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«Le Courrier de LAISSEZ-LES-VIVRE SOS FUTURES MÈRES” N° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 2016 Trimestriel - Prix : 4,5 € La famille des années 60 a fait la force de la France des Trente Glorieuses

«Le Courrier de LAISSEZ-LES-VIVRE SOS FUTURES …laissezlesvivre.free.fr/pdf/LLV187.pdf · (Appel gratuit depuis un poste fixe) Secrétariat : 01 30 82 64 65 Sites internet :

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«Le Courrier de LAISSEZ-LES-VIVRE

SOS FUTURES MÈRES”

N° 187novembre - décembre 2015 - janvier 2016

Trimestriel - Prix : 4,5 €

La famille des années 60 a fait la force de la France des Trente Glorieuses

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 20162

FAMILLES, ON VOUS AIME ?Le Courrier deLAISSEZ-LES-VIVRE SOS FUTURES MERESAssociation régie par la loi du 1er juillet 1901

Publication de création au Journal officiel du 21 janvier 1971

CPPAP : 0619 G 85113 B.P. 111 - 75463 PARIS CEDEX 10

SOS FUTURES MERES : 0 800 868 838(Appel gratuit depuis un poste fixe) Secrétariat : 01 30 82 64 65

Sites internet : laissezlesvivre.free.frlaissezlesvivre.com

Courriel : [email protected]

C.C.P. Paris 1298-65 NDirecteur de la publication : Béatrice VOUTERS

Impression : Imprimerie Chauveau

S O M M A I R EPAGES 2 à 7 : FAMILLES, ON VOUS AIME ?

Pages 2 à 4 : Le poids de l'argent dansla destruction de l'OrdreMoral

PAGES 5 à 7 : CULTURE DE VIE VsCULTURE DE MORT

Page 5 : Les populations pauvres utiliséescomme cobayes(vaccins, contraceptifs)

Les conflits d'intérêts

Page 6 : Espagne

Page 7 : Amérique Latine

Page 8 : Jeanne Marie n'est plus de ce mondeJean Mercier

PAGES 8 à 11 : EUTHANASIEPage 9 : La loi CLAES Leonetti ou la SPC

Page 10 : Vincent Lambert : L'antichambre dela mort est-elle enfin ouverte ?

Page 10-11 : Crématorium en faillites

PAGE 12 : SOS FUTURES MERES

L'influence de certains industriels jointe à celle despublicitaires a eu pour conséquence l'atomisation de lasociété et la destruction progressive de la famille. Ilsn'ont eu de cesse de peser sur la société et sur les insti-tutions pour faire évoluer les législations dans le sens quileur serait le plus favorable.

Dans un livre intitulé : « Un refuge dans le monde impitoya-ble : la famille assiégée » Christopher LASCH démontre ceque fut bien plus tôt en Amérique qu'en France que débutela destruction méthodique de la notion de père et defamille. L'aboutissement parfait du taylorisme passe par ladestruction de toute notion d'autorité afin de rendre lesouvriers plus dociles plus performants. Il s'agit par la suitepour les publicitaires, les sociologues, psychologues et autresde s'allier les femmes et les enfants contre les pères de famille,réputés plus économes, plus prévoyants.

En Europe et surtout en France c'est la politique familiale (quo-tient familial et allocations familiales) qui va pendant plusieursdécennies donner un coup d'arrêt à l'évolution vers l'atomisa-tion de la société. Mais a-t-on vraiment assez conscience quec'est cette politique familiale avec notamment son aspectfinancier qui va permettre à la société française de tenir,sinon comment expliquer le parallélisme implacable entrela baisse du volet financier de la politique familiale et lahausse des divorces et des séparations. Et cela, aucun obser-vateur de la vie politique actuelle, aussi remarquable fut-ilne le met suffisamment en exergue. La réussite économiquede la France des Trente Glorieuses est fondée sur la répartitiondes richesses vers les secteurs productifs induite en grande partiepar la politique familiale, ce succès est notable dans le bâtiment,l'automobile et l'agriculture. Un coup est porté à cette sociétéle 4 juin 1970 quand René PLEVEN fait voter la fin de lanotion de chef de famille. (Le Suicide Français d’Éric Zemmourp. 30 et 31).

C'est bien pour cela que tous les adversaires acharnés dela famille n'auront de cesse soit de supprimer, soit dedétourner tous les systèmes de compensation financièresà nature familiale. Pour Ettore GOTTI-TEDESCHI, économiste, banquier, financier et ancien directeur de l'I.O.R (Institut des œuvres religieuses), c'est la mondialisa-tion et la terrible crise démographique du monde occidentalqui est l'origine de la crise économique actuelle. Il déclare

Le poids de l'argent dansla destruction de l'Ordre Moral

Dossier réalisé par Pierre et Béatrice VOUTERS

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 20163

FAMILLES, ON VOUS AIME ?sur le blog de Jeanne Smits le 23 octobre 2015 :« si la population ne croît pas, le P.I.B ne peutprogresser qu'en faisant progresser la consomma-tion individuelle. Cela s'est produit en inventantle phénomène du consumérisme qui a réduitl'homme à sa seule satisfaction matérielle, et audétriment de sa satisfaction intellectuelle et spi-rituelle. Pour en arriver là il a fallu détruirel'épargne, en la transformant en plus de consom-mation ; en rendant le travail précaire, et ainsila production a été transférée vers des pays à fai-ble coût de production pour importer des biensà des prix de plus en plus bas. A la fin il a falluarriver à faire consommer de plus en plus de cré-dit, ce qui a rendu la famille de plus en plus enplus fragile ».

Dans tous les pays d'Europe occidentale dansla décennie 70, les législations ont considéra-blement réduit la force de la famille. L’Irlande,qui n'a pas légaliséencore l'avortement sevoit désormais l'objetd'une campagne inten-sive et violente.

L'Irlande doit oublierses fantômes construitsd'encre et de papierpour une autre époqueà savoir sa constitutionet son huitième amen-dement ». Cette cam-pagne est orchestrée parAmnesty Internationalet l'acteur Liam Nee-son. Et, au détrimentde la vérité ce clip ose affirmer que ce fantôme àsavoir ce huitième amendement occasionne lamort des femmes alors que c’est l'Irlande quiest avec le Chili le pays où la mortalité fémi-nine est la plus faible.

Ainsi, la mort le 28 octobre 2012 d'une septicé-mie d'une dentiste indienne enceinte SavitaHALAPPAVANAR n'avait-elle pas été exploitéede façon éhontée pour discréditer la législationirlandaise. Néanmoins concernant l'avortement,l'Irlande résiste encore. Mais pour ce qui est dumariage pour tous, l'Irlande a déjà franchi le cap.D'ailleurs, avec la revendication du mariage pour

tous, on voit à nouveau l'économique individuel,style « consumérisme » primer sur la morale.

Ainsi à la Gay Pride de San Francisco défilent : « Google, Facebook, Amazon, Microsoft, Goldmann SACHS, Walt Disney et Apple »révèle Philippe DE VILLIERS dans son œuvreclé : « Le Moment est venu de dire ce que j'ai vu » p. 327. Glodmann SACHS avait par ailleurssigné un chèque d'un milliard de dollars pourfinancer la campagne de Barack OBAMA. Enfait, c'est le règne du « two income, no kids « quiest la norme pour booster l'économie, plus deconsommations notamment sur les produitsinformatiques qui sont à la pointe de l'écono-mie.Les homosexuels s'orientent plus vers desconsommations instantanées : voyages, restau-rants, informatique. D'où le soutien incondition-nel de 379 firmes mondiales qui ont signépétition pour la promotion du mariage homo-

sexuel. Dans les Echosdu 5 mars 2015, ellescommuniquent : « Autoriser le mariageentre personnes demême sexe améliore lemoral des employés,leur productivité etpermet de supprimerles fardeaux inutilesadministratifs imposéspar les différences delois entre les Etats ».On veut percevoir àquel point le rôle de laproductivité à toutprix joue dans les

revendications sociétales. Bien sûr, il y a une partbiologique de dévirilisation de la société provo-quée par les perturbations de métabolismeinduites par les fortes concentrations en œstro-gènes (conséquences des rejets de pilules contra-ceptives et d'hormones de ménopause) dans lesrivières et des océans, mais les revendicationshomosexuelles sont largement suscitées par lesdivers relais d'opinions qui financent gay-prideet autres.On note également le soutien du mil-liardaire Georges SOROS aux revendicationsLGBT, à la légalisation de la marijuana en Cali-fornie et à la révolution de la place Maidan enUkhraine. Mais c’est surtout en 2015 qu’il

Georges SOROS - Un milliardaire destructeur occulte des identités

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 20164

FAMILLES, ON VOUS AIME ?soutient, toujours en déversant ses milliards defaçon occulte l'invasion migratoire de l'Europe.Laquelle est favorisée par la faiblesse des taux denatalité en Europe Occidentale en moyenne1,55 enfant par femme en 2013 pour les 28 paysde l'Union européenne. Le déficit annuel depopulation est déjà croissant. En France, unléger excédent naturel était encore observé cesdernières années mais cela sera vraisemblable-ment provisoire car depuis quarante ans le tauxde renouvellement desgénérations n'est pasatteint. Déjà pour lesneuf premiers mois del'année les chiffres ont étécatastrophiques 2,75 %de naissances en moins.

La question se pose desavoir pourquoi excep-tionnellement ces chiffresont été très largementdiffusés sur les média le 4 novembre. Il semblequ'il s'agirait bien d'unevéritable guerre psy-chologique contre le peuple français. Vousn'avez plus assez d'enfants, alors acceptez lesmigrants. Reste à savoir si cette manipulation estorchestrée de l'intérieur, d'ailleurs favorisée parla guerre financière que les socialistes ont déclaréaux familles ou de l'extérieur, par exemple par

George SOROS que Victor ORBAN accuse devouloir favoriser l'exode croissant des migrantsvers les vieilles nations européennes pourdétruire leur identité.

Ce qui est certain c'est que la famille françaisen'aura plus la possibilité de vivre décemment, etcomme l'écrit Xavier PATTIER cité par le SalonBeige du 4 septembre 2015 dans l’hebdomadaire« Famille Chrétienne » pourtant peu suspect de

haine de l'autre. « Dansle système qui se met enplace, force est de consta-ter que seules les famillesissues de l'immigrationpourront avoir de nom-breux enfants. Pour desraisons obscures, le gou-vernement a poussé ladestruction de la poli-tique familiale à unniveau jamais atteint. LaFrance est en train de per-dre le seul avantagequ'elle avait sur l'Alle-magne sa démographie.

Désormais, nous acheminons vers un modèled'enfant unique à l'allemande et à l'italienne ».Ce serait bien cela qui serait dramatique.

Pierre VOUTERS

Viktor ORBANUn fervent défenseur de l'identité chrétienne européenne

La Marche pour la Vie était prévue le 24 janvier 2016. Sa date étaitconnue un an à l'avance et la mobilisation s'annoncait excellente. Néanmoins les événements tragiques du 13 novembre ayant provoquéla promulgation de l'état d'urgence, c'est avec une grande tristesse quel'ensemble des associations organisatrices a jugé plus prudent d'annulercette dernière qui aurait très vraisemblablement été interdite au derniermoment alors que tant d'efforts et de préparatifs auraient été effectuéspour sa tenue.

1956 Les Américains testent la pilule de Pincus sur les Por-toricaines et cela grâce aux millions de Rockfeller.

2009Des millions de lots de vaccins contre la grippeHIN1 sont revendus aux pays d'Afrique. Depuis,chaque année, des centaines de milliers de vaccinscontre la grippe restés inutilisés car les français y sontde plus en plus réticents malgré toutes les pressionssont revendus aux pays du Tiers-Monde.

2010 Les implants contraceptifs sont quasi-systématique-ment posés sur les jeunes filles de l'A.S.E (Aide

Sociale à l’enfance) dès que ces dernières sontpubères et ce malgré la notice du laboratoire Norplexon indiquant de ne pas l'utiliser sur lesjeunes femmes.

2012Des injections trimestrielles de Dopa Provena sontpratiquées sur les femmes africaines et ce malgré lesrisques de transmissions du sida. Les millions de BillGATES parviennent à faire supprimer la mentionde danger de transmission de sida par les laboratoiresle fabriquant. Sans triste jeu de mots on peutreprendre cette maxime de La Fontaine : « Selonque vous serez puissants ou misérables, les juge-ments de Cour vous ferrons blanc ou noir ».

Il est assez étrange de constater que depuisquelques années le juge suprême prend pas malde libertés par rapport à son devoir de réserve.Nommée par CHIRAC au ConseilConstitutionnel puis élue Présidentpar ses paires, Madame Veil qui atoujours voulu avoir tous les hon-neurs s’affranchit allégrement dudevoir de réserve initialement prévupar la Constitution. Ce dernier quiavait été parfaitement respectéjusqu’ alors mais pour MadameVEIL ce sera différent déclare soudain le candidatSARKOZY, elle a acquis tous les droits. Ainsi il lanomme présidente du comité de soutien de sa cam-pagne électorale de 2007.

La déontologue de l’assemblée Natio-nale Noëlle LENOIR, nommée parBernard ACCOYER à ce poste travail-lait également pour le laboratoireGenevrier. Cette dernière défendaitcontre le ministre de la santé dans leprocès que ce dernier intentait contrele déremboursement de son médica-ment anti-arthrose ; le Chondrosulf. Mais cemanque de déontologie n'est pas nouveau et ceci àdiverses niveaux. Ainsi dans la vie politique françaisela ministre de la Santé, Roselyne BACHELOT,

ancienne représentante des laboratoires Glaxosmithparvient à faire considérablement augmenter lescatégories de personnes pour lesquelles le vaccin anti-

grippe est recommandé. XavierBERTRAND donna l'agrément duvaccin Gardasil avant que les étudesconcernant ses effets secondaires dece dernier soient terminées.

Au niveau européen, le chassé-croisé entre lobbyistes et commis-saires est permanent tel nous le

révèle Philippe DE VILLERS dans « Le moment estvenu de dire ce que j’ai vu » p. 202-203. Les euro-députés se glossent de ce qu’ils qualifient de « revol-ving door ». Ainsi il en cite plusieurs exemples : le

Commissaire aux TélécommunicationsMartin BENGEMANN a rejoint Tele-phonica. Gunter VERHEUGEN quis’était occupé des banques européennesa intégré le lobby bancaire et MeglanaKOUVENA après avoir reglementé leréseau bancaire se retrouve à BNP-PARIBAS. On voit que le systèmefonctionne dans les deux sens : à la

fois des lobbies vers les institutions et des insti-tutions vers les lobbies et à des niveaux à la foisnationaux et européens.

Pierre VOUTERS

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 20165

CULTURE DE VIE Vs CULTURE DE MORT

Simone VEIL - Toujours complices !

Noëlle LENOIR, déontologue ?

Les populations pauvres utilisées comme cobayes (vaccins, contraceptifs)

Les conflits d'intérêts

CULTURE DE VIE Vs CULTURE DE MORT

Espagne

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 20166

La triste histoire du projet de loi mort-né de restrictiond'avortement illustre la force des pressions pro-mortinternationales et les limites de souveraineté desnations. Ainsi, s'il aura fallu près de 25 mois entre lesélections législatives triomphales de novembre 2011portant au pouvoir le parti populaire espagnol quiavait inscrit dans son programme électoral la révisionde la loi ZAPATERO et l'annonce le 23 décembre2013 d'une révision de cette dernière, il aura fallu unlaps de temps beaucoup plus court pour qu'il yrenonce, officiellement neuf mois en pratique, beau-coup moins. En effet, dès son discours de politiquegénérale du 20 février 2014, soit même pas deux moisaprès l'annonce du changement de législation,Mariano RAJOY n'évoquait déjàplus que la lutte contre la corruption.Devant l'inquiétude et la décep-tion des mouvements pro-vie, legouvernement avait voulu semontrer rassurant. Enterré le projetde loi, non, non, pas du tout il seraprésenté avant l'été 2014. Et puisquant aux élections législatives de mai2014 le P.S.O.E devance de deux points le parti popu-laire, toute la presse à l'origine assez favorable au projetde loi, crie haro sur le gouvernement, sans pourtantqu'on sache très bien si la baisse électorale était impu-table à l'annonce d'une loi limitant les facilités d'avor-tement, à l'usure du pouvoir ou au contraire auretardement de la mise en œuvre de la mesure. C'estbel et bien le projet de loi qui est rendu responsa-ble par l'intelligentsia de cette moindre perfor-mance électorale.Tandis qu'un lourd silence va peserpendant l'été 2014 sur les réelles intentions du gou-vernement, les pressions tant internes qu'extérieuresse multiplient.

Il était connu que Philippe ARRIOLA, mari de l'an-cienne ministre de la santé du gouvernementAZNAR faisait tout son possible pour persuaderMariano RAJOY que l'abandon de ce projet empê-cherait le parti populaire de perdre les élections à venir.Et le 22 septembre 2014, le gouvernement espagnolannonce officiellement ce qui se subodorait déjà àsavoir le retrait du projet de loi. Lors de sa démissionet en exprimant son profond dégoût pour la politique,le ministre de la justice Alberto RUIZ GALLAR-

DON laisse entendre que ce ne sont pas seulementdes considérations électorales qui ont eu raison duprojet de loi. Mais c'est l'évêque de Alcana deHenares, Monseigneur REIG PLA qui tout eninvitant les espagnols à ne pas voter pour des par-tis « structures de pêché » dévoile que le gouver-nement espagnol avait été contraint à renoncer àson projet de loi pour obtenir un siège tournantau Conseil de Sécurité de l'O.N.U.

En effet détaille-t-il dans son interview du 30 décem-bre 2014 c'est l'application du document : « Prioritésde l'Espagne aux Nations Unies - 69ème période del'Assemblée plénière » à savoir continuer à promou-voir la pleine jouissance et l'exercice des droits de santé

sexuelle et reproductive des femmeset des filles sans discrimination à rai-son du genre et c'est ce qui est effectuéà tous les niveaux en Espagne, natio-nal, régional et municipal. Le NouvelOrdre Mondial ne pouvait accep-ter que l'Espagne, qui sert demodèle à l'Amérique Latine

s'engage dans une politique de Vie.

Ainsi le Parti Populaire Espagnol a-t-il renoncé à sapromesse de campagne et ses électeurs se sont sentistrahis, et cela explique en partie qu’aux élections régio-nales et municipales du 24 mai 2015, il n'ait obtenuque 27 % des suffrages contre 32 % aux législativesjuste un an auparavant en mai 2014.Pour se laisser unpeu de marge vis à vis de l'opinion publique pro-vie,le gouvernement espagnol a tout de même annoncéqu'une petite réforme de l'avortement serait mise enplace, le consentement préalable des parents seraitrequis, sauf en cas de risque de mettre en danger l'in-térêt supérieur de l'enfant. La réforme a été mise envigueur le 23 septembre 2015 et deux semaines plustard voilà déjà un juge de Galicie qui autorise unejeune fille de quinze ans à avorter au motif que sesparents voulaient élever eux-mêmes l'enfant et quecela comportait un risque idéologique. Une réformequi n'en est pas une, conçue pour ne pas irriter lagauche et qui vraisemblablement n'empêchera pas leParti Populaire de perdre la majorité aux prochainesélections prévues le 20 décembre 2015. Voici com-ment même les meilleures intentions pro-vie finissent.

La société espagnole contre l'avortement

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 20167

CULTURE DE VIE Vs CULTURE DE MORT

Quand on sait que l'Espagne a dû renoncer à sonprojet de réformer sa loi sur l'avortement pourobtenir un siège au Conseil de Sécurité del'O.N.U. et que cela s'est effectué il y a quelquesmois à peine on comprend ainsi l'ampleur despressions exercées sur les pays latino-américainspour obtenir un changement progressif de leurlégislation. Il s'agit de la part de l'O.N.U. d'obtenir l'agrément de la population et pourcela de s'y prendre de façon très progressive.

Le Code pénal nicaraguayen a été amendé à plusieurs reprises depuis 2006 interdisant toujours totalement l'avortement même en casde viol. Or, le 6 octobre 2015 le Parlement nica-raguayen a déposé une proposition de loi autori-sant l'avortement en cas de danger pour la mèreou de viol. Ce texte faitl'objet d'un projet lar-gement discuté en cemoment par les avocats.Avocats catholiquesmenés par la Commis-sion de la famille dudiocèse de Managua par l'avocate JessicaLOPEZ contre ceux « persuadés de l'impor-tance du projet » menéspar Leslie BRICENO. Néanmoins, le parti degauche FSLN n'a cependant pas voulu se pro-noncer officiellement.

Le même processus avait été initié au Chili où leprojet a été adopté par la Commission des lois etsoutenu par le Premier Ministre MichelleBACHELET. Il est à noter que MichelleBACHELET avait profité d'une réunion O.N.Ufemmes pour annoncer son projet de légalisationde l'avortement. Or depuis que le Chili interdi-sait complètement l'avortement il figurait avecl'Irlande parmi les pays à mortalité féminine laplus basse. Les autres pays d'Amérique latineinterdisant totalement l'avortement Haïti, leHonduras, la République dominicaine et le Suri-nam sont également l'objet de pressions de lapart des organisations internationales.

D'autres pays qui disposent déjà d'une légis-lation partielle se voient également l'objet depressions pour aboutir à une extension de laréglementation.

Ainsi en-va-t-il du Pérou pour lequel un projetde dépénalisation de l'avortement a finalementété rejeté par la Chambre des représentants enpartie grâce à une immense manifestation popu-laire. Cette dernière, le 21 mars 2015 avait réunià Lima près de deux millions de participants. Denombreux membres de la Chambre des représen-tants y participaient soit pour représenter leséglises évangéliques soit au nom de l'EgliseCatholique pour laquelle l'archevêque primat duPérou, le cardinal Juan Luis CIPRIANO avait déclaré : « Ceci est la forte génération et

l'avenir du pays. Noussommes un Pérou quidéfend la vie, lemariage et la famille ».Cette manifestation aeu un fort impact surle vote de la Chambredes représentants sur-venu le 4 juin 2015.

Mais comme l'a juste-ment remarqué un

défenseur de la famille : « Si le résultat avait étéinverse il aurait probablement fait les couverturesdes journaux, mais comme il s'agit d'une victoirepro-vie pour sauver des enfants péruviens, onn'en parle pas. C'est pourtant un grand espoirpour nos sœurs patries d'Amérique latine ».Néanmoins, le lobby pro-avortement veille, et le22 septembre 2015 le Président de la Commis-sion de justice du Congrès Juan Carlos EGU-REN a dénoncé le fait que le président de laRépublique du Pérou Ollanta HUMALA veuilleà nouveau tenter de faire passer son projet gou-vernemental de légalisation de l'avortement pourmasquer un problème de corruption gouverne-mentale et ce bien entendu avec l'éternel soutiendes lobbys internationaux.

Béatrice VOUTERS

Amérique Latine

Pérou pro-vie : une foule impressionnante

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 20168

EUTHANASIE

A Dieu Jeanne-Marie !

Jean Mercier

Longtemps, assistante de Jean-Bernard GRE-NOUILLEAU, l'inventeur du nom de Laissez lesVivre. Trilingue, Jeanne-Marie LAVEYSSIEREavait participé à de nombreux congrès pro-vie etpro-famille. Puis elle avait rejoint sa région natalede Grenoble il y a environ une dizaine d'années.

Bien qu'allant de cancers en rémissions et en métas-tases, elle tenait malgré tout à rendre service aux asso-ciations pro-vie, en envoyant régulièrement descourriels sur toutes les informations pro-vie qu'ellepouvait glaner, de ci de là, sans oublier d'ailleurs lesinformations sur les méthodes naturelles de traite-ments, auxquelles on imagine sans peine qu'elle avaitpu y être à juste titre sensibilisée.

Ne s'apitoyant jamais sur son propre sort, malgréles souffrances de sa maladie, elle s'était enrevanche inquiétée du sort d'Axel De BOURG,quand ce dernier était en fin de vie. Quand onn'avait pas de nouvelles de Jeanne-Marie pendantquelques semaines, on se disait qu'elle devait êtrehospitalisée ou en traitement, mais elle resurgissaittoujours avec de nouveaux courriels.

Quand en septembre 2015, nous recevons son appelnous comprenons bien que cette fois c'est très grave.Elle nous explique qu'elle est hospitalisée au Plateaud'Assy, centre qui recevait jadis les tuberculeux,aujourd'hui reconverti en centre de soins palliatifs.Elle n'a plus d'ordinateur et ne communique plusdésormais que par texto, n'a que la vue du Mont

Blanc pour se distraire. Mais fait nouveau, c'est quemaintenant, elle, qui jusqu'alors ne pensait qu'au-tres, demande désormais des prières pour elle.

Le mercredi 30 septembre au soir elle envoie untexto très inquiète, elle demande des prières, une réu-nion pour des décisions la concernant est prévueentre un médecin du C.H.U de Grenoble et unautre du Centre de soins palliatifs du Plateau d'Assy.Elle ne répond pas au texto de réconfort bien dés-emparé d'ailleurs qu'on lui adresse. Bien sûr, Jeanne-Marie est en fin de vie, et elle en est parfaitementconsciente mais cette réunion pour des décisions laconcernant l'inquiète au plus haut point puisqu'elledemande des prières et son texto laisse à penserqu'elle la réprouve.

Soudain, le vendredi 2 octobre au soir, nous recevonsun texto en provenance du portable de Jeanne-Marie, c'est bien son portable mais ce n'est pas elle,ce sont son frère et sa sœur que nous ne connaissonspas et qui l'ont entourée pour sa mort qui nousenvoient ce texto : elle a rendu son âme à Dieu endébut d'après-midi et était dans le coma depuis lematin. Evidemment, cela semble un peu curieux quequelqu'un qui le mercredi soir rédige un texto par-faitement clair et cohérent, bien qu'étant vraisem-blablement en fin de vie, puisse se retrouver dans lecoma 36 heures après. Il ne serait pas illégitime depenser qu'elle ait pu y être un peu « aidée ».

Béatrice VOUTERS

Le 27 octobre le tribunal correctionnel de SaintEtienne condamne en appel

Jean MERCIER, à un an de prisonavec sursis pour avoir aidé sa femmeà mourir le 10 novembre 2011. « Elle voulait en finir, proteste-t-ilalors je lui ai apporté ses médica-ments. » Ce militant A.D.M.D areçu le soutien de Jean LucROMERO, présent à son procès.Après une longue procédure au cours de laquelleune Q.P.C (question prioritaire de constitution-

nalité) avait été soulevée, le tribunal de SaintEtienne a condamné Jean MERCIER àune année de prison avec sursis. Il faudraitque la loi puisse légaliser l'aide à mourira-t-il vigoureusement plaidé. Evidem-ment, ce discours ne peut pas passerquand dans le même temps le gouver-nement légalise la sédation profondeet continue tout en affirmant que cettedernière n’est pas euthanasique.

Béatrice VOUTERS

L'euthanasie militante

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 20169

EUTHANASIE

Une loi qui ne dit pas son nom qui constitue unesédation euthanasique.

En 2005, la loi Léonetti légalisait l'arrêt de trai-tement, sans que l'on sache bien ce que ce voca-ble comprenait : soit les traitements seuls soitégalement l'alimentation et l’hydratation.

Les deux missions d'évaluation successives de2007 et de 2009 ont conforté la notion de séda-tion, insisté sur le rôle des directives anticipées,et de la personne de confiance et précisé que laloi Léonetti s'appliquait aussi aux enfants et auxnouveau-nés. Elles préconisent également la créa-tion d'un Observatoire de Fin de Vie, finalementcrée le 19 février 2010.

L’Observatoire a une mis-sion d'observation neutreet ne doit pas émettre derecommandations. Enrevanche, le candidatHollande, ayant promisde légaliser l’euthanasie(engagement 61), c'estcomme opportunémentque le rapport Sicard avaitétabli en décembre 2012 que près d'un décès surdeux était causé par une décision médicale.

Quand, en septembre 2013, Jean- Claude AMIESSEN est nommé président du C.C.N.E,on pressent tout de suite que François Hollande vas'obstiner dans la voie de l'euthanasie. Pourtant, ilprend son temps, semble hésiter puis au printemps2014 c'est parti : c'est un tandem Jean LÉONNETI U.M.P et Alain CLAEYS, socialiste,qui sera chargé de présenter une proposition de loi.

La proposition de loi prévoit que les directivesanticipées seront systématiquement opposablesau médecin et surtout il prévoit la possibilitéd'une sédation profonde et continue. Présenté àl’Assemblée Nationale en première lecture, il estadopté en première lecture le 17 mars par 436

voix pour, 34 contre et 38 abstentions, puis reje-tée par le Sénat le 23 juin par 196 voix contre 87.Puis, le 9 octobre, c'est à nouveau un vote favo-rable à l'Assemblée Nationale en deuxième lecture, malgré le dépôt de plus de 400 amende-ments. Le vote en deuxième lecture devant leSénat le 29 octobre modifie assez sensiblementle texte. En effet, la loi votée au Sénat assimilel'hydratation à un soin, ce qui permet de pouvoiréventuellement la poursuivre jusqu'au décès.Mais, il est hautement probable que cette dispo-sition ne sera pas maintenue par l’AssembléeNationale, qui de toute façon après trois lecturesaura le dernier mot. La question est bien de savoirs'il s'agit de dormir avant de mourir ou de de mourir

dans le coma comme le note EmmanuelHIRSCH. Or c'est biencela qui semble être le cascar la conscience est tota-lement absente.

La sédation profonde etcontinue se révèlerait doncêtre une euthanasie qui ne

dirait pas son nom. Dans lecadre d'une sédation de soins palliatifs, le but n'estpas d'obtenir la mort mais d'apaiser le malade, lasédation n'est pas forcément continue, elle doit per-mettre au patient de conserver des moments deconscience, pour pouvoir éventuellement être réver-sible en cas de changement d'avis de ce dernier.

Au contraire pour ce qui concerne la sédationprofonde et continue(SPC), elle abolit inten-tionnellement les critères de réversibilité et deproportionnalité incompatibles avec soncaractère constant et irrévocable. L'acte a dèslors pour fin d'altérer de manière irréversiblela conscience de la personne en vue d'unemort "apaisée". C'est pourquoi on peut l'as-similer à une euthanasie.

Béatrice VOUTERS

La loi CLAES LEONETTI ou la Sédation Profonde et Continue (SPC)

Remise de la proposition de loi au président

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 201610

EUTHANASIE

Crématoriums en faillite ?

Le 23 juillet 2015 c'est la réunion de concertationorganisée par le docteur Daniela SIMON encharge du dossier de Vincent LAMBERT auC.H.U de Reims depuis le départ du docteurKARIGER. Tous les protagonistes y figurent, eten premier lieu ceux qui défendent Vincent,depuis le début : ses parents. Ils savent bien que lapartie qui va se jouer sera très dure et ils ontdemandé des prières, des neuvaines.

Et il y a cette vidéo qui circule sur laquelle on voitVincent vivant, tournant sa tête, bougeant unejambe et capable de déglutir.Car officiellement ce qui estalors en jeu une troisième foisc'est bien une tentative d'arrêtde soins, à savoir alimentationet hydratation car de traite-ments il n'y a pas, il n'estbranché à aucune machine. Ils'agit donc bel et bien d'unetentative d'assassinat.

En ce jeudi 23 juillet, cent cinquante personnessont réunies paisiblement devant le C.H.U pouraffirmer que Vincent est vivant, ils le savent car ilsont vu cette vidéo extraordinaire qui montre Vin-cent cligner des yeux et tourner sa tête. Ils arborentdes sweets : « Je suis VINCENT ". Ils sont pour laplupart, jeunes, et en tout cas pacifiques et déter-minés. Rien à avoir avec la dizaine d'activistes del'A.D.M.D (Association pour le droit de mourirdans la dignité) qui quelques jours auparavantavaient envahi l'hôpital pour exiger bruyammentla mise à mort de Vincent. En ce 23 juillet, l'am-biance est lourde. Il y a eu un va et vient du doc-

teur SIMON et puis au bout de deux heures desuspense, c'est le verdict du miracle. Évoquant« des pressions extérieures », elle renonce à annon-cer l'arrêt des soins et déclare qu'elle s'en remet àl'autorité de tutelle à savoir le ministère de la Santéqui nommera un tuteur. Il faut dire que dès le 16juillet 2015, les parents de Vincent avaient anti-cipé l'échéance en déposant une plainte contre leC.H.U de Reims pour mauvais traitements, refusde kinésithérapie notamment et annonçant qu'ilsretireraient leur plainte dès que le transfert vers

un autre établissement seraitobtenu. C'est alors que le demi-neveu de Vincent, FrançoisLAMBERT, manipulé parl'A.D.M.D diligente une actiondevant le tribunal administratifde Châlons-en-Champagne defaçon à exiger de l'hôpital deReims qu'il arrête l'alimentationde son oncle. Cette fois il agit

seul sans la femme de ce dernier, Rachel qui partievivre en Belgique depuis plus de deux ans n'y a paspris part.

Le 9 octobre, le tribunal a finalement rejeté sademande. Toujours est-il qu'à l'heure où nous écri-vons ces lignes, Vincent est toujours dans la cham-bre du C.H.U de Reims, porte verrouillée,surveillé par un judas et une vidéo et que ses visi-teurs doivent laisser leur carte d'identité à l'accueildu service. Et ce, alors que tant de services, notam-ment ceux du Professeur JEANBLANC (Stras-bourg) et du Professeur DUCROCQ (Nancy) leréclament.

Pierre VOUTERS

VINCENT LAMBERT : l'antichambre de la mort est-elle enfin ouverte ?

Vincent est bien vivant

Enfin une bonne nouvelle, des crématoriumsen dépôt de bilan !Profitant d'une absence de position nette etfranche de l'Eglise, qui privilégie depuis 1963l'intention sur l'acte lui-même, les incinéra-tions se sont multipliées en France depuis1980. Ainsi, si ces dernières ne représentaientqu'un pour cent des décès à cette date, elles cou-

vraient désormais 34,1 % des décès en 2013 dont47 % en région parisienne. 176 crématoriumsont été construits en France et 30 autres sont enconstruction. L'épidémie a récemment atteint lesrégions de l'Ouest jusque-là épargnées par lefléau. Trois quarts des établissements sont géréspar des opérateurs privés dans le cadre des délé-gations de service public. Les nouvelles normes

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 201611

DÉDUCTION FISCALEAu recto, vous trouverez un appel de cotisations ; deux cas de figure peuvent se présenter :n vous n’avez pas encore réglé votre cotisation 2015 : il est encore temps de la réglern vous avez déjà réglé votre cotisation 2015 :

• soit, vous pouvez effectuer un don complémentaire pour 2015• soit, vous pouvez déjà régler votre cotisation 2016

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Tout don ou cotisation versé au plus tard le 31 décembre 2015 pourra être déduit de vos revenus 2015. En effet, conformément à l’article 200 du code général des impôts, les dons versés à notreœuvre d’intérêt général ouvrent droit à une réduction d’impôt de 66 % de leur montant (dans la limite de20 % du revenu imposable) : ce qui signifie qu’un don de 100 € vous coûte réellement 34 €.

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EUTHANASIE

anti-pollution sur la filtration et le traitementdes fumées renchérissent le coût de l'investisse-ment initial de l'ordre de trois millions d'euros.

François MICHAUD NÉRARD, directeurgénéral des Services Funéraires de la Ville deParis note : « Pendant des décennies, on a assistéà un assouplissement des pratiques cultuelles,depuis des années c'est l'inverse qui prévaut lapratique religieuse se reformalise et les rites sontplus suivis ce qui n'est guère favorable à la cré-mation ». Une trentaine de crématoriums sont àl'heure actuelle en construction mais seront ilsrentables ? Au vu des nou-velles normes, il faut 700 à800 crémations par an pourqu'un site soit rentable etcertains n'en réalisent que400. Un quart des sites estsubventionné par les collecti-vités locales. Celui de deRoanne. (Haute-Vienne) estconcurrencé par celui privé de Mably. En Haute-Savoie, le site de La Balme vient de déposer sonbilan. Situation similaire près de Meaux et deBoulogne où différents établissements sont enconcurrence. Ainsi malgré les multiples pres-sions des municipalités et de diverses hôpi-

taux, les français restent attachés aux vénéra-bles funérailles et bonne nouvelle les jeunesy sont à nouveau majoritairement favorables60 % des moins de 35 ans dont 80 % decatholiques y seraient pour contre respecti-vement 50 % et 72 % de catholiques en2007. Serait-ce pour cela que des élus ontdéposé un amendement pour interdire lessoins de thanatopraxie à domicile escomptantainsi que les pressions à l'incinérationseraient plus fortes dans un funérarium ?

Toujours est-il que l'article 52 de la loi Santé quiprévoit l'interdiction des soinsde thanatopraxie à domicilepourrait affecter 30 % du quartdes décès qui surviennent àdomicile. Un tiers de 25 %, cen'est certes pas énorme mais celapourrait aboutir à faire augmen-ter de quelques petits pourcen-tages le nombre des incinérés. Et

dans ce cas cela améliorerait la situation financièrede quelques crématoriums. Et c’est peut -êtrecette perspective qui agite les arrières penséesdes députés, lesquels peuvent être liés aux col-lectivités territoriales.

Béatrice VOUTERS

Une fin dans les flammes

Le Courrier de Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères n° 187 novembre - décembre 2015 - janvier 201612

SOS FUTURES MÈRES

Ce bébé serait-il né si le délai de réflexion avaitété supprimé ?Le but de Sos Futures Mères est d’apporter tou-jours une écoute attentive et une propositiond’aide financière. Dans une société tellementimprégnée de cette culture mortquasiment diabolique, Sophie 14ans est harcelée par le Planningfamilial qu’elle a contacté sur lesconseils de camarades de collège quiont vécu la même chose « ça sepasse très bien » lui affirment-elles.Le papa du bébé et son propre pèrefont de même. Heureusement, samère Nadine a vécu la même expé-rience tragique avant d’aboutir à undivorce, « un avortement ça laissetoujours des séquelles » ne cesse-t-elle de lui répé-ter. Alors, elle l’encourage, fait les démarchesnécessaires l’emmène chez le médecin, effectue sa

déclaration de grossesse. Mais, cette femme courageuse est sans ressources. Il faut l’aiderfinancièrement à tenir, c'est le travail de SosFutures Mères. Lucie a seulement 18 ans, elle atrouvé un stage dans une petite ville de province

et quand le bébé arrive quel boule-versement, elle hésite consulte lesite sosfuturesmeres.org, nous télé-phone et nous demande de l’aide.Continuez à nous aider à soutenirmoralement et financièrement cesmamans seules et courageuses.

Béatrice VOUTERS

COTISATION 2015 ou 2016 (entourer lʼannée correspondante)

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