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ETE, Ng22 Commentaire LE FONDS DE PENSION PAYE LE JOUEUR DE FLÛTE IJengagement de personnes séropositives et l'obtention à',r"rr. promotiôn pour des collàgues en fin de carrière sont deïx évènemËnts qui sembienr ne pes avoir de lien entre eux - du màins en apparence. Pourtant, c'esr le fonds de pension qui lie'âes deu* évènements, et, bien qu'ils ne constiiuent que rere- ment des sujets de coiversation lors de la pause, ils touchent tour le monde. Prenons tout d'abord le cas d'un individu séropositif qui, au momenr du recrutemenr, esr décla- rf apte à être engagé. Sa condition physique se dété- riorant eu cours des années, il ne peur-plüs trarrailler, ni bénéficier de congés, qu'ils .oi"rrt de maladie oü spéciaux. Cette personne ptut acruellement bénéficier d'une allocation d'invalidité qui lui sera versée par le fonds de pension. a - ---- Prenons ensuite le cas d'un employé recruté localement qui est promu cadre au couis de ses der- nières années de service. Sa pension augmente de 5 fois et, selon certains professionnels, mênie davantage; ç riesl pas mal du- tôut pour quelqu'un qu.i a lr.-rsé des cotisations peu.impomantes irendant la plus gran- (le pârtle cle se cârnère. É,tant donné les conséquences que cela entraî- ne pour les fonds de pension, àe t.l. cas affectent à la fois les intérêts du pertonnel actuel er ancien. De plus, ils mettent.r, .o.rflit un principe noble er un éléÀeni pratique terre à rerre. Le_sysrème de I'OMS, de même, que celui des Natioas Unies, considéranr qu'il est injüste de faire une discrimination vis-àvis âes victimes du SIDA, préconise dans la pretique que les personnes séroposi- tives soient engagées. Comme touJles collègues ont le droit de faire carlière, les promotions ne pàvent être bloquées. Voilà donc ies principes. Voici les apects pratique§. Le fonds de pension est encore en deficit, malqré les a*gmentations de cotisations qui ont été décidées pour lé renflouer. Avec une diminution du personnel au sein des Nations Unies, il y aura moins de cotisations versées au fonds. Rien qu'à I'OMS, quelque 700 cmploffs, pour la plu- part des personnes qui ne cotisent pas, sont engagés à court terme. Lécart entre le nombre des reraitéç et les employés actuels s'est déjà creusé. Des propositions ont été faites pour concilier Ies deux, à savoir, en premier lieu, de continuer à engâger les personnes sëro-positives, suivant ainsi les exigences de la politique d'engagement des Nations tlnies, , mais selon la classification médicale 2A qui exclut des engagements à long terme. En second lieu, d'accorder des promotions en ûn de carrière ( ce que certains ont appelé prime "reward money''), afin de ne pas empêcher I'avancement, meis de fonder les pen- sionr sur la position et sur les cotisations qui ont été versées. Les représentants du personnel ainsi que les administrateurs ont déconseillé que l'on contraigne le fonds de pension à payer les yeux fermés sans poser de conditions. Aujourd'hui ce sont les associations du personnel pour le fonds de pension des Nations Unies qui doivent discuter, délibérer et prendre des déci slons. -Feter Ozorio, Rédactenr Clrluor.t "Je ne comprends pas bien. Après tout, Ies impôts prélevés sur nos retraites financent leurs traite- ments. - (Jn ancienfoncüonndire, qui a aoulu gar- der l'anonymat, réagissant à l'bostilité de certains fonctionnaires en actiuiü ais-à-uis des retraités. (A uoir égalnnmt nCbasse amc sorciàres'i ÿ.9.) -/<> de lAssociation des Anciens de I'OMS Organisation Mondizh de k Santé, CH-121I Genèue (Saiçse) ( Tél : 791 3103; Fax : 791 07 46 ) Dans ce numéro : Toutsauf "Retraités": N. Willard, M. Suleiman ........2&3 Changements,encore:. ......2 Larubriquesanté:T.Strasser. ........4 Nouvellesetopinions: ...... ........4 Tranchesdevie:. ..........5 Danslamaison:...... ......8 Lettres: . ..........9 Dans la presse: ..... ......11

lAssociation -/ I'OMS LE FONDS DE PENSION …Tout comme M. Vic Pinto, qui compte parmi'mes anciens collègues er mes bons amis, I'aitravàillé à titre bénévole. a Iout

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Page 1: lAssociation -/ I'OMS LE FONDS DE PENSION …Tout comme M. Vic Pinto, qui compte parmi'mes anciens collègues er mes bons amis, I'aitravàillé à titre bénévole. a Iout

ETE, Ng22

CommentaireLE FONDS DE PENSION PAYE LE JOUEUR DE FLÛTEIJengagement de personnes séropositives et

l'obtention à',r"rr. promotiôn pour des collàgues en finde carrière sont deïx évènemËnts qui sembienr ne pesavoir de lien entre eux - du màins en apparence.Pourtant, c'esr le fonds de pension qui lie'âes deu*évènements, et, bien qu'ils ne constiiuent que rere-ment des sujets de coiversation lors de la pause, ilstouchent tour le monde.

Prenons tout d'abord le cas d'un individuséropositif qui, au momenr du recrutemenr, esr décla-rf apte à être engagé. Sa condition physique se dété-riorant eu cours des années, il ne peur-plüs trarrailler,ni bénéficier de congés, qu'ils .oi"rrt de maladie oüspéciaux. Cette personne ptut acruellement bénéficierd'une allocation d'invalidité qui lui sera versée par lefonds de pension. a - ----

Prenons ensuite le cas d'un employé recrutélocalement qui est promu cadre au couis de ses der-nières années de service. Sa pension augmente de 5fois et, selon certains professionnels, mênie davantage;

ç riesl pas mal du- tôut pour quelqu'un qu.i a lr.-rsédes cotisations peu.impomantes irendant la plus gran-(le pârtle cle se cârnère.

É,tant donné les conséquences que cela entraî-ne pour les fonds de pension, àe t.l. cas affectent à lafois les intérêts du pertonnel actuel er ancien. De plus,ils mettent.r, .o.rflit un principe noble er un éléÀenipratique terre à rerre.

Le_sysrème de I'OMS, de même, que celui desNatioas Unies, considéranr qu'il est injüste de faireune discrimination vis-àvis âes victimes du SIDA,préconise dans la pretique que les personnes séroposi-tives soient engagées. Comme touJles collègues ont ledroit de faire carlière, les promotions ne pàvent êtrebloquées. Voilà donc ies principes.

Voici les apects pratique§. Le fonds de pensionest encore en deficit, malqré les a*gmentations decotisations qui ont été décidées pour lé renflouer. Avecune diminution du personnel au sein des NationsUnies, il y aura moins de cotisations versées au fonds.Rien qu'à I'OMS, quelque 700 cmploffs, pour la plu-part des personnes qui ne cotisent pas, sont engagés àcourt terme. Lécart entre le nombre des reraitéç et lesemployés actuels s'est déjà creusé.

Des propositions ont été faites pour concilierIes deux, à savoir, en premier lieu, de continuer àengâger les personnes sëro-positives, suivant ainsi lesexigences de la politique d'engagement des Nationstlnies, , mais selon la classification médicale 2A quiexclut des engagements à long terme. En second lieu,d'accorder des promotions en ûn de carrière ( ce quecertains ont appelé prime "reward money''), afin de nepas empêcher I'avancement, meis de fonder les pen-sionr sur la position et sur les cotisations qui ont étéversées. Les représentants du personnel ainsi que lesadministrateurs ont déconseillé que l'on contraigne lefonds de pension à payer les yeux fermés sans poser deconditions. Aujourd'hui ce sont les associations dupersonnel pour le fonds de pension des Nations Uniesqui doivent discuter, délibérer et prendre des décislons.

-Feter Ozorio, Rédactenr

Clrluor.t"Je ne comprends pas bien. Après tout, Ies

impôts prélevés sur nos retraites financent leurs traite-ments.

- (Jn ancienfoncüonndire, qui a aoulu gar-

der l'anonymat, réagissant à l'bostilité de certainsfonctionnaires en actiuiü ais-à-uis des retraités.(A uoir égalnnmt nCbasse

amc sorciàres'i ÿ.9.)

-/<>de lAssociation des Anciens de I'OMS

Organisation Mondizh de k Santé, CH-121I Genèue (Saiçse) ( Tél : 791 3103; Fax : 791 07 46 )

Dans ce numéro :Toutsauf "Retraités": N. Willard, M. Suleiman ........2&3Changements,encore:. ......2Larubriquesanté:T.Strasser. ........4Nouvellesetopinions: ...... ........4

Tranchesdevie:. ..........5Danslamaison:...... ......8Lettres: . ..........9Dans la presse: ..... ......11

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Tout saul "Retraité" TRAVAILLER POUR MICKEY-ANGELOTiaduire en anglais et contribuer âux relations

publiques à I'occasion tes Journées internationales duèinémà d'animation aura, pour ainsi dire, été le moyenidéal de mettre mon expériince à profit. Cela malgré lefait que je devais me rendre à Annery tous les jours, ce

qui m'obligeait à parcourir une grande distance depuisGenève.

Mon travail a commencé en février. Les ennuis,eux, ont commencé quand le travail n'a pas démarré.Nous attendions les éléments constitutifs de l'oeuvremaîtresse : le catalogue officiel. Il devait comprendre laliste de tous les films en compétition, en donner un résu-mé et préciser qui était leur réalisateur.

La langue faisait problème. Pour la plupart d'entre nous, l'anglais semble très simple. Mais,.dans d'autres

pays, les .orrrrii.r".r.es danglais se limitent epparemment eux publicîtés télévisées pour là restauration rapide ou

àux inscriptions figurant s.uiles emballages. .Tbut peut être réécrit si.celui qui écrit comprend ce que I'autre veutdire. Mais se livrer à une invention pure et simple serait une tromperie.

A la fin du printemps, nous avions pris du retard et étions confrontés ag_phénomène habituel de da

butoirs dépassées et^d'affoleinérr, -

rien de'nouveau, ni pour moi ni pour_I'QMS_- à commencer par le diteur qui éàir hors circuit, hors de la ville, hors de portée, èt sor'ru..rt toüt à la fois. Et, comme cela arrive après

Iongues heures de travail, des soucis et des murmures entre les dents, le catalogue a été achevé à peu près à tempour l'ouverture. Mais, il n y a pas eu assez d'exemplaires. Cela non plus n était pas prévu.

Quand le festivd a débuté, la première semaine de juin, j'ai eu plaisir à voir !9s !lqs. Mais en.pensanttravail qui restair, j'avais l'impression àe faire l'école buissonnière, même s'il était difficile de savoir qui s-en

perait ou qui se chargerait des textes finis.

Lanimation, dans tout ce qu'elle a de changeant, croît comme un crescendo. Elle est le dernier basti,

d'une forme d'expression puremeni personnelle. Mais, sa liberté est de plus en-plus menacée par.le monde c

affâires, en grandê partie pàur satisfaire aux besoins de ce parent à un oeifqu'est la télévision. Ce phénomène tI'innocence et I'indépendance.

Dans le monde de l'art, contrairement à celui du sport, le meilleur ne gâgne pas toujours. Les meilleursfilms ne remporrenr pas forcément les meilleurs prix. Mail, ce qui rend l'art, en particulier l'animation, si mer-veilleux est sôn irrévêrence, sa liberté de faire lei rêves les plus fous en technicolor et de nous les faire Partager.verlleux est son irrévérence, sa liberté de tarre les rêves les plus tous en techrucolor et de nous les relre Partager.Voilà pourquoi j'ai grand plaisir à travailler dans le domâine de l'animation, presque à tout moment et dans

n'importe quelle situation.Nedd

(Ancienfonctionnlire, INE Siège et SEARO,

et créateur du logo pour h Journée Mondiale de k Santé 95 " (Jn monde sans polio".

CneNCEMENTS, ENCORE...Voici quelques nominations et autres mouvementsrécents de personnel:

Sous-Directeur général par intérim: . Suite au départdu Dr Jean-Paul Jardel, Sous-Directeur général, après24 années passées en service, le Dr Souad Lyagoubi-Ouahchi a été nommée Sous-Directeur général parintérim. Elle continuera d'assumer ses fonctions deDirecteur de la Division des Services d'Edition, deTfaduction et de Bibliothèque.

Administrateur exécutif . [r Dr Neya El Bindari-Hammad, précédemment Conseiller en Politiques deSanté et de Développement, a été nommée Adminis-trateur exécutif pour la Politique de Santé et le Déve-loppement.

Ehboration des Politiques, da Programme et dz l'Eua'luation: . Mme ClJire Chollat-Tiaquet, précédem-ment Directeur associé du Cabinet du DG a été nom-mée Directeur de la nouvelle Division de l'Elabora-tion des Politiques, du Programme et de l'Evaluation.

Conseiller Juridiqae Désigné: o \{. Thomas S.R.Topping a été nohmé Conseiller juridique désigné,selôÂ une circulaire du 19 juillet 1995. Il succèdera

au Dr Claude-Henri Vignes le 1"' janvier 1996.

SIDA: ' Suite au départ du Dr Michael H. Merson,Directeur exécutif dü Programme mondial de luttecontre le SIDA (GPA), le Dr Stefano Berrozzi, Direc-teur par intérim de la Division Recherche et Dévelop-pemént des Interventions a été désigné comme Direc-

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T a collaboration entre notre Association et I'OMSI .r matière de bénévolat, telle que présentée à la-L-Jpage I de Nouuel/rs (No. 21, priniemps 1995)est un événement bienvenu et opportun, qùi mériteun appui et un soutien sans réJerve de norre part.Tout comme M. Vic Pinto, qui compte parmi'mesanciens collègues er mes bons amis, I'aitravàillé à titrebénévole.

a

Iout sauf "Retraité"VOICI VENU LE TEMPS DE "RENVOYER L'ASCENSEUR"

et de nombreuses incertitudes d'ordre juridique, phé-nomènes concouranr tous à amoindrir la confiance del'opinion publique.

Comme les responsables de la société n'avaientjamais eu affaire aux fonctionnaires de I'OMS,anclens ou en activité, ils doutaient qu'une personneextérieure soit capable d'apprécier la situation en deuxsemaines. Grâce à l'aide d'un interprète compérenr,j'ai réussi à cerner les problèmes er à me rendre cré-dible à leurs yeux. Mon rapporr terminé, l'expériences'est avérée satisfaisante poui tous et, bien què I'IESCait parrainé ma mission, l'image de I'OMS en aureprobablement bénéficié

^

I'heure où I'ONU er ses insrirutions spécialisées

A sont confrontées à de graves crises, hnancièreI \notamment, cette expérience a renforcé maconviction : les anciens fonctionnaires doiventconstruire un nouveâu partenariat avec I'OMS par lebiais d'u! programme de bénévolat. Ainsi, pourrait-on bénéficier des vestes connaissances des ànciens.Pour ceux d'entre nous qui sont encore en bonne san-té, capables d'apporter lèur concours, il est temps de"renvoyer l'ascenseur" à I'OMS. Malgré le dur tiavailaccompli aux côtés de nos supérieurs-, nous sommes,pour la plupart, attachés et dévoués à I'OMS.

Dans un monde en proie à l'instabilité qui,ces cinq dernières années, a ébranlé l'ONU, laconduisant presque à disparaître, il faut, mainrenanrplus que jamais, que I'OMS et les aurres institutionsspécialisées m_ènent une action énergique er sans réser-ve. A ceme fin, norre Association peut et doit jouerun rôle clé par le biais d'un programme de bénévolatpour les anciens fonctionnaires.

Il y a bientôt sepr ans que j'ai quitté I'OMSpour prendre ma retraite. Depuis, j'ai traïaillé en ranrque consukanr rémunéré ei, l'année dernière, j'aieffectué une mission en Hongrie, un p"yr qué 1.connaissais un peu grâce à l'Iniernationàl ExeiutiveService Corps, basé lrès de Stamford (Connecticut).J'ai travaillé comme bénévole pour la North Tiansda-nubian\üÿ'ater Co. Ltd., (EDVCo. Ltd.) à Tâtabanya,ville.industrielle qui se rrouve à quelque 60 km aunord-ouesr de Büdapesr, en dirâtion de Vienne.LEDV compte parmi les 19 entreprises d'approvision-nement en eeu et de traitement àes ea,r* uiées ayrntété récemment privatisées. Par le biais des instâlla-tions existantes, la société essure presque tout l'appro-vlslonnemenr en eau de 360 000 personnes, habitant9 villes et 89 villages. De plus, ellË esr responsable ducâptage des eaux usées et des installations de traite-ment de l'eau de ces communautés.

I f, a àche consistait à examiner la mise en

lÿI:;x::, ï J î'ff:' Ë"1,';;:ï:ï: :ï ::î,r.,ï'îsatisfaire à ses engage-.rrtr suite à la privarisation et àla suppression des subventions de l'Etat. D'impor-tants problèmes, dus à la diffïculté d'atteindre l'"Lto-suffisance, ont été décelés. Malgré une bonne direc-tion, un.personnel technique et-gestionnaire qualifié,I entrepnse rraversair une grave crise. Celle-ci résultaitde la chure des venres facà I l'augmenration des coûts

-Mahmood S. Suleiman

(Ancien EHE)Menlo Park, Calif

CHANGEMENTS, ENCORE (SUITE)

teur par intérim-GPA sous la direction du Dr HuChing-Li, Sous-Directeur général.

Légishtion Sqniuire: . Suite au départ à la retraitede M._ Sev. Fluss, Mme Geneviève Pinet, précédem-ment Juriste at Bureau d_u Conseiller juridique, a éténommée Chef de la Législarion saniraiie.

ÿ2mpt-a!;lité: . Suite au départ à la retraite de MJohn Morgan, M. S.R. Bhaàdary, précédemmentAdministrateur des Financés ' au ServiceFinances/Comptabilité, a été nommé Chef de laComptabiliré.

Vérification intérieure des Contptes: . Suire audéparr à la rerraite d.}4. Mehmet Sdih, M. K. Lang-ford, précédemmenr Directeur de la Vérification dËsComptes, Saudi Arabian Oil Company, a été nomméChef du Bureau de la Vérifi."ti,o.r'intérieure desComptes.

Services de Santé . Le Dr D. Makuto, Médecin pré-cédemment affecré en Namibie, a été nommé Chefdes Systèmes de Santé de District à la Division duRenforcement des Services de Santé.

Seruices dc Bibliotltèque: . Mme Y.M. Grandbois aété désignée comme Chef par intérim du Bureau desServices de Bibliothèque ei de Documentation sani-taire.

Bureaux régionaux: . Le Dr Kofi Yankum Dadzie,précédemment Médecin au Programme de Préventionde la Cécité, a été nommé Directeur du Programmede lutte contre l'Onchocercose en Afrique de I'Ouest.Il succède le Dr Ebrahim Samba qui esimaintenant leDirecteur Régionale, AFRO.. Le Dr Villiam J. Pigott, Administrateur du Pro-

gramme du Développemenr du Personnel au Siège, aété anciennemenr Représentant de I'OMS au Népal.

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la ruürfgue,satüé

. OULA

Pensions

Toutefois, opérer riest pas suffi-sant. [intervention doit être suivie d'uneréadaptation de qualité, il faut encouragerle sujet à faire amplement usage de sahanche (ou de son genou) rajeunie, et àprofiter de la vie au lieu de la télévision.C'est ce que fait Zeno lorsqu'il se renddans les Alpes. Alors, bonnes promenades7.enol,

Dr. Tom Strasser(Ancien CW)

LA VICTOIRE DE ZENOLUTTH CONTRË L'O§TEO.ARTHROSE

\ To* prenions notre petit déjeuner dans un hôtel de Suisse, d'où nous avions une belle vue des. sommets

I\l .on.igér. 7-eno,80 ans passés, évoqua Ia marche de la veille. Il était monté, en comP.egnie de -f fem-I \ me, à-2400 m,.dteltitude. L'avais rin" canrr", ce qui épargne environ l0 kg atrx articula-tions. Iexcur-sion s'est bien passée; c'était merveilieux", se souvientZr,no.

æqu'* y a d' traordinaire, iest que 7.e,no a,souffert (littéralement).d'une ostéo-artlrose de la hgch3pendant unË reÂtaine d'années er que, defuis longtemps, il vit avec un prothèse de la hanche. Lorsque i'ér*étudiant en médecine. on nous disait oue^l'ostéo-ithrose était "une maiadie dégénérative" allez savoii ce qu'ilëtudiant en rné&cihc, on nous disait que dÉgénérative" ellez savoii ry quilfaut entendre dont lei c:luses étaient inconnues. Aujourd'hui, on considère quà cette maladie est à la foiJ unprocessus dégénératif et inflammatoire (là encore, alléz savoir ce qu'il faut entèndre), une affe-ction du cartilagerrrr..rlrârrê â§(^r.rpê, rlnê nrnlifl,tin..lrr ri""r, ô((êrrÿ -".rrr"'ir...rri- I]ostéo-arthrose est très frécuente chez lesarticutairc

"§o*lgr à,une proliférarion àu tissu osseux sous-jaceni lostéo-erthrose est rès-ftéquente chez

Dersêrnes âséês, Parmi mes bons amis. cinq au moins souffient d'arthrose de la hanche ou du genou' Les rpersonnes. âgées. Parmi mïs bons amis, cinq au moiru souffient d'arthrose de la hanche ou du genou' Les épi-àemiologistâ (dont je suis) souriraienr, *iir, co{nry! indiqué-dans mon_traité de gériatrie (1323

!ages), les

radios mintr.nt que'7}o/o des personnes de plus de 60 ans souffrent d'ostéo-arthrose du genou et qu'au moins60lo d'entre elles développenr une douloureusè arthrose de la hanche. Alors, faut-il s'étonner que la maladie pose

Àl

problème?

T]. n fait, llosté+-athrose a éré un vérisble problème jusqu à l'apparition, relativement récente, des prothèses

F{ d. la hanche. Sur le plan rechnique, l'opération ne présent pà de difficultés, dg.moins aux mains de chi-I-lrurgiens chevronnés.' La qualité'des pràthèses

"ct.tà11.. est t-rès satisfaisante et, l'anesthâsie- des Personnes

âgées ne â*porr. plus de risquËs particufiËrs. Aujourd'hui, la plus grande difficulté pour le malade, hormis le

iàat fin*.iei est de se décidei I rübir une intervention chirurgicale. -Pour

le médecin, le grand. problème est de

déterminer le moment opportun pour opérer. 'Je souffrais beàucoup et, malgré tous les antalgiques.q3e je prg-nais, je riarrivais pas à dôimir la iuit", indique 7æno. "Ainsi, lorsqùe la douleur devient insuppôrtable, on saitque le moment eit venu d'opérer. Il vautmieux ne pâs être opéré trôp tôt, pour quela pro.thèse tienne plus longtemps, et,aujourd'hui I'âge riest plus un obstacle",ajoute-t-il.

o\.§qr)

§

Èr§N

Ceci g51 mon deuxième diagnostic.D abordj'ai cru que uous auiez autre chose.

GnC"tt^r+

NOUVELLES & OPINIONS

Ln HorueRrE N'EST pAS ASSoTFFÉE D'IMPÔTS

La Hongrie compte désormais parmi les rarespays ori les retraites des Nations [Jnies, financées parles crédits internationaux, sont exonérées.

Dans ce pays, les retraités des Nations Uniespeuvent déduire de leurs impôts la part correspondantà la retraite des Nations Unies (Bulletin deIAFFI/AFICS, No. 5/1994). Ainsi, depuis janvier7994, les retraités n'ayant pas d'autres revenus queleurs pensions ne paient pas d'impôts. Toutefois, ceuxqui ont d'autres revenus paient 44o/o d'impôts.

La mcsure qui soustrait les retraités desNations Unies à l'impôt va dans le sens de l'argument,avancé par les fonctionnaires internationaux retraitéset en seivice, selon lequel eucun pays ne doit imposerles fonds mis en commun par l'ensemble des pays.

Pour Rolande Cuvillier, ancienne fonctionnai-re du BIT et principal défenseur de la non-imposition

- des traitements èt des retraites -,

la question relè-ve du principe d'égalité des Etats. S'agissant du BIÏelle déclare:

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"LEtat qui opérerait des prélèvements fiscaux

sur les fonds mis^e., à-rnr.r., p", i.t Etats se rembour-,.."i, p", là, en tout ou partie;voire avec profit net, de

sa contribution au budget du BIT' s'ac-quérant atnst

une situation indûment-privilégiée en faisant contri-buer les autres Etats à son-proPre budget."

Conclusion de Mme Cuvillier : "La tentationest particulièrement vive pour un.pays siège., bien qu'iltire'déià indirectement de ce privilège un bénéfice éco-

nomique parfois considérable."

Quand la France a proposé de soumettre les

trrit.-.rr-t, à I'impôt, l.s foncti,o.rnaires en service de

I'OMS, résidant.À Ftr.r.., ont adressé une pétition au

Directeur général pour qu il demande à la Cour inter-

Dans une initiative qui unirait la cause du

oersonnel en activité et à la retraite au sujet de I'impo-li,ior,, un groupe de fonctionnaires en service a.Prg-

oosé oue lÿor, à.-"rrde à la Cour internationale dejrrti..' (La Haye) de se prononcer sur la légalité de

l'imposition des traitements et Penslons au nlveaunational.

La proposition a été adressée, dans une lettre

datée du Zi luillet, à Mme Mary-J-ane \7atson, Prési-

dente du Comitg du Personnel.- Lauteur déclare que

I'on oeut souhaiter connaître I'avis du Conseiller juri-diquà sur la façon de procéder et l'aide que- le3ureaudu^Conseiller iuridique pourrait apporter." Commel'administration, et Ào.r^[. person.rèl, est habilitée àsaisir la Cour, c'est à elle qu'il appartient de formulerles requêtes.

S'adressant à M. Richard Harrison, Chef duservice des Actes offîciels, I'auteur exige que les

iurisres du svstème des Nations Unies examinent Ia'ritu"tion sur'le plan constitutionnel (article 5, section

18 de la Convention des Nations Unies sur les Privi-lèses et Immunités, 13 février 1945) et le droit fiscal

iniernational..." ( uoir encadré )

PORTER LA SUESTION DE L,IMPOSITION DEVANT LA CIJ

nationale de Justice de se prononcer sur la légalité de

l'imoosition directe et indirecte des revenus lnternatto-

;;;i.- ft;,efois, le 6 avril 1995,la France a abandon-

né son projet.

Les retraités sont exe mPtés d'impôts e n

Autriche, en Inde, en ltalie, à Singapour, .en Espagne'

à;;l;;'prys des CaraTbes abritàf des "paradis fis-

.r,r*" .., iJrr, ...rrins pays de la Région de la Médi-

i.tt""e. orientale, indiqïe I'AAFI/AFICS dans un

;4.;;; rapport. En Allemàgne et en Suède, les retraites

sont partiellement imPosées.

Toutefois, les pays occidentaux, les Etats-Unis

en particulier sont assoiffés d'impôts'

Il poursuit en indiquant que si certains.pays

,r'i*por.rr't pas les retraites,ia plupi le. font"' Ainsi'

,"* b,""-Uiis d'Amériq.-,e, ut individu pourra.être

imoosé plusieurs fois sur la même somme' II tndtque

;#; âr. h Caisse commune des Pensions du Per-

sonnel dls Nations Unies a un rôle à jouer'

La lettre, qui a aussi été envoyée à l'Associa-

rion, se ?orrd. ,*, f .*poté de Mme Bôblde Cuvillier

ii"i" tqg+), ancienne^fonctionnaire du BIT et exPerte

i!."n"u. en la matière. Celle-ci affirme g9t ltt, traite-

-.rr* et les pensions ne sont pas imposables' Lexpo-

rJ, "tgr"ite.par

l'fusociation, à également été suivi par

le personnel en servtce .

D'après Mme Cuvillier, demander l'avis de la

Co,r, ,. |,rl,ifi.d" fait que "Les.traitements et les

Densions sont financés sur les fonds mls en commun

;;;Lt'Ë,;,.'-itt *- t""t donc pas imposables dans tel

ir àt Etat en particulier' Le fait que les,pensions ne

seraient pas imposables au niveau national allatt de sot

;-;;;i;r:;perti qui ont présidé à la naissance de notre

régtme de Penslon.

' IJn membre de I'Association vivant au Por-

tusal a ..rroyé un chèque de Fr's' 20'- pour régler ses

coiisations. 'Mais

seul 1,58 Fr's', a été engloutle Per le

Société de Banque Suisse pour frais de tenue de

comPte.

oer à l'imoosition," mais+-^r.

"Lauteur précise que le but n e.st pas d'échap-*nosition-" mais âe "déterminer èomment les

i*pôts pË,rr.rr, et doivent être prélevés, en,vertu dupri'.r.ip.'d'égalité des Etats, sans'qu'il y ait de double

à" d. triple" imposition et sans èréer une situationpropice à la fraude."

Questions d'argent

. Joe Chang-'§7ailing, notre Tiésorier, a le plai-

sir de nous annoncer quen"1994 l'Associatio-n a reçu

de la oart de 14 collèeues, 1871.- Fr.s. sous forme de

dor,r.^ En 1993, la ürnme s'élevait à 850'- Fr's' et

provenait de trois donateurs.Tiésorier déclare avec regret que, "si le

cotisations se faisait par virement ban-Notre

règlement des

Cor.rvrNrIoN suR LEs IMMUNITES ET LEs PRTvILEGES'

Extrait de l'Art 5, Officiels, Section l8(b):"Les fonctionnaires des Nations Unies seront"";;;;;é; i'iioorition sur les salaires et les émolu'

*"i[ q"; hur'sont aersés par les Nations Unies''

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caire -

par le biais d'un chèque.postal - l'Associâ-

tion pourrait encaisser ses cotisâtiôns dans leur inté-gralité".

Le téléphone aussi

Dans la mise à jour de I'annuaire desmembres, il est offert aux collègues la possibilitéd'indiquer leurs numéros de téléÈhone et de fax enplus di leur adresse, ceci pour Ëaciliter le contact.Ceux que cela intéresse peuvent envoyer ces informa-tions au président.: Dr. R. Pal.

Questions d'impôts

Grâce à un organisme (Paris) récemment créépar des collègues de I'UNESCO et de la Banquemondiale, les anciens fonctionnaires résidant en Fran-

ce, qui ont lutté contre l'imposition, devraient bientôtêtre-rassurés. Pourquoi cet organisme ? Commel'indique M.'§flitold Zyss, memb]e de la direction, lebr,rt .ri de définir, en se fondant sur les textes .iuri-diques opportuns ..., Ie système d'imposition appli-.rble ,u*-primes de retraite versées aux fonction-naires. Pour plus d'informations, on est prié de

s'adresser à l'Union sur la Fiscalité, Maison deI'UNESCO ,75732 Paris,cedex 15 (France).

Une nouvelle recrue

Suite au départ de Mme M^ggy Melloni,l'ancien directeur âe la publication de Forum duMonde, M. Eilif Liisber§, est devenu membre dugroupe exécutif.

TRANCHES DE VIE

ONU.TopIE PERDUE

Rosemary Righter est la principale rédactricedu Times de Londres, qui connaît I'ONU de longuedate. Dans son livre bien documenté, Utopia Lost.

The United Nations and World Order (The TwentiethCentury Fund Press, New York 1995, 422 pages.), elle

critique la machinerie de I'ONU en la qualifiant de

lente, irresponsable, sans stratégie et étouffée par les

Iuttes bureaucratiques internes et I'incurie.

Alors que la principale force de I'ONU est son

universalité, elle estime que la plupart de ses pro-grammes opérationnels sont de peu de valeur sinoncomme "des moyens d'étendre les empires des baronsdes agences spécialisées".

Elle considère que les pays occidentaux ont eu

tort de se concentrer sur la réforme des organisationsles plus mal gérées du système de I'ONU. Elle recom-mande que les pays puissants utilisent I'ONU à k car-te, en se concentrant sur les activités et non sur les ins-titutions. Les pays occidentaux devraient être plussélectifs, établir des priorités, et transférer les res-

sources financières aux organisations - dans le système

de I'ONU ou en dehors de système - qui démontrentleur capacité de faire face aux défis qu'elles ont identi-fiés. A charge pour les secrétariats de I'ONU de

démontrer leur capacité.

Le message est clairement adressé aux chefs

des secrétariats onusiens ainsi qu'au Groupe des 77.Les gouvernements occidentaux pourront choisir des

organisations plus efficaces ou en créer de nouvelles.

Les organisâtions des Nations-Unies n'ont pas de

monopole sur la politique ou l'économie mondiale'

Les règles du marché doivent leur être appliquées :

elles sont en concurrence âvec d'autres organisations.

Le livre reflète, probablement, I'avis de responsables

gouvernementaux dans de nombreux pays industriali-

sés, les pays qui financent, pour l'essentiel, les organi-

sations de I'ONU. Lavertissement doit être pris au

sérieux.

-Yves Beigbeder

(anciennement PER)

Th onon- les- Bains, France

(Extrait duBulleünAAFI/AFICS Na 3, 1995)

Le pÈne DE LA MARIÉE

Toutes nos félicitations à M. Emigdio Manali-

li (ancien FIN) et à sa femme, Andresa, pour le maria-

ge de leur fille Susan avec à M. Bill Dowd le 24 iuin1995. Pour l'occasion, il se sont rendus, de Manille,

au légendaire Martha's Vineyard dans le Massachu-

setts. Félicitations également à son frère, Raul,

Ancien GPA maintenant SHI.

(Les cloches sonnent Pour an mariage, une

naissdnce, un succès familial. Partagez-le auec nous et

nous h partagerons auec hs aufes. -Réd,)

..SELF-HELP,,:

UN NOUVEAU LIEU DE RENCONTRES

LAssociation Self Help a changé son lieu de

rencontre mensuelle. Le groupe se retrouYe mainte-

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nant au restaurânt de l'Hôtel Suisse (1er étage) à Cor-navin. Il se réunit tous les premiers vendredis dumois, à I I heures, pour parrager un café. Mais, biensouvent, Ies conversations se prolongent .jusqu'à l'heu-re du déjeuner.

Mme Rosemary Bell, une des organisatrices,précise que les anciens sont les bienvenus, mais aussi

leurs épouses. Le but du groupe esr de resrer encontâct et, le cas échéant, de s'entraider. Pour plusd'informations, veuillez prendre contact avec MmeBell (059 50 42 26 7S) ou Mme Margaret Baker (059

50 36 88 63).

DRres À nrrerurn

Aux Etats-Unis, on félicite les grand-paren$ le10 septembre de chaque année, le 2l septembre est lejour mondial de la maladie d'Alzheimer.

FTzrs ET FaLLIES

LJne trenteine de collègues ont répondu à

I'appel lancé en juillet par M. Carlo Fedele, un des

membres du groupe exécutif. Il souhaitait que les

anciens se revoient pour évoquer les souvenirs de leurjeunesse et, surtout, les moments joyeux passés à

I'OMS. Ils ont embarqué pour Yvoire, oir ils ontdéjeuné au Bar des Pêcheurs, qui serr "les meilleurs

filets de perche de tout le Lac Léman," puis ils ontpassé quelques heures de "folie" dans la Vieille Ville.

UN RngnE PoUR MARQUER 15 §QtuE

Dans le cadre du 50e anniversaire des NationsUnies, un séquoia

- cadeau de I'AFFI/AFICS dédié à

tous les anciens fonctionnaires de la famille des

N.U,.- sera planté dans les jardins du Palais des

Nations Unies à 12h45le dimanche 15 octobre 1995.Parmi les orateurs, on comptera deux anciens D-Gs:M. Francis Blanchard (BIT) et M. Halfdan Mahler(OMS). Vous êtes tous invités à assister à la cérémo-

nie, et à visiter l'exposition d'art contemporain.

Bnnvo !

Le Dr Jean Rochon, ancien Directeur (Promo-

tion de la santé) est maintenant Ministre de la Santé

et des Services sociaux du Québec. Il a donc fait par-tie des hôtes de la confërence mondiale sur le sport et

les activités physiques, qui s'est tenue à Quebec en

mai dernier. Parmi les personnalités présentes ontcomptait deux D-Gs (OMS et UNESCO), les repré-

sentants du Comité international olympique et de laFédération mondiale de l'industrie d'articles de sport.

DANS 1A MAISON

SrÈee : L'ÉTÉ DE Tous LES MÉcoNTENTEMENTS

1995 restera l'été de tous les mécontenremenrspour le personnel en service au siège, comme le montrecette affiche de la Tiibune de Genèur- Suite à une déci-sion de lâssemblée mondiale de la Santé (mai), le bud-get ordinaire du prochain exercice biennal, $842,6 mil-lions, devrait être réduit de $54 millions, soit environ60lo. Ainsi, les suppressions de posres menacenr er, les

progrâmmes devraient subit des coupes d'ici à la fin del'année.

De plus, le personnel du Programme mondialde lutte contre le SIDA, financé par des ressourcesextrabudgétaires, sera réduit. GPA a été aboli et rempla-cé par un progremme inter-agence, âvec âucune garan-tie de placer le personnel à son posre. ÿoir aussi ONU-SIDA, UNAIDS, page 11)

Les textes qui suivent sont extraits (l) d'unelettre ouverte du Groupe des Directeurs et Administra-teurs de programme; et (2) du message du Directeurgénéral au sujet des réductions du budget ordinaire.Ir+

oMs140 postes

II

suppnme§

à Genèue

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Lenre ouaerte, 18 juillet 1995

Pourquoi une lettre ouverte? "...Les Direc-teurs ont été informés par leur AD-G respectif dunombre de postes qu'ils devront supprimer -

sou-vent, on leui a même indiqué les numéros de poste

-comme si l'on avait procédé à une prudente analyse.Beaucoup de Directeurs ont formulé leur inquiétudedans des mémorandums qu ils ont adressés aux AD-Gs, recourrent... aux voies bureaucretiques existantes.Tout bien considéré, ces réactions individuelles sem-blent insrrffisantes.... Le Groupe des Directeurs etAdministrateurs de programme note avec inquiétudece qui suit (dans une leftre ouverte adressée au DG):

Prises de décision: "Le Groupe déplore lemânque d'engagement du personnel au sujet de tousles processus décisionnels.,.. Cet état de fait est enprofonde opposition avec Ia politique de participationadoptée dans les eutres organismes de I'ONU... Cela(la direction centralisée) nous prépare mal à l'avenir,coupe le D-G et la direction générale de la réalité des

progremmes, démotive le personnel et sappe l'autoritédes ADGs, des Directeurs et des Administrateurs deprogramme ."

Calendrier: "Le Groupe maintient que lecalendrier serré, fixé pour opérer les coupes budgé-

taires, est en partie arbitraire. A notre

2 #ffi* ùt Dirccteur s,,*hrl 2l iuiltct

Budget; "...1e budget 1996-1997 approuvépar l'Assemblée mondiale de la Santé est inftrieur aumontant dont nous aurions besoin pour compenserles effets de l'inflation et des mouvements des taux dechange.

"... En partie grâce aux réductions opérées auSiège, aucune Région n'aura de budget moins élevé en1996-1997 qu'en 1994-1995... Le financementextra-budgétaire n'est pas touché par la situationactuelle.

"Pour déterminer les $54 millions d'écono-mies (nécessaires) à réaliser au Siège, j'ai respecté deuxprincipes de base. Le premier est que l'Organisationdevrait tirer parti de l'occasion pour préciser plus clai-rement ses priorités et les défendre; cela signifie queles réductions porteront sur les programmes. Ledeuxième principe est que nous devrions adopte.r des

processus gestionnâires novateurs pour accroître l'effi-cacité de notre action et maîtriser les coûts...

"Bien que certains des coûts non aflërents aupersonnel représentent des frais fixes, j'estime qu'il estpossible de trouver $20 millions en prenant desmesures qui permettent de maîtriser les coûts non liés

avis...une approche beaucoup plus souple et.progressi-ve pourraitlâtisfaire à toutes les exigences..."

"Le manque de transpârence et d'orientationspolitiques donne I'impression au personnel qu'il existe

àes "zônes protégées"...parmi lesquelles o-n compte des

bureaux de I'OMS se irou't ant dans diftrentes capi-tales et un certain nombre de fonctions et employésduTe étage. La situation est aggravée par l'augmenta-tion du Àombre de postes hoiJ classei... Lapprochechoisie en matière dJsuppression de Postes accentuerale déséquilibre de I'OMS..."

UOMS en tant quemployeur: "...LOMS napas été un "bon employeur", soucieux de son Person-nel et de l'évolutiôn-de celui-ci... En sa qualitéd'employeur du système des Nations LJnies, I'OMSdevrait se conformer à ses principes et examiner atten-tivement chaque cas, aidèr à tiouver des solutions,conseiller et, lè cas échéant, assouplir l'aide financièrelors de la cessation de l'emploi..."

"Le Groupe prie instamment le D-G deconsulter un cabinèt dt conseil de renom, comme l'arécemment fait I'UNESCO, au sujet de la restructura-tion et de la réorganisation de I'OMS.

"Le Groupe prie le DG de suspendre le pro-cessus en cours dè dten instituer un autre, en se fon-dant sur les points précédents..."

à des postes..."

Suppression de postes: "Beaucoup m'ontdemandé d-i-e borner extlusivement à supprimer des

postes vecants, nouveâux ou dont le titulaire doit pro-.h"in.-..rt partir à la retraite, en d'autres termes de

m'abstenir dè supprimer des postes occupés. Malheu-reusement, urre tèlle solutioà frapperait inéquitable-ment nos domaines prioritaires car c'est dans ces

domaines que la plupart des nouveaux Postes sontcrees...

Réduction des effectifs: "Je voudrais deman-der à tous les membres du personnel de prendreconnaissance de la section II.9-du Manuel de I'OMS,où sont énoncées les règles à suivre... Ce n'est pas

nécessairement le titulaire d'un poste supprimé quiverrâ son engagement résilié...

"...Sur la base des recommandations.'. j'ai sup-

primé au total 140 postes au Siège_pour 1996-1997...Des consultations autont bientôi lièu avec des repré-

sentants du personnel pour examiner les possibilitésde retraite anticipée ou- de redéploiement du Person-nel... Pour les pôstes qui sont effectivement Pourvus'la Division du Personnel contactera le supérieur hié-rarchique du titulaire dès le début de la semaine Pro-chaine afin que le membre du personnel concernépuisse être informé personnellement...

page I

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Cunsse AUx soRclÈnrs

Réf : Une opinion opposée §ouvelles,Na2I/Printemps 1995)

S'agissant d'employer du personnel à la rerrai-te, il y a évidemment le pour er le conrre. Il faudraittenir compte de certains critères au moment d'engagerle personnel: expérience er compérences. Refuserd'employer une personne d'expérience de plus de 60ans, et recourir à quelqu'un de plus jeune, est uneméthode discriminatoire, une pratique que le paysque je connais le mieux ne soutiendrait pas s'il devaitse prononcer sur la question.

J'ai 60 ans passés et, j'ai été réemployé parI'OMS dans le cadre de conrrars de courte durée. Jetravaille sur des projets que je connais mieux que quique ce soit er, je lève la plus grande parrie des capi-taux. Je n'entrave personne dans sa carrière et jem'indigne que le Comité du Personnel de I'OMSs'oppose à employer des gens comme moi.

Cette chasse aux sorcières doit cesser.

(A n c i e n fo n c t i o n n a i r e, ",

f *:;:';):;;Genèue, Suisse

(Se phignant d'agéisme, un iournaliste a écritdans h 'European" : "Lh seule co-nsolation est que,contrairement aux autres "ismes", tel auc l'antishni-tisme, h racisme ou le sexisme, I'agéisme ne se limitepas à une minorité. Tôt ou tard iout le monde serauieux !"

-Réd,)

Urqe uRtsoN EN Fnluce

J'ai la possibilité -

ce qui esr exceptionnsl -de vous faire connaître en France (près de Ferney) un

superbe terrain en bordure d'un ruisseau, terrain surlequel on peut consrruire cinq maisons individuellessur un niveau et d'une surface constructible d'environ100 m2 chacune. Je dispose de plans, d'une évalua-

Calendrier: "Si passé ce délai (six semaines),nous ne sommes pas parvenus à faire en sortequ'aucun engagemenr ne soit résilié, je consrituerai leComité de réduction des effectifs...

'J'espère sincère-

ment_ que nous pourrons traverser ces temps difficilesavec le maximum de solidarité et le minimum de dou-leur et de souf[ran"tlcrrruhire

d,information No. 65

LETTRES

. .- .(Sauf indication contraire dzs correspondents, il est d'usage que hs httres reçues soient examinéeset éditées pour qae leur publication encoura§e l'échange de points"rtt i* entre colllgtLs.

-Réd.)tion des coûts, de descriptifs et de beaucoup de rensei-gnements.

Je serais heureuse de pouvoir réunir des fonc-tionnaires retraités ayant des goûts semblables et qui,vivant en toute indépendance mais sur un même lotis-sement, jouiraient d'une présence proche mais discrè-te, d'une aide en cas de besoin et, surtout, de toutessortes de services, ménagers ou eutres, en commun.

Le propriétaire du terrain, un ami, ne le met-tra pas sur le marché avant octobre 1995, pour don-ner à mon projet quelque chance de prendre corps.C'est dans un esprit de solidarité que nous souhaitonsélaborer pour des collègues d'âge moyen une formuleadaptée à nos budgets et qui serait garante à la fois deconfort et de sécurité.

-Amrita Seth-Mani

rlo (799 7628(Wrsonnex, Fr*nce, 059-50-41 10 25)

Exeupnorus

Je suis une pensionnée depuis 1968. A 86ans, j'espère rester en vie encore quelques années.Mais je commence à me demander de quelle façon, ne

vivant que de ma pension des Nations Unies et durevenu de mes économies.

J'avais seulement 14 ans de service au HCRaprès avoir passé cinq ans à l'Organisation internatio-nale pour les Réfugiés, qui n'avait pas de système de

pensions, et quand j'ai pris ma retraite, j'étais à la clas-

se P-2 échelon 9. Mais, à l'époque, les perspectivesn'étaient pas trop mauvaises du fait que le taux dudollar des Etats-Unis était de 4,32 francs suisses. Jen'ai pas de rente AVS et je suis trop "riche" pour béné-

ficier d'une aide financière quelconque.

Je viens tout juste de recevoir de New York ledernier avis de la Caisse des pensions, qui confirmeque ma pension mensuelle (selon la double filière) res-

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te à 2337 ,5 I francs suisse s. Le revenue de me s

propres économies la complète d'environ 2000 francs.Mais l'impôt sur le revenue est de plus de 1000 francs.

La riche Suisse ne pourrait-elle pas, comme d'autrespays exonérer les pensions des Nations Unies del'impôt sur le revenu ?

-Margaret Mangan

Genèue, Suisse

(Extrait du Bulletin de I'AAFI/AFICS À/o. 3/1995)

PnOUTSSES ALLEMANDES

J'ai suivi avec un grand intérêt la discussion de

la question de l'exemption fiscale des pensions des

Nations Unies. Je ne sais pas quelles promesses l'Alle-magne a faites eu cours de la discussion sur le siège de

l'Organisation Mondiale du Commerce et je ne sais

pas ce qui a été concédé à I'Organisation des NationsUnies qui a été transférée à Bonn. Il serait intéressantde le savoir

J'apprécie les " Nouuelles", eui me donnent lapossibilité de resrer en conrecr avec I'OMS et de liredes sujets d'intérêts pour d'anciens membres du per-sonnel.

-Dr. Hans Bahnemann

Rees, Allemagne

GerqÈve : D'AUTRES RANGS

Nous sommes particulièrement intéressés à

connaître les rangs de Manille et de la Nouvelle-Delhidans le rapport du "Corporate Resources Group" (surla qualité de la vie dans les I 18 villes étudiées pasl'enquête).

-Mohamed Farid

(Administrateur du Personnel, WPRO)(No*s Aaons été infortné qae Manilh occupe

h 87 position et k Nouuelh-Dellti h 101è-'. Réd.)

LES NruCIENS DE SEARO

En ce qui concerne la possibilité de créer uneassociation des retraités de I'OMS dans la région del'Asie du Sud-Est, j'ai l'intention d'entamer lesdémarches nécessaires. Cette initiarive, en fair, corres-pond à la structure de I'OMS et de ses associations dupersonnel. J'espère ainsi obtenir la parricipation activedes anciens membres du personnel dans la promotionet la défense de leurs intérêts.

-R L. Rai(an c i e n m e m bre * o

;;::"::f l;$:tr fi)page 10

L'AssocrATroN EST APPRÉclÉe

Je vous envoie ci-joint un chèque de FS 250.-(pour une adhésion à vie) et je voudrais aussi vous

remercier, ainsi que les autres membres du comité,pour tout ce que vous faites pour aider et maintenir le

contect avec les retraités de I'OMS.

-Patricia Hearn

Londres, Royaume Uni

Je vous remercie beaucoup de continuer à

m'envoyer trimestriellement les "Nou.aelles", la liste des

membres ainsi que d'autres informations que j'appré-

cie beaucoup. Vous faites un fantastique travail. C'est

uès agréable de rester en contact et de savoir que vous

êtes là-bas, et que vous âvez nos intérêts à coeur.

(ancienne -;;::;iïi,Alexandrie, Eg,Pte

HOIUnanCE: NOWSHIR JUNGALWALLA

Le Dr Jungalwalla est entré en 1950 à I'OMSen tant que conseiller régional pour les maladies véné-

riennes (SEARO), envoyé par le Directorate General

of Health Services (Inde). Il avait antérieurement été

colonel dans les Services médicaux de l'armée indien-ne et avait reçu l'Order of the British Empire (OBE)pour son action pendant la guerre.

En 1952, il a été premier Représentant dési-

gné de I'OMS en Indonésie. Tiois ans plus tard, ilregagna le DGHS en qualité d'Assistant-Directeurgénéral, car il avait le sentiment que ce serait unemeilleure façon de servir son pays.

En 1967, il réintégra I'OMS: il travailla au

Siège jusqu'en 1972, puis il se rendit en Inde où il futreprésentant de I'OMS jusqu'à l'âge de 62 ens, en

r974.

Au cours de sa carrière exemplaire, il a égil,e-

ment été Directeur de l'All-India Institute of Hygieneand Public Hcalth, Calcutta (1957-1960) et DDG de

la Santé, New Delhi (1960-1967). Il a été consultant

pour I'UNESCO, d'abord à Katmandou (Népal) puis

à Paris (1974-1975); Ti'ésorier hon. du Board of Exa-

minations, Inde (1975-1980). Il a été nommé deux

fois Homme de l'année par l'American Biographical

Institute. Il compte parmi les fondateurs du NationalInstitute of Health Education, qu'il considère comme

sa plus grande réussite. Il a fait inscrire le No. 102,

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appel sanitaire d'urgence, sur la couverture de tous lesrépertoires téléphoniques en Inde. Il a été membre duRoyal College of Physicians (Londres) et de l'Institutpanindien de Sciences médicales.

Il est né en Birmanie, son père était agenr desanté de port. Diplômé de l'Université de Rangoonen 1935, il obtint une bourse d'études pour l'IJniver-sité Johns Hopkins en 1948 (Maîtrise ès Santé

publique).Il est décédé le 8 mai 1995 à Londres. Il laisse

une femme, Piloo Nanavutry et un fils, Hoshang Jun-galwalla, qui, comme son père er son grand-père est

médecin'

-M.L. Bhatia

( SEaRO, d'après LINK, juittet 1995,publication des retraités de I'UNICEE Nera Delhi)

DANS LA PRESSE

ONU.SIOA : UNAIDS

Lambassadrice américaine Sally Shelton a étéélue pour rrois ans présidente du conrêil de directiondu nouveau progr"-rrre de I'ONU conrre le SIDA,UNAIDS et le ministre sud-africain de la Santé, Dla-mini Zuma, vice-présidente. Le conseil a débattu dubudget de la nouvelle institution, qui devrait atteindre140 millions de dollars. Les Etats-Unis vonr conrri-buer à hauteur de 20 à 25 millions de dollars, a préci-sé Mme Shelton.

Fin 1994,les Nations unies avaient, rappelle-t-on, décidé de créer une nouvelle entité afi-n deregrouper toutes les activités menées conrre le SIDAPar ses d:ifférentes agences. Au fil du remps, cesagences s'étaient en effet retrouvées en concurrencepour l'obrcntion de fonds, avaienr quelquefois donnédes conseils contradictoires aux oavs ef avaienr sou-vent fait du travail en double.

LUNAIDS doir "rationaliser les efforts faits etéviter cette_frâgmentation", a indiqué devant la pressele docteur Peter Piot, le président ixécutif de la nou-velle organisarion, qui à eté nommé à ce poste endécembre 1994.

Les six agences qui vont désormais unir leursefforts contre le SIDA par l'intermédiaire deI'UNAIDS sonr, ourre IOMS et I'UNICEF, lePNUD, I'UNESCO et le FNUAP et la Banque mon-diale.

LUNAIDS sera basée à Genève er commence-ra officiellemenr son rravail le ler janvier 1,996. Elleemploiera environ 180 personn.r, do.rt 100 à Genève,les autres étant dans lei pays où l'appui des Nationsunies est nécessaire. Vingt-deux pays iont présenrs auconseil du nouveau programme.- Cinq représentantsd'organisations non go,rrerrre*entalËs participentégalement à ses réuniôns, mais sans avoir-le droit devoter,

COUTRe LES MALADIES cARDIASUES

réduit de moitié les risques de maladie cardiaqueles personnes âgées, selon une étude publiée enpar le British Medical Journal.

Les chercheurs de l'hôpital de Southamptonont découvert qu'une cerence en vitamine C augmen-te les risques de maladie cardiaque, eu même titrequ'une tension artérielle trop élevée, un autre facteurde risque bien connu.

Les médecins de Southampton ont étudié leshabitudes alimentaires d'une population d'un millierde personnes âgées de 65 à 96 ans. Ces-personnesavaient soigneusement consigné tout ce qu'elles man-geaient et buvaient, pendant les années soixante-dix.

Vingt ans plus tard, les chercheurs ont retracéle parcours médical de la population érudiée, établis-sant les causes de mortalité des personnes aujourd-huidécédées. Ils ont ainsi découvert que les risques demourir d'un arrêt cardiaque était deux fois plusimportant chez les personnes dans le cas d'un régimealimentaire comportant des carences en vitamine C.

[Jne autre étude, menée par des chercheurs deCambridge, démontre par ailleurs que les cachets devitamine C ne constituent pas la meilleure réponseaux besoins quotidiens. Ils préconisent plutôt une ali-mentation riche en fruits et légumes.

(Extrait de IAFE 14 juin 1995)

Recono oLYMPtour : 80 Rrus

Suite à un vote du Comité international olym-pique, le Président, Juan Antonio Samaranch, a lapossibilité de briguer un quatrième mandat.

Lors d'une réunion qui s'est tenue à Budapesten juin, les Espagnols, ses plus grands supporters, se

sont prononcés en faveur d'un âge limite de 80 ans.Ainsi, M. Samaranch pourrait rester à la présidencejusqu'en 2001.

chezjuin

D'après l'ancien règlement, le Président, 74Un régime suffisamment riche en vitamine C

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ans, devrait se retirer eî 1997, à la fin se son mandatactuel. Mais, M. Samaranch a déclaré, au sujet de sa

candidature, qu'il ne se déciderait pas avant les Jeuxd'Atlanta, l'année prochaine.

"Nous avons un taux de mortalité infantiletrès élevé. Nous avons un grand problème de vaccina-

tion. Nous avons des problèmes de logement, nousevons des problèmes d'alphabétisation et des pro-blèmes de ianté générale.'' dit un assistant du maireKurt Schmoke. -Les taux de vaccinations dans les

Etats-Unis sont plus bas que ceux atteints dans beau-

coup de pays en voie de dévelo_ppement.' -George

Graham, Frances Williams(Extraits duFinencial Times, 16 août 1995

MIUOIT DES ARTICULATIONS

Lostéo-arthrose, ou maladie dégénérative des

articulations, touche environ 15.8 millions d'Améri-cains. Rarement trouvée chez les Personnes de moinsde 45 ans, cette maladie est causée par l'érosion ducartilage, tissu conionctif élastique recouvrant les

extrémItés des os. "Lorsque le cartilàge s'use, l'os com-mence à frotter contre lîos", â expli{ué Ie Dr. JosephMarkenson, rhumatologue au "Hoipital for Special

Surgery'' de New York". -"La déformation de I'articula-

tioÀ, i" raideur et la douleur en sont les consé-quences". Les personnes qui sont particulièrementexposées à I'ostéo-arthrose sont celles qui ont auPara-vant bléssé ou utilisé avec excès certaines articulations,ou qui ont eu au sein de leur famille des cas d'ostéo-arthrose.

(Extrait dr "Modern Maturiqt",

publication bimensuelle de ïAAM se?.-oct' 95

CltnloNs

Si j'ose dire, l'anglais est la langue la plus facile

à mal p"r[er et, c'est en partie ce qui fait son succès.

Le français est trop diffièile, on a toujours l'impres-sion de faire une faute.

-Maurice Druon,

Monsieur le Secrétaire Perpétuel, Académie fançaise,(Extrait dlndl Herald Tibune, 15-16 juillet 95).

-f,.6u1s15(Extrait de lnternational Herald Tiibune,19 juin 1995)

BRTTIUORE BENEFICIE DE L,OMS

LOMS va conseiller l'état américain du Mary-land sur la manière d'appréhender les problèmes desanté dans quelques-unes de ses zones les plus pauvres,pariculièrement dans le centre-ville de Baltimore.

Laccord avec le Maryland a été négocié par ladivision de coopération intensive de I'OMS (ICO),qui travaille avec des pays parmi les plus pauvres duglobe. Jusqu'à présent, cette division, dont les trois-quart du budget annuel de 8 millions de US$ vien-nent de donations volontaires, a des programmes dans26 pays, dont le Bengladesh, le Cambodge, le Guate-mala, Haiti, le Népal, la Sierra Leone et le Yemen.

Le Dr. John Martin, directeur-adjoint deI'ICO, fait remarquer que les Etats-Unis, qui sont leplus grand pourvoyeur de fonds au budjet de I'OMS,font très peu appel à ses services, même comparés à

d'autres pays développés. Le Canada, la Grande Bre-taBne et l'Allemagne possèdent t tous déjà des pro-grâmmes de coopération. Cet accord avec le Marylandarrive dans un moment oir I'OMS connaît de sévèrescoupes dans les budgets, surtout dues au refus de§flashington de payer plus.

Les officiels du Maryland étaient nerveux alorsqu'ils se préparaient à signer les accords de coopéra-tion. [a dernière fois que quelque chose de ce genre e

été tenté à Baltimore, les manchettes des journaux dulendemain titraient:: "Baltimore s'essaie aux remèdesdu Ters-Monde". Mais les officiels de Baltimore nesont génés d'admettre que l'expérience de pays duTiers-Monde peut leur apprendre quelque chose.

Remerciemmr ! Le Comité exécutif tient à rcmercier hs

personnes qtdnt permis la réalisation de ce numéro, et

notdrnment Peter Ozorio (Rédacteur), Rajindar Pal(Président), Yues Beigbedzr John Bhnd, bs collègues en

actiuité, Jim Duppenthalcr, Jean Lecbrcq, et les autres-

traducteurs; ainsi que Marianne King. Mise en Pdge PdrHump hrey Matth ey, Genèue.

Les opinions exprimées dans Nouuelles sont celles

des auteurs, et non forcément celles de IAOMS.

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n994BOLEMAN DE DEZSER, Olga 2l June

BRESANI, F. I AprilFRANCELET, Rosalind l5 June

GILBERT, Michel 9 JulySARANATHAN,V.V ll March

AFIFI, Saad E.D. 26July

AMAH, D.J. l8 Sept

BARAKAI, M. 14 Aug

BARRERA, Domingo S. 27 JuneBONNE, Henriette 23 OctCASTILLO, Jaime 29 May

CEVEY, Georges L. 23 Sept

CFIABRI Ellen 14 Nov

CHEDID, Edward 26 Nov

DEME, Jean 27 Nov

DE MOERLOOSE, Jean 8 Aug

DIE, Emile 5 Sept

FAUSTO, Pedro F, 28 Nov

GEzuC, R. 7 Oct

GURDEV Singh

GUTHE, Thorstein

HEUSSER, fuos M.

KINGSTON,'§Tilliam R.

KIRKLAND, Barbara J.

LUEN, Sydney C.

MATATERRE, André J.

MALDONADO, L.F.

MOLLER, Herbert

MONSON, Anna P.

NAIR, M. Ramachandran

NOZABA, Joseph

PERABO, Franz E.

POLLLANDO, S.

RAGGI, Jose

RODRIGUEZ OGARNO, Ger.

TARïZZO, Mario L.

TOMIC, Bratislav

WADH\7A, Kalu Ram

[N N4ttrN4tOR[AN4

9 Oct

24 June

2 Ocr

9 Sept

26 /utg

27 Nov

29 Nov

14 Sept

4 Aug

27 Aug

l6 Sept

23 Aug

8 Sept

2 Nov

3 Nov

Oct

29 Ocr

l7 Sept

22 Aug

n995AVRIEL, Deborah

BIANC, Michel

CHIGAN, Evgueni

COULSTOCK, HiIdA

HACKETT, CecilJ.

KENT, Frederick S.

RONCHIETTO, Charles

TEJADA-DE-zuVERO, Marie-Louise I 3 Mar

DATE NON AVNStrE, DATE, NOT

GzuESS, Charles

RAMAKRISHNA,'Wiswanadha

NCT'IFNtrD

(Information prouided by AAFI/AFICS tthich is notified ttuice a yar by the U.N. Pension Fund.

Les informations sont obtenues par I'intermédiaire de IMFI/AFICS qui les reçoit elh-même de*r fois par an

de h Caisse des Pensions de I'ONU.)

3 Jun

6 Feb

13 Feb

16 Feb

8 Apr

l8 Mar

23 Jun

News ,Association of Former IJ{/HO Stuf Summer, N'22 1995

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LIOI{S ET I,E SYSTEI.IE DES NATIONS T'NIES

Dr Leo A. Kaprioancien Directeur régiona7, EURO

Le 26 juin L995 1'oNU a fêté son 50e anniversaire. LorsqueI'Organisation a été créée à San Francisco, certains de nous, aneiensfoncËionnaires de I'OMS, étaient jeunes adoleseents, d.rautres étaient déjàadultes, et drautres, comme moi, avaienL exercé lamédecine pendant la g.,.rrÉ.En effet, presque tous 1es chefs de file de 1a première génération de 1'OMS,dont le premier Directeur général a été le Dr Brock Chisholm (Canada), avaientoccupé des postes à responsabilités dans leurs armées respectives ,Jurant IaSeconde Guerre mondiale, dans les services médicaux ou d'épidémiologie.Certains, comme M. Andrija Stampar (Yougoslavie), avaient été prisonniers deguerre.

Pour nous, 1a jeune génération de 1'après-guerre, instaurer la paixuniverselle apparaissait indispensable. Travailler à 1'OMS nous a permis decomprendre combien 1'existence de 1'ONU était importante et aussi, Çu'enqualité de professionnels de 1a santé, nous avions un rôle à jouer dans lemaintien de la paix.

Toutefois, en tant que membres du personnel de 1'OMS, nos activitésquotidiennes nous ont conduits à avoir, au sein du système des Nations Uni.es,des rapports professionnels tout aussi nombreux que variés. Dans la pratique,dire ce que lton entend par "Nations unies', nrest pas simple. Depuis tgqs,la bureaucratie onusienne stest multipliée, à te1 poi-ni que lion compteaujourd'hui une centaine d'entités autonomes engagées dans presque tous lesaspects de I'activité de l,homme.

Personne ne se fait 1a même idée de ce que l'on entend par "Nati.onsUnies". Une définition exhaustive comprendrait le Conseil de Sécurité,1'Assemblée générale, Èous les organismes qui sont officiellement contrôIéspar I'Assemblée générale ou Ie Conseil économique et social (dont 1a plupart,comme 1e PNUD et 1'uNrcEF, ont leur siège à New york) les

-agences

spécialisées, comme OMS et les institutions financières internationales, àsavoir 1e Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

Depuis bientôt cinquante ans (depuis 1a création de 1a Commissionintérimaire en L946), I'OMS s'attache à remplir le rô1e que lui confère saConstituüion, celui d'autorité directrice et coordinatrice dans 1e domaine dela santé, ce qui 1'a amenée à 1a fois à collaborer et à rivaliser avecd'autres institutions onusiennes au sujet de 1'affectation des ressourcesdisponibles. Grâce à un important budget ordinaire, directement versé par 1esEtats Membres, I'OMS jouit d'une grande indépendance.

A ce stade, j'aimerais brièvement expliquer comment le personnel de1'OMS qui travaille, a bénéficié de 1a collaboration et de 1a coopération desfonctionnaires et des experts du système des Nations Unies. (au Siège, dansles bureaux régionaux, et sur le terrain dans les bureaux régionaux, et surle terrain dans les pays Membres, - - dans le tiers monde surtout) .

Drune orqanisation vertical.e à une organisation horizontaleLes programmes oMS concernant les services de santé, 1es aspects

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médicaux et 1'épidémiologie ét.aient relativement indépendants des autresactivités de développement de 1'ONU. Cela était vrai tant qu'i1s étaientverticaux et axés sur Ia lutte contre les maladies et 1'élimination définitivede ces dernières. Lorsque I'objectifde la "santé pour tous" s'est fait jour,les activités de 1'OMS sont devenues plus horizontales, dépendant davantagede la coopération au niveau des pays avec les autres organismes des NationsUnies, en particulier avec 1'UNICEF et le PNUD. Les représentants résidentsde 1'ONU sont alors devenus de proches collaborateurs.

Déjà, avant 1'époque oil Ie Dr Mahler était Directeur général , le DrCandau accordait une importance toute partieulière à la réussite des campagneset programmes verticaux. r1 décrara, en substance, güe 1'oMS ne doit pastravailler dans le vide. On ne pouvait mener à bien des programmes tels que1'éradication du paludisme sans un développement équilibré. puis, lastratégie de la santé pour tous fit de 1'OMS un instrument de la politique dedéveloppement mondial. Le Dr Mahler parla alors de révoluEion sociale.

Drun point de vue purement technique, 1'OMS est lrautorité direetriceet coordinatrice en matière de santé dans le monde. E11e joue également unrôle de eonseiller auprès des autres institutions de 1'ONU. Ainsi, I'OMS aabordé des sujeEs tels que la lutte contre les stupéfiants, les guerresbactériologique et biologique, ou encore le risque de guerre nucléairé, pourfournir des renseignements et aider 1'ONU à prendre des décisions à ce sujet.

Le Dr Nakajima, actuel Directeur général et 1e personnel du Siège ontun rô1e clé à jouer car 1a coordination avec le système des Nations Uniesgarantit que les facteurs 1iés à la santé sont pris en compte à 1'échelon despolitiques au sens large êt, lorsque les organisations élaborent leurprogramme et leurs politiques. Cette coordination a servi 1'effort généraldu système des Nations Unies en diffusant Ia compétence et 1es connaissancesde I'OMS par 1e biais des travaux réalisés pâr, entre autres, le CAC, leConseil économique et social , 1'Assemblée générale et leurs organessubsidiaires.

Du fait de 1a cornplexité de la question, mais aussi pour être capablesd'aider 1e Directeur général -- lors des réunions du CAC ou de 1'ECOSOC parexemple nombreux sont les fonctionnaires du Siège qui doivent lire,régurièrement parfois, une quantité impressionnante de documents.

11 y a quelque temps, j'"i remarqué avec intérêt que, dans son rapport,la Conférence internaÈionale sur la population et le développement reconnaitqu'e1le s'inspire eÈ se fonde sur d'importantes activités internationalesrécentes et que ses recommandations (ci-après le compte rendu de laConférence) devraient appuyer, être compatibles avec, et se fonder sur 1esaccords conclus lors de :

(a) la Conférence mondiale chargée d'examiner et d'évaluer les résultatsde Ia Décennie des Nations Unies pour la femme : égalité, développement etpaix (Nairobi, 1985);

(b) le Sommet mondial pour 1'enfance (New York, 1990);(c) Ia Conférence des Nations Unies sur 1'environnement et le

développement (Rio de Janei.ro, L992);(d) 1a Conférenee internationale sur la nutrition (Rome , L992);(e) 1a Conférence mondiale sur les droits de I'homme (Vienne, 1993);(f) I'Année internationale des populations autochtones (1993), qui

devrait déboucher sur la Décennie internationale des populations autochtones;

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,3(g) la Conférence mondiale sur le développement durable des petits Etats

insulaires en développement (Barbade , L994);(h) et l'Année internationale de la famille (7994).

Bien sûr, il s'agit 1à de bons exemples de coopération sur 1e planthéorique mais, en qualité d'anciens fonctionnaires du Siège, nous savons tousà quel poinE il a fallu travailler pour que les documents OMS nécessaires àees conférences soient prêts et que 1'Organisation puisse apporter sescommentaires aux documents de 1'ONU sty rattachant.

Ces conférenees compËent parmi les succès de 1'ONU mais, parfois, ellessont taxées d'utopiques et les Etats Membres ont du ma1 à sty conformer.Toutefois, dans des domaines tels que la population, I'environnement ou encoreles droits de 1'hornme, une politique onusienne est progressivement en Èrainde se former, et el1e commencera doucement à se faire sentir, bénéficiant auxgénérations futures. Malheureusement, peu de ressources disponibles à1'échelon international sont affectées au soutien de ces recommandations etrésolutions. Tl s'agit 1à d'une autre faiblesse de 1'ONU.

Les fonctionnaires du Siège doivent veiller à ce guê, à l'heure detraiter avec les gouvernements, Ie personnel des bureaux régionaux et deterrain ait connaissance des dernières résolutions de 1'OI,1S et de 1'ensembledes recommandations de l'oNU. Mais, même à 1'échelon de l'oMS, tenir lepersonnel au courant des différentes évolutions prend du temps. L'Assembléemondiale de 1a Santé et les comités régionaux font de leur mieux pour informer1es dé1égués officiels des paÿs, mais le personnel du Siège doit aussi suivre1es décisions "po1it.iques" de I'Assemblée générale des Nations Unies,lesquelles peuvent facilement influencer cel1es de 1'Assemblée mondiale de laSanté.

Des problèmes

Etant donné que la qualité de membre de 1'OMS esE accessible à tous lesEtats, des Etats ne faisant pas partie de 1'ONU peuvent adhérer à1'Organisation. Le cas de la Suisse n'a pas fait problème, mais, peu aprèsIa création de 1'OMS, la Chine communiste, puis 1a République démocratiqueallemande ont suscité des oppositions politiques au sein de 1'Assemblée de 1aSanté. De mêrne, pendant des dizaines d'années, 1'Assemblée a été 1e théâtredes prises de bec des diplomates au sujet du problème des territoires occupéspar Israël. Le Directeur général et 1es membres du personnel ont donc dùs'informer très largement de tous 1es aspects politiques de la question afind'être capables de défendre f intégrité de 1'OMS.

La coopération avec 1'ONU (New York) et avec d'autres organismescomporte beaucoup plus d'aspects positifs. Le personnel du Siège de 1'OMS aétabli d'excellentes relations avec 1'UNICEF, notre organisation soeur en cequi concerne Ia santé des enfants. 11 faudrait écrire tout un livre pourtraiter de la question, mais notons tout de mêrne que le Comité mixteUNICEF/OMS des Directives sanitaires a joué un rô1e capital dans 1'élaborationd'une politique internationale cohérente en la matière. Par la suite, ceLtepolitique a bénéficié du soutien du PNUD et, plus récemment, de celui de laBanque mondiale. Le FNUAP et Ie PNUE ont tous deux apporté leur contributionaux questions relatives à la population et à I'hygiène du milieu.

La Conférence d'Alma-Ata qui s'est tenue en 1978 sur les soins de sanEéprimaires fait date dans collaboration UNICEF/OMS. Parmi les programmes

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actuels de I'OMS sur les soins de santé primaires, beaucoup ont 1'appui de1'UNICEF et , leur exécution requiert une étroite collaboration à 1' échelon despays et des Régions. Toutefois, le projet date de 1'époque ouM. Mahler étaitDirecteur général.

Sur le plan financier, le PNUD joue un rôIe essentiel pour toutes lesinstitutions spécialisées de 1'ONU êt,1e personnel de 1'OMS a réussi àobtenir son aide pour les prograflunes multirégionaux et mondiaux revêtant uneimportance sanitaire/sociale/économique bien déterminée. Le PNUD a succédéau système d'assistance technique des Nations Unies. En 1950, même 1'Autricheet la Finlande -- aujourd'hui des pays riches -- ont bénéficié de 1'ATNU. Lesprograumes d'action concertée de 1'ONU en matière de développementcommunautaire en Birmanie, en Inde, en Indonésie et au Pakistan par exemple,ont eux aussi été remplacés par le PNUD.

Depuis lors, le PNUD a financé des programmes, ce qui sur le planrégional ou national a permis aux organismes reliés à 1'ONU de justifier, faceaux responsables nationaux, d'importants apporEs de I'ONU à leurs projets.Le PNUD a également apporté son appui à des projets financier interpays oumondiaux très spécifiques, comme Ie programme de promotion de la sécuritéchimique, le programme de recherche concernant les maladies tropicales ouencore Ie programme de lutÈe contre 1'onchocercose en Afrique de 1'Ouest . LaBanque mondiale apporte également son aide.

L'Ol'1S a participé à d'importants projets en matière d'environnement,elle a agi en tant qu'agent d'exécution du PNUD et a préparé des études defaisabilité pour obtenir 1e financement de la Banque mondiale. Récemment, laBanque mondiale a élaboré une politique d'action sanitaire avec le concoursde I'OMS et a publié un rapport, dans le cadre d'une série annuelle, ayantpour thème 1a santé et le développement.

I1 convient d'évoquer la coopération administrative de 1'OMS avec 1'ONUen ce qui concerne Ie barème des traiEements, le régime des pensions, etc.Bien que 1es institutions spécialisées soient indépendantes, i1 apparaitindispensable d'avoir une unité en ce qui concerne des questions siimportantes, car 1a protection du personnel en dépend. A cet égard, onn'oubliera pas que 1'OIT est une commission de recours.

Le svstèIne des Nations Unies et Ie personnel de IrOMS à 1réchelondes régions et des pavs

s'agissanÈ du prograrnme ordinaire de 1'oMS, il n'est pas aisé dedissocier 1e rôle des six bureaux régionaux des activités de pays, car ilssont étroitement liés par le biais des représentants dans 1es pays. Au Bureaurégional de 1'Europe, le personnel traite directement avec 1e réseau nationaldrinstitutions ou de centres de services, lequels sont essentiellementgouvernementaux.

En revanehe, la coopération des bureaux régionaux avec le système desNations Unies est beaucoup plus complexe. Toutes les institutions de 1'ONUont un centre à 1a tête duquel se trouve un Directeur généraI, ou1'équivalent, et emploient du personnel. La plupart mènent drimportantesactivités à 1'échelon des pays et, souvent, des programmes de développementfinancés par le PNUD. Toutefois, le "centre" et 1e gouvernement des Etatsmembres ont des solutions administratives régionales très différentes.

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L'ONU a institué des commissions économiques pour ses groupesgéographiques qui, bien que proehes des Régions de 1'OMS, ne les recoupent pasexactement. I1s sont très compétents en matière de planification économiqueêt, par eonséquent, de statistique. Dans les paÿs, le personnel local etrégional de I'OMS doit déterminer au cas par cas, f intérêt commun qu'il aavec les organismes de coopération régionaux de I'ONU (aucun des bureauxrégionaux de I'OMS ne se trouve au même endroit que 1es commissionséconomiques de 1'ONU) .

Les bureaux régionaux du PNUD se trouvent au Siège de New York. Ainsidonc, un projet régional OMS/PNUD pourrait bien être examiné à New York!

L'UNICEF a aussi des bureaux régionaux, mais, 1à encore, les régions necorresPondent pas à celles de 1'0MS. Lorsque j 'étais Directeur régional àCopenhague, j'ai dû m'adresser au Directeur de I'UNICEF chargé de la régioncomprenant Amman (Jordanie) au sujet d'un programme mixte en Turquie ou merendre à Ankara pour effectuer une visite conjointe.

La dé1égation des pouvoirs présente e1le aussi de très nombreusesdifférences : 1'organisation de 1a FAO est très centralisée, de même que ce1lede I'UNESCO. Ces deux institutions ont créé des organismes de rechercheindépendants, qui sont comparables au Centre international de Recherche surle Cancer de 1'OMS (Lyon).

La plupart des anciens qui ont travaillé dans les bureaux régionaux de1tOMS, savent qu'il fallait généralement organiser la coopération à 1'échelondes pays ou via 1e Siège par f intermédiaire de New York, Rome, Paris.. .malgréIes complications et la perte de temps qui en résultaient.

Les bureaux régionaux de 1'OMS et leur personnel n'étaient pas vraimentpopulaires auprès des autres institutions, gui avaient 1'habitude de prendreles décisions et d'élaborer les projets à 1'échelon central. Dans les EtatsMembres, notre personnel régional eL de paÿs, qu'il y ait ou non desreprésentants de 1'OMS, dépendait très largement des représentants résidentsde 1'ONU.

La nature humaine ayant ses faiblesses, il y a inévitablernent eu desdisputes inutiles entre les représentants résidents de 1'ONU et 1esfonctionnaires de I'OMS. Mais, lorsque je me suis rendu en Afrique et enAmérique latine à 1'époque ou j'étais Directeur au Siège puis, durant monmandat de Directeur régional pour I'Europe, j 'ai eu de très bons rapports avecles représent.ants et le personnel de 1'ONU. Beaucoup d'entre eux comptentencore parmi mes amis.

Beaucoup de représentants résidents de 1'ONU étaient capables d'élaborerune programmation par paÿs, un plan intersectoriel pour traiter avec lespersonnes chargées des questions financières et de la planification au seindu gouvernement. En même temps, ils arrivaient à élaborer les programmes debudget ordinaire de 1'OMS et de 1'UNICEF en les coordonnant, avec 1es activitésfinancées par 1e PNUD. Parfois, du fait de son statut d'organisationbénévole, le cas de 1'uNrcEF était plus compliqué que celui de I'oMS.

Grâce au soutien des bureauxavec les représentants résidants deamener, au niveau local, le PNUD, leles gouvernements avaient besoin

régionaux et à une collaboration réussie1'ONU, les représentants de I'OMS ont suFNUAP et le PNUE a fournis 1es fonds dontpour leurs proj ets environnementaux et

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sanitaires. 11 y a eu beaucoup de gaspillage, beaucoup d'erreurs, mais, lesguerres, res révolutions, les famines en sont en grande partieresponsables. A ces occasions, 1e personnel de terrain de I'OùS a été amenéà travailler directement avec la Croix-Rouge, les organismes s'occupant desréfugiés et 1'aide humanitaire (1'ancien Congo belge, Ia Bosnie, ou encore1'ex-Yougoslavie sont à cet égard de très bonl exernples), leur personnel ouleurs eonseillers dans des domaines comme les soins de santé, 1'épidémiologie,la vaccination, la nutrition, ou encore la salubrité de 1'eau.

Beaucoup de fonctionnaires de ItOMS se souviennent de catastrophes, maisaussi des succès qui ont concouru à 1'amélioration constante de la situationsanitaire. Bénéficier de la présence de 1'ONU eE appartenir au système desNations Unies a apporté une certaine sécurité.

Les plus grands succès de l'oMS r,élimination de la variole parexemple êt, à mon avis, f instituEion des bourses d'études, ont étérelativement indépendants du soutien direct de 1'ONU. Mais, 1à encore, I'OMSa apporté sa contribution à f idéologie onusienne. TouÈefois, une bonnepartie du travail effectué à 1'échelon des pays a été exécutée encollaboration avec 1'UNICEF et le PNUD.

Ainsi, il n'y a pas eu autant de progrès que nous l'espérions quandl'Organisation a fait ses premiers pas, mais assez pour justilier l,oeuvreinitiale de I'ONU. En tout état de cause, nous avons au moins ét.é aux quatrecoins du monde.

Conclusion

Les anciens de 1'OMS qui repensent au travail qu'ils ont effectué durantces quelque 50 dernières années ont toujours su qu'i1s travaillaient pourI'ONU ou étaient un élément de cette famille tout aussi gigantesque quecomplexe qu'est 1e système des Nations Unies. Peut-être ont-ils eonstaté avectristesse que, pour les besoins du développement et de la paix, le monde nedisposait pas de réglementation internationale plus efficace. Ils ont aussiconnu beaucoup des aspects négatifs de la conjoncture sociale mondiale. Enrevanche ils n'ignorent pas que I'efficacité des Nations Unies dépend desEtats Membres. Ils ne savent que trop bien que, dans beaucoup trop drEtats,les services de santé ont une action limitée du fait de leurs déficiences etde leur inefficacité.

_ Mais, je suis strr qu'ils sont fiers d'avoir eontribué à faire progresserle monde vers la santé pour tous. Et, je sais que cela n'a été possibre quedans le cadre des Nations unies et dans 1'esprit de sa charte.