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3 Regards sur l’école 2015

Le contexte socio-économique

L’académie d’Orléans-Tours s’est dotée en 2012 d’une

Division de l’Evaluation et de la Prospective (DEP) avec

pour objectif de publier un point de situation qui éclaire par

la restitution de l’état et de l’évolution des paramètres de

l’Ecole et de son environnement.

Les publications de la DEP ont permis une prise de

conscience collective des forces et des faiblesses de

l’académie. Des leviers ont pu être identifiés, ils ont agi pour

pallier les fragilités.

Ce document poursuit une observation sans concession et

invite à la mobilisation de tous.

Marie Reynier

Recteur de l’académie d’Orléans-Tours

Chancelier des universités

Préface

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5 Regards sur l’école 2015

Le contexte socio-économique Présentation

Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans les précédents

documents, de décrire, rassembler et mettre en perspective, sous forme de panel d’études

synthétiques, les principales caractéristiques de notre système de formation, de la maternelle à

l’enseignement supérieur, des 6 départements de l’académie d’Orléans-Tours et plus finement de

ses 23 grands bassins de vie.

Ce document présente les évolutions des principaux indicateurs sur un historique de cinq ans (2011-

2015), en indiquant si les disparités géographiques ont plutôt tendance à se réduire ou à s’aggraver,

suivant 4 grands thèmes :

1. Le contexte socio-économique,

2. Le contexte scolaire,

3. Le parcours des élèves et leurs résultats,

4. Les moyens et les ressources humaines.

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7 Regards sur l’école 2015

Le contexte socio-économique

Préambule : les bassins de vie du SRADDT ................................................................................. 9

Le contexte socio-économique .................................................................................................... 11

La démographie ................................................................................................................................ 12

Les naissances domiciliées ............................................................................................................. 14

Le paysage économique .................................................................................................................. 16

L’emploi ............................................................................................................................................ 18

L’origine sociale des élèves ............................................................................................................. 20

Le contexte scolaire ....................................................................................................................... 27

Évolution des effectifs du 1er degré ................................................................................................ .28

La scolarisation dans le 1er degré ................................................................................................... .30

Évolution des effectifs du 2nd degré ............................................................................................... .32

Scolarisation des élèves en situation d’handicap ............................................................................ .36

La nouvelle carte de l’éducation prioritaire ……………….……………………………………………..38

Évolution de la population étudiante................................................................................................ .40

Évolution des effectifs des apprentis ........................................................................................... ... 42

Les effectifs des formations agricoles…………………..………………………………………………...44

Évolution des effectifs d’enseignants…………………..………………………………………………....46

Parcours des élèves et résultats ................................................................................................... 49

Parcours au sein de l’école .............................................................................................................. 50

Parcours au sein du collège ............................................................................................................. 54

Résultats du DNB ............................................................................................................................ 56

Devenir en fin de 3ème générale ..................................................................................................... 58

Devenir à la fin de la classe de 3ème SEGPA ................................................................................. 60

Parcours au sein du lycée général et technologique ........................................................................ 62

Parcours au sein du lycée professionnel .......................................................................................... 64

Résultats du baccalauréat ................................................................................................................ 66

Résultats au CAP et au BEP……………………………………..………………………………………..68

Les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur ................................................................. 70

Les diplômés du BTS........................................................................................................................ 72

Parcours et réussite en licence à l’université ................................................................................... 74

Parcours et réussite en master à l’université ................................................................................... 76

Les diplômés universitaires .............................................................................................................. 78

Insertion des lycéens ........................................................................................................................ 80

Insertion des apprentis ..................................................................................................................... 82

Les moyens et les ressources humaines .................................................................................... 85

Sommaire

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8

L’encadrement des élèves dans le 1er degré ...................................................................................86

L’encadrement des élèves dans le 2nd degré ..................................................................................88

Nombre moyen d‘élèves devant un enseignant du second degré ………………….…………………90

Les enseignants du 1er degré ...........................................................................................................92

Les enseignants du 2nd degré ..........................................................................................................94

Les enseignants du secteur privé sous contrat .................................................................................96

Les personnels non enseignants en établissement ..........................................................................98

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9 Regards sur l’école 2015

Le contexte socio-économique

Les bassins de vie du SRADDT

Le schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) propose

une structuration de l’espace régional organisé autour :

de 8 agglomérations et de 16 pôles de centralité ;

de 23 bassins de vie polarisés qui maillent l’espace régional et irriguent les espaces

périurbains et ruraux qui les environnent.

Un partenariat conseil régional-INSEE a permis de définir les périmètres d’influence de ces pôles

régionaux, à partir du rayonnement de leurs équipements de gamme supérieur (lycées, hôpital,

zones commerciales…) et des trajets domicile-travail, fixant les contours des bassins de vie. Ainsi,

ces derniers correspondent à l’espace vécu, c’est-à-dire à un espace au sein duquel la plupart

des habitants résident, travaillent et accèdent aux équipements et services dits de gamme

supérieure.

Les bassins de vie du SRADDT (au 1er septembre 2015)

Préambule

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11 Regards sur l’école 2015

Le contexte socio-économique

La démographie Le paysage économique L’emploi L’origine sociale des élèves

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12

Une densité contrastée

L’académie d’Orléans-Tours correspond aux six

départements qui composent la région Centre-

Val de Loire. Avec 39 151 km² couvrant 7% du

territoire, elle est la 3ème

académie la plus vaste

de la France métropolitaine. Ses 2 563 586

habitants en 2012 (4% des français

métropolitains) la plaçait au 12ème

rang des 26

académies quant à sa population. Si bien que

sa densité (65 habitants au km²) est presque

moitié moindre que celle de la France

métropolitaine.

Les territoires les plus denses, seuls à dépasser

le niveau national, correspondent aux bassins

de vie des deux grandes agglomérations de la

région : Tours et Orléans. Les densités les plus

faibles se situent dans le sud de la région.

Une évolution de la population inégale

Avec 37 000 personnes supplémentaires entre

2007 et 2012, la population s’était accrue de

1,5%, à un rythme moindre qu’en France

métropolitaine (+2,6%).

De 2007 à 2012, les populations du Loiret, de

L’Eure-et-Loir et de l’Indre-et-Loire ont

progressé le plus fortement (de +2,2% à

+2,4%). Le Loir-et-Cher avait un rythme de

croissance légèrement supérieur à celui du

niveau régional. La population des deux

départements du Berry diminuait (–0,9% dans le

Cher et –1,8% dans l’Indre).

Durant la même période, les bassins de vie

d’Amboise, de Pithiviers et de Chartres ont vu

leur population augmenter à un rythme plus

élevé qu’au niveau national, alors que tous les

bassins de vie du sud-est de la région ont

enregistré une baisse de leur population.

Parmi les six préfectures de la région, seule la

commune d’Orléans a connu une légère

augmentation de population ; les autres ont

perdu des habitants. Cette perte traduit un

desserrement de la population à la périphérie

des villes-centres. En effet, les évolutions entre

2007 et 2012 ont été plus favorables pour les

communautés d’agglomération que pour leur

ville-centre, même dans les communautés

d’agglomération perdant des habitants (Bourges

et Châteauroux) où la baisse a été plus

marquée dans la ville-centre. Le desserrement

de la population en lointaine périphérie a été

également significatif, en particulier dans les

aires urbaines de Tours et d’Orléans qui ont

progressé respectivement trois fois et deux fois

plus vite que leur agglomération.

Le Centre-Val de Loire est la région de France

où les mouvements migratoires sont les plus

nombreux au regard de la population. L’Île-de-

France, limitrophe au nord, représente la

première région d’origine des entrants et aussi

la première destination des sortants. A l’horizon

2020, le bilan migratoire deviendrait le seul

facteur de croissance.

La part des « 60 ans et plus » reste plus élevée qu’au niveau national

Entre 2007 et 2012, la part des moins de 30 ans

a diminué et celle des 60 ans et plus a

augmenté, aussi bien dans la région qu’en

France métropolitaine. En 2012, les moins de 30

ans représentent 34,8% de la population

régionale (36,5% en France) ; les 60 ans et plus

représentent 26,3% dans le Centre-Val de Loire

et 23,8% au niveau national.

Les bassins de vie les plus « jeunes » se situent

dans le nord de la région et sur l’axe ligérien,

alors que ceux où les 60 ans et plus sont les

plus nombreux sont au sud.

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13 Regards sur l’école 2015

La démographie Contexte socio-économique

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Des naissances domiciliées en baisse

depuis 2010

Après une période marquée par une oscillation

des naissances domiciliées (autour de -500/

+500 annuels entre 2006-2010), la tendance

est à la régression depuis 2010 (-5,5%) pour la

région Centre, ce qui a des conséquences sur

les prévisions d’écoliers, directement corrélées

à l’évolution de cet indicateur. En terme

d’effectifs scolaires, la baisse des naissances

a ainsi représenté près de 900 élèves de

moins en petite section entre les rentrées 2013

et 2015.

La courbe des naissances domiciliées suit les

mêmes tendances que la courbe nationale,

avec néanmoins des hausses moins marquées

et des baisses, à l’inverse, plus prononcées en

particulier depuis 2010. Cela se confirme dans

les données : -5,5% entre 2010 et 2014 au

niveau académique contre –2,7% au niveau

national.

Dans les départements du Cher, d’Eure-et-Loir

et de l’Indre, les naissances domiciliées

baissent de plus de 7% sur la période 2010-

2014 (jusqu’à -8,6% dans l’Indre). Le Loir-et-

Cher suit la même tendance avec -6,9%. Avec

l’Indre, ce département concentre la plus forte

baisse des naissances entre 2012 et 2015 (-

5%). La courbe des naissances de l'Indre-et-

Loire fluctue et repart à la hausse en 2014,

l’évolution sur la période 2010-2014 est

également négative (-2,4%) mais nettement

moins que dans les autres départements.

Enfin, le Loiret enregistre une baisse de 4,6%

des naissances sur son territoire et la plus

forte baisse entre 2013 et 2014 (-2%).

Au sein des départements, les naissances

domiciliées sont plus importantes dans les

bassins des préfectures départementales ainsi

que dans les bassins de Dreux et de Montargis

(où les naissances sont plus fréquentes que

dans le bassin de Châteauroux). Dans le

bassin d’Orléans, les naissances en 2014

avoisinent 5 800, 5 000 dans le bassin de

Tours, pour environ 1 080 dans le bassin de

Châteauroux et 210 dans le bassin de La

Châtre.

Entre 2010 et 2014, la baisse des naissances

domiciliées a surtout été ressentie dans les

bassins de Loches (-20,5%), de Châteaudun

(-19,9%), de Vendôme (-16,6%), de Saint-

Amand-Montrond (-14,7%), de Gien (-13,1%)

et de Chinon (-12%). A l’opposé, le bassin de

vie d’Amboise est le seul à connaître une

augmentation de ses naissances domiciliées

(+6%) et ces dernières sont restées stables

dans le bassin de Tours (-0,3%). Ces

évolutions expliquent la moindre baisse

observée dans l’Indre-et-Loire.

Durant la période étudiée, les bassins de Blois

et d’Orléans enregistrent une diminution de

4%, ceux de Bourges et de Chartres une

baisse de 6% et le bassin de Châteauroux une

décroissance de près de 11%.

Les statistiques annuelles concernant les

naissances domiciliées sont dressées à partir

des bulletins statistiques de l'état civil, établis

par les maires, au moment et dans la

commune où ont lieu les naissances. Elles

portent sur les naissances ayant eu lieu dans

toutes les communes de France (hors COM

et Mayotte). La variable "commune"

correspond à la commune du domicile de la

mère. Les statistiques comprennent les

jugements déclaratifs de naissance, mais ne

prennent pas en compte les enfants mort né.

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15 Regards sur l’école 2015

Les naissances domiciliées Contexte socio-économique

Evolution des naissances domiciliées par département entre 2004 et 2014

Naissances domiciliées

2010 2014

Evolution 2010-2014

Cher 3 341 3 097 -7,3%

Eure-et-Loir 5 716 5 295 -7,4%

Indre 2 221 2 030 -8,6%

Région centre 30 698 29 012 -5,5%

85

90

95

100

105

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Académie France métropolitaine

Naissances domiciliées

2010 2014

Evolution 2010-2014

Indre-et-Loire 6 886 6 718 -2,4%

Loir-et-Cher 3 777 3 517 -6,9%

Loiret 8 757 8 355 -4,6%

France métrop. 779 276 801 036 -2,7%

Les naissances domiciliées en 2014 L’évolution des naissances domiciliées entre 2010- 2014

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1 179 000 actifs en 2012…

Au recensement de la population établi par

l’INSEE en 2012, la population active en Centre-

Val de Loire s’élevait à 1 179 000 personnes. Le

taux d’activité régional était de 73,8%, supérieur

de 0,8 points à celui de la France

métropolitaine. L’Eure-et-Loir avait le taux le

plus élevé (75,1%) et le Cher le taux le plus bas

(72,4%). Limitrophes à l’Île de France, les

bassins de Chartres et de Pithiviers dépassaient

76% d’actifs.

...dont 11,4% de moins de 25 ans

La part des moins de 25 ans parmi les actifs en

région Centre était équivalente à celle en

France métropolitaine (11,4% contre 11,2%).

L’Indre-et-Loire, avec une part supérieure à

12%, était le département le plus « jeune ». Le

Cher, l’Indre et le Loir-et-Cher, à l’inverse,

comptaient moins de 11% de moins de 25 ans

parmi leurs actifs. A l’échelle des bassins de vie,

ceux de La Châtre, de Saint-Amand-Montrond

et d’Argenton-Le Blanc n’atteignaient pas 10%,

alors que ceux de Tours et de Nogent-le-Rotrou

dépassaient 12% de jeunes actifs.

Une région relativement industrielle

En 2012, le Centre-Val de Loire comptait 1,6%

de la population salariée travaillant dans

l’agriculture, 6,6% dans la construction, 17,3%

dans l’industrie et 74,5% dans le secteur

tertiaire (commerce, transport, services,

administration et enseignement). Malgré une

baisse de 2,4 points depuis 2007, le secteur

industriel représentait une part plus importante

dans la région qu’au niveau national (13,7%). La

part du secteur tertiaire parmi les emplois

salariés était inversement moins importante

dans la région qu’en France métropolitaine

(78,9%).

Les départements les plus industrialisés étaient

l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher (19,4%).

Les salariés du tertiaire étaient concentrés en 2012 sur les bassins des grandes agglomérations

La part des salariés employés dans le tertiaire

étant forte dans les grandes agglomérations,

l’Indre-et-Loire, influencé par Tours, comptait le

moins de salariés employés dans l’industrie

(14,2%) et le plus dans le tertiaire (77,3%). Le

Loiret avait une situation très contrastée : le

bassin d’Orléans était fortement tertiaire et peu

industriel, alors que Pithiviers et Gien étaient les

bassins employant le plus de salariés dans

l’industrie de la région. Avec une part de 71,6%,

le Loir-et-Cher était le département le moins

tertiaire. Enfin, à l’exception de Chartres, les

plus fortes proportions de salariés employés

dans le tertiaire se trouvaient dans les bassins

des préfectures départementales.

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17 Regards sur l’école 2015

Le paysage économique Contexte socio-économique

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Un taux de chômage de 9,7% fin 2015

Au 4ème

trimestre 2015, le taux de chômage est

de 9,7% en Centre-Val de Loire, inférieur de 0,3

points au taux de la France métropolitaine

(10,0%). Au niveau départemental, seul le Cher

affiche un taux supérieur au taux national

(10,8%), le Loiret l’égalant. Les taux les plus bas

de la région se situent dans l’Indre-et-Loire

(9,2%) et le Loir-et-Cher (8,9%).

A l’échelle des zones d’emploi, les taux les plus

faibles se retrouvent dans les petites zones de

Vendôme, Chinon et Le Blanc. A l’inverse, les

villes moyennes de Dreux, Montargis et Vierzon

voient le taux de chômage de leur zone d’emploi

dépasser les 12%.

Plus élevée de près de 2 points en Centre-Val

de Loire (17,5%) qu’en France métropolitaine

(15,7%), la part des demandeurs d’emploi en fin

de mois (DEFM) de moins de 25 ans fin 2014

présente peu de disparités au niveau

départemental : de 17,1% dans le Cher et le Loir

-et-Cher à 18,1% dans l’Indre. Quatre zones

d’emploi comptent moins de 17% de jeunes

demandeurs d’emploi : Dreux, Loches,

Vendôme et Vierzon. La part des jeunes DEFM

dépasse les 19% dans les zones d’emploi de

Chinon, Issoudun et Le Blanc.

La croissance de l’emploi intérimaire permet

la stabilisation de l’emploi salarié

En Centre-Val de Loire, après plusieurs

trimestres de recul, l’emploi salarié se stabilise à

la fin de l’année 2015 (+0,2%). La région

compte désormais plus de 560 000 emplois

salariés. Sur un an, l’emploi régional progresse

très légèrement mais à un rythme moins

soutenu qu’au niveau national (+0,2% contre

+0,5%).

L’évolution du nombre de salariés est contrastée

selon le secteur d’activité. Si l’emploi dans

l’intérim et les services marchands augmente

au dernier trimestre 2015, l’industrie et la

construction subissent de nouveau des pertes.

Les effectifs dans le commerce stagnent. Sur un

an, les variations de l’emploi sont à l’image de

celles du quatrième trimestre. Le secteur de la

construction subit un fort recul en 2015 (-4,3%),

alors que les effectifs dans les services

marchands progressent (+0,9%).

Fin 2015, le recours accru à l’emploi intérimaire

— en particulier dans l’industrie où 8 salariés

sur 100 sont intérimaires — explique en grande

partie l’amélioration de l’emploi, même si

l’augmentation de 2,6% au dernier trimestre est

un peu plus modérée qu’au niveau national

(+3,3%). Mais, sur un an, l’intérim croît plus

fortement en Centre-Val de Loire qu’en France

métropolitaine (respectivement +11,5% et

+9,4%).

Au quatrième trimestre 2015, l’emploi progresse

dans quatre départements de la région : le Cher,

l’Eure-et-Loir, l’Indre et le Loiret. Cette hausse

varie entre + 0,2 % et + 0,5 %. Si l’emploi

demeure stable dans l’Indre-et-Loire, il baisse

dans le Loir-et-Cher (- 0,5 %).

Sur un an, l’emploi s’améliore en Eure-et Loir et

dans le Loiret, stagne dans l’Indre-et-Loire et le

Loir-et-Cher. Il diminue légèrement dans le

Cher, de façon plus prononcée dans l'Indre.

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19 Regards sur l’école 2015

L’emploi Contexte socio-économique

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2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Evolution de l'emploi intérimaire(base 100 au 1er trimestre 2005)

France métropolitaine Centre-Val de Loire

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La répartition académique des élèves selon la profession et catégorie sociale (PCS) du responsable parental est très proche de la répartition nationale

A la rentrée 2015, dans l’académie, 34% des

élèves de 6ème (générale et SEGPA) et 40%

des élèves de terminales (générales,

technologiques et professionnelles) sont issus

d’un milieu social favorisé ou très favorisé, 26%

d’un milieu social moyen et respectivement 36%

et 32% d’un milieu social défavorisé. Ces

proportions sont quasi équivalentes au niveau

national et ont peu évolué depuis cinq ans

(baisse de 2 points en 6ème pour le

pourcentage de PCS défavorisées en faveur

des PCS très favorisées et des PCS non

renseignées et diminution d’un point en

terminale pour le taux de PCS défavorisées en

faveur des PCS moyennes).

La proportion d’élèves issus de milieu très

défavorisé (PCS du responsable parental =

ouvrier non qualifié, personnes sans emploi) est

légèrement inférieur à la moyenne nationale :

12% contre 14% en 6ème et 8% contre 10% en

terminale.

Les départements du sud de l’académie apparaissent plus fragiles socialement

Les départements du sud de l’académie se

distinguent par des pourcentages d’élèves

d’origine sociale défavorisée plus importants

(supérieurs à 40% en 6ème et à 35% en

terminale). Dans le Loir-et-Cher, ces taux sont

également au dessus de la moyenne

académique en particulier en 6ème. A l’opposé,

l’Indre-et-Loire apparaît comme un département

plus favorisé. Enfin, l’Eure-et-Loir et le Loiret se

situent dans la moyenne.

La proportion d’élèves issus de milieu très

défavorisé varie de 9% en Eure-et-Loir à 15%

dans le Cher et 16% dans l’Indre pour le niveau

6ème et de 7% dans l’Indre-et-Loire à 10% dans

le Cher et l’Indre pour le niveau terminale. En

6ème, elle est inférieure à la moyenne

académique dans l’Indre-et-Loire et le Loir-et-

Cher et dans le Loiret, elle est égale à la

moyenne. En terminale, elle est de 8% dans le

Loiret, Loir-et-Cher et en Eure-et-Loir.

Les bassins de vie allant du Giennois jusqu’à Châteauroux, de l’est de l’Eure-et-Loir et du sud du Cher ont une part d’élèves issus de milieu très défavorisé plus importante

Dans les bassins de vie d’Aubigny-sur-Nère et

d’Issoudun, la proportion d’élèves dont la PCS

du responsable parental est classée très

défavorisée atteint 22,5% et 21,2% en 6ème,

soit 10 points de plus que la référence

académique. En outre, dans les bassins de

Vierzon, Gien, Châteauroux, Romorantin-

Lanthenay, Nogent-le-Rotrou et Saint-Amand-

Montrond, cette part concerne plus de 15% des

élèves. A l’opposé, dans les bassins de

Châteaudun, Loches, Dreux, Chartres et

Vendôme, cette proportion est inférieure à 10%.

En terminale, les bassins d’Issoudun et de

Vierzon enregistrent le pourcentage d’élèves de

milieu social très défavorisé le plus élevé (18%),

mais en diminution par rapport au taux

enregistré en 6ème. Cette tendance est

observée dans l’ensemble des bassins, excepté

dans le bassin de Dreux, où l’écart s’inverse : le

taux est supérieur en terminale (13% contre 9%

en 6ème). Les bassins de Gien, de Romorantin-

Lanthenay, de Châteauroux et de Nogent-le-

Rotrou connaissent les plus forts écarts à la

baisse entre les niveaux 6ème et terminale (-9

points, -7 points pour les deux suivants et –5

points). A noter que le bassin d’Aubigny-sur-

Nère n’est pas concerné car il n’y a pas dans le

second degré, d’élèves du 2nd cycle (lycéens)

recensés dépendant d’un établissement sous

tutelle du ministère de l’éducation nationale, de

l’enseignement supérieur et de la recherche.

Page 21: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

21 Regards sur l’école 2015

L’origine sociale des élèves Contexte socio-économique

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Part des élèves de 6ème selon la PCS du responsable parental en 2015 (%)

Part des élèves de terminale GTPRO* selon la PCS du responsable parental en 2015 (%)

* terminales GTPRO = terminales générales, technologiques et professionnelles

36% 34%39%

26%

34%32% 32% 31%

28%25%

30%27% 25% 24% 26% 26%

15% 16%13%

15% 16% 16% 16%14%

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2% 2% 2% 2% 2% 3% 2% 2%

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Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Académie France + 5 DOM

PCS défavorisées PCS moyennes PCS favorisées PCS très favorisées PCS non renseignées

42%

35%

43%

31%

39% 37% 36% 35%

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11%14% 13% 14% 14% 12%

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50%

Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Académie France + 5 DOM

PCS défavorisées PCS moyennes PCS favorisées PCS très favorisées PCS non renseignées

Part des élèves de 6ème issus de milieu social très défavorisé en 2015 (%)

Part des élèves de terminales GTPRO issus de milieu social très défavorisé en 2015 (%)

Page 22: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

22

L’indice de position sociale (IPS) : un autre indicateur pour appréhender l’origine sociale des élèves Pour appréhender l’origine sociale des élèves,

la variable la plus souvent utilisée est la

profession et catégorie sociale (PCS) du

responsable (le plus souvent le père de l’élève).

Cette variable n’étant pas quantitative, bien

souvent l’indicateur choisi est un pourcentage

d’élèves d’une certaine catégorie sociale

(comme présenté la page précédente). Ce choix

n’est pas totalement satisfaisant car d’une part,

la catégorie retenue peut se révéler très

hétérogène (par exemple, les défavorisés

regroupent les ouvriers qualifiés et les chômeurs

n’ayant jamais travaillé – c’est pour cette raison

que dans ce document est présentée la

catégorie « très défavorisée ») et d’autre part,

l’indicateur retenu ne donne une photographie

que d’une partie des élèves. Une des

alternatives pour résoudre ces difficultés

d’analyse, est d’utiliser l’indice de position

sociale construit par la DEPP à partir de

plusieurs panels (suivis longitudinaux de larges

échantillons d’élèves), de données sur les

acquis cognitifs des élèves ainsi que sur des

variables affectivo-motivationnelles (conatives).

L’indice est construit à partir d’une analyse des

correspondances multiples d’un ensemble de

caractéristiques familiales de l’élève pour

chaque PCS. C’est un résumé des différentes

caractéristiques familiales. Parmi ces

caractéristiques figurent les diplômes des

parents, les conditions matérielles de vie

(revenus, nombre de pièces du logement,

chambre seul, ordinateur, internet), le capital

culturel (nombre de livres à la maison…),

l’ambition et l’implication (l’aspiration,

l’implication des parents, les conversations sur

la vie scolaire, l’avenir scolaire) et les pratiques

culturelles (événement sportif, concert,

théâtre…). L’indice obtenu a été standardisé de

manière à obtenir une moyenne de 100 et un

écart-type de 30. Ainsi il s’étale pour le

responsable de famille, de 48 pour les

« chômeurs n’ayant jamais travaillé » à 159 pour

les « professeurs, professions scientifiques ».

Les résultats sont très cohérents avec les

différences sociales bien connues dans le

système éducatif. Un indice est également

calculé à partir des PCS des deux parents,

appelé indice de position sociale croisé, ce qui

permet de tenir compte de toute l’information et

d’avoir un indice plus continu.

Un indice moyen de position sociale académique équivalent à l’indice national L’IPS moyen de l’académie en 6

ème à la rentrée

2015 est de 99,4, un nombre très proche de 100

qui correspond à la moyenne nationale. L’écart-

type, c’est-à-dire l’écart moyen à la moyenne ou

dispersion, est également très proche de la

valeur nationale (31 pour 30). Les résultats

trouvés avec l’IPS concordent avec ceux

obtenus à partir de la PCS. En prenant l’IPS

croisé, en considérant donc les PCS des deux

parents et non plus uniquement la PCS du

responsable parental, les valeurs augmentent :

la moyenne est de 104,7 et l’écart-type est de

34,6. L’académie apparaît donc plus favorisée

socialement mais aussi plus hétérogène car

l’écart-type progresse de 3,6. Néanmoins, en

considérant cet indicateur croisé, il faut noter

que les résultats portent sur 75% des élèves de

6ème

(tous les élèves n’ont pas obligatoirement

deux PCS). En terminale (générale,

technologique et professionnelle), l’IPS moyen

de l’académie est de 103 et l’écart-type est de

32.

Seuls les bassins de Tours, d’Orléans et de Chartres et le département de l’Indre-et-Loire ont un IPS supérieur à la moyenne académique Une grande partie des bassins de vie ont un IPS

moyen inférieur à celui de l’académie dans les

Page 23: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

23 Regards sur l’école 2015

L’origine sociale des élèves Contexte socio-économique

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Bourges

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Vierzon

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Châteaudun

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Argenton-Le Blanc

Châteauroux

La Châtre

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Montargis

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Pithiviers

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Loir-et-Cher

LoiretAcadémie

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88 90 92 94 96 98 100 102 104 106 108 110 112 114

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indice moyen de position sociale du responsable parental en 6ème

Académie

Départements

Bassins de vie

Plus favorisé

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Aubigny-sur-Nère

Bourges

Saint-Amand-Montrond

Vierzon

Chartres

ChâteaudunDreux

Nogent-le-Rotrou

Argenton-Le Blanc

ChâteaurouxLa Châtre

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AmboiseChinon

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Romorantin-Lanthenay

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LoiretAcadémie

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88 90 92 94 96 98 100 102 104 106 108 110 112 114

écart

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indice croisé moyen de position sociale en 6ème

Académie

Départements

Bassins de vie

Plus favorisé

Plu

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Indice de position sociale à la rentrée 2015 en 6ème (générale et SEGPA) (indice du responsable parental et indice croisé tenant compte des PCS des 2 parents)

Lecture : L’indice moyen de position sociale du responsable parental (le plus souvent le père) en 6ème dans l’académie à la rentrée 2015 est égal à 99,4 et l’écart-type est de 31. Plus l’indice moyen de position sociale est élevé plus le milieu social est favorisé et plus l’écart-type est important, plus le milieu social est hétérogène.

Lecture : L’indice croisé moyen de position sociale en 6ème dans l’académie à la rentrée 2015 est égal à 104,7 et l’écart-type est de 34,6. Plus l’indice moyen de position sociale est élevé plus le milieu social est favorisé et plus l’écart-type est important, plus le milieu social est hétérogène.

Indice de position sociale à la rentrée 2015 en 6ème (générale et SEGPA) (indice croisé tenant compte des PCS des 2 parents)

Page 24: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

24

niveaux étudiés (6ème

et terminale). En effet,

seuls les bassins de Tours, d’Orléans et de

Chartres (et Blois pour le niveau 6ème

) ont un

IPS moyen supérieur ainsi que le département

de l’Indre-et-Loire (et l’Eure-et-Loir pour le

niveau 6ème

). Parallèlement, les bassins

d’Orléans et de Tours apparaissent comme les

plus hétérogènes socialement (écart-type

atteignant plus de 35 dans le cas de l’IPS

croisé).

L’Indre apparaît plus défavorisé au regard de l’IPS, suivi par le Cher

Excepté pour l’IPS croisé en 6ème

, l’Indre est le

département où l’IPS moyen est le plus faible

(93 en 6ème

et 96 en terminale pour l’IPS du

responsable). La répartition sociale au sein de

ce département apparaît plus homogène qu’au

niveau académique (28 en 6ème

et 29 en

terminale). L’IPS du Cher est relativement

proche de celui de l’Indre et il apparaît même

plus défavorisé en considérant l’IPS croisé au

niveau 6ème

. En outre, l’écart-type de l’IPS est

plus élevé en particulier en terminale. Le

contexte social de ce département est donc plus

hétérogène que celui de l’Indre.

8 bassins de vie ont un IPS inférieur à celui de l’Indre

Dans huit bassins de vie, l’IPS moyen est

inférieur à l’IPS moyen de l’Indre : Saint-Amand-

Montrond, Vierzon, Aubigny-sur-Nère, Issoudun,

Argenton-Le Blanc, Romorantin-Lanthenay,

Gien et Pithiviers. Ils font partie également des

bassins où les proportions d’élèves dont la PCS

du responsable est très défavorisée, sont les

plus élevées. Ces bassins ont une tonalité

sociale plutôt homogène. Néanmoins, en

considérant l’IPS croisé, l’écart-type augmente

dans les bassins de Gien (en 6ème

), de

Romorantin-Lanthenay et d’Issoudun (en

terminale).

Dans le bassin de La Châtre, l’IPS moyen se

situe également en deçà de celui de l’Indre mais

l’IPS croisé est nettement plus élevé (102 contre

92 en 6ème

et 106 contre 94 en terminale). Aussi

la PCS de la mère joue un rôle important dans

la tonalité sociale de ce bassin de vie. De façon

générale, l’IPS croisé est supérieur de 5 à l’IPS

du responsable parental. Hormis dans le bassin

de La Châtre, l’écart dépasse 8 dans les

bassins de vie d’Aubigny-sur-Nère, de Saint-

Amand-Montrond et de Chinon pour le niveau

6ème

, et 7 dans les bassins de Vierzon, de

Châteaudun, de Tours, de Romorantin-

Lanthenay et de Vendôme pour le niveau

terminale. En revanche, dans le bassin de Gien,

l’écart n’excède pas 1 entre les IPS considérés.

Le Loir-et-Cher reste en deçà de l’IPS moyen académique avec l’Eure-et-Loir pour le niveau terminale uniquement

Le Loir-et-Cher possède un IPS de 98 en 6ème

et

de 102 en terminale (IPS du responsable

parental) et se classe légèrement en deçà de la

référence académique, accompagné de l’Eure-

et-Loir pour le niveau terminale. Ce département

présente deux facettes différentes selon le

niveau considéré. Ainsi, en 6ème, il apparaît

plus favorisé, presqu’au même niveau que le

bassin d’Orléans en étant plus homogène tandis

qu’en terminale, la situation s’inverse et le

positionne proche du Loir-et-Cher.

Le Loiret est très proche de l’académie

Enfin, le Loiret est très proche du niveau

académique comme les bassins d’Amboise et

de Chinon pour le niveau 6ème et de Blois, de

Bourges et de Vendôme pour le niveau

terminale.

Page 25: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

25 Regards sur l’école 2015

L’origine sociale des élèves Contexte socio-économique

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Indice de position sociale à la rentrée 2015 en terminales (générale, technologique et professionnelle) (indice du responsable parental )

Lecture : L’indice moyen de position sociale du responsable parental (le plus souvent le père) en terminale dans l’académie à la rentrée 2015 est égal à 103,1 et l’écart-type est de 31,6.

Lecture : L’indice croisé moyen de position sociale en 6ème dans l’académie à la rentrée 2015 est égal à 109,4 et l’écart-type est de 34.

Bourges

Saint-Amand-Montrond

Vierzon

Chartres

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Nogent-le-Rotrou

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Indice moyen de position sociale moyen du responsable parental en terminale GTPRO

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Indre-et-Loire

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Académie

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88,0 90,0 92,0 94,0 96,0 98,0 100,0 102,0 104,0 106,0 108,0 110,0 112,0 114,0 116,0 118,0 120,0

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Indice croisé moyen de position sociale en terminale GTPRO

Académie

Départements

Bassins de vie

Plus favorisé

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Indice de position sociale à la rentrée 2015 en terminales (générale, technologique et professionnelle) (indice croisé tenant compte des PCS des 2 parents)

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Page 27: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

27 Regards sur l’école 2015

Le contexte scolaire

Évolution des effectifs du 1er degré La scolarisation dans le 1er degré Évolution des effectifs du 2nd degré La scolarisation des élèves en situation de handicap La nouvelle carte de l’éducation prioritaire Évolution de la population étudiante Évolution des effectifs d’apprentis Les effectifs des formations agricoles Évolution des effectifs d’enseignants

Page 28: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

28

Une faible augmentation des effectifs académiques A la rentrée 2015, l’académie d’Orléans-Tours

compte 255 202 élèves inscrits dans un

établissement du premier degré public ou privé

sous contrat, dont 62% en élémentaire. Par

rapport à l’année 2011, ces effectifs augmentent

peu (+0,3%, soit 823 élèves) et légèrement plus

qu’au niveau national (+0,2%). Cette évolution

est la conséquence de la baisse des effectifs du

préélémentaire (-0,2%) et de la hausse de 0,6%

de ceux de l’élémentaire.

L’écart d’effectifs se creuse entre les départements Au niveau départemental, ces évolutions sont

plus marquées et assez contrastées. L’Indre-et-

Loire et le Loiret, les plus « peuplés »

connaissent une hausse du nombre de leurs

élèves du 1er

degré, en augmentant leurs

effectifs à la fois en préélémentaire et en

élémentaire. La hausse la plus forte concerne

les effectifs de l’élémentaire du Loiret (+3,4%).

A l’inverse, en perdant des élèves dans

l’élémentaire et dans le préélémentaire, le Cher,

le Loir-et-Cher et l’Indre connaissent une baisse

de leurs effectifs totaux du 1er degré, la plus

importante étant constatée dans l’Indre : -5,8%.

En 5 ans, l’Eure-et-Loir a perdu des élèves dans

le préélémentaire (-1,2%) tandis qu’il en a

gagné dans l’élémentaire (+0,6%). Sur

l’ensemble de ses effectifs du premier degré, la

baisse est de 0,1%.

Depuis la rentrée 2011, tous les bassins de

vie de l’Indre perdent des élèves...

Le département de l’Indre contient les deux

bassins de vie dans lesquels la perte d’effectifs

du 1er degré a été la plus importante : La

Châtre (-10,3%) et Issoudun (-9,2%). Dans une

moindre mesure, les deux autres bassins ont vu

leur nombre d’élèves diminuer (entre 4 et 5%).

Le bassin de Châteauroux constitue ainsi le seul

bassin de vie d’un chef lieu de département à

connaître une baisse.

Les effectifs totaux du 1er degré des bassins de

vie de Orléans, en tête, Blois et Tours ont les

plus fortement augmenté (entre +2,7% et

+4,2%). Ceux des bassins de Bourges et

Chartres ont connu une évolution proche de

celle de l’académie (entre 0,3 et 0,4% de

hausse).

… que ce soit du préélémentaire ou de

l’élémentaire

Dans l’académie, les baisses les plus fortes sont

enregistrées dans les bassins de vie de l’Indre :

Issoudun avec -16% des effectifs dans le

préélémentaire et La Châtre avec -12,7% des

effectifs de l’élémentaire en 5 ans.

Plus globalement, le nombre d’élèves dans le

sud de l’académie a diminué depuis 2011. Seuls

les bassins de vie de Bourges, avec

l’augmentation de 1,3% de ses effectifs dans le

préélémentaire, et Vierzon, avec +3,8% de ses

effectifs dans l’élémentaire, connaissent une

évolution inverse aux bassins qui les entourent.

De 2011 à 2015, le nombre d’élèves dans le

préélémentaire a augmenté le plus dans le

bassin de Tours (+3,3%), suivent Orléans

(+2,7%) et Dreux (+2,2%). Quant à

l’élémentaire, les hausses d’effectifs les plus

fortes l’ont été à Blois (+5,5%) et à Orléans

(+4,9%).

Page 29: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

29 Regards sur l’école 2015

Evolution des effectifs du 1er degré

Le contexte scolaire

Public et privé sous contrat

Effectifs 2015

ensemble (dont ASH) 1er degré

Effectifs 2015

préélé-mentaire

Effectifs 2015

élémen-taire

Cher 27 246* 10 056 16 924

Eure-et-Loir 47 189 17 510 29 338

Indre 18 736 6 830 11 673

Indre-et-Loire 57 611 21 380 35 843

Loir-et-Cher 32 183 11 810 20 096

Loiret 72 237* 27 217 44 428

Académie 255 202 94 803 158 302

Sou

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(B

CP

)

Évolution des effectifs du préélémentaire de 2011 et 2015

Évolution des effectifs de l’élémentaire de 2011 et 2015

Académie : -0,2% France+DOM : -1,1%

Académie : +0,6% France+DOM : +1,0%

Académie : +0,3% France+DOM : +0,2%

Évolution des effectifs du 1er degré de 2011 et 2015

Secteurs Public et Privé sous contrat

Public et privé sous contrat

Evolution 2011-2015 ensemble

(dont ASH)1er degré

Evolution 2011- 2015

préélé-mentaire

Evolution 2011-2015

élémen-taire

Cher -1,4% -1,3% -1,3%

Eure-et-Loir -0,1% -1,2% +0,6%

Indre -5,8% -7,6% -4,8%

Indre-et-Loire +1,0% +1,8% +0,4%

Loir-et-Cher -0,6% -1,6% -0,2%

Loiret +2,9% +1,8% +3,4%

Académie +0,3% -0,2% +0,6%

* Dans le Cher, sont comptabilisés 52 élèves de 2 ans dans des classes hors contrat d’écoles sous contrat. Idem pour 76 élèves du Loiret.

Page 30: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

30

L’enseignement privé sous contrat moins présent dans l’académie qu’au niveau national

Dans le 1er

degré, les établissements privés

sous contrat accueillent 9% des élèves de

l’académie. Ce pourcentage reste inférieur à la

part nationale (13,1%). De plus, les bassins de

vie où cette représentation est la plus élevée,

avec en tête celui de Chinon (12,8%),

n’atteignent pas la valeur nationale. A l’opposé,

les bassin de Montargis, Pithiviers et celui

d’Argenton-le-Blanc comptent moins de 5%

d’élèves scolarisés dans le privé sous contrat.

La part des élèves inscrits dans un

établissement privé est la plus forte dans le

département de l’Indre-et-Loire (10,6%) et la

plus faible dans l’Indre (6,9%).

La scolarisation des enfants de deux ans

Avec un taux de scolarisation dans les secteurs

public et privé de 8,1%, la population des

enfants de 2 ans est moins scolarisée dans

l’académie qu’au niveau national (hors Mayotte)

où ce pourcentage atteint 11,5%. Seul le

département de l’Indre dépasse de près de 9

points la part nationale (20,2%), cette part ayant

augmenté de 4,3 points entre 2014 et 2015. Les

départements de l’Eure-et-Loir, Indre-et-Loire et

Loiret ont un taux de scolarisation des enfants

de 2 ans inférieur au taux académique s’élevant

à environ 6%. Les taux du Cher et du Loir-et-

Cher avoisinent 10%.

Dans l’éducation prioritaire, en 2015, la

scolarisation des 2 ans atteint 27,8%, soit près

de 6 points de plus qu’en 2014. Ce taux est

supérieurs de 7 points au taux national (20,3%).

Au niveau académique, les taux sont

sensiblement les mêmes pour chaque type de

réseaux : 27,9% en Rep et 27,6% en Rep+

(27,6%).

Regroupements pédagogiques

intercommunaux : des ruralités différentes

Dans l’académie, 36,2% des écoles de

l’enseignement public appartiennent à un

regroupement pédagogique intercommunal

(RPI), scolarisant 20,8% des élèves. Ces

proportions représentent 21,5% des écoles

françaises pour 9,6% de leurs élèves. Les RPI

de l’académie se composent à 71,4% d’écoles

de une à trois classes.

Tant au niveau départemental qu’à celui des

bassins de vie, la diversité des profils de RPI

montre différentes ruralités.

Avec 27,3% d’écoles et 13% d’élèves en RPI,

l’Indre-et-Loire apparaît comme le département

le moins rural, le bassin de Tours connaissant

les plus faibles proportions d’écoles et d’élèves

en RPI (10,2% et 4,7%).

Près de la moitié des écoles en RPI ont plus de

trois classes dans le Loiret (49,7%) et l’Eure-et-

Loir (47,5%), ce dernier département regroupant

un tiers de ses élèves dans les RPI. Par ailleurs,

dans le bassin de Pithiviers, 70,5% des écoles

font partie d’un RPI et 67% d’élèves sont

scolarisés en RPI. Ce sont les plus fortes

proportions de l’académie.

A l’inverse, les RPI du Cher et de l’Indre

regroupent plus de 9 écoles de moins de quatre

classes sur 10, les RPI des bassins de La

Châtre et de Châteauroux étant constitués

exclusivement d’écoles de une à trois classes.

Enfin, le Loir-et-Cher a la plus forte proportion

d’écoles en RPI (42%) et il se situe un peu au-

dessus des valeurs académiques tant pour la

part des élèves scolarisés en RPI (28,3%) que

pour la proportion d’écoles de une à trois

classes en RPI (81,3%).

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31 Regards sur l’école 2015

La scolarisation dans le 1er degré

Le contexte scolaire

Public +Privé sous contrat

Poids du secteur privé sous contrat en 2015

Cher 7,2%

Eure-et-Loir 9,7%

Indre 6,9%

Indre-et-Loire 10,6%

Loir-et-Cher 9.8%

Loiret 8.3%

Académie 9,0%

Poids du secteur privé sous contrat en 2015

Public Taux de

scolarisation des 2 ans 2015

Evolution 2011-2015 (en points)

Cher 10,2% +2,0

Eure-et-Loir 6,0% +2,1

Indre 20,2% +5,4

Indre-et-Loire 6,4% +1,1

Loir-et-Cher 9,8% +2,3

Loiret 6,3% +2,3

Académie 8,1% +2,1

Part des élèves scolarisés dans les RPI en 2015 Part des écoles de 1 à 3 classes dans les RPI

Scolarisation des enfants de 2 ans en 2015

Académie : 22,9% FM+DOM : 9,6% (hors Mayotte)

Académie : 71,4% FM+DOM : 81,8% (hors Mayotte)

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CP

)

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32

Près de 7 200 élèves de plus dans le second degré entre 2011 et 2015. A la rentrée 2015, le nombre d’élèves

scolarisés dans les établissements du 2nd

degré publics et privés sous contrat de

l’académie s’élève à 205 138. En cinq ans, cet

effectif a progressé de 7 171 élèves (+3,6%),

une croissance plus élevée que celle

observée en France métropolitaine (+2,4%).

En outre, cette hausse est plus élevée que

celle enregistrée entre 2009 et 2013 (+2,7%).

Elle concerne plus particulièrement le second

cycle général et technologique (+6,5%) en

raison de l’évolution démographique. En effet,

après être entrée au collège durant la période

2009-2013, la génération « 2000 » a

commencé le lycée à la rentrée 2015 ce qui

explique la forte progression d’effectif entre

2014 et 2015 (+3,6%). En revanche, dans le

premier cycle (y compris SEGPA), le nombre

de collégiens se stabilise à partir de la rentrée

2013, les générations suivantes étant moins

nombreuses. Après une année de baisse liée

à la fin de la période transitoire consécutive à

la réforme de la voie professionnelle (à partir

de 2012, seuls les élèves issus de la cohorte

de 2009 sont scolarisés en voie

professionnelle), le second cycle

professionnel, connaît une importante

augmentation d’effectif entre 2012 et 2013

(+5%). Cette dernière est essentiellement

concentrée sur la classe de terminale

professionnelle (vivier d’élèves en 1ère

professionnelle important en 2012, suite à la

disparition de la classe de terminale BEP

CSS). Avec la réduction des taux de sortie en

cours de formation et de meilleurs taux de

remplissage des formations, la hausse se

poursuit jusqu’en 2015. Enfin, le nombre

d’élèves en enseignement adapté perd un peu

moins de 180 élèves sur cette période, une

diminution de 4% contre -6% entre 2004 et

2009 (Regards 2013).

Le Loiret et l’Eure-et-Loir couvrent les trois

quarts de la progression. Ces départements enregistrent une croissance

d’effectif importante (respectivement +6,2% et

+5,9%) qui représente les trois quarts de

l’augmentation académique (+5 417 élèves).

Dans le Loiret, la hausse est générale à

l’ensemble des cycles. Ainsi, en collège, ce sont

plus de 2 000 élèves qui sont comptabilisés en

plus entre 2011 et 2015 (+6,2%), la génération

2001 étant encore plus importante que la

génération 2000 dans ce département

(contrairement aux autres). Cette progression

représente les deux tiers de l’augmentation

académique. En second cycle général et

technologique, la croissance est forte

également (+6,7%) et dans la voie

professionnelle, elle dépasse 5%. En Eure-et-

Loir, l’augmentation est répartie entre le 1er

cycle et le second cycle général et

technologique, le second cycle professionnel

restant stable.

L’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher connaissent

une hausse d’effectif inférieure à la moyenne

académique. Dans le premier, l’augmentation

concerne l’ensemble des cycles avec une

croissance plus forte qu’en moyenne dans les

collèges. En lycée, la progression est moins

importante. Dans le second, l’évolution positive

touche surtout le second cycle et plus

particulièrement la voie générale et

technologique. Le nombre de lycéens

professionnels croît également plus fortement

qu’en moyenne. Dans le même temps, le

nombre de collégiens reste stable.

Croissance importante au nord et au nord-est de l’académie. Entre 2011 et 2015, 8 bassins de vie ont connu

une augmentation d’effectif supérieure à 5% :

Châteaudun (+346 élèves, +9,8%), Dreux (+849

élèves, +9,7%), Gien (+441 élèves, +8,6%), La

Châtre (+119 élèves, +7,3%), Pithiviers (+324

élèves, +6,9%), Orléans (+2 073 élèves, +5,7%)

Page 33: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

33 Regards sur l’école 2015

Évolution des effectifs du 2nd degré

Le contexte scolaire

Public et privé sous contrat

Constat 2015 total 2nd degré

évolution 2011-2015

Constat 2015 total

1er cycle et ens. adapté

évolution 2011-2015

Constat 2015 total 2nd cycle

général et technologique

évolution 2011-2015

Constat 2015 total 2nd

cycle professionnel

évolution 2011-2015

Poids du privé sous

contrat 2015

Evolution 2011-2015

Cher 21 923 -0,5% 13 267 -3,0% 5 568 +4,3% 3 088 +2,5% 10,0% -0,2%

Eure-et-Loir 36 136 +5,9% 22 542 +3,8% 9 952 +13,5% 3 642 +0,6% 15,7% -0,6%

Indre 15 959 -1,7% 9 985 -3,6% 4 054 +2,2% 1 920 +0,5% 8,0% -0,8%

Indre-et-Loire 47 899 +3,2% 28 946 +3,2% 13 947 +3,6% 5 006 +2,9% 18,0% -1,0%

Loir-et-Cher 25 280 +2,6% 16 068 +0,5% 6 534 +7,3% 2 678 +4,2% 16,5% -1,4%

Loiret 57 941 +6,2% 35 461 +6,2% 16 145 +6,7% 6 335 +5,4% 14,0% -0,4%

Académie 205 138 +3,6% 126 269 +2,5% 56 200 +6,5% 22 669 +3,1% 14,7% -0,7%

Evolution du nombre d’élèves du 2nd degré par cycle entre 2011 et 2015 (%)

Evolution des effectifs du second degré par cycle dans l’académie entre 2011 et 2015

94

96

98

100

102

104

106

108

2011 2012 2013 2014 2015

Total 2nd degré 1er cycle - ens adapté 2nd cycle GT 2nd cycle PRO

Evolution des effectifs du second degré par bassin de vie entre 2011 et 2015

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trat

Page 34: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

34

Montargis (+548 élèves, +5,5%) et Amboise

(+264 élèves, +5,3%). A l’opposé, 4 bassins

enregistrent une baisse d’effectif de plus de

2% : Issoudun (-117 élèves, -5,3%), Aubigny-

sur-Nère (-50 élèves, -3,8%), Châteauroux (-

250 élèves, -2,8%) et Loches (-97 élèves, -

2,3%).

Des évolutions contrastées au sein des

départements du sud et de l’ouest de

l’académie.

Si dans le Loiret, l’Eure-et-Loir et le Loir-et-

Cher, les bassins de vie suivent la même

tendance à la hausse entre 2011 et 2015,

dans l’Indre, le nord et le sud s’opposent : les

bassins de vie de Châteauroux et d’Issoudun

ont perdu des élèves (-367 élèves à eux deux)

alors que les bassins d’Argenton-Le Blanc et

de La Châtre en ont gagné quelque peu (+156

élèves à eux deux). Dans le Cher, seul le

bassin de Bourges a stabilisé son effectif

tandis que les bassins de Vierzon, d’Aubigny-

sur-Nère et de Saint-Amand-Montrond ont

enregistré une diminution (-156 élèves à eux

trois). Enfin dans l’Indre-et-Loire, le bassin de

vie de Loches se distingue avec une baisse

d’effectif (-97 élèves).

En premier cycle, seuls l’axe ligérien et le nord-est de l’académie gagnent des élèves.

L’évolution relativement stable des effectifs de

premier cycle et de SEGPA dans l’académie

entre 2011 et 2015, cache des évolutions

contrastées entre les bassins de vie. Ceux du

nord-est de l’académie ainsi que ceux sur et

autour de l’axe ligérien ont enregistré une

augmentation conséquente : Dreux (+6,5%),

Montargis (+6,9%), Gien (+6,2%),

Châteaudun (+5,9%), Orléans (+5,6%),

Pithiviers (+5,4%) et Tours (+5,2%). Les

bassins de Chartres, Blois, Romorantin-

Lanthenay et Amboise connaissent une

évolution légèrement positive. En revanche

des bassins ont perdu plus de 3% de leurs

effectifs depuis 2011 : Issoudun (-8,3%), Saint-

Amand-Montrond (-5,3%), Loches (-5,2%),

Vierzon (-4,4%), Aubigny-sur-Nère (-3,8%) et

Châteauroux (-3,1%).

En second cycle général et technologique, la hausse d’effectif est générale.

Le nombre de lycéens en voie générale et

technologique augmente dans l’ensemble des

bassins de vie excepté dans ceux de Châteauroux

(-1,1%) et d’Issoudun (-2,6%). Les plus fortes

progressions sont observées dans les bassins

situés sur un axe nord-sud (Dreux, Châteaudun,

Vendôme, Amboise, Vierzon et La Châtre) et

également dans deux bassins du nord et de l’est

du Loiret (Pithiviers et Gien). Les effectifs des

bassins de La Châtre, Châteaudun et Dreux ont

progressé de plus de 20%. Hormis le bassin de

Chartres (+8,2%), les bassins de vie comprenant

un chef-lieu départemental n’enregistrent pas

d’augmentations supérieures à la moyenne

académique (+6,5%).

En second cycle professionnel : une croissance d’effectif plus marquée dans les bassins de l’axe ligérien et certains du sud.

Dans l’académie, 8 bassins de vie ont connu une

progression de leur nombre de lycéens

professionnels supérieure à 6% : Chinon

(+15,2%), Argenton-Le Blanc (+12,3%), Gien

(+11,4%), Nogent-le-Rotrou (+11,0%), Pithiviers

(+8,9%), Saint-Amand-Montrond (+8,2%),

Amboise (+8,1%) et Blois (+7%, +100 élèves).

Ces bassins ont aussi enregistré une

augmentation de leurs effectifs en 2nd

cycle GT

excepté le bassin de Blois dont l’effectif reste

stable. Une diminution d’effectifs significative est

observée dans les bassins de Châteauroux,

Chartres et Vierzon.

Baisse de la proportion d’élèves scolarisés

dans le secteur privé sous contrat. Dans l’académie, le secteur privé sous contrat

représente 14,7% des élèves, soit -0,7 point par

rapport à 2011. Cette baisse est particulièrement

sensible dans le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire.

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35 Regards sur l’école 2015

Évolution des effectifs du 2nd degré

Le contexte scolaire

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Evolution du nombre d’élèves dans le 2nd cycle professionnel entre 2011 et 2015 (%)

Evolution du nombre d’élèves dans le 1er cycle et l’enseignement adapté entre 2011 et 2015 (%)

Evolution du nombre d’élèves dans le 2nd cycle général et technologique entre 2011 et 2015 (%)

Poids du secteur privé sous contrat à la rentrée 2015 (%)

Page 36: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

36

Dans l’académie, 2,2% des élèves du 1er degré sont en situation de handicap

À la rentrée 2015, 5513 élèves scolarisés

dans le premier degré sont en situation de

handicap (établissements publics et privés

sous contrat). Cette part est en hausse de

3,2% par rapport à la rentrée 2014.

Cette proportion est la plus importante dans le

département de l’Indre (3%) et plus

particulièrement dans les bassins de

Châteauroux et d’Argenton-Le Blanc. Dans le

Cher et en Eure et Loir, les taux sont

légèrement supérieurs à la moyenne

académique (2,3%) avec des pourcentages

plus élevés dans les bassins de Vierzon et de

Châteaudun. L’Indre et Loire ainsi que le Loir-

et-Cher se situent quant à eux dans la

moyenne académique. Enfin, dans le Loiret,

1,7% des élèves scolarisés dans le 1er degré

sont en situation de handicap.

Depuis la rentrée 2011, les effectifs d’élèves

handicapés scolarisés dans le premier degré

ont augmenté de 14,5%.

Les élèves en situation de handicap représentent 2,1% des élèves scolarisés du second degré Au total, ce sont 4211 élèves en situation de

handicap qui fréquentent un établissement du

second degré, soit une hausse de 29,2% des

effectifs depuis la rentrée 2011.

Cette proportion atteint 2,5% en Eure-et-Loir

et dans l’Indre-et-Loire où les bassins de vie

ont tous un taux supérieur à la moyenne

académique excepté Dreux (2%).

2% des élèves du second degré du Loir-et-

Cher sont en situation de handicap, contre

1,8% pour les départements du Cher et de

l’Indre. Comme pour le premier degré, le

Loiret se situe en dessous de la moyenne

académique avec 1,6%. Toutefois, les effectifs

d’élèves handicapés du Loiret ont augmenté de

30,7% dans le premier et le second degré depuis

la rentrée 2011 (respectivement +16,7% et

+56,3%).

Les élèves en situation de handicap suivent majoritairement une scolarisation individuelle Un peu moins des deux tiers des élèves suivent

une scolarisation individuelle dans l’académie

(61,5% dans le premier degré et 63,9% dans le

second).

Si dans l’Indre et Loire, près des trois quarts des

élèves (72,8%) suivent une scolarisation

individuelle et en Eure-et-Loir au moins sept

élèves sur dix, seule la moitié des élèves est

scolarisée en classe ordinaire dans le Loiret

(51,7%). Dans le Cher, l’Indre et Le Loir-et-Cher,

les proportions sont également inférieure à la

moyenne académique. Néanmoins, elles sont

proches de 60%.

À l’intérieur d’un même département, on note

parfois de grandes différences. Ainsi, dans le

premier degré, 44% des élèves en situation de

handicap dans le bassin de Montargis sont

scolarisés en classe ordinaire, alors que dans le

bassin d’Orléans, ils sont 57,5%. Dans le

département de l’Indre et Loire, le bassin de

Chinon scolarise 64,3% des élèves handicapés en

classe ordinaire, contre 73,1% pour le bassin

d’Amboise.

Dans le second degré, cette amplitude est encore

plus importante. 32,4% des élèves en situation de

handicap sont scolarisés individuellement dans le

bassin de Pithiviers, cette proportion étant de 50,8

points plus importante pour le bassin de Nogent le

Rotrou (83,2%).

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37 Regards sur l’école 2015

Scolarisation des élèves en situation de handicap

Le contexte scolaire

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Public et privé sous contrat Rentrée 2015

% d’élèves en situa-tion de

handicap scolarisés

dans le 1er degré

% d’élèves en situa-tion de

handicap scolarisés

unique-ment en classe

ordinaire dans le

1er degré

% d’élèves en situa-tion de

handicap scolarisés

dans le 2nd degré

% d’élèves en situa-tion de

handicap scolarisés

unique-ment en classe

ordinaire dans le

2nd degré

Public et privé sous contrat Rentrée 2015

% d’élèves en situa-tion de

handicap scolarisés

dans le 1er degré

% d’élèves en situa-tion de

handicap scolarisés

unique-ment en classe

ordinaire dans le

1er degré

% d’élèves en situa-tion de

handicap scolarisés

dans le 2nd degré

% d’élèves en situa-tion de

handicap scolarisés

unique-ment en classe

ordinaire dans le

2nd degré

Cher 2,3% 56,7% 1,8% 60,1% Indre-et-Loire

2,2% 69,5% 2,5% 76,3%

Eure-et-Loir

2,3% 67,5% 2,5% 71,6% Loir-et-Cher

2,2% 59,2% 2,0% 57,9%

Indre 3,0% 58,7% 1,8% 50,7% Loiret 1,7% 53,3% 1,6% 49,7%

Page 38: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

38

Plus d’établissements et plus d’élèves en

éducation prioritaire

Avec la suppression des ECLAIR et des RRS et

la création des REP+ et REP, le nombre

d’établissements en éducation prioritaire a

augmenté dans l’académie à la rentrée 2015 :

5 écoles et 2 collèges de plus bénéficient du

dispositif.

Si le nombre d’établissements en éducation

prioritaire augmente dans l’Indre, le Cher (+4) et

le Loiret (+10), il ne change pas dans le Loir-et-

Cher et il diminue dans l’Eure-et-Loir (-5) et

l’Indre-et-Loire (-6). Les communes de Gien,

Issoudun et Saint-Amand-Montrond, absentes

de la carte en 2014 comptent désormais des

établissements en éducation prioritaire.

La part d’élèves scolarisés en éducation

prioritaire dans l’académie gagne 1 point entre

2014 et 2015, passant de 10% à 11% à la fois

dans le premier et le second degré. Au niveau

national, cette augmentation est de 2 points

pour les écoles et d’un point pour les collèges.

Tous établissements confondus, seul l’Indre-et-

Loire voit la part de ses élèves en éducation

prioritaire diminuer (-2 points). Celle de l’Eure-et

-Loir stagne alors que celle des autres

départements augmente, d’1 point dans le Cher

et le Loir-et-Cher et de 3 points dans l’Indre et le

Loiret.

Le retard scolaire est plus fréquent en

éducation prioritaire

Autant en sixième qu’en troisième, les élèves

scolarisés dans un établissement en éducation

prioritaire ayant au moins un an de retard sont

proportionnellement moins nombreux dans

l’académie qu’au niveau national. La différence

la plus conséquente atteint près de 6 points en

ce qui concerne les troisièmes de REP+.

Dans l’académie et en France et départements

d’outre-mer, en sixième comme en troisième, le

retard scolaire est plus fréquent en REP+ et

REP qu’hors éducation prioritaire. Plus d’élèves

ont au moins un an de retard en REP+ qu’en

REP. Ceci se vérifie dans chaque département,

à l’exception des sixièmes du Loir-et-Cher et

des troisièmes du Loiret où les élèves en retard

sont plus nombreux en REP qu’en REP+.

Un taux de scolarisation des enfants de deux ans plus élevé en éducation prioritaire

L’accueil des tout-petits est progressivement

assuré dans les écoles maternelles des réseaux

d’éducation prioritaire, avec pour objectif de

scolariser 30% des enfants de moins de 3 ans

dans les zones défavorisées d’ici 2017. Cet

objectif de scolarisation a récemment été porté

à 50% des enfants de moins de trois ans

scolarisés en REP+.

Le taux de scolarisation des enfants de deux

ans en éducation prioritaire est plus élevé dans

l’académie qu’au niveau national, surtout en

REP où, déjà proche des 30%, il est légèrement

supérieur au taux en REP+.

Parmi les départements, ceux qui accueillent le

plus d’élèves de deux ans en éducation

prioritaire sont l’Indre en REP+, dont le taux

dépasse les 50% , et le Loir-et-Cher. Ce dernier

et le Cher ont les plus forts taux de l’académie

en REP.

Page 39: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

39 Regards sur l’école 2015

La nouvelle carte de l’éducation prioritaire Le contexte scolaire

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Premier degré Collèges

Nombre

d'établissements 2015

Part d'élèves en éducation prioritaire

Nombre d'établissements

2015

Part d'élèves en éducation prioritaire

REP+ REP 2014 2015 REP+ REP 2014 2015

Cher 6 14 8% 10% 1 3 15% 13%

Eure-et-Loir 18 22 16% 17% 2 7 22% 21%

Indre 6 3 5% 7% 1 1 4% 8%

Indre-et-Loire 9 8 8% 6% 2 2 5% 5%

Loir-et-Cher 13 5 9% 10% 2 1 9% 10%

Loiret 14 41 12% 15% 2 6 9% 11%

Académie 66 93 10% 11% 10 20 10% 11%

FM + DOM 2425 4353 18% 20% 352 742 20% 21%

Sixièmes Troisièmes

REP+ REP HEP Total REP+ REP HEP Total

Cher 22,8% 17,6% 11,2% 12,2% 28,6% 20,9% 18,2% 18,7%

Eure-et-Loir 23,5% 15,3% 13,2% 14,0% 26,9% 21,9% 18,3% 19,2%

Indre 25,3% 17,5% 13,6% 14,2% 25,8% 25,3% 17,5% 18,1%

Indre-et-Loire 18,0% 16,2% 11,5% 11,7% 22,0% 19,2% 16,9% 17,0%

Loir-et-Cher 25,6% 26,4% 13,9% 15,0% 29,0% 28,0% 17,6% 18,6%

Loiret 20,5% 18,3% 11,6% 12,3% 26,8% 27,9% 19,2% 20,1%

Académie 22,9% 17,4% 12,2% 13,0% 26,7% 24,0% 18,1% 18,8%

FM + DOM 23,6% 18,0% 11,2% 13,0% 33,5% 26,0% 18,0% 20,0%

REP+ REP HEP Total

Cher 32,5 34,8 7,4 10,2

Eure-et-Loir 15,0 24,8 3,5 6,0

Indre 51,6 29,5 18,5 20,2

Indre-et-Loire 32,1 26,7 5,0 6,4

Loir-et-Cher 40,6 35,6 7,1 9,8

Loiret 21,3 27,4 3,1 6,3

Académie 27,6 27,9 5,7 8,1

France métro. 25,2 18,6 9,7 11,5

Taux de scolarisation des enfants de 2 ans en 2015

Part des élèves ayant au moins un an de retard en sixième et en troisième en 2015

Nombre d’établissements et part des élèves en éducation prioritaire

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40

Plus de 60 600 étudiants dans

l’enseignement supérieur dans la région

Centre

A la rentrée 2015, le nombre d’étudiants inscrits

dans l’enseignement supérieur de l’académie

d’Orléans-Tours s’élève à 60 621. La hausse du

nombre d’étudiants se confirme pour la

cinquième année consécutive (+3,1% soit 1816

étudiants de plus qu’en 2015).

Depuis 5 ans, la population étudiante qui avait

atteint un plancher (54 659 à la rentrée 2010), a

augmenté de 11% soit près de 6 000 étudiants à

la rentrée 2015 par rapport à la rentrée 2010.

Entre les rentrées 2014 et 2015, contrairement

aux deux années précédentes, l’augmentation

des effectifs d’étudiants de l’académie (+3,1%)

est quasiment identique à l’augmentation

nationale (+3,2%).

Les inscriptions en IUT suivent la tendance nationale et se stabilisent

Depuis la rentrée 2012, les effectifs d’étudiants

inscrits en IUT étaient en hausse ; à la rentrée

2015, 4 629 étudiants sont inscrits dans un IUT

soit une stabilisation des effectifs rapport à 2014

(+0,3% au niveau national).

Les effectifs en CPGE progressent légèrement

Pour la deuxième année consécutive, les effectifs

d’élèves inscrits en Classes Préparatoires aux

Grandes Ecoles progressent de 2%. A la rentrée

2015, plus de 2 300 élèves sont inscrits en CPGE (y

compris les formations agricoles) avec toutefois des

écarts d’évolution entre les filières. La filière

« économie » perd des étudiants (-5% entre 2014 et

2015) tandis que les élèves des classes préparatoires

«littéraires» et « scientifiques » augmentent

respectivement de 3% et 2%.

Toujours une forte attractivité des STS de l’académie

L’académie d’Orléans-Tours est l’une des 3

académies dont la part d’étudiants en STS par

rapport au nombre total d’étudiants inscrits dans

l’enseignement supérieur, est la plus élevée

derrière les académies de Limoges et Amiens.

En effet, parmi les 60 621 étudiants inscrits

dans l’enseignement supérieur à la rentrée

2015, 8 320 suivent une STS, ce qui représente

13,7% des étudiants contre 9,9% au niveau

national. Depuis la rentrée 2010, les effectifs de

STS n’ont cessé d’augmenter (+ 60 élèves entre

2014 et 2015).

De plus en plus d’étudiants se dirigent vers les formations paramédicales

Depuis 5 ans, le nombre d’étudiants inscrits

dans une formation paramédicale hors

université est en hausse (+3,2% depuis la

rentrée 2011). De même que pour les STS,

l’académie d’Orléans-Tours a

proportionnellement plus d’étudiants dans la

filière paramédicale que la moyenne nationale.

En effet, 3 926 étudiants sont inscrits dans une

école paramédicale hors université, soit 6,7%

des effectifs totaux d’étudiants de la région

Centre contre 4,2% au niveau national (chiffres

2014).

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41 Regards sur l’école 2015

Évolution de la population étudiante Le contexte scolaire

Sou

rce

: SIS

E

Tableau 1. Effectifs d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur depuis 2010

Graphique 1. Effectifs d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur depuis 2000

59 120

57 944

58 209

58 506

58 42958 526

56 963

56 022

54 737

55 828

54 659

56 390

56 79657 135

58 805

60 621

54 000

55 000

56 000

57 000

58 000

59 000

60 000

61 000

Années sco-

laires

Universités

STS et

ass. CPGE

Forma-tions

d'ingé-

nieurs (1)

Ecoles de com-

merce, gestion, vente,

comptabi-

Ecoles paraméd

hors univ.

Autres écoles et

formations

(2)

Ensemble Evolution

n/n-1 Effectifs

totaux dont IUT

2011-2012 36 982 4 208 7 718 2 160 2 720 1 900 3 805 2 765 56 390 1,0%

2012-2013 36 959 4 246 8 007 2 238 2 662 1 964 3 805 2 830 56 796 0,7%

2013-2014 37 695 4 445 8 249 2 227 2 683 1 474 3 854 2 536 57 135 0,6%

2014-2015 39 321 4 669 8 261 2 261 2 616 1 275 3 926 2 734 58 805 3,5%

2015-2016 41 540 4 629 9 320 2 305 2 758 698 *3 926 *2 734 60 621 3,1%

* chiffres 2014 Evolution

depuis 2011 12,3% 10,0% 20,8% 6,7% 1,4% -63,3% 3,2% -1,1% 7,5%

(1) Ensemble des écoles et formations d'ingénieurs (universitaires ou non) y compris les formations d'ingénieurs

en partenariat. (2) Formations comptables non universitaires, écoles juridiques et administratives, écoles supérieures artistiques

et culturelles, écoles sociales, préparations intégrées, autres écoles…

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42

Un nombre d’apprentis en baisse en 2014

En 2014, l’académie compte 18 457 apprentis

répartis sur 116 sites de formation. Les bassins

de vie des préfectures départementales

regroupent 92% des apprentis. Près de 6

apprentis sur 10 sont inscrits dans un site de

formation de l’Indre-et-Loire ou du Loiret.

En baisse depuis la rentrée 2011, les effectifs

ont perdu 1 646 apprentis par rapport à 2010,

soit une diminution de 8%. Cette baisse se

révèle plus importante qu’au niveau national

(-5%). La tendance académique se vérifie dans

chaque département, dans des proportions

toutefois contrastées : le Loiret, avec une baisse

de 13% du nombre de ses apprentis est le seul

à dépasser le chiffre académique ; l’Eure-et-

Loir, l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher perdent

7% de leurs apprentis ; l’Indre compte 5%

d’apprentis de moins et le Cher, en deçà de la

valeur nationale en perd 3%.

Hausse du poids du secteur des services

Au niveau académique, entre 2010 et 2014, la

diminution du nombre des apprentis est plus

marquée dans le secteur de la production

(-11%) que dans celui des services (-4%). Ainsi,

le poids du secteur des services a gagné 2

points pour représenter 40% alors que celui de

la production, en perdant 2 points, s’élève à

57%. Parmi les départements, le Cher et l’Indre

se distinguent par une augmentation respective

du nombre de leurs apprentis du secteur des

services de 11% et 9%, ce qui explique la

moindre diminution de leurs effectifs globaux.

Par conséquent, ces deux départements

enregistrent les plus fortes croissances du poids

du secteur des services (+6 et +5 points).

L’apprentissage forme moins aux diplômes de niveaux IV et V et davantage aux diplômes de l’enseignement supérieur

Si le nombre total des apprentis baisse entre

2010 et 2014, l’évolution par niveau de

formation est inversée à partir du baccalauréat.

Les niveaux V (essentiellement CAP) et IV

(baccalauréat professionnel) perdent

respectivement 16% et 17% de leurs effectifs

(-1 553 et –1 012 apprentis), alors que chaque

niveau de l’enseignement supérieur voit le

nombre de ses apprentis augmenter : +56%

(288 apprentis de plus) pour le seul niveau II

(licence professionnelle) et +23% pour

l’ensemble des trois niveaux post-baccalauréat,

soit une augmentation de 933 apprentis. La part

des apprentis de l’enseignement supérieur est

ainsi passée de 20% à 27%, égalant celle du

niveau IV qui perd 3 points. Le poids des

apprentis de niveau V de formation reste le plus

important, malgré une diminution de 4 points

(44%).

86% des sites de formation sont sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale, et 44% appartiennent au secteur public

La majorité des sites de formation de l’académie

sont sous la tutelle du ministère de l’Éducation

nationale et 10% du ministère de l’agriculture.

44% d’entre eux appartiennent au secteur

public, proportion atteignant 83% dans

l’agriculture. Enfin, 76% des sites sont des

centres de formation, 22% sont des UFA (unités

de formation en apprentissage) en lycées ou LP,

1% un IUT et 1% une UFR.

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43 Regards sur l’école 2015

Évolution des effectifs d’apprentis Le contexte scolaire

Sou

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P (

BC

P, S

IFA

)

Page 44: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

44

Par rapport à la rentrée 2011, les effectifs de l’enseignement agricole sont en baisse surtout dans le 1er cycle.

L’enseignement technique agricole accueille des

élèves et étudiants de la 4ème jusqu’au Brevet

de Technicien Supérieur Agricole (BTSA) et aux

classes préparatoires aux grandes écoles.

A la rentrée 2015, dans l’académie d’Orléans –

Tours, 8 062 élèves sont scolarisés dans des

établissements sous tutelle du ministère en

charge de l’agriculture.

Plus de la moitié (56%) suivent une formation

dans un établissement privé.

Par rapport à la rentrée 2011, l’effectif global est

en baisse de -4% (-7% pour le privé).

La part du second cycle dans l’enseignement

agricole est prépondérante

En 2015, les élèves et étudiants de

l’enseignement technique agricole se

répartissent comme suit :

-53% dans la filière professionnelle (CAP

agricole et baccalauréat professionnel),

-18% en cycle d’orientation du collège (4ème et

3ème),

-17% dans la filière générale et technologique,

-10% en formation professionnelle post

Baccalauréat (BTSA),

-1% en classes préparatoires aux grandes

écoles.

Des formations différentes dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé

Les élèves de l’enseignement technique

agricole sont, pour 44% inscrits dans des

établissements publics et pour 56%, dans des

établissements privés contre 38% et 62% au

niveau national.

La rentrée 2015 est marquée par une

stabilisation des effectifs par rapport à la rentrée

2014. Par contre, depuis la rentrée 2011, les

effectifs globaux ont baissé de 4%. Cette baisse

est la résultante de la perte d’effectifs d’élèves

dans les établissements de l’enseignement privé

(-7%) tandis que ceux de l’enseignement public

gagnent des élèves (+1%).

Le poids relatif des effectifs des établissements

publics et privés diffère selon les formations.

Ainsi 87% des élèves du cycle d’orientation du

collège sont inscrits dans l’enseignement privé

alors que 83% des élèves de l’enseignement

général et technologique sont inscrits dans des

établissements publics.

Une sur-représentation des filles dans le secteur des services aux personnes et aux territoires

Les filles représentent 54% des effectifs de

l’enseignement technique agricole. Cette

relative parité cache cependant des différences

plus marquées à l’échelle des diplômes et des

spécialités.

Les filles sont ainsi largement majoritaires au

sein de la spécialité du bac professionnel

« Services aux personnes et aux

territoires » (91% de filles). A l’inverse, elles

représentent moins de 10% des élèves inscrits

au baccalauréat professionnel « Aménagements

paysagers ». En outre, si les filles sont

quasiment autant représentées que les garçons

dans les filières générales et technologiques

(53%), elles ne sont qu’un peu moins de 4

élèves sur 10 dans les classes de 4ème et

3ème. A l’inverse, les filles forment 63% des

effectifs des classes préparatoires aux grandes

écoles.

Page 45: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

45 Regards sur l’école 2015

Les effectifs des formations agricoles Le contexte scolaire

Sou

rce

: S

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d’in

form

atio

n S

AF

RA

N

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gric

ultu

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L’enseignement agricole est sous tutelle du Ministère en charge de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (MAAF). Les données présentées ici concernent les élèves qui suivent des formations agricoles par voie scolaire (hors apprentissage) dans le second degré et dans l’enseignement supérieur. Elles sont établies à partir de données indivi-duelles sur les élèves (système d’information SAFRAN).

Tableau 2. Effectifs d’élèves dans l’enseignement agricole selon le secteur d’enseignement à la rentrée 2015

Enseignement agricole 2011 2012 2013 2014 2015Evo

2015/2011

Total 1er cycle 1 579 1 536 1 437 1 440 1 476 -7%

CAPA 711 536 862 825 753 6%

Total Bac professionnel 3 460 1 983 3 790 3 516 3 556 3%

Total second cycle général 1 255 1 288 1 342 1 313 1 351 8%

Total Enseignement supérieur 769 823 930 939 907 18%

DIVERS ( DIMA, CPA, BTA, BEP…) 610 1 924 17 31 19 -97%

Total général 8 384 8 090 8 378 8 064 8 062 -4%

Dont privé 4 868 4 665 4 793 4 522 4 508 -7%

Tableau 1. Evolution des effectifs d’élèves dans l’enseignement agricole

TotalPart des

filles

Répartition

des effectifsTotal

Part des

filles

Répartition

des effectifsTotal

Part des

filles

Répartition

des effectifs

4ème 90 16% 3% 456 38% 10% 546 35% 7% 84%

3ème 103 22% 3% 827 42% 18% 930 39% 12% 89%

Total 1er cycle 193 19% 5% 1 283 40% 28% 1 476 38% 18% 87%

CAPA 44 68% 1% 709 70% 16% 753 70% 9% 94%

2DE PRO 530 43% 15% 758 66% 17% 1 288 56% 16% 59%

1EPRO 444 42% 12% 741 72% 16% 1 185 61% 15% 63%

TLEPRO 443 44% 12% 640 73% 14% 1 083 61% 13% 59%

Total Bac professionnel 1 417 43% 40% 2 139 70% 47% 3 556 59% 44% 60%

2DE GT 411 52% 12% 77 65% 2% 488 54% 6% 16%

1E S BIO-ECO 133 65% 4% - 0% 133 65% 2% 0%

1E STAV 228 47% 6% 85 58% 2% 313 50% 4% 27%

TERM S BIO ECO 114 46% 3% - 0% 114 46% 1% 0%

TERM STAV 239 49% 7% 64 73% 1% 303 54% 4% 21%

Total second cycle général 1 125 52% 32% 226 65% 5% 1 351 54% 17% 17%

BTSA 654 43% 18% 138 47% 3% 792 44% 10% 17%

CPGE 115 63% 3% - 0% 115 63% 1% 0%

Total Enseignement supérieur 769 46% 22% 138 47% 3% 907 46% 11% 15%

DIVERS ( DIMA, CPA, BTA, BEP…) 6 0% 0% 13 38% 0% 19 26% 0% 68%

Total général 3 554 45% 100% 4 508 60% 100% 8 062 54% 100% 56%

Part du

privéRENTREE 2015

Public Public+PrivéPrivé

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46

Plus de 250 enseignants supplémentaires dans le 1er degré en 5 ans...

A la rentrée 2015, 14 348 enseignants sont en

activité et ont une affectation dans les écoles,

établissements ou zones de remplacement du

premier degré des secteurs public et privés sous

contrat. Depuis 2011, cet effectif a augmenté de

256 agents (+1,8%). Cette hausse au niveau

académique s’explique essentiellement par celle

du nombre d’enseignants dans le secteur public,

le secteur privé comptabilisant 9 agents de

moins sur les 5 dernières années.

...répartis de façon hétérogène dans les départements de l’académie

Depuis 5 ans, les effectifs de l’Indre et du Loir-et

-Cher ont diminué de respectivement 5,8% et

1,6% tandis que les départements du Loiret et

de l’Eure-et-Loir ont enregistré des hausses

supérieures à 3%.

Dans le premier degré et plus particulièrement

dans le secteur public, les évolutions

départementales et de l’académie sur les 5

dernières années ont dépendu de la variation

des moyens alloués aux différentes rentrées et

de leur ventilation sur le territoire en fonction

des besoins en école ou sur zone.

Hausse du nombre d’enseignants du second degré depuis 2011 mais plus faible que dans le premier degré

A la rentrée 2015, plus de 18 000 enseignants

sont en activité et affectés dans les

établissements ou zones de remplacement du

second degré des secteurs public et privé sous

contrat. En 5 ans, les effectifs ont augmenté de

plus de 130 agents, en totalité dans le secteur

public. Le nombre d’enseignants du secteur

privé à la rentrée 2015 est égal à celui de la

rentrée 2011, cependant cet effectif a diminué

aux rentrées 2012 et 2013 pour augmenter par

la suite.

Moins d’enseignants du second degré dans les départements du Sud de l’académie

Entre 2011 et 2015, le Cher est le département

dans lequel le nombre d’enseignants du second

degré a le plus diminué (-5,9%) et ce dans les

deux secteurs : -120 agents dans le public et -

25 dans le privé. La baisse de 2,6% des effectifs

de l’Indre s’explique principalement par celle

des enseignants du secteur public (-37 agents).

Le Loiret enregistre la hausse la plus

importante, égale à 2,8% ou 143 agents

supplémentaires en 5 ans (pour l’essentiel

affectés dans le secteur public) .

Poids du privé sous contrat en baisse dans l’académie et notamment dans le Loiret

Dans le premier degré comme dans le second,

le poids du secteur privé sous contrat est en

baisse entre les rentrées 2011 et 2015. Ce

secteur représente 15% des effectifs

d’enseignants dans le second degré en 2015 et

ce poids est quasi divisé par deux dans le

premier degré, soit 8,2%.

En 5 ans, le poids de ce secteur a plus

fortement fluctué en fonction de la variation des

moyens alloués au secteur public dans les

départements de l’Indre, en positif (dû à la

baisse des effectifs dans le public) et dans le

Loiret, en négatif (du fait de l’augmentation

significative du nombre d’enseignants des

premier et second degrés dans le public).

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47 Regards sur l’école 2015

Évolution des effectifs d’enseignants Le contexte scolaire

Sou

rce

: Rec

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EP

(A

pplic

atio

n B

SA

)

Effectifs des enseignants du premier degré des secteurs public et privé sous contrat à la rentrée 2015

102

99

101

100

96

97

98

99

100

101

102

103

2011 2012 2013 2014 2015

1er degré public

1er degré privé

1er degré

2nd degré public

2nd degré privé

2nd degré

effectifs R2015 évolution

effectifs 2011/2015

poids du privé sous

contrat

évolution du poids du privé

2011/2015 public

privé sous contrat

total

Cher 1 551 95 1 646 1,8% 5,8% -0,1

Eure-et-Loir 2 500 228 2 728 4,2% 8,4% -0,2

Indre 1 029 67 1 096 -5,8% 6,1% 0,4

Indre-et-Loire 2 870 337 3 207 2,8% 10,5% -0,2

Loir-et-Cher 1 658 168 1 826 -1,6% 9,2% -0,2

Loiret 3 566 279 3 845 3,4% 7,3% -0,5

Académie 13 174 1 174 14 348 1,8% 8,2% -0,2

effectifs R2015 évolution

effectifs 2011/2015

poids du privé sous

contrat

évolution du poids du privé

2011/2015 public

privé sous contrat

total

Cher 1 762 223 1 985 -5,9% 11,2% -0,3

Eure-et-Loir 2 524 477 3 001 1,8% 15,9% 0,4

Indre 1 293 116 1 409 -2,6% 8,2% 0,2

Indre-et-Loire 3 450 798 4 248 1,5% 18,8% -0,1

Loir-et-Cher 1 857 372 2 229 1,7% 16,7% -0,4

Loiret 4 478 731 5 209 2,8% 14,0% -0,5

Académie 15 364 2 717 18 081 0,7% 15,0% -0,1

Effectifs des enseignants du second degré des secteurs public et privé sous contrat à la rentrée 2015

Évolution des effectifs enseignants selon le secteur entre 2011 et 2015

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49 Regards sur l’école 2015

Parcours des élèves et résultats

Parcours des élèves et résultats

Parcours au sein de l’école Parcours au sein du collège Devenir à la fin du collège Parcours au sein du lycée Résultats aux examens Les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur Parcours et réussite dans l’enseignement supérieur Insertion des lycéens sept mois après leur sortie du système éducatif Insertion des apprentis sept mois après leur sortie du système éducatif

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50

Le retard à l’entrée en CP reste stable

A l’entrée en CP, un peu plus d’1% des élèves

du secteur public (environ 370 élèves) sont âgés

de 7 ans et plus dans l’académie. Ce

pourcentage est demeuré stable depuis 2012 et

est équivalent à la référence nationale. Comme

en 2013, il est un peu plus élevé dans l’Indre

(1,7%) et dans le Loir-et-Cher (1,5%).

Néanmoins, il a diminué de 0,5 point dans

l’Indre depuis 2013. Les bassins de vie de La

Châtre et de Romorantin-Lanthenay enregistrent

les taux les plus importants (2,1%), suivis par

Amboise (1,9%), Châteaudun (1,9%) et Vierzon

(1,9%).

Le retard est inférieur à la moyenne académique

dans 5 bassins : Nogent-le-Rotrou, Chartres,

Aubigny-sur-Nère, Tours, Orléans.

Le taux de redoublement en CP reste légèrement plus élevé qu’au niveau national même si la tendance est à la baisse A la rentrée 2015, le taux de redoublement en

CP dans l’académie est de 2,7%, un

pourcentage en nette baisse par rapport à 2012

(-0,8 point). Cette diminution étant moins

importante que celle observée au niveau

national (-1,3 point), le taux académique

demeure plus élevé que la moyenne de

l’ensemble des académies (2,1%). Le

redoublement est plus fréquent dans le Cher

(4,6%) et ce département est le seul à connaître

une augmentation (+1,3 point) entre 2012 et

2015. Dans l’Indre et le Loir-et-Cher, les taux de

redoublement sont supérieurs d’un point à la

moyenne académique. A l’inverse, dans l’Eure-

et-Loir et l’Indre-et-Loire, ils sont bien en

dessous (2%). Ces départements ont connu les

plus fortes baisses durant la période 2012-2015.

Dans le Loiret, le taux de redoublement est

légèrement inférieur à la moyenne.

8 bassins ont des taux de redoublement

supérieurs ou égaux à 4% : les 4 bassins du

Cher, 2 bassins du Loir-et-Cher (Vendôme et

Blois) et le bassin de La Châtre dans l’Indre. Le

bassin de Vierzon domine avec 6,1% et une

progression de 2,3 points depuis 2012. Les

bassins de La Châtre et de Saint-Amand-

Montrond ont connu également une

augmentation significative (respectivement +1,9

point et + 1,5 point) avec des taux de

redoublement avoisinant 5%. A l’opposé, dans

les bassins de Gien, Loches, Chartres et Tours,

les taux sont inférieurs à 2%. La moitié des

bassins enregistre une baisse du redoublement

entre 2012 et 2015 et les diminutions les plus

conséquentes sont observées dans les bassins

de Gien (-3,5 points), Nogent-le-Rotrou, Dreux,

Châteaudun et Montargis.

La diminution du redoublement est surtout perceptible en CE1 Le taux de redoublement en CE1 est de 2,2% à

la rentrée 2015 dans l’académie, une proportion

en baisse de près de 2 points depuis 2012. Le

taux national est légèrement inférieur 1,9%. Au

sein de l’académie, l’Eure-et-Loir et l’Indre-et-

Loire ont connu les plus fortes décroissances

depuis 2012 (respectivement -3,7 et -2,3 points)

et ces départements possèdent les taux de

redoublement les plus faibles de l’académie. Les

bassins de vie de Dreux, Châteaudun, Chartres

et Loches sont particulièrement concernés avec

des diminutions de plus de 3 points. Le

redoublement représente moins de 2% des

élèves de CE1 dans les bassins de Dreux,

Loches, Tours, Chartres, Pithiviers, Gien et La

Châtre. Une hausse du redoublement est

observée dans un seul bassin de vie de

l’académie : Vendôme (+1,2 point). Malgré une

baisse de plus d’un point entre 2012 et 2015, le

taux de redoublement en CE1 reste supérieur à

3% dans les bassins de Châteauroux (3,9%),

Issoudun (3,8%), Saint-Amand-Montrond

(3,6%), Romorantin-Lanthenay (3,2%) et

Vierzon (3,1%). Ainsi, l’Indre et le Loir-et-Cher

enregistrent les taux de redoublement les plus

importants, suivi par le Cher, le Loiret se situant

au niveau académique.

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51 Regards sur l’école 2015

Parcours au sein de l’école

Parcours des élèves et résultats

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Rentrée 2015

Public Retard à

l’entrée en CP 2015

évolution 2012-2015

(pts)

Taux de redouble-ment en CP 2015

évolution 2012-2015

(pts)

Cher 1,5% -0,1% 4,6% +1,3%

Eure-et-Loir 1,1% +0,1% 2,0% -2,2%

Indre 1,7% +0,4% 3,6% -0,5%

Indre-et-Loire 1,2% -0,1% 2,0% -1,1%

Loir-et-Cher 1,6% -0,1% 3,7% -0,2%

Loiret 1,2% +0,3% 2,4% -0,7%

Académie 1,3% +0,1% 2,7% -0,8%

Public Taux de re-doublement

en CE1 2015

évolution 2012-2015

(pts)

Cher 2,9% -0,4%

Eure-et-Loir 1,5% -3,7%

Indre 3,3% -1,3%

Indre-et-Loire 1,5% -2,3%

Loir-et-Cher 3,0% -1,3%

Loiret 2,3% -1,4%

Académie 2,2% -1,9%

Retard à l’entrée en CP Taux de redoublement en CP

Taux de redoublement en CE1

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52

A l’entrée en CE2, la proportion d’élèves en retard devient inférieure à 8%

A la rentrée 2015, 7,7% des élèves entrent en

CE2 avec au moins un an de retard. Cette

proportion a diminué de 0,5 point entre 2012 et

2015 en lien avec la baisse du redoublement

observée en CP et en CE1. Néanmoins, le

retard à l’entrée en CE2 dans l’académie est

supérieur à la moyenne nationale (7,1%). Il est

plus fréquent dans le Loir-et-Cher (9,5%) et

l’Indre (8,8%). A contrario, il est inférieur à 7%

dans l’Indre-et-Loire, où la diminution a été la

plus forte (-1,9 point) entre 2012 et 2015, et

dans le Loiret, où il a connu une légère

progression durant cette période (+0,5 point).

Dans l’ensemble des bassins du Loir-et-Cher, le

retard à l’entrée en CE2 dépasse 8%

(Romorantin-Lanthenay : 13,3%). Par ailleurs, il

a augmenté dans le bassin de Vendôme (+2,5

points). Dans l’Indre et le Cher, seuls les

bassins de La Châtre, Issoudun, Saint-Amand-

Montrond et d’Aubigny-sur-Nère ont enregistré

une diminution. Le retard reste supérieur à la

moyenne académique sauf dans les bassins de

Bourges et celui d’Argenton-Le Blanc où il est

égal à la moyenne académique. Tous les

bassins d’Eure-et-Loir ont connu une diminution

surtout le bassin de Dreux (-3 points entre 2012

et 2015 avec 7,9%). Mais le retard reste élevé

dans le bassin de Nogent-le-Rotrou (11,2%).

Dans l’Indre-et-Loire, le bassin de Chinon

enregistre la plus forte baisse entre 2012 et

2015 (-3,3 points) et hormis Loches, les autres

bassins suivent la même tendance. Dans le

Loiret, la baisse est observée uniquement dans

le bassin de Gien (-2,9 points) car dans les

autres bassins, le retard a progressé (Pithiviers

+1,3 point). Mais la moyenne départementale

demeure inférieure à 7%.

Le retard à l’entrée en CM2 reste plus faible dans le Loiret. Baisse importante dans le Cher.

A l’entrée en CM2, 10,9% des élèves ont au

moins un an de retard à la rentrée 2015. Ce

pourcentage a diminué de près d’un point entre

2012 et 2015 (-0,9 point) en raison de la baisse

du redoublement dans les niveaux précédents.

En outre, le taux de redoublement en CE2

approche 1% (1,2%) et celui de CM1 y est

inférieur (0,8%). La plus forte diminution est

observée dans le Cher (-2 points) et concerne

tous les bassins de ce département excepté

Vierzon. Le retard académique à l’entrée en

CM2 demeure un peu plus important qu’au

niveau national (10,3%). Il est plus fréquent

dans le Loir-et-Cher (13,2%), surtout dans le

bassin de Romorantin-Lanthenay où il atteint

16,4% (+ 3 points depuis 2012). Il est plus élevé

aussi en Eure-et-Loir malgré une diminution

dans le bassin de Chartres (Châteaudun avec

15,5%, Dreux avec 13,6%) et dans l’Indre

malgré une baisse dans le bassin de La Châtre

(Châteauroux avec 12,5% en baisse de 2

points). A l’opposé, le Loiret enregistre le taux le

plus faible avec le bassin de Pithiviers dans

lequel le retard a perdu plus de 8 points en

passant de 20,1% à 11,7% et le bassin

d’Orléans où il a diminué de près de 5 points.

Enfin, le retard est inférieur à 10% dans les

bassins de Tours, La Châtre et Chartres.

Le redoublement en CM2 représente moins de 0,5% des élèves dans l’Indre-et-Loire et en Eure-et-Loir. A la rentrée 2015, le redoublement en CM2

passe en dessous de 1% dans l’ensemble des

départements hormis le Loiret (1,1%). Les taux

les plus bas sont observés dans l’Indre-et-Loire

et en Eure-et-Loir avec 0,4%. Entre 2012 et

2015, la diminution la plus élevée est

enregistrée dans ce dernier (-0,9 point). Dans le

Cher et l’Indre, le redoublement est plus

fréquent que la moyenne académique et dans le

Loir-et-Cher il est inférieur. Il est supérieur dans

7 bassins dont 5 petits bassins (< 500 élèves de

CM2).

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53 Regards sur l’école 2015

Parcours au sein de l’école

Parcours des élèves et résultats

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CP

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Rentrée 2015

Public Retard à

l’entrée en CE2 2015

évolution 2012-2015

(pts)

Retard à l’entrée en CM2 2015

évolution 2012-2015 (pts)

Cher 8,3% +0,3% 11,1% -2,0%

Eure-et-Loir 8,2% -1,4% 11,6% -1,4%

Indre 8,8% +0,1% 11,6% -0,5%

Indre-et-Loire 6,7% -1,9% 10,2% -1,2%

Loir-et-Cher 9,5% +0,4% 13,2% -1,4%

Loiret 6,8% +0,5% 9,8% +0,1%

Académie 7,7% -0,5% 10,9% -0,9%

Public Taux de re-doublement

évolution 2012-2015

Cher 0,9% -0,4%

Eure-et-Loir 0,4% -0,9%

Indre 0,8% -0,7%

Indre-et-Loire 0,4% -0,6%

Loir-et-Cher 0,6% -0,7%

Loiret 1,1% -0,3%

Académie 0,7% -0,5%

Retard à l’entrée en CE2 Retard à l’entrée en CM2

Taux de redoublement en CM2

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54

La baisse du retard à l’entrée au collège ralentit

A la rentrée 2015, dans l’académie, 10,4% des

élèves entrent au collège avec au moins un an

de retard, une proportion en légère hausse par

rapport à 2014 (9,9%). Entre 2011-2015, cet

indicateur a diminué de 1,6 point, une baisse qui

ralentit comparée à celle observée entre 2009 et

2013 (-3,2 points). Au niveau national, le retard

est proche de la moyenne académique (10,2%).

Les filles sont moins concernées que les

garçons (9,1% contre 11,6%).

Excepté dans le Loir-et-Cher, où le retard

demeure relativement stable (+0,4 point),

l’ensemble des départements a enregistré une

diminution du retard à l’entrée en 6ème entre

2011 et 2015. Celle-ci est plus marquée dans le

Cher (- 3 points) et également dans l’Indre-et-

Loire et le Loiret (respectivement -2,2 points et -

2,1 points). Dans ces départements, le

pourcentage de retard en 6ème est inférieur à la

référence académique. Le Loir-et-Cher devient

le département où le retard est le plus fréquent

avec 12,1%, suivi par l’Eure-et-Loir (11,8%),

L’Indre se situant à 11%. Dans le Loiret, le

retard reste le moins important (9%).

Quatre bassins de vie ont un retard à l’entrée en

6ème inférieur à 9% : Orléans (7,6%), Loches

(8,3%), Bourges (8,8%) et Argenton-Le Blanc

(8,9%). Hormis ce dernier pour lequel le retard

est resté stable, ces bassins de vie ont connu

de fortes baisses depuis 2011 en particulier à

Loches (-5,4%, la plus forte diminution). A noter

également une décroissance importante dans

les bassins de Saint-Amand-Montrond (-3,5

points avec 10,3%), de Chinon (-4,1 points avec

10,7%) et de Châteaudun (-3,6 points avec

13,3%). A l’opposé, quatre bassins de vie se

distinguent par une proportion plus importante

d’élèves en retard : Nogent-le-Rotrou (15,3%),

Romorantin-Lanthenay (15,3%), Gien (14,5%) et

Vierzon (14,1%). Excepté à Romorantin-

Lanthenay où cette part baisse quelque peu, les

autres bassins ont connu une progression de ce

taux, qui a atteint +1,8 point pour le bassin de

Nogent-le-Rotrou. Plus globalement, le retard

d’un an et plus à l’entrée en 6ème a augmenté

dans 6 bassins de vie (ceux cités précédemment

et Issoudun, La Châtre et Blois).

Près d’un élève sur cinq a au moins un an de retard en 3ème générale contre un quart en 2011

La proportion d’élèves de 3ème générale ayant

un an de retard et plus s’élève à 18,8% dans

l’académie à la rentrée 2015, un taux légèrement

inférieur à la référence nationale (19,2%). Elle a

diminué de plus de 6 points depuis 2011 avec la

baisse progressive du redoublement qui a

concerné tous les niveaux et plus particulièrement

en 6ème et en 3ème. L’ensemble des taux de

redoublement sont maintenant inférieurs à 2%,

sauf en 3ème (3,1%). Le retard reste plus

prononcé chez les garçons (21,3% contre 16,3%

chez les filles). Toutefois, entre 2011 et 2015, la

proportion de garçons en retard a diminué de

près de 7 points.

Au sein de l’académie, l’Indre-et-Loire se

distingue avec la part la plus faible de retard

(17,7%) et le Loiret la plus importante (19,8%),

les autres départements se situant autour de la

moyenne académique. Dans 10 bassins de vie

sur 23, le retard d’au moins un an en 3ème

générale est inférieur à la référence académique.

Parmi ces derniers, figurent les bassins de vie de

5 chefs-lieux départementaux de l’académie, et

en particulier Chartres (16,6%) et Tours (16,8%),

auxquels s’ajoutent les bassins de La Châtre

(plus faible taux avec 12,4%), Amboise (16,0%),

Châteaudun (17,0%), Saint-Amand-Montrond

(18,4%) et Vendôme (18,4%). A l’opposé, dans 5

bassins de vie, la proportion d’élèves ayant un

retard d’au moins un an en 3ème dépasse 22% :

Chinon (22,7%), Romorantin-Lanthenay (22,7%),

Montargis (22,7%), Pithiviers (25,1%) et Nogent-

le-Rotrou (29,6%), malgré une forte baisse dans

les trois derniers depuis 2011.

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55 Regards sur l’école 2015

Parcours au sein du collège

Parcours des élèves et résultats

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Le parcours scolaire des élèves en collège est analysé dans ce document avant la réforme puisque celle-ci entre en vigueur à la rentrée

2016 et que les données étudiées portent sur la période 2011-2015

Proportion d’élèves entrant en 6ème avec au moins un an de retard - rentrée 2015

Evolution 2011-2015 de la proportion d’élèves entrant en 6ème avec au moins un an de retard

Proportion d’élèves en retard d’un an et plus en classe de 3ème générale - rentrée 2015

Evolution 2011-2015 de la proportion d’élèves en retard d’un et plus en classe de 3ème générale

Public et privé sous contrat

Proportion d’élèves

entrant en 6ème avec

au moins un an de retard

2015

évolution 2011-2015

Proportion d’élèves en retard d’un an et plus en classe de 3ème générale

2015

évolution 2011-2015

Cher 9,9% -3,0 18,8% -7,1

Eure-et-Loir 11,8% -1,4 18,9% -7,6

Indre 11,0% -0,5 18,5% -4,2

Public et privé sous contrat

Proportion d’élèves

entrant en 6ème avec

au moins un an de retard

2015

évolution 2011-2015

Proportion d’élèves en retard d’un an et plus en classe de 3ème générale

2015

évolution 2011-2015

Indre-et-Loire 9,9% -2,1 17,7% -5,5

Loir-et-Cher 12,1% +0,4 18,9% -5,5

Loiret 9,0% -2,2 19,8% -6,9

Page 56: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

56

Depuis la session 2011, le taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) a augmenté de 12,8% À la session 2015, il atteint 86,6%, soit un point

de plus par rapport à la session précédente,

taux sensiblement identique à la moyenne

nationale (86,4%). Le taux de réussite en série

générale augmente de 1,6 point, passant ainsi à

87,7%, tandis que celui de la série

professionnelle enregistre une baisse de 5,5

points, passant à 75,3%. Le taux de réussite en

série professionnelle a tout de même augmenté

de 19,6 points depuis la session 2011.

Le département de l’Indre enregistre le plus haut

taux de réussite de l’académie, toutes séries

confondues (88,3%, soit 1,7 point de plus que

l’académie). Le Cher et l’Indre-et-Loire se

situent eux aussi au-dessus de la moyenne

académique avec 87,5%. Ce taux est inférieur à

la moyenne académique dans les autres

départements de l’académie.

Excepté le bassin de Chinon qui conserve le même taux de réussite, tous les bassins de vie de l’académie ont vu leurs résultats augmenter depuis la session 2011 Parmi eux, 3 ont connu une augmentation de

plus de 10 points (Pithiviers, Vierzon et

Argenton-Le Blanc). Les bassins de Gien,

Chartres, Châteauroux, Dreux et Saint-Amand

Montrond ont vu leur taux de réussite

augmenter de plus de 8 points (9,8 pour le

bassin de Saint-Amand Montrond) ; les bassins

de Montargis, Issoudun, Châteaudun, Bourges

et Loches de plus de 5 points.

Les bassins d’Argenton-Le Blanc, Loches, La

Châtre et Châteauroux obtiennent un taux de

réussite supérieur à 90%, tandis que les bassins

de Montargis, Romorantin-Lanthenay et

Issoudun se situent sous les 85%.

L’augmentation du taux de réussite au DNB concerne toutes les origines sociales L’origine sociale des élèves est toujours un

facteur discriminant dans l’obtention du DNB.

78,3% des élèves défavorisés obtiennent le DNB,

soit 8,3 points de moins que le taux de réussite

académique, et un écart de 18 points avec les

classes très favorisées. On observe cependant

une nette augmentation du taux de réussite des

élèves défavorisés. En effet, depuis la session

2011, celui-ci a augmenté de 6,7 points (6 points

pour les élèves d’origine sociale moyenne),

réduisant de 4 points l’écart entre catégories très

favorisées et défavorisées.

Le taux de réussite diffère aussi selon l’âge des

candidats. Ainsi, si les candidats âgés de 15 ans

ou moins ont un taux de réussite de 92%, à l’âge

de 16 ans, ils sont 66,6% à obtenir leur diplôme.

Ce taux descend à 55,7% pour les candidats

âgés de 17 ans ou plus. Ces derniers ne

représentent toutefois que 2,2% des élèves

présents à l’examen, contre 79,7% pour les

élèves âgés de 15 ans ou moins.

Les filles réussissent toujours davantage que les

garçons. En effet, leur taux de réussite s’élève à

90,4% en série générale, soit 5,5 points de plus

que les garçons. Cet écart est beaucoup moins

significatif en série professionnelle puisque les

filles obtiennent un taux de réussite de 75,7%, et

les garçons 75%. En série générale, elles sont

69,5% à obtenir une mention, contre 62,5% pour

les garçons. L’obtention d’une mention est moins

importante en série professionnelle. 38,9% des

élèves admis en obtiennent une (38,4% pour les

filles, et 39,3% pour les garçons). Enfin, si les

filles représentent la moitié des inscrits en série

générale (50,7%), elles ne sont que 38,6% en

série professionnelle.

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57 Regards sur l’école 2015

Résultats du DNB

Parcours des élèves et résultats

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CP

- B

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Origine sociale Académie FMDOM

Très favorisée 96,4% 96,4%

Favorisée 91,6% 91,3%

Moyenne 88,2% 87,0%

Défavorisée 78,3% 78,0%

Ensemble 86,6% 86,4%

Taux de réussite au DNB 2015 selon l’origine sociale du candidat

Taux de réussite au DNB 2015 par bassin de vie - comparaison avec la session 2011

Taux de réussite au DNB - session 2015

Montargis

Romorantin-LanthenayIssoudun

Aubigny-sur-NèreVendôme

Nogent-le-Rotrou

AmboiseDreuxChartres

Pithiviers

Vierzon Orléans

Gien Chinon

Saint-Amand-Montrond

Châteaudun

Bourges

Blois

Tours

Argenton-Le BlancLoches La Châtre

Châteauroux

AcadémieCher

Eure-et-Loir

Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-CherLoiret

74%

76%

78%

80%

82%

84%

86%

88%

90%

92%

74% 76% 78% 80% 82% 84% 86% 88% 90%

Tau

x d

e ré

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NB

ses

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n 2

015

Taux de réussite au DNB session 2011

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58

Le taux de passage 3ème -> 2GT a progressé de 5 points entre 2011 et 2015

A la rentrée 2015, dans l’académie, 64,7% des

élèves de 3ème générale poursuivent en

seconde générale et technologique dans et hors

région (y compris les poursuites en

établissements agricoles de l’académie). Cette

proportion ne cesse de progresser depuis la

rentrée 2011 (59,6%, soit +5,1 points). Cette

tendance est observée dans l’ensemble des

départements et plus particulièrement en Eure-

et-Loir où le taux de passage en 2GT a

augmenté de 8 points et représente 67,1% en

2015, le pourcentage le plus élevé. L’Indre-et-

Loire arrive en seconde position avec un taux de

66,9% et une hausse de 3,6 points. Le Loiret

enregistre une progression et un pourcentage

équivalents à ceux de l’académie (64,4% et

+5,2 points). Le Cher et le Loir-et-Cher ont des

pourcentages qui avoisinent 62%, avec une

croissance égale à la moyenne pour le second.

Enfin, le taux de passage en 2GT dans l’Indre

est de 61,5%.

Le taux de passage en 2GT connaît une

croissance dans l’ensemble des bassins de vie,

excepté celui d’Argenton- Le Blanc qui

enregistre une diminution (-1,5 points avec

53,9%) et ceux de Chinon et d’Issoudun dans

lesquels il se stabilise. Les plus fortes

augmentations sont constatées dans les bassins

de Châteaudun (+11,3 points avec 68,8%),

Vendôme (+10,2% avec 62,5%) et Dreux (+9,5

points avec 69,5%). Par ailleurs, le taux de

passage dans les bassins de Chartres et de

Tours atteint près de 69% [graphique 1].

7 filles sur 10 poursuivent en second cycle

général et technologique contre 6 garçons sur

10. Ces proportions sont en augmentation

depuis 2011, légèrement plus pour les garçons

(+5,5 points contre +4,5 points).

Dans le même temps, les passages vers la voie professionnelle se consolident.

Contrairement à ce qui avait été observé entre

2009 et 2013 (baisse des poursuites en CAP et

BAC PRO en particulier sous statut apprenti), les

passages vers la voie professionnelle se

maintiennent sous statut scolaire (24,4% pour les

formations EN dans et hors académie et les

formations agricoles dans l’académie) et

augmentent légèrement sous statut apprenti*

(+0,7 point avec 5,8%). Les garçons s’orientent

plus souvent que les filles vers une formation

professionnelle (35% contre 25%, une proportion

légèrement en hausse depuis 2011 alors qu’elle

demeure stable chez les filles).

Le Loir-et-Cher, l’Indre et l’Indre-et-Loire

enregistrent une progression de leurs passages

en CAP et en BAC PRO tandis que les autres

départements connaissent une baisse.

Ces résultats sont plus difficilement déclinables

par bassin de vie pour les élèves qui poursuivent

en apprentissage. Aussi dans la suite de l’étude,

seuls sont considérés les élèves dont

l’établissement d’origine est renseigné, ce qui

descend la référence académique à 27% au lieu

de 30,2% [graphique 2]. Sans surprise, les bassins

où les passages sont les plus fréquents sont

également ceux où les flux vers la classe de 2GT

sont les plus faibles. Ainsi 40% des élèves de

3ème

générale des bassins de Nogent-le-Rotrou et

de Saint-Amand-Montrond poursuivent en BAC

PRO ou en CAP en 2015 et respectivement 47%

et 56% choisissent la voie générale et

technologique. A l’opposé, dans les bassins chefs

-lieux départementaux et les bassins de Loches,

Châteaudun et Dreux, les passages vers la voie

professionnelle concernent au maximum un peu

plus d’un quart des élèves de 3ème

générale.

Au final, 98,1% des élèves de 3ème générale ont

été retrouvés en poursuite d’études dans le

champ des formations étudiées** contre 93,6%

en 2011, ce qui signifie une baisse des sorties en

cours de formation. Cette tendance est constatée

dans l’ensemble des bassins exceptés Issoudun,

Gien, Bourges et Aubigny-sur-Nère.

* ce sont les première tendances issues de l’analyse du constat des apprentis de la rentrée 2015

Page 59: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

59 Regards sur l’école 2015

Devenir en fin de 3ème générale

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

: Rec

tora

t, D

EP

(B

EA

, SIF

A a

cadé

miq

ue, b

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DE

PP

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at (

EN

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gric

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re),

pub

lic e

t priv

é (a

ppre

ntis

sage

)

Graphique 1 : Evolution du taux de passage 3ème –> 2GT (public et privé sous contrat) entre 2011 et 2015

Graphique 2 : Devenir en fin de 3ème générale à la rentrée 2015 (public et privé sous contrat)

**Devenir, après la 3ème générale (hors SEGPA) vers un second cycle général et technologique ou professionnel, dans les établissements dépendants de l’Education nationale des secteurs publics et privés sous contrat, dans et hors académie, dans les établissement agricoles publics ou privés de l’académie et dans les centres de formation d’apprentis publics et privés de l’académie.

Aubigny-sur-Nère

Bourges

Saint-Amand-Montrond

Vierzon

ChartresChâteaudun

Dreux

Nogent-le-Rotrou

Argenton-Le Blanc

Châteauroux

La Châtre

Issoudun

Amboise

Chinon

Loches

Tours

Blois

Romorantin-Lanthenay

Vendôme

Gien

Montargis

Orléans

Pithiviers

Académie

Cher

Eure-et-Loir

Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-Cher

Loiret

40,0%

45,0%

50,0%

55,0%

60,0%

65,0%

70,0%

75,0%

40,0% 45,0% 50,0% 55,0% 60,0% 65,0% 70,0% 75,0%

Tau

x d

e p

assa

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3èm

e ->

2G

T 2

015

Taux de passage 3ème -> 2GT 2011

Bassins de vie

Académie

Départements

Aubigny-sur-Nère

Bourges

Saint-Amand-Montrond

Vierzon

Chartres

ChâteaudunDreux

Nogent-le-Rotrou

Argenton-Le Blanc

Châteauroux

La Châtre

Issoudun

Amboise

Chinon

Loches

ToursBlois

Romorantin-Lanthenay

Vendôme

Gien

Montargis

Orléans

Pithiviers

Académie

Cher

Eure-et-Loir

Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-CherLoiret

20,0%

25,0%

30,0%

35,0%

40,0%

45,0%

40,0% 45,0% 50,0% 55,0% 60,0% 65,0% 70,0% 75,0%

Tau

x d

e p

assa

ge

3èm

e ->

vo

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rofe

ssio

nn

elle

201

5

Taux de passage 3ème -> 2GT 2015

Bassins de vie

Académie

Départements

Page 60: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

60

Chaque année, entre 1000 et 1100 élèves sont

scolarisés en 3ème

SEGPA dans les

établissements publics et privés sous contrat de

l’académie. En moyenne sur ces 5 dernières

années, 4 élèves sur 10 sont des filles (en 2014,

elles représentent 35% des élèves et en 2015

39%). Moins de la moitié des élèves est

scolarisée dans le Loiret et l’Indre-et-Loire.

80% des élèves continuent leurs études contre 98% chez les élèves de 3ème générale A la rentrée 2015, sur les 1 096 élèves de 3

ème

SEGPA scolarisés en 2014-2015, 877 ont été

retrouvés dans les différents systèmes

d’information de l’académie (sous statut scolaire

ou en apprentissage dans un établissement

dépendant de l’éducation nationale ou de

l’agriculture dans l’académie et hors académie

pour le statut scolaire EN), soit un taux de

poursuite de 80,0%. Le redoublement est pris

en compte dans les poursuites d’études

considérées. Les proportions de filles et de

garçons en poursuite d’études sont très proches

respectivement 80,7% et 79,7%.

Les élèves de 3ème SEGPA poursuivent

principalement vers une formation EN sous

statut scolaire (59%), puis vers une formation

par apprentissage (17,1%) et vers une formation

agricole sous statut scolaire (3,9%).

Le taux de poursuite est plus élevé dans l’Indre

(85,7%) et en Eure-et-Loir (83,4%). Dans ces

départements le taux de passage vers une

formation EN sous statut scolaire dépasse 65%.

En outre, en Eure-et-Loir, les poursuites vers

une formation agricole sont plus fréquentes

(5,9% pour une moyenne académique de 3,9%).

A l’opposé, les taux de poursuite les plus faibles

sont observés dans le Loiret (77,5%) et le Cher

(78,1%). Dans le Loiret, les poursuites en

apprentissage sont plus nombreuses (19,6%)

mais les poursuites vers une formation EN sous

statut scolaire sont de seulement 55,7%. Dans le

Cher, ces dernières sont plus fréquentes avec

58,1%, ce sont les poursuites en apprentissage

qui ne concernent que 14,4% des élèves alors

qu’elles atteignent jusqu’à 25,7% dans le Loir-et-

Cher.

Une évolution stable par rapport à 2014 après une hausse en 2013

Le taux de poursuite d’études est resté identique

entre 2014 et 2015. Néanmoins il a perdu 5

points par rapport à celui observé en 2013 et il est

légèrement supérieur aux taux de 2011 et de

2012. L’année 2013 a été marquée par un taux

de poursuite vers les formations sous statut

scolaire le plus élevé des cinq dernières années :

61,9% contre 56,9% en 2014 et 59% en 2015.

Dans le même temps, les poursuites vers

l’apprentissage demeurent stables et concernent

un peu moins d’un élève de 3ème SEGPA sur 5

(17,1% en 2015 pour 18,4% en 2014 et 18,1% en

2013).

Excepté dans le Loiret et le Loir-et-Cher, le taux

de poursuite d’études des élèves de 3ème

SEGPA a progressé entre 2011 et 2015. La plus

forte augmentation est observée en Eure-et-Loir

(+11,8 points en passant de 71,6% à 83,4%).

Dans l’Indre-et-Loire, le taux de poursuite connaît

une hausse de 4,1 points. Dans le Cher et l’Indre,

la progression est inférieure à 2 points. Cette

évolution positive est le résultat d’un meilleur

passage vers les formations sous statut scolaire

de l’EN alors que dans le même temps les

passages vers les formations par apprentissage

enregistrent une décroissance sauf dans le Cher.

Dans le Loiret, la baisse du taux de poursuite

s’explique en grande partie par la diminution des

orientations vers l’apprentissage (-4,2 points)

tandis que les passages vers les formations sous

statut scolaire sont demeurés stables. Dans le

Loir-et-Cher, le taux de poursuite est resté

équivalent.

Page 61: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

61 Regards sur l’école 2015

Devenir à la fin de la classe de 3ème SEGPA

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

: Rec

tora

t, D

EP

(B

EA

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A a

cadé

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DE

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sage

)

Evolution du taux de poursuite des élèves de 3ème SEGPA de l’académie depuis 2011

57,0%53,3%

61,9%56,9% 59,0%

17,9% 22,2%

18,1%

18,4% 17,1%

3,5% 3,9%

5,6%

4,6% 3,9%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

80,0%

90,0%

2011 2012 2013 2014 2015

Formations agricoles sous statut scolaire (dans l'académie)

Formations par apprentissage (dans l'académie)

Formations EN sous statut scolaire (dans et hors académie)

Taux de poursuite des élèves de 3ème SEGPA par département à la rentrée 2015

Cher

Eure-et-Loir

Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-Cher

Loiret

Académie

70,0%

72,0%

74,0%

76,0%

78,0%

80,0%

82,0%

84,0%

86,0%

70,0% 72,0% 74,0% 76,0% 78,0% 80,0% 82,0% 84,0% 86,0%

Tau

x d

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015

Taux de poursuite d'études 2011

Comparaison du taux de poursuite des élèves de 3ème SEGPA entre 2011 et 2015

58,1%66,3% 65,2% 62,9%

49,1%55,7% 59,0%

14,4%

11,2%17,4%

13,3%

25,7%19,6%

17,1%

5,6%

5,9%2,6%

3,8% 4,1% 2,2% 3,9%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Académie

Formations EN sous statut scolaire (dans et hors académie) Formations par apprentissage (dans l'académie)

Formations agricoles sous statut scolaire (dans l'académie)

Page 62: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

62

Les indicateurs de valeur ajoutée des lycées (IVAL) permettent de réaliser des profils d’établissements Les indicateurs IVAL sont publiés chaque année

par la DEPP ministérielle. Ces indicateurs

permettent de mettre en regard

l’accompagnement des élèves au sein de

l’établissement de la seconde jusqu’à l’obtention

du diplôme du baccalauréat et la réussite des

élèves. Les taux de réussite et taux d’accès

observés sont ensuite comparés aux taux

attendus calculés selon plusieurs critères (le

genre, l’âge à l’entrée en seconde, l’indice de

position sociale croisé qui prend en compte les

professions et catégories sociales des parents,

le niveau scolaire à l’entrée au lycée au travers

de la moyenne de l’épreuve ponctuelle du DNB,

l’offre de formation de l’établissement répartie

en sept catégories). L’écart entre les taux

observés et attendus est appelé plus value. Le

croisement des plus-values des taux de réussite

et des taux d’accès permettent ensuite d’établir

des profils d’établissements.

Le ministère a choisi d’en créer 5 :

Les établissements performants (valeurs

ajoutées du taux de réussite et taux d’accès

supérieures à 3 pour les LGT et à 5 pour les

LP). Ces lycées réalisent des résultats très

supérieurs aux taux attendus,

Les établissements bons (valeurs ajoutées du

taux de réussite et du taux d’accès comprises

entre –3 et +3 pour les LGT et comprises

entre –5 et +5 pour les LP). Ces lycées

obtiennent des résultats proches des taux

attendus,

Les établissements accompagnateurs (valeur

ajoutée du taux de réussite < -3 (< -5) et

valeur ajoutée du taux d’accès >= 0 pour les

LGT (LP)). Ces lycées accompagnent bien

leurs élèves jusqu’à l’obtention du

baccalauréat, néanmoins la réussite à

l’examen est inférieure au taux attendu.

Les établissements sélectifs (valeur ajoutée

du taux de réussite >= 0 et valeur ajoutée du

taux d’accès < -3 (< -5) pour les LGT (LP)).

Ces lycées font bien réussir à l’examen mais

n’accompagnent pas tous les élèves jusqu’à

l’obtention du diplôme,

Les établissements en deçà des attentes

(valeur ajoutée du taux de réussite < 0 et

valeur ajoutée du taux d’accès < -3 (<-5) pour

les LGT (LP) ou valeur ajoutée du taux de

réussite < -3 (<-5) et valeur ajoutée du taux

d’accès < 0 pour les LGT (LP)). Ces lycées

obtiennent des résultats inférieurs aux taux

attendus.

Les plus values des établissements sont ensuite

représentées sous forme de nuage de points.

Seuls les lycées présentant plus de 100

candidats pour les filières générales et

technologiques et plus de 50 candidats pour la

voie professionnelle sont considérés dans ce

document. Cela représente 56 lycées publics et

privés pour les filières GT et 47 lycées publics et

privés pour la voie professionnelle dans

l’académie. Pour mesurer l’accompagnement

des élèves au sein de l’établissement, le taux

d’accès 1ère GT -> BAC GT a été préféré au

taux d’accès 2nde GT -> BAC GT pour les

filières GT car un élève peut quitter son

établissement à la fin de la classe de 2nde si

son lycée ne propose pas la série dans laquelle

il souhaite s’orienter.

La méthode de calcul des taux attendus a

évolué à la session 2015. Outre l’indice de

position sociale croisé qui vient remplacer la

PCS du responsable de l’élève, les élèves qui

passent du statut scolaire au statut apprenti

sans changer d’établissement ne sont plus

comptés comme sortants. L’âge est maintenant

considéré à l’entrée en seconde et non plus en

terminale. Avec ce changement de méthode, il

est difficile de comparer les résultats des

établissements dans le temps. Aussi, seuls les

résultats de la session 2015 seront présentés

ici.

Page 63: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

63 Regards sur l’école 2015

Parcours au sein du lycée général et technologique

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

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tora

t, IV

AL

- C

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-9-8-7-6-5-4-3-2-1012345

-14

-13

-12

-11

-10

-9-8

-7-6

-5-4

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12

34

56

78

Valeur ajotuée du taux de réussite au BAC GT

Val

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GT

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Bo

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Page 64: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

64

Enfin, il est important de souligner que si le taux

attendu d’un établissement est élevé (> 98% par

exemple), il sera impossible pour celui-ci

d’obtenir une valeur ajoutée très importante

c’est-à-dire supérieure à +3 (par exemple : dans

le cas où le taux attendu est de 98% la valeur

ajoutée ne pourra excéder +2). Il sera dans ce

cas classé dans les « bons » et ne pourra

jamais être dans les « performants ».

Près de deux lycées sur trois se classent dans les profils « bons » ou « performants » pour les filières générales et technologiques

A la session 2015, dans l’académie, 31 lycées

publics et privés sont classés dans la catégorie

des bons établissements et 5 lycées publics et

privés sont classés dans la catégorie des

établissements performants. Ces lycées

représentent 64% de l’ensemble des

établissements.

3 lycées ont un profil « accompagnateurs », 3

lycées ont un profil « sélectifs » et 14 lycées

obtiennent des résultats inférieurs aux résultats

attendus (un quart des établissements étudiés).

Dans l’académie, sur les 56 établissements

étudiés, 20% sont des lycées privés, 30% ont

une offre de formation comprenant les séries

générales et la série STMG et 32% les séries

générales, la série STMG avec d’autres séries

technologiques.

Parmi les 36 lycées « bons » ou

« performants », la proportion de lycées privés

est identique et 13 lycées sur les 36 sont des

établissements proposant les séries générales

et la série STMG, soit les trois quarts des lycées

étudiés ayant la même offre de formation.

Par ailleurs, la quasi-totalité des lycées

proposant les séries générales et des séries

technologiques autres que STMG (8 sur 9) se

classe dans les lycées « bons » ou

« performants », comme les 3 lycées ayant au

plus trois séries. La moitié des établissements

de type séries générales et séries STMG +

autres séries technologiques (9 sur 18)

appartient également à ce profil. Enfin,

seulement 2 lycées généraux (séries S,ES et L)

sur 7 ont un profil « bons » ou « performants ».

Dans la voie professionnelle, près de 6 lycées sur 10 ont un profil « bons » ou « performants » Dans la voie professionnelle, 7 établissements

se classent dans la catégorie « performant » et

20 dans la catégorie « bon », soit 27 lycées sur

les 47 établissements étudiés (57%).

3 lycées ont un profil accompagnateur, 2 lycées

un profil sélectif et 15 lycées obtiennent des

résultats inférieurs aux résultats attendus (32%).

Parmi les 47 établissements étudiés, 7

appartiennent au secteur privé soit 15%. Cette

proportion est identique dans les établissements

« bons » et « performants ».

Dans les 27 établissements ayant un profil

« bons » ou « performants », la moitié a

présenté plus de candidats dans le secteur des

services, 30% plus de candidats dans le secteur

de la production et 20% autant de candidats

dans le secteur de la production que des

services.

Page 65: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

65 Regards sur l’école 2015

Parcours au sein du lycée professionnel

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

: Rec

tora

t, IV

AL

- C

ham

p : p

ublic

et p

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-18

-17

-16

-15

-14

-13

-12

-11

-10-9-8-7-6-5-4-3-2-10123456789

10

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12

34

56

78

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21

31

41

51

61

71

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9

Valeur ajoutée du taux de réussite au BAC PRO

Val

eu

r aj

ou

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du

tau

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'acc

ès

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Page 66: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

66

Depuis la session 2011, le taux de réussite au baccalauréat a augmenté de 4,4 points, toutes séries confondues Le baccalauréat technologique enregistre la plus

forte progression, avec une augmentation de

plus de 10 points entre 2011 et 2015 et un taux

de réussite de 91,9%. Le baccalauréat général

voit son taux de réussite passer de 86,6% à

91,7% durant la même période. Enfin, après une

légère baisse aux sessions 2012 et 2013, le

baccalauréat professionnel se stabilise à 81,5%

de taux de réussite (0,2 point de moins qu’à la

session 2011). Dans les 3 séries du

baccalauréat, l’académie se situe au dessus de

la moyenne nationale : + 0,2 point en série

générale, +1 point en série professionnelle, et

+1,2 point en série technologique.

Entre 2011 et 2015, tous les départements

voient leur taux de réussite au baccalauréat

technologique progresser fortement (aux

alentours de 10 points au minimum). Ainsi, le

taux de réussite de l’Indre gagne plus de 14

points en passant de 72,2% à 86,4% (reste

inférieur à la moyenne académique) et celui du

Loir-et-Cher augmente de 12,3 points.

En série générale, l’Indre est le département qui

connaît la plus forte amélioration avec 8,5 points

de plus par rapport à la session 2011. Viennent

ensuite le Loiret (+7 points) et le Loir-et-Cher

(+5,8 pts). Néanmoins, le taux de réussite reste

en deçà de la référence académique dans

l’Indre, l’Eure-et-Loir et le Cher.

En série professionnelle, le Loiret voit son taux

de réussite augmenter de 2,4 points. En Eure-et

-Loir, dans l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher, il

demeure stable, tandis que dans le Cher et

l’Indre il chute de 3,6 et 4,6 points.

Des résultats en hausse dans 20 des 23 bassins de vie de l’académie en série générale

Les plus fortes hausses sont enregistrées dans

les bassins d’Issoudun et de Châteauroux

(respectivement +11,2 points et +11 points). Le

bassin de Châteauroux obtient ainsi un taux de

réussite légèrement supérieur à celui de

l’académie (91,9%). Par ailleurs, le bassin de

Vendôme obtient un taux de réussite de 98,2%,

(+5 points par rapport à la session 2011). Les

bassins de Châteaudun, Pithiviers et Amboise

obtiennent un taux de réussite supérieur à 95%,

avec dans le cas d’Amboise une hausse de

quasiment 10 points depuis 2011.

Le bassin de Chinon atteint 100% de réussite au

baccalauréat technologique pour des effectifs

peu élevés (67 candidats). Les bassins de Saint

-Amand-Montrond, Amboise et Montargis

dépassent 96%. Dans le bassin de Romorantin-

Lanthenay, le taux augmente de 24,8 points

depuis la session 2011 pour atteindre 95,1%.

Enfin, le bassin de Châteauroux, qui possède

l’un des taux les plus faibles de l’académie

(86,5%) l’améliore tout de même de 15,1 points

depuis 2011.

En série professionnelle, seuls 9 bassins

connaissent une progression entre 2011 et

2015. Ainsi le bassin de Saint-Amand-Montrond

enregistre la plus forte augmentation (+26,8

points -72 candidats). Dans les bassins

d’Orléans, Blois et Châteaudun, le taux de

réussite est en hausse également. Dans les

autres bassins, la tendance est à la baisse par

rapport à 2011, hormis à Tours, Gien et

Chartres.

Le taux de réussite des élèves issus de milieux défavorisés en augmentation depuis la session 2011 En série générale, cette augmentation est de 6

points, 11 points pour la série technologique.

Cependant, le taux de réussite reste stable en

série professionnelle. L’écart avec les résultats

des élèves de milieux très favorisés reste

important : -8,7 points en série générale, -6,2

points en série professionnelle et -4 points en

série technologique.

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67 Regards sur l’école 2015

Résultats du baccalauréat Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

: Rec

tora

t, D

EP

(B

CP

– O

CE

AN

)

BAC général technologique professionnel

Cher 90,8 92,0 77,3

Eure-et-Loir 89,2 89,5 81,3

Indre 89,0 86,4 75,6

Indre-et-Loire 93,0 93,1 85,6

Loir-et-Cher 92,4 93,6 82,6

Loiret 92,8 92,6 81,1

Académie 91,7 91,9 81,5

Taux de réussite au BAC session 2015 par série (%)

Origine sociale

général technologique professionnel

Très favorisée 95,4 94,3 85,0

Favorisée 92,4 93,6 84,3

Moyenne 91,6 93,8 84,3

Défavorisée 86,7 90,3 78,8

Taux de réussite académique au BAC session 2015 selon l’origine sociale du candidat (%)

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68

Les résultats du CAP sont en légère baisse à la session 2015 Inférieur de 1,7 point dans le secteur de la

production et supérieur de 1,4 point dans celui

des services, le taux de réussite académique au

CAP est au total légèrement inférieur au résultat

national (83,3%, -0,4 point).

En hausse depuis 2012, il a subit une légère

baisse entre 2014 et 2015 (-0,6 point).

Parmi les départements, l’Indre-et-Loire se

distingue en affichant les meilleurs taux de

réussite de l’académie (84,9%) tant dans le

secteur de la production (83,2%) que dans celui

des services (87,4%). Les taux les plus faibles

se retrouvent dans l’Eure-et-Loir pour le secteur

de la production (79,9%), dans le Loiret pour

celui des services (82,7%) et dans l’Indre pour

le global (81,7%).

Les résultats au BEP : poursuite de la baisse à la session 2015

Depuis une forte hausse entre 2012 et 2013

(+3,9 points), le taux de réussite académique au

BEP a baissé de 1,1 point entre 2013 et 2014

puis de 1,6 point de 2014 à 2015 pour atteindre

83,2%. Il dépasse le taux national de 3,6 points

au total (+4,7 points pour le secteur des

services et +1,9 points pour le secteur de la

production).

Au niveau départemental, les plus faibles taux

de réussite sont observés dans le Loiret pour le

secteur des services (79,6%) ainsi que dans

l’Indre en ce qui concerne le secteur de la

production (71,8%) et le total (79,4%). Les

meilleurs taux sont atteints par le Loir-et-Cher

dans le secteur de la production (84,8%) et au

total (87,1%), et par l’Indre-et-Loire dans le

secteur des services (90,1%).

De meilleurs résultats dans le cadre de la certification intermédiaire

Parmi les 8 111 candidats au CAP dans

l’académie à la session 2015, 8,6% sont

scolarisés en Bac professionnel et passent ce

diplôme dans le cadre de la certification

intermédiaire. Cette proportion atteint 83,7% des

5610 candidats au BEP.

Ces pourcentages sont inférieurs aux valeurs

nationales, de 1,3 point pour les CAP et de 4,2

points pour les BEP. Ils s’étendent selon les

départements de 7,1% dans le Cher à 9,9%

dans l’Indre en CAP et de 78,2% dans l’Eure-et-

Loir à 87,9% dans le Loiret en BEP.

Les résultats sont meilleurs dans le cadre de la

certification intermédiaire à la seule exception

du CAP des spécialités de la production dans le

Cher.

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69 Regards sur l’école 2015

Résultats au CAP et au BEP

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

: Rec

tora

t, D

EP

(B

CP

- B

EA

)

CAP

Global Certification intermédiaire

Production Services Total Production Services Total

Proportion candidats

Cher 81,5% 85,9% 83,3% 76,5% 100,0% 87,5% 7,1%

Eure-et-Loir 79,9% 85,5% 82,0% 90,0% 91,8% 90,7% 9,8%

Indre 80,5% 83,7% 81,7% 75,9% 100,0% 82,4% 9,9%

Indre-et-Loire 83,2% 87,4% 84,9% 87,5% 96,2% 91,2% 8,3%

Loir-et-Cher 82,5% 86,5% 84,0% 89,6% 92,3% 90,3% 9,3%

Loiret 82,1% 82,7% 82,4% 96,2% 92,5% 95,2% 7,8%

Académie 81,9% 85,3% 83,3% 88,1% 95,1% 90,5% 8,6%

FM + DOM 83,6% 83,9% 83,7% 88,7% 90,2% 89,1% 9,9%

BEP

Global Certification intermédiaire

Production Services Total Production Services Total

Proportion candidats

Cher 81,9% 83,3% 82,7% 82,7% 86,9% 85,2% 87,4%

Eure-et-Loir 80,3% 85,6% 83,8% 82,7% 85,1% 84,3% 78,2%

Indre 71,8% 84,0% 79,4% 73,5% 89,0% 83,3% 78,8%

Indre-et-Loire 83,0% 90,1% 86,9% 84,7% 91,9% 88,8% 82,4%

Loir-et-Cher 84,8% 87,9% 87,1% 87,8% 89,9% 89,3% 82,9%

Loiret 79,9% 79,6% 79,7% 80,3% 81,3% 80,9% 87,9%

Académie 80,8% 84,8% 83,2% 82,2% 86,7% 84,9% 83,7%

FM + DOM 78,9% 80,1% 79,6% 80,0% 81,6% 80,9% 87,9%

Taux de réussite au CAP et au BEP à la session 2015 et proportion de candidats scolarisés en Bac pro (certification intermédiaire)

75,0%

80,0%

85,0%

90,0%

95,0%

2012 2013 2014 2015

CAP

Global Certification intermédiaire

78,0%

80,0%

82,0%

84,0%

86,0%

88,0%

2012 2013 2014 2015

BEP

Global Certification intermédiaire

Evolution du taux de réussite académique depuis la session 2012

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70

Près de 7 nouveaux bacheliers sur 10 poursuivent leurs études vers l’enseignement supérieur

A la rentrée 2015, le taux de poursuite d’études

y compris les formations par apprentissage

des nouveaux bacheliers de l’académie vers les

filières de l’enseignement supérieur (universités,

CPGE, STS et autres écoles) dans et hors

région Centre, est de 75,1% contre 69,9% pour

2014 soit une hausse de 6,2 points. Cette forte

augmentation s’explique en partie par le

conventionnement université-CPGE (voir

encart). Certains taux d’inscription subissent

une hausse importante, notamment les

bacheliers S qui ont des taux de poursuite

supérieurs à 100%.

Pour 2015, la référence nationale est à 76,3%.

Le taux de poursuite des bacheliers généraux augmente de 7 points entre 2014 et 2015 avec toujours une forte attractivité des universités

A la session 2015, les effectifs de bacheliers

dans les séries générales augmentent de 3,2%

par rapport à 2014 (+355 bacheliers).

Alors que les flux de nouveaux bacheliers

généraux vers les IUT diminuent, en terme de

taux de poursuite, les universités d’Orléans et

Tours gagnent quasiment 8 points entre 2014 et

2015. Rappelons que cette hausse est surtout le

fait du conventionnement université-CPGE.

L’université demeure la filière privilégiée de

poursuite d’études des nouveaux bacheliers

généraux. En effet, près de six bachelier sur dix

(60,9%) poursuivent leurs études à l’université.

Le taux de poursuite des bacheliers généraux

vers les filières courtes (Sts et IUT) est en

baisse de 1,8 points entre 2014 et 2015.

L’orientation vers les classes préparatoires aux

grandes écoles (CPGE) des bacheliers

généraux reste stable et concerne 11,2%

d’entre eux, pourcentage encore inférieur au

taux national (12,1%).

Plus de 7 bacheliers technologiques sur 10 poursuivent vers l’enseignement supérieur avec un afflux vers les IUT et un taux de poursuite compris entre 77,2% et 80,9% pour les bacheliers des filières STMG et STI2D A la session 2015, les effectifs de bacheliers

technologiques sont en baisse de 2,5% par

rapport à 2014.

Le taux de poursuite vers les principales filières

de l’enseignement supérieur de ces bacheliers

augmente d’un point entre 2014 et 2015 passant

de 70,6% à 71,6% (hors apprentissage).

A la rentrée 2015, plus d’un tiers (35,5%) des

bacheliers technologiques poursuivent vers la

filière des STS et assimilés. En outre, que cela

soit vers les IUT ou vers les UFR ou collégiums

des universités, l’afflux de bacheliers des

différentes filières technologiques est indéniable

(près de trois bacheliers sur dix). Ce sont

surtout les bacheliers de la filière STI2D qui

poursuivent massivement vers les IUT (30,5%).

Le taux de poursuite des bacheliers professionnels (y compris l’apprentissage) augmente de plus de 2 points et se rapproche de la référence nationale (33,5% contre 35,3%).

Entre 2014 et 2015, le nombre de bacheliers

professionnels est en diminution de 6 797 à 6

607 soit –2,8%. Comme les années passées,

ces bacheliers demeurent peu nombreux en

proportion à poursuivre leurs études l’année

suivant l’obtention de leur diplôme. Les STS et

assimilés constituent la filière qui accueille la

plus grande part d’entre eux.

4% des nouveaux bacheliers s’inscrivent dans une formation par apprentissage

Ce taux passe à 7,1% pour les bacheliers

professionnels.

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71 Regards sur l’école 2015

Les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

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S (

Sch

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pas

t-ac

cala

uréa

t 201

4)

Tableau 2. Taux de poursuite des bacheliers 2015 de l'académie vers l'enseignement supérieur (hors apprentissage)

Tableau 1. Historique des taux de poursuite des bacheliers de l'académie vers l'enseignement supérieur (y compris apprentissage)

Graphique 1. Évolution des taux de poursuite des bacheliers de l'académie vers l'enseignement supérieur (y compris apprentissage)

81,8 82,3 82,4 83,489,4

25,9 23,928,8

24,9 26,3

62,968,3 68,1 68,0 68,3

62,7 61,865,4

62,566,6

20

30

40

50

60

70

80

90

100

2011 2012 2013 2014 2015

%

Evolution des taux de poursuite (hors apprentissage) vers les principales filières de l'enseignement supérieur selon le bac d'origine

Bac Général

Bac Pro

Bac Techno

Ensemble

Eff % Eff % Eff % Eff % Eff % Eff %

3 589 ES 160 4,5 329 9,2 452 12,6 1 893 52,7 317 8,8 3 151 87,8

1 807 L 150 8,3 117 6,5 33 1,8 1 301 72,0 52 2,9 1 653 91,5

5 969 S 960 16,1 299 5,0 736 12,3 3 726 62,4 479 8,0 6 200 103,9

11 365 GENERAL 1 270 11,2 745 6,6 1 221 10,7 6 920 60,9 848 7,5 11 004 96,8-

6 607 PRO - 0,0 1 368 20,7 38 0,6 334 5,1 8 0,1 1 748 26,5-

2 097 TECHNO STMG 33 1,6 883 42,1 245 11,7 396 18,9 61 2,9 1 618 77,2

958 TECHNO STI2D 14 1,5 326 34,0 292 30,5 134 14,0 9 0,9 775 80,9

706 TECHNO ST2S - 0,0 82 11,6 15 2,1 156 22,1 78 11,0 331 46,9

935 TECHNO AUT 7 0,7 378 40,4 65 7,0 183 19,6 8 0,9 641 68,6

4 696 TECHNO 54 1,1 1 669 35,5 617 13,1 869 18,5 156 3,3 3 365 71,7-

22 668 TOTAL 1 324 5,8 3 782 16,7 1 876 8,3 8 123 35,8 1 012 4,5 16 117 71,1

UNIV AutresIUTTaux de poursuite hors

apprentissageBacheliers BAC CPGE STS et ass.

Orléans-Tours National

Bac Général 91,4 90,9 90,4 91,3 98,3 98,2

Bac Pro 33,3 30,1 34,1 31,2 33,5 35,3

Bac Techno 76,8 76,6 74,3 75,5 77,3 78,9

Ensemble 72,7 69,5 72,2 69,9 75,1 76,3

2011 2012 2013 20142015 provisoire

Par l’article 33 de la loi du 22 juillet 2013, le législateur a imposé une double obligation : d’une part à tous les lycées pu-blics dispensant des formations d’enseignement supérieur de conclure une convention avec un ou plusieurs EPSCP dont un au moins de la même académie ; d’autre part aux étudiants de CPGE de s’inscrire au lycée et en EPSCP. Cette se-conde obligation augmente mécaniquement le nombre d’inscriptions en cursus licence.

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72

En cinq ans, le nombre de BTS délivrés a augmenté de 11,6%

Après quatre années consécutives de progression

du nombre de diplômés, le nombre d’admis chute

de 4,9% (soit 214 candidats) à la session 2015

par rapport à la session 2014. Cette diminution du

nombre de diplômés est corrélée à la baisse du

nombre d’inscrits au BTS.

A la session 2015, 5 293 candidats se sont

présentés à l’examen du Brevet de Technicien

Supérieur (BTS) et 4 113 ont été admis.

Globalement sur les dernières sessions, le taux

de réussite augmente (77,7% pour la session

2015 soit +0,9 point par rapport à 2014). Au total,

sur les 5 dernières années, le nombre de BTS

délivrés a augmenté de 11,6%.

En cinq ans, le taux de réussite des candidats d’origine sociale défavorisée a progressé fortement

A la session 2015, les élèves issus de PCS

défavorisées représentent un tiers des élèves

présents en BTS (33%). Leur taux de réussite

s’élève à 76,6%, soit près de 7 points de plus qu’à

la session 2011.

Il reste néanmoins 1 point inférieur à la moyenne

académique. Entre les sessions 2011 et 2015,

l’écart entre le taux de réussite des candidats

d’origine sociale très favorisée ou favorisée et

celui des candidats d’origine défavorisée s’est

réduit de 4,6 points (passant de 7,6 à 3 points).

Le diplôme initial des diplômés de BTS évolue au profit des bacheliers généraux et professionnels

Depuis plusieurs années, la prédominance des

bacheliers technologiques parmi les diplômés

s’effrite (58% en 2008, 42% en 2013 et 37% en

2015) au profit des bacheliers généraux et des

bacheliers professionnels. La part de ces derniers

n’a cessé de croître depuis 2008 (16% en 2008,

29% en 2013 et 31% en 2015).

Ce sont les bacheliers généraux et notamment

ceux de la série ES, qui ont le meilleur taux de

réussite au BTS (91,2% à la session 2015)

suivis par les bacheliers technologiques avec

81,2% et même 86,4% pour ceux issus de la

série SMS.

Les bacheliers professionnels ont un taux de

réussite de 64,8% à la session 2015, taux qui a

progressé de plus de 10 points en 5 ans.

Plus de filles inscrites dans les spécialités des services Comme les années précédentes, les spécialités

des services regroupent plus des trois quarts

des candidats.

Alors que les filles sont largement minoritaires

parmi les diplômés de la production (19%), elles

sont fortement représentées dans les spécialités

des services : près de deux diplômés sur trois

sont des filles.

L’académie compte proportionnellement beaucoup plus d’élèves poursuivant leur BTS par apprentissage qu’au niveau national

Les candidats scolaires demeurent les plus

nombreux (60%) mais la part des apprentis

dépasse 21% en 2015, ce qui est très au-

dessus de la référence nationale (autour de

12%). Leur taux de réussite (76,6%) est très

proche du taux de réussite académique

(77,7%). La proportion de candidats en

formation continue est en légère baisse (11%).

Page 73: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

73 Regards sur l’école 2015

Les diplômés du BTS Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

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hier

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can

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ts a

u B

TS

—R

ésul

tats

déf

initi

fs

CSP Présents Admis Taux Présents Admis Taux Présents Admis Taux Présents Admis Taux

Très Favorisé 865 672 77,7% 941 774 82,3% 883 703 79,6% 902 713 79,0%

Favorisé 622 515 82,8% 614 499 81,3% 705 564 80,0% 590 485 82,2%

Moyenne 1 226 958 78,1% 1 206 961 79,7% 1 212 962 79,4% 1 227 961 78,3%

Défavorisé 1 680 1 274 75,8% 1 773 1 311 73,9% 1 791 1 347 75,2% 1 792 1 373 76,6%

Non renseigné 779 518 66,5% 938 695 74,1% 1 042 751 72,1% 782 581 74,3%

Total 5 172 3 937 76,1% 5 472 4 240 77,5% 5 633 4 327 76,8% 5 293 4 113 77,7%

Source : BCP

2012 2013 2014 2015

Tableau 1. Taux de réussite au BTS par catégorie socio-professionnelle

Tableau 2. Taux de réussite au BTS par série de bac d’origine

Eff % Eff %

Bac. général 1 361 25% 1 230 29% 90,4 %

Série S 429 8% 385 9% 89,7%

Série ES 694 13% 633 15% 91,2%

Série L 238 4% 212 5% 89,1%

Bac.techno. 2 023 37% 1 643 39% 81,2 %

Série STT 1 237 23% 989 23% 80,0%

Série STI 442 8% 366 9% 82,8%

Série STL 129 2% 104 2% 80,6%

Série SMS 118 2% 102 2% 86,4%

Série Hôtellerie 80 1% 66 2% 82,5%

Autres séries 17 0% 16 0% 94,1%

Bac. Pro. 1 695 31% 1 098 26% 64,8 %

Production 548 10% 368 9% 67,2%

Services 940 17% 586 14% 62,3%

Sécurité-Prévention 207 4% 144 3% 69,6%

Autres diplômes (BT, BMA, étrangers…) 214 4% 142 3% 66,4 %

Total 5 293 97% 4 113 97% 77,7 %

2015Nombre de présents Nombre d'admis Taux de

réussite

Tableau 3. Taux de réussite au BTS selon le mode de formation

2015 Nb présents Nb d'admisTaux de

réussite

Scolaire 3 185 2 694 84,6 %

Public 2 288 1 907 83,3%

Privé S/C 789 706 89,5%

Privé H/C 108 81 75,0%

Apprentissage (CFA) 1 104 841 76,2 %

Formation continue (Greta…) 589 408 69,3 %

Enseignement à distance 122 53 43,4 %

Individuels 293 117 39,9 %

Total 5 293 4 113 77,7 %

Page 74: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

74

Environ un tiers (31,6%) des inscrits en L1 obtiennent leur licence en trois ans.

La cohorte 2010 (constituée des 4196 nouveaux

bacheliers de l’académie inscrits pour la première

fois en L1) est majoritairement composée de

femmes (59,9%). Près de 8 de ces bacheliers sur

10 sont titulaires d’un baccalauréat général. Les

bacheliers professionnels y sont particulièrement

peu représentés (3,2%). Le parcours des

étudiants durant les trois années de formation qui

mènent au diplôme de licence sont divers

(graphique 1) : 34% des étudiants de la cohorte

2010 ont effectué le parcours L1-L2-L3 en trois

ans (réorientations en termes de disciplines et

d’établissements comprises) [Graphique 1. ]

- 45% des étudiants inscrits en L1 en 2010 sont

inscrits en L2 l’année suivante,

- 27% redoublent la L1,

- 3% changent de formation universitaire (83%

d’entre eux se dirigent vers un DUT),

- environ un quart des étudiants quittent

l’université à l’issue de la L1, certains s’orientent

vers des filières non universitaires (STS,

formations paramédicales et sociales…), d’autres

arrêtent temporairement ou définitivement leurs

études.

Les étudiants issus d’un baccalauréat

technologique et professionnel sont ceux qui

proportionnellement quittent le plus l’université

avant la 2° année (les deux tiers des bacheliers

professionnels et 54% des bacheliers

technologiques). Parmi les étudiants inscrits pour

la première fois en L1 en 2010, 31,6% ont obtenu

leur licence en trois ans. Une année

supplémentaire est nécessaire pour 11,1% des

inscrits. Au total, sur quatre années d’observation

de la cohorte 2010, 42,7% ont obtenu leur licence.

Les bachelières issues d’un bac général et d’une famille « très favorisée » inscrites en Lettres-langues-arts-sciences humaines réussissent mieux

La réussite en licence varie fortement selon les

caractéristiques de l’étudiant. L’écart entre le taux

de réussite des hommes et celui des femmes est

de 11 points en faveur de ces dernières (35%). La

scolarité antérieure joue également fortement

puisque les bacheliers professionnels ont un taux

de réussite à la licence en trois ans de 2,2% alors

que plus du tiers des bacheliers généraux ont

obtenu leur diplôme trois ans après leur première

inscription. Moins de 6% des bacheliers

technologiques y parviennent en trois ans. Obtenir

son baccalauréat en retard est également très

discriminant puisque 39% de ceux qui sont

bacheliers « à l’heure ou en avance » sont

diplômés en trois ans, contre 18% en cas de

retard d’un an et 7% en cas de retard supérieur à

un an. On note un écart de 10 points entre le taux

de réussite des étudiants issus de familles très

favorisées (37%) et celui des étudiants issus de

familles défavorisées (27%). Les écarts selon le

domaine disciplinaire d’inscription ont également

une incidence, puisque le taux de réussite en trois

ans va de 25% en droit-sciences-économiques-

AES, 28% en sciences-STAPS, à 37% en lettres-

langues-arts-sciences humaines. [Graphique 2. ]

Le fait de disposer d’une année supplémentaire ne permet pas de combler les différences issues du parcours de l’enseignement scolaire

De fait, les titulaires d’un bac professionnel ont un

taux de réussite en 3 ans de 2,2% et cumulé en 3

ou 4 ans de 4,4%. En comparaison avec les

étudiants issus d’un bac général, leur chance de

réussite est 11 fois moins élevée. Les écarts se

creusent même selon certaines caractéristiques :

entre les étudiants issus de familles très

favorisées et ceux issus de familles défavorisées,

l’écart est de 10 points pour la réussite en 3 ans et

13 points pour la réussite cumulée en 3 ou 4 ans.

9 étudiants de L3 sur 10 obtiennent leur licence à la première tentative

89,9% des étudiants inscrits pour la première fois

en troisième année de licence générale à la

rentrée universitaire 2010-2011 et présents à

l’examen, ont obtenu le diplôme en un an. Une

année supplémentaire a été nécessaire à 7,1% de

ces inscrits.

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75 Regards sur l’école 2015

Parcours et réussite en Licence Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

:SIS

E

Graphique 1. Parcours des nouveaux bacheliers entrants en L1 en 2010

Graphique 2 Cursus licence: part parmi les effectifs et réussite de chaque catégorie de la cohorte 2010 (%).

31,6% obtiennent

la L3 en 3 ans

(session 2013)

11,1% obtiennent

la L3 en 4 ans

(session 2014)

138 soit 3% redoublent en L3

152 soit 4% sont inscrits en L3

305 soit 7% sont inscrits en L3

(1) Par exemple, un étudiant inscrit en L1 en 2010, puis inscrit en DUT en 2011 et 2012, se retrouve en L3 en 2013, soit la quatrième année d'observation de la cohorte.

4196

176

1%soit25

nx bacheliers inscrits en L1

24%soit1019

redoublent en L26%soit252

3%soit128

sont inscrits en L213%soit545

redoublent en L14%

1909 soit 45% sont inscrits en L2

redoublent en L127%soit1124

3%soit144

sont inscrits en L3

ne se réinscrivent

pas à l'université

Année 1 : R2011Année 1 : R2010 Année 3 : R2013

changent de formation

universitaire (DUT, IEP…)

102 soit 2%ne se réinscrivent

pas à l'université

Année 2 : R2012

34%soit1427

soit

Source :  MESR-DGESIP-DGRI-SIES (enquête SISE)

1 soit 0,02%non inscrits en L2 en

2011 sont inscrits en L3

changent de formation

universitaire (DUT, IEP…)

ne se réinscrivent

pas à l'université15 soit 0,4%

non inscrits en L2 ou L3 en

2012 sont inscrits en L3 (1)

changent de formation

universitaire (DUT, IEP…)

378 soit 9%

0 10 20 30 40 50

Homme (40,1%)

Femme (59,9%)

En retard de plus d'un an (9,8%)

En retard d'un an (24,3%)

A l'heure ou en avance (65,9%)

Non reponse (7,5%)

Défavorisée (23%)

Moyenne (28,6%)

Favorisée (18,1%)

Très favorisée (22,9%)

Lettres - langues - arts - sciences humaines(42,2%)

Droit- sciences économiques - AES (34,4%)

Sciences STAPS (23,4%)

Professionnel (3,3%)

Technologique (16,9%)

Général (79,8%)

Réussite en 3 ans

Réussite en 4 ans

Série du baccalauréat

Groupe disciplinaire en L1

Origine sociale

Age au baccalauréat

Sexe

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76

80% des diplômés de L3 poursuivent en Master En 2014-2015, 80% des diplômés d’une licence

générale session 2014, poursuivent leurs études

vers un master dont 13% vers un master

d’enseignement. [Graphique 1. ]

La part des diplômés de licence générale

poursuivant directement en master varie

fortement selon la discipline d’obtention de la

licence : celle-ci est très élevée en Droit et

Sciences économie, gestion, AES (plus de

100% du fait que certains licenciés d’une autre

discipline poursuivent quand même en M1 Droit

ou Sciences économique-gestion-AES), en

Sciences Humaines et sociales (99%) et

Sciences fondamentales et applications (89%).

En revanche, les poursuites en master sont

moins élevées dans les autres disciplines : un

licencié sur deux en STAPS et 41% en

Langues.

C’est en Sciences humaines et sociales (41,5%)

et en STAPS (21,5%) que les étudiants sont

proportionnellement les plus nombreux à se

diriger vers un master préparant aux métiers

d’enseignement.

Parmi les étudiants qui poursuivent leurs études

vers un master, 75% sont inscrits dans la même

discipline qu’en licence générale. C’est en

sciences-éco-gestion et en droit–sciences

politiques que les étudiants poursuivent le plus

dans la même discipline (plus de 95%)

contrairement aux étudiants de lettres, sciences

du langage et arts (39,1%).[Graphique 2. ]

Il est à noter que près de 3% des étudiants

diplômés d’une L3 se réinscrivent en licence

générale ou professionnelle. Et 16% des

diplômés ne sont pas inscrits dans une

formation universitaire l’année suivante.

Un étudiant sur deux obtient le Master 2 en deux ans

Plus d’un tiers (35%) des étudiants de première

année de master ont changé d’université à leur

entrée en M1. Les disciplines Sciences-

économie-gestion, STAPS et AES se

caractérisent par une moindre mobilité entre

établissements. A l’inverse quasiment la moitié

des étudiants qui ont obtenu une licence dans

les disciplines sciences humaines et sociales,

Langues, Droit sciences politiques s’inscrivent

dans une université différente de celle dans

laquelle ils ont obtenu leur licence.

Pour les étudiants inscrits pour la première fois

en première année de master en 2011-2012,

52% ont obtenu leur diplôme à l’issue des deux

ans de formation du master. Une année

supplémentaire a été nécessaire pour 12,2%

des étudiants ayant redoublé leur année de M1

ou de M2. Au total, 64,2% des étudiants ont

obtenu leur diplôme de M2 en deux ou trois ans.

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77 Regards sur l’école 2015

Parcours et réussite en Master

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

: S

ISE

Graphique 1. Taux de poursuite en master à la rentrée 2014 selon la discipline d'obtention de la L3 (%)

Tableau 2 Disciplines de poursuite en M1 selon les disciplines des diplômés de L3.

100,4 99,0

47,8

31,7

57,7 53,7

28,5

82,1

67,3

1,0

9,8

9,2

41,5

2,9

21,5

7,1

13,0

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

80,0

90,0

100,0

Droit-Sc. Po Sc. Eco-Gestion

Lettres-Arts Langues Sc. Humaineset sociales

Sc. Vie, de laterre et de

l'univers

S.T.A.P.S. Sc. Fond. etapplications

Ensemble

Master (%) Master enseignement (%)

Lecture : Parmi les diplômés de L3 générale (session 2014) , 50% des étudiants de STAPS se dirigent vers un master, dont 21,5% vers un master enseignement

Discipline L3/discipline M1 Dro

it-S

c P

olit

iques

Sc. E

co-G

estio

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hors

AE

S)

Adm

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Lettre

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Langues

Sc. H

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Sc. de la

vie

, de la

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univ

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Médecin

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Pharm

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Plu

ri d

roit-

Eco-A

ES

Plu

ri-L

ettre

s_LS

H

Plu

ri s

cie

nces

Droit-Sc Politiques 93,5 0,8 0,0 0,4 0,2 2,4 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 2,4 0,0 0,0

Sc. Eco-Gestion (hors AES) 8,2 88,1 0,0 0,0 0,0 3,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,7 0,0 0,0 0,0

Adm. Eco et Sociale (AES) 5,3 62,7 1,3 0,0 0,0 5,3 0,0 0,0 12,0 0,0 0,0 13,3 0,0 0,0

Lettres-Sc. du langage-Arts 0,0 0,7 0,0 48,5 1,5 47,1 0,0 0,0 1,5 0,0 0,0 0,0 0,7 0,0

Langues 16,9 2,4 0,0 5,1 56,4 16,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,4 0,0

Sc. Humaines et sociales 2,9 1,0 0,2 2,9 0,2 89,6 0,0 0,4 0,4 0,0 0,0 2,1 0,2 0,0

Sc. de la vie, de la terre et de l'univers 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 10,1 65,4 0,7 1,4 12,2 9,8 0,0 0,0 0,3

S.T.A.P.S. 0,0 18,2 0,0 0,0 0,0 14,9 0,0 66,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Sc. Fond. et applications 0,0 19,9 0,0 0,0 0,7 6,9 1,7 0,0 0,0 0,0 70,8 0,0 0,0 0,0

Lecture : Parmi les étudiants diplômés de L3 en Droit-Sciences politiques, 93,5% sont inscrits dans la même discipline en M1.

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78

Le nombre total de diplômés de l’enseignement supérieur est en légère baisse mais les étudiants diplômés d’une licence de plus en plus nombreux A la session 2014, les deux universités de

l’académie Orléans-la-Source et François

Rabelais à Tours ont totalisé 12 275 diplômés

[Tableau 1]. Après avoir connu une

progression durant 4 années consécutives, ce

chiffre est en légère baisse à la session 2014.

Cependant l’évolution du nombre de diplômés

est variable selon les cursus et selon les

diplômes d’un même cursus. Entre les sessions

2011 et 2014, les diplômés du cursus Licence

dans son ensemble ont augmenté de 11%. Les

diplômés d’une licence professionnelle ont

progressé de 11% ; en revanche le nombre

d’étudiants titulaires d’un DUT est relativement

stable depuis 4 ans (-1%) avec toutefois une

hausse de +87 titulaires d’un DUT entre les

deux dernières sessions d’examens.

Depuis 2011, les diplômés d’une licence

continuent d’augmenter (+8%), de même que

les diplômés d’universités génériques (+243%)

qui ont plus que doublé entre 2013 et 2014

passant de 286 lauréats à 477.

Le nombre total de masters délivrés par les universités (environ 4 000) est relativement stable depuis 4 ans

Entre les sessions 2011 et 2014, ce sont les

diplômés du domaine de la santé qui ont le plus

progressé (+20%), suivis par les diplômés

d’ingénieurs universitaires (+11%). En

revanche, le nombre de diplômés d’un master

d’enseignement ou d’un diplôme d’université

générique sont variables d’une session à l’autre.

Depuis 4 ans, le nombre de doctorats ou

d’habilitation à diriger des recherches est en

baisse de 7%

Depuis plusieurs années, le nombre

d’habilitation à diriger des recherches ou de

doctorats délivrés est compris entre 250 et 300.

Entre les sessions 2011 et 2014, ce sont

principalement les doctorats de sciences de la

vie, de la terre et de l’univers qui ont baissé

passant de 106 en 2011 à 67 en 2014 (-37%).

Dans l’ensemble des 7 IUT de l’académie, le nombre de DUT délivrés est relativement stable : autour de 1 700 diplômés à chaque session

A la session 2014, le nombre de diplômes

universitaires de technologie (DUT) délivrés est

de 1 729 dont 1 021 dans le secteur des

services (59,1%) et 708 dans le secteur de la

production (40,9%) [Tableau 2]

Les femmes sont, en proportion, plus nombreuses parmi les lauréats des diplômes de licence et master

Les femmes représentent 56% de l’ensemble

des diplômés de la session 2014. Elles sont

particulièrement représentées dans le master de

l’enseignement (80%) et dans les diplômes de

santé (62%). A l’inverse, elles sont peu

nombreuses à obtenir un diplôme d’ingénieur

universitaire (23%).

A l’intérieur d’un cursus, leur part varie selon la

discipline. Elles sont minoritaires parmi les

diplômés de STAPS (Sciences et Techniques

des Activités Physiques et Sportives) et en

Sciences ; elles sont majoritaires dans les

autres disciplines particulièrement en lettres,

langues et sciences humaines et en médecine,

pharmacie et odontologie.

Pour les DUT, la proportion de femmes

diplômées en 2014 est de 42,3% avec toutefois

une majorité de diplômées dans le secteur des

services (55,1%) contre 23,9% pour le secteur

de la production [Tableau 2].

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79 Regards sur l’école 2015

Les diplômés universitaires Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

:SIS

E R

ésul

tats

Tableau 2. Nombre de DUT délivrés dans les universités d’Orléans et Tours selon le secteur

DUT délivrés 2011 2012 2013 2014Evolution

2014/2011

Part

d'étudiantes

(%)

Secteur de la Production 717 727 677 708 -1% 24%

Secteur des Services 1 035 1 030 965 1 021 -1% 55%

Total 1 752 1 757 1 642 1 729 -1% 42%

Tableau 1. Nombre de diplômés universitaires délivrés par les universités d’Orléans et Tours

Diplômes universitaires

Universités d'Orléans-la Source

et François Rabelais de Tours

2011 2012 2013 2014Evolution

2014/2011

Part

d'étudiantes

(%)

DUT 1 752 1 757 1 642 1 729 -1% 42%

Licence (LMD) 2 815 2 885 2 936 3 049 8% 62%

Licence professionnelle 1 278 1 342 1 470 1 414 11% 51%

Diplômes d'université générique* 139 264 286 477 243% 69%

Divers Licences (capa. orthophoniste,

orthoptiste, autres diplômes…)

222 249 247 222 0% 69%

Total Cursus Licence 6 206 6 497 6 581 6 891 11% 55%

Master (LMD) 2 302 2 318 2 120 2 292 0% 57%

Master de l'enseignement 482 361 296 331 -31% 80%

Diplômes de la santé 380 477 553 456 20% 62%

Diplômes d'Ingénieurs univ. 432 453 445 480 11% 23%

Diplômes d'université générique* 469 543 601 410 -13% 63%

Divers Masters 10 7 1 4 -60% 0%

Total Cursus Master 4 075 4 159 4 016 3 973 -3% 56%

Doctorat + Hab. à diriger des rech. 271 300 281 253 -7% 46%

Total Cursus Doctorat 271 300 281 253 -7% 46%

Certificats de compétences 1 175 1 491 1 158 64%

Total 10 552 12 131 12 369 12 275 16% 56%

Source : Enquête SISE Résultats

(*) Un diplôme d'université générique est un diplôme universitaire (DU), contrairement à la licence, au master et au doctorat, qui sont des

diplômes nationaux, c'est-à-dire des "diplômes d'état". Le diplôme universitaire correspond à un domaine restreint, à vocation temporaire

ou professionnelle. Chaque université est donc habilitée pour des DU spécifiques. Le mode d'accès, la durée des études, le mode d'évaluation

peuvent être très différents selon le but professionnalisant du diplôme.

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80

Un taux d’emploi des lycéens sortants de 37%... Sept mois après leur sortie du système éducatif,

37% des lycéens sont en emploi (aidé ou non)

en 2015. Ce pourcentage, en baisse de 7 points

par rapport à l’année précédente, a diminué de

10 points depuis 2011. Il s’élevait à son

maximum de 63% en février 2007.

A l’échelle des bassins de vie, le taux d’emploi

des lycéens sortants varie entre 14% dans celui

de La Châtre et 43% dans ceux de Vierzon et

d’Orléans. Les évolutions depuis 2011, toutes

négatives se répartissent entre la perte d’un

point dans les bassins d’Amboise et de Dreux, à

une chute de 22 points dans celui d’Issoudun et

de 23 points dans celui de La Châtre.

Les taux d’emploi départementaux, assez

homogènes et proches de la valeur académique

en 2011, ont évolué de façon contrastée si bien

qu’ils s’étendent de 30% dans l’Indre (-16

points) à 41% dans le Loiret (-5 points).

… plus favorable aux femmes qu’aux hommes, Au niveau académique, le taux d’emploi des

lycéennes sortantes est supérieur de 5 points à

celui des hommes (40% contre 35%). Cette

meilleure insertion des femmes se vérifie dans

chaque département, en particulier en Eure-et-

Loir où la différence atteint 12 points.

Parmi les bassins de vie, celui de Châteauroux

se démarque avec 19 points d’écart en faveur

des femmes. Cinq bassins inversent cette

tendance et ont un taux d’emploi plus favorable

aux hommes : Amboise (+6 points), Saint-

Amand-Montrond (+9), La Châtre (+12),

Argenton-Le Blanc (+16) et Issoudun (+18).

… s’élevant avec le niveau de diplôme,

Plus le niveau de diplôme est élevé, plus

l’insertion est favorisée. Ainsi, le taux d’emploi

des lycéens diplômés d’un CAP ou d’un BEP

s’élève à 24%, celui des diplômés de Bac pro à

41%, et celui des diplômés de BTS à 52%.

Cette tendance reste vraie dans chaque

département, avec une amplitude plus

importante dans le Loir-et-Cher.

Avec 44% de sortants en emploi sept mois

après leur sortie du système éducatif, les

bacheliers professionnels du Cher et de l’Indre-

et-Loire obtiennent la meilleure insertion,

presque équivalente à celle des diplômés de

BTS du Cher (45%). L’insertion des détenteurs

d’un CAP ou d’un BEP ainsi que celle des

diplômés de BTS est meilleure dans le Loiret,

avec des taux d’emploi respectifs de 30% et

58%.

… et plus important dans le secteur des services

Plus de lycéens sortants d’une formation du

secteur des services travaillent que ceux issus

d’une formation de la production (40% contre

33%). Néanmoins, leur évolution depuis 2011 se

révèle un peu plus défavorable (-9 points contre

–8 points).

A l’échelle départementale, la situation est plus

contrastée dans le secteur de la production où

les taux d’emploi varient de 20% dans l’Indre à

38% dans le Loiret. Dans le secteur des

services, ces taux vont de 35% dans le Loir-et-

Cher à 44% dans le Loiret.

Au niveau des bassins de vie, huit présentent

une meilleure insertion des lycéens issus d’une

formation du secteur de la production,

notamment ceux de Blois (+6 points),

d’Argenton-Le Blanc (+16) et de Saint-Amand-

Montrond (+18).

Page 81: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

81 Regards sur l’école 2015

Insertion des lycéens

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

: E

nquê

te in

sert

ion

dans

la v

ie a

ctiv

e 20

15 (

IVA

)

Taux d’emploi

2015

Femmes Hommes CAP-BEP Bac pro BTS produc-

tion services

Cher 39% 36% 28% 44% 45% 35% 40%

Eure-et-Loir 41% 29% 20% 41% 48% 28% 39%

Indre 31% 29% 21% 39% 48% 20% 36%

Indre-et-Loire 41% 36% 24% 44% 54% 36% 40%

Loir-et-Cher 38% 32% 21% 35% 52% 34% 35%

Loiret 43% 40% 30% 41% 58% 38% 44%

Académie 40% 35% 24% 41% 52% 33% 40%

Rappel : le bassin de vie d’Aubigny-sur-Nère apparaît avec la mention « sans objet » sur les cartes car il n’y a pas de lycéens scolarisés dans celui-ci.

Page 82: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

82

59% des apprentis sortants en emploi En 2015, 59% des apprentis sortis du système

éducatif sept mois auparavant sont en situation

d’emploi (aidé ou non). Cette proportion, égale à

celle de l’année précédente, est en baisse de 4

points par rapport à 2011.

Au niveau départemental, ce taux d’emploi varie

de 56% dans le Loir-et-Cher à 63% en Eure-et-

Loir. Depuis 2011, les évolutions sont

contrastées. Trois départements voient leur

proportion d’apprentis sortants en emploi en

hausse : l’Indre (+ 5 points), le Cher et l’Eure-et-

Loir (+ 2 points chacun). Les trois autres

enregistrent une baisse de leur taux d’emploi :

-5 points dans l’Indre-et-Loire et le Loiret et -11

points dans le Loir-et-Cher.

Un peu plus d’hommes que de femmes Dans l’académie, les hommes ont un taux

d’emploi légèrement supérieur à celui des

femmes (60% contre 59%). Cet écart s’élève à 7

points en faveur des hommes dans le Cher.

Seuls l’Eure-et-Loir et le Loiret possèdent un

écart favorable aux femmes, atteignant

respectivement 7 et 2 points.

Le taux d’emploi des femmes varie de 55%

dans le Loir-et-Cher à 68% dans l’Eure-et-Loir ;

celui des hommes de 57% dans le Loir-et-Cher

à 63% dans le Cher.

Le taux d’emploi augmente avec le niveau de diplôme L’insertion des apprentis est meilleure plus le

niveau de diplôme est élevé. Ainsi, 49% des

détenteurs d’un CAP ou BEP ont un emploi,

pourcentage s’élevant à 66% des diplômés de

Bac pro et 75% des détenteurs d’un BTS. Cette

tendance reste vraie dans les départements,

sauf dans le Loir-et-Cher où le taux d’emploi est

légèrement supérieur chez les détenteurs d’un

Bac pro à celui des diplômés d’un BTS.

L’Eure-et-Loir affiche les taux d’emploi les plus

élevés de l’académie parmi les titulaires d’un

CAP ou d’un BEP et les diplômés d’un BTS ou

d’un DUT, avec 53% et 92%. L’insertion est

meilleure pour les bacheliers professionnels du

Loir-et-Cher (73%). A l’inverse, les taux les

moins élevés se trouvent dans le Cher pour les

détenteurs d’un CAP ou d’un BEP (46%) et d’un

Bac pro (58%) et dans le Loir-et-Cher pour les

diplômés d’un BTS ou d’un DUT (70%).

Une meilleure insertion dans le secteur des services Le taux d’emploi des apprentis issus d’une

formation du secteur des services est supérieur

à celui des jeunes formés dans le secteur de la

production (62% contre 57%). Cette tendance

se confirme dans quatre départements mais est

inversée dans le Cher et l’Indre où l’insertion est

meilleure pour les sortants des formations du

secteur de la production.

Dans le secteur des services, le taux d’emploi

varie de 58% dans le Cher et l’Indre à 69% dans

l’Eure-et-Loir. Les valeurs extrêmes du secteur

de la production sont enregistrées dans le Loir-

et-Cher (52%) et le Cher (62%).

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83 Regards sur l’école 2015

Insertion des apprentis sept mois après leur sortie du système éducatif

Parcours des élèves et résultats

Sou

rce

: Enq

uête

inse

rtio

n pr

ofes

sion

nelle

des

app

rent

is (

IPA

201

5)

Taux d’emploi

2015

Femmes Hommes CAP-BEP Bac pro BTS-DUT produc-

tion services

Cher 56% 63% 46% 58% 72% 62% 58%

Eure-et-Loir 68% 61% 53% 68% 92% 61% 69%

Indre 57% 62% 52% 64% 73% 61% 58%

Indre-et-Loire 57% 59% 48% 65% 71% 55% 60%

Loir-et-Cher 55% 57% 49% 73% 70% 52% 61%

Loiret 64% 60% 48% 66% 78% 57% 68%

Académie 59% 60% 49% 66% 75% 57% 62%

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85 Regards sur l’école 2015

Les moyens et les ressources humaines

L’encadrement des élèves dans le 1er degré L’encadrement des élèves dans le 2nd degré Nombre moyen d’élèves devant un enseignant du 2nd degré Les enseignants du premier degré Les enseignants du second degré Les enseignants du secteur privé sous contrat Les personnels non enseignants en établissement

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86

Quelques définitions

Le P/E est un ratio donnant le nombre de postes

d’enseignants (en ETP) pour 100 élèves.

Le E/C correspond au nombre moyen d’élèves

par classe.

Hausse du P/E à 0,03 point entre 2011 et 2015 dans l’enseignement public

Le P/E académique est passé de 5,19 en 2011

à 5,22 en 2015, son niveau le plus bas sur la

période ayant été atteint en 2012 (5,16). Entre

2011 et 2015, le ratio a diminué dans un seul

département : le Cher où il était parmi les plus

élevés en 2011 (-0,03 en 5 ans).

Le Loiret et l’Indre-et-Loire enregistrent à

chaque rentrée les P/E les plus faibles

(respectivement 5,04 et 5,10), cependant l’écart

entre ces deux départements se creuse à la

rentrée 2015, l’Indre-et-Loire ayant connu une

augmentation de 0,05 point tandis que le P/E du

Loiret est resté stable. L’Indre et le Cher

demeurent les départements où les P/E sont les

plus élevés.

Le P/E national a également augmenté de 0,03

point entre 2011 et 2015, passant de 5,25 à

5,28. Ce ratio a été au plus bas en 2012 (5,20)

et n’a cessé d’augmenter depuis.

Un E/C contrasté selon les niveaux de formation et les bassin de vie de l’académie

A la rentrée 2015, le nombre d’élèves par classe

dans l’académie est de 23,5 tous niveaux

confondus et ASH inclus. Ce ratio est de 25,6

dans le préélémentaire et de 22,8 dans

l’élémentaire, élèves de l’ASH non compris.

Le E/C tous niveaux confondus est élevé dans

le bassin de vie du Nord de l’Indre-et-Loire,

Tours en tête (avec 24,6) et dans les bassins de

vie qui couvrent l’Ouest du Loiret. Orléans et

Pithiviers atteignent respectivement une

moyenne de 24,3 et 24,1 élèves par classe.

La situation est intermédiaire et reflète la

moyenne académique dans le département du

Loir-et-Cher et le Nord-Est de l’Eure-et-Loir. Le

bassin de vie de Romorantin recense un

nombre moyen d’élèves de 23,4 et celui de

Dreux : 23,5.

Les bassins du Cher et l’Indre se démarquent

par un faible E/C. Saint-Amand-Montrond

enregistre le nombre moyen d’élèves par classe

le plus faible (21,1). Hormis Vierzon, ces zones

ont toutes connu une baisse de leur nombre

d’élèves entre les rentrées 2011 et 2015 : de -

0,1% à Bourges à -10,3% à La Châtre.

Le E/C académique a diminué de 0,2 point en 5 ans passant de 23,7 élèves par classe en 2011 à 23,5 en 2015

Tous les niveaux sont concernés, le

préélémentaire est le plus impacté : le ratio E/C

a diminué de 0,4 point (contre une baisse de 0,1

dans l’élémentaire).

La baisse la plus importante concerne le bassin

de vie de Nogent-le-Rotrou : -1,9. Le E/C du

préélémentaire de ce bassin a le plus fortement

diminué : de 3,6 points en 5 ans.

Dans l’Est du Loiret, le desserrement des

classes sur les 5 dernières années a permis

d’approcher la moyenne académique (Montargis

avec une baisse de 0,7 atteint 23,6 élèves par

classe) voire de passer en dessous (Gien avec -

1,1 atteint un E/C de 23,2).

Plus largement, le E/C a diminué depuis 2011

dans l’Indre et dans le Sud du Cher où le E/C

est déjà très faible mais aussi dans l’Indre-et-

Loire où le E/C reste très élevé : bassins de vie

de Tours et d’Amboise.

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87 Regards sur l’école 2015

L’encadrement des élèves dans le 1er degré

Les moyens et les ressources

Sou

rce

: Rec

tora

t D

EP

(B

CP

)

2011 2012 2013 2014 2015 Evolution

2011/2015

Cher 5,50 5,42 5,43 5,47 5,47 -0,03

Eure-et-Loir 5,25 5,21 5,26 5,32 5,33 0,08

Indre 5,52 5,44 5,45 5,56 5,54 0,02

Indre-et-Loire 5,05 5,04 5,05 5,06 5,10 0,05

Loir-et-Cher 5,25 5,18 5,20 5,24 5,27 0,02

Loiret 5,04 5,02 5,03 5,03 5,04 0,00

Académie 5,19 5,16 5,17 5,21 5,22 0,03

Évolution du P/E (nombre postes d’enseignants pour 100 élèves) entre les rentrées 2011 et 2015 par département

Évolution du E/C entre les rentrée 2011 et 2015

Académie : -0,2

Académie : 23,5

E/C à la rentrée 2015

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88

Quelques définitions

Le E/S est le nombre d’élèves dont un

enseignant a la charge en moyenne pendant

une heure, qu’il s’agisse d’un cours en groupe

ou en classe entière.

Le H/E correspond au nombre d’heures

d’enseignement par élève.

En collège, un nombre moyen d’élèves académique plus faible qu’au niveau national

A la rentrée 2015, le nombre moyen d’élèves

par structure (E/S) de l’académie est de 23,2. Il

a légèrement augmenté (de 0,1) depuis l’année

dernière. Il est inférieur à l’indicateur national

(de 23,6) avec un écart qui se stabilise. A la

rentrée 2013, l’écart était aussi de 0,4.

L’Indre-et-Loire se démarque des autres

départements par un E/S élevé (23,7) et

supérieur à l’indicateur national. Dans une

moindre mesure, le Loiret enregistre un E/S de

23,5. Pour les trois départements ligériens, le

nombre d’heures d’enseignement par élève de

chacun est inférieur à celui de l’académie, égal

à 1,17.

L’indicateur de l’Eure-et-Loir est le plus faible :

22,6, stable entre les deux dernières rentrées.

L’Indre est le seul département dont l’indicateur

a diminué depuis la rentrée 2014 (de 0,2),

passant sous les 23 élèves par structure (22,8).

Alors que le nombre moyen d’élèves académique en lycée général et technologique est toujours plus élevé que l’indicateur national

Le E/S académique pour les lycées généraux et

technologiques est de 24,6. Entre les deux

rentrées, il a augmenté de 0,2. Il est supérieur

de 0,3 à l’indicateur national. En 2013, l ‘écart

était plus important (0,6).

Les disparités départementales ont diminué par

rapport à 2013. Le E/S oscillait de 23,8 dans

l’Eure-et-Loir à 25,6 dans le Loir-et-Cher. En

2015, l’indicateur varie de 24 dans l’Indre à 25

également dans le Loir-et-Cher.

Le nombre moyen d’heures d’enseignement par

élève est de 1,29 dans l’académie, égal à la

moyenne nationale. Les 3 départements de

l'Eure-et-Loir, du Loiret et de l’Indre-et-Loire

pèsent dans cette moyenne avec un indicateur

faible de 1,28.

Des structures plus desserrées en lycée professionnel

Le nombre moyen d’élèves par structure en

lycée professionnel est de 16,6 au niveau

académique. Les structures étant moins

chargées, le E/S en lycée professionnel est bien

plus faible que dans les deux autres types

d’établissements. Cependant, l’indicateur est en

hausse de 0,2 par rapport à la rentrée 2014 .Il

est supérieur à l’indicateur national (de 15,9).

Le H/E académique est de 2,03, de fait inférieur

au national (2,12). Les écarts entre

départements sont importants. L’Indre

enregistre un nombre d’heures d’enseignement

par élève de 2,08 (le plus élevé) et un E/S de

15,6 (le plus faible et inférieur au national).

Inversement, dans le Cher, le H/E est le plus

faible (1,96) et le E/S est un des plus élevés

(16,8) avec celui du Loiret (17,1).

Quel que soit le type d’établissement l’Indre se

démarque par le H/E le plus élevé et un E/S

parmi les plus faibles.

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89 Regards sur l’école 2015

L’encadrement des élèves dans le 2nd degré

Les moyens et les ressources

Sou

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t D

EP

(B

ase

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is s

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ur p

ublic

)

Page 90: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

90

Ces données concernent les élèves du premier

cycle et second cycle général et technologique.

A la rentrée 2015, un enseignant en collège est face à 23 élèves en moyenne pendant une heure de cours

En collège, un enseignant effectue 45,1% de

ses heures devant 25 à 29 élèves et 37,4%

devant 20 à 24 élèves. Moins de 8% des heures

se font devant 15 à 19 élèves.

Selon la discipline de l’enseignant, la distribution des heures diffère

Enseignants à 90% de leur service devant

une structure de 20 à 29 élèves et plus de

50% devant des structures de 25 élèves et

plus : l’histoire géographie, les arts

plastiques, l’EPS, l’éducation musicale, les

maths et les lettres modernes,

Enseignants dont le service est également

partagé entre structures de moins de 25

élèves et structures de 25 élèves et plus et à

près de 8% devant 15 à 19 élèves : l’anglais,

Enseignants à 60% de leur service devant

des structures de moins de 25 élèves et

entre 10 et 20% devant 15 à 19 élèves : les

sciences physiques et chimiques, les lettres

classiques, les SVT, l’espagnol et la

technologie,

Enseignants à près des ¾ de leur service

devant moins de 15 élèves : l’allemand.

Le service des enseignants des disciplines

scientifiques se distingue par une part plus

importante des heures en groupe réduit en

raison de l’existence de travaux pratiques. Pour

les langues vivantes, c’est la conséquence du

dédoublement des heures devant élèves, plus

important en espagnol qu’en anglais.

A la rentrée 2015, un enseignant en LEGT est face à près de 25 élèves en moyenne pendant une heure de cours

En LEGT, un enseignant effectue un quart de

son service devant 15 à 19 élèves et un autre

quart devant 30 à 34 élèves. L’autre moitié est

répartie de façon non homogène devant des

structures plus ou moins importantes.

Les effectifs des divisions en lycée sont en moyenne plus élevés qu’en collège mais, l’utilisation de groupes y est plus fréquente

Au global, les enseignants sont plus souvent

devant des structures plus petites : pendant plus

des 2/3 de son service, un enseignants fait face

à moins de 30 élèves. Cette moyenne masque

des disparité selon la discipline de poste de

l’enseignant :

Enseignants à 60% de leur service devant

une structure de plus de 30 élèves : l’EPS

(cours alignés dans les emplois du temps),

Enseignants avec environ 50% de leur

service devant plus de 30 élèves et 20%

devant 15 à 19 élèves : les lettres modernes,

l’histoire géographie et les maths,

Enseignants à 40% de leur service devant

une structure de plus de 30 élèves et quasi

équitablement devant des structures entre 15

et 30 élèves : la philosophie et les SES,

Enseignants avec une concentration de leur

service devant 15 à 19 élèves : les sciences

physiques et chimiques et les SVT,

Enseignants à plus de la moitié de leur

service devant moins de 20 élèves :

l’économie et gestion options commerciale et

comptable et les SII option ingénierie

mécanique (jusqu’à 70%),

Enseignants à plus des 2/3 de leur service

devant moins de 25 élèves : l’anglais,

l’espagnol et l’allemand (jusqu’à 84%)

Le service des enseignants des disciplines

scientifiques est plus marqué par un travail

devant des groupes à effectif réduit, comme

pour ceux de langues vivantes.

Page 91: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

91 Regards sur l’école 2015

Nombre moyen d’élèves devant un enseignant du 2nd degré

Les moyens et les ressources

Sou

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tora

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(B

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)

*Les heures des enseignants des 13 disciplines du tableau ci-dessus représentent près de 97% des heures données en collège.

Collège : répartition du service enseignant selon le nombre d’élèves devant lesquels ils enseignent à la rentrée 2015 :

Nombre d’élèves

libellé-discipline* [00;09] [10;14] [15;19] [20;24] [25;29] [30 et +[ <25 >=25

HISTOIRE GEOGRAPHIE 0,7% 0,6% 4,3% 39,6% 52,8% 2,1% 45,1% 54,9%

ARTS PLASTIQUES 0,6% 0,6% 4,9% 39,4% 52,5% 2,1% 45,4% 54,6%

EPS 0,6% 0,7% 4,7% 39,7% 52,0% 2,3% 45,7% 54,3%

EDUCATION MUSICALE 0,7% 1,0% 4,6% 39,4% 51,9% 2,4% 45,7% 54,3%

MATH. 1,3% 1,5% 4,4% 39,2% 51,5% 2,1% 46,5% 53,5%

LETTRES MODERNES 1,8% 2,8% 4,6% 38,8% 50,2% 1,8% 48,0% 52,0%

ANGLAIS 0,8% 2,1% 7,7% 39,5% 48,0% 1,8% 50,2% 49,8%

SCIENCES PHYSIQUES 1,5% 6,7% 10,7% 40,2% 39,8% 1,2% 59,0% 41,0%

LETTRES CLASSIQUES 6,2% 12,1% 15,0% 29,6% 34,5% 2,5% 63,0% 37,0%

SVT 1,3% 13,0% 12,0% 37,0% 35,7% 1,0% 63,3% 36,7%

ESPAGNOL 1,5% 5,6% 17,7% 38,5% 35,3% 1,3% 63,4% 36,6%

TECHNOLOGIE 2,3% 12,4% 13,4% 36,6% 34,3% 1,0% 64,7% 35,3%

ALLEMAND 17,4% 26,4% 28,1% 18,1% 9,0% 0,9% 90,1% 9,9%

Total COLLEGE 2,5% 5,5% 7,8% 37,4% 45,1% 1,8% 53,2% 46,8%

Total COLLEGE R2014 2,2% 5,8% 7,6% 37,5% 45,7% 1,2% 53,1% 46,9%

LEGT : répartition du service enseignant selon le nombre d’élèves devant lesquels ils enseignent à la rentrée 2015 :

**Les heures des enseignants dont la discipline de poste apparaît dans le tableau ci-dessus représentent plus de 89% des heures effectuées en lycée.

Nombre d’élèves

libellé-discipline** [00;09] [10;14] [15;19] [20;24] [25;29] [30;34] [35 et +[ <30 >=30

EPS 2,0% 1,9% 3,7% 10,5% 20,9% 46,6% 14,3% 39,0% 61,0%

LETTRES MODERNES 4,9% 5,6% 20,2% 6,9% 10,7% 36,9% 14,9% 48,2% 51,8%

HISTOIRE GEOGRAPHIE 4,3% 5,8% 20,7% 8,6% 11,9% 35,4% 13,3% 51,3% 48,7%

MATH. 5,1% 6,4% 24,2% 7,9% 10,9% 33,4% 12,1% 54,5% 45,5%

PHILOSOPHIE 2,4% 3,9% 13,3% 18,4% 18,3% 34,2% 9,5% 56,3% 43,7%

SES 3,5% 6,2% 18,0% 11,7% 19,4% 31,1% 10,2% 58,7% 41,3%

SCIENCES PHYSIQUES 7,0% 12,2% 46,1% 3,7% 5,1% 18,9% 7,0% 74,1% 25,9%

SVT 7,6% 9,3% 61,8% 3,4% 2,7% 11,4% 3,7% 84,8% 15,2%

ECO GESTION COMMERCIALE 5,1% 18,0% 32,1% 11,3% 14,6% 16,3% 2,5% 81,1% 18,9%

ECO GESTION COMPTABLE 7,2% 16,2% 26,9% 23,0% 11,9% 12,9% 2,0% 85,1% 14,9%

SII ING. MECA 15,0% 24,1% 31,2% 8,8% 10,3% 10,4% 0,2% 89,4% 10,6%

ANGLAIS 3,1% 5,9% 16,9% 39,5% 23,3% 9,1% 2,2% 88,7% 11,3%

ESPAGNOL 4,8% 5,9% 17,5% 41,7% 24,3% 4,9% 1,0% 94,2% 5,8%

ALLEMAND 12,0% 12,4% 25,8% 33,6% 12,4% 2,9% 0,9% 96,2% 3,8%

Total LYCEE 6,5% 9,2% 25,8% 14,2% 13,2% 23,3% 7,8% 68,9% 31,1%

Total LYCEE R2014 6,6% 9,6% 25,8% 14,2% 12,2% 22,9% 8,8% 68,3% 31,7%

Page 92: Le contexte socio-économique - ac-orleans-tours.fr · Le contexte socio-économique . Présentation . Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans

92

Près d’un tiers des enseignants affectés en école se concentrent dans les bassins de vie d’Orléans et de Tours

A la rentrée 2015, 13 174 personnels exercent

des fonctions dans le premier degré du secteur

public, soit 137 agents de plus qu’en 2013. Près

de la moitié d’entre eux sont affectés dans les

départements du Loiret (27%) et de l’Indre-et-

Loire (22%). C’est d’ailleurs dans ces

départements que sont scolarisés 50% des

élèves du 1er degré du secteur public.

Les professeurs des écoles représentent 99,5%

des effectifs (dont 92,1% de PE classe

normale). Les instituteurs, grade en voie

d’extinction, ne sont plus que 55, dont plus d’un

tiers affectés dans le Loiret. A cette rentrée, au

moment de l’observation, 11 contractuels sont

affectés dans des écoles du Loiret, ce nouveau

corps vient pallier le manque d’enseignants

remplaçants.

Les hommes sont plus représentés dans des fonctions autres que l’enseignement

Au niveau académique, l’âge moyen est de 42

ans et les hommes représentent 15,2% des

enseignants du 1er degré (en baisse de 0,8

point depuis 2013). Les agents affectés pour du

remplacement sont en moyenne plus jeunes (36

ans), près de 23% des agents sont des

hommes. Parmi les fonctions d’animation et de

soutien (minoritaires en nombre), la part des

hommes est la plus élevée.

Par la suite, les cartes commentées ne

représentent que les données concernant les

enseignants affectés en école ou établissement

spécialisé pour lesquels il a été possible de

rattacher la commune à un bassin de vie.

A proximité de la région parisienne, les enseignants sont plus jeunes...

L'âge moyen d’un enseignant du premier degré

a augmenté d’une demie année en 2 ans

(passant de 41,5 à 42 ans). Dans les 6 chefs-

lieux de département, cet indicateur est plus

élevé que la moyenne, Blois en tête avec un

âge moyen de 44 ans et Orléans, un peu en

retrait avec 42,6 ans.

Hormis Chartres, les bassins de vie de

communes limitrophes de la région parisienne

se démarquent par des enseignants en

moyenne plus jeunes. L’âge moyen des agents

affectés en école à Dreux et Pithiviers est de

38,7 ans et à Montargis, il est de 38,8 ans.

Et la part des hommes plus faible

Dans ces trois bassins de vie, les hommes sont

sous représentés : moins de 13,2% des

enseignants en école, soit plus de 1 point de

moins que le niveau académique (14,5% en

école).

Les hommes sont particulièrement plus présents

dans le bassin de vie de La Châtre (20,2%) et,

dans une moindre mesure, dans ceux de Blois

et Chartre (15,8%).

Répartition par grade et département des effectifs d’enseignants du premier degré à la rentrée 2015

Grade Cher Eure-et-

Loir Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-Cher

Loiret Académie

Prof. des écoles CN 1 424 2 298 944 2 632 1 518 3 263 12 079

Prof. des écoles HC 123 191 83 225 135 270 1 027

Instituteur 4 10 2 13 5 21 55

Contractuels 11 11

Autres 1 1 2

Total 1 551 2 500 1 029 2 870 1 658 3 566 13 174

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93 Regards sur l’école 2015

Les enseignants du premier degré

Les moyens et les ressources

Sou

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(A

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n B

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)

Age moyen des enseignants du 1er degré

Poids des hommes parmi les enseignants du 1er degré

Académie (en école) : 42 ans

Les représentations ci-dessous concernent

les enseignants affectés en école à la

rentrée 2015

Académie (en école) : 14,5%

Effectifs des enseignants du 1er degré

20,0%

13,6%

68,4%

38,8%

23,1%

22,9%

13,7%

15,2%

0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0%

Administration (missions académiques)

Postes adaptés de courte ou longue durée

Accompagnement soutien et hors AIS

Pilotage et animation pédagogique

Besoins éducatifs AIS hors classe

Remplacement

Enseignement

Ensemble des enseignants 1er degré 42 ans

41 ans

36 ans

51 ans

48 ans

47 ans

50 ans

51 ans

Part des hommes et âge moyen selon la fonction

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94

94% des enseignants ont leur affectation principale en établissement scolaire

Parmi les 15 364 enseignants du second degré

à la rentrée 2015, 6% ont soit une affectation

sur zone de remplacement, soit en DSDEN ou

au rectorat puisqu’ils ont des fonctions

particulières (de coordination insertion jeune, en

mission académique, etc.).

Surreprésentation des agrégés dans les établissements des bassins de vie de Tours et Orléans

Le Loiret et l’Indre-et-Loire concentrent

respectivement 29% et 23% des enseignants en

établissement. Ces parts passent à 30% et 24%

en observant les enseignants affectés en lycée

général et technologique.

Dans les bassins de vie des chefs lieux de ces

deux départements, le poids des agrégés est

particulièrement élevé, supérieur de plus de 3,2

points à la moyenne académique (11,2%). Il est

de 14,4% pour Orléans et 15,3% pour Tours.

Au sud de l’académie, les agrégés sont sous

représentés : ils constituent entre 5% et 7% des

enseignants affectés en établissement.

La part des non titulaires augmente à proximité de la région parisienne

Les bassins de vie de Dreux et Gien se

démarquent par une part importante de non

titulaires, respectivement égale à 11,5% et 11%

alors que la moyenne académique est de 7,2%.

Les non titulaires représentent plus de 8,8% des

enseignants dans les établissements de 3 des 4

bassins de vie qui couvrent les départements du

Loiret et de l’Eure-et-Loir. A l’inverse, les

établissement des 4 bassins de vie de l’Indre-et-

Loire recensent moins de 5,8% de non titulaires.

Plus d’un enseignants sur 5 affectés dans les établissements des bassins de vie de Dreux et Pithiviers ont moins de 30 ans

Les bassins de vie des 6 chefs lieux présentent

un indice de vieillissement supérieur à 1, les

enseignants de 55 ans et plus sont plus

nombreux que les moins de 30 ans. Blois et

Chartres ont un indicateur proche de la

moyenne académique (1,5) tandis que Tours,

Orléans et Bourges se démarquent par un

indice élevé où la part des moins de 30 ans

représentent moins de la moitié des 55 ans et

plus (ces derniers représentant entre 17 et 20%

des enseignants du bassin).

Les populations enseignantes des bassins de

vie de Dreux et Pithiviers ont un indice inférieur

à 0,6, les moins de 30 ans représentent 18 à

22% des enseignants tandis qu’au niveau

académique, ils sont 10%.

Les femmes sous représentées en Loir-et-Cher Au sein des départements, le poids des femmes

est très contrasté selon les bassins de vie.

Cependant, le Loir-et-Cher est plus masculinisé,

les femmes représentant moins de 56% des

enseignants dans les bassins de Vendôme et

Romorantin-Lanthenay.

Répartition par type d’établissements et département des enseignants du second degré à la rentrée 2015

Cher Eure-et

-Loir Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-Cher

Loiret Académie

Collège (dont Segpa) 839 1272 651 1615 931 2093 7 401

LGT (dont SGT) 518 777 343 1127 523 1402 4 690

LP (dont Sep et Erea) 313 360 241 521 279 642 2 356

Sous-total étab. 1 670 2 409 1 235 3 263 1 733 4 137 14 447

ZR/ZA 78 92 44 164 111 231 720

Services administratifs,CNED 14 23 14 23 13 110 197

Total 1 762 2 524 1 293 3 450 1 857 4 478 15 364

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95 Regards sur l’école 2015

Les enseignants du second degré

Les moyens et les ressources

Les représentations ci-dessous concernent les enseignants affectés en établissement à la rentrée 2015

Académie (en étab) : 11,2%

Poids des agrégés Part des non titulaires

Académie (en étab) : 7,2%

Indice de vieillissement (pop ≥55 ans / pop <30 ans)

Académie (en étab) : 1,6

Poids des femmes

Académie (en étab) : 59,3%

Sou

rce

: Rec

tora

t D

EP

(A

pplic

atio

n B

SA

)

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Près de 3 900 enseignants sont affectés dans les établissements ou écoles du secteur privé sous contrat

A la rentrée 2015, 1 174 agents enseignent

dans le premier degré et 2 717 dans le second.

Dans le premier degré, près de 9 personnes sur

10 appartiennent au corps de professeurs des

écoles. 128 sont des maîtres auxiliaires, corps

de personnels non fonctionnaires qui n’existe

pas dans le public. Ils sont en moyenne plus

jeunes que les fonctionnaires.

Dans le second degré, un enseignant sur deux

est certifié. 801 agents sont maîtres auxiliaires,

ils représentent plus de 29% des enseignants et

sont en moyenne plus jeunes (39 ans) que les

enseignants appartenant aux corps de

fonctionnaires (tous avec un âge moyen

supérieur à 43 ans).

Proportionnellement, le secteur privé recense plus de femmes que le secteur public

93% des enseignants du premier degré du

secteur privé sous contrat sont des femmes. La

proportion atteint 96,4% dans le Loir-et-Cher

tandis que dans le Cher, elle est de 90,5%.

Dans le second degré, les femmes représentent

2/3 des agents. Cette part est, comme dans le

secteur public, plus faible que dans le premier

degré. Elle oscille de 63,9% dans l’Indre-et-Loire

à 70,7% dans le Loir-et-Cher.

Les enseignants du secteur privé en moyenne plus âgés que ceux du secteur public

Dans le premier degré, ils ont en moyenne 43,5

ans, soit 1 an de plus que ceux du secteur

public. Les enseignants affectés dans le Loiret

sont en moyenne les plus âgés : 44 ans tandis

qu’en Eure-et-Loir, ils sont plus jeunes (42 ans).

La moyenne d’âge des agents du second degré

est de 45 ans (+2 ans par rapport au secteur

public). L'âge moyen par département passe de

44,1 ans dans le Loiret à 46,2 ans dans le Cher.

Dans l’académie, pour 10 enseignants affectés dans les écoles du secteur public, 1 enseignant est affecté dans le secteur privé sous contrat

Les bassins de vie de Vierzon, du Nord du

département du Loiret et du Sud du

département de l'Indre sont les moins pourvus

en enseignants du premier degré privé

rapportés aux enseignants du public . Ils

comptent moins de 7 affectés dans le privé pour

100 dans le public tandis que Chinon se

démarque par une plus forte concentration

d’enseignants du premier degré privé (plus 1

pour 6 enseignants du public).

Dans le premier comme dans le second degré, le poids du privé sous contrat est important dans les bassins de Blois, Nogent-le-Rotrou, Tours et Loches

Dans ces zones, pour 100 enseignants affectés

dans le public, entre 11 et 14 le sont dans les

écoles du premier degré privé et plus de 24 le

sont dans les établissements du second degré

(jusqu’à 38 pour Nogent-le-Rotrou).

Au niveau académique, rapporté à ceux du

public, le nombre d’enseignants affectés dans

les établissements du second degré privé

double presque par rapport à ceux du premier

degré (1 pour 10 contre quasi 2 pour 10 dans le

secondaire).

Cependant, trois bassins de vie n’ont aucun

établissement du second degré privé sous

contrat : Aubigny-sur-Nère, La Châtre et Saint-

Amand-Montrond. Le rapport enseignants privé/

public est faible à Romorantin, Montargis et

dans le Sud de l’Indre (entre 5 et 6 pour 100

enseignants affectés dans le second degré

public).

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97 Regards sur l’école 2015

Les enseignants du secteur privé sous contrat

Les moyens et les ressources

Sou

rce

: Rec

tora

t D

EP

(A

pplic

atio

n B

SA

)

Nombre d’enseignants affectés dans les établissements ou écoles du secteur privé pour 100 enseignants affectés dans ceux du secteur public à la rentrée 2015

Répartition par corps des enseignants des 1er et 2nd degrés du secteur privé à la rentrée 2015

Premier degré Second degré

Académie (en école) : 9,7 Académie (en étab.) : 18,8

Effectifs Age moyen Part des femmes

Part des < 30 ans

Part des ≥ 55 ans

ECR instituteur 21 44,5 100% - 14%

ECR professeur des écoles 1 024 44,3 93% 9% 2%

ECR maitre auxiliaire 128 36,9 90% 23% 18%

Professeur des écoles 1 * * * *

Total enseignants 1er degré 1 174 43,5 93% 10% 16%

ECR professeur certifie 1 328 47,8 71% 3% 30%

ECR agrégé 65 50,0 45% 3% 45%

ECR adjoint d'enseignement 37 53,2 73% - 43%

ECR professeur d'EPS 140 43,3 41% 12% 18%

ECR professeur de lycée prof 306 47,4 66% 1% 24%

ECR professeur d'ens. général des collèges 2 * * * *

ECR professeur des écoles 21 47,5 81% 5% 33%

ECR maitre auxiliaire 801 39,0 64% 18% 9%

Autres corps du secteur public 17 46,7 65% 12% 29%

Total enseignants 2nd degré 2 717 45,0 66% 8% 23%

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98

Dans les établissements du second degré public, près d’un personnel non enseignant sur 2 est non titulaire

A la rentrée 2015, 5 410 personnels occupent

des fonctions autres que celles de

l’enseignement, de directeur délégué aux

formations professionnelles et technologiques

ou de documentation (ces deux derniers étant

dénombrés parmi les personnels enseignants).

46% de ces agents sont des assistants

d’éducation, tous sont non titulaires. Avec un

effectif de 2 446, ils représentent 93% des non

titulaires et expliquent leur forte part parmi les

personnels non enseignants.

70% des agents en établissement sont des femmes avec un âge moyen de 41 ans

Les AED, âgés en moyenne de 31 ans, pèsent

fortement sur cet indice. Mis à part les

éducateurs en internat, peu nombreux, toutes

les autres catégories d’agents ont, en moyenne,

plus de 40 ans.

Les femmes sont surreprésentées parmi les

personnels médico-sociaux (96,5%) et

administratifs (84,5%). Ce sont également des

catégories d’agents dont l’âge moyen est

relativement élevé (47 ou 48 ans) mais moindre

que les personnels de direction (50 ans)

composés à 48,8% de femmes.

Au niveau départemental, les personnels non

enseignants affectés dans les établissements du

Cher sont les plus âgés (40,3 ans), ceux du

Loiret les plus jeunes (38,3 ans). Le Loir-et-Cher

a le taux de féminisation le plus élevé : 73,5% et

l’Indre a le plus faible (68,5%).

Pour 1 000 élèves de collège de l’académie (secteur public), 15,2 personnels d’éducation et AED sont affectés

Les taux d’encadrement les plus élevés sont

observés dans l'Indre-et-Loire (16,1‰) et l'Indre

(15,8‰), départements dont la taille moyenne

des collèges est plus faible qu’au niveau

académique (inférieure à 461 élèves).

Des taux d’encadrement plus élevés pour les bassins de vie avec des petits établissements...

Tous les bassins de vie sont pourvus d’au moins

un collège. Les taux d’encadrement les plus

élevés concernent les établissements des

bassins de Dreux (18,2‰) et d’Aubigny-sur-

Nère (17,4‰). Ces 2 derniers bassins se

caractérisent par des établissements de taille

moyenne (entre 423 et 471). Cependant, la

majorité des bassins de vie où la taille moyenne

des établissements est plus faible que la

moyenne académique ont un taux

d’encadrement plus fort que le taux académique

(de 15,2‰).

Cependant la présence de collèges REP+ parmi les bassins de vie dont la taille moyenne des établissements est plus grande, semble améliorer le taux

Dans les bassins de Dreux, Blois et Orléans,

deux collèges sont classés en zone d’éducation

prioritaire. La taille moyenne des collèges de

ces bassins est plus élevée qu’au niveau

académique mais leur taux d’encadrement se

situe entre 15,3 et 18,2‰, supérieur ou égal à

celui de l’académie.

Chartres n’a pas de collège REP+, le taux de

son bassin de vie est de 12,7‰, bien inférieur à

la moyenne académique.

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99 Regards sur l’école 2015

Les personnels non enseignants en établissement

Les moyens et les ressources

Sou

rce

: Rec

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EP

(A

pplic

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n B

SA

, BE

A, B

CP

)

Répartition par fonction et type d’établissements scolaires des personnels non enseignants à la rentrée 2015

* dont 143 AED affectés notamment dans les établissements mutualisateurs, mais qui occupent des fonctions dans le premier degré. Ils ne sont pas pris en compte dans la représentation ci-dessous.

Nombre de personnels éducatifs (personnels d’éducation et AED) pour 1 000 élèves en collège du secteur public comparé à la taille moyenne de ces établissements pour chaque bassin à la rentrée 2015

Fonction Collège

(dont Segpa)

LGT (dont SGT)

LP (dont Sep

et Erea)

Total étab.

% de non titulaires

% de femmes

Âge moyen

Personnels de direction 412 113 65 590 - 48,8% 50

Personnels d'éducation 245 146 70 461 8,5% 75,3% 45

Personnels administratifs 615 490 171 1 276 6,7% 84,5% 47

Perso. médico-sociaux 216 80 47 343 12,0% 96,5% 48

Personnels techniques 2 245 4 251 9,2% 75,3% 44

Éducateurs en internat - - 43 43 - 37,2% 37

Assistants d'éducation 1 482 667 297 2 446* 100,0% 65,2% 31

Total 2 972 1 741 697 5 410 48,7% 71,1% 40

Vierzon

Chartres

Bourges

Gien

Pithiviers

Vendôme

Saint-Amand-Montrond

La Châtre

Romorantin-Lanthenay

Amboise

Montargis

Académie

Issoudun

Orléans

Chinon

Argenton-Le Blanc

Châteauroux

Blois

Châteaudun

Loches

Tours

Nogent-le-Rotrou

Aubigny-sur-Nère

Dreux

Cher

Eure-et-Loir

Indre

Indre-et-Loire

Loir-et-Cher

Loiret

200

250

300

350

400

450

500

550

600

650

700

11,0 12,0 13,0 14,0 15,0 16,0 17,0 18,0 19,0

Ta

ille

mo

ye

nn

e d

es

co

llè

ge

s

Taux d'encadrement - EDU et AED pour 1000 élèves - (‰)

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