10
HABITATION L E D E VO I R , L E S SA M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 21 AV R I L 2 01 3 CAHIER SPÉCIAL G | PROJETS HÉRITAGE MONTRÉAL À la découverte des vieilles écoles — PAGE 6 LE SUCCÈS CONTINUE! AJOUT DE 35 NOUVELLES UNITÉS À LA PHASE 1 Et les gratte-ciels surgissent Montréal connaît une diversification immobilière À Montréal, dans l’univers immobilier, c’est l’effervescence. Au point qu’il est maintenant devenu courant d’entendre un ou des observateurs de la scène pousser de hauts cris. Car les édifices à condominiums ont depuis 10 ans trans- formé tout le paysage montréalais. Et si là s’y glissaient à l’occasion des hôtels, voilà aussi que dans cette trame urbaine des promoteurs privés projettent d’y inscrire de nouvelles tours, cette fois-ci à vocation commerciale. NORMAND THÉRIAULT Q ui fréquente à nouveau le Centre Bell, maintenant que le hockey professionnel est de retour à Montréal, créant même un certain enthousiasme, celui ou celle-là a remarqué, lorsqu’il ou elle entre ou pénètre dans l’enceinte, que du côté ouest il se creuse un « trou » qui n’a rien d’un nid-de-poule : depuis octobre dernier, on travaille pour y asseoir là les fondations d’un autre gratte-ciel. S’il y a à proximité immédiate deux autres projets spectaculaires, les 50 étages de la Tour des Canadiens ou de l’Avenue, ici, pour combler ce qui est maintenant excavé, on a là un tout autre projet : Cadillac Fairview inaugurera en juin 2015, dans deux ans donc, le premier édifice en hauteur à vocation purement commer- ciale que le secteur privé finance et planifie depuis des décennies. Et si Deloitte quitte ainsi la Place Ville-Marie, il aura par contre résidence dans une tour de 26 étages qui portera désormais son nom. Regain Y aurait-il un regain à Montréal dans ce secteur immobilier ? On pourrait le croire quand on a aussi vu apparaître, en seule signalisation ici toutefois, un nou- veau projet sur le site de l’ancien Spectrum, démoli au temps où Desjardins voulait se donner à Montréal des locaux à proximité du Complexe qui porte son nom. Car la Tour Qds s’y affiche, un duo respectivement de 28 et de 12 étages que Candarel et le Fonds immobilier de solidarité FTQ ne déposent pour l’instant que visuellement, à l’angle des rues Sainte-Catherine et De Bleury. Jusque-là, on avait un peu partout des condominiums déposés étage sur étage, à des hauteurs qui dépassent même en nombre celles atteintes par ces gratte- ciels qui, dans les années 1960, étaient les pions jetés par un Jean Drapeau dans une lutte plus tard perdue au profit de Toronto comme métropole canadienne. Et, récemment, on a vu en ville se construire en hauteur plus d’un hôtel. On a même hâte de voir l’apparence finale de celui qui s’érige d’ailleurs, rue de Bleury toujours, à l’angle cette fois de René-Lévesque : sa muraille de verre tranche sur l’habituel mélange béton-verre qui semble être la formule usuelle pour un établissement hôtelier. Reprise Effervescence immobilière ? Trop, diront plusieurs. Et la vague de condos est contestée. Si le FRAPRU organise des manifestations pour signaler une carence en logements sociaux, d’autres disent en même temps craindre une surproduc- tion d’espaces. Et de rappeler, alors que la zone dite des Bassins-du-Havre semble se développer en ventes enregistrées moins rapidement que prévu, qu’on voit moins vite qu’auparavant se concrétiser ces projets pour lesquels des promoteurs ont obtenu de la Ville des permis : les 76 propositions déposées pour le seul quartier Ville-Marie sont loin d’être toutes passées de l’étape de l’esquisse à celle qui établirait une véritable définition architecturale. Il était même devenu de mise de recourir à des mots comme « morosité », « ralentissement » ou « surchauffe » pour décrire ce secteur. Mais voilà, une seule hausse, relative encore, des ventes au cours du dernier mois et voilà que planificateurs financiers et investisseurs reprennent confiance. Non seulement les ventes repartent à la hausse, mais les prix obte- nus pour la revente, sans pour autant être aussi spectaculaires que cela fut, sont toutefois encore meilleurs en matière de profit que ce qu’un simple place- ment bancaire permettrait d’obtenir. Reprise, donc. Mais, à la différence d’hier, il y a diversification des produits. Et si Montréal fut déjà la « ville aux cent clochers », elle conserve toujours ce « cent » mais c’est un autre substantif qui la définit. Ce que le milieu de la construction appréciera : il faut bien travailler, même au temps où se déroule une commission qui scrute les travers et torts de ceux qui engagent. Le Devoir PHOTO : CADILLAC FAIRVIEW

LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

HABITATIONL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3

CAHIER SPÉCIAL G | PROJETS

HÉRITAGE MONTRÉALÀ la découverte des vieilles écoles — PAGE 6

LE SUCCÈS CONTINUE! AJOUT DE 35 NOUVELLES UNITÉS À LA PHASE 1

Et les gratte-cielssurgissentMontréal connaît une diversification immobilière

À Montréal, dans l’univers immobilier, c’est l’ef fervescence. Au point qu’il estmaintenant devenu courant d’entendre un ou des obser vateurs de la scènepousser de hauts cris. Car les édifices à condominiums ont depuis 10 ans trans-formé tout le paysage montréalais. Et si là s’y glissaient à l’occasion des hôtels,voilà aussi que dans cette trame urbaine des promoteurs privés projettent d’yinscrire de nouvelles tours, cette fois-ci à vocation commerciale.

N O R M A N D T H É R I A U L T

Qui fréquente à nouveau le Centre Bell, maintenant que le hockey professionnelest de retour à Montréal, créant même un certain enthousiasme, celui oucelle-là a remarqué, lorsqu’il ou elle entre ou pénètre dans l’enceinte, que

du côté ouest il se creuse un « trou» qui n’a rien d’un nid-de-poule : depuis octobredernier, on travaille pour y asseoir là les fondations d’un autre gratte-ciel.

S’il y a à proximité immédiate deux autres projets spectaculaires, les 50 étagesde la Tour des Canadiens ou de l’Avenue, ici, pour combler ce qui est maintenantexcavé, on a là un tout autre projet : Cadillac Fairview inaugurera en juin 2015,dans deux ans donc, le premier édifice en hauteur à vocation purement commer-ciale que le secteur privé finance et planifie depuis des décennies. Et si Deloittequitte ainsi la Place Ville-Marie, il aura par contre résidence dans une tour de 26étages qui portera désormais son nom.

RegainY aurait-il un regain à Montréal dans ce secteur immobilier ? On pourrait le

croire quand on a aussi vu apparaître, en seule signalisation ici toutefois, un nou-veau projet sur le site de l’ancien Spectrum, démoli au temps où Desjardins voulait se donner à Montréal des locaux à proximité du Complexe qui porte sonnom. Car la Tour Qds s’y affiche, un duo respectivement de 28 et de 12 étagesque Candarel et le Fonds immobilier de solidarité FTQ ne déposent pour l’instant que visuellement, à l’angle des rues Sainte-Catherine et De Bleury.

Jusque-là, on avait un peu partout des condominiums déposés étage sur étage,à des hauteurs qui dépassent même en nombre celles atteintes par ces gratte-ciels qui, dans les années 1960, étaient les pions jetés par un Jean Drapeau dansune lutte plus tard perdue au profit de Toronto comme métropole canadienne.

Et, récemment, on a vu en ville se construire en hauteur plus d’un hôtel. On amême hâte de voir l’apparence finale de celui qui s’érige d’ailleurs, rue deBleury toujours, à l’angle cette fois de René-Lévesque : sa muraille de verretranche sur l’habituel mélange béton-verre qui semble être la formule usuellepour un établissement hôtelier.

RepriseEffervescence immobilière? Trop, diront plusieurs. Et la vague de condos est

contestée. Si le FRAPRU organise des manifestations pour signaler une carenceen logements sociaux, d’autres disent en même temps craindre une surproduc-tion d’espaces. Et de rappeler, alors que la zone dite des Bassins-du-Havre semble se développer en ventes enregistrées moins rapidement que prévu,qu’on voit moins vite qu’auparavant se concrétiser ces projets pour lesquels despromoteurs ont obtenu de la Ville des permis : les 76 propositions déposéespour le seul quartier Ville-Marie sont loin d’être toutes passées de l’étape del’esquisse à celle qui établirait une véritable définition architecturale.

Il était même devenu de mise de recourir à des mots comme « morosité »,« ralentissement» ou «surchauffe» pour décrire ce secteur.

Mais voilà, une seule hausse, relative encore, des ventes au cours du derniermois et voilà que planificateurs financiers et investisseurs reprennentconfiance. Non seulement les ventes repartent à la hausse, mais les prix obte-nus pour la revente, sans pour autant être aussi spectaculaires que cela fut,sont toutefois encore meilleurs en matière de profit que ce qu’un simple place-ment bancaire permettrait d’obtenir.

Reprise, donc. Mais, à la différence d’hier, il y a diversification des produits.Et si Montréal fut déjà la « ville aux cent clochers », elle conserve toujours ce«cent» mais c’est un autre substantif qui la définit.

Ce que le milieu de la construction appréciera : il faut bien travailler, mêmeau temps où se déroule une commission qui scrute les travers et torts de ceuxqui engagent.

Le Devoir

PH

OT

O :

CA

DIL

LAC

FA

IRV

IEW

Page 2: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3G 2

Un projet intégré DANS LA NATURE,

à Hudson.

NOUVELLES MAISONS MODÈLES

Découvrez la vie qui vous attend.128 CÔTE ST-CHARLES, HUDSON, QUÉBEC, J0P 1H0

(450) 458-5688 • www.whitlockwest.com

Alors que les projets de condos se multiplient à Montréal, le centre-ville verra prochainementl’inauguration de deux tours d’un autre genre : des tours de bureaux. En ef fet, pour la pre-mière fois en 20 ans, de nouvelles tours à vocation exclusivement commerciale sont en projetau centre-ville : la Tour Deloitte et la Tour Qds.

TOUR DE BUREAUX

Un nouveau centre-ville se dessine dans le ciel montréalaisLa Tour Deloitte et la Tour Qds inaugurent la renaissance du patrimoine commercial privé

A S S I A K E T T A N I

S ituée entre le Centre Bell etla gare Windsor, la Tour

Deloitte offrira, dès juin 2015,515 000 pieds carrés de bu-reaux et de locaux commer-ciaux à louer dans une tour de26 étages, dont 22 étages debureaux et 3 de stationnement.

Le bâtiment, de ver re etd’aluminium, aura une courpaysagée avec bassin d’eauen été et patinoire en hiver,un hall d’entrée en verre, mé-tal et pierre polie, un restau-rant-terrasse au rez-de-chaus-sée, ainsi que des salles amé-nagées pour des événementsd’entreprise. Côté design,c’est la firme new-yorkaiseKohn Pederson Fox Asso-ciates, qui a notamment signéle 1250, boulevard René-Lé-vesque, soit le deuxièmegratte-ciel de Montréal pourla hauteur, construit au débutdes années 90, qui tiendra lesrênes du projet, de pair avecles Torontois B + H Archi-tects ainsi que Lemay et As-sociés de Montréal.

« Cet immeuble se démarqueavant tout par ses normes deconstruction à la pointe destechnologies écologiques », sou-ligne Salvatore Iacono, vice-président principal, développe-ment et gestion immobilière,por tefeuille Est du Canada,Cadillac Fairview. L’immeublea mérité une cer tificationLEED Platine, soit « la meil-leure cote écologique qui soit »,précise-t-il, avant d’ajouterque, de plus, ce sera « le pre-mier immeuble de bureaux àMontréal avec une telle certifi-cation».

Ensoleillement, système defiltration d’air, contrôle clima-tique, matériaux d’isolation, ré-duction de la consommationd’eau potable, nombre deplaces de stationnement pourvoitures électriques et deplaces pour vélos, récupérationde matériaux lors de la démoli-tion : la liste des caractéris-tiques de durabilité est longue.À titre d’exemple, notons quel’architecture contemporainedu hall d’entrée sera rehausséede poutres récupérées dansl’ancien bâtiment ferroviaire duXIXe siècle.

Deloitte, premier locataireCôté locataires, Salvatore

Iacono destine les futurs bu-reaux à « des entreprises quiont un potentiel d’expansion etqui veulent occuper des espacesmodernes dans un cadreagréable ». Le premier occu-pant de la tour sera la firmeDeloitte, cabinet de servicesprofessionnels, qui délaissera

ses bureaux actuellement si-tués Place Ville-Marie pours’installer dans 160 000 piedscarrés de nouveaux bureaux.

Avec une super ficie parétage de 23 500 pieds carrés,« la Tour Deloitte sera intéres-sante pour le marché montréa-lais, où beaucoup de locatairestravaillent dans des superficiesplus exiguës et cherchent des es-paces contigus».

Vaste réaménagementMême si la cérémonie de la

levée de la première pelletée deterre a officiellement eu lieu le2 avril, les travaux ont débutéen octobre 2012, avec la démoli-tion de l’édifice qui occupait lesite : l’ancien immeuble decomptabilité du Canadien Paci-fique. Il s’agit de la premièrephase d’un vaste projet quiverra, à terme, la transforma-tion complète de tout un quar-tier du centre-ville. En effet, leplan de développement de laCorporation Cadillac FairviewLimitée, l’une des plus grandes

sociétés d’investissement, d’ex-ploitation et de gestion de biensimmobiliers commerciaux enAmérique du Nord, prévoit uninvestissement de deux mil-liards de dollars, échelonné sur15 ans, qui englobe cinq mil-lions de pieds carrés autour duCentre Bell. «Nous avons unevision de changer tout le quar-tier. Ce sera magnifique pour lecentre-ville», affirme SalvatoreIacono. Le nouveau quartiers’étendra, s’il aboutit dans sesprévisions actuelles, jusqu’àGriffintown.

À l’origine, un projet similairea été mené à terme à Torontopar Cadillac Fairview et a connuun succès tel que l’entreprise asouhaité renouveler l’expé-rience. En effet, le Maple LeafSquare a été construit autour ducentre de divertissement por-tant le nom de l’équipe dehockey de la ville, intégrantdans son quartier la construc-tion de condos, d’hôtels, decommerces et de bureaux.

« Il existe actuellement unintérêt marqué pour les mi-lieux urbains capables de mé-langer les usages commer-ciaux, professionnels et récréa-tifs, poursuit d’ailleurs M. Ia-cono. Montréal of frait une oc-casion idéale : les terrainsdisponibles autour du CentreBell. »

Le groupe a ainsi dépensé150 millions de dollars pouracheter ce qui deviendra des bu-reaux, des condos et des com-merces de détail situés autourd’un centre de divertissement, àproximité du campus de l’Écolede technologie supérieure(ÉTS). Cette volonté de mixitéverra ainsi une tour de condosde 50 étages, la Tour des Cana-diens, offrir un pendant résiden-tiel à la Tour Deloitte.

Alors que la Tour Deloittese situera à proximité destransports publics, du Mont-réal souterrain, de bars ou en-core de restaurants, SalvatoreIacono insiste sur « l’ef ferves-cence de ce secteur du centre-ville. Nous sommes très heureuxde pouvoir réaliser cette tourqui offre tous ces atouts. »

Tour QdsUn peu plus au nord, un autre

projet immobilier affiche égale-ment une vocation strictementprofessionnelle: la tour Qds, an-gle De Bleury et Sainte-Cathe-

rine, répar tie entredeux immeubles.

Le plus haut desdeux sera la tourJ e a n n e - M a n c e :825 000 pieds carréssur 28 étages de 33000pieds carrés chacun.Comme son nom l’in-

dique, elle sera située rueJeanne-Mance, entre Sainte-Ca-therine et René-Lévesque. Latour De Bleury, quant à elle,s’élèvera sur le site de l’ancienSpectrum, à l’abandon depuis2008. Elle comptera 375 000pieds carrés sur 12 étages de33000 pieds carrés chacun. Autotal, plus d’un million de piedscarrés de bureaux serontconstruits dans ces deux im-meubles, qui ne manquerontpas de bouleverser l’allure duQuartier des spectacles.

À proximité du métro Place-des-arts, de l’animation de larue Sainte-Catherine, de sesboutiques, ses commerces, sesrestaurants et ses espaces cultu-rels, le projet joue aussi la cartede la modernité et de l’efficacitéénergétique. En effet, consom-mation d’eau, facture énergé-tique et choix des matériauxsont mis en avant pour souli-gner la pertinence de ce typed’immeuble, face à un parc im-mobilier construit selon lesnormes en vigueur il y a 20 ans.Les promoteurs du projet sontle Fonds immobilier de solida-rité FTQ, qui affiche un soucide retombées positives pourl’ensemble de la société québé-coise, et le promoteur Canderel.

CollaboratriceLe Devoir

PHOTOS CADILLAC FAIRVIEW

Le bâtiment de verre et d’aluminium, aura une cour paysagée avec bassin d’eau en été et patinoireen hiver.

La Tour Deloitte est située entre le Centre Bell et la gare Windsor.

« Cet immeuble se démarqueavant tout par ses normes de construction à la pointedes technologies écologiques »

Page 3: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3 G 3

BUREAU DES VENTES 479, AV. MOUSSEAU-VERMETTEL M M J V 15H-20H S D 13H-17H

ESPACEMV3.COM514.605.2032

CONDOSLOFTSDORVAL160 300

À PARTIR DE

TAXES INCLUSES

$

ESPACE GYM ET SPA

UNITÉS DISPONIBLES

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le Groupe Dargis devient la première «éco-entreprise»Une accréditation souligne un rôle de chef de file en matière d’habitat écologique et sain

H É L È N E R O U L O T - G A N Z M A N N

I l y a plusieurs années main-tenant que les entrepre-

neurs membres des dif fé-rentes APCHQ démontrentune certaine volonté d’aller del’avant sur les questions liéesau développement durable.

«Ce qui nous a plu dans cetteformation proposée par Archi-bio, c’est son côté réaliste, ditMarc Savard. Construire unemaison qui ne consomme pasd’énergie, on sait le faire, maiscela comporte un coût que tousles acheteurs ne sont pas prêts àassumer. Ils n’ont pas forcémentles moyens de se payer ces tech-nologies. Nous cherchions à pro-poser à nos membres quelquechose de vendable, des gestessimples, pas ou peu coûteux,qui soient énergétiquement trèsef ficaces tout en restant abor-dables, afin de ne pas compro-mettre l’accessibilité à la pro-priété. Nous avons travailléfort avec Archibio et Écohabi-tation. Nous avons organiséplusieurs groupes de discussionet nous sommes arrivés à unproduit qui intéresse beaucouples entrepreneurs. »

L’accréditation se déroule enplusieurs temps. D’abord, uneformation théorique d’unejournée, la première ayant eu

lieu le 13 mars dernier dansles locaux de l’APCHQ Mont-réal métropolitain.

Dix-huit entrepreneurs géné-raux étaient présents, pour unecapacité de vingt places. «C’est lemoment où on les fait entrer dansnotre univers, explique PascalMorel, directeur d’Archibio. Onleur présente le programme et laraison pour laquelle on le fait. Il ya ensuite une partie d’autoforma-tion, à laquelle ils sont déjà qua-torze à s’être inscrits. Nous avonsmis en ligne un manuel de l’éco-entrepreneur. C’est leur responsa-bilité de le potasser afin de passerl’examen. Une fois cet examenréussi, ils entrent dans l’accrédi-tation, accréditation qu’ils reçoi-vent après la livraison d’un bâti-ment certifié écologique ou éco-énergétique, Energuide, Novocli-mat, Habitation durable Victo-riaville ou LEED. Bien entendu,ceux qui ont déjà réalisé ce typede construction se voient tout desuite accrédités.»

Innover avec Station 1C’était le cas du Groupe Dar-

gis, avec notamment son projetStation 1, un ancien bâtiment in-dustriel voué à la démolition etrecyclé en un ensemble de loge-ments communautaires. La ré-duction de 45% de la consomma-tion d’eau potable par rapport àun édifice comparable et le dé-

tournement de 95% des déchetsde démolition et de constructiondes sites d’enfouissement s’ins-crivent parmi d’autres gestesécologiques posés par le promo-teur immobilier. Ce qui ne signi-fie pas que tous ses projets fu-turs devront forcément être cer-tifiés LEED ou autre.

Son rôle sera dorénavant deproposer des ser vices quiconduisent à la rénovation ou àl’édification d’une maison éco-logique, c’est-à-dire respec-tueuse de l’environnement,éco-énergétique et saine.«Nous ne sommes pas inquiets,avoue Pascal Morel. Ceux quiont assisté à la première séancede formation sont ceux qui sont

déjà proactifs dans le domaineet qui veulent continuer à se dis-tinguer dans ce marché. Ce quenous leur apprenons et qu’ils nesavent peut-être pas, c’est qu’il ya réellement un marché pour cesproduits-là. Il y a un cours sur lemarketing vert, nous leur don-nons des statistiques, nous leurenseignons le fruit de nos re-cherches sur l’évolution de cemarché. Il y a, par exemple, plu-sieurs études qui ont été faitesaux États-Unis et qui démon-trent que, oui, le marché de l’im-mobilier s’est ef fondré dans lesdernières années, sauf le marchédes maisons vertes.»

L’accréditation en poche, ilreste encore à la garder. L’entre-

preneur devra, pour cela, suivredeux journées de formation paran afin de parfaire ses connais-sances et de rester au fait desnouvelles réglementations etdes nouveaux usages. Il devraégalement prouver sa bonne foien choisissant dix bonnes pra-tiques parmi une liste fourniepar Archibio, bonnes pratiquesqu’il doit appliquer à chacun deses chantiers.

Outre cela, il lui faut aussiposer douze gestes obliga-toires, tels que l’utilisationd’au moins cinq catégories deproduits locaux ou écolo-giques, la réduction de la dé-pendance envers les combusti-bles fossiles, la gestion écolo-

gique des déchets générés parla rénovation ou la construc-tion, le recyclage, la réutilisa-tion ou la gestion responsablede 80 % des arbres de l’espaceper turbé du terrain à bâtir,l’installation d’appareils deplomberie à très haute effica-cité dans la salle de bain ou en-core l’application de peinturessans COV. «Nous avons mis aupoint une espèce de recette, ex-plique Pascal Morel. Nous leursimplifions la vie en leur disantque, s’ils travaillent selon lanouvelle réglementation, s’ilsposent ces douze gestes écores-ponsables à la fois sur leurschantiers et dans leur entre-prise et s’ils font dix actions dedurabilité sur leurs chantiers,l’ensemble de cela va représen-ter un projet dont le résultat, lamaison ou la rénovation, vaêtre plus écologique que lamoyenne. »

Futures formationsD’autres journées de forma-

tion sont prévues rapidement àQuébec, Montréal et Joliette.Ensuite, la saison des chantiersreprenant dans les semainesqui viennent, les prochainesséances auront lieu à l’au-tomne. D’ici là, tant du côtéd’Archibio que des APCHQ, onespère déjà avoir une grosse di-zaine d’accréditations.

Outre le groupe Dargis, qui aobtenu son accréditation for-melle, EGI Construction a étéreçu à l’examen. Il est doncmaintenant éco-entrepreneuren formation et n’a plus qu’àprésenter un projet certifié éco-logique ou éco-énergétiquepour recevoir l’accréditation.

CollaboratriceLe Devoir

VILLE DE MONTRÉAL

Un mur végétal permet de mieux réguler la température des résidences.

Le programme d’accréditation Éco-entrepreneur est piloté parArchibio, organisme qui promeut des solutions de rechangeécologiques et durables en matière d’habitat, en partenariatavec Écohabitation et plusieurs Associations provinciales desconstructeurs d’habitations du Québec (APCHQ). « Pournous, cette formation entre dans une continuité, assure MarcSavard, directeur de l’APCHQ Montréal métropolitain. Depuistrois ans, nous prenons des orientations plus en phase avecl’environnement. »

Page 4: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3G 4

MD

QuébecUn

Renoclimat.gouv.qc.caVisitez sans tarder

Rénoclimat peut vous aider!

Propriétaires de maisons individuelles, jumelées et en rangée, de duplex, de triplex et d’immeubles de 4 à 20 logements

VOTRE RÉSIDENCE GRELOTTE?

Après des années de croissance, le marché immobilier auQuébec amorce aujourd’hui un virage. De quelle nature est cevirage et peut-il conduire à un important fléchissement dumarché ? Survol de la situation en compagnie d’Hélène Bégin,économiste principale chez Desjardins.

MARCHÉ IMMOBILIER AU QUÉBEC

L’offre serait-elle trop abondante?L’actuel ralentissement n’aurait riend’alarmant, selon Desjardins

P I E R R E V A L L É E

L a raison principale du ralen-tissement du marché immo-

bilier au Québec est le resserre-ment, par le gouvernement fédé-ral, des règles concernant lesprêts hypothécaires. Le gouver-nement fédéral a récemment ré-duit la période d’amortissementde 30 ans à 25 ans pour les prêtshypothécaires dont la mise defonds se situe entre 5% et 20%.«C’est, au fond, le seul facteur quia changé, explique Hélène Bé-gin, puisque les taux hypothé-caires demeurent bas et que lemarché de l’emploi se maintient.»

Ce resserrement a surtouttouché les premiers acheteurset le marché des condos, parceque c’est souvent ce type de ré-sidence qui est recherché parles premiers acheteurs, en rai-son de son prix inférieur à ce-lui de la maison unifamiliale.« C’est d’abord le marché de larevente qui est affecté et ensuitecelui de la résidence neuve.Cela oblige les premiers ache-teurs à retarder l’achat ducondo de deux ou trois ans. Parcontre, pendant cette période, ilspeuvent accumuler une meil-leure mise de fonds.»

Le secteur descopropriétés

Voilà qui explique la baisseactuelle enregistrée dans lavente des condos. Par exem-ple, dans la région de Mont-réal, la vente de condos aconnu en décembre dernierune baisse de 29%, comparati-vement à une baisse de 13 %pour les maisons. De plus, lerapport vendeurs-acheteurs alégèrement dépassé le pointd’équilibre, qui est de 8 à 10vendeurs par acheteur, plaçantce dernier en meilleure posi-tion lors de négociations. Celaest-il suffisant pour faire chuterles prix ? « Il n’y a encore riend’alarmant et la situation estloin de ce que nous avons connudans les années 90, où le ratioétait de 50 pour un. On peuttoutefois prévoir que les prix descondos augmenteront moins viteet que cette augmentation se si-tuera autour du taux d’inflation,soit environ 2%.»

De plus, la vigueur récentede la construction de condosneufs, en particulier à Mont-réal et dans une moindre me-sure à Québec, viendra gon-fler l’of fre. « Il faudra voir lacapacité d’absorption du mar-ché pour ces condos, dontl’écoulement pourrait se faireplus lentement. Lorsqu’il y a unsurplus de propriétés sur lemarché, il y a moins d’empres-sement de la part de l’acheteurà conclure une vente. Ce sur-plus de condos aura aussi poureffet de ralentir la constructionde condos neufs. On peut doncprévoir une baisse de la mise enchantier de condos neufs d’envi-ron 15 % l’année prochaine auQuébec, ce qui viendra favori-ser l’écoulement des habitationsqui arriveront sur le marché. »

Les maisons neuvesLa situation qui prévaut

dans le secteur des condos nese traduira pas par une baissegénéralisée des prix de l’im-

mobilier résidentiel au Qué-bec, parce que ce secteurcompte pour seulement 20 %des ventes de résidences, lemarché étant largement do-miné par les maisons unifami-liales. Le secteur des maisonsunifamiliales étant en légèrepénurie, le prix des maisonsunifamiliales devrait s’appré-cier d’environ 3%.

Par contre, une baisse est àprévoir dans la mise en chan-tier de maisons neuves, et ce,malgré l’état de pénurie. Cettebaisse sera elle aussi d’environ15 % en 2013. « Le coût deconstruction plus élevé et lecoût des terrains plus élevé, enpar ticulier à proximité desgrands centres urbains, expli-quent cette baisse des mises enchantier. Les acheteurs d’unemaison unifamiliale se tour-nent davantage vers le marchéde la revente et délaissent lemarché de la maison neuve. »

Les logements locatifs et les résidences pour personnes âgées

Le secteur des logements lo-catifs est de retour à l’équili-bre, puisque le taux d’inoccu-pation en 2012 se situait à 3 %,mettant fin à la pénurie quipersistait au Québec depuisune dizaine d’années. Parcontre, le secteur connaîtra luiaussi une baisse des mises enchantier. «Le problème concer-nant la construction de loge-ments locatifs est le faible ni-veau des loyers, ce qui rend cetype de projet difficile à rentabi-liser pour les promoteurs. »

On peut aussi s’attendre àune baisse dans la construc-tion de résidences pour per-sonnes âgées, le boom immo-bilier que ce secteur a connuau début des années 2000ayant produit un surplus de lo-gements qui peinent au-jourd’hui à trouver preneurs.

Le taux d’inoccupation dansle secteur des résidences pourpersonnes âgées est présente-ment de 8,4% au Québec. «Cesrésidences s’adressent essentiel-lement à des personnes dontl’âge moyen est de 75 ans et lebassin de ce secteur de la popu-lation est en baisse. Il faudraattendre l’arrivée des baby-boo-mers dans ce secteur du mar-ché pour que ce dernier re-prenne de la vigueur. Présente-ment, les baby-boomers qui sedépartent de leur maison unifa-miliale se tournent surtout versle marché de la copropriété. »

En conclusion, selon HélèneBégin, le marché immobilier auQuébec connaît un certain ra-lentissement. «Mais ce ralentis-sement n’a rien d’alarmant etl’atterrissage devrait se faire endouceur. La progression des prixdu marché résidentiel ne chuterapas de façon marquée et l’appré-ciation devrait suivre le tauxd’inflation. Par contre, le secteurdes copropriétés, où l’on trouvemaintenant une of fre de rési-dences abondante, devraitconnaître une période d’ajuste-ment qui devrait s’étirer aumoins durant les deux pro-chaines années.»

CollaborateurLe Devoir

ANNIK MH DE CARUFEL LE DEVOIR

La raison principale du ralentissement du marché immobilier au Québec est le resserrement, par le gouvernement fédéral, des règlesconcernant les prêts hypothécaires.

JACQUES NADEAU LE DEVOIR

Dans la région de Montréal, la vente de condos a connu endécembre dernier une baisse de 29 %, comparativement à unebaisse de 13 % pour les maisons.

Page 5: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3 G 5

Certi! é 5Étoiles ®MARKETING & PUBLICITÉ

QUÉBEC418 692-6677

MONTRÉAL514 796-8677

Fabriquéau Québec

STORES DE QUALITÉRÉSIDENTIEL &COMMERCIAL

CLAUDE BOUCHARD

514 231-8677www.stores-de-qualite.ca

Certi! é 5Étoiles ®

TOILES SOLAIRES• DÉCORATIVES • MOTORISÉES

STORES DE BOISSTORES DE BOIS• TILLEUL SELECT• TILLEUL SELECT• TEINTURE ESSUYÉE• TEINTURE ESSUYÉE

OPAQUES, TRANSLUCIDES OU SOLAIRES ••

• •

INSTALLATIONGRATUITE

de rabais ou

ESTIMATION GRATUITE

50%% SUR MESURE• Stores motorisés• Toiles à rouleau• Stores romains• Panneaux coulissants• Stores horizontaux de voilage• Stores horizontaux

de bois, de métal et de PVC• Stores verticaux de PVC• Toiles pour verrière• Persiennes, • Stores extérieurs• Toiles solaires

ESTIMATION GRATUITE

Montréal 514-231-8677laval 450-627-3716Longueuil 450-445-9829Québec 418-654-8677Trois-riv. 819-696-8677Repen. 450-585-7577Terrebonne 450-437-4666St-Sauveur 450-227-7377Bromont 450-534-4377

CRAWFORDLE

LE

MONTRÉAL

La rue Crescent serait-elle devenue abordable?Toutes les habitations possèdent balcon, loggia ou terrasse

M A R I E - H É L È N E A L A R I E

L’ immeuble est situé au1200, rue Crescent, sur le

côté ouest de la r ue et toutjuste au sud de la rue Sainte-Catherine. Tous les passantsqui empruntent cette rue se-ront certainement heureux devoir un immeuble remplacer lestationnement sur le lot exis-tant. Une fois les travaux deconstruction terminés, les pre-miers propriétaires pourrontprendre possession des lieuxdès décembre 2014.

Les urbains purs et dursvont adorer le site, commeavant eux les promoteurs,pour lesquels les trois argu-ments de vente majeurs sontl’emplacement, l’emplacementet l’emplacement ! Le quartiern’a plus besoin de présenta-tion, avec sa foultitude de res-taurants et de bars et ses bou-tiques. Le Musée des beaux-ar ts de Montréal est au coinde la rue, alors que les ciné-mas et le Centre Bell ne sontqu’à quelques pas. On saitaussi que la rue Crescent estvoisine de plusieurs stationsde métro, de la gare Windsoret de la gare Centrale. De plus,les universités McGill etConcordia sont tout près. Bref,tout est à portée de la main !

Victorien et contemporainC’est le bureau d’architec-

ture Karl-Fisher qui a imaginé,pour ces condos, un mélangedes styles victorien et contem-porain. Tout d’abord, on a dé-moli un petit immeuble exis-tant sans grande valeur histo-rique. On a toutefois prisgrand soin d’en garder lespierres afin de les intégrer à lafaçade du nouvel immeuble :

« L’environnement de la rueCrescent est très particulier etle style victorien était impor-tant pour nous, on voulait engarder l’essence et en transmet-tre l’atmosphère », raconte Mi-chael Engels, vice-présidentaux ventes et au marketingchez Inca Développement, lepromoteur du projet.

On retrouvera ainsi, sur lestrois premiers étages de cettefaçade, des éléments caracté-

ristiques de l’architecture vic-torienne de la rue Crescent,tandis qu’au-dessus s’élève-ront des étages à l’allure pluscontemporaine.

Les résidants de l’immeubleauront accès à des espacescommuns au style soigné. Ilspourront pratiquer le farnientesur la terrasse aménagée surle toit, un lieu idéal pour admi-rer les feux d’artifice. De plus,pour garder la forme, ils pour-ront profiter des équipementsd’une salle de sport. Un grandstationnement intérieur a étéprévu dans la cave, ainsi quedu rangement et un espacepour les vélos.

Des espaces pour tousDans ce bâtiment à la struc-

ture de béton, les proprié-taires pourront bénéficier dedeux ascenseurs ultrarapides,d’un système de sécurité, d’unsystème d’air climatisé aveccontrôle individuel et d’un sys-tème central d’eau chaude. La

propriété of frira aussi, pourchacune des habitations, uneporte d’entrée en bois dur etune insonorisation supérieure.En tout, ce sont 84 habitationsqui seront mises en vente,dont des penthouses au11e étage comportant chacunune terrasse privée : «Pour ac-céder à la terrasse, ces apparte-ments sont dotés d’un escalierrecouvert d’un impressionnantpuits de lumière, qui procurebeaucoup de luminosité à toutl’espace», ajoute M. Engels.

Les nouveaux propriétairespourront choisir entre des mi-crocondos (400 pi2) et des ap-par tements d’une ou deuxchambres. « Les tout petitscondos sont très recherchés, c’est

un produit assez rareet les gens qui habitentà l’extérieur l’appré-cient beaucoup, ilsl’achètent comme unpied-à-terre », dit Mi-chael Engels. Toutesles habitations possè-dent un balcon, une

loggia ou une terrasse, en plusd’immenses fenêtres laissantabondamment pénétrer la lu-mière. Dans chacune des habi-tations, on offrira trois choix definitions, toutes de grande qua-lité. Ainsi, les acheteurs pour-ront entre autres choisir la cou-leur de la cuisine, de la salle debain et des planchers. On aporté une attention particulièreà l’utilisation de l’espace, afinqu’il n’y ait pas un seul centi-mètre de perdu. Tous les pla-fonds ont une hauteur de neufpieds, ce qui procure immédia-tement un sentiment de gran-deur, peu importe la superficiede l’appartement.

Parmi les autres caractéris-tiques des condos, on retrouvedes planchers de chêne impor-tés : « Ils sont fabriqués en Po-logne à partir d’un bois de chênetrès par ticulier », expliqueM. Engels. Et, pour ce qui estdes comptoirs de quar tz, ilssont eux aussi importés de l’Eu-rope. Les promoteurs livreront

les habitations avec les électro-ménagers encastrés.

Le prix des microcondos dé-bute à 184 900 $, celui descondos d’une chambre, à240900$, et celui des condos dedeux chambres à coucher, à270 900 $. Ce qui distingue ceprojet des autres, ce sont desfrais de condo qu’on tient àmaintenir très bas. Tout en of-frant une salle de sport et desterrasses, les promoteurs ontutilisé des systèmes énergé-tiques performants, ce qui per-met ainsi de réduire les coûts dechauf fage des espaces com-muns. Des frais de condo de0,17 $ le pied carré font en sorteque, pour Les Condos Crescent,ils se classent parmi les plus basdu secteur.

Bureau des ventes1220, rue CrescentMontréal (Québec)H3G 2B1Tél. : 514-746-4444

CollaboratriceLe Devoir

Seul immeuble résidentiel à être construit rue Crescent, leprojet Les Condos Crescent est du type « condo-boutique »comme on le dirait d’un hôtel-boutique : un immeuble aux di-mensions humaines, propice à la convivialité et idéal pour lavie rythmée au cœur du centre-ville.

PHOTOS INCA DÉVELOPPEMENT

Les premiers propriétaires pourront prendre possession des lieuxdès décembre 2014.

« L’environnement de la rueCrescent est très particulier et le style victorien était importantpour nous»

Les nouveaux propriétaires pourront choisir entre des microcondos (400 pi2) et des appartementsd’une ou deux chambres.

Toutes les habitations possèdent un balcon, une loggia ou une terrasse, en plus d’immenses fenêtreslaissant abondamment pénétrer la lumière.

Page 6: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3G 6

Mésentente avec un copropriétaire ?

PEUT Y REMÉDIER

Toit qui coule ? Vices cachés ?

PEUT VOUS AIDER

Dégâts d’eau, problèmes avec les assurances ?

FAIT VALOIR VOS DROITS

BRUNCH-CONFÉRENCE SUR LE DROIT DE LA COPROPRIÉTÉ

Dimanche le 21 Avril 2013 à 11h00Centre Athlétique Midtown (Le Sanctuaire)

6105 Ave du Boisé, MontréalAdmission 25$

Les vices-cachés en immobilierpar Me Bruno Bourdelin

Les Syndicats de copropriétépar Me Karine Cloutier-Lépine

CONSEILLERS EN DROITS IMMOBILIER, CONSTRUCTION ET COPROPRIÉTÉ

514-277-1175

Des questions sur la copropriété ?Consultez notre site internet

www.fisetlegal.com

HÉRITAGE MONTRÉAL

À la découverte des vieilles écolesLe patrimoine scolaire figure dans l’ADN de Montréal

JACQUES GRENIER LE DEVOIR

Le campus de l’Université McGill fait partie de l’ADN de Montréal, selon Dinu Bumbaru.

B E N O I T R O S E

L e directeur des politiquesd’Héritage Montréal, Dinu

Bumbar u, rentre tout justed’un cour t séjour à Tokyolorsque nous le joignons partéléphone. « Je fais partie d’ungroupe international qui tra-vaille sur les sites de la moder-nisation du Japon, confie-t-il.Ceux de la révolution indus-trielle du XIXe siècle et de l’ou-verture du pays sur le monde. »

Bien que cette part de l’héri-tage nippon occupe une partiede ses réflexions printanières,son enthousiasme pour la ques-tion du patrimoine scolairemontréalais est palpable. «C’estune très bonne cause aussi ! »,lance-t-il. Elle était d’ailleurs aucœur de sa conférence livréejeudi dernier à l’Université deMontréal (UdM), dans le cadrede la Journée internationale desmonuments et des sites del’UNESCO.

«Le thème de cette année est lepatrimoine de l’éducation, rap-pelle-t-il, donc, on parle bien sûrdes écoles, petites et grandes, maisaussi des campus universitaires,des centres de recherche, etc. Il y aune présence universitaire depuisdeux siècles dans la métropole,ce qui est considérable, et elleest inscrite dans l’architecture.Et ce n’est pas seulement unpatrimoine important qui nousdocumente sur le passé, c’est unpatrimoine identitaire pouraujourd’hui et demain. La tourde l ’UdM, le campus deMcGill : ça fait partie de l’ADNde Montréal. »

Héritage méconnuM. Bumbaru croit néanmoins

que l’héritage scolaire de la villeest largement méconnu, géné-ralement négligé dans lesgrands débats sur l’éducation,où on se questionne sur les pro-grammes, l’accessibilité et laplace de l’éducation dans notresociété. «Souvent, on néglige lefait que les lieux d’éducation sontdes lieux identitaires. Actuelle-ment, on se préoccupe à juste ti-tre des champignons et des condi-tions de salubrité dans les écolesdes quartiers de Montréal, mais

peut-être qu’on coupe court ladiscussion sur l’intérêt patrimo-nial de certaines d’entre elles. Sion avait une approche de gestiondu patrimoine, peut-être qu’onaurait travaillé davantage enmode prévention plutôt qu’enmode démolition d’urgence.»

Un paysage instructifLorsqu’on lui demande de

nommer quelques bâtimentsscolaires dignes de mention, ilavoue avoir un faible pourl’école Notre-Dame-de-la-Dé-fense, sise depuis 1933 avenueHenri-Julien, dans la Petite Ita-lie. De style art déco, c’est l’unedes conceptions les plus signifi-catives de l’architecture sco-laire d’Eugène Larose. «Son ar-chitecture est magnifique et trèsnovatrice. Elle n’est pas acadé-mique ou symétrique, avec unegrande entrée dans le milieu etl’escalier, comme on le voit parexemple chez certaines écoles duquartier Hochelaga. Elle nousrappelle davantage ce qui se pas-sait aux Pays-Bas dans les an-nées 1920, où il y avait tout unmouvement social pour amélio-rer les conditions de l’éducation.Elle est formidable.»

Il y a aussi l’école Lajoie,dans Outremont. « Elle a unearchitecture intéressante, mais,en plus, on peut constater quecer taines sculptures sont ina-chevées dans la façade. Je nesais pas si ç’a été fait de façonconsciente, mais c’est assez éton-nant ! » Il en nomme aussi unetroisième, l’école Notre-Dame-des-Neiges, anciennementl’Académie Saint-Joseph,conçue par Georges-AlphonseMonette en 1918. Elle se dé-voile aux usagers du métroCôte-des-Neiges, dans le che-min du même nom. Ce bâti-ment beaux-ar ts de briquerouge, de grès et de granit estcomposé d’un corps centralflanqué de deux pavillons, ausein desquels évoluaient sépa-rément les filles et les garçons,explique le site web Montréalen quar tiers, lié à HéritageMontréal. « Aujourd’hui entiè-rement mixte, y ajoute-t-on, c’estl’une des premières à demanderla déconfessionnalisation, et la

première à l’obtenir, après dehouleux débats en 1979.»

«On parle vraiment d’un pa-trimoine de centaines de bâti-ments. Il y aurait beaucoup àdire aussi sur certaines des écolesplus récentes», assure M. Bum-baru. Il explique que l’architec-ture scolaire reflète les visionsde l’éducation qui se sont expri-mées au fil des époques. Parexemple, la mise en marche dela Révolution tranquille, au tour-nant des années 1960, s’est tra-duite dans le domaine de l’édu-cation par une nouvelle ap-proche de l’enseignement.Dans la foulée et parfois un peuen amont, l’architecture de cer-taines écoles primaires mont-réalaises a été orientée de façonà être «plus accueillante, moinsmonumentale, mais plus fonc-tionnelle pour les jeunes». Avecun seul étage.

Une initiative saluéeCelui qui préside aussi la

branche canadienne duConseil international des mo-numents et des sites (ICO-MOS-Canada) souhaite égale-ment saluer l’initiative de laCommission scolaire de Mont-réal, qui s’est dotée il y a unequinzaine d’années d’un co-mité du patrimoine afin del’éclairer dans ses décisions etd’éviter ainsi des erreurs re-grettables. Une première aupays, souligne-t-il. « Elle amême fait un inventaire patri-monial de ses écoles, en collabo-ration avec l’UdM. C’est un tra-vail intéressant et unique quidevrait inspirer les autres com-missions scolaires de l’île deMontréal à s’occuper un peuplus de leur patrimoine. »

Il aimerait justement voir sedévelopper une approche sys-tématique d’inventaire, dequalification patrimoniale et« tout simplement » de mainte-nance, en accord avec l’espritet l’énoncé de la Loi sur le dé-veloppement durable du Qué-bec. « La sensibilité évolue chezles décideurs, mais les engage-ments réels sont encore troprares. Il faut aller un peu au-delà des discours. Pour repren-dre une expression bien connue

dans le monde de l’éducation :il faut faire ses devoirs ! », s’ex-clame l’homme avec un sou-rire qu’on devine à l ’autrebout du fil. Il invite par ail-leurs tout le monde à être sou-cieux de notre patrimoine sco-laire et propose que les en-fants soient amenés à com-prendre l’architecture à tra-vers celle de leur école. «C’estlà le principe de base de l’édu-cation : permettre aux gensd’exercer leur jugement afind’être de meilleurs citoyens. »

Visites printanièresCette fin de semaine, des vi-

sites guidées printanièressont of fer tes par HéritageMontréal. Parfois gratuites etmoyennant réservation, ellesof frent l’occasion de décou-vrir des bâtiments au centre-ville, comme cette ancienneécole constr uite en 1829,dans la rue de la Gauchetière,par le même architecte qui aconçu la basilique Notre-Dame. « Une école intéressantepour l’époque, car bilingue etnon confessionnelle. »

Une chance aussi de mieuxconnaître le néogothiquecampus Loyola de l’Univer-sité Concordia, dont les pre-miers bâtiments furentconstruits à la fin de la Pre-mière Guerre mondiale. « Lavisite présente son histoire etl’architecture de ses pavillons,mais aussi les beaux défis desa restauration actuelle. » Lesdétails sont disponibles au-près de l’organisme.

CollaborateurLe Devoir

Dinu Bumbaru s’active depuis 30 ans au sein de l’organisme Héritage Montréal, œuvrant à lavalorisation et à la protection du patrimoine du Grand Montréal. Le 18 avril dernier, il adonné une conférence sur le thème du patrimoine scolaire d’ici et d’ailleurs. Au menu : la pré-sentation de ce pan méconnu de la métropole, mais aussi de l’initiative de la Commission sco-laire de Montréal, qui s’est dotée d’un comité du patrimoine. Entretien.

SOURCE HÉRITAGE MONTRÉAL

L’Université de Montréal en construction, dans les années 1930SOURCE HÉRITAGE MONTRÉAL

L’école Lorne, à Pointe-Saint-Charles, Montréal, vers 1910

ALEXANDRE MESSIER

Dinu Bumbaru

Page 7: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3 G 7

Public visé : les familles, sans conteste. « Il y a un marché au-quel ne s’adressent pas les condominiums, ce sont les jeunesfamilles, estime Stéphane l’Espérance, président de Constru-gep, le promoteur du projet. Parce qu’ils sont peu abordableset que le produit lui-même s’adresse plus à une clientèle dejeunes professionnels. Nous avons donc décidé d’axer notreprogramme vers les jeunes familles et de leur donner un prixet des conditions d’achat qui le rendent très abordable. »

MONTRÉAL-NORD

Les condos Mont-Joli attendent les jeunes famillesDes maisonnettes de quatre chambres à coucher pour 230 000 $ !

H É L È N E R O U L O T -G A N Z M A N N

J eunes familles, parce que,et c’est une première à

Montréal, les habitants descondos Mont-Joli pourront bé-néficier de deux parcs privésmunis de modules de jeux.Deux parcs auxquels les en-fants auront accès via un sen-tier sécurisé. « On a utilisé lescours arrière pour cela, ex-plique Stéphane l’Espérance.Les enfants vont adorer et çapermet aussi aux parents de so-cialiser, de se parler entreeux, etc. Et c’est dans un espacecontrôlé. Ce sont des actions fa-ciles à réaliser et qui apportentbeaucoup aux familles. Autrepoint visant à attirer les fa-milles : la typologie des bâti-ments, trois étages, bois etbrique, escaliers en avant, loge-ment traversant, issue de se-cours, soit un escalier en ar-rière qui descend dans la cour.Le modèle traditionnel deMontréal… qu’on retrouve peudans les condos récents. ÀMontréal, les promoteurs onttendance à opter pour des toursassez hautes, ce qui exclut lesfamilles… Est-ce que vous lais-seriez vos enfants jouer seulssur un balcon au douzièmeétage, vous?»

Avec 5000$Abordable, parce que, d’une

part, les prix se situent au-des-sous du marché et que, d’autrepart, on peut acheter avec unappor t de seulement 5000 $.« Nous avons fondé un pro-gramme d’accession à la pro-

priété baptisé Accès propriété,explique Stéphane l’Espé-rance. L’acheteur n’a qu’à ver-ser 5000 $ à titre de mise defonds initiale pour que nous luiprêtions 5 % à titre de mise defonds additionnelle. Ce n’estqu’au moment de la reventequ’il aura à nous reverser ces5 %, indexés sur le prix de re-vente cette fois. Ainsi, il n’a ja-mais à débourser cette somme.»

Si les prix se situent au-des-sous du marché, 130 000 $,taxes en sus, pour une habita-tion d’une chambre à coucher,230 000 $ pour une maison-nette de quatre chambres àcoucher, c’est que le terrain aété acheté il y a plusieurs an-nées, époque où Montréal-Nord n’attirait pas les promo-teurs immobiliers. « Nous fai-sons profiter de ce prix nos futursacheteurs, note le constructeur.Par ailleurs, nous n’offrons quetrès peu d’options, ce qui nouspermet d’avoir des prix de gros.Les clients peuvent choisir entretrois teintes pour les armoiresde cuisine et le mobilier de lasalle de bain, parce qu’on saitd’expérience que ça, ça person-nalise vraiment un intérieur etque les propriétaires y tiennent.Mais le comptoir de cuisine, engranit, sera le même partout.Tout comme les luminaires. Cesont souvent les options et lesextras qui font monter le prixdes condos», assure-t-il.

Pour la fin de 2013Dès la f in de l ’année, la

première phase de ce projetsera habitable, puis les au-tres viendront compléter

l ’ensemble tous les deuxmois. À terme, 144 condosflambant neufs, dont 36 mai-sonnettes sur deux étages.Une à quatre chambres àcoucher de 596 à 1275 piedscarrés. Chauffage électriquepar plinthes, air climatisé enoption, fenestration géné-reuse comparat ivement àd’autres projets du mêmetype, plafonds de huit piedsde haut, isolation phonique

et thermique, finitions et ma-tériaux mil ieu de gamme,certification NovoClimat. Ar-moires de cuisine et de sallede bain en mélamine, plan-cher de céramique dans lacuisine et la salle de bain,comptoirs et dado de granit,évier de cuisine simple ins-tallé sous le comptoir, robi-netterie avec commandeunique et lave-légumes inté-gré, hotte de cuisson, plinthes

et cadrages contemporains,plancher de bois d’ingénie-rie, interrupteurs de type dé-cora blanc.

Des condos abordables etde qualité, en plein cœur deMontréal-Nord, jouxtantAhuntsic, proches de deuxécoles primaires, l’une fran-cophone, l’autre anglophone,de plusieurs garderies, d’unaréna. À proximité de la sta-tion de métro Saint-Michel et

tout près de la future garePie-IX du train de l’est me-nant directement au centre-vil le. À proximité de plu-sieurs parcs et à une quin-zaine de minutes du Parc na-ture de l’île de la Visitation,de sa piste cyclable, de sesactivités de plein air et de larivière des Prairies.

CollaboratriceLe Devoir

PHOTOS LES CONDOS MONT-JOLI

Les habitants des condos Mont-Joli pourront bénéficier de deux parcs privés munis de modules de jeux.

La cuisine et la salle de bain sont dotées d’armoires en mélamine, d’un plancher de céramique et d’un comptoir et dado de granit.

144 habitations dans 8 bâti-ments de 3 étages, incluant36 maisonnettes sur deux niveauxLivraison: phase 1 en pré-vente, livrée à la fin de 20131 à 4 chambres à coucherLocalisation: à Montréal-Nord, dans le quadrilatèreformé par la rue Mont-Joli aunord, l’avenue de Gobourd àl’est, l’avenue du Parc-Georges à l’ouest, le boule-vard Industriel au sud.Station de métro Saint-Michel à cinq minutes en autobus.Attraits: à quelques pas de lafuture gare Pie-IX du train del’est; proche de deux écolesprimaires et de plusieurs gar-deries, du Parc nature desîles de la Visitation, de sapiste cyclable et de ses activi-

tés de plein air; parc privépour enfants sur le siteSuperficie moyenne: 942 pi!Prix: de 130250$ à 231600$+ taxesCaractéristiques: hauteur deplafond de 8 pieds; chauffageélectrique; air climatisé enoption; isolation thermiqueet phonique; habitations lu-mineuses; échangeur d’air,plafonniers, comptoir en gra-nit inclus; projet certifié No-voClimat; finitions et maté-riaux milieu de gamme;structure en bois et brique;80 stationnements intérieursou extérieurs (en sus)Bureau des ventes: 9990, Pie-IX (angle 56e Avenue),MontréalTél. : 514-527-0008 [email protected]://www.condosmontjoli.com

Les Condos Mont-Joli en bref

Page 8: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3G 8

desjardins.com/maison

LES PRÊTS HYPOTHÉCAIRES COMBINÉSDe multiples façons de pro!ter des meilleurs taux.

FAUBOURG HÉRITAGE-SUR-LE-LAC

Vivre à Montréal, près de la plage

M A R T I N E L E T A R T E

R ares sont les Montréalaisqui peuvent se targuer de

vivre à proximité d’une plagenaturelle. C’est le cas desacheteurs du Faubourg Héri-tage-sur-le-lac. La quatrièmephase du projet comprend 40habitations dans ce havre depaix entouré de ver-dure, situé égalementà proximité de l’Auto-route métropolitaineet des services.

« C’est un style devie que nous propo-sons avec le FaubourgHéritage-sur-le-lac, si-tué tout près de lapiste cyclable du boule-vard Gouin et du Parcnature du Cap-Saint-Jacques, mais aussi àquelques minutes du centrecommercial, d’écoles et d’autresservices », affirme Tony Amato,actionnaire du Groupe Pen-tian, la firme derrière le projet.

Le constructeur a choisi unerue très paisible pour réaliserson projet. « Il n’y a pas de va-et-vient, précise M. Amato.L’objectif était vraiment d’êtreassez loin pour être tranquille,mais aussi d’être près des ser-vices et de pouvoir rapidementse retrouver en ville. »

Le projet se trouve en faced’un terminus d’autobus, maisles constructeurs accordentune grande place à la voiturepuisqu’ils ont prévu 62 placesde stationnement intérieurpour les 40 habitations.

Une clientèle variéeGens sans enfants, couples

qui trouvaient la maison tropgrande après le départ des en-

fants, jeunes familles : la qua-trième phase du Faubourg Hé-ritage-sur-le-lac pourra conve-nir à une clientèle variée avecses habitations d’une à troischambres à coucher. Lesphases précédentes étaientcomposées uniquement detrès grandes habitations.

« Le design supermoderne dubâtiment de la qua-trième phase, avec lelobby de style grandhôtel, a été conçupour plaire à uneclientèle assez jeune,mais l’immeuble satis-fera également les be-soins des gens plusâgés, avec l’ascenseuret le stationnementintérieur » , af firmeTony Amato.

Les prix de ventepermettront aussi à différentesépaisseurs de portefeuille d’ac-quérir une habitation.

Les 3 ! sont en vente à par-tir de 155000$, les 4 ! à partirde 220 000 $ et les 5 ! à partirde 275 000 $. Ces prix n’in-cluent pas les taxes, mais uneplace de stationnement.

Fenestration abondanteChaque habitation aura son

balcon ou sa cour privée,alors que les penthouses au-ront une terrasse privée surle toit. « Les balcons seront sur-dimensionnés et les résidantsauront aussi accès à une ter-rasse commune sur le toit », in-dique Tony Amato.

Une salle communautairesera aménagée au dernier étagepour accueillir différentes ren-contres et réceptions. «La sallecommuniquera avec la terrassecommune», précise-t-il.

La fenestration sera abon-dante. « Énormément de lu-mière naturelle entrera dansles habitations et nous choisis-sons des matériaux de qualité,comme des vitres thermos, donccela permettra d’économiserpour le chauffage en hiver», ex-plique M. Amato.

Les planchers seront en boisd’ingénierie et les comptoirsen quartz. «Nous aurons aussiune robinetterie haut degamme, précise-t-il. Le style descondos sera très contemporain.»

Le projet du Faubourg Hé-ritage-sur-le-lac comptera autotal 136 habitations danscinq immeubles. Tous lescondos de la première et de

la deuxième phases ont étévendus et sont maintenant ha-bités. La troisième phase estcomposée de condos de stylemaisonnette ayant chacunson entrée privée. « Laconstruction est en cours etnous avons encore quelqueshabitations à vendre. La li-vraison commencera en mai »,dit M. Amato.

Le Groupe Pentian est aussiderrière plusieurs autres pro-jets de condos, dont Le Cou-rant, tout près du pont Jacques-Cartier, à Montréal, et de nom-breux immeubles à Laval.

CollaboratriceLe Devoir

Le projet immobilier Faubourg Héritage-sur-le-lac continue àse développer près du Parc nature du Cap-Saint-Jacques,dans l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro, à Montréal, avecle lancement de sa quatrième phase.

Nombre d’habitations: 40Nombre d’étages: 4AscenseurSuperficie des habitations: de564 à 1791 pieds carrésPrix: 3 ! à partir de155 000 $, 4 ! à partir de220 000 $, 5 ! à partir de275 000 $, plus taxes, uneplace de stationnement estincluseCaractéristiques: stationne-ment intérieur; grande fenes-tration; chaque habitation aun balcon privé, une cour ou

une terrasse sur le toit; ter-rasse commune sur le toit;salle communautaire; àproximité du Parc nature du Cap Saint-Jacques et de saplage naturelle, d’un termi-nus d’autobus et de la pistecyclable du boulevard GouinLivraison: printemps 2014Bureau de vente19403, rue Rinaldo-Lemme,angle Du PalominoMontréal (Québec)Téléphone : 514 620-1515www.pentian.ca

Faubourg Héritage-sur-le-lac, 4e phase

GROUPE PENTIAN

Le projet du Faubourg Héritage-sur-le-lac comptera au total 136 habitations dans cinq immeubles.

La quatrièmephase du Faubourgpourraconvenir àune clientèlevariée

Page 9: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3 G 9

MO! RÉALCONDOS I! ELLIGE! SCE! RE"VILLEABORDABLE

iconecondos.com514-876-4000

1175 DE LA MONTAGNEMONTRÉAL -QC- H3G 1Z2Angle René-Lévesque & de la Montagne

Depuis 2011, les abords du Club de golf Whitlock, à Hudson, en Montérégie, sont en pleinetransformation. Autrefois bordé par une dense forêt, le parcours voisine aujourd’hui unluxueux projet domiciliaire, le Whitlock West. Bien intégré à la nature, celui-ci donne au sec-teur un regain de vie.

WHITLOCK WEST

Un regain de vie à Hudson

É M I L I E C O R R I V E A U

S ituée à une cinquantainede kilomètres au sud-ouest

de Montréal, Hudson est unepetite municipalité enclavéeentre la rivière des Outaouaiset le lac des Deux-Montagnes.Reconnue pour ses charmesnaturels, son marché auxpuces et ses charmants restau-rants, elle est aussi une desti-nation prisée des amateurs degolf.

Pour 2012, qui marque le100e anniversaire du golf Whit-lock, un parcours de 27 troussitué à quelques kilomètres ducentre d’Hudson, les diri-geants du club ont décidé d’enrénover entièrement le pa-villon d’accueil et de financerles travaux rendus nécessairesen vendant une partie des ter-rains qui lui étaient attenants.

C’est ainsi qu’est né en 2011Whitlock West, un quartier ré-sidentiel s’étalant sur un ter-rain boisé de 30 acres quicompte aujourd’hui 25 mai-sons et qui en comprendra àterme 49. Étant littéralementaménagé sur le golf, le projetne pourra jamais s’étendre au-delà des limites du terrain ac-tuel, ce qui confère aux rési-dants la certitude d’une cer-taine tranquillité.

Clef en mainUn peu à la manière des

complexes de condominiums,le Whitlock West se veut unprojet clef en main. Intégréesau ter rain du club, lesluxueuses résidences sont si-tuées en plein boisé et bor-dent le parcours. Déclinéesen six modèles, les maisonsérigées sur le golf forment unensemble harmonieux, maiselles ne sont pas identiques.Inspirées de la traditiond’Hudson, de l’extérieur, ellesont toutes un style campa-gnard et s’agencent bien à lanature.

À l’intérieur, toutefois, lesaménagements varient consi-dérablement, puisqu’ils sontconçus selon les demandespar ticulières des acheteurs.« Les gens personnalisentbeaucoup leur maison, confieM. René Schubert, adminis-trateur du projet WhitlockWest. Ils arrivent souvent

avec des idées précises et nousadaptons nos modèles de baseselon leurs goûts. Cer tainsajoutent une véranda, d’au-tres modifient la dispositiondes pièces, etc. Je dirais qu’ac-tuel lement la majorité desmaisons ne sont pas celles debase ; elles ont pour la plupartété personnalisées. »

Quant aux aménagementspaysagers, ils sont tous pris encharge par les promoteurs,tant dans les aires communesque sur les terrains des pro-priétaires. Ce choix a été faitpour garantir une cer-taine homogénéité deslieux.

Une vie de quartierBien que seulement

la moitié du quartier aitété construite à ce jour,le voisinage mène déjàune vie de quartier bienactive. Par exemple, àNoël l’an dernier, unpropriétaire a invitétous ses voisins, unetrentaine au total, pourcélébrer les Fêtes.Déjà, un autre proprié-taire a annoncé qu’il fe-rait de même cette année.

« Un de nos objectifs, c’étaitque le quartier soit plus qu’unensemble de maisons, qu’il soitun milieu de vie, expliqueM. Schuber t. Déjà, les rési-dants qui ont emménagé ontcommencé à tisser entre eux desliens. Il y a des groupes qui sesont formés pour jouer au golfet au curling. Il y a des gens quise sont mis au ski de fond en-semble, au ski alpin aussi. Onreçoit souvent des invitationspour des cocktails ! C’est trèsagréable. »

Puisque le quar tier nepourra accueillir plus de 49ménages, M. Schubert croitque cette ambiance de bonvoisinage a toutes les chancesde perdurer : « Le quar tiern’est pas très grand et tout aété créé pour favoriser leséchanges. Les activités commu-nautaires sont concentrées au-tour du club-house. Il y a degrands porches devant les mai-sons et plusieurs s’y assoient.Ça favorise les rencontres. »

Fait intéressant pour lesacheteurs potentiels, depuisquelques semaines, il est pos-

sible de visiter deux maisonsmodèles du projet WhitlockWest. Parce que la chose sus-cite beaucoup d’enthou-siasme auprès de la clientèle,le constructeur prévoit en ou-vrir d’autres d’ici à l’été.

«Beaucoup de gens ont achetésur plans, affirme M. Schubert.Mais ce n’est pas tout le mondequi est à l’aise avec ça. Plusieursclients nous ont dit qu’ils étaienttrès intéressés, mais qu’ils vou-laient attendre de voir à quoiressembleraient les résidences.Maintenant qu’on a des maisons

modèles, ça permetaux gens de voir dequoi elles ont vrai-ment l’air. Ils peu-vent les visiter, ilspeuvent voir les fi-nis, les matériaux,la qualité, etc.»

En se rendantsur les lieux, lesacheteurs peuventégalement consta-ter de visu que lesroutes sinueuses,les environs boiséset la tranquillitédes lieux ne sontpas que des pro-

messes faites par le construc-teur pour attirer la clientèle.

« Quand on a lancé le pro-jet, il n’y avait pas de route en-core. Là, les gens peuvent voirce qu’on veut dire par “ routessinueuses ”. Ils peuvent aussiconstater que les maisons nesont pas cordées les unes à côtédes autres, qu’il n’y a rien derectiligne dans ce projet. Ilspeuvent voir les parcs, la fon-taine, etc. Cet été, ce sera en-core mieux, parce qu’on vafaire l’asphalte, on va finaliserl’entrée principale et on vafaire terminer l’aménagementpaysager », dit M. Schubert.

ÉchéancierQuelques maisons du projet

Whitlock West sont toujoursdisponibles. Huit d’entre ellesdevraient être construites cetété, puis sept autres d’ici à lafin de 2013. Pour en devenirpropriétaire, il faudra compterentre 400 000 $ et 800 000 $.Quant à la fin des travaux, elleest prévue à l’automne 2014.

CollaboratriceLe Devoir

« Un de nosobjectifs,c’était que lequartier soitplus qu’unensemble demaisons, qu’ilsoit un milieude vie»

Le Whitlock West en brefEmplacement: Hudson, Monté-régie, à une cinquantaine de kilomètres de MontréalArchitectes: Bouré TherrienArchitectesSuperficie: 30 acres de terrainsPrix: de 400000$ à 800000$Renseignements:whitlockwest.comBureau des ventes: 128, côteSaint-Charles, Hudson.Six modèles de maisons disponibles

PHOTOS WHITLOCK WEST

Intégrées au terrain du club, les luxueuses résidences sont situées en plein boisé et bordent leparcours.

Aperçu de la cuisine d’une des maisons modèles

Page 10: LE DEVOIR, LES SAMEDI 20 ET DIMANCHE 21 AVRIL ......gratte-ciel de Montréal pour la hauteur, construit au début des années 90, qui tiendra les rênes du projet, de pair avec les

H A B I T A T I O NL E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 0 E T D I M A N C H E 2 1 A V R I L 2 0 1 3G 10

VOTRE CONFORT BIEN EN VUE Remplacer toutes vos fenêtres et portes-fenêtres par des produits homologués ENERGY STAR® vous permettra d’éviter les pertes de chaleur et d’économiser jusqu’à 10 % sur vos coûts de chau!age. En choisissant les produits homologués ENERGY STAR , vous investissez dans votre confort. Simpli"ez votre magasinage, optez pour ENERGY STAR.

www.hydroquebec.com/residentiel/fenetres

PRÈS DE SAINT-DONAT

La nature s’invite au Grand RLe projet laisse à l’état sauvage 85 % de la superficie du Domaine La Réserve

M A R I E - H É L È N E A L A R I E

M aintenant que les travauxsont commencés, Le

Grand R devient, au fil desjours, un domaine privé enpleine nature offrant tous lesservices d’une formule club.Le projet propose des habitatspossédant une architectureunique : « Dans ce projet, nousavons misé sur la qualité del’environnement et sur la qua-lité des matériaux. J’aime leschoses vraies et authentiques etj’aime donner une certaine pé-rennité à mes projets », nous ditHer vé Gueymard, présidentde la Compagnie immobilièreGueymard et propriétaire duDomaine La Réserve, les ter-rains sur lesquels seront éri-gés les chalets du Grand R.

« Nous sommes proprié-taires du domaine depuis2001, on a agrandi au fil desans en achetant des terrainsenvironnants et on a conso-lidé la propriété : auparavant,

c’étaient deux domaines dis-tincts, il y avait d’un côté lastation de ski et de l ’autrel’ancien hôtel Montcalm. Au-jourd’hui, l’ensemble du do-maine représente 750 hec-tares » , raconte M. Guey-mard. Ces habitations soi-gnées se construiront dans lerespect de la nature. Le ClubR permettra à ses résidantsde profiter au maximum detoutes les installations du siteet des environs.

Pour ce projet, la Compagnieimmobilière Gueymard, connuepour ses luxueuses réalisations,dont le 1 McGill à Montréalainsi que les lofts Redpath,s’est associée au consortiumRicher et Laurence, des entre-preneurs spécialistes enconstruction de lieux de villé-giature qui sont reconnus pourla rénovation de l’hôtel Estérelet la construction du projetCôté Nord Tremblant.

Situé près de Saint-Donat, àenviron une heure de Mont-

réal, sur les rives du lacBouillon, dans un parc privéde 2500 acres où se cachentdeux autres lacs (le lac desÎles et le lac Long), le site of-fre une vue sur le mont La Ré-serve. Le Grand R propose lecalme de la nature, la proxi-mité de nombreux services etl’accès à des activités spor-tives et culturelles variées.

Un petit coin de la SavoieAvec leurs 14 constr uc-

tions de bois au toit pointu etaux grandes baies vitrées, leshabitats modernes rappellentla Savoie. Ces 14 bâtimentscomprendront un maximumde 90 habitat ions entière-ment modulables. Ces der-nières seront situées à proxi-mité du nouveau pavi l lonClub R, présentement encours de construction.

« Parce qu’il était devenudésuet, on avait fermé l’ancienhôtel Montcalm il y a environtrois ans. Comme il avait étémodifié au fil du temps, et pastoujours avec des matériaux degrande qualité, nous n’avonsgardé que les caractéristiquesremarquables de l’ancien hôtelMontcalm, dont deux chemi-nées monumentales », rappelleM. Gueymard.

Les services of ferts par leClub R se divisent en deuxvolets : d’abord un volet com-mercial , avec l ’accuei l , lecentre de réservations et unservice centralisé de locationdes habitat ions, et f inale-ment les salles de réunion,pour les sociétés clientes.Pour les résidants et lesmembres, il y aura l’accès àla piscine, au gymnase et à laplage ainsi qu’un ser vice derestauration et une salle de

fartage des skis de fond. Étécomme hiver, le s i te lui -même of fre la possibilité depratiquer une multitude d’ac-t iv i tés de plein air. Deuxsuites hôtelières ainsi quetrois salles de réunion com-pléteront l’ensemble.

Sachant très bien à quelpoint ce lieu est un véritablepetit paradis, les proprié-taires ont voulu préserver aumaximum les espaces natu-rels. De plus, en vertu d’une

réglementation, les promo-teurs devaient laisser à l’étatsauvage 85 % de la superficiedu domaine, pour le plusgrand bonheur des résidants,qui pourront y avoir un accèsprivilégié.

Intégration architecturaleDans une première étape, on

s’est penché sur l’aménagementdes lieux. Ainsi, plusieurs projetsont déjà été réalisés sur le do-maine: nettoyage, reboisement,

restauration des ruis-seaux et des digues etaménagement de sen-tiers de ski de fond etde randonnée.

Ici, on a voulu dela lumière par toutpour que les rési -dants puissent bien

sentir la nature tout autour.On a choisi d’orienter l’en-semble des bâtiments de ma-nière à bénéficier de la bellelumière du sud-ouest et descouchers de soleil.

Des matériaux noblescomme le bois et la pierre se-ront utilisés afin que le touts’intègre bien à l’environne-ment. Grâce aux ouverturessurdimensionnées, toutes leshabitations profitent d’une vuesur la forêt, les lacs et les mon-

tagnes. On a même pensé àcréer des passerelles ou destrottoirs en bois afin de relierles habitations au Club R.

Chacun des immeubles duprojet du Grand R a été diviséen huit habitations. Toutefois,selon les besoins, on pourraacheter une, deux, voire troishabitations et les combiner à laver ticale ou à l’horizontale.Ainsi, la superficie des habita-tions varie de 455 pi! à 1370 pi!et les prix débutent à 159000$.

Dans une première phase,on prévoit la construction dequatre chalets. Lors dephases subséquentes, d’au-tres viendront s’y ajouter,pour un total de 14 chalets,soit de 80 à 90 habitations se-lon la manière dont les cha-lets auront été modulés.

Les acheteurs auront l’occa-sion de bénéficier de plu-sieurs of fres spéciales,comme l’achat d’un laissez-passer de ski familial et untraitement privilégié dans lesrestaurants et bars du do-maine. Les nouveaux proprié-taires pour ront s’installerdans leur nouvel appartementdès le printemps 2014.

CollaboratriceLe Devoir

On l’appellera un «habitat club» : c’est la formule toute dési-gnée pour décrire ce concept immobilier caché au cœur de lanature et qui propose des résidences of frant aux couples etaux familles tous les services d’un club, à des prix aborda-bles. Bienvenue au lac Bouillon.

Des matériaux nobles comme le bois et la pierre seront utilisésafin que le tout s’intègre bien à l’environnement