Le DAY BY DAY

Mercredi 19 avril 2017 - Paris

Notre voyage débute à Paris, nous nous retrouverons dans un hôtel proche de l’aéroport Charles de Gaulle, pour une première soirée et une première nuit tous ensemble. Présentation des membres du staff, rapide briefing, principales recommandations, distribution des Roadbook, des mini-programmes, des Tripy (votre GPS pour ce voyage) et tout le monde au lit n. La nuit sera courte, parce que même si nous ne décollons que vers 10 heures, les nouvelles mesures de sécurité nous obligeront à un réveil aux aurores.

Jeudi 20 avril 2017 - San Francisco

Embarquement pour le pays des rêves, des extravagances, de la folie créative, de l'inventivité, de la liberté individuelle, de la liberté de se déplacer et aussi de la contestation, même si cette dernière prend aujourd'hui des tours moins rebelles qu'à l’été 1967. Ce voyage tentera de retracer principalement et tant bien que mal la fulgurante, l’explosive créativité de la fin des sixties jusqu’au milieu des seventies. La Californie, n’est pas seulement un berceau de la Musique, elle est aussi un berceau du Cinéma. Imprégnée par les images des films du Nouvel Hollywood et bercée des musiques du Monterey Pop Festival, de Woodstock et de tant d’autres, notre traversée de la Californie, se nourrira de la liberté et de la contre-culture made in US. Nous atterrirons vers 12 h 40 et après quelques s « échanges » avec les agents de l’immigration et des douanes, notre navette nous déposera au centre de San Francisco, très près de «Union Square’» et d'un terminus du Cable Car. C’est le printemps, l’air est propice à l’escapade dans les rues du Lieutenant Bullitt. L’après-midi vous appartient, le staff vous renseigne les bons plans. Attention au coup de mou qui va arriver... 18h30 Rendez-vous à la réception de l’hôtel, nous allons manger, rien de spectaculaire, plutôt vite fait, bien fait. Et pour la soirée, c’est up to you, vous sortez, vous dormez. Le staff veille sur vous dans les deux cas....

Vendredi 21 avril 2017 – San Francisco

Cette journée est consacrée à la ville et son passé récent, à son énergie toujours renouvelée et à ses glorieuses années. C'était l'été 67, The Summer of Love, le campus de Berkeley en ébullition et le quartier de Haight- Ashbury en fusion. L'utopie hippie triomphait. Le Grateful Dead la célébrait. Les enfants du Bay-Boom refusaient la guerre du Vietnam, leur lutte était pacifique, c’était le « Flower Power » Le staff vous conduit sur leurs traces, sur des riffs de Jimi Hendrix, de Jefferson Airplane, etc... Aujourd’hui on se rebelle contre toutes formes d’autorités, nous goûtons à une totale liberté, sans tabou, sans pêché, la fleur à la main. Votre diner de ce soir est libre, lui aussi... Peace and Love tonight ! Nous nous regroupons pour notre premier concert, prévu au légendaire Fillmore Theater...

Samedi 22 avril 2017 - San Francisco

Ce matin, 10 bonnes minutes de marche pour prendre possession de nos machines. Formalités d'usage et en route pour notre première échappée, vers le Nord, et donc traversée du Golden Gate.

Inoubliable ! Itinéraire sinueux pour plonger dans l'humidité des séquoias de Muir Woods, champêtre ensuite pour rejoindre la côte, dans la douceur de vivre des villages ripolinés, où l'expresso et la lenteur ont droit de cité. Première expérience Tripy, ami ou ami c’est maintenant que cela se joue... Retour au choix ; par la Highway 101, par Sonoma ou par Napa, les célébrissimes vallées du vin. Plusieurs options kilométriques pour cette journée : courte et tranquille ou virile et correcte, en fonction de vos envies. Tous les parcours sont encodés dans votre Tripy. Rendez-vous en ville, au Mel's Drive In de Lombard Street, pour un burger juteux et la bande-son d'American Graffiti dans les jukebox qui décorent les tables. Ce soir, saturday night, la musique déferle en ville, nous avons les adresses. A vous les fleurs dans les cheveux.

Dimanche 23 avril 2017 - Monterey

Moment privilégié, nous quittons Frisco un dimanche matin, les rues sont vides, le soleil se lève, nos moteurs percent le silence de la cité somnolente. Notre dernier breakfast in town se prendra juste avant les aurores. Sans imiter le lieutenant Bullitt, (Steve McQueen), nos pilotes de Mustang éprouveront les freins et les embrayages de leurs montures dans les rues vertigineuses de San Francisco, mais bon, "go ahead, make my day" comme dirait Dirty Harry. Pour les amateurs, la descente tortueuse de Lombard Street est à votre programme. Mais fini de rire, direction le sud, contact moteur et comme l’a écrit Jack KEROUAC « lorsque enfin je poussai le moteur, la route m’apparut immédiatement comme une délivrance, comme le nouveau-né s’échappait du fruit perçant la fine peau qui le séparait du jour, j’avais la certitude de partir pour une Amérique que je savais ne pouvoir saisir autrement que one the road ».

Notre destination est Monterey, en longeant les puissants rouleaux du Pacifique. Nous aurons aussi une option plus montagnarde, pour les bikers téméraires. Les Beach Boys locaux égailleront cette route du surf qui traverse le temple cool de Santa Cruz avant de rejoindre les terres agricoles de John Steinbeck et les docks de Monterey. Ce soir, "revival" excitant du Monterey Pop Festival de 67, le précurseur du festival de Woodstock, organisé notamment par The Mamas & The Papas. On stage, Jimi Hendrix (présenté sur scène par Brian Jones), Otis Redding, Janis Joplin, Ravi Shankar, Canned Heat…. pour des sets qui sont entrés dans la légende.

Lundi 24 avril 2017 - Morro Bay

Au panthéon des routes sublimes, dans la mythologie du goudron biker, il y a la California Number One, la Pacific Coast Highway, la route qui épouse les courbes et avancées des collines californiennes qui se fracassent dans l'Océan. Dès les premiers miles, dans Pacific Grove, c'est bluffant. À petite allure, Carmel et sa plage de sable blanc, ses maisons face au Pacifique, l'ombre d'Eastwood et c'est déjà l'échappée belle vers Big Sur et les fantômes d'Henry Miller et de Jack Kerouac. La sérénité nous guette à Nepenthe. Le meilleur est à venir. Vous choisissez la « soundtracke et c'est parti pour une virée époustouflante, un mano-a-mano entre les roches, les plages, la forêt, les courbes parfaites de la One et les éléphants de mer de Cambria. L'étape est courte, comme un bonheur total. Ce soir, regroupement déglingué à San Luis Obispo pour une affriolante tablée au son du surf et des guitares. Laissez-vous porter par la vague, ce soir elle sera douce.

Mardi 25 avril 2017 - Ridgecrest

La One est maintenant à votre tableau de chasse de motard. Nous quittons le Pacifique, que nous ne retrouverons qu’à Los Angeles, dans quelques jours. Aujourd'hui, étape costaude plein Est, pour atteindre les portes du désert et de la Death Valley... Pur plaisir de la route, itinéraire dessiné dans la campagne californienne, ce sera par moments très sinueux, et la traversée un peu droite de la vallée centrale de l'état, sa terre nourricière gorgée de soleil, ne sera que de courte durée.

La grimpette et puis la descente sur Lake Isabelle devrait ravir les plus exigeants, et le sandwich bio à Kernville est revigorant. Plongée au-delà de la Sierra Nevada, la lumière devient quasi-mystique au croisement de la 178 et de la 14. Nous restons sur la 178. Ce soir, nous serons à Ridgecrest, dont le ciel abrite les loopings des F16 et les cabrioles de quelques C130. Ce soir on écoute un peu Country-Rock qui est sans doute ce qui s'écoule le plus dans les fissures du désert.

Mercredi 26 avril 2017 – Las Vegas

Encore plus vers l'Est pour une cavalcade dans la Vallée de la Mort. L'air est chaud, mais pas irrespirable. Direction Furnace Creek, avec des vistas à couper le souffle, un relief figé, toutes les nuances du blanc, beige, orange, brun, et la sensation tellement particulière de rouler dans le Big Open Space américain. Refuel à Furnace creek avant le détour absolument renversant de Zabriskie Point. Puis, Death Valley part two, par Badwater, 80m sous le niveau de la mer, sur un parcours pas si rectiligne que ne le montre les cartes. Rendez-vous à Shoshone pour les émotions et les photos avant la jonction, une heure un brin ennuyeuse, avec Las Vegas dont les néons inondent le ciel du Nevada. Ce soir, une seule adresse possible, le Hard Rock Café, sa légende, sa musique, sa collection rock, ses chambres avec vue, sa piscine, juste too much. Il y a toujours de la musique en ville. Nous saurons trouver la bonne, avant l'errance personnelle et nocturne dans Sin City.

Jeudi 27 avril 2017 – Las Vegas

Las Vegas, baby !!

Bonheur, aujourd’hui, pas de valises à faire, pas de rendez-vous au camion. Journée de break. Difficile de quitter la piscine... La ville offre pourtant quelques extravagances diurnes qui valent un déplacement même torride. Pour les disciples Harley, le concessionnaire est bigger than life et le café HD est à 500 mètres de l'hôtel. Pour tous les autres, il y a d'autres pèlerinages épatants, des montagnes russes du NYNY aux entrailles du vieux Vegas, propices à la photo nostalgique. Pour les amoureux déterminés, les chapelles de mariage sont alignées en bout de Strip, un bel Elvis de pacotille fera un bon témoin. Ce soir, nous serons en plein Mirage, plongée pétillante dans un univers aquatique déjanté, sur une bande-son envoutante, c’est un spectacle du Cirque du Soleil.

Vendredi 28 avril 2017 - Yucca Valley

Il est temps de se remettre en selle, pas nécessairement à l'aube. Devant nous, la splendeur du désert de Mojave, les branches tendues vers le ciel des Joshua Tree, les dunes sifflantes de Kelso, la station ultra-photogénique de Roy's à Amboy, sur la route 66 qui file vers Santa Monica, la blancheur des croûtes de sel… Dans les écouteurs, U2 en boucle, ou le folk de Gram Parsons, qui hante Joshua Tree, ou les guitares extrêmes de Dick Dale qui a fui la côte pour se réfugier dans Yucca Valley, comme la pléiade de galeries, studio de yoga, coffeeshops post-hippies, barbiers pour vétérans, musiciens planants, artisans et vendeurs de chemises vintage qui s'alignent sur la 62. Ce soir, réunion à Pioneertown, littéralement dans le désert, dans le bar le plus reclus de la "Valley", mais certainement le plus agité tous les soirs. Le barbecue est divin, la musique est d'enfer.

Samedi 29 avril 2017 – Los Angeles

Rejoindre Los Angeles peut prendre des détours surprenants pour ceux qui ne souhaitent pas vivre l'expérience des highways imbriqués, des 8 bandes, dont une pour le covoiturage et une pour les motos. La 10 West mène pourtant rapidement à l'hôtel, si on prend bien la sortie pour La Cienega Boulevard, vers les collines d'Hollywood. Les autres itinéraires, plus montagneux, frisquets sans doute, attireront les gros rouleurs. Ultime campement sur Sunset Boulevard, en plein West Hollywood, à côté du House of Blues, à distance pédestre du Whisky A GoGo, du Roxy, du Rainbow et pas très loin du Troubadour. Les clubs légendaires de L.A. sont à vous, l'histoire vous en sera racontée à l'heure des « Doors ». Plus tard, à vous de choisir la meilleure énergie de la scène rock locale, à vous de vous infiltrer dans la faune qui s'expose sur Sunset un samedi soir. Vous êtes à Hollywood, ici, chacun veut briller.

Dimanche 30 avril 2017 - Los Angeles

La quiétude dominicale est parfaite pour un ride par les quartiers, boulevards, avenues et parfois ruelles du Los Angeles, des collines d’Hollywood, son signe, ses étoiles, Beverly Hills, Melrose Avenue, Westwood, Santa Monica, Venice Beach, un parcours sur mesure pour capter les vibrations de la ville et en évoquer son importance dans l'histoire de la musique. Los Angeles a été et reste une terre d'accueil pour les aspirants au firmament et pour les stars établies de l'excès et de la gloire. Pour rappel, la ville a fait émerger les Doors, Byrds, Beach Boys, Crosby, Stills & Nash, Eagles, Metallica, Red Hot Chili Peppers… Ce soir, back to Sunset. On se la joue paillettes et surprises au cours d'une rooftop party, vue sur la ville et souvenir de Led Zeppelin pénétrant le lobby de l’hôtel voisin, en Harley Davidson. Toute imitation de ce fait d'armes n'est pas encouragée par l'organisation, quoique… Ce soir quartier libre, vous êtes toujours à Hollywood, tout est possible. Le staff vous renseigne les bons plans. Demain, pas de valises à préparer, pas de bagages à descendre, c’est dimanche. Musique, plage, Venice Beach à ne faire sous aucun prétexte. Véritable « Cour des Miracles », un cirque humain avec sa faune hétéroclite. A cela ajouté la célèbre salle de muscu extérieur où Schwarzenegger a fait ses armes.

Lundi 1 mai 2017 – Los Angeles

Nous proposons pour cette journée de lundi, la visite des UNIVERSAL STUDIOS HOLLYWOOD. Navette depuis l’hôtel, départ en début de matinée. Prenez garde ! Le parc Universal Studios Hollywood vous ouvre ses portes pour une journée placée sous le signe des sensations fortes, des spectacles époustouflants. « Action » on tourne... Un vrai bon moment en couple, ou avec vos désormais compagnons de route. L’Universal Studios Hollywood est le seul parc et studio de cinéma en activité qui vous embarque pour un voyage extraordinaire dans les coulisses de vos films préférés. Pas envie de cinoche, une préférence pour les zozos de Venice Beach, pas de problème, cette journée vous appartient. Pourquoi pas le Griffith Observatory... Nous avons rendez-vous pour notre dernier diner sous les étoiles américaines. Retour pour tous au lobby de l’hôtel vers les 20h00.

Mardi 2 mai 2017 – (Arrivée à Paris le 3 mai 2017)

Rien de bien intéressant pour cette journée consacrée à notre retour vers l’Europe. Notre avion est vraiment très tôt. (07h55). Rapide passage par les couloirs de l’aéroport de Washington avant le transcontinental qui nous ramène à Paris CDG. Nous toucherons le sol Gaulois à 06h55, une bonne heure pour retrouver nos proches somnolents et espérons-le, heureux comme nous de se retrouver.