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Le 18-08-2017
http://adlitn.org/fr
Sources Articles
17-08-2017 S.A
businessnews
Hamda Saïd : Le texte religieux est clair sur la question de l’héritage et du mariage avec
un non musulman !
« Je ne vois pas la nécessité d’une telle demande, la religion est claire sur le premier et le
second point » a déclaré Hamda Saïd, l’ancien mufti de la République sur Shems FM ce jeudi
17 août 2017, en réaction au discours du chef de l’Etat où il a demandé un moratoire sur la
question de l’héritage ainsi que sur le mariage d’une musulmane avec un non musulman. Par
ailleurs, l’ancien ministre des Affaires religieuses, Noureddine Khadmi, a fait noter quela
déclaration de l’actuel mufti de la République qui approuve l’initiative présidentielle est
contraire à une précédente déclaration qu’il a faite en 2016 concernant la question de
l’héritage. « Nous demandons au chef de l’Etat de réviser son discours. Il s’agit de
déclarations contraires aux textes du Coran ! », a-t-il dit.
18-08-2017 huffpostmaghre
b
Pour le mufti d'Australie, "ce que fait actuellement la Tunisie, c'est un retour vers
l'Islam véritable"
Invité par la chaine égyptienne LTC à s'exprimer sur les propositions effectuées par le
président de la République Béji Caid Essebsi lors de la fête de la femme, le mufti d'Australie
le Cheikh Mustapha Rached a affirmé que "ce que fait la Tunisie en ce moment, c'est un retour
vers l'islam véritable". En effet, selon lui, il n'y a rien dans le Coran qui interdit à une femme
musulmane d'épouser un non-musulman: "Il est permis de se marier à un chrétien ou à un juif
car il s'agit des gens du livres" a-t-il affirmé expliquant que le verset 221 de la Sourat Al
Baqara interdit de se marier "à un mécréant, or les juifs et les chrétiens ne le sont pas puisqu'ils
sont monothéistes" note le mufti avant de citer en exemple la fille du prophète Mohammed,
"Sayida Zeineb qui a épousé Abu al-As ibn al-Rabi' qui n'était pas musulman. Il a vécu toute
sa vie et est même mort sans se convertir à l'Islam et elle est restée avec lui toute sa vie" a-t-il
rappelé. (Selon certains Hadiths, Abu Al-As Ibn al-Rabi' se serait converti à l'Islam en fin de
vie). Quant à la question de l'égalité dans l'héritage, le mufti d'Australie affirme que bien que
les versets du Coran soient clairs à ce sujet, il faudrait remettre les choses dans leur contexte:
"À l'époque, les femmes ne travaillaient même pas, c'était l'homme qui devait tout gérer.
Aujourd'hui, la femme travaille et aide son mari dans les dépenses du quotidien, il n'est plus le
seul à subvenir aux besoins". Issu de l'Université d'Al Azhar, le cheikh Mustapha Rached est
interrogé sur l'opposition des versions entre Al Azhar et l'Office de l'Ifta de Tunisie, il affirme
que vu l'évolution de nos sociétés, il faut "faire de nouvelles interprétations des versets
coraniques" ajoutant "n'être ni avec Al Azhar, ni avec la Tunisie mais simplement avec ce que
dit le Coran". "Pour moi, ce que fais actuellement la Tunisie, c'est un retour vers l'Islam
véritable!" a-t-il expliqué.
18-08-2017 Salah El-
Gharbi
kapitalis
Egalité dans l’héritage : Béji Caïd Essebsi en piste pour 2019
En engageant le débat sut l’égalité dans l’héritage, Béji Caïd Essebsi vise à ramener au bercail
sa «clientèle» féminine, et à se mettre en route pour la présidentielle de 2019. La proposition
du président de la république Béji Caïd Essebsi d’inscrire dans la loi l’égalité dans l’héritage
entre l’homme et la femme et d’autoriser les Tunisiennes musulmanes à se marier avec un
non-musulman a provoqué, comme on devait s’y attendre une véritable tempête dans les
milieux politique et religieux, dont les médias ont largement fait l’écho. Ainsi, depuis
l’annonce de cette initiative, le 13 août 2017, à l’occasion de la fête nationale de la femme, le
débat bat son plein autour de ces deux sujets, et pas seulement sur les plateaux des télévisions
et les ondes des radios. Même le vice-grand imam de la mosquée Al-Azhar (Egypte) s’est cru
obligé d’intervenir et de crier à l’hérésie.
En route pour un second mandat
Une fois encore, le chef de l’Etat réussit un coup de maître, prenant de court tout le monde,
mettant dans l’embarras aussi bien ses alliés que ses adversaires politiques. D’autant plus que
son initiative a été annoncée quelques jours après l’entretien du cheikh Rached Ghannouchi,
président du parti islamiste Ennahdha, avec Nessma TV, dans lequel il laissait la porte ouverte
à sa candidature à la présidentielle de 2017. En Tunisie, tout citoyen qui se dit démocrate et
progressiste ne peut qu’applaudir une telle proposition qui rend justice aux femmes, en les
rétablissant dans leurs droits fondamentaux, spoliés par une tradition poussiéreuse. Toutefois,
et tout en saluant le courage et l’esprit d’ouverture et de justice du président de la république,
sa démarche a de quoi susciter chez certains observateurs de la vie politique des interrogations
légitimes. Pourquoi, M. Caïd Essebsi, qui est à Carthage depuis trois ans, présente-t-il son
projet moderniste maintenant, c’est-à-dire à un au moment où Nidaa Tounes, le parti qui l’a
porté à la présidence, a éclaté en morceaux, et que le pays patauge dans une crise économique
et financière aiguë? Comment, après le tollé général provoqué par son très contesté projet sur
la réconciliation économique et financière, se permet-il de jeter un aussi lourd pavé dans la
mare? Sans douter de la sincérité des convictions et des intentions du chef de l’État en matière
de justice et d’égalité des droits, il est permis de se demander comment un vieux routier de la
politique comme M. Caïd Essebsi se hasarderait-il sur un chemin aussi miné et s’attaquerait-il
à un sujet aussi clivant, s’il n’y avait au bout un quelconque profit politique à en tirer. Et pour
avoir un début de réponse à ces questions, il convient d’analyser les différentes déclarations du
chef de l’État. Depuis plusieurs mois, l’équipe présidentielle est sur le qui-vive. Un seul
mandat ne suffit pas pour garantir la réussite de la transition politique et économique dans le
pays, il en faut deux, dit-on dans l’entourage du locataire du palais de Carthage. Et l’on se
souvient des déclarations à ce sujet de deux ténors de Nidaa, l’ex-ministre de l’Education Néji
Jalloul et l’ex-porte-parole du gouvernement Khaled Chouket, qui n’ont pas écarté la
possibilité que le président, malgré son âge avancé (il a plus de 90 ans), se représente en 2019.
Ces déclarations ne sont pas passées inaperçues, car même si M. Caïd Essebsi avait affirmé, il
y a un an, sur un ton badin, ne pas avoir l’intention de briguer un second mandat, depuis
quelques mois, ses réponses, à chaque qu’on l’interrogeait sur 2019, restaient prudentes et
évasives. «Il est trop tôt pour en parler», a-t-il confié, la semaine dernière, dans un entretien à
‘‘Leaders’’. Traduire : «Pourquoi pas, tout est possible…» Ainsi, en engageant le débat sut
l’égalité dans l’héritage, le président de la république fait d’une pierre deux coups : il s’assure,
d’une part, la postérité, en revendiquant le statut du réformiste, dans le sillage de Kheireddine
Pacha, Tahar Haddad ou Habib Bourguiba, et, par la même occasion, fait oublier ses déboires
politiques au cours des deux années et demi qu’il a passées à la tête de l’État…
Un pari très risqué
L’initiative, au demeurant louable, est d’abord une manœuvre politicienne, visant à ramener
au bercail la «clientèle» féminine, qui lui valut le succès à la présidentielle de 2014 et qui,
aujourd’hui, lui reproche de l’avoir trahie en s’alliant avec le parti islamiste Ennahdha. Le 13
août, M. Caïd Essebsi a coupé l’herbe sous les pieds de beaucoup d’éventuels candidats à la
présidentielle de 2019, Ghannouchi en premier. Il leur a, en tout cas, envoyé un message : ils
devront compter avec lui. Au-delà des apparences, l’initiative du chef de l’État sonne comme
une pré-candidature à la prochaine présidentielle, un premier pas dans le long chemin menant
à un deuxième mandat. Ce dessein, on l’imagine, n’est pas né la semaine dernière. En
imposant son fils, Hafedh Caïd Essebsi, à la tête de Nidaa, le parti de la majorité
gouvernementale, M. Caïd Essebsi cherche à protéger le mouvement de la convoitise de
certains de ses dirigeants, dont les ambitions présidentielles sont apparues au lendemain du
triomphe électoral de 2014. Ces manœuvres, dont le prix a été l’implosion de Nidaa,
n’auraient de sens que si elles s’inscrivaient dans une logique de préparation d’un nouveau
mandat. De là à penser que M. Caïd Essebsi a commencé à penser à la prolongation dès sa
prise de pouvoir, en janvier 2015… Mais ‘Si El-Béji’, le magicien, saura-t-il aller jusqu’au
bout de ses ambitions? Il est surprenant que cet homme lucide, qui reprochait à Bourguiba de
ne pas être «parti plus tôt», puisse n’écouter que la voix de son ego, faisant fi des lois de la
biologie, et par conséquent, des intérêts impérieux de la nation. Car même s’il reste convaincu,
en son for intérieur, que le pays est trop fragile, que les islamistes sont aux aguets et qu’il
demeure le seul capable d’incarner et préserver l’unité du pays, sa candidature pour un second
quinquennat pourrait compliquer la situation politique et aggraver la crise. Beaucoup de
Tunisiens auraient préféré voir le président veiller encore plus à l’équilibre des forces, en
insufflant une nouvelle dynamique au mouvement qu’il avait créé et qui l’avait porté à la
magistrature suprême, plutôt que de courir le risque de s’engager lui-même sur une voie
incertaine. Pour lui et pour le pays.
17-08-2017 mosaiquefm
Khademi appelle BCE à revenir sur son initiative
L'ancien ministre des Affaires Religieuses, Noureddine Khademi, a appelé le Président de la
République à revenir sur son initiative pour lancer le débat sur l'égalité dans l'héritage.
L'ancien ministre a déclaré que la question de l'héritage a été traité clairement par la religion
islamique et ne laisse aucune opportunité au dialogue. Noureddine Khademi a aussi dénoncé le
communiqué de Dar Al Ifta à ce sujet qui est contradictoire au communiqué publié l'année
dernière par la même institution.
18-08-2017 shemsfm
Tunisie : une histoire d'amour virtuelle finit par un viol
Le juge d'instruction du tribunal de première instance de Tunis a terminé son enquête
concernant l'affaire d'un homme qui a violé une fille mineure. Selon le journal "Assahafa"
publié les 18 aout 2017, la mère d'une fille âgée de 15 ans avait porté plainte contre un jeune
homme pour viol sur mineur, l'homme avait connu sa fille via Facebook, et il a réussi à sortir
avec elle en cachette. D'après la même source, le suspect avait proposé le mariage à la jeune
fille, il l'a ensuite emmenée pour vérifier la maison dans laquelle ils habiteront suite au
mariage, où il l'a violée. Le suspect a exprimé son regret et il a voulu corriger sa faute en
épousant la jeune fille, mais la famille de la victime a refusé la proposition.
بي لع غ ل ا ب م
18-08-2017
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alchourouk
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18-08-2017 shemsfm
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17-08-2017 mosaiquefm
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17-08-2017 .
kapitalis
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Le 17-08-2017
http://adlitn.org/fr
Sources Articles
17-08-2017 S.H
businessnews
Première réunion de la commission des libertés individuelles et de l'égalité
La commission des libertés individuelles et de l'égalité a tenu sa première réunion,
aujourd’hui, jeudi 17 août 2017. La présidente de la commission, Bochra Belhaj Hmida a
affirmé dans une déclaration accordée à la TAP que la méthodologie de travail et les objectifs
fixés dans le décret présidentiel relatif aux libertés individuelles et à l'égalité homme-femme
ont été à l'ordre du jour. Cette commission a été crééeà la suite de l’annonce du président Béji
Caid Essebsi lors de son discours prononcé dimanche dernier à l’occasion de la fête nationale
de la Femme. L’objectif étant de trouver des formules adéquates, qui ne contredisent ni la
constitution ni les valeurs de l'islam pour consacrer une égalité totale entre l'homme et la
femme, en particulier, dans le domaine succesoral. En moyenne, la commission se réunira
deux fois par semaine et se basera sur le référentiel juridique et réglementaire relatif à l'égalité
et aux libertés individuelles. Le discours du président de la République a suscité des réactions
discordantes. Alors que certains partis l'ont favorablement accueilli, d'autres, ont déploré des
décisions improvisées qui ne tiennent compte ni des attentes des Tunisiens ni de la religion.
17-08-2017 Nader Allouche
Doctorant sur
l'islam et les
arabies
chrétiennes et
contributeur de
la presse arabe
huffpostmaghre
b
En Tunisie, la fausse polémique sur Al-Azhar
Le 15 aout 2016, le site internet d'Al-Azhar publiait un article du Dr Abbas Chouman, l'adjoint
du Grand Cheikh. Al-Azhar est la plus haute institution religieuse musulmane dans le monde.
En réaction au soutien apporté par le Mufti de la République tunisienne, au Président Essebsi,
qui a proposé une loi sur l'égalité successorale et demandé l'annulation d'une circulaire
interdisant le mariage d'une tunisienne musulmane à un non-musulman, tunisien ou étranger,
l'adjoint du Grand Imam d'Al-Azhar a rappelé que la Charia interdit strictement à une
musulmane de prendre un époux en dehors de sa communauté religieuse, et a introduit son
propos ainsi, balayant toute évolution possible: "... ع في ل D'abord, il faut concéder . " ش
à Al-Azhar que c'est son rôle reconnu par la Constitution égyptienne de rendre les avis
chariatiques à la lumière des quatre Jurisprudences canoniques aux questions en débat dans les
Parlements des pays constitutionnellement musulmans. La Constitution tunisienne fait de
l'islam la religion d'État de la République tunisienne. L'adjoint du Grand Cheikh est donc dans
son rôle, reconnu par la Constitution égyptienne. Rappelons le premier chapitre de la partie II
de la Constitution égyptienne, en son article 7: "Al-Azhar est un organisme islamique
scientifique indépendant. (...). Il constitue la référence principale en ce qui concerne les
sciences religieuses et les affaires islamiques. Il est en charge de la prédication, de la diffusion
des sciences religieuses et de la langue arabe en Égypte et dans le monde". Aussi les appels à
la démission du Dr Chouman sont-ils anticonstitutionnels et portent-ils atteinte aux
prérogatives constitutionnelles d'Al-Azhar et à sa souveraineté. C'est pourquoi je suis obligé
de soutenir le Cheikh Chouman. De même, il a raison de rappeler que l'égalité successorale et
le mariage d'une musulmane avec un non-musulman sont contraires à la Charia, en l'état des
quatre Jurisprudences châriées de référence: le droit des quatre Juridictions canoniques
l'interdit en effet. Mais ensuite, il faut que je donne mon opinion sur la question, en tant que
citoyen: l'égalité successorale est un droit humain fondamental protégé par la Déclaration
universelle des Droits de l'Homme (DUDH) et le Pacte international relatif aux Droits civils et
politiques (PIDCP), que la République arabe d'Égypte et la Tunisie ont ratifié. À notre
secours, l'article premier de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme qui dispose que:
"Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits..." ; et l'article 7 qui
précise que: "Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection
de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la
présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination". De même, le
Pacte international relatif aux droits civils et politiques dans son article 26: "Toutes les
personnes sont égales devant la loi et ont droit sans discrimination à une égale protection de la
loi". Or, il faut tout de suite remarquer que dans les dispositions des quatre Jurisprudences
châriées relatives à la succession et au mariage:
1) il y a donc une dignité de musulman, supérieure à la dignité de non-musulman puisqu'un
musulman a le droit d'épouser une non-musulmane, mais un non-musulman n'a pas le droit
d'épouser une musulmane;
2) il y a donc une discrimination entre les sexes puisqu'un musulman a le droit d'épouser une
non-musulmane, mais une musulmane n'a pas le droit d'épouser un non-musulman. Du point
de vue du Droit international, cela est inacceptable. Pour rétablir l'égalité, il faudrait interdire à
l'homme musulman d'épouser une non-musulmane et à la femme non-musulmane d'épouser un
musulman. Et ne reconnaitre aucune conversion à l'islam puisqu'il est illégal pour un
musulman ou une musulmane de se convertir à une autre religion: pourquoi cela serait-il légal
pour un non-musulman? Al-Azhar doit être cohérent dans son discours contre la haine
religieuse et contre les discriminations et prendre une position parmi les deux précédentes: soit
on rend légal le mariage entre une musulmane et un non-musulman, soit on interdit à tous et
aux deux sexes de se marier en dehors de sa religion de naissance, et on ne reconnait aucune
conversion. Stricte égalité, mais qui s'oppose dans le dernier cas à la liberté de conscience,
garantie par la DUDH et le PIDCP. À notre secours, par exemple, l'article 18 de la Déclaration
universelle des Droits de l'Homme: "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de
conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction
ainsi que la liberté de manifester sa religion...". Du point de vue du Droit international, il était
donc nécessaire que la Tunisie légifère en ce sens pour honorer les engagements qu'elle a pris
en ratifiant la DUDH et le Pacte relatif aux Droits civils et politiques. De même, l'Égypte va
devoir le faire, aussi. À moins qu'elle ne veuille s'en retirer, ce qui ne manquera pas de porter
atteinte à son image internationale et de semer le trouble au sein de la population, voir de
provoquer des émeutes, en particulier chez les laïcs et les chrétiens. Revenons plus
attentivement sur cela: l'interdiction à une musulmane d'épouser un non-musulman vient
attiser le sectarisme et la haine religieuse juste après qu'Al-Azhar a présenté un projet de loi
pour pénaliser les appels à la haine et à la discrimination. En Égypte, au moins 10% de la
population est chrétienne. La position de l'adjoint du Grand Cheikh les vise tout
particulièrement: est-ce à dire en effet que les hommes égyptiens chrétiens ne doivent pas
avoir le droit d'épouser une femme égyptienne musulmane, parce qu'ils ne sont pas
musulmans? Est-ce à dire qu'un égyptien non-musulman est indigne de pouvoir épouser une
musulmane, ou qu'il l'empêcherait forcément d'éduquer leur enfant à sa religion (de la mère)?
Dans le premier cas, il s'agit d'une discrimination selon l'appartenance religieuse qui viole les
droits humains fondamentaux, en particulier l'égalité absolue en droits de tous les citoyens, et
la reconnaissance par la loi de leur égalité en dignité. Dans le deuxième cas, c'est une manière
archaïque de penser le couple que de croire que ça doit être le père et lui-seul qui transmet à
l'enfant sa religion et sa nationalité. D'une manière générale, nous voyons bien le problème en
Droit: c'est que les principes de la Charia constituent la source principale de la loi.
Dans ce cas, il ne peut pas y avoir d'égalité entre les citoyens dans l'état actuel des quatre
Jurisprudences châriées, la réforme du Droit islamique, à laquelle a appelé le Président Al-
Sissi, n'ayant pas encore abouti. La Charia n'est pas actualisée. Al-Azhar a inauguré ce
chantier pharaonique, mais il n'en est qu'à ses débuts. Si bien que, dans l'attente de son
actualisation, un moratorium doit suspendre les articles faisant des principes de la Charia la
source principale de la loi, dans la Constitution des pays musulmans, jusqu'à ce que
l'actualisation des quatre Jurisprudences châriées soit formellement annoncée par Al-Azhar et
validée par l'État égyptien. Par sa réaction, l'adjoint du Grand Cheikh vient de faire se rouvrir
le débat sur la suspension des articles faisant des principes de la Charia la source principale de
la loi, dans la Constitution des pays musulmans, dans l'attente de l'actualisation des quatre
Jurisprudences châriées de référence. Il aurait été plus sage, pour son institution, que l'adjoint
du Grand Cheikh demeurât impassible et donnât à étudier la question à l'Assemblée de la
Réforme, créée par Al-Azhar. Son seul tort est peut être d'avoir rouvert une question
constitutionnelle périlleuse et d'avoir mis son institution en difficulté.
17-08-2017 E. B. A
kapitalis
Après 57 ans, la Goulette renoue avec la fête de La Madone
La procession de la Madone de Trapani a refait surface à La Goulette, banlieue nord de Tunis,
après une absence de 57 ans. Cette fête religieuse a été observée hier, mardi 15 août 2017, à
l’église Saint-Augustin-et-Saint-Fidèle de La Goulette, banlieue nord de Tunis, au milieu des
fidèles chrétiens de différentes nationalités et des Tunisiens de confessions musulmane et
juive, sous les applaudissements, des youyous et les chants liturgiques. La messe a été
célébrée par Monseigneur Ilario Antoniazzi, archevêque de Tunis, en présence du maire de La
Goulette, Naim Kaâbi. Pour certains, cette fête a été un moment de nostalgie et de joie,
notamment la citoyenne Ghayda Thabet, qui a pris ces photos pour immortaliser la sortie de la
Madone de Trapani (La vierge). Notons que la procession de La Madone, qui se tenait
annuellement chaque 15 août, était observée,, durant toute la période coloniale,par la
communauté italienne de La Goulette. Elle a continué, au quartier de la Petite Sicile, durant les
premières années de l’indépendance avant d’être brutalement interrompue vers les années
1961-1962, après le départ d’un grand nombre de familles italiennes, parties pour la plupart en
France. Au cours de la première moitié du siècle dernier, les fidèles chrétiens organisaient la
procession de La Madone de Trapani dans plusieurs villes tunisiennes, notamment, Sfax,
Tabarka et Hammam-Lif. La fête signifiait la fin de la saison de la baignade et annonçait
l’arrivée prochaine de l’automne. Et même les musulmans et les juifs la célébraient avec la
même ferveur que les chrétiens.
17-08-2017 mosaiquefm
H. Saïd : L'initiative de BCE le pousse loin de l'Islam L'ancien Mufti de la République
Hamda Saïd a déclaré dans une conférence de presse à Tunis que l'initiative du Président de la
République pour autoriser le mariage des tunisiennes aux étrangers non-musulmans et pour
lancer le débat sur l'égalité dans l'héritage est une initiative qui le pousse loin de l'Islam.
17-08-2017 shemsfm
Arrestation d’une fille recherchée pour appartenance à un organisme terroriste
Selon un communiqué du ministère de l’intérieur, Les unités de la garde nationale dans la
région d'Hassi Amor à Médenine ont arrêté ce mercredi une fille recherchée de la part du
tribunal de première instance à Tunis pour appartenance à un organisme terroriste et
condamné à un an de prison. D’après la même source, la direction de la prévention
antiterrorisme au District de la garde nationale à Siliana a pu arrêter un intégriste recherché
pour appartenance à un organisme terroriste et condamné à 5 mois de prison. Les deux
personnes ont été placés en détention, indique le même communiqué.
بي لع غ ل ا ب م
17-08-2017
ي م ل
alchourouk
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17-08-2017 shemsfm
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17-08-2017 mosaiquefm
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kapitalis
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Le 16-08-2017
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Sources Articles
16-08-2017 K.H
businessnews
Ali Laârayedh : Je soutiens les propositions qui vont dans le sens de l’égalité et de la
justice
Le député d'Ennahdha, ancien ministre de l’Intérieur et chef du gouvernement de la Troïka,
Ali Laârayedh, s’est exprimé hier, mardi 15 juillet 2017, sur les propositions du chef de l’Etat,
Béji Caïd Essebsi, énoncées lors de la fête nationale de la femme. Dans un statut publié sur sa
page Facebook, le député d’Ennahdha a donné son opinion sur les intentions présidentielles
d’égalité successorale en faveur de la femme et sur la suppression de la circulaire 73. Il a ainsi
organisé son argumentaire en 3 points. En premier lieu, Ali Laârayedh a évoqué « les dossiers
prioritaires auxquels le gouvernement doit absolument s’attacher ». Il s’agit de « la lutte contre
le terrorisme et la corruption, la continuité dans la réalisation des réformes, la relance de la
croissance économique tunisienne, l’emploi, la question de l’eau et des hydrocarbures ainsi
que la propreté des villes ». Il a également mentionné la nécessité de « promouvoir l’unité
nationale » et« l’indépendance politique, sécuritaire et sociale ». Dans un second temps, le
député d’Ennahdha a félicité la femme Tunisienne pour ses acquis juridiques et son apport à la
société. Il a fait allusion aux propositions de BCE en déclarant « je soutiens toute les
législations qui protègent les acquis de la femme et permettent leur développement à la
lumière de l’évolution de la société tunisienne. Je soutiens les propositions qui vont dans le
sens de l’égalité et de la justice ». Ali Laârayedh a également rappelé les propos du chef de
l’Etat en ce qui concerne le respect de la religion musulmane et de sa sacralité en évoquant
également « le respect de l’esprit de la Constitution et de ses textes ainsi que toutes les
conventions signées par la Tunisie ». Le député d’Ennahdha a aussi ajouté que « la conformité
entre la loi divine et les législations est un impératif d’ordre social ».
16-08-2017 Yassine
Bellamine
huffpostmaghre
b
Après la Tunisie et la Jordanie, les violeurs libanais ne pourront plus s'en tirer en
épousant leur victime
Après la Tunisie et la Jordanie, c'est au tour du Liban d'abolir la possibilité pour le violeur
d'échapper à une peine de prison s'il épouse sa victime. En effet, mercredi, le parlement
libanais a amendé l'article 522 du code pénal, une victoire pour les progressistes. À l'origine de
cet amendement, l'avocat Elie Kayrouz affirme à l'agence Reuters: "Cela représente (...) un
développement positif dans la législation du Liban" malgré le fait que le viol conjugal et le
mariage des mineurs restent légaux. "Aujourd'hui, nous voulons féliciter les femmes du
Liban", a déclaré pour sa part l'avocate Danielle Howayek, du groupe des droits des femmes
Abaad basé à Beyrouth. Howayek affirme cependant qu'il y a encore un long chemin à
parcourir pour les droits des femmes libanaises soient protégés, mais se débarrasser de cette
disposition qui remonte à 1943 est une étape importante. "Aujourd'hui, il devrait être clair
pour tout le monde qu'il n'y a pas d'échappatoire pour éviter la justice en cas de viol, et pour
tout acte sexuel par la force ou sous la contrainte", a-t-elle ajouté. Abaad a fait pression contre
la loi pendant des mois, en collant des affiches de femmes dans des robes de mariées
ensanglantées et déchirées. "Une robe blanche ne couvre pas le viol", disaient les images avant
de protester dans les rues de Beyrouth habillées en robes de mariées déchirées et
ensanglantées. En Avril, les militants avaient également accroché des robes blanches déchirées
sur le front de mer à Beyrouth. Pour sa part le ministre de la Justice Salim Jrayssati a dit qu'il
consulterait les groupes de défense des droits des femmes afin de "voir s'il y a besoin d'autres
amendements". Le 25 juillet dernier, la Tunisie a également amendé l'article 227 bis de son
code pénal qui prévoyait une possibilité pour le violeur d'échapper à une peine de prison s'il
épousait sa victime. Cette amendement inspirera d'autre pays comme la Jordanie qui a aboli
une pareille loi le 1er août dernier. Bien avant, l'Égypte a aboli une loi similaire en 1999.
C'était également le cas au Maroc qui l'a abrogé en 2014 après le suicide d'une jeune fille de
16 ans forcée d'épouser son violeur. Cependant, les violeurs peuvent toujours épouser leurs
victimes dans de nombreux pays arabes dont le Bahreïn, l'Irak ou encore le Koweït selon
l'ONG Equality Now.
16-08-2017 E. B. A
kapitalis
Prison de Mahdia : Une femme tente d’introduire des amandes trempées dans l’alcool
La mère d’un détenu à la prison civile de Mahdia a tenté d’introduire des amandes trempées
dans l’alcool. C’est ce qu’a indiqué la direction générale des prisons et de la rééducation, hier,
mardi 15 août 2017. Interrogée par les gardes de l’établissement sur les raisons de son acte, la
dame a répondu qu’étant donné qu’elle n’a pas réussi, lors de précédentes tentatives, à
introduire de la drogue pour son son fils, elle a tenté, cette fois, les amandes trempées dans
l’alcool, faute de mieux. Une enquête a été ouverte sur cette affaire, a indiqué la direction
générale des prisons et de la rééducation, sans préciser si la dame a été mise en détention.
16-08-2017 mosaiquefm
M.Cherni : les propositions de BCE sont révolutionnaires
La ministre des affaires de la jeunesse et du sport, Majdouline Cherni a qualifié les
propositions faites par le président de la république, Béji Caid Essebsi à l’occasion de la fête
de la femme de "révolutionnaires". Majdouline Cherni a affirmé que la Tunisie était toujours
un pays précurseur en matière des décisions relatives aux droits de la femme. Rappelons que le
discours Béji Caid Essebsi a ouvert le débat sur l’égalité dans l’héritage et la révision de la
circulaire qui interdit aux femmes tunisiennes d'épouser des non musulmans.
16-08-2017 shemsfm
Ahlem Belhadj commente l’initiative de BCE concernant l’égalité dans l’héritage entre
les deux sexes
La présidente de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates, Ahlem Belhadj a
commenté dans une déclaration à Shems FM l’initiative du président de la République
concernant l’égalité dans l’héritage entre les deux sexes, elle a indiqué que l’initiative fait
partie des demandes de l’association. Elle a affirmé aussi que malgré que cette demande a été
refusé il y’a deux ans, elle espère qu’elle soit approuvée cette fois et devient une loi qui
s’applique en Tunisie.
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16-08-2017
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alchourouk
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16-08-2017 shemsfm
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16-08-2017 mosaiquefm
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16-08-2017 kapitalis
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Le 15-08-2017
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Sources Articles
15-08-2017 S.A
businessnews
Le syndicat des imams accuse le mufti de la République de faire campagne pour Béji
Caïd Essebsi
« Ce communiqué de l’office de l’Iftaa est une contribution à la campagne électorale » a
déclaré le secrétaire général du syndicat des imams, Fadhel Achour, qui a vivement réagi hier
lundi 14 août 2017, suite à la communication faite par le mufti de la République Othman
Batikh. Ainsi, M. Achour a accusé M. Battikh de faire de la politique. « Nous nous attendions
à ce qu’il défende la loi divine » a-t-il dit. Le secrétaire général du syndicat des imams a aussi
expliqué qu’il a été demandé à l’office de l’Iftaa de retirer le communiqué de soutien aux
initiatives de Béji Caïd Essebsi, faute de quoi le mufti devrait être limogé.
15-08-2017 Anissa
Mahdaoui
huffpostmaghre
b
Le Tunisien Karim Jebbari invité à graffer sur la façade d'une mosquée de Montréal
À travers le graffiti, Karim Jebbari "offre une nouvelle vie à une forme artistique qui a traversé
les siècles", ce sont les termes employés par le journal canadien CBC news dans un article
consacré à l’artiste tunisien publié il y a quelques jours. Le calligraphe originaire de Kasserine,
qui travaille essentiellement avec le graffiti et la lumière, a en effet été invité à produire son
travail sur les murs de Montréal. Sa présence dans la ville canadienne, a été rendue possible
grâce à un partenariat entre le Festival de graffiti UnderPressure et la chercheuse Hela Zahar
qui s’intéresse au sens de la calligraphie arabe urbaine à Montréal, Paris et Tunis. Celle-ci a
donné lieu à une réalisation monumentale sur la façade de la mosquée Al-Omah Al-Islamiah
de Montréal. Karim Jebbari a ainsi mis à l’honneur le "calligraffiti", forme artistique en pleine
expansion s’inspirant de la calligraphie arabe, dont il est un des plus importants représentants.
Cette forme d’expression permet un renouveau de la technique calligraphique traditionnelle.
"Les gens sont en train de s’en éloigner et je veux rapprocher cela de la jeunesse", explique
Karim Jebbari. "Cela montre au monde arabe qu’il peut être fier de sa langue et l’utiliser sur
une scène graffiti". La scène de l’art urbain connaît, en effet, elle aussi un nouvel élan à travers
cette technique. "Tout réside dans la question: Pourquoi ne pas remplacer les lettres latines par
des lettres arabes?", ajoute le graffeur. Ici l’artiste utilise les lettres A et L de l’alphabet arabe
définissant un mot. Cette répétition est rompue de temps à autre par des termes extraits d’un
poème d’Abou Kacem Chebbi. On notera ainsi, la formule "J’aimerais comprendre l’univers
mais je suis incapable de me comprendre moi même". Comme l’explique Karim Jebbari le
choix d’une telle réalisation sur la façade d’un lieu de prière musulman local est porteur d’une
forte symbolique. Rappelons que le Québec avait notamment fait l’objet d’une attaque
sanglante dans une mosquée en janvier dernier, entrainant un fort sentiment d’insécurité
poussant certains musulmans à quitter la province.
"Il s’agit vraiment d’un appel à se comprendre mutuellement […] certainement aussi de se
concentrer sur le bon côté des gens", poursuit Karim Jebbari,"surtout lorsqu’on parle de la
communauté musulmane de Montréal, qui se trouve harcelée et bombardée à chaque fois que
quelque chose se passe dans le monde, nous sommes les premiers à être jugés".
15-08-2017 I. B. (avec
communiqué).
kapitalis
Droits des femmes : Publication d’un « Guide sur la Cedaw en Tunisie »
Une cérémonie de lancement du «Guide sur la Cedaw (Convention sur l’élimination de toutes
les formes de discriminations à l’égard des femmes) en Tunisie» se tiendra, aujourd’hui, à
Tunis. Cette cérémonie, qui aura lieu ce mardi 15 août 2017, à 11h00, au théâtre El Teatro
(hôtel Golden Tulip El Mechtel, Tunis centre), est organisée à l’occasion des célébrations de la
Journée nationale de la femme, par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations
Unies (HCDH) , avec ses partenaires de Onu Femmes et du Fonds des Nations Unies pour la
Population (UNFPA), promoteur de ce guide. Elle sera l’occasion pour une représentation des
«Ambassadeurs Cedaw», qui sont Myriam Belkadi, Emna Louzyr et Oussama Bouagila, avec
la coordination de Hafidha Chekir, principale rédactrice du guide. La journée nationale de la
femme, célébrée le 13 août de chaque année en Tunisie, permet de réaffirmer l’importance des
droits des femmes. Afin de marquer cette journée, le kit développé sur la Cedaw en Tunisie
sera présenté avec ses 5 éléments essentiels : à savoir un guide qui explique l’historique de la
Cedaw et présente ses principes fondateurs (partie 1), les droits défendus par cette Convention
et les obligations qui découlent de sa ratification par la Tunisie (partie 2), et les mécanismes
existants pour surveiller sa mise en œuvre et défendre les droits qu’elle promeut (partie 3); une
brochure qui reprend l’intégralité du texte de la Cedaw; une brochure qui présente de façon
simplifiée et en dialecte tunisien les droits défendus par la Cedaw; une brochure sur les
critiques et questions fréquemment posées sur la Cedaw et leurs réponses; une brochure
présentant pour chaque droit défendu dans la Cedaw la situation actuelle en matière d’égalité
hommes-femmes. L’objectif de ce kit est de fournir aux membres de la société civile et à toute
personne intéressée les informations de base nécessaires à la connaissance et à la
compréhension de cette Convention fondamentale, ratifiée par la Tunisie le 20 septembre
1985. Une tournée sera organisée à partir de septembre 2017 dans les régions du pays pour
présenter et mettre à disposition ce guide aux organisations de la société civile qui travaillent
sur les droits humains en général, et les droits des femmes en particulier. Un effort
systématique a été fait pour mettre cette Convention dans son contexte tunisien, et notamment
rappeler les dispositions législatives existantes qui s’y rattachent, qu’elles soient en conformité
avec la Convention ou qu’elles nécessitent une réforme, conformément à l’article 20 de la
Constitution tunisienne.
15-08-2017 mosaiquefm
A.Mekki : changer un texte coranique est inacceptable
Le dirigeant du mouvement Ennahdha, Abdellatif Mekki a considéré dans un message publié
sur sa page Facebook que la question de l’héritage n’est pas un problème et n’a jamais été
considérée comme une source d’ennui social. Il a ajouté que cette question n’a rien à voir avec
les problèmes les plus préoccupants comme le développement. Selon lui, changer un texte
coranique est inacceptable et que la question de l’égalité dans l’héritage ne figure pas parmi
les priorités du peuple.
15-08-2017 shemsfm
La CTAF appelle les banques à renforcer le contrôle en matière de blanchiment
d'argent et de financement du terrorisme
La Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF), structure formée par la
présidence du gouvernement pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du
terrorisme, a publié, mardi 15 août 2017, un compte rendu de ses travaux menés en
collaboration avec le ministère de la Justice et le ministère de l'Intérieur. La CTAF annonce
que les risques du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme sont élevés en
Tunisie. Les revenus de la corruption, de l’évasion douanière, de l’évasion fiscale, des crimes
cybernétiques (piratage des comptes et des cartes bancaires étrangères) représentent un risque
élevé de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. L’argent liquide, les
associations, les entreprises offshore, l’immobilier et l’or sont tous des secteurs représentant
un danger de blanchiment d’argent de financement du terrorisme annonce la CTAF. La
commission lance un appel aux banques pour renforcer les ressources humaines en matière de
contrôle ainsi que pour mettre en place de programme de formation en matière de lutte contre
le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Dans sa conclusion la CTAF annonce
que malgré l’existence des textes de loi et des règlementations en la matière, plusieurs points
faibles ont été constatés au niveau du système de lutte contre le blanchiment d’argent et le
financement du terrorisme.
بي لع غ ل ا ب م
15-08-2017
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alchourouk
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15-08-2017 shemsfm
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15-08-2017 mosaiquefm
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15-08-2017 kapitalis
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Le 14-08-2017
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13-08-2017 K.H
businessnews
Béji Caïd Essebsi: L’égalité concerne avant tout l’héritage !
A l’occasion de la célébration de la fête nationale de la femme ce dimanche 13 août 2017, le
président de la République, Béji Caïd Essebsi, a annoncé qu’une réforme historique du code
du statut personnelle sera entreprise. « Le code du statut personnel est un des textes les plus
importants de notre nation. Il a permis la mise en place de nouveaux équilibres sociaux et
l’émergence de la dignité. Ceux qui l’ont rédigé ont eu le courage de le faire ! » a déclaré le
chef de l’Etat. En parlant d'égalité, Béji Caïd Essebsi a déclaré qu'elle concerne avant tout
l'héritage. « Il ne faut pas croire que ceci va à l’encontre de la religion. Notre constitution est
celle d’un état civil », a-t-il tenu à souligner. «Cette égalité n’est pas une affaire religieuse
mais qui concerne les hommes». Il a, par ailleurs, annoncé la constitution d’une commission
qui sera chargée d’examiner la question des libertés individuelles mais aussi l’égalité dans
tous les domaines. « Je compte sur l'intelligence des Tunisiens », a aussi ajouté le président de
la République. Durant la cérémonie organisée au palais de Carthage, il est revenu sur le rôle
prépondérant de la femme tunisienne dans le domaine social, économique et politique. « La
femme contribue très certainement à la relance de l’économie tunisienne. En plus, avec elle,
on sait que les dettes seront payées ! Par ailleurs, au sein des ménages, elle participe à hauteur
de 45% aux dépenses du couple » a-t-il ajouté mentionnant que son ambition est la mise en
place « d’une parité homme/femme mais aussi d’une égalité entre les femmes rurales et les
femmes vivant en milieu urbain ». A propos des femmes rurales, Béji Caïd Essebsi a fait état
des conditions déplorables dans lesquelles celles-ci travaillent au quotidien et leur transport
dans des camions dangereux. Il a assuré que le gouvernement est en train de traiter ce dossier
pour redonner leur dignité à ces travailleuses. « La femme doit prendre sa place dans le travail
politique, social et économique. J’ai confiance en elle et en son apport pour la société
tunisienne. Si nous voulons une Tunisie stable et émancipée, nous devons mettre en place une
égalité effective entre les hommes et les femmes » a ajouté le président de la République. «
Que dieu nous préserve jusqu’en 2019 ! Certains ont tendance à l’oublier mais pour y arriver il
faudra réussir en 2017 et 2018 ! Et d’ailleurs pourquoi pas une femme candidate à la prochaine
présidentielle ! » a ajouté le chef de l’Etat. Il a par la suite décoré de nombreuses femmes de
l’insigne de l’ordre de la République à l’instar de la ministre de la Femme, de la Famille et de
l’Enfance, Naziha Laâbidi ; la ministre de la Santé, Samira Merai ; la ministre du Tourisme,
Selma Elloumi Rekik ainsi que, la défunte femme de théâtre, Raja Ben Ammar, à titre
posthume. Lors de son discours, le chef de l’Etat a également appelé le ministre de la Justice
et le chef du gouvernement à réviser la circulaire numéro 73 qui interdit à une femme
tunisienne d’épouser un étranger non musulman. « Nos filles ont épousé des étrangers et
aujourd’hui, cette circulaire est archaïque » s’est exclamé le chef de l’Etat en ajoutant que «
l’égalité homme/femme n’est pas incompatible avec l’Islam ». Il a également souligné la
nécessité de consacrer les libertés individuelles de façon réelle en précisant que « la
Constitution tunisienne permet d’opérer une révision de la circulaire numéro 73 ». D'autres
questions relatives à l'égalité homme/femmes ont, en revanche, totalement été occultées par le
président de la République notamment en ce qui concerne la pension alimentaire en cas de
divorce qui reste, encore, totalement supportée par l'homme.
13-08-2017 huffpostmaghre
b
Béji Caid Essebsi annonce la création de la commission des libertés individuelles et de
l'égalité présidée par la députée Bochra Belhaj Hmida
En marge du discours du 13 août à l'occasion de la fête de la femme, le président de la
République Béji Caid Essebsi a annoncé la création d'une commission des libertés
individuelles et de l'égalité rattachée à la présidence de la République. L'objectif de cette
commission sera de préparer un rapport relatif à l'amélioration des libertés individuelles
conformément à la Constitution de 2014 mais également aux standards internationaux. Cette
commission aura pour présidente la députée Bochra Belhaj Hmida. Ses membres sont:
l'universitaire tunisien Abdelmajid Charfi, le professeur et expert en droit constitutionnel Slim
Laghmani, l'écrivain tunisien Slaheddine Jourchi, l'universitaire et spécialiste en droit public
Salwa Hamrouni, la productrice Dora Bouchoucha, le magistrat Malek Ghazouani, Iqbal
Gharbi professeure à l’université de la Zitouna et l'activiste Kerim Bouzouita. Le président de
la République Béji Caid Essebsi a promis dimanche en marge du discours du 13 août, des
avancées en matière de libertés individuelles. En effet, à l'occasion de la Fête de la Femme qui
correspond également à l'anniversaire de la promulgation du Code du Statut personnel, le
président de la République a affirmé que de nombreuses lois jugées défavorables aux femmes
pourront être bientôt amendées citant l'égalité dans l'héritage mais également l'abolition de la
circulaire du 5 novembre 1973 qui interdit à une femme tunisienne d'épouser un non-
musulman.
14-08-2017 E. B. A
kapitalis
La Marsa : Une femme vole des pavés de trottoirs et la police laisse faire
Une citoyenne a volé, en plein jour, une quantité de pavés de trottoirs, à la Marsa, banlieue
nord de Tunis. C’est Karim M’Rad, témoin de cet événement, qui a rapporté cette histoire sur
Facebook, hier, dimanche 13 août 2017, en expliquant que cette dame arrachait des pavés de
trottoirs et les mettaient dans le coffre de sa voiture. C’est lui aussi qui a photographié la dame
en flagrant délit de vol. «Une voiture de police est passée quelques secondes plus tard par
hasard. Quand le policier lui a demandé ce qu’elle faisait, la bonne femme a répondu,
faussement naïve, qu’elle prenait des pavés : « C’est interdit ? Je dois les descendre? » Le
policier, faussement magnanime, a fait mine de rien», a poursuivi le témoin. Cette histoire a
choqué beaucoup d’internautes, qui ont critiqué le vol de biens communs commis par cette
dame et le laxisme des unités de police : «Ça s’appelle tout simplement du vol et ça doit être
puni! C’est vraiment triste pour mon pays», a écrit un internaute. «Oui, c’est bien une voleuse,
mais qu’en est-il du policier qui laisse faire? Dommage qu’il n’y a pas une photo de ce
policier».
13-08-2017 mosaiquefm
BCE: l'égalité en matière d'héritage est étudiée
Béji Caïd Essebsi, président de la République a indiqué ce dimanche 13 août 2017 lors de son
discours à l’occasion de la fête de la femme que la publication du code du statut personnel en
1956 était une priorité. "En 56 la situation était différente. Le pays devait faire face à
l'analphabétisme… Durant cette période des femmes étaient couvertes de la tête aux pieds, en
plus la polygamie était courante et le fait de divorcer était très simple… Les femmes n'avaient
pas de droits. Le code du statut personnel n'était pas accepté par le peuple mais à l'époque le
gouvernement était fort. L'Etat a fourni les raisons de la réussite du code en imposant
l'éducation pour tous. Si nous avons réussi en Tunisie, c'est parce que nous avons libéré les
femmes. Pour moi toutes les femmes sont pareilles et elles ont participé à l'évolution du pays.
Nous avons des femmes ministres et qui sont capables de diriger sans entraves grâce aux
mesures et aux réformes faites au fur et à mesure dont la liberté de voyage et d'extraire des
passeports à leurs enfants mineurs...Ainsi la femme est devenue proche de l'homme au niveau
des droits". Béji Caïd Essebsi a aussi commenté la promulgation de la loi contre les violences
faites aux femmes. "Cette loi a été initiée par l'actuelle ministre de la santé et elle a été
achevée il y a quelques jours. Pour l'ensemble du corps médical en Tunisie, 60% sont des
femmes. 35% de l'ensemble des ingénieurs sont des femmes et ce taux s'approche des 50%.
Pour le corps des magistrats ce taux est de 41%... Le fait de penser à une parité entre femmes
et hommes n'est pas à exclure en Tunisie. Mais ceci ne veut en aucun cas dire que nous ne
respectons pas le côté religieux. Nous n'allons en aucun cas promulguer des lois contraires à la
religion. Le problème réside dans l'héritage... nous sommes prêts à revoir la question pour la
parité dans l'héritage entre hommes et femmes". Le président de la République a noté qu'une
commission a été chargée d'examiner les libertés individuelles et la parité dans l'héritage.
"L'Etat trouvera la formule adéquate pour assurer la parité dans l'héritage en Tunisie. Je
demande aussi au ministre de la justice de revoir le circulaire numéro 73 car nous avons
plusieurs tunisiennes mariées à des étrangers. La Constitution permet de faire ce genre de
modification", a noté le président de la République.
13-08-2017 shemsfm
Discours du président de la Béji Caid Essebsi à l’occasion de la fête de la femme
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12-08-2017
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