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Convention USF 2010 à Nantes L’évènement annuel de l’écosystème SAP par le club des Utilisateurs SAP Francophones page 2 et page 4 Trimestriel - Juin 2010 Le club des Utilisateurs SAP Francophones A lire : Nouveau virage ou nouvelle envergure pour l’USF ? page 6 Une mise en œuvre de haut vol chez Air France / KLM page 8 Le ROI, une valeur sûre à l’USF page 10 n°7 Le magazine des Utilisateurs des progiciels de gestion SAP www.usf.fr

Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°7 Convention · l’histoire de l’humanité et des êtres vivants. ... Quels sont les atouts, les simplifications et les gains engendrés

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“ Convention USF 2010 à NantesL’évènement annuel de l’écosystème SAP par le club des Utilisateurs SAP Francophones

page 2 et page 4

Trimestr ie l - Juin 2010

Le club des Utilisateurs SAP Francophones

A lire :

“Nouveau virage ou nouvelle envergure pour l’USF ?page 6

“Une mise en œuvre de haut vol chez Air France / KLMpage 8

“Le ROI, une valeur sûre à l’USFpage 10

n°7Le magazine des Uti l isateurs des progiciels de gestion SAP

www.usf.fr

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L’accélération des innovations

technologiques nous oblige-t-elle

à repenser autrement

nos systèmes d’information ?

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Le club des Utilisateurs SAP Francophones

Réservez vos dates, rendez-vous les 13 & 14 octobre, venez nombreux !Pour en savoir plus, consultez notre site dédié à cet évènement : www.usfconventions.fr

Convention USF 2010

• ATELIERS • PLÉNIÈRES • EXPOSANTS

L’évènement annuel de l’écosystème SAP par le club des Utilisateurs SAP Francophones

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éd

ito

Claude MOLLY-MITTONPrésident de l’USF

Le 23 mars dernier, le Conseil d’Administration de l’USF s’est renouvelé et m’a ensuite élu à la présidence de l’USF, en succession de Jean Leroux, que je remercie chaleureusement pour le travail qu’il a accompli au sein de l’association.

L’USF en vingt années d’existence s’est considérablement transformée. Mais, de même que nous constatons tous, au sein de nos entreprises et de nos administrations, une formidable accélération des innovations technologiques et des enjeux qui y sont associés, l’USF va devoir, dans les prochaines années, profondément évoluer. Cette évolution devra toutefois préserver les principes et les valeurs fondatrices de partage, d’échange, de réflexion, d’objectivité, d’autonomie de jugement et de parole qui sont celles de l’USF. Ces valeurs sont démontrées quotidiennement par l’investissement de ses adhérents qui ont consacré en 2009 près de 1.500 jours hommes de travail à travers ses 15 commissions. Cette implication est une force pour l’USF. Elle est très profitable pour ceux qui ont compris tout l’intérêt, le gain de temps et le gain financier que peut apporter le partage d’expériences ciblées, l’influence positive sur l’éditeur ou bien l’obtention d’informations privilégiées de toute nature par le canal de l’USF.

L’USF devra s’ouvrir à des communautés d’utilisateurs non ERP. Jusque récemment, SAP rimait exclusivement avec ERP, et par voie de conséquence, l’USF était sur la même ligne directrice. Aujourd’hui, et sans doute plus encore demain, l’éditeur SAP est beaucoup plus multiple, tout particulièrement en France. L’USF a pour vocation évidente de devenir le club de tous les utilisateurs des solutions SAP, d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, et

non plus uniquement celui des utilisateurs de l’ERP SAP.

L’USF doit aussi capitaliser sur sa force et sa légitimité reconnues par tous afin de fédérer plus encore l’écosystème SAP francophone à travers une ouverture contrôlée aux prestataires partenaires.

L’USF doit évidemment continuer le formidable travail entamé par les équipes précédentes au niveau international à travers sa participation active et très appréciée au sein du SUGEN.

Nous aurons à n’en pas douter l’occasion de revenir plus en détails sur ces différents points dans les prochains mois, notamment via ce magazine, mais aussi lors de ce qui demeure, sans conteste, le plus important de tous les évènements de l’écosystème SAP Francophone : la Convention de l’USF.

Je sais que vous y serez très nombreux et je vous donne donc rendez-vous à Nantes les 13 et 14 octobre prochain.

L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 3

Ce magazine se veut être le reflet de la notion « d’échanges et de partages » chère à notre esprit, n’hésitez donc pas à nous faire partager vos avis et remarques :

USF • 64, rue du Ranelagh • 75016 PARIS Tél. : 01 43 40 68 80 • Fax : 01 43 41 72 78 E-mail : [email protected]

Le club des Utilisateurs SAP Francophones

l’usfLe magazine des Uti l isateurs des progiciels de gestion SAP

n°7

www.usf.fr

Enjeux• Convention USF 2010 : l’innovation

au cœur de l’écosystème SAP. . . . . . . . . page 4

Décryptage & Actualités• Décryptage : De nouveaux statuts pour l’USF :

nouveau virage ou nouvelle envergure ? . . . . page 6

Retours d’expérience• Une mise en œuvre de haut vol

pour AIR FRANCE / KLM . . . . . . . . . . . page 8

• Le ROI, une valeur sûre à l’USF . . . . . . . page 10

Commissions• La commission SRM

reprend des couleurs . . . . . . . . . . . . page 13

• Actualité du Groupe de Travail Trésorerie . . . . . . . . . . . . page 14

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dirigeants à repenser un nouveau modèle de croissance et de régulation. Il évoquera les conséquences pour les entreprises ; leurs stratégies et leurs systèmes d’information.

La sociologie avec Dominique Wolton

Directeur de recherche au CNRS, Daniel Wolton fonde et dirige une revue internationale (Hermès) qui a pour objectif d’étudier de manière interdisciplinaire la communication, dans ses rapports avec les individus, les techniques, les cultures, les sociétés. Auteur de nombreux ouvrages, il nous exprimera son point de vue sur la révolution du 21ème siècle qu’il considère, non comme celle de l’information, mais celle de la communication. Pas celle du message, mais de la relation. Selon lui, la performance des techniques comme progrès de la communication serait un leurre. Faut-il alors sortir de la néo-réalité des écrans pour retrouver l’expérience de la réalité et admettre que le problème n’est pas le volume d’informations, mais les connaissances pour les traiter.

Les technologies avec de multiples acteurs

Cloud Computing, SaaS, IN-Memory, Green IT ou IT for Green, réseaux sociaux... qui sont autant d’innovations technologiques susceptibles d’accompagner les changements de stratégies d’entreprise qui découlent des bouleversements économiques et qui nous obligent à repenser autrement nos Systèmes d’Information.

Parmi ces changements, nul doute que nous sommes en train de vivre une vraie rupture technologique avec l’arrivée du Cloud Computing et des « Cloud Services »

EnjeuxEnjeux

p. 4 - Juin 2010 - L’USF n°7

Enjeux

… par Norbert Spiteri, InterPresse

CONVENTION USF 2010 : L’INNOVATION AU CŒUR DE L’ÉCOSYSTÈME SAP

Moment phare du calendrier de l’association, la Convention USF 2010, réaffirme sa volonté d’aborder une série de thèmes de réflexion sur les problématiques qui impactent la vie et la stratégie des entreprises, ses conséquences sur le système d’information.

Ainsi, la Convention 2010 s’efforcera d’apporter, à la faveur des plénières et des retours d’expériences, un éclairage à la fois philosophique, économique, sociologique et bien sûr technologique, afin d’élargir nos visions et nos représentations.

La philosophie avec Pascal Picq

Paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France où il collabore avec le professeur Yves Coppens. Pascal Picq est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques autour de la question de « Qu’est-ce que l’humain ? ». D’une manière distanciée par rapport aux préoccupations quotidiennes des utilisateurs SAP, il nous expliquera comment la théorie de l’évolution peut nous aider à comprendre les bouleversements auxquels nous sommes confrontés. Hasard, nécessité ou sélection naturelle, seront examinés à l’aune des millénaires qui ont marqués l’histoire de l’humanité et des êtres vivants.

L’économie avec Daniel Cohen

Professeur d’économie à l’École normale supérieure, à Paris I et à l’École d’économie de Paris, Daniel Cohen, déjà présent à la convention de Reims, sera une nouvelle fois parmi nous pour nous aider à comprendre comment la financiarisation de l’économie, et ses effets sur l’endettement des pays industrialisés, va obliger les

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Infrastructure du Cloud avec François Stephan

Directeur IT Transformation de Thales et représentant de Thales au sein du CRIP (Club des Responsables d’Infrastructure et de Production), François Stephan est leader du Groupe de Travail sur le Cloud Computing. Une première approche pédagogique nous permettra de mieux définir la réalité du Cloud Computing aujourd’hui à travers un rappel des modèles : IaaS, PaaS, SaaS, Cloud public, Cloud privé, Cloud hybride. En outre, grâce aux contributions du CRIP, nous bénéficierons des premiers retours d’expérience de ses membres autour du Cloud Computing, notamment la solution déployée chez Thales à travers une infrastructure sécurisée, virtualisée, fournie à la demande via Internet.

Autre révolution en marche, celle du Green IT, dont la dématérialisation des documents est l’une de ses illustrations concrètes. Or, du fait du développement du Cloud Computing, les datacenters géants et les réseaux nécessaires pour se relier à eux, sont en train de se multiplier. Conséquence directe, ils vont considérablement accroître la consommation énergétique mondiale. Dans ces conditions, les deux ruptures technologiques majeures actuelles que sont le Cloud et le Green IT sont-elles conciliables ?

Inversement (IT for Green), comment le Système d’information peut accompagner les entreprises dans une démarche de développement durable ?

Est-il en mesure de prendre en charge des problématiques environnementales, économiques et sociales ? Avec quels outils ?

Avec l’arrivée des nouvelles bases de données reposant sur la technologie “In-Memory”, les applications transactionnelles et décisionnelles entament un rapprochement. Quels en seront les bénéfices et les coûts ?

En somme, l’USF dessine jour après jour, un monde de relation, de partage de connaissances et de décryptage de l’actualité dans ses multiples facettes.

qui l’accompagnent (dont le SaaS, Software as

a Service), une révolution dont on ne perçoit pas

encore pleinement toutes les conséquences sur

nos applications, et notamment sur nos ERP.

Quels sont les atouts, les simplifications et les gains

engendrés par le Cloud, mais aussi les dangers,

les limites, les impacts en termes de sécurité et de

disponibilité ? Toutes les applications, notamment

les ERP, sont-elles concernées ? Quelle va être la

conséquence de cette révolution technologique sur

les modèles économiques des éditeurs de progiciels

et notamment les éditeurs d’ERP ?

SOA, ERP et Cloud avec Jean-Louis Lequeux

Architecte en Système d’information, il est notam-

ment l’auteur de « Manager les ERP, Architecture

Orienté Services (SOA) ». Il nous expliquera

comment le concept d’ERP, initialement conçu à

des fins de gestion globale de l’entreprise, pourra

évoluer face au bouleversement des modèles éco-

nomiques. À cette rupture de nature économique,

se rajoute les ruptures technologiques dont celle du

« Cloud Computing ». Or, souligner uniquement ses

aspects infrastructurels est insuffisant. Il entrevoit

une évolution continue vers des couplages de plus

en plus lâches des SI destinés à interopérer entre

eux. L’architecture Orientée Services (SOA et servi-

ces Web) sera sans doute la clé pour permettre aux

ERP d’aller dans « le nuage ». EnjeuxEnjeux

L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 5

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Décryptage

Le but étant d’obtenir le plus large consensus possible sur les objectifs de changement de statuts liés notamment à l’ouverture aux partenaires, aux modalités de financement et à la gouvernance de l’association.

De cette enquête menée pendant l’été 2009, il ressort trois grandes pistes de réflexions

• La première touche à la perception de l’USF, sa réalité d’aujourd’hui et celle attendue au cours des prochaines années. Les personnes consultées ont émis le vœu d’acquérir une plus grande autonomie vis à vis de SAP, de mieux intégrer ses consultants techniques et de formaliser les échanges et les questions avec l’éditeur.

Tous soulignent l’intérêt d’accroître le nombre d’adhérents, pour peser davantage dans l’écosystème, et d’améliorer l’accueil et l’intégration des nouveaux membres à travers le développement du réseau social propre à l’USF.

• La seconde se rapporte à l’ouverture aux partenaires et à l’international.

Dans le cadre de cette volonté d’ouverture aux partenaires en tant que membre de l’USF, il s’agit, bien entendu, de définir un cadre strict dans la mesure où l’USF ne souhaite pas perdre son âme, à travers des dérives purement commerciales et un mélange des genres entre clients et fournisseurs.

À ce titre, l’USF organise un débat avec une dizaine de partenaires sélectionnés pour rédiger une charte déontologique visant à fixer leur rôle et place, leurs droits et devoirs, sachant que l’USF reste de façon intangible une association d’utilisateurs. Cette ouverture s’adresse également à d’autres associations d’utilisateurs œuvrant dans l’univers des SI et qui regroupent leurs membres autour de professionnels de l’informatique, de réflexions

p. 6 - Juin 2010 - L’USF n°7

DE NOUVEAUX STATUTS POUR L’USF : NOUVEAU VIRAGE OU NOUVELLE ENVERGURE ?

Par Patrick Geai, Vice-président “Stratégie” et Trésorier de

l’USF.

Après 20 ans d’existence et de succès grandissant, l’USF se rénove et entame une nouvelle phase de son histoire. Pour les responsables de l’USF, l’idée de changer de statuts n’est pas anodine. Elle relève de la prise en compte de facteurs liés à son évolution, à sa représentativité locale et internationale, et donc son poids dans l’écosystème SAP. Sachant que la réalité du Système d’Information et de Communication des entreprises dépasse le seul cadre de l’ERP, même si celui-ci reste l’un de ses piliers fondamentaux.

L’USF a donc entamé un processus de rénovation qui tient compte de ces observations sans renier d’un millimètre ses principes fondateurs : l’indépendance et le partage des connaissances.

Comme toute association qui se respecte, l’USF s’est assuré au préalable que cette démarche de réflexion autour de ses statuts reflétait la diversité des opinions de ses membres et partenaires externes concernés, à travers une enquête et une série d’interviews visant à recueillir les suggestions et avis à partir d’un échantillon représentatif. Celui-ci était composé de membres du comité exécutif et du conseil d’administration, d’adhérents appartenant aussi bien à des grandes entreprises que des PME et du Secteur Public. De plus, le panel a principalement été élargi à d’autres associations, des prestataires (sociétés de conseil et intégrateurs) ainsi qu’à SAP. Décryptage & ActualitésDécryptage & Actualités

Page 7: Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°7 Convention · l’histoire de l’humanité et des êtres vivants. ... Quels sont les atouts, les simplifications et les gains engendrés

L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 7

technologiques ou méthodologiques. Elle touche également aux éditeurs connexes et aux grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs.

Au niveau international, la démarche déjà bien engagée en 2009 avec le SUGEN va se poursuivre notamment pour accroître les échanges en dépit des barrières linguistiques.

• La troisième réflexion concerne la Gouvernance notamment à travers la création d’un poste de Délégué Général. L’USF a en effet émis l’idée de recruter un Délégué Général attaché au Président qui aura pour mission d’assurer la gestion opérationnelle du comité exécutif et de contribuer au développement de l’association. Il sera chargé d’épauler le comité exécutif

et d’être présent aux réunions du conseil d’administration sans toutefois participer aux votes.

En somme, l’élaboration des statuts validés lors de la dernière assemblée générale du 23 mars 2010 correspond à la stratégie adoptée en matière de renouveau de l’USF. Elle se réfère à trois idées forces : Ouverture, International, Gouvernance et au respect de ses fondamentaux : indépendance, partage des connaissances, pouvoir d’influence.

Pour connaître le détail des nouveaux statuts (accès réservé aux adhérents), se rendre à l’adresse : http://www.usf.fr/usf/qu_est_ce_que_l_usf/les_statuts

Décryptage & ActualitésDécryptage & Actualités

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Retours d’expérienceRetours d’expérience

p. 8 - Juin 2010 - L’USF n°7

UNE MISE EN ŒUVRE DE HAUT

VOL POUR AIR FRANCE / KLM

TÉMOIGNAGE

Jean-François Combe, IT Depart-ment - Logistic Purchasing and BI Manager.

En 1999, Air France a décidé de met-

tre en œuvre une solution baptisée

Click2Buy pour structurer ses proces-

sus d’achats, d’approvisionnements

et de gestion des stocks non aéro-

nautiques. Auparavant, les processus

étaient partiellement informatisés et

les opérations souvent manuelles. Le

manque d’interaction en temps réel

entre les différents acteurs de la chaîne

était manifeste. « Nous recherchions à

l’époque un outil à même de conforter

l’organisation des Achats qui structu-

rerait, homogénéiserait et imposerait

ses processus en les optimisant au

passage. »

Le déploiement de Click2buy s’est

alors inscrit dans le cadre d’un projet

d’entreprise plus global, et notamment

autour de l’axe intitulé “Rénover nos

systèmes de gestion” avec comme

objectifs principaux de maîtriser les

engagements de dépenses, de stan-

dardiser et simplifier les pratiques et

de garantir le respect des procédures

Achats. Ce projet visait également à

maîtriser les sources d’approvisionne-

ment et à mettre en place un pilotage

des fournisseurs avec des tableaux

de bord de la performance.

cessus Achats avait été atteint de

part et d’autre. Néanmoins la nouvelle

mission de l’outil devrait consister

à aligner ces processus Achats :

familles de produits et fournisseurs

référencés, comme les organisations

Achats fusionnaient. Air France

employait SAP SRM 2.0 tandis que

KLM utilisait SAP SRM 4.0. L’idée

de converger vers SAP SRM 5.0 est

alors apparue comme la solution la

plus cohérente, même si à l’époque

SAP n’avait pas encore d’expérience

notoire en la matière sur ce type de

montée de version. Or, tout s’est bien

déroulé, les charges et les délais ont

été scrupuleusement respectés.

Les deux Délégations aux Achats Air

France et KLM travaillent depuis sur

ce même outil. Cependant, il ne s’agit

pas encore à ce jour d’une complète

synergie qui recouvre la totalité des

processus. Air France, en effet, a

interfacé SRM avec SAP Corporate

ECC 5.0 qui gère, entre autres, la

Comptabilité et le Contrôle de gestion

(Flux SAP SRM dit « Classique »). Le

champ de compétence de SRM se

borne donc à la gestion des paniers

d’achats, au workflow de validation

des dépenses et à la réception des

commandes. KLM qui n’est pas doté

de SAP pour son back-office comp-

table confie l’ensemble du processus

achat à SRM (Panier, Workflow,

Commande, Réception et facturation

fournisseur) à travers le flux dit « Stand-

alone ». Exemple de convergence

réalisé, le workflow d’approbation

a été uniformisé et la Direction des

Achats du Groupe dispose depuis

2007 des mêmes seuils financiers

pour la délivrance des autorisations

de dépenses pour Air France et KLM.

Avec le déploiement de SAP FI-CO

chez KLM, la synergie sera totale et

La solution adoptée s’appuie sur

deux applications informatiques du

marché :

• SAP SRM 5.0 (Supplier Rela-

tionship Management), un module

d’e-procurement qui sert d’outil

d’expression de besoins, de vali-

dation des paniers et de réception

des commandes. Basé sur une

technologie internet, ce module

offre, en particulier, une grande sim-

plicité d’utilisation et des possibilités

d’automatisation accrues : accès à

des catalogues fournisseurs, émis-

sion de commandes et réception de

factures sous format électronique.

• SAP ECC 5.0 MM (Material Mana-

gement), un module d’Achats et

de Gestion des stocks.

Un ROI bien au-delà des ambitions

initiales de la Compagnie

L’implémentation de la solution desti-

née à faire appliquer la politique des

Achats a permis de générer des gains

Achats de l’ordre de 5% sur l’assiette

des dépenses contractualisées, et

ainsi de contribuer à la maîtrise des

dépenses. Elle s’est révélée être très

bénéfique par rapport à l’investis-

sement global. La mesure du ROI

effectuée à partir d’indicateurs de

performance a aussi permis d’évaluer

un gain de temps significatif obtenu

sur chaque processus mis en œuvre.

Enfin, la solution a ouvert les portes

de la dématérialisation des factures et

de ses économies considérables en

matière de productivité comptable et

de diminution de coûts logistiques.

Synergie entre Air France et KLM

Auparavant chacune des Compagnies

disposait de procédures distinctes.

Lorsqu’en 2007, notre partenaire

KLM a migré sur le SI Air France, le

même niveau de maturité des pro-

Page 9: Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°7 Convention · l’histoire de l’humanité et des êtres vivants. ... Quels sont les atouts, les simplifications et les gains engendrés

la dernière enquête de satisfaction

utilisateur). Le second concerne la

fiabilité de l’application. En effet, le

taux de disponibilité est proche de

99%. Et enfin le troisième se réfère à

l’intégration totale avec les modules

financiers et de contrôle de gestion

de SAP. Par rapport à la majorité des

autres solutions du marché, cette

intégration native est un point fort de

l’approche générale de SAP. Très peu

d’éditeurs peuvent prétendre à ce

niveau d’intégration dans leur solution

à moins d’effectuer des développe-

ments supplémentaires coûteux pour

les clients. Dernier élément positif plus

global à prendre en compte, l’aspect

visionnaire et stratégique de SAP par

rapport aux besoins des grands grou-

pes notamment, même si le prix à

payer n’est pas vraiment « indolore ».

Un sponsoring au plus haut niveau

de l’entreprise, une politique ferme de

respect au maximum des processus

standards de l’éditeur et la volonté

d’encapsuler des processus comple-

xes au travers d’interfaces utilisateurs

simples furent les principales clés de

cette success story.

implémentée selon le flux SAP SRM

dit « Classique Étendu ». A ce jour les

trois scénarii cohabitent d’ores et déjà

en parfaite harmonie.

Périmètre applicatif

La solution informatique que nous

évoquons aujourd’hui est destinée à

gérer tous les achats hors production

des deux Compagnies. Cela concerne

un budget qui dépasse le milliard

et demi d’euros pour Air France et

KLM. Sont en effet concernés tous

les achats immobiliers, les contrats

fournisseurs, les prestations intellec-

tuelles, l’ensemble du matériel et des

prestations informatiques, les contrats

récurrents tels que le nettoyage des

locaux, le matériel publicitaire et les

imprimés, les campagnes de publicité,

le matériel de piste, l’ensemble des

opérations liées à la touchée avion,

les prestations d’artistes comme les

films diffusés à bord des avions etc.

Au total, près de 130 000 paniers

d’achats et 450 000 étapes de vali-

dation sont créés chaque année avec

l’application SAP SRM. L’opération de

mise en œuvre s’est effectuée selon

un phasage rigoureux commençant

par un site pilote, suivi par des mises

en place progressives sur plusieurs

milliers de services impactés. À noter

que la communication et la conduite

de changement effectuées autour de

l’outil ont notablement contribuées au

succès de l’opération.

En plus des acheteurs et des appro-

visionneurs, dont la filière a été créée

à l’occasion du projet, la population

d’utilisateurs peut être divisée en deux

familles : les demandeurs qui créent

les paniers d’achats et enregistrent

les réceptions une fois la marchandise

ou la prestation délivrée, et les vali-

deurs (hiérarchiques et budgétaires)

qui accordent leur feu vert après les Retours d’expérienceRetours d’expérience

L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 9

vérifications d’usage. Ils sont répartis

à raison d’environ 4 500 à Air France

et 2 500 chez KLM et sont présents

dans le monde entier. Parmi eux, une

cinquantaine ont la double casquette

Air France / KLM (par exemple à

Sao Paulo au Brésil ou à Nice), une

situation qui tendra à se développer à

l’avenir.

Conclusion

La mise en place de cette solution

a permis de fédérer rapidement

autour des mêmes processus

Achats l’ensemble des directions de

l’entreprise. L’intégration native des

différents modules a aussi rapproché

les populations des demandeurs,

acheteurs, contrôleurs de gestion

et les comptables. Les informations

sont à ce jour accessibles simple-

ment et en temps réel. L’utilisation

de l’application de restitution SAP BI

7.0 porte aujourd’hui la majeure partie

du reporting nécessaire aux différents

métiers concernés par les achats hors

production du Groupe.

Bien entendu, la construction n’a

pas été sans difficulté car la solution

n’avait pas toujours atteint la maturité

escomptée à l’instant souhaité. Par

exemple les changements fréquents

de l’ergonomie de l’application impo-

sée par SAP à chaque nouvelle ver-

sion, n’ont pas été sans conséquence

pour la conduite de changement. De

plus SAP a mis beaucoup de temps

pour proposer à ses clients une solu-

tion efficace de gestion de catalogue

pour remplacer son partenaire initial

(Requisite).

En revanche de nombreux points

positifs peuvent être soulignés. Le

premier concerne la bonne appro-

priation de l’outil auprès des diverses

populations (76% d’avis positifs à

Insatisfait 6%

So So18%

Très satisfait

9% Satisfait67%

Satisfait67%

76% des utilisateurssont globalement satisfaits

Satisfactiongénérale

Page 10: Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°7 Convention · l’histoire de l’humanité et des êtres vivants. ... Quels sont les atouts, les simplifications et les gains engendrés

Retours d’expérienceRetours d’expérience

p. 10 - Juin 2010 - L’USF n°7

LE ROI, UNE VALEUR SÛRE

À L’USF

TÉMOIGNAGE

Norbert Spitéri, InterPresse.

Parler de retour sur investissement

dans le cadre de l’USF peut

surprendre pour une association

comme l’USF, dont la nature n’est,

par définition, pas lucrative. Mais

le sujet est ici de comprendre si

les membres participants à l’USF

peuvent attendre un retour chiffrable

de leur investissement dans

l’association. En fait, en dehors des

frais d’adhésion, sommes toutes

modiques, l’investissement principal

des adhérents est à comprendre

en termes de temps consacré aux

échanges au sein de l’USF. Et cet

investissement n’est pas à négliger et

doit être apprécié à sa juste valeur afin

de pouvoir mesurer le service rendu à

l’ensemble des adhérents.

Si l’on observe le volume des

échanges informels, à travers les

discussions, présentations et échan-

ges, uniquement lors des réunions

de commissions et de groupes de

travail, le bilan est considérable et

quantifiable. Pour 2009 par exemple,

on compte près de 1 500 jours /

hommes.

Comment calculer la création de

valeur apportée par l’USF ?

Si nous nous référons à l’étude

menée par Alan Fustec et Bernard

Marois(1), la formule qui pourrait être

appliquée à l’USF, pour apprécier la

rentabilité du temps passé au sein

du club, se résumerait à travers

l’équation suivante : Rentabilité =

pertinence + efficience. Cette

formule montre que la valeur d’un

connue : on est toujours plus « fort »

collectivement, qu’individuellement.

Un adhérent a pu sauver son projet

d’un échec assuré en réussissant,

grâce à son appartenance à l’USF, à

se « faire mieux entendre ». Même les

très grands clients ont pu profiter de

la force collective de l’USF, à travers

par exemple des programmes de

localisation de modules SAP, initiés

par l’USF, qui ont permis de prendre

en compte certaines demandes

jusque là restées sans réponse de la

part de l’éditeur.

Pour que les échanges fonctionnent,

il faut des « donateurs » et des

« donataires ». Le principe d’un réseau

d’échange comme l’USF repose

sur la notion de thermodynamique

de réseau. La notion est simple.

Un individu, une entreprise, une

administration, est à instant T,

donataire, et reçoit de l’information

et des bonnes pratiques de ses pairs

(ou de l’écosytème). Mais à un instant

T+1, il se retrouve, sur un autre sujet,

donateur, et donne à son tour à

ses pairs, informations, expertises,

conseils ou bonnes pratiques.

Tout l’équilibre du réseau repose

sur ce changement permanent,

voire simultané selon les sujets, de

statuts de ses membres, tour à tour

donateurs et donataires.

(1) «Valoriser le capital immatériel

de l’entreprise» aux Editions

d’Organisation.

projet dépend de deux grandeurs.

La pertinence pour l’entreprise, c’est

à dire quand ce projet participe à une

opération génératrice de revenus ou

d’économies et l’efficience lorsqu’il

est mené à bien par une équipe

efficace, qui travaille vite et bien.

Quand un adhérent bénéficie de

l’expérience de ses pairs au sein de

l’USF pour tel ou tel projet, il récolte les

bonnes pratiques ou méthodologies,

les pièges à éviter, l’évaluation du

temps moyen pour mener un projet,

etc. La pertinence et l’efficience de

cette masse d’information sont donc

indéniables.

Prenons un exemple vécu : très

récemment, un adhérent a pu

découvrir au cours d’une réunion

plénière d’une commission, la solution

à son problème sur lequel butait

depuis des mois son intégrateur et

qui avait été trouvée (de surcroît par le

même intégrateur !) un an auparavant

au sein d’un autre projet similaire.

Illustration d’une autre force de

l’USF qui prouve une maxime bien

Page 11: Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°7 Convention · l’histoire de l’humanité et des êtres vivants. ... Quels sont les atouts, les simplifications et les gains engendrés

D’une part, la veille technologique

(principale vocation de cette

commission) et d’autre part l’analyse

de cas concrets, tels que la migration

ECC6 et Solution Manager qui tous

deux ont justifié la réalisation de

livres blancs. Dans le premier aspect,

la veille technologique effectuée

au sein de la commission est plus

pragmatique, voire complémentaire

avec celle organisée dans les

entreprises. Elle a le mérite d’être

définie dans un contexte bien précis

choisi par les adhérents.

Pour le second aspect relatif aux livres

blancs, l’USF apporte un contenu

pédagogique incomparable sur des

thèmes d’actualité ancrés sur le réel

des entreprises. Ce savoir rassemblé

dans des livres blancs constitue pour

nos adhérents confrontés à ce type

de projet (migration notamment),

une mine d’informations, de pièges à

éviter qui sont le gage d’une efficacité

mesurable.

Pour la commission “Gestion

Finance”, présidée par Franck

Boyer, le seuil des 600 membres

atteint fin 2009 démontre à lui seul de

l’intérêt porté par les adhérents pour

l’USF. Le bouche-à-oreille a donc bien

fonctionné et personne ne doute du

ROI à travers la valeur des informations

partagées dans les forums et dans

les Wikis thématiques qui mènent

également vers des fiches conseils.

Pour celles et ceux qui ont bien

compris cela, participer activement

à l’USF devient alors très profitable.

Le gain de temps et le gain

financier que peuvent apporter

le partage d’expériences ciblées,

l’influence positive sur l’éditeur

ou bien l’obtention d’informations

privilégiées de toute nature par le

canal de l’USF, devient alors une

évidence.

D’autres exemples très concrets…

Pour Didier Danthez, Président de

la commission “PLM”, le niveau

de connaissances acquises par les

membres de l’USF depuis sa création

en 2001, dépasse quelquefois celui

que l’on peut constater chez des

consultants spécialisés venant de

nos partenaires ou de l’éditeur. Pour

preuve, certaines de ces personnes

viennent s’enrichir de nos expériences,

même si le dialogue qui s’instaure

se situe toujours dans un rapport

gagnant-gagnant. Il est vrai que cette

commission s’est considérablement

étoffée au fur et à mesure des années :

10 en 2001 et 400 maintenant avec

des profils très variés, métier ou IS,

financiers, responsables qualité…

Pour les membres de cette

commission, le ROI se situe à trois

niveaux : le premier touche aux projets

que nous menons ou que nous

souhaitons lancer dans nos entreprises

respectives et qui nous servent de

cas d’école. Il est donc parfaitement

mesurable car cela revient à étudier

ces projets et les solutions avec une

équipe de spécialistes expérimentés,

adhérents et consultants, que nous

ne disposons pas en interne dans nos

organisations. Le second est lié à des

problématiques générales dans un

cadre prospectif qui nous apportent Retours d’expérienceRetours d’expérience

L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 11

de la culture générale exploitable

à moyen terme. Et enfin, la notion

de réseau, qui constitue un vivier

de relations personnelles, source

d’entraides, le plus souvent amicales.

La commission “Retail” regroupe

90 membres représentant 50 acteurs

du marché allant de la grande distribu-

tion comme Casino à des plus petites

organisations telles qu’Audioptic,

le réseau Optic 2000. Selon Eric

Doucet, son Vice-président, le sujet

majeur traité dans cette commission

se rapporte aux aspects logistiques

autour de SAP à partir de sujets

présentés la plupart du temps par les

adhérents. « Ces retours d’expérien-

ces, sont jugés précieux par tous les

membres car ils permettent un gain

de temps appréciable. Lorsque nous

sommes confrontés à un problème,

généralement un autre l’a vécu et cela

nous évite de partir sur de fausses pis-

tes. » Ce type d’échanges informels

justifie amplement le temps passé à

l’USF. L’économie engendrée pour

l’entreprise représentée est palpable,

sans compter la diminution de la prise

de risques à travers l’expérience des

autres.

Pour Eric Remy, qui préside la com-

mission “Technologie” composée

de 320 membres, le service rendu par

l’USF aux entreprises représentées

par les adhérents se situe à deux

niveaux.

Suite page 12

Page 12: Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°7 Convention · l’histoire de l’humanité et des êtres vivants. ... Quels sont les atouts, les simplifications et les gains engendrés

Retours d’expérienceRetours d’expérience

p. 12 - Juin 2010 - L’USF n°7

Depuis 2000, précise Franck Boyer,

nous avons établi un fil rouge pour

l’année afin de renforcer encore et

matérialiser plus clairement l’apport

de valeur de l’USF. En 2010, par

exemple, nous nous sommes focalisés

sur le benchmark des processus

de manière à établir un catalogue

de bonnes pratiques mesurables.

Par ailleurs, lorsque de nouvelles

réglementations apparaissent, l’USF

a la faculté d’accueillir des experts

pour en faire profiter à tout le monde,

(cela a été le cas récemment pour la

déclaration d’échanges de services

à compter du 1er janvier 2010 ou

la nouvelle réglementation SEPA,

etc...).

La commission “HR”, présidée

par Patrick Cilia, couvre toutes

les problématiques des ressources

humaines de la paye à la gestion

des temps en passant par la gestion

administrative du personnel, des

compétences et de la formation.

Composée de 125 sociétés

adhérentes, la commission est

organisée en Groupes de Travail dont

le principal traite de la déclaration

DADS-U (déclaration automatisée

des données sociales unifiée). Dans

cet exemple, l’USF a réussi à trouver

et réunir les organismes compétents

pour présenter les nouveautés de

la norme et faire ainsi bénéficier les

adhérents d’un niveau d’information

privilégié.

Un autre Groupe de Travail en

gestation doit bientôt démarrer

à propos des attestations Pôles

Emploi et des différentes déclarations

comme la maternité, la maladie et

les accidents du travail. Dans tous

les cas, le bénéfice pour l’adhérent

est mesurable en temps et en qualité

de l’information. Pris séparément,

a pour objectif d’aborder l’ensemble

des problématiques spécifiques au

déploiement de SAP au sein du sec-

teur public : Administrations d’Etat,

Administrations Hospitalières, Admi-

nistrations territoriales, établissements

publics, et entreprises publiques. La

commission regroupe 147 adhérents,

représentants une quarantaine de

structures publiques. Cette com-

mission est en cours de rédaction

collective d’un livre blanc sur la mise

en œuvre de SAP au sein du secteur

public. Ce livre blanc sera disponible

en octobre 2010 à l’occasion de

la Convention USF et aura notam-

ment pour vocation de transmettre

conseils, savoirs, et bonnes pratiques

à toute nouvelle organisation publi-

ques venant d’acquérir l’outil SAP. La

commission est également à l’origine

de la création du Groupe de Travail

« Real Estate », ouvert aux entreprises

privées utilisatrices du module SAP

RE, et dont l’un des résultats concrets

est le lancement par SAP France

d’un programme de localisation du

module RE en France à la demande

de ce groupe, et à partir du cahier des

charges établi en grande partie par ce

Groupe de Travail. La commission est

enfin en cours de création d’un nou-

veau Groupe de Travail dont le but

sera de réaliser un référentiel détaillé

de l’ensemble des développements

spécifiques complémentaires à l’ERP

SAP réalisés ces dernières années au

sein des organisations publiques, afin

d’en connaître l’existence et la nature,

et, si possible de les partager (plutôt

que l’Administration ne les repaye à

un intégrateur).

l’utilisateur SAP isolé ne pourra jamais

atteindre ce niveau d’information.

Pour Gianmaria Perancin qui pré-

side la commission “Décisionnel”

(BI), le bilan des travaux menés ces

derniers mois est consistant. Avec

ses 430 adhérents, représentants 140

entreprises, le travail en commission a

notamment permis de dégager des

éclairages précieux sur la roadmap de

l’éditeur, suite aux rachats de Business

Objects et d’Outlooksoft. Ce travail a

porté à l’édition de deux Livres Blancs

(Octobre 2008 - Mars 2010) sur la

Business Intelligence en environne-

ment SAP et plus précisement sur

les nouveautés en terme d’outils à

disposition et sur les premiers retours

d’expérience. De même, l’année 2009

a vu l’activité d’un Groupe de Travail

sur l’Organisation des ressources et

des compétences SAP / Business

Objects, centré sur la réorganisation

des profils de compétences néces-

saire après les rachats.

Cette commission couvre deux

aspects du décisionnel : ses aspects

techniques SAP et le fonctionnel en

relation avec les besoins de gestion

des performance sur les processus

métiers d’entreprise (notamment

financiers, mais pas seulement). La

multitude des retours d’expériences,

venant aussi bien des adhérents

que des partenaires et de l’éditeur,

offre un panorama de cas réels qui

permettent à tous une réflexion

en amont pour faciliter la prise de

décisions plus mûres. De plus, un

cycle d’amélioration continu avec

SAP s’est instauré, ce qui démontre

du poids croissant de l’influence de

l’USF auprès de l’éditeur.

La commission “Service Public”,

présidée par Claude Molly-Mitton,

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“ Confrontées aux expériences des uns et des autres, les informations prennent une toute autre dimension

CommissionsCommissions

L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 13

LA COMMISSION SRM REPREND DES COULEURS Par Corinne Allo, Membre du Conseil

d’Administration de l’USF.

Initiée lors du Printemps de l’USF 2010, la commission “SRM” a retrouvé une nouvelle dynamique sous l’impulsion de Corinne Allo (Vice-présidente commissions USF 2009/2010). Forte de son expérience d’animation de commis-sion et du souhait de nombreux adhérents, une feuille de route a été élaborée avec le concours de SAP et du partenaire Cap Gemini. Lors de cette réunion, un premier retour d’expérience a été présenté provenant d’Areva T&D ainsi que le résultat d’une enquête métiers réalisée par le partenaire, complété d’une présentation produit concrète de SAP.

Parmi les critères qui ont poussé les adhérents à vouloir réactiver la commission “SRM”, on retrouve tout naturellement le besoin de partager les expériences, (stratégie, difficultés,…) sur des thématiques comme la gestion de la fonction achat, l’évolution du produit SRM7, la façon d’organiser un déploiement… et également de construire un ensemble cohérent de questions à poser à l’éditeur ou aux partenaires. Très rapidement, la motivation aussi bien des nouveaux entrants que des précédents membres de la commission, s’est à nouveau recréée et deux membres seraient déjà prêts à reprendre l’animation de la commission.

Chacun avait évolué de manière isolée et de nombreuses questions étaient restées en suspens. Bien entendu, l’envie de s’investir et d’échanger lors des commissions découle d’un constat maintes fois vérifié à l’USF, à savoir que la somme des investigations nécessaires,

pour parvenir isolément à recueillir toutes ces informations, prend un temps considérable et, qui plus est, n’est pas confrontée aux expériences des uns et des autres.

« Ils s’enrichissent mu-tuellement des théma-tiques des autres lors des plénières. Même si l’idée ne leur est pas venue au premier abord, les échanges permettent de rebondir sur de nouvelles idées

ou thématiques. » souligne Corinne Allo. « Cette manière de travailler en mode coopératif et de façon directe évite notamment le besoin de frapper à plusieurs portes. »

En outre, la richesse des échanges est aussi due à la diversité des entreprises représentées à travers des secteurs d’activité éloignés (Bouygues, L’Oréal, RTE, Sagem, Areva T&D…) qui pourtant vivent des situations comparables dans le cadre de l’application SRM.

Lors de cette plénière de commission, l’apport de connaissances s’est notamment matérialisé par une enquête métiers des achats et plus particulièrement du SRM. Dans le cadre de la

Suite page 14

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CommissionsCommissions

p. 14 - Juin 2010 - L’USF n°7

présentation SAP, les informations recueillies sur les évolutions du module a permis de mieux appréhender sa valeur ajoutée, de se mettre en perspective.

Particulièrement riche, le retour d’expérience d’Areva T&D a permis de décrire les enjeux de la dématérialisation de la chaîne d’approvisionnement et la conduite du changement, clef de succès, ainsi que les phases importantes à verrouiller en amont.

La richesse des échanges a permis de dégager une multitude de thématiques à aborder et ainsi d’alimenter les deux prochaines plénières en fonction des centres d’intérêts consolidés de chacun. Parmi ces thèmes, apparaît la migration SRM, la fonction catalogue (mise à jour, notion d’hébergement de la gestion et de l’organisation), la gestion des contrats, la conduite du changement, le rôle du Data Manager, calcul du ROI, l’évolution de la Roadmap SAP, MDM, Sourcing cockpit, le support SAP, etc…

La commission “SRM”… Se Remet en Marche…

ACTUALITÉ DU GROUPE DE TRAVAIL TRÉSORERIE NORME SEPA ET MISE EN ŒUVRE DE

LA TRÉSORERIE DANS SAP

Par Annick Labelle, Responsable de domaine

des applications Finance et Comptabilité

chez Disneyland Paris,

Co-animatrice du Groupe de Travail “Trésorerie”

et par Valérie Berlot, Co-animatrice du Groupe

de Travail “Trésorerie”.

Avec l’internationalisation des marchés, les opérateurs privés et publics travaillent depuis de nombreuses années à la mise en place de standards mondiaux en matière d’échanges interbancaires. La nouvelle norme SEPA (Single European Payment Area) datant du 1er Janvier 2008, remplacera les outils de transfert de fonds dans 31 pays (CB, VB, Prélèvement) afin de faciliter les échanges dans la zone Euro et au-delà. SEPA sera adopté entre 2010 et 2012 (2014 pour les derniers rentrés dans l’U-E). C’est ainsi que le 17 mars 2010, un Groupe de Travail Trésorerie s’est constitué à l’USF à l’initiative d’Annick et Valérie pour aborder, appréhender, éclaircir et comprendre cette nouvelle norme. Deux publics se sont réunis lors de cet échange. Un premier émanant de la sphère informatique (SI) et un second orienté métier, venant chercher de l’information et des réponses autour des conséquences, que cette norme va entraîner dans l’usage du progiciel SAP. Cependant, la connaissance de cette nouvelle norme était vague. Dès le premier GT, nous avons gagné en visibilité sur le dossier SEPA. En effet, cette première réunion a permis de lister les tâches à accomplir en remplacement des normes « ETEBAC » actuellement en vigueur, et de bâtir une feuille de route en partageant les bonnes pratiques. Premier constat, la problématique autour de

LA COMMISSION SRM REPREND DES COULEURS (suite)

Page 15: Le club des Utilisateurs SAP Francophones n°7 Convention · l’histoire de l’humanité et des êtres vivants. ... Quels sont les atouts, les simplifications et les gains engendrés

CommissionsCommissions

L’USF n°7 - Juin 2010 - p. 15

“ La problématique autour de SEPA se dessine au-delà du système SAP... Tous les corps de métiers sont concernés bien au-delà de la Comptabilité et de la Trésorerie

SEPA se dessine au-delà du système SAP. Effectivement, la mise en place de SEPA pose une série de problèmes, tant au point de vue de la télécommunication, du format des fichiers, que du protocole de communication bancaire. SAP propose déjà des solutions standard et apporte également un module de communication bancaire. Dans les projets SEPA, la difficulté majeure tient notamment au fait que la norme impacte l’entreprise de manière transversale. Tous les corps de métiers sont concernés bien au-delà de la Comptabilité et de la Trésorerie. L’Informatique est impactée au premier chef mais également les départements Commercial, Marketing, Achat, Ressources Humaines, ainsi que le Juridique et le Contentieux. Dans le domaine Commercial, par exemple, la mise à jour des coordonnées bancaires du fichier clients (RIB remplacé par l’IBAN) va modifier le référentiel correspondant. Le seul passage du RIB au BIC et à l’IBAN implique de créer de nouvelles bases de données, d’imprimer de nouveaux formulaires, de modifier les factures et touche aussi bien à la comptabilité et à la facturation des entreprises qu’à la paie des salariés. L’autre nouveauté importante introduite par SEPA et que nous allons examiner, concerne les conditions de virement et de prélèvement car il oblige les entreprises à modifier leur processus de gestion des mandats et d’autorisation.

Lors du second GT (du 20 mai), les participants ont abordé les deux sujets majeurs, c’est-à-dire SEPA et la Trésorerie avec respectivement : la feuille de route SEPA, la présentation des couches de communication bancaire, les fonctionnalités de la communication bancaire BCM et les Enhanced Packages. Il faut savoir que l’USF et SAP travaillent en binôme pour la réalisation de chaque GT.

Le GT Trésorerie a aussi la vocation d’éduquer tout un public mandaté par les directions financières, pour analyser et comprendre les fonctionnalités du module Trésorerie au sein de SAP ERP, qu’il s’agisse des fonctions les plus basiques aux plus élaborées (Trésorerie étendue...). Pour ce public, l’ERP SAP est perçu comme un outil comptable, ce qui masque les

avantages du système intégré. La plus grande difficulté tient à des réticences humaines et non à des facteurs technologiques. Or, la gestion de trésorerie au sein d’un système intégré, apporte un potentiel d’informations obtenu en amont de façon naturelle, en termes de prévisionnels

de Comptabilité notamment. Par exemple, on peut lire automatiquement dans la position de Trésorerie le prévisionnel des campagnes de règlement. Au-delà de la gestion de Trésorerie quotidienne, on peut réaliser une planification budgétaire à partir d’un budget de Contrôle de gestion grâce à un outil comme SAP BW. Cette bibliothèque de fonctionnalités particulièrement riche et pourtant souvent ignorée, est bien illustrée au sein de l’USF, par des retours d’expérience qui suffisent largement à gommer ces réticences.

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“ Vous désirez qu’un sujet soit abordé dans le magazine, n’hésitez pas à nous en informer.

“ Vous désirez témoigner de votre expérience, faites nous la partager.

Directeur de publication : Claude Molly-Mitton

Rédacteur en chef : Norbert Spitéri

Coordination : Laure Mazuel et Elysabeth Blanchet

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Crédits photos : Fotolia, USF et K-Factory

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Francophones.

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Edité par l’USF - 64, rue du Ranelagh - 75016 Paris.

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Le club des Utilisateurs SAP Francophones

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