»Au siège de la Compagnie, sis auCamp Clairon, près du Groupe sco-laire REMOA l’attention du Directeur des Res-sources Humaines.

«Le combat des femmesau Congo-Brazzaville»

Expliquant la philosophiedu nom de son nouvelalbum, Doudou Copa a

dit: «Vous savez, dans touteschoses, chacun de nous a sonjour d’indépendance. Indepen-dence day, c’est le deuxièmealbum de Doudou. J’ai,d’abord, commencé par Echa-faudage, je crois que tout lemonde sait à quoi sert l’écha-faudage, dans la construction.Donc, je crois qu’une foisqu’on a construit, qu’on estchez soi, à la maison, c’est uneindépendance par rapport à savie. Donc, Doudou a eu son in-dépendance par rapport à sacarrière musicale. C’est pourcela que j’ai intitulé mon al-bum: Independance day».A propos d’Anaïs Baryth, l’unedes chansons les plus aduléesde l’album, où l’on perçoit dessonorités à couper le souffle,l’artiste explique: «J’ai essayéd’apporter une nouvelle tou-che dans la musique congolai-se. Quand je concevais cetalbum, je m’étais dit qu’il fal-lait que ça soit riche en sons,comme en thèmes. C’est pour

cela que tout le monde qui aécouté l’album a pu constaterque du côté son, c’est bien, etmême les images aussi. On dittoujours que quand on veutfaire quelque chose de grand,

il faut être entouré des grandsou approcher les grands. Toutle monde, ici, pratiquement, nele savait pas, mais, dans cettechanson, la guitare a été jouéepar mon grand frère Rigo Star,qui est l’un des grands guita-ristes de notre musique. Donc,j’ai essayé de m’associer à cegrand Monsieur pour faire quel’album Indépendance day soitvraiment d’une bonne quali-té».Sur le concert avorté du 29décembre 2007, à Casablanca(Maroc), le chanteur répond:«Si le concert a avorté, c’estparce que mon sponsor surqui je comptais, le Ministèrede la culture, m’a faussé com-pagnie, au dernier moment.Mais, je me suis dit, ce n’estpas grave, ce sont des chosesqui arrivent. De toutes les fa-çons, ce n’est que partie remi-se, car le spectacle a été re-porté en 2009».Que réserve Doudou Copa aupublic, ce 29 février? «Je vaislivrer un concert qui fera plai-sir à tout le monde. Il y auramoins de bruit; il n’y aura rienque la guitare et la voix deDoudou. Et on ne finira pas lasoirée comme ça, il y aura unesurprise», rassure l’ex «extramusicien».Echafaudage comprend onzetitres, dont un signé Dagoson:Photo roman. Cet album a étéenregistré au studio EbenEzer (Brazzaville); le mixage aété réalisé au studio Harrison,à Paris (France).

Véran Carrhol YANGA

Musique

Doudou Copa a présentéson «Independance day»Un concert acoustique. Voilà le plantureux repas quele chanteur Doudou Copa, ex-membre d’Extra Musica,réserve à ses fans et autres férus de la bonne musi-que, ce vendredi 29 février 2008, dans la salle Savor-gnan De Brazza du C.c.f (Centre culturel français) deBrazzaville. Pour leur permettre de déguster, en live,son nouvel album: Independance day (Sonima Music),publié en fin 2007. Mais, prélude à ce show inédit quis’annonce étincelant, l’artiste qui rentre d’un long pé-riple en France, a donné une conférence de presse,mardi 26 février dernier, dans la salle André Gide ducadre précité. Pour, justement, présenter, officiellement,ce nouveau produit.

Depuis un temps, ellefocalise son action etses recherches sur le

combat des femmes en faveurde leur émancipation, les ex-horte à faire preuve d’initiati-ves et de responsabilité, pourêtre utiles. Ce qui n’est pas to-talement du goût des hommesqui veulent les maintenir dansun état «second». Mais, lesfemmes ne désespèrent pas.Elles ne lâchent pas, non plus.«Elles sont déterminées àcombattre la violence faite auxfemmes» (p.7). Mais, qu’est cequi pousse l’auteur à s’inves-tir, totalement, dans cette ex-ploration créative? «Je croisen la cause des femmes et j’aiun intérêt particulier pour lalutte contre la violence», ré-pond-elle (p.7), «…j’essaieautant que faire ce peu, dem’impliquer dans cette lutte.Ce n’est pas toujours facile, jele sais. On ne se fait pas tou-jours bien comprendre, j’ensuis consciente. Mais, je suiscertaine qu’il faut continuer lecombat». (p.25). Oui, il fautcontinuer. Parait-il, seule lalutte libère, telle est la devisedes femmes congolaises.«Le combat des femmes auCongo Brazzaville», que vientde publier Ghislaine Nelly Hu-guette Sathoud, est un ouvra-

ge qui s’inscrit dans une ac-tion positive et qui revigore lecombat, afin de rendre hom-mage à toutes les femmescombattantes dénonçant lesviolences et les injustices àleur égard. Lorsqu’on a entreses mains cet essai assez cri-tique, on a l’impression de lirela vie et la réalité de tous lesjours de la femme africaine,son combat quotidien, jonchéde beaucoup de maux qui nelaissent pas la femme évoluéedans toute sa plénitude. «Au

Congo Brazzaville», par exem-ple, «les femmes veulent s’im-pliquer dans le développe-ment du pays. Comme danstoute l’Afrique, et dans le mon-de, finalement, on constate degrandes inégalités entre leshommes et les femmes, dansplusieurs sphères sociales»(P.7). Avec la nouvelle dynami-que, les choses changent. Lesfemmes ne se laissent pas al-ler comme des moutons dePanurge. Elles en sont telle-ment conscientes. «Elles veu-lent, absolument, changer lesort des femmes dans une so-ciété où la population fémini-ne représente, quand même,la majorité. Elles mènent, defront, un combat sans réser-ve, pour arriver à cet objectif»(p.7).L’auteur, fervente militante dela cause des femmes, relate,à travers son ouvrage, les faitset gestes des hommes, et faitun réquisitoire non négligea-ble sur la condition féminineface à l’homme. D’ailleurs, ellene s’en cache pas: «J’ai vou-lu exprimer ma reconnaissan-ce à ma culture et mon mon-de d’origine. Ma fibre pour lalutte sur la condition des fem-mes vient de là. Bien entendu,ce n’est pas terminé». (p.82).La lutte, alors, continue.

A.SINGOU-BASSEHA«Le combat des femmes auCongo-Brazzaville», GhislaineNelly Huguette Sathoud, Paris,L’Harmattan, 2007, 90 pages(Collection Points de vue), 11euros.

Roman: Ghislaine Nelly Huguette Sathoud publie:

Après son regard porté sur «Les femmes d’Afrique cen-trale au Québec», ouvrage édité en 2006, chez L’Har-mattan, Ghislaine Nelly Huguette Sathoud refait sur-face, avec une nouvelle publication. Elle revient sur lamême lancée, dans une réflexion pertinente et uneoptique positive, en s’intéressant sur le Congo, sonpays d’origine, et publie: «Le combat des femmes auCongo-Brazzaville», chez le même éditeur.

Doudou Copa «De mi amor»

Ghislaine Nelly HuguetteSathoud

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 13

ANNONCESANNONCESANNONCESANNONCESANNONCESMINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET

DIRECTION GENERALE DES IMPOTSDIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIEREDIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS AU KOUILOUDIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE

N° 002/08/MEFB-DGI-DCHPF-DDIK-DCHPF

ANNONCE LEGALEL’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques etde la Propriété Foncière Pointe-Noire, BP.5399

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédured’immatriculation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

N° DE REQUISITIONS

11.851 du 17.03.0613.732 du 13.06.0713.753 du 13.06.0713.539 du 04.06.0713.839 du 11.07.0715.170 du 21.11.0714.917 du 13.09.0715.262 du 14.12.0714.977 du 27.09.0710.597 du 12.02.0513.480 du 14.05.0713.222 du 11.01.0715.070 du 24.10.0715.194 du 27.12.0715.230 du 07.12.0715.093 du 30.10.0715.085 du 29.10.0715.095 du 31.10.0715.191 du 21.11.0715.191 du 27.11.0715.227 du 05.12.0715.225 du 05.12.07

REQUISITIONS CADASTRALES

Plles 3 à 8 Bloc 359 Sect.ADsuite Superficie 3.600m²Terrain Rural Superficie 800m²Terrain Rural Superficie 400m²Parcelle 07 Bloc 21 Section AH Superficie 610m²Parcelle 02 Bloc 76 Section AC Superficie 630m²Plles 1 et 2 Bloc 138 Section AD1 Superficie 2.400m²Plles 1 et 2 Bloc 360 Section CL Superficie 1.000m²Parcelle 03 Bloc 10 Section BP Superficie 750m²Parcelle 01 Bloc 67 Section AV Superficie 400,00m²Parcelle 03bis Bloc 129 Section AE Superficie 500m²Parcelle 05 Bloc 34 Section AE Superficie 500m²Parcelle 08 Bloc 121 Section AE Superficie 496,04m²Parcelle 04 Bloc 153 Section T Superficie 412,92m²Parcelle 11 Bloc 15 Section Q Superficie 554,93m²Parcelle 02 Bloc 42 Section Q Superficie 396,00m²Parcelle 01 Bloc 301 Section BM Superficie 500m²Parcelle 134 Bloc / Section I Superficie 1.348,70m²Parcelle 12 Bloc 42 Section AH Superficie 400m²Plles 01, 02 Bloc 81 Section BM Superficie 1.000m²Plles 1 à 10 Bloc 130 Section BD Superficie 5.000m²Plles 1 et 2 Bloc / Section BM Superficie 1.000m²Plles 5 à 10 Bloc 303 Section BM Superficie 30.000m²

QUARTIERS

Mbota RaffinerieVillage MENGOMvoutiFaubourgMbota RaffinerieMbota RaffinerieMont KambaWarfBissongoSiafoumouSiafoumouSiafoumouTié-TiéMvoumvouMvoumvouNgoyoCentre VilleFaubourgNgoyoNangaNgoyoNgoyo

ARRONDISSEMENTS

04 LOANDJILIDist. HINDADist. Mvouti04 LOANDJILI04 LOANDJILI04 LOANDJILI04 LOANDJILI01 LUMUMBA04 LOANDJILI04 LOANDJILI04 LOANDJILI04 LOANDJILI03 TIE-TIE02 MVOUMVOU02 MVOUMVOU03 TIE-TIE01 LUMUMBA04 LOANDJILI03 TIE-TIE03 TIE-TIE03 TIE-TIE

REQUERANTS

LEMBOUBA ALISON NALAHM T NM T NOBOYO Henri CamilleYOUETE KAPITA ErnestMADILA Dimitri VladimirYAGA-OMBE APOKO J.K.J.MALONDEZ LéopoldMABIALA BernardBABACKAS Wilfrid FrançoisKAYA-KAYA CharlotteMABIALA Julien Junior DestinBITSINDOU BernardMission de toutes les Langues Secours HumanitairesAMADOU Tidiane BOCOUMNGOUMBA Jean SimphorienBANTSIMBA DieudonnéNDINGA Guy ArmandBOUANGA KALOU GisèleLEMAIRE YANG Nicolas AlbertLOEMBA Sonia ReineKOLOLO DIA NKOUKA Modeste L.

Au-delà d’un délai de deux (2) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou déclaration à l’imma-triculation ne sera plus recevable (Art. 26 du régime de la Propriété Foncière).

Pour insertion légalePointe-Noire,

le 24 Janvier 2008 Justin Biangana

Inspecteur divisionnaire

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGETDIRECTION GENERALE DES IMPOTS

DIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIEREDIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE

DIRECTION DEPARTEMENTALE DES IMPOTS AU KOUILOUDIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE

N° 003/08/MEFB-DGI-DCHPF-DDIK-DCHPF

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédured’immatriculation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

ANNONCE LEGALEL’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques etde la Propriété Foncière Pointe-Noire, BP.5399

N° DE REQUISITIONS

13.402 du 28.09.0715.077 du 26.10.0715.241 du 11.12.0715.239 du 11.12.0715.315 du 11.10.0715.096 du 31.10.0715.315 du 07.01.0815.229 du 06.12.0715.268 du 14.12.0715.267 du 14.12.0715.281 du 19.12.0715.282 du 19.12.0715.259 du 14.12.0715.241 du 11.12.0713.573 du 27.02.0715.253 du 12.12.0715.254 du 12.12.0715.205 du 30.11.0713.741 du 14.06.0715.263 du 14.12.0715.174 du 22.11.0711.923 du 06.04.07

REQUISITIONS CADASTRALES

Parcelle 02 Bloc 283 Section BN Superficie 544,42m²Parcelle 05 Bloc 58 Section BT Superficie 500m²Plles 1 à 8 Bloc 77 Section BM Superficie 4.000m²Plles 2,3,4,5 Bloc 119 Section BM Superficie 1.830m²Plles 68, 68bis Bloc / Section F Superficie 1.000m²Parcelle 103 Bloc / Section F Superficie 2.621,25m²Plles 15 & 16 Bloc / Section BL Superficie 1.000m²Parcelle 08 Bloc 46bis Section BP Superficie 600m²Parcelle 02 Bloc 127bis Section BP Superficie 750m²Parcelle 01 Bloc 130bis Section BP Superficie 748m²Plles 05, 08 Bloc 16 Section BP Superficie 1.247m²Parcelle 04 Bloc 23 Section R Superficie 395m²Parcelle 01 Bloc 144 Section R Superficie 909m²Parcelle 173 Bloc / Section E Superficie 1.126m²Parcelle 11 Bloc 214 Section N Superficie 489,43m²Plles 3 et 5 Bloc 49 Section AB Superficie 1.674,50m²Plles 01 à 06 Bloc 123 Section BV Superficie 3.000m²Parcelle 01 Bloc 05 Section AD Superficie 500m²Parcelle 08 Bloc 262 Section BV Superficie 419,25m²Parcelle 472bis Bloc / Section M Superficie 320m²Parcelle 02 Bloc 04 Section CK Superficie 500m²Parcelle 323 Bloc / Section H Superficie 721,16m²

QUARTIERS

NgoyoTchimbambaNgoyoNgoyoCentre VilleCentre VilleNgoyoWarfWarfWarfMpitaGrand MarchéGrand MarchéCentre VilleMpakaSongoloMont KambaMbota RaffinerieMont KambaAéroportMont KambaFoire

ARRONDISSEMENTS

03 TIE-TIE01 LUMUMBA03 TIE-TIE03 TIE-TIE01 LUMUMBA01 LUMUMBA03 TIE-TIE01 LUMUMBA01 LUMUMBA01 LUMUMBA01 LUMUMBA01 LUMUMBA01 LUMUMBA01 LUMUMBA03 TIE-TIE04 LOANDJILI04 LOANDJILI04 LOANDJILI04 LOANDJILI01 LUMUMBA04 LOANDJILI01 LUMUMBA

REQUERANTS

LANDAO Charles BertrandKABATH MesminYEBA Steven Belfice FlorvisYEBA OUT SOHAYEBAS Paul Marie VistelLIPAKOU LINDA JeanNTSETE JacquesTCHICAYA RaoulMOUELE Jean PierreBOPOUNZA GilbertRaoul Nathalie AméliaDEGOUME BALAYARANGOLATSIE Dominique ElieMAHEMA Didié BienvenueLINGOUNGOU AntoineBAYONNE AlexandreNGOUMA NGUIMBI Jean ClaudeELENGA NDE FrançoisBABELA ABDAN SergeMOHAMED MAHMOUD OULD DOUOSSERE RobertBAKALA Marimi Gina Blanche

Au-delà d’un délai de deux (2) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou déclaration àl’immatriculation ne sera plus recevable (Art. 26 du régime de la Propriété Foncière).

Pour insertion légale Justin Biangana

Inspecteur divisionnaire

Pointe-Noire, le 24 Janvier 2008

03 TIE-TIE

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LA SEMAINE AFRICAINE N° 2772 du Vendredi 29 Février 2008 - PAGE 14

SPORSPORSPORSPORSPORTSTSTSTSTS

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGETDIRECTION GENERALE DES IMPOTS

DIRECTION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETEFONCIERE

Suivant réquisitions reçues par la Directrice de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédured’immatriculation, en vue de l’établissement des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

ANNONCE LEGALE N°89

Au-delà d’un délai de deux (2) mois à compter de ce jour, aucune opposition ou déclaration à l’immatricula-tion ne sera plus recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 du 30 décembre 2000 portant régime de la PropriétéFoncière).

N° de réquisitions5.225 du 25.07.075.190 du 25.07.075.227 du 25.07.075.215 du 25.07.075.206 du 25.07.075.221 du 25.07.075.208 du 25.07.075.236 du 25.07.075.241 du 25.07.075.234 du 25.07.075.197 du 25.07.075.204 du 25.07.075.196 du 25.07.075.217 du 25.07.075.243 du 25.07.075.224 du 25.07.075.222 du 25.07.075.235 du 25.07.07 338 du 30.07.075.201 du 25.07.075.202 du 25.07.073.269 du 17.11.055.678 du 12.12.075.598 du 16.11.075.597 du 16.11.076.019 du 08.02.08

Références Cadastrales QuartiersVillage Tsimba, sous-Préfecture Moutamba (Dpt Niari)Qtier Louara, sous-préfecture Gamboma (Dpt Plateaux)Loutété, qtier Belle vue, sous-préfecture Mfouati (Dpt Bouenza)Village Odziba, qtier Ngouaka, sous-préfecture Ngabe (Plateaux)Village Matoumbou (Yakamambou), sous-préfecture Kinkala (Pool)Village Mboudi, sous-préfecture de Hinda (Dpt Kouilou)Village Mbanza-Ndounga, (sous-préfecture) Dpt PoolQtier Passia, sous-préfecture Binda (Dpt Niari)Qtier Komo, sous-préfecture Ollombo, (Dpt Plateaux)Village, Malolo, sous-préfecture Louvakou (Dpt Niari)Village Obeya, Owando, (Dpt Cuvette)Village Mankondi, sous-préfecture Louingui (Dpt Pool)Village Otendé, sous-préfecture Oyo (Dpt Cuvette)Village Inoni falaise, sous-préfecture Ngabé (Dpt Pool)Village Yono village, préfecture Djambala, (Dpt Plateaux)PK 106, sous-préfecture Moutamba (Dpt Niari)Village Tsiaki 3, sous-préfecture Tsiaki (Dpt Bouenza)Louvakou centre, sous-préfecture Louvakou (Dpt Niari)Qtier Molili Ngombé, sous-préfecture Mokéko (Dpt Sangha)Village Mohali, sous-préfecture Makoua (Dpt Cuvette)Qtier Okongo, sous-préfecture Oyo (Dpt Cuvette)Village Kintélé, sous-préfecture d’Ignié (Dpt Pool)15bis, rue Djiri, qtier la Poudrière Moungali B/villeQtier Mbouono, rue Thomas Djolani, Makélékélé B/villeQtier Mayala, Kombé, Makélékélé B/villeRue Zanaga n°84, Moungali B/ville

Arr.----------------------4114

RequérantsMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AMTN CONGO S.AM. SIDIKI DOUCOUREM. MOUYOKI AlbertM. DJOLANI ThomasM. DJOLANI ThomasM. CISSE HAROUNA

Fait à Brazzaville, le 26 FEV. 2008La Directrice de la Conservation des Hypothèques et de la Pro-priété Foncière

Regina Nicole OKANDZA-YOKA

Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 569,88m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 555,52m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²sect. _ bloc - Plle - Sup. 400,00m2

Sect. – bloc – Plle – Sup. 836,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 625,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 900,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 625,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 900,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 1.460,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 400,00m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 520,77m²Sect. – bloc – Plle – Sup. 32ha 49a 54caSect. AQ bloc – Plle 1 Sup. 320,00m²Sect. AU bloc – Plle 7 Sup. 4.237,93m²Sect. AU bloc – Plle – Sup. 46.100,00m²Sect. P5 bloc 29 Plle 4 Sup. 320,00m²

Guy-Raymond Tchingo-ma-Ngoma: un gaillardde 1,82 m! International

gabonais de football d’originecongolaise, il s’effondre, sa-medi 9 février 2008, dans unstade, à Libreville (Gabon).Puis, des sanglots sans fin,parce qu’il ne se relèvera pas.En dépit des soins du servicemédical habilité. L’autopsiepratiquée sur son cadavreaurait révélé le secret de samort: malaise cardiaque.Rapatrié à Pointe-Noire, la dé-pouille mortelle de Tchingo-ma-Ngoma a été inhumée,vendredi 22 février 2008, aucimetière familial de Loango.En présence de Magloire Ma-bounda, 5ème vice-président dela Fécofoot (Fédération con-golaise de football), de Dieu-donné Missié, président de laligue départementale de foot-ball du Kouilou, et de nom-breux sportifs, venus se re-cueillir devant son cercueilexposé au Stade Municipal.Tchingoma-Ngoma est décédéà l’âge de 22 ans (né le 3 jan-vier 1986). Il a contracté le vi-rus du football dans les rueset terrains vagues de la capi-tale économique. Déjà, il sefait distinguer au collège Moe-Poaty et au lycée Victor Auga-gneur. La J.S.B (Jeunessesportive Bougainvillées) lesort de l’anonymat. Il en est lecapitaine, pendant trois sai-sons. Mais, part voir ailleurs,dans Pigeon Vert (2 saisons).Le gaillard a la bougeotte. Car,en 2003, contacté par l’ItalienAngelo Cavozza, Guy-Ray-mond émigre en Guinée Equa-toriale, où il porte le maillot deDeportivo Mongomo. Son sé-

NécrologieGuy Tchingoma-Ngoma

s’en est allé…

jour, là-bas, est vite stoppé,puisqu’il se retrouve à Libre-ville, en la saison 2004-2005,au FC 105, en compagnie deLuc Mbaya, Christ Bongo etBertrand Bouiti. Avec cetteformation, il remporte la Cou-pe nationale et réussi, même,à convaincre Alain Giresse, lesélectionneur national fran-çais du Gabon. Celui-ci ne tar-de pas à l’appeler dans lesPanthères, l’équipe nationale.

Pour cela, Tchingoma-Ngomadoit prendre la nationalité ga-bonaise. Il accepte, volontiers,et sera aligné, le 8 septembre2007, contre les Eléphants deCôte d’Ivoire…La Semaine Africaine adresseses vives et sincères condo-léances aux parents, amis etsportifs secoués par cette bru-tale disparition.

Equateur Denis NGUIMBI

La dernière aventure afri-caine des Diables-Noirs,en 2005, fut interrompue

au tour préliminaire, par RedArrows de Lusaka (Zambie),en Ligue africaine des cham-pions. Une autre, dans lamême compétition, a com-mencé à Aba, le 17 février der-nier. Où FC Enyimba, le cham-pion nigérian, leur a offert sonhospitalité et les a renvoyés adpatres. Elle connaîtra son épi-logue, dimanche 2 mars 2008,à Pointe-Noire.Au regard du résultat drama-tique de la manche aller (1-4),on peut affirmer que ce nesera pas une partie de plaisirque livreront les Congolais.D’autant plus que le footballnigérian n’a jamais réussi auxDiablotins.L’ambition est, pourtant, là.Les Diables-Noirs veulentfrapper un grand coup. Ils se

Football/ Coupes d’Afrique des clubsDiables-Noirs et JST

face à leur avenir!sont, soudain, mis à caresserle rêve fou de mettre fin au si-gne indien qui les poursuit.Dirigeants et entraîneurs l’ontpromis. Aussi ont-ils estiméde recevoir leurs hôtes dansla capitale économique, uneville qui leur réussirait si bien.Loin des sarcasmes des coa-litions des supporters traîtres,argumentent-ils, pour justifierleur choix.Que faut-il leur souhaiter?Qu’ils fassent leur le dicton«charbonnier est maître chezsoi», pour que le public spor-tif soit convaincu de leur foide soulever les montagnes.Des bataillons de supporters,on l’espère, prendront d’as-saut le Stade Municipal. Pourles forlancer. Leur qualifica-tion s’y joue.Il y aura, également, JST auxprises avec Mont Camerounde Buéa. A Douala, tombeau

de tant d’illusions du footballcongolais. JST, l’année derniè-re, à peine, éliminée par AstresFC, Etoile du Congo, la mêmeannée (sortie,aussi, par AstresFC) et en 1968 (éliminé parOryx de Douala), puis en 1994(éliminé par Aigle de Nkong-samba), ne le démentiront pas.Mais, contrairement à l’annéedernière, où elle avait perdu lematch aller, à domicile, JST va,cette fois-ci, au Cameroun,avec une victoire dans la gi-becière. D’aucuns diront quesa marge de sécurité (2-1) estmince. Ils ont raison. Mais,tout de même, cette victoireest précieuse. Il ne reste qu’àla consolider, la confirmer.Tout est possible. Aux joueursde le réaliser balle au pied…

G.M.

Outre le Congo-RD Congo,disputé à Brazzaville, d’autresrencontres, comptant pour lamanche aller des éliminatoiresde la sixième Coupe d’Afriquedes nations de football fémi-nin, ont eu lieu, le week-enddernier, sur les terrains afri-cains. Et, comme les Diables-Rouges du Congo, différentessélections nationales ont prisune sérieuse option pour laqualification au tournoi finalde cette compétition.

Une sévère correction a été in-fligée à la Guinée, battue par 8buts à 0. C’est un exploit signépar le Mali, à Bamako. Autrecaractéristique de ces confron-tations: elles étaient riches enderbys. Puisque l’Algérie af-frontait la Tunisie (0-0), la Côted’Ivoire, le Ghana (1-1) et leCongo, la RD Congo (4-1). Etles victoires à l’extérieur ont éténombreuses, avec les succèsde l’Afrique du Sud au Zimba-bwe (4-1), du Cameroun en Tan-

CAN féminine 2008Correction, derbys et victoires à l’extérieur!

zanie (3-0) et du Nigeria enNamibie (3-0).Les matchs retour auront lieuentre le 7 et le 9 mars 2008.Les sept équipes qualifiéesrejoindront le pays hôte de laCAN féminine 2008, la GuinéeEquatoriale, pour le tournoifinal, à Malabo, du 15 au 29novembre prochain.

Guy-SaturninMAHOUNGOU

La ‘’CAN bis’’ en Côte d’Ivoire!La 1ère édition de la CAN bis de football, compétition réservée,exclusivement, aux joueurs évoluant dans les championnatsafricains, se déroulera, du 22 février au 8 mars 2009, en Côted’Ivoire, pays qui a été préféré à l’Egypte et au Soudan, égale-ment candidats pour l’organiser. Trente pays devraient parti-ciper aux éliminatoires. Ils sont répartis en six zones géogra-phiques: Nord, Ouest A, Ouest B, Centre-Est et Est (1 qualifiépar zone) et Sud (2 qualifiés). Le tour préliminaire est prévu ledernier week-end de mars, pour l’aller, et les 11, 12 ou 13 avril2008 (manche retour). Le Congo ouvrira le bal face au Tchad, àBrazzaville.

Le cercueil de Guy Tchingoma... exposé au Stade Municipal.