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L‘état de l‘académie 2016-2017
Aix-Marseille
Aix-Marseille
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Recteur de région académique Recteur de région académique
Source : MENESR
Recteurde régionacadémique
Recteurd’académie
Aix-Marseille
2L’état de l’académie 2016-2017
■ EDITO
La rentrée 2016 verra la quatrième année de mise en œuvre de la refondation de l’Ecole. L’Ecole ayant été érigée comme priorité pour et par la Nation, le projet de loi de finances 2016 donne au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et donc aux académies, les moyens nécessaires à la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République et ses trois piliers :
■ la priorité au premier degré ;■ la poursuite de la réforme de la formation initiale des personnels d’enseignement et d’éducation, qui s’effectue désormais dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) ;■ la création de conditions favorables à la réussite de tous les élèves : amélioration du climat scolaire, lutte contre l’absentéisme et le décrochage scolaire, développement du numérique éducatif, fléchage de nouveaux moyens dans les territoires qui en ont le plus besoin, …
Tous les niveaux stratégiques doivent opérer en synergie pour tendre vers des objectifs partagés, cohérents et fédérateurs afin d’offrir toutes les chances de réussite aux élèves, quels que soient leurs origines sociales et géographiques, leurs potentiels scolaires et, plus généralement, leurs besoins et particularités.
La rentrée 2016 est par ailleurs marquée par l’entrée en vigueur de la réforme du collège. Elle s’inscrit dans le prolongement de la loi de refondation de l’Ecole de la République en présentant une nouvelle organisation du collège. La réforme du collège procède par une approche globale puisqu’elle concerne simultanément les programmes, les pratiques d’enseignement et l’organisation pédagogique. Il s’agit de permettre aux élèves de mieux apprendre pour mieux réussir en maîtrisant mieux les fondamentaux et en développant les compétences adaptées au monde actuel. L’impératif que les élèves acquièrent le socle commun de connaissances, de compétences et de culture guide la refonte de l’ensemble des programmes engagée en cohérence avec le nouveau socle commun. Cet impératif conduit également à améliorer la façon de transmettre pour les professeurs, en donnant aux équipes pédagogiques une plus grande autonomie et plus de capacité d’adaptation aux besoins divers des élèves.
L’action en faveur de la réussite de tous les élèves est au cœur du projet commun des académies d’Aix-Marseille et de Nice. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la réforme territoriale et des lois de juillet 2013 portant sur la refondation de l’école et sur l’enseignement supérieur et la recherche. Il traduit la volonté des deux académies de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur de mettre en cohérence les politiques éducatives régionales, de coordonner leurs actions et de mutualiser leurs ressources.Il structure et explicite la politique éducative afin d’offrir aux différents acteurs de l’École une lecture synthétique des priorités académiques majeures et de trouver une concrétisation au sein même des classes au bénéfice des enseignants et des élèves.
Afin de vous présenter au mieux notre action dans son contexte, l’Etat de l’académie est structuré en cohérence avec les grands axes du projet des académies. Il présente ainsi les grandes orientations, les données chiffrées et la répartition géographique des structures et dispositifs mis en œuvre.
Je souhaite que cette publication vous permette de mieux connaître et comprendre notre académie et qu’elle accompagne votre engagement au service de la réussite de tous les élèves.
Bernard BeignierRecteur de l’académie d’Aix-Marseille,
Chancelier des universitésRecteur de la région académique
Provence-Alpes-Côte d’Azur
3L’état de l’académie 2016-2017
■ SOMMAIRE
2 ■ Edito3 PRÉSENTATION DE L’ACADÉMIE5 ■ Les priorités nationales et académiques pour la rentrée 20166 ■ La nouvelle gouvernance régionale7 ■ Les prévisions d’effectifs et les moyens à la rentrée 20169 ■ Présentation du territoire
11 ■ Les chiffres clés de l’académie15 ■ Le poids respectif du secteur public et du secteur privé16 ■ L’enseignement supérieur19 ■ La formation tout au long de la vie20 ■ La validation des acquis de l’expérience21 ■ Les résultats aux examens23 ■ Le budget académique et les ressources humaines25 MIEUX FORMER POUR MIEUX RÉUSSIR À L’ÉCOLE26 ■ Agir dès le plus jeune âge28 ■ La réforme du collège32 ■ L’information, l’orientation (et l’affectation)36 ■ Se préparer à une formation professionnelle37 ■ L’adaptation scolaire (SEGPA et EREA)38 ■ La scolarisation des élèves handicapés (ASH)42 ■ L’accueil des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA)43 ■ De la lutte contre le décrochage scolaire à la persévérance scolaire45 MIEUX ACCUEILLIR POUR ASSURER L’ÉQUITÉ46 ■ Instaurer les conditions d’un climat scolaire serein et des relations de confiance avec les parents d’élèves48 ■ Formation laïcité49 ■ La réserve citoyenne50 ■ Les dispositifs d’accompagnement de vie scolaire51 ■ L’offre d’hébergement : demi-pension et internats52 ■ La politique de l’éducation prioritaire54 ■ Le Pacte pour la sécurité et la cohésion sociale pour Marseille55 ■ Développer la formation initiale et continue des professionnels de l’éducation et encourager l’innovation pédagogique56 ■ La stratégie numérique58 FAVORISER UNE MEILLEURE OUVERTURE DE L’ÉCOLE59 ■ Le lien école-entreprise60 ■ L’éducation artistique et culturelle62 ■ Ouverture à l’international66 ■ La carte des langues67 ■ L’enseignement du provençal68 ■ L’offre de formation en sport dans le second degré
PRÉSENTATION DE L’ACADÉMIE
5L’état de l’académie 2016-2017
■ LES PRIORITÉS NATIONALES POUR LA RENTRÉE 2016
La refondation de l’École de la République entre dans sa quatrième année. À la rentrée 2016, les évolutions entreprises depuis 2012 sont consolidées et les derniers changements réglementaires importants interviennent : entrée en vigueur des nouveaux programmes de la scolarité obligatoire, réforme du collège et déploiement du plan numérique en classe de cinquième.
Ces changements – dont la mise en œuvre mobilise toute la communauté éducative – s’inscrivent dans une cohérence d’ensemble : instaurer une continuité dans le cadre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, et favoriser, pour tous les cycles, un renforcement des apprentissages, et notamment des fondamentaux.
Une École qui se transforme au service de la qualité et de l’efficacité des apprentissages■ La priorité réaffirmée au premier degré■ Une cohérence globale de l’école au collège■ La réforme du collège■ Le lycée poursuit son évolution■ Le Plan numérique pour favoriser la généralisation des usages pédagogiques du numérique■ Le parcours d’éducation artistique et culturelle : une éducation à l’art et par l’art pour tous les élèves
Une École inclusive pour la réussite de tous■ Favoriser la réussite de chaque élève grâce à une orientation choisie et préparée■ Lutter contre le décrochage scolaire et maintenir les jeunes en formation jusqu’à la qualification■ Contribuer activement à la lutte contre les inégalités sociales■ Accompagner la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers
Une École qui fait vivre les valeurs de la République■ Mobiliser le parcours citoyen au service des objectifs pédagogiques et éducatifs de l’École■ Renforcer la transmission des valeurs de la République■ Installer un cadre de vie apaisé qui met en confiance les élèves et les personnels
6L’état de l’académie 2016-2017
■ LA NOUVELLE GOUVERNANCE RÉGIONALE
Afin de répondre au nouveau cadre régional, créé par la loi du 16 janvier 2015, 17 régions académiques sont mises en place depuis le 1er janvier 2016 (Décret n° 2015-1616 du 10 décembre 2015 relatif aux régions académiques).
Ces 17 régions académiques regroupent les académies actuelles, maintenues dans leurs limites géographiques.
Dans chacune d’elles, un recteur de région académique est désigné pour garantir l’unité et la cohérence de la parole de l’État dans les champs de compétences intéressant la région. Il est l’interlocuteur unique du conseil régional et du préfet de région.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région académique est composée des académies d’Aix-Marseille et de Nice. Le recteur de l’académie d’Aix-Marseille est désigné recteur de région académique.
Dans le cadre de la réforme territoriale et des lois de juillet 2013 portant sur la refondation de l’école et sur l’enseignement supérieur et la recherche, les académies d’Aix-Marseille et de Nice ont élaboré un projet académique commun. Ce projet qui structure et explicite la politique éducative a pour vocation d’offrir, aux différents acteurs de l’École, une lecture synthétique des priorités académiques majeures et de trouver une concrétisation au sein même des classes au bénéfice des enseignants et des élèves.Au-delà de la communauté éducative il doit permettre une meilleure compréhension des actions conduites par les académies d’Aix-Marseille et de Nice par l’ensemble des partenaires de l’École : parents, collectivités territoriales, secteur associatif, acteurs du monde économique et social, etc.
Ce projet commun traduit la volonté des deux académies de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur de mise en cohérence des politiques éducatives régionales, de coordonner leurs actions et de mutualiser leurs ressources.
Les priorités régionales académiques sont structurées autour de 3 axes :
Axe 1 : Mieux former pour mieux réussir à l’école :■ Conforter les apprentissages de base et installer le socle commun■ Améliorer la fluidité et la sécurisation des parcours■ Développer la persévérance scolaire■ Conforter le pilotage pédagogique
Axe 2 : Mieux accueillir pour assurer l’équité■ Développer l’offre et l’usage du numérique à l’Ecole■ Agir sur le climat scolaire et l’apprentissage à travailler ensemble■ Lutter contre les inégalités territoriales■ Favoriser un environnement de travail de qualité et une GRH performante
Axe 3 : Favoriser une meilleure ouverture de l’école■ Permettre une meilleure connaissance du monde économique et social■ Développer l’ouverture internationale et les parcours artistiques, culturels et sportifs■ Favoriser tous les partenariats pour préparer à la citoyenneté
AXE 1
AXE 3
■ Développer le tutorat y compris entre pairs.
OBJECTIF 4 Conforter le pilotage pédagogique
Le travail en équipe et en réseau s’impose comme un levier fort pour relever le défi du pilotage de nos unités éducatives confrontées à une complexité croissante. L’évolution des pratiques managériales et de communication doit permettre de développer la performance de notre système éducatif.
Pistes à explorer■ Mobiliser chacune des instances pour développer le travail en équipe.■ Favoriser l’autonomie et la responsabilité de chaque personnel.■ Construire une culture commune des personnels de l’académie.■ Développer le travail intercatégoriel et interdisciplinaire.
OBJECTIF 1Conforter les apprentissages de base et installer le socle commun
Conforter les apprentissages et installer le socle commun sont les missions de tous les enseignants et responsables de l’école et du collège. Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture regroupe l’ensemble des éléments nécessaires pour réussir la scolarité obligatoire et préparer l’accès au lycée (général, technologique ou professionnel) ainsi que sa vie d’individu et de futur citoyen.
Pistes à explorer■ Diversifier les situations d’apprentissage et leur donner du sens en exploitant les actions et parcours éducatifs.■ Évaluer autrement.■ Développer le numérique pour l’enseignement.
MIEUX FORMER POUR MIEUX RÉUSSIR À L’ÉCOLE
OBJECTIF 3 Développer la persévérance scolaire
L’élève est le premier acteur de sa réussite. Les différentes actions conduites par les équipes éducatives conver-gent pour l’encourager et le guider dans l’acquisition des connaissances et compétences. La persévérance scolaire comprend ainsi les actions pédagogiques au service de l’appétence scolaire (« donner le goût d’ap-prendre »), celles destinées à prévenir l’absentéisme et le décrochage et, enfin, celles permettant aux élèves décrocheurs de réintégrer un par-cours scolaire.
Pistes à explorer■ Favoriser l’implication des élèves dans les instances représentatives.■ Encourager les élèves à exprimer leurs ambitions et leur potentiel afin de lutter
contre l’autocensure notamment dans les choix d’orientation.■ Renforcer la place des parents au sein des établissements.■ Faciliter et sécuriser le retour en formation en établissement des jeunes sans
diplôme et/ou sans qualification professionnelle.■ Développer des sanctions alternatives à l’exclusion.
OBJECTIF 2 Améliorer la fluidité et la sécurisation des parcours
La fluidité implique d’accompagner les élèves dans leur parcours vers l’obtention d’un diplôme. Elle doit également permettre d’éviter les redoublements et réorientations qui peuvent décourager les élèves.
Pistes à explorer■ Proposer aux élèves des positionnements réguliers et
des parcours personnalisés pour compléter leurs acquis.■ Assurer une bonne continuité école / collège / lycée /
enseignement supérieur.■ Valoriser l’implication des élèves et reconnaître les
compétences développées.■ Favoriser les dispositifs passerelles entre les voies
(générale, technologique et professionnelle).■ Former les enseignants à développer une posture visant
à accompagner l’élève : « être devant et à côté de l’élève ».
■ Favoriser la mise en place des trois parcours éducatifs au cœur des apprentissages : « parcours avenir », « parcours citoyen » et « parcours d’éducation artistique et culturel ».
■ École inclusive : poursuivre la dynamique engagée en faveur des élèves en situation de handicap.
■ Assurer la cohérence des modalités de soutien et d’accompagnement des élèves.
La réussite de tous les élèves : devant un public scolaire en constante évolution, il nous faut adapter nos pratiques pédagogiques, montrer clairement le sens des apprentissages et associer davantage l’élève dans la construction de son parcours. La formation initiale et continue doit accompagner au plus près les personnels dans ces changements de pratiques.
Assurer l’équité du système éducatif constitue un défi majeur pour l’École de la République. Nous devons nous mobiliser pour réduire les inégalités sociales et culturelles afin que tous les élèves aient les mêmes chances de réussite.
MIEUX ACCUEILLIR POUR ASSURER L’ÉQUITÉ AXE 2
OBJECTIF 1Développer l’offre et l’usage du numérique à l’Ecole
Les technologies numériques ont profondément transformé les modes de communication, de travail, de produc-tion et de diffusion des connaissances. L’intégration de ces évolutions constitue un enjeu majeur pour l’Ecole de la République. À la fois médium et sujet d’apprentissage, le numérique est une des clés pour lutter efficacement contre les inégalités, permettre une plus grande équité, agir pour la réussite des élèves, favoriser l’innovation pédagogique. Une politique dynamique du numérique est déjà bien engagée avec nos partenaires et doit continuer à se développer pour rendre notre école performante et attractive au sein d’une société en pleine évolution.
Pistes à explorer■ Construire une culture numérique partagée par une formation des cadres et des équipes éducatives, par une sensibilisation des parents.■ Développer les compétences numériques des élèves en favorisant les innovations pédagogiques.■ Responsabiliser les acteurs aux usages du numérique.■ Faciliter la communication au sein de la communauté éducative.■ Faciliter la liaison entre l’Ecole et les parents.■ Renforcer les partenariats avec les collectivités pour élargir l’offre de service.
OBJECTIF 2 Agir sur le climat scolaire et l’apprentissage à travailler ensemble
Travailler ensemble permet aux élèves de progresser et de construire leur avenir personnel et profession-nel. Au-delà de leur scolarité, dans le sens d’une plus grande équité, l’Ecole permet aux élèves d’acqué-rir les compétences indispensables à la vie en société et au plein exer-cice de leur citoyenneté : responsa-bilité, ouverture aux autres, respect de soi et d’autrui, exercice de l’esprit critique.
Pistes à explorer■ Faciliter les échanges entre les élèves et les adultes pour encourager l’expression des idées, l’argumentation, le débat… ■ Renforcer l’implication des élèves dans les instances de l’établissement.■ Prévenir les situations de violence, de harcèlement, de discrimination.■ Favoriser l’autonomie et la responsabilité des élèves.■ Associer les familles.■ Favoriser l’appropriation des enjeux, des règles du fonctionnement et des codes de l’Ecole pour les élèves et les adultes.
OBJECTIF 3Lutter contre les inégalités territoriales
La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur est marquée par de fortes disparités sociales et géographiques (zones urbaines à forte densité et zones rurales). La refondation de l’Education prioritaire vise à plus d’équité, elle a notamment permis de réviser la carte des réseaux (REP et REP+) pour mieux l’adapter aux situations sociales des écoles et collèges. Par ailleurs, pour les établissements hors éducation prioritaire l’allocation pro-gressive des moyens s’applique en fonction de la difficulté sociale et permet de mieux différencier les réponses pédagogiques selon les contextes.
Pistes à explorer■ Repérer et développer les pratiques pédagogiques de lutte contre la grande difficulté scolaire.■ Développer le dispositif école ouverte.■ Faciliter la continuité des études hors du territoire des zones rurales et d’éducation prioritaire.■ Mobiliser tous les acteurs de la politique territoriale pour combattre les inégalités.
OBJECTIF 4Favoriser un environnement de travail de qualité et une GRH performante
Le cadre de vie et de travail des personnels est reconnu comme un facteur essen-tiel à la réussite de leurs missions. En partenariat avec les collectivités territoriales pour les écoles et établissements, les équipes d’encadrement et les services, nous devons veiller au progrès et à l’équité dans ce domaine.
Pistes à explorer■ Développer une culture de prévention des risques professionnels et psycho-sociaux.■ Poursuivre l’amélioration des conditions de travail dans le cadre du CHSCT. ■ Poursuivre l’accompagnement des personnels à besoins particuliers. ■ Valoriser les parcours professionnels, promouvoir les évolutions de carrières.■ Utiliser la formation initiale et continue des personnels comme facteur de progrès et de réussite professionnelle.■ Renforcer l’accompagnement des cadres dans leur mission de gestion des ressources humaines.
L’ouverture à de nouveaux horizons : qu’il s’agisse de l’ouverture sur la langue et la culture d’un autre pays, une œuvre d’art dont on dévoile les richesses, une association qu’on apprend à défendre ou le monde du travail… cela constitue, chaque fois, un levier pour l’apprentissage et la réussite des élèves.
OBJECTIF 2 Développer l’ouverture internationale et les parcours artistiques, culturels et sportifs
L’éducation artistique et culturelle est un levier majeur pour sus-citer l’envie d’apprendre. Participer à la création d’une œuvre mobilise de nombreuses compétences, implique les élèves et leur donne la satisfaction d’un résultat tangible.
La découverte d’un autre pays, d’une autre culture, à la fois ou-verture culturelle et internationale, est un puissant moyen de décentrer les élèves de leur environnement coutumier et de leur apprendre à appréhender d’autres pratiques et conceptions. La confrontation à l’inconnu, la découverte des points communs et des différences, participe à l’acceptation de la diversité et à la prise de conscience de notre patrimoine commun d’humanité.
Par ailleurs, la mobilité internationale et les échanges (notam-ment avec l’appui des nouvelles technologies) permettent de renforcer les compétences linguistiques des élèves et ainsi de favoriser leur réussite scolaire et leur insertion professionnelle.
Pistes à explorer■ Intégrer l’ouverture culturelle (PEAC) et à l’international dans le parcours de formation de l’élève.■ Développer la mobilité des personnels pour des échanges de pratiques.■ Développer les actions qui font de l’établissement un centre culturel et d’ouverture au monde.■ Mieux accompagner nos élèves dans leur mobilité à l’étranger et mieux accueillir les élèves en mobilité sur notre territoire.■ Valoriser l’ouverture méditerranéenne dans les partenariats.
OBJECTIF 3 Favoriser tous les partenariats pour préparer à la citoyenneté
La découverte des enjeux et des modalités de l’organi-sation de la société civile (associations, institutions, en-treprises, etc.) donne à l’élève les clés pour construire son parcours citoyen. La mise en place de l’Éducation Morale et Civique crée un cadre favorable au développement de projets enri-chissants d’ouverture. Les grands défis de notre socié-té sont autant de sujets pour former les élèves au débat argumenté et à la prise en compte de l’intérêt commun.
Pistes à explorer■ Développer les actions de formation à la presse et aux médias.■ Organiser une médiation autour des sujets d’actualité sensibles.■ Co construire les projets éducatifs avec les partenaires de l’école.■ Structurer avec les partenaires éducatifs l’implication des parents dans l’éducation des élèves.■ Faire du partenariat avec les parents un objet de travail.■ Valoriser le partenariat avec les collectivités territoriales.
FAVORISER UNE MEILLEURE OUVERTURE DE L’ÉCOLE
OBJECTIF 1Permettre une meilleure connaissance du monde économique et social
Afin de permettre à tous les jeunes de construire des parcours de réussite pour une insertion sociale et professionnelle choisie, l’Ecole doit les faire entrer en contact avec les acteurs économiques et sociaux du territoire au travers d’actions spécifiques organisées au niveau de l’établissement, d’un réseau d’établissements, de l’académie ou d’une entreprise. L’ouverture au monde économique et social permet également la prise de conscience, dans un monde en mouvement, de la nécessité de se former tout au long de la vie.
Pistes à explorer
■ Favoriser l’esprit d’initiative et d’entreprendre chez les jeunes.■ Améliorer les conditions de la formation en alternance.■ Améliorer les conditions d’intervention des professionnels au sein des établissements.■ Proposer des mises en situations professionnelles qui préparent aux métiers d’aujourd’hui.■ Sensibiliser les personnels aux problématiques du monde économique et social.
COMMENT CONTRIBUER ?
POUR PROPOSER UNE IDÉE AU SERVICE DU PROJET
Vous avez une idée ou une remarque pour aider l’académie à avancer dans le sens du projet, que ce soit au niveau local ou académique? N’hésitez pas, la contribution est ouverte à tous !
VALORISATION DES CONTRIBUTIONS
Les idées et actions seront valorisées et promues par les autorités académiques et les partenaires de l’Education nationale.
Il y aura 3 niveaux de promotion des actions :■ local,■ départemental,■ académique.
Une opération académique de valorisation des contributions au projet
académique sera organisée en fin d’année scolaire 2015-2016.
Le Projet des académies d’Aix-Marseille et de NiceDi rec teurs de pub l i ca t ion Bernard Be ign ie r, Rec teur de l ’académie d ’A ix -Marse i l le , Chance l ie r des un ivers i tés Emmanue l E th is , Rec teur de l ’académie de N ice , Chance l ie r des un ivers i tésCred i ts pho tograph iques © Philippe Devernay (MENESR)-© Caroline Lucas (MENESR) - © Laurence Mouton (PhotoAlto) - © Christophe Duranti (AMU) - © Šarūnas Burdulis (Flickr: Europa Square) [CC BY-SA 2.0 (http://creative-commons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons - © Cabinet du recteur de l’académie d’Aix-Marseille (pôle communication).
POUR CONTRIBUER AU PROJET AU TRAVERS D’UNE ACTION
Les actions devront être conduites au cours de l’année scolaire.Toute action est présentée par une équipe.
Toute équipe comprend des élèves ou étudiants.Les équipes peuvent impliquer plusieurs établissements ou écoles.
Les équipes peuvent impliquer tout partenaire de l’école.
Chaque action fera l’objet d’une fiche action validée par les autorités de rattachement, le modèle de fiche est disponible sur le site
projetdesacademies.ac-aix-marseille.fr
84
05
04
13 83
06
7L’état de l’académie 2016-2017
■ LES PRÉVISIONS D’EFFECTIFS ET LES MOYENS À LA RENTRÉE 2016
Les prévisions d’effectifs
A la rentrée 2016, l’académie d’Aix-Marseille accueillera 534 852 élèves dans les premier et second degrés (public et privé).
Les moyens supplémentaires à la rentrée 2016
L’académie d’Aix-Marseille bénéficiera d’une dotation de 330 équivalents temps plein (ETP) enseignants lui permettant de décliner les orientations de cette rentrée :■ 250 ETP pour le premier degré dont 225 emplois définitifs et 25 ETP en moyens d’enseignement stagiaire ;■ 80 ETP pour le second degré ;■ formation des enseignants : près de 250 ETP de décharge dans le second degré.
A ces moyens d’enseignement, viendra s’ajouter un contingent permettant de renforcer la prise en charge médico-sociale et éducative de l’élève : ■ 4 emplois d’infirmières scolaires ; ■ 4 emplois d’assistants sociaux ;■ 8 emplois administratifs dans les EPLE.
Par ailleurs, afin de répondre aux priorités d’accompagnement des élèves en situation de handicap, d’assistance administrative des directeurs d’école et de contribuer à l’amélioration du climat scolaire, un contingent de 4 428 contrats uniques d’insertion (CUI) est alloué à l’académie d’Aix-Marseille.
Enfin, la dotation académique en emplois d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) a été abondée de 10 emplois supplémentaires au 1er janvier 2016.Dans le prolongement des orientations nationales en matière de recrutement et d’emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), l’académie d’Aix-Marseille continuera à proposer un contrat à durée indéterminée aux AESH qui le souhaitent et qui remplissent les conditions d’ancienneté.
Dotation indemnitaireLe décret du 20 août 2014 reconnaît l’ensemble des missions inhérentes au métier enseignant dans le second degré et identifie trois ensembles de missions :■ le service d’enseignement (dans le cadre de maxima de service hebdomadaires) ;■ les missions liées directement au service d’enseignement dont elles sont le prolongement (accomplies par tous les enseignants en dehors du service d’enseignement) ;■ des missions particulières exercées par certains enseignants au sein de l’EPLE ou au niveau académique (coordonnateur, référent, tutorat des élèves, ou autres missions d’intérêt pédagogique ou éducatif) selon deux modes de reconnaissances : l’attribution d’une indemnité ou l’attribution d’une décharge de service.
Le budget heures supplémentaires transformé en Indemnités pour mission particulière (IMP) est de 3 678 IMP, soit 4 597 187 €.
Premier degréPublic : 262 804 élèves (+ 2 279 élèves par rapport à 2015)Privé* : 31 710 élèves (+ 312 élèves par rapport à 2015) (*Y compris hors contrat)
Second degréPublic : 189 710 élèves (+ 481 élèves par rapport à 2015)Privé sous contrat : 50 628 élèves (+ 515 élèves par rapport à 2015)
Prévision d’effectifs d’élèves - Public(premier et second degrés)
Rentrée 2015 (constat)
Rentrée 2016 (prévisions) Evolution
Préélémentaire 99 094 99 483 389
Elémentaire 159 562 161 422 1 860
Spécial 1 869 1 899 30
Total 260 525 262 804 2 279
Collège (hors SEGPA) 109 168 108 969 -199
SEGPA 3 139 3 123 -16
EREA 381 381 0
Lycée général et technologique 53 411 54 283 872
Lycée professionnel* 23 130 22 954 -176
Total 189 229 189 710 481* hors post-bac, apprentis, insertion
Prévision d’effectifs d’élèves - Privé(premier et second degrés)
Rentrée 2015 (constat)
Rentrée 2016 (prévisions) Evolution
Préélémentaire 10 685 10 791 106
Elémentaire 20 631 20 832 201
Spécial 82 87 5
Total 31 398 31 710 312
Collège (hors SEGPA) 26 902 27 131 229
SEGPA 166 167 1
Lycée général et technologique 14 953 15 228 275
Lycée professionnel* 8 092 8 102 10
Total 50 113 50 628 515* hors post-bac, apprentis, insertion
Source : DAEC
8L’état de l’académie 2016-2017
6,15
plus de 5,70de 5,15 à 5,35
Académie : 5,22France métro :
moins de 5,15
6,30
28,1 17,7
5,99
5,27
5,08
24,1
plus de 25de 20 à 24,9
Académie : 24,2France métro :
moins de 20
Nombre d’élèves par classe (E/D) dans le second degré à la rentrée 2015 (hors ULIS)
1er DEGRÉ 2nd DEGRÉ
Collèges
Lycées généraux et technologiques
Lycées professionnels (y compris SEP et SGT)
Nombre de postes pour 100 élèves (P/E) dans le premier degré à la rentrée 2015
Variation des emplois premier degréRentrée scolaire 2016
variation de la dotation en ETP et solde apports d’enseignants stagiaires
Alpes de Haute-Provence + 5
Hautes-Alpes + 2
Bouches-du-Rhône + 215
Vaucluse + 25
Missions académiques + 3
+ 250
Variation des emplois second degréRentrée scolaire 2016
variation de la dotation en ETP (équivalent temps plein)
Collèges des Alpes de Haute-Provence. 0
Collèges des Hautes-Alpes + 2
Collèges des Bouches-du-Rhône + 55
Collèges du Vaucluse + 20
+ 77
Lycées généraux et technologiques (LEGT) +40
Lycées professionnels (LP) -37
Total académie + 80
9L’état de l’académie 2016-2017
■ PRÉSENTATION DU TERRITOIRE ACADÉMIQUE
■ 4 départements
■ 21 394 km² (3,9 % du territoire métropolitain)
■ 2 865 933 habitants dans l’académie en 2015 (estimation INSEE provisoire - soit 4,5 % de la population de la France métropolitaine)
■ 70,1 % de la population de l’académie vit dans les Bouches-du-Rhône
ACADEMIE DE GRENOBLE
ACADEMIE DE NICE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ITALIE
VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
BOUCHES-DU-RHONE
HAUTES-ALPES
Cavaillon
Avignon
Sisteron
Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
Arles
Istres
Marseille
VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
BOUCHES-DU-RHONE
HAUTES-ALPES
Cavaillon
Avignon
Sisteron
Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
Arles
Istres
Marseille
Manosque
Briançon
Digne-les-BainsOrange
Barcelonnette
Gap
Apt
Carpentras
Pertuis
Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAEC
Les départements de l’académie
Source : INSEE (recensements et estimations au 1er janvier) * Données provisoires
Sources : BCP univers démographie, actualisation mars 2016 : Bilan démographique INSEE et révision de la DEPP
Évolution de la démographie depuis 1990
Évolution de 1990 à
2015*Recensement Estimation
Au 1er janvier 1990 1999 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014* 2015*
Alpes de Haute-Provence 130 911 139 515 157 965 159 450 160 149 160 959 161 241 161 916 162 510 162 924 24,5 %
Hautes-Alpes 113 265 121 338 134 205 135 836 136 971 138 605 139 554 139 279 140 030 140 706 24,2 %
Bouches-du-Rhône 1 758 064 1 833 982 1 966 005 1 967 299 1 972 018 1 975 896 1 984 784 1 993 177 2 000 466 2 007 684 14,2 %
Vaucluse 466 910 499 321 538 902 540 065 543 105 546 630 546 314 549 949 552 295 554 619 18,8 %
Académie 2 469 150 2 594 156 2 797 077 2 802 650 2 812 243 2 822 090 2 831 893 2 844 321 2 855 301 2 865 933 16,1 %
France métro 56 577 000 58 496 613 62 134 866 62 465 709 62 765 235 63 070 344 63 375 971 63 697 865 63 982 078 64 277 242 13,6 %
Évolution de la démographie depuis 1990
Les contraintes territoriales et sociales
De fortes disparités démographiques et géographiquesDans les départements alpins la population est essentiellement rurale, à l’inverse de celles des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse. Par ailleurs, dans ces deux derniers départements, le nombre d’enfants de 2 à 16 ans par km2 est très supérieur au niveau national.
Population des 2 à 16 ans - données définitives 2012
Population 2 à 16 ans
Densité des 2 à 16 ans (nombre
d'habitants au km²)Alpes de Haute-Provence 27 667 4,00
Hautes-Alpes 24 769 4,46
Bouches-du-Rhône 361 451 71,05
Vaucluse 101 997 28,59
Académie 515 884 24,42
France métro 11 775 257 21,65
10L’état de l’académie 2016-2017
ACADEMIE DE NICE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ACADEMIE DEGRENOBLE
ITALIE
VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
BOUCHES-DU-RHONE
HAUTES-ALPES
Cavaillon
Avignon
Sisteron
Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
Arles
Istres
Marseille
VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
BOUCHES-DU-RHONE
HAUTES-ALPES
Cavaillon
Avignon
Sisteron
Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
Arles
Istres
Marseille
Manosque
Briançon
Digne-les-BainsOrange
Barcelonnette
Gap
Apt
Carpentras
Pertuis
Espace à dominante rurale (387)Commune monopolarisée (104)Commune multipolarisée (58)Pôle urbain (95)
Bassin de formation
Source : INSEE 2012Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAEC
Espaces urbains et ruraux
Espace urbain et espace rural■ L’espace à dominante rurale, ou espace rural, regroupe l’ensemble des petites unités urbaines et communes rurales n’appartenant pas à l’espace à dominante urbaine (pôle urbain, communes mono ou multipolarisées).
■ Une commune multipolarisée est une commune ou unité urbaine dont 40 % ou plus des actifs résidents travaillent dans plusieurs aires urbaines sans atteindre ce seuil avec l’une d’entre elles.
■ Une commune monopolarisée est une commune ou une unité urbaine dont 40 % ou plus des actifs résidents travaillent dans l’aire urbaine hors de la commune ou de l’unité urbaine de résidence.
■ Le pôle urbain est une agglomération offrant au moins 5 000 emplois et qui n’est pas située dans la couronne périurbaine d’un autre pôle urbain.
Taux de pauvreté et intensité de la pauvreté dans les départements de l’académie en 2012
Départements Taux de pauvreté Niveau de vie médian des personnes pauvres Intensité de la pauvreté
en % en euros/mois en euros/an en %
Alpes de Haute-Provence 16,4 782 9 380 21,0
Hautes-Alpes 14,1 793 9 522 19,8
Bouches-du-Rhône 18,1 759 9 103 23,3
Vaucluse 19,8 767 9 204 22,5
France métro 14,3 782 9 378 21,0
Des critères sociaux contrastés
Une forte dispersion des revenus caractérise la plus grande aire urbaine de l’académie d’Aix-Marseille, en particulier sa ville-centre, Marseille, où les revenus des 20 % les plus aisés sont 5,4 fois supérieurs à ceux des 20 % les plus pauvres. Le 3e arrondissement de la ville est le plus pauvre des communes de France métropolitaine (ou arrondissements municipaux de Paris, Lyon et Marseille) : plus d’un habitant sur deux y vit sous le seuil de pauvreté (51,3 %).Dans l’académie, huit autres communes ou arrondissements marseillais concentrent une part importante de population pauvre : plus du quart y vit sous le seuil de pauvreté. Il s’agit des 13e et 16e arrondissements de Marseille, et de six communes toutes situées dans la frange ouest de la région, entre le nord des Bouches-du-Rhône et le Vaucluse : Avignon, Tarascon, Carpentras, Cavaillon, Apt et Orgon.A contrario, certaines communes sont particulièrement peu exposées au risque de pauvreté : les taux y sont inférieurs à 6 %. Elles sont principalement situées dans la périphérie d’Aix-en-Provence.
À l’exception des Hautes-Alpes (14,1 %), le taux de pauvreté de tous les départements est supérieur à la moyenne métropolitaine. Le Vaucluse est le plus touché (19,8 %) et se situe au 7e rang des départements métropolitains selon ce critère. Le taux de pauvreté est également élevé dans les Bouches-du-Rhône (18,1 %). Les Alpes-de-Haute-Provence (16,4 %) sont légèrement moins exposées.
Sources : Insee ; DGFiP ; Cnaf ; Cnav ; CCMSA, Fichier localisé social et fiscal 2012
Voir étude INSEE http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=5&ref_id=22895#Figure_5
11L’état de l’académie 2016-2017
■ LES CHIFFRES CLÉS DE L’ACADÉMIE
Aix-Marseille est la 9ème académie en nombre d’élèves des premier et second degrés.
Répartition des effectifs du premier degré et du second degré en 2015-2016 par département et type d’établissement (hors insertion, apprentis, CPGE et STS)
Alpes de Haute- Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Total
Préélémentaire 5 324 4 520 78 529 21 406 109 779Elémentaire 9 077 7 809 127 243 36 064 180 193Spécial 114 65 1 344 428 1 951Total 1er degré public et privé sous et hors contrat 14 515 12 394 207 116 57 898 291 923
Collège 7 447 6 426 94 663 27 534 136 070SEGPA 147 183 2 222 753 3 305EREA 67 0 186 128 381Lycée d’enseignement général et technologique* 3 819 3 032 47 159 14 354 68 364
Lycée professionnel** 1 657 1 466 21 875 6 224 31 222CFA (apprentis de niveau IV et V) du MEN 586 366 6 787 2 732 10 471Total 2nd degré (hors POSTBAC) (public et privé) 13 723 11 473 172 892 51 725 249 813
Académie 28 238 23 867 380 008 109 623 541 736* Y compris les sections d’enseignement général et technologique (SGT) en lycée professionnel ** Y compris les sections d’enseignement professionnel (SEP) en lycée d’enseignement général et technologique), les «prépa pro» et les formations complémentaires - non compris l’insertion, les apprentis et le post-bac
Sources : 1er degré: constat et prévision DEPP; 2nd degré : BEA (au constat de rentrée)
Le premier degré
En 2015-2016, les effectifs ont poursuivi leur croissance amorcée en 2011.
Évolution des effectifs d’élèves dans l’enseignement du premier degré (public et privé sous et hors contrat)
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Prévision2016
Préélémentaire 108 490 106 252 105 225 103 985 104 637 105 956 106 946 107 565 109 159 109 696 109 779 110 274
Elémentaire 174 547 175 033 174 750 174 235 173 643 174 279 173 292 174 273 175 608 177 792 180 193 182 254
Spécial 2 369 2 181 2 355 2 527 1 878 1 854 1 807 1 843 1 890 1 968 1 951 1 986
Total 285 406 283 466 282 330 280 747 280 158 282 089 282 045 283 681 286 657 289 456 291 923 294 514
95,096,097,098,099,0
100,0101,0102,0103,0104,0105,0
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
prév
2017
prév
Base 100 en 2005
Préélémentaire Elémentaire Total (y c.spécial)
Sources : constat et prévisions des DASEN retenus DEPP
12L’état de l’académie 2016-2017
ACADEMIE DE NICE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ACADEMIE DEGRENOBLE
ITALIE
Cavaillon
Avignon
Sisteron
Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
Arles
Istres
Marseille
Cavaillon
Avignon
Sisteron
Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
Arles
Istres
Marseille
Manosque
Briançon
Digne-les-BainsOrange
Barcelonnette
Gap
Apt
Carpentras
Pertuis
Densité par commune de scolarisationNombre d'élèves au km²
100 et plus25 à 995 à 24
Moins de 5Pas d'élèves
Bassin de formation
Source : Base Elève Académique, rentrée 2015, hors post-bac et insertion, y compris EREA.Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAEC
Les effectifs d’élèves du premier degré public (non compris l’enseignement spécial)
Nombre d’écoles du premier degré en 2015-2016 (public et privé sous et hors contrat)
Alpes de Haute-
Provence
Hautes-Alpes
Bouches-du-Rhône Vaucluse Académie
PUBL
IC
Maternelles 31 19 550 131 731
Elémentaires 127 122 593 231 1073
Spéciales* 0 0 1 0 1
Total 158 141 1144 362 1805
PRIVÉ
Maternelles 1 0 3 0 4
Elémentaires 4 6 111 37 158
Spéciales* 0 0 1 0 1
Total 5 6 115 37 163
PUBL
IC +
PRIVÉ
Maternelles 32 19 553 131 735
Elémentaires 131 128 704 268 1231
Spéciales* 0 0 2 0 2
Total 163 147 1259 399 1968
* Les écoles dites « spéciales » regroupent des classes telles que les classes d’initiation (CLIN), les classes d’adaptation (ADAPT) et les classes d’intégration scolaire (CLIS).
Source : Base rectorale des établissements au 16 novembre 2015
Le réseau d’écoles
Dans les zones rurales, une offre adaptée aux faibles effectifs d’élèves
Dans les zones rurales de l’académie, les communes comptant peu d’élèves se réunissent en regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI).
Le RPI est une structure pédagogique d’enseignement reposant sur un accord contractuel entre communes, fixant notamment les conditions de répartition des charges des écoles regroupées.
Les élèves sont regroupés :■ soit en RPI dispersé, c’est-à-dire par niveau scolaire sur plusieurs sites. Cette solution permet d’utiliser tous les locaux scolaires de chaque commune concernée,■ soit en RPI concentré, autrement dit tous les niveaux sont sur un même site.
Les RPI permettent aux communes associées d’accueillir les élèves dans de meilleures conditions. La mise en commun des moyens et des équipements offre aux enfants des zones rurales des prestations de qualité équivalentes à celles des enfants des zones urbaines.
ACADEMIE DE NICE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ACADEMIE DEGRENOBLE
ITALIE
HAUTES-ALPES
ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
VAUCLUSE
BOUCHES-DU-RHONE
Aix-en-Pce
Sisteron
Barcelonnette
Digne-les-
Bains
Manosque
Gap
Avignon
Cavaillon
Salon-de-PceArles
Istres
Briançon
Marseille
HAUTES-ALPES
ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
VAUCLUSE
BOUCHES-DU-RHONE
Aix-en-Pce
Sisteron
Barcelonnette
Digne-les-
Bains
Manosque
Gap
Avignon
Cavaillon
Salon-de-PceArles
Istres
Briançon
Marseille
Orange
Apt
Carpentras
Pertuis
Commune sans école (177).
Département
Source : DASEN 2015-2016Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAEC
RPI dispersé composé de 2 communes(35 RPI pour 79 communes).
RPI concentré composé de 3 communes.Le point de départ de la flèche est lacommune de l'école de regroupement(7 RPI pour 19 communes).
Les écoles publiques : les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI)
concentrés et dispersés et les communes sans écoles
13L’état de l’académie 2016-2017
Le second degré
Les prévisions d’effectifs pour la rentrée scolaire 2016 font apparaître une évolution stable (+ 996 élèves).
Évolution des effectifs d’élèves du second degré public et privé sous contrat - par département (hors insertion, apprentis et post-bac – y compris ULIS, DP6 et PREPA PRO)
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Prévision2016
PUBL
IC
Alpes de Haute-Provence 12 290 12 194 12 201 12 063 11 914 12 043 12 398 12 335 12 567 12 400 12 343 12 158
Hautes-Alpes 10 856 10 815 10 736 10 655 10 552 10 566 10 499 10 233 10 255 10 192 10 128 10 070
Bouches-du-Rhône 133 217 131 017 129 419 128 615 127 848 127 232 127 022 125 862 126 578 127 076 127 469 128 059
Vaucluse 41 013 40 680 40 017 39 479 39 117 38 907 38 951 38 532 38 331 38 445 38 908 39 042
Total 197 376 194 706 192 373 190 812 189 431 188 748 188 870 186 962 187 731 188 113 188 848 189 329
EREA 390 396 412 410 427 424 408 422 370 349 381 381
Total 2nd degré académie 197 766 195 102 192 785 191 222 189 858 189 172 189 278 187 384 188 101 188 462 189 229 189 710
PRIVÉ
Alpes de Haute-Provence 700 708 692 694 659 708 709 621 623 699 727 781
Hautes-Alpes 851 792 797 768 732 798 858 865 889 911 979 1 035
Bouches-du-Rhône 37 089 37 480 37 759 37 825 37 658 37 734 37 975 37 908 38 184 38257 38 450 38 694
Vaucluse 9 377 9 287 9 378 9 462 9 317 9 407 9 737 9 673 9 816 9898 9 957 10 118
Total 48 017 48 267 48 626 48 749 48 366 48 647 49 279 49 067 49 512 49 765 50 113 50 628
EREA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total 2nd degré académie 48 017 48 267 48 626 48 749 48 366 48 647 49 279 49 067 49 512 49 765 50 113 50 628
TOTA
L
Alpes de Haute-Provence 12 990 12 902 12 893 12 757 12 573 12 751 13 107 12 956 13 190 13 099 13 070 12 939
Hautes-Alpes 11 707 11 607 11 533 11 423 11 284 11 364 11 357 11 098 11 144 11 103 11 107 11 105
Bouches-du-Rhône 170 306 168 497 167 178 166 440 165 506 164 966 164 997 163 770 164 762 165 333 165 919 166 753
Vaucluse 50 390 49 967 49 395 48 941 48 434 48 314 48 688 48 205 48 147 48 343 48 865 49 160
Total 245 393 242 973 240 999 239 561 237 797 237 395 238 149 236 029 237 243 237 878 238 961 239 957
EREA 390 396 412 410 427 424 408 422 370 349 381 381
Total 2nd degré académie 245 783 243 369 241 411 239 971 238 224 237 819 238 557 236 451 237 613 238 227 239 342 240 338
94
95
96
97
98
99
100
101
102
Base en 2005
Alpes-de-Hte-Prov. Hautes-AlpesBouches-du-Rhône VaucluseTotal
Source : BEA (constats de rentrée) , enquête SIFA pour les CFA
61,7%
24,9%
11,2% 2,1%
2nd cycle général et technologique
2nd cycle professionnel niveau IV
2nd cycle professionnel niveau V
Autres formations professionnelles** comprend les PREPA PRO, les FC, les MC, les ULIS , les DIMA
Répartition par niveau des élèves de lycée, LP et CFA en 2015-2016 (Public et privé sous contrat – sous tutelle de l’Education nationale pour les CFA
14L’état de l’académie 2016-2017
Le post-bac
ACADEMIE DE NICE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ACADEMIE DEGRENOBLE
ITALIE
Cavaillon
Avignon
Sisteron
Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
Arles
Istres
Marseille
Cavaillon
Avignon
Sisteron
Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
Arles
Istres
Marseille
Manosque
Briançon
Digne-les-BainsOrange
Barcelonnette
Gap
Apt
Carpentras
Pertuis
Densité par commune de scolarisationNombre d'élèves au km²
100 et plus25 à 995 à 24
Moins de 5Pas d'élèves
Bassin de formation
Source : Base Elève Académique, rentrée 2015, hors post-bac et insertion, y compris EREA.Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAEC
Les effectifs d’élèves du 2nd degré publicEffectifs d’élèves du second degré public - par type d’établissement (hors insertion, apprentis et post-bac – y compris ULIS et PREPA PRO)
2015 Prévision 2016
Collège (y c. SEGPA) 112 307 112 092
Lycée GT, SGT 53 411 54 283
LP, SEP 23 130 22 954
Total 2nd degré public 188 848 189 329
EREA 381 381
Total 2nd degré académie 189 229 189 710
Evolution des effectifs académiques post-bac de 2005 à 2014 (public et privé – hors CFA)
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Autres post-bac*(Privé hors contrat, autres ministères…) (1)
1 028 995 1 613 1 557 1 567 1 863 2 008 1 965 2 006 1 830
Universités publiques** ( y compris IUFM de 2005 à 2009) (1) 75 728 73 507 71 012 69 696 70 839 70 306 69 541 67 440 67 282 69 639
Ecoles d'ingénieurs*** (1) 1 364 1 403 1 697 1 830 1 823 1 859 1 806 2 277 2 430 2 440
Autres sup.**** (1) 13 329 13 538 14 755 15 209 16 066 16 704 17 295 17 695 17 666 17 744
Total SUP (y compris POST BAC, hors le supérieur en CFA) 103 113 101 317 101 019 100 535 102 657 103 097 102 956 102 247 102 228 104 602
(1) Sources : de 2005 à 2012 : TS7178 du SIES, 2013 et 2014 = RERS éd. 2014 et 2015, 2014=SISE pour les universités publiques (y compris IUT et ingénieurs en université)* Post bac :STS (et assimilés), CPGE , divers POSTBAC du PU + PR S/C du MEN (hors apprentis)
** Universités publiques, y compris. IUT et ingénieurs en universités
*** Ecoles ingénieurs (hors universsité), y compris. Les formations d’ ingénieurs en partenariat
**** Autres sup = écoles à caractère social et paramédical, écoles sup artistiques et culturelles, écoles architecture et commerce…(hors STS et CPGE)
15L’état de l’académie 2016-2017
■ LE POIDS RESPECTIF DU SECTEUR PUBLIC ET DU SECTEUR PRIVÉ
Dans le premier degréSur 291 923 élèves du premier degré, près de 9 élèves sur 10 sont scolarisés dans l’enseignement public. L’enseignement privé est plus présent dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse (11 % en moyenne).
Dans le second degréSur 239 342 élèves du second degré, près de 8 élèves sur 10 sont dans l’enseignement public. L’enseignement privé est plus présent dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse (20 % en moyenne).
Source : Constats et prévisions DEPP - 1er degré privé = y compris hors contratet enseignement spécial
Source : BEA – Constat et prévisions DEPP
La répartition public/privé est stable depuis 2011.
Répartition des effectifs du premier degré en 2015-2016 (public et privé sous et hors contrat)
Privé Public Totaleffectif % effectif % effectif %
Alpes de Haute-Provence 784 5,4 13 731 94,6 14 515 100,0
Hautes-Alpes 1 042 8,4 11 352 91,6 12 394 100,0
Bouches-du-Rhône 23 220 11,2 183 896 88,8 207 116 100,0
Vaucluse 6 352 11,0 51 546 89,0 57 898 100,0
Académie 31 398 10,8 260 525 89,2 291 923 100,0
Répartition des effectifs du second degré (public et privé sous et hors contrat en 2015-2016, y compris EREA, hors POST BAC)
Privé Public Totaleffectif % effectif % effectif %
Alpes-de-Haute-Provence 830 6,3% 12 410 94,5 13 137 100,0
Hautes-Alpes 979 8,8% 10 128 91,2 11 107 100,0
Bouches-du-Rhône 40 172 23,9% 127 655 76,9 166 105 100,0
Vaucluse 10 354 21,0% 39 036 79,7 48 993 100,0
Académie 52 335 21,7% 189 229 79,1 239 342 100,0
Evolution de la part public-privé des effectifs du premier degré
prévisions2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Effectifs dans le public 256 160 254 032 252 551 251 002 250 434 252 203 251 528 252 885 255 750 258 419 260 525 262 804 264 228
Effectifs dans le privé 29 246 29 434 29 779 29 745 29 724 29 886 30 517 30 796 30 907 31 037 31 398 31 710 31 852
Total premier degré 285 406 283 466 282 330 280 747 280 158 282 089 282 045 283 681 286 657 289 456 291 923 294 514 296 080
Part en % prévisionsEffectifs 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017Part Public 89,8 89,6 89,5 89,4 89,4 89,4 89,2 89,1 89,2 89,3 89,2 89,2 89,2Part Privé 10,2 10,4 10,5 10,6 10,6 10,6 10,8 10,9 10,8 10,7 10,8 10,8 10,8
100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Evolution de la part public-privé des effectifs du premier degré
prévisions2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Effectifs dans le public 197 766 195 102 192 785 191 222 189 858 189 186 189 278 187 384 188 101 188 462 189 229 189 765 191 042
Effectifs dans le privé 48 017 48 267 48 626 48 749 48 366 48 647 49 279 49 067 49 512 49 765 50 113 50 628 51 039
Total premier degré 245 783 243 369 241 411 239 971 238 224 237 833 238 557 236 451 237 613 238 227 239 342 240 393 242 081
Part en % prévisionsEffectifs 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017Part Public 80,5 80,2 79,9 79,7 79,7 79,5 79,3 79,2 79,2 79,1 79,1 78,9 78,9Part Privé 19,5 19,8 20,1 20,3 20,3 20,5 20,7 20,8 20,8 20,9 20,9 21,1 21,1
100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
La répartition public/privé est stable depuis 2011.
16L’état de l’académie 2016-2017
■ L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Une offre de formation riche et diversifiée dans l’enseignement supérieur
L’académie d’Aix-Marseille comprenait, en 2014-2015, 104 690 étudiants, principalement regroupés à Aix-en-Provence, Marseille et Avignon. Les deux tiers (66,5 %) des étudiants ont effectué leur cursus en université, dont 18,3 % en Droit, 28,2 % en Lettres et Sciences humaines, 20,6 % en Sciences et STAPS, 6,4 % en Institut universitaire de technologie (IUT).Les étudiants des Sections de technicien supérieur (STS) ou en Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et Post-Bac représentent 14,2 % de l’ensemble des effectifs étudiants.
Répartition des étudiants en 2014-2015 (public et privé) – en pourcentage
Répartition des étudiants en 2014-2015 (public et privé) - en effectifs
EffectifsDroit 12 798
Effectifs étudiants dans les universités publiques
Économie AES 7 269
Lettres, Sciences humaines 19 676
Sciences, STAPS 14 343
IUT (secondaire) 1 793
IUT (tertiaire) 2 706
Santé 11 054
Sous total universités publiques( Y compris ESPE) 69 639 Seules les données concernant l’université publique ne sont pas
provisoires (source SISE université 2014)
POST-BAC (STS, CPGE, divers POST-BAC) 14 955 Public et privé sous contrat du MENESR
Formations d'ingénieurs (hors universitaires) (1) 2 430
École commerce, gestion,vente et comptabilité (hors STS) 6 147
Autres écoles et formations (2) 11 519
Académie (1) 104 690 ■ En bleu : résultats provisoires - données issues du RERS éd. 2014
(1) Ensemble des écoles et formations d’ingénieurs (hors université), y compris les formations d’ingénieurs en partenariat.(2) Établissements privés, écoles juridiques et administratives, écoles supérieures artistiques et culturelles, écoles paramédicales et sociales, préparations intégrées, autres écoles. Pour les formations paramédicales et sociales, données 2012.
Sources : MENESR-DGESIP-DGRI-SIES / Système d’information SISE, enquêtes menées par le SIES sur les écoles d’ingénieurs, les établissements d’enseignement supérieur non rattachés aux universi-tés, données sur les STS et CPGE collectées par le MEN-MENESR-DEPP, enquêtes spécifiques aux ministères en charge de l’agriculture, de la santé, des affaires sociales et de la culture
}
CPGE : 3 %STS : 11 %
Université : filières IUT ; 4 %
Université : filières ingénieurs ;
1 %
Université : filières Santé ; 11 %
Université :filières LMD ; 46 %
Université : ESPE ;3 %
Commerce, gestion, comptabilité ; 6 %
Arts et culture :2,5 %
Paramédical et social : 7 %
Ingénieurs : 2,5 %
Autres : 3 %
Universités 65 %
Ecoles 21 %
Post-bac lycées 14 %
17L’état de l’académie 2016-2017
Les Sections de technicien supérieur (STS) et les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)
Les filières post-bac en lycée sont des formations de premier cycle de l’enseignement supérieur. Sélectives, elles recrutent les élèves sur dossiers scolaires. Elles scolarisent près de 15 % des étudiants. Se déroulant sur 2 ans, elles sont composées principalement de deux types de cursus aux profils très différents (d’autres formations que les CPGE et BTS existent : CPES, ATS, DSAA, DMA, MANAA,...) :
■ Les STSLes Sections de techniciens supérieurs sont des classes qui préparent, après le baccalauréat, au Brevet de technicien supérieur (BTS).L’académie propose près de 90 spécialités (dont les 2/3 dans le secteur tertiaire) localisées pour moitié à Marseille, le reste réparti sur l’ensemble de son territoire.■ Les CPGELes Classes préparatoires aux grandes écoles constituent des formations de premier cycle, préparant aux concours des grandes écoles.37 CPGE (dans 20 établissements) sont présentes dans l’académie et implantées à Marseille, Aix-en-Provence, Avignon, Salon et Gap.
Département Ville Etablissement Classe préparatoireHautes-Alpes Gap Dominique Villars CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : Economique
Bouche-du-Rhône Aix-en-Provence Nativite (La) CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : EconomiquePaul Cezanne CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : Scientifique
CPGE_1 LettresCPGE_1 MPSI Maths physique Sci. IngénieurCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 Lettres Ens Fontenay-St CloudCPGE_2 MP Mathématiques & PhysiqueCPGE_2 PC Physique & ChimieCPGE_2 PC Physique & Chimie
Poilus (Bd des) CPGE Classe Prépa. Etudes SupérieuresCPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : EconomiqueCPGE_1 Lettres Sup Saint CyrCPGE_1 MPSI Maths Physique Sci. IngénieurCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 1ere Sup Saint CyrCPGE_2 MP Mathématiques & PhysiqueCPGE_2 PC Physique & ChimieCPGE_2 PSI Physique & Sci.de L'ingénieur
Saint Eloi CPGE ATS Ingénierie IndustrielleVauvenargues CPGE_1 PTSI Physique Techno Sci. Ingénieur
CPGE_2 PSI Physique & Sci. de l'ingénieurCPGE_2 PT Physique & Technologie
Marseille Antonin Artaud CPGE Classe Prépa. Etudes SupérieuresCPGE_1 TSI Techno & Sci. IndustriellesCPGE_2 Tsi Techno & Sci. Industrielles
Jean Perrin CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : TechnoCPGE_1 et 2 Ens Cachan_D1 2 Ans Eco DroitCPGE_1 et 2 Ens Cachan_D2 2 Ans Eco MéthodesCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_1 PTSI Physique Techno Sci. IngenieurCPGE_2 Ens Cachan_D1 1an Eco DroitCPGE_2 PSI Physique & Sci.de l'ingénieurCPGE_2 PT Physique & TechnologieCPGE_2 PT Physique & Technologie
Jeanne Perrimond CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : TechnoLa Cadenelle CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : EconomiqueMarie Curie CPGE_1 et 2 Tb Technologie & BiologieNotre Dame de Sion CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : Scientifique
CPGE_1 MPSI Maths Physique Sci. IngénieurCPGE_2 MP Mathématiques & Physique
Rempart (Rue du) CPGE ATS Ingénierie IndustrielleSaint Charles CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : EconomiqueSaint Exupery CPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : ScientifiqueThiers CPGE Classe Prépa. Etudes Supérieures
CPGE_1 et 2 BCPST Bio Chimie Physique Sci. TerreCPGE_1 et 2 Eco & Commerciale : ScientifiqueCPGE_1 LettresCPGE_1 Lettres Sup Grp Scienc.Social B/LCPGE_1 MPSI Maths Physique Sci. IngénieurCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 1ere Sup Grp Sciences Sociales B/LCPGE_2 Lettres EnsCPGE_2 MP Mathématiques & PhysiqueCPGE_2 MP Mathématiques & PhysiqueCPGE_2 PC Physique & ChimieCPGE_2 PC Physique & ChimieCPGE_2 PSI Physique & Sci.de L'ingénieur
Salon de Provence Emperi (L') CPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 PC Physique & Chimie
Vaucluse Avignon Frederic Mistral CPGE_1 LettresCPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 Lettres Ens Fontenay-St CloudCPGE_2 PSI Physique & Sci.de L'ingénieur
Philippe de Girard CPGE ATS Ingénierie IndustrielleCPGE_2 PT Physique & Technologie
Saint Joseph CPGE_1 PCSI Physique Chimie Sci. IngénieurCPGE_2 PC Physique & Chimie
18L’état de l’académie 2016-2017
La formation universitaire publique
L’académie compte deux universités : Aix-Marseille Université (AMU) et l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse (UAPV).
Elles proposent un grand nombre de filières :
■ Les enseignements de licence, master et doctorat (LMD) :• en filières disciplinaires : arts, lettres, langues, sciences humaines, économie, gestion, droit, sciences politiques, sciences, sport ;• ou en instituts/écoles : l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE), l’Institut d’Administration des entreprises (IAE), l’Institut de Management Public et de la Gouvernance Territoriale (IMPGT), l’Ecole de Journalisme et de Communication (EJCAM).
■ Les formations de Santé (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique).
■ Les cursus en Instituts universitaires de technologie (IUT).
■ L’Ecole d’ingénieurs Polytech Marseille.
Les grandes écoles
L’académie accueille également de nombreuses grandes écoles : écoles d’ingénieurs (Ecole Centrale de Marseille, Arts et Métiers Paris Tech dépendant du MENESR ou Ecole des Mines de Saint Etienne, centre de Gardanne, Ecole de l’Air, Ecole Nationale Supérieure Maritime, sous tutelle d’autres ministères), Institut d’Etudes Politiques ou encore Kedge Business School.
Contribuer à l’attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche de l’académie
L’investissement pour l’enseignement supérieurDans le cadre de la politique de site, les 2 universités de l’académie se sont associées à celle de Toulon, ainsi qu’à l’École Centrale de Marseille et l’IEP d’Aix-en-Provence. Cette restructuration du paysage de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est soutenue par des investissements d’envergure.En avril 2016, l’université d’Aix-Marseille, avec ses partenaires (CNRS, INSERM, CEA, IEP et Centrale Marseille), est ainsi devenue l’une des 3 universités françaises à obtenir définitivement une dotation au titre de l’Initiative d’excellence (IDEX) du programme investissement d’avenir. Elle bénéficiera donc de façon pérenne du capital de 750 M€ dégageant près de 25,6 M€ de crédits annuels afin de contribuer à l’objectif de « constituer une université de recherche de rayonnement mondial disposant d’une puissance et d’un impact scientifique de tout premier plan ».
Le soutien à l’investissement porte aussi sur l’immobilier universitaire. Aix-Marseille Université bénéficie ainsi des crédits de l’opération campus. En 2016-2017, le volet aixois de l’opération Campus Aix-Marseille se poursuit avec la livraison d’un nouveau restaurant à la faculté de droit et la deuxième phase de travaux de la faculté de lettres. Ces travaux prévus sur 3 ans dans le cadre d’un partenariat public/privé vont considérablement modifier l’image du quartier des facultés.Sur le volet marseillais de l’opération campus, à Luminy, un nouveau contrat de partenariat a été signé en avril 2016. Il permettra de lancer en 2017 les travaux de réhabilitation lourde des bâtiments TPR1 et TPR2 et de l’Hexagone, futur cœur de campus.
Au-delà de cette opération d’importance, et pour tous les établissements, les dernières opérations issues de financements croisés de l’Etat et des collectivités dans le cadre du Contrat de Projets État-Région 2007-2013 se poursuivent en 2016-2017 et les premières opérations du nouveau CPER 2015-2020 sont initiées : Au titre de la vie étudiante :
■ construction et réhabilitation de logements CROUS à Aix-en-Provence (livraison de la résidence étudiante Averroès au Jas de Bouffan et de la première résidence à énergie positive à l’Arc de Meyran), Marseille (lancement des travaux de la résidence Cornil) et Avignon (lancement de l’opération de logements Alauzen sur le nouveau CPER) ;■ livraison et mise en service du restaurant universitaire des Fenouillères à Aix-en-Provence ;■ livraison de la bibliothèque des Fenouillères à Aix-en-Provence.
Au titre des pôles de compétences : ■ Marseille Centre : livraison du bâtiment de recherche en économie gestion et de la bibliothèque associée sur l’ilot Dubois ;■ Marseille Etoile : démarrage des travaux de construction d’un nouvel amphithéâtre à l’Ecole Centrale de Marseille ;■ Aix-en-Provence : démarrage des travaux de la Maison méditerranéenne des Sciences de l’Homme ; lancement des travaux de la maison de la recherche en économie-gestion sur le site Pauliane ;■ Avignon : démarrage de l’opération de relocalisation du laboratoire de mathématiques (nouveau CPER).
19L’état de l’académie 2016-2017
■ LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE
L’Education nationale propose une offre de formation tout au long de la vie. Les établissements publics de l’académie sont regroupés en GRETA (Groupement d’établissements) permettant d’offrir une réponse de proximité aux besoins de formation tout au long de la vie.Ils mettent en place des actions à la demande des partenaires (entreprises, branches professionnelles, collectivités territoriales...) pour différents publics : jeunes engagés dans des parcours individualisés conduisant à la qualification, adultes demandeurs d’emploi, salariés...
En appui aux GRETA, les actions de formation des formateurs et tuteurs, l’aide au montage de projets (notamment internationaux) et l’animation des pratiques relatives aux ressources pédagogiques sont gérés par le Groupement d’intérêt public Formation continue et insertion professionnelle (GIP-FCIP) académique.
ITALIE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ACADEMIE DE NICE
ACADEMIE DE GRENOBLE
GRETA Alpes Provence
GRETA Provence ArboisGRETA Ouest 13
GRETA Vaucluse
GRETA MarseilleMéditerranée
LYC DOMINIQUE VILLARS (Gap)
LYC VAUVENARGUES (Aix en Pce)
LYC PHILIPPE DE GIRARD (Avignon)
LP PIERRE LATECOERE (Istres)
LYC JEAN PERRIN (Marseille)
GRETA Alpes Provence
GRETA Provence ArboisGRETA Ouest 13
GRETA Vaucluse
GRETA MarseilleMéditerranée
LYC DOMINIQUE VILLARS (Gap)
LYC VAUVENARGUES (Aix en Pce)
LYC PHILIPPE DE GIRARD (Avignon)
LP PIERRE LATECOERE (Istres)
LYC JEAN PERRIN (Marseille)
Etablissement support du GRETA
Source : Cabinet du recteur, mai 2016Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAES
Les aires géographiques des 5 GRETA sontreprésentées en couleur
L’offre de formation tout au long de la vie : les groupements d’établissements (GRETA)
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
2000
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Niveau III Niveau IV Niveau V Autres
8,9%13,6% 10,2% 13,3% 16,1% 17,5% 16,6% 19,0% 17,4% 16,8%
13,3%13,8%
5,6% 2,5% 2,3% 2,1% 4,2%7,6% 6,4% 6,0%
31,4% 26,1%29,2% 28,1%
21,1%24,3% 22,3%
23,3% 23,3% 23,0%
20,9%26,9%
25,1% 28,0% 36,1%23,0% 26,4% 22,0% 23,5% 22,8%
11,5%11,0% 17,5% 15,7%
19,8% 26,3% 21,2% 18,5% 18,2% 20,4%
14,1% 8,7% 12,4% 12,3% 4,6% 6,8% 9,3% 9,6% 11,1% 11,0%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Formations générales, langues Développement des capacités, orientation
Tertiaire, vente Industriel, bâtiment, transport
Hôtellerie tourisme restauration, sanitaire et social Divers
Evolution du nombre d’heures stagiaires(par niveau de formation)
Evolution du nombre d’heures stagiaires(par filière)
20L’état de l’académie 2016-2017
■ LA VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE
En 2015, 2 159 personnes ont assisté à une information collective dans les 5 espaces VAE répartis dans l’académie.L’information collective a pour objectifs de :
■ renseigner les personnes sur les principes et concepts de la VAE, les étapes de la démarche, le fonctionnement des jurys, l’accompagnement auprès des Greta, la prise en charge par les financeurs du coût de la prestation ;■ établir une étude personnalisée du projet : les personnes sont conseillées sur la faisabilité de leur projet VAE (diplôme à privilégier au regard de l’expérience pour optimiser les chances de réussite) ;■ aider les personnes reçues à construire leur livret 1 en les positionnant sur des ateliers spécifiques.
En 2015, sur 1 455 demandes de recevabilité examinées, 1 331 ont été recevables.
Au jury799 candidats se sont présentés devant le jury : 480 ont obtenu la totalité du diplôme, 130 ont obtenu une validation partielle, 189 n’ont rien validé.En comparaison avec l’année 2014, les taux de validation totale et partielle sont stables tandis que le taux de personnes n’ayant aucune validation progresse de 2,85 %.
En passant par l’accompagnementDès l’obtention de la recevabilité, la personne peut bénéficier d’un accompagnement. Il n’est pas obligatoire mais il est fortement conseillé pour satisfaire les objectifs du livret 2 et le référentiel du diplôme visé.En 2015, 298 candidats ont contractualisé un accompagnement avec les espaces VAE situés dans les GRETA.L’offre de service académique prévoit 18 heures d’accompagnement en présentiel et 4 heures de suivi à distance (courriels, rencontres, écritures intermédiaires, conseils, etc.).Deux étapes de la prestation d’accompagnement sur huit sont réalisées par des « accompagnateurs métier » qui aident les candidats à approfondir, d’un point de vue « technique », la mise en mots des activités dites « significatives » du métier.Cette qualité d’accompagnement a un impact direct sur les résultats en terme de réussite totale : + 6 % comparé aux résultats globaux.En 2015, les financements ont sensiblement augmenté malgré l’arrivée du Compte personnel de formation (CPF) : + 1,08 % pour les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), + 1,50 % pour les employeurs, + 0,70 % pour le Fongecif, + 10 % pour la Région et une nette progression de 20 % pour Pôle emploi.
LES CONTACTS ET LIEUX D’ACCOMPAGNEMENT VAE : 5 ESPACES
Bouches-du-Rhône■ MarseilleESPACE VAE MARSEILLECollège Germaine Tillon26 avenue des caillols13012 [email protected]
■ Aix-en-Provence / VitrollesESPACE VAE PROVENCE ARBOISLycée Vauvenargues60 boulevard Carnot13100 [email protected]
■ IstresESPACE VAE OUEST 13Lycée LatécoèrePlateau des Bolles13800 [email protected]
Vaucluse■ AvignonESPACE VAE VAUCLUSELycée des métiersDomaines d’Eguilles84271 Vedè[email protected]
Alpes de Haute-Provence – Hautes-Alpes■ Digne / Manosque / Sisteron / GapESPACE VAE ALPESLycée Pierre-Gilles de GennesEspace Saint Christophe04000 Digne les [email protected]
Voir le site internet www.gretanet.com
21L’état de l’académie 2016-2017
■ LES RÉSULTATS AUX EXAMENS
Le Diplôme national du brevet (DNB)
Les baccalauréats
Source : BCP au 09/02/2015
74,872,5
79,2 80,1 81,2 81,5 82,4 82,680,5
83,784,979,4 79,0
81,9 82,5 83,0 83,8 83,785,0 85,0 85,7 86,6
65,0
70,0
75,0
80,0
85,0
90,0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Evolution du taux de réussite au diplôme national du brevet (toutes séries confondues)
Académie France métro
Evolution du taux de réussite aux baccalauréats entre la session de 2014 et la session de 2015
BaccalauréatsSession 2015 Session 2014 Evolution
du taux de réussite présents admis % présents admis %
Littéraire (L) BAC L 2 434 2171 89,2 2 384 2 148 90,1 - 0,9
Sciences économiques et sociales (SES) BAC ES 4 706 4 132 87,8 4 773 4 208 88,2 - 0,4
Scientifique (S) BAC S 8 043 7 225 89,8 7 973 7 168 89,9 - 0,1
Total baccalauréats d’enseignement général 15 183 13 528 89,1 15 130 13 524 89,4 - 0,3
Techniques de la musique et de la danse BAC F11 - TMD 4 4 100,0 9 9 100,0 0,0
Hôtellerie BAC HOT 93 86 92,5 100 96 96,0 - 3,5
Sciences et technologies de la santé et du social BAC ST2S 1 028 892 86,8 1 131 972 85,9 0,8
Sciences et technologies du management et de la gestion BAC STMG 2 992 2 645 88,4 3 064 2 699 88,1 0,3
Sciences et technologies du design et des arts appliqués BAC STD2A 150 144 96,0 156 154 98,7 - 2,7
Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable BAC STI2D 1 393 1 282 92,0 1 332 1 211 90,9 1,1
Sciences et technologies de laboratoire BAC STL 477 432 90,6 449 406 90,4 0,1
Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant BAC STAV 233 187 80,3 240 186 77,5 2,8
Total baccalauréats technologiques 6 370 5 672 89,0 6 481 5 733 88,5 0,6
Professionnel production BAC PRO PROD 3 939 3 050 77,4 4 029 3 107 77,1 0,3
Professionnel services BAC PRO SERV 5 547 4 376 78,9 5 777 4 793 83,0 - 4,1
Total baccalauréats professionnels 9 486 7 426 78,3 9 806 7 900 80,6 - 2,3
Total baccalauréats toutes séries 31 039 26 626 85,8 31 417 27 157 86,4 - 0,7* La série STD2A remplace la spécialité Arts appliqués de la série STI à la session 2013, et la série STI2D remplace les autres spécialités.
22L’état de l’académie 2016-2017
CAP
BEP
Les résultats au CAP – session 2015 (taux de réussite – en pourcentage) *
Production Services Total
garçons filles total garçons filles total garçons filles total
Alpes de Haute-Provence 81,1% 83,9% 81,5% 77,2% 83,0% 81,5% 80,3% 83,2% 81,5%
Hautes-Alpes 86,8% 89,8% 87,3% 96,0% 81,6% 87,3% 89,0% 84,0% 87,3%
Bouches-du-Rhône 76,5% 86,7% 78,2% 78,7% 84,5% 83,0% 77,0% 85,0% 80,3%Vaucluse 81,5% 85,5% 82,2% 82,4% 85,9% 85,0% 81,7% 85,8% 83,5%
Académie 78,4% 86,4% 79,8% 80,5% 84,7% 83,5% 78,8% 85,1% 81,4%
* Admis sur présentsSource : OCEAN (diplôme de l’Éducation nationale, hors diplôme CAPA et BEPA de l’Agriculture)
Les résultats au BEP – session 2015 (taux de réussite – en pourcentage) *
Production Services Total
garçons filles total garçons filles total garçons filles total
Alpes de Haute-Provence 90,1% 100,0% 91,0% 74,3% 78,1% 77,0% 84,0% 79,5% 81,8%
Hautes-Alpes 88,6% 100,0% 89,4% 78,4% 83,5% 82,1% 86,8% 85,5% 86,3%
Bouches-du-Rhône 76,2% 68,5% 75,4% 73,5% 74,1% 73,9% 75,1% 73,7% 74,5%Vaucluse 76,8% 90,5% 78,5% 72,0% 75,0% 74,1% 75,2% 76,6% 75,8%
Académie 78,1% 77,9% 78,0% 73,4% 74,8% 74,4% 76,4% 75,1% 75,7%
* Admis sur présentsSource : OCEAN (diplôme de l’Éducation nationale, hors diplôme CAPA et BEPA de l’Agriculture)
Le diplôme d’études en langue française (DELF – scolaire 2015)
Le DELF (Diplôme d’études en langue française) et le DALF (Diplôme approfondi en langue française) sont les diplômes officiels délivrés par le ministère français de l’Éducation nationale pour certifier les compétences en français des candidats étrangers et des français non francophones et non titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire ou supérieur français. Ces diplômes sont adossés au Cadre européen commun de référence pour les langues vivantes (CECRL).
L’organisation académique de la huitième session du DELF a été identique à celle des années précédentes, soit deux centres de gestion : ■ la DSDEN des Bouches-du-Rhône gérant les candidats du département ainsi que ceux des deux départements alpins,■ la DSDEN du Vaucluse.
Pour la session 2015, l’académie comprenait 17 centres d’examen : 10 pour les Bouches-du-Rhône, 1 pour les Alpes de Haute-Provence, 1 pour les Hautes-Alpes et 5 pour le Vaucluse.
86 établissements scolaires ont participé à la session 2015 du DELF : 56 dans le département des Bouches-du-Rhône, 15 dans le Vaucluse, 6 dans les Hautes-Alpes, 9 dans les Alpes de Haute-Provence.
Les candidats étaient issus de 72 nationalités dans le centre de la DSDEN 13 et de 30 nationalités dans le centre de la DSDEN 84.Depuis 2011, on constate une augmentation significative et régulière du nombre de candidats.
Source : IA-IPR responsable de la carte des langues
Lauréats au DELF session 2015 (par niveau du cadre européen commun des langues et par département)
Alpes de Haute-Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Total académie
Présents Admis Présents Admis Présents Admis Présents Admis Présents Admis
A1 15 14 16 16 275 245 92 79 398 354
A2 14 13 10 10 318 297 132 124 474 444
B1 31 28 4 4 159 148 68 58 262 238
Total 60 55 30 30 752 690 292 261 1 134 1 036
23L’état de l’académie 2016-2017
■ LE BUDGET ACADÉMIQUE ET LES RESSOURCES HUMAINES
Un budget de plus de 2,8 milliards par an
Un budget de plus de 2,8 milliards d’euros par an, au titre des dépenses de l’Etat – non compris les dépenses des collectivités locales et établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP).Le budget de l’académie (premier et second degrés, enseignement supérieur) a représenté en 2015, 2 810 millions €, soit un montant en hausse de 56 M€ par rapport à celui de 2014 (2 754 millions €). Il est essentiellement constitué de dépenses de rémunération, à hauteur de 83,69 %.Le poste enseignement privé regroupe les dépenses de rémunération, de fonctionnement et de transfert de ce secteur. Les dépenses de transfert (bourses et aides) constituent le 3ème poste de dépenses budgétaires.On peut souligner la progression des investissements (hors programme : « entretien des bâtiments de l’Etat »), passant de 10,6 M€ (0,39 %) à 23,4 M€ (0,84 %) entre 2014 et 2015.
Le budget de l’académie en 2015 : dépenses d’éducation
Une stabilisation des ressources humaines
En 2015-2016, 88,4 % des personnels de l’Education nationale de l’académie étaient enseignants et assimilés (personnels d’éducation, d’orientation, de surveillance et d’assistance éducative), les 11,6 % restants étant constitués des personnels d’encadrement, de direction, d’inspection, administratifs, techniques, sociaux et de santé.Au total, en 2015-2016, 51 856 personnes ont travaillé pour l’Education nationale (public et privé sous contrat) dans l’académie, dont 89,25 % dans le secteur public.
Rémunération des personnels 2 351 998 746 €;
83,69%
Formation et action sociale 4 357 750 €; 0,16%
Pédagogie et examens 9 201 475 €;0,33%
Bourses et aides 128 025 357 €; 4,56%
Enseignement privé 281 553 089 €; 10,02%
Fonctionnement 11 713 966 €; 0,42% Investissement * 23 476 525 €;
0,84%
* Hors subventions directes aux opérateurs qui ont reçu la maîtrise d'oeuvre
24L’état de l’académie 2016-2017
Personnels au 31 janvier 2015 (public et privé sous contrat)(en activité rémunéré par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)PUBLIC Alpes de Haute-
Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Académie
Enseignants 1er degré Public 915 793 9 810 2 876 14 394
Enseignants 2nd degré Public 1 135 911 11 336 3 359 16 741
Enseignants du sup. et des étab. de form 3 047 282 3 329
Autres personnels* 619 550 8 593 2 064 11 826
Total public 2 669 2 254 32 786 8 581 46 290
* Personnel administratif, technique et d’encadrement et de surveillance
PRIVÉ SOUS CONTRAT Alpes de Haute-Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Académie
Enseignants dans le premier degré 42 57 1 039 279 1 417
Enseignants dans le second degré 61 74 3 324 721 4 180
Total privé sous contrat 103 131 4 363 1 000 5 597
Répartition des personnels au 31 janvier 2015 (public)(en activité rémunérée par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
31,1%
36,2%
7,2%
25,5%Enseignants 1er degré
Enseignants 2nd degré
Enseignants du sup. et des étab. de formation
Non enseignants
MIEUX FORMER POUR MIEUX RÉUSSIR À L’ÉCOLE
La réussite de tous les élèves : devant un public scolaire en constante évolution, il est nécessaire d’adapter nos pratiques pédagogiques, de montrer clairement le sens des apprentissages et d’associer davantage l’élève dans la construction de son parcours. La formation initiale et continue a pour vocation d’accompagner au plus près les personnels dans ces changements de pratiques.
26L’état de l’académie 2016-2017
■ AGIR DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE
La loi de refondation de l’Ecole confère une grande importance au premier degré afin de faire réussir mieux et plus d’élèves en tenant compte des déterminismes économiques et sociaux. La priorité au premier degré revêt une forme pédagogique et didactique avec de nouveaux programmes à l’école maternelle et à l’école élémentaire, accompagnés par des ressources mises à disposition des enseignants.
Des nouveaux programmes pour des nouveaux cyclesEn cette année 2016-2017, les nouveaux programmes d’enseignement entrent en vigueur dans tous les niveaux de l’école obligatoire. Ils sont conçus en cohérence avec le socle commun de connaissances, de compétences et de culture sur de nouveaux cycles :
■ cycle 1 : encadrant l’accueil et la scolarisation des plus jeunes (maternelle) ;■ cycle 2 : du CP au CE2 qui donne la durée et la cohérence nécessaires afin de proposer des apprentissages progressifs et exigeants aux élèves tout en prenant en compte leurs besoins éducatifs particuliers ;■ cycle 3 : ce cycle d’enseignement commun à l’école et au collège (CM1, CM2 et 6ème) constitue, au sein de la nouvelle organisation de la scolarité obligatoire, un levier déterminant pour renforcer la cohérence éducative entre l’école et le collège et favoriser la continuité des apprentissages. Le programme curriculaire de ce nouveau cycle permettra aux élèves de découvrir puis de réinvestir chaque notion. Il leur permet également de construire à leur rythme les apprentissages et les compétences visées dans un parcours cohérent d’appropriation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Une coopération plus large et plus approfondie entre les enseignants des premier et second degrés permettra de procéder à une expertise pédagogique et didactique partagée au service de la réussite des élèves. Le conseil de cycle de l’école élémentaire et le conseil pédagogique du collège accueilleront des enseignants des deux niveaux d’enseignement sur un secteur de recrutement. Ils pourront ainsi anticiper et prévenir les difficultés que peuvent rencontrer les élèves dans leurs apprentissages. ■ cycle 4 : centré sur la stabilisation des acquisitions précédentes, il déploie les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) tout en proposant l’accompagnement personnalisé des parcours.
Les dispositifs spécifiquesLes dispositifs « plus de maîtres que de classes » et « scolarisation des enfants de moins de trois ans » se poursuivent et s’étendent tout en renforçant le remplacement pour la formation continue des maîtres. Le plan numérique favorisera la généralisation des usages pédagogiques du numérique. Des ressources numériques pédagogiques seront mises à disposition des enseignants pour une meilleure intégration dans les pratiques d’enseignement.
Observer pour évaluer et faire réussirUn cadre de vie apaisé met en confiance les élèves et leurs enseignants, l’évaluation positive en fait partie. En école maternelle, le carnet de suivi des apprentissages des élèves place les processus d’évaluation positive au cœur des pratiques enseignantes. Des critères d’évaluation et des observables visant à objectiver les progrès réalisés par chaque enfant, permettent aux enseignants de montrer à chaque élève qu’il est capable d’apprendre, de progresser et de réussir.En école élémentaire, un livret scolaire unique numérique sera à renseigner par les professeurs des écoles pour permettre à chaque élève d’identifier ses acquis et ses difficultés afin de pouvoir progresser. L’évaluation positive réunit ainsi les élèves et les équipes autour d’une culture de coopération.
Des conseils école-collègeLes conseils école-collège ont pour objectif de renforcer la continuité pédagogique entre les premier et second degrés par un rapprochement des pratiques professionnelles des enseignants, un diagnostic partagé sur les besoins pédagogiques et éducatifs des élèves.
Une gouvernance académique au service de la pédagogieUn comité académique pédagogique réunit les inspecteurs des premier et second degrés autour du recteur. Cette instance leur permet de faire des propositions pour mettre en lumière des pratiques pédagogiques et arrêter des stratégies de formation inter degrés pour que chaque élève ait accès à la richesse de ce que l’Ecole transmet dans le cadre du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
Rythmes scolairesL’année scolaire 2014-2015 a vu la généralisation des nouveaux rythmes scolaires qui permettent à tous les élèves de bénéficier de cinq matinées d’enseignement, plus favorables aux apprentissages. La majorité est scolarisée sur neuf demi-journées, ce qui permet un allégement de la charge de travail journalière.Dans un grand nombre de communes, les temps d’activités périscolaires offrent aux élèves la possibilité de pratiques sportives, culturelles, artistiques, mais aussi les moments de lecture, de jeu et de détente qui leur sont nécessaires.
Projets éducatifs territoriauxDepuis la rentrée 2015, le versement du fonds de soutien aux communes est conditionné par la signature d’un Projet éducatif territorial (PEDT) entre le maire, le préfet et l’Inspecteur d’académie-directeur académique des services de l’Education nationale (IA-DASEN).Avec l’accompagnement de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) et de la Direction des services départementaux de l’Education nationale (DSDEN), les communes se sont engagées dans des démarches conjointes permettant de construire des projets partenariaux utiles aux enfants.
27L’état de l’académie 2016-2017
Nombre de communes et d’écoles publiques à la rentrée 2016Alpes de Haute-
ProvenceHautes-Alpes Bouches-du-
Rhône Vaucluse Académie
Communes 107 100 116 127 450
Écoles 159 141 1 145 362 1807
Après-midi libérés dans le cadre d’une expérimentationAlpes de Haute-
ProvenceHautes-Alpes Bouches-du-
Rhône Vaucluse
Lundi 7 % 0 % 3 % 14,3 %
Mardi 24 % 8 % 31,6 % 19 %
Jeudi 33 % 33 % 43,1 % 23,8 %
vendredi 36 % 59 % 22,3 % 42,9 %
Type d’organisation du temps scolaire à la rentrée 2016
Quatre Un Deux Trois Unaprès-midi identiques
après-midi court
après-midi courts
après-midi courts
après-midi libre *
Alpes de Haute-Provence
42 % 2 % 20 % 1 % 35 %
Hautes-Alpes 47 % 3 % 12 % 3 % 35 %
Bouches-du-Rhône 49,1 % 2,5 % 12,3 % 0,1 % 36 %
Vaucluse 45,57 % 0,78 % 32,55 % 3,1 % 18 %
* Expérimentation dans le cadre du décret du 7 mai 2014
Au sein des comités de pilotage des PEDT, les partenaires (mairie et services communaux, associations, représentants des familles,...) et les personnels de l’Education nationale conduisent des bilans périodiques et proposent des évolutions relatives aux pratiques et aux organisations, dans l’intérêt des enfants pris en charge.
Le groupe académique de suivi de la mise en œuvre et de l’évaluation des expérimentationsUn groupe académique de suivi de la mise en œuvre et de l’évaluation des expérimentations a été créé à la rentrée 2014. Les autorisations d’expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires ont été reconduites par le recteur pour l’année scolaire 2015 2016.
■ MissionsLe groupe académique de suivi définit les attentes et les points de vigilance en matière d’expérimentation. Il définit des critères d’analyse, diligente des observations de terrain, alerte sur les dérives et communique les réorientations souhaitées. Il valorise les mises en œuvre réussies et il formule à l’attention du recteur un avis sur le renouvellement des expérimentations.
■ CompositionLe groupe académique de suivi des expérimentations, piloté par le recteur, associe les Inspecteurs d’académie-directeurs académiques des services de l’Education nationale (IA-DASEN) et les inspecteurs de l’Education nationale adjoints en charge du premier degré des quatre départements, les services de la préfecture en charge de la politique de la ville et des directeurs départementaux de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale.
■ FonctionnementLe groupe académique de suivi des expérimentations se réunit trois fois par an. Il recueille les informations par :
■ des visites de terrain effectuées par les IA-DASEN ou leurs collaborateurs ;■ des comptes rendus transmis par les inspecteurs de l’Education nationale des circonscriptions du premier degré ;■ des rapports relatifs aux expérimentations transmis en octobre et décembre par les groupes départementaux de suivi des rythmes scolaires.
Il appuie son action sur les groupes de suivi des rythmes scolaires déjà installés par l’IA-DASEN de chaque département, constitués de représentants des services de l’État, des collectivités locales, des associations partenaires, des organisations syndicales, des associations de parents d’élèves…
■ Champs d’observationLe groupe académique de suivi des expérimentations a défini des critères d’observation et d’analyse des modalités de mise en œuvre par les communes, parmi lesquels :
■ taux de fréquentation des temps d’activités périscolaires ;■ gratuité des activités périscolaires ;■ assiduité scolaire des élèves aux matinées dont l’après-midi est libéré ;■ qualification et formation des intervenants ;■ implication de personnels enseignants dans les activités périscolaires ;■ cohérence des activités périscolaires avec les objectifs de formation des élèves ;■ élaboration d’un projet éducatif territorial ;■ qualité du projet éducatif territorial ;■ diversité des activités périscolaires dans les domaines culturel, sportif, ludique, place des temps de repos… ;■ distinction nette des activités scolaires et périscolaires, en particulier en ce qui concerne les langues vivantes, les sciences, les activités artistiques… (le cas échéant, qualité de l’articulation entre les deux) ;■ vision qualitative du comportement des élèves pendant les temps scolaires (ambiance de classe, attention, agitation…), en particulier sur certaines demi-journées (lundi matin, vendredi matin…) ;■ qualité des relations avec les parents d’élèves.
28L’état de l’académie 2016-2017
■ LA RÉFORME DU COLLÈGE
La réforme du collège s’inscrit dans le prolongement de la loi de refondation de l’Ecole de la République en présentant une nouvelle organisation dès la rentrée 2016.
Elle procède par une approche globale puisqu’elle concerne simultanément les pratiques pédagogiques, les programmes et l’organisation des enseignements.
Il s’agit de permettre à tous les élèves d’acquérir la meilleure maîtrise possible du socle de connaissances, de compétences et de culture afin de leur permettre de construire leur poursuite d’études et leur parcours professionnel dans les meilleures conditions possibles. La différenciation et diversification des pratiques pédagogiques mises en œuvre de manière concertée par les membres des équipes pédagogiques doit permettre à tous les élèves de renforcer la maîtrise des fondamentaux, d’apprendre à apprendre et de développer les compétences nécessaires dans notre monde actuel. Cet objectif conduit également tous les membres de la communauté éducative à interroger ses postures et les pratiques pédagogiques mises en œuvre pour accompagner tous les élèves vers les objectifs visés en donnant aux équipes pédagogiques une plus grande autonomie et plus de capacité d’adaptation aux besoins des élèves. Ainsi, l’inclusion de tous les élèves au sein de l’établissement dont ceux bénéficiant d’un enseignement adapté est un objectif premier.La réforme vise par ailleurs à améliorer la qualité de vie au collège pour garantir l’épanouissement des élèves, accroitre leur implication, faire vivre et transmettre les valeurs de la République.
Un nouveau socle et des programmes entièrement repensés
Le nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de cultures ainsi que les nouveaux programmes qui en découlent entreront en application à la rentrée 2016.
Socle et programmes Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire. Il regroupe l’ensemble des connaissances et des compétences indispensables, qui lui permettront de s’épanouir personnellement, de développer sa sociabilité, de construire la suite de son parcours scolaire. La maîtrise du socle est attestée par l’obtention du diplôme national du brevet (DNB). Entièrement revu avec la contribution des 800 000 enseignants, le nouveau socle a été adopté par le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) le 12 mars 2015.Les programmes constituent le cadre national au sein duquel les enseignants organisent leurs enseignements en prenant en compte les rythmes d’apprentissage de chaque élève. Pour la première fois, ces programmes sont repensés en cohérence avec le nouveau socle et sont construits par cycle de trois ans. Il est à noter en particulier la mise en place du cycle 3 dans l’objectif d’améliorer l’accompagnement pédagogique des élèves entre l’école et le collège. Les enseignants ont été consultés du 8 avril au 22 mai 2015 sur le projet proposé par le Conseil supérieur des programmes (CSP). Les nouveaux programmes de l’école élémentaire et du collège qui entreront en vigueur à la rentrée 2016 ont été publiés au BO spécial du 26 novembre 2015 et BO n°48 du 24 décembre 2015.
Le socle commun s’articule depuis septembre 2016 en cinq domaines de formation définissant les connaissances et les compétences qui doivent être acquises à l’issue de la scolarité obligatoire dans chacun des huit champs suivants :
■ les langages pour penser et communiquer :• comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit• comprendre, s’exprimer en utilisant une langue étrangère et, le cas échéant, une langue régionale ;• comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ;• comprendre, s’exprimer en utilisant les langages des arts et du corps ;
■ les méthodes et outils pour apprendre ; ■ la formation de la personne et du citoyen ; ■ les systèmes naturels et les systèmes techniques ; ■ les représentations du monde et l’activité humaine.
Les nouveaux programmes d’enseignement de l’école et du collège assurent l’acquisition des connaissances et des compétences fondamentales. Ils déclinent et précisent les objectifs de fin de cycle définis en rapport au nouveau socle commun. Conçus par cycle, les nouveaux programmes de la scolarité obligatoire reposent sur une conception nouvelle. Ils s’inscrivent dans un projet global plus attentif à la diversité de leurs rythmes d’acquisition.
29L’état de l’académie 2016-2017
Donner de plus grandes marges d’initiative aux enseignants : du temps consacré aux nouvelles modalités d’enseignement
La confiance dans la capacité des équipes pédagogiques et éducatives à définir les réponses aux besoins de leurs élèves est l’une des clés de la réussite de la réforme du collège. Elles disposent désormais d’une réelle capacité d’initiative.
Les nouvelles modalités pédagogiques des enseignements obligatoires (les enseignements communs, les enseignements pratiques interdisciplinaires, l’accompagnement personnalisé) représentent des temps d’enseignement qu’il convient d’organiser en conseil pédagogique en fonction des besoins des élèves. Les enseignements complémentaires (enseignements pratiques interdisciplinaires et accompagnement personnalisé) représentent 3 à 4 heures chaque semaine selon le niveau :
■ les équipes pédagogiques choisissent à l’intérieur de leurs programmes les contenus de travail qu’ils traiteront en enseignements pratiques interdisciplinaires à travers les thèmes retenus et leurs modalités de prise en charge par des enseignants de plusieurs matières ;■ elles définissent ce qui sera proposé aux élèves dans le cadre disciplinaire pendant les temps d’accompagnement pédagogique : travail sur les méthodes pour apprendre, approfondissement disciplinaire, etc.■ elles choisissent les heures qui seront dispensées en groupes à effectifs réduits ou en co-intervention dans la limite de la répartition choisie par niveau pour l’enveloppe supplémentaire attribuée.
La Section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) est une structure qui a toute sa place dans le traitement de la grande difficulté scolaire. Elle a pour objectif la réussite du plus grand nombre d’élèves et doit être plus inclusive. La mise en œuvre de projets pédagogiques communs à la SEGPA et au collège favorise l’acquisition des compétences de tous et influe sur le comportement des élèves en améliorant le climat scolaire. Au cours du cycle 4, dans le cadre de l’élaboration de leur parcours, les élèves volontaires des classes de 3ème peuvent bénéficier d’une organisation spécifique des enseignements appelée « 3ème préparatoire à l’enseignement professionnel ». Les élèves bénéficient d’un enseignement de complément de découverte professionnelle leur permettant de construire leur projet de poursuite d’études.
Les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI)
Les élèves bénéficient désormais d’enseignements pratiques interdisciplinaires. Ils visent à permettre aux élèves de mieux comprendre le sens de leurs apprentissages en les abordant sous l’angle de différentes disciplines mises en synergie pour traiter un thème choisi, en les contextualisant et en les utilisant pour conduire des projets collectifs aboutissant à une réalisation concrète.
Ces projets s’inscrivent dans l’un des huit nouveaux thèmes de travail correspondant aux enjeux du monde actuel : ■ développement durable ; ■ sciences et société ; ■ corps, santé et sécurité ;■ information, communication, citoyenneté ; ■ culture et création artistiques ; ■ monde économique et professionnel ; ■ langues et cultures de l’Antiquité ; ■ langues et cultures régionales et étrangères.
Ces temps de travail sont des moments privilégiés pour mettre en œuvre de nouvelles façons d’apprendre et de travailler pour les élèves. Ils développent l’expression orale, l’esprit créatif et la coopération.Les projets sont pris en charge par les enseignants de toutes les matières sollicitées. Ceux-ci définissent en équipe les contenus des programmes abordés dans ce cadre ainsi que l’organisation pédagogique retenue (classe entière, groupe à effectif réduit ou co-intervention).
Les EPI concernent les élèves du cycle 4 : 5ème, 4ème et 3ème qui travailleront chaque année sur au moins deux thèmes différents. Les nouveaux thèmes de travail permettent d’aborder les éléments des programmes des différentes disciplines. Les projets sont évalués dans le cadre classique du suivi des élèves et un des projets traités sur le cycle pourra être choisi par l’élève pour faire l’objet de l’épreuve orale du Diplôme national du brevet.
Créer des temps d’accompagnement personnalisé pour tous les élèves
Afin de tenir compte des spécificités de chaque élève, des temps d’accompagnement personnalisé sont mis en place pour s’assurer que chaque élève maîtrise les savoirs fondamentaux et pour leur permettre d’approfondir leurs apprentissages. Ils servent aussi à apprendre à chaque élève les méthodes de travail.
30L’état de l’académie 2016-2017
Des horaires dédiés à l’accompagnement personnalisé sont prévus pour tous les élèves afin de s’adapter aux mieux à leurs besoins.
■ Par âge : En 6ème, tous les élèves ont 3 heures d’accompagnement personnalisé afin que la transition école-collège se fasse dans les meilleures conditions (voir ci-dessous « Garantir la continuité école-collège »). Ils permettent à l’élève d’acquérir plus explicitement les méthodes et compétences transversales mobilisées dans le cadre des disciplines : prendre des notes, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, faire une recherche documentaire, etc., et d’approfondir ou étayer les connaissances et compétences disciplinaires. En 5ème, 4ème et 3ème, les élèves ont au minimum 1 heure (et 2 heures au maximum) d’accompagnement personnalisé permettant l’explicitation des attendus, l’approfondissement, l’entraînement, la construction de l’autonomie.Tous les élèves bénéficient du même nombre d’heures d’accompagnement personnalisé.
■ Par besoins : Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins au sein de leur classe et/ou au sein de groupes dont la composition varie au long de l’année ; cela permet à chaque élève, au plus comme au moins avancé, de renforcer ou d’approfondir ses connaissances et compétences dans les différentes matières en fonction de sa progression.
Cycle 3 – Classe de 6ème
26 heures d’enseignement obligatoiredont 3 heures d’accompagnement personnalisé
Cycle 4 – Classes de 5ème / 4ème / 3ème
26 heures d’enseignement obligatoiredont 4 heures réparties entre l’accompagnement personnalisé (AP) et les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI)
Développer les temps d’apprentissage en groupe à effectifs réduits ou en co-intervention
Des groupes à effectifs réduits ou des co-interventions peuvent être mis en place selon les besoins et choix des équipes. Ils permettent aux enseignants d’interagir davantage avec les élèves, d’apporter des réponses à leurs besoins ou de conduire des activités spécifiques. Les collèges bénéficient de nouveaux moyens d’enseignement pour faciliter ces démarches. 4 000 Equivalent temps plein (ETP) accompagnent ainsi la réforme du collège. Outre la dotation horaire de 26 heures obligatoires pour chaque division, chaque collège reçoit une dotation supplémentaire globalisée au niveau de l’établissement et calculée à partir de 2 heures et 45 minutes par division à la rentrée 2016 puis 3 heures par division à la rentrée 2017.
Donner aux collégiens de nouvelles compétences adaptées au monde actuel
Apprentissage des langues
L’amélioration des compétences des élèves en langues vivantes étrangères est une priorité. Elle passe par l’apprentissage de la première langue vivante dès le CP par tous les élèves à partir de la rentrée 2016 et l’apprentissage précoce d’une seconde langue vivante dès la classe de 5ème pour tous.De même, les classes bi-langues permettent de commencer l’apprentissage de l’anglais dès la classe de 6ème tout en poursuivant l’apprentissage d’une autre langue vivante commencée à l’école élémentaire. Par exemple, en fonction de la carte des langues mise en place, un élève qui a appris l’espagnol à l’école pourra apprendre l’espagnol et l’anglais dès la classe de 6ème. Un élève qui a appris l’allemand à l’école pourra apprendre l’allemand et l’anglais dès la classe de 6ème.Concernant les classes bi-langues qui ne sont pas adossées à un enseignement de langue reçu dans le primaire, l’académie d’Aix-Marseille a apporté une attention particulière à leur maintien dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire et ceux pour lesquels ce dispositif apporte une réelle plus-value notamment en termes de mixité sociale.Ainsi, seules 9 classes bi-langues (sur 158 existantes dans l’académie) ont été fermées.
Les éléments fondamentaux des apports du latin et du grec à la langue française font désormais l’objet d’un enseignement dans le cadre des cours de français. L’accès à ces apprentissages est diversifié, afin de s’assurer que tous les élèves puissent en tirer bénéfice et non plus seulement une minorité. Les élèves peuvent également profiter d’un Enseignement pratique interdisciplinaire (EPI) portant sur les langues et cultures de l’Antiquité au cours de leur scolarité en cycle 4, et ainsi, accéder à des apports culturels essentiels à notre civilisation. Enfin, un enseignement de complément est accessible aux élèves volontaires qui souhaitent approfondir l’apprentissage des langues anciennes (latin, grec), à raison d’une heure en classe de 5ème, de deux heures en classes de 4ème et de 3ème.
Le Numérique
La compétence numérique est intégrée dans tous les nouveaux programmes qui entreront en vigueur à la rentrée 2016 :■ l’éducation aux médias et à l’information fait partie de tous les cursus ;■ les élèves sont initiés à la programmation en classe de 5ème dans le cadre des programmes de mathémathiques et de technologie ;■ le numérique est partie intégrante des nouveaux programmes dans toutes les disciplines, en particulier en français et en mathématiques.
31L’état de l’académie 2016-2017
Faire du collège un lieu d’épanouissement et de construction de la citoyenneté
Des actions relatives à la formation du futur citoyen et à la promotion des valeurs de la République et de la laïcité sont inscrites systématiquement dans les projets d’établissement. Ces actions sont particulièrement valorisées et explicitées auprès des parents d’élèves. Les projets d’établissement détaillent par ailleurs les modalités de la participation active des élèves aux commémorations patriotiques et aux journées ou semaines spécifiques (la semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, la semaine de l’engagement). Tous les collèges célèbrent une Journée de la laïcité le 9 décembre.
L’organisation d’un temps annuel de rencontre et d’échange avec l’ensemble de la communauté éducative (cérémonie de remise de diplômes, valorisation des réussites des élèves, spectacle de fin d’année, etc.) est systématisée.
Afin de renforcer la démocratie collégienne : ■ les conseils de délégués pour la vie collégienne (lieux d’apprentissage de l’exercice de la démocratie) sont développés dans chaque collège ;■ l’éducation aux médias, indissociable de la transmission d’une culture de la presse et de la liberté d’expression et à l’information, est un enseignement intégré de manière transversale dans les différentes matières. Un média – radio, journal, blog ou plateforme collaborative en ligne – est développé dans chaque collège.
Le travail important pour l’amélioration du climat scolaire entrepris par la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire, sera poursuivi autour de trois axes : « mesurer », « accompagner », « former et étayer ».
32L’état de l’académie 2016-2017
■ L’INFORMATION, L’ORIENTATION ET L’AFFECTATION
Construire son orientationLa capacité à s’orienter se construit tout au long de la scolarité. Le parcours Avenir vise à permettre à chaque élève de la classe de 6ème à la classe de terminale de :
■ comprendre le monde économique et professionnel ainsi que la diversité des métiers et des formations ;■ développer son sens de l’engagement et de l’initiative ;■ élaborer son projet d’orientation scolaire et professionnelle.
Une orientation choisie et réversibleL’accompagnement du parcours de chaque élève s’effectue dans un dialogue continu et un esprit de co-éducation entre ses parents ou responsables légaux et la communauté scolaire. Les nouvelles procédures d’organisation des parcours rendent le redoublement exceptionnel. Elles renforcent le dialogue dans les prises de décision d’orientation et le droit des familles.Cela est notamment conforté par :- l’expérimentation en fin de 3ème du choix laissé aux familles en matière d’orientation (adoptée par 39 collèges pour l’année 2015-2016),- la mise en place dès la rentrée d’un accompagnement renforcé de la transition vers l’enseignement professionnel et par la possibilité de réversibilité des choix d’orientation en début d’année scolaire. La maîtrise de l’élève de son parcours d’orientation est un facteur propice à son engagement et à sa persévérance dans un projet de formation.
Une orientation inclusiveLe dispositif d’orientation active accompagnée, initialement mis en œuvre en direction des élèves de SEGPA, a été élargi aux collégiens les plus en difficulté. Il doit permettre d’accompagner chacun d’eux dans le cadre d’une découverte des secteurs professionnels et des formations associées, de comprendre les compétences attendues et, par là même, de sécuriser leurs parcours pour l’obtention d’un premier niveau de qualification professionnelle.
Le renforcement de l’accompagnement du continuum Bac - 3/ Bac + 3Au lycée, l’orientation active vise à proposer aux élèves une démarche plus progressive, ouverte et juste. Elle est mise en œuvre en particulier dans le cadre du dispositif de l’accompagnement personnalisé depuis la réforme du lycée, et du conseil d’orientation anticipé, généralisé à tous les élèves de première. Être bien informés sur les contenus des formations, les taux de réussite aux examens, l’existence de passerelles et les débouchés, permet aux futurs étudiants de formaliser un choix réfléchi. Il s’agit de conforter l’élève dans son choix initial ou de recevoir un conseil en faveur de filières mieux adaptées à sa réussite.
En application de la loi sur l’Enseignement supérieur et la Recherche du 22 juillet 2013, l’académie renforce le continuum Bac-3/Bac+3 en favorisant la poursuite d’études des bacheliers professionnels en Section de technicien supérieur (STS). Cette démarche s’appuie sur une approche pédagogique de mise en lien des équipes enseignantes des deux niveaux autour des référentiels de diplômes, en s’appuyant sur des conventions inter-établissements.Des seuils minimum d’accès pour les bacheliers professionnels en Section de techniciens supérieurs (STS) et pour les bacheliers technologiques en Institut universitaire technologique (IUT) ont été instaurés dès la rentrée 2015. Ces seuils ont été revus à la hausse pour la rentrée 2016 en fonction du nombre de bacheliers professionnels constaté en STS pendant l’année 2015-2016. L’accueil actuel constaté correspond à presque 26 % des capacités d’accueil en STS. Le suivi des inscriptions sur APB a permis en 2015-2016, grâce à des alertes ciblées, un plus grand nombre de candidatures des bacheliers professionnels.
Plusieurs dispositifs (orientation active, passerelles secondaire/supérieur, ouverture sociale du supérieur) visent à préparer la réussite des parcours en favorisant la continuité entre les niveaux et en agissant sur les conditions de vie étudiante. Ces mesures s’inscrivent dans une politique de partenariat fort avec les établissements d’enseignement supérieur, en particulier dans le cadre de la politique de site regroupant les deux universités de l’académie, ainsi que l’École Centrale de Marseille et l’IEP d’Aix-en-Provence.
La Plateforme académique d’égalité des chances pour l’accès à l’enseignement supérieur coordonne ces actions d’ouverture sociale à l’enseignement supérieur. Elle est chargée de recenser et de mettre en cohérence les dispositifs identifiés sur le territoire, et d’améliorer leur lisibilité académique.
Les Cordées de la réussite, au nombre de 22, visent à aider les élèves issus de familles modestes à lever les obstacles matériels, scolaires et culturels qui les font souvent renoncer à se diriger vers des études longues alors qu’ils en ont les capacités. Elles consistent à organiser un partenariat entre les établissements d’enseignement supérieur et les établissements secondaires.Quatre catégories d’actions sont repérables :
■ aide à la réussite post-Bac ; ■ tutorat étudiant ; ■ accompagnement de l’accès aux filières sélectives ; ■ soutien à l’orientation.
33L’état de l’académie 2016-2017
Renforcer l’accès à la qualification
Afin de préparer au mieux l’insertion sociale et professionnelle de chaque élève, l’académie affiche comme priorités :■ l’accès à une première qualification reconnue par tous ;■ l’accès du plus grand nombre au baccalauréat ;■ l’augmentation du taux de poursuite d’études vers l’enseignement supérieur ;■ la fluidité et la personnalisation des parcours ;■ la promotion des filières scientifiques et technologiques ;■ le développement de la formation par la voie de l’apprentissage ;■ la volonté de développer la mixité des parcours et des publics.
La fluidité et l’individualisation des parcours sont recherchées par la sollicitation de nombreux dispositifs (accompagnement personnalisé, orientation active, dispositifs passerelles) afin de répondre au mieux à l’hétérogénéité des publics. Il s’agit d’offrir aux jeunes une sécurisation de leur parcours de formation par une mixité entre formation initiale scolaire et formation initiale par apprentissage.
Par ailleurs, la politique de valorisation des filières technologiques, appuyée par la mobilisation de tous les acteurs, fait apparaître ses premiers résultats positifs (augmentation du nombre de filles dans ces filières, consolidation des effectifs de la filière technologique, notamment dans la série STI2D…).
Depuis la rentrée scolaire 2013, tous les lycées professionnels de l’académie sont engagés dans la démarche d’auto-évaluation QualEduc qui s’articule pleinement avec la labellisation « lycée des métiers ». L’Education nationale entend s’inscrire dans un processus d’amélioration constante de la qualité des formations qu’elle dispense.
Le réseau des Greta, en charge de la formation tout au long de la vie, vient, avec son nouveau projet académique de développement, compléter l’offre de formation professionnelle.
L’académie d’Aix-Marseille s’est emparée depuis longtemps de la question de l’emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes.
En partenariat avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, cette dynamique a permis l’émergence de trois campus des métiers et des qualifications :
■ campus Henri-Fabre des métiers et des qualifications de l’aéronautique ;■ campus des métiers et des qualifications des agro-sciences, de l’agroalimentaire et de l’alimentation ;■ campus des métiers et des qualifications de la relation client.
Ces campus sont constitués d’un réseau d’établissements du second degré et de l’enseignement supérieur œuvrant en étroite collaboration avec les entreprises, les branches professionnelles et les pôles de compétitivité.
Par ailleurs, l’académie s’engage, conformément à la volonté nationale, à donner une nouvelle impulsion à l’apprentissage par la création d’un CFA académique et l’accueil de 136 apprentis dans ses services et dans ses établissements pour cette rentrée 2016.
L’orientation pré-bac
L’orientation pré-bac est marquée par une augmentation globale des taux d’accès en voie générale et technologique, une baisse significative et continue du taux de redoublement et des parcours toujours aussi marqués entre filles et garçons.
Évolution des décisions d’orientation en fin de 3ème
59,2
12,6
25,5
2,6
58,2
14,3
24,5
2,8
59,7
13,4
24,4
2,5
2nde générale ettechnologique
1ère année CAP2 2nde Pro Redoublement
Evolution des décisions d'orientation en fin de 3ème depuis 2013
2013 2014 2015
34L’état de l’académie 2016-2017
Evolution des décisions d’orientation en fin de 2nde GT vers les voies générale et technologiqueLes décisions d’orientation vers les voies générale et technologique ont augmenté de 2,8 points dans l’académie entre 2013 et 2015. Ce taux d’orientation académique vers la 1ère GT tend à rejoindre le niveau national.
L’orientation vers les formations post-bac
Les élèves de Terminale ou tout candidat intéressé par une première année en enseignement supérieur (licence, DUT, BTS, CPGE, école post-bac) sont invités à formuler des vœux d’orientation via le portail national Admission post-bac (APB – www.admission-potstbac.fr) qui regroupe les formations proposées dans les 30 académies.
La procédure suit un calendrier précis : recensement des formations, constitution d’un dossier unique, saisie des vœux et éventuelles modifications de l’ordre de préférence, traitement des candidatures, phase d’admission avec proposition des établissements et réponse des élèves, procédure complémentaire sur places vacantes. Le service académique d’information et d’orientation (SAIO) de l’académie d’Aix-Marseille suit la procédure à chaque étape et apporte son aide.
Il est possible de demander des informations sur la procédure APB par courriel, via la rubrique « contact » sur www.admission-postbac.fr.D’autre part, les jeunes et leurs familles qui ont des questions sur la procédure APB peuvent téléphoner au numéro vert mis en place par le Ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le 0800 848 037.
Le numéro est accessible gratuitement chaque après-midi, du lundi au vendredi. Des conseillers du SAIO répondent aux questions posées par les élèves, les étudiants et leurs parents.
Repères concernant l’orientation post-bac La participation à la procédure APB est en progression pour les bacheliers technologiques et professionnels. Dans le cadre du continuum bac-3/bac+3, on observe une stagnation des admissions en STS, malgré une demande plus importante des bacheliers professionnels vers les BTS. Il n’y a pas d’évolution dans la répartition des filles et garçons dans les différentes filières.
Taux de participation à la procédure normale de Admission-post-bac (APB) en 2015 (Source : APB 23/06/15) :■ baccalauréat général : 95 % (94 % au niveau national) ■ baccalauréat technologique : 83 % (89 % au niveau national) ■ baccalauréat professionnel : 48 % (49 % au niveau national)
59,5 61,4 64,2
25,6 24,8 23,7
2013 2014 2015
Académie
1ère générale 1ère technologique
62 63,1 64
25,2 24,9 25
2013 2014 2015
National
1ère générale 1ère technologique
35L’état de l’académie 2016-2017
2,0%
22,8%
12,0%
12,0%
1,0%
2,7%
47,4%
2,4%
21,3%
11,0%
11,1%
1,0%
2,6%
50,6%
Autres (MAN, DCG, …)
BTS - BTSA - DTS - DMA
CPGE - CPES
DUT
Ecoles (commerce, architecture)
Formations d'ingénieurs
L1 - CUPGE - DEUST - DU
Evolution des admissions définitives des élèves de terminale de l'académie par grands domaines de formation
2015 2014
5,3%
28,1%
10,1%
12,7%
1,6%
3,2%
39,0%
5,2%
27,5%
9,9%
13,7%
1,4%
3,3%
38,9%
Autres (MAN, DCG, …)
BTS - BTSA - DTS - DMA
CPGE - CPES
DUT
Ecoles (commerce, architecture)
Formations d'ingénieurs
L1 - CUPGE - DEUST - DU
Evolution des voeux 1 des élèves de terminale de l'académie par grands domaines de formation
2015 2014
Répartition des admissions entre les filles et les garçons dans les différentes filières en 2015 (Source : APB)Entre 2014 et 2015, il y a une stabilité dans la répartition entre filles et garçons pour la majorité des filières. 61 % des étudiants admis en L1-CUPGE-DEUST-DU sont des filles tandis que les garçons sont majoritaires dans les filières sélectives.
Evolution des vœux 1 et des admissions définitives
64,90%
46,00%
44,30%
38,10%
49,00%
44,70%
27,20%
61,00%
35,10%
54%
55,70%
61,90%
51%
55,30%
72,80%
39%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Autres (MAN, DCG, …)
BTS - BTSA - DTS - DMA
CPGE - CPES
DUT
Ecoles d'architecture
Ecoles de commerce
Formations d'ingénieurs
L1 - CUPGE - DEUST - DU
Répartition des admissions entre les filles et les garçons dans le différentes filières en 2015
% filles
% garçons
Source : SAIO Novembre 2015 : L’essentiel de la procédure APB
Source : SAIO Novembre 2015 : L’essentiel de la procédure APB
36L’état de l’académie 2016-2017
■ SE PRÉPARER À UNE FORMATION PROFESSIONNELLE
La classe de 3ème préparatoire aux formations professionnelles (« 3ème prépa pro ») est proposée aux élèves de 3ème volontaires, mal à l’aise face à des apprentissages plus classiques mais prêts à se mobiliser autour d’un projet de poursuite de formation à l’issue de cette classe.
L’objectif de cette classe, progressivement mise en place dans l’académie depuis la rentrée 2012 (en remplacement de modules DP6), est de créer une dynamique nouvelle. Elle vise à permettre aux élèves concernés de mieux réussir leur dernière année de premier cycle en s’appuyant sur des méthodes pédagogiques différentes et la personnalisation de leur parcours scolaire, tout en mûrissant un projet de formation par la découverte de métiers relevant de différents champs professionnels.Les élèves peuvent apprendre une deuxième langue vivante (comme dans toutes les classes de 3ème), afin de permettre l’élargissement de leurs vœux d’orientation.
Effectifs en classe de 3ème préparatoire aux formations professionnelles (« 3ème prépa pro ») en collège et en lycée professionnel (et SEP) public et privé, rentrée scolaire 2015
Collège LP (et SEP)Total
Public Privé sous contrat Total Collège Public Privé sous contrat Total LP (et SEP)Alpes de Haute-Provence 24 24 96 21 117 141
Hautes-Alpes 24 24 47 41 88 112
Bouches-du-Rhône 323 323 486 439 925 1 248
Vaucluse 47 27 74 333 108 441 515
Total général 418 27 445 962 609 1 571 2 016Source : BEA
37L’état de l’académie 2016-2017
■ L’ADAPTATION SCOLAIRE (SEGPA ET EREA)
L’adaptation scolaire concerne des enfants présentant des difficultés d’apprentissage importants et durables, scolarisés en section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) – équivalent au premier cycle du second degré – et en établissement régional d’enseignement adapté – lycée d’enseignement adapté (EREA – LEA).
L’académie s’est fixé pour objectif de voir 100 % d’élèves de 3ème SEGPA accéder à une formation qualifiante et 80 % de ces derniers obtenir la certification.
Les élèves issus de SEGPA poursuivent essentiellement leurs études en CAP en deux ans.
Évolution des effectifs en structures spécialisées du second degré (publiques et privées sous contrat)
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
EREA 390 396 412 410 427 424 408 422 370 349 381SEGPA(de collège) 3 641 3 699 3 642 3 675 3 575 3 425 3 421 3 431 3 355 3 328 3 305
Total 4 031 4 095 4 054 4 085 4 002 3 849 3 829 3 853 3 725 3 677 3 686Sources : BEA
Sources : BEA
Effectifs d’élèves dans l’éducation prioritaire en 2015-2016
EREA SEGPA(de collège) Total
Alpes de Haute-Provence 67 147 214
Hautes-Alpes 183 183
Bouches-du-Rhône 186 2 222 2 408
Vaucluse 128 753 881
Total 381 3 305 3 68659,5%
0,9%0,9%
38,7%
Poursuite d'études à la rentrée 2015 des élèves issus de 3ème SEGPA
public et privé sous contrat (hors EREA) Source : BEA et SIFA
1ère année de CAP en 2 ans 2nde PRO en 3 ans
autres (redoublants,ULIS) non renseigné
■ 1ère année de CAP en 2 ans■ 2nde PRO en 3 ans■ autres (redoublants,ULIS)■ non renseigné
38L’état de l’académie 2016-2017
■ LA SCOLARISATION DES ÉLÈVES EN SITUATION DE HANDICAP (ASH)
Promouvoir l’école inclusive pour les élèves en situation de handicap de la maternelle à l’université
Inscrite dans la priorité académique d’œuvrer collectivement en faveur de tous les élèves du territoire, la Mission pour la scolarisation des élèves en situation de handicap de la région académique est structurée autour de 4 axes :
■ Développer un réseau ASH de région académique :■ Conseil ASH de la région académique : instance d’information des partenaires institutionnels ;■ Pôle régional d’IEN-ASH : mutualisation des travaux et enrichissement des pratiques.
■ Garantir la continuité des parcours et favoriser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap : ■ Construire des réponses adaptées aux besoins éducatifs particuliers : plan d’accompagnement personnalisé (PAP), guide d’évaluation scolaire (GEVA-Sco) ;■ Assurer le développement des unités localisées pour l’inclusion scolaire en école, collège ou lycée (ULIS) ;■ Améliorer les conditions d’orientation des élèves en situation de handicap et l’accès au supérieur : projet personnalisé d’orientation (PPO) ;■ Rendre accessible les certifications : attestations de compétences professionnelles ;■ Favoriser l’insertion professionnelle des élèves en situation de handicap : passerelle handicap école entreprise (PH2E).
■ Renforcer la coopération entre les différents acteurs institutionnels : ■ Partenariat avec l’Agence régionale de santé (ARS) : ouverture de cinq unités d’enseignement « Autisme » en maternelle, développement des unités d’enseignement au sein des établissements scolaires ;■ Promotion de la voie de l’apprentissage avec la Région, l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH) et le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ;■ Partenariat avec le monde associatif et les parents d’élèves.
■ Développer la formation initiale et continue des personnels de l’Education nationale en coopération avec l’ESPE : actions pluri-catégorielles et interinstitutionnelles du plan académique de formation et réponses aux besoins négociés des bassins de formation :
■ Renforcement du groupe d’appui académique pour les troubles des apprentissages (GAATA) ;■ Création d’un Réseau académique de professeurs-ressources (RAPR) : mission d’accompagnement, d’aide méthodologique et pédagogique ; ■ Formation préparatoire aux certifications spécialisées en coopération avec l’ESPE ;■ Mobilisation du numérique.
Effectifs et modalités de scolarisation
En 2015-2016, plus de 13 500 élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire à titre individuel en classe ordinaire (pour 76 % d’entre eux) ou avec l’aide de dispositifs collectifs en unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS).
Ces élèves, qui représentent plus de 2,5 % de la population scolaire de l’académie, bénéficient d’un Projet personnalisé de scolarisation (PPS) après demande de la famille auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et après décision de celle-ci.
85 Enseignants référents pour la scolarisation des élèves en situation de handicap (ER-SH) accompagnent leur parcours personnalisé.Certains de ces élèves, sur notification de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDA-PH), se voient attribuer, à titre de compensation, un matériel pédagogique adapté (plus de 2 000 élèves en 2015-2016) et/ou l’aide d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) à titre individuel (52 % des élèves handicapés en 2015-2016).
Évolution de la part des élèves en situation de handicap des premier et second degrés (public et privé sous contrat)
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015Effectif d’élèves en situation de handicap 1er degré 5 126 5 459 5 830 6 049 6 300 6 583 6 847 7 415 8 195
Effectif global 280 453 278 830 278 397 280 408 280 159 281 707 284 690 287 573 290 045% 1er degré 1,83 % 1,96 % 2,09 % 2,16 % 2,25 % 2,34 % 2,41 % 2,58 % 2,83 %Effectif d’élèves en situation de handicap 2nd egré 2 682 2 980 3 041 3 329 3 553 3 998 4 274 4 784 5 338
Effectif global 241 029 239 578 237 797 237 395 238 149 236 029 237 243 237 878 238 961% 2nd degré 1,11 % 1,24 % 1,28 % 1,40 % 1,49 % 1,69 % 1,80 % 2,01 % 2,23 %Total effectif d’élèves en situation de handicap 7 808 8 439 8 871 9 378 9 853 10 581 11 121 12 199 13 533Total effectif d’élèves au constat de rentrée 521 482 518 408 516 194 517 803 518 308 517 736 521 933 525 451 529 006
% ensemble 1,50% 1,63% 1,72% 1,81% 1,90% 2,04% 2,13% 2,32% 2,56%Sources : enquêtes 3 et 12 de la DGESCO, hors post bac, hors CNED - Académie d’Aix-Marseille / Rectorat / DAEC
39L’état de l’académie 2016-2017
Évolution du nombre d’élèves en situation de handicap des premier et second degrés par modalités de scolarisation (public et privé sous contrat)
Degré Modalité de scolarité 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
1er degré Scolarité INDIVIDUELLE 3 373 3 734 4 148 4 292 4 470 4 839 4 931 5 439 6 225 (46 %)
Scolarité COLLECTIVE 1 753 1 725 1 682 1 757 1 830 1 744 1 916 1 976 1 970 (15 %)
Total 1er degré 5 126 5 459 5 830 6 049 6 300 6 583 6 847 7 415 8 195 (61 %)
2nd degré Scolarité INDIVIDUELLE 2 280 2 438 2 375 2 570 2 680 3 072 3 201 3 645 4 121 (30 %)
Scolarité COLLECTIVE 402 542 666 759 873 926 1 073 1 139 1 217 (9 %)
Total 2nd degré 2 682 2 980 3 041 3 329 3 553 3 998 4 274 4 784 5 338 (39 %)
Scolarité INDIVIDUELLE 5 653 6 172 6 523 6 862 7 150 7 911 8 132 9 084 10 346 (76 %)
Scolarité COLLECTIVE 2 155 2 267 2 348 2 516 2 703 2 670 2 989 3 115 3 187 (24 %)
Total académie 7 808 8 439 8 871 9 378 9 853 10 581 11 121 12 199 13 533 (100 %)
Sources : enquêtes 3 et 12 de la DGESCO, hors post bac, hors CNED, indicateur n°7, académie d’Aix-Marseille/Rectorat
Sources : enquêtes 3 et 12 de la DGESCO, hors post bac, hors CNED, indicateur n°7 - Académie d’Aix-Marseille / Rectorat / DAEC
Répartition des effectifs d’élèves en situation de handicap par modalité de scolarisation par département en 2014-2015
Dans le second degré 77 % des élèves en situation de handicap sont scolarisés à titre individuel et 23 % sont scolarisés de manière collective.
116 70
1382
402209 221
4608
1187
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
Alpes de Haute-Provence
Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse
Répartition des effectifs d'élèves par modalité de scolarisation par département en 2014-2015
(1er degré public et privé sous contrat)
Scolarité collective
Scolarité individuelle
102 54
761
300127
288
2949
757
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
Alpes de Haute-Provence
Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse
Répartition des effectifs d'élèves par modalité de scolarisation par département en 2014-2015
(2nd degré public et privé sous contrat)
Scolarité collective
Scolarité individuelle
Dans le premier degré 76 % des élèves en situation de handicap sont scolarisés à titre individuel et 24 % sont scolarisés de manière collective.
40L’état de l’académie 2016-2017
Evolution des effectifs d’élèves par modalités d’accompagnement
362 443 448 546
31251 984 1 926 2 123
3621 557
2 2152 411
2734 2 8632 826
3 115
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
2012 2013 2014 2015
Evolution des effectifs d'élèves en situation de handicap par modalité d'accompagnement
(1er degré public et privé sous contrat)
Sans accompagnement
Aide mutualisée
Aide individuelle à temps partiel
Aide individuelle à tempscomplet
168 182 210 176
958596 500 566
131 582 969 1 178
27412 914
3 1053 418
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
2012 2013 2014 2015
Evolution des effectifs d'élèves en situation de handicap par modalité d'accompagnement
(2nd degré public et privé sous contrat)
Sans accompagnement
Aide mutualisée
Aide individuelle à temps partiel
Aide individuelle à tempscomplet
41L’état de l’académie 2016-2017
Unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) 2016-2017
Les ULIS permettent la scolarisation dans les 1er et 2nd degrés d’un petit groupe d’élèves présentant des troubles compatibles.A la rentrée 2016, l’académie d‘Aix-Marseille propose 330 ULIS (204 dans le 1er degré et 126 dans le 2nd degré), répartis comme suit dans les 4 départements :
Intitulés des dispositifsTroubles des fonctions cognitives ou mentales (TFC)Troubles spécifiques des apprentissages, du langage et de la parole (TSA)Troubles sévères du langage et des apprentissages (TSLA)Troubles envahissants du développement, dont l’autisme (TED)Troubles de la fonction auditive (TFA)Troubles de la fonction visuelle (TFV)Troubles des fonctions motrices (TFM)Troubles multiples associés : pluri-handicap ou maladie invalidante (TMA)
■ Bouches-du-RhônePublic Privé Total
ULIS TFC
Ecole 113 4 117
Collège 39 3 42
Lycée EGT 0 1 1
LP 8 4 12
Total TFC 160 12 172
ULIS TSLA
Ecole 9 2 11
Collège 6 4 10
Lycée EGT 2 0 2
LP 0 2 2
Total TSLA 17 8 25
ULIS TEDEcole 13 1 14Collège 3 0 3Total TED 16 1 17
ULIS TFA / TSLA
Collège 1 0 1Total TFA/TSLA 1 0 1
ULIS TFA
Ecole 3 0 3Collège 0 0 0LP 0 1 1Total TFA 3 1 4
ULIS TFVEcole 0 0 0Collège 1 0 1Total TFV 1 0 1
ULIS TFM
Ecole 1 0 1Collège 2 0 2Lycée EGT 1 0 1Total TFM 4 0 4Total 1er degré 139 7 146Total collège 52 7 59Total LEGT 3 1 4Total LP 8 7 15Total 2nd degré 63 15 78
Total général 202 22 224
■ VauclusePublic Privé Total
ULIS TFC
Ecole 35 2 37
Collège 22 3 25
Lycée 1 0 1
LP 3 0 3
Total TFC 61 5 66
ULIS TSLAEcole 1 0 1
LP 0 1 1
Total TSLA 1 1 2
ULIS TFA / TSLA
Collège 1 0 1
Total TFA/TSLA 1 0 1
ULIS TFALP 0 1 1
Total TFA 0 1 1
ULIS TFMEcole 1 0 1
Collège 1 0 1
Total TFM 2 0 2
ULIS TFV
Ecole 1 0 1
Collège 0 0 0
LP 0 0 0
Total TFA 1 0 1Total 1er degré 38 2 40Total collège 24 3 27Total LEGT 1 0 1Total LP 3 2 5Total 2nd degré 28 5 33
Total général 66 7 73
■ Alpes de Haute-ProvencePublic Privé Total
ULIS TFC
Ecole 11 0 11
Collège 4 0 4
LP 2 0 2
Total TFC 17 0 17
ULIS TSLAEcole 0 0 0
Collège 3 1 4
Total TSLA 3 1 4Total 1er degré 11 0 11Total collège 7 1 8Total LP 2 0 2Total 2nd degré 9 1 10
Total général 20 1 21
■ Hautes-AlpesPublic Privé Total
ULIS TFC
Ecole 7 0 7
Collège 4 0 4
LP 1 0 1
Total TFC 12 0 12Total 1er degré 7 0 7Total collège 4 0 4Total LP 1 0 1Total 2nd degré 5 0 5
Total général 12 0 12
42L’état de l’académie 2016-2017
■ L’ACCUEIL DES ÉLÈVES ALLOPHONES NOUVELLEMENT ARRIVÉS (EANA)
Pour garantir une bonne scolarisation des Elèves allophones nouvellement arrivés (EANA) n’ayant pas une maîtrise suffisante de la langue française ou des apprentissages, deux principes doivent guider le travail :■ faciliter l’adaptation de ces jeunes à notre système d’éducation en développant des aides appropriées à leur arrivée ;■ les intégrer dès que possible dans le cursus ordinaire.
Évolution académique du nombre d’élèves allophones nouvellement arrivés
Niveau 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 Mars 2016
Élémentaire 874 858 811 762 819 902 954 1137 765
Second degré 790 746 715 939 974 1 104 990 1039 688
Total 1 664 1 604 1 526 1 701 1 793 2 006 1 944 2176 1453
Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) (en nombre d’unités) - Année scolaire 2015-2016
Niveau Alpes de Haute-Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse AcadémieÉlémentaire 2 2 54 18 76Second degré 2 1 42 15 60
Évolution du nombre d’Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) dans les premier et second degrés
2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12 2012-13 2013-14 2014-15 2015-16
Dispositifs du premier degré (ex CLIN) 69 67 61 61 62 62 64 62 74 76
Dispositifs du second degré (ex DAI) 40 38 38 38 38 38 41 46 53 60
Modules d’accueil temporaire (MODAC) – MLDS* 1 2 2 2 3 3 5 8 5 5* Mission de lutte contre le décrochage scolaire
43L’état de l’académie 2016-2017
■ DE LA LUTTE CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE À LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE
En 2016 - 2017, l’académie poursuit son engagement dans la lutte contre l’absentéisme et le décrochage scolaire ainsi que l’accès à la qualification par une politique éducative sociale et de santé de qualité. En outre, un effort particulier sera déployé afin de permettre aux élèves l’acquisition d’un « savoir vivre ensemble » au travers de l’apprentissage de la responsabilité et de la vie collective. De nombreuses actions sont mises en place ou confortées à la rentrée 2016 pour servir ces objectifs.
Le recteur d’académie a confié le pilotage de cet axe majeur à l’IA-DASEN du Vaucluse et au chef du service de l’information et de l’orientation afin qu’ils garantissent la cohérence de sa mise en œuvre sur l’ensemble de l’académie. Les notions d’appétence et de persévérance scolaires sont mises en avant autour des trois axes que sont la prévention, l’intervention et la remédiation.
La priorité accordée à la prévention lors du Plan de lutte contre le décrochage présenté par la ministre de l’Education nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’articule avec un renforcement du partenariat au sein des Plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD) désormais coordonnées par la Région PACA. Les PSAD sont co-pilotées dans chaque bassin par un(e) directeur(trice) de CIO et un(e) directeur(trice) de Mission locale. Elles permettent de coordonner l’ensemble des acteurs de la formation, de l’orientation et de l’insertion des jeunes qui agissent pour la recherche de solutions personnalisées face à des situations de décrochage. Ainsi, après avoir exploré toutes les ressources internes à l’Education nationale, les PSAD constituent un élément central dans la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans solution de formation ni d’insertion. Par ailleurs, elles doivent aussi assurer le retour et l’accompagnement des jeunes qui le souhaitent en formation initiale sous réserve de places vacantes.Ainsi, les acteurs des PSAD repèrent les situations de décrochage et assurent un suivi vers le retour en formation qualifiante ou en emploi. Ils sont les acteurs du droit à la durée complémentaire de formation, inscrit dans la loi de programmation pour la refondation de l’école.
Les PSAD poursuivent plusieurs objectifs : ■ établir un diagnostic territorial du décrochage scolaire ;■ contacter les jeunes identifiés par les listes SIEI (Système interministériel d’échange d’informations) et leur proposer un entretien de situation (dans un délai maximum de 3 mois) ;■ renseigner avec précision l’application « RIO suivi » qui sert de base aux indicateurs nationaux et régionaux d’activité des plateformes ;■ développer et entretenir les partenariats ;■ mettre en commun les informations disponibles ;■ rechercher les meilleures conditions pour accompagner de manière personnalisée le retour dans une formation ou dans un processus de qualification et d’accès à l’emploi ;■ proposer des solutions adaptées à la situation de la personne et au contexte du territoire.
La mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS)
Un référent décrochage scolaire a été nommé dans chaque établissement. Tous bénéficient d’actions de formation. Le travail mené par le Groupe de prévention du décrochage scolaire (GPDS), dont la dimension pédagogique va être développée, permet d’intervenir rapidement dans chaque établissement auprès des élèves montrant des signes d’un possible décrochage.
La Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) propose aux jeunes en risque ou en situation de rupture scolaire, signalés par les Groupes de prévention du décrochage scolaire (GPDS) des établissements ou d’autres partenaires (CIO, associations, réseau Foquale,…), des « entretiens de situation » pour trouver une réponse adaptée à leurs besoins. Plusieurs solutions sont offertes en fonction des compétences et des appétences des jeunes reçus : actions conjoncturelles et structurelles, dispositifs relais, retour en formation…
En collaboration étroite avec les Centres d’information et d’orientation (CIO), la MLDS accompagne les établissements, au cœur de la mise en œuvre des réseaux FoQualE (Formation, Qualification, Emploi). Chaque bassin est représenté par un responsable FoQualE nommé par le recteur d’académie. Ces derniers œuvrent à mettre en synergie tous les acteurs et toutes les ressources de l’Education nationale pour favoriser le retour en formation initiale des jeunes décrocheurs et la construction active d’un projet d’orientation. La MLDS et les CIO interviennent également dans les Plateformes de Suivi et d’Appui aux Décrocheurs (PSAD).
En fonction des besoins identifiés, la MLDS met en œuvre des actions modulaires comme les Dispositifs d’accompagnement vers la qualification (DAQ) qui proposent des réponses adaptées aux besoins de chaque jeune.
44L’état de l’académie 2016-2017
Les actions de la MLDS
La MLDS propose, tout au long de l’année, sur l’ensemble de l’académie, des actions conjoncturelles mises en œuvre en fonction des besoins identifiés.
Ces actions s’organisent autour de deux axes : ■ L’intervention : pour l’accompagnement des élèves en cours de décrochage et nécessitant une prise en charge individuelle. Ces parcours personnalisés en lycée professionnel, général et technologique permettent aux jeunes de rester scolarisés dans leur classe tout en travaillant leur projet professionnel. Les jeunes allophones de plus de seize ans qui nécessitent une prise en charge spécifique avant de prétendre à une scolarité traditionnelle sont accueillis au sein des Modules d’accompagnement (MODAC).■ La remédiation : pour l’accompagnement des jeunes de plus de seize ans sortis du système sans qualification et non-inscrits dans un parcours de formation. Les formateurs MLDS accueillent les jeunes et définissent avec eux un itinéraire évolutif adapté à leurs besoins. L’objectif poursuivi étant de les accompagner vers une solution positive : un retour en formation initiale, un apprentissage, un stage du Programme territorial de formation et de qualification (PTFQ), un emploi, etc. Les jeunes ayant échoué à leur examen deux fois et ne pouvant bénéficier d’un triplement en établissement sont également accueillis dans ces actions pour préparer à nouveau leur examen.
En 2015-2016, la MLDS a reçu 948 jeunes en actions (2231 jeunes reçus en entretiens). 572 ont été accueillis dans des DAQ et 153 jeunes allophones ont suivi des modules d’accueil et d’accompagnement (MODAC). 95 jeunes ont été accompagnés dans la repréparation de leur examen. 128 jeunes ont pu bénéficier d’un parcours personnalisé pour mettre en œuvre leur projet, tout en restant élève de leur classe. Par ailleurs, 334 mineurs incarcérés bénéficient ou ont bénéficié d’un accompagnement spécifique pour anticiper et réussir leur sortie. (Chiffres arrêtés au 30 mai 2016)
Le micro-lycée
En novembre 2015, une Structure de retour à l’école (SRE) a ouvert ses portes dans l’enceinte du lycée Diderot de Marseille. Ce micro-lycée a pour objectif d’accueillir 30 jeunes âgés de 16 à 25 ans déscolarisés depuis plus d’un an pour les accompagner dans la reprise d’une scolarité afin de préparer ou repréparer un diplôme de type CAP, Bac Pro ou Bac technologique. Les enseignements sont adaptés aux besoins des jeunes et à leurs contraintes. Chaque jeune a un tuteur parmi l’équipe enseignante.
Cette année le micro-lycée a accueilli 23 jeunes.
Le micro-collège
Le groupe de prévention du décrochage scolaire départemental du Vaucluse institué en 2015-2016, a mis en lumière le besoin d’une prise en charge adaptée pour un petit nombre d’élèves de moins de 16 ans dont le maintien durable en scolarité semble difficile. Ces élèves, le plus souvent poly-exclus, n’ont pu être efficacement aidés par les dispositifs habituels, GPDS établissements, FOQUALE, travailleurs sociaux…Afin de leur permettre de retrouver une scolarité positive et de favoriser un parcours de réussite et d’accès à une qualification, un expérimentation de « Micro-collège » sera initiée sur le site du Lavarin et rattachée au collège Anselme Mathieu d’Avignon à la rentrée 2016.Destinée à répondre aux besoins d’une dizaine d’élèves de 4ème ou de 3ème issus essentiellement du bassin d’Avignon, cette expérimentation se fixe comme objectif de pérenniser leur scolarité et de les conduire vers une orientation positive et aussi ambitieuse que possible. Pour cela, cinq axes majeurs seront mis en œuvre :
■ un programme pédagogique personnalisé conçu et mis en œuvre par un enseignant référent aidé par une équipe de professeurs volontaires ;■ un parcours éducatif, dans et hors les murs, organisé par le CPE, mobilisant le GPDS de l’établissement et impliquant les partenaires : Programme de réussite éducative (PRE) d’Avignon, Etape 84, Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), Association départementale de Vaucluse pour la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence (ADVSEA)… ;■ une expérimentation de pratiques innovantes d’activités physiques et sportives avec l’Agence pour l’éducation par le sport (APELS) afin de contribuer à la réussite éducative, à l’insertion et au vivre ensemble ;■ une démarche active d’orientation scolaire et professionnelle conduite en partenariat avec des acteurs du territoire, (LP, CFA, CIO, CLEE…), et de l’académie (Ingénieur pour l’Ecole). Les ressources du Festival d’Avignon seront mobilisées (La FabricA). La création de mini-entreprises sera recherchée (association Entreprendre pour apprendre) ;■ un tutorat proposé à chacun des élèves grâce à la mobilisation du réseau de la réserve citoyenne de l’Education nationale.
Après évaluation, ce dispositif sera susceptible de voir sa capacité étendue.
Les dispositifs relais
Ces dispositifs permettent un accueil temporaire adapté des collégiens en décrochage scolaire et ont pour objectif de favoriser leur rescolarisation et leur resocialisation. Les dispositifs relais (classes et ateliers) accueillent des élèves de collège entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire qui peut se traduire par des manquements graves et répétés au règlement intérieur, un absentéisme chronique non justifié, une démotivation profonde dans les apprentissages, voire une déscolarisation. Tout élève fréquentant un dispositif relais a bénéficié, au préalable, de toutes les mesures d’aide et de soutien prévues au collège et reste sous statut scolaire. A l’issue du dispositif relais, le retour de l’élève dans son collège d’origine est prévu.
MIEUX ACCUEILLIR POUR ASSURER L’ÉQUITÉ
Assurer l’équité du système éducatif constitue un défi majeur pour l’École de la République. La mobilisation de tous est un puissant levier qui contribuera à réduire les inégalités sociales et culturelles afin que tous les élèves aient les mêmes chances de réussite.
46L’état de l’académie 2016-2017
■ INSTAURER LES CONDITIONS D’UN CLIMAT SCOLAIRE SEREIN ET DES RELATIONS DE CONFIANCE AVEC LES PARENTS D’ÉLÈVES
Un plan « climat scolaire » invite chaque établissement à mettre en œuvre une politique éducative ambitieuse visant à impliquer tous les acteurs (personnels, parents d’élèves, élèves, partenaires) en faveur d’un climat scolaire offrant la sérénité indispensable à la réussite de chaque élève.
Le soutien à la responsabilisation et à l’engagement citoyen des élèves s’inscrit dans la dynamique de l’Acte II de la vie lycéenne : transformations des foyers socio-éducatifs (FSE) en maison des lycéens (MDL), élus lycéens impliqués dans des projets inter académiques…
La mesure de responsabilisationDans le cadre des procédures disciplinaires scolaires, les établissements sont incités à construire une réponse éducative individualisée aux manque-ments des élèves. La « mesure de responsabilisation » s’inscrit dans cette recherche de solutions alternatives aux sanctions d’exclusion. En outre, elle porte en elle l’objectif de permettre à tous les élèves d’entrer dans une démarche de projet empreint de persévérance jusqu’à l’obtention d’un diplôme.
L’objectif de la « mesure de responsabilisation » est de permettre à l’élève de prendre conscience de ses actes et du tort qu’ils peuvent causer aux autres, mais également de lui offrir la possibilité de réparer les conséquences de ses actes et de construire une image positive de soi grâce à la réalisation d’une activité demandant un certain effort.
La « mesure de responsabilisation » s’appuie sur la commission éducative de l’établissement afin qu’à chaque manquement, l’élève comprenne les règles et soit en mesure d’être acteur en adoptant une attitude responsable. Cette « sanction intelligente » introduit la justice réparatrice dans les procédures disciplinaires scolaires.
L’implication de la famille et de l’élève est essentielle afin de s’assurer de la dimension formatrice de la sanction et un suivi du bon déroulement de la mesure, y compris lorsqu’elle a lieu chez un partenaire extérieur.
L’accompagnement académique vise à former les équipes et à les outiller en s’appuyant notamment sur le savoir-faire des partenaires de l’école, dans le cadre de conventions tripartites signées avec l’élève et ses parents.
L’appropriation de la mesure de responsabilisation par les équipes comme une alternative aux exclusions, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire et la sortie du système sans diplôme.
Un changement est notable dans l’appréhension de la réponse aux manquements des élèves :■ Le dernier exercice confirme un léger fléchissement du nombre de conseils de discipline pour l’ensemble de l’académie. Le recours à cette instance reste important car il s’inscrit dans une politique éducative qui vise à garantir les droits de la défense et le respect des principes géné-raux du droit, notamment le contradictoire. La stabilisation du nombre de recours en appel des décisions de conseils de discipline autour de 4 % confirme cette tendance.■ Le nombre de mesures de responsabilisation a augmenté de près de 5 % par rapport à 2013-2014 et contribue à la réduction du nombre de conseils de disciplines.■ Le nombre d’exclusions définitives continue à diminuer (62 % en 2014-2015 contre 66 % en 2013-2014) au profit des sanctions avec sursis représentant désormais 24 % des décisions (22 % en 2013-2014).
La mesure de l’impact sur l’élève et sur la sérénité de la vie scolaire s’effectue sur :■ La réduction du nombre d’exclusions au profit de mesures de responsabilisation. ■ La diminution des cas de récidives de la part des élèves sanctionnés par des mesures de responsabilisation.■ Une prise en charge collaborative des mesures avec un partenaire adapté. ■ L’implication de toute l’équipe pédagogique.■ La mise en place d’un suivi individualisé.
Par ailleurs, l’académie d’Aix-Marseille poursuit sa visée stratégique d’éducation concertée avec ses partenaires. Ainsi, en lien avec les collec-tivités territoriales, il a été convenu de prioriser les établissements situés sur les territoires les plus en difficulté. Une convention a été signée en juin 2015 par le président de la Région PACA et le recteur pour :
■ Renforcer le programme régional de médiation scolaire (au sein et aux abords des lycées).■ Accompagner l’animation des Maisons des lycéens.
Cela s’inscrit dans le cadre des actions engagées depuis 2013-2014 (2 conventions signées entre le préfet de Région, le président du Conseil régional PACA et le recteur pour les lycées et le préfet de Région, le président du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et le recteur pour les collèges marseillais en éducation prioritaire).
En outre, le préfet de région, les recteurs des académies d’Aix-Marseille et de Nice et le président du Conseil régional ont également signé, en janvier 2014, un pacte pour la Jeunesse afin de faire converger l’ensemble des dispositifs déjà mobilisés en faveur des jeunes ainsi que les forces institu-tionnelles encore mobilisables.
Enfin, l’offre des activités sportives est étoffée et réorganisée dans le cadre de l’accompagnement éducatif tout en gardant en perspective l’augmen-tation du nombre de licences d’association sportive, tant au collège qu’au lycée.
47L’état de l’académie 2016-2017
Lutter contre le harcèlement en impliquant les élèves :La politique développée par le ministère est articulée autour de 4 axes :
■ Sensibiliser :Le site « Non au harcèlement »1 et la page Facebook2 permettent d’être tenu informé des nombreux projets réalisés sur l’ensemble du territoire.
■ Prévenir :■ Le harcèlement est l’un des thèmes pouvant être abordés dans le cadre de l’enseignement moral et civique en cycles 2 et 3.■ Dans le cadre de la loi de refondation, chaque école, collège et lycée doit mettre en place un plan de prévention. Adapté à la réalité de chaque établissement, il vise à faire diminuer le harcèlement et améliorer le climat scolaire.■ Prix 2016 « Non au harcèlement » : pour la 3ème année consécutive, cette action est ouverte aux élèves du cycle 3 jusqu’au lycée, ainsi qu’aux structures péri et extrascolaires (une affiche ou une vidéo accompagnée d’un plan de prévention doit être réalisée collectivement).
■ Former :Depuis 3 ans, des formations nationales régulières sont organisées pour les 250 référents « harcèlement » chargés, à leur tour, de sensibiliser toute la communauté éducative des établissements.
■ Prendre en charge :Deux numéros verts sont mis à la disposition de tous :
■ « Non au harcèlement » numéro vert national 3020. Ce numéro sert à conseiller les appelants, à leur offrir une écoute bienveillante et surtout à agir.■ « Net écoute » 0800 200 000 pour les cyberviolences et le cyber harcèlement.
A partir de l’activité d’écoute et d’expertise des plateformes d’appels dédiées aux familles, les deux référents académiques et les huit référents départementaux s’emploient à veiller à l’application des protocoles de traitement et accompagnent les établissements dans la résolution des situations. De nombreuses formations et sensibilisations des personnels ont été mises en œuvre et permettent d’apporter ressources et conseils pratiques tout en modifiant les représentations et en renforçant le travail des équipes. L’académie d’Aix-Marseille s’appuie sur des partenariats spécialisés et des outils d’échanges et de formation dont deux parcours M@gistère premier et second degrés. Le partenariat interne (Equipe mobile académique de sécurité, cellule de veille numérique, etc.) et externe (réseaux de soins, associations agréées…) est développé.
Pour lutter contre le harcèlement à l’école, l’académie d’Aix-Marseille, sur proposition des représentants élus au Conseil académique de la vie lycéenne (CAVL) a lancé une formation ouverte aux lycéens élus aux Conseils de la vie lycéenne (CVL), aux élèves impliqués dans les Maisons des lycéens (MDL) et aux élèves volontaires. Formés par bassin, par une équipe pluridisciplinaire animée par la référente académique harcèlement et la déléguée académique à la vie lycéenne, les élèves deviennent des ambassadeurs de la lutte contre le harcèlement. A ce titre, ils peuvent intervenir auprès des élèves des collèges et des écoles environnant leur lycée pour les sensibiliser à la lutte contre le harcèlement. Cette action démultiplie le travail mené par les adultes et renforce la mobilisation de tous à lutter contre ce phénomène.
Afin de faire prendre conscience à l’ensemble de la société de l’importance de repérer et résoudre les situations de harcèlement, la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a créé une journée nationale pour dire « Non au harcèlement », qui s’est déroulée le 5 novembre 2015.Cette journée a donné lieu à une grande mobilisation au sein de l’académie d’Aix-Marseille.Le 3 novembre 2016, les établissements scolaires et l’académie, seront à nouveau sollicités pour mettre en place des actions de sensibilisation, inaugurer des plans de prévention, réunir les parents et/ou les élèves autour de cette question, etc. L’accent sera plus particulièrement mis sur la lutte contre les cyber violences et au lien entre harcèlement et cyber harcèlement.
Par ailleurs, les écoles et établissements de l’académie sont particulièrement investis dans le prix « Non au harcèlement » qui a pour objectifs de :■ sensibiliser enfants et adultes au harcèlement à l’école ;■ donner la parole aux enfants et aux jeunes en les rendant acteurs de la prévention ;■ inciter à la mise en place de projets pérennes dans les écoles, établissements et structures concernées.
Ce prix récompense les projets collectifs dénonçant ce phénomène ou proposant des solutions pour lutter contre le harcèlement entre pairs. Les élèves doivent ainsi réaliser un support de communication (affiche ou vidéo) qui accompagne le projet de lutte contre le harcèlement qu’ils souhaitent mener dans leur établissement. Pour l’édition 2016, le jury académique a reçu 70 productions dans la catégorie affiche et 32 dans la catégorie vidéo.
Les critères de sélection ont alors pleinement intégré la qualité des projets liés au climat scolaire. Par ailleurs, une catégorie spécifique liée au harcèlement sexuel et sexiste a été instaurée. Les travaux des élèves et des équipes ont été d’une très grande qualité et sont dès à présent valorisés dans le cadre des formations et des supports de communication.
1 http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/ 2 https://www.facebook.com/nonauharcelementalecole
48L’état de l’académie 2016-2017
■ FORMATION LAÏCITÉ
L’École de la République a, parmi ses principales missions, de faire vivre les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. De nombreuses actions autour des valeurs de la République ont été menées durant les années scolaires 2014-2015 et 2015-2016. Suite aux attentats de janvier puis de novembre 2015, les équipes pédagogiques se sont fortement mobilisées. Au-delà des actions immédiates et de la forte implication de l’ensemble de la communauté éducative et universitaire, le ministère de l’Education nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a souhaité amplifier et inscrire cette mobilisation dans la durée. Ainsi, les multiples actions entreprises avant les attentats ont été poursuivies et étendues. Des ressources, formations et dispositifs ont accompagné cette mobilisation des personnels auprès des élèves.
Dans l’académie d’Aix-Marseille, la laïcité constitue un axe de travail important.
Quelques actions conduites durant l’année scolaire 2014-2015■ séminaire de cadres, rassemblant 200 inspecteurs et personnels de direction (19 novembre 2014),■ formation des étudiants de l’ESPE (mars-avril 2015),■ deux séminaires de bassins sur le thème de la laïcité à destination des enseignants (janvier et mai 2015),■ recrutement et formation de 30 formateurs « laïcité »,■ manifestations sur les valeurs de la République, 4 journées départementales et une centaine de manifestation locales (avril 2015).
Quelques actions conduites durant l’année scolaire 2015-2016■ séminaire de cadres sur les valeurs de la République et le parcours citoyen dans les Bouches-du-Rhône préparant des formations dans les réseaux écoles-collège (22 septembre 2015),■ 12 séminaires de bassin sur la laïcité à destination des cadres et des enseignants (octobre-novembre 2015), ■ un parcours de formation en ligne (plateforme magistère et forum) a bénéficié à plus de 4500 personnels. Ouvert en octobre 2015 et accessible à l’ensemble des personnels intéressés (enseignants, personnels de directions…), il a été accompagné par un forum permettant de répondre aux questions des personnels recevant cette formation à distance,■ un temps fort dans les écoles et les EPLE autour de la journée du 9 décembre,■ un temps fort dans les écoles et les EPLE autour de la semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (21 au 25 mars 2016),■ une journée interuniversitaire, en lien avec le rectorat, sur le thème de « penser une école non raciste, enjeux sociétaux et pédagogiques » (23 mars 2016).
La coordination de ces travaux est assuré par un groupe académique animant la politique autour du référent laïcité (chercheurs, universitaires, cadres académiques) et par les directions départementales pour les actions relevant des valeurs de la République.
49L’état de l’académie 2016-2017
■ LA RÉSERVE CITOYENNE
La réserve citoyenne de l’Education nationale s’inscrit au cœur de la Grande mobilisation de l’École et de ses partenaires pour les valeurs de la République. Elle permet à l’École de trouver, parmi les forces vives de la société civile, des personnes prêtes à s’engager aux côtés des équipes éducatives pour la transmission des valeurs de la République.Complémentaire des actions conduites par les associations partenaires de l’école, la réserve citoyenne de l’Education nationale constitue un engagement individuel bénévole : elle répond aux demandes nombreuses de citoyens désireux d’apporter leur concours à la construction de la cohésion sociale qui passe notamment par le partage de valeurs communes.
Les réservistes sollicités par les enseignants et les équipes éducatives sont principalement chargés d’illustrer, par des témoignages tirés de leur expérience professionnelle ou personnelle, les enseignements et activités éducatives en matière :
■ d’éducation à la citoyenneté et à la laïcité,■ d’éducation à l’égalité entre filles et garçons,■ de lutte contre toutes les formes de discrimination,■ de lutte contre le racisme et l’antisémitisme,■ de rapprochement de l’École et du monde professionnel,■ d’éducation aux médias et à l’information.
Ils peuvent également participer à des actions destinées à développer la vie démocratique au collège et au lycée et à développer les initiatives des jeunes dans l’École ou en dehors de l’École.Les réservistes interviennent pendant le temps scolaire, sous l’entière responsabilité pédagogique de l’enseignant et en sa présence. S’ils le souhaitent, les réservistes peuvent également intervenir dans le champ périscolaire. Ils interviennent alors sous la responsabilité des collectivités territoriales concernées. Plus de 80 % des candidats retenus dans l’académie d’Aix-Marseille sont volontaires pour intervenir lors des activités périscolaires.
224 candidatures ont été retenues dans l’académie réparties dans les quatre départements (16 dans les Alpes de Haute-Provence, 155 dans les Bouches-du-Rhône, 16 dans les Hautes-Alpes et 66 dans le Vaucluse). Les profils des réservistes sont très variés et très riches, ils comprennent des retraités (33%), des cadres supérieurs (11%) ou encore des cadres de la fonction publique (17%). Les champs d’intervention concernent principalement la transmission des valeurs de la République, l’Histoire et la mémoire et les relations avec le monde professionnel.
50L’état de l’académie 2016-2017
■ LES DISPOSITIFS D’ACCOMPAGNEMENT DE VIE SCOLAIRE
L’Equipe mobile académique de sécurité (EMAS)
Créée en 2009-2010, l’Equipe mobile académique de sécurité (EMAS) a réalisé plus de 2 500 interventions dans les établissements des premier et second degrés de l’académie en 2014-2015.
L’Équipe mobile académique de sécurité (EMAS) renforce son accompagnement des établissements et des équipes :■ dans les situations de crise,■ par des actions de sensibilisation et de formation qui s’articulent autour de trois axes principaux : l’accompagnement, la sécurisation et la prévention auxquels s’ajoutent le travail en partenariat intra et interinstitutionnel.
Actions de sensibilisation et de formation
Le dispositif école ouverte
Ecole ouverte est l’un des dispositifs d’accompagnement au sein des établissements scolaires parmi de nombreux autres : ■ contrat local d’accompagnement scolaire (CLAS), ■ programme personnalisé de réussite éducative (PPRE), ■ accompagnement éducatif, accompagnement personnalisé, aide au travail personnel (ATP) en 6ème, ■ dispositifs relais, ■ stages d’anglais en lycée, ■ observatoire de prévention des ruptures scolaires (OPRS), ■ cordées de la réussite.
Basé sur le volontariat, le dispositif Ecole ouverte offre aux élèves des activités pédagogiques, sportives, culturelles et de loisirs pendant les vacances scolaires. Tous ces dispositifs s’adressent prioritairement aux élèves des réseaux d’éducation prioritaire.
Gestion de crise en 2014-2015
En gestion de crise, les activités de l’EMAS en 2014-2015 se répartissent de la façon suivante :
■ 1 607 personnes ont bénéficié d’information de la part de l’EMAS, ■ 525 personnes ont bénéficié d’un accompagnement et d’une cellule d’écoute, ■ 25 établissements ont été conseillés.
Répartition des interventions et public rencontré par l’EMAS en 2014-2015
Intitulé Interventions Public
Accompagnement
Cadre éducatif et légal 164
51 %
477
13 %Accompagnement et cellule d’écoute 475 1 395
Conseils aux établissements 656 1 131
Sécurisation
Diagnostic de sécurité (réalisé ou actualisé), suivi des préconisations
10615 %
-
Sécurisation (abords...) 277 -
Prévention
Formation / information des adultes 80
21 %
1 831
87 %Atelier élève 407 16 780
Enquête de victimisation(13 établissements) 33 705
Partenariat / représentation 335 13 % -
Total 2 533 22 327
Formations proposées aux personnels en établissement en 2014-2015
Type de formation Intitulé Heures Personnels
Plan académique de formation (PAF)
Problématiques adolescentes, quelles postures ? 36 80
Adolescence et apprentissages scolaires 24 87
Hors plan académique de formation (PAF)
Adolescents difficiles et infractions pénales – Elèves en difficulté, développement de l’enfant – Postures professionnelles – Jeunes délinquants et décrochage scolaire – Gestion de crise …
121 1209
Total 181 1376
Ateliers de prévention / sensibilisation proposés aux élèves en 2014-2015
Intitulé Nombre Elèves
Relations fille-garçon – Harcèlement – Dangers d’Internet... 407 16780
Total 407 16780
12%
34%
36%
18%
Répartition des interventions
Information
Accompagnement et cellule d’écoute
Sécurisation / appui viescolaire
Conseils auxétablissements
51L’état de l’académie 2016-2017
■ L’OFFRE D’HÉBERGEMENT : DEMI-PENSION ET INTERNAT
Une répartition de l’hébergement (demi-pension, internat) en relation avec l’offre de formation
L’implantation géographique équilibrée des collèges sur le territoire académique se traduit par une très faible proportion d’élèves internes (0,2 %).Le service de demi-pension est en revanche beaucoup plus sollicité (67,7 % des élèves de collège).En lycée professionnel (LP), prédominent les externes ; c’est également en LP que l’on trouve le plus fort taux d’internes (8,5 %) ainsi que dans les EREA (établissement régional d’enseignement adapté), trois dans l’académie dans lesquels un tiers des élèves y est interne.Tous les internats, dans leur diversité, doivent proposer l’excellence aux élèves accueillis pour contribuer à l’égalité des chances et à la réussite de tous.
Source : BEA
Effectif d’élèves du second degré public à la rentrée 2015, répartis par mode d’hébergement
Demi-pensionnaires Externes Internes Totaleffectif % effectif % effectif % effectif
Collège * 76 006 67,7 36 042 32,1 261 0,2 112 309
EREA 185 48,6 82 21,5 114 29,9 381
LP 8 214 40,3 10 440 51,2 1 738 8,5 20 392
Lycée 32 890 50,0 29 476 44,8 3 421 5,2 65 787
Total 117 295 59,0 76 040 38,2 5 534 2,8 198 869* y compris SEGPA (3191 élèves en collège)
Lycées : y compris sections d’enseignement professionnel -SEP- et Post-bac
LP: y compris sections générales et technologiques (SGT), apprentis (58 apprentis) et insertion (55 élèves en APF MGI)
52L’état de l’académie 2016-2017
■ LA POLITIQUE DE L’ÉDUCATION PRIORITAIRE
La refondation pédagogique de l’éducation prioritaire se donne un double objectif :■ améliorer les résultats scolaires des élèves en mettant en œuvre plus largement les pratiques professionnelles les plus adaptées aux besoins des élèves concernés ;■ garantir un traitement équitable des besoins pédagogiques en appliquant les mesures relevant de l’éducation prioritaire dans les territoires les plus fragilisés et dans une perspective de réseau, afin d’assurer la continuité des apprentissages et des procédures de la maternelle à la fin de 3ème.
La répartition des réseaux par académie a été arrêtée au niveau national. Le 23 septembre 2014, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avait annoncé la répartition académique des 350 Réseaux d’éducation prioritaire renforcés (Rep+) et des 732 Réseaux d’éducation prioritaire (Rep) pour la rentrée 2015 : l’académie d’Aix-Marseille compte 33 Rep+ et 29 Rep.Les 33 réseaux Rep+ et les 29 Rep de l’académie sont au cœur de cette refondation qui met l’accent sur le travail collectif, la formation des personnels et la capacité collective des équipes de terrain à innover et à inventer les conditions de la réussite de leurs élèves. Les réseaux sont composés d’écoles primaires dont les équipes travaillent ensemble et en étroite collaboration avec leur collège « tête de réseau ». Le travail qui a été initialement développé en 2014-2015 dans les 10 Rep+ préfigurateurs est complètement déployé dans l’académie depuis la rentrée 2015. Les 33 Rep+ et 29 Rep regroupent 396 écoles et 62 collèges. En 2015-2016 dans l’académie d’Aix-Marseille, 21,8 % des écoliers, 21,1 % des collégiens, soit 92 951 élèves, sont scolarisés en éducation prioritaire. La majeure partie des établissements et écoles concernés, regroupés en réseaux, sont situés dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
En 2015-2016, l’académie comprend 20 lycées préalablement classés en Education prioritaire et qui bénéficient désormais d’une clause de sauvegarde. Cela concerne 11 329 lycéens.
Le label académique « éducation accompagnée » bénéficie aux écoles et établissements qui ne sont pas labellisés éducation prioritaire depuis la rentrée 2015 mais dont les indicateurs sociaux témoignent de la nécessité de disposer de moyens supplémentaires au droit commun. Il intègre, sur une période de quatre ans, l’allocation progressive des moyens prévue dans la refondation de l’éducation prioritaire. Il permet aux écoles et établissements concernés de bénéficier de tout ou partie des dispositions prévues dans l’éducation prioritaire et de disposer ainsi de plusieurs leviers d’ajustement, au nombre desquels : le taux d’encadrement (nombre d’élèves par classe), la scolarisation des moins de 3 ans ou encore le « dispositif plus de maîtres de que classes ». Il constitue une transition entre l’éducation prioritaire et le droit commun. Cela concerne 10 733 élèves, à savoir 6 807 dans le premier degré et 3 926 dans le second degré, dont 721 élèves du privé.
Des moyens supplémentaires ont ainsi été déployés pour mettre en œuvre la réforme de l’éducation prioritaire. Ils permettent de faciliter la scolarisation des élèves de moins de 3 ans, de dégager du temps de concertation et de formation pour les équipes enseignantes, de renforcer l’axe de la formation par le déploiement de formateurs éducation prioritaire déchargés, de majorer les indemnités des personnels, d’attribuer de nouveaux postes d’infirmières et d’assistantes sociales dans les réseaux de l’éducation prioritaire. Le dispositif « plus de maîtres que de classes » a été renforcé et les internats de proximité développés. Le pilotage renforcé, autour d’une équipe académique et des comités de pilotage de réseaux facilite la mise en œuvre de cette refondation.
Six priorités ont été définies, en lien direct avec le Référentiel de l’éducation prioritaire :1 - Garantir l’acquisition du « lire, écrire, parler » et enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun.2 - Conforter une école bienveillante et exigeante.3 - Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour la réussite scolaire.4 - Favoriser le travail collectif de l’équipe éducative.5 - Accueillir, accompagner, soutenir et former les personnels.6 - Renforcer le pilotage et l’animation des réseaux.
13,3%
8,5%
78,2%
Premier degréPublic et privé sous et hors contrat (y compris enseignement spécial)
REP+
REP
NON éduc prioritaire
13,3%
8,5%
78,2%
Premier degréPublic et privé sous et hors contrat (y compris enseignement spécial)
REP+
REP
NON éduc prioritaire
10,5%
10,6%
78,9%
Collèges Public et privé sous contrat
(y compris SEGPA)
REP+
REP
NON éduc prioritaire
Répartition des effectifs d’élèves en éducation prioritaire (hors éducation accompagnée en 2015-2016
53L’état de l’académie 2016-2017
Effectifs d’élèves dans l’éducation prioritaire en 2015-2016
Premier degré public (y compris enseignement spécial) Second degré public Total 1er degré
et 2nd degréREP+ REP Total 1er degré REP+ REP Total 2nd degré
Alpes de Haute-Provence 897 897 535 535 1 432
Hautes-Alpes 427 427 306 306 733
Bouches-du-Rhône 33 080 19 059 52 139 12 246 10 214 22 460 74 599
Vaucluse 5 674 4 365 10 039 2 445 3 703 6 148 16 187
Total général 38 754 24 748 63 502 14 691 14 758 29 449 92 951
Effectifs d’élèves dans l’éducation accompagnée en 2015-2016
Premier degré public et privé sous et hors contrat (y compris enseignement spécial) Second degré public et privé sous contrat
Total 1er degré et 2nd degréEducation accompagnée
Total 1er degréEducation accompagnée
Total 2nd degréPublic Privé Public Privé
Alpes de Haute-Provence 1 292 1 292 646 646 1 938
Hautes-Alpes 1 225 1 225 747 747 1 972
Bouches-du-Rhône 3 216 432 3 648 592 721 1 313 4 961
Vaucluse 642 642 1 220 1 220 1 862
Total général 6 375 432 6 807 3 205 721 3 926 10 733
Effectifs d’élèves du second degré public bénéficiant de la clause de sauvegarde en 2015-2016
Département LP LEGT Total 2nd degré public
Bouches-du-Rhône 5 326 4 139 9 465
Vaucluse 1 864 1 864
Total général 7 190 4 139 11 329
Sources effectifs d’élèves : pour le 1er degré, DASEN ; pour le 2nd degré, BEA
Sources effectifs d’élèves : pour le 1er degré, DASEN ; pour le 2nd degré, BEA
Sources effectifs d’élèves : effectifs d’élèves : BEA - clause de sauvegarde : liste d’établissements fournie par le corps d’inspection
54L’état de l’académie 2016-2017
■ LE PACTE POUR LA SÉCURITÉ ET LA COHÉSION SOCIALE POUR MARSEILLE
Ce pacte interministériel, lancé le 7 septembre 2013, vise à désenclaver et à développer le territoire, à réduire la fracture territoriale et à lutter contre les inégalités sociales. Des moyens fléchés accompagnent le déploiement du dispositif à Marseille dont les axes majeurs sont la lutte contre l’absentéisme et le décrochage scolaire, l’amélioration du climat scolaire et la prise en compte globale de l’élève dans sa dimension éducative et sociale :
■ 15 postes d’enseignant du premier degré ;■ 15 postes d’enseignant du second degré ;■ 3 emplois pour renforcer l’équipe mobile académique de sécurité (EMAS) ;■ 10 emplois médico-sociaux (2 médecins, 4 infirmières scolaires et 4 assistants de service social) ;■ ouverture d’un micro lycée (Lycée Diderot de Marseille).
Développement des dispositifs d’accompagnementA la rentrée 2014, le dispositif « École ouverte » a été conforté d’une dotation supplémentaire de 150 000 € fléchée sur le territoire marseillais venant s’ajouter aux 350 000 € dédiés par l’académie sur son budget. Ainsi, des activités éducatives, culturelles et sportives visant à la réussite des élèves sont proposées dans les territoires en difficulté pendant les vacances scolaires. Ce dispositif est reconduit à chaque rentrée.
Développement de l’internatUn plan de développement de l’internat élaboré en collaboration avec les collectivités a été lancé à partir de la rentrée 2014. L’objectif est d’augmenter progressivement les capacités d’accueil à destination prioritairement d’un public de collégiens, lycéens professionnels (notamment des filles) les plus éloignés géographiquement, mais aussi socialement ou culturellement éloignés d’un projet de formation et d’orientation auxquels tous les élèves doivent avoir accès. L’État apportera sa contribution financière en mobilisant le Programme d’investissement d’avenir (PIA).Ainsi, un projet d’internat fédéré est engagé et vise une première proposition de 50 places aux élèves des lycées du Rempart, Colbert et Léonard de Vinci.Un deuxième projet est à l’étude dans la zone du lycée de La Fourragère et pourrait accueillir des collégiens et des lycéens.En outre, l’académie d’Aix-Marseille poursuivra sa politique de places d’internat labellisées.
Association Ecole / famillesLes services de l’Éducation nationale se sont mobilisés avec leurs partenaires pour renforcer l’effort éducatif, l’accompagnement et le soutien scolaire en associant les familles. 38 classes accueillant des enfants de moins de 3 ans ont ouvert dans les quartiers prioritaires de Marseille, depuis la rentrée de septembre 2014 soit + 7 % d’enfants de moins de 3 ans accueillis. 7 nouveaux pôles de scolarisation d’enfants de moins de trois ans viennent s’ajouter à la rentrée 2016.
Création de nouvelles actions ou renforcement d’actions existantes : ■ action de formation par les pairs ;■ prise en charge intégrale de 500 BAFA ;■ création d’un tour de France républicain ;■ création de 300 places de stage de 3ème dans les services de l’Etat ;■ formation de parents d’élèves aux fonctions de parents-délégués ;■ augmentation du nombre de place en Contrat local d’accompagnement scolaire (CLAS) et en Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement aux parents REAAP ;■ nouveaux dispositifs relais pour élèves décrocheurs ou en difficulté ;■ opération « cahiers de vacances ».
55L’état de l’académie 2016-2017
■ DÉVELOPPER LA FORMATION INITIALE ET CONTINUE DES PROFESSIONNELS DE L’ÉDUCATION ET ENCOURAGER L’INNOVATION PÉDAGOGIQUE
La formation initiale à l’École supérieure du professorat et de l’éducation
Les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) créées à la rentrée 2013, constituent un levier essentiel au service de la refondation de l’École de la République. Elles permettent aux étudiants de préparer l’un des nouveaux masters (Métiers de l’Enseignement de l’Education et de la Formation) et l’un des concours rénovés. Cette formation initiale en alternance pour laquelle l’établissement ou l’école est acteur de la formation, articule des enseignements théoriques et pratiques pour une entrée progressive dans le métier. Les futurs professionnels de l’éducation y apprennent également à développer des méthodes pédagogiques innovantes grâce à un lien permanent avec la recherche et à une ouverture à l’international.
Les formations dispensées préparent à l’exercice spécifique d’un métier, visent le développement d’une véritable culture commune partagée par les futurs enseignants des premier et second degrés et les personnels d’éducation.
La formation continue des personnels de l’Education nationale comme vecteur d’évolution des pratiques
La formation de tous les personnels de notre académie est un levier essentiel de la refondation de l’École de la République et de promotion du projet des académies d’Aix-Marseille et de Nice. Réalisé en étroite collaboration avec l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation, le plan académique de formation 2016 - 2017 traduit un fort engagement dans la formation des personnels tout au long de la vie. Cette année une campagne d’auto positionnement au regard des compétences attendues (décret de juillet 2013) a été lancée auprès de tous les personnels enseignants et d’éducation des premier et second degrés pour initier une politique de suivi du parcours des personnels. Il s’agit ensuite d’assurer la formation continue des nouveaux professeurs, les formations statutaires, l’adaptation à l’emploi pour l’ensemble des métiers, l’approfondissement des compétences professionnelles des personnels y compris à l’ESPE et à l’université. Il s’agit enfin d’accompagner les réformes et en particulier celle du collège.
Les actions de formations sont au service des priorités académiques :■ Le volet formation du plan numérique national.■ Les prolongements du plan de formation « réforme du collège » de l’année 2015-2016.■ Le volet formation des personnels dans le cadre du redéploiement de l’éducation prioritaire.■ Le repérage et la valorisation des bonnes pratiques avec la Journée académique de la pédagogie (JAP) et la labellisation des expérimentations.
Enfin le plan de formation académique décline les grandes priorités nationales de l’école : citoyenneté, éducation artistique et culturelle, parcours avenir, etc.
En étroite collaboration avec la recherche, via l’ESPE, l’organisation des formations se réalise au plus près des équipes et mobilise des modalités hybrides (présentiel, formation ouverte et à distance, groupe de recherche-action, tutorats, observations croisées,…).
Véritable investissement dans la richesse des ressources humaines, la formation est valorisée et évaluée pour s’assurer qu’elle irradie jusque dans les classes au service de la réussite de tous les élèves.
Formation nationale15%
Education prioritaire5%
Numérique dans les disciplines
3%
Préparations aux concours internes
2%
Climat scolaire5%Numérique
10%Réforme du collège
8%Continuités
5%
Individuel disciplinaire / transversal
10%
Personnels administratifs et d'encadrement
7%
Formations 1er degré (départements)
30%
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000
Continuité
Climat scolaire
Différenciation
Interdisciplinarité
Répartition prévisionnelle de l’offre de formation (volet académique) en 2016 - 2017
Par enveloppe budgétaire Par thématique prioritaire (en journées stagiaires)
56L’état de l’académie 2016-2017
■ LA STRATÉGIE NUMÉRIQUE
L’académie a précisé les contours de sa stratégie numérique dans une feuille de route 2013-2017. Elle met en cohérence les missions des acteurs des premier et second degrés, du réseau territorial de CANOPE ainsi que des collectivités territoriales par le biais de conventions de partenariat.
L’« écosystème numérique » de l’académie d’Aix-MarseilleLes 5 grands axes de la politique numérique académique permettent de fédérer l’ensemble des actions et des projets et de communiquer avec l’ensemble des partenaires.Axe 1 : Apprendre autrement avec les ressources numériques nationales et académiques.Axe 2 : Construire une culture numérique partagée.Axe 3 : Travailler en réseau pour faciliter la coopération au sein de la communauté éducative.Axe 4 : Responsabiliser les acteurs pour comprendre les medias numériques.Axe 5 : Favoriser les innovations pédagogiques à l’ère du numérique.
Pour déployer la stratégie académique la Délégation académique au numérique éducatif (DANE) s’appuie sur une organisation en réseau :■ Le Délégué académique au numérique (DAN) est le conseiller du recteur pour l’élaboration et le suivi de la stratégie académique relative au numérique éducatif. La DANE est rattachée à la Direction des systèmes d’information (DSI). Un adjoint commun DAN-DSI assure le lien entre les dimensions pédagogiques et techniques du numérique. Depuis la rentrée 2016, un adjoint 1er degré permet de donner toute sa cohérence à la continuité entre le premier et le second degrés dans le domaine du numérique.■ La DANE est composée d’enseignants qui interviennent comme chargés de mission au sein du pôle numérique académique ou comme animateurs pédagogiques dans le cadre des pôles départementaux du dispositif ac@r. Chaque chargé de mission se voit confier la coordination d’un groupe de formation et de compétences qui assure la production de ressources pédagogiques et les formations. ■ Le DAN travaille avec les quatre IEN-TICE désignés par les IA-DASEN.■ Des groupes académiques d’inspecteurs, de chefs d’établissements et de cadres des autres services académiques accompagnent la mise en œuvre de la stratégie numérique académique.■ Les Interlocuteurs académiques au numérique (IAN) et les Interlocuteurs numériques des lycées professionnels (INLP) assurent des missions d’information, d’impulsion et de coordination en matière d’usages du numérique dans leur discipline en lien avec la Direction du numérique éducatif du Ministère.■ Les webmestres des sites pédagogiques sont un relais important du réseau numérique académique pour la diffusion des usages pédagogiques pertinents.■ Dans chaque établissement, le chef d’établissement désigne un référent numérique qui aide à la mise en œuvre de la politique académique au niveau local.
Les sites■ Le site académique « Le numérique éducatif » http://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/numerique-educatif met en valeur les actions menées dans le domaine du numérique et comporte un espace réservé aux usages responsables du numérique.■ Des ressources numériques sont proposées aux enseignants, aux élèves et aux familles dans le cadre du service public du numérique éducatif. Les ressources pédagogiques sont organisées en fonction des nouveaux cycles de la scolarité obligatoire (cycle 1, cycle 2, cycle3, cycle 4).■ Des espaces numériques de travail ont déjà été mis à disposition, notamment des collèges alpins et d’une partie des écoles. Les lycées ont accès depuis la rentrée 2015 à l’environnement numérique éducatif ATRIUM, le déploiement se poursuivra au cours de l’année scolaire 2016-2017.
Le plan numériqueEn 2014, six collèges de l’académie ont fait partie du réseau national des 72 collèges connectés. Le 7 mai 2015, le président de la République a lancé la première étape du plan numérique ministériel avec une phase de préfiguration qui s’est poursuivie au cours de l’année scolaire 2015-2016 avec des appels à projets lancés en partenariat avec les collectivités territoriales (conseils départementaux et mairies).
Le plan numérique national s’articule autour de trois ambitions :■ La formation des enseignants et des cadres. Un Plan académique de formation numérique (PAFN) a été publié le 15 juin 2015 afin de commencer le plus tôt possible les formations en donnant la priorité aux stages d’établissement et en mettant l’accent sur les usages du numérique dans les enseignements. Les formations de l’encadrement privilégieront les thématiques liées au pilotage d’un projet numérique. La formation des cadres et des formateurs s’effectuera en articulation avec l’académie de Nice.■ La mise à disposition de nouvelles ressources numériques pédagogiques. L’Etat, par un financement à hauteur de 30 € par élève et par professeur pour les collèges numériques et 500 € par école numérique, permet l’achat de ressources. Par ailleurs, un portail national de ressources est ouvert depuis la rentrée 2016.
57L’état de l’académie 2016-2017
■ L’équipement des collégiens de 5ème et des écoles. Des équipements individuels mobiles ou des classes mobiles avec tablettes sont financés pour moitié par l’Etat et moitié par les collectivités territoriales. A la rentrée 2016, l’académie d’Aix-Marseille, compte 75 collèges numériques et 37 écoles élémentaires. Ces établissements constituent autant de laboratoires académiques permettant d’évaluer l’impact du numérique et de définir les pratiques à mutualiser.
Sous l’impulsion du recteur Jean-Marc Monteil, chargé d’une mission interministérielle sur le numérique éducatif, l’appel à projets e-FRAN a été lancé. Il vise un double objectif : conduire des expérimentations de terrain et organiser leur accompagnement par l’appui de la recherche. Deux projets de l’académie d’Aix-Marseille ont été retenus sur les neuf projets sélectionnés au niveau national, sur la base de dix critères pondérés combinant l’intérêt pédagogique, la qualité du projet de recherche et le potentiel de diffusion des résultats.
L’accompagnement des collèges numériques Un IA-IPR référent assure l’accompagnement de chaque collège numérique. Des accompagnateurs disciplinaires (professeurs désignés par les IA-IPR et le DAN) interviennent auprès des équipes pour les aider à la mise en œuvre des projets. Le plan de formation donne une place privilégiée aux collèges numériques.Des comités de pilotage sont institués avec les différentes collectivités afin de permettre le suivi de ces expérimentations. Des comités de suivi sont institués dans chaque collège.
Enseignement de l’informatiquePour initier les élèves à la pensée informatique, les nouveaux programmes des cycles 2, 3 et 4 prévoient un apprentissage du code et de l’algorithmique. Dans le prolongement de la scolarité obligatoire, le lycée offre des contenus d’enseignement adaptés aux enjeux de la société et répondant aux besoins des élèves. Ainsi, l’Enseignement d’exploration (EDE) « Informatique et création numérique » (ICN) expérimenté dans six lycées au cours de l’année scolaire 2015-2016 va être proposé à une vingtaine d’établissements. Un enseignement facultatif d’informatique et création numérique, de deux heures hebdomadaires, sera proposé dans les classes de première des séries générales (S, ES et L). Il s’agit de permettre à l’ensemble des élèves qui le souhaitent d’acquérir une meilleure maîtrise des logiques et des concepts mis en œuvre dans le domaine du numérique et de mesurer l’intérêt de cette science dans la formation qu’ils envisagent de suivre.
Alpes de Haute-Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse TotalCollèges numériques 3 2 68 2 75Ecoles numériques 8 30 0 38
FAVORISER UNE MEILLEURE OUVERTURE DE L’ÉCOLE
L’académie d’Aix-Marseille demeure mobilisée auprès des établissements scolaires dans le cadre de sa politique d’ouverture sur les bassins de vie. Ainsi, trois volets majeurs viennent s’ajouter au projet d’orientation et de formation de l’élève :■ les enjeux de l’insertion économique et professionnelle ■ le volet culturel et artistique ■ l’ouverture à l’international
59L’état de l’académie 2016-2017
■ LE LIEN ÉCOLE-ENTREPRISE
Depuis le 31 mars 2016, l’académie d’Aix-Marseille a créé le Comité académique éducation-économie (CAEE). A l’instar du Comité national éducation-économie (CNEE), il est un lieu d’échange et de consultation privilégié avec les partenaires professionnels pour élaborer une réflexion prospective au regard des missions, des priorités de l’Education nationale et des besoins exprimés par l’environnement économique, visant à renforcer les nombreux partenariats développés dans l’académie. Le lien école-entreprise est ainsi développé en créant de nombreux partenariats avec les acteurs du monde économique. La relation durable que l’académie construit avec l’Entreprise concerne la découverte des milieux professionnels par les élèves et les enseignants, mais aussi l’offre de formation, le marché du travail et l’esprit d’entreprendre. En 2015-2016, l’académie a consolidé des dispositifs existants (notamment les Comités locaux école entreprise - CLEE), les semaines thématiques et le championnat des mini-entreprises). Le dispositif innovant, « Entreprises acteurs de l’éducation prioritaire » (EAEP) s’est étendu à sept collèges et a permis d’offrir aux jeunes des réseaux de l’éducation prioritaire des stages en dehors de leur lieu de vie afin de développer leurs compétences sociétales et de permettre l’acculturation au monde économique.
En 2016-2017, l’accent sera mis sur :
■ Le développement des mini-entreprises dans la région académique : la Mini Entreprise-EPA est un dispositif qui permet de découvrir très concrètement la vie en entreprise. En amont de la création de la Mini Entreprise-EPA, le programme permet d’appréhender la gestion de projet et d’acquérir des réflexes pour concrétiser une idée. En aval, les mini-entrepreneurs découvrent l’organisation d’une entreprise et apprennent à respecter les objectifs qu’ils se sont fixés. Ce programme innovant s’intègre parfaitement dans le Parcours Avenir ainsi que dans les futurs Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI).
■ L’accès à la certification et à l’emploi des élèves en situation de handicap : la « Passerelle Handicap École Entreprise » réunit les différents acteurs (rectorat, associations, monde économique, communauté éducative, AGEFIPH, FIPHPFP…), autour d’objectifs clairement définis : faciliter l’orientation des élèves et étudiants en situation de handicap, contribuer à la prévention du décrochage scolaire, augmenter la qualification et l’employabilité des jeunes et favoriser l’insertion professionnelle dans un emploi durable.
■ La mise en oeuvre des deux nouveaux campus des métiers et qualifications labellisés :- le campus des métiers et des qualifications de la relation client ;- le campus des métiers et des qualifications des agrosciences, de l’agroalimentaire et de l’alimentation.
■ Le développement des séquences d’immersion en entreprise pour les enseignants du second degré.
■ La mise en œuvre des pôles de stages dans l’objectif de garantir une plus grande équité dans l’accès aux stages et aux périodes de formation en milieu professionnel, de préparer l’insertion, et d’améliorer l’orientation dans le cadre du Parcours d’Avenir.
■ L’extension du dispositif « Entreprises Acteurs de l’éducation prioritaire ».
■ Le développement d’une connexion plus étroite entre métiers, vie quotidienne et développement durable.
60L’état de l’académie 2016-2017
■ L’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE
L’Education artistique et culturelle (EAC) constitue un levier d’épanouissement personnel, de réussite scolaire et d’insertion socio-professionnelle. Elle est placée au cœur de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole de la République ainsi qu’au sein du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. L’enjeu de cette démarche volontariste est de permettre l’accès de tous à la culture, en particulier de ceux qui en sont les plus éloignés, grâce à la mise en place du parcours d’éducation artistique et culturelle (circulaire du 3 mai 2013, arrêté du 1er juillet 2015). Ce parcours, accompli par chaque élève, se construit de l’école primaire au lycée, dans la complémentarité des temps scolaire et périscolaire d’une part, des enseignements et des projets d’autre part. Il conjugue l’ensemble des connaissances et des compétences que l’élève acquiert dans les domaines des arts et de la culture, des pratiques qu’il expérimente et des rencontres organisées avec des artistes et des œuvres.
La dynamique engagée dans l’académie depuis plusieurs années repose sur la mise en synergie de ses actions et de ses ressources avec celles de ses différents partenaires culturels et institutionnels (en particulier la Direction régionale des affaires culturelles - ministère de la culture et de la communication, et les collectivités territoriales), à travers de nombreuses conventions.
Depuis 2015, l’académie a renforcé son accompagnement des établissements scolaires à travers : ■ la mise à disposition d’outils méthodologiques pour l’élaboration et le suivi du parcours d’éducation artistique et culturelle (guide de mise en œuvre, grille de diagnostic, formation à l’utilisation de FOLIOS, application numérique support des parcours éducatifs…),■ le renforcement du réseau des professeurs chargés d’une mission de service éducatif auprès des structures culturelles,■ la mise en place de parcours culturels territoriaux (Arles : autour d’un monument, Marseille : thématique du portrait, Vaucluse : « Ecritures », Alpes : « L’autre et l’ailleurs »),■ les formations à destination des enseignants, des référents « culture » des collèges et des lycées, des professeurs documentalistes, des personnels de direction.
L’action artistique et culturelle dans le second degré public
Dispositifs culturels et projets d’établissementDans les écoles et établissements, les enseignants peuvent mettre en œuvre divers projets culturels en lien avec les programmes d’enseignement. Ils impliquent les élèves dans des pratiques artistiques et culturelles touchant des domaines variés, favorisant les liens entre les différentes disciplines. Ces projets sont l’occasion de nouer des partenariats ou des jumelages avec des acteurs culturels de proximité.Les équipes peuvent également s’appuyer sur des dispositifs culturels académiques développés avec les nombreux partenaires de l’académie : théâtres, musées, archives, festivals, bibliothèques, opéras, orchestres, centres chorégraphiques, mémorial, lieux d’éducation à l’image… Ces dispositifs sont systématiquement associés à une politique d’accompagnement des équipes : formation continue et ressources pédagogiques. Ils ont pour objectif de proposer un cadre et de garantir une qualité des actions, pour faciliter les projets spécifiques de chaque équipe pédagogique.Il existe en outre un grand nombre de dispositifs nationaux d’éducation artistique auxquels les élèves peuvent participer : « La classe, l’œuvre ! », « L’école en chœur », « La Fabrique à Chansons », « Ecole et cinéma », « Collège, lycéens et apprentis au cinéma », « Dis-moi dix mots », « Une Rentrée en images », etc.Dans tous les cas, les projets d’éducation artistique et culturelle ont vocation à devenir partie prenante du projet d’école ou d’établissement, dont le volet culturel contribue à structurer et enrichir le parcours de l’élève, en mettant en cohérence, pour chaque cycle, les projets avec les enseignements et les grands objectifs du socle commun. Les équipes peuvent désormais s’appuyer sur le référentiel du parcours d’éducation artistique et culturelle, qui propose du cycle 1 au cycle 4 des repères de progression concernant les compétences de l’élève.
Accès à des disciplines culturelles par le biais d’enseignements optionnels En dehors du cadre des divers dispositifs culturels, les élèves peuvent être formés à des disciplines culturelles par le biais d’enseignements optionnels en lycée (enseignement d’exploration, facultatifs ou de détermination en cycle terminal de section littéraire) : théâtre, cinéma-audiovisuel, danse, musique, arts plastiques…Par ailleurs, l’enseignement de l’histoire des arts est obligatoire depuis 2008 à l’école, au collège et au lycée.
Nombre de services éducatifs* en 2015-2016 (par domaine culturel et par département)
Patrimoine Arts visuels Musique Lecture – Écriture Théâtre Danse Total
Alpes de Haute- Provence 1 1 0 0 1 0 3
Hautes-Alpes 2 0 0 0 1 0 3
Bouches-du-Rhône 12 9 3 1 1 1 27
Vaucluse 5 2 1 1 1 1 11
Académie 20 12 4 2 4 2 44
* Professeurs chargés d’une mission de service éducatif auprès d’une structure culturelle.
61L’état de l’académie 2016-2017
Source : BEA
Effectifs d’élèves en option arts dans l’enseignement public en 2015-2016
Seconde générale et technologique
Première générale et technologique
Terminale générale et technologique
Facultative uniquement Facultatif Obligatoire Total Facultatif Obligatoire Total
Arts plastiques 377 487 193 680 492 220 712
Cinéma Audiovisuel 231 208 125 333 228 146 374
Danse 204 153 58 211 179 37 216
Histoire des arts 79 86 111 197 145 124 269
Musique 156 227 49 276 278 44 322
Théâtre 334 237 64 301 244 67 311
Total 1381 1398 600 1998 1566 638 2204
Source : DME
Options artistiques facultatives en seconde dans les lycées publics rentrée scolaire 2015
Arts plastiques
CinémaAudiovisuel Danse Histoire des
arts Musique Théâtre
Alpes-de-Haute-ProvenceBarcelonnette 1Digne 1Manosque 1 1Hautes-AlpesEmbrun 1Briancon 1Gap 1 1Bouches-du-RhôneAix En Provence 3 1 1 1 1 2Aix En Provence (Luynes) 1 1
Arles 1 1Aubagne 1 1Gardanne 1 1 1Istres 1La Ciotat 1 1 1 1 1Marignane 1Marseille 5 2 2 1 6 4Martigues 1 1 1 1 1Miramas 1Salon de Provence 1 1
Tarascon 1Vitrolles 2 1 1VaucluseApt 1Avignon 2 1Bollene 1Carpentras 2 1 1Cavaillon 1Isle Sur La Sorgue 1
Orange 1
62L’état de l’académie 2016-2017
■ OUVERTURE À L’INTERNATIONAL
La politique académique d’ouverture à l’international
La politique académique vise à inclure l’ouverture à l’international comme une composante incontournable du parcours de chaque élève afin de favoriser sa réussite et son insertion professionnelle.
L’action académique est conduite concomitamment dans différents domaines :■ un engagement renforcé, avec les partenaires, dans les dispositifs existants tels le nouveau programme Erasmus+, les coopérations bilatérales franco-allemandes, britanniques, italiennes et marocaines ;■ la consolidation de nouveaux partenariats académiques avec le Canada et la construction d’un nouveau programme transfrontalier avec l’Italie pour les cinq prochaines années ;■ la conduite d’actions structurelles pour faire évoluer les modalités de reconnaissance de compétences entre les pays et particulièrement dans les filières professionnelles. L’académie participe activement aux dispositifs européens Eirevet, Netinvet et Ecvet et initie également l’élargissement de cette démarche aux pays du pourtour méditerranéen ;■ l’enrichissement des pratiques de l’académie par celles mises en place par des pays partenaires dans les domaines de la persévérance scolaire, du climat scolaire et du numérique.
Enfin, l’académie œuvre à développer l’ouverture sur le monde dès le plus jeune âge en amenant les élèves à un apprentissage des langues le plus en amont possible et à développer leur connaissance de l’autre. La mise en place de classes d’immersion bilingue dès le CP est rendue possible grâce à des coopérations avec des pays familiers du bilinguisme. Cet axe se construit de pair avec le renforcement du recours aux technologies numériques, comme la plateforme eTwinning, qui permettent à des publics très jeunes, dont la mobilité est limitée, de pouvoir facilement échanger avec des écoles étrangères.
La politique académique d’ouverture à l’international s’appuie, entre autres, sur le développement des dispositifs d’enseignement internationaux.
■ Les sections européennes proposent un renforcement linguistique et culturel avec, au collège, deux heures d’enseignement supplémentaires par semaine de la langue de la section et, au lycée, un enseignement de certaines disciplines dans la langue de la section. Des échanges européens et des activités culturelles sont également prévus.■ Dans les sections internationales, le volume horaire d’enseignement dans la langue de la section est plus important que dans les sections européennes. L’équipe pédagogique est constituée d’enseignants français et étrangers.■ Les sections binationales préparent à un double diplôme, le baccalauréat français et le diplôme équivalent dans le pays dont la langue est étudiée, l’Allemagne (Abibac), l’Espagne (Bachibac), l’Italie (Esabac).■ Enfin, les sections bi-langues permettent aux élèves qui ont commencé une langue dans le primaire de la poursuivre sans interruption au collège dès la 6ème. La diversification linguistique est préservée par la présence de classes bi-langues avec une autre langue moins courante.
Sections internationales, binationales et européennes dans l’académie en 2015-2016 (public et privé sous contrat*) Sections internationales Sections binationales Nombre de sections européennes
Allemand 4Collège 117
Anglais 4
Arabe 1LEGT 93
Chinois 4
Espagnol 3 5LP 32
Italien 2 6(*) Hors Ecole Internationale PACA. Y compris premier degré.
Source : DME et IA-IPR de langues
L’amélioration des compétences en langues vivantes étrangères des élèves constitue une priorité ministérielle. Cela se traduit tout d’abord par l’apprentissage de la première langue vivante dès le CP par tous les élèves à partir de la rentrée 2016.
La réforme du collège renforce également cette politique éducative en introduisant, dès la rentrée 2016, l’apprentissage d’une seconde langue vivante dès la classe de 5ème.Concernant les classes bi-langues, il est prévu par la réforme du collège que toutes celles qui permettent de commencer l’anglais dès la 6ème tout en poursuivant l’apprentissage d’une autre langue vivante commencée à l’école élémentaire continuent d’exister. Elles bénéficient désormais d’une assise réglementaire qui leur faisait défaut jusque-là. Ainsi, un élève qui a appris l’espagnol à l’école pourra apprendre l’espagnol et l’anglais en classe de 6ème. Un élève qui a appris l’allemand à l’école pourra apprendre l’allemand et l’anglais en classe de 6ème.Concernant les classes bi-langues qui ne sont pas adossées à un enseignement de langue reçu dans le primaire (pas de continuité), l’académie d’Aix-Marseille a apporté une attention particulière à leur maintien dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire et ceux pour lesquels ce dispositif apporte une réelle plus-value notamment en termes de mixité sociale. Seules 9 classes bi-langues, sur les 158 que comptait l’académie d’Aix-Marseille en 2015-2016, ne répondaient pas à l’ensemble de ces critères et ont été fermées.
63L’état de l’académie 2016-2017
ACADEMIE DEGRENOBLE
ACADEMIEDE NICE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ITALIE
Marseille
Salon-de-PceArles
IstresAix-en-Pce
Pertuis
ManosqueAptCavaillon
Avignon
CarpentrasOrange Digne-les-Bains
Sisteron
Gap
Barcelonnette
Briançon
19
Marseille
Salon-de-PceArles
IstresAix-en-Pce
Pertuis
ManosqueAptCavaillon
Avignon
CarpentrasOrange Digne-les-Bains
Sisteron
Gap
Barcelonnette
Briançon
19
3
3
2
36
7
3
5
3
2
63
2
3
2
2 6
2
5
211
2
6
5
2
6
2
2
2
2
3
2
Etablissements qui proposent :
une section européenne
une section internationale
Bassin de formation
Marseille
3
46
5
96
42
5
2572
2
Source : Base Elève Académique, secteurs public et privé sous contrat,rentrée 2015, y compris ecole internationale de Manosque
Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAEC
Si plusieurs établissements de la même communeproposent une section, leur nombre est indiqué.
Les sections européennes et internationales dans les établissements du second degré (public et privé sous contrat)
Effectifs des sections européennes par langue à la rentrée 2015 (public et privé sous contrat)
source : BEA Langue de la section européenneTotal
ALLEMAND ANGLAIS ARABE CHINOIS ESPAGNOL ITALIEN RUSSE
Alpes de Haute-Provence 58 295 0 0 0 148 0 501
Hautes-Alpes 70 308 0 0 141 261 0 780
Bouches-du-Rhône 1 403 5 529 97 75 948 945 11 9 008
Vaucluse 320 1 938 0 0 530 312 0 3 100
Académie 1 851 8 070 97 75 1 619 1 666 11 13 389
Nombre d’élèves en « classe Abibac », classe « Bachibac », classe « Esabac » en 2015-2016 (public)source : BEA
TotalSeconde Première Terminale
Alpes de Haute-Provence 43 13 21 77
Hautes-Alpes 10 14 4 28
Bouches-du-Rhône 170 147 128 445
Vaucluse 73 83 65 221
Académie 296 257 218 771
64L’état de l’académie 2016-2017
Nombre de collèges, lycées d’enseignement général et technologique (LEGT) et lycées professionnels (LP) possédant une section européenne et orientale en 2015-2016 (public et privé sous contrat)
Alpes de Haute-Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Académie
public privé public privé public privé public privé public privé Total
Anglais 4 0 4 0 66 25 24 6 98 31 129Allemand 4 0 4 0 45 3 9 4 62 7 69
Espagnol 0 0 3 0 22 1 7 6 32 7 39
Italien 4 0 10 0 28 3 9 0 51 3 54
Chinois 0 0 0 0 0 2 1 0 1 2 3
Arabe 0 0 0 0 5 0 3 0 8 0 8
Russe 0 0 0 0 2 0 0 0 2 0 2
Japonais 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1
Total 12 0 21 0 169 34 53 16 255 50 305
Nombre de classes bi-langues en collège en 2015-2016 (public et privé sous contrat)Enseignement d’anglais plus une des langues ci-dessous
Alpes de Haute-Provence Hautes-Alpes Bouches-du-Rhône Vaucluse Académie
public privé public privé public privé public privé public privé Total
Allemand 4 1 6 0 67 16 30 7 107 24 131Italien 4 0 11 0 12 2 6 2 33 4 37
Espagnol 0 0 0 0 5 0 0 3 5 3 8
Russe 0 0 0 0 3 0 0 0 3 0 3
Arabe 0 0 0 0 8 1 2 0 10 1 11
Provençal 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Chinois 0 0 0 1 0 2 0 0 0 3 3
Total 8 1 17 1 95 21 38 12 158 35 193
EIPACA
L’école internationale (EIPACA) scolarise, dans un programme d’enseignement bilingue, la quasi-totalité des enfants issus des familles du projet ITER ainsi que de nombreux élèves locaux de nationalités européennes et extra-européennes*.
Le dispositif d’enseignement :■ Maternelle au baccalauréat : 1 école primaire et 2 EPLE (établissement public local d’enseignement).■ 6 sections linguistiques : anglais, allemand, espagnol, italien, chinois et japonais.■ Enseignements dispensés selon le principe de la parité : 50 % en langue française et 50 % dans la langue de section. ■ Un vaste éventail de langues vivantes est offert : français langue étrangère, anglais, allemand, espagnol, italien, chinois, japonais, russe, hindi et coréen.■ Dès le niveau du collège, les élèves anglophones peuvent suivre un enseignement anglophone européen dispensant les cours à plus de 80 % en anglais.
* Rentrée 2016, l’effectif prévisionnel tous niveaux est de 719 élèves.
Les relations internationales
Elles reposent en partie sur des partenariats académiques avec :■ l’Allemagne : Basse – Saxe, Hambourg, Rhénanie du Nord – Westphalie,■ l’Ecosse : Glasgow City Council,■ l’Espagne : Andalousie,■ l’Italie : Ligurie, Piémont, Vallée d’Aoste,■ le Maroc : Tanger, Tétouan, Al Hoceima,■ le Canada : Ottawa, Carleton,■ les Etats-Unis : Wisconsin.
65L’état de l’académie 2016-2017
Les appariements
L’acte administratif et élémentaire qui concrétise les échanges à l’international entre un établissement scolaire français et un établissement partenaire étranger est l’appariement. Il implique un lien fondé sur la réciprocité et non sur des relations circonstancielles établies à l’occasion d’un seul échange.Dès lors qu’un établissement mène une action à l’international, mobilité physique avec réciprocité ou virtuelle par le biais des TICE, il convient de « pérenniser » ces échanges par un appariement.239 appariements ont été actifs en 2015-2016 : 204 avec des établissements européens et 35 dans le reste du monde.
Partenariats et mobilités dans les établissements en 2015-2016
31%
8%
28%
12%
5%7%
8%
Appariements actifs d'établissements dans l'académieen 2015-2016
AllemagneRoyaume-UniItalieEspagneEtats-Unis CanadaAutres pays d'EuropeAutres pays du monde
Les échanges
Il existe une grande diversité d’échanges, dont ceux organisés avec l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) et le Secrétariat franco-allemand (SFA) – qui coordonnent les échanges de jeunes entre la France et l’Allemagne par le biais de bourses de mobilité individuelles ou collectives et d’aides financières ou logistiques aux organisations de rencontres franco-allemandes et de stages en entreprise, en France et en Allemagne ; ils soutiennent également l’apprentissage des langues et visent à faire découvrir les réalités du pays partenaire.
Ouverture internationale de l’académie2015-2016
Effectifs et proportion de collèges publics ayant au moins un partenariat scolaire actif avec un établissement étranger 79 37,62 %
Effectifs et proportion de lycées publics ayant au moins un partenariat scolaire actif avec un établissement étranger 55 50 %
Effectifs et proportion de collégiens ayant participé à une mobilité à l'étranger (public) Individuelle 173
Collective 6 924
Total 7 097 6,33 %Effectifs et proportion de lycéens ayant participé à une mobilité à l'étranger - enseignement général & lycées professionnels (public)
Individuelle 645
Collective 3 125
Total 3 770 4,90 %Effectifs et proportion de collégiens ayant participé à une mobilité à l'étranger (privé) Individuelle 27
Collective 2 988
Total 3 015 11,14 %Effectifs et proportion de lycéens ayant participé à une mobilité à l'étranger - enseignement général & lycées professionnels (privé)
Individuelle 279
Collective 1 570
Total 1 849 8 %
66L’état de l’académie 2016-2017
■ LA CARTE DES LANGUES
Source : BEA
Source : BEA
Effectifs d’élèves suivant l’enseignement des langues moins courantes en LV1, LV2 et LV3 à la rentrée scolaire 2015
Privé Public Total
Collège Lycée GT (hors POSTBAC) Collège Lycée GT
(hors POSTBAC) Collège Lycée GT (hors POSTBAC) Ensemble
Arabe 557 346 88 0 645 346 991
Arménien 0 3 54 50 54 53 107
Chinois 128 696 323 261 451 957 1408
Coréen 0 25 0 0 0 25 25
Hébreu 0 39 138 240 138 279 417
Japonais 12 91 0 48 103 139 242
Portugais 0 26 0 13 26 39 65
Russe 161 278 0 62 439 340 779
Total 858 1504 603 674 1856 2178 4034
Effectifs d’élèves de collèges publics et privés sous contrat en latin et grec à la rentrée scolaire 2015
Latin GrecPrivé Public Total Privé Public Total
Alpes de Haute-Provence 136 636 772 0 21 21
Hautes-Alpes 15 486 501 0 17 17
Bouches-du-Rhône 5787 7802 13589 282 271 553
Vaucluse 1000 1670 2670 9 41 50
Total 6938 10594 17532 291 350 641
67L’état de l’académie 2016-2017
■ L’ENSEIGNEMENT DU PROVENÇAL
Dans l’académie, 8 721 élèves du premier degré et 3 393 collégiens et lycéens ont suivi l’enseignement de la langue régionale, le provençal, en 2015-2016. Cet enseignement est ainsi dispensé dans les écoles de 66 communes (premier degré) et dans les établissements de 42 communes (second degré).
En classe de première, dans les séries ES, L et S, la langue régionale figure, au titre de la LV2, dans les enseignements communs et peut également être choisie, au titre de la LV3, comme enseignement facultatif ; en outre, dans la série L, elle peut être étudiée en tant qu’enseignement spécifique, comme LV3 ou LV2 approfondie.
Les résultats des évaluations en provençal LV2 en 3ème continuent d’être satisfaisants ; ils témoignent d’une maîtrise très correcte de la langue, 73 % des élèves se situant au niveau A2 (ou davantage) en expression écrite et 81 % au niveau A2 ou A2- pour la compréhension orale.
Sources : Conseil académique des langues régionales (CALR)
Effectifs d’élèves suivant l’enseignement du provençal en 2015-2016 dans le second degré et nombre d’établissements (public et privé sous contrat)
Collège Lycée
Nombre d’établissements 47 25
Effectifs d’élèves 2516 877
Effectifs de collégiens et lycéens suivant l’enseignement du provençal en 2015-2016 (par département – public et privé sous contrat)
Collège Lycée Total Total
public privé public privé public privé pu + pr
Alpes de Haute-Provence 68 0 22 0 90 0 90
Hautes-Alpes 17 0 0 0 17 0 17
Bouches-du-Rhône 1 805 45 624 47 2 429 92 2 521
Vaucluse 544 37 164 20 708 57 765
Académie 2 434 82 810 67 3244 149 3 393
ACADEMIE DE GRENOBLE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ACADEMIE DE NICE
ITALIE
BOUCHES-DU-RHONE
VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
HAUTES-ALPES
Marseille
Manosque
Istres
Arles Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
CavaillonAvignon
CarpentrasOrange
Sisteron
Digne-les-Bains
Gap
BOUCHES-DU-RHONE
VAUCLUSEALPES-DE-HAUTE-PROVENCE
HAUTES-ALPES
Marseille
Manosque
Istres
Arles Salon-de-Pce
Aix-en-Pce
CavaillonAvignon
CarpentrasOrange
Sisteron
Digne-les-Bains
Gap
Briançon
Barcelonnette
Apt
Pertuis
23
2
2
2
2
6
6
4
2
2
35 2
28
Ecole publique qui propose le provençal
Département
Source : Conseil académique des langues régionales (CALR) 2015-2016Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAEC
Si plusieurs écoles d'une même communeproposent le provençal, leur nombre est indiqué
La carte du provençal dans les écoles publiques
ACADEMIE DEGRENOBLE
ACADEMIE DEMONTPELLIER
ACADEMIE DE NICE
ITALIE
Cavaillon
Salon-de-Pce
Aix-en-PceIstres
Arles
Sisteron
Marseille
Cavaillon
Salon-de-Pce
Aix-en-PceIstres
Arles
Sisteron
Marseille
Manosque
Briançon
Digne-les-BainsOrange
Barcelonnette
Gap
AptAvignon
Carpentras
Pertuis
Elèves qui apprennent le provençal, par commune,dans les collèges et lycées pu. et pr. sous contrat
100 et plusDe 75 à moins de 100De 50 à moins de 75Moins de 50Pas d'élèves
Bassin de formation
Source : Conseil académique des langues régionales (CALR) 2015-2016Réalisation : rectorat d'Aix-Marseille - DAEC
La carte du provençal dans le 2nd degré (public et privé sous contrat)
68L’état de l’académie 2016-2017
■ L’OFFRE DE FORMATION EN SPORT DANS LE 2nd DEGRÉ
En tant que discipline d’enseignement, l’EPS comporte l’enseignement obligatoire, l’enseignement facultatif, l’option de détermination et de complément au lycée général et technologique.L’enseignement facultatif, proposé dans une quarantaine de lycées (une dizaine dans les Alpes et le Vaucluse, une trentaine dans les Bouches-du-Rhône), concerne tous les sports. Les enseignants en choisissent deux, un sera retenu pour les épreuves du baccalauréat.L’enseignement de détermination (en seconde) et complémentaire (en première et terminale), proposé dans quelques lycées, approfondit la pratique et la connaissance d’une diversité d’activités. Les élèves apprennent à définir et conduire un projet d’entraînement en vue de réaliser la meilleure performance, tout en bénéficiant de mises en relation de l’activité physique avec un ensemble de connaissances issues d’autres disciplines permettant de l’expliquer et de la comprendre. En cela, cet enseignement se rapproche d’une pré-professionnalisation aux métiers du sport.
Sources : DME et DEEP
Répartition des 122 sections sportives en 2015-2016 (public et privé)
Compétence Sport Sections Total
Compéten
ce 1 Athlétisme
AvironBike and runNatationTriathlon
63 (1*)121
13
Compéten
ce 2
Course d’orientationEquitationEscaladeSki (alpin, de fond...) Sports de glisseVTTCanoë – kayakVoile
3114 (1*)81713
38
Compéten
ce 3 Gymnastique
Gymnastique rythmique synchroniséeNatation synchroniséeDanse
4 (1*)214
11
Compéten
ce 4
Basket-ballFootballFootball fémininArbitrage footballHand-ballRugbyVolley-ballWaterpoloHockey sur glaceBadmintonTennisTennis de table
411 (2*)211410 (1*)41 (1*)1363
60
(*) Dont nombre de sections dans le privé
Les sections sportives dans les établissements du second degré en 2015-2016 (public et privé sous contrat)
Compétence Compétence Compétence Compétence1 2 3 4
Alpes-de-Haute-ProvenceBarcelonnette 4Digne 1 1 1Manosque 1 4Château Arnoux 1La Motte du Caire 1Oraison 1Sainte Tulle 1Sisteron 1Hautes-AlpesEmbrun 1 1Briancon 1 1Gap 3 1 3Guillestre 2L’Argentière la Bessée 2St Bonnet en Champsaur 1Veynes 1Bouches-du-RhôneAix En Provence 2Arles 1 3Aubagne 1Gardanne 1Istres 2La Ciotat 2 1 1Marignane 1Marseille 4 7 1 14Martigues 1Miramas 1Salon de Provence 1 1 1TarasconVitrolles 1 1Auriol 1Gignac 1Saint-Chamas 1Plan de Cuques 1Roquevaire 1Les Pennes 1 1Puyricard 1Châteaurenard 1Eyguières 1Peyrolles 1Rognac 1Rognes 1Saint Victoret 1VaucluseApt 1Avignon 1 4BolleneCarpentras 1 3Cavaillon 1 1Isle Sur La SorgueOrange 1Sorgues 1 1Cadenet 1Montfavet 1Morières-les-Avignon 1Le Thor 1Mazan 1Sault 1Valréas 1
Compétence 1 : mesure d’une performanceCompétence 2 : adaptation à l’environnementCompétence 3 : dimension artistique ou acrobatiqueCompétence 4 : affronter un adversaire