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UN UNIVERS D’INNOVATION EN LIMOUSIN OCTOBRE 2014 • N°117 3 questions / 3 réponses Isabelle Descamps, Déléguée régionale de l’ANFH Limousin La Délégation Limousin de l’Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier collecte et gère les fonds de formation des établissements de la fonction publique hospitalière. L’équipe (7 personnes) vient de s’installer dans un bâtiment neuf de 600 m² rue Columbia. L’ANFH est agréée OPCA par le Ministère de la santé depuis 2007. Quelles sont ses missions ? Notre mission historique – collecte et ges- tion des fonds – s’accompagne de plusieurs activités : la mobilisation des fonds mutua- lisés au service des projets de formation, la création de partenariats et la recherche de financements complémentaires, et l’opti- misation des budgets de formation. Nous avons également une activité d’ingénierie de formation. Notre rôle est alors d’accom- pagner par le conseil les établissements dans leurs projets de formation : il peut s’agir de les aider à définir leurs besoins, d’identifier des prestataires, ou de leur pro- poser des outils de formation clé en main. Pour ce faire, nous organisons en moyenne 60 groupes de formation par an. La mission de conseil s’adresse aussi directement aux agents pour leurs projets de formation individuelle, dans le cadre de reconversion professionnelle ou de développement de compétences. Toutes prestations confondues, le taux d’accès à la formation était de 56% en 2013. à quel public vous adressez-vous ? Créée en 1974 par et pour les hospitaliers, l’ANFH compte 74 établissements sanitaires, médico-sociaux, et sociaux publics adhérents en Limousin, ce qui représente plus de 19 000 agents. Leur taille et leurs activités – CHU, EHPAD… – sont le reflet d’une grande diversité. Avec 19 établissements, les activités sanitaires constituent 80% des effectifs. à l’inverse, les établissements dédiés aux personnes âgées sont majoritaires mais présentent des effectifs plus réduits. Les structures de l’enfance, du handicap, et de la famille, forment le dernier secteur d’activité. Depuis 2013, l’ANFH est aussi agréée pour gérer le Développement Professionnel Continu (DPC) des médecins et personnels paramédicaux des établissements publics hospitaliers. Quelles sont vos priorités pour les années à venir ? Les actions de formation que nous menons sont étroitement liées au contexte dans lequel évoluent nos adhérents (orientations nationales de santé, évolutions réglemen- taires et technologiques, etc…) Dans le cadre de notre plan régional stratégique de développement 2012 / 2015, nous nous sommes attachés à cibler l’offre de for- mation par typologie d’établissement ou par publics prioritaires, à accompagner les établissements sur le DPC et la GPMC, à développer le financement des formations qualifiantes…Nous travaillons aussi, pour 2015, à une cartographie et une analyse prospective de métiers de la fonction pu- blique hospitalière en Limousin. Les résul- tats nous permettront de définir nos futurs axes de travail. E SPACE S CIENTIFIQUE ET T ECHNOLOGIQUE D’ É CHANGES ET DE R ECHERCHE / LIMOGES Atelier pratique avec Agoralink, le 10 octobre Facebook pour les entreprises Avec 557 millions d’utilisateurs actifs par jour, et 1,23 milliards d’utilisateurs actifs mensuels (chiffres de décembre 2013), Facebook est le réseau social le plus utilisé au monde. à la suite des grandes marques et des multinationales, les PME ont à leur tour investi la plateforme pour promouvoir leurs produits et rentrer en contact avec leurs clients et utilisateurs. Malgré une utilisation et une fréquentation massives, la réussite n’est pas toujours au rendez-vous pour les entreprises. Pour bien en maîtriser les enjeux, en tirer le meilleur profit, et éviter les pièges, la Délégation d’ESTER Technopole organise cet atelier pratique avec Agoralink. L’agence, spécialiste en conversations digitales, fera le point sur l’outil en recensant les erreurs fréquentes, et en mettant en avant les bonnes pratiques à adopter. L’évènement Lettre mensueLLe • OCTOBRE 2014 • n°117 ESTER Limoges Technopole BP 6901 87069 Limoges cedex Tél. 05 55 42 60 00 Fax 05 55 42 60 05 [email protected] Directeur de la publication : Fabrice Macquet Comité de rédaction : l’équipe d’ESTER Rédaction : Céline Auzanneau Crédits photos : Yves Bayard, architecte DPLG © Adagp, Paris 2014, œuvre de collaboration avec Pierre Charon. ESTER Technopole©JMPéricat 2011, ANFH Limousin, ENSCI, ENSIL, Comptoir des Bois de Brive, Artphono, Proj&eau Tirage : 3000 exemplaires ESTER, Technopole de la Communauté d’Agglomération Limoges Métropole, est également soutenue par la Région Limousin, le Département de la Haute-Vienne, la CCI de Limoges et de la Haute-Vienne, l’Université de Limoges et la Ville de Limoges. L’agenda 07 octobre Bien trier ses déchets au bureau et à la maison Formation mutualisée organisée par la Délégation d’ESTER et Eco-Emballages. ESTER Technopole – salle Diamant (12h30 / 13h30) 09 octobre J’innovenvrai Organisé par la Fédération des Challenges ESTER Technopole – Forum 10 octobre Facebook pour les entreprises Atelier découverte organisé par la Délégation d’ESTER et Agoralink. ESTER Technopole – salle Hermès (08h30 / 10h30) 17 octobre Journée d’information technique sur le radon Organisée par le Pôle Eco-construction Limousin ESTER Technopole – Forum En bref Environnement Radon, comment y remédier ? Gaz d’origine naturelle, inodore et incolore, le radon est aussi un gaz radioactif. Naturellement présent dans tous les sols, il est la première source d’exposition à la radioactivité en France. Si la teneur en radon est très faible dans l’air extérieur, elle peut devenir problématique pour la santé des occupants lorsqu’elle se concentre dans l’air intérieur. Pour savoir comment y remédier, connaître les bonnes pratiques ou les techniques à mettre en œuvre, le Pôle Eco-construction organise le 17 octobre une journée technique destination des professionnels (diagnostiqueurs, artisans…). Au programme : point sur les conséquences sur la santé et exigences règlementaires, retours d’expériences, présentation d’organismes de mesure et de matériels et simulation de mise en œuvre technique ESTER Technopole – 09h00 / 17h00 Inscriptions par e-mail : [email protected] Recherche E-water mapping : le nouvel outil de Proj&eau pour cartographier l’eau Après la quantité, place à la qualité. En quelques années, les interrogations et problématiques des industriels en matière de gestion de l’eau ont évolué. Proj&eau, société de services à l’industrie spécialisée dans l’efficacité hydrique, créée en 2008, en a été un témoin privilégié. Elle a su adapter ses activités et prestations, jusqu’à développer récemment un nouveau service, l’e-water mapping. Un pilote industriel vient d’être mis en place chez Smurfit Kappa pour trois mois de test, avant un déploiement prévu début 2015. « L’e-water mapping est un outil de cartographie de l’eau, capable d’historiser et de collationner les données pour pérenniser les performances du site qu’il monitore. Pour les industriels, il s’inscrit dans une démarche volontaire d’intelligence économique, car moins et mieux consommer l’eau permet de réduire les coûts et les risques industriels. C’est un avantage concurrentiel », explique Stéphane Gilbert, le fondateur de l’entreprise. L’outil combine plusieurs technologies : des capteurs pour recueillir les données physico-chimiques, des tests microbiologiques pour analyser les échantillons, et une interface logicielle sur cloud pour traiter et interpréter les données. Ce design de technologies est le fruit d’un triple partenariat : avec Ndata (capteurs électroniques), Vigicell (tests microbiologiques), et Creative area (data). Véritable centrale automatisée, l’e-water mapping permet le monitoring d’un site industriel, pour un suivi plus fin, une information des résultats en temps réel, et une meilleure réactivité. L’e water mapping est l’un des trois services utilisés par Proj&eau pour accompagner ses clients (industriels, sites hospitaliers, collectivités) dans leur transition hydrique, et les aider à améliorer la gestion de leurs ressources en eau. L’entreprise propose également des diagnostics d’efficacité hydrique, et des cartographies temporaires. Réduction de la consommation, amélioration de la productivité, et diminution (en volume et en toxicité) des effluents produits sont les trois enjeux auxquels doivent maintenant répondre les plans d’actions à mettre en place. L’eau est en effet un fluide indispensable à de nombreuses activités, pour chauffer, refroidir, diluer, dissoudre, rincer, etc…. « La toxicité et les effets biologiques des effluents produits sont des problématiques relativement récentes. Pour y répondre efficacement, il est nécessaire d’avoir des données qualifiées en temps réel », affirme Stéphane Gilbert. Pour ce faire, et établir un profilage éco-toxicologique des sites analysés, Proj&eau a mis au point une large gamme de tests avec des laboratoires partenaires : tests portant sur 25 modèles biologiques différents, et tests évaluant 800 pesticides et médicaments. En pleine opération d’augmentation de capital pour déployer sa nouvelle technologie, Proj&eau s’installe ce mois- ci à ESTER avec un objectif : passer d’une équipe de 6 à 20 personnes dans trois ans, avec un chiffre d’affaires de 2.5 millions d’euros. ESTER Technopole – salle Hermès - 08h30 / 10h30 Inscriptions par e-mail : [email protected] TÉLÉCHARGEZ L’APPLICATION MOBILE D’ESTER Disponible sur l’ensemble des plateformes mobiles WWW.ESTER-TECHNOPOLE.ORG L’équipe de PROJ&EAU sur un site industriel

L’évènement - ESTER Technopole · à la suite des grandes marques et des multinationales, les PME ont ... d’exposition à la radioactivité en France. Si la teneur en radon

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U n U n i v e r s d ’ i n n o v a t i o n e n l i m o U s i n

octobre 2014 • N°117

3 questions / 3 réponsesIsabelle Descamps, Déléguée régionale de l’ANFH Limousin

La Délégation Limousin de l’Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier collecte et gère les fonds de formation des établissements de la fonction publique hospitalière. L’équipe (7 personnes) vient de s’installer dans un bâtiment neuf de 600 m² rue Columbia.

L’ANFH est agréée OPCA par le Ministère de la santé depuis 2007. Quelles sont ses missions ?Notre mission historique – collecte et ges-tion des fonds – s’accompagne de plusieurs activités : la mobilisation des fonds mutua-lisés au service des projets de formation, la création de partenariats et la recherche de financements complémentaires, et l’opti-misation des budgets de formation. Nous avons également une activité d’ingénierie de formation. Notre rôle est alors d’accom-pagner par le conseil les établissements dans leurs projets de formation : il peut s’agir de les aider à définir leurs besoins, d’identifier des prestataires, ou de leur pro-poser des outils de formation clé en main. Pour ce faire, nous organisons en moyenne 60 groupes de formation par an.

La mission de conseil s’adresse aussi directement aux agents pour leurs projets de formation individuelle, dans le cadre

de reconversion professionnelle ou de développement de compétences. Toutes prestations confondues, le taux d’accès à la formation était de 56% en 2013.

à quel public vous adressez-vous ?Créée en 1974 par et pour les hospitaliers, l’ANFH compte 74 établissements sanitaires, médico-sociaux, et sociaux publics adhérents en Limousin, ce qui représente plus de 19 000 agents. Leur taille et leurs activités – CHU, EHPAD… –sont le reflet d’une grande diversité. Avec 19 établissements, les activités sanitaires constituent 80% des effectifs. à l’inverse, les établissements dédiés aux personnes âgées sont majoritaires mais présentent des effectifs plus réduits. Les structures de l’enfance, du handicap, et de la famille, forment le dernier secteur d’activité.Depuis 2013, l’ANFH est aussi agréée pour gérer le Développement Professionnel Continu (DPC) des médecins et personnels

paramédicaux des établissements publics hospitaliers.

Quelles sont vos priorités pour les années à venir ?Les actions de formation que nous menons sont étroitement liées au contexte dans lequel évoluent nos adhérents (orientations nationales de santé, évolutions réglemen-taires et technologiques, etc…) Dans le cadre de notre plan régional stratégique de développement 2012 / 2015, nous nous sommes attachés à cibler l’offre de for-mation par typologie d’établissement ou par publics prioritaires, à accompagner les établissements sur le DPC et la GPMC, à développer le financement des formations qualifiantes…Nous travaillons aussi, pour 2015, à une cartographie et une analyse prospective de métiers de la fonction pu-blique hospitalière en Limousin. Les résul-tats nous permettront de définir nos futurs axes de travail.

E s p a c e s c i e n t i f i q U e e t t e c h n o l o g i q U e d ’ é c h a n g e s e t d e r e c h e r c h e / L I M O g e s

Atelier pratique avec Agoralink, le 10 octobre

Facebook pour les entreprises

Avec 557 millions d’utilisateurs actifs par jour, et 1,23 milliards d’utilisateurs actifs mensuels (chiffres de décembre 2013), Facebook est le réseau social le plus utilisé au monde. à la suite des grandes marques et des multinationales, les PME ont à leur tour investi la plateforme pour promouvoir leurs produits et rentrer en contact avec leurs clients et utilisateurs. Malgré une utilisation et une fréquentation massives, la réussite n’est

pas toujours au rendez-vous pour les entreprises. Pour bien en maîtriser les enjeux, en tirer le meilleur profit, et éviter les pièges, la Délégation d’ESTER Technopole organise cet atelier pratique avec Agoralink. L’agence, spécialiste en conversations digitales, fera le point sur l’outil en recensant les erreurs fréquentes, et en mettant en avant les bonnes pratiques à adopter.

L’évènement

Lettre mensueLLe • OCTOBRe 2014 • n°117ESTER Limoges Technopole • BP 6901 • 87069 Limoges cedex • Tél. 05 55 42 60 00 • Fax 05 55 42 60 05 • [email protected]

Directeur de la publication : Fabrice Macquet • Comité de rédaction : l’équipe d’ESTER • Rédaction : Céline Auzanneau

Crédits photos : Yves Bayard, architecte DPLG © Adagp, Paris 2014, œuvre de collaboration avec Pierre Charon. ESTER Technopole©JMPéricat 2011, ANFH Limousin, ENSCI, ENSIL, Comptoir des Bois de Brive, Artphono, Proj&eau • Tirage : 3000 exemplaires

ESTER, Technopole de la Communauté d’Agglomération Limoges Métropole, est également soutenue par la Région Limousin, le Département de la Haute-Vienne, la CCI de Limoges et de la Haute-Vienne, l’Université de Limoges et la Ville de Limoges.

L’agenda 07 octobre

Bien trier ses déchets au bureau et à la maisonFormation mutualisée organisée par la Délégation d’ESTER et Eco-Emballages.ESTER Technopole – salle Diamant (12h30 / 13h30)

09 octobreJ’innovenvraiOrganisé par la Fédération des ChallengesESTER Technopole – Forum

10 octobreFacebook pour les entreprisesAtelier découverte organisé par la Délégation d’ESTER et Agoralink.ESTER Technopole – salle Hermès (08h30 / 10h30)

17 octobreJournée d’information technique sur le radonOrganisée par le Pôle Eco-construction LimousinESTER Technopole – Forum

En brefEnvironnement

Radon, comment y remédier ?

Gaz d’origine naturelle, inodore et incolore, le radon est aussi un gaz radioactif. Naturellement présent dans tous les sols, il est la première source d’exposition à la radioactivité en France. Si la teneur en radon est très faible dans l’air extérieur, elle peut devenir problématique pour la santé des occupants lorsqu’elle se concentre dans l’air intérieur.

Pour savoir comment y remédier, connaître les bonnes pratiques ou les techniques à mettre en œuvre, le Pôle eco-construction organise

le 17 octobre une journée technique destination des professionnels (diagnostiqueurs, artisans…).

Au programme : point sur les conséquences sur la santé et exigences règlementaires, retours d’expériences, présentation d’organismes de mesure et de matériels et simulation de mise en œuvre technique

ESTER Technopole – 09h00 / 17h00 Inscriptions par e-mail : [email protected]

Recherche

e-water mapping : le nouvel outil de Proj&eau pour cartographier l’eau

Après la quantité, place à la qualité. En quelques années, les interrogations et problématiques des industriels en matière de gestion de l’eau ont évolué. Proj&eau, société de services à l’industrie spécialisée dans l’efficacité hydrique, créée en 2008, en a été un témoin privilégié. elle a su adapter ses activités et prestations, jusqu’à développer récemment un nouveau service, l’e-water mapping. Un pilote industriel vient d’être mis en place chez smurfit Kappa pour trois mois de test, avant un déploiement prévu début 2015.

« L’e-water mapping est un outil de cartographie de l’eau, capable d’historiser et de collationner les données pour pérenniser les performances du site qu’il monitore. Pour les industriels, il s’inscrit dans une démarche volontaire d’intelligence économique, car moins et mieux consommer l’eau permet de réduire les coûts et les risques industriels. C’est un avantage concurrentiel », explique Stéphane Gilbert, le fondateur de l’entreprise. L’outil combine plusieurs technologies : des capteurs pour recueillir les données physico-chimiques, des tests microbiologiques pour analyser les échantillons, et une interface logicielle

sur cloud pour traiter et interpréter les données. Ce design de technologies est le fruit d’un triple partenariat : avec Ndata (capteurs électroniques), Vigicell (tests microbiologiques), et Creative area (data). Véritable centrale automatisée, l’e-water mapping permet le monitoring

d’un site industriel, pour un suivi plus fin, une information des résultats en temps réel, et une meilleure réactivité.

L’e water mapping est l’un des trois services utilisés par Proj&eau pour accompagner ses clients (industriels, sites hospitaliers, collectivités) dans leur transition hydrique, et les aider à améliorer la gestion de leurs ressources en eau. L’entreprise propose également

des diagnostics d’efficacité hydrique, et des cartographies temporaires. Réduction de la consommation, amélioration de la productivité, et diminution (en volume et en toxicité) des effluents produits sont les trois enjeux auxquels doivent maintenant répondre les plans d’actions à mettre en place.

L’eau est en effet un fluide indispensable à de nombreuses activités, pour chauffer, refroidir, diluer, dissoudre, rincer, etc…. « La toxicité et les effets biologiques des effluents produits sont des problématiques relativement récentes. Pour y répondre efficacement, il est nécessaire d’avoir des données qualifiées en temps réel », affirme Stéphane Gilbert. Pour ce faire, et établir un profilage éco-toxicologique des sites analysés, Proj&eau a mis au point une large gamme de tests avec des laboratoires partenaires : tests portant sur 25 modèles biologiques différents, et tests évaluant 800 pesticides et médicaments.

En pleine opération d’augmentation de capital pour déployer sa nouvelle technologie, Proj&eau s’installe ce mois-ci à ESTER avec un objectif : passer d’une équipe de 6 à 20 personnes dans trois ans, avec un chiffre d’affaires de 2.5 millions d’euros.

ESTER Technopole – salle Hermès - 08h30 / 10h30 Inscriptions par e-mail : [email protected]

TéléchargeZ l’applicaTion mobile d’eSTer

Disponible sur l’ensemble des plateformes mobiles

www.ester-technopole.org

L’équipe de PROJ&EAU sur un site industriel

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LES bRÈVES D’ESTER • octobre 2014 • N°117

Sur le vifRentrée réussie pour les écoles d’ingénieursAvec des effectifs en augmentation, l’eNsIL et l’eNsCI, les deux écoles d’ingénieurs implantées sur le parc d’esTeR, cultivent chaque année leur attractivité. entre points communs et spécificités, tour d’horizon de leurs atouts respectifs.

à elles deux, elles représentaient fin 2013 85% des effectifs étudiants d’esTeR. Une proportion qui s’accroît cette année, puisque l’eNsIL accueille, toutes spécialités confondues, 520 étudiants (513 en 2013/2014), et l’eNsCI 224 (214 en 2013/2014).

Arrivée sur le parc dès 1996, l’ENSIL a passé le cap des 500 étudiants en 2013, atteignant l’objectif défini à sa création en 1992. « En termes de locaux, de personnels, et d’insertion professionnelle, nous sommes aussi parvenus à atteindre l’équilibre que l’on s’était fixé », explique Patrick Leprat, le directeur de l’école. Le mois dernier, 182 primo-entrants ont fait leur rentrée au sein des quatre spécialités, leurs effectifs respectifs étant à peu près équivalents. S’ils sont restés relativement stables dans les filières Eau & Environnement (50 entrants) et Matériaux (43 entrants), ceux des filières Mécatronique et Electronique & Télécommunications, avec 41 et 48 entrants, ont fortement augmenté. Les raisons ? Pour la mécatronique, un univers industriel ou la robotisation s’accélère ; et pour l’électronique, un glissement vers de nouvelles applications : les télécommunications marquent le pas, mais les objets connectés ou communicants

sont en plein essor. La pluridisciplinarité constitue donc la première force de l’eNsIL, qui adapte chaque année sa formation et ses enseignements aux besoins des entreprises. Pour Patrick Leprat, l’attractivité de son école est aussi liée au suivi individualisé accordé à chaque étudiant, et à une posture d’écoute très appréciée des élèves. Ville étudiante parmi les moins chères de France, Limoges permet aussi d’attirer un nombre important de boursiers (40% à l’ENSIL).

L’eNsCI, unique école d’ingénieurs spécialisée en céramique industrielle, attire en premier lieu les étudiants grâce à sa spécificité. Fortement reconnue à l’international, l’ENSCI bénéficie aussi de l’évolution considérable de l’image de la céramique industrielle. Un secteur où les applications, variées et innovantes, investissent de nombreux marchés (automobile, aéronautique, environnement, énergie…), et supplantent le caractère artisanal des premières céramiques. en devenant INsA partenaire en 2009, l’école a aussi entamé une véritable mutation. « Elle est passée d’un cursus en trois ans à un cursus en cinq ans », résume Anne Aimable, chargée du recrutement. La première promotion du cycle intégré,

recrutée via le portail INSA, vient de débuter son cycle ingénieur. « Et 14 étudiants ont été recrutés cette année en première année, l’objectif étant de passer à 20/25 d’ici quelques années », poursuit-elle. Pour l’ENSCI, outre la possibilité de diversifier son public et de capter un niveau d’étudiants toujours meilleur, ce nouveau schéma de formation est également un moyen de préparer les étudiants plus tôt

à la professionnalisation, en favorisant la pré-spécialisation. « Le label INSA est un label fort et attractif. Plus globalement, l’ENSCI récolte aujourd’hui les fruits d’une mise en réseau construite depuis plusieurs années », résume Marc Huger, son Directeur des études. En plus de l’INSA, elle est aussi membre du réseau Polymeca et la Fédération Gay Lussac. Pour 2014 / 2015, elle accueille 65 étudiants en troisième année.

Les deux écoles partagent aussi des atouts supplémentaires. Implantées à esTeR, dans un environnement technologique dédié à l’innovation, elles se situent à proximité immédiate des infrastructures de recherche et de transfert, créant de bonnes conditions de motivation pour leurs étudiants. Toutes deux misent également sur l’ouverture à l’international de leurs enseignements : stages, projets de recherche, échanges académiques ou doubles diplômes. à l’ENSIL, 80% des effectifs partent à l’international pendant leur cursus.

Dernier élément, décisif, toutes deux ont un excellent taux d’insertion. à l’ENSCI, deux responsables de stages récoltent et transmettent des offres pour la France et l’étranger. à l’ENSIL, un service dédié à la recherche des offres d’emploi diffuse chaque semaine une centaine d’offres. Trois mois après leur diplôme, 70% des étudiants des écoles ont déjà un emploi, et 10% sont en poursuite d’études.

7èMe éDITION DU FORUM AveNIR – 05 NOveMBRe 2014

500 élèves ingénieurs et jeunes diplômés mis en relation avec les industriels

Pour la 7ème année consécutive, l’ENSIL et l’ENSCI co-organisent cette journée d’échanges et de rencontres. Tous les secteurs de leurs spécialités de formation sont représentés : céramique et matériaux, mécatronique, électronique, TIC, eau et environnement.

Les élèves ingénieurs peuvent profiter de rendez-vous sur-mesure prendre contact avec des entreprises, se faire connaître, et postuler pour des stages ou des emplois. Les industriels peuvent bien sûr y recruter, mais aussi y présenter leurs savoir-faire et activités.

Et les résultats sont là : à ESTER, Altran, Oerlikon Sorevi, ou France Paratonnerre ont déjà renforcé leurs effectifs grâce au Forum. Et Areva, l’armée de terre, Imerys, Legrand, Saint Gobain Emballages, etc… renouvellent leur participation.

En bref

ReTROUvez Les COORDONNées Des eNTRePRIses eT Des PROJeTs CITés sUR www.esTeR-TeCHNOPOLe.ORg

Ingénierie

Avec le Comptoir des Bois de Brive, International paper met un pied à esTeR

Filiale à 100% d’International Paper (leader mondial du secteur du papier et de l’emballage), le Comptoir des Bois de Brive vient d’installer une agence à esTeR. Chargé de l’approvisionnement en bois de l’usine International Paper de Saillat sur Vienne, le Comptoir des Bois de Brive se fournit dans le grand centre Ouest de la France, sur une zone de quinze départements allant d’Orléans à Cahors, et de Clermont Ferrand à Bordeaux. Avec dix agences, l’entreprise s’appuie sur une équipe de 75 personnes, réparties entre exploitation et négoce. L’agence du secteur Haute-Vienne, qui se fixe à ESTER, se compose dans un premier temps de deux collaborateurs. « Sur notre secteur géographique, Limoges occupe une place centrale ; et la proximité d’ESTER avec l’autoroute A20 nous a convaincus d’ouvrir cette antenne ici », explique Emmanuel Ripout, responsable business support.L’usine papetière de saillat sur vienne représente 80% de l’activité du Comptoir des Bois de Brive, avec 1,350 millions de tonnes de bois par an, soit un camion toutes les 4 minutes ! « Cet approvisionnement se compose d’un million de tonnes proviennent de rondins issus de forêts, dont 1 / 3 émane de nos chantiers d’exploitation et 2 / 3 sont achetés bord de route à des fournisseurs exploitants forestiers et coopératives, auquel il faut ajouter 350 000 tonnes de plaquettes de scierie »,

précise Emmanuel Ripout.

Véritable « forestier de l’usine », le Comptoir des Bois de Brive approvisionne d’autres clients du secteur bois (scieries, fabricants de piquets, usines de panneaux…) et fournit également des chaufferies industrielles et collectives (CHU de Limoges par exemple). Depuis trois ans, l’entreprise a aussi développé, dans le cadre de ses certifications FSC et PEFC, une activité conseil auprès des propriétaires forestiers, pour les aider dans la gestion de leur propriété au-delà de la seule vente de leur bois. Un partenariat visant à préserver l’environnement, et à sécuriser l’approvisionnement de l’usine de Saillat sur Vienne.

Entreprises

Pôle emploi prend ses quartiers rue du Puy Ponchet

Dans le secteur de la Basse, la rue du Puy Ponchet a vu s’installer ses premiers occupants. Un nou-veau bâtiment, comprenant trois niveaux pour une surface totale de 2 743 m² SHON, y accueille Pôle emploi depuis la fin du mois de septembre. Y sont plus précisément implantées la Direction Régionale Limousin, les deux Directions Territoriales Creuse - Corrèze et Haute-Vienne, ainsi que la plate-forme d’activités mutualisées de l’institution. En plus de ces services, le bâtiment comprend également des salles de formation internes, au bénéfice de la ré-gion et de l’inter-région.

110 personnes sont concernées.

Ce nouveau bâtiment aux formes modernes et épu-rées est conforme à la norme RT 2012.

Innovation

INCUBATeUR : TROIs NOUveAUx PROJeTs à FAIRe éCLOReEn août, trois projets d’entreprises innovantes ont été accueillis au sein du département incubateur de l’Avrul (Agence pour la Valorisation de la Recherche Universitaire du Limousin).

• gOURMANDIse sANTé / projet porté par François BoussaroqueFriandises à valeur nutritive optimiséeSur le principe de l’alimentation raisonnée, le projet Gourmandise santé propose de mettre au point une gamme de friandises fonctionnelles à base de végétaux du massif Central. Ces produits, à valeur nutritive optimisée, aideront chacun à rester en bonne santé le plus longtemps possible.

• geNOsTyx / projet porté par Christophe Antoineetuis-reliquaires pour conserver les traces d’un être cherL’objectif de Genostyx est de développer et commercialiser des étuis-reliquaires pour pouvoir conserver, à température ambiante, des prélèvements d’ADN. Ces produits permettront de garder et protéger de façon intemporelle les traces d’un être cher.

• eCOCOM / projet porté par Bruno RobertiAmplificateur de son écologique

Le projet Ecocom travaille à la réalisation d’un amplificateur acoustique passif et 100% écologique pour appareils mobiles. Utilisé dans le cadre de téléconférences, l’amplificateur sera compatible smart-phones et tablettes numériques. L’amplifi-cation, naturelle, fonctionnera sans électro-nique, et le produit sera conçu à partir de matériaux entièrement recyclables.

Gérant de la société Artphono, Bruno Roberti a déjà développé une gamme d’accessoires en bois utiles et design pour téléphones portables et tablettes, et inven-té notamment la gramobox, un petit cube en bois qui combine un gramophone et un support de téléphone.En savoir plus : www.artphono.com

Ces trois arrivées portent à 13 le nombre de projets suivis par l’incubateur.

Yso Nature, un des produits de la collection Artphono