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www.cetim.fr Centre technique des industries mécaniques Le Centre technique des industries mécaniques sur INDUSTRIE PARIS 2010 Contact presse Les Quadrants Communication Carine Trichereau [email protected] Tél : 06 67 09 52 74 DOSSIER DE PRESSE DU 22 AU 26 MARS 2010 PARC DES EXPOSITIONS - VILLEPINTE Industrie 2020 - Hall 5 Stand G55 Village Mécasphère - Hall 5 Stand K46 Espace conférences - Hall 5 Stand H41

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www.cetim.fr Centre technique des industries mécaniques

Le Centre technique des industries mécaniques

sur industrie paris 2010

Contact presse

Les quadrants Communication

Carine trichereau

[email protected]

tél : 06 67 09 52 74

dossier de presse

du 22 au 26 mars 2010

parC des expositions - viLLepinteindustrie 2020 - Hall 5 stand G55village mécasphère - Hall 5 stand K46espace conférences - Hall 5 stand H41

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Dossier de presse

Sommaire

Les temps forts du Cetim sur Industrie 2010

De nouveaux logiciels pour les PME mécaniciennes : Cetim Teamworks - Mona Lisa

Démonstration d’usinage 5 axes : Conclusion de l’étude du Cetim

Développement durable et éco-conception/production : une démarche

d'innovation Ecoconcevoir est rentable : exemples de 4 PME Lancement de Remake

Pôles de compétitivité : 35 projets labellisés par 18 pôles, une action

structurante au côté de la FIM : Assemblage multimatériaux, plateforme Mecafuture/Manufuture, Multimat, Forage Vibratoire à grande vitesse

Mutualisation, accompagnement stratégique des PME :

Plateformes partagées, Acamas, Adia 7, Intercut

Le Cetim : carte d’identité Contacts Presse

Christophe Garnier – Cetim Tél : 03 44 67 32 65 - Email : [email protected] Carine Trichereau - Les Quadrants Communication

Tél : 06 67 09 52 74 - Email : [email protected] Naïma Pinguet - Les Quadrants Communication

Tél : 06 66 21 91 59 - Email : [email protected]

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Les temps forts du Cetim sur Industrie 2010 Les visiteurs d’Industrie 2010 pourront découvrir les dernières innovations en performance industrielle sur le stand Industrie 2020 et sur le Village Mécasphère. Le Cetim sera présent sur le Stand Industrie 2020 - Hall 5 - Allée G - N°55. La plateforme INDUSTRIE 2020 animée par le Symop et le Cetim rassemble pour la première fois des démonstrations issues de travaux communs menés sous la double bannière des Instituts Carnot, avec L’Ecole des Mines et du consortium Intercut, ayant pour acteurs le CTDEC, A&M Paris Tech, Arts, et L'Enise. Produire autrement Le visiteur pourra assister à des démonstrations d'usinage comparatif en 3 axes et en 5 axes, entre autres, sur un exemple de pièce aéronautique mettant en évidence les gains procurés par les nouvelles stratégies d'usinage et l'emploi de couples outil/matière optimisés. (Plus d’informations dans ce dossier) Après une présentation en version expérimentale à l'occasion d'INDUSTRIE Lyon 2009, Paris accueille une démonstration d'une configuration industrielle du forage vibratoire à grande vitesse. Caractérisé par des gains de performances, ce développement technologique affiche également des atouts environnementaux puisqu'il s'affranchit de toute lubrification. Le procédé est actuellement en cours d'industrialisation dans le cadre d'un projet multipartenaires labellisé par les pôles Viameca et Arve Industries. (Plus d’informations dans ce dossier) Modéliser et optimiser les assemblages mécaniques Autre temps fort d'Industrie 2020 : les premières images d'un module de simulation des assemblages mécaniques issu du projet Mona Lisa, mené conjointement par le Cetim et l'Ecole des Mines. Cet outil propose une démarche innovante de modélisation locale de la fixation tel que le rivetage, pour en identifier les limites et créer un élément directement intégrable dans un calcul de structure global. Le moyen de mise en œuvre de l'assemblage est ainsi intégré dès la phase de conception dans un esprit produit/process, en évitant des simplifications sources d'erreurs et en réduisant le temps de calcul. (Plus d’informations dans ce dossier) Le Cetim sur le Village Mécasphère - Hall 5 - Allée K - N°46 : A l’occasion d’Industrie 2010, le Cetim présente officiellement Cetim Teamworks, nouveau logiciel de gestion collaborative de projets dédié aux PMI. (Plus d’informations dans ce dossier)

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Les visiteurs peuvent également bénéficier d’un entretien personnalisé avec un consultant du Cetim sur le Village Mécasphère afin d’échanger sur les thèmes des logiciels de simulation et de la production mécanique performante et innovante. Le Cetim animera les conférences suivantes, Hall 5 Allée I - N°38 : - Mardi 23 mars à 11h : Maîtriser votre chiffrage, un enjeu majeur ! - Marc-Olivier SINANIAN (Cetim) - Mercredi 24 mars à 11h : Financez votre éco-innovation – Projet Remake - Gérard Colin (Cetim) - Mercredi 24 mars à 14h : Production Mécanique : Innovez pour vous différencier - Gérard OURY (Cetim) - Jeudi 25 mars à 11h : Améliorer la performance industrielle par la maitrise des flux de production - Bruno JAFFRÉ (Cetim) - Vendredi 26 mars à 10h30 Simulation numérique des assemblages - Julien MALRIEU (Cetim) Détail des conférences et programme complet en téléchargement sur www.cetim.fr rubrique agenda ou ci-joint. Retrouvez également une conférence Cetim sur le stand UITS (5H20) le 24 mars à 15h : - Rejet de Substances Dangereuses dans l'Eau - Le coté réglementaire et collectif (Jérôme KIRMANN – Cetim) A noter : L’appel à projets Remake pour le financement de projets éco-innovants fera l’objet d’un lancement officiel à l’occasion de la conférence « Financez votre éco-innovation » le 24 mars à 11heures dans le cadre du salon Industrie 2010 Paris. (Plus d’informations dans ce dossier)

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De nouveaux logiciels pour les PME mécaniciennes Cetim Teamworks, le logiciel de gestion collaborative de projets dédié aux PME/PMI Communiqué de presse – 16 février 2010 - Pour répondre aux attentes des entreprises mécaniciennes en matière de travail en réseau, et en collaboration avec Axemble, intégrateur majeur de solutions PLM pour l'industrie, le Cetim (Centre technique des industries mécaniques) a développé un logiciel de gestion collaborative de projets spécialement conçu pour les PME, rapide à mettre en œuvre, simple à utiliser, parfaitement sécurisé et d’un prix abordable : Cetim Teamworks. Le logiciel est conjointement commercialisé par Axemble (stand 5G74) et le Cetim. Un essai gratuit de 3 mois est proposé à tout nouvel utilisateur. Cetim Teamworks propose une solution innovante pour la gestion des documents sans bouleversement des habitudes de travail des collaborateurs. En favorisant le partage et l’échange d’informations dans l’environnement Windows, cette solution logicielle permet d’améliorer et de sécuriser le travail en équipe, donc d’optimiser la productivité individuelle et collective. Cetim Teamworks garantit un contrôle et une validation du travail de chaque contributeur et assure la traçabilité des différentes versions des projets. Les évolutions du projet (affectation d’un rôle, remontée d’une contribution, validation d’une version) sont notifiées en automatique par courriel. En outre, son interface intuitive est utilisable sans aucune formation. L’utilisation est en effet très simple : les documents sont transférés entre l’espace sécurisé et l’ordinateur de chaque collaborateur par un simple «glisser-déposer ». Cetim Teamworks permet la capitalisation des données de chacun. Une version autonome autorise la conservation et la maîtrise en interne des données : les données existantes sont ainsi réutilisables pour la création de nouveaux projets. La solution s’installe en quelques minutes en utilisant le mode hébergé (gestion du serveur pris en charge par le fournisseur, accès simplifié pour les contributeurs externes). En savoir plus : http://www.cetim.fr/cetim/fr/Boutique/Logiciels/Cetim-TeamWorks http://www.axemble.com

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Mona Lisa : Modélisation et Optimisation Numérique des Assemblages La multiplication de structures multimatériaux dans de nombreuses applications (automobile, aéronautique, électroménager) conduit à une utilisation accrue des procédés d’assemblage dont les assemblages ponctuels par déformations plastiques tels que le rivetage, le clinchage, le vissage ou le sertissage. A l’heure actuelle, le choix de la configuration d’assemblage « optimale » provient soit de l’expérience du technicien, soit d’une campagne expérimentale de type « essai-erreur » souvent coûteuse et lourde à mettre en place. C’est pourquoi le Cetim a choisi d’engager le développement d’un logiciel dédié à la modélisation de ces procédés d’assemblage ainsi qu’à leur tenue mécanique. Ces développements sont menés avec ARMINES (CEMEF) qui possède des compétences historiques en modélisation numérique du comportement des matériaux. L’objectif est d’obtenir une modélisation comportant le moins d’hypothèses simplificatrices a priori puis d’examiner sa tenue mécanique sous des sollicitations quasi-statiques ou cycliques. L’élément équivalent, représentatif du comportement mécanique du point d’assemblage ainsi défini est ensuite directement utilisable dans un code dédié au calcul de structures (Abaqus, Ansys, …). Un module d’optimisation est également prévu pour être utilisé soit à l’étape de pose (optimisation des configurations d’assemblage) soit à l’étape de tenue mécanique (optimisation de la configuration d’assemblage permettant une meilleure résistance aux sollicitations appliquées). Le logiciel constituera un outil :

• de compréhension : la modélisation fine par éléments finis des phases de pose et de tenue mécanique autorise une meilleure compréhension des paramètres mécaniques prépondérants pour les différents types d’assemblage.

• d’optimisation : pour une configuration d’assemblage donnée, le logiciel contribue à améliorer la tenue mécanique du point d’assemblage en modifiant la configuration de pose : diamètre de rivet, forme de bouterolle ou de rivet, forme des filets pour les vis …

• d’aide à la décision : les modélisations réalisées à l’aide de la bibliothèque d’objets (rivets, bouterolles, vis, …) et du module d’optimisation guident l’utilisateur pour sélectionner la configuration d’assemblage la mieux adaptée aux sollicitations en service perçues par le point d’assemblage. A terme, le logiciel permettra d’alléger, voire de remplacer, les campagnes expérimentales actuellement nécessaires pour réaliser cette fonction.

• d’analyse de validité : des études de sensibilité pourront être menées sur plusieurs paramètres d’entrée de la modélisation de manière à définir des domaines de validité/défaillance des points d’assemblage. L’impact de la variabilité en entrée (décentrage du point d’assemblage, affleurement trop important, …) sur la tenue mécanique finale pourra également être abordé.

• d’aide à l’innovation : des techniques d’assemblage non conventionnelles pourraient être étudiées et validées numériquement avant de passer à la conception et fabrication d’outillages spécifiques. Cette fonctionnalité permettra aux utilisateurs d’innover à moindre coût.

• d’étude et de conseil : la simplicité d’utilisation du logiciel permettra également aux utilisateurs de s’en servir pour réaliser des études de cas ou du conseil pour des PMEs n’ayant pas forcément de moyens numériques.

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Ce projet répond à un réel besoin industriel, mais il présente également d’importants défis scientifiques, tant au niveau des modèles physiques que de leur résolution numérique : ces défis sont liés d’une part à la complexité des mécanismes mécaniques à prendre en compte dans la phase d’assemblage (endommagement, rupture, contact multimatériaux notamment) mais aussi à la modélisation de la tenue mécanique de ces points d’assemblage pour des sollicitations complexes telles que la fatigue. Enfin ce projet s’inscrit plus généralement dans une démarche forte au niveau industriel, consistant à intégrer la phase de conception dans l’étude de la tenue mécanique des pièces en service. A terme le projet MONA LISA vise à développer et commercialiser une série de logiciels métiers dédiés à l’assemblage par déformations plastiques :

RIV3D : le logiciel RIV3D permettra de modéliser les procédés de rivetage (rivetage classique et autopoinçonneur notamment).

CLIN3D : le clinchage FAST3D : le sertissage VIS3D : le vissage

Démonstration d’usinage 5 axes sur une pièce aéronautique sur le stand du Cetim Une étude du Cetim vient démontrer les atouts de l’usinage 5 axes (en comparaison du 3 axes).

Le traitement de 4 cas concrets issus des industries mécaniciennes ont mis en évidence des gains conséquents surtout sur les opérations de finition, pouvant aller jusqu’à 50 %. Mais ces gains sont loin d’être automatiques ou immédiats par le seul basculement en 5 axes. Ils ne seront atteints qu’au prix d’un choix et d’une mise en place rigoureuse de toute la chaîne 5 axes :

Avoir des géométries rigoureuses (si possible penser 5 axes dès la conception) pour ne pas alourdir les temps de programmation.

Un système de programmation simple, efficace, ergonomique avec un post-processeur validé par machine.

Une simulation de validation des parcours, indispensable, afin de valider en amont les programmes.

La machine en adéquation avec la géométrie des pièces traitées et le niveau de précision requis.

Une CN de dernière génération avec des options indispensables telles que le RTCP (pilotage de la pointe outil)

Changer ses habitudes de travail et mettre en place une organisation rigoureuse autour de la machine avec une automatisation poussée

Moyennant quoi, l'investissement sera payant et rentabilisé rapidement par rapport à un environnement 3 axes. De plus la machine présentera une plus grande polyvalence propice à une réactivité plus grande par rapport à un marché évolutif qui demande de plus en plus de réactivité.

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Développement durable et écoconception/production : une démarche d'innovation Ecoconcevoir est rentable : 4 exemples de PME Des exemples concrets le prouvent ! La prise en compte de l’environnement dans la conception et la production peut se faire de manière efficace, réaliste et pragmatique. Loin des approches expertes, coûteuses, et inadaptées à l’environnement industriel, des méthodes et des solutions ont été élaborées avec et pour les PME et les PMI. Côté méthode, la FIM, l’UNM et le Cetim ont joint leurs efforts pour proposer aux industriels de la mécanique une approche simple pour les aider dans leur démarche. Il s’agit de la méthode Maïeco qui a donné lieu à la norme expérimentale XP E 01-005 «Produits de la Mécanique : Méthodologie d’écoconception». L’enquête publique en vue de l’homologation de la norme va démarrer. Elle devrait s’achever mi 2010 et déboucher sur une norme PR NF E 01-008 d’ici la fin de l’année. L’application rigoureuse de cette méthode a permis à l’entreprise SIL de Lacanche de confirmer certaines orientations techniques comme les choix historiques de matériaux (fonte, acier, aluminium, laiton…) ; de caractériser les bonnes pratiques ; et de cerner les incertitudes et les difficultés. « L’écoconception a permis à notre entreprise de réduire ses taux de rebut de moitié », a expliqué Michel Pouget de la SIL. Grâce à Maïeco, Julien N’Guyen de Meca Fonction (Trophée Industrie 2010 / Mecasphère de l’éco-innovation) a réduit de 30 % la masse de ses produits et de 70 % ses besoins en énergie. Comme l’explique Pascal Deloeil de SKF, « la réduction de la matière première consommée va de 20 à 30 % selon les gammes ». Les résultats ne s’arrêtent pas là ! En termes de marché, l’écoconception est aussi un vecteur d’innovation et de différenciations concurrentielles. Christian Savin d’Aereco a ainsi expliqué comment les émissions acoustiques de leurs produits ont été réduites de moitié et le nombre de fonctions accru, sans augmenter ni la masse ni le nombre de composants. Chez Bourgeois, fabricant de fours mixtes et domestiques, l’écoconception a conduit à un doublement de la durée de garantie des produits. Elle a permis aussi de réaliser des économies sur la quantité de matière première (130 kg au lieu de 144), de réduire de 18 % la consommation d’eau à l’utilisation, de 35 % la consommation d’électricité, et d’abaisser sensiblement le niveau sonore (60 dB contre 70). Autant d’arguments commerciaux supplémentaires vis-à-vis des clients ! La bonne conduite d’un projet d’écoconception passe par cinq étapes : la détermination du profil environnemental, la sélection et la hiérarchisation des lignes directrices, les choix des indicateurs de performance environnementale, le suivi des indicateurs, le bilan et la capitalisation. Pour les produits « mécatroniques », une variante intéressante de l’écoconception est l’approche « remanufacturing » qui se propose, non pas de recycler les déchets des produits manufacturés en fin de vie, mais de réutiliser leurs composants. Selon les promoteurs de cette approche, comme SupMeca Toulon, « le remanufacturing permet de réduire la production des déchets et d’enrichir la conception du produit en introduisant de nouveaux paramètres techniques ». Il permet aussi d’optimiser la valeur des composants, de fidéliser les clients, de mieux contrôler le marché de l’occasion et de disposer d’une meilleure remontée des dysfonctionnements des produits.

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En partenariat avec Oseo, TECHNOFI, Active Innovation Management et la Fédération des Industries Mécaniques, le Cetim lance l’appel à projets REMake. Financement de projets éco-innovants pour la réduction de l’impact environnemental des produits ou procédés de fabrication des PME

Communiqué de presse - 16 février 2010, Le Cetim et ses partenaires : OSEO et TECHNOFI, Active Innovation Management et la Fédération des Industries Mécaniques lancent l’appel à projets REMake (Recycling and ressources efficiency driving innovation in european manufacturing small and medium-sized enterprises). Ce programme va permettre aux PME, grâce à des chèques innovation, de financer leurs besoins en aide et conseil pour éco-innover. Le projet REMake s’adresse à toutes les PME voulant s’équiper en technologies propres ou mettre sur le marché des produits éco-innovants dans différents secteurs industriels parmi lesquels :

Travail des métaux, Produits et procédés plastiques, Traitement de surfaces, Ingénierie mécanique, Equipements électriques et électroniques, ….

REMake vise à mettre en contact experts et entrepreneurs pour analyser la pertinence des projets proposés et accélérer leur déploiement en France et en Europe. Les projets sélectionnés bénéficieront d’une aide d’Oséo en subvention, plafonnée à 15 000 €, permettant de financer notamment des expertises externes.

Les critères d'éligibilité : Le projet concerne les PME de moins de 2000 salariés Le projet cible un projet éco-innovant. Le projet ne doit pas avoir déjà fait l’objet d’un financement public.

Date de clôture : juin 2012

Le financement du programme REMake fait partie du programme-cadre 2007-2013 pour la compétitivité et l’innovation (CIP). Testé en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et en France, ce système de chèques innovation permet aux PME de financer des investissements dans les écotechnologies ou de mettre sur le marché des éco-innovations. Un objectif qui rejoint ceux du grand projet Ecotec mis en œuvre par le Cetim depuis plusieurs années et qui vise à initier et favoriser le développement de technologies propres et innovantes. Remake fera l’objet d’un lancement officiel à l’occasion de la conférence « Financez votre éco-innovation » le 24 mars à 11heures dans le cadre du salon Industrie 2010 Paris.

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Pôles de compétitivité : une action structurante au côté de la FIM Le Cetim est aujourd’hui impliqué dans 18 pôles de compétitivité, dont la plupart entrent dans les deux catégories :

transports : EMC2, MoveO, i-Trans, ID4CAR… mécanique et matériaux : Viameca, Arve Industries, MIPI, Elastopole, PNB,

Plastipolis… Des opportunités ont été saisies au fil des mois pour participer à des projets de R&D pouvant intéresser l’industrie mécanique. Ces projets concernent essentiellement les matériaux et procédés, la conception/simulation ou encore la mécatronique.

L’assemblage multimatériaux Dans le cadre du projet MP32, le Cetim travaille à la maîtrise de la conception et de la production de liaisons multimatériaux collées. Plusieurs verrous technologiques sont à lever concernant le dimensionnement, la simulation ou encore le contrôle non destructif de ces assemblages. D’une durée de 4 ans (2007-2010), ce projet bénéficie d’un financement de 4,2 M d’euros (subventions DGE et région Pays de la Loire) et est labellisé par le pôle EMC2. Les partenaires du projet sont : - Airbus, BJ Technologie, DCNS, STX Europe - ENSMP (École de Mines de Paris), École des Mines de Nantes, EADS IW et Cetim Le projet se poursuit avec 4 entreprises partenaires apportant chacune des cas d’assemblages à réaliser. L’assemblage des composites par des rivets Z-pin a fait également l’objet d’études du Cetim. Un démonstrateur d’assemblage métal-composite pourrait également voir le jour à partir des développements réalisés au sein du projet Diwet (développement d’un nouveau concept d’éolienne Offshore). Il s’agit d’assembler des pales d’éolienne composites sur le rotor métallique. Le Cetim participe au programme Factories of the Future dans le cadre de Manufuture

Le 13 juillet 2009, les plus grands acteurs de l’industrie européenne se réunissaient pour la conduite du programme européen Factories of the Future, dans le cadre de Manufuture, pour répondre à la crise en soutenant la compétitivité de l’industrie européenne et le maintien de ses emplois.

MANUFUTURE, initiative de la commission européenne pour l’industrie européenne du manufacturing, a créé l’association dédiée à la recherche EFFRA dont la mission est de promouvoir les technologies de production au sein de la recherche européenne. C’est ainsi qu’est né Factories of the Future, initiative publique et privée qui a réuni plus de 300 industriels et délégués à la recherche pour son inauguration. Dotée d’un budget de 1.200 million€ entre 2010 et 2013, Factories of the Future a pour objectif d’aider les industriels européens de tous secteurs, en particulier les TPE-PME, pour qu’elles puissent s’adapter rapidement aux nouvelles données économiques en augmentant leurs compétences technologiques grâce au développement et l’intégration de technologies innovantes. www.manufuture.org

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Multimat- Labellisé Viameca Ce projet est dédié à la fabrication de composants multimatériaux multifonctionnels et des biens d’équipements adaptés à leur production en série. Doté d’un budget de 2,3 M€ / FUI, il est labellisé Viameca. 4 livrables : pièce anti-effraction (serrurerie), bielle mutimatériaux pour moteur de compétition, éléments de moules (PEP), bi-vis (Clextral) Partenaires : - Enise, ENSMSE, INPG - Pôle européen de plasturgie - André Laurent, Clextral, Idestyle, MecaConcept, Phenix Systems, Siemens - Plateformes technologique du réseau Ingrid et le Plateforme collaborative Orée 3 Forage vibratoire à grande vitesse (FGVV) Le Cetim est impliqué dans deux projets, labellisés Viameca, Pégase et Arve Industries. Le projet FGVV concerne le développement d’une nouvelle technologie de perçage assisté par vibrations à grande profondeur, de grande productivité et écologique (sans lubrifiant). Durée : 2007 – 2010 Doté d’un budget de 2,8 M€ / FUI, il est labellisé Viameca et Arve Industries. Partenaires : Enise, CTDEC, UJF, Ifma, Chambon, Chartreuse Précision, Dapta, Erasteel, Evaflo AML, Mhac Technology, PCI Scemm, Thermiplatin, Tivoly, UF1, Ugitech, Montupet, Outiltec, plateforme Oree. Rappelons que la tête de perçage vibratoire issue du projet visant à maîtriser les perçages profonds a été développée par le laboratoire 3S de l'Université de Grenoble et le laboratoire LTDS de l'Enise (Ecole nationale d'ingénieurs de Saint-Étienne). Cette tête met en œuvre la technique de perçage vibratoire à basse fréquence. Animé d'un mouvement de vibrations axiales dont l'amplitude est supérieure à l'avance, le foret effectue des sauts hors matière qui assurent la fragmentation du copeau. L'évacuation du copeau peut alors se faire de façon naturelle (sans débourrage ni lubrification), ce qui permet de percer des trous de grande profondeur. Le Cetim est également partenaire du projet de R&D AVIBUS (Assistance Vibratoire au Perçage par Actionneurs Piézoélectriques), soutenu par les pôles Pegase et Viameca pour un budget de 1,9M€ sur une durée de 42 mois à partir d’août 2009. La coordination du projet est assurée par Cedrat Technologies, assisté par l’ENSAM pour les aspects processus d’usinage. Les partenaires comprennent de plus Dufieux Industrie, EADS Innovation Works, G2ELAB/UJF, Richaud et Seco-EPB. Artemis : élaboration d’une bague d’articulation par métallurgie des poudres Labellisé Viaméca Budget : 5,7 M€ Partenaires : HEF + 6 laboratoires et 2 industriels Commercialisation : 2013

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Mutualisation, accompagnement stratégique des PME : plateformes partagées et Acamas Le grand projet Acamas Avec 18 régions couvertes et plus de 600 PME-PMI engagées, l’organisation d’Acamas répond à des problématiques régionales. Des chefs de projets dédiés pilotent aujourd’hui dans 18 régions les actions Acamas qui sont menées sous l’égide de comités de pilotage réunissant les partenaires impliqués directement (Conseils régionaux et autres collectivités territoriales, Drire, organisations professionnelles, chambres consulaires, organisations professionnelles clients, etc.). Acamas est mis en œuvre au niveau régional en coopération avec les initiatives déjà conduites sur place par les professions de la mécanique : Stratégie PME Rhône-Alpes, Amigard pour le Languedoc-Rousillon. Aujourd’hui ce sont plus de 600 entreprises qui ont déjà adhéré et le GIE œuvre pour atteindre un objectif de 750 pour la fin de l’année 2010. Avec une ambition fédératrice interrégionale, le programme Acamas agit pour développer le travail en réseau sur les filières de marchés telles que l’automobile, l’aéronautique, le machinisme agricole, l’alimentaire ou l’énergie. Acamas constitue un programme d’accompagnement des PME mécaniciennes dans une démarche d’anticipation et de changement pour :

appréhender les nouvelles donnes des marchés, adapter leur offre aux exigences sans cesse évolutives des donneurs d’ordres maîtriser leur positionnement dans les filières clientes et améliorer leur vision

du futur, renforcer leur flexibilité et leur compétitivité, permettre des alliances au sein des réseaux partenaires.

Ce programme concerne toutes les PME mécaniciennes, les entreprises de sous-traitance, les fabricants de composants et les constructeurs de biens d’équipement. Créé par la FIM avec le soutien du Cetim, le GIE Acamas gère le programme cadre national. Quelques témoignages :

Emmanuel Audebaud (Somedec) :

« Acamas est pour Somedec un formidable outil, arrivé à point nommé, pour nous aider à nous positionner stratégiquement face à la crise. Tout en restant aux commandes de ma stratégie, je me suis vu épaulé par des experts, tant sur mes projets personnels que sur des problématiques partagées avec d’autres dirigeants. Acamas a permis à mon entreprise de changer d’activité avec les mêmes outils de production, pari que je n’aurai pas envisagé sans cet accompagnement. »

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Jean-Claude Brachet (Dicelec) : « Concernant l'action Acamas, après avoir été un peu, comme tout le monde, dubitatif sur l'efficacité du travail stratégique à engager en cette période de fortes difficultés pour nos entreprises, j'ai découvert, je dis bien découvert, les vertus de la réflexion stratégique. » « Ce travail, fait sur moi-même, sur mon approche industrielle, est à l'origine d'une vraie rupture dans ma conduite de l'entreprise. Je suis aujourd'hui véritablement le chef d'orchestre de mes équipes et serein car je pilote plus les événements que les événements ne me pilotent. » « L’efficacité de l’intervention des experts sur toute la durée du projet permet d’ancrer durablement résultats des plans d’actions stratégiques. » Plates-formes de production en temps partagé : de nouveaux projets soutenus par le Cetim La formule a fait ses preuves avec le 3 axes … Le 5 axes a suivi… désormais, il faut compter avec le découpage, le cintrage et la fusion laser de poudres. Les plates-formes de production en temps partagé se mettent en place et font profiter aux entreprises impliquées de plusieurs avantages inhérents à la formule : mutualisation des moyens, appropriation de nouvelles technologies « en douceur » et limitation des risques financiers. Qui plus est le concept est transférable ! Encouragé par le succès de l'action « production UGV trois axes partagée », au début des années 2000, le Cetim n’a cessé, depuis, de favoriser le lancement d’autres plates-formes collectives de fabrication « en temps partagé » destinées aux PMI de la mécanique. La formule baptisée Unité pilote à dispositif partagé - UPDP - est actuellement expérimentée avec succès par de nombreux industriels sur des plates-formes de production dédiées à l’usinage à grande vitesse, à la fabrication de prothèses dentaires, à la découpe de tôles, au cintrage de tube, et aux applications de la fusion poudre. Ce type de plate-forme collective gérée par des ingénieurs du Cetim et de l’Énise présente toute une série d’avantages.

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Adia 7 – Projet Idéa La nouvelle plate-forme partagée dédiée au découpage adiabatique a été lancée en juin 2009. Elle met en œuvre une ligne complète de découpage conçue en relation avec la société Dimeco. Cette ligne intègre la nouvelle presse adiabatique mise au point par Adiapress. L’objectif est de permettre aux industriels de valider les potentialités du découpage adiabatique en s’appropriant cette technologie dans des conditions économiques avantageuses. Le projet Idea débuté en novembre 2009 a pour objectif de mettre au point des outillages industriels permettant de réaliser des grandes séries (par lot de 100 000 pièces). Durée : 26 mois Budget : 1,3 millions d’euros Partenaire : École Centrale de Lyon Quatre industriels sont pressentis pour évaluer la faisabilité : Adiapress, Somepic, Cartier découpage, Sodel Atlantic. Intercut : le consortium de l’usinage

Offrir aux PMI de la mécanique une expertise encore plus large dans le domaine de l'usinage : tel est l'objectif du nouveau consortium « Intercut », créé en octobre 2009, qui fédère le Cetim, le CTDec, deux écoles d'ingénieurs (Enise, Arts et Métiers Paristech) et une structure de valorisation de la recherche (Arts).

Intercut, c’est un potentiel de 25 ingénieurs et techniciens spécialisés dans le domaine des technologies de l’usinage ; une quarantaine de machines réparties sur différents sites, de nombreux équipements de mesure et de contrôle et de solides moyens de conception (logiciels de calcul en particulier).

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Le Cetim : Carte d’identité Le Centre technique des industries mécaniques a été créé en 1965, à la demande des industriels de la mécanique afin d’apporter aux entreprises des moyens et des compétences pour accroître leur compétitivité, participer à la normalisation, faire le lien entre la recherche scientifique et l’industrie, promouvoir le progrès des techniques, aider à l’amélioration du rendement et à la garantie de la qualité. Aujourd’hui, les technologies évoluent très rapidement. Les entreprises doivent s’adapter en permanence dans un monde de plus en plus globalisé. Le Cetim s’oriente donc vers des programmes de recherche technologique et organisationnelle, dans un contexte de plus en plus ouvert au niveau européen et international. Ses missions se déclinent aujourd’hui autour de grands axes technologiques tels que : L’anticipation technologique s’organise autour d’une veille stratégique des technologies et des marchés mettant en avant les évolutions prévisibles. L’occasion d’anticiper les ruptures (travail en réseau, entreprise étendue, développement des services…). 5 % du financement collectif sont alloués à cette mission. L’innovation technologique comprend les travaux en partenariat avec les milieux scientifiques, les études à caractère général, les grands projets fédérateurs, l’activité de R&D sectorielle et multisectorielle, la normalisation, le développement du potentiel humain et des moyens matériels. Cette mission représente 70 % du financement collectif. La diffusion de l'information technologique et des résultats de l’action collective se rapportent aux actions régionales, de communication, d’aide au transfert des résultats. Un investissement de 25 % du financement collectif. Les prestations de services constituent un complément naturel des actions et projets collectifs. Elles se déclinent en actions de conseil, d’ingénierie, d’essais. Elles ne reçoivent aucun financement collectif. Aujourd’hui, le Cetim s’oriente vers des programmes de recherche technologique et organisationnelle, dans un contexte de plus en plus ouvert au niveau européen et international. Les points les plus marquants de cette évolution concernent en particulier

un renouvellement des actions sectorielles et multisectorielles par des regroupements apportant une ampleur significative ;

une plus forte spécialisation des compétences autour de grands projets fédérateurs afin d’acquérir une visibilité européenne ;

une démarche d’innovation plus soutenue en favorisant le co-développement, plus particulièrement avec les PME ;

la poursuite de la mise en réseau au niveau régional de manière à ancrer les actions dans le cadre des pôles de compétitivité ;

une action de communication plus interactive évoluant de la diffusion d’informations vers l’échange en ligne ;

un développement international des prestations par une offre d’ingénierie en coopération avec les entreprises mécaniciennes françaises.

Le Cetim est labellisé Institut Carnot depuis 2006.

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Les domaines d’excellence

Aide à la conception Dimensionnement, simulation Produits et procédés en mécanique Ingénierie des polymères, élastomères, composites et peintures Matériaux métalliques et surfaces Techniques des fluides et des écoulements Technologies de l’étanchéité Ingénierie bruit et vibrations Fatigue des composants et des structures

mécaniques Ingénierie contrôles non destructifs Métrologie – étalonnage Qualité – sécurité – environnement Analyse de défaillances Formation et gestion des compétences Instrumentation Logiciels Mécatronique et transmissions Traitements de surface Production performante

Chiffres clés

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Les implantations du Cetim

Marchés Transports, Energie, Transformation des métaux, Industries de process, Fabricants de biens

d’équipements,

Défense et armement, Logistique et manutention, Services aux entreprises, Fabricants de composants

mécaniques et de composants de précision.

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