L'castraquand banquet 120ème OSC

Banquet OSC – 8 février 2015 - Liège

Les femmes à l’OSC ? Une réalité !

L’Castraquand ?

Pas de peket pour les puceaux !

L’ordre souterrain de la culotte

…

L’autodérision depuis 1895 !

L’Castraquand ?

Ordre Souterrain de la Culotte

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Edito

« Le rire est le propre de l’homme… le savon aussi » (P. Geluck)

Bonjour à tous !

Il y a de cela quelques mois naissait, dans la lignée des grands sites d’information que

sont devenus les Gorafi et autres NordPresse, un petit nouveau dans le vaste paysage

journalistique belge. Comme tout canard digne de ce nom, il nous fallait trouver notre

marque de fabrique, notre spécialité. Inutile de vous dire que notre choix se porta bien

vite sur un domaine que nous connaissions un peu, à savoir le monde du folklore

estudiantin belge. Après une première parution pour le banquet de passation OSC,

c’est essentiellement sur facebook que nous avons continué à partager nos productions.

Durant ces quelques mois, nous eûmes le plaisir de recueillir de nombreuses réactions,

certaines positives, d’autres un peu moins courtoises. Avant de vous livrer les

dernières créations de nos esprits malades, et puisque de sérieux, notre journal en

manque assurément, nous allons brièvement parler sérieusement de notre humour.

Car bien que nos articles en tous genres parlent du folklore, de près ou de loin, c’est

d’abord et avant tout l’humour qui nous donne l’envie de poursuivre l’aventure.

Attention, loin de nous l’idée de nous prétendre humoristes ou de nous prendre pour

les dignes successeurs des Charb, Cabu ou Wolinski. Nous savons également que nous

n’avons pas le talent des dessinateurs des Ultras Inferno du Standard de Liège,

l’abonnement au tribunal de Dieudonné ou encore les rondeurs agréables de Susan

Boyle. Mais nous nous disons simplement que nous ça nous fait rire, et que donc sur

un malentendu, et après quelques bières, cela pourrait peut-être également faire sourire

certains d’entre vous.

Car oui, l’objectif principal est bien le rire, pour ce que le rire est primordial dans la

vie de tout un chacun, mais bien davantage encore dans les différentes réunions de nos

groupes folkloriques. Après tout, comme nous le disait Desproges, « L'humour vient

tout seul à l'homme comme les poils au pubis ». Nous avons donc choisi de parler avec

humour de ces groupes et réunions. Très souvent de manière purement potache, et

avec parfois une pointe d’autodérision et de moquerie des dérives et contradictions du

folklore que nous chérissons.

L’Castraquand ?


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Prières, chers camarades, de garder cela à l’esprit lorsque vous parcourrez nos

modestes lignes, et de ne jamais vous offusquer, car tout n’y est qu’humour, bon ou

mauvais. Et loin d’avoir l’audace de comparer notre canard avec une telle œuvre, je

terminerai en citant l’avis aux lecteurs placé par François Rabelais au début de son

gigantesque Gargantua :

Amis lecteurs, qui ce livre lisez,

Despouillez vous de toute affection;

Et, le lisant, ne vous scandalisez:

Il ne contient mal ne infection.

Vray est qu'icy peu de perfection

Vous apprendrez, si non en cas de rire;

Aultre argument ne peut mon cueur elire,

[…] Mieulx est de ris que de larmes escripre,

Pour ce que rire est le propre de l'homme.

Bonne lecture et bon banquet !

Pour la rédaction du L’Castraquand ?

G.D.

L’Castraquand ?


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Présentation du Grand-Maître

Comme son nom l’indique, Julien de Marchienne est né

non loin de Charleroi, un magnifique 29 février en

l’année 1994. Fils d’un poissonnier et d’une professeur

de crochet, il sut directement que l’avenir qui lui était

promis serait brillant. Bien vite, il fut l’enfant le plus

querelleur de la cours de récré de la petite école de

quartier dans laquelle ses parents l’inscrivirent. Il

s’érigea de la sorte en leader naturel de cette basse cour

qu’il entendait diriger.

Plus tard, lorsqu’il débuta ses études de soudure et métaux à l’institut professionnel de

Wanfercée-Baulet (il avait toujours rêvé de pouvoir se construire une couronne pour

asseoir encore un peu plus sa domination sur son entourage), il parvint également à

prendre le pouvoir des ateliers. Cependant, ayant usé de procédés peu reluisants pour

parvenir à ses fins, il finit par être condamné à 6 mois de prison ferme.

Là aussi, il mata bien vite tous ceux qui osèrent se dresser sur son chemin. Il paraît

même qu’un jour il trancha l’engin d’un co-détenu qui tentait de lui faire le coup de la

savonnette moldave. Il tabassa ensuite un gardien afin d’avoir accès au parlophone

donnant dans toute les cellules pour prévenir sesco-détenus de la jaquette : « Si

quelqu’un réessaye de me visiter, je chie dans le ventilo ». Eh ouais, il savait comment

faire respecter sa personne ainsi que son intégrité annale. En souvenir de ces doux

mois qui contribuèrent à parfaire son profil de chef, il demanda à Mimoun, son

meilleur copain, de lui tatouer quelque chose. Ayant toujours été très intéressé par les

animaux, surtout très jeunes (les animaux), Julien opta pour le dessin d’un têtard que

son meilleur ami lui gribouilla sur le pied.

À sa sortie, il décida de changer de tactique et de faire profil bas pendant quelques

années. Il s’engagea alors dans des études à l’université de Liège, durant les quelles il

poussa l’abnégation jusqu’à se rabaisser au rang de bleu philo, et, pire encore, jusqu’à

porter une penne. Ce fut une étape très difficile de sa vie. En effet, nous nous

demandons toujours comment un jeune homme si plein d’orgueil et d’amour propre a

pu en arriver jusque là. À cette époque, il entreprit même de se laisser pousser la

moustache et les cheveux afin que les gens ne puissent pas le reconnaître.

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Heureusement, il sentait que son heure viendrait et qu’il était temps de laisser sa vraie

personnalité s’exprimer. Il commença par renier sa penne au cours d’une cérémonie

remplie d’émotion, au point qu’il du s’y reprendre à 145 coups afin de sabrer le

champagne qu’on lui tendit. Qu’à cela ne tiesse, il était enfin calotté (de Liège, OK,

mais calotté tout de même). Afin de rendre hommage à son vieil ami Mimoun resté en

zonzon, il créa une maison d’édition numérique (pour que Mimoun puisse y avoir

accès depuis sa cellule) dans le but d’y publier des romans zoophiles. Et oui, ce qui les

liait avant tout était leur amour commun pour les animaux.

Les années suivantes furent remplies de manœuvres politiques destinées à le mener à

la place dont il rêvait depuis des années, et qui, pensait-il, lui revenait de droit. C’est

ainsi qu’en octobre 2014, son sacre arriva : il fut enfin couronné souverain de l’OSC.

Chapeau bas, l’artiste !

G.D.

L’Castraquand ?


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Présentation du Chancelier

Alain Mugichatte nous vient de l’Ordre des Disciples de Saint-Loué. Ce

groupement qui voue adoration à Martin Loué, le 5ème

du nom. Ce dernier serait

devenu récemment proctologue à l’hôpital Saint-Louis, quelle magnifique profession !

Ce personnage haut en couleur présente toutes les qualités pour succéder au

Grand-Maître l’an prochain. Outre une ponctualité à toute épreuve, il fait preuve d’une

résistance à l’alcool devenue légendaire, qui lui sera un atout indéniable pour survivre

en banquet ! Souvenez-vous du banquet de passation où il a assuré le déroulement des

opérations dès que, lors de l’entrée, Julien s’est endormi dans son assiette.

Il aurait déjà été vleké de l’ordre de la biroute en récompense de la taille

légendaire de son organe virulent. C’est qu’en presque huit années de bons et loyaux

services, ses prestations ont su convaincre tous ses camarades. Son meilleur ami

Johnny me citait justement une phrase d’Alain lors du dernier banquet : « Moi c’que

j’en dis, c’est qu’les femmes devraient rester dans leur cuisine ou aller chercher l’eau

au puits et pis c’est tout ! »

Néanmoins personne n’est parfait. Il reste un sujet qui fâche et dont on a interdit

à Alain de parler, alors il m’a demandé de vous le montrer en image, je le cite « J’ai

promis que j’en parlais pas, mais je suis bien plus malin qu’eux » !

F.L.

P.S. : Alain m’a demandé de vous avouer un petit secret à lui, il est noir !

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Johnny « Halliday » Videmorue.

Né le 8 février 1987 à Breendonk, d’une concierge

et d’un gardien en chef. Tout portait à croire qu’il

reprendrait le poste de son père, tradition héréditaire de

la famille depuis presqu’un siècle. Mais lui ne voyait pas

son avenir de la sorte, il voulait être danseuse. Alors son

père l’inscrivit à des cours de boxe. Il n’y resta pas

longtemps après qu’un certain Billy Elliot lui pète sa

gueule.

Après des études scabreuses en maçonnerie, il commença

son baptême en philo à Liège. Là, il apprit à lire et écrire

sans insulte. À partir de cet instant, sa carrière

ordinesque s’enchaîna. Membre des Redskins de

Charleroi, membre de l’ordre de la Ceinture de Namur et de l’Encul’Air de Liège.

Vlekké de… ah, non.

Il s’impliqua également dans les reconstitutions moyenâgeuses et campa le rôle de

soubrette à la perfection. Ce n’est que cette année, qu’il devint sérieux et entra dans le

comité OSC en tant que « Petite suceuse » que de rares appellent secrétaire.

Son style de guindaille est connu de tous, très respectueux, tolérant et surtout

empathique.

Voici quelques commentaires de ses meilleurs amis :

Loki : « On m’a toujours retenu de le vlekker de l’ordre du Troubadour. Mais

maintenant, c’est trop tard. Tant pis… ».

Igor : « Je me souviens de ces longues nuits d’hiver, blottis l’un contre l’autre près du

feu. C’est là que j’ai été le premier à l’appeler bras d’enfant ! ».

Gilles : « Raaaah !!! Mmmmh… Grrr ! Haaahaaaaha ! »

Alain : « Il m’écrit souvent des poèmes délicats. Il est gentil. Pour un blanc. ».

C.M.

L’Castraquand ?


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Jef « Gigi » Ach

« Je vais vous raconter, avant de vous quitter, l'histoire d'un p'tit village près de

Napoli. Nous étions quatre amis, au bal tous les samedis, à jouer, à chanter toute la

nuit. Giorgio à la guitare, Sandro à la mandoline, moi je dansais en frappant du

tambourin. Mais tous ceux qui venaient, c'était pour écouter celui qui faisait battre tous

les cœurs. Et quand il arrivait, la foule s'écriait :

Arriva Gigi l'amoroso. Croqueur d'amour, l'œil de velours comme une caresse. Gigi

l'amoroso, toujours vainqueur parfois sans cœur mais jamais sans tendresse.

Partout c'était la fête quand il chantait : Zaza luna caprese O solemio »

Telle est la manière dont Helmut, son ami d’enfance, aurait pu raconter la vie de notre

Gigi national. Mais pour cela, encore eut-il fallu qu’il naisse en Italie, qu’il fréquente

les bals des villages de la campagne napolitaine, qu’il sache chanter, et qu’il plaise aux

dames. Malheureusement, aucune de ces informations ne concerne vraiment notre

Gigi, qui n’a finalement que le nom en commun avec ce lover napolitain.

Non, notre Gigi est tout le contraire. Né dans l’étable de son oncle, située à

Buetgenbach, à la limite entre notre plat pays et celui des Teutons barbares. Bien

entendu, l’influence de ses rustres voisins si fit bien vite ressentir. Tout petit, son

activité favorite était d’aller courir dans les bois, nu comme un ver, en compagnie de

ses mentors germains Fritz et Helmut. Comme ils se plaisaient à le dire, c’était une

belle bande de « SauerkrautfresserRäuber ». Dans sa bande, point de place pour les

demoiselles, tout se passait entre homme. En tout bien tout honneur bien sûr. Pour eux,

il n’y a rien de mal à se faire dégorger le poireau par un camarade, si c’est pour rendre

service.

Quel ne fut pas le déchirement lorsque son oncle Rudolf décida de l’éloigner de ses

amis pour l’envoyer découvrir la vrai vie dans une vrai ville. Un endroit où il y a aussi

des gens habillés et hétéros. Direction donc Louvain-la-Neuve afin d’y étudier les

plantes et les fleurs… Hétéros nous disions donc… Durant toutes ses années d’études,

il tenta, au sein de différents groupements d’adorateurs de la nature qui sentaient bon

la campagne, de retrouver les merveilleuses sensations qu’il ressentait au cours de ses

escapades teutones. Mais il comprit vite que c’était peine perdue, et qu’il devrait se

résoudre à changer ses mœurs. Essayant de rentrer dans les rangs, il commença même

à s’intéresser à la gente féminine. Enfin moins masculine du moins. Et parvint, qui

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l’eut cru, a mener brillamment ses études à termes, décidant même de repartir pour un

tour en signant pour un doctorat. Il pensait en effet qu’observer ses jeunes apprenants

lui permettrait sans doute d’améliorer encore sa compréhension des mœurs

louvanistes, afin de renforcer son mimétisme.

Au cours d’une discussion avec des jeunes gens, il crut comprendre qu’en générale les

gens « les plus cool de la terre » c’était vraiment le comité OSC (on lui parla

notamment d’une certaine année 116, si mes sources sont bonnes). Ni une ni deux, il

se fixa donc un nouvel objectif : gérer les finances de ces gens trop cool. Après un

labeur de quelques mois/années, il parvint à son but : trésorier de l’an 120. Peu après,

il décida que le cagibi qui lui servait de logis n’était plus digne de son rang, et acheta

un château ferme dans la célèbre ville des ours. Bien qu’aucun fait ne me soit encore

revenu, la formidable capacité d’adaptation dont il fit preuve depuis son départ forcé

des cantons de l’Est me fait craindre quant à la manière dont il parviendra à s’adapter à

la compagnie de ces dits ours…

L’histoire nous en apprendra sans doute davantage.

G.D.

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REMEMBER OSC Afin que vous puissiez à jamais garder des souvenirs des activités organisées par l’OSC depuis le

banquet de passation, nous vous offrons, en exclusivité, l’album photo officiel du

L’Castraquand ?…

Cette année, chaque membre du comité a décidé de proposer une animation qui lui

tenait à cœur. Cela nous a donc permis de découvrir énormément de choses.

Souvenez-vous plutôt…

Le mois de novembre fut plus que chargé, avec pour

commencer une petite incursion dans le domaine de

l’Art avec la découverte de l’exposition « L’agneau dans

tous ses états ». Merci Jiji

L’année commença fort, et dès la fin du banquet de

passation, le comité nous proposait déjà un petit

spectacle mêlant son, image et même odeurs.

Une projection fut également organisée. Quelle ne fut pas

notre surprise de découvrir le Grand Maître effectuer ses

premiers pas sur scène !

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Après les activités cérébrales du mois de novembre, le comité nous proposa de nous défouler

grâce à ses activités sportives : Nous fûmes ainsi initiés au vide requin.

L’OSC décida de s’associer avec le volant pervers pour

organiser, à la place du traditionnel rallye, une grande

chasse à cour (Remportée par un certain Grégor).

La dernière activité de l’année 2014 consista en la

conférence de notre archiviste au sujet du livre qu’il avait

sorti pour les fêtes : un roman librement inspiré de la vie

de l’un de nos comitards…

Après tout ce sport, le comité nous proposa de nous

diriger vers le monde du design, avec notamment,

une riche collection d’abat-jours de toutes sortes.

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Martin V en a marre de l’ODSL.

Le grand-maître nous explique : « Qui est-ce qu’on voit partout ? À toutes les séances

d’ordre, tous les banquets ? C’est Martin V ! Qui est vlekké chaque année un peu

partout dans la guindaille ? Jamais l’ODSL ! Est-ce que quelqu’un sait seulement à

quoi ressemble la toge ODSL ? Nous, nos bures de Saint-Nicolas, tout le monde les

connait. On nous accueille toujours avec de grandes accolades, à coup de « ça fait

plaisir de vous voir ! » ou des « toujours les mêmes ! » Mais jamais l’ODSL ! ».

C’est sur cette colère qu’une fois de plus, Martin V revendique sa place unique en tant

que directeur au sein de l’OSC. Ils trouvent scandaleux le fait qu’ils doivent partager

leurs votes et décisions avec un ordre fantôme. Alors, oui, ils organisent quelques

petites activités. Mais les invitations arrivent toujours tardivement et trop souvent les

vendredis et samedis. Or, tout le monde sait que les weekends, on est tous pris.

Revenons sur le grand événement annuel organisé par Martin V. Cette fameuse

externe au Pineau de Charente ! Les ordres viennent de tous les horizons pour cette

séance si particulière et exclusivement pour les mâles. On peut y entendre de belles

guindailles, y chanter nos paillardes préférées et voir des tyros sombrer presqu’aussi

vite que l’ASBO ou les Moines, ou les deux. Et au tempus, profiter d’une excellente

soupe au chou.

Et le grand-maître de conclure : « Si l’OSC ne nous fait pas confiance pour représenter

seuls Woluwe, nous ferons appel aux pharmas et leur ordre des Gallinacées. Nous

avons aussi misé sur l’un de nos membres ayant rejoint le comité de la Calotte… ».

Nous espérons que tout rentrera dans l’ordre (haha) sans guerre, ni glette.

C.M.

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Ici tu peux dessiner ta vision

des femmes à l’OSC !

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Guide pratique de la disposition des vleks et commémos

Vous vous êtes déjà posé la question d’où mettre votre dernier vlek sans savoir y répondre ? Vous

vous êtes déjà demandé si vous portiez trop de commémos ? Vous êtes vous déjà retrouvés avec vos

vleks côté commémo comme David Beckham ou Gras Double ? Vous voulez savoir si un vlek acheté à

Temploux peut être mis sur votre toge ? (Non, Bacchus, on te l’a déjà dit, non !) Alors cet article est

fait pour vous.

Nous allons enfin vous donner tous les outils pour arriver à une disposition optimale de votre ferraille

guindaillesque. En effet chaque élément pour vous rapporter des points et l’équilibre subtil

permettant d’atteindre la combinaison optimale relève de l’art. Principalement, les différents

éléments portés sur une toge sont évalués en charisme. Attention, la toge elle-même est évaluée en

charisme (par exemple une toge CHO vaudrait – 5 tandis qu’un domino OBA vaudra +1549)

Commençons par la base, où devez vous disposer vos chères médailles ? Pour vous aider, voici un

petit schéma (le fait que la toge choisie soit une toge OAC est une pure coïncidence et ne signifie en

rien que c’est le vlek de Jiji, quoique …) :

Notez toutefois que le nombre de commémos autorisé peut varier en fonction du poids et du nombre d'années

de guindaille : nombre autorisé = ((nombre d'années de guindaille x 1/2) x(tranche de 10 kg au dessus de 70 x

2/5)) x 0 +4

Vous allez me demander maintenant, comment disposer mes vleks à cet endroit de ma toge ?

Parlons d’abord du nombre, si à l’inverse des commémos il est impossible de définir un nombre idéal

absolu, veillez à ce que l’ensemble reste harmonieux. Deux rangées de 4 nous semblent un maximum

raisonnable. Les points de charisme obtenus pour le nombre de vleks et leur disposition varieront de

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la personne contre laquelle vous tombez, avec un maximum de +10 en cas de prestation

particulièrement réussie.

Nous allons maintenant aborder un vlek et une commémo en particulier (mais vous pouvez

compléter le catalogue si vous le désirez) :

Le vlek de l’OSC (que vous trouverez en bricolage à la page 15) :

La commémo du XXXème LSO :

F.L.

Cours sur les ordres 3ème édition. 2006 26

ORDRES NATIONAUX

L’Ordre Souverain de la Calotte

L'OSC a été fondé en 1895 au sein de la Société Générale Bruxelloise des Etudiants Catholiques (S.G.B.E.C. ou Gé Bruxelloise), créée la même année. Les hypothèses quant aux conditions exactes de la fondation de l'OSC sont aussi nombreuses et aussi nébuleuses que celles qui veulent expliquer la naissance de la calotte, mais on peut affirmer que l'OSC officialise la naissance plus ou moins récente DE ce couvre-chef parmi les étudiants. La S.G.B.E.C. succomba en 1952 et entraîna l'OSC dans sa chute. L'OSC fut recréé en 1965 durant une réunion de l'Ordre de François Villon de Montcorbier, ce jusqu'en 1973. En 1977, l'Ordre fut re-recréé par les mêmes personnes qu'en 1965.

L'Ordre Souverain de la Calotte est société royale depuis 1995. Jusqu'il y a peu, il se voulait être uniquement un ordre méritoire qui tend à récompenser les étudiants qui s'occupent d'une œuvre caritative, ceux qui mettent en application l'idéal catholique dans leur vie universitaire, ceux qui jouent un rôle dans la vie de leur association, ceux qui promeuvent le port correct de la calotte. Depuis quelques années, il se donne deux buts distincts : fédérer les étudiants calottins de Belgique et distinguer ceux qui auront œuvré au rayonnement des valeurs propres à l'étudiant calottin. L'OSC est un ordre national qui regroupe en son sein une grande partie des associations catholiques portant la calotte (exception faite de l'ASMO et du KASK, qui portent la bierpet).

Le comité, constitué de 5 personnes, est mis en place chaque année : le grand-maître est le chancelier

sortant ; le chancelier est nommé par le grand-maître sortant selon un critère bien précis : il doit faire partie d'une association directrice d'une région (Bruxelles, Flandre, Wallonie) différente de celle du grand-maître et du chancelier, ce après avoir obtenu l'approbation du directoire ; le secrétaire et le trésorier, élus par le directoire sur base d'une candidature ; le premier conseiller est le grand-maître sortant.

Toutes les associations reconnues ne le sont pas sur le même pied. On distingue ainsi les associations directrices et les associations conseillères. Les associations directrices nomment un directeur ; ces directeurs forment le directoire. Voici la liste des associations directrices : - Pour Bruxelles : le C.I.C.H.E.C., le Congrès St-Luc / Martin V, l'Ordre Académique de St Michel, l'Ordre des Moines Pervers de St Louis, la Vulcania. - Pour la Flandre : le K.A.S.K., le K.M.K.S, la Vla-Vla, La Gé Catholique. - Pour la Wallonie : Le Concile des Ordres de Louvain-la-Neuve (qui comprend ASBO, ANLO, OAC, Philéas, LSO, OBA), La Fédération des Régionales de Louvain-la-Neuve, le Groupement de Cercles de Louvain, la Confrérie des Dignitaires de l'Ordre de Saint Aubain, le cercle l'Émeraude. - Du point de vue national : l'Ordre de François Villon de Montcorbier

Le vlek est une croix de Malte or, portant en son centre la Calotte et sur les branches la devise « Sans peur ni bravade » et le millésime « 1895 ». La croix est suspendue à un ruban rouge et vert liseré tricolore. Seuls les membres masculins des Associations Conseillères et Directrices ont la possibilité d'assister aux réunions des différentes structures de l'OSC. Cet article des statuts ne vaut pas pour les autres activités organisées par l'Ordre. Durant les réunions de l'OSC, les personnes présentes portent les toges de leur association. Site Internet : http://www.damokles.be/

+ 3 charisme

+ 1 charisme / grade supplémentaire

+ 10 charisme si vous êtes : une femme, un noir, un

homosexuel, membre d’un ordre non reconnu, …

Bref, tous ce que le Villon n’aime pas.

Calculez ici le nombre de points que vous rapporte votre toge

+ 5 charisme auprès des gens présents

- 10 amitiés auprès des gens non-invités

+ 5 respect auprès de Bacchus

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L’abus de Commémos nuit gravement à la santé !

Suite à la publication récente d’une étude alarmante, il est de notre devoir de

vous en informer : des scientifiques ont découvert que l’abus de médailles

commémoratives était la source de bien des maux : impuissance, calvicie,

laideur, … la liste est bien trop longue !

Et pourtant nous croisons régulièrement des personnes en guindaille chez qui

les effets de cet abus se fait sentir. Nous aurions du le(s) voir venir !

L’explication scientifique selon de Dr Gigi Art serait dans le déséquilibre que

provoquerait ce port excessif de médaille côté droit poussant le corps humain a

compensé en comprimant la couille gauche ce qui provoquerait la création

d’une enzime appellée « grosse tête ». Cette maladie peut connue du grand

public produit malheureusement les effets dévastateurs que nous connaissons

maintenant …

F.L.

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L’Castraquand ?


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Compte rendu prémonitoire de la revue 2015 de la Gé Catholica

Cette année, c’est le weekend des 20 et 21 mars que le traditionnel congrès religieux

dit « Revue de la Gé » s’est déroulé à Heusden, près de Gand. Comme chaque année,

les fidèles de nombreuses religions ainsi qu’une foule impressionnante de quidams s’y

sont retrouvés pour faire le bilan des derniers mois écoulés. C’est ainsi que nous avons

pu croiser les délégations suivantes :

- La Gé Catholica : Comme vous les savez, les organisateurs de cet événement

sont adorateurs de Seth, le Dieu égyptien du désordre. Fait intéressant, un géiste

a précisé que Seth était également connu pour avoir en des relations

homosexuelles avec son neveu Horus.

- La Vla Vla : C’est à Stercutius, dieu romain des excréments, que cette faction

germanique voue un culte.

- Le Concile des Ordres de LLN : Les fervents partisans du dieu grec Khèphisos,

dieu du fleuve, surtout connu pour être le père du célèbre Narcisse.

- Le KMKS : Peuplade nordique relativement anonyme vivant dans l’ombre de

ses deux concurrents géistes et vlavlaiens. Ils destinent leurs prières à Zélos,

dieu grec de la rivalité ardente, de l’envie et de la jalousie.

- Les Moines Pervers : Adorateurs de Diane, déesse romaine de la chasse.

- Le Toré : Lointains cousins des géistes, ils arborent desbures très similaires et

vénèrent également Seth, s’efforçant de promouvoir comme lui l’amour

véritable entre hommes.

- L’OSC : Ils vouent un culte à Hermès, le messager des dieux grecs, connu pour

avoir toujours réussi à délivrer ses messages à temps.

Il faut bien avouer que pour cette édition, les organisateurs sodomites avaient mis les

petits plats dans les grands. Comme de coutume, la soirée commença par des chants

d’entrée que les deux factions germaniques les plus en vues ont pris l’habitude

d’entonner afin de flatter l’ego de leur adversaire de toujours. En effet, la VlaVla a

commencé par complimenter ses hôtes du jour en leur lançant «♫ Et la Gé, c’est des

pédés, et la Gé c’est des pédés ♫ », en remerciement pour ce compliment, les géistes

ont rendu la politesse en chantant « ♫ Et la VlaVla, c’est du caca, et la VlaVla c’est du

caca ♫ ».

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Ces formalités administratives

remplies, et les délégations servies

en boissons diverses et

houblonnées, les choses sérieuses

pouvaient commencer. Comme

chaque fois, les représentations

étaient destinées à mettre en avant

différents moments importants de

l’année écoulée. Le programme

reçu nous apprit que les thèmes

traités, seraient aussi divers que les

émeutes ayant fait suite à l’élection

d’une femme en tant que secrétaire

OSC, la tentative de putsch d’Alain Mugishien, la place du vomi au sein des

praesidium ou encore la décision d’octroyer à Bart de Wever le titre de Grand-Cordon

honorifique. Les communiants gantois ont eu à cœur de faire aussi bien que leurs

illustres prédécesseurs en nous gratifiants de d anses et de sketches plus

professionnels les uns que les autres. Ils en furent d’ailleurs récompensés à plusieurs

reprises, au cours des traditionnelles offrandes houblonnées réalisés par les sages

géistes et qui pleuvent chaque année sur la scène du colloque.

Suite à la représentation, les participants se retrouvèrent afin d’organiser différentes

courses relai qui furent toutes remportées par les adorateurs venus du Sud, et cela

malgré leur net désavantage physique. Outre leur incapacité chronique à boire

rapidement, il y a fort à parier que l’arrivée d’un car de jolies demoiselles, véritable

talon d’Achille des Gantois, ne les aida pas à performer au mieux. En effet, bien que

s’efforçant d’honorer autant que possible les membres de leur genre, les géistes n’ont

jamais pu résister à l’appel de la chaire fraîche d’une adolescente gantoise.

Malgré la bonne ambiance générale de la soirée, les organisateurs eurent tout de même

à gérer l’un ou l’autre petit incident. Tout d’abord, le KMKS tenta d’éliminer les

leaders charismatiques des deux autres factions germaniques afin, nous dirent-ils, de

pouvoir enfin faire parler d’eux autrement qu’en tant que « 3e roue du monocycle

germanique ». Cette menace écartée, ce sont les Moines qui prirent le relai. Ils furent

en effet scandalisés de voir que leur chasse à cour n’avait pas été fructueuse et que le

trophée fut remis à un jeune ouvrier communal neo-louvaniste. Sous le choc, le grand

maître de la gueule de bois nous livre ses impressions : « Je n’en reviens pas. Je savais

que notre trophée était fort couru, et cela malgré le fait que nous aimons parfois le

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distribuer à des quidams sur conseil de l’un de leurs sages, mais je ne m’attendais pas

à risquer ma vie pour autant. De plus, il était tout à fait logique que ce jeune homme si

joliment paré d’orange et de bleu soit récompensé car outre son excellent mauvais

gout, il a l’avantage d’être homosexuel, tout comme Seth, le dieu que nous vénérons ».

Par peur d’un nouvel impair, l’OSC termina la soirée en distribuant les convocations

pour le directoire de février 2016. On n’est jamais trop prudents.

Avant de laisser tous ces fidèles regagner leurs pénates, le gourou géiste clôtura le

séminaire par une allocution fort à propos. Prenant en exemple les deux incidents du

soir, il tenta de nous mettre en garde contre les dérives extrémistes qui guettent

chacune de nos religions. Suite à ces bons mots et à un dernier échange chanté Gé

pédé/VlaVla caca, nous pûmes alors prendre congé en priant pour que le jour de la

prochaine édition arrive le plus rapidement possible.

G.D.

L’Castraquand ?


~ 24 ~

Walt Disney, fondateur du Toré.

Les preuves se comptent par milliers et on ne parle même plus de complot, mais de

pure vérité. Oui, Walt Disney a fondé le Toré. Et en hommage à ce brillant dessinateur, des

membres ont continué à le faire vivre dans leur folklore jusqu’à aujourd’hui encore.

Commençons par la création du personnage de

Mickey. Durant l’été 1921. Fondation du Toré ?

Février 1921. La petite souris est diffusée en

animation quelques temps après. Mais, bien entendu,

en noir et blanc. Ca ne vous rappelle pas la couleur

de certaines toges ?

Poursuivons avec le premier long métrage de Disney.

Blanche neige, en 1937. Neige à l’envers, ça donne

Egien, une marque de carrelages hongrois. Carrelage blanc ? Oui. 55 ans après, était créé

l’ordre du Carré Blanc. Combien de personnes ont pensé être vlekké depuis ? 55. En quoi

consiste cette décoration ? Le tour de certains bars après une semaine de boulot et la bonne

ambiance jusqu’au matin. Comme le dit la chanson des 7 nains « On

pioche tic tac, tic tac, dans la mine. Dans la mine. Au fond de la

mine. ». Cela vient de la traduction du wallon au patois français des

doubleurs. On parle bien de se mettre une mine à coup d’afonds.

Piocher étant un verbe synonyme de vider. On vide quoi ? Nos verres.

« On pioche tic tac tout ce que l’on peut voir ». La faute de frappe est

certaine et c’est « ce que l’on peut boire ». Donc, jusqu’à plus soif.

7 nains ? Comme le nombre de membres du comité en 1937. On ne vous demandera pas qui

était Simplet ou Grincheux, vous savez bien !

Mais que font ces nains ? Ils cherchent des diamants. Des diamantaires ? En 1937. Tiens,

tiens… Un peu comme ceux persécutés par certains membres du Toré quelques années après.

Coïncidences ? Je ne pense pas.

Mais revenons sur le pseudonyme de l’auteur. Walt Disney. Walter

Disney. Si on germanise un peu, ça fait Walter Dies nein, que l’on peut

traduire par : « Ce n’est pas Walter ». Mais quel Walter ? Walter

Hallstein, officier nazi né en 1901. Tiens ! Exactement la même année

que ce soi-disant Disney.

Malgré le maquillage, on reconnait facilement le père de Mickey.

L’Castraquand ?


~ 25 ~

Et qui retrouvons-nous dans les archives du Toré en 1946 ? Un certain Hallstein, récompensé

de l’ordre du Vaillant pour services rendus. Ah oui ? Lesquels ?

Hallstein signifie « salle de pierres » et Wald « forêt ». Nous avons donc ici une salle de

pierres au milieu d’une forêt. Nous revenons sur la grotte de diamants des 7 nains. Et vous ne

nous croyez toujours pas ? Poursuivons !

Dans une interview de 1934, Walt Disney avouera qu’il aurait

rêvé avoir un fils. Et que finalement, son seul fils est Mickey

Mouse. Vu les quelques ressemblances, nous avons cherché du

côté de Michel Franckson.Franckson. « Fils de François ».

François signifie libre, non-dissimulé, révélé. Le fils révélé. Et

Mickey est le diminutif de Michael en anglais. Donc de

Michel. Un lien possible ? Nous ne nous prononcerons pas plus

à ce sujet. Simplement que ses proches disent encore de lui

qu’il avait les mêmes oreilles que Mickey.

Et tous ces thèmes de dessins animés ? D’où proviennent-ils ? Du quotidien du Toré, bien sûr.

Dans l’ordre chronologique de sortie. Pinocchio ? Un garçon qui raconte des mensonges, des

histoires. Un conteur de guindaille ? Dumbo ? On songe directement à l’insigne indiquant

l’humour lourd. Bien sur, le lien est inévitable. Bambi ? Un dessin animé dans lequel un

chasseur tue une maman, donc une femme. Ca semble couler de source. Cendrillon ? Une

gonzesse qui ne tient pas l’alcool et est obligée de rentrer avant minuit. Cette misogynie ne

vous rappelle pas l’état d’esprit du Toré ? Nous passerons les détails sur Alice au pays des

merveilles. Certains ne font pas que boire de la bière à Liège. Et pour Peter Pan, outre l’envie

de ne jamais grandir dans cet ordre,on peut aussi y voir l’amitié que certains membres ont

envers Michel Peters. « Peters ? Pan ! ». Et pour ce qui est du court métrage « Der Fuehrer’s

face », vous trouverez vous-même les conclusions.

Vous ne voyez toujours aucun lien ? Alors voyons voir le dernier long métrage produit par

Walt Disney. Le livre de la jungle. Jungle en finnois se dit Vestossa. En français, cela donne

le prénom Esther. Le livre d’Esther ? Petit rappel : dans l’Ancien Testament, c’est

l’extermination de toute la population juive par Xerxès 1er

.

Une seule personne peut empêcher cela, Esther. La préférée

du souverain. Esther en allemand se dit Estier. Et « Stier »

veut dire taureau. Maintenant, il n’y a plus aucun doute. Walt

Disney a fondé le Toré. Vous ne pourrez pas dire que vous

n’étiez pas prévenus !

C.M.

L’Castraquand ?


~ 26 ~

La rubrique

incontournable du

docteur Amour

Il était temps, mes petits chéris, que le "L'Castraquand ?" devienne un journal adulte et

donc comme tous les journaux adultes il lui fallait une rubrique s'occupant des

problèmes médicaux des guindailleurs. L'éminent professeur Kulaçëck (Jan) de

l'université de Byalistok-sud (Pologne) a accepté de s'en occuper. Nous lui laisserons

la parole.

Jips

Dzieńdobry chers petits élèves bien trop sages,

Il y a des petits problèmes médicaux dont un guindailleur n'ose pas toujours parler à

son médecin mais qui sont parfois embêtants. Parlez-en ici en tout anonymat; je ferai

de mon mieux ici pour vous aider.

Q-J'ai rencontré une femme fontaine, et je ne suis pas sûr de pouvoir la revoir, que

faire docteur?

R- Avant de la quitter, jette une pièce dedans, ça garanti le retour.

Q-J'ai attrapé des champignons sur le gland dans le bois de la cambre lors du

traditionnel pique-nique, mais je suis écolo et un peu dur de la feuille, puis je quand

même utiliser du round-up?

R- Ne jamais divulguer les bons coins à champignons, sinon de l'ail et du persil me

semblent plus adéquats et plus adapté à l'écologie.

Q-Je suis sur une liste d'attente pour une greffe du foie et j'aurais voulu savoir ce qu'ils

allaient faire avec mon ancien foie? Est-il revendu en Pologne où il serait considéré

comme normal ou bien puis je le garder?

R- si vous le gardez, surtout ne le cuisez pas trop, une température de 85°C max

pendant une vingtaine de minutes me semble suffisant. Avant la cuisson marinez le

dans un bon alcool....ah ben non suis-je bête, au temps pour moi, mangez le en

carpaccio, il est déjà complètement cuit.

L’Castraquand ?


~ 27 ~

Q-Je ne suis pas vraiment canon, et je n'arrive pas à me trouver un mâle, même bourré,

en soirée. Alors j'use d'un artifice à piles. Seulement si je fais une poussée de furoncles

pendant mes règles, mon gode à des difficultés à se mettre en route, y a-t-il un

équivalent du viagra pour ces engins?

R- Non

Q- Je suis membre d'une société folklorique carnavalesque du centre et ma copine

voudrait bien que je la saute en grande tenue du carnaval, un fantasme commun je

crois. Je me retrouve pourtant devant trois gros problèmes: .....l'apertintaille dérange

assez fort mes cokoteurs ; ma mère me pose des questions sur les oranges écrasées

dans mes draps; et surtout avec le rembourrage de paille, mon engin n'est pas assez

long. Que faire docteur?

R- Pour les cokoteurs, des boules quies, pour votre maman, parlez-lui de vitamines,

pour votre dernier problème, je viendrai m'en occuper moi-même...vous avez un

masque en cire, je crois?

Q- je suis assez petit, enfin non, je ne le suis pas mais tout le monde me dit que je suis

petit,et je n'ai pas de chance mais j'ai une grosse bite, ce qui finalement équilibre les

choses ....enfin presque puisque ma bite en érection m'arrive au milieu de la poitrine.

Et puis je suis insatiable, je n'en ai jamais assez. Que faire ? Prendre des hormones

pour me laisser pousser des seins et m'octroyer une cravate de notaire à volonté ? Me

déguiser en Napoléon ce qui me permettrait de me masturber discrètement à tout

moment ? Je suis perdu docteur, aidez-moi.

R- Trois cuillers à soupe de bromure le matin dans une camomille avec du miel, le soir

un flacon de camphre.

Q-Je viens d’être arrêté par la police pour enlèvement d'enfants. Mon avocat ne trouve

que mon système de défense laisse à désirer puisque je veux plaider qu'il s'agit plutôt

d'une adoption surprise que d'un enlèvement. Comme il a été commis d'office je ne

peux pas en changer, auriez-vous une ordonnance pour du cyanure.

R- Si vous plaidez l'adoption surprise vous risquez d'avoir des ennuis d'inceste avec la

justice. Essayez donc de dégoter une attestation d'émancipation et un certificat de

mariage sur l'ile de Goa ou en Thaïlande. Je vous envoie l'ordonnance par la poste.

Trois gouttes sur un sucre, le matin à jeun.

L’Castraquand ?


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Q- Docteur, mon copain voulait que j'aie des relations sexuelles avec lui. Malgré toute

l'horreur que cela m'inspire j'ai voulu lui faire plaisir. Mais dites-moi, je ne suis pas

très habituée à ces pratiques puisque je n'ai encore que 15 ans ; je comprends un peu

l’intérêt d'une caméra pour pouvoir nous rappeler ces bons moments quand nous

serons vieux mariés, je comprends aussi que pour me satisfaire pleinement et me

mettre à l'aise il aie, malgré sa jalousie, invité ses meilleurs copains, seulement, le

poney docteur, dites-moi, ça se fait ?

R- Ma chère enfant, votre cas mérite mieux qu'un article ; passez me voir seule et

discrètement à mon cabinet, et prenez le poney que je l'examine : je suis aussi

vétérinaire,

Voilà petits pervers, zdrowie et à la prochaine fois

Pr. Jan Kulaçëck

L’Castraquand ?


~ 29 ~

L’enterrement de Christo

Le "L'Castraquand?" y était, un compte rendu de J-P.

Mes chers auditeurs bonjour, c'est avec une immense tristesse que nous vous

parlons aujourd'hui en direct de l’enterrement de Christo Balt Mitrugnôle.

La petite église de Louvain-la-neuve est pleine à craquer, on remarque dans

l'assemblée des délégations venues du monde entier. La famille royale au grand

complet et la reine Fabiola, ressuscitée pour l'occasion sont au premier rang. Derrière

eux, le pape qui a revêtu pour la circonstance sa grande tenue de Maréchal des

gardes suisses et qui boit son déci de blanc en signe de deuil, le Grand Mufti du CHO

en robe de princesse de cérémonie orange et bleue, suivi de son sénat parmi le quel

se trouve contrairement à ce que de mauvaises langues avaient pu annoncer Phillipe

Larcher debout sur sa chaise et qui a revêtu sa tenue de CHOiste médiévale; le

président italien Agnolotti di Mangiafoglie et sa femme Margherita Calzoncelli, le

président Polonais Ogórki Kwaszone et sa maîtresse Sledzie w Smietanie; le secrétaire

de l'OSC Johnny Squale-Bourré dont l'altercation préalable avec le roi Philippe pour

une sombre histoire de préséance n'a en rien entaché le recueillement de cette

cérémonie. François Hollande et Angela Merkel , tous les deux en mission secrète à

l'étranger se sont fait représentés respectivement par Dominique Strauss-Khan dont

Christo était le mentor et le baron Graf Helmut-Lore Von Siebzehn-Achtzehn Jahr,

ministre de la brasserie de Bavière du sud.

L'église est maintenant aussi pleine qu'un cercle un soir de vingt-quatre heures

et la police a commencé à dévier la foule vers la place des wallons où un écran géant

a été installé. on me signale dans l'oreillette que les bars sont en rupture de gobelets

, donc si vous pensez encore nous rejoindre n’oubliez pas le votre.

Dans la cabine de presse où les médias du monde entier commentent la

cérémonie c'est un grand mélange de douleurs exprimées dans toutes les langues et

je ne résiste pas au désir de vous laisser écouter un petit bout du commentaire de

Maurice Boite, grand ami du défunt; à toi Maurice :"oui J-P je te remercie et ce

matin après avoir mangé les restes de mon cassoulet de hier car il faut que rien ne se

perde n'est ce pas....."

L’Castraquand ?


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...ah, la régie me signale que nous n'avons plus le temps car voici que s'avance

le chœur des vierges éplorées qui chantera l'action de grâce. le Père Laurent OP et le

curé de Camaret comme spécifié dans le testament officieront ensemble.

La foule avec le chœur des vierges entame le gaudeamus.

Mais voici que venu du diable vauvert maintenant le cercueil de Christo se

précipite vers le centre de la corona. Christo est couché paisiblement , nu à

l'exception de ses 32 couvre-chefs parmi lesquels manque singulièrement une

penne. Les porteurs, six vigoureux guindailleurs, scandent le Gaudeo quod non pecaui

en s'avançant mais ils sont arrêtés par le censeur de la cérémonie qui leur signale que

le gaudeamus est terminé et leur réclame la traditionnelle Decat me castiguare

propter moram. Émue jusqu'aux larmes la foule scande maintenant "Tchou-Tchou ,

Tchou-Tchou " pendant que le cercueil défile de participant en participant.

Voilà mes chers auditeurs, notre reportage s’arrête ici, dans la désolation la

plus totale. Nous vous rappelons que l'inhumation sera faite cette après midi en

cérémonie privée.

Bonne journée et à demain pour un nouvel enterrement.

J-P

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Documents

L'castraquand banquet 120ème OSC