L'Atlantide, Rennes-le-Château Et Maurice Leblanc Remondière, Christophe

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  • 8/12/2019 L'Atlantide, Rennes-le-Chteau Et Maurice Leblanc Remondire, Christophe

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    "Le Secret Dvoil" de Christian Doumergue est un ouvrage de rfrence. Synthse du travail de recherche de l'auteur, nousdcouvrons au fil des pages un ensemble d'informations pertinentes, dont une interprtation rigoureuse des crits de PierrePlantard.

    Mais plus encore,nous sommes transports dans lunivers dun auteur initi, puisqu en parallle du travail de l'crivain-chercheur,des analogies apparaissent avec l'un des nombreux romans de Maurice Leblanc : "L'le aux trente cercueils".

    Cette aventure bien connue de M. Leblanc a la particularit d'offrir de troublantes similitudes avec des crits d'poques diffrentes,traitant de prs ou de loin la thmatique atlantenne.

    Comme nous le verrons, les plus fines plumes gravitent autour de ce rcit, qui par ailleurs ne manque pas de cohrence, toutcomme les autres livres de l'auteur initi.

    De facto, il semble que le fait d'laborer un plan structur travers des crits capablesdinitier le lecteur attentionn au savoirhermtique, tait le Granduvre de M. Leblanc ; un travail alchimique dvoil au travers des diffrentes aventures du lgendaireet mystrieux Arsne Lupin...

    Une barque sans voi le ni rame .

    Ds le commencement de cette aventure "lupinienne", je m'attachais la description d'une barque, sans voile... Et tout en gardantcet lment d'information l'esprit, je poursuivais la lecture, persuad que cette barque allait rapparatre au fil de l'histoire, sansrame... ce qui ft le cas ! Un clin d'il vident au dbarquement de Marie Madeleine en Gaule qu'il tait ais de deviner,connaissant l'attachement de M. Leblanc la sainte, celle-ci apparaissant toujours en filigrane dans l'ensemble de ces rcits.

    Ainsi, celle qui dbarquait sur l'le de Sarek sous les traits de Marie Madeleine se prnommait Vronique. Il est noter que la jeune femme apparaissait avec des caractristiques physiques spcifiques aux femmes orientales, qui auraient pu tre celles deMarie-Madeleine, non sous le pinceau d'un artiste peintre mais sous la plume d'un historien. Chevelure noire, teint mat et "yeuxd'un bleu trs clair" ; ce qui nest pas courant chez M. Leblanc qui a tendance privilgier chez ses hrones, les chevelures blondes et la peau claire. Par ailleurs, un second clin d'il tait adress a u lecteur par M. Leblanc, lorsque les prnoms associs defemmes de second plan, convergeaient eux aussi vers Marie-Madeleine : "Marie Le Goff" et "Madeleine Ferrand"...

    Cela tant, Vronique et Marie-Madeleine semblaient se confondre en une seule entit... Ainsi, l'utilisation d'une image, celle des"fleurs Vroniques" se haussant, telles Marie-Madeleine vers le corps du Sauveur en atteste : "...semblant se hausser pour atteindre

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    le corps mme du Sauveur, des vroniques". En tudiant les textes de Cherisey/Plantard et Leblanc, j'observais galement unddoublement de celle qui tait nomme "Comtesse Vronique "dans "l'le aux trente cercueils" et "Comtesse Marie-Madeleine " dans "Circuit". Sachant que le duo Cherisey-Plantard s'tait inspir des textes de M. Leblanc...

    "J'ai t habilleuse dans la tourne deVronique ..." dclare une certaine Roseline dans "Circuit" (rfrence vidente Roseline deVilleneuve fte le17 Janvier et dont les initis rosicruciens de la belle poque faisaient rgulirement allusion concernant le rituel de mort-renaissance destin faire "(re)fleurir" l'me immortelle)

    Vronique Etonnamment, j'avais souvenir de ce prnom pour l'avoir lu peu de temps auparavant sous la plume de C.Doumergue qui faisait mention d'un crit ancien, rdig en 720 : "La vengeance du sauveur". Il tait question entre autre, d'unerencontre entre un empereur romain(Tibre) et une femme assimile Marie-Madeleine : "Vronique"(dont le priple tait calqu surcelui de la sainte) ! Maurice Leblanc avait-il eu connaissance de ce trsor de la littrature ancienne ou tait-ce une simpleconcidence ?

    Un indice du roman("...sainte Vronique essuya la figure du christ avec un linge et que sur ce linge resta marque l'image sacre du sauveur" )devait me servir de lien avec un extrait de "La vengeance du sauveur" que je dcouvris dans le livre d'Antonio Piero :"L'autreJsus ; Vie de Jsus selon les Evangiles apocryphes" :

    "L'empereur Tibre Csar tomba un jour gravement malade et ses courtisans cherchrent dans tout l'empire un remde son mal. Un des juifs qui sjournaient la courdit l'un des favoris de Tibre qu'il y avait en Palestine un certain mage, appel Jsus, qui avaitle pouvoir de gurir par l'imposition des mains : si on le faisait venir Rome, il pourrait peut-tre gurir l'empereur. Cette ide plut la cour, car il fallait absolument tout tenter. L'information arriva trs vite Tibre qui chargea

    personnellement un de ses hommes de confiance, Volusianus, d'affrter le meilleur navire de l'empire, de traverser la mer au plus vite et, ds qu'il aurait dbarqu enCsare maritime, de se mettre en qute de Jsus et de le convaincre, n'importe quel prix, de se dplacer jusqu' Rome. Volusianus se dpcha d'accomplir sa missionet des vents favorables lui permirent d'atteindre les ctes de la Phnicie en moins de huit jours. Quand il sut que Pilate tait Jrusalem, il prit un quadrige pour arriverle plus vite possible la capitale. L, il transmit au gouverneur l'ordre de Tibre selon lequel il devait lui faciliter par tous les moyens la localisation de Jsus le mdecin pour le conduire Rome. Pilate prit peur et finit par avouer la vrit. - Cet homme tait en ralit un malfaiteur, dit-il Volusianus, mais il avait tout le peuple avec luicar il se proclamait roi et refusait de payer le tribut Csar avec ce que cela reprsentait comme danger pour nous. C'est pour cela qu'aprs avoir runi en conseil lessages de la capitale, j'ai donn l'ordre qu'il soit crucifi... Un juif de sa suite lui apprit alors qu'il y avait Jrusalem une femme appeleVronique , qui possdait un portrait miraculeux de Jsus. Il pourrait peut-tre l'acheter, l'emporter Rome et l'utiliser comme objet magique ou amulette pour obtenir la gurison de l'empereur. Si, cette ventualit, s'ajoutaient l'arrestation de Pilate et son transfert Rome, il sauverait peut-tre sa tte de la colre de Tibre. Volusianus ordonna donc ses hommesde rechercher Vronique. Ils la trouvrent assez facilement et, sans d ifficult, la conduisirent en sa prsence. Cette femme dit l'envoy de l'empereur : - J'ai en ralitdeux portraits de mon matre. L'un d'entre eux a t peint sur toile par un de mes amis.Je me sentais vraiment mal lorsque mon matre devait partir pour allerprcher et que je me trouvais prive de sa prsence, j'ai donc demand cet ami peintre de brosser le visage vnrable de Jsus pour l'avoir toujours mescts . Et j'ai aussi l'image mme de son visage empreinte sur une autre toile, celle que je lui tendis pendant qu'il marchait au supplice pour qu'il puisse scher sa sueur etnettoyer un peu le sang qui coulait sur ses yeux. Volusianus l'interrompit, impatient : - Combien veux tu pour l'un de ces portraits ? Je te donnerai le prix que tudemanderas. - Ce n'est pas avec de l'or ou de l'argent qu'on peut les acqurir, rpondit Vronique, mais avec le pieux sentiment de la dvotion. Je ne te les vendrai pasmais j'irai avec toi Rome avec un de ces portraits pour que l'empereur le voie et gurisse. Aprs, je reviendrai ici."

    Un autre indice devait retenir mon attention, celui de l'crivain et initi Honor de Balzac (dont la tombe est situe face celle deGrard de Nerval, autre initi du cimetire du Pre Lachaise...), maintes fois cit par Maurice Leblanc, qui avait intitul le premierchapitre de son livre"Le cur du village" : "Vronique"... Ses descriptions, bien que diffrentes, n'taient pas sans rappelercelles de "L'le aux trente cercueils" :

    "A neuf ans, Vronique tonna le quartier par sabeaut , chacun admirait un visage qui pouvait tre un jour digne du pinceau des peintres empresss la recherche du beau idal. Surnomme la petite Vierge, elle promettait d'tre bien faite et blanche. Sa figure de madone, car la voix du peuple l'avait bien nomme, fut complte parune riche et abondante chevelure blonde qui fit ressortir lapuret de ses traits." "Aseize ans , elle fut entirement dveloppe, et se montra comme elle devait tre." "Ilse passait en elle un phnomne ravissant et merveilleux qui promettait l'amour une femme cache tous les yeux. Ce phnomne tait peut-tre une des causes del'admiration que son pre et sa mre manifestrent pour sa beaut, qu'ils disaient divine..." "...il semblait qu'unelumire intrieure effat par ses rayons les marques dela petite-vrole. Le pur et radieux visage de son enfance reparaissait dans sa beaut premire. Quoique lgrementvoil par la couche grossire que la maladie y avaittendue, il brillait comme brille mystrieusement une fleur sous l'eau de la mer que le soleil pntre. Vronique tait change pour quelques instants : la petite Viergeapparaissait et disparaissait comme unecleste apparition . La prunelle de ses yeux, doue d'une grande contractilit, semblait alors s'panouir, et repoussait le bleu del'iris, qui ne formait plus qu'un lgercercle ." "Sa beaut et alors clips celle des plus belles femmes". "Quand un tranger, surpris de cette construction, restait bant contempler le second tage, le vieux Sauviat avanait alors la tte de manire se mettre en dehors de la ligne dessine par le surplomb, sr de trouver sa fille lafentre."

    Derechef, Maurice Leblanc nous livre d'autres descriptions en concordance avec celles de Balzac o Vronique incarne, dit-il : "labeaut ", "lalumire ". "Elle avaitseize ans , un cercle s'est form autour d'elle... des gens qui la regardaient et qui s'tonnaient desa beaut" ; "Il la regardait avec des yeux blouis comme on regarderait quelquevision descendue du ciel ... ; "Il y avait en vousunepuret qui me ravissait..." Quant au visage voil de Vronique, il est omniprsent dans le roman de Maurice Leblanc !

    Vronique, "La Belle Vronique" tait galement surnomme dans le roman("L'le aux trente cercueils") : "La Belle Endormie" ou"La Belle au Bois Dormant" !Lexpression me fit sourire car elle avait fait l'objet d'une analyse pousse par Christian Doumergue; encore fallait-il "ouvrir l'il " (L'le aux trente cercueils) sur les cls dissmines par Pierre Plantard, Oswald Wirth et les autres...

    En effet, celle qui se prsentait sous les traits de "La Belle Endormie" chez Plantard ou "La Belle au Bois Dormant" chez Paul LeCour et Oswald Wirth n'tait autre qu'une image voquant la Lumire devant tre retrouve par l'initi franc-maon au cours deson cheminement intrieur. Une seconde interprtation tait de considrer cette "Belle Endormie" comme l'expression symboliquede Sainte Marie Madeleine, reposant dans son tombeau, lequel, enfoui sous terre tait destin rapparaitre sous la pelledun

    "plerin-chercheur" ou(en ce qui me concerne) dans les crits apocryphes gnostiques. Enfin, une troisime possibilitd'interprtation tait de considrer "La Belle au Bois Dormant" comme l'illustration de la (1)sagesse atlante, sommeillant au plus profond d'un temple souterrain. Et plus prcisment dans un Temple rond, dcrit par d'illustres auteurs et rvl au grand jour par

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    Christian Doumergue. Ajoutons une quatrime interprtation, symbolique, de "La Belle au Bois Dormant" : le "Soi" immortel etvoil, qui doit tre rveill en nous. Et je me dois de citer Jean-Jacques Gabut :"Mais l'union la Dame doit tre pure, sinon...Sinon la vision du Graal chappera jamais au chevalier". (Les Survivances chevaleresques dans la franc-maonnerie du Rite Ecossais Ancien et Accept. Ed Dervy. Jean-Jacques Gabut)

    Au-del de ce qui vient d'tre suggr, Maurice Leblanc nous indique que "La Belle Endormie" doit tre rveille et "c'est lacaresse magntique (chre Oswald Wirth :" L' impositi on des main s et l a mdecin e philosophale" et Edgar Allan Poe : " Rvlationmagnti que ") qui doit la sortir de sa torpeur." (L'le aux trente cercueils)

    Ainsi, sous le plume de M. Leblanc,Vellda repose d'un sommeil profond. Druidesse, elle est hritire du savoir isiaque etatlanten. Elle ne fait qu'une avec Vronique. Quant Vorski, il se laisse guider, sous l'influence du druide Segenax, gardien de la"Pierre-Dieu" radioactive et atlantenne. Il est de plus, un "magistrat vnr chez lesRhdons , de quiChateaubriand parle autome premier de ses martyres". (Chateaubriand dont on connait le lien avec l'abb Emery de St Sulpice et son trange voyage San Lorenzo inLucina... "Ft-il aux pommes, unChateaubriand ny suffirait pas" / "Circuit") . Le druide et initi Segenax encourage le profane Vorski ter le voile de Vellda(Vronique/Isis) afin d'acqurir la connaissance et le pouvoir(des atlantes) : "Ecarte son voile et touche son front. La Pierre-Dieu est ta porte. Agis et tu es matre du monde." (L'le aux trente cercueils)

    "...tous mes certificats(de druide) signs parPline et parChateaubriand ". ("L'le aux trente cercueils")

    Telles des poupes gigognes s'imbriquant les unes dans les autres, Maurice Leblanc nous invite suivre la piste de

    l'Atlantide.Tout d'abord, il nous parle de druidisme(teint des ides de son contemporain : Paul Le Cour) associ Pline et Chateaubriand.Segenax tant druide et gardien de la "Pierre-Dieu", son certificat de druide sign de la main de Pline, atteste son lien avecl'Hyperbore et l'Atlantide.

    En effet, Pline l'ancien, dans ses crits("Histoire Naturelle"), affirme l'existence de ces contres fabuleuses : " En face du mont Atlas est, dit-on, l'leAtlantide , pass laquelle, cinq journes de navigation, la terre ne prsente plus que des dserts..." " Derrire ces montagnes et au del de l'Aquilon, une nation heureuse, si on en croit les rcits, appele lesH yper borens , eto les hommes atteignent une grande vieillesse ; des merveilles fabuleuses en sont racontes".

    Quant Chateaubriand, nous connaissons son implication auprs des sulpiciens et son voyage nigmatique ayant trait Nicolas Poussin, priple planifi par l'abb Emery lui mme... Tout ceci sous entend l'existence d'un secret bien connu del'abb Saunire(qui effectua probablement quelques voyages St Sulpice) , N. Poussin et quelques membres de St Sulpice, nous yreviendrons...

    Dans la continuit de l'hypothse atlantenne, des mots savamment distills a et l par Maurice Leblanc avaient retenu monattention : " Ambre " ("Le Bouchon de Cristal") ; " Spleen " ; " croix gamme " ("L'le aux trente cercueils").Tous ces indices faisaient rfrence l'Atlantide. L'ambre tait l'un des symboles atlantens cit par Charles Baudelaire("Spleen") dans " L'invitation au voyage " : "Aux vagues senteurs de l'ambre " ; " Tout y parlerait l'me en secret sa doucelangue natale" ; "Les canaux, la ville entire, d'hyacinthe et d'or" ; " L, tout n'est qu'ordre et beaut, luxe, calme et volupt".Et Baudelaire prcise dans ses "petits pomes en prose" : " Pays singulier, noy dans les brumes de notre Nord" ; "Un vrai pays de Cocagne, o tout est beau, riche, tranquille, honnte ; o le luxe a plaisir se mirer dans l'ordre ; o la vie est grasseet douce respirer ; d'o le dsordre, la turbulence et l'imprvu sont exclus ; o le bonheur est mari au silence" ; " Lestrsors du monde y affluent" ; " Pays singulier, suprieur aux autres". Concernant le swastika, symbole hyperboren, solaire et polaire, on le retrouve sur toute la surface du globe. Il est pour ainsi dire indissociable des peuples civilisateurs, tels les sumriens. Mais plus encore, il serait LE symbole de Mu, origine du monde selon James Chuchward.Chose trange, lePoulpe faisant rfrence la tradition atlante selon Paul Le Cour est galement assimil au Swastika parles amrindiens Kunas. En effet, pour ces derniers, ces deux symboles reprsentent... l'origine du monde !

    Dans le livre "Btes, Hommes et Dieux", F. Ossendowski souligne maintes reprises la "grosse bague en or monte d'un splendide rubis taill, portant le signe du swastika". La bague de Gengis Khan. Il est noter que le swastika figure l'intrieur des catacombes romaines en tant que symbole des premiers chrtiens. A nouveau, on le retrouve Narbonne(Christ au Swastika) , chez les Basques(chers l'abb Boudet) et les indiens Micmac(dontnous n'ignorons pas les connexions avec les Templiers, les Basques et l'Acadie !) , ces indiens Micmac tant reprsents(selon moi) dans la tour dite "Tour du Prisonnier" Gisors. Tour dont les graffitis bien connus furent immortaliss par le chercheurmrite : Jean-Patrick Pourtal.

    Le swastika est une croix dans le cercle dont l'origine serait gyptienne pour J. Pladan. A l'inverse, la notion de cercleimbriqu dans un carr n'est pas sans rappeler le carr saturnien dit "carr sator", comme je l'ai dj dmontr dans une prcdente tude du "carr magique". Notons sur ce sujet que la dernire initie de Pierre Plantard, qui rdigea "Entretienavec Ren Descartes"(Descartes cit par M. Leblanc dans "L'le aux trente cercueils", certainement pour son intrt la socit Rose-Croix, mais pas seulement...)a trs intelligemment prnomm son fils : "Astor", anagramme de "Sator". Il semble que divulguer

    aux yeux de tous, un secret que seul l'initi saura interprter, tait une ide que partageaient les sieurs Boudet, Leblanc, Plantard et compagnie...

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    En plus du swastika, F. Ossendowski parle galement d'une pierre noire sacre semblable la "Pierre du Destin" ou au"Btyle" ; pierre venue du ciel pour les uns, offerte par le Roi du Monde pour les autres. Pierre mtorite, volcanique ouradioactive ; F. Ossendowski rapportequelle aurait le pouvoir d'loigner la fois de la maladie et du malheur. Voil quin'est pas sans rappeler la "Pierre-Dieu" de "L'le aux trente cercueils" !

    "Vous savez que dans les plus grands ocans de l'Est et de l'Ouest se trouvaient autrefois deux continents(L'Atlantide et lecontinent de Mu). Ils disparurent sous les eaux, mais leurs habitants passrent dans le royaume souterrain. Les cavernes profondes sont claires d'unelumire parti cu lire qu i permet l a croi ssance des cral es et des vgtaux etdonne au peuple une longue vie sans maladie ".("Btes, Hommes et Dieux" F. Ossendowski)

    Cette lumire si particulire pourrait tre attribue celle de la "Pierre-Dieu" radioactive, puisqu'elle dispose des mmes pouvoirs !"...le bton de mtal.Chose trange, ce mtal brillait, comme si nulle poussire ne l'et couvert ." ; "...laPierre-Dieu qui,au Moyen Age, faisait jaillir les mmes fleurs anormales, la Pierre-Dieu, qui, au temps des druides, gurissait lesmalades et fortifiait les enfants ." ; "...un bloc de granit en forme de dalle, de deux mtres environ sur un mtre, d'aspectgrenu, de couleur sombre, avec quelques paillettes qui luisaient dans la masse."("L'le aux trente cercueils)

    Un peu plus tard dans son roman, F. Ossendowski dcrit des tre revenus de l'Agartha, cratures qui semblent avoir mut suite une exposition prolonge la radioactivit : "...une race d'hommes ayant deux langues qui pouvaient parler sparment des langages diffrents. Ils lui montrrent des animaux curieux, des tortues ayant seize pattes et un seulil ,d'normes serpents dont la chair tait savoureuse, des oiseaux ayant des dents qui attrapaient du poisson pour leurs matresen mer." Observons que M. Leblanc et F. Ossendowski ne manquent pas, l'un comme l'autre de mettre en exergue les Bohmiens qui trouvrent refuge en Agartha, centre du monde d'o ils rapportrent la science des arts divinatoires...

    (1) "Elle dort depuis des sicles, depuis toujours" "Comme la belle au bois dormant...Velleda (Vronique) attend celui que les dieux ontdsign pour la rveiller." "...d'une beaut surhumaine" "...recouverte jusqu'aux pieds d'unerobe immacule ("la robe claire de Marie- Madeleine" P. Plantard), la druidesse reposait." "...un voile ramen sur son front cachait ses cheveux". "...pur sommeil sans rves". "...larsurrection de Vronique" "...elle, ce n'est pas une femme" (L'le aux trente cercueils)

    La Pierre de Trou.

    Vronique, nous dit-on, tait fille d'Antoine(St Antoine/Antimoine) d'Hergemont, lequel avait tudi les mgalithes bretons... Fortcurieusement, dans un autre roman voqu par Pierre Plantard : "La Vnus d'Ille" de P. Mrime, un certain M. de Peyrohorade(en latin petra forata : pierre de trou...) avait galement tudi les mgalithes bretons ! "...un mmoire de M. de Peyrehorade sur les

    monuments druidiques". Il faut ajouter sur le sujet "pierre de trou", la remarque de Patrick Fert qui relve lui aussi dans sonanalyse de "L'le aux trente cercueils" une "Pierre de Trou" sous la forme symbolique d'une hache celtique. "H" celtiqueemprunte l'abb Boudet que l'on retrouve dans le roman de M. Leblanc. Dans ce sens, Patrick Fert cite L. Fdi qui attribuequant lui, la "pierre-urne funraire" au menhir de Peyrolles, qui aurait donn son nom au village situ proximit et dontl'tymologie serait "peyra-olla". De ce fait, selon le code "anglo-occitan" de l'abb Boudet, nous obtenons la traduction suivante : peyre/pierre et hole/caverne, creux. Soit... Pierre de Trou !

    Autre indice du roman "L'le aux trente cercueils" li Prosper Mrime : "La Pythonisse de Delphes" dont il est fait mention parM. Leblanc(et que Prosper Mrime compare sa Colomba ) jenait trois jours afin de se purifier et recevoir le message du Dieuhyperboren Apollon Je remarque q ue cette dure de trois jours correspond galement au temps pass en isolement parVronique au sein du Prieur... de Sarek.

    " Les gens n' ont- ils pas tenglouti s ? " (L'le aux trente cercueils)

    Vronique d'Hergemont/Vllda, incarnation de la sagesse atlante, dit avoir pass les plus belles annes de sa vie Besanon, unendroit"o la vie tait douce et calme" . Il faut noter que cette ville est ceinture d'eau ; Jules Csar lui-mme crira dans"LaGuerre des Gaules", en 52 av. J.-C : "Le Doubs entoure presque la ville entire dun cercle quon dir ait trac au compas ..." UnMiroir d'Utopia en sorte, ou de l'Atlantide , voire deSarek ("le sarcophage" o les habitants prirent engloutis, comme ceux del'Atlantide) ! Besanon serait ainsi l'image du Lys dans le cercle, la patrie de Neptune/Posidon : l'Atlantide.

    Autre ville d'importance signale dans"L'le aux trente cercueils" : Brus(sx)elles (Le "S" se superposant au "X" sur le Monument des Droits de l'Homme Paris soulignant le jeu de miroir : "sel-les" !), ville alchimique o SainteBarbe /Barbara, patronne des alchimistesfigure sur la grand-place de Bruxelles et dont on retrouve la trace dans l'aventure : "ChapelleSainte Barbe " ; "Ah la barbe !". Etc'est bien, nouveau, dans le texte de P. Plantard et Cherisey : "Circuit" que l'on peut lire, concidence troublante, le mmeleitmotiv :"Charlot la cuisinesonge (Jacob/Poliphile) que tous ces gens qu'on ne connait pas,c'est l a barbe" .

    Derechef, une autre "le" comparable celle de Sarek est bien sr 'l'le deFer ", introduite dans "Circuit" par le duo

    Cherisey/Plantard.. Nous ne manquerons pas de faire le rapprochement avec les30 coffres de fer , fictifs ou non de Gisors et biensr "L'le auxtrente cercueils ".

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    "Les deux attr actions de lle de Fer sont la station thermale et la vierge miraculeuse qui choua sur le rivage depuis un navire en perdition"("Circuit")

    Il y a ici une volont manifeste d'tablir un pont entre l'le de Fer atlantenne des Canaries et Rennes les Bains. Cherisey etPlantard utilisent bon escient un vocable identique celui de Leblanc. Le "Redon" de "Circuit" perd son "H", nouvelle allusion Rennes les Bains et son digne reprsentant, l'abb Boudet. Un "bret rouge un chef peau-rouge", toujours dans "Circuit", en parallle du bret rouge de Franois dans "L'le aux trente cercueils". Une "le de Fer" qui dtient une "endormie pour longtemps"en plus d'un "fabuleux trsor" li une nergie de type nuclaire ou de ce que les initis appellent le "Vril", puisqu'on y dcouvre"un magntophone capable de fonctionner sans arrt pendant des mois sans quon ait besoin dy toucher" .

    Chemin faisant, notre hrone lie connaissanceavec les trois surs Archignat (Arch Gitan) l'intrieur de l'le "Sarek". Troisfemmes que l'on pourrait apparenter aux trois "Moires". Elles sont qualifies de"sorcires mchantes" et sont destines tremises en croix aux cots de Vronique si l'on en croit la prophtie du frre Thomas. L'une d'elle se prnomme Clmence et il estfort possible que M. Leblanc ait voulu crer un "axe-miroir" entre la sorcire Clmence et Dame Clmence(Clmence Isaure : Isis Aurea : Isis dore !), ainsi surnomme par les troubadours qui chantaient leur amour pour la "tradition premire" travers elle."Alheure o chanteront les troubadours doc, Dame Isaur e, leur fe , suscitera en eux l homme nouveau, fils de lautre , Horus aunom dor". (Le Dfi Cathare Rene-Paule Guillot) Notons que le fils de Vorski et Vronique, Franois, dira de sa mre quelle luiapparaissait sous laspect dune fe !

    Les "quatre femmes en croix" de la prophtie crite la manire de Nostradamus par le frre Thomas, correspondent aux trois

    surs Arc hignat en plus de Vronique. Or, il est dit que cette dernire ne sera pas cloue comme les autres, mais attache lacroix avec des cordes et vtue d'unsuaire ! Dtail d'importance puisque Nostradamus, dans sa prophtie cite par C. Doumergue,dcrivait lui aussi une "Dame au Blanc Suaire " ! Je retrouvais cette blancheur caractristique du tissu par l'intermdiaire d'uneautre description faite sur le personnage de Vellda(ne faisant qu'une avec Vronique) : "La tunique blanche s'levait et s'abaissaitau rythme rgulier de sa respiration. D'une main indcise, il carta levoile ..."

    De fil en aiguille, je m'attachais un dtail fort curieux, celui de la mise en croix. Ainsi, Vorski devait connatre un destinidentique celui de Vronique, car il fut, tout comme elle, ligot et non clou sur la croix. S'il faut chercher une signification cette trange crucifixion, nous devons nous orienter vers H. P. Blavatsky(contemporaine de M. Leblanc) qui crivait :" L'initiadepte, qui avait pass avec succs par toutes les preuves, tait attach, non clou, mais simplement li sur une couche en formed'un tau". ("La Doctrine Secrte" 1888 H. P. Blavatsky)

    Il eut en m ain le fil d 'Ar iane ... (L'le aux trente cercueils)

    Sous la plume de Paul Le Cour, l'expression "fil d'Ariane" dsigne la connaissance spirituelle conserve en Agartha, une cit souterraine mythique qui occupa fortement l'esprit de Pierre Plantard... ("Le Secret Dvoil". Christian Doumergue)

    Alexis Vorski eut en main le fil d'Ariane. Comme l'accoutume, il fallait chercher une ou plusieurs solution(s) dans uneanagramme ; tout en me concentrant sur les lettres composant le nom Alexis Vorski, une voixanglique me susurrait l'oreille :Clovis... Clovis... rminiscence d'une mission radiophonique o participaient les rudits Alexandra Schreyer et Michel Lamy.Aprs vrification rapide j'obtenais effectivement : a/rex /klovis /i... Une autre voix, plus intrieure cette fois, me dictait d'autresagencements de lettres... et c'est ainsi que j'obtins :alkor /isis /ex !

    Mais alors, quel pouvait tre le lien entre le Roi Clovis, la Reine Isis et Alcor ? Tout le roman tait centr autour de la Pierre-Dieu,radioactive, dont l'origine tait selon une lgende, d'origine atlantenne(tout au moins fortement suggr par l'auteur, j'y reviendrai).Maurice Leblanc donnera dans le roman "La Comtesse de Cagliostro" la signification de l'toile "Alcor" dont il faut ici tenircomptesi lon souhaite entrevoir la lumire dans les tnbres...Ad LapidemCurrebatO lim R egina. Par association et compte

    tenu des lments que j'allais trouver dans ce roman, j'obtenais : La Reine Isis courait autrefois vers la pierre(pierre-dieuatlantenne) sous le regard du Roi (2)Clovis, protecteur et gardien de la tradition premire.

    Au regard de ces lments, une nouvelle grille de lecture permettait de dcrypter lesdeux uvres de F.Hugo d'Alsi cites pa rChristian Doumergue dans le cadre de ses recherches sur Paul Le Cour et le Hiron du Val d'Or. Les deux fresques monumentalesexposes au muse du Hiron Paray le Monial exprimaient lidologie du B aron de Sarachaga et du Pre jsuite Drevon danslaquelle s'intgrait la filiation dune tradition atlante entre gyptiens et c eltes ; filiation dont Jsus allait devenir le messager et P.Le Cour/P. Plantard les propagateurs.

    Paul Le Cour citera par ailleurs les quatre buts que poursuivait le Hiron du Val d'Or. Voici le premier : "Dmontrer les origineslointaines du christianisme que l'on faisait remonter l'Atlantide dnomme Hella(la Sainte), travers le druidisme, la religiongyptienne, le judasme, etc...("O. V. Millosz Le Pote, Le Mtaphysicien, Le Lituanien". 1996 Ed L'Age d'Homme. Alexandra Charbonnier)

    De ce fait, est-ce un hasard si Maurice Leblanc pointe du doigt une villa dans la baie d'Arcachon situe aux "moulleaux" ? Sachantque le "moulleau" est en droite ligne( vol d'oiseau) d'Ares, lieu de prdilection de son contemporain Paul Le Cour. "Ares", quidevait galement devenir le nom de l'un des disciples de Paul Le Cour.

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    "Tu y seras comme unereine ..." (Franois, fils de la veuve Vronique ; "L'le aux trente cercueils")

    La particularit des traits physiques de Vronique offrait une spcificit rare, elle possdait en effet les yeux bleus, caractristique physique des celtes et la peau mate ainsi qu'une chevelure noire quinest pas sans rappeler la"Reine gyptienne" sur la fresque deParay le Monial. Si Vronique incarnait Marie-Madeleine, elle tait galement le miroir d'Isis."Unedame de grande beaut, la grce parfaite et au visagevoil " (L'le aux trente cercueils). Et si le visage voil de Vronique(Voile que Vronique "doublera" sur sonvisage au cours de l'histoire) renforce son lien avec la desse Isis, la "Dame parfaite" illustre quant elle, et comme bien souventchez M. Leblanc, le christianisme gnostique des Parfaits... Ce qui sera confirm plus tard, lorsque Vronique, vilipende, estinsulte : "...bougresse !"(bougre/bogomile) Se pourrait-il que le christianisme gnostique introduit en Gaule par Marie-Madeleine aitabouti sa rsurgence au sein du catharisme languedocien, doctrine qui s'inscrirait dans la continuit, en partie, de l'enseignementspirituel de la sainte ?

    La lecture du livre de James Churchward"Le monde occulte de Mu" abonde dans ce sens, malgr un message bien diffrent. Enoutre, James Churchward tablit un lien entre Osiris et Jsus permettant d'assimiler Isis Marie Madeleine puisque l'une et l'autre,"veuves", deviennent le vhicule religieux de leur dfunt "poux"

    Rappelons au passage, que Vronique et Vorski se sont maris Nice, autre berceau alchimique de par sa proximit avec Eze etCimiez, ville de prdilection de Gaston Leroux mais aussi de la reine Victoria qui, faut-il le rappeler, reu un exemplaire ddicacdu livre de labb Boudet

    Ainsi, James Churchward nous dit : "Osiris et le Christ enseignaient la mme religion. Certains des sermons sont identiques, mot pour mot, phrase pour phrase. Tous deux s'inspiraient du mme livre, les Ecrits sacrs et inspirs de Mu, la Mre-patrie". Ajoutons cela que l'le de Sarek, en parallle des crations artistiques deF. Hugo dAlsi, abrite, elle aussi, des dolmens mais aussi des pyramides et des ttes de sphynx. De quoi agrmenter la thse de Paul Le Cour quant l'origine du christianisme ! JamesChurchward fera de Jsus le messager de la tradition premire : "Jsus n'enseignait pas une nouvelle religion ; il enseignaitsimplement laPremire religion originelle telle qu'on la trouve dans les Ecrits inspirs et sacrs de Mu."

    Dans cette continuit, Alexis Vorski s'autoproclame messie, lui"qui se disait de sang royal" ; "...Vorski domine le destin. Il fautque les lments et les puissances mystrieuses lui obissent" ; "...et le grand secret lui sera annonc dans les formes mystiques et selon les prceptes de lacabale .

    J'en profite ici pour citer le second but poursuivit par le Hiron du Val d'Or : "Reconstituer la tradition sacre venue de ce foyer primitif en faisant appel la gnose, l'hermneutique, laKabbale chrti enn e ". (Mme source que prcdemment)

    Ainsi, Vorski est attendu comme le prophte." Comme un cho dans les tnbres, Vorski prononce par deux fois les dernires paroles du Christ sur la croix ; ces mmes paroles que James Churchward identifie, bien qu'elles soient dformes selon lui,comme appartenant la langue sacre de Mu..."Vorski vocifra du haut de son chelle" : "Eli, Eli, lamma sabachtani !" ("Mondieu, mon dieu, pourquoi m'as-tu abandonn ?" que l'on retrouve dans "Circuit" de Cherisey !) "Une langue que ses acolytes necomprenaient point"(L'le aux trente cercueils). La traduction exacte selon J. Churchward serait : "Hele, hele, lamat zabac ta ni" (Jem'vanouis, je m'vanouis, les tnbres descendent sur ma figure"). Bien avant James Churchward, Antonio Batres Jauregui crivait dansson "Histoire de l'Amrique centrale" : "Les derniers mots de Jsus sur la croix taient du maya, la plus ancienne des languesconnues" . Selon lui, il fallait lire: "Hele, lamah sabac ta ni" ("Maintenant je m'vanouis, les tnbres recouvrent ma face").

    "Vorski...se croit de plus en plus le messie, il se rattache la ligne des grands prtres, gardien de la pierre dieu. Il est druide."(L'le aux trente cercueils) A nouveau, on retrouve cette ide de tradition premire atlante, propage par le druidisme et lechristianisme...

    Vorski, Roi du monde souterrain de l'le de Sarek est l'instrument du destin et n'agit que sur ordre de plus haut que lui pour que lesvolonts divines s'accomplissent... Il n'est pas seulement le messie de la prophtie(ou plutt l'antchrist, adorateur de Moloch) du frreThomas, il est aussi druide... Le message qui en dcoule n'est pas antagonique et s'inscrit dans la continuit de ce qui a t dit prcdemment, au sens o le christianisme gnostique primitif est issu d'un essnisme imprgn de courants varis sous influence persique, gyptienne et pythagoricienne... Pythagore fut lui-mme influenc par le druidisme selon Alexandre Polyhistor etJamblique ! De ce fait, on ne s'tonnera pas si le "catharisme" prsente des analogies avec le christianisme gnostique, celui deMarie-Madeleine, dissmin dans le sud de la Gaule au moment de son dbarquement "Narbo Martius" si l'on sait lire entre lesgrandes lignes de l'histoire officielle...

    (2)Clovis n'tant pas issu d'un peuple celte, il n'en demeure pas moins que les Germains subirent une influence celtique prononce. "A partir de61 av. J.-C. probablement en provenance de la Gaule du Nord, commence se diffuser Rome le nom de "Germains" pour dsigner les tribus nonceltiques de l'est du Rhin. Toutefois cette innovation romaine fut difficilement admise par les Grecs, pour qui encore des poques tardives lesGermains furent dfinis comme des Celtes. On ne doit pas oublier ici le fait que, par exemple, Arioviste fut dfini comme celte par Dion. (LesCeltes/Les Sources Littraires. Gerhard Dobesch)

    Autour dun mme axe

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    A limage du Triskel, trois personnages dauteurs diffrents coexist ent et mme se superposent par leur parcours de vie et laterminaison de leur nom. Tout d'abord Silfax, personnage cr par Jules Verne, ermite du monde souterrain et gardien de la puretoriginelle personnifie par une jeune fille orpheline prnomme Nell. Segenax, invent par Maurice Leblanc, druide Rhedon,ermite du monde souterrain et gardien de la puret originelle matrialise par la "Pierre-Dieu", hritage celto-atlante. Et enfinAfanax, cit par Pierre Plantard dans sa revue "Vaincre" ; jeune crtois envoy par Elie, Roi d'Agartha chez le celte Ram. Tousles trois ont ainsiun rapport avec le monde souterrain, lAgartha, reli la civilisation atlante... "Agartha qui conserva la doctrineatlante"(Pierre Plantard cit par C. Doumergue dans "Le Secret Dvoil") "Selon la tradition qui date de centaines d'annes, il existeraitsous l'le toute une ville avec des rues o ils demeuraient au temps jadis"("L'le aux trente cercueils"). Dans la revue "Vaincre" dePierre Plantard, le Comte Moncharville(ou Pierre Plantard lui-mme), dcrit galement une ville souterraine lie l'Atlantide dansles environs de Lhassa : "...les moines m'emmenrent par d'interminables escaliers creuss dans la montagne, dans une vritableville souterraine situe au-dessous des Temples. Et l, on me fit entrevoir la collection des objets rapports d'Atlantide avant lacatastrophe." ; "les vestigesdune chose dau trefois qui ne fonctionne plus"(Lle aux trente cercueils) .

    Lors de mon sjour Paray le Monial, je n'avais pas manqu de me rendre Charolles(situ une dizaine de kilomtres de Paray le Monial) o j'immortalisais sur un clich photographique ma fille de 18 mois au pied de la "Tour Charles le tmraire". C'est dansce village que vcut Louis Jacolliot, premier franais avoir voqu l'Agartha et qui par ailleurs donnait dans son ouvrage"L'Afrique mystrieuse" une information qui devait prendre tout son sens dans mon tude des ouvrages : "Rouletabille chez lesBohmiens" et "La Reine du Sabbat" de Gaston Leroux : "Toutes les juives ont de beaux yeux noirs pleins de flammes". Une petite phrase qui en disait long et rsumait elle seule, toute la pense de ceux qui vhiculaient la tradition premire atlantenne...

    La description de Maurice Leblanc du Temple souterrain de l'le Sarek(sarcophage) surprend tant elle rejoint les descriptions desauteurs initis. Ainsi, il prcise que l'entre du souterrain se situe dans un vieux chne. C'est videmment une indicationsymbolique signifiant mon sens, l'antre du druide, l o repose le savoir cach. Mais laissons M. Leblanc nous faire dcouvrir leTemple de Sarek :"Lescalier... creus mme le roc... la grotte... semblait plutt un ves tibule d'accs. Elle communiquait avecune sorte decrypte, vote arrondie ..." "Tout autour...12 petits menhirs dont chacun portait le squelette d'une tte de (3)cheval.Vorski toucha l'une de ces ttes, elle tomba en poussire." ; "Nul n'est entr dans cette crypte dit il, depuis plus de 20 sicles. Noussommes les premiers... qui regardent les vestiges du pass qu'elle contient." ; "Ctait la chambre mortuaire d'un grand chef "

    Dans ce temple souterrain repose la sagesse atlante sous les traits d'une druidesse ainsi qu'un trsor qui n'est autre que la "Pierre-Dieu" radioactive, qui donne vie ou mort. "...un ensemble souterrain o se trouve la tombe de la belle endormie"(Serpent Rouge ;Pierre Plantard)

    dans les Pyrnes o des Atlantes staient d j tablis et avaient construit des temples. (1123-1, 19/02/1936. Edgar Cayce)

    "Vorski ne quittait pas des yeux le bton de mtal. Chose trange, ce mtal brillait..." Prcisons que la lumire pntre l'intrieurdu temple de bien trange manire si bien qu'elle semble artificielle et qu'elle mane du "bton d'Asclpios" ou Pierre-Dieuradioactive : "Sais-tu d'o vient la lumire ? Car nous sommes dans les entrailles de l'le, et pas de fentres sur l'espace."(L'le auxtrente cercueils)

    lumire par tout le temple tant couppieuse que, encore quil feust soubterrain, on y voyoit comme en plain midy nous voyonsle soleil clair et serain, luysant sus terre. (Cinquime livre. Rabelais.)

    Maurice Leblanc parle de trois cryptes identiques(Pierre Plantard parle de trois rochers aux alentours de Rennes les Bains, en rfrenceaux Rois Mages entourant le Christ ; les rochers fournissant donc une indication sur le lieu du tombeau de Jsus, symbolique ou relle...),chacune d'elle abritant la tombe d'un grand chef, ces cryptes aboutissent une quatrimesalle en forme de dme o reposent unRoi ainsi qu'un bton de mtal brillant qui s'avre tre un sceptre de plomb entour d'un serpent(Asclpios/Serpentaire cher Pierre Plantard) et dont la tte englobe la "Pierre-Dieu" radioactive... Symboliquement, le sceptre est l'arbre de vie et le serpentreprsente l'eau : "...les Ecrits sacrs reprsentent un serpent entourant l'arbre. C'est un serpent sans ornement, donc c'est le Khan,symbole de Khanab, les "Grandes Eaux" ou l'ocan. Mu est ainsi entoure d'eau. C'tait une grande le continentale, et le serpentreprsentait les eaux qui entouraient Mu de toutes parts".("Le monde occulte de Mu". James Churchward)

    On retrouvera un symbole de type "caduce" dans cette aventure d'Arsne Lupin mais compos cette fois de "deux faucillesenlaces autour d'une branche de gui surmontant un cercueil", ce qui n'est pas sans rappeler Les exploits du capitaine Roland, oulamour dune crole de Thodore Labourieu(dit en 1879), uvre qui souligne galement limportance du caduce associ aucercueil : "Lorsqu' un signe de soncaduce , tes bandits eurent dpos lecercueil sur les marches du gigantesquesarcophage ,une tapisserie se leva."

    Quoiqu'il en soit, "La Pierre-Dieu est le centre d'o rayonnent toutes les superstitions, toutes les croyances" lit-on dans "l'le auxtrente cercueils".On rejoint ici la pense de labb Boudet , de J. Churcward et bien videmment celle du Hiron au sujet d'unetradition premire, l'origine de toutes les autres... Par elle, ou par la vertu de son sceptre magique que brandissait l'archidruideet qui, selon sa volont, brulait les chairs ou gurissait les plaies, les belles histoires se lvent spontanment, histoire de chevaliersde la table ronde, ou histoire de merlin l'enchanteur. Elle est au fond de toutes les brumes, au cur de tous les symboles. L'glis etouffa ce ftichisme lie une ancienne religion. Oubli des pratiques, oubli des rites et de ce qui constituait l'histoire d'un cultedisparu .(L'le aux trente cercueils)

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    Au sujet de la pierre de feu lentit soccupait de tels engins concernant aussi bien les forces constructives que destructricesde cette poque ; La prparation de cette pierre incombait uniquement aux initis de cette poque; et lentit tait parmiceux qui dirigeait les influences des radiations qui slevaient, sous forme de rayons invisibles lil ; Grce cette formede feu, les corps des individus taient guris et rgnrs : en brlant par des applications de rayons de la pierre lesinfluences qui avaient apport des forces destructrices dans un organisme animal (440-5, 20/12/1933. Edgar Cayce)

    "Frapper l'ennemiinvisible " "tresinvisibles " "...des mainsinvisibles " (L'le aux trente cercueils)

    "Invisible"... encore une fois je me demandais quelle tait l'indication fournie par Maurice Leblanc, s'agissait-il d'une allusion aux"rose-croix" ou bien la socit secrte : "les invisibles" de George Sand ("La Comtesse de Rudolstadt")? Ce qui est invisible, lecach, le secret, apparait au druide, donc l'initi dans toute sa clart : "Un druide voit l'invisible " (L'le aux trente cercueils)

    Une interrogation en chassant une autre, Lupin, se dvoilant au grand jour, proclamait : "Je connais l'aventure depuis A jusqu' Z".Autant dire de l'alpha l'omga (" Je suis l'alpha et l'omga, le premier et le dernier, le commencement et la fin".Apocalypse chapitre 22verset 13)mtaphore bien connue de l'abb Saunire, fallait-il y voir un sens chrtien et/ou hermtique ? La rponse tait sansdoute lie la kabbale chrtienne, permettant selon Paul Le Cour de reconstituer la tradition sacre.

    Ailleurs, c'est le mot "Argot" qui retint mon attention. L'Argo des argonautes ou "Art Goth", c'est bien sr la" langue des oiseaux"dont il est question, la langue des initis destine communiquer entre eux et eux seuls... la langue employe par Rabelais, l'abbBoudet et bien d'autres.

    (3) Le cheval est un puissant symbole atlanten et M. Dault, pour qui l'artiste de la pierre grave de Dinan(o figurent "Neptune domestiquant lecheval" ou "Atlante asservissant le cheval") est un descendant direct des idographes-dolmnique, nous rappelle :"Neptune, pareil tous lesdieux, tait non seulement un vaillant dompteur de chevaux, mais il passe dans la tradition hroque, pour l'avoir dress le premier et l'avoir fait sortir des ondes. Or Neptune, je ne vous apprends rien ce sujet, tait Atlante ; c'tait mme le roi des les dnommes Atl antide, Atlantide ou jardin des dieux". Le grave Platon lui dit, simplement : Atlantide, les "fertiles en chevaux".

    Et en avant la Pierre-Dieu, que garde la " Belle au bois dormant " ! (L'le aux trente cercueils")

    La matrise de la radioactivit par le peuple atlante, capable de concentrer la matire radioactive et de l'isoler dans un support en plomb. Voil ce que dit Maurice Leblanc en termes peine voils... La Pierre-Dieu, c'est la "Pierre de Feu" d'Edgar Cayce, laPierre des "Fils de Dieu"(Atlantes pour Pierre Plantard). M. Leblanc prvient, la "Pierre-Dieu" contiendrait "le feu du ciel" ; elle estcelle "qui donne vie ou mort" ! Une technologie avance dont les celtes ne bnficiaient pas, mme s'ils en taient les gardiens ! peut on lire dans "L'le aux trente cercueils". "...le vestige d'une chose d'autrefois qui ne fonctionne plus". Toutefois M. Leblancsme la confusion lorsqu'il avance une explication naturelle solutionnant la formation de radioactivit l'intrieur du fragment de pierre. Il laisse cependant la porte ouverte la technologie atlante par un rebond calcul mettant en scne la "lgende bohmienne"dont on connait la (4)connexion avec le monde souterrain "Agartha". De plus, Maurice Leblanc indique subtilement le secteur deRennes les Bains en voquant la radioactivit naturelle des sources thermales, tout comme celles de Rennes les Bains. Lieu bienconnu de Rabelais, on y retrouvera la tracedun ruisseau portant le nom "Trinque -Bouteille" citdans le livre de lab b Boudet. Ilest noter que les compres de Vorskitrinquent (avec de l' eau de vie ) en son honneur : "pour Vorski ! pour Vorski !" Faut-ilcomprendre, dans ce contexte, qu'il s'agit d'ivresse mystique(parfaitement dcrite au demeurant, dans les textes soufis) ? Ivresse danslaquelle l'homme s'unit au divin, l'eau de vie tant ici la source sacre, la source de la connaissance que lon peut comparer cellede Rabelais.

    Cela n'est pas le fruit du hasard si"Alexis vorski est lef ils d' un e bohmienne , medium, diseuse de bonne aventure et d'un Roi( Louis I I ), ami de Wagner" . Si Louis II est le pre de Vorski, c'est bien videmment pour orienter le lecteur vers Lohengrin,Parsifal et l'amour courtois dont M. Leblanc tait aussi friand que les sieurs Rahn et Gadal !

    Autre concidence, un certain Pierre Plantard, fils deLouis II serait n en 1668 Semelay... et Thomas Plantard de prciser : "La populace de l'poque croyait au secret d'un trsor des Plantard" !

    (4) "Quelques tribus noires de l'Est pntrrent aussi Agarthi et y vcurent plusieurs sicles. Plus tard elles furent chasses du royaume etretournrent sur la surface de la terre, rapportant avec elles le mystre des prdictions selon les cartes, les herbes, et les lignes de la main. Ce sontles bohmiens".(Btes, Hommes et Dieux. F. Ossendowski)

    Qu e le d ieu du so leil no us cl aire ... (L'le aux trente cercueils")

    Le soleil et ses rayons flamboyants figurant dans le Temple atlante sont semblables la pieuvre et ses tentacules, autre symboled'Atlantis. "Au sol se trouve un soleil d'or de 1 toise 52"(P. Plantard cit par C. Doumergue). "Un radieux soleil en occupait le centre,symbole du Rgent du Systme solaire"(Tradieux d'Egmont cit par C. Doumergue). "D'o les Grecs tenaient-ils la pieuvre ? Toutd'abord, la pieuvre semble avoir t un des symboles employs Mu. De la Mre-patrie elle fut emporte par les Cariens jusqu'au Prou et au Brsil. Deuximement, quand les Cariens, les anctres des Grecs, poursuivirent leurs prgrinations vers l'Orient et finirent par s'tablir l'est de la Mditerrane, ils emportrent avec eux leurs symboles sacrs, parmi lesquels la pieuvre." ;"...chez les indiens (" Peaux Rouges ") Kooteney, une lgende dit que les anctres vinrent de la Terre du Soleil en Amrique. La

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    Terre du Soleil, l'Empire du Soleil taient des noms frquemment employs pour dsigner Mu, avant sa destruction." (Le mondeocculte de Mu. James Churchward).Vorski est aussi assimil un "peau-rouge" : " Prophte rouge" ; "Tu as les mains rouges"(L'leaux trente cercueils). Sur l'origine de l'Indien Peau-Rouge, James Churchward nous dit ceci : "Je vais maintenant passer en revue,brivement, les Indiens d'Amrique du Nord, pour dmontrer que presque tous(sinon tous) nos frres Peaux-Rouges usent encored'un grand nombre de symboles sacrs venant en droite ligne de Mu, et dont certains ont conserv la signification originelle. Ces symboles venant s'ajouter leurs stupfiantes lgendes, il est vident que les Indiens d'Amrique du Nord sont venus de Mu enbateaux.

    Sur l'le de Sarek, le calvaire fleuri est nomm : "le jardin aux fleurs gigantesques". Un "jardin d'Eden" que James Chuchwardassimilait "Mu" et qu'il convient de traduire ici par "source de la connaissance". Un Eden recelant la "Pierre-Dieu", qui donnemort ou vie et dont le fragment de pierre radioactif, dissimul dans un "sceptre au serpent", voque l'arbre de la connaissance du bien et du mal de ce jardin d'Eden, plant aux cots de l'arbre de vie... A noter que l'le de Fer("Circuit" de Cherisey) est le reflet del'le de Sarek puisqu'elle recle, elle aussi, un "fabuleux trsor" atlanten, l'le se situant sur un site dont on connait la lgende... :"L'archipel des Canaries". Sachons que, le fer, stable par nature, peut devenir hautement radioactif grce l'activationneutronique, procd scientifique que dtenaient(si l'on en croit certains ouvrages) les atlantes.

    "L'le est maudite" ; "Il y a des choses de l'enfer" (L'le aux trente cercueils) Comment l encore ne pas faire un rapprochement avecce passage du livre de Labouisse-Rochefort "Voyage Rennes-les-Bains" - 1832 - ditions Dentu : "Tout prs de nous taient lesdbris de cette forteresse de Blanchefort, o le diable garde depuis long-temps un immense trsor". Le but de cette lgende dudiable tant certainement de tenir l'cart la populace, du lieu o repose un trsor. Labouisse-Rochefort fait mention dans cemme livre de la lgende d'Hercule et Pyrne, ce qui ne me laissa pas indiffrent la lecture puisque le clbre Otto Rahn, luimme en voyage dans la rgion traitera de ce sujet en particulier dans l'un de ses ouvrages, probablement guid par la maind'Antonin Gadal...

    Sarek, c'est aussi l'ile des chnes(Oak Island) de l'Arcadie/Acadie, qui abrite en son sein un trsor au contenu radioactif. Jeu demiroir triangulaire entre le puits(aiguille creuse inverse) au trsor de Sarek, celui de Gisors(et ses trente coffres de mtal...) et bien srd'Oak Island qui a la particularit d'offrir un puits mystrieux dans lequel on a retrouv des objets radioactifs, ce qui laisseraitenvisager que l'le des chnes de la nouvelle France/nouvelle Ecosse, recle galement un trsor radioactif.

    De nouveau, l'Atlantide est l'honneur lorsque M. Leblanc se jette l'eau en retraant le parcours des celtes bord de leurs trentenavires, qui les transportrent durant leur exode, de la Scandinavie l'Irlande, en passant par la contre des Saxons. Bien plus tard,ils trouvrent dans un pays du continent voisin, un "refuge merveilleux " pour y entreposer la "Pierre-Dieu". "Lle de Sarek, demme que toute la Franceet que la partie occidentale de lEurope, tait habite depuis des milliers d'annes par ceux qu'on a ppelleles ligures " Nouvel indice de M. Leblanc qui indique l existence des ligures,descendants des atlantes selon Dominique

    Franois Louis Roget, Baron de Belloguet (Ethnognie gauloise 1872). L se trouvait "un groupe de monuments normes quifrappaient les imaginations mystiques et superstitieuses des celtes"(Lle au x trente cercueils).

    Si le druide est gardien de la tradition premire atlantenne, il doit en connatre les secrets et dtenir un certain pouvoir en rapportavec la science des atlantes. Tel est le cas dans "l'le aux trente cercueils... jugez plutt : "...un talisman qui changeait pour lui(ledruide) les lois de la nature." ; "...il marchait ainsi dans le vide". Soit un pouvoir de lvitation condens dans un "talisman"(objet dehaute technologie atlante antigravitationnel ?) !

    On retrouve cette science d'un autre temps, une nouvelle fois, chez H. P. Blavatsky dans son livre "Isis Dvoile" : "...ce dernier(le corps physique) est assujetti aux modes ordinaires de dplacement. Dans des conditions magntiques dfinies, il peut s'lever parlvitation"... Le talisman du druide serait donc un transformateur de polarit du corps humain, qui, en s'alignant sur celui produit par la plante terre permettrait le phnomne de lvitation. C'est probablement de cette manire que furent riges les pierresmgalithiques si l'on considre cette science atlante comme relle, ce qui tait le cas d'Edward Leedskalnin.

    "Le bouchon de cristal filait la surface"(L'le aux trente cercueils) M. Leblanc nous offre la vision d'un trange sous-marin dont lenom indique qu'il s'agit d'un engin de technologie volue, sorte de capsule sous marine transparente voluant au fil de l'eau... Un bel crin pour "La Belle Endormie" qui y prend place la fin du roman. La sagesse atlante la surface de l'ocan, puis dans ses profondeurs... Le sous-marin du pass la technologie d'avenir fut construit d'aprs les plans dtenus par le vieux druide. Ce quirevient dire que le druide disposait d'crits anciens permettant de comprendre une science volue de type atlantenne !

    "Le bouchon de cristal" est aussi un autre roman de Maurice Leblanc auquel il faut ici prter attention. L'auteur nous prcise endbut d'histoire que Vorski et Vronique se sont maris Nice. Or, l'analyse du texte o la ville de Nice est mentionne(dans sonroman : "Le bouchon de cristal")nous dvoile un information supplmentaire. M. Leblanc fait la description d'un htel colossal quidomine la baie des anges... Autrement dit, il est question d'un colosse dominant un ange... Soit, "La Lutte de Jacob avec l'Ange" !Tableau d'Eugene Delacroix expos St Sulpice... On obtient confirmation de cet indice avec l'arrive dans l'htel d'un certain...Jacob ! Ce tableau voque l'homme luttant avec son "idal" pour Maurice Barres ; la lutte entre l'go(le "Je") et le "moi suprieur" mon humble avis(ce qui revient peu prs au mme). Dans ce sens, Jean-Jacques Gabut crira : "Pour Ibn Arabi, le troisime cielest rserv celui qui mne le combat sur soi-mme pour le rtablissement de sa nature essentielle en se fondant sur l'ordre desouverainet et de justice."(Les Survivances Chevaleresques dans la franc-maonnerie du Rite Ecossais Ancien et Accept). Selon "Papus",dans son livre "Martines de Pasqually, sa vie, ses pratiques magiques"/Catchisme des grands lus de Zorobabel, nous retrouvons

    http://www.google.fr/search?hl=fr&tbo=p&tbm=bks&q=inauthor:%22Dominique+Fran%C3%A7ois+Louis+baron+Roget+de+Belloguet%22http://www.google.fr/search?hl=fr&tbo=p&tbm=bks&q=inauthor:%22Dominique+Fran%C3%A7ois+Louis+baron+Roget+de+Belloguet%22http://www.google.fr/search?hl=fr&tbo=p&tbm=bks&q=inauthor:%22Dominique+Fran%C3%A7ois+Louis+baron+Roget+de+Belloguet%22http://www.google.fr/search?hl=fr&tbo=p&tbm=bks&q=inauthor:%22Dominique+Fran%C3%A7ois+Louis+baron+Roget+de+Belloguet%22http://www.google.fr/search?hl=fr&tbo=p&tbm=bks&q=inauthor:%22Dominique+Fran%C3%A7ois+Louis+baron+Roget+de+Belloguet%22http://www.google.fr/search?hl=fr&tbo=p&tbm=bks&q=inauthor:%22Dominique+Fran%C3%A7ois+Louis+baron+Roget+de+Belloguet%22
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    cette ide de lutte, vaine, avec le divin qui est en nous : "Le nom d'Isral provient de l'unique opration matrielle que Jacob fit enluttant contre l'esprit. Ayant succomb dans cette opration, il fut marqu la jambe gauche, et son nom de Jacob fut chang encelui d'Isral qui veut dire, fort contre Dieu, ayant pch contre l'esprit".Toutefois, il est possible que M. Leblanc ait voulu crerun parallle avec le combat fratricide entre l'anglique Franois et le colossal Raynold(Abel contre Can). Notons que "La Lutte deJacob avec l'Ange" est discrtement mis en avant par l'initi Honor de Balzac, dans son livre :"L'Elixir de longue vie" ...

    L'nigmatique et emblmatique Alexis Vorski .

    Dans le roman de Maurice Leblanc, Vorski incarne la fois le Bien et le Mal(Dualit intrieure constante chez Vorsky), le blanc et lenoir, la lumire et les tnbres.Vorski, le "prophte rouge" dpeint par M. Leblanc est ce canal alchimique du Grand uvre et deses trois tapes, uvre au noir, uvre au blanc et uvre au rouge ("Tu vois rouge !" ; "Tu as les mains rouges !"). Jacob Bhme rsumela personnalit de Vorski et celle de tout homme de cette manire : "Nous portons en nous le centrum naturae, le coeur de la nature: nous sommes libres de faire un ange de ce que nous sommes, et nous le devenons, et nous sommes libres de faire un dmon denous mmes, et nous le sommes pareillement ; nous oprons sans cesse et de partout dans la nature, nous cultivons notre champ."

    "Vorski, lequel vous cherchait aussi, lequel vous aimait toujours et vous hassait".(L'le aux trente cercueils)

    "L'amour et la haine sont, en toute crature, imbriqus l'un dans l'autre, et l'homme en porte les deux centres en soi". "Touteschoses sont issues de la racine de feu comme d'un double enfantement", dans la lumire (le bien), dans les tnbres (le mal).(JacobBhme)

    Effet de miroir et d'opposition permanent, Vorski se marie Elfride, la cruaut, puis Vronique, la bont. Si Vronique est brune, Elfride est blonde. Si Franois, fils de Vorski et de Vronique est juste et bon, Raynold, fils de Vorski et d'Elfride est anim par la haine de son prochain. Si Elfride est habille de laine blanche avec une cordelire autour de la taille, Vronique est vtued'un ample "vtement gris" en plus d'un "voile pais qui lui enveloppe le visage". Quatre serviteurs marocains d'un ct, quatreserviteurs matelots de l'autre. A l'eau, on distingue deux barques : l'une abrite les habitants de Sarek, bons et loyaux ; quant l'autre, elle vhicule des assassins. Je devais retrouver cet effet de miroir jusque dans les dires imagins par Maurice Leblanc.Ainsi, lorsque Vorski s'adresse Vronique : "...puisque j'ai remis lagriffe sur vous" et plus tard, lorsque Lupin s'adresse Vorski: "...aprs l'avoir arrache tesgriffes ?" Il s'agit bien sr de la griffe du diable ! D'ailleurs, ne trouve-t-on pas deux cueils portantles noms de "roc audiable " et "dent de sarek" ainsi qu'une "passe dudiable " sur l'le ?

    Dans cette aventure lupinienne, uneencre noire et une encre rouge sont dcouvertes dans une cabane abandonne. Naturellement, il sagit dun rappel de luvre alchimique au noir, premire tape du Granduvre , et de sa dernire tape,luvre au rouge Ailleurs, cest la couleur des brets, lun blanc (celui de Stphane Maroux, pre de substitution de Franois), pourdsigner luvre au blanc et le mercure ; lautre rouge(celui de Franois), qui dsigne luvre au rouge , ainsi que le soufre.

    Dans ce rcit, Vorski a connaissance du travail de recherche et des dcouvertes d'Antoine d'Hergemont, pre de Vronique, et lesecret de Sarek n'en est plus un pour lui. Vorski estime tre le seul possder les qualits, les moyens et les titres pouraccomplirl'uvre qui lui permettrait d'accder la "fortune", la "gloire", et la "puissance illimite" ;"Vorski, fils de roi, seraroi du monde "; "Vorski fils de roi est illumin de rayons..." ; "Vorski lu du destin, prpare toi...criminel ou bien...pr ophte illumin que lesdieux (5)couronnent de gloire."

    "Surhomme ou bandit" ;"Vorsky est un prisonnier vad qui a recueilli les lgendes... et a mis excution la prophtie..."(Barrabas/Jsus)" Si Vor ski a pu substituer u n f aux Vor ski au vr itabl e, et s'i l a pu ain si chapper au sor t qui le condamnai t..." ("L'le aux trente cercueils"). De mme, Elfride sera substitue Vronique sur la croix, effet miroir, l encore... "plutt que de ladlivrer, j'aimerais mieux...prendre sa place" "La monte du Golgotha" ("L'le aux trente cercueils").

    Mais laissons la parole Barnab :

    "Comme les soldats et Judas approchaient de l'endroit o se trouvait Jsus, celui-ci entendit venir beaucoup de monde. Il eu peur et se retira dans la maison. Les onzedormaient. Mais Dieu voyant le priple que courait son serviteur ordonna Gabriel, Michel, Raphal et Uriel, ses serviteurs, d'enlever Jsus du monde. Les saintsanges vinrent et enlevrent Jsus par la fentre qui fait face au midi. Ils l'emportrent et le mirent au troisime ciel avec des anges, bnissant Dieu jamais". "Judas fitirruption le premier dans la pice d'o Jsus avait t enlev et o dormaient les onze. Alors, l'admirable Dieu agit admirablement : Judas devint si semblable Jsus par son langage et dans son visage que nous crmes que c'tait Jsus. Judas, lui, nous ayant rveills, cherchait o tait le Matre. Mais, stupfaits, nous rpondmes :"C'est toi, Seigneur, notre Matre ! Nous as-tu oublis ? " Mais il nous dit en souriant : "Etes-vous fous ? Je suis Judas Iscariote." ; "Tandis qu'il parlait, la miliceentra et on mit la main sur lui car il tait en tout semblable Jsus..." ; "Les soldats s'emparrent de Judas et le ligotrent non sans drision car il niait la vrit qu'iltait Jsus..." "Le pontife rpondit : "Sducteur pervers, par ta doctrine et tes faux miracles tu as tromp tout Isral de la Galile jusqu'ici Jrusalem, et maintenanttu crois chapper au juste chtiment qui te revient en faisant le fou ! Vive Dieu, tu n'chapperas pas!" "En effet je suis Judas Iscariote et non pas Jsus. Lui, c'est unmagicien. Il m'a transform ainsi par son artifice". Judas ne faisait vraiment autre que crier : "Dieu, pourquoi m'as-tu abandonn, car le malfaiteur a fuit et moi je suistu tort ? " En vrit, je le dis, sa voix, son visage et sa personne ressemblaient tellement Jsus que ses disciples et ses fidles, croyaient tout fait que c'tait Jsus.Certains d'entre eux s'loignrent de la doctrine de Jsus, en croyant qu'il tait faux Prophte et qu'il avait opr ses miracles grce la magie. Ceux des disciples quine craignaient pas Dieu allrent voler de nuit le corps de Judas, le cachrent et rpandirent le bruit que Jsus tait ressuscit. Ainsi naquit une grande confusion". Evangile de Barnab...

    (5)Le cercle et la couronne sont deux symboles rgulirement employs par Maurice Leblanc, ils expriment alternativement l'achvement del'uvre : "...il y avait dans uncercle d'or un portrait de femme" ; "...couronne d'un groupe de chnes normes" ; "...me poser sur la tte lacouronne d'or " ; "...foucouronn " (L'le aux trente cercueils)

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    Souvenir de Corinthe...

    "Le Secret Dvoil" de Christian Doumergue apporte un nouvel clairage sur les dcouvertes de Pierre Plantard. Un tmoignagemajeur lve le voile sur la ralit des recherches du "mystificateur" en pointant du doigt l'incroyable, la mise jour de ruinesatlantes par Pierre Plantard lui-mme ; guid par les directives d'un groupe parisien, initi aux mystres antiques. C. Doumerguedirige adroitement le lecteur vers la fresque de l'abb Saunire, qui offre, en parallle des ruines de Pierre Plantard, des ruinesantiques osemble se diriger labb S aunire. Il apparait ainsi que le chapiteau de pierre y figurant correspond celui faonn en bois de la colonne dans laquelle Branger Saunire aurait dcouvert les fameux parchemins. Parchemins qui, assurment, aurontdtermin l'emplacement de ces ruines antiques... Le clbre photographe et chercheur : Jean Brunelin, dclera par ailleurs dansson livre "La Pierre, la Croix et le Cercle", plusieurs dtails troublants, peints sur la fresque de B. Saunire. Par exemple, undolmen sous lequel on dcouvre une "grotte irradiante"(qui pourrait illustrer le "dolmen aux fes" de "L'le aux trente cercueils" !), "uncercueil", "une soucoupe volante", un visiteur "extra-terrestre" et bien d'autres curiosits, certainement ajouts par les compres dePierre Plantard dans le but d'agrmenter leur thse, relle ou fictive. Mais cela n'tait pas la premire fois que je rencontrais desruines de l'antiquit puisque j'avais auparavant observ celles du Songe de Poliphile dont Josphin Pladan avait analys l'un desnombreux dessins dans son livre : "La Cl de Rabelais". "Il rve qu'il se trouve transport dans un dsert, de maigres palmiers sedressent parmi les ruines d'architecture, ruines classiques au premier chef, architraves etchapiteaux corinthiens ". La Corinthe...elle n'tait pas sans lien avec Atlantis puisque la ville corinthienne "Eliki", avait connu plus ou moins le mme sort cataclysmique.A ce sujet, par amusement, j'avais rebaptis le tableau de N. Poussin "La Peste d'Ashdod" : "Le Dernier jour d'Eliki" car monsens, le tableau suggrait tout autant la destruction d'une ville par secousse sismique que la dsolation et les ravages de la peste.De plus, en tudiant avec minutie ce tableau de N. Poussin, je m'apercevais que certains dtails concordaient avec les ruinescorinthiennes du "Songe de Poliphile" et plus particulirement ceux des chapiteaux corinthiens. Dans sa description des portes duTemple souterrain, Rabelais voque lui aussi cet art corinthien : Les deux portes estoient darain, comme corinthien , massives,faictes petites vintes enleves et esmailles mignonnement selon lexigence de la sculpture, et estoient ensemble joinctes etrefermes gallement en leur mortaise, sans claveure, sans cadenat, sans liaison aucune ; Mais je apperceu que la part enlaquelle les deux portes se fermoient en la mortaise infrieure estoit une lame de fin acier, enclave sur le bronzecorinthien .

    Deux autres lments du tableau "La Peste d'Ashdod" me laissaient perplexe. En effet, grav dans la pierre de l'difice corinthien,le Dieu Neptune/Posidon, pointait du doigt ceux que j'appelais "les Bergers d'Arcadie" tandis que l'Arche d'Alliance trnait, pose sur un pilier de petite taille, au centre de colonnes corinthiennes... La peste d'Ashdod et la destruction de l'idole rsultaientd'un pillage des philistins qui emportrent l'Arche d'Alliance, sous les yeux mduss des Israliens, faisant fi de leur pacte divin. Iln'en demeurait pas moins qu'un message se glissait par-dessus l'autre et qu' la vue des lments prcdents, un disciple du Hironaurait donn une toute autreversion de l'uvre . En empruntant la grille de lecture de Paul Le Cour, j'chafaudais moi-mmel'hypothse d'un savoir cach, atlanten et gyptien, dont Mose aurait t le fil conducteur et qui, soustrait la vue des hommes,sommeillait au sein d'un Temple corinthien, l'ombre d'un tombeau de Roi initi la sagesse atlante.

    Et cette initiation la religion premire, nous la retrouvons sur la fresque expose au muse du Hiron de Paray le Monial. Surcelle-ci, l'entre d'une "maison du mystre" s'offre la vue de tous au centre des pattes du Sphynx. Point d'accroche de l'uvre quifocalise toutes les attentions, celles des personnages de la fresque et la ntre... Si je parle d'une "maison du mystre" c'est parceque Josphin Pladan la prsente en ces termes : A quarante mtres du Sphynx,souvre au ras du sol la plus ancienne maison duMystre. Lintrieur, en forme de Tau, seul est dblay ; les piliers sont carrs; langle droit rgne partout, pas une moulure, pasun hiroglyphe. Le caractre sacr du Temple de granit napparait quau poli, lajustage, larte vive de ces cubes normes quivoquent le joaillier et non le tailleur de pierre. Cela signifie que le Mystre est Un par essence et que les symboles qui le voilentnont dautres raisons que limperfection de nos esprits. Au sujet des origines de locculte, Pladan dit : je me bornerai rappeler la lgende de lAtlantide. Il est soutenable que lorsque sabma le continent Atlante, les rouges tentrent de recon stituerleur civilisation sur les nouvelles terres, fonds de mer exhausss par le cataclysme; ils sjournrent au delta de lEuphrate, puistraversrent le dsert et, par lactuel Suez, ils aboutirent au delta du Nil.

    les salles de documents se trouvent comme le soleil slve des eaux l o la ligne dombre (ou de lumire) tombe entreles pattes du Sphinx ; celui-ci a t rig plus tard comme une sentinelle, ou un gardien, et lon ne pourra pntrer dans les sallessouterraines, en partant de la patte droite du Sphinx, que lorsque les temps seront rvolus et que les changements auront taccomplis dans cette sphre de lexistence humaine. On dcouvrira les documents entre le Sphinx et le fleuve . (378-16,29/10/1933. Edgar Cayce)

    Post Tenebras L ux ...

    Au cours de ma visite au chteau des Baux durant l't 2013, je fus frapp de dcouvrir un N invers l'entre du village situ encontrebas du monument fortifi. D'autant plus que ce N invers s'intgrait dans le mot "Tnbres" de la phrase latine : "PostTenebras Lux"("Aprs les Tnbres, la Lumire"). Une phrase riche de sens et dont le thme de la lumire face aux tnbres fut trsusit par les initis Leblanc, Plantard, Leroux et bien d'autres... Le N invers, symbole de reconnaissance gnostique mon sens,indiquait cette lumire voile par les tnbres sans tablir de relle opposition entre les deux concepts. L'interpntration de lalumire et des tnbres est mon avis plus juste qu'une opposition manichenne, sachant que (6)la lumire/connaissance seule servle aux consciences pures. C'est d'ailleurs la lecture symbolique du "rituel du bandeau", et c'est dans ce sens qu'il faut

    interprter la lutte illusoire du bien et du mal personnifis par le druide Segenax et le faux prophte Vorski :"...Vorski se trouvaitdchu de sa mission et remplac par un nouvel lu du destin". "...deux forces miraculeuses...la seconde absorbait la premire."

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    Allusion de M. Leblanc au "bandeau maonnique" : Il posa sur les yeux de Vronique un mouchoir qu'il noua derrire la tte ; Les yeux et la bouche taient toujours cachs sous leurs bandeaux . (L'le aux trente cercueils)

    Le "rituel du bandeau", leusiaque(puis maonnique), plonge l'apprenti dans les tnbres afin qu'il redcouvre en lui, la divineconnaissance qui lui permettra de ressusciter la lumire. Il s'agit de l'Eveil de la conscience pure qui se dvoile la lumireentranant la mort/dissolution de l'ego dans les tnbres, comme exprim dans le soufisme ou encore par P. D. Ouspensky dansson livre : "Fragments d'un enseignement inconnu" Edition : "J'ai Lu" (p 364)

    Voici quelques citations en rapport avec la notion de "tnbres et lumire" qui illustrent parfaitement les propos prcdents :

    "Tnbres et lumire ne sont que deux aspects de l'Un." Hraclite

    " La lumire nclaire lesprit humain que lorsque rien ne soppose son rayonnement. Tant que lillusion et les prjugs nousaveuglent, lobscurit rgne en nous et nous rend insensibles la splendeur du vrai ". (Instruction du premier degr du Rite EcossaisAncien et Accept)

    "L'homme ne saurait vaincre les tnbres s'il ne comprend pas, en mme temps, la complicit de la lumire et de la nuit dans leur jeu et leur combat". (Michel Barat cit par Ren Leclercq : "Les pierres bourdonnantes")

    "Double est l'aspect de Dieu. L'une de ses ttes est de lumire, l'autre de tnbres, l'une est blanche, l'autre est noire, l'une est enhaut, l'autre est en bas" Sepher ha-Zohar(Livre de la Splendeur)

    "Sarek, c'estune porte de l'enfer ..." ; "La porte est double...elle ouvre galement sur le paradis " ; "...la porte, c'est une pierre...elle vient de trs loin, d'un pays tranger... c'est la Pierre-Dieu" ; "...pierre prcieuse...d'or et d'argent mlangs"(L'or et l'argenttant des mtaux prcieux au regard de l'alchimie) "La Pierre-Dieu... qui donne mort ou vie"(L'le aux trente cercueils)

    "Une petite lueur flottait brusquement dans les tnbres" ; "...une aurore imprvue qui se levait dans mes tnbres et qui djm'blouissait de sa splendeur. Mais ceci, c'est mon secret" ; "Il projeta circulairement un jet de lumire dans les tnbres..." ;"...la silhouette blanche se distinguait de plus en plus prcise dans les tnbres..." ; qui clairait la profondeur des tnbres ; "large vestibule dall de noir et blanc" ; "Tour tour, le bras de Vronique lui apparaissait sous deux aspects diffrents, brasde femme vivante et intacte, bras de victime inerte et torture" (L'le aux trente cercueils)

    "La voie conduit bien des tnbres vers la lumire ; mais le plerin s'engage et progresse par et travers les tnbres (le conflit),d'abord motif (esprance, signe), puis chemin (mthode). Pour qui est parvenu en pleine lumire il n'est plus question ni de motifni de chemin, ni de quoi que ce soit.Tout est clair. Telle est la rsolution." (Hraclite cit par Blaise Oriet : "Hraclite ou la Philosophie")

    (6) Asclpios. Ce coffre contient un trsor inestimable, Trismgiste, mais quel rapport y a-t-il entre ces livres et le voile dIsis ?

    Herms. Ces livres renferment les formes primitives de la rvlation religieuse. L, lintelligence humaine, dans le libre essor de sa virginit, atraduit par des symboles multiples ses premires intuitions de la nature des choses. Chaque peuple a tress avec amour un pan de ce riche manteausem de fleurs et dtoiles. Comme la parole traduit la pense, limmuable vrit se manifeste par le spectacle changeant des apparences ; cest lle voile mystique de la grande Isis. Il tait transparent pour le clair regard de lhumanit naissante ; la mre universelle navait pas de secret s pourlenfant quelle berait dans ses bras. Il devient impntrable pour les races vieillies, et aucun il mortel ne peut le soul ever . Les lumires du ciel steignent dans l ombre du soir , la nature senveloppe de silence, ses oracles sont muets pour n ous. Nous dissquons une une toutes les fleursde sa robe, mais la vie chappe lanalyse, lorigine et la fin des choses se drobent lil de la science, et nous ne pou vons entrevoir le secret denotre destine quen interrogeant la langue des symbol es, cette langue mystrieuse que parlaient nos pres et que nous ne comprenons plus.Conservons donc, Asclpios, ce dpt sacr des traditions religieuses; cest lhritage du pass qui doit tre transmis lavenir. Puisse -t-iltraverser les sicles tnbreux qui souvrent pour le monde et reparatre intact aux premiers rayons dune nouvelle aurore ! ("Rveries d'un paen mystique"/Le Voile d'Isis. Louis Mnard)

    Nostradamus...

    Le frre Thomas tait pote et enlumineur. Il crivait ses "prdictions la faon de Nostradamus"("l'le aux trente cercueils"). Nostradamus pour qui l'existence d'un prcieux trsor et d'une "dame au blanc suaire" ne faisait aucun doute :"A droite il y a unabme cach et vers trente-trois toises repose le trsor de la dame au blanc suaire" . ("Le Secret Dvoil" Nostradamus cit par C. Doumergue)

    "Dans l'le de Sarek, en l'anquatorze et trois ,Il y aura naufrages, deuils et crimes,Flches, poison, gmissements, effrois,Chambres de mort, quatre femmes en croix,Pour les trente cercueils, trente victimes.

    Devant sa mre, Abel tuera Can.

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    Le pre alors, issu d'Alamanie,Prince cruel aux ordres du destin,Par mille morts et par lente agonie.Ayant occis l'pouse, un soir de juin,

    Flammes et fracas jailliront de la terreAu lieu secret o gt le grand trsor,Et l'homme enfin retrouvera la pierre,Jadis vole aux Barbares du Nord,La Pierre-Dieu qui donne vie ou mort."

    Arsne Lupin analyse la prophtie de frre Thomas avec minutie, mais, curieusement, il occulte totalement le nombre 17. De lamme manire que l'abb Boudet(dans son livre : "La Vraie langue Celtique et le Cromlech de Rennes les Bains"), qui employa ce procd pour mettre en avant le menhir de Peyrolle. Et propos de menhir... : "Un petitmenhir se dressait l'entre. Sur cemenhir, il y avait l'inscription, suivie du numro17 ." ; "...elle n'avait quedix-sept ans" ; " Dans l'le de Sarek, en l'anquatorze ettrois "... (17 !)(L'le aux trente cercueils) Nous sommes tous en qute du Graal, Idal qu'il est vain de chercher travers le monde

    puisqu'il se situe dans notre Temple intrieur. Le Graal, cest la Dame des troubadours, la Dulcine de Don Quichotte, cettesagesse divine qui nous habite et dont nous devons retrouver la lumire par un procd alchimique de purification de l'me,immortelle. Inutile de lutter contre l'Ange (Soi) pour accder la lumire/connaissance divine. La Dame s'offre au "Pur", au"Dsintress". Si Galaad est de la ligne de Jacob, il reprsente dans la lgende arthurienne, luniqu e noble et pur chevalier ayant pu se "fondre" dans le Graal, rceptacle matriciel. D'o l'importance de la date du 17 janvier qui nous invite dcouvrir lesvnements extraordinaires lis Sainte Roseline et Nicolas Flamel, vnementsattachs lide de Renaissance etdImmortalit. Don Quichotte, mentionn par M. Leblanc, rsume en partie la pense de l'auteur. Pense influence par le SrPladan qui fut ctoy par la sur de l'crivain : Georgette Leblanc. "Qu'est-ce que Don Quichotte ? Le mystique qui se conformehroquement au plus haut idal qu'il conoit". (Le secret des troubadours. De Parsifal Don Quichotte. Sansot&Cie. 1906. JosphinPladan). Il sagit donc biendune invitation au voyage, intrieur, laquelle les auteurs initis de la Belle Epoque nous convient.Chasser les tnbres, soulever le voile dIsis afin d e (re)dcouvrir la lumire. Purifier son me et laisser apparaitre le surhommenietzschen qui nous habite, voilun message qui ntait pas tranger Francis Blanch e.

    Moriendo Renascor.

    Nebo.

    NOTES COMPLEMENTAIRES

    Le secteur gographique de Rennes les Bains dans l'Aude est le point de convergence de plusieurs auteurs initis. Que ce soit par le contenu de leurs ouvrages ou leurs dplacements physiques, Franois Rabelais, Jules Verne, Maurice Leblanc, PierrePlantard(et bien d'autres...), ont tous t attirs par cette rgion du sud ouest de la France.

    Ajoutons que Jules Verne et Maurice Leblanc, plus particulirement, ont fait de nombreuses rfrences la Rose-Croix,l'alchimie et la franc-maonnerie dans leurs rcits d'aventures, et ont bien souvent dmontr un intrt particulier pour lesenvirons de Rennes les Bains, par la dnomination de lieux ou de personnages.

    De fait, si chacun d'entre eux a imagin ou rapport des faits extraordinaires lis au monde souterrain, devons-nousobligatoirement nier qu'il puisse exister une corrlation entre l'imaginaire, le symbolique et le rel ?

    Souvenons-nous que, lors de ses "lectures", Edgar Cayce mentionnait l'existence de plusieurs temples atlantens latechnologie avance, situs gographiquement aux alentours des Pyrnes.

    Serait-il possible, si l'on considre les lectures de M. Cayce comme d'authentiques rvlations, qu'un Temple atlante ait puservir de "refuge merveilleux"(selon les termes de M. Leblanc) ou de tombeau l'un des frres Rose-Croix inhum secrtementen Gaule Narbonnaise ?

    Durant l'anne 1891, outre le fait que l'abb Saunire ait dcouvert un tombeau, celui-ci entreprit des travaux de rfectiondans son glise et y ajouta des curiosits dcoratives axes sur l'Alchimie, la Rose-Croix et le Graal... Au mme moment(estce un hasard ?), Josphin Pladan crait de son cot : " l'Ordre de la Rose-Croix catholique et esthtique du Temple et duGraal". Une socit dont certains membres, bien connus de l'abb, furent "dans la confidence" et le secret de la "collineinspire".

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    Temple atlante ou non dans la haute valle de l'Aude, plusieurs descriptions dtailles de certains mcanismes sophistiquslaissent supposer une existence bien relle de constructions technologie avance. Ainsi, la prsentation de la porte d'untemple par F. Rabelais :

    Les deux portes estoient darain, comme corinthien, massives, faictes petites vintes enlev es et esmaillesmignonnement selon lexigence de la sculpture, et estoient ensemble joinctes et refermes gallement en leur mortaise, sansclaveure, sans cadenat, sans liaison aucune Soubdainement les deux portes, sans que personne y touchast, de soy-mesmes se ouvrirent et, se ouvrant, feirent non bruit strident, non frmissement horrible, comme font ordinairement portes de bronze rudes et pesantes, mais doux et gratieulx murmur retentissant par la voulte du temple, duquel soubdain Pantagruelentendit la cause, veoyant soubz lextrmit de lune et lautre porte un petit cylindre, lequel par son aixuil joinct la porteet se tournant selon quelle se retiroit vers le mur, dessus une dure pierre de orphits, bien terse et esgalement polye, par sonfrotement faisoit ce doulx et armonieulx murmure. Bien je mesbassois comment les deux portes, chacune par soy, sansimpulsion de peronne, sestoient ainsi ouvertes. Pour cestuy cas merveilleux entendre, aprs que tous feusmes dedans entrz, je projectay ma veue entre les portes et le mur, convoicteux de savoir par quelle force et par quel instrument estoient ainsiretraictz Mais je apperceu que la part en laquelle les deux portes se fermoient en la mortaise infrieure estoit une lamede fin acier, enclave sur le bronze corinthien. Je apperceu davantaige deux tables de aymant indicque, amples et espesses dedemye poulce, couleur crule, bien lices et bien polyes. Par doncques la rapacit et violance de laymant, les lamesdaccier, par oc culte et admirable institution de nature, pastissoient cestuy mouvement : consquemment les portes y estoientlentement ravyes et portes, non toujours toutesfoys, mais seullement laymant susdict ost, par la prochaine cession duquel laccier estoit de lobissance quil a naturellement laymant absoubz et dispens, ost aussi les deux poignes de scordon,lesquelles nostre joyeuse Lanterne avoit par le cordon cramoysin esloignes et pendues, parce quil mortiffie laymant et le

    prive de ceste vertu attractive. jectay mes yeulx la contemplation du magnifficque temple et consideray lincrediblecompacture du pav, auquel par raison ne peult estre ouvraige compar qui oncque soit ou ay test dessoubz le firmament. ; lumiere par tout le temple tant couppieuse que, encore quil feust soubterrain, on y voyoit comme en plain midy nousvoyons le soleil clair et serain, luysant sus terre.

    A la lecture, il est frappant de constater que le systme prsent s'apparente en tout point celui des double-portes lectro-aimantes que l'on installe de nos jours l'entre de certaines rsidences modernes ; bien que le systme dcrit par FranoisRabelais soit... beaucoup plus sophistiqu !

    Le texte de Rabelais, tout comme celui de Leblanc, fait galement allusion une trange lumire dans le temple souterrain,source lumineuse clairant comme en plein jour, bien qu'il n'y ait aucune ouverture possible vers le dehors.

    Les crits rosicruciens, quant eux, font tat d'un "soleil artificiel" : "En haut est suspendu unsoleil artificiel qui a empruntau soleil physique le secret de l'clairage" ; "Bien que les rayons du soleil ny parvinssent jamais, cette salle tait claire par

    un autre soleil, copi sur le modle du premier, qui se trouvait au centre du plafond, tout en haut".Ailleurs, dans ces mmes crits, ce sont des "recueils de chants merveilleux" qui interpellent et nous rappellent cetenregistrement phonique de "La Stilla" dans le roman : "Le Chteau des Carpathes" de Jules Verne..."Un autrecoffre contenait des miroirs proprits multiples, des clochettes, des lampes allumes, en particulier, dautresrecueils de chants merveilleux , le tout arrang de faon que lon pt, sur la seule base de cette salle vote, reconstitueraprs plusieurssicles, pour le cas o il viendrait disparatre, lordre ou la confrrie tout entire".

    Tout cela semble bien trange, et si le crateur d'Arsne lupin frquentait les salons du "Sr Mrodak", en plus d'entretenirune correspondance avec son ami Jules Verne, il est bien vident que le secret audois faisait dbat au sein d'une liteintellectuelle au temps de la Belle Epoque... Cela tant, il serait bien difficile d'tablir la source d'information exacte dontchacun disposait.

    A ce sujet, d'aucuns prsentent Pierre-Jules Hetzel, l'diteur de Jules Verne, comme un homme rudit, d'influence, et affili une socit secrte. Force est de constater que le thme atlanten fut galement dvelopp par ce dernier, mais sous la plumed'Andr Laurie, qui publia en 1895, un roman portant le titre : "Atlantis"...

    Dans cet ouvrage, nous retrouvons un certain nombre d'lments en accord avec la prcdente tude sur "L'le aux trentecercueils", ce qui laisse supposer que des romanciers clbres et contemporains, se sont certainement influencs les uns parrapport aux autres mais aussi qu'ils se sont inspirs d'une source d'information commune.

    "Atlantis" d'Andr Laurie est donc le rcit d'un naufrag : Ren Caoudal, officier-matelot du navire "Hercule"("lgende dePyrne" cite par Otto Rahn, disciple d'Antonin Gadal) qui s'veille la ralit fantastique du monde de l'Atlantide.

    Ren Caoudal est recueilli par un "vieillard"(qui possde les attributs du Roi de Thul) et sa fille, l'intrieur d'une "grottemerveilleuse", sous-marine, amnage de belle manire, et claire par une lumire artificielle... : "une lumire argentetombait du haut de cette grotte"."Le sol de la grotte tait couvert du sable le plus fin"(Nous retrouvons des "alles sables desable d'or" dans : "Voyages enKalidoscope de Irne Hillel-Erlanger).Mais la grotte s'efface rapidement au cours du rcit, pour laisser place au temple atlante,

    bti de pierre et de cristal :

  • 8/12/2019 L'Atlantide, Rennes-le-Chteau Et Maurice Leblanc Remondire, Christophe

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    "...une des parois paraissait tre de glace... j'entrevoyais de grands corps allongs qui venaient frler ce mur transparent..." ;"...la hauteur de la forteresse paisse et lisse... dont les murailles translucides semblaient bien de force dfier l'action deslments et des sicles" ; "une demeure de demi-dieux" ; "les parois transparentes de la serre sous-marine" ; "ma divinithabite au fond des eaux un palais de cristal dont la transparence m'a permis d'admirer une seconde fois ses perfections sansgales" ; "...le mur de cristal de la serre magique" ; "ville sous cloche, un colossal palais de cristal" ; "arche de cristal"...

    L'insistance au sujet du cristal utilis pour la construction du palais atlante est un cho au sous-marin nomm "le bouchon decristal" dans le roman de M. Leblanc : "l'le aux trente cercueils"."Ce dme de cristal, clair d'une lumire blouissante et qui faisait plir celle de la lampe lectrique..."(Atlantis)

    Il est intressant d'observer l'association du cristal et de la lumire qui est faite dans l'aventure "Atlantis", mariage subtil qued'autres crivains ont employ, tels F. Rabelais et la "grande lampe ronde de cristallin trs pur", ou encore Irne Hillel-Erlanger :

    "Un escalier depur cristal , poli, glissant. Il mne une Rotonde trs magnifique - parois et pavement de lazulite - dont lacoupole est taille dans un seul saphir".("Voyages en Kalidoscope". Paris, Editions Georges Crs, 1919. Irne Hillel-Erlanger)

    "Une lumire enchanteresse - pas artificielle mais surnaturelle - claire intensment et n'blouit point".("Voyages enKalidoscope". Paris, Editions Georges Crs, 1919. Irne Hillel-Erlanger)

    "...une serre immense, claire par une source lumineuse aussi brillante que le soleil ; cette lumire se propageait sous leseaux une distance considrable".(Atlantis)

    Le jardin extraordinaire d'Atlantis, se superpose celui de "l'le aux trente cercueils", o les fleurs gigantesques taient issuesd'une modification gntique due la radioactivit de la Pierre-Dieu.

    "...une atmosphre clatante et lumineuse, o desarbres gants , des fougres admirables, desfleurs inconnues , paraissaientvivre de la vie la plus intense".(Atlantis)

    Mais il n'y a pas que des arbres gigantesques dans la cit de cristal ; le vieil homme est lui-mme un gant, il est pourvu d'une barbe blanche couvrant sa poitrine et drap d'un manteau de laine blanche. Son aspect est celui d'une divinit grecque.D'ailleurs, "la langue dans laquelle ils s'entretenaient ressemblait augrec ". A ses cots, sa fille, prnomme "Atlantis", jeunefemme grande et svelte, la peau translucide, aux bras de neige, aux longs cheveux blonds, et dont les yeux clairs refltentl'Ocan... Cette "jeunefe" (Mlusine !) de Thul, qui a par ailleurs, une voix de cristal, est un "tre d'lite" selon Ren

    Caoudal, elle est assimile une "ondine" par l'officier-matelot. Atlantis est prisonnire de sa prison de cristal maisgalement gardienne du savoir atlante. R. Caoudal, son librateur(voire, "prince charmant"), accdera la connaissance par sonunion avec elle, Dame de l'Ocan.

    Charicls, le pre d'Atlantis, "...marcha vers un coffre d'ivoire, y prit unecoupe d'or et se mit prparer un breuvage".L'Atlantide et la coupe d'or voquent bien videmment "Le Roi de Thul" de Grard de Nerval : "Il tait unroi de Thul /Aqui son amante fidle/Lgua, comme souvenir d'elle,/Unecoupe d'or cisel"Or, Thul provient dugrec Tholos qui signifie : "brouillard"...La socit du brouillard(ou socit Anglique) laquelle appartenait Franois Rabelais, Eugene Delacroix, Grard de Nerval,Jules Verne, George Sand... la dite socit Anglique qui entretenait des liens troit