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Septentrion les aventures de radisson 2 Sauver les Français M ARTIN F OURNIER

Ma rt i n Fo u r n i e r les aventures de radisson · 2018. 4. 13. · d’artimon pour s’empêcher de glisser. Ils tirent ensemble à s’en arracher les mains, s’arc-boutent

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  • Se p t e n t r i o n

    les aventures de radisson

    2 • Sauver les Français

    M a r t i n F o u r n i e r

  • L E S A V E N T U R E S D E R A D I S S O N

    T O M E 2

  • Se p t e n t r i o n

    les aventures de radisson

    2 • Sauver les Français

    M a r t i n F o u r n i e r

  • Pour effectuer une recherche libre par mot-clé à l’intérieur de cet ouvrage, rendez-vous sur notre site Internet au www.septentrion.qc.ca

    Les éditions du Septentrion remercient le Conseil des Arts du Canada et la Société de dévelop pement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour le soutien accordé à leur programme d’édition, ainsi que le gouvernement du Québec pour son Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres. Nous reconnaissons éga lement l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Direction littéraire : Éric Simard

    Illustration de la couverture : Vincent Partel

    Révision : Fleur Neesham

    Correction d’épreuves : Marie-Michèle Rheault

    Mise en pages et maquette de couverture : Pierre-Louis Cauchon

    Si vous désirez être tenu au courant des publicationsdes ÉDITIONS DU SEPTENTRIONvous pouvez nous écrire par courrier,par courriel à [email protected],par télécopieur au 418 527-4978ou consulter notre catalogue sur Internet :www.septentrion.qc.ca

    © Les éditions du Septentrion Diffusion au Canada :1300, av. Maguire Diffusion DimediaQuébec (Québec) 539, boul. LebeauG1T 1Z3 Saint-Laurent (Québec) H4N 1S2Dépôt légal :Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2014 Ventes en Europe :ISBN papier : 978-2-89448-765-5 Distribution du Nouveau MondeISBN PDF : 978-2-89664-828-3 30, rue Gay-LussacISBN EPUB : 978-2-89664-829-0 75005 Paris

  • PREMIÈRE PARTIE

    En mer

  • 11

    CHAPITRE 1

    Trouver sa voie

    A u milieu de l’Atlantique, le Zeelhaen, un trois-mâts chargé de fourrures et de bois, poursuit sa route en direction d’Amsterdam sur une mer déchaînée. Depuis son départ de Manhatte, où Radisson et le père Poncet ont pris place à bord, le navire a essuyé plusieurs jours de mauvais temps. Le père Poncet en a beaucoup souffert, au contraire de Radisson qui a pris plaisir à observer le savoir-faire de l’équipage jusqu’à ce que cette tempête menaçante se lève. Il lit maintenant dans le visage des marins que la situation est grave.

    Le maître d’équipage, Johan Heyn, a jugé pré-férable de mettre son expérience à profit et vient de remplacer le barreur. Il est posté sur la dunette arrière, à l’endroit le plus élevé du navire, d’où il surveille les vagues déferlantes qui entourent le bateau. Il dirige avec assurance le Zeelhaen à tra-vers ces flots tumultueux. Les manœuvres qu’il a commandées pour sécuriser le navire sont presque terminées. Les marins redescendent des mâts en

  • 12

    vitesse après avoir ferlé toutes les voiles, ne gardant déployées que la moitié de la grand-voile et celle d’artimon, à l’arrière, pour maintenir le cap.

    Les hommes de quart se dépêchent de rejoindre le reste de l’équipage à l’intérieur, dans les quartiers sombres et encombrés où ils dorment, mangent et se reposent, sous le pont. Radisson hésite à les suivre. Il veut rester le plus longtemps possible avec les quatre matelots qui s’affairent à immobiliser les vergues et à attacher tout ce qui pourrait passer par-dessus bord. Accroupi dans son recoin préféré, le dos collé au gaillard arrière qui le protège des embruns, il se sent en sécurité malgré les vagues qui assaillent le petit Zeelhaen, ce navire qui lui avait pourtant paru si grand lorsqu’il y est monté à Manhatte, en comparaison des canots d’écorce auxquels il s’était habitué.

    La mer s’élève et roule, s’écroule en rugissant, se relève en un mouvement sans fin que Radisson observe avec fascination. Parfois, l’eau glacée gicle par-dessus sa tête et coule dans son dos depuis la dunette. Qu’importe, puisque l’eau pénètre main-tenant dans tout le navire et que tout le monde est trempé.

    Tant que dure ce jour grisâtre dont la lumière émane davantage de la mer que du ciel bouché par les nuages, Radisson ne craint rien. Il fait confiance à Johan. Mais il n’ose penser à ce qui adviendra quand la nuit compliquera la tâche du

  • 13

    maître d’équipage, surtout si la tempête prend de l’ampleur.

    Jamais il n’a vu un aussi mauvais temps.L’un des matelots vient de terminer sa besogne

    et court à son tour se mettre à l’abri dans le navire. En passant près de Radisson, il lui crie de l’accom-pagner. Le jeune homme fait semblant de ne pas comprendre et reste là, même s’il décode maintenant bien le hollandais, après vingt et un jours passés à bord. À l’inverse du bon sens, un officier sort au même moment du gaillard arrière et monte avec peine sur la dunette. Radisson avance de quelques pas pour voir ce qu’il fait là, en se tenant fermement au bastingage. Il a rejoint le maître d’équipage et tous deux tiennent maintenant la barre à quatre mains, de toutes leurs forces, tellement la mer est grosse.

    Des vagues furieuses les cernent de toutes parts. Le navire alterne de leur sommet bouillonnant au creux des gouffres effrayants où il pourrait sombrer pour l’éternité. Pendant un moment, ils dominent la mer éblouissante qui crache des nuées d’écume blanche. Puis le Zeelhaen plonge dans la nuit abyssale comme dans le ventre d’un dragon. Et le miracle se reproduit. Le navire remonte, fend la crête lumineuse et plonge encore. Radisson est sub-jugué par ce bal aussi spectaculaire qu’inquiétant.

    La tempête gagne encore en puissance.Des tonnes d’eau frappent de plein fouet la poupe

    du navire. Le château arrière où loge le capitaine

  • 14

    en est chaque fois ébranlé. Les coups de butoir se répercutent dans tout le navire. Radisson sent sans cesse le danger croître. Il s’apprête à rentrer quand le capitaine fait irruption sur le pont. Radisson le regarde gravir l’escalier ruisselant jusque sur la dunette et invectiver Johan en gesticulant. Radisson n’en comprend pas la raison. Les deux hommes se disputent. Les deux barreurs font ensuite virer légè-rement le bateau pour lui faire prendre les vagues de trois quarts arrière. Ainsi, la cabine du capitaine sera moins durement frappée. Le navire roule par contre davantage. Radisson a du mal à garder son équilibre.

    Quand il s’apprête enfin à rentrer dans le navire, deux énormes vagues conjuguent leur puissance et culminent en une pyramide monumentale qui domine le Zeelhaen. Elle se dresse presque à hauteur des mâts, roule en direction du bateau et s’abat sur lui en un fracas terrifiant. Radisson a couru pour se mettre à l’abri, mais il est pris de vitesse par la vague qui le plaque sur le pont. Le ressac le projette contre un obstacle solide qu’il heurte violemment. À moitié assommé, il a perdu tout repère. Il suffoque dans l’océan qui le submerge. Un autre courant le jette contre le bastingage auquel il s’accroche désespérément. Le temps lui semble interminable. Il a rejoint les poissons. Enfin, son visage refait sur-face. Il respire à nouveau, étourdi, hébété, étendu sur le pont qui est passé à la verticale. Le Zeelhaen

  • 15

    tangue de façon effroyable. Les vagues l’assaillent sans relâche par le travers. Il a dévié de sa course et risque à tout moment de sombrer.

    Le Zeelhaen se redresse et reste à flot de justesse. Radisson s’inquiète de ce qui a pu arriver au capi-taine, au maître d’équipage, à son assistant et aux trois matelots qui étaient demeurés sur le pont. Il aperçoit un rescapé cramponné aux haubans du mât de misaine. Mais aucune trace des autres. Tout a été lavé autour de lui. La mer a fait un grand ménage. Sauf une lourde vergue décrochée du grand mât qui se balance dangereusement sur le pont, pendue au bout d’une corde. La grand-voile est arrachée. Radisson réalise la chance qu’il a eue de ne pas passer par-dessus bord.

    Le bateau se stabilise encore. Radisson en pro-fite pour se précipiter dans l’escalier qui mène à la dunette. Rendu en haut, il ne voit personne, qu’un espace désert balayé par le vent et les embruns. La voile d’artimon aussi est déchirée. Sinistre impres-sion d’être seul au monde. Il doit s’accrocher à la drisse la plus proche pour ne pas tomber. Le navire s’incline à nouveau dangereusement. Presque chaque vague le couche sur le flanc.

    Radisson aperçoit enfin le capitaine entortillé comme un pantin de chiffon entre les barreaux du garde-corps, sur tribord. Il entend aussi un bruit anormal, comme une plainte mélangée au hurle-ment du vent, au tonnerre des flots, une apparence

  • 16

    de cri humain. Il cherche. Ne voit rien. Puis il remarque deux bras puissants enserrant la rampe du bastingage de l’extérieur du navire. C’est Johan qui s’accroche à la vie de toutes ses forces et crie à l’aide. Radisson veut le rejoindre mais l’inclinaison du navire est trop prononcée. Au moment oppor-tun, à la faveur du mouvement de balancier qui s’est emparé du Zeelhaen, il s’élance vers le naufragé. Mais le pont qui bascule à nouveau le propulse vers la mer. Il se jette à plat ventre et s’écrase tête première contre le bastingage, dernier rempart qui le garde du côté des vivants.

    Le visage au ras des flots rageurs, il serre ferme-ment les bras du maître contre sa poitrine, attendant le prochain redressement du Zeelhaen pour agir. C’est le moment ! Il saisit l’homme de toute son énergie et le tire d’un élan jusqu’à lui. Tous deux restent couchés sur le pont, côte à côte, essoufflés, effrayés, pendant que le navire roule à nouveau. Dès que le Zeelhaen repasse par l’horizontal, Johan se lève et pointe du doigt la manuelle du gouvernail en criant :

    — Redresser le navire ! Vite ! Il faut redresser le navire !

    Radisson a compris l’appel lancé en langue hol-landaise. Tous deux se précipitent sur la manuelle et la tirent de toutes leurs forces, s’aidant de tout leur poids, glissant sur le pont qui valse à mort. Le lourd voilier a pris trop d’eau et résiste à leur tentative.

  • 17

    Le maître cherche une solution. Il veut saisir une corde attachée au mât. Radisson la coupe avec son couteau à tête d’aigle et la lui donne. Le maître la fixe solidement à la manuelle puis s’agrippe au mât d’artimon pour s’empêcher de glisser. Ils tirent ensemble à s’en arracher les mains, s’arc-boutent à s’en briser les os. Le Zeelhaen alourdi n’obéit qu’à moitié. La tempête s’acharne à le coucher sur le côté. Le naufrage menace toujours.

    Par miracle, deux matelots surviennent sur la dunette. L’espoir renaît. De l’avant du navire où ils se sont abrités, ils ont réussi à franchir la distance qui les séparait du gaillard arrière au risque de leur vie. À quatre, ils parviennent à redresser le navire et à le stabiliser. Le gouvernail tient le coup. Le pire est peut-être passé.

    Le maître envoie un matelot ordonner à l’équi-page de pomper de toutes leurs forces et lui com-mande de ramener des hommes pour rescaper le capitaine.

    Le matelot et trois costauds réapparaissent bientôt. Deux d’entre eux tiennent fermement la manuelle du gouvernail pendant que les cinq autres se dirigent vers le capitaine. Les sauveteurs se cramponnent aux cordages, au bastingage, à leurs vêtements, à leur vie, sans jamais perdre de vue la mer en furie. Ils progressent lentement jusqu’au capitaine qui est si mal en point que c’est pitié à voir. Un homme libère sa tête qui se met à bringuebaler

  • 18

    à chaque mouvement du navire. Il parvient aussi à dégager son bras, sa jambe fracassée. Mais est-ce que ces morceaux désarticulés font encore partie d’un corps humain ? Le capitaine est méconnais-sable. Il faut emmener cette chose enveloppée dans un uniforme à l’intérieur du navire. Radisson porte les jambes ramollies et s’y agrippe en même temps. Le groupe titube en descendant l’escalier de la dunette. Ils pénètrent dans le bateau par une porte qui s’ouvre après qu’ils y ont frappé à coups redoublés…

    À l’intérieur du Zeelhaen, les sourds gronde-ments de la mer martelant la coque remplacent le tumulte des vagues et le hurlement du vent. Des cris désordonnés fusent de partout. La peur règne. Dans le noir, tout en bas, cinq ou six hommes pompent frénétiquement pour chasser l’eau qui emplit la cale clapotante. À la faible lueur d’une lanterne qui balance, des hommes courent en tous sens pour fixer les objets qui se déplacent dangereusement. Le désordre est général. D’autres restent immobiles, hagards et terrorisés. Les cinq marins qui portent le capitaine atteignent sa cabine. Ils le déposent en trébuchant sur la couchette. Le défiguré respire à peine. Du sang coule de tout son corps et rougit son habit sombre. Les sauveteurs ne savent que dire, convaincus que leur capitaine n’en a plus pour longtemps.

  • 19

    — Va chercher le chirurgien, chuchote Johan à l’un des matelots.

    Le maître d’équipage se tourne vers le père Poncet qui, depuis Manhatte, partage la cabine du capitaine. Radisson ne l’avait pas revu depuis quelques jours. Le jésuite est étendu dans un hamac, pâle comme la mort, terrassé par un puissant mal de mer qui le reprend à l’instant. Poncet soulève péniblement sa tête jusqu’au bord du hamac. Il fait le geste de vomir, mais ne sort de son estomac vide qu’un grognement dégoûtant. Un violent haut le cœur le fait grimacer de dou-leur. Johan Heyn le saisit sans ménagement par la soutane et le soulève d’un geste brusque, en lui montrant le capitaine :

    — Bénis-le ! Il va mourir… lui dit-il en hollandais.Peu lui importe que ce jésuite soit catholique au

    lieu d’être protestant. C’est un homme de Dieu et il peut aider le mourant à passer de vie à trépas. Tant pis pour le pingre capitaine qui a fait l’économie de prendre un aumônier protestant à bord, vu qu’un de ses passagers était prêtre et chrétien. Le chirur-gien arrive sur l’entrefaite et reste bouche bée. Il n’a pas le pouvoir de reconstruire un homme aussi démantibulé. Il ne reste qu’une solution : Johan sort le père Poncet du hamac et le place devant le capitaine, en le soutenant par les aisselles. Il lui ordonne à nouveau de le bénir.

  • 20

    Le jésuite reconnaît dans le mourant son com-pagnon de cabine.

    — Que Dieu nous pardonne nos péchés, que Dieu nous pardonne, gémit-il en français, en se masquant le visage.

    Insatisfait, Johan le secoue comme un pantin et hausse le ton.

    — BÉNIS-LE, JE TE DIS ! BÉNIS-LE !Poncet finit par comprendre ce qu’on attend de

    lui et murmure une prière interrompue par le mal de mer. Il se tord en râlant lamentablement. Johan détourne la tête. La navrante cérémonie se termine quand le jésuite trace une croix du bout des doigts sur la poitrine du capitaine agonisant en marmon-nant quelques mots latins. Johan confie ensuite le prêtre à deux marins qui le recouchent dans son hamac. Il fait signe à tout le monde de sortir. Radisson est soulagé de quitter les lieux. Celui qu’il avait pris en sympathie chez les Hollandais qui les avaient tous deux libérés des Iroquois l’a terrible-ment déçu. Quelle pitié de le voir aussi diminué. Quel manque de dignité face à la mort.

    * * *

    Le pire de la tempête est passé. Le vent a molli, même si les vagues demeurent colossales et secouent toujours le Zeelhaen. Les hommes épui-sés ont cessé de pomper car le navire a presque

  • 433

    Le premier tome des Aventures de Radisson a fait parler de lui…

    « Ce premier tome des aven-tures du célèbre personnage offre une leçon d’histoire qui ne verse jamais dans le pédago-gique. L’incursion dans l’uni-vers des Iroquois est d’ailleurs enchanteresse et envoûtante. »

    Jade Bérubé, La Presse

    « Dans ce tome 1, le jeune Fran-çais débarque à Trois-Rivières et se fait capturer par des Iroquois qui bientôt l’accepteront comme

    l’un des leurs. C’est vif et jouissif, raconté sous forme d’un récit très accessible, chose qu’on ne voyait plus dans le domaine de l’histoire dite sérieuse depuis de nombreuses années. »

    Jean Barbe, Canoë

    « Pour cet adolescent âgé d’à peine quinze ans, une nouvelle vie commence alors. Une vie d’aventure, une vie faite de courses à travers un pays immense et inconnu en compagnie d’Iroquois qui, après l’avoir torturé, l’ont adopté comme un frère. Cette incroyable histoire est racontée de manière romanesque par l’historien Martin Fournier. »

    Didier Fessou, Le Soleil

  • 434

    « Ce roman, publié par une maison d’édition spécialisée en histoire, écrit par un historien de la Nouvelle-France, plaira aux adolescents (et aux adultes) passionnés d’histoire ainsi qu’à ceux qui apprécient les récits d’aventures. Avec L’enfer ne brûle pas s’amorce une saga palpitante : j’attends la suite des aventures de Radisson avec impatience ! »

    Geneviève Brisson, Lurelu

    « On termine ce roman historique (qui est en fait un roman d’aventures aussi incroyables que véridiques) en se disant ; Daniel Boone et Davy Crockett peuvent aller se rhabiller ! Dès les premières pages on est saisi par les tribulations d’un jeune Parisien qui débarque aux Trois-Rivières, en 1651, et qui est rapidement capturé par les Iroquois. Rocambolesque mais vrai.

    Paul Jacques, Le Clap

    « Du début à la fin, le lecteur est captivé par la description minutieuse de l’environnement de ce héros et par le dénoue-ment de chacune des situations dans lesquelles il se retrouve. Nul doute possible, Martin Fournier maîtrise son sujet à la perfection et son souci du détail est présent du début à la fin. Ce livre plaira à coup sûr à un vaste public puisqu’il marie roman historique et roman d’aventures. Les passionnés d’histoire y trouveront leur compte, de même que les jeunes lecteurs avides d’action. Un livre qu’on dévore et dont on termine la lecture à regret. »

    Johannie Cantin, Cap-aux-Diamants

    « Un excellent roman historique puissant qui se dévore… »Jean-Pierre Girard,

    L’heure de pointe (Radio-Canada Saguenay)

  • « Pierre-Esprit Radisson, le plus célèbre coureur des bois de notre histoire, fils adoptif des Iroquois, est le héros d’un roman haletant qui rappelle une vie aussi aventureuse qu’extraordinaire. »

    Louise Chevrier, La Terre de chez nous

    « Ce premier tome passionnant est une occasion pour le lecteur de découvrir les us et coutumes des Iroquois, notam-ment leurs pratiques entourant la chasse. Le roman offre un bon équilibre entre l’information historique et les nombreux rebondissements. »

    Marie-Christine Payette, Pour parler profession

  • TABLE DES MATIÈRES

    PREMIÈRE PARTIE En mer

    Chapitre 1 • Trouver sa voie 11

    DEUXIÈME PARTIE En France

    Chapitre 2 • Le hasard fait bien les choses 47

    Chapitre 3 • Par ici Paris ! 76

    Chapitre 4 • Le choc 106

    TROISIÈME PARTIE En Nouvelle-France

    Chapitre 5 • Faux départ 131

    Chapitre 6 • Patience et longueur de temps 161

    Chapitre 7 • L’hiver au village 190

    Chapitre 8 • Sueurs froides 207

    Chapitre 9 • Un pas en arrière, un pas en avant 241

  • QUATRIÈME PARTIE En Iroquoisie

    Chapitre 10 • Réveil brutal 255

    Chapitre 11 • Jusqu’au bout 285

    Chapitre 12 • Bonne entente 301

    Chapitre 13 • L’envers de la médaille 331

    Chapitre 14 • Sauver les Français 361

    Chapitre 15 • Fuir 387

    D’historien à romancier :Mise au point historique 429

    Ce livre à fait parler de lui… 433

  • cet ouvrage est composé en arno pro corps 13selon une maquette de pierre-louis cauchon

    et a été achevé d’imprimer en janvier 2014sur les presses de l’imprimerie marquis

    à montmagnypour le compte de gilles herman

    éditeur à l’enseigne du septentrion

    Les Aventures de Radisson, tome 2. Sauver les FrançaisPREMIÈRE PARTIE • En merCHAPITRE 1: Trouver sa voie

    Le premier tome des Aventures de Radisson a fait parler de lui...TABLE DES MATIÈRES