L'Armistice a été signé le 11 novembre 1918 à 11h00.

La signature de ce traité de paix mettait fin à la

Première Guerre mondiale qui avait duré de 1914 à 1918 et coûté la vie à des milliers

de Canadiens.

C’est au cours de cette guerre que des gaz toxiques ont été utilisés pour la première fois. Les pertes lors de cet affrontement ont été considérables:

en 48 heures, un soldat canadien sur trois y a été tué.

Lorsqu’ils se sont embarqués pour l’Europe à l’automne de 1914,

des milliers de jeunes, certains à peine âgés de 18 ans, pensaient rentrer au pays pour Noël. Ils ne savaient pas

qu’ils allaient vivre quatre terribles années de mort et de destruction,

et que plusieurs d’entre eux ne reviendraient jamais.

Après l’armistice le climat de paix s’est maintenu pendant plusieurs années. Puis l’invasion de la Pologne en 1939 provoque l’éclatement de la Seconde

Guerre mondiale.

Cette guerre dura près de 6 ans. Plus d’un million de Canadiens y ont combattu. De ce nombre,

45 000 sont morts et 55 000 ont été blessés.

Des milliers d’autres on dû subir les souffrances de la guerre.

Le 11 novembre de chaque année, les Canadiens prennent un moment de recueillement afin de se souvenir des hommes et des femmes qui ont servi leur pays en temps de guerre.

Pendant ces quelques minutes, nous honorons ceux et celles qui ont

combattu et oeuvré pour la paix pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

et la guerre de Corée (1950-1953). Plus de 1 500 000 Canadiens ont servi outre-mer; plus de 100 000 d’entres

eux sont morts.

Le coquelicot est l’emblème du souvenir, il rappelle cette fleur d’un rouge vif qui pousse dans les endroits des champs de bataille en France et en Belgique et qui continue aujourd’hui de fleurir sur

les tombes des soldats.

Le 11 novembre prenons quelques instants pour nous recueillir en

mémoire des infirmières, des soldats et des civils décédés

au cours des grands conflitsmondiaux, ayons également une pensée réconfortante pour tous les vétérans aujourd’hui âgées.

Adaptation de Jean Pariseau, major, du poème "In Flanders Fields"

de John McCrae

Au champ d'honneur, les coquelicots sont parsemés de lot en lot auprès des croix;

et dans l'espaceles alouettes devenues lasses

mêlent leurs chants au sifflement des obusiers.

Nous sommes morts,nous qui songions la veille encore

à nos parents, à nos amis,C'est nous qui reposons ici,

au champ d'honneur.

À vous jeunes désabusés,à vous de porter l'oriflammeet de garder au fond de l'âme

le goût de vivre en liberté.Acceptez le défi, sinon

les coquelicots se fanerontau champ d'honneur.