Le CIN Saint-Mandrier - voyages-decouverte.net · Au cours du troisième jour, ils signent un engagement de 10 ans. ... La mission prioritaire du centre de production multimédia

Site officiel de la marine nationale

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Le CIN Saint-Mandrier

Le centre d'instruction naval de Saint-Mandrier (CIN Saint-Mandrier) est leplus grand centre d'instruction de la marine.

Il accueille en moyenne 1400 élèves ou stagiaires par jour répartis enune soixantaine de classes.

Le CIN, dont la mission principale est l'instruction, fonctionne grâce à uneinfrastructure, une logistique et de nombreux services.

Plus de 1000 permanents travaillent quotidiennement pour le bondéroulement de l'instruction.

Infrastructures

Le CIN s'étend sur 90 hectares répartis en deux sites reliés par un tunnel : au nord, le site Saint-Georges et au sud le site Cépet.

La surface bâtie (45 bâtiments) représente 8 hectares et est desservie par 14 kilomètres de routes.

Site Cépet

ACommandement, bureau militaire,BSC Central

H Salles spécialisées Nc Foyer

B Salles de classes I Travaux maritimes O Cinéma

C Salles de classes K Logements OMS/OM P Complexe sportif

D Salles scientifiques L Logements Equipage Q Logements Officiers

E Salles spécialisées M Logements EquipageInfirmerie S Aubette - Pompiers - Roulage

F Hall missiles GILAS Na Bât détente OMS/OM V Chaufferie

G Salles TP LSM Nb Cavalas/Restauration W Soute casernement CMA

Site Saint-Georges


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ACRE- ADM - BA - Bureau matériel -Capitaine d'armes - Magasin général- Poste navale

H Salles et bureau sport R Hall conduite moteur

B Salles de cours BE et BAT J BSC - Déb. - Manoeuvre S Hall conduite vapeur

C Département PML Chef et Dircours -LOG K Bar OM - Salle compo. St

Eloi Atelier

D GI Elect M Logements Equipage U Centre de restaurationBucentaure

E Logements personnel de service - Logements OMS O Foyer - Coiffeur W Hall technique Moteur et

vapeur

F Salles de cours BS - Amphi - TPElect P Logements OM Y Salle de musique

G Salles de cours SécuBAT et Chef energ Q Chappelle

LES CENTRES DE RESTAURATION

Deux centres de restauration sont installés au CIN : le Bucentaure sur le site Saint-Georges (nord) et Cavalas sur le site Cépet(sud).


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LES FOYERS

Toutes les catégories de personnels militaires et civils des unités de la presqu'île peuvent accéder à l'un des foyers du CIN où leursont proposées diverses activités et prestations commerciales.

LES CLUBS SPORTIFS

Des activités sportives sont proposées aux personnelspermanents et aux élèves.

LES SOINS MEDICAUX ET LE SERVICE SOCIAL

Le CIN dispose d'un centre médical ouvertà tout son personnel.

Le personnel du CIN qui rencontre des difficultés d'ordre familial, financier ouadministratif peut s'adresser à l'équipe des assistantes sociales.

LA MUSIQUE ET LE BAGAD


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Dirigée par des musiciens professionnels de la flotte, la musique secompose du personnel permanent et d'élèves volontaires et se produit

dans l'ensemble de la région Provence Alpes Côte d'Azur pour diversescérémonies. Elle contribue ainsi au prestige de la marine nationale.

Un bagad, composé également de personnesvolontaires, joue essentiellement de la musique celtiqueet bretonne lors de diverses manifestations.

Missions

Les unités de la marine nationale se caractérisent par une grande diversité,en particulier pour les bâtiments de surface. En tonnage tout d'abord, dupatrouilleur de 300 tonnes au porte-avions de 40000 tonnes. En terme degénération, la frégate lance-missiles Duquesne a été conçue dans les années60 et le porte-avions Charles de Gaulle a été admis au service actif en 2001.

Cette diversité d'unités engendre une grande variété d'équipements, dont lescapacités, mais aussi la complexité, ne cessent de croître. Pour servir cesmultiples équipements, il faut enseigner des métiers spécifiques du domainedes armes, des équipements, de l'énergie et de la propulsion, soit au total 10métiers différents.

Sous l'angle du personnel, l'hétérogénéité des niveaux de recrutement, duBEP à BAC + 2 doit être prise en compte pour faire acquérir à chacun lesqualifications professionnelles attendues par les unités.

Tels sont les paramètres qui dimensionnent la mission du CIN Saint-Mandrier :

" Fournir aux forces du personnel prêt à l'emploi " .

Pour remplir cette mission, le CIN applique des processus rigoureux d'élaboration des formations en s'appuyant sur une analyse desemplois. Il mobilise un potentiel humain important et qualifié qui vient des "forces" et y retourne périodiquement, gage de recyclagepermanent. Il utilise des moyens materiels modernes mettant en oeuvre les nouvelles technologies de l'information et de lacommunication.

Les formations dispensées sont homologuées au niveau national. Certaines permettent l'accès à des diplômes de l'éducationnationale par validation des acquis professionnels

Mission d'incorporation

Comme la plupart des écoles de la marine, le Centre d'instruction naval incorpore le personnel dont il assure la formation initiale despécialité.

Au cours de cette incorporation, qui dure deux journées et demi, les jeunes gens sélectionnés perçoivent leurs différents uniformes,accomplissent les formalités administratives (sécurité sociale, mutuelle, ouverture de compte en banque, etc.), bénéficient d'unevisite médicale qui déterminera leur aptitude et exécutent des tests psychologiques écrits qui se concluent devant un psychologue ducentre.

Au cours du troisième jour, ils signent un engagement de 10 ans.

Mission de formation

NIVEAUX DE FORMATION ENSEIGNES


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2 NIVEAUX "OFFICIER"

- Cadre de conduite : Ecole de spécialité

- Cadre de direction : Ecole supérieure de Combat et Armes Navales (ESCAN)

2 NIVEAUX "OFFICIER MARINIER"- Technicien supérieur : Brevet supérieur (BS)

- Cadre technique : Maître système

2 NIVEAUX "QUARTIER-MAÎTRE"

- Opérateur élémentaire : Certificat d'aptitude technique (CAT)

- Opérateur qualifié : Complément maistrance (CMAIST)

SPECIALITES ENSEIGNEES

Le CIN forme à 10 spécialités réparties en 4 grands pôles : systèmes de détection, systèmes de transmission, systèmes d'armes etflotteur énergie propulsion.


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Moyens

LES PERFORMANCES DE L'ORGANISATION MATRICIELLE

Pour répondre aux besoins de formation des unités opérationnelles, le CIN est organisé selon une structure dite matricielle. Ce typede structure offre l’avantage d’une grande réactivité, tout en garantissant le maintien d’un très haut niveau d’expertise dans lesdomaines couverts par l’offre de formation.

Du point de vue de la fonction "enseignement", la structure matricielle du CIN comprend :

- des entités de production de services (les groupements d'instruction) chargées de réaliser et de conduire les formations; - des entités de coordination pour piloter la production des services en fonction de la demande des clients. Un projet decours fait appel à plusieurs unités de production.

Le groupement d'instruction (GI) est la structure verticale typique de l'école. Elle produit les dossiers pédagogiques et réalise lesformations. On y trouve les experts des domaines technico-opérationnels concernés, et les moyens matériels pour produire etconduire les formations.

Un cours mobilise les ressources (compétences et matériel) de plusieurs groupements d'instruction. Il devient alors nécessaire decoordonner aussi bien la conception des cours (dossiers pédagogiques), que la conduite proprement dite de ces mêmes cours.Une instance de coordination est alors activée (pilote de spécialité et pilote de cours pour la conception des cours, directeur et chefde cours pour le déroulement de la formation). Elle assure les échanges et la régulation inter-GIs pour que le « produit final »corresponde au besoin des clients (les élèves, les forces).

Les enseignants du CIN Saint-Mandrier

360 instructeurs militaires assurent des cours pratiques et théoriques dans toutes les matières enseignées au CIN.

Un proviseur détaché est le conseiller technique du Directeur de l'enseignement(DDE) en matière de pédagogie. Vingt-et-un professeurs détachés de l'éducationnationale assurent la partie théorique des cours en mathématiques, physiqueappliquée, génie mécanique et électrique, anglais. Le CIN est en relation avec 40 lycées professionnels qui ont 44 classes de formationcomplémentaire marine post-BEP, dont une partie des élèves passera au CIN lebaccalauréat professionnel EIE (Equipemenst et Installations Electriques) ou MSMA(Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés).Implanté dans l'académie de Nice, le CIN est en relation avec les services desrectorats et les établissements secondaires et supérieurs et participe aux activitésdu trinôme académique : ministère de la défense - éducation nationale - Institut desHautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). La validation des acquisprofessionnels des marins et l'homologation des diplômes marine accordés par leCIN complètent cet ensemble de relations.

Par ailleurs, le CIN a la responsabilité de conduire la formation desinstructeurs militaires de toutes les écoles de la marine.

Les formations délivrées consistent en stages d'initiation puisd'approfondissement pédagogique, formation des tuteurs pédagogiques,formation des officiers mariniers guide des unités de la flotte.


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Le centre de production multimédia des écoles

Le centre de production multimédia des écoles (CPME) dépend de la direction de l'enseignement.

LES MISSIONS

La mission prioritaire du centre de production multimédia consiste en la réalisation de produits multimédia dédiés à la formation.Elle l'a conduit à développer des compétences dans les domaines de l'expertise matérielle et conceptuelle, de la formationmultimédia et de la gestion de parc matériel.

LA PRODUCTION

Trois types de produits sont élaborés par le centre de production multimédia des écoles :

- vidéogrammes institutionnels au profit des écoles de la marine, - séquences numériques montées entrant dans la conception de produitsmultimédia.- simulateurs et tutoriels au profit d'autres écoles de la marine.

Sur la base d'une expression de besoin établie par un instructeur, le centre deproduction multimédia évalue la faisabilité et l'adéquation entre le besoinpédagogique et les types de produits multimédia disponibles. De cette phased'étude résulte un processus de conduite et de gestion de projet au cours duquell'accompagnement de l'instructeur est prépondérant.

LA FORMATION

Un cursus de formation des instructeurs a été mis en place dans les domaines de la pédagogie et du multimédia.

LA GESTION

Le matériel audiovisuel du CIN se répartit en deux catégories distinctes, matérielprofessionnel et matériel grand public. Le CPME gère directement le parc

professionnel du centre de production multimédia et pilote le matériel audiovisuelgrand public du CIN.

L'EXPERTISELe centre de production multimédia des écoles est le garant de la cohérence de la chaîne de production multimédia.

En concertation avec la section d'enseignement pédagogique, il définit des conceptset des modèles de produits informatiques. Il préconise une organisation efficientedes autres cellules de production multimédia.•La cohérence de la chaîne deproduction multimédia implique une complémentarité des outils. A ce titre, le CPMEdéfinit les standards logiciels et matériels pour les cellules de production multimédiaainsi que le matériel informatique et audiovisuel de diffusion pour les groupementsd'instruction.

Le centre de production multimédia des écoles est l e centre expert multimédiaet audiovisuel pour les écoles de la marine


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Simulation et mise en situation au CIN Saint-Mandrier

Le CIN dispose pour l'instruction de divers simulateurs qui permettent de former les élèves.

Certains sont ultra-modernes :

Le simulateur ESTURGEON : simulateur tactique pour les opérations navales. Le simulateur SIMEFCA : SIMulateur d'Entraînement et de Formation au Catapultage du porte avions Charles de Gaulle.

D'autres, plus anciens, restent indispensables pour l'instruction. Par exemple :

Le simulateur SYFAD : SYstème de Formation et d'Aide aux Diagnostics sur les moteurs diesel Le simulateur SETS : Simulateur d'Entraînement et de Traitement de Signal

Le CIN dispose également de systèmes réels, mettant en oeuvre des fonctions de simulation utilisées pour l'instruction :

Le système SENIT : Système d'Exploitation Naval des Informations Tactiques Le système ACOM : système d'Aide au COMmandement

LE SIMULATEUR ESTURGEON

Esturgeon est l'outil principal de formation aux opérations pour les équipagesdes bâtiments de surface. Il simule le fonctionnement et l'environnement d'uncentral opération (CO) à bord d'un bâtiment de combat.

Composé de PC standard, Esturgeon simule :

- Tous les mobiles d'un théâtre, avions, sous-marins, bâtiments, mobiles terrestres ; - Les consoles SENIT (système d'exploitation naval des informations tactiques) des frégates anti-sous-marines ou des frégatestype La Fayette ; - Le radar de navigation ; - Les équipements radio ; - Toutes les armes des bâtiments de surface et des aéronefs, torpilles, missiles ; - Tous les senseurs des bâtiments de surface et des aéronefs, les sonars, les radars; - Les liaisons automatiques de transmission de donnés, la liaison 11 (liaison par radio automatique de transmissions de données)et les liaisons de commandement protégées ; - Les équipements de guerre électronique radio et radar, comme les leurres et les brouilleurs.

Le simulateur s'adresse à tous les élèves français comme étrangers, depuis les matelots jusqu'aux officiers. Il simulel'environnement d'un bâtiment de combat et permet de mettre les élèves dans des situations très proches de la réalité.

L'enseignement peut se faire en équipe constituée comme à bord ou en formant simultanément de nombreux élèves à desfonctions identiques. A chaque instant, l'instructeur peut suivre ou modifier l'action pour l'adapter aux élèves et les faire progresser.


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Grâce à sa souplesse de programmation, le simulateur est capable de former simultanément 90 élèves dans des tâches aussivariées que celles d'opérateur jusqu'à celles de chef d'un domaine de lutte comme la lutte antiaérienne au sein d'une force navale.

LE SIMULATEUR SIMEFCA

SIMulateur d'Entraînement et de Formation au Catapultage .

Le SIMEFCA est un simulateur destiné à entraîner les équipes de conduite des catapultes du porte-avions Charles de Gaulle.

Il est composé de deux parties distinctes et complémentaires :

- une installation conforme à celle du Charles de Gaulle comprenant le pupitre de commande pont d'envol des catapultes, le pupitre de commande de secours et lepupitre de commande locale de l'installation. Un projecteur, un écran et une chaînestéréo traitent la partie audiovisuelle. Une station UNIX dédiée à l'instructeurpermet de contrôler la simulation et de créer des scénarii. Cette partie a étéréalisée par DCN Ruelle (Direction des Constructions Navales).

- un développement sous la forme d'une Aide Pédagogique Informatisée (API) descatapultes du Charles de Gaulle (fonctionnement détaillé, descriptif etfonctionnement interactif des circuits avec moteur de recherche d'avaries). Il estdisponible sur deux PC, dont un avec possibilité de projection sur l'écran. Cettepartie a été développée par une société privée selon un cahier des charges rédigéconjointement par le Centre de Production Multimédia des Ecoles (CPME) et lepersonnel instructeur du CIN Saint-Mandrier. Le CIN dispose du programmesource et est en mesure d'apporter des modifications et adaptations à cette API.

Le simulateur a deux objectifs principaux : la form ation initiale et le maintien en condition des équi pes de quartcatapultage du Charles de Gaulle .

Reprenant les situations et la disposition réelles avec interface audiovisuelle, le SIMEFCA offre unenvironnement très proche de la réalité.

L'API, animée et interactive, offre la possibilité d'étudier le fonctionnement complet de l'installation,élément par élément, en corrélation avec l'action sur le catapultage. Il est totalement impossibled'observer ces phénomènes à bord et l'impact sur les nouveaux embarqués est très important. Ilspeuvent appréhender de manière simple et synthétique des notions qu'ils mettraient plusieurssemaines à comprendre à bord. Une bibliothèque de photographies permet, en complément, devisualiser des pièces et composants uniquement visibles lors des IPER (indisponibilités périodiquesdu bâtiment pour entretien et réparation).

Son moteur de recherche d'avaries permet une bonne appréhension des techniques et opérationsde maintenance, ainsi que des principales avaries prévisibles, l'expérience des instructeurspermettant un enrichissement en temps réel de la base de données.

Le simulateur permet la formation du personnel dans desconditions proche de la réalité (version jour et nuit) et entoute sécurité. Il évite ainsi une formation en doublelongue, coûteuse, obligatoirement à la mer etpréjudiciable aux opérations

L'autre principal atout du simulateur est de pouvoir préparer lepersonnel, en toute sécurité, à des situations impossibles à réaliser àbord en condition normale et pour entraînement (par exemple le longfeu catapulte). Toutes les situations peuvent être simulées avec letemps nécessaire à l'analyse à chaud et au débriefing vis-à-vis de lasécurité et des procédures.


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LE SYFAD

L'installation de base se compose :

- D'un moteur diesel dont les circuits (eau de réfrigération, gazole...) ont été modifiés et instrumentés à l'aide de divers actionneurscréant des perturbations.- D'une base de commande des actionneurs de perturbation, appelée baie instructeur.- De deux bancs de visualisation en temps réel des paramètres de fonctionnement associés aux différents circuits.- Des ordinateurs de visualisation en temps réel des circuits divers (huile, eau...)- D'un logiciel de recherche de pannes : par un jeu de questions-réponses, ce logiciel permet de trouver les causes d'une avarieconstatée.

LE SETS (Simulateur d'Entraînement et de Traitement de Signal)

Il permet la formation à l'exploitation des signaux acoustiquesreçus par les sonars d'écoute très basse fréquence (ETBF)

des sous-marins et des frégates. Les élèves sont d'abord formés aux postes nécessaires à

l'exploitation de ces signaux, à savoir les graphiques azimutset fréquences et la table traçante.

Puis ils sont placés en situation opérationnelle grâce au simulateurSETS. La cellule de pilotage du simulateur permet aux instructeursde prédéfinir des thèmes d'exercices parfaitement réalistes etd'intervenir sur la cinématique en temps réel.

LES SENIT (Systèmes d'Exploitation Naval des Inform ations Tactiques)

Le SENIT permet de maîtriser en temps réel une situation tactique commune à l'ensemble de laforce navale et de coordonner au sein de cette force l'emploi des armes.

Dans la marine nationale, plusieurs familles de SENIT coexistent, traduisant l'évolutiontechnologique des différents systèmes. Certains sont embarqués sur des frégates du typeDuquesne et Tourville, ou encore Georges Leygues ou Cassard, et la dernière génération équipele porte-avions Charles de Gaulle. Un autre système de traitement de l'information (STI), deconception française, est installé sur les frégates de type La Fayette.

L'architecture d'un SENIT se décompose en trois sous-systèmes :- le sous-système "calcul" organisé autour de un à plusieurs calculateurs et de ses périphériques;- le sous-système "visualisation" distribuant les informations aux consoles de visualisation ;- le sous-système "transmission" articulé autour des liaisons automatiques de données tactiques(liaisons 11,14,16).

L'ACOM (Système d'Aide au COmmandement de la Marine )


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Le produit logiciel ACOM est l'outil informatique de la marine nationale pour la préparation, la présentation et la conduite desopérations dans les états-majors tactiques et à bord des bâtiments. Il se trouve implanté dans toutes les unités de la marine : àl'état-major de la marine, dans les centre de commandement comme ceux de Toulon où de Brest, au sein des bases aéronavalesou à bord des sous-marins ou des bâtiments de surface de la taille au moins d'un chasseur de mines.

Phase de démonstration

Le CIN dispose de deux installations complètes permettant d'enseignerl'utilisation de cet outil à tous les marins spécialisés dans les opérationsaéronavales, depuis les matelots jusqu'aux officiers.

Le simulateur est en tout point identique à celui existant dans les forces. Il estconstitué de deux serveurs et de 13 consoles UNIX et de deux projecteursmultimédia.

L'enseignement est réalisé en deux phases : une de démonstration à l'aide de laprojection sur grand écran de la situation ACOM ; l'autre sous forme de travaux

pratiques sur les consoles. Les élèves réalisent alors des exercices conformes àceux qu'ils ont à effectuer dans leurs unités.

Phase de travaux pratiques

Le sport au CIN Saint-Mandrier

Les installations

La piscine : 25 m X 12 m / 6 couloirsC’est certainement l’installation la plus fréquentée, que se soit parles élèves ou les permanents de l’école, les militaires de lapresqu’île, leurs familles, les clubs et les diverses associations Fréquentation annuelle : plus de 40 000 personnes


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La salle de musculation : 144m² Cette salle attire également un public nombreux, militaires et

membres de la fédération des clubs sportifs et artistiques de ladéfense (FCSAD). Située a côté du hall d’accueil, elle est en

permanence sous surveillance. Fréquentation annuelle : environ 10 000 personnes

La salle de judo/karate, fitness, circuit d’entraî nement Ces salles servent autant aux élèves qu’aux membres des diversessections FCSAD du CIN ST MANDRIERLa salle fitness est particulièrement fréquentée au travers de ces 5séances dirigées (stepp, body, abdos, fessiers) pour le club du CIN,plus les séances découvertes proposées aux élèves.Fréquentation annuelle : 15 000 à 20 000 personnes

Salle omnisports : Plateau de travail principal pour les élèves, le gymnase

accueille aussi de nombreux matchs de coupe ou dechampionnats régionaux concernant ou non les équipes du

CIN. Quant aux amateurs de badminton, malgré les 5 terrainstracés ils doivent souvent réserver à l’avance leurs créneaux

de jeu .

La salle de boxe: 130 m² Cette salle est à l’heure actuelle en pleine refonte, (peinture, parquet,électricité, décors) pour devenir une salle de cardio-trainingcomposée de steppers, rameurs, tapis de course et vélos haut degamme.

Petit gymnase : Le saint lieu du grimper de corde et de la détente verticale,

l’antre des joueurs de tennis de table; Il est équipé d'unsplendide mur d’escalade de 120 m², offrant aux élèves

l’apprentissage de nouvelles motricités, la prise deresponsabilité, la confiance en l’autre et la gestion du stress.


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Les cours de tennis : Au nombre de deux, plus un double fronton, auquel on peut ajouterles deux terrains du côté logement des officiers, le tauxd’ensoleillement de notre région leur donne toutes raisons d’être. Ilssont ouverts en permanence et libre d’accès.

Plateaux extérieurs : Situé sur deux niveaux ils comprennent :

trois terrains de basket ball deux terrains de handball trois terrains de volleyball un terrain de tennis ballon

une pelouse un stabilisé

une piste de 400 m un circuit cross

L’antenne du bureau sport au site St Georges

Une piste de 280 m Un terrain de handball Deux terrains de volley Deux terrains de basketUne salle de musculation Un circuit d’entraînement Un terrain de foot stabilisé

Le Fanion

Avers Revers


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L'emblème

L'ancre , support de l'écu, marque l'appartenance de l'unité à la marine.

La roue dentée rappelle les spécialités touchant à la mécanique (mécaniciens,missiliers).

La couronne de gisement évoque à la fois la spécialité de timonier et lanavigation.

Le canon est le symbole traditionnel des écoles d'artillerie.

Neptune, dieu de la mer, tient les foudres qui rappellent les spécialitésconsacrées à l'électricité et à l'électronique, mais également auxtélécommunications.

Saint-Mandrier a été choisi pour suggérer le lieu d'implantation de l'unité.

La fibule timbrée de la croix de la Légion d'honneu r rappelle que ledrapeau des apprentis mécaniciens, dont le CIN a la garde, a reçu cettedécoration.

La jarre d'où s'échappent les eaux évoque le savoir distillé aux élèves lorsde leur séjour dans les différents cours et stages du centre.

L'histoire du CIN Saint-Mandrier

La Provence était du Ve au VIe siècle sous domination wisigothe jusqu'à leur défaite à Vouillé en 507 face aux Francsde Clovis.

Elle passa ensuite sous la tutelle des Ostrogoths avant de devenir une puissante principauté sous le nom de comté deProvence. Son rattachement au Royaume de France ne date que de 1483 et fut l'œuvre des habiles manœuvres deLouis XI.

Le nom de Saint-Mandrier provient d'un guerrier wisigoth qui était chargé de la surveillance côtière de l'île (elle nedevint une presqu'île qu'au XVIIe siècle grâce aux courants marins qui ensablèrent la passe des Sablettes).

Ce soldat du roi Alaric II vivait en ermite (état qui se traduit en latin par mandreas) et soignait bénévolement ceux quivenaient à lui.

Comme le saint dont elle tire son nom, la presqu'île de Saint-Mandrier avait deux vocations : hospitalière et militaire.

LA VOCATION HOSPITALIERE

Ce n'est qu'au XIIème siècle que la presqu'île se développe. Créée dans lebut évident d'acquérir la souveraineté commerciale en éliminant la grande

puissance maritime que représentaient les Provinces-Unies, la marinefrançaise a du développer toute une infrastructure. Saint-Mandrier se voit

alors "greffé" de l'hopital Saint-Louis qui resta opérationnel jusqu'en 1936.

L'hôpital fut construit dès 1669 par les bagnards de Toulon. Il servait surtout aux équipages des navires enquarantaine et son éloignement de Toulon et des grands foyers de population permettait d'éviter la propagation desépidémies. L'hôpital fut fermé en 1785. Pendant la Révolution, l'hôpital servit surtout à l'accueil des blessés après ledépart des Anglais et la prise de Toulon par les armées de Paris. Mais entre-temps, les conditions d'hygiène s'étaientconsidérablement détériorées.La restauration reconstruisit entièrement l'hôpital et ajouta une chapelle. Cette dernière, construite par 600 bagnards


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entre 1825 et 1829, est un très bel exemple de l'art religieux provençal du début du XIXème siècle.Ce n'est qu'en 1936 que l'hôpital ferma ses portes, l'hôpital Sainte-Anne de Toulon ayant pris le relais après unecampagne d'agrandissement.

LA VOCATION MILITAIRE

Avec l'émergence de Toulon comme port militaire, la presqu'île de Saint-Mandrier s'est très vite révélée une positionstratégique de première importance, puisqu'elle bloque la rade et permet de contrôler l'accès au port.C'est en 1695 que furent construites un certain nombre de batteries afin de contrer une éventuelle menace anglaisesur Toulon. La France est alors en pleine Guerre de la Ligue d'Augsbourg. Ces défenses servirent surtout pendant lesiège de Toulon en 1707, lors de la Guerre de Succession d'Espagne. Napoléon, à défaut d'avoir une marine, fit construire de nombreux ouvrages de défense côtière sur le littoral atlantiquecomme sur le littoral méditerranéen. Parmi eux se trouvent les Tours Modèles, dont une seule fut élevée àSaint-Mandrier en 1812, sur le site de la Croix des Signaux. Après cette tentative d'établir un réseau de batteriesstandardisées, la Monarchie de juillet reprit le flambeau en édifiant des ouvrages de "type 1846". C'est dans cet espritqu'en 1850 fut construit le fort de la Croix des Signaux. L'oeuvre fut prolongée par le Second Empire, de 1852 à 1860.

La crise des fortifications consécutive à l'apparition de l'obus à la méliniteobligea à réadapter tout le système défensif. L'invention des armeschimiques à la fin du XIXème siècle, ainsi que l'augmentation de la

puissance de feu, amena la construction de galeries souterraines pour seprotéger.

L'essor final eut lieu lors de l'entre-deux guerres. Les canons des forts furentalors remplacés par des tourelles doubles de 340 provenant des surplus de

la marine. Ironiquement, ces canons ne furent utilisés que par les Allemandslors de l'occupation de la Provence, entre 1942 et 1944.

SAINT-MANDRIER ET L'ENSEIGNEMENT MILITAIRE

L'ultime métamorphose de la presqu'île commence en 1936 avecl'installation de l'Ecole des mécaniciens chauffeurs et scaphandriers dansles locaux de l'hopital Saint-Louis.. Après sa fermeture durant les hostilitésde 1939-1945, l'école réouvre ses portes à la Libération et s'appelledésormais l'EAMF (Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte), puisGEEM (Groupement des Ecoles Energie de la Marine) en 1989.Parallèlement, le site Sud de la presqu'île vit la création du CIN (Centred'Instruction Naval) en 1971. Il fut le fruit d'une décision de regroupementdes nombreuses écoles de la marine dispersées jusqu'alors dans la régiontoulonnaise. Les deux écoles fusionnèrent en 1993 pour former aujourd'huile plus grand centre de formation de la marine nationale.

Les drapeaux du CIN Saint-Mandrier

LE DRAPEAU DES CANONNIERS MARINS

Il est actuellement confié à la garde du centre d’instruction naval deSaint-Mandrier. Il fut le résultat d’une souscription publique des Toulonnais pendant le premierconflit mondial, en hommage aux glorieux canonniers marins.

Ce drapeau porte :

- au centre des quatre couronnes d’angle, les initiales C.M.

- les inscriptions suivantes :

Champagne 1915 Verdun 1916 Somme 1916 Malmaison 1917 Bataille de France 1918


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- les décorations suivantes :

Croix de guerre 1914/1918 avec palme Croix de guerre 1939/1945 avec palme Médaille militaire

- Dans la cravate il est écrit sur l’un des pans : « Don patriotique de la Ville de Toulon »

LE DRAPEAU DES APPRENTIS MECANICIENS DE LA FLOTTE

Remis à l’Ecole des apprentis mécaniciens de la flotte (EAMF) le 25 janvier 1985, cedrapeau est l'un des huit "drapeaux en activité attribués à une unité constituée"existant dans la marine. Quatre décorations sont épinglées à la cravate du drapeaurappelant les services éminents rendus à la France par les élèves de cette école.

- la croix de guerre 1914-1918 avec palme, reçue en 1922 avec citation à l'ordre de l'Armée,

- la croix de guerre l939-1945 avec palme, reçue en 1953 pour récompenser la bravoure et laconduite des marins mécaniciens et armuriers pendant la deuxième guerre mondiale,

- la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs avec palme, reçue en 1955, dont lacitation exalte l'esprit de devoir et de sacrifice des marins formés à l'E.A.M.F.,

- la croix de Chevalier de la Légion d'honneur, remise en 1958 par le vice-amiral d'escadreBarjot.

En 1985, la promotion DUPLEIX fut la première promotion d'apprentis présentée à ce glorieux drapeau qui rappelle le courage et lavolonté de servir la France de leurs aînés.

Comment accéder au CIN ?

Les transports

Transports routiers

- Toulon - Marseille par A50 (65km)- Toulon - Nice par A8 (150km)- Toulon - Aix en Provence par A52 (80km)

Transports ferroviaires

Gare ferroviaire de Toulon- Info ventes/réservations 08 36 35 35 35


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- Toulon - Sisteron par A51 (200km)- Toulon - Paris par A7 et A6 (860km)

Société des autoroutes ESCOTA- Info trafic 04 94 49 33 33- Direction générale 04 94 45 52 71

- Info horaires/trafic 08 36 67 68 69

Transports aériens

Aéroport de Toulon/Hyères 04 94 00 83 83Aéroport I Nice-Côte d'Azur 04 93 21 36 50Aéroport II Nice-Côte d'Azur 04 93 21 42 51Aéroport Marseille Provence 04 42 14 14 14

Transports maritimes

Gare maritime 04 94 22 80 82SNCM Ferryterrannée 04 94 16 66 66SNCM-CMT 04 94 16 66 60Port marchand 04 94 87 04 03

Le bateau

Sur le port de Toulon, vous pouvez embarquer sur un des bateaux de la société SITCAT, qui vous mènera jusqu'à Saint-Mandrier.

Le voyage sera gratuit si vous présentez le badge du CIN (badge S et PS).

Société SITCAT : 04.94.03.87.03

Le bus

Une ligne de bus dessert aussi Saint-Mandrier (ligne 28).

RMTT : 04.94.03.87.17

Photos

Presqu'île de Saint-Mandrier Site Cépet Site Cépet

Chapelle Saint-Louis Site Cépet Site Saint-Georges

Site Saint-Georges Site Saint-Georges Site Saint-Georges


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Défilé Cépet Site Saint-Georges Salle de tradition

Secrétariat central Bureau administratif Bureau militaire

Centre de documentation Bar officiers Salle de distraction

Journée "cent fleurs" Journée "tradition et famille" Journée "tradition et famille"

Actualités

Entre familles et tradition… ( Cols bleus n°2708 du 03 juillet 2004)Comme chaque année, le CIN Saint-Mandrier s’est fait le théâtre d’une des manifestations les plus populaires de l’unité : lajournée «tradition et familles». La matinée était essentiellement vouée à la tradition et, pour ouvrir les hostilités, un concours detir à la corde était organisé par le service des sports.Puis sainte Barbe (patronne des artilleurs et des sapeurs), saint Éloi (patron du matériel et des mécaniciens), et saint Gabriel(patron des transmetteurs) pénétraient dans la cour d’honneur aux rythmes du bagad et de la musique du CIN. Pour conclure ledéfilé, M. Laudet en costume d’artilleur conduisait la réplique d’un canon napoléonien attelé à un superbe destrier. Tandis qu’avec humour et impertinence, les saints patrons interpellaient le commandant du CIN, le CV Henri Lechat quirépondait sur le même ton, les familles visitaient l’exposition préparée par le MT Graff.L’après-midi, Sur le stade, on admirait les interventions d’hélitreuillage du commando Hubert, alors que les robots du grouperégional d’intervention et de déminage effectuaient des démonstrations sur le parking du foyer.M. Stéphane Barbi

Documents

Le CIN Saint-Mandrier - voyages-decouverte.net · Au cours du troisième jour, ils signent un engagement de 10 ans. ... La mission prioritaire du centre de production multimédia