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L’APRES-GUERRE

L’APRES-GUERRE. La chirurgie au premier étage du bâtiment central, a été complètement rénovée dès 1948 et en 1955, le bloc était l’un des plus modernes

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L’APRES-GUERRE

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La chirurgie

au premier étage du bâtiment central, a été complètement rénovée dès 1948 et en 1955, le bloc était l’un des plus modernes de

France avec une galerie d’observation pour les étudiants au dessus du champ opératoire reliée à l’opérateur par

un micro.

Pierre Bertrand installe la nouvelle Clinique Chirurgicale C en 1958,

reprise par Paul Maillet de 1969 à 1981.

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Pierre Bertrand au bloc opératoire

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La maternité

compte 84 lits depuis 1939, en chambres individuelles ou salles de 6 à 8 lits, une salle pour les prématurés, 25 lits d’infirmerie à Rhenter et un bloc pour les césariennes avec estrade d’observation latérale ;

Pierre Magnin succèdera à André Brochier de 1964 à 1968, remplacé par Martial Dumont jusqu’en 1985.

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Le service de médecine

du premier étage du bâtiment central,

dirigé par Marcel Girard jusqu’en 1978,

s’oriente nettement vers l’hépato-gastro-entérologie

même s’il devient en 1964 Clinique Médicale D et

sera bien rénové dans les années 50.

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L’émergence de la poliomyélite, après la guerre et avant la vaccination, fait concentrer les malades salle Chalier,

dotée en 1949 de deux « poumons d’acier » arrivés par avion de Los Angeles, prédécesseurs des respirateurs suédois,

puis construire un pavillon spécial pour les « polios » en 1960 au nord de l’« isolement » sur un terrain nouvellement acquis ; ceci explique l’orientation vers la réanimation respiratoire du pavillon Paul Sédaillan

... qui succéda à Joseph Chalier de 1942 à 1960. Sa mort subite dans les locaux de la faculté rendit sa succession chaotique : après un intérim de Matthys Jeune, attendant la clinique de pédiatrie, André Bertoye reprit cette succession naturelle en 1965.

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Le service hospitalier de maladies infectieuses

était dirigé par Henri Naussac qui partit en 1971 :

il maintint avec Paul Sédaillan la tradition d’antagonisme avec la Clinique

inaugurée par son maître Joseph Chalier et Victor Cordier, « frères ennemis » avant la guerre quoiqu’issus du même concours d’Internat !

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Le bâtiment dit « de spécialités »

a été inauguré en 1966 à l’ouest de l’hôpital le long de la rue de Cuire.

Le rez-de-chaussée en est occupé par les consultations et un retour sans étage loge les hospitalisés de stomatologie dirigée par François Demourgues jusqu’en 1988.

Les sous-sols abritent l’exploration fonctionnelle cardiologique gérée par le service clinique et celle neurologique en 1981,

confiée à Paulette Monier jusqu’à 1998 où Thibault Moreau la remplace jusqu’en 2000.

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Les étages du bâtiment de spécialitéssont dédiés à l’hospitalisation :

le premier loge l’ophtalmologie confiée à Georges Bonamour qui

en fait la Clinique Ophtalmologique B et sera le premier président du CCM,

le second, l’O.R.L. confiée à Marcel Gignoux dans la Clinique O.R.L. B (on avait transféré ces deux services de l’Antiquaille),le troisième, la cardiologie, confiée à Maurice Pont,

qui avait succédé à André Gonin dans le petit service médecine du bâtiment central ouvert en 1961 après avoir servi de « tiroir ».

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Livet compte 72 lits d’enfants convalescents de scoliose ou poliomyélite sous la direction de Claude-Régis Michel qui développe un fort secteur de kinésithérapie complétant celui du pavillon Sédaillan.

La radiologie, à l’étroit au rez-de-chaussée du bâtiment central, gagne un peu de place au premier étage sur la lingerie ; elle est dirigée par Emile Naudin depuis la guerre et reste très orientée vers le tube digestif encore que la pelvimétrie ait été très développée quelque temps.

La pharmacie, au rez-de-chaussée de l’aile nord du bâtiment central est dirigée depuis 1935 par Jean Dorche

mais de 1970 à 1974, Serge Ferry, puis Françoise Grain, lui succèdent car il a choisi l’option biologique biochimique.

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En 1964 s’étaient autonomisés deux secteurs de biologie dans le pavillon en V ouvert jouxtant le centre des polios, ex-laboratoire de la Clinique où travaillait Sœur Bourbon :

la parasitologie dirigée par Jean-Paul Garin, jusqu’en 1990,

qui développa une consultation de maladies tropicales très active, la bactériologie dirigée par Pierre Vincent, disparu en 1986 ; ce dernier, pourtant fort à l’étroit, logea le laboratoire d’hématologie

de quelques dix mètres carrés installé en 1972 avant qu’il ne migre en 1976 dans des locaux libérés par

la biochimie qui bénéficia, peu après avoir obtenu un « pré-fabriqué » provisoire en 1973 ... toujours debout en 2000 au-dessus de la rue du Nord, d’un aménagement sur deux plans de l’extrémité nord du rez-de- chaussée du bâtiment central, au départ du magasin s’installant dans des locaux neufs près de l’entrée de la rue de Cuire.

Une consultation de maladies du sang est organisée depuis 1976, au laboratoire d’hématologie aidé de 1979 à 1993 par le service clinique de Lyon-Sud .

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La même année 1976, le Centre de Transfusion Sanguine ouvrit une antenne toute voisine de l’hématologie et du réfectoire de la communauté, là où étaient les réfectoires des patrons, des internes et des externes jusqu’en 1959 avant le transfert au-dessus des cuisines d’alors ... mais les superbes fresques humoristiques d’André Brochier, Henri Naussac et Pierre Croizat ont hélas été détruites.

Dès 1970, Jean-Louis Vauzelle avait installé, dans un recoin du service de médecine, une structure d’anatomie et cytologie pathologiques qui se développera en un véritable service au dessus de la nouvelle morgue en 1972.