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Le désherbage et la gestion différenciée

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Le désherbage et la gestion différenciée sur la Commune

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Page 1: Le désherbage et la gestion différenciée

Jardiner autrement… Vous aussi agissez en faveur de l’environnement dans votre jardin avec des gestes simples pour éviter l’utilisation de produits chimiques :

Pensez à couvrir le sol pour éviter le dévelop-pement des mauvaises herbes en utilisant le principe du paillage.

Apprenez à reconnaître les préda-teurs naturels pour lutter contre les ravageurs.

Adoptez la tonte haute ou un fleurissement naturel à certains endroits de votre jardin comme les pieds d’arbres par exemple : Créez des abris spécifiques

pour les auxiliaires

Mettez en place des pièges contre les insectes parasites

Utilisez le moins de pro-duits possible et des métho-des simples comme l’eau bouillante.

Larve de coccinelle

Piège à phéromones

Page 2: Le désherbage et la gestion différenciée

Une réflexion sur des techniques alternatives…

Suite aux conclusions d’une étude menée par St-Etienne Métropole, les pesticides ont été clairement mis en cause dans la dégradation de la qualité des rivières. Les conta-minations sont d’origine agricole et non agricole, impliquant notamment les pratiques des communes. La municipalité de La Talaudière s’est donc engagée à changer ses pratiques de désherbage, ainsi que ses pratiques d’entretien des espaces verts : c’est le plan de gestion différenciée. Pour l’accompagner dans cette démarche, les élus ont mandaté la FREDON Rhône-Alpes.

Les pollutions liées aux produits phytosanitaires peu-vent être diverses (air, eau, sol…). En zone urbani-sée, sur les sols inertes et imperméables, les désher-bants épandus ne sont ni retenus, ni dégradés. Les produits appliqués sont donc directement entrainés vers le milieu naturel, engendrant une pollution des rivières, et produisant des effets néfastes sur notre santé.

Un entretien plus raisonné n’est pas une absence d’entretien mais un entretien mieux adapté qui permet de préserver la biodiversité locale. Il permet aux plantes et aux animaux de se développer et de se re-produire dans des conditions favorables, assurant ainsi la pérennité des espèces.

Pourquoi un plan de gestion différenciée sur la commune ?

Classe 1 : les espaces intensifs : nécessitent un entretien très soigné et très régulier ; la fréquentation du public y est très importante, le fleurissement est composé prin-cipalement d’annuelles et de vivaces.

Classe 2 : les espaces semi intensifs : l’entretien est moins strict, la fréquentation du

public y est encore importante ; ce sont les zones où l’herbe spontanée est accep-tée car maîtrisée.

Classe 3 : les espaces rustiques : la propreté est assurée ; la présence de végétation

spontanée est tolérée car maitrisée, les tontes ou fauchages seront plus espacés. Classe 4 : les espaces naturels : ne nécessitent qu’un entretien minimum ; les zones de

fréquentation sont matérialisées (bordure de chemins par exemple) et la végéta-tion se développe dans des espaces laissés libres pour favoriser la biodiversité.

La commune utilisera dans les années à venir du matériel alter-natif afin de remplacer petit à petit l’utilisation des produits phy-tosanitaires. Ainsi du désherbage thermique est déjà effectué sur la commune, des prairies fleuries et du paillage sont mis en place et à l’avenir d’autres matériels devraient être achetés pour le désherbage.

La végétation spontanée devra également être acceptée. Chacun peut entretenir le devant de sa propriété sans pesticides.

Le saviez-vous ?

Pollution de l’eau potable : 1 g de substance active

(l’équivalent d’un bouchon de stylo) peut polluer

10 000 m3 d’eau potable !

Fontvielle

La Roussière

La Buissonière

L’étang paysager

Pont Bayard

Longiron ZI Molina la

Chazotte

Monrou / Le Roule

Une réflexion sur des techniques alternatives…

Suite aux conclusions d’une étude menée par St-Etienne Métropole, les pesticides ont été clairement mis en cause dans la dégradation de la qualité des rivières. Les conta-minations sont d’origine agricole et non agricole, impliquant notamment les pratiques des communes. La municipalité de La Talaudière s’est donc engagée à changer ses pratiques de désherbage, ainsi que ses pratiques d’entretien des espaces verts : c’est le plan de gestion différenciée. Pour l’accompagner dans cette démarche, les élus ont mandaté la FREDON Rhône-Alpes.

Les pollutions liées aux produits phytosanitaires peu-vent être diverses (air, eau, sol…). En zone urbani-sée, sur les sols inertes et imperméables, les désher-bants épandus ne sont ni retenus, ni dégradés. Les produits appliqués sont donc directement entrainés vers le milieu naturel, engendrant une pollution des rivières, et produisant des effets néfastes sur notre santé.

Un entretien plus raisonné n’est pas une absence d’entretien mais un entretien mieux adapté qui permet de préserver la biodiversité locale. Il permet aux plantes et aux animaux de se développer et de se re-produire dans des conditions favorables, assurant ainsi la pérennité des espèces.

Pourquoi un plan de gestion différenciée sur la commune ?

Classe 1 : les espaces intensifs : nécessitent un entretien très soigné et très régulier ; la fréquentation du public y est très importante, le fleurissement est composé prin-cipalement d’annuelles et de vivaces.

Classe 2 : les espaces semi intensifs : l’entretien est moins strict, la fréquentation du

public y est encore importante ; ce sont les zones où l’herbe spontanée est accep-tée car maîtrisée.

Classe 3 : les espaces rustiques : la propreté est assurée ; la présence de végétation

spontanée est tolérée car maitrisée, les tontes ou fauchages seront plus espacés. Classe 4 : les espaces naturels : ne nécessitent qu’un entretien minimum ; les zones de

fréquentation sont matérialisées (bordure de chemins par exemple) et la végéta-tion se développe dans des espaces laissés libres pour favoriser la biodiversité.

La commune utilisera dans les années à venir du matériel alter-natif afin de remplacer petit à petit l’utilisation des produits phy-tosanitaires. Ainsi du désherbage thermique est déjà effectué sur la commune, des prairies fleuries et du paillage sont mis en place et à l’avenir d’autres matériels devraient être achetés pour le désherbage.

La végétation spontanée devra également être acceptée. Chacun peut entretenir le devant de sa propriété sans pesticides.

Le saviez-vous ?

Pollution de l’eau potable : 1 g de substance active

(l’équivalent d’un bouchon de stylo) peut polluer

10 000 m3 d’eau potable !

Fontvielle

La Roussière

La Buissonière

L’étang paysager

Pont Bayard

Longiron ZI Molina la

Chazotte

Monrou / Le Roule

Page 3: Le désherbage et la gestion différenciée

Jardiner autrement… Vous aussi agissez en faveur de l’environnement dans votre jardin avec des gestes simples pour éviter l’utilisation de produits chimiques :

Pensez à couvrir le sol pour éviter le dévelop-pement des mauvaises herbes en utilisant le principe du paillage.

Apprenez à reconnaître les préda-teurs naturels pour lutter contre les ravageurs.

Adoptez la tonte haute ou un fleurissement naturel à certains endroits de votre jardin comme les pieds d’arbres par exemple : Créez des abris spécifiques

pour les auxiliaires

Mettez en place des pièges contre les insectes parasites

Utilisez le moins de pro-duits possible et des métho-des simples comme l’eau bouillante.

Larve de coccinelle

Piège à phéromones