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République algérienne démocratique et populaire Ministère d’Enseignement Supérieur et de Recherche scientifique Université Mentouri Constantine Faculté des Sciences de la terre, Géographie et d’Aménagement du Territoire Département d’Architecture et d’Urbanisme Option : Urbanisme (section : Académique) Thème : Présenté par : BOUCHAIR BOUTHEINA ET HADJER Année universitaire 2013-2014 L’ART PUBLIC

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République algérienne démocratique et populaire

Ministère d’Enseignement Supérieur et de Recherche

scientifique

Université Mentouri Constantine

Faculté des Sciences de la terre, Géographie et d’Aménagement du Territoire

Département d’Architecture et d’Urbanisme

Option : Urbanisme (section : Académique)

Thème :

Présenté par : BOUCHAIR BOUTHEINA ET HADJER

Année universitaire 2013-2014

L’ART PUBLIC

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L’ART PUBLIC

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LA TABLE DES MATIERES :

Introduction

I. Les types de l’art public

1. Le graffiti

1. 1 Etymologie

1. 2 Histoire

2. Le tag

3. Les déférentes techniques dans le graffiti et le tag

3. 1 Le pochoir

3. 1. 1 Histoire

3. 2 Le sticker

3. 2 .1 Histoire

3. 2 .2 Les types de sticker

3. 3 Le Banksy

3. 4 Travail sur l’affiche

4. Le yarn bombing (tag au coton ou au tricot)

4. 1 Des pirates (pure laine)

5. Investir trous (fissures)

6. Slinkchu

7. L’art public dans la rue

7. 1 Géomètre de la rue

7. 2 Le détournement des panneaux

8. L’art public et le mobilier urbain

9. L’art public dans les escaliers

10. Les installations

11. L’art public en 3D

11. 1 Madonnaro

11. 2 Le trompe d’œil

12. JR

13. Invader

14. L’art public dans l’architecture

15. Le travail sur les ombres

16. Alphabet ville

17. Jérôme Mesnager

18. Personnages en carton

Conclusion

i

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LA LISTE DES FIGURES :

ii

Figure 1 : Inscription espagnole au El Morro National Monument, 1605, avec des graffitis ultérieurs Figure2 : le graffiti à paris

Figure 3 : Caricature d'un homme politique, découverte dans l'atrium de la Villa des Mystères à Pompéi

Figure 4 : Rome, IIe siècle, un âne crucifié. Le commentaire Alexamenos adore son Dieu suggère que ce dessin raille un

Romain converti au christianisme

Figure 5 : une peinture recouverte de graffitis exécutés par des militaires, Fort de Cormeilles-en-Parisis On

Figure 6 : représente les tags Figure7 : Graffiti réalisé avec deux pochoirs

Figure8 : Graffiti au pochoir

Figure9 : Miss. Tic est une artiste plasticienne et poète d'art urbain née le 20 février 1956 à Paris

Figure10 : est un acteur, réalisateur, guitariste et scénariste.

Figure11: texte au pochoir

Figure12: la mise en couleur dans le pochoir

Figure13, 14 ,15: représentent des stickers Vitre couverte de stickers à Amsterdam : Orale, TLP (The London Police),

Typo, etc.

Figure16: Sticker d'ultras de l'Olympique lyonnais, à Lyon

Figure 17 : Paris, boulevard du Montparnasse, intérieur d'une poubelle, sur des stickers Hello my name is.

Figure18: illustre une femme de ménage qui va Se débarrasser de la poubelle derrière un rideau

Figure19: présente un homme qui se suicide dans Un cratère qui le dessine lui-même

Figure20, 21: représentent des affiches à paris

Figure22, 23,24 ,25 ,26: tag au coton magda sayeg 2009 mexico

Figure 27, 28,29 : représentent des pirates pure laine

Figure 30, 31,32 : C'est un mur, ou plutôt un morceau de mur dont les quérons sont à nu. Dans chaque alvéole, un objet,

un mot, un souvenir .... C'est un mur attenant à l'ancienne prison Sainte Anne d'Avignon qui va être détruite pour laisser

la place à un hôtel de luxe. Le mur devrait être détruit lui aussi .... Une partie du patrimoine avignonnais sera ainsi

passé dans l'oubli.

Figure33, 34, 35,36 : représentent des blessures réparer en comblant par petites installation de logos ou duplos et des

dessins simples

Figure 37, 38, 39,40 : Un escargot à la coquille en forme de canon prend pour cible un enfant. Et des slinkchus

Figure 41 ,42 : représentent des figures géométriques dans la rue Figure43, 44, 45, 46,47 ,48 : quelques exemples de l’art de la rue Roadsworth, spécialisé dans la manipulation de la

signalisation routière au sol

Figure 49, 50, 51, 52,53, 54,55 : des exemples de détournement des panneaux

Figure 56,57 : Les cabinets électriques en forme extraordinaire et très sympathique par le dessin de cartoon.

Figure 58 : Anderson Augusto et Leonardo Delafuente ont décidé d'embellir les bouches d'égout

Figure 59,60 :

Une rue entièrement customisée par l'artiste de rue le Cyklop

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Figure 61,62 : des bornes en forme de la toure de PISE en Italie et pinokyo

Figure63 : Newspaper Man par - Mark Jenkins –

Figure 64 : des plaques en couleures en états- unit

Figure 65: une banquette avec des statues au coints

Figure 66 : Korea de Sud-Séoul-: Un mobilier urbain d’une personne avec un cadre

Figure67 : des poubelles

Figure68 : mobilier liée aux végitation

Figure69, 70,71 : des formes esthétiques dans l’espace public

Figure 72, 73,74 : a les éscaliers colorés par des peintures fluorescentes dans les deux premières photos, et la troisiémes

c’une photo de cartonn changant l’idée principale de l’objet Figure75, 76, 77, 78,79 : représentent des installations dans l’espace public

Figure80, 81,82 : Magnifique 3D dessiné par Julian Beever

Figure 83, 84 : représentent des trompes d’œil a Londre

Figure 85 : Cette fissure géante a été créée dans la ville allemande de Geldern par Edgar Müller pour célébrer le

30ème anniversaire d'un concours d'art de rue. Il a passé cinq jours, en travaillant 12 heures par jour, pour créer

l'image de 250 m² de la crevasse, qui considérée sous l'angle exact, semble être en 3D. Il a ensuite persuadé des

passants à compléter l'illusion en gardant des poses suggérant que le trou béant était réel.

Figure 86 : Voici une armée de Lego dessinée à la craie par l'artiste Leon Keer (Hollande)

Figure 87 : LE JR Figure88 : JR a paris

Figure89, 90 : des invader sur le mur Figure 90 : La « Toure Agbar » de Jean Nouvel -2005- à Barcelone

Figure 91 : L’Art investit l’espace public Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture.

Figure92 : Incheon lance son Tri-Bowl à Song do

Figure93 : Car Park - Central Library in Kansas City, USA

Figure 94 : Par Robert Glen de Irving, Texas

Figure 95 ,96 : Fiesa sand sculpture festival of May 2012 in Portugal

Figure 97,98 : Par Xavier Ride marguerites sur bitume, Cherbourg 1997

Figure 99,100 : Par Kumi Yamashita artiste japonaise étonnante qui manie les ombres et les lumières

avec une dextérité impressionnante.

Figure101, 102 : Prix Sorcières 1997

Figure 103, 104,105 :L’Homme en blanc, « un symbole de lumière, de force et de paix »

Figure 106, 107 : Know Hope est un jeune artiste israélien de Tel-Aviv.

iii

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INTRODUCTION :

L’amélioration de la ville ou de l’espace urbain signifie le renforcement de la qualité

esthétique inhérente à cet espace.

Le design ou l’esthétique urbain, en tant que processus multi professionnel, permet de

s’adresser à l’ensemble des dimensions de l’espace urbain, qu’elles soient sociales,

fonctionnelles, temporelles, morphologiques ou visuelles.

Nous verrons que l’art urbain en tant qu’attitude, et surtout comme approche globale

d’analyse visuelle, permet de donner à l’esthétique urbain cet équilibre, où chaque

composante de celui-ci, c’est à dire l’urbanisme, l’architecture, le paysage, le mobilier, et l’art

public trouve sa place dans ce processus et forme un tout qui s’inscrit dans la continuité

historique du lieu et de la société qui y vit.

Qu’est-ce que l’Art publique, l’Art de rue ou le Street Art ?

Une recherche en bibliothèque sur les termes « art publique », nous transporte à travers des

concepts d’aménagement urbain, tels que le City Beautiful, les cités-jardins, le Civic Art, le

Civic Design, le New Urbanism et le design urbain pour nous ramener à l’art urbain et ses

méthodes d’analyse visuelle

C’est un mouvement artistique autonome et contemporain voire parallèle au tag, au graffiti, le

pochoir, la mosaïque, les stickers ou les installations.

Il regroupe toutes les formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publics et englobe

diverses méthodes.

Par des artistes plasticiens en peinture: les initiateurs ont pour noms Daniel Buren, Ernest

Pignon-Ernest, ses pionniers Blek le rat, Jérôme Mesnager. Par des artistes de musique:

Le Rap – Le hip-hop

« En art, la révolte s’achève et se perpétue dans la vraie création, non dans la critique ou le

commentaire»(1)

«L'œuvre, ce n’est pas l’image elle-même, mais ce qu’elle provoque d’interrogation sur le

lieu»(2)

(1) Albert CAMUS Un écrivain, philosophe, romancier et dramaturge Français.

(2) Ernest PIGNON-ERNEST Un artiste plasticien (1942-Nice), un des initiateurs de l’art urbain en France.

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I. LES TYPES DE L’ART PUBLIQUE :

1. LE GRAFFITI :

Un nom générique donné aux dessins ou inscriptions calligraphiées, peintes, ou tracées de

diverses manières sur un support, c’est comme une forme d'art qui mérite d'être exposée dans

des galeries tandis que d'autres le perçoivent comme indésirable, dans ses formes les plus

élaborées, le graffiti est également une forme d'art graphique.

Les graffitis existent depuis des époques reculées, dont certains exemples remontent à la

Grèce antique ainsi qu'à l'Empire romain et peut aller de simples marques de griffures à des

peintures de murs élaborées. Dans les temps modernes, la peinture aérosol et les marqueurs

sont devenus les outils les plus utilisés. Dans la plupart des pays, « dessiner » un ou plusieurs

graffitis sur une propriété sans le consentement de son propriétaire est considéré comme du

vandalisme, lequel est punissable par la loi. Parfois, le graffiti est employé pour communiquer

un message politique et social. Il existe de nombreux caractères et styles de graffitis, cette

forme d'art évoluant rapidement

1. 1 Étymologie :

Le mot italien graffiti dérive du latin graphium (éraflure) qui tire son étymologie du grec

graphein (γράφειν) qui signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre. Graffiti en langue

française vient de l'italien graffito, terme désignant un stylet à écrire, Son pluriel italien est

graffiti.

1

Figure 1 : Inscription espagnole au El

Morro National Monument, 1605, avec

des graffitis ultérieurs

Figure2 : le graffiti à paris Figure 3 : Caricature d'un

homme politique, découverte

dans l'atrium de la Villa des

Mystères à Pompéi

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L'usage n'a pas retenu une tentative de francisation en graffite à la fin du XIXe siècle, ni le

singulier graffito qu'utilise, entre autres, André Malraux. On utilise donc le mot graffiti au

singulier et au pluriel mais l'utilisation du s (graffitis) est admise dans l'usage.

1. 2 HISTOIRE :

Les graffitis ont une grande importance en archéologie : ils font partie, avec les textes

épigraphiques, des témoignages écrits non littéraires, populaires, souvent très « vivants » et

aptes à nous révéler des aspects inédits des sociétés qui les ont produits.

Les graffitis antiques pouvaient être aussi bien des annonces électorales, des messages de

supporters à certains athlètes (sportifs ou gladiateurs), des messages à contenu politique,

religieux, érotique ou pornographique, personnel, etc. Quelques exemples :

« Cornelia Helena est la maîtresse de Rufus », « J'ai baisé ici le 19 et le 13 des

calendes de septembre », « Pyrrhus salue son confrère Chius. J'ai de la peine d'avoir

appris que tu étais mort. Alors adieu », « Si tu as compris ce que peut l’amour, si tu as

conscience d’être humain, prends pitié de moi, permets-moi de venir, Fleur de

Vénus… », « Tu es une charogne, tu es un rien du tout », « Mur, je suis surpris que tu

ne te sois pas effondré sous le poids des bêtises de tous ceux qui ont écrit sur toi ».

Ces graffitis sont généralement rédigés en latin vulgaire et apportent de nombreuses

informations aux linguistes comme le niveau d'alphabétisation des populations (car ces textes

comportent des fautes d'orthographe ou de grammaire). Du fait même de la présence de ces

fautes, ces textes fournissent aussi des indices sur la manière dont le latin était prononcé par

ses locuteurs.

On peut encore lire des graffitis âgés de deux millénaires à Pompéi car c'est l'un des rares sites

qui soit suffisamment bien conservé. En effet, les graffitis sont par essence éphémères et

disparaissent, soit parce que leur support a disparu, soit parce qu'ils ont été effacés ou

recouverts manuellement ou qu'ils ont été victimes de l'érosion naturelle de leur support.

L’antiquité et le Moyen-âge ont laissé de nombreux exemples de graffitis : l'Agora d'Athènes,

la Vallée des rois en Égypte, les grands caravansérails du monde arabe, etc. Ces inscriptions

ont parfois une importance historique qui est loin d'être anecdotique, en prouvant par exemple

que des mercenaires grecs ont servi en Égypte au VIIe siècle avant l'ère chrétienne.

On trouve souvent des graffitis, parfois très anciens, dans des endroits abrités de la lumière,

de l'humidité et peu décorés, tels que les cellules de prisons, les cellules monacales, les

2

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casernes, les cales des bateaux, les caves, les catacombes (les graffitis des premiers chrétiens,

dans les catacombes romaines, sont une importante source de documentation à leur sujet), etc.

La tour de la Lanterne à La Rochelle, en France, est riche de graffitis de prisonniers, ouvriers

et marins, qui sont pour nombre d'entre eux des bateaux : frégates, vaisseaux de guerre, etc.

Certains meubles en bois sont souvent gravés d'inscriptions : tables et bancs d'écoles, portes

de toilettes publiques.

Des nombreuses églises romanes ont été gravées de graffitis recouverts immédiatement par un

enduit. L'église de Moings en est un exemple. Un musée du graffiti ancien existe à Marseille.

Mais le premier musée des graffitis historiques a été créé par Serge Ramond en 1987 à

Verneuil-en-Halatte dans l'Oise. Il regroupe plus de 3500 moulages de graffitis de toute la

France couvrant 10 000 ans d'histoire.

Vers l'âge de la cinquantaine, Restif de la Bretonne, écrivain libertin du XVIIIe siècle,

rapportait les évènements de sa vie sous forme de graffitis qu'il faisait sur les parapets des

ponts de l'Île Saint-Louis lors de ses promenades quotidiennes. Il a abandonné cette activité

maniaque (qui a duré de 1780 à 1787) en constatant la disparition trop rapide de ses mots et

après s'être rendu compte qu'une main malveillante les effaçait. Il effectue alors le relevé de

ses propres mots qu'il transcrit finalement dans un recueil publié à titre posthume et intitulé

Mes inscriptions.

Le graffiti urbain se développe souvent dans un contexte de tensions politiques : pendant les

révolutions, sous l'occupation, (le Reichstag à Berlin couvert de graffitis par les troupes

russes), pendant la guerre d'Algérie, en mai 1968, sur le Mur de Berlin ou dans les régions où

se posent des problèmes d'autonomie (Bretagne des années 1970, Irlande du Nord, etc.). Vers

la fin des années 1960 et dans plusieurs pays des deux côtés de l'Atlantique, du fait

notamment de la disponibilité d'aérosols de peintures « émaillées » (originellement destinées à

la peinture d'automobiles), une partie des graffitis a gagné une vocation esthétique.

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2. LE TAG :

Le « Tag » (marque, signature) est le simple dessin du nom de l'artiste. Le geste est

généralement très travaillé, à la manière des calligraphies chinoises ou arabes. C'est un logo

plus qu'une écriture, et souvent, seuls les habitués parviennent à déchiffrer le nom qui est

écrit.

Les techniques utilisées sont généralement l'aérosol, le marqueur, l'autocollant (« sticker »)

et, depuis la fin des années 2000, le pulvérisateur. Cette dernière technique, difficile à

maîtriser, impose un style basique et lisible des lettres. Une chasse au graff intensive est mise

en place dans tout le continent européen notamment en France et en Allemagne.

Un groupe d'opposants à la dégradation est mise en place début 1992, une brigade anti-tag

fait son apparition et met en place un dispositif élaboré pour l'arrestation massive de "

graffeurs ". La répertoriassions des " tags " et " graffs " donnera plus de 30 000 arrestations en

Europe dont 6700 en France en 2010.

Figure 4 : Rome, IIe siècle, un âne crucifié. Le

commentaire Alexamenos adore son Dieu

suggère que ce dessin raille un Romain

converti au christianisme

Figure 5 : une peinture recouverte de

graffitis exécutés par des militaires,

Fort de Cormeilles-en-Parisis

On

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Figure 6 : représente les tags

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3. DEFFIRENTE THECNIQUES :

3-1 LE POCHOIRE :

Le pochoir est une technique d'impression (ou technique picturale) qui permet de reproduire

plusieurs fois des caractères ou des motifs sur divers supports.

Il est plus artistique que le graffiti, ce qui le rend à la fois plus accessible et plus accepté.

C’est un moyen de reproduction simple et efficace, qui a un sens politique plus identifié (chez

les graffeurs, parfois seule la démarche est politique. Dans ce cas-là l’image est autant

politique que la démarche).

Le pochoir est aussi la « feuille de carton ou de métal découpée, pour colorier avec une

brosse, le dessin ayant le contour de la découpure », selon la définition du dictionnaire

Larousse en 1874, il est utilisée depuis des siècles et ce, à des fins très variées (décorative,

éducative, industrielle, artistique, publicitaire, signalétique, de protestation ou, même, par

commodité). Très fréquemment, on a recours à cette technique pour former des lettres.

3-1-1 HISTOIRE :

On peut donner comme origine du pochoir la technique qu'utilisaient les ancêtres des hommes

pour décorer les cavernes de l'image de leur main, en soufflant un pigment pour en faire

ressortir uniquement les contours.

Cette technique a été utilisée dans l'édition dès le XVIIe siècle, en particulier pour l'impression

de textes liturgiques (le grand format des livres de chœur n'était pas compatible avec les

caractères mobiles.

L'application se faisait manuellement à l'aide d'une brosse, grâce à des pochoirs généralement

réalisés dans un alliage de laiton et de zinc , l'utilisation de la technique du pochoir dans notre

société est encore courante même si elle peut passer inaperçue.

Son usage en dehors du cercle de l'« art de la rue » se conserve quelque peu, bien que

remplacé par la sérigraphie, en d'autres temps, et aujourd'hui par les nouvelles formes de

reproduction via l'informatique.

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En pâtisserie, le pochoir fut introduit en 1957 en application de décors par Jean Louis

Daudignac, alors maître pâtissier à l’hôtel Lutetia à Paris, dans une matière en cuivre pour

décorer de chocolat les entremets recouvert de pâte d’amande. Jean Louis Daudignac

consacrera sa carrière de fabricant de pochoirs pâtisseries au service de cette profession.

Très en vogue depuis les années 2000, l'art du Fait Maison (ou Home déco) s'accorde

particulièrement avec le pochoir : en effet, tout le jeu est de personnaliser ses objets, sa

décoration intérieure ou même ses vêtements de manière harmonisée, et le pochoir permet de

réaliser sa décoration personnalisée de manière très facile, et ce pour tous les loisirs créatifs

en vogue (scrapbooking, carterie, toiles, home-staging, objets de récupération, transformation

de meubles...).

Le Pochoir à la bombe Les célèbres pochoirs réalisés dans la rue parisienne par l’artiste sont

emblématiques d’une vision très féminine de la vie et des combats des femmes

contemporaines.

Figure7 : Graffiti réalisé

avec deux pochoirs

Figure8 : Graffiti au pochoir

Figure9 : Miss. Tic est une artiste plasticienne et poète d'art urbain née le

20 février 1956 à Paris Figure10 : est un acteur, réalisateur,

guitariste et scénariste.

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La discipline, une des plus importantes de l'art urbain apparaît de manière régulière à Paris, au

début des années 1980, et à diverses périodes antérieures et postérieures dans d'autres villes et

pays. La continuité d'action de rue et la multiplication des supports de conservation d'images,

via la photographie, entraînent alors une sorte de suivi des « traces urbaines » au moins pour

Paris.

Naissent alors plusieurs « noms » du pochoir. Blek le rat est souvent désigné comme point de

départ du mouvement parisien début 1980, mais Marie Rouffet en 1982 dit en avoir vu avant

au Canada.

On le nomme « graffiti au pochoir », « pochoir urbain » ou « pochoir de rue », historiquement

associé à la figuration libre.

Les pochoiristes sont souvent des peintres de rue, utilisant une matrice de carton ou de métal,

pour reproduire des dessins sur les murs, ou toute autre surface plane. Au début des années

1980, Paris voit apparaître une pléiade d'artistes s'exprimant sur les murs. Ce mouvement du

graffiti urbain connaît aujourd'hui des artistes reconnus par les circuits officiels et une

communauté bien plus large d'individus s'exprimant pour des raisons aussi variées qu'il existe

de couleurs.

Les grands pochoiristes des années 1980 comptent Blek le rat, Jef Aérosol, Mix Mix,

Miss.Tic, Marie Rouffet, Jean Bombeur, Jérôme Mesnager, Epsylon Point, Paul Etherno, Les

années 1990 voient apparaître Némo, Le Bateleur, Hao, Zao, le collectif Splix (Pixal Parazite,

Spliff-Gâchette), Laszlo, Sorcière, Mosko...

L'utilisation de la technique du pochoir peut se découper en 2 grandes étapes :

1. La découpe, comprenant :

o Le choix du motif à reproduire ;

o Le choix du matériau ;

o La découpe proprement dite.

2. L'application, comprenant

o Le choix du support ;

o Le choix du type de couleur ;

o L'application proprement dite.

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Choix du motif

L'image destinée à être reproduite peut être dessinée ou récupérée (photo, magazine,

affiche...). Suivant le matériau dans lequel sera fait le pochoir, un choix doit être fait entre

l'utilisation d'un calque pour copier l'image, ou la découpe directe d'après le master de l'image

photocopiée ou dessinée. Le motif peut également être retravaillé pour différencier des zones

de couleurs similaires et créer une série de calque (un par couleur).

Choix du matériau

Le pochoir doit être découpé dans de la résine

plastique ou acétate ;

feuille de métal ;

bois.

Aujourd’hui il existe de nouveaux pochoirs à mi-chemin entre les matériaux existants :

souples et adhésifs, fabriqués sans un PVC assez fin, ils permettent de réaliser ses motifs sur

des surfaces non lisses et non planes. Le pochoir adhésif repositionnable permet d'éviter

l'ajout de colle repositionnable en aérosol (et donc contribue à l'environnement) et permet de

très nombreuses réutilisations (et donc très économique). Enfin, son caractère adhésif permet

de travailler d'une seule main et d'effectuer parfaitement frises et encadrements.

La découpe : pour la découpe manuelle, on peut utiliser un couteau à lame rétractable à

lame la plus fine possible, un scalpel, une scie à chantourner, ou des ciseaux. Des machines

peuvent être programmées pour découper des motifs dans du métal, du bois ou du plastique

très rigide

Les textes et les lettres dans le pochoir :

. Figure11: texte au pochoir

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Page 17: l'Art Public - PDF

Dans une police « classique », il y a deux types de lettres : les lettres ouvertes (C E I M N S

Z...) et les lettres fermées (A O P Q R...). Certaines peuvent être ouvertes ou fermées, suivant

qu'elles sont en majuscules ou minuscules : r et R, g et G...

Exemples de police pochoir :

Les points de retenue des formes intérieures sont déjà prévus, dans ce cas ce sont les

intérieurs qui seront découpés et donc peints.

Exemple inverse, ici ce sont les extérieurs qui sont découpés et donc peints. Les

contours des lettres seront colorisés et rendront les lettres lisibles.

Ce principe d'intérieur/extérieur s'applique également à l'interprétation d'un portrait, ou de

toute autre forme.

Les ombres et volumes :

Une image est généralement constituée d'un ensemble de lignes qui compose la forme du

sujet. À ces lignes peuvent s'ajouter des ombres, jeux de tonalités qui placent le sujet dans un

espace, à la manière d'une pseudo 3D, sur une surface plane.

Dans sa notion basique, la découpe d'une forme pochoir consiste à retraduire une image en

une seule couleur. Il est donc plus simple d'interpréter des images composées d'aplats de 1 ou

2 couleurs.

La mise en couleur :

Le dessin sur pochoir, et les possibilités avec les différentes parties.

Il est possible d'utiliser les 2 parties du pochoir, la partie découpée, et le contour de la partie

découpée, afin d'obtenir 2 effets distincts.

Figure12: la mise en couleur

dans le pochoir

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Aérosols : rapide d'exécution, séchage rapide. La bombe aérosol est la technique la

plus utilisée pour le pochoir urbain. Les bombes de peinture acrylique qui ne brûlent

pas le plastique, polytérenes et autres sont plus onéreuses. Néanmoins, ce médium est

assez nocif pour l'environnement et pour l'utilisateur (cirrhoses), d'où l'utilisation

fréquente de masques.

Propulsion sans aérosol : brosse à dents, pigments soufflés...

Éponge : avec de la peinture à l'acrylique, par tapotement.

Pinceau : il existe des pinceaux spécialement conçus pour cet usage (plats et à poils

durs implantés en rond). Un rouleau ou une brosse peuvent aussi être utilisés, enduits

de peinture ou de craie.

Stylo : un stylo ou un crayon peut être utilisé pour simplement suivre les contours du

motif.

3-2 LE STIKER :

Le sticker art est une forme de street art qui consiste à publier une image ou un message à

l’aide d'autocollants (stickers en anglais) apposés dans l’espace public.

Ces stickers peuvent être le support de graffitis, d’un logotype ou d’un dessin, le sticker

art est considéré comme une catégorie de l’art post graffiti, il épouse les nombreux recoins de

la ville : mobilier urbain, panneaux, feux, vitrines, poteaux, poubelles…

3-2-1 HISTOIRE :

Les premiers à avoir utilisé les autocollants comme moyen d'expression et de communication

sont les militants politiques, en particulier d'extrême gauche. Plus rapide et plus facile à coller

qu'une affiche, le sticker permet surtout d'envahir des supports différents.

C'est au cours des années 2000 que les artistes se sont emparés de ce médium, depuis la fin de

cette décennie, les supporters de clubs de football se livrent une guerre de notoriété via les

Figure13, 14 ,15: représentent des stickers Vitre couverte de stickers à Amsterdam : Orale, TLP (The

London Police), Typo, etc.

10

Page 19: l'Art Public - PDF

stickers apposés dans les rues de la ville dont ils encouragent l'équipe, mais également dans

celles qu'ils visitent à l'occasion de déplacements sportifs.

3-2-2 LES TYPES DE STIKERS :

Différents types de stickers sont utilisés. Les plus sophistiqués sont le fruit d’un travail

graphique et imprimés sur un support en vinyle auprès de sociétés qui produisent des

autocollants publicitaires.

Lorsque les stickers sont réalisés par des tagueurs, ils sont plus fréquemment en simple

papier. La plupart d’entre eux utilisent des autocollants bon marché voire gratuits, récupérés

auprès d’établissements postaux par exemple. Les stickers « Hello my name is » (« Bonjour,

mon nom est »), qui servaient à l'origine pour se présenter lors de colloques aux États-Unis,

sont fréquemment utilisés dans ce cadre.

Dans une optique qui tient plus de l'art urbain que du street art (au sens étymologique du

terme), ces dernières années ont vu apparaître de nouvelles formes de stickers : dessins ou

gravures sur papier, de taille très variable (du feuillet de format équivalent au A5 aux bandes

Figure16: Sticker d'ultras de l'Olympique

lyonnais, à Lyon

Figure 17 : Paris, boulevard du Montparnasse,

intérieur d'une poubelle, sur des stickers Hello

my name is.

11

Page 20: l'Art Public - PDF

de papier, façon fresque), collés (à la façon du papier peint, et non pré-encollés comme le sont

les stickers) sur des pans de mur ou sur des façades.

Qualifié de « collage urbain » (en anglais on trouve l'expression street poster art), ce mode

d'expression mural fait appel à des images réalisées sur des posters ou imprimées sur du

papier léger, et qui sont ensuite collées sur des pans de murs ou sur des édifices. Paella

Chimicos, avec des images sérigraphiées, et JR, avec des impressions photographiques, sont

deux représentants de cette tendance de l'art urbain.

3-3 LE BANKSY :

Banksy est un artiste connu pour ses tags en milieu urbain et également comme peintre et

réalisateur. Dissimulant sa véritable identité, des spéculations sont faites, fondées sur des

images prises par des caméras de sécurité ; il serait originaire des environs de stoke au

Royaume-Uni, serait né en 1974 et se nommerait Robert Banks, ou encore Robin

Gunningham. Étant jeune il fit partie d'un groupe de graffeurs, le Bristol's DryBreadZ Crew

(DBZ). Il aurait été influencé par la scène underground de Bristol et par ses relations entre

artistes et musiciens, cette ville ayant donné naissance au mouvement Trip hop. C'est à cet

endroit que Banksy réalisa ses premières œuvres. Aujourd'hui on peut trouver certaines de

celles-ci en galerie et plusieurs ont été vendues, notamment à Christina Aguilera ou encore

Kate Moss.

Le banksy illustré dans l'art du pochoir urbain, mais également dans celui du détournement

d’œuvre du patrimoine. Un accessoire ou un coup de peinture suffisent à réinventer nos

symboles culturels.

Figure18: illustre une femme de ménage qui va

Se débarrasser de la poubelle derrière un rideau

Figure19: présente un homme qui se suicide dans

Un cratère qui le dessine lui-même

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3-4- TRAVAIL SUR L’AFFICHE :

Elle s’inscrit dans une longue tradition populaire. De simple moyen de communication, elle

devient œuvre d’art au 19ème siècle. Elle dépasse largement le cadre des panneaux

d’affichage « prévus à cet effet », pour s’accoler sur tous les supports qu’offre la ville: murs,

cabines téléphonique, abris bus, vitrines de magasins fermés, mûrs abandonnés…

4- LE YARN BOMBING (TAG AU COTON OU TRICOT) :

Le "Yarn Bombing", un univers parallèle en pure laine inventé par Magda Sayeg, qui vit à

Austin dans le Texas. Magda marque son territoire avec des tags qu’elle tricote.

Figure20, 21: représentent des affiches à paris

Figure22, 23,24 ,25 ,26: tag au coton magda sayeg

2009 mexico

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4-1 DES PIRATES (PURE LAINE) :

Le «yarn bombing» est une activité qui consiste à sélectionner un élément du paysage urbain,

puis à l’envelopper de laine. L’initiative provient de Magda Sayeg, une artiste d’Austin, aux

États-Unis. Cette dernière a formé un groupe de tricoteurs qui ont convenu d’un principe: plus

un lieu est ennuyeux et déshumanisé, plus il est inspirant de le vandaliser. Le but de leurs

interventions est simple: se réapproprier l’espace public. La douceur de la laine vient donc

subitement donner un aspect sentimental et enfantin à ces bâtiments austères ou aseptisés au

fil du temps.

5- INVESTIR TROUS, FISSURES :

Julianna Santacruz Herrera a également eu une idée sympa. Cette parisienne s’attaque aux

rues défoncées de la capitale. Elle guette les failles, les éclats de bitume, les nids de poule.

Puis elle les comble avec des bouts de tissus tressés, de toutes les couleurs.

Figure 30, 31,32 : C'est un mur, ou plutôt un morceau de mur dont les quérons sont à nu. Dans

chaque alvéole, un objet, un mot, un souvenir .... C'est un mur attenant à l'ancienne prison Sainte

Anne d'Avignon qui va être détruite pour laisser la place à un hôtel de luxe. Le mur devrait être

détruit lui aussi .... Une partie du patrimoine avignonnais sera ainsi passé dans l'oubli.

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Figure 27, 28,29 : représentent des pirates pure laine

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Dans le cadre de son projet Dispatchwork, le jeune artiste allemand Jan Vormann répare les

blessures des villes en comblant ses anfractuosités et ses meurtrissures par de petites

installations de legos ou de Duplos

6- SLINKCHU :

Dans l'art de la rue en miniature voici celui de l'artiste Londonien, connu sous le nom de

Slinkachu. Son domaine c'est la rue, la photo et la peinture. D'ailleurs certains escargots ont

eu droit à ses graffitis qu'ils a ensuite libérés dans Londres...

Le nom de l’art est nommé par le même nom de l’artiste, basé à Londres (un ancien directeur

artistique) qui crée désormais des scénarios en minuscules dans les lieux publics, puis les

photographies et les abandonne à la découverte des passants perplexes

Figure33, 34 ,35,36 : représentent des blessures réparer en comblant par petites installation de logos ou duplos et

des dessins simples

Figure 37, 38, 39,40 : Un escargot à la coquille en forme de canon prend pour cible un enfant. Et des slinkchus

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7- L’ART PUBLIC DANS LA RUE :

7-1 GEOMETRE DE LA RUE :

Aakash Nihalani déploie de longs rubans adhésifs de couleurs fluos pour créer des figures

géométriques. Il se sert parfois de structures déjà présentes comme supports

Figure 41 ,42 : représentent des figures géométriques dans la rue

Figure43, 44, 45, 46,47 ,48 : quelques exemples de l’art de la rue Roadsworth, spécialisé dans la manipulation de la signalisation routière au sol

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7-2LE DETOURNEMENT DES PANNEAUX :

8 -L’ART PUBLIQUE ET LE MOBILIER URBAIN :

Les street-artistes ne cessent de déborder de créativité pour créer des œuvres souvent

éphémères en utilisant les murs, le mobilier urbain ou les éléments naturels.

Figure 49, 50, 51, 52,53, 54,55 : des exemples de détournement des panneaux

Figure 56,57 : Les cabinets électriques en forme

extraordinaire et très sympathique par le dessin de cartoon.

Figure 58 : Anderson Augusto et

Leonardo Delafuente ont décidé

d'embellir les bouches d'égout

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Figure 59,60 : Une rue entièrement customisée par l'artiste de

rue le Cyklop

Figure 61,62 : des bornes en forme de la toure de PISE

en Italie et pinokyo

Figure63 : Newspaper Man

par - Mark Jenkins – Figure 64 : des plaques en

couleures en états-unit

Figure 65: une banquette

avec des statues au coints

Figure 66 : Korea de Sud-

Séoul-: Un mobilier urbain

d’une personne avec un

cadre

Figure67 : des poubelles Figure68 : mobilier liée aux

végitation

Figure69, 70,71 : des formes esthétiques dans l’espace public

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9 - L’ART PUBLIQUE ET LES ESCALIERS :

10 - LES INSTALATIONS :

Par les installations des déférentes choses d’une façon de donner une belle image sur l’espace

public.

Figure 72, 73,74 : a les éscaliers colorés par des peintures fluorescentes dans les deux premières photos, et la

troisiémes c’une photo de cartonn changant l’idée principale de l’objet

Figure75, 76, 77, 78,79 : représentent des installations dans l’espace public

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Page 28: l'Art Public - PDF

11- L’ART PUBLIC EN 3D:

11-1 madonnaro :

(mot italien et madonnari au pluriel) est un nom d'origine de l'Italie du centre, dérivé de

Madonna (pour la Vierge), qui désigne un artiste de rue qui produit à l'aide de craies colorées,

à même le pavé des rues et des places, des tableaux essentiellement d'inspiration religieuse,

copies de grands maîtres ou non.

11-2 LE TROMPE D’ŒIL :

Juin 2009, afin de ralentir les cyclistes un peu trop imprudents sur le trottoir de Regent's

Canal à Londres, la British Waterways a fait appel à deux artistes pour peindre un

impressionnant trompe-l'oeil. Réalisée par le duo d’artistes Joe Hill et Max Lowry, la

peinture représentant un trou géant a pour but de surprendre, mais aussi de faire ralentir les

cyclistes trop imprudents.

Figure80, 81,82 : Magnifique 3D dessiner par Julian Beever

Figure 83, 84 : représentent des trompes d’œil a Londre

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Page 29: l'Art Public - PDF

UN DEFILE DE JOUETS :

12- JR :

Pour JR, la rue constitue la galerie d'art du peuple par excellence.

Ainsi, autour de thématiques telles que la liberté ou l'identité, il organise des expositions

photographiques géantes de portraits d'hommes et de femmes rencontrés au gré de ses

pérégrinations.

Figure 85 : Cette fissure géante a été créée dans la ville allemande de Geldern

par Edgar Müller pour célébrer le 30ème anniversaire d'un concours d'art de

rue. Il a passé cinq jours, en travaillant 12 heures par jour, pour créer l'image

de 250 m² de la crevasse, qui considérée sous l'angle exact, semble être en 3D.

Il a ensuite persuadé des passants à compléter l'illusion en gardant des poses

suggérant que le trou béant était réel.

Figure 86 : Voici une armée de Lego dessinée à la craie par l'artiste Leon Keer

(Hollande)

Figure 87 : LE JR

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Le jeune photographe JR investit Paris, affichant sur les murs de la capitale d'immenses

portraits d'Israéliens et de Palestiniens - après les avoir collés des deux côtés du mur séparant

la Cisjordanie de l'Etat hébreux.

13- INVADER :

Invader a fait ses études à l'école des Beaux-Arts de Rouen.

Artiste secret (il apparaît le visage pixélisé ou caché par un masque, ou de dos), il est connu,

depuis la toute fin des années 1990, pour s'être immiscé peu à peu dans les interstices de

l'espace urbain ou péri-urbain de mégalopoles comme Los Angeles ou Hong Kong, de

capitales comme Paris ou Berne, mais aussi de villes plus modestes comme Grenoble

(décembre 1999) ou Avignon (juin 2000) en posant de petites mosaïques inspirées de jeux

vidéo des années 1970-1980, dont en particulier Space Invaders, à des endroits la plupart du

temps peu accessibles.

Figure88 : JR a paris

Figure89, 90 : des invader sur le mur

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14 - L’ART PUBLIC DANS L’ARCHTECTURE :

L’architecture est une forme d’art en soi. Mais si elle contribue à la composition

urbaine elle fait alors partie de l’art urbain. L’architecture moderne, sculpturale et

monumentale est utilisée comme catalyseur dans les nouveaux espaces urbains.

Comme le musé « Guggenheim» de Frank Gehry à Bilbao.

Séoul est la capitale mondiale du design en 2010 et 2012

A l’ouest de Séoul un bâtiment culturel. Si son nom peut paraître étrange, le « Incheon Tri-

Bowl » a nécessité 25 milliards de wons pour sortir de terre. Composé de trois sortes de bol

dont les sommets se rejoignent, les surfaces de chacun d’entre eux sont recouvertes de feuilles

en aluminium gris reflétant la lumière du soleil la journée et équipé de multiples éclairages la

nuit.

Figure 90 : La « Toure Agbar » de

Jean Nouvel -2005- à Barcelone

Figure 91 : L’Art investit l’espace public

Marseille-Provence 2013, Capitale

européenne de la culture.

Figure92 : Incheon lance

son Tri-Bowl à Song do

Figure93 : Car Park - Central

Library in Kansas City, USA

Figure 94 : Par Robert Glen

de Irving, Texas

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Page 32: l'Art Public - PDF

Figure 95 ,96 : Fiesa sand sculpture festival of May 2012 in Portugal.

15 - TRAVAIL SUR LES OMBRES :

16- ALPHABETVILLE-STEPHAN T. JOHNSON :

Où l'on découvre un C dans une rosace de cathédrale ou un E dans un feu de signalisation..

Figure 97,98 : Par Xavier Ride marguerites sur bitume, Cherbourg 1997

Figure 99,100 : Par Kumi Yamashita artiste japonaise étonnante qui manie les

ombres et les lumières avec une dextérité impressionnante.

A partir d’un simple papier et d’un faisceau lumineux, Kumi Yamashita arrive à

surprendre tous les amateurs d’art avec ses œuvres à la simplicité complexe.

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17 - Jérôme Mesnager :

18- Des personnages en carton :

Figure101,102 :

Prix Sorcières 1997

Figure 103, 104,105 :

L’Homme en blanc, « un symbole de lumière, de force et de paix »

Figure 106, 107 :

Know Hope est un jeune artiste israélien de Tel-Aviv.

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Page 34: l'Art Public - PDF

CONCLUSION :

Il est évident que l'art urbain cherche à s'intégrer dans la société. Cependant de

nombreuses barrières bloquent le bon déroulement de cet art.

On considère que ce qui se trouve dans les musées et dans les galeries définit ce qu’est

l'art, en tant que ce qui s'y expose en est la plus belle expression, ces établissements sont donc

existentiels mais sélectifs. Ce raisonnement exclut alors la possibilité d'un art en dehors de

quatre murs.

De plus, le fait que les inscriptions urbaines soient réprimées par les autorités

judiciaires et politiques ralentit le processus d'intégration.

Les personnes âgées, surtout les femmes pensent que les graffitis ne s'intègrent pas du

tout de par leur illégalité. Les jeunes (collégiens et lycéens) pensent au contraire que l'art

urbain risque de devenir une forme d'art à part entière dans les années à venir.

Nous pouvons donc conclure quel 'intégration du Street Art à commencé, depuis déjà

plusieurs années, et qu'elle va continuer à s'accroitre avec une nouvelle génération.

Page 35: l'Art Public - PDF

BIBLIOGRAPHIE :

-« Les ingrédients de l’art urbain pour améliorer la ville », Par Denis Proulx urbaniste et

architecte, professeur, département d’études urbaines et touristiques, UQAM, Conférence

prononcée le 4 février 2008

-« Street art » ou « Art urbain »,Par Agnés Ayanzini ,CPDAV du VAR.

-« Le Street Art » Une appropriation de l’espace public par l’imagerie contestataire Bordeaux,

Mars 2011 Eneko GORRI, M2 CPP – ISIC/Science Po Bordeaux

-« L’attitude Art urbain » Par Robert-Max ANTONI Conférence à l’Académie

d’Architecture, le jeudi 27 janvier 2005.

- « art et espace public, le point sur une démarche urbaine », Gilbert smadja 5éme section ,

Mars 2003

-Villes et Pays d’art et d’histoire au fil de la ville, Laissez-vous conter l’art public Saint-

Quentin-en-Yvelines

-Des sites d’internet : fr. wikipedia .org