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L’Œuvre de la création La Kabbale du Ari Zal Eric Daniel El-Baze

L’Œuvre de la création · Lorsque l’on contemple l’immensité, la majesté et l’harmonie de l’univers, l’on ne peut s’empêcher d’y reconnaître Celui qui l’a

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tion L’Œuvre de la création

La Kabbale du Ari Zal

Eric Daniel El-Baze

9.28 718698

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 104 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,055 mm) = 7.72 ----------------------------------------------------------------------------

L’Œuvre de la création La Kabbale du Ari Zal

Eric Daniel El-Baze

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A Charles Cohen, mon Ami.

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Lorsque l’on contemple l’immensité, la majesté et

l’harmonie de l’univers, l’on ne peut s’empêcher d’y reconnaître Celui qui l’a créé et le maintient en existence ;

« Qu’elles sont grandes Tes Œuvres, ô ! Eternel, infiniment profondes Tes Pensées » ;

« Téhilim/Psaumes 92, 6 ».

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L’étude de la Kabbale pénètre des réalités qui

n’appartiennent ni à l’espace ni au temps, c’est pourquoi la Science ésotérique n’est pas une science de cosmologie. Là où s’arrête Einstein débute l’enseignement du Ari Zal, avec pour seul et unique objectif : l’amélioration de l’être !

Après notre premier ouvrage, « Les Racines de l’Existence », qui traite, entre autres, de l’Œuvre du Char Céleste, le « Maasséh Merkavah », nous allons proposer ici une suite à cet écrit, en traitant sur l’Œuvre du commencement, le « Maasséh Béréchit », deuxième support de la Mystique juive.

Le processus créatif n’étant ni figé ni passéiste, nous prendrons pour référence l’enseignement fondamental du « Ari Zal », (Rabbi Isaac Louria, 1534-1572), rapporté par « ’Hayim Vital » (1543-1620), dans son « Séfér Ets ‘Hayim », le livre de l’Arbre de vie, complété par les interprétations du « Baal Ha Soulam », (Rabbi Yehouda Ashlag, 1885-1954), qui s’adressent à notre génération.

Les niveaux du dévoilement de la Kabbale de l’Ashlag seront largement développés par « Léon Ashkénazi » (1922-1996), dans ses séminaires sur la création, et par le physicien

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« David Hansel », dans ses écrits ; ils nous serviront comme base de travail, dans cette étude complexe, que nous présenterons volontairement de façon concise, afin de permettre au lecteur de mieux comprendre les mécanismes de la « Briah » : la création du monde.

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Préambule

En développant sur l’Ordre des Racines qui unissent D.ieu à Ses créatures, la Kabbale nous enseigne que l’univers physique naît de l’empreinte d’un univers métaphysique ; c’est seulement au niveau de cette interface, que Torah et science vont parfois se rencontrer, en utilisant de mêmes mots pour décrire de mêmes états.

Cependant, si la science s’adresse à l’homme pensant par ses constatations puis ses démonstrations, la Torah, parce qu’elle est un enseignement de vie, se destine à l’homme de foi. Mais comme il s’agit du même homme, les deux faces humaines, celles de la rationalité et de l’irrationalité vont devoir se rejoindre : là se situe le Projet du Divin ! Ce temps, de la parfaite fusion de la matière physique, la « ’Homeriout », avec la Matière spirituelle, la « Rouakhniout », sera celui de l’avènement de « Mashia’h » ; le Messie.

Pour la Kabbale du « Ari Zal », la création est le fruit d’une Pensée créatrice, et le processus créatif s’est déroulé en trois temps dénommés : « Tsimtsoum » – « Shvirath » – « Tiqoun » ;

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1. En amoindrissant Son Unité par le « Tsimtsoum », D.ieu laissera place à un espace libre pour Sa création,

2. Dans cet espace spirituel, se produira la « Shvirath Ha Kélim », la brisure des réceptacles ou vases primordiaux, pour séparer le fini de l’infini. Ce processus originel, réactivé par les fautes de l’homme, sera le point de départ des réalités imparfaites séparées de l’Essence primordiale,

3. Un travail de restauration ou « Tiqoun », sera donc nécessaire, pour rétablir l’Unité brisée ; il incombera à la créature : il sera sa mission, sa destinée !