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LE DE L'OISE JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS Paraissant le Dimanche ? si Su tiiais... •ce 0ur-eaox P”Pofit» 1S 5S * ? On s“al>onL«e aux ïîurcanx du Joumal et daEsttoisâ u*» bureaux de poste. L’abonnemeut est pafa‘î»o rt avance cl conlinue de plein droit j.is<|u à fteepho» d avis ; ont taire. iia*n e/)t*i partout du 1** de cha/pue moi* bureaux; rédaction & adM^ tstration iîa F* 1 a co Henx-i-IV» il SEISTLIB TÉLÉPHONE 4 Directeur Commercial : E. VIGNON » IDE S XDSTSEîKTXOISrS Annonces légales ......................................... Ifr. 50 la ligne Ventes volontaires. — Publicités commerciales. — Demandes et offres d’emplois (Pour tous renseignements écrire au journal) Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. L’Élection du Président F.-D. Rooseveit Les Etats-Unis sont un paj^s véritablement extraordinaire, les républicains y sont battus sans que la République soit en danger et les démocrates y sont vain queurs sans qbe les socialistes y pro gressent. Les choses se passent là-bas d’une manière nette et vigoureuse. On en avait assez de M. Hoover : on le lui fait bien voir. M. Hoover ne recueille ra que 59 suffrages sur 531. C’est un effondrement, une avalanche, un raz- de-marée — « landslide » —- com m e disent les Américains. Même, le mal heureux candidat a manqué, paraît-il, d’y perdre la vie. Fourbu, éreinté par l’effroyable labeur de sa laborieuse campagne, il avait résolu d’aller se reposer à Falo-Alto, en Californie, à "♦.'000 kilomètres de son qui, lui, s’était retiré dans sa propriété de Hyde-Park pas très loin de New- York. Le voilà donc parti en train spécial. Mais en route, en plein désert de Nevada, signaux désespérés, arrêt du train. On trouve le garde-voie poi gnardé, vingt-deux cartouches de dynamite et plusieurs kilogs de la mê me matière astucieusement disposés le long de la voie. M. Hoover ne pouvait manquer de sauter... * » * L’heureux élu est M. Franklin D. Rooseveit. J’imagine que c’est son nom qui l’a rendu particulièrement sympa thique. Quand, brillant avocat du barreau de New-York, il fut élu séna teur d’Albany, la plupart de ses élec teurs l’avaient cn\ tils de l’illustre Théodore Rooseveit. Il n’en est que le cousin au cinquième degré et il en a épousé la nièce. Il est donc bien de la famille. Et même il compte l’illustrer et éclipser son illustre cousin. On cite une parole de lui qui fait bien augurer de sa magistrature. Comme on admi rait un jour ses belles pépinières, il aurait dit : « Théodore était le Roose- velt qui abattait les arbres. Moi, je suis celui qui les plante ». La presse allemande est réservée. La presse française lui est généralement sym pathique. Pertinax, dans VEcho de Paris, le trouve plus ouvert que son prédéces seur. Nous lui laissons la paternité du calembour. « Il est plus libéral, dit-il, plus souple que son rival malheu reux... les hommes les plus capables l’assisteront ». On rappelle qu’il fut, pendant la guerre, l’un des plus chauds parti sans de l’intervention américaine. Collaborateur fidèle du Président Wilson, « son énergie fut dirigée vers la conduite de la guerre, autant que celle de Wilson l’était vers la conclu sion de la paix ». C’est lui surtout qui organisa la chasse aux sous-marins et le barrage de mines qui fermait la mer du Nord, des Orcades aux côtes de Norvège. * * Une tâche formidable attend le nou veau Président. A l’intérieur : les diverses industries arrêtées par sur outillage et surproduction ; les dé bouchés extérieurs restreints ou fer més par une élévation démente des tarifs. Dans l’agriculture, les dettes des fermiers se montant à plus de 12 mil liards et demi de dollars ; plus de 800.000 fermes saisies au cours de l’année dernière ; une première grève agricole, étendue à onze Etats du Récsmpsoses hoiiGrifiques dans rEnseipemfint primaire Nous relevons dans la liste des der nières récompenses honorifiques accor dées au personnel enseignant, les noms d’institutrices et instituteurs suivants : Médaille d’argent Mme Couplet, à Creil. M. Aubin, à Ormoy-Villers. _ M. Prothais, à Nogent-sur-Oise. - Médaille de bronze M. Poncet, à Creil. Mme Privât, à Vineuil-St-Firmm. M. Loir, à Coye. M. David, à Chambly. M. Bizouarne, à Pont-Ste-Maxence. Mlle Haland M., à Creil. Mention honorable Mme Michel, à Lamorlaye. M. Boucher, à Sarron. Mme Filsoie, à Chantilly. Mlle Meunier, à Villers-St-Paul. Mme Brûlé à Coye. Mme Thiéfine, à Creil. Mlle Hestin, à Lamorlaye. Mme Renault, à St-Vaast-les-Mello. Mme Demaison, à Chantilly. Mme Lacroix, à Gillocourt. Moyen-Ouest, en septembre ; l’annon ce d’une autre grève plus importante encore avec « marche sur Washing ton » (les cultivateurs sont obligés de vendre leur blé à 20 cents le boisseau alors qu’il leur revient à 90 cents) — Le commerce intérieur « en som meil »... Les petites banques en fail lite, les grandes, en difficultés. Enfin, à l’entrée de l’hiver, une armée de quelque douze millions de chô meurs affamés, aigris ». Nous empruntons ces indications à un excellent article de Georges Le- chartier dans le Journal des Débats. Elles nous permettent de mesurer l’étendue de la crise qui sévit aux Etats-Unis. » « » A l’extérieur, la situation ri’est pas plus brillante et, sur ce point, elle nous intéresse directement. C’est d’abord le moratoire de juillet 1931 qui a servi quelques intérêts ban caires américains, mais a produit beaucoup de trouble dans la situation mondiale. C’est ensuite, à Genève, l’attitude dictatoriale des Etats-Unis, leurs in terventions brutales et simplistes, « à l’écart des responsabilités » qui en a affaibli le prestige sans rien arranger par ailleurs. Pour remédier à cette double série de difficultés, M. F. D. Rooseveit a tout un programme « démocratique ». Réduction des dépenses inutiles ; — abolition des commissions et fonc tionnaires inutiles ; — réorganisation des bureaux et services du gouverne ment ; Suppression des taxes prohibitives ; Paix avec tout le monde et arran gements des différends internationaux par voie d’arbitrage ; •— pas d’intervention dans les affai res des. autres nations ; — inviolabilité des traités ; — maintien de la bonne foi et de la bonne volonté dans les contrats financiers ; — adhésion à la Cour de la Haye ; — maintien du pacte de Paris, abolissant la guerre comme instrument de politique natio nale et rendu effectif par des clauses fixant des consultations et conféren ces en cas de menace de violation des traités ; — accord international pour la réduction des armements ; — main tien de la doctrine de Monroë — et des dettes de guerre... * * On espère que certains points de ce programme seront modifiés. C’est là, dit-on, un programme électoral... Peut-être serait-il sage de ne pas met tre trop d’espoirs dans le programme, mais davantage dans l’énergie de l’homme et dans son intelligence de la situation. Est-ce sur son programme ou sur son nom que s’est faite l’élec tion du Président Rooseveit, ou plutôt l’élection de ses électeurs, car c’est seulement le deuxième lundi de jan vier que ceux-ci éliront effectivement le Président ? On ne saurait le dire exactement. Une chose seulement est claire, c’est la condamnation formelle de la poli tique de M. Hoover qui « restera dans l’histoire le plus impopulaire des Pré sidents des Etats-Unis ». Une autre encore est non moins claire — et c’est peut-être, à vrai dire, la plus claire de toutes, c’est que les Américains en ont assez de la prohibi tion. A. C henet . Ccmité d’trntente des Associations d'Anciens Combattants et Victimes de la Guerre du département de l’Oise Fédération des Groupes Commerciaux et ind-striels de mise POUR LA DEFENSE DE NOS DROITS Le Comité d’Entente des Associations d’Anciens Combattants et Victimes de la Guerre du département de l’Oise, en plein accord avec la Confédération Na tionale des Anciens Combattants or ganise, pour le dimanche 13 novembre deux meetings destinés à manifester la volonté unanime des Ancierts Combat tants de ne pas laisser porter atteinte à leurs droits actuellement menacés. L’un de ces meetings aura lieu à Beauvais, salle des Variétés, à 10 heu res du matin. L’autre, à Creil, à l’ancien Garage Renault, 71, rue Gambetta, à 15 heu. res. Tous les Anciens Combattants titu laires de la carte sont très instam ment invités à prendre part à l’un ou à l’autre de ces meetings. Le secrétaire, P. Bufïard. JURISPRUDENCE Emploi du Blé empoisonné Il est rappelé aux agriculteurs que le blé empoisonné à la strychine est auto risé uniquement pour la destruction des campagnols, et doit être obligatoirement déposé dans les trous pour le soustraire à la consommation du gibier. Pour la destruction des corbeaux, le blé est rigoureusement interdit et l’on doit Îîdrg emploi du maïs* IL FAUT ECLAIRER LES BROUETTES Le Tribunal civil d’Amiens vient de -rendre un jugement qui sera, assure t-on, soumis à la Cour. Il estime que le soir venu, les brouet tes doivent, tout comme les voitures, être munies d’un système d’éclairage visible de l’arrière. Une jurisprudence est ainsi créée, comme il en fut tout dernièrement ! pour les « poussettes » de boulanger, I désormais assimilées à dns véhicules. Nous rendrons compte dans notre prociiain numéro de l’assemblée géné rale annuelle qui s’est tenue diman che dernier à Compiègne, sous la pré sidence de M. Mauny, son président, et qui a obtenu un grand succès. Nous tenons cependant a en publier aujourd’hui l’ordre du jour qui a été voté. Ordre du Jour : La Fédération des Groupes Commer ciaux et Industriels de l’Oise réunie à Compiègne, le 6 novembre 1932, en son XIIU Congrès, sous la présidence de M. Emile Mauny, son président, assisté de Messieurs les membres du bureau, et de Messieurs les présidents et délé gués de,s 28 Groupements ou Unions affiliés. ? Après avoir entendu le rapport mo-' al de son président et lés conférences de M. Louis Billiet, délégué de l’Union des Intérêts Economiques et M. Victor; Constant, conseiller municipal de Pa ris, ancien^ député, président adjoint de la Confédération des Groupements Commerciaux et Industriels de France- exprime à ces deux importants Grou pements sa fidélité dans la persistance de l’action commune engagée et main tenue par eux depuis de longues an nées, sous la haute impulsion de leurs distingués présidents, Messieurs Er nest Billiet et André de Paloméra à qui elle adresse ses sentiments de respec tueuse- gratitude. Vœux La Fédération profondément émue en face des dangers qui menacent nos Fi nances et notre Vie Economique, ré clame instamment du Gouvernement et du Parlement 1. L’assainissement de toute urgence de nos finances pour obtenir l’équili bre budgétaire. 2. La réduction générale dos dépen ses de l’Etat, des départements et des communes par des économies sévè res. 3. L’ajustement des traitements et in demnités des fonctionnaires en équiva lence avec les réductions réalisées dans le Commerce et l’Industrie. 4. La diminution de notre dette via gère par la suppression des abus dans 'attribution et le cumul des retraites et des pensions. 5. La réduction des impôts en réali sant l’égalité et la suppression de l’in quisition fiscale. 6. La refonte et simplification de la loi des Assurances Sociales. 7. La réalisation des promesses fai tes par le Gouvernement au moment du vote de la Loi des Finances de ne pas porter atteinte aux dispositions lé gales sur la durée du travail et consé- quemment rejet par le Gouvernement de la proposition italienne au B. I. T. de l’introduction de la semaine de 40 heures dans notre législation. 8. L’étude d’une réforme générale comportant la renonciation de l’Etat des départements et des communes aux entreprises commerciales et in dustrielles et à de nouveaux monopo les. 9. Une surveillance active de la dis tribution des primes de chômage et protection efficace de la main-d’œuvre Française aux lieu et place de la main- d’œuvre étrangère. Cet ordre du jour et ces vœux sont adoptés à l’unanimité. Le président Emile Mauny, lève la séance à 17 heures 40 après avoir à nouveau remercié les personnalités présentes et les auditeurs ainsi que les membres de la Presse et enfin la mu nicipalité qui permit de tenir le Con grès dans le Théâtre municipal. CONGRÈS DES GONTRIBliSBLIS Le Congrès de la Fédération des Syndicats des Contribuables s’est tenu la semaine dernière à Paris. L’empressement avec lequel sont ac courus, de toutes les régions de Fran ce, les délégués chargés de représen ter leur syndicat ou leur groupement au Congrès dont les travaux ont pris fin samedi n’est qu’une indication, ve nant s’ajouter à tant d’autres, de la las situde du contribuable français, qui en a vraiment assez de s’entendre pro mettre périodiquement un allègement du fardeau fiscal qui pèse sur ses épau les et de constater que chaque pro messe ainsi faite est invariablement suivie de mesures législatives ayant au contraire, pour effet immédiat, d’ag graver ses charges. Parmi les résolutions adoptées par le Congrès, mentionnons particulière ment celles qui tendent : A l’annulation des dispositions vo tées en juillet dernier, aggravant le taux de l’impôt général sur le revenu et augmentant les taxes postales et té léphoniques ; A la mise en application d’urgence de la loi d’avril 1930 prévoyant la sup pression de la patente sur les locaux d’habitation ; A l’amnistie en faveur des em ployeurs condamnés pour n’avoir pas fait immatriculer aux assurances so ciales ceux de leurs employés qui se refusaient à cette immatriculation. Le « Souvenir Français » dans TOise Le « Souvenir Français » dont le dé légué général pour l’Oise est M. le Comte Arnauld Doria, va faire célébrer une messe solennelle pour le repos de l’âme des Soldats morts pour la Fran ce, dans le département de l’Oise, au cours de la grande guerre. Cette cérémonie qui sera présidée par Son Excellence Mgr l’Evêque de Beau vais, aura lieu à Verberie, le dimanche 20 novembre prochain à 10 heures, en l’églfée paroissiale. A l’issue de la cérémonie, les auto rités civiles, militaires et religieuses se rendront au cimetière national Fran co-Anglais, où des fleurs seront dépo sées et un discours prononcé par le re présentant du « Souvenir Français ». Assurances Sociales Malgré les avertissements antérieu rement donnés, certains employeurs et assurés continuent à conserver long temps après leur échéance des feuillets de colisations maladie dont la remise est exigible dans les dix premiers jours de chaque trimestre. Il est en conséquence rappelé aux intéressés que si par mesure de sim plification les assujettis reçoivent do rénavant en temps voulu leur carnet annuel comprenant une carte vieilles se et quatre feuillets maladie, ces nou velles mesures ne dérogent en rien aux règles antérieures de la remise trimes trielle des pièces périmées. Celles-ci sont déposées soit dans un bureau de poste, soit au service départemental des Assurances Sociales. Si les récé pissés ont été préalablement remplis, le talon à détacher sera pour chaque pièce aussitôt remis au déposant par le bureau de poste ou expédié ultérieu rement par le service départemental. L’échange trimestriel est très impor tant, car s’il n’est pas respecté, le droit aux prestations sera refusé à l’assuré et à ses ayants-droit, sans préjudice pour l’employeur du paiement des in térêts de retard prévus à l’article 2. de sa loi. En outre, l’assuré qui, ayant subi le précompte sur ses salaires, se verrait éventuellement refuser ses droits aux prestations pourrait, en vertu de l’ar ticle 1382 du code civil, en demander réparation à son employeur dont la responsabilité civile serait ainsi enga gée par le simple fait de l’inobserva tion des prescriptions ci-dessus rap pelées. * * ELECTION DES REPRESENTANTS DES EMPLOYEURS A L’UNION DEPARTEMENTALE DE REASSU RANCE En vue de l’élection de six représen tants des employeurs au Conseil d’ad ministration de l’Union départementale de réassurance, chaque groupement professionnel syndical non rattaché aux professions agricoles ou forestiè res ayant son siège dans l’Oise, est au torisé à désigner d’office un représen tant, dont le nom et l’adresse seront notifiés au Préfet pour le 30 novembre au plus tard. Les personnes ainsi dési gnées seront ultérieurement convo quées en une réunion commune à la Préfecture pour procéder à l’élection des six représentants d’employeurs au Conseil do l’Union. ' Les associations professionnelles pa tronales constituées sous le régime de la loi du premier juillet 1901, pourront également participer à l’élection des six représentants d’employeurs. Tou tefois, ceux de ces groupements qui voudraient se voir représentés à l’é lection par un délégué comme ci-des sus, devront en faire part au Préfet avant le 15 novembre. En outre, les établissements ayant leur siège dans l’Oise, qui seraient af filiés à un syndicat national ou à une association nationale, pourront deman der avant le 15 novembre, par l’inter médiaire de leur groupement national au Préfet de l’Oise à être convoqués, en vue de désigner par profession un délégué qui participerait à la désigna tion des administrateurs de l’Union des représentants des employeurs, dans les mêmes conditions que les délégués ac crédités par les syndicats ou associa tions professionnelles sus-visés. A travers Pharmacie ouverte i ‘Dimanche Novembre. Pharmacie Lesage, Place Henri-lV. Automobilistes veillez à la qualité de Féclairaye arrière de votre voiture Tout dernièrement encore le Minis tère de l’Intérieur rappelait aux servi ces de police de veiller à l’exécution de cette prescription et de relever toute infraction. A différentes reprises, nous avons rappelé aux automobilistes d’avoir à veiller à ce que la plaque arrière de leur véhicule soit suffisamment éclai rée pour que les numéros apparaissent à la même distance et aussi lisible ment la nuit qu’en plein jour. Cette prescription est vieille de 11 ans. Par circulaire, elle a été de nou veau notifiée aux services de police du Ministère de l’Intérieur, il y a un an, puis au mois de juin dernier. Aussi est-ce par centaine, chaque semaine, que les gendarmes sont obligés de fai re des contraventions dans notre ar rondissement. Nous insistons donc auprès des con ducteurs pour qu’ils vérifient leur é- clairage ou qu’ils fassent installer des plaques de police lumineuses qui leur éviteront bien des désagréments, Petite Chronique ON PEUT PHOTOGRAPHIER à n’importe quelle distance la nuit ou dans le brouillard Le progrès est très capricieux, bien, souvent on n’a pas le temps de s’aper cevoir des avantages qu’il nous concè de que nous sommes amenés à. consta ter les ennuis qui en résultent. Notre époque a été privilégiée par bien des découvertes sensationnelles. Faut-il citer l’automobile tout à fait à ses débuts, il y a quelque trente ans. D’immenses avantages sont attachés à ce moyen de locomotion : rapidité, con fort,, commodité, pour ne citer que les principaux. Mais hélas, combien d’ac cidents sont venus jeter le deuil dans les familles. Et la route qui apparte nait à tout le munde est devenu la pro priété du Pneu. Hasardez-vous main tenant à faire le dimanche une pro menade à bicyclette en famille ? Ap prochez-vous un peu trop près de la bordure d’un trottoir sur la route na tionale ou essayez de la traverser mê me si elle est cloutée : la mort vous guette. Dans nos belles forêts où nous aimions tant à nous reposer dans le calme et la solitude, les routes fores tières sont des autodromes et les car refours des champs d’entraînement de culture physique. Autre question : si vous cueillez une Heur, il est de bon ton pour en posséder la tige entière, d’éloigner une vieille boîte de sardines, dernier vestige d ’u n déjeuner sous bois. Le téléphone lui-même est un agent précieux pour ceux qui s’en servent, on ne peut plus s’en passer : c’est mon avis. Mais ne parlons pas du martyre imposé au négociant, au commerçant qui, toute la journée est appelé à prê ter une oreille attentive, aux réclama tions quelquefois justifiées des clients et d’y répondre, chose héroïque, sur le ton le plus aimable. Groyez-vous que tous ceux qui sont employés à être attachés à ce fil à l’oreille sans arrêt des journées entières, ne sont pas les victimes de cette belle invention ? Plus nouveau, nous avons la T. S. F. Rien de plus agréable que d’éçouter les jolis concerts que l’Europe nous en voie et quelle joie d’apprendre une nouvelle sentationnelle avant le quoti dien du lendemain. Ça c ’e s t le bon côté. Mais quand un poste plus fort vient saccager la bonne harmonie des ondes de votre populaire 3 lampes, quand un agité toutes fenêtres ouvertes trouve le moyen de déverser le trop plein de son haut parleur chez son voisin, alité ou fatigué et qui ne demande qu’à dor mir tranquille. Ça c’est le mauvais côté. Nous lisons dans le Journal cette au tre découverte qui nous intéresse : « L ondres , 29 octobre. Selon le « Daily Express, quelques chimistes « anglais du laboratoire d’Ilford {Es- « sex) ont découvert une préparation « dont la formule est temip secrète et « qui peut rendre les plaques photo- « graphiques sensibles aux rayons in- v. fra-rouges. Ces plaques peuvent scr- « vir à obtenir des photographies d’ob- « jets se trouvant à une distance que « seule limite la courbe du globe ter- « restre. Le brouillard et l’obscurité ne « constitiôfnt pas d’obstacle à la prise « de vues à l’aide de ces plaques, et « les détails d’une photographie prise « à une distance de quinze ou trente « kilomètres sont aussi nets que si elle « était prise de près ». Vous jugez l’importance de ce fait divers en 10 lignes, mais c’est tout sim plement notre intimité qui disparaît. Imaginez-vous aussi les indiscré tions commises le soir par les Infra- Rouges. Plus de distance, Pœil du photo vous poursuit sans merci. Attention jeunes amoureux qui vous égarez, croyant par nuit sombre être à l’abri des indiscrets ! Attention lointains promeneurs qui vous éloignez dans la campagne et qui croyez à l’isolement par la distance ! C’est fini, tout est vu. C’est le constat perpétuel de l’adultère, tout au moins pour ceux qui y sont ex posés. Et en suivant le progrès, peut-être verrons-nous un jour les infra-rouges ne plus s’arrêter sur les obstacles natu rels qui constituent notre maison, notre vie familiale, notre intimité. Et vous voyez toutes les indiscrétions commi ses par ces rayons diaboliques ? Un mauvais plaisant prendra plaisir à vous photographier en caleçon, en che mise de nuit ; mais ne pénétrons pas plus loin dans l’intimité de l’alcôve. On sera obligé de revêtir les murs des appartements non plus de ces mul tiples papiers peints assortis à notre goût mais de ces tristes lames de plomb qui seules auront la propriété de pa ralyser la sensibilité de la plaque pho tographique. Et ainsi avec toutes les inventions avons-nous le revers de la médaille. Je vais même plus loin, un jour, quelque savant mettra au peint, un rayon infra-bleu, ou infra-vert, qui se ra par ses effets infra-tricides, car il aura la propriété épouvantable de dé voiler sans merci, la pensée intime de Chaque individu. Fini : hypocrisie, flatterie, mensonge, CLUB SPORTIF SEIMLESIEN Dimancho 13 Novembre 1932 AU STADE DU C. S. S. (Boulevard Pasteur) Grands Matches BIENFAISANCE au proîit d'un jouour t C.S.S. Messe A 13 h. 15 ü. S. Chantilly (il) ■ü. S. Institution St-Vinaent (1) A 15 heures J. II. 0. St-Quen (1) contre C. S. Senlisien (1) ENTRÉES AU STADE Tribunes places assises : 4 fr. Pourtours : 3 fr. Membres honoraires : 1 f r . La carte de Membre honoraire donne droit aux Tribunes. dissimulation, on lira aussi facilement la pensée humaine que l’on prend con naissance d’une affiche «■ Cotty ». Vous vous rendez compte de cet in dividu, soi-disant ami, vous adressant ses meilleurs vœux ? d’un orateur re cueillant naïvement les bravos d’un au ditoire ? d’une personne croyant à l’as surance d’un amour impérissable ?... et crac sur le contact d’une étincelle, voir se dévoiler, comme sur un écran, exactement le contraire de ce qui vous a été adressé ou murmuré. Ghers lecteurs — de ce chaos infer nal, sortira : La fin du monde Mais, après tout, vous ne savez réel lement pas ce que je pense en écrivant cette chronique, pas plus, pour le mo ment tout au moins, que je devine vos appréciations intimes sur ce que vous lisez !... Et puisque nous pouvons'en core conserver le secret de nous-mê mes, ne soyons pas les premières vic times de cette découverte à venir. En attendant que la science, en sa brant toutes nos illusions, nous mette dans la triste obligation, de mettre Te grand point final à notre, pauvre hu manité, je me hâte, si vous le voulez- bien, de poser le petit point terminus de ces élucubrations fantaisistes. Le Sonneur. MUSIQUE MUNICIPALE La Musique Municipale de Senlis cé lébrera la Fête de Saint-Cécile, le di manche 27 novembre. Nous en donne rons le programme dans notre prochain numéro. LA FETE NATIONALE .DU 11 NOVEMBRE Nous renvoyons à notre prochain nu méro, le compte rendu de la Fête Natio nale du 11 novembre qui s’est déroulée hier. SOCIETE DE SECOURS-MUTUELS de Saint-François-Xavier La réunion mensuelle de la Société aura lieu demain dimanche à 18 heu res, salle des Conférences à l’Hôtel de Ville. OFFICIERS DE RESERVE D’ARTILLERIE La prochaine séance aura lieu le mardi 15 novembre, à 20 heures 30, au Quartier Ordener. RAPPEL DE DATES L’Amicale des Anciens Elèves de l’E cole de la rue de Villevert rappelle qu’elle a retenu pour dates de ses séan ces : soirée du 8 décembre, matinée du dimanche 11 décembre 1932, soirée du 26 janvier et matinée du dimanche 29 janvier 1933. - SOCIETE DES AGRICULTEURS DE L’OISE C’est le mardi 29 novembre, à Senlis, salle Jeanne d’Arc, à 14 heures 30 que la Société des Agriculteurs de l’Oise tiendra son assemblée générale trimes trielle à l’issue de laquelle elle décer nera les récompenses aux bons ou vriers agricoles et aux lauréats du con cours de bonne tenue de fermes de l’arrondissement de Senlis. Les agriculteurs sont invités à assis ter nombreux à cette remise de récom penses pour en rehausser l’éclat et fê ter, comme ils le méritent, tous les lau réats. A midi, Hôtel des Arènes, banquet auquel sont conviés tous les agricul teurs et, en particulier, les ouvriers ré compensés et leurs patrons ; nous de mandons à ces derniers d’offrir ce dé jeuner à leurs ouvriers. Le prix est fixé à 30 francs, service compris. Se faire inscrire et faire inscrire ses ouvriers à ce banquet, dès maintenant et faire parvenir les fonds à M. BOU TON, Directeur de la Société des Agri culteurs de l’Oise, 7, rue du Palais de Justice, à Beauvais, avant le 15 novem bre, dernier délai.

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LE DE L'OISEJO U R N A L DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS

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L’Élection du Président F.-D. RooseveitLes E ta ts -U n is son t u n paj^s

v é r ita b le m e n t e x tra o rd in a ire , les ré p u b lic a in s y so n t b a ttu s san s que la R épub lique so it en

d an g er e t les dém o cra tes y son t v a in ­q u e u rs san s qbe les socia listes y p ro ­g ressen t.

L es choses se p a sse n t là -bas d ’une m an iè re n e tte e t v igou reuse . O n en av a it assez de M. H oover : on le lu i f a i t b ien vo ir. M. H oover ne recu e ille ­ra que 59 su ffrages su r 531. C’est u n e ffo n d rem en t, u n e ava lan ch e, u n raz- de-m arée — « landslide » —- com m e d ise n t les A m érica ins. M ême, le m a l­h e u re u x c a n d id a t a m an q u é , p a ra ît-il, d ’y p e rd re la vie. F o u rb u , é re in té p a r l ’effroyable la b e u r de sa lab o rieu se cam pagne, il av a it ré so lu d ’a lle r se rep o se r à F alo-A lto , en C aliforn ie , à "♦.'000 k ilo m è tre s de son qu i, lu i, s’é ta it re tiré d an s sa p ro p rié té de H y d e-P ark p as trè s loin de New - Y ork. Le vo ilà donc p a r t i en t r a in spécial. M ais en ro u te , en p le in d é se rt de N evada, s ig n au x désespérés, a r rê t du tra in . O n tro u v e le garde-voie po i­g n ard é , v in g t-d eu x c a rto u ch es de d y n am ite et p lu s ie u rs k ilogs de la m ê­m e m a tiè re a s tu c ie u se m e n t d isposés le long de la voie.

M. H oover ne p o u v a it m a n q u e r de sau te r...

*» *L ’h e u re u x élu est M. F ra n k lin D.

R ooseveit. J ’im ag ine que c’est son n o m q u i l ’a re n d u p a r tic u liè re m e n t sy m p a­th iq u e . Q uand , b r i l la n t avocat du b a rre a u de N ew -Y ork, il fu t élu sén a­te u r d ’A lbany , la p lu p a r t de ses élec­te u r s l’av a ie n t c n \ tils de l’illu s tre T h éo d o re R ooseveit. Il n ’en est que le co u sin au c in q u ièm e degré e t il en a épousé la nièce. Il es t donc b ien de la fam ille . E t m êm e il com pte l ’i l lu s tre r e t éc lip ser son il lu s tre cousin . O n cite un e p a ro le de lu i qu i fa it b ien a u g u re r de sa m a g is tra tu re . Com m e on a d m i­ra i t u n jo u r ses belles p ép in iè res , il a u ra i t d it : « T héodore é ta it le Roose- v e lt q u i a b a tta i t les a rb re s . Moi, je su is ce lu i qu i les p la n te ». L a p resse a llem an d e est réservée . L a p resse fra n ç a ise lu i e s t g én é ra lem en t sym ­p a th iq u e .

P e rtin a x , d an s VEcho de P aris, le tro u v e p lu s o u ver t que son p réd éces­seu r. N ous lu i la isso n s la p a te rn ité du ca lem bour. « Il e s t p lu s lib éra l, d it-il, p lu s souple que son r iv a l m a lh e u ­reux ... les h o m m es les p lu s capab les l ’a s s is te ro n t ».

O n rap p e lle q u ’il fu t, p e n d a n t la g u e rre , l ’u n des p lu s ch au d s p a r t i ­san s de l’in te rv e n tio n am érica in e . C o llab o ra teu r fidèle du P ré s id e n t W ilson , « son énerg ie fu t d irigée vers la co n d u ite de la g u erre , a u ta n t q u e celle de W ilso n l’é ta it v e rs la conclu ­sion de la p a ix ». C’est lu i s u r to u t qu i o rg a n isa la chasse au x so u s-m arin s e t le b a rra g e de m in es qu i fe rm a it la m e r du N ord, des O rcades au x côtes de N orvège.

* *U ne tâch e fo rm id ab le a tte n d le n o u ­

veau P résid en t. A l’in té rie u r : lesd iverses in d u s tr ie s a rrê té e s p a r s u r ­ou tillag e e t su rp ro d u c tio n ; les d é ­bo u ch és ex té rie u rs re s tre in ts ou fe r ­m és p a r u n e é lévation d ém en te des ta r ifs .

D ans l’a g ric u ltu re , les d e tte s des fe rm ie rs se m o n ta n t à p lu s de 12 m il­lia rd s et dem i de d o lla rs ; p lu s de 800.000 fe rm es sa isies au co u rs de l’a n n ée d e rn iè re ; u n e p re m iè re grève agrico le , é ten d u e à onze E ta ts du

Récsmpsoses hoiiGrifiques dans rEnseipemfint primaire

Nous relevons dan s la liste des d e r­n iè res récom penses honorifiques acco r­dées au p e rso n n e l en se ig n an t, les nom s d ’in s titu trice s et in s titu te u rs su iv an ts :

M édaille d’argentMme Couplet, à Creil.M. A ubin , à O rm oy-V illers. _M. P ro th a is , à N ogent-sur-O ise . -

Médaille de bronzeM. P oncet, à Creil.Mme P riv â t, à V in eu il-S t-F irm m .M. Loir, à Coye.M. David, à Cham bly.M. B izouarne, à P ont-S te-M axence. Mlle H aland M., à Creil.

Mention honorableMme M ichel, à L am orlaye.M. B oucher, à S a rro n .Mme F ilsoie, à C hantilly .M lle M eunier, à V ille rs-S t-P au l. Mme B rû lé à Coye.Mme T hiéfine, à Creil.Mlle H estin , à L am orlaye.Mme R en au lt, à S t-V aast-les-M ello. Mme D em aison, à C hantilly .Mme L acroix, à G illocourt.

M oyen-O uest, en sep tem b re ; l ’a n n o n ­ce d ’u n e a u tre grève p lu s im p o rta n te enco re avec « m arch e su r W a sh in g ­to n » (les c u ltiv a te u rs son t obligés de v en d re le u r b lé à 20 cen ts le bo isseau a lo rs q u ’il le u r rev ien t à 90 cen ts) — Le com m erce in té r ie u r « en som ­m eil »... Les p e tite s b an q u e s en fa il­lite, les g randes, en d ifficultés. E n fin , à l ’en trée de l’h iver, u n e a rm ée de q u e lq u e douze m illio n s de chô­m eu rs affam és, a ig ris ».

N ous e m p ru n to n s ces in d ic a tio n s à u n exce llen t a r tic le de G eorges Le- c h a r tie r d an s le Jo u rn a l des D ébats. E lles n o u s p e rm e tte n t de m e su re r l’é ten d u e de la crise q u i sév it au x E ta ts-U n is . »« »

A l’ex té rieu r, la s itu a tio n ri’es t p asp lu s b rilla n te et, su r ce p o in t, elle n o u s in té re sse d irec tem en t.

C’es t d ’ab o rd le m o ra to ire de ju ille t 1931 q u i a serv i que lq u es in té rê ts b a n ­ca ires am érica in s , m ais a p ro d u it beau co u p de tro u b le d a n s la s itu a tio n m ond ia le .

C’est en su ite , à G enève, l ’a tt i tu d e d ic ta to ria le des E ta ts -U n is , le u rs in ­te rv e n tio n s b ru ta le s e t s im p lis tes , « à l ’é c a rt des re sp o n sab ilité s » qu i en a affaib li le p re s tig e san s r ie n a r ra n g e r p a r a illeu rs .

P o u r rem éd ie r à ce tte double série de d ifficu ltés, M. F . D. R ooseveit a to u t u n p ro g ram m e « d ém o cra tiq u e ».

R éd u c tio n des d épenses in u tile s ; — ab o litio n des co m m issions e t fonc­tio n n a ire s in u tile s ; — ré o rg a n isa tio n des b u re a u x et services d u g o u v ern e­m en t ;

S u p p ress io n des tax es p ro h ib itiv es ;P a ix avec to u t le m onde et a r r a n ­

g em en ts des d ifférends in te rn a tio n a u x p a r voie d ’a rb itra g e ;

•— p as d ’in te rv e n tio n d a n s les affai­re s des. a u tre s n a tio n s ; — inv io lab ilité des tra ité s ; — m a in tie n de la bonne foi e t de la b o n n e vo lon té d an s les c o n tra ts fin an c ie rs ; — ad h ésio n à la C our de la H aye ; — m a in tie n du pacte de P a ris , ab o lissan t la g u erre com m e in s tru m e n t de p o litiq u e n a tio ­n a le e t re n d u effectif p a r des c lauses f ix an t des co n su lta tio n s e t c o n fé re n ­ces en cas de m enace de v io la tio n des tra ité s ; — acco rd in te rn a tio n a l p o u r la ré d u c tio n des a rm em en ts ; — m a in ­tien de la d o c trin e de M onroë — et des d e tte s de g u erre ...

*★ *

O n espère que c e rta in s p o in ts de ce p ro g ram m e se ro n t m odifiés. C’est là, d it-on , u n p ro g ram m e électoral... P e u t-ê tre se ra it-il sage de ne p as m e t­tre tro p d ’e sp o irs d an s le p ro g ram m e, m a is d av an tag e d a n s l ’énerg ie de l ’hom m e et d an s son in te llig en ce de la s itu a tio n . E st-ce su r son p ro g ram m e ou s u r son nom que s’es t fa ite l’élec­tio n du P ré s id e n t R ooseveit, ou p lu tô t l ’é lection de ses é lec teu rs, c a r c’est seu lem en t le deux ièm e lu n d i de j a n ­v ie r que ceux-ci é liro n t effectivem ent le P ré s id e n t ?

O n ne s a u ra it le d ire exac tem en t. U ne chose seu lem en t es t c la ire , c’est la c o n d am n a tio n fo rm elle de la p o li­t iq u e de M. H oover qu i « re s te ra d an s l ’h is to ire le p lu s im p o p u la ire des P ré ­s id en ts des E ta ts -U n is ».

U ne a u tre enco re e s t n o n m o ins c la ire — et c’est p e u t-ê tre , à v ra i d ire , la p lu s c la ire de to u tes , c’es t que les A m érica in s en on t assez de la p ro h ib i­tion .

A. Ch e n e t .

Ccmité d’trntente des Associations d'Anciens Combattants

et Victimes de la Guerre du département de l’Oise

Fédération des Groupes Commerciaux e t in d -strie ls de m ise

POUR LA DEFENSE DE NOS DROITS

Le Comité d’E n ten te des A ssociations d ’A nciens C om battan ts et V ictim es de la G uerre du d ép a rtem en t de l’Oise, en p le in accord avec la C onfédération N a­tionale des A nciens C om battan ts o r ­gan ise , p o u r le d im anche 13 novem bre deux m eetings destinés à m an ife s te r la volonté u n an im e des A ncierts C om bat­ta n ts de ne p as la is se r p o rte r a tte in te à leu rs d ro its ac tu e llem en t m enacés.

L’un de ces m eetings a u ra lieu à B eauvais, salle des V ariétés, à 10 h eu ­res du m atin .

L’au tre , à Creil, à l ’an c ien G arage R enau lt, 71, ru e G am betta, à 15 heu. res.

Tous les A nciens C om battan ts t i tu ­la ire s de la carte son t trè s in s ta m ­m en t inv ités à p re n d re p a r t à l ’u n ou à l’a u tre de ces m eetings.

Le secré ta ire ,P. B ufïard.

JURISPRUDENCE

E m ploi du Blé em p o iso n n éIl est rappelé aux agriculteurs que le

blé empoisonné à la strychine est auto­risé uniquem ent pour la destruction des campagnols, et doit être obligatoirem ent déposé dans les trous pour le soustraire à la consom m ation du gibier.

P our la destruction des corbeaux, le blé est rigoureusement in te rd it et l ’on doit Îîdrg emploi du maïs*

IL FAUT ECLAIRER LES BROUETTES

Le T rib u n a l civil d ’A m iens v ien t de -ren d re u n ju g em en t qui se ra , a ssu re t-on , soum is à la Cour.

Il estim e que le so ir venu , les b ro u e t tes doivent, tou t comme les vo itu res, ê tre m un ies d ’un systèm e d ’éc la irage v isib le de l’a rr iè re .

U ne ju risp ru d e n c e est a in s i créée, com m e il en fu t to u t d e rn iè rem en t

! p o u r les « pousse ttes » de b o u lan g er, I désorm ais assim ilées à dns véhicules.

Nous re n d ro n s com pte d an s no tre p rociia in num éro de l ’assem blée géné­ra le ann u elle qui s ’est tenue d im an ­che d e rn ie r à Com piègne, sous la p ré ­sidence de M. M auny, son p résid en t, e t qui a obtenu un g ran d succès.

Nous tenons cep en d an t a en pub lie r a u jo u rd ’hu i l ’o rd re du jo u r qui a été voté.

Ordre du Jour :

La F édéra tion des G roupes Com m er­ciaux et In d u s tr ie ls de l ’Oise réu n ie à Com piègne, le 6 novem bre 1932, en son XIIU C ongrès, sous la p résidence de M. Em ile M auny, son p résid en t, a ssisté de M essieurs les m em bres du bu reau , et de M essieurs les p ré s id en ts et délé­gués de,s 28 G roupem ents ou U nions affiliés. ?

A près avo ir en ten d u le ra p p o r t m o-' al de son p ré s id en t et lés conférences

de M. Louis B illiet, délégué de l ’Union des In té rê ts Econom iques e t M. V ictor; C onstant, conseille r m u n ic ip a l de P a ­ris, ancien^ député, p ré s id en t ad jo in t de la C onfédération des G roupem ents C om m erciaux et In d u str ie ls de France- ex p rim e à ces deux im p o rtan ts G rou­pem ents sa fidélité dan s la p ers is tan ce de l ’action com m une engagée et m a in ­tenue p a r eux depu is de longues a n ­nées, sous la hau te im pulsion de leu rs d is tingués p ré s id en ts , M essieurs E r­n est B illiet e t A ndré de P a lo m éra à qui elle ad resse ses sen tim en ts de resp ec­tueuse- g ra titude .

Vœux

La F édéra tion p ro fondém en t ém ue en face des d an g ers qui m en acen t nos F i­nances et no tre Vie Econom ique, ré ­clam e in stam m en t du G ouvernem ent et du P a rlem en t

1. L’assa in issem en t de toute u rgence de nos finances p o u r o b ten ir l ’équ ili­bre budgéta ire .

2. La réduction gén éra le dos d épen ­ses de l’E tat, des d ép artem en ts et des com m unes p a r des économ ies sévè­res.

3. L’a ju s tem en t des tra item en ts e t in ­dem nités des fo n c tio n n a ires en équiva­lence avec les réduc tions réa lisées dan s le Com m erce et l ’In d u strie .

4. La d im inu tion de no tre dette v ia ­gère p a r la su p p ress io n des abus dans 'a ttr ib u tio n et le cum ul des re tra ite s

e t des pensions.5. La réduction des im pôts en ré a li­

sa n t l’égalité e t la su p p ressio n de l’in ­qu isition fiscale.

6. La refonte e t s im plification de la loi des A ssu rances Sociales.

7. La réa lisa tio n des prom esses fa i­tes p a r le G ouvernem ent au m om ent du vote de la Loi des F in an ces de ne pas p o r te r a tte in te aux d ispositions lé­gales su r la durée du trav a il et consé- quem m ent re je t p a r le G ouvernem ent de la p roposition ita lien n e au B. I. T. de l’in tro d u c tio n de la sem aine de 40 heures dan s no tre lég isla tion .

8. L’étude d’une réform e généra le co m p o rtan t la ren o n c ia tio n de l’E tat des d ép artem en ts et des com m unes aux e n trep rise s com m erciales e t in ­d ustrie lles e t à de nouveaux m onopo­les.

9. Une su rv e illan ce active de la d is­tr ib u tio n des p rim es de chôm age et p ro tec tion efficace de la m a in -d ’œ uvre F ran ça ise aux lieu et p lace de la m ain - d’œ uvre é tran g ère .

Cet o rd re du jo u r et ces vœ ux sont adoptés à l ’u n an im ité .

Le p ré s id en t Em ile M auny, lève la séance à 17 h eu res 40 ap rès avo ir à nouveau rem ercié les p e rso n n a lité s p résen tes e t les au d iteu rs a in s i que les m em bres de la P resse e t enfin la m u ­n ic ip a lité qui p e rm it de te n ir le Con­grès dan s le T h éâ tre m unicipal.

CONGRÈS DES GONTRIBliSBLISLe C ongrès de la F édéra tion des

S ynd icats des C ontribuables s’est ten u la sem aine d e rn iè re à P aris.

L’em pressem en t avec lequel son t ac ­courus, de tou tes les rég ions de F ra n ­ce, les délégués ch a rg és de re p ré se n ­te r le u r sy n d ica t ou le u r g roupem ent au Congrès don t les tra v a u x on t p ris fin sam ed i n ’est q u ’une ind ication , ve­n a n t s ’a jo u te r à ta n t d ’au tre s , de la la s­situde du con tribuab le fran ça is , qui en a v ra im en t assez de s ’en ten d re p ro ­m ettre périod iquem en t un a llègem ent du fa rd eau fiscal qui pèse su r ses ép au ­les e t de co n sta te r que chaque p ro ­m esse a in s i faite e s t in v a riab lem en t su ivie de m esu res lég isla tives a y a n t au co n tra ire , p o u r effet im m édiat, d ’ag ­g ra v e r ses charges.

P a rm i les réso lu tions adoptées p a r le C ongrès, m en tionnons p a rtic u liè re ­m en t celles qui ten d en t :

A l’an n u la tio n des d ispositions vo­tées en ju ille t d e rn ie r, a g g ra v a n t le ta u x de l’im pôt gén éra l su r le revenu et a u g m en tan t les taxes posta les e t té ­léphon iques ;

A la m ise en ap p lica tio n d ’u rgence de la loi d ’avril 1930 p rév o y an t la su p ­p ression de la p a ten te su r les locaux d ’h ab ita tio n ;

A l’am nistie en fav eu r des em ­p loyeurs condam nés p o u r n ’avo ir pas fa it im m atricu le r au x a ssu ran ces so­ciales ceux de leu rs em ployés qui se re fu sa ien t à cette im m atricu la tion .

Le « Souvenir Français » dans TOise

Le « Souvenir F ra n ç a is » d on t le dé­légué gén éra l p o u r l ’Oise e s t M. le Comte A rnau ld D oria, va faire cé léb rer une messe solennelle p ou r le repos de l’âm e des Soldats m orts p o u r la F ra n ­ce, dans le d ép artem en t de l’Oise, au cours de la g ran d e guerre .

Cette cérém onie qui se ra p résidée p a r Son Excellence M gr l’Evêque de B eau­vais, au ra lieu à V erberie, le d im anche 20 novem bre p ro ch a in à 10 h eu res, en l ’églfée paro issia le .

A l’issue de la cérém onie, les au to ­rités civiles, m ilita ires et re lig ieuses se ren d ro n t au c im etière n a tio n a l F ra n ­co-Anglais, où des fleurs se ro n t dépo­sées et u n d iscours p rononcé p a r le re ­p résen tan t du « S ouven ir F ra n ç a is ».

Assurances SocialesM algré les av e rtissem en ts a n té r ie u ­

rem ent donnés, c e rta in s em ployeurs et a ssu rés co n tin u en t à conserver lo n g ­tem ps ap rès le u r échéance des feu illets de co lisations m alad ie d o n t la rem ise est exigible d an s les d ix p rem ie rs jo u rs de chaque trim estre .

Il est en conséquence rap p e lé aux in téressés que si p a r m esu re de sim ­plification les a ssu je ttis reço iven t do­rén a v a n t en tem ps voulu le u r ca rn e t an n u e l co m p ren an t une ca rte v ie illes­se et q ua tre feu ille ts m alad ie , ces nou ­velles m esures ne d é rogen t en rien aux règ les an té rie u res de la rem ise tr im es­trie lle des p ièces périm ées. Celles-ci son t déposées so it dan s u n b u re a u de poste, so it au serv ice d ép artem en ta l des A ssu rances Sociales. Si les récé­pissés o n t été p réa lab lem en t rem plis, le ta lon à dé tach er se ra p o u r chaque pièce au ss itô t rem is au d ép o san t p a r le b u reau de poste ou expédié u lté rie u ­rem en t p a r le serv ice d ép artem en ta l.

L’échange tr im estr ie l est trè s im por­tan t, c a r s’il n ’est p as respecté , le d ro it aux p res ta tio n s se ra refusé à l’a ssu ré et à ses ay an ts-d ro it, sa n s p ré jud ice p o u r l ’em ployeu r du p a iem en t des in ­té rê ts de re ta rd p rév u s à l ’a rtic le 2 . de sa loi.

En outre , l ’a ssu ré qui, a y a n t subi le précom pte s u r ses sa la ire s , se v e rra it éven tuellem ent re fu se r ses d ro its aux p resta tio n s p o u rra it, en v e rtu de l’a r ­ticle 1382 du code civil, en dem an d er ré p a ra tio n à son em ployeur don t la resp o n sab ilité civile s e ra it a in s i en g a ­gée p a r le sim ple fa it de l ’in o b serv a­tion des p re sc rip tio n s ci-dessus r a p ­pelées.

* *ELECTION DES REPRESENTANTS

DES EMPLOYEURS A L’UNION DEPARTEMENTALE DE REASSU­RANCEEn vue de l ’élection de six re p ré se n ­

ta n ts des em ployeurs au Conseil d ’ad ­m in is tra tio n de l ’U nion dép artem en ta le de réa ssu ran ce , chaque g rou p em en t p rofessionnel sy nd ica l non ra ttach é aux pro fessions ag rico les ou fo restiè ­res a y an t son siège dan s l ’Oise, e s t a u ­torisé à d ésig n er d ’office un re p ré se n ­tan t, d on t le nom e t l ’ad resse se ro n t notifiés au P ré fe t p o u r le 30 novem bre au p lus ta rd . Les perso n n es a in s i dési­gnées se ro n t u lté rie u re m en t convo­quées en une réu n io n com m une à la P réfec tu re p o u r p ro céd er à l ’élection des six re p ré se n ta n ts d ’em ployeurs au Conseil do l’U nion.

' Les associa tions p ro fessionnelles p a ­trona les constituées sous le rég im e de la loi du p rem ie r ju ille t 1901, p o u rro n t égalem ent p a r tic ip e r à l’élection des six re p ré se n ta n ts d ’em ployeurs. T ou­tefois, ceux de ces g ro upem en ts qui v o u d ra ien t se vo ir rep résen tés à l’é­lection p a r u n délégué comme c i-des­sus, d ev ron t en fa ire p a r t au P ré fe t av an t le 15 novem bre.

En ou tre , les é tab lissem en ts a y a n t leu r siège d ans l ’Oise, qui se ra ie n t af­filiés à u n sy n d ica t n a tio n a l ou à une association n a tiona le , p o u rro n t dem an ­d er a v an t le 15 novem bre, p a r l ’in te r ­m édia ire de le u r g ro u p em en t n a tio n a l au P ré fe t de l’Oise à ê tre convoqués, en vue de désig n er p a r p ro fession u n délégué qui p a rtic ip e ra it à la désig n a­tion des a d m in is tra teu rs de l ’U nion des rep résen tan ts des em ployeurs, d an s les m êm es conditions que les délégués ac­créd ités p a r les sy n d ica ts ou assoc ia ­tions p ro fessionnelles sus-v isés.

A traversP harm ac ie o u v e rte i

‘Dimanche N ovem bre . — Pharmacie Lesage, Place Henri-lV.

Automobilistes veillez à la qualité de Féclairaye a rrière de votre voiture

T out d e rn iè rem en t encore le M in is­tère de l’In té r ie u r ra p p e la it au x serv i­ces de police de veiller à l ’exécution de cette p resc rip tio n et de re lev e r toute in fraction .

A d ifféren tes rep rises , nous avons rappelé au x au tom obilistes d’avoir à veiller à ce que la p laq u e a rr iè re de leur véhicu le soit su ffisam m en t éc la i­rée po u r que les n u m éro s a p p a ra isse n t à la m êm e d istance et au ss i lis ib le ­m ent la n u it q u ’en p le in jo u r.

Cette p rescrip tio n est v ieille de 11 ans. P a r c ircu la ire , elle a été de nou ­veau notifiée au x services de police du M inistère de l ’In té rieu r, il y a u n an, pu is au m ois de ju in dern ier. A ussi est-ce p a r cen ta ine , chaque sem aine , que les gen d arm es sont obligés de fa i­re des con traven tions d an s no tre a r ­rondissem ent.

Nous in sistons donc au p rès des con­ducteurs po u r q u ’ils vérifien t le u r é- cla irage ou q u ’ils fa ssen t in s ta lle r des plaques de police lu m in eu ses qui leu r éviteront b ien des désag rém en ts,

Petite ChroniqueON PEUT PHOTOGRAPHIER

à n ’importe quelle distance la nuit ou dans le brouillard

Le p ro g rès es t trè s cap ric ieux , b ien, souven t on n ’a pas le tem ps de s ’a p e r­cevoir des av an tag es qu ’il nous concè­de que nous som m es am enés à. co n sta ­te r les en n u is qui en résu lten t.

N otre époque a été p riv ilég iée p a r b ien des découvertes sen sa tionne lles.

F au t-il c ite r l ’autom obile to u t à fa it à ses débu ts, il y a quelque tre n te ans. D’im m enses av an tag es son t a ttach és à ce m oyen de locom otion : rap id ité , con­fo rt,, com m odité, p o u r ne c ite r que les p rin c ip au x . M ais hélas, com bien d’ac­ciden ts son t venus je te r le deuil dans les fam illes. Et la rou te qui a p p a r te ­n a it à tou t le m unde est devenu la p ro ­p rié té du P neu . H asardez-vous m a in ­te n a n t à fa ire le d im anche une p ro ­m enade à b icyclette en fam ille ? A p­prochez-vous u n peu trop p rès de la b o rd u re d ’un tro tto ir s u r la rou te n a ­tionale ou essayez de la tra v e rse r m ê­m e si elle est cloutée : la m o rt vous guette . D ans nos belles forêts où nous a im ions ta n t à nous rep o se r dan s le calm e et la so litude, les rou tes fores­tiè res so n t des au todrom es et les c a r ­refours des cham ps d ’e n tra în e m e n t de cu ltu re physique . A utre question : si vous cueillez une Heur, il es t de bon ton p o u r en posséder la tige en tière , d ’é lo igner une vieille boîte de sa rd in es , d e rn ie r vestige d ’u n d é jeu n er sous bois.

Le té léphone lu i-m êm e est u n agen t p réc ieu x p o u r ceux qui s ’en serven t, on ne p e u t p lu s s ’en p a s se r : c’est m on avis. M ais ne p a rlo n s pas du m a rty re im posé au négocian t, au com m erçan t qui, toute la jo u rn ée est appe lé à p rê ­te r une oreille attentive, au x réc lam a­tions quelquefois justifiées des c lien ts et d ’y répondre , chose héro ïque, su r le ton le p lu s aim able. G royez-vous que tous ceux qui so n t em ployés à ê tre a ttach és à ce fil à l ’oreille san s a r rê t des jo u rn ées en tiè res , ne so n t pas les v ic tim es de cette belle inven tio n ?

P lu s nouveau , nous avons la T. S. F. R ien de p lus ag réab le que d ’éçouter les jo lis concerts que l ’E u rope nous en ­voie et quelle jo ie d ’ap p re n d re une nouvelle sen ta tionnelle av an t le quo ti­d ien du lendem ain . Ça c’est le bon côté.

M ais q u an d u n poste p lu s fo rt vient saccager la bonne h a rm o n ie des ondes de votre p o p u la ire 3 lam pes, q u an d un ag ité toutes fen ê tres ouvertes trouve le m oyen de d év erse r le trop p le in de son h a u t p a rle u r chez son voisin , alité ou fa tigué et qui ne dem ande qu ’à d o r­m ir tran q u ille . Ça c ’est le m au v a is côté.

Nous lisons dan s le Journa l cette a u ­tre découverte qu i nous in té resse :

« L o n d r e s , 29 octobre. — S e lo n le « D aily E xpress, quelques ch im istes « angla is du laboratoire d ’Ilfo rd {Es- « sex) ont découvert une préparation « dont la fo rm u le est tem ip secrète et « qu i p eu t rendre les p laques photo- « graph iques sensib les a u x rayons in - v. fra -rouges. Ces p laques p eu ven t scr- « vir à obtenir des photographies d ’ob- « je ts se trouvant à u n e d istance que « seu le lim ite la courbe du globe ter- « restre. L e brouillard et l’obscurité ne « constitiô fn t p as d ’obstacle à la prise « de vues à l’aide de ces p laques, et « les détails d ’une photographie p rise « à u n e d istance de q u inze ou trente « k ilo m ètres sont aussi ne ts que si elle « était p rise de p rès ».

V ous ju g ez l’im p o rtan ce de ce fa it d ivers en 10 lignes, m ais c’est tou t s im ­p lem en t no tre in tim ité qu i d isp ara ît.

Im ag inez-vous au ss i les in d isc ré ­tions com m ises le so ir p a r les In fra - R ouges. P lu s de d istance, Pœil du photo vous p o u rsu it san s m erci. A ttention je u n e s am o u reu x qui vous égarez, c ro y an t p a r n u it som bre ê tre à l’abri des in d isc re ts ! A tten tion lo in ta in s p ro m en eu rs qui vous éloignez dan s la cam p ag n e et qui croyez à l’iso lem ent p a r la d istance ! C’est fini, tou t est vu. C’est le consta t perpé tue l de l’adu ltère , tou t au m oins p o u r ceux qui y so n t ex­posés.

E t en su iv an t le p rog rès, peu t-ê tre v e rro n s-n o u s u n jo u r les in fra -ro u g es ne p lu s s ’a rrê te r su r les obstacles n a tu ­re ls qui constitu en t no tre m aison , no tre vie fam ilia le , no tre in tim ité . E t vous voyez tou tes les in d isc ré tio n s com m i­ses p a r ces ray o n s d iaboliques ? U n m auvais p la is a n t p re n d ra p la is ir à vous p h o to g rap h ie r en caleçon, en che­m ise de n u it ; m ais ne p én é tro n s pas p lu s loin dan s l’in tim ité de l’alcôve.

On se ra obligé de re v ê tir les m u rs des a p p a rtem en ts non p lus de ces m u l­tip les p a p ie rs p e in ts asso rtis à notre goût m a is de ces tris te s lam es de plom b qui seu les a u ro n t la p ro p rié té de p a ­ra ly se r la sensib ilité de la p laq u e pho­tog rap h iq u e . E t a in s i avec toutes les in v en tions avons-nous le rev ers de la m édaille .

Je va is m êm e p lu s loin, u n jou r, quelque sav an t m e ttra au pein t, u n ray o n in fra -b leu , ou in fra -v e rt, qui se­r a p a r ses effets in fra -tr ic id es , car il a u ra la p ro p rié té épouvan tab le de dé­voiler san s m erci, la p en sée in tim e de Chaque ind iv idu .

F in i : hypocrisie, flatterie, mensonge,

C L U B S P O R T I F

S E I M L E S I E N

Dimancho 13 Novembre 1932AU STADE DU C. S. S.

(Boulevard Pasteur)

Grands MatchesD £ B I E N F A I S A N C E

au proîit d'un jouour t C.S.S. MesseA 13 h. 15

ü. S. Chantilly (il) ■ ü. S. Institution St-Vinaent (1)A 15 heures

J. II. 0. St-Quen (1) contre C. S. Senlisien (1)

E N T R É E S A U S T A D E Tribunes places assises : 4 fr .

Pourtours : 3 fr .Membres honoraires : 1 f r .

L a carte de Membre honorairedonne droit aux Tribunes.

dissim ulation, on lira aussi facilem ent la pensée hum aine que l’on prend con­naissance d’une affiche «■ Cotty ».

Vous vous rendez compte de cet in ­dividu, soi-disant ami, vous adressan t ses m eilleurs vœux ? d’un orateur re­cueillant naïvem ent les bravos d’un au­ditoire ? d’une personne croyant à l’as­surance d’un am our im périssable ?... et crac sur le contact d’une étincelle, voir se dévoiler, comme sur un écran, exactem ent le contraire de ce qui vous a été adressé ou m urm uré.

Ghers lecteurs — de ce chaos in fer­nal, so rtira :

L a f in du m onde

Mais, après tout, vous ne savez réel­lem ent pas ce que je pense en écrivant cette chronique, pas p lus, p o u r le m o­m ent tout au moins, que je devine vos appréciations intim es sur ce que vous lisez !... Et puisque nous pouvons'en ­core conserver le secret de nous-m ê­mes, ne soyons pas les prem ières vic­times de cette découverte à venir.

En a ttendan t que la science, en sa­b ran t toutes nos illusions, nous mette dans la triste obligation, de m ettre Te grand point final à notre, pauvre hu ­m anité, je me hâte, si vous le voulez- bien, de poser le petit point term inus de ces élucubrations fantaisistes.

L e Sonneur.

MUSIQUE MUNICIPALELa Musique Municipale de Senlis cé­

lébrera la Fête de Saint-Cécile, le di­manche 27 novembre. Nous en donne­rons le programme dans notre prochain numéro.

LA FETE NATIONALE .DU 11 NOVEMBRE

Nous renvoyons à notre prochain nu­méro, le compte rendu de la Fête Natio­nale du 11 novembre qui s’est déroulée hier.

SOCIETE DE SECOURS-MUTUELSde Saint-François-X avier

La réunion m ensuelle de la Société au ra lieu dem ain dim anche à 18 heu­res, salle des Conférences à l’Hôtel de Ville.

OFFICIERS DE RESERVED’ARTILLERIE

La prochaine séance au ra lieu le m ardi 15 novembre, à 20 heures 30, au Q uartier Ordener.

RAPPEL DE DATESL’Amicale des Anciens Elèves de l’E­

cole de la rue de Villevert rappelle qu’elle a retenu pour dates de ses séan­ces : soirée du 8 décembre, matinée du dimanche 11 décembre 1932, soirée du 26 janvier et matinée du dimanche 29 janvier 1933.

— -

SOCIETEDES AGRICULTEURS DE L’OISEC’est le m ardi 29 novembre, à Senlis,

salle Jeanne d’Arc, à 14 heures 30 que la Société des A griculteurs de l ’Oise tiendra son assemblée générale trim es­trielle à l’issue de laquelle elle décer­nera les récom penses aux bons ou­vriers agricoles et aux lauréats du con­cours de bonne tenue de fermes de l ’arrondissem ent de Senlis.

Les agriculteurs sont invités à assis­te r nom breux à cette remise de récom ­penses pour en rehausser l ’éclat et fê­ter, comme ils le m éritent, tous les lau ­réats.

A midi, Hôtel des Arènes, banquet auquel sont conviés tous les agricu l­teurs et, en particu lier, les ouvriers ré ­compensés et leurs patrons ; nous de­m andons à ces derniers d’offrir ce dé­jeuner à leurs ouvriers.

Le p rix est fixé à 30 francs, service compris.

Se faire inscrire et faire inscrire ses ouvriers à ce banquet, dès m ain tenan t et faire p arv en ir les fonds à M. BOU­TON, D irecteur de la Société des A gri­culteurs de l’Oise, 7, rue du Palais de Justice, à Beauvais, avant le 15 novem­bre, d ern ier délai.

Page 2: LE DE L'OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_11_13_MRC.pdf · u*» bureaux de poste. L’abonnemeut est pafa‘î»o rt avance cl conlinue de plein droit

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Conseil MunicipalLe Conseil m un ic ipal a ten u une ré u ­

n ion l ’au tre sem aine sous la p ré s id e n ­ce de M. Félix Louât, m aire.

E ta ien t en ou tre p ré sen ts : MM. H en- neq u in e t L epape, ad jo in ts ; MM. B ar- dou, D octeur C iiastel, L esage, T h irio n , G rim bert, F rig a u lt, P ie r ra rd , G azeau, C hasta ing , L evasseur, Hailo, W aru sfe l, Escavy.

M. H enry Escavy a y a n t été désigné com m e sec ré ta ire , M. le M aire fa it con­n a ître à ses collègues les ra iso n s qui on t m otivé la réun ion . M. Schm id t se p la ig n a n t d ’un b ru it q u ’il considère com m e g ê n a n t p a r su ite de la m ise en num vem énl. ffês ap p a re ils c iném alo- g rap h iq u es du th éâ tre c iném a a ac tio n ­né M. C lara e t la Ville de Sentis. Cette d e rn iè re aux term es de la loi de 1884 m odifiée p a r la loi de 1905 p our être ad ­m ise à este r en ju s tice doit être au to ­risé p a r le Conseil m unic ipal.

M. C hastaing , conseille r m u n ic ip a l, avoué de la ville donne son avis su r l’in stan ce engagée p a r M. Schm idt. P lu s ieu rs conseillers in te rv ie n n e n t d an s le d ébat e t l ’u n d’eux fa it a llu ­sion à un refus qu i a u ra it été opposé au d em an d eu r au procès p o u r bénéfi­c ie r év en tuellem en t d’une location de ja rd in .

F in a lem en t, à l ’u n an im ité , lè Conseil au to rise M. le M aire à d éfend re la ville à l ’in stan ce engagée dev an t le tr ib u n a l civil de Senlis p a r M. Schm idt.

Les can tin e s sco la ires don t nous avons p a rlé d ans notre- p récéd en t n u ­m éro von t fo n c tionner incessam m en t. U ne com m ission es t désignée p o u r ch o is ir les en fan ts des fam illes nom ­b reu ses appelés à bénéfic ier de cette œ uvre sociale trè s in té re ssan te , elle est com posée de MM. le D octeur Chastel, B ardou et Lesage.

Les an c ien s m em bres • ré p a r ti te u rs in te rn e s et ex te rnes et su p p léan ts son t renom m és p o u r u n an.

MM. B ardou, T h irion , M oquet, P ie r- rard^ e t Hallo so n t désignés p o u r fa ire p a r tie dè la com m ission de ré p a rtitio n du legs B oucher à c inq fem m es veuves.

Les h a b ita n ts du q u a rtie r de la rou te de C répy, q u a rtie r qu i s ’ag ra n d it, p a r une pétition tran sm ise à la M un ic ipa­lité , so llic iten t une am élio ra tion dans l ’éc la irage de le u r route. M. le M aire fa it re m a rq u e r que deux becs su p p lé ­m en ta ire s on t été cép en d an t in sta llés il n ’y a pas b ien long tem ps. Cette pé­titio n va donc ê tre revue p o u r son s u r ­plus.

M. P ie r ra rd dem ande la p aro le e t s i­g n a le le m au v a is état de l’égout p rès la p ro p rié té Y in ion t à l ’ang le de la rou te de Crépy. Cet égout a p p a rtie n t aux P o n ts et C haussées et l ’eau va su r un te r ra in a p p a r te n a n t à la C om pagnie du N ord. La M unic ipalité va s’occuper de cette situa tion .

M. P ie r ra rd v o u d ra it au ss i u n m eil­le u r éc la irage de la ru e de la R épubli­que. La C om pagnie du gaz et de l’élec­tr ic ité ex am in era ce point.

A la su ite d ’une in te rv en tio n de M. P ie rra rd et de M. G azeau, une p ro te s ­ta tio n énerg iq u e se ra ad ressée à l’ad ­m in is tra tio n com péten te, les P . T. T. o u v ra n t ce rta in es voies ou ce rta in s tro tto irs p o u r v érifier leu rs câbles, m ais ne re p la ç a n t pas les pavés ou les tro tto irs convenablem ent.

M. Hallo s ignale que p a r su ite de la p lace de l’Hôtel de V ille devenue g ared e s n u fc o -o c tr s , i l s e r e c i t u t i l e d e m e t t r een h arm o n ie l’horloge de l ’Hôtel de V il­le avec l ’heu re de P a ris . Or, on consta te tous les_ jo u rs q u ’elle avance, p resq u e cen ten a ire , c’e s t la v ieillesse qu i la fa it avancer... en effet, elle avance de 5 m i­nu tes p a r 24 heures. M. le M aire d it que p o u r so n g er à son rem placem en t, c ’e s t u n e grosse affaire d o n t il a été d é jà question . En a tte n d a n t, M. R ous­sel, le dévoué concierge la su rv e ille ra tous les jo u rs p o u r q u ’elle n ’aille pas tro p vite.

P e rso n n e ne peu t re n se ig n e r M. H. E scavy, qui v o u d ra it-co n n a ître si on a des nouvelles du coq du clocher de no­tre ca thédra le , M onsieur le M aire fa it re m a rq u e r : on a b ien re trouvé les a r chives, il fau t e sp é re r qu ’on re tro u v e ra b ien le coq et cette réponse nous la isse le p lu s g ran d espoir. M. L evasseu r de m an d e des ren se ig n em en ts su r les tra v au x du clocher, M. L ouât répond q u ’on a ttend l ’app ro b a tio n de la déli b é ra tio n du Conseil m un ic ipal.

M. T h irio n dem ande le tra ç a g e de li­gnes b lan ch es à ce rta in s en d ro its e t n o tam m en t p lace du Chalet, la M un ic i­palité p ren d note de ce désir.

A 21 heures, la séance est levée.

CONFERENCES DU LUNDILa p ro ch a in e conférence a u ra lieu

Mardi prochain, 15 novem bre, à 17 h eu ­res p récises. M. l ’Abbé THELLIER DE PONCHEVILLE y p a r le ra de L’Educa- tion Sociale au Foyer.

On p eu t encore se p ro c u re r des c a r­tes d ’ab o n n em en t à l’en trée .

Le p rix d’une p lace isolée est de b francs. P a r e r re u r on a réc lam é 10 fr. à la d e rn iè re conférence. On rem b o u r­se ra le tro p p e rçu au x p e rso n n es qui le réc lam ero n t à l ’en trée de la p ro ch a i ne réun ion .

On rem éd iera au c o u ra n t d ’a ir trè s g ê n a n t qui v ien t de la scène et incom ­m ode les sp ec ta teu rs des p rem ie rs ran g s .

En ra iso n du g ran d nom bre des au d ite u rs , on d isp o sera des chaises à la trib u n e , où l’acoustique est excellente, p o u r ceux qui n ’a u ro n t pu tro u v e r p la ­ce dan s la salle.

Le m êm e so ir, à 8 h eu res 30 p réc ises, à la Salle du C im etière S a in t-R ieu l, M. l ’Abbé THELLIER DE PONCHEVILLE d o n n e ra une seconde conférence su r ce su je t : Le Christ et la Fraternité hum aine.

Les ad h é ren ts de l’U nion des Ca­tho liques e t de la L igue P a tr io tiq u e des F ra n ç a ise s a in s i que les jeu n es y son t spéc ia lem en t invités.

E n trée lib re e t g ra tu ite . On p e u t y am en e r des am is.

PATRONAGE SAINT-RIEULC’est le samedi 19, en soirée et le d i­

m anche 20 en m atinée qu’auront lieu les séances récréatives du Patronage Saint- Rieul.

La nécessité de boucler un budget •compromis p a r les colonies de vacances et la réorganisation des équipes sporti­ves, la proxim ité de l’Arbre de Noël contraignent les directeurs de l’œ uvre à s’adresser à la générosité senlisienne.

Nous espérons que le fidèle et sym pa­thique public qui suit avec in térê t tou­tes les m anifestations de cette œuvre éducatrice répondra à l ’appel des orga­nisateurs.

On peut se p rocu rer des places, di­m anche prochain 13 novembre, au P a­tronage, rue du Cimetière-Saint-Rieul, de 8 heures à m idi, et les autres jours de la semaine, 19, rue de Villevert.

P rix des places : 5 fr. ; 3 fr. ; 2 fr.

SYNDICAT D’INITIATIVELe Comité du S. I. s’est réuni le sa­

m e d is novem bre, à 20 h. 30, à son siège, place de la Gare, sous la présidence de vl. Demoinet, président.

-Etaient présents : MM. Demoinet, p ré­sident; Louât, président d ’honneur; Daupeyroux, sous-préfet; W arusfel, con­seiller général; Lepetit, I. Prévost, vice- présidents ; Froyer, secrétaire ; Julien, trésorier ; Camus, Legrand, Hallo, Ra- guis, Despatin, Lepape, Vignon, Delor- me, Mercier, P ie rra rd , Ducüet, Boissay, Lesage, Escavy, Pluche, Langlois, Won- drak, Tacail.

Se sont fait excuser : MM. Fontaine, Dischgand, Sommaire, Bourdon, Mon- nier.

Le Secrétaire fait la lecture du pro­cès-verbal de la d e rn iè re Æ union, le ­quel est adopté à l ’unanim ité et sans ob­servations.

En ouvrant la séance, M. le Président, au nom du Comité, adresse ses souhaits de bienvenue à M. le Sous-Préfet et le rem ercie bien sincèrem ent d’avoir bien voulu venir partic iper à leurs travaux.

M. le Sous-Préfet rem ercie M. Demoi- net de ses aimables paroles et lu i dit qu’il était très heureux de répondre à l ’invitation qu’il a bien voulu lui adres­ser, sachant qu’il se trouverait au milieu de bons citoyens qui n ’on t qu’un désir, celui d’am éliorer leur cité et la rendre plus agréable, non seulement à ses ha­bitants, mais aux touristes. Il sait d’ail­leurs que c’est le grand souci du syndi­cat d’in itiative et de la M unicipalité de Senlis, et cette dernière vient de le prou­ver dans l’établissement de son plan d’a­ménagement et d’embellissement où tou­tes les am éliorations projetées ne tou­chent en rien à la vieille cité, dont le caractère si curieux et si p renant a été scrupuleusem ent respecté.

M. le Sous-Préfet rem ercie donc les Membres du Syndicat d ’in itia tive des ef­forts qu’ils ont fait jusqu’ici et les en­gage à persévérer dans la voie qu’ils se sont tracée et leur déclare qu’il sera tou­jours à leur côté pour les aider et facili­te r leur tâche dans la mecure de ses moyens. II tient à féliciter tout p articu ­lièrem ent M. Demoinet, le dévoué prési­dent du Syndicat et qui est en même temps sa cheville ouvrière et en term i­nant il exprim e le vœu que ce dernier reste encore de longues années à la tête de ce groupem ent si actif et si éminem­m ent utile.

L’approbation unanim e que recueille cette allocution témoigne à M. Demoinet que l’Assemblée est com plètem ent d’ac­cord avec le Sous-Préfet pour le voir res­ter à la tête du Syndicat d ’in itiative, et c’est avec beaucoup d’émotion que M. Demoinet déclare qu’il veut bien, devant les instances de ses collègues, leur con­tinuer sa collaboration.

La Route. — M. Raguis, ingénieur T. P. E., donne connaissance des travaux auxquels il va être procédé de suite en 1933 (rue de la République, faubourg Si- M artin, avenue de Montlévêque et route de la Ferm e de la Bulté à Fontaine-Chaâ- lis).

M. Boissay signale que les cyclistes ne peuvent se garer sur la partie de la route qui va du Poteau au tournan t de l ’Echi- quier. M. le Maire p rend note.

Assemblée générale. — Après décision, cette assemblée aura lieu le dim anche 11 décembre, à la Salle Jeanne-d’Arc. Une conférence sur la Bretagne avec projec­tions sera faite p ar M. Bertrand, de la Maison Guilleminot, avec interm ède d ’une pièce de comédie p a r d ’anciens m embres de la Muse. On y passera le film, de Senlis.

Epreuve de marche du 11 Novembre. — Comme les années précédentes, leS y n d i c a t O IT r ira d e u x p r i x «xix d e u x . pr<m iers arrivants.

Fantasia. — Concours H ippique.- Cette m anifestation aura lieu en mai. La date sera fixée après entente avec M. le Colonel com m andant le 4e Spahis Ma ru­sai ns.

Fête du Muguet. — Mettons cette fête à l’étude pour le prin tem ps prochain.

M. le P résiden t rend compte que l’ex­position d’horticu ltu re a obtenu un gros succès cette année et qu’il espère que celle de l’an prochain sera encore plus im portante.

Sur la proposition de M. Dèmoinet, le Comité vote une somme de cen t francs pour la cantine scolaire.

L’ordre du jour étant épuisé et p er­sonne ne dem andant la parole, la séance est levée à 21 h. 50.

POUR LES TUBERCULEUXLa réunion annoncée au profit de l’Of­

fice d ’hygiène sociale et de préservation antituberculeux de l ’Oise a eu lieu le di­m anche ü novembre, à la Cathédrale.

Une très nom breuse assistance avait tenu à m ontrer combien cette œuvre de la lutte contre les fléaux sociaux lui te­nait à coeur, en répondant avec empres­sement à l’appel lancé p ar le Comité senlisien, et particulièrem ent par sa très dévouée présidente, Mme André Tron- cin.

Son Excellence Mgr Le Senne, évêque de Beauvais, qui se trouve toujours pré­sent quand il s’agit de tém oigner sa sym­pathie et un bienfaisant appui à des œu­vres, avait accepté de venir p résider ]a cérémonie. Aussi, quand Son Excellence fit son entrée dans læ C a th é d r a le , a s s is ­tée de M. le chanoine Lambert, vicaire général, M. l’A rchiprêtre Dupuis et du Clergé de Senlis, le vaste édifice était absolument comble.

Le R. P. Sanson, après avoir salué Mgr l’Evêque, excusé la baronne Lejeune, se­crétaire générale de l’Œ uvre départe­m entale frappée p ar un deuil récent, et félicité le Comité Senlisien de son actif dévouement, a prononcé une allocution qui m ériterait d ’être diffusée dans tou­tes les communes de notre département.

L’éloquent p réd icateur ayant défini les diverses civilisations a ensuite lon­guement parlé des fléaux sociaux et mon­tré ce qui avait été fait, ce qu’il restait à faire pour com battre notamment la Tu­berculose.

Dans un v ibran t appel, le R. P. San­son a demandé aux assistants de donner, non pas une fois, au cours d’une céré­monie, mais de prendre la résolution d ’inscrire chaque année au budget du foyer, un c réd it afin de perm ettre de com battre de plus en plus activement ce terrib le fléau : La Tuberculose.

Le distingué prédicateur a entretenu les auditeurs de la Revue « Revivre » qu’il a fondée et qu’il dirige, nous le sa­vons, avec une autorité et un dévoue­m ent rem arquable.

Le salut solennel présidé par Mgr l’E- vêque a term iné cette belle réunion.

— ♦ ■

N ous a v o n s fa it e r r e u ren disant il y a 15 jours que « DIABOLÙ) (chez DU V A L , à Sen lis) se bornait à déboucher les canalisations sanitaires ob­struées : « D IA BO L » perm et aussi tou s le s n e t to y a g e s d iff ic ile s . 7435

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Î G . D E B R Â S ÎE X P E R T COMPTABLE

près le Tribunal de Commerce de Senlis

Agréé des Unions des Commerçants et Industriels

de Senlis et Chantilly

■»I .

1 3 , I P l a o e S r T e n - r i - I V *

SENLI S (Oi se)T ÉLÉPK . 2 8 2 762 |

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CONFRERIE DE SAINT-ELOILa Confrérie de Saint-Eloi célébrera

le sam edi 3 décembre 1932, la Saint-Eloi. A 10 h. 30, Messe en la Cathédrale.A l’issue de la Messe, Brioche chez M.

Vincent, cafetier, rue de Beauvais. Banquet p ar souscription à 23 heures,

H ô t e l d u N o r d , c h e z IVI. JUîSe faire inscrire chez MM. Lamiché et

Pillot, quincailliers. D ernier jour le 30 novembre.

A 21 heures et demie, Bal dans les Sa­lons de l’Hôtel Henri-IV.

ASSOCIATION AMICALE DES AN­CIENS ELEVES DE L’ECOLE PU BLI­QUE DES GARÇONS DE SENLISLes m em bres du' B u reau de l’A m icale,

se so n t réu n is le m erc red i 2 novem bre, sous la p résidence de M. D espatin , p ré ­sid en t, e t d ifféren tes décisions on t été p rise s au cours de cette réu n io n :

1° Les séances d ’e n tra în e m é n t au tir , re p re n d ro n t le d im anche 13 novem bre et se co n tin u ero n t, com m e les années p récéden tes, les deuxièm e e t q u a tr iè ­me d im anches de chaque m ois, de 9 h eu res à 11 heures.

2° P lu s ieu rs conférences p o p u la ires en voie d ’o rg an isa tio n a u ro n t lieu dans le c o u ra n t de l ’h iver.

3° L’A m icale s ’in sc r it p o u r la som ­m e de 50 fran cs à la so u sc rip tio n qui a p o u r b u t d’é rig e r u n m o n u m en t à A ristide B rian d , qu i fu t l ’ap ô tre de la paix .

4° P lu s ieu rs équipes de b ask e tt-b a ll vont_ fo n c tio n n er a u cours de la saison . Les jeu n es gens qui d é s ire ra ie n t p ra t i ­q u er ce sp o rt p eu v en t s ’ad re sse r p o u r tous ren se ig n em en ts à M. B e rn a rd V a­léry , d irec teu r sportif.

«* *Baskett-Ball

La p rem iè re e t la deuxièm e équipe dem ande m atch avec clubs de deux iè­me série , su r te r ra in adverse.

E crire à M. B e rn a rd V aléry , 1, ru e Léon F a u tra t, Sen lis (Oise).

UNION NATIONALEDES COMBATTANTS

Section de S en lisL a Section de l ’U. N. G. de Senlis a

o rg an isé , à l ’occasion du 11 N ovem bre 1932, une g ra n d e so u sc rip tio n à lots qu i a p le in em en t réussie . Les lo ts m a ­gnifiques offerts p a r les g én é reu x do­n a te u rs sen lis ien s a in s i que p a r quel­ques d o n a teu rs p a ris ie n s son t expo­sés d an s la v itr in e d u cam arad e R ous­seau , tap iss ie r, ru e du C hâtel e t m em ­b re du B u reau de l’U. N. G.

Ils a tte ig n e n t ac tu e llem en t le chiffre de 285, chiffre re sp ec tab le qui récom ­p e n se ra les h eu reu x g a g n a n ts du 20 novem bre.

Au nom des m em bres de la Section de Senlis de l’U. N. G. le B u reau re ­m ercie tous les d o n a teu rs qu i g râce à le u r générosité on t p erm is l’o rg a n isa ­tion de cette so u sc rip tio n qu i se rv ira à a lim en te r la caisse de secours de la Section.

La so u scrip tio n con tinue et le tirag e a u ra lieu le d im anche 20 novem bre, à ’Hôtel H enri-IV .

MORT DE M. Georges de PARSEVALNous avons appris avec beaucoup de

regret, la m ort survenue après quelques jours seulement de m aladie d’un mem­bre d ’une vieille famille senlisienne, M. Georges de Parseval, décédé dans sa 73e année.

Le défunt qui avait appartenu pendant de très longues années à la Compagnie du Chemin, de fer du Nord, avait tenu depuis le moment où il avait p ris sa re­tra ite à se donner encore plus active­m ent à plusieurs œuvres sociales et ca­tholiques de Senlis.

Après avoir été successivement secré­taire^ vice-président, il avait été désigné unanim em ent pour succéder au regretté M. Léon Fautrat, à la présidence de la Société de Secours -Mutuels de Saint- François-Xavier, société à laquelle il se consacrait avec un dévouement inlassa­ble et entouré de l’affection de tous. Au mois de janvier dernier, sentant le poids des ans, il avait dem andé d ’être rem ­placé dans cette fonction, mais l’assem­blée reconnaissante de ce que son Pré­sident avait fait et pouvait encore faire pour la m utualité et les assurances so­ciales, lu i renouvelait avec une touchante unanim ité un m andat de président pour une nouvelle période.

Son activité ne se bornait pas à la So­ciété de St-François-Xavier, son champ d’action s’étendait sur d ’autres œuvres, les écoles libres, la Gonférence de Saint- Vincent de Paul, le Conseil paroissial, les chem inots catholiques. Là, aussi, il sera vivement regretté de tous ceux qui appréciait son dévouement et sa modes­tie.

Tous ceux qui ont connu M. Georges de Parseval -— et ils sont nom breux — garderont le souvenir de cet homme de bien, qui, avec une grande modestie, répandait et faisait répandre autour des familles intéressantes une charité bien ordonnée.

Les obsèques du regretté défunt ont eu heu ce m atin, samedi en la Cathédrale, eii presence d ’une très nombreuse as­sistance.

A M. Gaston de Parseval, son frère, Mme Gaston de Parseval, sa belle-sœur et à tous les membres de la famille que’ cette m ort met en deuil, nous adressons nos plus vives et respectueuses condo­léances.

CONFISERIEBu Due de Saint-Simon

SENLIS, 44 , place de la HalleT é l é p h o n e 324

. K8*Baaas

B I S G UT I I ' E FT IT 2 C hoco lats - Bonbons - P e tit Beurre LU.

Spécialités pour baptêmes

A LA CORRECTIONNELLED ans son aud ience du 8 co u ran t le

tr ib u n a l co rrec tionnel de Senlis a con­dam né, p o u r vol de charb o n à la gare •

Lefèvre Joseph-L éon, 38 ans, jo u rn a ­lier, rue du Cim etière Sain t-R ieu l à Senlis, à 10 jo u rs de p riso n ;

B ou try P au l, 27 ans, jo u rn a lie r, m ê­me dom icile, à 7 jo u rs de la même peine.

CLUB SPORTIF SENLISIEN, Résultats des Matches du 0 Novembre

G. S. Senlis (1) et U. S. Balagny (1) font match nul, 2 à 2.

1 Après une partie très disputée, au dé­but de laquelie Balagny parut hésiter, les deux Equipes ne parv in ren t pas à se dé­partager.

Sentis eut 3 joueurs blesses et un autre mis sur la touche p ar l ’arb itre ; il s’en fallut de peu qu’il acquit le point vain­queur, mais les « noirs » ont réagi sé­rieusement dans les dernières m inutes et eurent pu tout aussi bien modifier le résultat de la partie en leur faveur.

Les spectateurs étaient nom breux et s’ils n ’eurent pas un jeu aussi b rillant que 8 jours auparavant, ils assistèrent néanmoins à un m atch serré et très i n ­téressant du commencement à la tin.

U. S. Institution Saint-Vincent (1) bat C. S. Senlis (2), p ar 3 à 1.

Les « étudiants » se sont affirmés à nouveau.

Si l’équipe réserve locale avait été au grand complet l’écart de 2 buts ne se se­ra it sans doute pas produit.

Remettons nos espoirs aux prochaines rencontres.

A. S. Luzarches (1) bat C. S. Senlis (3), p ar 3 à 1.

Ce score est flatteur pour les Senli­siens, car pour qui connaît la valeur de l’équipe visitée, on présum e que les « nôtres » ont dû sc défendre ; ils ont même fait mieux, puisqu’ils ont sauvé l’honneur...

M A T C H E S D E B IE N F A IS A N C E du 13 Novembre 1932

A SENLIS, Stade du C. S. S.A 13 h. 15, U. S. Institu tion Saint-Vin­

cent 1(1) contre U. S. Chantilly (R).Sur leur forme actuelle, les « étu­

diants » doivent triom pher assez nette­ment des Cantiliens dont l’équipe a ce­pendant acquis de sérieux résultats au cours de cette saison.

Cette rencontre s’annonce très in té­ressante.

A 15 heures, Jeunesse Athlétique St- Ouen (J. A. G.) (1) contre C. S. Senlis (1).. Le Ç. S. S. (1) devait rencon trer l ’U.S. ' Soissonnaise, p ar suite d ’une erreur les Soissonnais sè sont engagés ailleurs et Senlis n ’avait plus de match, quand une dém arche de dernière heure vient de donner aux sportifs senlisiens l’oc­casion de voir un m atch superbe.

Qu’on en juge : L’équipe prem ière de la J. A. O. Saînt-Ouen vient à Senlis.

La J. A. O. est connue, ex-club de di­vision d’honneur où elle partic ipa it aux cham pionnats de Paris avec le Red Star et autres ténors, actuellem ent en prom o­tion de division d’honneur avec Mon- treuil, Ghoisy, qui vient de battre àReims en Coupe de France le Stade Ré­mois, club de division d’honneur duNord-Est, la J. A. O. est évidemment d’une classe hors série pour les Senli siens.

Son équipe, bien qu’amputée p ar l’ab sence de trois sélectionnés sera toutaussi redoutable.

Voici sa com position :R o s s e t

D a l b y S e r v a t(sélect.)

G é n a r d , L a g u e r r e , B r i s e m o n s , (sélect.) (sélect.) (sélect.)

COUTEN, LABRO,(sélect.) (sélect.)

R o b e r t , P r i e t o , A l i , a r t

(sélect).Couleurs : bas rouge, culotte bleue,

maillots : noir et rouge rayés verticale-T n c i x t . -A .i'T )iti*e : ÜVI. T e r r o i n e .

Que présentera Senlis devant team ?

Après une belle partie contre le Ra cing, qui n ’a pas digéré sa défaite et a demandé à revenir à Senlis p rendre sa revanche. Les Senlisiens, contre Bala- gnÿ ont fait une partie assez* terne, bien que très disputée ; les 3 points au vain­queur en étaient la cause; dim anche ce souci n ’existera pas et du beau jeu est à prévoir ; les locaux auront fort à faire pour ne pas être surclassés.

Un sérieux appoin t à noter par la ren ­trée et l’incorporation de quelques joueurs dans l’équipe prem ière.

Malgré quelques buts inévitables, les Senlisiens se com porteront bien.

Entrées au terra in : Tribunes (places assises), 4 francs; pourtours, 3 francs. Membres honoraires ; 1 fr. (la carte sera exigée à l’entrée, nous rappelons qu’elle donne droit aux Tribunes). t. Le produit du m atch est destiné à un joueur du C. S. Senlis sérieusem ent bles­sé.

Voici l ’H iv e r .. ....F ou r vos combustibles adressez-vous à

L . D E H A IN E8, rue du M oulin-du-Gué-de-Pont

(Près de l’Orphelinat)

Boolsis - Ûfiaràüiïs - AnthracitesP R I X A V A N T A G E U X

L’AFFAIREDES LOTERIES CLANDESTINESD ans un p récéd en t num éro , nous

avons re la té la découverte de lo teries c landestines, et fa it co n n a ître l ’iden tité de deux ind iv idus o rg a n isa te u r de ces lo teries.

Un, tro isièm e ind iv idu v ien t d ’être identifié, c’est un nom m é René H aupt, boulevard de la L iberté, au x L ilas.

Chez d ix -h u it d éb itan ts de Senlis, Pon t-S ain te-M axencc , Gouvieux, M or- tefon taine, P lailly , S a in t-F irm in , C han­tilly , Creil, V ille rs -S a in t-P au l, on a sa i­si 20 cartons de lo terie , 7 sty los, 5 p en ­dules, 6 réve il-m atin , 2 g laces à 3 faces, 3 tubes de parfum , 2 vases, 2 ra so irs m écaniques, 1 service à café, 3 en crie rs et une som m e de 604 fr. 25.

Tous ces objets et som m e on t été dé­posés au greffe du tr ib u n a l civil de S enhs à l’ap p u i de la p rocédure ré g u ­lière. 0

L’AFFAIRE DE VIANDE AVARIEE A LA COUR D’AMIENS

D ans un p récéd en t num éro , nous avions annoncé que l’affaire de M. Louis Gom piègne, cu ltiv a teu r à V ille- vert, devait p a sse r à une des d e rn iè res aud iences du m ois d e rn ie r dev an t la Cour d’A ppel d ’A m iens.

Cette affaire n ’a y a n t p u v en ir u tile ­m en t a 'été renvoyée à celle du 18 no­vem bre co u ran t (C ham bre des appels co rrec tionnels).

M. Gompiègne a fa it choix comme défenseu rs de M” W aru sfe l, avocat à Senlis et de Me R osenbarck , avocat à la Cour de P aris .

N ous tien d ro n s nos le c teu rs au cou­ra n t du résu lta t.

VELODROME DE SENLIS

Le S. V. S en lis a o rg an isé d im anche d e rn ie r (i novem bre, s u r son V élodro­me, la p rem ière épreuve de la course de la M édaille 1932-1933. Cette p rem iè ­re a rem p o rté u n bon succès d ’en g a ­gem ents e t nos jeu n es s ’en d o n n èren t a cœ u r joie d an s les séries, 1 /2 finales et finale de l ’épreuve.

La p rem iè re ép reuve fu t rem portée p a r Léon C harles du S. V. S en lis , je u ­n e espo ir du v ieux club S en lisien qui av a it dé jà fa it p a rlé de lu i lo rs de la . sa ison estivale. Vu sa v a le u r sportive et le b rio avec lequel il rem p o rta la fi­nale de d im anche le D irec teu r de la Course l ’a c lassé d irec tem en t fina liste p o u r la g ra n d e ,f in a le et il ne p a r tic i­p e ra p lu s au x épreuves é lim inato ires. Ses su iv an ts son t au ss i de bons es­po irs du sp r in t, L a u re n t qui a fin i deu­xièm e n ’était" pas en p le ine form e. Le tro isièm e M allard est u n sé rieu x es­poir, il e s t trè s a th lé tiq u e et avec une m odification de sa position à bicyclette, il do it d o n n er du fil à re to rd re aux p lus forts. Le q u a trièm e Longuépée, est un jeu n e qui doit s ’im poser avec une p lus g ran d e hab itu d e de la p iste .

D’au tre s jeu n es nous on t p a ru vou­lo ir se so r tir e t lo rs des p roch a in es M édailles, nous ne serions p as é ton­nés de les vo ir en finale. A llons les Col- lery , D ignac, Goiffart, Nézé, de l’en ­tra în e m e n t e t vous serez v ictorieux.

L a b ra s sa rd p o u rsu ite de l’Oise qui opposait le v é té ran sen lis ien G allard à H erbain , v it la v icto ire de G allard p a r 10 m ètres.

Il es t to u jo u rs solide s u r p is te no tre cham pion G allard , su rto u t dans la poursu ite .

T outes ces ép reuves fu re n t d irigées avec im p a rtia lité p a r le d irec teu r de l ’ép reuve M. Bollé, a ss is té du sec ré ­ta ire M. G uizelin, du tré so rie r Lucien Garon e t des com m issaires : MM. B ri- ziou, R. D elviennc, M. D écatoire, m a­n a g e r du S. V. Senlis, d o n n a it ses con­seils aux jeu n es coureurs.

RESULTATS TECHNIQUESCourse de la M édaille Oise

1” ép re u v e . V ite sse 1.000 m è tre s1. Léon C harles ; 2. L a u re n t ; 3. M al­

la rd ; 4. Longuépée.Ind iv iduelle 15 to u rs

1. K alin ; 2. D ignac ; 3. N ézé ; 4. Collery.B rassa rd P o u rsu ite de l’Oise 10 to u rs

1. L ucien G allard ; 2. H erba in , à 10 m ètres.

100 p erso n n es a ss is ta ie n t au x ép re u ­ves et en co u rag ea ien t les jeu n es cou­reu rs p a r leu rs app lau d issem en ts .

Objets trouvés d an s la sem aine^ n. bonnet de police bleu foncé avec

lisere bleu ciel.Une chaussure d’enfant pointure 7 de

couleur rouge.Un béret en drap de couleur noire. Lne jante en bois et pneu Englebert

dimension 75x145.Deux billets de 5 francs.

Objets p e rd u s dan s la sem aineUne m ontre en o r aux initiales B. G

avec une chaîne et un médaillon.Un portefeuille en cu ir m arron conte­

nant 500 francs, divers papiers, et une !?ître ,signée Lebon, portant l ’adresse en j b . t T a Longuyon. adressée 50, rue du Rre-Saint-Gervais, P aris (19“).

Un portefeuille en cu ir noir, conte­nant 60 francs, une carte de combattant, Un t -c re î T '^ a i r e , divers papiers et un certificat de blessures au nom de H ardv André. J

NECROLOGIE Le Docteur et Mme Jean Pellet ont la

douleur de faire p art de la m ort de M. Raoul Sautter, leur père et beau-père, décédé dans sa 61“ année, le 8 novembre a Brécourt (Seine-et-Oise).

7541REMERCIEMENTS

Mme Parain et ses Enfants, très tou­chés des nombreuses m arques de sym­pathie qu’ils ont reçues à l’occasion du décès de M. Parain , adressent leurs re ­m erciem ents aux personnes qui ont as­sisté aux obsèques, en particu lier à cel­les qui ont envoyé des heurs, ou qui leur ont exprim é des regrets, et s’excusent auprès de celles qui, p ar un oubli i n v o ­lontaire, n ’auraient pas reçu de faire- part.

7545Les fam illes F on te ix et L avand ier,

rem erc ien t les p e rso n n es qui o n t a s ­sisté au x obsèques de M. Fonteix , a in si que celles qui on t ap p o rté des fleurs. 7323

— Les fam illes Jo sq u in , trè s to u ­chées des nom breuses m arq u es de sym path ie q u ’elles on t reçues à l’occa­sion du décès de Mme veuve Jo sq u in , le u r m ère, a d re sse n t le u rs rem erc ie ­m ents aux p e rso n n es qu i o n t ass is té au x obsèques ou qu i le u r on t exprim é des reg re ts , et p a rtic u liè rem en t à cel­les qui on t ap p o rté des .fleu rs , et s ’ex­cu sen t au p rès de celles qui, p a r un ou­bli invo lon ta ire , n ’a u ra ie n t pas reçu de fa ire -p a rt. 7529

MESSE ANN IV E RSA IR ELe lundi 21 novembre, une messe an­

niversaire sera dite à Ja C athédrale , de Senlis, à neuf heures, à la mémoire de M. Louis Lefèvre, m ort accidentellem ent au service de la Ville de Senlis.

7516— Le lu n d i 14 novem bre, tou tes les

m esses de la m atinée se ro n t d ites po u r le repos de l’âm e de Mme Escavy.

L av fam ille a s s is te ra à la m esse de 10 heures.

ETAT CIVIL DE S E N L ISdu 4 au 12 novem bre

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UN BEAU PROGRAMMEAU CINEMA MUNICIPAL

(( TRADER HORN ))H orn, u n com m erçan t de l ’A frique,

a rriv e dans la b ro u sse p o u r p ro p o se r des échanges au x ind igènes. 11 est en com pagn ie de P é ru , le fils d ’un de ses v ieux am is, à qui il a p rom is de m on­tre r le co n tin en t noir.

P é ru considère ce voyage comme une p a r tie de p la is ir , ju sq u ’à ce que les a n i­m au x sauvages e t la b a rb a r ie des in d i­gènes lu i en d o n n en t une tou te au tre idée.

Ils so n t p rê ts à tra ite r , q u an d une « ju ju », so rte de g u e rre sa in te éclate. Ils on t ju s te le tem ps de s ’e n fu ir du village, non san s la isse r quelques m orts d e rriè re eux. P é ru v o u d ra it b ien re to u rn e r en a rr iè re , m ais H orn refuse vou lan t a lle r ju sq u ’au bout.

A près b ien des av en tu re s e t des lu t­tes con tre les an im au x sauvages, ils re n c o n tre n t une fem m e m issio n n a ire , qui,, depuis des années, ten te d ’évangé- h se r les tr ib u s sauvages.

Celle-ci, lo rsq u ’elle a r r iv a en A m éri­que, av a it une p e tite fille que des no irs lu i ont enlevée. Elle a to u jo u rs gard é l’e sp o ir que l ’e n fan t es t v iv an te et qu elle la re tro u v e ra u n jour.

E t voilà qu ’elle v ien t d ’en ten d re p a r ­le r d ’une p rê tre sse b lan ch e qui dom ine une trib u . H orn v o u d ra it la d é to u rn e r de fa ire ce voyage qui la co n d u ira it à la m ort. Elle résiste . A lors H orn, lu i p rom et de l’acco m p ag n er et de l’a id er au besoin.

A près de m u ltip les tr ib u la tio n s , la m issio n n a ire es t tuée. H orn et P é ru c o n tin u en t le voyage. Ils tro uven t, une jeu n e fille b lan ch e considérée comme une idole p a r la tr ib u sauvage.

In tr ig u ée p a r ces hom m es b lancs, dont elle ne so upçonnait pas l’ex is ten ­ce, elle les sauve de la m ort e t accepte de les su iv re . M ais la tr ib u to u t en tière les po u rsu it.

P rè s d ’ê tre re jo in ts , H orn confie les jeu n es gens à son fidèle se rv iteu r R en- chero , ta n d is .que lu i, a ttire les sau v a ­ges s u r une a u tre p iste . Ce sacrifice à ce m om ent est n écessa ire , c a r tous les deux, H orn et P e ru a im en t la jeune fille.

A près de te rrib le s av en tu res , ils a r ­r iv en t sau fs, excepté R enchero qui m eu rt v ictim e de son dévouem ent à ses am is. H orn cède a lo rs e t confie la jeu n e fille à P é ru , et re p a r t seul, vers de nouvelles aven tu res.

Naissances4. Philippe-Joseph-Jean-Fernand Mar­

chai, aux Closeaux.6. René-Lucien-Gaston Foulon, fau­

bourg Saint-Martin, 1.8. Christian-Fernand-G abriel Lefèvre,

rue de Paris, 26.Publications de Mariage

5. M. Jean-Louis Prévost, gérant du Crédit Lyonnais, à Senlis, place de la Halle et Mlle Anne-Marie Drouot, sans profession, dem eurant à Bar-le-Duc, rue Jean-E rrard , 17.

6. M. Emile-Gabriel Rousseau, manou- vrier, dem eurant à Senlis, rue du Haut- de-VilIevert, et Mlle M arie-Léonie-lulia Dubourg, m anouvrière, dem eurant à Sen­tis, rue du Haut-de-Villevert.

Décès4. Francesco Sidoni, 20 ans, bouton-

nier, dem eurant à Marolles (Oise), dé­cédé faubourg Saint-Martin, 1.

4. Jean-Eugène Fonteix, 75 ans, place Saint-Frambourg.

5. Alfred-Alphonse P ara in , 78 ans, 3, rue des Cordeliers.

G. Jules-François Roger, 68 ans, fau­bourg-Saint-M artin, 1.

8. Jean-Micbel-Louis Bonnot, 10 mois rue des Fours à Chaux.

7. Georges-Edmond de Parseval, 71 ans, p ropriéta ire , 4, rue St-Frambourg.

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C est au C on tinen t Noir, à tra v e rs le b a rra g e s de la n a tu re , des fauves e de cruels an th ro p o p h ag es, la form i dable ran d o n n ée de deux b lan cs in trép ides que g u id en t un se rm en t sa cre e t Tam our.

F O X M O V IE TO N E A ctualités parlées

A BAS LES FEMMESComique sonore.

LE GARDE-CHASSE ASSERMI DARRAS, QUI SE LIVRAIT AU ! C0NNAGE, VA COMPARAITRE VANT LA COUR D’APPEL D’AM POUR Y ETRE JUGEEn m ai d e rn ie r, le service de h

lice s u rp re n a it en f la g ra n t déli tra n sp o rt, dan s un débit de la vill g ib ie r b raco n n é , le g a rd e a sse rn D arras L ouis-U lysse, 50 ans, alor service du dom aine de M ortefon (M. le duc de G ram ont).

D epuis long tem ps la police e t le vice de la rép re ss io n du b racon su rv e illa ien t les ag issem en ts susi de ce garde. Celui-ci fu t enfin su r l iv ra n t 5 kilos de chevreu il à Mme

S e n l i s ^ 1̂ 1116’ rUe de la PoterE D ans cette affaire, le g a rd e Da

fu t incu lpe de « chasse sa n s pe en tem ps p roh ibé e t de co lpo rtag g ib ie r en tem ps p roh ibé p a r garde se rm en te ». ^ o

Mme B ellier, M. D esevedavy P ro e t Mme L ucette N ançon, fu re n t in pes de « recel de g ib ie r b raconm tem ps p roh ibé e t de com plicité ».

L a Cour d ’A ppel d ’A m iens va sta

* D a r r a s ' 1017

do Ç K s y & i K & r •

'<*•—->----

EPIDEMIE D’IVROGNESa 7 .novem bre écoulé la pca g ra tifie de p ro cès-v e rb au x r iv resse pub lique et m an ifeste les n

R ousselle E douard , 06 an s jour F i Z 6 p ^ T re illè. à Senlis ;

do pSD ropsit G ustave, 33 ans, journal

™ e d? ^ illevert, à S enlis, (ce d e n fit m em e l ’ob jet de 4 p rôcès-verh d ifféren ts. 2 p o u r iv resse et 2 p o u r page n o c tu rn e ).

Page 3: LE DE L'OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1931-1932/bms_js_1932_11_13_MRC.pdf · u*» bureaux de poste. L’abonnemeut est pafa‘î»o rt avance cl conlinue de plein droit

' 'ALIMENTATION 'I ' ' ’g» rpv ■

A ^ P R O y ISÏO H N L H ENTh g é n é r a l

AU TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE

D ans son aud ience m ensuelle du 4 co u ran t, le tr ib u n a l de sim ple police a eu à se p ro n o n ce r s u r 101 co n trav en ­tions.

Des co n d am n atio n s v a r ia n t de 1 à 15 fran cs d ’am ende on t été infligées a u x co n trev en an ts p o u r les in frac tio n s su iv an tes : v io lences légères, tap ag e noc tu rne , in ju re s sim ples, d ivagation de ch ien , iv resse p u b lique et m an ifeste , in frac tio n s à la police des déb its, in ­frac tio n s à la police des é tran g e rs , nom breuses in frac tio n s à la police de rou lage , défau t de gu ides, e m b arra s de la voie pub lique , etc., etc.

Le tr ib u n a l s ’est m o n tré p a r tic u liè ­rem en t sévère en m atiè re de défau t d ’écla irage de tous véh icu les et d ’em ­ploi de p h a re s av eu g lan ts p a r les a u ­tom obilistes.

D ans ces d e rn ie rs cas, le tr ib u n a l a infligé le m ax im um de l’am ende, so it 5 fran cs , ce qui rev ien t avec les déci­m es, f ra is d ’en re g is tre m e n t, de tim b re etc., à la coquette pe tite som m e de : 76 fr. 50 qu i s e ra it am p lem en t su ffisan ­te au x c h a rre tie rs e t cyclis tes p o u r s ’o ffrir u n e m agn ifique la n te rn e .

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Quslques bonnes RecettesLes œufs en entremets

Mousse au chocolat

Faites cu ire doucem ent 125 grammes de chocolat dans très peu d’eau et laissez re ­fro id ir. D’autre p a rt battez très ferm em ent 6 blancs d’œuf. Mêlez-les avec légèreté au chocolat fondu et dressez en pyram ide sur un compotier. Servez avec des biscuits à la cuillère.

Soufflé à la vanilleMettez dans une casserole 50 grammes

de beurre, 50 grammes de farine et 100 grammes de sucre en poudre. Ajoutez une pincée de sel fin et placez sur le feu. Mé­langez bien le tout et ajoutez-y peu à peu un dem i-litre de la it bouillant, vanillé. Lais­sez p rendre un bouillon, en tou rnan t conti­nuellement, et retirez du feu. Ajoutez alors 4 jaunes d ’œufs puis 6 blancs battus en nei­ge très ferme. Versez dans un p la t creux très beurré et faites p rend re au four pas trop chaud, pendan t environ 40 m inutes. Saupoudrez de sucre en poudre, glacez à la pelle rouge et servez aussitôt.

Soufflé au chocolatFaites fondre 125 grammes de chocolat

dans très peu de lait, quand il est cu it et très bien lié ajoutez-lui le reste du la it pour faire en tout un dem i-litre. Mettez dans une casserole 50 grammes de beurre, 50 gram­mes de farine, 50 grammes de sucre en pou­dre et une pincée de sel fin. Mélangez bien le tout et ajoutez-y peu à p eu le chocolat bouillant. Term inez comme il vient d ’être dit pour le soufflé à la vanille.

Omelette aux confituresBattez six œufs comme pour une omelette

ord inaire en y ajoutant un peu de sel fin et de sucre en poudre. Mettez un bon m or­ceau de beurre dans la poêle sur un feu vif. Versez-y les œufs, remuez-les en ram enant le dessous sur le dessus. Lorsqu’ils com­m encent à p ren d re couvrez l ’omelette ' de confiture épaisse (marmelade de prunes, de pommes ou abricots), pu is pliez-la en deux et placez-la sur un p la t allant au feu. Sau­poudrez largem ent de sucre en poudre, gla­cez à la pelle rouge et servez aussitôt.

Omelette aux pommesEpluchez et videz tro is belles pommes,

coupez-les en petits dés que vous faites cu i­re dans du beurre à la poêle. D’autre part battez 8 œufs avec 2 cuillerées à bouche de farine et 75 grammes de beurre en très pe­tits m orceaux. Délayez peu à peu avec trois

décilitres de la it et sucrez. Versez dans la poêle sur les pommes et faites cu ire com­me une om elette o rd inaire . Faites glisser sur un plat, saupoudrez de sucre en poudre et servez aussitôt.

Omelette aux cerises

Faites comme il vient d ’être dit pour l’omelette aux pommes, m ais en rem plaçant celles-ci p ar 250 grammes de cerises an­glaises dénoyautées.

Omelette aux abricots

Choisissez quelques beaux abricots, ou­vrez-les en deux e t retirez les noyaux. Met­tez un bon m orceau de beurre dans la poêle sur un feu vif. Faites-y sauter les abricots pendant 5 à 10 minutes, conservez-les au chaud. D’autre p art préparez une omelette sucrée avec 8 œufs longuement battus. Lors­qu’elle est cuite placez les abricots au m i­lieu, saupoudrez-les de sucre en poudre et arrosez le tout d ’un filet de kirsch.

Omelette aux pêches

Préparez-la comme l’omelette aux abri­cots, m ais en rem plaçant ceux-ei p a r des pêches dénoyautées et épluchées et arro- sez-la avec du rhum au lieu de kirsch.

Gâteau de neige

Battez 5 blancs d’œufs en neige très fer­me, ajoutez-y 50 grammes de sucre en pou ­dre. Versez dans un moule caram élisé et faites cu ire au bain-m arie jusqu’à ce qu’en y enfonçant une paille on la re tire sèche. Faites avec les 5 jaunes d ’œufs et 1 demi-li­tre de la it une crème anglaise à la vanille. Laissez re fro id ir le tout. Renversez le gâ­teau de neige su r un compotier, placez la crème autour et servez.

Œufs aux macarons

Prenez 6 œufs entiers et 3 blancs, mettez- les dans une te rrine avec 2 m acarons fine­ment écrasés. Ajoutez-y un zeste de citron ou d’orange haché très fin, 2 cuillerées <A bouche de rhum , 2 cuillerées à bouche de sucre en poudre et 00 grammes de beurre fondu. Battez le tout ensemble comme pour une omelette et faites cuire au bain-marie dans le p lat que l’on enverra sur la table. Saupoudrez largem ent de sucre en poudre, glacez à la pelle rouge et servez aussitôt.

*1^ C A P l T ^ f S X 80U? tœdes formes

Indunlrles : Comm&ncMu Mis» en Société, Aupssntalion Agriculture : A»»nce» sur réculte. Terre, Cheùul, Propriétaire» — n/poUiAspies — Part» ou iTuvIii 'e

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A N N O N C E S J U D IC IA IR E S

A r t i c l e i*r.

Etude de M* L. CHASTAINGavoué à Sentis.

Assistance Judiciaire.Décision du Bureau de Senlis

du 28 Mars 1931

Extrait de Jugem ent de DivorceD’un jugem ent rendu par le

Tribunal civil de prem ière ins­tance de Senlis, le dix-sept mars 1932, enregistré.

Entre Madame Aline-Albertine GRBSSIBR, épouse de Monsieur LANGLET Zéphire - Lucien - Al­fred, avec lequel elle est domici­liée de droit à Béthisy-Saint-M ar­tin, 58, rue Gérard de Serons, mais autorisée à résider et rési­dant de fait audit Béthjgy-Saint- Martin, 3 ,ru# Jean-Baptiste Ferry, chez M. Albart Gressier; son père.

Demanderesse au principal, dé­fenderesse à l'opposition, ayant pour avoué M* Chastaing.

Et M onsieur LANGLET Zé- phire-Lucien-Alfred ouvrier, de­meurant à Béthisy-Saint-M artin ci-devant puis à Cuvergnon, et actuellem ent sans domicile ni résidence connus.

Défendeur au principal, deman­deur à l’opposition, ayant pour avoué M' Loir.

Il appert :Que Monsieur Langlet a été

débouté de son opposition au jugement rendu par défaut contre lui ie weuf juillet 1831, enregistré, lequel a prononcé le divorce d’en­tre les époux Langlet-Gressier, au profit exclusif de la femme.

-Pour extrait :Signé : CHASTAING.

Visé pour timbreet enregistré. 7519

chez M. Rochette, 41, rue Charlea - 1 Lescot.

Et Monsieur André-Jules-Louis LEMARQUAND, employé, demeu­ran t c i-d ev an t à V iilers-Saint- Paul (Oise), et actuellem ent à Caen, 64, rue d’Ange.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les dits époux Lemarquand- Boudin, à la requête et au profit de la femme.

Pour extrait :Signé : G. LOIR.

E t enregistré. 7520

Art . 2.

Etude de M» G aston LOIR, avouéà Senlis,

43, rue de la République.

DIVORCEAssistance Judiciaire

Décision du 30 Janvier 1932.

D’un ju gem ent rendu contradic toirem ent par le Tribunal civil de Senlis, en date du vingt juillet 1332, enregistré.

Entra Monsieur Daniel-Auguste- Corneille LAPLACE , ouvrier agricole, dem eurant à M erienval.

E t Madame Georgette-Rosina SANTERRE, épouse LAPLAOE, avec lequel aile dem eure de droit, mais résidant de fait à M orienval.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les époux Laplac#-San- terre , à la requête e t au profit du mari.

AK*. 4.Etude de N ‘ R o b e rt BOILET

notaireà Pont-Sainte-M axence (Oise)

Cession de Fonds

Suivant contrat reçu par M* Robert Boilet, notaire à Pont- Sainte-Maxence, le trente et un octobre mil neuf cent trente-deux, enregistré à Pont-Sainte-Maxence, le neuf novembre suivant, folio 43, case 235.

Madame Jeanne-Eugénie-Théo- dine PETEL, commerçante, de­meurant à Verneuil - sur - Oise (Oise), veuve de Monsieur Cyr- Phi ippe-Andréa SAVOY.

A cédé à Monsieur Napoléon- Théodore LANCEL, ancien com­merçant, «t Madame Claire-Âmé- lie GIRARD, son épouse, demeu­rant ensemble à Clairoix (Oise).

Le fonds de com m erce de débit de boissons restaurant et dépôt de journaux, avec cham bres m eublées, exploité à Verneuil-sur-Oise, place de l’E­glise.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues dans les dix jours qui suivront la seconde insertion dan# ce journal, à Pont-Sainte- Maxence, en l’Etude de M” Robert Boilet, notaire, domicile élu.

Pour prem ière insertion : 7543 Robert BOILET.

E t enregistré.

Pour extrait : Signé : G. LOIR.

7521

A r t . 3.Etude de M' G aston LOIR

avoué à Senlis 43, rue de la République.

Assistance JudiciaireAdmission du 3 Juin 1930

D’un arrêt rendu par la Cour d’Appel d’Amiens, en date du quatorze avril 1932, enregistré.

Entre Madame M arie-A n to i­nette-Joséphine-Louise-Ghisiaine BOUDIN, épouse LEMARQUAND résidant à Pont-Sainte-Maxence,

A R T . 6 .

É T U D E

D E R A N G E RContentieux Civil et Commereial

Rédaction d’Actes 1 8 7 , pue du Tem ple, PARIS (8 )

Métro : Temple ou République Archives 72-05

PREMIÈRE PUBLICATION

Suivant acte sous signatures privées en date du 27 octobre enregistré à Senlis, le 5 novembre 1932, folio 42, case 18,

Madame Juliette-Léontine LÉ­GER, veuve GOUGEON, demeu­ran t à Orry-la-Ville (Oise), 16, rue de La Chapelle,

A vendu à Monsieur et Madame RALLÉ, dem eurant à Sceaux, 17, rue des Écoles,

Le fonda de com m erce de vins, café, restaurant, hôtel, billard, dénommé Hôtel dn Coq Hardi, sis à Orry-la-Ville, 16, rue de La Chapelle.

Domicile est élu au fonds vendu pour la validité et à l’Etude BERANGER, 197, rue du Temple, à Paris, pour la correspondance, où les oppositions seront reçues jusqu'au dixième jour après la seconde publi ation.

La présente insertion paraîtra au Bulletin Officiel des Ventes de Fonds de Commerce le 16 no vembre 1932

Etude BÉRANGER Conteatlenx Civil et Commercial

197, rue du Temple, PARIS (3”)7522

A r t . 6.

Etude de Ma VIDY, notaire à Chantilly.

Suivant acte reçu par M“ Vidy, notaire à Chantilly, Je 28 octobre 1932, enregistré à Creil (A. C ), le 4 novembre, vol. 337 bis. n” 272, M. Edouard VINTENAT, cafetier- restaurateur, et Mme Catherine FAURE, son épouse, dem eurant ensemble à Lamorlaye, 39, Route Nationale de Paris à Amiens, ont vendu à Mme Berthe-M arie-Elo- dieTHEO, ancienne commerçante, veuve de M. Clotaire - Alfred- Ephraïm REVILLON, demeurant à Chantilly, le fonds de com ­m erce de café, hôtel et restau­rant, exploité à Lamorlaye. Route Nationale de Paris à Amiens, n° 99, connu sous le nom de Au Derby, avec tout ce qu’il compre­nait ÿ compris le droit au bail des lieux.

L’insertion au Bulletin Officiel des Ventes et Cession# de Fonds de Commerce paraîtra le 16 no­vembre 1932.

Les oppositions, s’il y a lieu, serent reçues dan# les dix jours d e là deuxième insertion, à Chan­tilly, en l’Etude de M’ Vidy, no­taire, où domicile a été élu.

Pour prem ière insertion : 7538 Signé : VIDY.

A r t . 1.

MM. les Actionnaires de la So­ciété Anonym e Im m obilière de Lys-Chantilly sont convoqués en Assamblée générale ordinaire pour le Mardi 2 2 Novembre 1 8 3 2 .

A 16 heures, au Siège Social, au Lys, commune de Lamorlaye, pour :

Nomination d’un ou plusieurs Commissaires au Compte pour l’exercice 1931.

Vote sur toutes questions acces­soires.

E t en Assemblée général© ordi­naire de l’exercice 1931.

Au même lieu, pour ie Lundi 1 8 Décem bre 1 9 3 2 .

A 16 heures, pour :Entendre ie rapport du Conseil

d’Admfnistration et du Commis­saire sur les comptes de l’exer­cice 1931.

Approbation desdits comptes et di#tributioa de dividendes, s’il y a lieu.

Nomination des Administrateurs et d’un ou plusieurs Commis­saires aux Comptes pour l’exer­cice 1933,

Vote sur toutes questions ac­cessoires.

Le Conseil d’Administration7525

A®?. 8

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

vembre 1932 1* Tribunal de Com merce séant à Senlis, a déclaré en état de faillite ouverte 1“ La So­ciété en commandite simple R BOURDEAU et Cie; 2o le sieur René BOURDEAU, son gérant, industriels à Crépy-en-Valois.

M. Mercereau, juge au siège, a été nommé juge commissaire à cette faillite et M" Morand, avoué agréé à Senlis, syndic provisoire

Le Greffier du Tribunal.7546 GAVENC.

de faillite ouverte la demoiselle Elisabeth COINDET, Auberge de la Biche au Bois, à Montlévêque.

M. Moquet, juge en ce siège, a été nommé juge commissaire à cette faillite, et M* Picard, avoué agréé à Senlis, syndic provisoire.

Le Greffier,7547 GAVENC.

A r t . 1 0 .

DEUXIEME AVIS

Monsieur BARRÉ Agricol Fils, demeurant à Paris, rue Germain- Pilon, n« i l , vient de se rendre acquéreur de la partie apparte­nant à Monsieur et Madame JACQUES-MA8CRET, du maté­riel servant à l’exploitation de la Buvette de la Gare de Chan­tilly , dont Monsieur et Madame JACQUES-MASCRET avaient la gérance, ainsi que de diverses marchandises.

L’insertion au Bulletin Officiel a été faite dans le numéro du 2 novembre 1932.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues au domicile de Mon­sieur BARRÉ Agricol Fils, à PARIS, 11, rue Germain-Pilon.

7479

4 e Régiment de Spahis Marocains

ADJUDICATION DES FUMIERSLe Vendredi 2 Décembre

1 9 3 2 , à 10 heures, à la Salle! d’Honneur du 4* Régiment de Spahis Marocains (Quartier Or- dener), en présence des Délégués du Conseil d’Administration, il sera procédé à l’adjudication, par voie de soumissions cachetées.

4 8 Régiment de Spahis Marocains

A D J U D I C A T I O N SLe Vendredi 2 Décembre

1 9 3 2 , â 15 heures, à la Sallë dTIonneur du 4* Régiment de Spahi# Marocains (Quartier Or- den#r), en présence des Délégués du Conseil d’Administration, il sera procédé, par voie de soumis­sions cachetées, aux adjudications pour la

IVente des Dépouilles

desChevaux Morts ou Abattus

(Viande non consommable)II

Vente des Dépouilles des Chevaux Abattus(Viande propre à la conson;-

mation)Provenant du 4* Régiment de

Spahis Marocains et pour la pé­riode du l«r Janvier au 31 Décem­bre 1933.

Le cahier des charges spécial-s indiquant les conditions des m ar­chés et les obligations impoîées aux adjudicataires est déposé au bureau du Lieutenant Porte-Eten­dard (Quartier Montmarie), où on peut en prendre connaissance tous les jours non fériés, de 15 à 16 heures.

En cas d’insuccès, de nouvelles adjudications auront lieu im m é­diatement.

Si ces dernières ne donnent aucun résultat, d’autres adjudica­tions sans nouvelles publicité auront lieu le Vendredi 9 Décem­bre 1932, au même lieu et à la même heure.

Senlis, le 5 Novembre 4932.Le Colon*l,

commandant le 4’ Régiment de Spahis Marocain#,

PELÉE de SAINT-MAÜRICE7533

>rs prlerie du 4* Régiment de Spahis Marocains st se trouvant dans tous les looaux dépendant de# casernes connues #ous le nom de Quartiers Ordener ou Grand Quartier et Montmarie ou Petit Quartier.

Le cahier d#s charges indiquant les conditions du marché et les obligations imposées A l’adjudica­taire est déposé au Bureau de l’Officier chargé du M atériel (Quartier Montmarie), où l’on peut en prendre connaissance tous les jours non fériés de 15 heures à 16 heures.

En cas d’insuccès une nouvelle adjudication aura lieu immédiate­m ent.

Si cette dernière ne donne au­cun résultat, une autre adjudica­tion, sans nouvelle publicité, aura lieu le Jeudi 8 Décembre 1932, au même lieu et à la même heure.

Effectif moyen des chevaux 800Ration dos chevaux :

50 chevaux à ration deF o in ................ .................. 3 k. 100Paille de blé seulem ent. 2 k. 900A voine 4 k. 500

750 chevaux barbes à ration deFoin....................... f 3 k. 000Paille de blé seulem ent. 2 k. 7<0A voine 4 k. 500

La ration peut comporter de la paille mélassée à l’exclusion du marc de pommes.

La litière des animaux sera composée de paille de blé seule­ment.

Durée du m arché: du l" 'Janv ier 1933 au 31 Décembre 1933.

Senlis, le 5 Novembre 1932.Le Président

du Conseil d’Administration du 4' Spahis Marocains

Colonel Pelée de Saint-Maurice. 7533

Am . 9.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

Par jugem ent en date du 8 no­vembre 1932. le Tribunal de Com­merce de Senlis a déclaré en état

A D J U D I G A T I O NDE LA

FOURNITUREà faire à l’Hôpital Général

de Senlisdes quantités de

F » A ï I V

Vin, Viande de Boucherieet Epicerie

nécessaires pour l’année 1933le Sam edi 26 Novembre 1932

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Il sera procédé le Lundi 28 Novem bre 1 9 3 2 , à 14 heures 45, au Bureau des O rdinaires, au Quartier Ordener, à Senlis, à l’ad­judication, sous pli cacheté, pour

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1 9 3 3Ces fournitures seront adjugées

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Il sera procédé, le Limdi 2 8 Novem bre 1 9 3 2 à 16 heures 15, au Bureau des Ordinaires, an Quartier O rdener, à Senlis, à l'adjudication, sous pîi cacheté, pour l’enlèvement des

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En cas d’insuccès de l’adjudi cation et de son concours consé­cutif, clos le 2 Décembre, à midi, une réadjudication aurait lieu le Lundi 12 Décembre, à 16 heures 15, suivie, le cas échéant, d’un con­cours consécutif qui sera clos le Vendredi 16 Décembre, à midi.

l e s personnes de la \ille ou trangères à la ville ayant l’inten- ion de soumissionner devront en nformer par écrit le P résident de adite Commission avant le 18 (ovembre 19^2 Elles seront avi- ées 24 heures au moins avant le our fixé pour l’adjudication de 'admission de leurs offres.

Le cahier des charges indiquant es conditions du marché et les ibligations imposées à l’adjudica- aire est déposé au Bureau de la lommission des Ordinaires, au Quartier Ordener, où on pourra m prendre connaissance.

Senlis, le 7 Novembre 1932.Le Chef d'Escadrons,

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Supplément au Courrier de COise

C H A r r r i J L J L YUnion Nationale des Combattants Nous rappelons que la grande soirée

théâtrale organisée par PU. N. C. de Chantilly aura lieu m ercred i prochain 16 novembre. La représentation com­m encera à 201 h. 45. ̂ r •

Au program m e « Le Feu de Joie », une comédie dram atique en 3 actes in ­terprétée po r M. Paul R ivierre et ses amis si appréciés du public cantilien.

La location est ouverte chez Mlle Cor- tieau, 67, rue du Connétable.

Section des Jardins OuvriersLa Société des Jard ins Ouvriers p ro­

cédera dim anche prochain 13 novembre, à 13 h. 30, dans la Salle des Réunions, au renouvellem ent partie l de son bureau.

A l’issue de l’élection, tirage d’une tombola gratuite de graines et ognons à fleurs, réservée aux seuls membres p ré ­sents. On p rocédera également au rem ­placem ent de la carte rose par la carte bleue de 1933, le dern ier délai pour re­tire r cette carte est fixée au 30 décembre 1923. Il reste entendu que les nouveaux adhérents ne pourron t pas partic iper à la tombola.

Après l’accident du viaducNous avons relaté dans notre numéro

de samedi dern ier l ’ex traordinaire aven­ture survenue à M. Lanceraux qui, d’un tra in , tom ba du haut du viaduc de la Reine-Blanche et se retrouva m iraculeu­sement en vie dans les m arais formes par la Thève à la sortie des étangs. Nous sommes heureux d’apprendre que ce jourd ’hui m ardi à l’heure où nous écri­vons ces lignes M. Lanceraux va tout a fait bien et que son complet rétablisse­m ent n ’est plus qu’une question detemps. ,

P ar ailleurs, nous avons reçu de son père, M. E. Lanceraux une lettre que sans’ autres com m entaires, nous repro ­duisons ci-après :

Monsieur le D irecteur,J ’ai lu avec grand in térêt dons le

Courrier de l’Oise du 6 novembre l ’a rti­cle que vous consacrez à mon fils Mau­rice Lanceraux tombé d’une hauteur de 50 m è tre s du viaduc de la Reine Blanche et en même tem ps q u e je c o n f irm e son exactitude, je vous en rem ercie bien sin­cèrem ent.

Voudriez-vous m aintenant avoir l ’obli­geance de faire paraître dans votre pro­chain numéro, la note qui suit :

« A la suite de l’accident du viaduc de la Reine Blanche qui faillit coûter la vie à son fils, M. Lanceraux rem ercie bien sincèrem ent les nombreuses person­nes qui, à cette occasion, lui ont témoi­gné leur sym pathie et en particu lier M. Champenois, de Coye, qui, spontaném ent partit à sa recherche, le trouva blessé, épuisé à l’entrée de Coye et le recondui­sit en auto au domicile de ses parents vers une heure du m atin.

« Il tient également à signaler la sur­p renante attitude de M. le Docteur Caf- feau, de Coye, qui sollicité p ar le blessé de lui venir en aide, lui refusa tout se­cours, même de lui p rocu rer une voiture pour le reconduire chez ses parents, lui conseillant de regagner la gare et de rep rend re le tra in pour Chantilly. »

Nous sommes en m esure d’annoncer que M. Bloch présentera prochainem ent aux Cantiliens, le beau fdm de Dorgelès : Les Croix de bois.

Dans l’espoir que vous voudrez bien accueillir ma requête, je vous prie d’a­gréer, Monsieur le Directeur, avec mes rem erciem ents l’expression de ma p ar­faite considération.

Signé : É. L a n c e r a u x .

Indépendam m ent des réflexions que nos lecteurs pourront faire sur le texte qui précède, cet accident nous entraîne d’autre port à quelques commentaires.

Voici un voyageur qui tombe d’uri tra in dans un ravin. Il n ’y a aucun doute < qu’il soit pour le moins gravement bles­sé. Il s’offre un homme désireux de lui porter secours — c’est un devoir d’élé­m entaire hum anité — cet homme (M. Champenois) ne trouve aucun volontaire pour l’accom pagner ni une lumière pour descendre dans ce fond. Bien mieux le tra in repart em portant avec lui des voya­geurs de Chantilly plus pressés d’aller se coucher, que de perdre une heure au­près d’un blessé... et pourtant si la vie du voyageur avait dépendu d’un secours im m édiat : il pouvait aussi bien tomber dans un trou d’eau, dans le ruisseau pro­fond qui côtoie la Thève. Bref ! si n ’é­tan t point m ort sur le coup cet homme avait eu besoin d’un encouragement, d ’une m ain ou d’une parole pour l’aider à m ourir ? Non ! le tra in s’ébranle, le blessé peut agoniser là comme un chien. Peu im porte, on trouvera en ren tran t chez soi à défaut de sa conscience satis­faite un lit chaud... Insouciance, égoïs­me, manque d’initiative, signe des temps, appelez-ça comme vous voudrez et sans vouloir d’un fait isoler tirer une conclu­sion générale, disons diminution de la personne hum aine. Il y a quelque cin­quante ans cette façon d’agir eut passé pour m onstrueuse. Aujourd’hui on pen­sera plus aisément avec le fin sourire dilettant qui pare communément la fi­gure de gens qui ont l ’esprit plus pauvre que riche le cœ ur « Mais que vient faire ici ce serm onneur. »

Enfin, tenons tout de même pour heu­reux qu’il se soit trouvé un homme pour relever l’honneur de « cette pau v re hu­m anité » et par surcroît celui de Chan­tilly est à peu près sauf, puisque parm i les Cantiliens qui «e trouvaient dans le ii ain 317 quelques-uns ne furent qu’im ­parfaitem ent renseignés sur ce qui s’é­ta it passé.Création, d’une brigade de gendarmerie

à chevalP ar décision du 18 octobre 1932, il est

créé une brigade de gendarmerie à che­val à Chantilly, à l’effectif de 5 unités, gradé com pris.

UN CHEF-DŒUVRE11 est rare que l’on puisse dire d ’un

film qu’il est un pu r chef-d’œuvre con­tre lequel la critique se trouve désarmée.

C’est pourtan t ce que l’on peut affi- m er en parlan t d’Ariane, jeune fille russe, qui passe cette semaine aux « Variétés ». Ce film m arquera une date pour le ciné­ma parlé et fera époque.

On citera également en exemple Té- tonnante in terpréta tion de Gaby Morlay et de Victor Francen, absolument iné­galables.

W A E I É T É S| 67, rue du Connétable, CHA N T I L L Y ^

Direction : M. Bloch

T O U R L ’e A N N I V E R S A IR E D E L ’A R M I S T I C E

|dü Jeudi 10 au üüuanclie 13 lranjre|V endred i II e t Dienanehe 13 :

Matinée à 15 h e u r e a ^ J

_ U N J C H E F - D Œ U V R E _I Ce film senBStionxei, I n s p i r é du ro m a n I 1 da C laude Ànet, e s t s d m i r a b l e du co m - j m e n o e m e n t à la fin. î! Gaby Morlay e t V ietor F r a n e e n , si h u - | 1 m ain s d a n s « A p rès l’A m our », s e s e n t i j s u r p a s s é s ©t on t a t te in t au s u b l im e ,

.■q i d a n s v j -u Z

A R I A N E |avec Gaby MORLAY_ _________

et Victor FRANCEN ^M isT en scène de Paul C z i n n e r

Pathé-Journal

MCKEY, Danseur Mondain |Dessin animé Sonore

La Marcha Pacifique!Merveilleux documentaire

La Sainte-CécileLe Comité de la Musique M unicipale a

l’honneur d’inform er ̂ ses m embres ho noraires et amis qu’à l’occasion de la Sainte-Cécile, patronne des Musiciens, il organise un banquet qui aura lieu le di­m anche 27 novembre à 19 h. 45 précises à l’Hôtel d’Angletere, sous la présidence de M. Paulvé, m aire de Chantilly.

Le Comité espère que vous voudrez lui faire l’honneur et le p laisir d’y assis­te r et tém oigner ainsi l ’in térêt que vous portez à notre Société.

Pour la bonne organisation du b a n ­quet, le Comité vous prie d ’envoyer vo­tre adhésion pour le 20 novembre à M Lanceraux André, 32, rue du Connétable, à Chantilly.

La D irection de l’Hôtel d’Angleterreinform e son aim able C lientèle qu ’elle a rep ris sa saison de

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FootballA. S. Villers-Cotterêts (1) bat U. S. C.

(1 ), 6 -0 .Belle partie très à l’avantage des lo-

d u D i m a n c h e 13 N o v e m b r e 1932eaux, dont la ligne de demis se m ontra tout particulièrem ent efficace, tandis qu’à Chantilly, le garde-but Jacobée dé­fendit ses bois avec beaucoup de brio. Chantilly n’améliore toujours p a s . son classement.

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Accident mortelLe lundi 7 novembre dernier, alors

qu’il s’en retournait à bicyclette à son domicile de Lamorlaye, Kunzli Ulrich, 64 ans, a été renversé p ar une automo­bile conduite par le chauffeur Ravier Henri-Victor, demeurant à Paris, 77, rue de la Monzaia. L’accident est arrivé sur les 5 h. 45. M. Kunzli a été tué sur le coup. Ravier prétend avoir été aveuglé p ar les phares d’une automobile venant en sens inverse, c’est là l ’argum ent in ­voqué ordinairement par les chauffards insouciants. Pour l’instant, la responsa­bilité de Técraseur reste entière et il a été arrêté.LES MEILLEURS LIVRES DU MOIS

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La vitesse des motocyclettes. — Com­me suite à notre communiqué deman­dant la réglem entation de la vitesse ma- xim a des motocyclettes, Monsieur le Maire a bien voulu nous répondre, ce dont nous Ten félicitons, et nous faire

connaître qu’un arrêté m unicipal a été p ris en ce sens, le 7 juillet 1928. C et-ar­rêté considéré comme inexistant, puis­qu’il n ’a pas reçu d’application, a été l’objet de notre demande, en faveur de mères de famille, soucieuses de la sécu­rité de leurs enfants.

E rn e s t Ca r o n .Libéralité. — La quête faite au profit

de la Caisse des écoles, au m ariage de M. Roger Jullien et de Mlle Suzanne C horon a produ it la somme de 16 fr. 50. M. le Maire rem ercie de nouveau, les généreux donateurs et adresse aux fa­milles et aux jeunes époux l’expression de ses m eilleurs sentiments.

Nécrologie. — Samedi 5 courant, ont eu lieu, en l’église de Béthisy-Saint-Mar- tin , les obsèques de Mme Auguste Mahu, née Marie Mahu, décédée à Tâge de 57 ans, des suites d’une douloureuse m ala­die. Une grande assistance se pressait dans les rangs de l’église, apportant à la famille éprouvée, les m arques les plus constantes, d’une sym pathie attristée. En cette pénible circonstance, nous p ré­sentons à M. Auguste Mahu et à son fils, et à leur famille, l’assurance de nos sin­cères condoléances.

CBEIt-

Une collision avait fait quatre blessés. — Dans la m atinée du 15 juillet, vers 9 heures, au carrefour de Therdonne, for­mé p ar la route nationale n" 12 et le che­m in de grande com m unication qui con­duit à Hermes, une grave collision d ’au­tomobiles se produisait.

Une voiture automobile, conduite par M. Marcel Lapuche, âgé de 24 ans, de­m eurant 24, rue Louise-Guestin, à Cla- m art, venant de Hermes, fut atteinte p ar une automobile venant de Beauvais et pilotée par M. Albert Willot, hab itan t 2, cours du Château à Creil.

P a r la violence de la collision, la voi­tu re de M. Lapuche fit un tête-à-queue et se renversa sur le côté ; quatre person­nes, deux hommes et deux femmes, fu­ren t plus ou moins contusionnées.

M. W illiot a été condamné à deux mois de prison avec sursis et à trois amendes, une de 50 francs et deux de 5 francs ; en outre, le prévenu est condam né à des dommages-intérêts envers les quatre bles­sés : 1.000 francs, 1.600 francs, 3.000 et 4.500 francs.

LASSiORLAYE

Chers Concitoyens,Le Cri Populaire de l’Oise dans sa ru ­

brique locale du 25 octobre 1932, a in ­séré un article rédigé par un factotum et signé du secrétaire de la Section S. F.I. O. de Lamorlaye.

Certes, je ne conteste pas le droit de publier le compte rendu des séances du Conseil M unicipal, je me perm ets sim­plem ent de le ram ener à TExacte Vérité, sans vouloir engager de polém ique et suis décidé à ne pas répondre p a r la suite. E tant personnellem ent visé je tiens à faire connaître les déform ations ap­portées dans ce rapport.

Jam ais il ne fut question, en ce qui concerne le nettoyage des écoles, d’en­gager un couple — m ari et femme — pour exécuter le travail. La femme em­ployée figurait au budget précédant pour 2.100 francs. M. le Maire dem andait cette année 6.288 francs. Cette somme fut ré­duite p ar le Conseil de 2.000 francs et non pas à 2.000 francs. L’emploi se trou ­ve donc payé 4.288 francs, comme il y a

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environ deux cents jours de classe par année, cela fait un salaire journalier (pour quelques heures de travail) de 20 francs et non 11 francs com m e indiqué. Cette personne gagnera cette année le double de l’année passée.

Quant à la suppression du supplém ent de traitem ent aux instituteurs, il n ’y faut pas voir une mesure inam icale envers l ’école laïque ou le personnel enseignant. II est certain que si les m embres de ce personnel avaient à élever sept enfants, je n ’aurais pas approuvé une telle p ro ­position. A l’époque où l’on a supprim é l ’indem nité de feu M. Hestin, j ’aurais été contre la suppression connaissant ses charges et le traitem ent qu’il recevait. Mais à l’heure actuelle la situation n ’est pas la même.

Les décisions qui furent prises p a r le Conseil n ’ont pas été uniquem ent p ré­sentées p ar mes soins et les votes qui furent émis ont prouvé que la m ajorité du Conseil était en complet accord sur les réductions à apporter.

Chers Concitoyens,Une grande partie de tous les éléments

travailleurs du pays, subit la crise.Com m erçants, industriels, en trep re­

neurs, rentiers, ouvriers, de différentes situations, vous voyez vos revenus, vos bénéfices, vos salaires diminués.

Voulez-vous une augmentation des im ­pôts communaux? Mon devoir était d’ap­p rouver ou de préconiser des m esures d ’économies.

Sayez-vous que le budget de l’E tat s’é­lève à près de 60 m illiards. Les impôts gouvernem entaux seront peut-être aug­m entés pour m ain ten ir l ’équilibre ? Là, bous Conseillers m unicipaux, nous ne pouvons_ rien, nous subissons.

A côté de ces 60 m illiards, savez-vous que les budgets départem entaux et com­m unaux s’élèvent pour l ’ensemble de la F rance à environ 40 m illiards ? Total p rès de 100! m illiards d’im pôts que les contribuables paient? Là, au budget com­munal, les élus m unicipaux peuvent es­sayer de réduire.

Contribuables de Lamorlaye, ai-je eu to rt ? vous qui vous trouvez atteints sé­rieusem ent par la crise.

Si j ’ai pu réduire les feuilles d’impôts (si faible soit cette dim inution) j’en suis heureux et je suis fier d ’avoir rem pli mon devoir d’adm inistrateur.

L’avenir est sombre, le proverbe dit : A dm inistrer, c ’est prévoir ?

Chers Concitoyens, jugez.C a r b o n n e l l e ,

Conseiller Municinal.LYS-CHANTILLY

Golf-Club du Lys. — Interclubs du Lus du 22 octobre 1932. — La prem ière réu­nion in terclub de la saiison d’hiver s’est disputée au Golf du Lys sous forme d ’un double m ixte handicap sur 18 trous

92 côneurrents ont p ris le départ,’ les résultats ont été les suivants :

1. Mlle Javal (Fourqueux) et M. Robert zuvy (Morfontaine), avec handican ag­gloméré de 21 et 72 net.

2. Mlle P ra tt (Chantilly) et M. Mac Gee (Lys) avec handicap aggloméré de 24 et 73 net.

3. Mlle Holzsehuch (St-Germain) et M. Bazin (Lys) avec handicap aggloméré de 25 et 74 net.

Un p rix spécial avait été réservé à 1 équipé ayant fait le m eilleur score b ru t

Mme et M. Le Quellec, de Marly, ont p ris la tête du classement avec 81 brut.

Les joueurs ont été unanim es à recon­naître l’excellent état du parcours qui, de plus en plus, s’avère comme le meil­leur de la région parisienne en période pluvieuse.

— Les épreuves de Golf interclubs vont présenter une activité particu lière­ment intense au Lys pendan t le mois de novembre. En effet, nous allons voir jouer sur cet excellent parcours la même semaine :

La Coupe annuelle d’Entraînem ent des iDames, le 17 novembre et la Coupe d’Au­tomne simple Messieurs, handicap par coups sur 18 trous, le samedi 19 novem­bre.

Pour cette deuxième épreuve, les en­gagements doivent être adressés au Se­crétariat du Golf du Lys, accompagnés du droit d ’entrée de 20 francs, avant le 18 novembre.

MONTAGNY-SAINTE-FELSC1TE

Election du Maire. — M. P ierre Cor- bie, cultivateur, a été élu m aire en rem ­placem ent de M. F rancis Dcrlique, dé­cédé.

RAONTLEVEQUE

P °ur les Pupilles des S. P. F. — Pro­duit de la quête pour l ’Œ uvre des P upil­les des Sapeurs-Pom piers Français, 290 francs.

MORTEFOKTAJNE

Nous apprenons avec p laisir que les camarades Auguste Rousseau et Octave Carrette, tous deux m embres de la Sec­tion de l’U. N. C. de M ortefontaine, vien­nent d’être décorés de la Médaille Mili­taire à la dernière prom otion.

Toutes nos félicitations à ces deux vaillants et nos com plim ents à la Sec­tion de TU. N. C. de M ortefontaine. Sec­tion de 28 membres dirigée p ar le ca­marade Barbier, conseiller m unicipal de Mortefontaine.

ORRY-LA-VILLE

P ar décret du 10 octobre 1932, H enri Deschamp, ex-caporal au 404e régim ent d’infanterie, a été médaillé m ilitaire — avec pension.

Deschamps, est un jeune (classe 1915), ce qui ne Ta pas empêché de faire tout

•son devoir. Plusieurs fois blessé; ses ci­tations, au régim ent, à la brigade, nous le m ontrent, soldat ou caporal, brave et courageux ; il Ta m ontré comme 2e clas­se, en 1918, en dégageant et en ram enant son Sergent gravem ent blessé, et en août en recevant les félicitations de la b r i­gade comme caporal.

Nous sommes heureux de lui adresser nos félicitations.

PONT-SAINTS-RSAKENCE

La Fête des Morts et le Souvenir Fran­çais.^— M ercredi 2 novembre eut lieu en l ’Eglise de iPont-Sainte-Maxenee, un ser­vice commémoratif en Thonneur des sol­dats « ^Morts pour la F rance », suivi d’une visite au cim etière des Sépultures Militaires où une gerbe de fleurs fut dé­posée au pied du Monument p ar deux or­phelines de Guerre.

A l’issue de cette cérémonie, M. Boilet, délégué du Souvenir Français, après avoir rem ercié l’assistance d’être venue accom plir ce pieux pèlerinage, s’expri ma en ces termes ;

« La cérém onie de ce jour après le recueillem ent qu’elle com porte nous constitue à l’égard des Morts de la guer­

re, leurs agents de liaison venus ici cher­cher le mot d’ordre.

Le tour d’horizon que nous pourrions faire né pourrait nous laisser que de vi­ves inquiétudes en présence des difficul­tés qui nous environnent et la consigne que*nous sommes venus chercher ne peut revêtir en la circonstance qu’un ap­pel à notre dévouement qu’il importe ce­pendant de déterminer.

Toutes les classes sociales ont été in­vitées dans un but de redressement fi­nancier à consentir un sacrifice et les Anciens Combattants à ce titre ont été parm i les prem iers à être pressentis sur Téventüalité de la réduction de certains avantages qui leur avaient été concédés.

Qu’il nous soit permis cependant de poser comme principe pour la sauve­garde de la dignité de l’ancien combat­tant que la re tra ite allouée au titulaire de la carte doit avant tout et, si minime soit-elle, être considérée comme une ré­compense, au même titre que toutes les distinctions honorifiques: Légion d’hon­neur ou autres, attributaires d’avantages pécuniers, et non comme une aumône susceptible d’être accordée ou refusée pour des raisons fiscales.

Sous le bénéfice de ces réserves, nous sommes persuadés que les anciens com­battants sauront donner l’exemple si be­soin est, de leurs devoirs civiques lors­qu’il leur aura été démontré que tous les sacrifices auront été faits ailleurs.

Notre attention est attirée malgré nous sur nos adversaires d’hier. Notre cama­rade Doria, président de TU. N. C. de la section de Villers-Saint-Frambourg dans un article rem arquable où il traite de l’Allemagne pacifique et qui doit paraî­tre dans l ’Almanach du Combattant de Tan prochain nous fait apparaître d’une m anière saisissante et péremptoire l’ar­m em ent progressif de la Nation Alle­m ande en contravention flagrante avec le s . stipulations du traité de Versailles. Devant l’attitude belliqueuse de cette nation, le calme et le sang-froid dans l ’union la plus parfaite s’imposent à tous les Français. Le chef du gouvernement parlan t au nom du pays tout entier a at­testé en plusieurs circonstances les sen­tim ents pacifistes de la Nation et le m oins qu’on puisse affirmer de ses di­vers discours c’est qu’ils sont em preints d’un accent de sincérité reflétant toute la pensée française, à cet égard.

Comment pourrait-on douter un seul instant de notre désir de vitre en paix lorsque dans une cérémonie comme celle à laquelle il nous est donné d’assister cejourd’hui, nous pouvons çous rep ré­senter en dehors de toutes les ruines ma­térielles laissées p ar la récente guerre, tous les ravages m oraux qu’elle a "pu en­gendrer.

Dans tous les villages de France s’é­lève à la mémoire de nos Morts un monu­ment et au cours de nos pérégrinations ce n est pas sans un sentiment d’émo­tion que nous prenons chaque fois con­naissance des noms qui y sont inscrits. Alors, qu’en Allemagne, le denkmal sem­ble avoir pour but de glorifier la puis­sance et la force, le monument commé­m oratif en F rance semble au contraire vouloir y condense!- toute la douleur d’une nation éprouvée. La lec tu re de chaque nom évoque en nous tout ce que ce nom peut représenter de souffrance à ceux à qui il était cher. Devant tout ce martyrologe, vous avez pu vous-mê­me songer également au sacrifice des Mè­res françaises qui, atteintes dans cette dure épreuve, ont su conserver malgré

tout une attitude digne, toute à la gloire de la femme française.

Un événement douloureux et récent a pu nous apprendre incidem m ent qu’à l ’extrém ité du quartier de Vaugirard, chaque jour, une dame âgée venait s’a­genouiller sur Tune des tombes du petit cim etière de ce quartier. Cette tombe révèle au visiteur que cette mère si cruellem ent attein te a donné à la F rance pour la défendre quatre de ses enfants, mais que là ne devait pas s’arrê ter le sacrifice puisqu’il y a quelques mois un époux, qui avait partagé cette douleur, tom bait lui-même dans l’exercice de ses fonctions comme prem ier m agistrat du Pays sous les coups d’un m onstrueux as­sassin.

L’antiquité et notam m ent Rome a pu glorifier de beaux caractères fém inins et c’est avec juste raison que Gornélie, mère des Gracques a pu ten ter le génie des dram aturges au cours des siècles. Nous pensons toutefois que si la souf­france est génératrice de nobles senti­ments, le stoïcism e dont fait preuve Mme Paul Doumer dans la conception de ses devoirs de mère et d’épouse française au service de la Nation doit susciter tout au moins l’estime et l’adm iration de ses compatriotes.

Quand un pays possède de tels carac­tères, il ne peut avoir de doutes sur sa destinée et malgré les difficultés de l’heure présente nous pouvons envisager Tavénir avec confiance pour la grandeur de notre chère Patrie « La F rance ».

Union Nationale des Combattants. — Comme les années précédentes, la Sec­tion de TU. N. C. p répare une grande soi­rée ciném atographique de gala. Cette séance est fixée au m ercredi 7 décembre, salle Poupart. Le program m e de choix com portera un film docum entaire, un film comique et la récente et très in té­ressante production « L ’Afrique vous parle ». Le même program m e sera p ro ­jeté le lendem ain jeudi en m atinée à Tin- tention des enfants des Ecoles.

Des renseignem ents com plém entaires seront donnés ultérieurem ent, notam ­m ent pour la location qui nous n’en dou­tons pas sera très recherchée.

Fottball. — Breteuil : C. S. M. (1) bat U. S. Breteuil, 2 à ü.

P on t joue avec le soleil dans les yeux, ce qui met quelquefois sa défense en difficulté, cependant Breteuil soit aussi ses buts menacés et Tun de ses arrières m arque un but contre son équipe. A la mi-temps Pont mène p ar un but. Son équipe n ’a pas le cran habituel ; Tinter- droit insuffisamment rem is d’une ré­cente blessure au genou ne peut mal­gré sa bonne volonté être d’aucune u ti­lité ce qui dém oralise quelques-uns de ses camarades.

A la reprise, Breteuil p a rt à fond et p rend pendant quelque temps un très net avantage, jouant constam m ent dans le te rrito ire pontois, dont un arrière chargeant irrégulièrem ent dans la sur­face de réparation procure à Breteuil l’occasion de botter un pénalty que le goal pontois d’un m agistral coup de pied envoie en corner.

Quelques persévérantes attaques de Breteuil sont arrêtées magnifiquement p a r le goal de Pont qdi est à féliciter ; puis les avants pontois réussissent à leur tour plusieurs belles descentes dont Tune, 4 m inutes avant la fin perm et à Tavant- centre de placer la halle dans les filets adverses.

Match très correct de p a rt et d’autre,

grâce à la bonne tenue des équipes et à l ’arbitrage im partial de m . U bertin.

Pont : C. S. M. (2) bat Breteuil (2 ),' 5 à 3.

Match amical: C. S. M. (3) bat Breteuil (3), par 9 à 0 .

SAINT-LEU-D’ESSERENT

Election du Maire. -— M. H enri Mar1- chois, négociant en vins, a été élu m aire en remplacement de M. A rthur Lavallée, décédé.

VERRERIE

A la (jendarmerie. — La brigade à cheval à l’effectif de 5 unités, gradé com­pris, est transformée en brigade à pied de même effectif.

Oe qu’on entend aux examensNous lisons cette page d’un p ro fe s ­

seur-exam inateur, su r les réponses q u ’il a entendues de la bouche de can ­d idats ou de cand idates aux exam ens de baccalauréat :

« J ’en entends des sottises c h a r­m an tes !... plus q u ’un tab leau qui, dit- on, est ce qui en en tend le p lu s , p lus q u ’un vieux tab leau m êm e n ’en a ja ­m ais entendu. E t j ’en ai re ten u quel­ques-unes, de vécues, celles-là ;

Tenez, laissez-m oi vous p résen te r cette jeune fille qui s’avance vers m oi su r la pointe des p ieds, sa m a m a n a u s ­si. P résentations rap id es : « A sseyez- vous, m adem oiselle ! —- S u r la ch a i­se ? — Bien en tendu . — V oyons, vous avez bien appris un peu de litté ra tu re ? —• Oh, oui, m onsieur ! — D ans quel ouvrage ? — D ans M. F aguet. — Et quelle époque connaissez-vous le m ieu x ? — Le d ix -sep tièm e siècle.Eh bien ! m adem oiselle, que savez- vous de Boileau ?

— Boileau, riionsieur, c’est le p lu s grand satyre du d ix -sep tièm e siècle ! » Cette jeu n e personne confond év idem ­m en t, m ais com m ent la tire r de cette confusion ? Je n ’essa ie m êm e p as !

A une autre, une bonne fille qui m e reg a rd e avec, des y eu x de b iche fo r­cée : « Voyons, m adem oiselle , p a rlez - nous de Jean n e û ’A j c ? C’est u n e hé­ro ïne, m onsieur, elle était à la cam p a­gne, elle a en tendu des voix en g a r­d a n t ses m outons, elle a sauvé la F ra n ­ce et on m et tous les an s des fleurs su r sa statue. — Vous l ’avez vue, cette s ta ­tue ? A h ! oui, m o nsieu r. (Je sensodeur de preux m ensonge et j ’insiste). « Eh b ien m adem oiselle, cette statue, est-e lle équestre ? » E m b arra s , coup d’œ il fu rieu x de m ad am e m ère, 1 a s ­s is tan ce s’agite .et la cand ida te ép e r­due répond : « U n peu , m o n sieu r . »

A ù n grand garçon barbu ...bu , qu i s’avance : « Voyons,_ m on am i, flue connaissez-vous de V ictor H ugo ? V ic to r Hugo m onsieur, a d abord fa it les Horizontales l— — M erci, m onam i ». . . t l

A cet autre, po rtan t su r son fro n t u n e m âle assurance : « A llons, jérene hom m e, citez une œ uvre de B ossuet ? B ossuet m ’sieu, c’est Vauteur des

T ro isièm e cand ida t. P air rêveur, ag i­ta n t su r son fro n t une longue m eche b ru n e ; je le p rie de m e c ite r quelque poésie d’A lfred de M usset et j ’obtiens cette suave réponse : « L a p lu s belle poésie de M usset, c’est Y Aquarelle^ des je u n e s filles... » M ais, a quoi rêvait donc ce je u n e hom m e ?

Ce sont des sottises nées de l’igno­ran ce et, p lu s souven t encore, de la né­cessité de rép o n d re vite quelque chose. M ais, voyons, m adem oise lle , alors que vous aviez a tra ite r, au bacca lau réa t, le su je t su iv an t : «■ L a m ém oire n ’est-elle q u ’une fonction bio logique ? » com ­m en t avez-vous pu écrire tro is g randes pages su r ce texte que vous avez si é to u rd im en t tra n sfo rm é : « L a bai­gnoire n ’est-elle q u ’une fonction biolo- . g ique ? »

E t vous, can d id a t au b revet supé­rieur, t r a ita n t un su je t su r la poésie ly riq u e et a y an t à p ro d u ire u n exem ­ple, com m ent avez-vous p u confondre dan s votre m ém oire V essaim des D jin ks du poète, avec les se in s d’E d- qine ?

F au t-il p ré fé re r à ta n t d ’assu ran ce igno ran te cette réflexion naïve d’u n can d id a t d ’h ier, a lors qu ’ay a n t posé la question j ’é ta is obligé p a r surcroît de fa ire la réponse : « M onsieur, quand vous m e le dites, cela m e rev ien t tout seul ».

C and idats !... ô can d id a ts !... »

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venant après le JEUDI A MIDI, îtera reportée d’office au numéro £

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