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Contacts presse : Pôle presse du CMN : Camille Boneu et Marion Debain 01 44 61 21 86 [email protected] Pour retrouver l’ensemble des communiqués du CMN : presse.monuments-nationaux.fr Dossier de presse, le 9 juillet 2018 Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter le parcours-exposition « Illustres ! C215 autour du Panthéon » du 10 juillet au 8 octobre 2018 au Panthéon et dans les rues du V e arrondissement dans le cadre de sa saison culturelle « Sur les murs, histoire(s) de graffitis »

Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Page 1: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

Contacts presse :

Pôle presse du CMN : Camille Boneu et Marion Debain 01 44 61 21 86

[email protected] Pour retrouver l’ensemble des communiqués du CMN : presse.monuments-nationaux.fr

Dossier de presse, le 9 juillet 2018

Le Centre des monuments nationaux

est heureux de présenter le parcours-exposition

« Illustres ! C215 autour du Panthéon »

du 10 juillet au 8 octobre 2018

au Panthéon et dans les rues du Ve arrondissement

dans le cadre de sa saison culturelle

« Sur les murs, histoire(s) de graffitis »

Page 2: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Communiqué de presse

Dans le cadre de sa saison culturelle « Sur les murs, histoire(s) de graffitis », le Centre

des monuments nationaux (CMN) invite l’artiste urbain C215 à donner des visages aux

grandes figures honorées au Panthéon avec le parcours « Illustres ! C215 autour du

Panthéon », du 10 juillet au 8 octobre 2018. A travers un itinéraire dans la crypte du

Panthéon puis dans les rues du Ve arrondissement, le public peut entrer dans les

coulisses de création de C215 avant de sortir du monument pour découvrir les portraits

de 28 personnalités.

Renommé pour son travail sur les « illustres » - portraits au pochoir de nombreuses personnalités

dont certaines sont inhumées au Panthéon -, C215 a proposé d’enrichir cette série avec de nouveaux

portraits et de les disséminer dans le quotidien des citoyens, dans le Ve arrondissement, autour du

Panthéon. Ce parcours extérieur est complété par une exposition présentant sa démarche et

quelques objets de sa collection dans la crypte du monument.

L’artiste relève ainsi le défi de marquer la présence des personnages illustres dans la ville aujourd’hui,

ses pochoirs colorés réaffirmant la présence sensible et quotidienne de ces grandes figures dont les

passants croiseront le regard vif et saillant au détour des rues pendant les prochaines semaines.

Dans le cadre de la saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis », le CMN met en lumière en 2018

les graffitis historiques en les faisant dialoguer avec des créations plus contemporaines dans neuf

monuments de son réseau. Cette saison permet de valoriser les milliers de graffitis anciens que l’on

peut observer dans le Panthéon. Ces marques de visiteurs ou d’ouvriers qui ont voulu laisser une

trace de leur passage dans ce lieu, aux côtés de ceux des personnalités qui y sont honorées, ont fait

l’objet d’un recensement par l’établissement. Graffitis réalisés par des mains anonymes, portraits au

pochoir honorant les « illustres »… ce temps fort amené par C215 propose des allers-retours entre

la rue et le grand temple républicain.

Dans la crypte du Panthéon, les outils de travail et le processus de création de C215 pour réaliser

ses pochoirs sont révélés.

La volonté de l’artiste de faire dialoguer les itinéraires personnels et les actions célèbres des illustres,

comme fil conducteur de sa pensée, est mise en avant.

Ainsi, des ouvrages littéraires, lettres manuscrites, et objets professionnels de Marie Curie, Germaine

Tillion, André Malraux, Victor Hugo ou Antoine de Saint-Exupéry sont exposés. Ces objets

symboliques, dont certains sont agrémentés de portraits réalisés par C215, mettent en exergue le

domaine pour lequel ces illustres sont honorés.

Cette immersion dans la vision des personnages de C215 est complétée par une interview filmée de

l’artiste dans laquelle il aborde son rapport au Panthéon, aux gloires de la nation, à la pratique des

graffitis et aux messages que ces derniers véhiculent.

Telle une invitation à la découverte en extérieur des portraits des personnalités honorées au

Panthéon, dix photographies montrent l’artiste en plein travail de réalisation de ses œuvres.

Parallèlement, C215 propose dans les rues du Ve arrondissement, une lecture universaliste de

l’histoire de ces illustres dont les noms sont aujourd’hui associés à des rues, des places ou des

établissements publics. En installant ces figures dans l’environnement urbain immédiat du Panthéon,

l’artiste invite le public à se plonger dans les destins extraordinaires de personnalités qui ont, par

leurs actions, incarné le destin de la France.

A l’occasion de ce parcours-exposition, des visites ponctuelles des parties hautes du Panthéon

permettent au public de découvrir certains des graffitis anciens.

Page 3: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Sommaire

Note d’intention des commissaires de l’exposition ................................................... 4

Les portraits de C215 dans les rues du Ve arrondissement ..................................... 5

Visuels à disposition de la presse .................................................................................. 10

C215 .................................................................................................................................... 13

A la découverte du Panthéon ........................................................................................ 14

La saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis » ..................................................... 15

Informations pratiques .................................................................................................... 19

Le Panthéon ....................................................................................................................... 20

Le CMN en bref ................................................................................................................ 21

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Note d’intention des commissaires de l’exposition

Le parcours « Illustres ! C215 autour du Panthéon » est né d’un intérêt renouvelé pour les

milliers de graffitis anciens du monument. Il s’agit pour l’essentiel de marques des visiteurs,

ou des ouvriers, anonymes pour l’histoire, qui veulent laisser une trace de leur passage dans

ce lieu, à côté de celui des personnalités qui y sont honorées.

Si les visiteurs ont inscrit leurs noms sur les murs du Panthéon, pourquoi les grands

personnages ne s’inscriraient-ils pas dans le quotidien de chacun ?

Faire dialoguer les grandes figures héroïques de notre histoire avec notre quotidien

contemporain, faire du graffiti un signe de continuité entre espace public et lieu

monumental : c’est le défi relevé par Christian Guémy, alias C215, qui, avec ses délicats

pochoirs, précipite les illustres du Panthéon dans la rue. L’artiste réussit le tour de force de

rendre à chacune des personnalités une sensibilité révélatrice de son engagement, du modèle

qu’il peut être pour tous.

La démarche relève tout à la fois du parcours construit que l’on peut suivre pas-à-pas, mais il

faut aussi que le visiteur, le promeneur, se retrouve comme par surprise, au détour d’une

rue, face au regard saillant et vif d’un illustre. Par ce soudain rapprochement entre les

graffitis du passé et les œuvres de C215, le visiteur d’aujourd’hui découvre toute l’humanité

qui fait la force du Panthéon.

David Madec, administrateur du Panthéon,

et Laure Pressac, commissaire de la saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis »

co-commissaires de l’exposition « Illustres ! C215 autour du Panthéon »

C215 réalisant le portrait de Berty Albrecht à Paris © C215 / ADAGP 2018

Page 5: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Les portraits de C215 dans les rues du Ve arrondissement

Berty Albrecht, sur une boite à feux, 176 rue Saint-Jacques

(1893-1943), apparait dans liste des 197 écrivains combattants de la Seconde Guerre

mondiale dévoilée en 1949

Journaliste et résistante, elle est l’une des six femmes Compagnon de la Légion d’Honneur et

l’une des deux femmes inhumées au Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien.

Engagée dans la Résistance, elle est arrêtée et sera retrouvée pendue dans sa cellule.

Guillaume Apollinaire, sur une porte du cinéma La Filmothèque du Quartier Latin, 11 rue

Champollion

(1880-1918), apparaît dans la liste des 560 écrivains combattants de la Première Guerre

mondiale dévoilée en 1927

Poète, né russe ou polonais, il est naturalisé en 1914. Il se lie d’amitié avec Marie Laurencin,

Pablo Picasso, André Derain, et est le précurseur du Surréalisme, dénomination qu’il invente.

On lui doit des œuvres comme Alcools, Caligramme.

Henri Bergson, sur une boite aux lettres, 160 rue Saint-Jacques

(1859-1941), inscription dévoilée en 1967

Philosophe, brillant étudiant au lycée Condorcet, agrégé de philosophie, maitre de

conférences, professeur au Collège de France, élu à l’Académie française, prix Nobel de

littérature, il œuvre à la Société des Nations.

Pierre Antoine Marcellin Berthelot, sur une boite à feux, 5 rue Clotaire

(1827-1907), entre au Panthéon accompagné de son épouse Sophie en 1907

Scientifique de renom, académicien, il est ministre de l’Instruction publique et des Beaux-

Arts. Il croit fondamentalement en la science. A l’annonce du décès de son épouse, il

succombe à son chagrin.

Louis-Antoine de Bougainville, sur une boite à feux, 193 rue Saint-Jacques

(1729-1811), entre au Panthéon en 1811

Navigateur à bord du navire La Boudeuse, il est le premier Français à réaliser une

circumnavigation, en explorant la Mélanésie, la Papouasie et la Polynésie ; il prend possession

de Tahiti. Il relate son périple dans Voyage autour du monde.

Louis Braille, sur une boite aux lettres, 23 rue Jean de Beauvais

(1809-1852), entre au Panthéon en 1952

Devenu aveugle suite à un accident à l’âge de trois ans, Louis Braille, éducateur et linguiste,

invente notamment la première machine à écrire pour aveugle.

Pierre Brossolette, sur une boite aux lettres

devant la mairie du Ve, 21 place du Panthéon

(1903-1943) entre au Panthéon en 2015

Journaliste, homme politique, c’est avant tout une

figure de la Résistance, d’abord du réseau du

musée de l’Homme, actif dans la zone occupée,

puis à Londres, où il est régulièrement la voix

française de Radio-Londres. Arrêté lors d’une

mission, il sera torturé à de nombreuses reprises

et mettra fin à ses jours pour ne pas parler.

Pierre Brossolette par C215, à Paris

© C215 / ADAGP 2018

Page 6: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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René Cassin, sur une porte en métal du collège Sainte-Barbe, 11 impasse Chartières

(1887-1976), entre au Panthéon en 1987

Résistant, engagé lors du second conflit mondial dans la Résistance, il devient vice-Président

du Conseil d’Etat, participe à la rédaction de la déclaration universelle des Droits de

l’Homme (1948), préside le Conseil Constitutionnel, la Cour européenne des droits de

l’Homme, et reçoit le prix Nobel de la Paix (1968).

Aimé Césaire, sur une boîte à feux, 50 rue Saint-Jacques

(1913-2008), inscription dévoilée en 2011

Poète, homme politique, il est maire de Fort-de-France et député de La Martinique. Il est le

rapporteur de la loi transformant les anciennes colonies en département d’outre-mer. Il

publie notamment Cahier d’un retour au pays natal.

Marie Curie, née Skłodowska, sur un mur de l’Institut Marie Curie, 20 rue d’Ulm

(1867-1934), entrée au Panthéon en 1995

Physicienne, chimiste, née en Pologne, elle est formée à Paris et devient la première femme

titulaire d’une chaire en Sorbonne. Elle s’engage sur le front lors de la Première Guerre

mondiale pour mettre en œuvre des systèmes de radiologie. Prix Nobel de Physique en

1903, avec Pierre Curie, puis de Chimie en 1911. Elle est la première femme à entrer pour

ses mérites propres au Panthéon.

René Descartes, dans un porte-menu du restaurant

La Méthode, 2 rue Descartes

(1596-1650), décret de panthéonisation pris en 1819,

mais toujours inhumé à Saint-Germain-des-Près

Philosophe formé par les jésuites, il fonde sa

réflexion sur les mathématiques et la raison humaine,

résumée par la formule Cogito erg sum (Je pense donc

je suis). Il est connu pour le Discours de la méthode.

René Descartes par C215, à Paris

© C215 / ADAGP 2018

Marie Curie par C215, à Paris

© C215 / ADAGP 2018

Page 7: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Alexandre Dumas, sur un mur au pied de l’escalier, rue Jacques-Henri Lartigues

(1802-1870), entre au Panthéon en 2002

Auteur fécond, il publie plus de trois cent ouvrages (pièce de théâtre, contes, romans), soit

près de 37 267 personnages. Avec Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo ou La

reine Margot, c’est un pan de l’histoire de France qui est romancé.

Victor Hugo, sur une boite à feux, 7 rue Soufflot

(1802-1885), entre au Panthéon en 1885

Homme de lettres, dessinateur, homme politique, il sera tour à tour royaliste,

antibonapartiste et finalement républicain. Certainement l’un des plus grands écrivains de la

langue française, il occupe aussi une place unique au Panthéon. Il y entre quelques jours

après sa mort, au cours d’une cérémonie grandiose réunissant près de 3 millions de

personnes.

Jean Jaurès, sur une porte de l’Ecole Normale Supérieure, 44 rue d’Ulm

(1859-1914), entre au Panthéon en 1924

Ecrivain, homme politique, agrégé de philosophie, il fonde le Parti socialiste en 1901,

L’Humanité et la SFIO. Inlassable artisan de la paix, il meurt assassiné quelques jours avant le

début de la Première Guerre mondiale.

Paul Langevin, au dos du panneau du square Paul Langevin, 17 rue Monge

(1872-1946), entre au Panthéon en 1948

Grand physicien et chimiste, défenseur de la relativité d’Einstein, dont il est un ami, Paul

Langevin est aussi engagé en politique et lutte contre le fascisme. Son arrestation en 1940

entrainera la première manifestation étudiante contre les nazis. Il est membre de la Ligue des

droits de l’Homme.

Jean Lannes, duc de Montebello, sur une boite à feux

au croisement de la rue de l’Estrapade et de la rue Clotilde

(1769-1809), entre au Panthéon en 1810

Maréchal d’Empire, il s’engage dans les armées de la

République puis derrière Bonaparte. Il est blessé à Arcole

et participe aux campagnes d’Italie et d’Egypte. Il meurt à la

bataille d’Essling. Reconnu pour son courage, il restera très

proche de l’Empereur. C’est le seul des vingt-cinq

maréchaux de l’Empire à être honoré au Panthéon.

André Malraux, boite à feux, 8 rue d’Ulm

(1901-1976), entre au Panthéon en 1996

Ecrivain, homme politique, résistant, aventurier, il s’engage

aux côtés des républicains lors de la guerre d’Espagne et

plus tard dans la Résistance. Il devient ministre chargé des

Affaires culturelles en 1959.

Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, sur un mur à droite des escaliers, 17 rue

Malbranche

(1749-1791), entre au Panthéon en 1791, il en sort en 1792

Député du tiers-état vindicatif et engagé, il est connu pour ses tirades, notamment pour le

serment du Jeu de Paume. A sa mort il entre au Panthéon. Suite à la découverte de sa

correspondance avec Louis XVI, sa dépouille est retirée du monument.

Jean Lannes par C215, à Paris

© C215 / ADAGP 2018

Page 8: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Gaspard Monge, sur une boite aux lettres, 27 rue Monge

(1746-1818), entre au Panthéon en 1989

Mathématicien, ministre de la Marine et des Colonies, il est l’un des

fondateurs de l’Ecole polytechnique, de l’Ecole normale et de

l’Ecole des arts et métiers. Il participe à la campagne d’Egypte. Son

travail scientifique porte sur la géométrie descriptive.

Jean Moulin, sur un boitier électrique, 25 rue de l’Estrapade

(1899-1943), entre au Panthéon en 1964

Préfet, résistant, d’abord attiré par une vocation artistique, il publie des dessins satiriques

dans la presse. Il est le premier Président du Conseil national de la Résistance. Arrêté,

torturé, il meurt en prison. Pour son entrée au Panthéon, André Malraux prononce un

discours mémorable.

Paul Painlevé, sur un panneau du square Paul Painlevé, 8 place Paul Painlevé

(1863-1933), entre au Panthéon en 1933

Mathématicien d’excellence, il s’engage en politique dès les débuts de l’affaire Dreyfus, il

devient Président du Conseil et ministre de la guerre en 1917. Il croit dans l’aviation et

inaugure le ministère de l’Air. Il s’engage pour les patronages laïcs pour le développement

intellectuel et civique de la jeunesse.

Jean-Jacques Rousseau, sur un boitier électrique, 7 place

du Panthéon, au coin de la rue d’Ulm

(1712-1778), entre au Panthéon en 1794

Philosophe des Lumières, musicien, sa philosophie se base

sur l’idée que l’homme est naturellement bon. Il exerce une

influence considérable lors de la période révolutionnaire

avec son « contrat social ».

Jean-Jacques Rousseau est représenté ici aux côtés de Voltaire.

Antoine de Saint-Exupéry, sur une boite dans le collège

de France, 9 impasse Chartières

(1900-1944), inscription dévoilée en 1965 et apparaît dans la

liste des écrivains combattants de la Seconde Guerre

mondiale dévoilée en 1949

Aviateur, écrivain, il s’engage dans l’Aéropostale en 1926 et

effectue les premiers longs courriers au-dessus de

l’Atlantique sud. Il publie plusieurs ouvrages dont Le Petit

Prince. Son avion sombre en Méditerranée en 1944.

Germaine Tillion, sur une boite aux lettres, 1 place de la Sorbonne

(1907-2008), entre au Panthéon en 2015

Ethnologue, résistante, elle coordonne un réseau important de résistants du musée de

l’Homme. Arrêtée et déportée à Ravensbrück, elle est chargée après-guerre de missions

d’analyse de la situation en Algérie et en Afrique du Nord, et publie de nombreux textes sur

la Résistance.

Gaspard Monge par C215,

à Paris

© C215 / ADAGP 2018

Jean-Jacques Rousseau par C215,

à Paris © C215 / ADAGP 2018

Page 9: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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François-Dominique Toussaint Bréda dit Toussaint-Louverture, sur une porte de

service du lycée Henri IV au croisement de la rue Clovis et de la rue Descartes

(1743-1803), entre au Panthéon en 1998

Esclave affranchi en 1776, Il se joint au soulèvement des esclaves de 1791 en Haïti. A

l’abolition de l’esclavage en 1794, il rejoint le camp français et combat contre les Espagnols

et les Britanniques. Nommé général de Saint-Domingue en 1801, il s’empare d’une partie de

l’île et la déclare indépendante, ce qui lui vaut d’être emprisonné en France où il meurt en en

1803.

François Marie Arouet dit Voltaire, sur un boitier électrique, 7 place du Panthéon, au

coin de la rue d’Ulm

(1694-1778), entre au Panthéon en 1791

Philosophe des Lumières, il consacre sa vie et sa plume à la lutte contre l’injustice. Il publie

des pièces de théâtre, des contes philosophiques, parfois en lutte contre le pouvoir ou

l’Eglise et il doit s’exiler une partie de sa vie, notamment à Ferney-Voltaire.

Voltaire est représenté ici aux côtés de Jean-Jacques Rousseau.

Jean Zay, sur une boite à feux, 1 rue Le Goff

(1904-1944), entre au Panthéon en 2015

Avocat, homme politique, il est le plus jeune ministre de la IIIe République pour l’Education

nationale et les Beaux-Arts. Il est à l’origine de la création du CNRS, de l’ENA et du festival

de Cannes. Il intègre l’éducation sportive et le théâtre à l’école.

Il est assassiné par la milice en 1944.

Emile Zola, sur deux boites à feux côte-à-côte, 39 rue Gay-Lussac

(1840-1902), entre au Panthéon en 1908

Homme de lettres et homme politique, il est l’auteur prolixe de la série des Rougon-Macquart

et surtout du manifeste « J’accuse… » publié dans L’Aurore, qui relance la révision du procès

de Dreyfus.

Ce portrait est accompagné d’une citation d’Emile Zola.

Jean Zay par C215, à Paris

© C215 / ADAGP 2018

Page 10: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Visuels à disposition de la presse

1.Jean-Jacques Rousseau

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

2.François-Marie Arouet, dit Voltaire

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

3.Jean Jaurès

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

4.Emile Zola

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

5.Honoré Gabriel, comte de Mirabeau

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

6.Germaine Tillion

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

7.Antoine de Saint-Exupéry

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

8.Paul Langevin

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

Page 11: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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9.Alexandre Dumas

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

10.Marie Curie

© C215 / ADAGP 2018

11.René Descartes

© C215 / ADAGP 2018

12.Le Panthéon

© Benjamin Gavaudo - CMN

13.Vue de l’exposition dans la crypte du Panthéon

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

14. Vue de l’exposition dans la crypte du Panthéon

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

15. Vue de l’exposition dans la crypte du Panthéon

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

16. Vue de l’exposition dans la crypte du Panthéon

© Didier Plowy – CMN © C215 / ADAGP 2018

Page 12: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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17.C215 en train de peindre le portrait de Berty

Albrecht

© C215 / ADAGP 2018

18.Graffiti de la Bande Noire daté de 1885 dans les

parties hautes du Panthéon

© Romain Veillon - CMN

19. Graffiti des époux Godefroid daté de 1876 dans

les parties hautes du Panthéon

© Romain Veillon - CMN

20.Affiche du parcours-exposition

Page 13: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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C215

« Peu de moments de l’enfance ou de l’adolescence ont autant

marqué leur empreinte sur un artiste. Né en 1973, Christian

Guémy perd sa mère alors qu’il n’a que six ans. Ce sont ses

grands-parents qui l’élèvent, avec ses oncles et tantes. Cette fratrie

marque Christian entre volonté d’intégration et envie de liberté.

Eloigné de toute sensibilité culturelle, le jeune Christian se forme

seul, se confronte de manière intuitive aux œuvres d’art.

Sa formation universitaire le conduit à Paris, c’est tout à la fois un

éloignement familial presque choisi et une rupture qui crée un

nouveau manque.

C’est après une première période professionnelle que la création

artistique s’impose dans sa vie, après une rupture cette fois avec

son ancienne épouse et sa fille Nina.

Après des visages torturés, il développe un art du pochoir sensible

qui révèle – avec une acuité extraordinaire – la profondeur des

hommes et des femmes représentés. Son travail se caractérise par

une volonté inextinguible d’être accessible à tous, toujours au plus

près de ses figures représentées. Ainsi, pour être au plus proche d’elles, il colonise leurs objets. Ces

figures sont celles de son humanité, de ses choix : des animaux, sa fille, ses héros.

Pour cette exposition, le choix de vingt-huit grandes figures du Panthéon fut rude, tant par sa

générosité, il voulait embrasser le plus grand nombre. Ce choix laisse percevoir l’histoire, les valeurs

qui sont les siennes. » David Madec

C215 © Sylvain Lefeuvre

Page 14: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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A la découverte du Panthéon

La visite des parties hautes du Panthéon

D’avril à octobre

Le Centre des monuments nationaux ouvre les parties hautes du Panthéon, intérieures et

extérieures, qui offrent au visiteur l’une des plus belles vues de la capitale. En effet, le Paris

historique tel que Victor Hugo l’imaginait dans Les Misérables en 1862 est visible à 360°

depuis la colonnade du Panthéon, à 35 mètres de hauteur.

D’avril à octobre, des visites de 50 personnes maximum accompagnées d’un agent sont

proposées aux visiteurs (11h00, 14h30, 15h30, 16h30) et permettent de découvrir certains

des graffitis historiques recensés dans le Panthéon.

Tarif unique de 3€, en plus du tarif d’entrée du monument (en vente à la billetterie)

Durée : 45 minutes

Effectif limité à 50 personnes

206 marches, 35 mètres de hauteur et vue panoramique à 360° sur Paris.

« L’aube », une installation de David Teboul en hommage à Simone Veil

Du 1er juillet au 16 septembre 2018

Le 1er juillet 2018 était organisée la cérémonie d’entrée au Panthéon de Simone Veil et de

son époux. A cette occasion, le cinéaste et vidéaste David Teboul présente une œuvre dans

le transept nord de l’édifice.

David Teboul a 10 ans la première fois qu’il voit Simone Veil, un mardi soir dans « Les

Dossiers de l’écran » consacrés à la déportation.

En 2003, il a 30 ans quand il décide de réaliser un film pour la rencontrer. Cette rencontre,

d’emblée intime, est celle du film et de l’amitié qui s’en suivit. Des heures de tournage

composées d’entretiens comme de nombreux moments de sa vie quotidienne.

L’artiste avait promis à Simone Veil de revenir un jour sur ces moments ; promesse qu’il

honore aujourd’hui avec cette installation sonore et visuelle rendant hommage à la femme

politique d’exception ainsi qu’à la survivante de la déportation.

Installation visuelle et sonore en cinq tableaux :

« Le Kaddish sera dit sur ma tombe » (texte et voix de Simone Veil), « Les arbres à

Birkenau » (néon et photographie), « L’aube à Birkenau, 17 juin 2018, 5h du matin »,

« Simone Veil se confie », « Une nuit à Birkenau » (installations sonores).

Page 15: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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La saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis »

De nombreux graffitis ponctuent les murs d’une trentaine de

monuments, conservés, ouverts à la visite et animés par le

Centre des monuments nationaux. En 2018, l’établissement a

choisi de mettre en avant ce patrimoine très riche de textes

et de dessins gravés dans la pierre, porteurs de messages

individuels et spontanés, révélateur d’une conjoncture

particulière et notés avec un instrument de fortune sur un

support occasionnel et inhabituel : la pierre.

En organisant une saison culturelle « Sur les murs, histoire(s) de graffitis » dans neuf monuments

nationaux, le CMN souhaite valoriser ces nombreux graffitis anciens et faire redécouvrir ces

témoignages à fleur de pierre en jouant sur la proximité entre graffiti ancien et contemporain, à

travers des parcours de visite, des conférences, des ateliers ou visites insolites, des installations

d’œuvres d’art ou des créations artistiques contemporaines, mais également un recensement

scientifique des graffitis présents dans les monuments, un jeu transmédia et un ouvrage de référence.

Un site internet dédié accompagne également la saison culturelle : https://graffiti.monuments-

nationaux.fr/

Une programmation culturelle riche

Château de Pierrefonds

« Graffitis de la Grande Guerre »

Du 11 janvier au 16 septembre

Dans le cadre des célébrations nationales de la Grande Guerre, le CMN

montre dans la salle des Gardes du château de Pierrefonds, grâce à des

photographies projetées sur les murs et des archives, les graffitis cachés du

monument, notamment ceux de la Première Guerre mondiale. Cette

exposition retrace la vie quotidienne des soldats, décrit l’organisation du

château pendant cette période, et présente le rôle des graffitis, à la fois

moyen de communication et d’information, symbole d’une appartenance à un

collectif, et expression du rêve ou de la mélancolie du soldat. Ces graffitis

font par ailleurs l’objet de visites privilèges dans des lieux habituellement

inaccessibles au public.

Abbaye de Montmajour

« Les Graffitis marins de Montmajour »

Du 20 mars au 17 juin

Le CMN propose une exposition documentaire sur les

graffitis marins découverts en 1993 dans le cloître de

l’abbaye. Au XIIe siècle, de nombreuses routes

commerciales traversent la mer Méditerranée et l’abbaye de

Montmajour devient un centre de spiritualité chrétienne

très puissant. Bâtie à quatre kilomètres du port fluvial et

maritime d’Arles, l’abbaye est placée sous les protections de

la Vierge et de saint Antoine et saint Pierre, saints patrons

des marins. Elle accueille ainsi de nombreux fidèles venus

remercier les figures saintes pour la protection des

équipages.

Exceptionnels par leur qualité d’exécution et leur quantité, les graffitis marins présents dans le cloître

de l’abbaye représentent une excellente source historique pour la connaissance de l’architecture

navale du XIIe siècle.

Présentée dans le réfectoire de l’abbaye, l’exposition « Les graffitis marins de Montmajour » invite

donc le public à mieux connaître ces graffitis historiques et à les observer dans le cloître. Elle met

également l’accent sur la place de l’abbaye dans la cité au Moyen-Age.

Le cloître de l’abbaye de Montmajour

© Didier Plowy - CMN

Page 16: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Tours de La Rochelle

« Graff on Tour(s) »

Du 31 mars au 25 juin

Quelque 500 graffitis incrustent les murs des tours de La Rochelle comme autant

de témoignages des équipages échoués, des marins emprisonnés et des temps

forts de l’histoire de La Rochelle, notamment pendant les guerres franco-

anglaises. La saison permet de mettre en lumière ces graffitis ainsi que leurs

images en 3D, récemment captées. Du 31 mars au 25 juin, les artistes de la QZN

(Quinzaine du numérique) investissent la tour de la Lanterne avec « Graff on

Tour(s) », installations visuelles et sonores. Durant le mois de mai, les graffeurs

Lek & Sowat sont en résidence dans la tour Saint-Nicolas pour proposer une

création dans la salle basse. A l’occasion de la Nuit européenne des musées, le

film « Circonstances Atténuantes » de Cristobal Diaz est projeté dans la tour de

la Lanterne.

Fort Saint-André, Villeneuve-lez-Avignon

« Extensions de graffitis, collection des FRAC »

Du 18 avril au 30 septembre

Construit pour être un symbole du pouvoir royal, le fort Saint-André

disposait, à son origine, d’une garnison permanente et d’une prison. Les

soldats et les prisonniers occupèrent le site jusqu’à la Seconde Guerre

mondiale, laissant au fil du temps de nombreuses marques dans la pierre du

monument.

Du 18 avril au 30 septembre, huit artistes contemporains investissent le fort

Saint-André et proposent des œuvres qui entrent en résonnance avec

l’histoire de celui-ci : « Extensions de graffitis ». Ces créations prennent tout

leur sens face aux graffitis présents dans le fort et rappellent les gestes, l’acte

graphique, d’inscrire un message dans la pierre. L’ensemble des œuvres

choisies invitent ainsi les visiteurs à découvrir le fort sous un angle nouveau.

A l’occasion de cette exposition, un « week-end graffiti » est organisé les 26 et 27 mai 2018. Durant

ce week-end, des ateliers d’expression graphique et un concours sur les réseaux sociaux sont au

programme.

Avec Emilie Losch, Pablo Garcia, Jessica Diamond, Mounir Fatmi, Daniel Pflumm, Pascal Lièvre, Graham

Gussin, et Nicolas Daubanes.

Château d’If

« Un amour de graffiti »

Du 14 mai au 4 novembre

Dans le cadre de la saison « Sur les murs » mais aussi de Marseille

Provence 2018, le château d’If propose au public un nouveau parcours

de visite afin de mettre en lumière les auteurs des graffitis, anonymes

ou non, qui y ont exprimé leur amour (de la liberté notamment) en

laissant un souvenir de leur passage.

Trois interventions d’artistes contemporains complètent l’approche du

graffiti de mai à novembre. Madame, artiste de street art, réalise deux

installations - l’une sur le thème de l’amour, et la seconde sur celui du

temps - en s’appuyant sur les graffitis présents dans le monument. Les

artistes Marie Chené et David Poullard présentent une intervention

poétique à quatre mains intitulée « Mot d’angle ». Tout au long de la

saison, des moments participatifs (ateliers d’écriture, épisodes

cartographiques « oucarpiens », parcours en danse) seront proposés

aux publics, les invitant ainsi dans un monde où la liberté d’expression

est reine.

Page 17: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Château de Vincennes

« Histoire(s) de graffitis »

Du 6 juin au 11 novembre

L’exposition « Histoire(s) de graffitis » donne sa cohérence à l’ensemble de la

saison « Sur les murs ». Ce monument conserve en effet des centaines de

traces réalisées entre 1550 environ et la fin de la Seconde Guerre mondiale,

témoins d’incarcérations qui ont fait du château de Vincennes une prison

d’Etat.

Structurée en cinq parties (introduction au graffiti historique / le graffiti, un

patrimoine / parcours d’interprétation / les sens du graffiti / l’héritage du

graffiti), elle prend appui sur les graffitis présents au château de Vincennes,

dont le donjon servit de prison du XVIe au XIXe siècle, mais aussi sur les

nombreux graffitis conservés dans les autres monuments du CMN et sur les

échos plus récents.

Ainsi, les visiteurs peuvent se faire une meilleure idée de la diversité de cette pratique millénaire

attestée dans de nombreuses civilisations, et voir comment le graffiti s’est immiscé dans leur

quotidien.

Tours et remparts d’Aigues-Mortes

« Graffitis, l’histoire racontée dans la pierre »

Du 9 juin au 30 septembre

Les murs des remparts d’Aigues-Mortes portent de nombreuses traces :

marques de tâcherons documentant la construction de l’enceinte, gravures de

bateaux témoignant de la fonction portuaire de la ville, nombreuses signatures

laissées lors des guerres de religion pendant lesquelles Aigues-Mortes est

place de sûreté, puis prison pour les protestants.

Un film introductif permet de lire les signes qui racontent le destin de la cité,

et de les mettre en relation avec les traces laissées dans d’autres monuments

du CMN. Une table tactile permet aux visiteurs d’avoir accès aux données

récoltées lors du recensement des graffitis. Enfin, une présentation historique

générale dans la porte de l’Organeau est accompagnée par une exposition de

photographies en grand format de Romain Veillon pour mettre en majesté

ces graffitis dans les cours.

Site archéologique d’Ensérune

« Parlez-vous graffiti ? »

Du 9 juin au 16 septembre

Cette exposition, organisée en collaboration avec le CNRS, permet d’illustrer les

métissages linguistiques et leurs usages à partir du riche corpus de graffitis ibériques,

grecs, italiques et étrusques présents dans les collections du musée. De nombreux

objets permettent de montrer l’ampleur du phénomène.

En parallèle, le site accueille des photographies en grand format illustrant le sujet et

guidant le cheminement du visiteur jusqu’à l’espace d’exposition temporaire.

Panthéon

« Illustres ! C215 autour du Panthéon »

Du 10 juillet au 8 octobre

A partir du mois de juillet, le street artist C215 réalise au pochoir les portraits

de vingt-huit personnalités honorées au Panthéon, sur les murs et les rues du

Ve arrondissement. Le parcours permet de faire découvrir des lieux de

mémoire et de faire le lien avec le monument et ses illustres occupants. Un

accompagnement pédagogique sera proposé autour de ce parcours.

Page 18: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Recensement du corpus de graffitis anciens dans le cadre de la saison culturelle

« Sur les murs, histoire(s) de graffitis »

Après un relevé en 2017 sur les graffitis des tours et remparts d’Aigues-Mortes, une campagne de

recensement et d’étude des graffitis visibles est en cours dans plusieurs monuments du réseau : le

donjon du château de Vincennes, la tour de la Lanterne à La Rochelle, le Panthéon et le château d’If à

Marseille. A l’exception du Panthéon, tous ces monuments ont servi de prison pendant une période

plus ou moins longue de leur histoire.

Cette campagne permettra pour la première fois de disposer de nombreuses photographies en haute

définition des graffitis, d’en recueillir les caractéristiques graphiques, les thématiques, les symboliques

et les techniques, mais aussi de déchiffrer les textes et les noms associés pour tenter d’en savoir plus

sur l’identité des graffiteurs. Ainsi, plus de cent cinquante graffitis par monument feront l’objet d’un

recensement archéologique. Le croisement de cette base de données avec des ressources

documentaires variées, comme les registres de prisonniers ou les levées d’écrous, permettra de

mieux connaître les hommes et les femmes derrière ces marques.

Mission graffiti, une aventure transmédia

A l’occasion de la saison « Sur les murs, histoire(s) de graffitis », le CMN propose un jeu d’enquête

et d’aventure, à la découverte des graffitis. Dans les pas de Chloé, de juin à septembre, les joueurs

sont invités à percer le mystère des graffitis pour sauver les muses, menacées par la fureur de

Chronos et de Chaos.

Des œuvres d’art qui perdent leur couleur, un mystérieux livre bleu rempli de signes

incompréhensibles, un grand-père membre de l’ordre des Protecteurs…Chloé est entraînée dans

une aventure folle, qui va la mener de Ferney à Ensérune, en passant par les différents monuments de

la saison « Sur les murs ». Pour secourir les muses et les monuments en danger, elle devra retrouver

leur trace, leurs prénoms cachés dans les graffitis, puis les aider à retrouver leurs mémoires pour

lutter contre Chronos et ses Destructeurs.

L’ouvrage de référence Sur les murs, Histoire(s) de graffitis

Sous la direction de Laure Pressac, commissaire de la saison

culturelle, l’ouvrage Sur les murs, Histoire(s) de graffitis, publié aux

Éditions du patrimoine, est disponible en librairie.

Les graffitis – ces marques, dessins ou simples signatures qui

parcourent les murs de nos monuments historiques depuis des

siècles – intriguent et fascinent, mais ne sont devenus que

récemment l’objet d’un intérêt patrimonial, au-delà de la curiosité

qu’ils ont toujours suscitée. Ils forment un ensemble hétéroclite,

abordant la religion, l’amour, le sexe, la guerre, la politique...

Témoignages d’une période, écho d’un événement, description du

quotidien des prisonniers ou expression d’une résistance, d’un engagement politique, voire

œuvres artistiques : les graffitis peuvent endosser ces différents rôles. Abondamment illustré,

cet ouvrage embrasse leurs multiples facettes, devenues dans notre regard contemporain

des traces, ultimes témoins d’un instant révolu. A travers un ensemble d’une vingtaine de

textes de chercheurs, anthropologues, historiens ou sociologues réunis pour la première

fois, et grâce à des entretiens avec des artistes, le livre interroge leurs définitions et leurs

sens multiples.

Sous la direction de Laure Pressac

Parution : 21 juin 2018 – Prix : 29€

22 x 28 cm – 192 pages – 240 ill.

Reliure à la suisse

EAN 9782757705827

En vente en librairie

Page 19: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Informations pratiques

Panthéon

Place du Panthéon

75005 Paris

Tél. 01 44 32 18 00

www.paris-pantheon.fr

Facebook : www.facebook.com/pantheondeparis

Instagram : www.instagram.com/pantheon.paris

Horaires

Du 1er avril au 30 septembre

Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h30

Du 1er octobre au 31 mars

Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00

Dernier accès 45 minutes avant la fermeture

Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

Tarifs

Plein tarif : 9 €

Tarif réduit : 7 €

Cartes Paris Museum Pass acceptées

Gratuité

Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires)

18-25 ans (ressortissants de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le

territoire de l’Union Européenne)

1er dimanche du mois de janvier à mars et de novembre à décembre

Personne handicapée et son accompagnateur,

Demandeur d’emploi, sur présentation d’une attestation de moins de 6 mois, bénéficiaires

RMI, RSA, aide sociale

Journalistes

Accès

En transports en commun

Métro ligne 10 / RER B / Bus lignes 21, 27, 38, 82, 84, 85, 89

En voiture

Boulevard Saint-Michel et rue Soufflot

Page 20: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Le Panthéon

Selon la volonté de Louis XV, l’église Sainte-Geneviève est

construite au centre de Paris entre 1764 et 1790. Le 4 avril

1791, l’Assemblée constituante décide de la transformer en

Panthéon. La crypte y accueillera désormais les sépultures

des grands hommes de la nation. Après Voltaire et

Rousseau, ce sont les grands serviteurs de l’Etat, proches de

Napoléon, qui y seront inhumés au début du XIXe siècle.

Depuis 1885, année de la mort de Victor Hugo, y reposent

ceux qui ont mérité de la patrie par leur engagement

citoyen ou leur défense des valeurs républicaines, tels Victor

Schoelcher, Jean Moulin, Marie Curie et Alexandre Dumas.

Construit par l’architecte Soufflot (1713-1780), le

monument est une manifestation du style néoclassique, très

marqué par l’influence de l’Antiquité (fronton, plan en croix

grecque, colonnes corinthiennes). Eminent architecte des

Lumières, il propose en effet une ambitieuse synthèse de

l’art antique, de l’art gothique et de la Renaissance, qui le

relie aux grands architectes du XVIe siècle.

Les toiles marouflées, datant d’une époque où le lieu était redevenu une église (deuxième

moitié du XIXe siècle), présentent des figures monarchiques et religieuses de l’histoire de

France. Elles sont l’œuvre de douze peintres de formation principalement académique,

presque tous habitués des commandes officielles.

Enfin la présence du pendule de Foucault est à noter. Cette expérience

scientifique installée par Foucault lui-même en 1851 est constituée d’une

sphère métallique de 47 kg suspendue à un fil de 67 mètres. Elle

démontre la rotation de la terre sur elle-même.

Le Panthéon est ouvert à la visite, animé et restauré par le Centre des

monuments nationaux. En 2017, il a accueilli plus de 730 000 visiteurs.

© Benjamin Gavaudo - CMN

© CMN

Page 21: Le Centre des monuments nationaux est heureux de présenter

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Le CMN en bref Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’If et

d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villas Savoye et Cavrois constituent

quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat, confiés au Centre des monuments nationaux. Premier opérateur public, culturel et touristique avec près de 9,5 millions de visiteurs par an, le Centre des

monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins. Ils

illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français.

S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous

les publics. Son fonctionnement repose à plus de 85 % sur ses ressources propres issues notamment de la

fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système de

péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments

bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau, rejoint

récemment par des sites confiés par d’autres opérateurs : la villa Kérylos (propriété de l’Institut de France), la

chapelle de Berzé-la-Ville (Académie de Mâcon), le musée Ochier (Ville de Cluny), l’ensemble Cap-moderne

(Conservatoire du Littoral). Par ailleurs, le CMN travaille actuellement avec la ville de Saint-Ouen à l’élaboration

d’un projet scientifique pour l’avenir de son château et restaure et mène les projets d’ouverture au public de l’Hôtel

de la Marine pour 2020 et du château de Villers-Cotterêts à l’horizon 2022.

Enfin, en 2014, le CMN a souhaité s’affirmer comme tête de file dans le numérique appliqué à l’univers patrimonial.

En créant son Incubateur du patrimoine en 2018, il a réaffirmé sa volonté d’être au plus près de l’innovation.

Retrouvez le CMN sur

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Twitter : http://twitter.com/leCMN

Instagram : http://instagram.com/leCMN

YouTube : http://www.youtube.com/c/lecmn

Monuments placés sous la responsabilité du CMN pour être ouverts à la visite

Auvergne-Rhône-Alpes

Château d'Aulteribe

Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse

Château de Chareil-Cintrat

Château de Voltaire à Ferney

Trésor de la cathédrale de Lyon

Ensemble cathédral du Puy-en-Velay

Château de Villeneuve-Lembron

Bourgogne-Franche-Comté

Chapelle des Moines de Berzé-la-Ville

Cathédrale de Besançon

et son horloge astronomique

Château de Bussy-Rabutin

Abbaye de Cluny

Bretagne

Grand cairn de Barnenez

Sites mégalithiques de Carnac

Site des mégalithes de Locmariaquer

Maison d'Ernest Renan à Tréguier

Centre-Val de Loire

Château d'Azay-le-Rideau

Château de Bouges

Crypte et tour de la cathédrale

de Bourges

Palais Jacques Cœur à Bourges

Tour de la cathédrale

de Chartres

Château de Châteaudun

Château de Fougères-sur-Bièvre

Maison de George Sand à Nohant

Château de Talcy

Cloître de la Psalette à Tours

Grand Est

Château de La Motte Tilly

Palais du Tau à Reims

Tours de la cathédrale de Reims

Hauts-de-France

Tours et trésor de la cathédrale d'Amiens

Château de Coucy

Villa Cavrois à Croix

Château de Pierrefonds

Château de Villers-Cotterêts

Colonne de la Grande Armée à Wimille

Ile-de-France

Château de Champs-sur-Marne

Château de Jossigny

Château de Maisons

Villa Savoye à Poissy et sa loge

Domaine national de Rambouillet

Domaine national de Saint-Cloud

Basilique cathédrale de Saint-Denis

Maison des Jardies à Sèvres

Château de Vincennes

Normandie

Abbaye du Bec-Hellouin

Château de Carrouges

Abbaye du Mont-Saint-Michel

Nouvelle Aquitaine

Tour Pey-Berland à Bordeaux

Château de Cadillac

Abbaye de Charroux

Tours de la Lanterne, Saint-Nicolas

et de la Chaîne à La Rochelle

Abbaye de La Sauve-Majeure

Sites préhistoriques des Eyzies-de-Tayac :

Abri de Cap-Blanc, Grotte des Combarelles,

Grotte de Font-de-Gaume,

Gisement de La Ferrassie, Gisement de La

Micoque, Abri de Laugerie-Haute, Gisement

du Moustier, Abri du Poisson

Site archéologique de Montcaret

Château d'Oiron

Grotte de Pair-non-Pair

Château de Puyguilhem

Site gallo-romain de Sanxay

Grotte de Teyjat

Occitanie

Tours et remparts d'Aigues-Mortes

Château d'Assier

Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue

Château et remparts de la cité de Carcassonne

Château de Castelnau-Bretenoux

Site archéologique et musée d'Ensérune

Château de Gramont

Château de Montal

Site archéologique de Montmaurin

Forteresse de Salses

Fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon

Paris

Arc de triomphe

Chapelle expiatoire

Colonne de Juillet – Place de la Bastille

Conciergerie

Hôtel de la Marine

Tours de la cathédrale Notre-Dame

Domaine national du Palais-Royal

Panthéon

Musée des Plans-Reliefs

Sainte-Chapelle

Hôtel de Sully

Pays-de-la-Loire

Château d'Angers

Maison de Georges Clemenceau à Saint-Vincent-

sur-Jard

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Cloître de la cathédrale de Fréjus

Site archéologique de Glanum

Château d'If

Villa Kérylos

Trophée d'Auguste à La Turbie

Place forte de Mont-Dauphin

Abbaye de Montmajour

Site Eileen Gray-Etoile de Mer-Le Corbusier à

Roquebrune-Cap-Martin

Hôtel de Sade à Saint-Rémy-de-Provence

Monastère de Saorge

Abbaye du Thoronet