LASCAUX

LASC

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T E X T E S S T É P H A N I E R E D O U L È SI L L U S T R A T I O N S A L E S S A N D R O B A L D A N Z I

( L E A F I L L U S T R A T I O N )

LASCAUX

Remerciements

Nous remercions pour sa précieuse collaboration le Centre national de Préhistoire - sous-direction de l’Archéologie -

Ministère de la Culture et de la Communication.

T E X T E S S T É P H A N I E R E D O U L È SI L L U S T R A T I O N S A L E S S A N D R O B A L D A N Z I

( L E A F I L L U S T R A T I O N )

LASCAUX

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Au hasard d’une promenadeLe 8 septembre 1940, parti en promenade au-dessus de son village de Montignac avec trois compagnons, le jeune Marcel Ravidat (1922-1995), alors âgé de 18 ans, est attiré par le comportement de son inséparable chien Robot, qui disparaît à l’entrée d’un terrier. Cherchant à voir si le trou est profond, Marcel y jette des pierres qu’il entend rouler profondément. Il n’en faut pas plus au jeune homme pour qu’il ait envie de revenir explorer ce qui lui semble être un souterrain...

L’exploration du 12 septembreLe 12 septembre, c’est décidé, Marcel, alors apprenti mécanicien, revient avec d’autres compagnons, Georges Agnel (15 ans), Simon Coencas (13 ans) et Jacques Marsal (bientôt 15 ans). Une fois le trou retrouvé et élargi, équipé de lampes et d’un couteau, Marcel se glisse à l’intérieur. Une première descente verticale le conduit dans un passage étroit en pente, puis il franchit quelques

LA DÉCOUVERTEEn cette fi n d’été 1940, alors que

la Seconde Guerre mondiale préoccupe les Français, deux journées vont marquer

à jamais l’histoire de l’art et bouleverser les connaissances sur les peintures

préhistoriques. En parcourant les coteaux boisés au-dessus de leur village

de Montignac, en Dordogne, dans le sud- ouest de la France,

des adolescents vont faire un bond de 18 000 ans dans le passé et découvrir

un trésor inestimable. C’est le début d’une aventure archéologique

sans précédent qui va passionner les préhistoriens puis, très vite,

un large public.

petits monticules sur le sol avant de s’arrêter, rejoint par ses compagnons. Alors qu’ils ont désormais la sensation d’être bel et bien dans une grotte, l’un d’eux lève la lampe en direction de la voûte : stupéfaits, les garçons découvrent une série d’animaux en couleurs peints sur les parois ! Emportés par leur curiosité et leur émerveillement, les voilà à détailler la cavité. Mais leurs lampes ne sont pas assez puissantes. Ils se décident à remonter, tout étourdis encore de leur découverte. Leur décision est prise : ne rien dire de leur secret et revenir au plus tôt avec un meilleur éclairage pour poursuivre l’exploration.

L’INSTITUTEURDANS LA CONFIDENCELes jours qui suivent leur incroyable découverte, les jeunes continuent leur exploration dans le plus grand secret. Pourtant, conscients de l’importance de ce qu’ils ont vu, ils décident d’en parler à leur instituteur, M. Laval, passionné d’archéologie. D’abord perplexe, l’homme les suit sur place. Il hésite avant de descendre... puis s’engouff re fi nalement dans le trou, qui a été élargi. Pour Léon Laval, c’est un choc ! Le spectacle qu'il a sous les yeux est exceptionnel.

LA PREMIÈRE DESCRIPTION DE LA GROTTELéon Laval prend rapidement contact avec un spécialiste de la Préhistoire, l’abbé Henri Breuil, qui a étudié de nombreuses grottes ornées. Arrivé à Montignac dès le 21 septembre, ce dernier se serait exclamé : « C’est presque trop beau ! » L’abbé Breuil passe 3 jours à observer la grotte et à en faire une description écrite. Quant aux jeunes inventeurs (nom donné aux découvreurs d’un gisement archéologique), ils vont s’organiser pour ne jamais laisser la grotte sans surveillance, installant un campement aux abords et sécurisant l’entrée.

De gauche à droite, l’instituteur Léon Laval, Marcel Ravidat, Jacques Marsal

et l’abbé Henri Breuil, devant l’entrée de la grotte

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En s’enfonçant sous la terre, non loin du manoir de Lascaux, les garçons

s’imaginent quelques instants sur la piste d’un butin

caché ; c’est un tout autre trésor qu’ils

découvrent...

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LES HOMMES DE LASCAUX

D’après les découvertes faites dans la grotte et les datations qui ont pu être

obtenues scientifi quement à partir des peintures, on sait que les artistes

qui ont peint et gravé les parois de Lascaux ont vécu au Paléolithique. Ces Cro-Magnon,

ou Homo sapiens sapiens, sont nos ancêtres les plus proches

et les mieux connus. Déjà bien équipés, ce sont encore des nomades qui déplacent

leur campement et changent de région selon les saisons

pour se procurer de la nourriture.

La fréquentation de la grotte

D’après les diff érents éléments et traces retrouvés, il semblerait que des groupes

d’individus aient fréquenté la grotte à plusieurs reprises, il y a 18 000 ans.

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à penser que ce sont les Cro-Magnon

dits « Magdaléniens » qui ont réalisé l’essentiel des peintures et dessins de

Lascaux. Toutefois, contrairement à d’autres abris- sous- roche,

Lascaux n’a jamais servi d’habitat, même si quelques repas ont pu être pris sur place.

Un environnement privilégiéll y a 18 000 ans, en Dordogne, le climat est légèrement plus froid qu’aujourd’hui. La végétation ne manque pas. Des forêts bordent la rivière de la Vézère, une large prairie s’étend dans la vallée et une faune variée occupe cet environnement accueillant. Tandis que quelques bouquetins et chamois peuplent les collines, des chevaux et des aurochs (l’ancêtre du bœuf) vivent dans les prairies et du gibier se cache dans la forêt (cerfs, sangliers, biches...). Des troupeaux de rennes fréquentent également la région.

Portrait de Cro-Magnon Venus d’Afrique en passant par l’Europe centrale ou la Méditerranée, les hommes de Cro-Magnon

sont installés en Europe de l’Ouest depuis au moins 35 000 ans. Physiquement, les Cro-Magnon sont très proches de l’homme actuel et leur cerveau

est le même que le nôtre.

Les Cro-Magnon vivent en petits groupes de plusieurs familles. Il y a peu de personnes âgées,

les accidents et les maladies ne donnent pas la chance de vieillir !

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Comment vivaient les Cro-Magnon ?À cette époque de la Préhistoire, les hommes savent se chauff er, se confectionner des habits, des parures en coquillages ou avec des dents percées, se fabriquer des tentes ou des huttes, des armes pour la chasse et la pêche, des outils de silex à usages variés... La traque du gibier, la capture de poissons et la cueillette occupent aussi une bonne partie de leur temps.

DatationDiverses méthodes ont été employées pour essayer de défi nir quand la grotte a été fréquentée. La datation par le carbone 14 consiste à prélever dans la grotte des matières (comme du charbon) contenant du carbone radioactif et de mesurer grâce à un compteur ce qu’il reste de ce carbone 14, étant prouvé qu’il disparaît à un rythme connu. La datation a été complétée par l’étude des objets et outils trouvés à Lascaux, et aussi par l’analyse de pollens qui donne des précisions sur le climat et l’environnement de l’époque. Toutes ces mesures convergent vers une période située il y a environ 18 000 ans.

UN BEL ÉQUIPEMENT Cro-Magnon est passé maître dans l’art de la taille du silex, mais aussi de l’os, de l’ivoire et du bois de renne. Ainsi, ses lames en pierre taillée sont de plus en plus tranchantes, il perce des trous dans les aiguilles en os pour coudre les vêtements, fabrique des harpons pour attraper le poisson, des sagaies sophistiquées, mais aussi des propulseurs qui permettent de les lancer avec plus de force.

Ce chasseur utilise un propulseur pour renforcer la puissance de jet de sa lance, dont la pointe est taillée dans un matériau résistant.

Propulseur

Aiguille à chas retrouvée sur le site de Lascaux

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Un trésor sous les pieds des randonneurs

Située en France, dans le département de l’Ardèche, la grotte Chauvet-Pont d’Arc se trouve tout près d’un chemin de randonnée connu des habitués.

Mais, ce jour de décembre 1994, des amis spéléologues, dont Jean-Marie Chauvet, repèrent un léger courant d’air sortant d’une faille. Il n’en faudra pas plus

pour que ces passionnés cherchent et dégagent un passage qui les mènera à une vaste salle,

puis une deuxième... avant d’apercevoir grâce à leur lampe frontale : un petit mammouth

à l’ocre rouge ! Soudain, ils prennent conscience qu’ils sont dans une grotte

préhistorique mais ne savent pas encore qu’ils ont découvert les plus anciennes

peintures révélées à ce jour.

Ci-dessus, restes d’un foyer qui a peut-être servi à réchauff er les artistes et à produire du

charbon de bois pour les fusains !Ci-contre, celui qui a fréquenté Chauvet était

un homme de la période de l’Aurignacien (qui a précédé les hommes de Lascaux).

Il était très proche de l’homme actuel.

Les traces laissées par Cro-Magnon

Si les traces du passage de Cro-Magnon ont été moins bien conservées à Lascaux

(en dehors de ses œuvres), la grotte Chauvet abrite quant à elle de multiples indices laissés

par l’homme. Ainsi, on y a retrouvé des empreintes de pieds, des silex taillés, des restes de foyers (feux) et de charbon de bois, des mains réalisées au pochoir

et même un crâne d’ours posé sur un bloc rocheux ! Mais, comme à Lascaux, notre ancêtre artiste

n’a pas habité la grotte. Tout juste y a-t-il pris quelques repas à côté de ses œuvres.

LA GROTTE CHAUVET-PONT D’ARC

Découverte en décembre 1994 et inscrite 20 ans plus tard par l’Unesco

sur la liste du patrimoine mondial, son existence provoqua une révolution

dans le monde de la Préhistoire ! Les peintures et gravures de cette grotte

étaient en eff et deux fois plus vieilles que celles de Lascaux ! À ce jour, les fi gures retrouvées sur ses parois comptent parmi

les plus anciennes au monde. Tout a donc été mis en œuvre

pour préserver cette grotte, et seules de très rares personnes

peuvent désormais y pénétrer.

La grotte : un écrin géologiqueDéveloppée sur 800 m et large de 50 m par endroits, elle compte de nombreuses salles. Fermée par un éboulement de roches il y a environ 20 000 ans, la grotte du Pont d’Arc fut fréquentée à plusieurs reprises à la Préhistoire avant que l’entrée

soit obstruée. Les datations des peintures ont permis d’affi rmer que la grotte a été ornée

il y a 36 000 ans, soit environ 18 000 ans avant Lascaux ! Aujourd’hui, le site

n’est pas seulement spectaculaire par ses représentations,

c’est une merveille de concrétions naturelles de calcaire, de stalactites et de stalagmites, de draperies majestueuses aux incroyables éclats...

UN ZOO EXTRAORDINAIRELa grotte abrite un millier de dessins représentant environ 450 animaux de quatorze espèces diff érentes, parmi lesquelles de nombreux prédateurs comme des félins, des ours... La qualité des dessins, leur nombre et leur variété sont exceptionnels. Les animaux apparaissent en mouvement, parfois en couple, souvent mis en scène, comme des lions chassant le bison ou des rhinocéros s’aff rontant. On y retrouve également des cerfs, des mammouths, des aurochs, des chevaux... et même un hibou !

Ce hibou gravé est le seul retrouvé jusqu’ici dans toutes les grottes ornées.

Les portes de l’Ardèche avec l’emplacement de la grotte

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TA B L E D E S M AT I È R E S

LA DÉCOUVERTE 2

UN TRÉSOR ARCHÉOLOGIQUE 4

LES HOMMES DE LASCAUX 6

UN VRAI ATELIER 8

LES MOTIFS 10

DES DESSINS MYSTÉRIEUX 12

UN CHEF-D’ŒUVRE TRÈS FRAGILE 14

LA GROTTE CHAUVET-PONT D’ARC 16

COPIES CONFORMES 20

D’AUTRES GROTTES ORNÉES 22

© 2020, FLEURUS ÉDITIONS57, rue Gaston Tessier, CS 50061, 75166 Paris Cedex 19

www.fl euruseditions.comDirection : Guillaume Arnaud

Direction éditoriale : Emmanuelle Braine BonnaireConception de la collection : Émilie Beaumont et Jack Delaroche

Édition : Amandine Doubre Conception graphique  : Éric Laurin sous la direction de création de Élisabeth Hébert

Direction artistique : Bleuenn Auff ret, assistée de Julien Di GiorgioMise en page : Graph’M

Direction de fabrication : Thierry DubusFabrication : Sabine Marioni

Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinéesà la jeunesse, modifi ée par la Loi n° 2011-525 du 17 mai 2011.

Dépôt légal : mars 20202e édition – N° d’édition : J20015

ISBN : 978-2-2151-5821-9 • MDS : 661153N1Achevé d’imprimer en février 2020 en ItaliePar LEGO S.p.A par l’intermédiaire d’Ercom

Crédits photographiques

Fonds des pages : pixabay.com. Page 3 : L’abbé Breuil, Jacques Marsal, Marcel Ravidat et Georges Agniel près du site © Fond Laval/Jerôme Chatin/Gamma – Léon Laval, Marcel Ravidat, Jacques Marsal et l’Abbé Breuil, à l’entrée de la grotte © Fond Laval/Jérôme Chatin/Gamma. Pages 4-5 : Entrée de la grotte en 1947 © R.Morse/Getty Images – Plan de la grotte © Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) – Scène du Puits © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Frise des Cerfs © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Salle des Taureaux © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire. Page 7 : Aiguille à chat © RMN-Grand Palais (musée de la Préhistoire des Eyzies)/Philippe Jugie. Pages 8-9 : Brûloir de Lascaux © RMN-Grand Palais (musée de la Préhistoire des Eyzies)/Franck Raux – Ocre © Fotolia – Oxyde de fer © 123RF – Dioxyde de manganèse © Fotolia. Pages 10-11 : Bouquetins et chevaux © Ministère de la Culture, médiathèque du patrimoine, Dist. RMN Grand Palais – Le grand cerf noir © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Bisons dos à dos © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Fresque des taureaux © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Panneau de la vache sautant © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Ours noir © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Gravure de félins © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Dessins animaux disparus : M.- C. et B. Alunni. Pages 12-13 : Panneau de la licorne © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Grand cerf et points © P. Somelet/Photononstop – Signe (détail) © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire –. Blason (vache noire) © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Signes avec cheval © Bettmann/Corbis – Scène du puits © N. Aujoulat/MCC/Centre National de la Préhistoire – Tête d’auroch (détail) © Gamma-Rapho. Pages 14- 15 : Premiers visiteurs de la grotte vers 1950 © DR – Aménagement de l’entrée de la grotte © Fond Laval – Traitement des parois © D. Bouchardon/LRMH, 2002 – Maladie blanche © DRAC/MCC – Lascaux II, Monique Peytral © Semitour Périgord. Pages 16-17 : Reste de foyer au sol © J.- M. Geneste © CNP/MCC. Cro-magnon © Bruno Morandi/Alamy – Grotte Chauvet-Pont d’Arc, galerie du Cactus © S. Jaillet/MCC – Portes de l’Ardèche © Stéphane Compoint – Panneau des lions et rhinocéros © J. Clottes/MCC – Gravure du hibou © Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Rhône-Alpes/SRA. Pages 18- 19 : Panneau des lions © J. Clottes/MCC – Panneau des chevaux © J. Clottes/MCC – Panneau du cheval gravé © Stéphane Compoint – Main négative rouge © J. Monney-MCC – Grand panneau des points-paumes © B. Kervazo CNP-MCC – Ours rouge du diverticule des ours © V. Ferugluio-MCC – Crâne d’ours posé sur un bloc © J.-M. Geneste-CNP-MCC – Empreinte d’ours © J.-M. Geneste-CNP-MCC. Pages 20-21 : Capture d’écran ordinateur © Stéphane Compoint – Projet de la caverne de Pont d’Arc © Illustration : Fabre-Speller Architectes- Atelier 3A Ollier – Répliques pour l'exposition Lascaux III © DR - Observation à la lampe torche © Casson Mann et Jangled Nerves - Pose de l’armature métallique © Sycpa/Sébastien Gayet – Atelier de Gilles Tosello, Toulouse © Stéphane Compoint – Pose des panneaux de résine © Sycpa/Sébastien Gayet. Pages 22-23 : Mammouths de Rouffi gnac © Marie-Odile et Jean Plassar – Grotte de Niaux © Grotte de Niaux/Sites Touristiques Ariège - E. Demoulin – Grotte de Pech Merle, photo P. Cabrol © Centre de Préhistoire du Pech Merle, Cabrerets-Lot – Cosquer, pengouin © Fanny Broadcast/Gamma-Rapho/Getty Images – Bison rouge d’Altamira © Corbis – Gravure d’Addaura © DEA/G. Dagli-Orti/Getty Images – Cochon sauvage, grotte de Pangkep, Sulawesi © Fadil Aziz/Alcibbum Photograph/Alcibbum Photography/Corbis – Réplique de la grotte d’Altamira © Tino Soriano/

National Geographic Creative/Corbis.

Couverture : Lascaux, cheval chinois © The Gallery Collection / Corbis.Vignettes (de gauche à droite) : Auroch, Lascaux © Patrick Somelet / Photononstop – Brûloir de Lascaux © RMN-Grand Palais (musée de la Préhistoire des Eyzies) / Philippe Jugie – Souffl er les couleurs © Alessandro Baldanzi – Oxyde de fer © 123RF – Caverne de Pont d’Arc © Fabre-

Speller Architectes – Atelier 3A Ollier.

Les images à découper sont des reprises d’images des pages intérieures.

7,95 € (France)

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