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1 Le Dictionnaire Etymologique et Historique de La GORGUE Réalisation : Christian HENNION & Yves LEFEBVRE Edition 2019 Tome 1 de A à F

Le Dictionnaire Etymologique et Historique de La GORGUE · ([email protected]) ou par l'intermédiaire de la mairie, pour vos remarques, signaler des erreurs, mais surtout nous aider

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Le Dictionnaire Etymologique et

Historique de La GORGUE

Réalisation : Christian HENNION & Yves LEFEBVRE

Edition 2019

Tome 1 – de A à F

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Ce dictionnaire n’a pour but que de sauvegarder l’histoire de notre ville.

Chaque fois qu’une personne âgée nous quitte, elle emporte avec elle une

partie de notre patrimoine. N'hésitez par de nous contacter par mail :

([email protected]) ou par l'intermédiaire de la mairie, pour vos remarques,

signaler des erreurs, mais surtout nous aider à étoffer notre dictionnaire.

L'Histoire de notre ville ne doit pas tomber dans l'oubli.

Nos sources d'informations : Articles de La voix du Nord, plusieurs ouvrages sur La GORGUE, les

archives de Gorguillons, les archives départementales, WikipédiA, le bouche à oreille d'anciens

Gorguillons et des documents qui nous sont parvenus anonymes, grâce à l'altruisme des Gorguillons.

Sans oublier, bien sûr, les auteurs du dictionnaire.

Afin d’enrichir notre dictionnaire, nous continuerons nos recherches, sur les commerces,

l'artisanat, les industries et autres.

Les Armoiries de La GORGUE.

D’Azur (couleur bleue de la Province de l’Artois) semé de coquilles d’or (coquilles

Saint Jacques, ce dernier étant le Saint patron de l’Eglise), au chef d’Argent (blanc)

chargé d’un lion (Flandres) issant (qui sort) de sable (noir).

D’où l’appartenance dans cet écu : moitié dans les Flandres, moitié dans

l’Artois, pour La GORGUE. Autour de l’écu, l’habillage est ici représenté en souvenir

de l’époque de la Restauration, en remerciement pour l’accueil du Duc de BERRY et

de son père (Futur Charles X) en mars 1815 à La GORGUE.

Au bas de ces armoiries, la croix de guerre 1914-1918 y est appendue.

Reproduction interdite à la vente.

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ABBAYE : (Abbaye de Beaupré). L'abbaye "Notre-Dame de Beaupré sur la Lys" fut érigée en

1220 par Robert de Béthune, pour y loger des religieuses qui vivaient trop à l'étroit dans une petite abbaye (appelée Abbiette) à la Fosse près de Lestrem. Et dès 1221, elle reçut la protection du capétien Philippe-Auguste. Avant 1204, l'abbiette abritait une communauté de prêtres. Puis en cette dernière année, le tout fut cédé à des religieuses. Vers 1236 est inhumée, sous l'église de Beaupré, la princesse Sibylle de Wavrin, descendante en ligne directe de Charlemagne, de Hugues Capet, de Foulques V roi de Jérus et de Thierry d'Alsace, Comte de Flandres, son grand-père. Dans les années 1180 et 1190, cette princesse avait été triplement liée au premier roman français « Perceval le Gallois, ou conte du Graal » : 1 L'oncle de Sibylle, le Comte de Flandres Philippe d' Alsace, avait été le coauteur du roman; 2 Sibylle avait servi de modèle à un ou deux des personnages féminins du roman, 3 Sibylle semble avoir été influencée par ce roman. Ainsi à I‘exemple de Perceval elle affranchit en 1193 les serfs de sa seigneurie. Il y eut pendant des siècles environ 35 à 40 religieuses et converses à Beaupré. Ces religieuses étaient des cisterciennes, suivant la règle de St Benoît. Cependant ce n'est qu'en 1267 qu'une bulle reçue de St Clément IV confirmait leur droit de jouir de toutes les faveurs accordées à I’ordre Cistercien. Vers 1460, Beaupré est le " modèle " des abbayes cisterciennes. Le 29 août 1566, les huguenots envahissent l'abbaye et profanent la sépulture de Dom Eloi Serpette, confesseur de la communauté, décédé le 13 août. Ensuite ils pillent et I’incendient en partie. A peine reconstruite, en 1578 elle subit un nouvel incendie, allumé cette fois par les Malcontents soulevés contre les Etats. Sept religieuses furent emmenées par ces forcenés qui exigèrent 700 florins pour leur rançon. En 1624 Beaupré est devenu le « mauvais exemple » des abbayes de cisterciennes des anciens« Pays-Bas », selon l'Abbé de Cîteaux. Marie de MAUPETIT, élue en 1603, régira le monastère vingt-quatre ans, le défendant vigoureusement contre les réformes imposées par les chapitres généraux. En 1765 on y comptait encore 25 moniales et 12 sœurs converses et les revenus étaient de 12 000 livres. …/…

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Beaupré fut vendu en 1792 au citoyen Henri Mather, négociant à Dunkerque. De cette date et jusqu'en 1795, l'abbaye sera transformée en pensionnat pour être rasée de 1795 à 1797, y compris l'église récemment reconstruite en 1773, afin de spéculer sur les matériaux. Mais ses puissants murs de fondations, des carrelages médiévaux, et les 1200 sépultures sont laissés en place, et sont recouverts de terre vers 1800. La ferme de l'abbaye subsista intacte jusqu'à la guerre de l9l4-1918 où elle fut gravement endommagée, mais continua de fonctionner jusqu'en 1970. Et c'est en 1988 qu'elle sera démolie. Le seul vestige qu'il reste de cette ferme, est la clé de voûte du porche d'entrée qui a été récupérée par un Gorguillon, (Louis DUTRIEZ) et remis quelques temps après à l'association qui s'occupe de l'étude et sauvegarde du site. En même temps il fallut abattre la chapelle à St QUIRIN les gros arbres l'ayant dangereusement lézardée elle représentait trop de danger et il eut été impossible de la restaurer. C'est à l'abbaye de Beaupré, que depuis le début du 17° siècle était vénéré St QUIRIN, dont la statue qui a était sauvée se trouve actuellement dans la chapelle de la Résidence de Beaupré. En décembre 1991 un décapage enlève la couverture de terre, dégageant ainsi ses fondations sur la moitié nord du site, qui est fouillée en 1992. En décembre 1992 les bénévoles de la fouille se constituent en association loi 1901 A.B.E.S.S. (Abbaye de Beaupré, Etude et Sauvegarde du Site) (Site internet (claude.quetties.free.fr/abess/ En décembre 1993 une partie du site subit la crue du lys, mais les travaux de protection et d'aménagement (digue anti-crue en 1995 et réenfouissements partiels) continuent en attendant la prochaine reprise de la fouille. Historique militaire : En 1915, à proximité du site de cette ancienne Abbaye, se trouvait un petit

aérodrome herbeux où était stationné la seizième escadrille de chasse du Royal Flying Corps. Cette unité Britannique était commandée par Sir Hugh DOWDING. Ce militaire conduisit d'ailleurs la bataille d'Angleterre en 1940.

Le Vendredi 25 juin 2010 son fils, David Whiting DOWDING, grâce à l'association A.B.E.S.S fut reçu par le premier magistrat. A cette occasion il fut notamment rappelé que la ferme de l'Abbaye de Beaupré servait de cantonnement aux escadrilles, lors de la première guerre mondiale.

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AGRICULTURE : L’agriculture en général c’est d’abord des grandes cultures. C’est dans notre

paysage. Mais….. c’est aussi l’élevage, avicole, bovicole, piscicole, la bière, les céréales, la betterave, les maraîchers, nos féculents, nos apiculteurs, nos fleurs, nos endiviers, nos légumes, nos choux divers, etc… Notre région nous place maintenant au 4° rang de l’ensemble agricole de France. Seulement, des difficultés politico-économiques, indépendantes de ces corporations nous nuisent et placent certains de nos gens, de ces gens simples et courageux, dans une grande détresse. Montesquieu aimait et disait : « J’aime les Paysans car ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers ». C’est vrai. Il faut qu’ils soient écoutés. Cette agriculture du Nord-Pas de Calais fait travailler entre 80 et 90 mille personnes dans la région. C’est plus du double que dans notre secteur de l’automobile.

Historique : Avec ses 1500 hectares, LA GORGUE pouvait et a tenu à fournir à ses habitants par cette agriculture en général de quoi se nourrir. Juste avant la révolution de 1789 nous étions 3000 bouches à nourrir. 4000 en 1900, 5000 en l’An 2000. Bien sûr en l’An 2000 la grande distribution était présente.

Une liste du milieu du XXème siècle (1950) nous indique ci-dessous, toutes ces familles travaillant durement ces terres agricoles par tous les temps avec du matériel d’époque. Ils avaient du personnel à l’année, (valet de ferme) et de nombreux saisonniers au moment des récoltes (céréales, pommes de terre, betteraves…).

À partir des années 1950, les machines agricoles de plus en plus performantes ont, au fil des saisons, remplacé la main d’œuvre.

Beaucoup d’agriculteurs, ne pouvant investir, ont préféré arrêter leur exploitation, prendre leur retraite ou aller travailler dans l’usine agro-alimentaire de Lestrem. Afin d’enrayer l’exode rural, le gouvernement de l’époque, vote une loi, le 8 août 1962, permettant aux agriculteurs de se regrouper en GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun).

Actuellement, sur le territoire de La GORGUE, il ne reste que huit exploitations agricoles : MARMUSE Hervé – HANNEDOUCHE Bruno – WAYMEL Jean Luc – COURRIER PLUQUIN – DEBRAY Jean Yves – SENECHAL Thierry – LECOEUCHE David – DUHAMEL Patrick.

Que l’histoire Agricole de LA GORGUE ne soit jamais oubliée.

Voici la liste des exploitations agricoles de La GORGUE des années 1950 à nos jours.

Rue des Caudreliers : Mr DUVETTE, puis LECOEUCHE René – RAMERY Jules, puis MOUFLIN Michel.

Rue des Clinques : Mr LECLERCQ – HERRE Henri, puis SENECHAL Christian. …/…

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Rue de BETHLÉEM : CHAVATTE Louis, puis DERETZ Jean Marie – HAMEAU Charles, puis HAMEAU Moïse – CHARLET Elie – GRAVE Albert – Mr LORIDAN, puis Mr DUHAMEL – BEGHIN César, puis PERCHE Emile – LECOEUCHE Henri, puis LECOEUCHE Daniel.

Rue de la LYS : LOUF Gérard - BOUTE Léon - PUCHELLE Eugène – CLAUDOREZ Eugène, puis DERETZ Paul – DEROO Albert, puis DEROO Benoit – LEGRAND Léon, puis LEGRAND Joseph.

Rue des MONTS : BOIDIN Emile, puis BOIDIN Jean Marie – DEGORRE Gaby – DEGORRE Jean – LEROY Eugène, puis DUMONT Jean Marie – LEGRAND Bernard.

Rue du DRUMETZ : DESENNE Henri – LECLERQ Jean-Marie.

GRAND CHEMIN : FENART André – RIDEZ César, puis RIDEZ Albert – Mr COPIN – LENGLART Michel – GRUSON René – VITTU Gilbert – DELPIERRE Omer – CUVELIER Désiré – SENECHAL Cyrille, puis SENECHAL Thierry – BOULET Emile – DELECOURT Arthur – GRUSON Henri, puis Mr MOUFLIN – FLAMENT Benjamin – Mr POTIEZ – GRUSON Joseph, puis GRUSON Maurice.

Rue BASSE : MOUFLIN Emile – VIENNE Victor – PETITPREZ Georges, puis PETITPREZ Jean – DELOMMEZ Albert – LAGACHE Gaston, puis CARDON Claude – TRAISNEL Pierre – PLUQUIN Etienne, puis PLUQUIN Gaby, puis Mr COURIER – CROQUET Fernand, puis Mr DUPONT – BAILLEUL Albert – Mr GRAVE – DELBARRE Michel – BERNARD Désiré – TRINELLE Joseph, puis TRINELLE Pierre – TRINELLE Raymond, puis TRINELLE Bernard. .- LEWERS Jean, puis WAYMEL Christian, puis WAYMEL Jean Luc.

Rue du RIEZ BAILLEUL : VITTU Gaston – DEBRAY Jean, puis DEBRAY Jean Yves – BROU Joseph – WATTEZ Marcel – BOUVEUR Roger – Mr BARBRY - TRAINEL Joseph, puis Mr GRUSON – VITTU Laurent, puis Mr LOMBARD – DELEPIERRE Achille, puis BOUREL Jean.

Rue MATHON : COURTOIS Albert – LEFRANCQ André, puis DEVOS Jean-Marie – VASSEUR Omer – MOUFFLIN Désiré.

Rue du SAULT : HANNEDOUCHE Jean, puis HANNEDOUCHE Bruno – HANNEDOUCHE Charles – LEROY Paul, puis LEROY Jean-Marie – BOUTE Jules – DEFOSSEZ Alfred – BREUVARD Edouard, puis BREUVARD Michel - BARBRY Léon – JACQUEMONT Joseph – Mr DELAVAL – JACQUEMONT Lucien.

Rue de la GENDARMERIE : ROUSSEL Claude – COUSIN Albert.

Rue de VERDUN : DELEPLACE Auguste.

Rue de BETHUNE : CREPIN Emile – DEFOSSEZ Gustave, puis DEFOSSEZ Pierre – COPIN Théophile – WICKAERT Pierre. –.CARLIER Anthime.

Rue de l’ABBAYE de BEAUPRE : VALENTIN Lucien, puis VALENTIN Francis – BREUVART Henri – COUPET Emile.

Rue d’EN BAS : MARMUSE Hervé.

Source pour la liste : Monsieur PETITPREZ Jean.

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ALSACE/LORRAINE : (Rue Alsace Lorraine),

rue qui était en impasse. Avec l'aménagement de la ZAC du Magot, elle prend toujours naissance dans la rue de la gendarmerie, mais a sa sortie dans la rue Jean CRETON. Elle invoque nos provinces rendues à la France en 1919. Cette province comprend maintenant les départements de la Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin.

À la MEUSE :

Ancienne auberge. Tenancier : Louis VERECH. Adresse : rue du Général De Gaulle, au bord de

la Lys, d'où le nom du pont de la Meuse que l’on voit ici. À droite l’imposant café-Auberge : À la

Meuse. Photo d’avant 1900 jusqu’en 1918. Pourquoi l’existence de cette imposante auberge ? Elle existait bien avant 1850. Il n’y avait pas de pont à l’époque ? C’était un bac, peu utilisé. La batellerie allait bon train sur les rivières canalisées comme la Lys. Cette corporation non sédentaire se consacrait au transport des marchandises. Beaucoup de péniches venaient de l’Est de la France, pour les céréales, le charbon, le ciment, etc. Ils venaient sans doute du département qui a donné son nom à cette auberge, et ces mariniers faisaient une halte dans cet établissement. Dixit, les conversations familiales entendues dans notre enfance.

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À la RENAISSANCE : À la renaissance du soleil. (Ici comme à l'ombre, le soleil luit pour tout

monde). Ancien café du Grand Chemin.

À la SAINTE MARTHE : Ancien café de la rue de la gendarmerie. Parmi les tenanciers :

Monsieur CAPON Théophile, Madame Marie WERQUIN.

Voici donc ce café de la rue de la Gendarmerie, à l’intersection avec la rue de la

Gendarmerie et la rue des Aulnes. Ce café était au centre d’une animation de quartier, avec sa ducasse en août.

Sainte Marthe est la patronne des aubergistes, des hôteliers et des lavandières.

À la TRANQUILLITE :

À la tranquillité. Café qui se situait avant 14-18 dans la rue du Duc de BERRY.

Nota : Il y avait un autre café « A la tranquillité » rue de Béthune.

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À l’HOTEL de VILLE : Café

de la rue du 8 Mai, (anciennement rue de l’Église), et qui se situait à côté du Beffroi de l’Hôtel de Ville.

On y distingue l’enseigne.

Tenanciers : François DANJOUR, VILLE DASSONVILLE, Berthe DOOM LECLERCQ, Louis LEFRANCQ.

Actuellement : Chambres d'Hôtes de Madame LEMAIRE, (Aux petits Bonheurs) Adresse 1 rue du 8 Mai.

À la SALLE d’ATTENTE : Café situé place de

la gare, faisant l’angle avec la rue de la gare. Tenancier : Cyrille LEGRAND. Transformé en bureau par l’Établissement VANHOLSBEKE, (le n°1 de la viande hippophagique en Europe). Historique : Sur la photo, on constate les dégâts des bombardements d’avril 1918. Les vitrages ont été colmatés par le tenancier de l’époque, nous sommes juste après la 1° guerre mondiale.

À ma CAMPAGNE.

Ancien café du Nouveau Monde, à l'angle de la rue des Monts et du Pavé de Laventie. Parmi les tenanciers : LAFLY, LECERF.

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ANNE : À Sainte Anne, ancien café : Tenancier : Monsieur Louis SABRE. Adresse actuelle : 98 rue

Jean Mermoz.

ARBRE : À l'arbre d'Or.

Café appelé aussi « Chez le barbier de Séville ». Ancien café-coiffeur tenu dans les derniers temps par Monsieur Louis CAUDRON, puis par la famille DUCOURANT. Adresse actuelle : 2 rue du 8 mai.

Historique : Ce café est ici représenté par son petit panonceau ainsi que son n° 2 de la voirie, rue de l’Église à l’époque. Nous sommes ici pendant la guerre 14-18, avec des soldats portugais devant le café.

De nos jours, c’est le salon de coiffure Idée-Coiff qui occupe l’emplacement au 2 rue du huit mai.

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ARCADES : Aux arcades, ancien café de la rue du Général de Gaulle. Tenancier : Jules FRUCHART.

ARMÉE BRITANNIQUE : (État-major de l’Armée Britannique).

Lors de la grande guerre, La GORGUE fut occupée par les troupes alliées. Les Britanniques, l’armée Portugaise et l’armée Indienne.

Concernant l’Armée Britannique, la Royal Air Force était stationnée prés de l’ancienne

Abbaye de Beaupré. À ce sujet et pour en savoir plus, voir l’ouvrage « Des hommes sur les terres…et les chemins des Dames » de Serge COMINI.

L’Armée Britannique avait aussi à La GORGUE son État major de l’Armée de terre, avec son artillerie de campagne. Cette force militaire avait son parc d’artillerie et son État major au sud de notre commune, au bout du grand chemin, sens ESTAIRES-La BASSÉE, derrière la ferme SÉNÉCHAL-STRECK à l’époque.

L’Armée de sa Majesté avait réquisitionné avec location, deux prairies, pour son État major afin d’y placer son artillerie de moyenne portée et champ de tir. Ceci fut conclu par les autorités militaires Britanniques le 25 février 1916 par le Commandant de la Force Expéditionnaire.

(Remerciement à Monsieur et Madame SÉNÉCHAL PERCHE).

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ARMENTIÈRES : À la ville d'Armentières, ancien café. Tenancier : Monsieur Victor WEXTEEN.

Adresse actuelle: 114 rue du Général de Gaulle.

ARMOIRIES En 1994, le premier Magistrat de La GORGUE nous demanda que notre blason soit reconnu pour sa conformité héraldique en raison de nombreux graphismes en circulation, assez différents dans l’écu de nos armoiries. Il fut donc présenté au Conseil Héraldique Français une demande, lequel nous donna cette réponse : Le Conseil Français d’Héraldique s’étant réuni en Assemblée Générale le 19 novembre 1994 a homologué les armoiries de la commune de La GORGUE dans ses registres sous la forme etc. … avec remise du brevet dont la photo est jointe dans cet ouvrage.

Cette demande de 1994 fut la bien nommée car nous avions depuis une trentaine d’années collectionné de nombreux documents aux graphismes imaginatifs. L’héraldique est une science qui a ses règles.

Ci-dessous une vue de ces écus dirons-nous, de fantaisie.

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ARNOULD : À Saint ARNOULD. Ancien café de la rue de Béthune. Tenancier : Mr DELBARRE.

ARTS : Aux arts et métiers. Ancien café de la rue de la Gendarmerie. Tenancier : Louis

REVEILLON.

AU BON LABOUREUR : Au bon laboureur, ancien café au 43 rue du 8 mai.

Parmi les tenanciers : Cyrille WATTEZ, Émile DELACHERY, DELBARRE LUMIERE

Au bon laboureur était un café-tabac, sur cette photo d’avant 14-18. Il fut tenu en dernier par Monsieur François DELEBARRE LUMIERE.

Rue du 8 mai (ancienne rue de l’Église), au loin à gauche, l’école de l’ALLOEU.

Sur la photo dans le coin en haut à gauche, la pancarte (AU BON LABOUREUR)

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AU COMMERCE : Ancien café du Nouveau Monde.

Cet ancien café d’avant 14-18 avait pour tenancier : Monsieur LEWERS, (1° à gauche, assis, au tout premier rang). C’était le siège de la compagnie d’Archers « Les sans peur ». Une compagnie d’Archers existait bien à La GORGUE avant 14-18, le siège était au café du Commerce, rue de la Lys au Nouveau Monde.

AURORE : À L'Aurore. Ancien café de la rue de la Gendarmerie. Tenancier : Monsieur

STENTELAIRE.

AUTEL : L'autel de la Patrie sur la place de La GORGUE. En 1793, le conseil municipal, en plein

état de grâce révolutionnaire décide d'élever, sur la place du village un autel de la Patrie. Sur la table de l'autel, figure la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

La fête inaugurale débute le 8 août à 16h00. Les porte-parole des sans-culotte y font assaut d'éloquence.

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AUX DEUX VILLES : Café toujours en activité, situé à l'angle de la rue de la gare et de la rue

Jean Mermoz. Devenu café P M U (le Longchamp). Adresse actuelle : 1 rue de la Gare. Parmi les anciens tenanciers : Madame et Monsieur TOURBIER, Monsieur QUENEHEM, actuellement : Jean-Marie BOTTE, dit SAM.

AVENIR : À l'Avenir. Ancien café de la rue Jean Mermoz (face à l'ancien Intermarché). Tenancier :

Albert LECOCQ.

BALCON : Au Balcon. Ancien café, avant 1914, situé sur la place de l'Église. Parmi les tenanciers :

Monsieur Victor DELBARRE, Monsieur DUHAYON.

BANNOIS : (Rue des), rue située dans le hameau du Nouveau

Monde. La particularité de cette rue fait qu'elle se situe dans l'agglomération de LAVENTIE et ce en raison de l'interpénétration cadastrale des communes de LA GORGUE et LAVENTIE. Le découpage de ce secteur n'est pas unique en France. Cette rue très imbriquée dans LAVENTIE se situe dans le prolongement de la rue du Général de Gaulle à LAVENTIE (anciennement rue d'Enfer), et rejoint sur sa gauche la rue des Caudreliers et la Verte rue.

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BARBE : À Sainte Barbe, ancien café de la rue de Béthune. Tenancier : HOUSSIN DELEURENCE.

Baron de VILLELUME :

La maison du Baron de VILLELUME et ses dépendances se situent rue du Duc de BERRY. A l’arrière du bâtiment principal, où logeait en dernier lieu la famille de VILLELUME, existe l’immense parc devenu le jardin public de La GORGUE. Dans ces habitations y demeurait avant la révolution la famille CATTOIR, négociants en drap. Cette famille donna trois Maires à La GORGUE : Henri, avocat au parlement de Douai, décédé le 19 février 1807 ; Jules, décédé le 4 octobre 1843 et Gaspard, devenu Maire depuis août 1870. Une fille de cette famille, Nathalie Louise Sidonie Aimée Joseph CATTOIR épousa Léonce Francis Ferdinand MATIS. Ils se sont donc installés dans cette très grande demeure de la rue du Duc de BERRY.

Historique. La famille de VILLELUME était issue d’une longue lignée dont la plus connue, Mademoiselle de SOMBREUIL, née en 1767 et qui devint Marie-Maurille, Comtesse de VILLELUME. Un mariage arriva entre Marie-Josèphe, Etienne, Paul de VILLELUME et Nathalie Clotilde Léonie Marie Louise MATIS. Ce sont les parents des quatre enfants qui après Calais et Paris vinrent habiter à La GORGUE.

Guy de VILLELUME 1908-1991. Anne-Marie de VILLELUME 1909-1991.

Louise de VILLELUME 1911-1979. Gaspard de VILLELUME 1913-1967.

Ce rameau de la famille n’a laissé aucune postérité.

Devant cela Monsieur le Baron Guy de VILLELUME vendit en viager tous ses biens à la ville.

Le 14 juillet 1987 après les cérémonies, le premier Magistrat remit la médaille de la Ville avec hommage de la municipalité, des corps constitués et des associations de la commune. Monsieur le Baron de VILLELUME décéda le 21 août 1991. La maison du Baron devenue bâtiment communal, fut occupée par diverses associations, par l’Elite musicale Gorguillonne, des expositions, de la rencontre des ainés, d’une lingerie et de la mission locale. Les espaces verts de la ville utilisent l’antique serre magnifiquement restaurée pour produire la floraison de La GORGUE et ses bâtiments. Le parc fait le bonheur des promeneurs et occasionne de très nombreux plans photographiques lors des mariages, etc.… Toute la famille de VILLELUME repose avec ses alliances dans la sépulture CATTOIR à La GORGUE.

Baron Guy De VILELUME.

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BAS : (rue d'en), rue du centre ville reliant le pont de la lys à la rue de I’ Abbaye de Beaupré. Au

XIX° Siècle le moulin DUQUENNE jouxtait cette rue.

BASCULE : À la bascule, ancien café de la rue de la gare. Tenancier : Charles WERWAERDE puis

WERWAERDE CARLIER.

BASE de LOISIRS & MAISON pour TOUS :

Base de loisirs de VILLELUME et la maison pour tous. Ces deux bâtiments municipaux se situent dans la rue de l’Abbaye de Beaupré. Ils sont implantés dans un grand espace qu’utilisent les centres aérés et diverses activités sportives et culturelles. La base de loisirs de VILLELUME était un ancien bâtiment agricole dit « Ferme Valentin » rénové avant 1990. La maison pour tous est l’ancien centre d’animation qui lui avait été ouvert en juin 1992.

BASSE : (rue basse). Rue de La Gorgue en zone rurale.

Une des plus longues artères en campagne reliant le grand chemin à la rue Mahieu à la limite de la commune à Richebourg. Elle tient son nom à sa dénivellation par rapport aux champs en surplomb.

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BASSE VOIE : Rue en impasse située à la jonction

de la rue de la gendarmerie (passage à niveau n° 41) et qui se termine au contournement de La Gorgue. (Contournement inauguré en mars 2004). Cette rue en impasse est un tronçon de la Basse rue avant le contournement.

BASSIN : (rue du), rue en impasse, le long de

l'écluse du bassin de la Lawe, rive gauche. Elle prend naissance dans la rue de l'Abbaye de Beaupré.

BATELIER : À la rencontre des bateliers. Ancien café de la rue du Bassin. Tenancier : Louis

PUCELLE.

BAULT : BAULT Nicolas : Curé de La Gorgue de 1673 à 1680.

BEAUPRE : (rue de I'Abbaye de), rue du centre ville, reliant la rue du Duc de Berry vers la limite

de la commune de LESTREM-usine Roquette. Historique, cette rue fut inaugurée le 19 septembre 1998, dans le cadre des journées du

patrimoine, par Melle Nathalie VANBRUGGHE archéologue, spécialisée dans I'architecture cistercienne.

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BEAUSÉJOUR : (résidence Beauséjour), cette

rue du centre ville prend naissance dans la rue de Béthune. C'est un des plus anciens noms des quartiers de La Gorgue centre.

BECQUET : Vicaire de La Gorgue en 1898.

BELLE CROIX : À la Belle Croix. Ancien café de la rue de la gendarmerie. Parmi les tenanciers :

Messieurs BOIBIN, LEGILLON.

BELLE CROIX : (calvaire de la Belle Croix). Ce calvaire de haute taille est

situé sur son lieu-dit. Placé à I' intersection de la rue des monts avec le grand chemin, ce calvaire est entouré d'arbres. Historiquement, ce lieu est très ancien. Il est cité déjà dans le haut moyen-âge dans la cartographie du Pays de I'Alloeu. Ce calvaire fut détérioré lors des guerres de religion par les gueux (1566, I' affaire du Magot). Entretenu avec exemplarité par des fidèles, une neuvaine est faite à partir du 1° dimanche de juin, où il est orné des bannières du Sacré-Cœur de la Belle-Croix. Extrait de la plaquette, Jeunesse et Loisirs Gorguillons). En 1886, une épidémie de choléra ravage la contrée, mais le terrible mal n’alla pas plus loin que le calvaire de la « Belle-Croix ». L’autre coté de la route fut épargné. Depuis lors, chaque dimanche, des fleurs sont pieusement apportées au calvaire par les habitants du carrefour de la rue des monts, du grand chemin et de la rue de la gendarmerie. En 1916, au cours de la grande guerre, quatre poilus se retrouvent au cours d'une permission, au pied du Calvaire, et font la promesse de le restaurer s'ils revenaient tous les quatre de la guerre. La promesse fut tenue, et en 1920 eut lieu l'inauguration en grande fête. Les quatre poilus étaient : Henri DELERUE, César et Camille RIDEZ et Xavier INGLART.

BERNAYE : Jean de BERNAYE : Gouverneur de La GORGUE de 1349 à 1384.

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BERRY : (Rue du Duc de BERRY).

Anciennement, rue de BERRY, cette artère du centre ville relie la rue du 8 mai aux rues de l’Abbaye de Beaupré et la rue d’en bas.

Les deux photos démontrent cette rue bordant la Lawe. Elles sont pour l’une d’avant 1914 et pour l’autre, nous sommes au tout début du conflit de 1914 avec l’arrivé des Allies. Ici ce sont des soldats Britanniques qui se dirigent vers l’Hôtel de Ville.

En arrière plan, on distingue nettement le dôme et la structure lourde du Moulin DUQUENNE. Il était intact, à cette époque…

Historique : Cette rue fut attribuée en souvenir du passage à La GORGUE du Duc de Berry les 24 et 25 mars 1815. Elle fut inaugurée le 19 septembre 1998, rue du Duc de Berry dans le cadre des journées du patrimoine par l'arrière-arrière petit fils de ce dernier, S.A.R. le Prince Rémy de Bourbon-Parme.

Dévoilement de la nouvelle plaque de la rue par Monsieur Gérard BEUN, Maire, et S.A.R. le Prince Rémy de BOURBON-PARME.

Le 19 septembre 1998.

Le premier Magistrat conduisit ensuite l’invité d’Honneur à la base de loisirs pour la coupure de ruban de l’exposition consacrée au 24 et 25 mars à La GORGUE, ainsi que l’exposition sur l’Abbaye de BEAUPRÉ.

Expositions préparées par les associations, Loisirs et Culture et l’A.B.E.S.S.

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BERTHIER : (Impasse), cette voie en impasse est

située sur le secteur du Nouveau Monde. La particularité fait que cette impasse n'est accessible que par le centre ville de LAVENTIE. Elle y prend naissance à la jonction des rues Du Général de Gaulle et rue des Bannois. Cette impasse porte le nom de l'usine BERTHIER, fabrique de chaussures dont les ateliers se situent sur la commune de LA GORGUE.

BETHLÉEM : (rue de Bethléem). Rue du hameau

du Nouveau Monde. Cette voie, en zone rurale, relie la rue de la Lys à la rue des Clinques et à la rue des Caudreliers.

BÉTHUNE : (rue de Béthune).

Rue du centre ville, reliant la place du 11 novembre 1918, face à l'hôtel de Ville et la limite de la commune à Lestrem. C'est en 1842 qu'est créée la route de Béthune à Estaires. La communication entre ces deux villes se faisait par voie d'eau (Lawe et Lys). La commune de La GORGUE vote 3000 francs pour l'établissement de cette route empierrée à condition qu'elle aboutisse à La GORGUE.

Le début de la rue de Béthune en 2018.

Ci-dessous et avant 1914, voici le début de la rue de Béthune. Au sol à gauche on distingue les rails de notre tramway à vapeur « Maria », les enfants du quartier posent pour la photo.

Ci-dessous, le café Sainte Cécile.

On remarquera l’attente des attelages qui venaient s’approvisionner en eau à la pompe publique.

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BEUN : Gérard. (1939-2019).

Maire de La GORGUE de 1971 à 2001.

BEYDTS : Beydts Dominique Honoré Joseph de St OMER. Curé de La GORGUE de 1803, décédé en

1835 âgé de 76 ans. Cette même année le conseil municipal ouvre un crédit de 150 francs pour l'érection d'un monument religieux sur sa tombe. Ce prêtre déploya constamment les vertus Pastorales d'une manière aussi chrétienne qu'éclairée et emporta dans sa tombe l'estime et les regrets de la généralité de ses paroissiens.

BOMBART : Vicaire de La GORGUE en 1867.

BONNE FOI : À la bonne Foi, ancien café du grand chemin. Parmi les tenanciers : Monsieur

FRULEUX, Madame Blanche DASSONVILLE.

BONNIERS : Charles de Bonniers, dit (de Souarire). Chevalier Baron d'Auchy, Gouverneur de La

Gorgue et Grand Bailli de I'Alloeu. Il fut nommé Chevalier d'Honneur au conseil d'Artois le 21 Avril 1558. Dirigea La GORGUE de 1554 à 1558.

BOUET : (Rue Eugène BOUET), rue du centre de l'agglomération qui relie la rue de la gendarmerie et l'arrière de la résidence Princes de Galles. Dans le temps il n’y avait pas de rue, simplement une allée au milieu des deux corons de maisons avec des jardinets devant. BOUET : Alexandre Eugène, né à Bayonne en 1833, décédé à Paris en 1887. Général de brigade Français, Commandeur de la Légion d'Honneur en 1884. Servit en Cochinchine et au Tonkin.

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BOULANGERIE : Au 23 rue du 8 mai.

Entre 1930 et 1940, les boulangers furent tout d’abord Mr et Mme LEROY THIRANT.

Puis Mr et Mme Eugène DOMARLE et ensuite Mr et Mme Hervé DOMARLE, dans un commerce entièrement rénové.

Cette boulangerie-pâtisserie est tenue actuellement par Mr et Mme Guillaume VANDENBOSSCHE.

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BOULANGERIE : Au 27 rue du 8 mai

Sur la photo de face et dessous, on remarquera tout d’abord l’architecture de cette rue de l’église en 1930. Entre 1930 et 1989, cette boulangerie fut d’abord tenue par Mr et Mme SABRE GADELIN, puis par Mr et Mme MILLE et Mr et Mme CAUDROIT.

Depuis le 1° octobre 1989, c’est Mr et Mme Régis et Valérie POELAERT qui tiennent

cette boulangerie-pâtisserie au 27 rue du huit mai, commerce entièrement rénové.

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BOULANGERIE : À la COUQUE DORÉE, située au 26 rue des Carles, actuellement rue de Verdun

(depuis 1918). Dans les années 30, elle fut tenue très longtemps par Monsieur COCHEZ, (dont le fils fut un grand joueur de Football dans notre équipe Gorguillonne). Puis par Monsieur Jean FLAHAUT-PÂQUES, ainsi que plus tard par Monsieur MARMUSE. Cette boulangerie fut ensuite dénommée «Au Campagnard» tenue par Monsieur LEPLAT, Père et Fils.

Actuellement, ce commerce est tenu par Monsieur et Madame Francis et Valérie MORTREUX, à l’enseigne : Délices, Gaufres et Chocolats dans un intérieur entièrement rénové.

BOULE : À la boule blanche, ancien café du pavé de Laventie, qui se situait sur la gauche, juste

après le passage à niveau.

BOULECARD : Café du Boulécard. Ancien café de la rue du Général de GAULLE. Tenancière : Melle

LEROY.

BOULEVARD : Au Boulevard.

Ancien café de la rue de la gendarmerie, quartier de la Sainte Marthe avec ce café à l’angle de la rue de la gendarmerie et de la rue Eugène BOUET. Ce café aussi était au cœur d’une forte animation lors de la ducasse du mois d’août. De plus, ce café était équipé d’un bourloir (jeu de boules Flamand). Tenancier : Monsieur CREPELLE HOCHART. La tenancière, très connue pour sa gentillesse, était par son prénom appelée « Phine » par ses amis.

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BOURSETTE : Curé de La GORGUE de 1960

à 1982.

Il était natif de Wavrin.

BOUTE : Roger BOUTE, soldat de première classe du 226° bataillon d'infanterie, meurt le 5 janvier

1957, dans une embuscade près d’AÏN OGRAD, en Algérie. Il recevra à titre posthume la médaille militaire et la croix de la valeur militaire.

La GORGUE se souvient. Soixante années après, la municipalité rendit hommage au soldat de 1° classe Roger BOUTE, Gorguillon, mort pour la France le 5 janvier 1957 en Algérie. La cérémonie eut lieu le samedi 11 février 2017 à 11h00 en présence de son frère Jean-Pierre BOUTE et de sa famille. Le premier Magistrat, le conseil municipal, de très nombreuses associations patriotiques et la population, furent de cette cérémonie où fut posée une plaque commémorative dans la résidence Roger BOUTE.

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BOUTE : (résidence), la résidence Roger

BOUTE est située au cœur du hameau du Nouveau Monde dans la rue du Pavé de Laventie. De construction récente, cette résidence a été baptisée du nom de Roger BOUTE, mort pour la France le 5 janvier 1957.

BRACQUART : Prêtre jureur, constitutionnel, en place en 1803. Meurt greffier de La Mairie de

Steenwerck.

BRASSERIE : Café de la brasserie. Ancien café de la rue de Béthune. Tenancier : Monsieur

LEFEBVRE (dit petit calo).

BROUETTEURS : (résidence les brouetteurs), résidence située au Nouveau Monde, dans la rue du

Pavé de Laventie. Historique : cette résidence porte le nom de brouetteurs, en patois « brouetteux ». Ces brouetteux étaient, depuis le moyen âge et jusqu'à la révolution, des habitants de Fromelles.

Cette commune possédait une parcelle de terre en bordure de la Lys, légalement grâce à une charte. Pour ne pas perdre le droit d'accès et rendre caduque la jouissance de cette parcelle de terre, les habitants de Fromelles passaient par ce chemin, avec leurs brouettes, pour chercher de I'eau à la Lys. Ce passage devint, le chemin des Brouetteux.

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BULTEL : Curé de La GORGUE de 1717, décédé en 1739 âgé de 69 ans.

BURIE : Vicaire à La GORGUE de mars 1957

jusqu'en août 1970. Dernier vicaire de La GORGUE.

BUVETTE : À la buvette. Ancien café de la rue de la gare. Tenancier : Monsieur DELPLACE

SAUVAGE.

CAILLOUX : (Chemin des dix cailloux).

Chemin communal débutant au lieu-dit l'aurore, rue de la gendarmerie et se terminant en sentier, le long du riez des maux, sur la rive droite de la Lys.

CALVAIRE : Situé à I’angle de la rue de la

gendarmerie et de l'impasse du Sault. Il représente le Christ sur une croix en fer.

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CALVAIRE : Situé rue de la gendarmerie

près d'une ancienne ferme restaurée et avant le 2° passage à niveau ; ce calvaire représente le Christ sur une croix de fer. L'ensemble du calvaire est entouré d'arbres.

CAMBRINUS : À Cambrinus, ancien café de

la rue de Verdun.

Tenanciers : Henri DUBRULLE CREPELLE, Edmond POTTIER. La photo à droite montre ce café à l’époque de la guerre 1914-1918. Les soldats devant le café, sont Portugais.

CANON : Au Canon d'OR. Ancien café de la rue de la Gare.

CAPELLE : Clovis, le 11 avril 1880, il devient clerc de l'Église St PIERRE. Il était originaire de la

Paroisse de Le DOULIEU.

CARDON : François-Joseph. Ecuyer, Sieur de Garsignies, Chevalier de St Louis, Gouverneur de La

Gorgue et Bailli-avoué, de 1765 à 1774.

CARDON : Louis-Joseph. Gouverneur de La Gorgue de 1720 à 1765.

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CASTEEL : Baudoin de CASTEEL : Curé de La GORGUE en 1495.

CATRY : Vicaire de La GORGUE en 1901.

CATTEAU : Vicaire de La GORGUE en 1871.

CATTOIR : Charles Louis. Premier Maire de La GORGUE de 1791 à 1792.

CATTOIR : Gaspard. Maire de La GORGUE de 1870 à 1905.

CATTOIR : Jules. Maire de La GORGUE de 1821 à 1830 et de 1836 à 1843.

CAUDRELIERS : (Rue des Caudreliers).

Rue du hameau du Nouveau Monde, en zone rurale. Elle relie dans son prolongement la rue de Bethléem à la verte rue.

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CAUDRELIERS : (Cimetière Militaire).

En juillet 2017, lors de travaux agricoles de drainage, deux corps de soldats Indiens sont découverts sur le territoire de la commune de Richebourg (62).

Ces deux soldats périrent en 1915. Ils appartenaient au 30° régiment Garhwal Ribles créé en 1887 de l’armée du Bengale.

Historique : Au cours du premier conflit mondial, 1,3 million de soldats Indiens furent engagés.

En France c’est 140 000 soldats, en fin septembre 1915. 74 000 sont morts ou disparus et autant furent blessés. Deux divisions furent engagées dans le Nord-Pas de Calais. La division Lahore installe son cantonnement autour de Saint-Omer. La division Meerut fut disposée dans le secteur de Lillers, Neuve-Chapelle, Festubert. La base arrière de cette division était Estaires-La GORGUE. Le 23 novembre 1914, l’ennemi engage le combat violent devant Festubert. En à peine deux jours, c’est 1171 Indiens et Britanniques qui sont tués, blessés et disparus. En une année, le Corps Indien a plus de 34 000 pertes, 7 000 tués et blessés. Il quitte le Nord-Pas de Calais en septembre 1915 pour la Mésopotamie.

Cérémonie : Faisant suite à cette découverte, les Autorités civiles et militaires furent avisées. Une organisation pour l’inhumation de ces deux soldats fut préparée entre l’Ambassadeur des Indes à Paris, ses chargés d’affaires militaires et civiles et diverses autorités Françaises. C’est le cimetière militaire de La GORGUE qui fut choisi comme lieu de sépulture, rue des Caudreliers. Le dimanche 12 novembre 2017 fut retenu pour la date de la cérémonie.

Ce jour là, à 15h00, le premier magistrat de La Gorgue accueillit son Excellence Monsieur Vinay Mohan KWATRA au milieu d’un parterre d’officiels militaires et civils, ainsi que d’innombrables porte-drapeaux. Monsieur Philippe MAHIEU prit la parole pour l’ouverture de cette cérémonie, suivi de l’allocution de son Excellence Monsieur Vinay Mohan KWATRA, interventions traduites immédiatement. …/…

Ce jour là, à 15h00, le premier

magistrat de La GORGUE accueillit son Excellence Monsieur Vinay Mohan

KWATRA.

Son Excellence Monsieur Vinay

Mohan KWATRA.

Le prêtre Indien célébra dans le rite hindou les prières devant les deux

cercueils.

Vue d’ensemble du public et des officiels.

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Le prêtre Indien célébra dans le rite Hindou les prières devant les deux cercueils couverts des couleurs Nationales de l’Inde. Quatre militaires Indiens assurèrent les deux inhumations. A 15h21 les deux soldats rejoignirent les 534 autres soldats inhumés dans le carré militaire de la première guerre mondiale.

S’en suivirent les dépôts de gerbes sous les sonneries militaires, en l’honneur des deux soldats de ce régiment le plus décoré des Indes.

Sa devise est : Yudhaya Krit Nischya. (Lutte avec détermination)

Quis superabit (Qui les surpassera).

Ils ont donné leur vie et sont tombés sur cette terre des Flandres. Qu’ils reposent en paix dans cette terre Gorguillonne, cette terre qui sent la vie, le labeur, le sacrifice ; Oui, qui les surpassera ? La terre sent si bon, coquetterie de sa part pour nous attirer vers elle.

Cantonnement Indien à La GORGUE au 16.10.1915.

Les tombes des deux soldats.

L’insigne du Régiment,

Une croix Maltaise avec l’emblème d’Ashoka.

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CAULIER : Prêtre jureur, constitutionnel, (prêtre ayant prêté serment au gouvernement

révolutionnaire), en place à La GORGUE de 1790 à 1803. Natif de Robecq, mort à Houplines en 1821.

CHAMPS : Aux champs Elysées, ancien café du Nouveau Monde. Parmi les tenanciers : DUBOIS,

Marguerite DUPONT.

CHASSEUR : Au rendez-vous des chasseurs, ancien café du Nouveau Monde. Tenancier, Monsieur

Lucien Mille.

CHAT : Au chat embarrassé, ancien café du Nouveau Monde.

CHÂTEAU d’EAU : (1° château d’eau de La GORGUE).

En septembre 1932, Médecins et Vétérinaires, constatent que les différentes épidémies sur le territoire de La GORGUE sont dues au manque d’eau potable et au mauvais état des puits. La population est alimentée par des puits ou forages particuliers. Il existe dix forages communaux équipés avec des pompes à bras. La profondeur de la majorité des puits est de 5 à 8 mètres : c’est-à-dire qu’ils ne captent que la nappe aquifère très superficielle retenue par l’argile des Flandres et souillés par les infiltrations des eaux de ruissellement. Les puits donnent une eau trouble et toujours impropre à la boisson et aux usages domestiques. Ils en font part à Monsieur Henri DUCROQUET, Maire de La GORGUE. La municipalité propose d’assurer l’alimentation en eau, des habitants du Bourg, en créant un forage, un château d’eau et un réseau d’eau potable. Le 2 décembre 1932 à 16h00, Monsieur le Maire présente au Conseil Municipal le projet d’adduction et de distribution d’eau potable établi par le service du Génie Rural.

À l’unanimité : 1 – Le Conseil Municipal approuve le projet.

2 – Demande que la commune soit subventionnée sur les fonds du Pari Mutuel pour l’exécution de ses travaux. 3 – Demande que la commune jouisse également des avantages accordés aux communes ayant subi des destructions du fait de la guerre. 4 – S’engage d’inscrire à son budget communal annuel les sommes nécessaires pour couvrir les frais d’exploitation et d’entretien.

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Pour réaliser le projet, la commune achète à Monsieur Auguste DELEPLACE au lieu-dit « La Ville » un terrain, de 39 ares, 52 centiares et 64 décimètres carrés, tenant à l’hospice d’un coté et de l’autre côté à la propriété de Monsieur Henri, Louis DELERUE FAVIEZ.

La somme déboursée pour l’achat de ce terrain est de 32 621 francs et 12 centimes.

Le terrain du futur Château d’eau

Après des années de travaux pour la construction du château d’eau et du forage, les derniers essais de débits du forage 1 ont eu lieu du 15 au 26 juillet 1935. Le forage 1, dans le château d’eau, avait une profondeur de 156 mètres. Malheureusement, aux débits supérieurs à 10 à 12 M3/H, l’eau extraite contenait encore un peu de sable, susceptible de nuire au bon fonctionnement des pompes. En conséquence la commission des travaux, (représentée par : Monsieur Henri DUCROQUET, Maire, Messieurs HENNION, DELEPLACE, FLIPO, LORIDAN), décide d’exécuter le deuxième forage prévu au projet.

Le deuxième forage a été réalisé à 40 mètres du château d’eau et avait une profondeur de 155,50 mètres. Le Château d’eau appelé aussi « réservoir » avait deux cuves avec au total 400 M3 d’eau maximum. Selon la hauteur d’eau dans les cuves la pression, dans le réseau d’eau, variait entre 1,8 bar et 2,3 bars.

Plan du Château d’eau et des 2 forages

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Le château d’eau en 1937 Forage 1 dans le Château d’eau Forage 2 à 40 mètres du forage 1

Le réseau d’eau de la ville

Le 15 janvier 1937, l’adjudication pour la pose des canalisations et la fontainerie ont

été remporté par la Société Auxiliaire des Distributions d’Eau à Arras, (SADE).

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En 1937, le réseau d’eau ne desservait que les rues principales de La GORGUE centre. Pour l’entretien du réseau d’eau, Monsieur Georges LYS fut nommé Fontainier communal en 1937. En plus de son emploi de fontainier, il était aussi régisseur des recettes du service des eaux. En mai 1940, de nombreuses canalisations avaient été détériorées par les bombes lâchées lors de l’invasion Allemande. Il y avait de nombreuses fuites, il s’attacha à tout remettre en ordre.

Il reçut la médaille d’honneur départementale et communale.

A partir des années 1960 à 1964, la consommation des ménages et des industries ayant augmentée, l’été, il y avait souvent des coupures d’eau dues au manque de débit des forages.

Le SIDEN (Syndicat Intercommunal de Distribution des Eaux du Nord), fit construire un château d’eau, rue de la Lys au Nouveau Monde à La GORGUE, pour alimenter les communes de la région Flandres Sud.

En adhérent au SIDEN le 4 mars 1964, le réseau d’eau fut raccordé au réseau du SIDEN, le problème de manque d’eau de notre Ville fut dès lors résolu.

Sous le 1° mandat de Monsieur BEUN (1971), Maire de La GORGUE, la totalité des rues de notre commune ont été desservies en eau potable.

Le 1° château d’eau de La GORGUE était devenu malheureusement inutile. Il devenait dangereux, la décision a été prise de l’abattre. Ce fut fait au mois de juillet 2001.

Ce château d’eau se situait près de l’ancienne Maison de Retraite.

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CHAUMIÈRE : À la chaumière, ancien café. Parmi les tenanciers : Jean Baptiste MARQUILLY,

WATTELIER LEROY. Siège du syndicat C G T. Adresse actuelle : 8 rue du Général de Gaulle.

CHEMIN de FER : Cette ligne de chemin de fer qui traverse La GORGUE a été conçue pour relier

ARMENTIÈRES à la gare d’ARQUES (62). Elle est à voie unique et non électrifiée. Elle est de nos jours uniquement utilisée pour le fret. (Entre ARMENTIÈRES et La GORGUE). HISTORIQUE : Elle est la ligne n° 29400 du réseau ferré Français. C’est une convention signée le 22 mai 1869 entre le Ministre des travaux publics et de nombreuses personnalités de premier plan. Un décret Impérial en déclare l’approbation. Elle sera déclarée d’utilité publique par une loi du 15 septembre 1871. La construction est commencée par la compagnie des chemins de fer du Nord-Est, mais le 17 décembre 1875, c’est la compagnie des chemins de fer du Nord qui recevra l’exploitation. (Décret du 20 mai 1876). Toutefois, (administration oblige !) cette compagnie n’en sera propriétaire qu’après un accord avec la compagnie des chemins de fer du Nord-Est que le 30 mars 1889, approuvé par une loi du 7 février 1890. (Ouf, c’est fini !). Notre ligne prend naissance à la gare d’ARMENTIERES et se termine en rejoignant la gare d’ARQUES.

De nos jours, un siècle et demi après, tout a bien changé. La vitesse des convois selon les sections était de 30 à 40 Km/h, ceci reste inchangé.

Un schéma ici représenté, montre la ligne avec les points kilométriques qui concernent La GORGUE.

Plusieurs passages à niveaux et constructions qui bordent cette voie sont ici représentés.

N B : Un texte sérieux prévoit de rouvrir à l’horizon 2020 une section de MERVILLE à ARMENTIÈRES pour le passage des TER Nord-Pas de Calais.

Dans le premier semestre 2018, la S N C F fit sur cette ligne d’ARMENTIÈRES à La GORGUE, des travaux très importants.

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La gare en façade

Le quai de la gare avec l’arrivée du train.

P.N.N.G

Rue des Sûres.

Rue de Bethléem.

Rue des Monts. …/

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P N N G

Ruelle des batonceaux.

Grand chemin.

Rue de la Gendarmerie.

P N N G

Chemin des dix cailloux. …/…

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Rue de la Gendarmerie (St Marthe).

Ancienne maison garde-barrière (St Marthe).

Rue de Verdun.

Rue de Béthune. …/…

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A M B Passage à niveau privé.

Rue de l’Abbaye de Beaupré.

CIMETIÈRE : Le cimetière du centre date de l'église précédente, fin XIX° siècle.

Au début il était juste à côté, où se situe actuellement le presbytère qui était quant à lui

à la place du monument aux morts. C'est en 1895 qu'il fut déplacé vers la rue de Verdun.

CIMETIÈRE : Le cimetière du Nouveau Monde a été créé par le curé, Jean Verstraete, qui a fait

bâtir l'église du Nouveau Monde.

Ce dernier avait demandé auprès de la municipalité un emplacement pour un cimetière, ce qui lui a été refusé. Il a donc acheté le terrain par ses propres moyens et en le mettant sous son nom. Il y enterra donc plusieurs corps, lorsqu'on l'interpella comme quoi il n'avait pas déclaré qu'il possédait un terrain à La Gorgue. De ce fait, ce curé a été remettre le titre de propriété à Monsieur le Maire, qui cette fois n'a pas pu faire autrement que de l'accepter.

Le calvaire du cimetière a été installé en mars 1930, par Monsieur Louis Auguste SABRE, décédé le 20 mai 1930.

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CIMETIERE : Cimetière Militaire dit « Du pont du Hem », sur la commune de La GORGUE, en

bordure du Grand Chemin.

Dans ce vaste cimetière, ces sépultures sont entretenues par les services des cimetières

Britanniques. Elles sont le reflet des violences des combats dans le secteur de La GORGUE-campagne,

SAILLY-sur-la-LYS, FLEURBAIX et LAVENTIE lors de la guerre 1914-1918.

Particularité : Un pilote Américain y est inhumé : Il était originaire du Massachusetts, il s’agit de

Monsieur Gustav H. KISSEL tué dans un combat aérien le 12 avril 1918.

CITATION : (du Ministre de la Guerre)

Le Ministre de la Guerre :

Citée à l’Ordre de l’Armée, La GORGUE et huit autres Communes du Nord : « en partie détruites par le canon, n’ont cessé de conserver leur sang-froid et leur confiance dans le succès de nos armes pendant l’occupation ennemie et sous les bombardements ».

PARIS, le 16 septembre 1920. André LEFEVRE.

Nota : Les croix de guerre et de la valeur militaire sont les témoignages visibles de « citations ». La première citation est l’Ordre de l’Armée (Palme).

La Ville de La GORGUE après le premier conflit mondial s’est vue décerner la Croix de Guerre, qui est appendue à ses armoiries.

Une palme pour cette citation a été agrafée sur le ruban de notre Croix de Guerre.

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CISEAUX : Aux ciseaux d'Or. Ancien café, avant 1914, situé rue de l'Eglise, (8 mai). Tenancier :

Monsieur VERLY, qui était aussi tailleur.

CLAUDOREZ : (Calvaire dit Claudorez).

Ce calvaire fut érigé pour l'accomplissement d'un vœu.

Il se situe rue de Verdun près du passage à niveau. Ce grand calvaire, avec les statues de la Vierge et de St Jean est entouré d'une chapelle ouverte protégeant les personnages. Cette construction en briques est limitée sur le devant d'une clôture en fer forgé. Les statues en plâtre polychrome mesurent 1,50 m.

CLEF : À la clef des champs, ancien café qui se situait rue de Verdun. Avec le contournement,

maintenant rue des Carles. Tenancier : Monsieur SANTRAINE.

CLOCHE : Café de la cloche. Ancien café, avant 1914, situé rue de l'Église, (8 mai).

Parmi les tenanciers : FORET LOGIEZ, Laurent FLAMAND, CREPELLE, PLUQUIN.

CLINQUES : (rue des), rue du hameau du

Nouveau Monde, en zone rurale. Elle relie la rue des monts (coté cimetière de LAVENTIE) à la limite de la commune à SAILLY SUR LA LYS, et à la jonction de la rue des sûres.

CŒUR : Au cœur joyeux, ancien café du Nouveau Monde, rue de la Lys. Parmi les tenanciers :

PARSY, Flore LALLAU.

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COIN : Au bon coin.

Ancien café de la rue de la Meuse (actuellement rue du Général de GAULLE), situé à l’angle formé avec la rue de la perche.

Ce café sera remplacé par la suite par le cabinet dentaire CHATELAIN.

Le tenancier de ce café était Monsieur HENNIART.

Deux photos illustrent ce tenancier des années 1930. Il s’agit d’un siphon à l’effigie de cette personne, pour son débit de boissons.

COMMERCE : Café du commerce. Ancien café à l'angle de la rue du Duc de BERRY et la rue d'en

Bas.

COMPLEXE SPORTIF : Complexe sportif Jean Mermoz.

Situé rue Jean Mermoz, il est le 1° espace municipal voué aux sports à La Gorgue. Il fut ouvert dans les années 50 après un énorme travail de chantier. Il existait déjà à La Gorgue un club de Football crée en 1945 mais qui ne pouvait s’entrainer sur une véritable pelouse. Avec ce grand club de football il reçut d’autres disciplines sportives, dans une toute première salle de sport.

En 2005 fut inaugurée une salle destinée au Fitness, par la municipalité Gorguillonne. Le complexe Jean Mermoz s’enrichit à nouveau d’une salle de sport consacrée aux Arts martiaux et à la musculation. La municipalité l’inaugure le samedi 26 novembre 2011. Le complexe communique à l’arrière dans la rue de la résidence des Mouettes. Une conciergerie en assure la sécurité.

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COMPLEXE SPORTIF : Complexe sportif Pierre de

COUBERTIN. Situé rue Pierre de Coubertin avec accès sur l’arrière à la rue Norbert SEGARD. Cette immense réalisation municipale fut mise en service et inaugurée le 7 juillet 1991.

Aux jeux Olympiques de 1912, il y eut comme épreuve un concours de littérature. Pierre de COUBERTIN pour cette épreuve composa une « Ode au sport » et reçut pour son travail, la médaille d’OR. Il se compose : d’un terrain de football, herbeux, homologué F.F.F. D’un terrain d’entrainement, herbeux, non homologué. D’une tribune couverte de 500 places. De deux salles couvertes : l’une multisports avec petite tribune de 250 places, l’autre de quatre courts de tennis. D’une tribune de presse conséquente. Sous la tutelle de l’adjoint aux sports, une maison municipale des sports se situe à l’entrée du complexe. Le personnel municipal de ce service permet l’organisation, la gestion de l’occupation pour l’ensemble des disciplines sportives sur cette immense réalisation municipale. Une conciergerie en assure la sécurité.

CONCORDE : À la Concorde. Ancien café de la rue de Béthune. Parmi les tenanciers : Monsieur

DELANNOY, Monsieur DECLERCQ.

COQUENESSE : rue de la coquenesse.

Rue désignant un ancien et très connu lieu-dit de la commune. Cette voie relie la basse voie au rond-point du grand chemin.

CORNILLIE : Vicaire à La GORGUE en 1928.

COSTENOBLE : Vicaire à La GORGUE en 1883.

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COUBERTIN : (rue Pierre de Coubertin), rue du centre ville qui relie la rue de Béthune à la rue

Norbert Ségard.

COUBRONNE : Curé de La GORGUE de 1873 à 1874. Natif de Staple, il sera nommé à Bailleul.

COULONNEUX : Aux coulonneux, ancien café.

Tenancier: Henri Sance. Adresse : 102 rue Jean Mermoz.

CRETON : Jean CRETON est né le 8 février 1926 à La GORGUE, il est décédé le 8 août 2005. Il

était l’ainé de 10 enfants.

Engagé volontaire à la libération, il fut blessé pendant la campagne d’Allemagne, par des éclats

d’obus le 16 avril 1945, fait prisonnier, libéré par les Français, il reprit un engagement pour

l’Indochine.

Cité à l’ordre du régiment – 23° Rt d’Inf – Coloniale le 5 septembre 1946. CRETON Jean,

2°classe, N° Mle 1056 C.H.R. Excellent téléphoniste plein d’allant et de courage, déjà blessé pendant

la campagne d’Allemagne qui n’a cessé au cours des opérations de nettoyage de Cholon et de la

région sud de Saïgon Cholon d’assurer les liaisons du R A T malgré les détériorations constantes des

rebelles.

…/…

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Harcelé par des tirs de rebelles au milieu de très grandes difficultés en particulier dans la

région de Cam Gioc, du 6 au 9 décembre, a toujours été pour ses camarades, un parfait exemple de

courage et de sang-froid. La présente citation comporte l’attribution de la Croix de Guerre 1939-1945

avec étoile de bronze.

Il reçut aussi la médaille commémorative Française de la guerre 1939-1945, avec barrette

« Libération Allemagne », et la médaille coloniale avec agrafe « Extrême orient ».

Il épousa le 8 janvier 1949, Louisette BRUNEL. De l’union de Louisette et Jean, naîtront cinq

enfants, Jean-Luc, Patrick, Armelle, Véronique, Jean-Benoît.

Jean CRETON, fonda l’U N C de La GORGUE-ESTAIRES en septembre 1969. L’association compta

jusqu’à 175 adhérents : quelques anciens combattants de 39-45 et d’Indochine, mais principalement

des anciens combattants d’Afrique du Nord.

Les buts de l’U N C : accueillir toutes les générations du monde combattant sans

distinction d’opinion, de race ou de religion pour : rassembler les hommes et les femmes qui ont

porté l’uniforme pour la défense de La France pendant les conflits ou au titre du service national, les

veuves d’anciens combattants et les veuves et orphelins de guerre.

Jean CRETON fut, de nombreuses années, Président des anciens combattants.

CRETON : Rue Jean CRETON. Elle prend naissance dans la rue ALSACE/LORAINE et a sa sortie

dans l'avenue des Aulnes.

CROQUET : Au vieux Croquet. Ancien café du grand chemin, (voir école du grand chemin).

CYCLISTES : Au rendez-vous des cyclistes, ancien café. Tenancière. Clarisse Hue. Adresse

actuelle : 80 rue Jean Mermoz.

DAMIER : Au Damier, ancien café au n° 1

rue de Béthune.

Parmi les tenanciers : Decherf Beghin, Constance Delrue, Louis Blondiaux, Giséle George, François Herman. Transformé en logements pendant plusieurs années, racheté par la commune et transformé en médiathèque.

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DEFEBVRE : Christian, Maire de La GORGUE

de 2001 à 2008.

DE GAULLE : (Rue du général).

Rue du centre ville qui prend naissance au pont de la Meuse et qui s'achève à la rue Jean Mermoz.

Historique : Cette artère rend hommage au président de la République (1959-1969). Avant cela, au début du XX° siècle cette rue se nommait « Rue de la Meuse », comme également l’actuelle rue Jean Mermoz. Le général De Gaulle fit une visite à LA GORGUE le 25 septembre 1959.

DE ROYE : Philippe. Curé de La GORGUE de 1710, décédé en 1717 âgé de 34 ans.

DEFOORT : André. Vicaire à La GORGUE en 1925.

DELAHAYE : Auguste Joseph. Curé de La GORGUE de 1835 à 1849, natif de Tourcoing en 1798.

DELESALLE : Jules. Vicaire à La GORGUE en août 1939, mobilisé. De nouveau Vicaire à La

GORGUE en juillet 1945.

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DÉLIVRANCE : (Notre Dame de la), chapelle

située rue de Verdun entre le 104 et 106.

Jadis isolée, cette chapelle est maintenant accolée aux habitations.

Construite au tout début du siècle, de dimensions classiques (3 m X 3 m ) elle fut érigée en remerciement d'un vœu.

Notre Dame de la Délivrance est invoquée pour les naissances difficiles, par les futures mamans. Une petite statuette orne l'autel.

DEMARET : Vicaire à La GORGUE en 1865.

DERUELLES : Gouverneur de La GORGUE de 1774 à 1789. Dernier dirigeant sous l'Ancien

Régime.

DESAIN : Nicolas. Curé de La GORGUE de 1670 à 1673.

DESCAMPS : Jacques François. Curé de La GORGUE 1772, décédé en 1790 agé de 65 ans.

DESQUIENS : Sylvain

Prêtre d'Estaires venu de Pérenchies (59).

Il exerça depuis 2003 son ministère à La GORGUE et en assura toutes les cérémonies religieuses. Il fut remplacé en 2009 par l'Abbé SITAMWITA.

Originaire de Mouvaux, ordonné prêtre en 1999.

DESRUELLES : Pierre Englebert. Gouverneur de La GORGUE de 1474 à 1501.

DEVAUX : Xavier. Maire de La GORGUE de 1807 à 1821.

DEVOS : Michel. Curé de La GORGUE de 1941 à 1947. Il était natif de Wylder.

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DISTILLERIE : À la distillerie, ancien café du Nouveau Monde. Parmi les tenanciers : Messieurs

CARPENTIER, DESPREZ.

DIX CAILLOUX : (Les dix cailloux).

Endroit historique propre à La GORGUE mais qui concernait les quatre paroisses du Pays de l'ALLOEU au moyen-âge.

Sur une partie ou était implanté le village Gallo-Romain de Minariacum détruit en 880, se tenaient les « PLAIDS » généraux du Pays de l'ALLOEU.

C'est ce que l'on nomme aujourd'hui le Riez (petit ruisseau) des Maulx (de esmaux, assemblée). C'est à cet endroit que se réunissaient les dix échevins du Pays de l'ALLOEU pour rendre la justice. Ils étaient assis chacun sur une grosse pierre. Ces pierres, volumineuses, étaient placées en rond. Au centre du cercle était planté un tilleul. Ce serait un souvenir d'un ancien tribunal établi autrefois sur ce même emplacement. Une de ces pierres est enchâssée dans le mur d'entrée de l'Eglise du Nouveau Monde. Ce site historique est situé de la jonction du chemin des dix cailloux avec le passage à niveau n°42, jusqu'au chemin du halage de la Lys. Pour en savoir plus, voir les différents ouvrages sur le Pays de l’ALLOEU et l’histoire locale de Christian DEFEBVRE.

DOS SANTOS : José. La GORGUE fut un centre opérationnel Portugais durant la grande guerre.

Photos La voix du nord …/…

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La guerre l'amena en FRANCE et en 1917, il combattit dans notre région sur la ligne de

LAVENTIE.

Après l'armistice, l'armée Portugaise forma une commission de sépultures de guerre afin de

transférer les dépouilles des soldats portugais inhumés dans diverses localités du Nord et du Pas de

Calais, au cimetière de Richebourg-l'Avoué.

Ainsi une vingtaine de soldats restèrent-ils à La Gorgue. Ils créèrent, en 1919, une section

d'anciens combattants avec son drapeau. Mr José SIMAO était président. Mr José Joaquim était Vice-

président.

Dès sa fondation, Mr José Dos Santos fut désigné porte drapeau. En 1979 il était le seul

survivant. C'est lui qui avait pensé que La GORGUE avait bien mérité l'honneur de recevoir ce cher et

vieux témoin d'une douloureuse période d'histoire.

Le 11 novembre 1979, le drapeau des anciens combattants portugais fut remis officiellement à

la Ville.

José Dos Santos est né le 11 septembre 1894, à CERTA, dans le nord du PORTUGAL, il fut

incorporé au 15° régiment d'infanterie Portugais.

Le 28 août 1920, à La GORGUE, il épousa Jeanne DUPONT. Il se fit naturaliser Français en 1946.

Il décéda, ce dernier combattant, le l9 septembre 1988.

DOS SANTOS : (résidence DOS SANTOS), résidence, dans la rue de I'Abbaye de Beaupré.

Inaugurée le 4 novembre 1990 en souvenir du dernier combattant Portugais, Monsieur José

DOS SANTOS, de la 1° guerre mondiale et résidant à La GORGUE.

DRAGON : Aux dragons français, ancien café de la rue de la gare. Tenanciers : Monsieur

CARON, Monsieur SANGEZ MANECHEZ.

DRUMETZ : (rue du Drumetz), rue située dans le secteur du hameau du Nouveau Monde, qui

relie le Grand Chemin au Vert Chemin.

DUBRUCHE : Vicaire à La GORGUE en 1803.

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DUCROQUET : Henri. (1877-1967).Maire de La GORGUE de 1929 à 1945.

DUGIMONT : André : Vicaire à La GORGUE en 1943, mobilisé.

DUQUENNE : Albert. Maire de La GORGUE de 1804 à 1807.

DUQUENNE : César. (1799-1870). Maire de La GORGUE de 1830 à 1836 et de 1843 à 1870.

Extrait d'un article de La Voix du Nord. En 1870, La GORGUE fait d'imposantes funérailles à

Monsieur DUQUENNE, maire depuis 40 ans, conseiller général depuis 9 ans, membre de l'assemblée

constituante en 1848, puis de l'assemblée législative. La cérémonie a eu lieu en présence de

Monsieur PLICHIN, ministre des travaux. Des discours sont prononcés par son adjoint Monsieur

MARSY, qui évoque la conduite courageuse du défunt pendant l'épidémie de choléra, et

LAUWERENS, professeur à Saint OMER, originaire de La GORGUE. Ce dernier rappelle que Monsieur

DUQUENNE a sauvé lui-même, en plongeant dans la Lys entre deux bateaux, un enfant qui se noyait

et qu'en homme de terrain, il ne manquait pas de visiter à cheval les terres inondées.

Le 20 septembre 1863, l'Empereur lui avait accordé la LEGION d'HONNEUR.

DURIEUX : Vicaire à La GORGUE en 1850.

ÉCOLE : École de l'ALLOEU.

Située 27 rue Jean MERMOZ, remplace l’ancienne école de l’ALLOEU.

Ce nouvel établissement scolaire a été inauguré le samedi 18 avril 2015 par Monsieur Jean HENRI, Sous-préfet de Dunkerque. Il a remercié Monsieur le Maire et son équipe pour la réalisation de cette nouvelle école. Thierry DENOYELLE, inspecteur d’académie adjoint, a souligné une ambition rare de construire une école primaire. L’école de l’ALLOEU est la treizième plus grande école primaire sur les 1700 du département.

Photo Ville de La Gorgue

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ÉCOLE : École du Grand Chemin.

Cette école publique est née en 1905 dans un bâtiment de style renaissance Flamande. Elle se situe sur le Grand Chemin à La GORGUE, en milieu rural.

Historiquement. Ce bâtiment était avant 1905 un estaminet, l’estaminet du Croquet où l’on jouait à ce jeu à l’époque. C’est aussi à cet endroit que furent stoppées les troupes Prussiennes en 1870 qui se dirigeaient vers Estaires. Une nouvelle structure fut inaugurée par la municipalité avec une restauration immobilière, le samedi 21 mai 2005.

ÉCOLE : École primaire privée du

Sacré Cœur. Située rue de la Lys dans le Hameau du nouveau monde, elle jouxte la salle des fêtes.

Cette école vit le jour après le 1° conflit mondial.

Depuis la rentrée de septembre 2016, l’école du Sacré-Cœur du Nouveau-Monde et l'école St Joseph ont fusionné pour devenir : École St MARTIN. Voici cette école privée, avec un carnaval et des déguisements « Romains », organisé par l’infatigable Chanoine VERSTRAETE (à droite sur la photo).

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ÉCOLE : École primaire privée Saint

JOSEPH. Située place du 11 novembre, ce nouveau bâtiment est construit sur l’emplacement de l’ancien bâtiment qui était jadis tenu par les sœurs de la Sainte Union depuis le milieu du XIX° siècle, exactement en 1856 sur un terrain que leur avait donné Monsieur Revel-Taffin provenant de la succession de sa femme. Depuis la rentrée de septembre 2016, l’école St joseph et l’école du Sacré-Cœur du Nouveau-Monde ont fusionné pour devenir : Ecole St MARTIN.

ÉCOLE : École municipale de musique Gaston

DUBOIS. Située rue jean Mermoz, remplace les anciens locaux devenus trop petits en raison du développement important de l’harmonie municipale et de l’école municipale de musique. Ce bâtiment très fonctionnel a été inauguré le samedi 8 septembre 2012. Gaston DUBOIS (1914-1984) fut un élu municipal de 1971 à 1984 et sous-chef de l’harmonie pendant 32 ans.

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ÉGLISE du Centre : La paroisse fut indépendante d’Estaires en 1190.

Avant 1190, à la place de notre église, il y avait un petit oratoire où un prêtre d'Estaires venait y assurer le culte. C'est en 1190 que Robert VI de Béthune se proposa de construire une église dédiée à l'Apôtre St Jacques le mineur (11 mai). Cette dernière n'est encore qu'un secours d'Estaires. A partir du IX° siècle, ses reliques, vénérées à Compostelle en Galice, devinrent le but du célèbre pèlerinage. Mais voilà, l’occupation Espagnole arrive aux XVI° et XVII° siècles. Saint Jacques fut le patron militaire des Espagnols. Ce sont sans doute eux, qui, devenus maîtres du Pays de l’Alloeu remplacèrent comme patron de notre Église Saint Jacques le mineur par Saint Jacques le Majeur. Il est fêté le 25 juillet. Le jour de Noël 1441, Jean d'Englos, à la tête d'une compagnie de brigands, envahit à I' heure des matines, l'Église de La Gorgue et y mutile inhumainement Bernard le Wastelier. Vers 1650 et après le départ des Espagnols, l’Église étant devenue trop petite, elle fut allongée de trois nefs. On suppose que I' une d'elles avait son autel à St Jacques mais que l'église était alors dédiée à St Pierre. Jusqu'en 1861, il y avait au dessus de l'Église, en haut du clocher un télégraphe à bras qui correspondait avec La Bassée et Merville. On pouvait faire 127 signaux en 34 minutes. Cette Eglise fut démolie eu 1894 en raison de sa vétusté puis reconstruite l’année suivante. En attendant une église provisoire en bois a été construite. Les travaux furent dirigés par I'architecte M CROIN. Sa tour, à flèche octogonale, contient quatre cloches, la première cloche fut dédiée à Saint Pierre patron de la Paroisse et à Saint Joseph patron de la famille et ses stalles sont en bois sculpté. Elle fut bénie par Monseigneur Henri MONNIER en mai 1898. Pendant la guerre de 1914 à 1918 le clocher fut démoli.

L’église actuelle fut reconstruite dans les années 1930.

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ÉGLISE: du Nouveau Monde : Elle a été construite en 1913 par un

vicaire qui a été chargé en 1910 de fonder une paroisse.

Le premier baptême a eu lieu le 21 juin 1914 et le premier enterrement le 4 juillet 1914.

Elle fut démolie pendant la guerre de 1914 et reconstruite à l’identique en 1928.

A la base de cette église, le Curé, VERSTRAETE Jean, a placé une pierre des dix cailloux pour la préserver.

Historique : Un moment fort dans l’histoire de cette

église avec l’inauguration de celle-ci qui eût lieu le 18 juin 1928 avec ce portail d’honneur, une foule très nombreuse.

Le jour de l’événement, à gauche le presbytère, au fond les

ateliers de la menuiserie SABRE.

L’intérieur de cette Église bondée par les paroissiens.

C’était il y a 90 ans.

Pierre des dix cailloux.

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ÉLOI : À Saint ÉLOI. Ancien café de la rue de Béthune.

ENFANTS : Aux enfants du Nord. Ancien café de la rue du bassin.

EPI : À l'Epi de blé. Ancien café de la rue de la Lys.

ERNOULT : Jacques François: Curé de La GORGUE en 1680, décédé en 1694 à 46 ans.

ESPÉRANCE : A l'espérance, ancien café situé au 77 rue Jean Mermoz. Parmi les tenanciers :

Émile BRIL, Désiré LAMBIN.

ESTAMINET : Estaminet de la Gare, ancien café. Tenanciers: Jules CITERNE, Andréa SABRE

VÉRAGUE.

Devenu magasin fleuriste (Frédérique Création). Adresse actuelle : 2 rue du Général de Gaulle. Depuis le 6 d’octobre 2018, changement de propriétaire (Passion végétale) Le magasin est tenu par Charlotte GUILLEMANT.

Avant 1914. Après 1918.

EVRARD : Henri : Curé de La GORGUE de 1867 à 1868, décéda à Lille. Doyen de Ste Catherine

en 1873.

EXPRESS : À l'express, ancien café de la rue de la gare. Tenancier Prosper Capon.

FERMIER : « Au bon fermier » ancien café au 2 rue Jean Mermoz. Parmi les tenanciers :

BLONDEAU, RAISON, CARLIER.

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FIEVEZ : Vicaire à la GORGUE en 1880.

FLAHAUT : Vicaire à La GORGUE en 1842.

FLEUR : À la fleur de lin, ancien café du Nouveau Monde.

FLIPO : Louis. (1912–1991).

Maire de La GORGUE de 1959 à 1971.

FONTAINE : Jules : Vicaire à La GORGUE, intérimaire en 1918.

FRANÇAIS : Café Français, ancien café des années 1920 situé rue de la Meuse (actuellement

au 108 rue du Général de GAULLE) juste à côté de l’estaminet-cinéma (Aux Variétés).

Le café Français avait comme tenancières : Madame LECOMPT GRAVE Adélina et par la suite Madame WAEGEMACKER VALNOIR Hélène.

Il fut, après 1918, le siège de la société « Union Chorale de La GORGUE » fondée en 1897. Ci-dessous une très belle photo des années 1930 où l’on peut voir à gauche, l’entrée dans le fond, du cinéma Variétés.

A droite sur le trottoir une affiche de cinéma avec Priscilla DEAN, actrice Américaine (1896-1987), très en vogue à l’époque.

L’affiche de cinéma avec Priscilla DEAN

…/…

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Puis le café Français fera peau neuve avec une nouvelle façade.

À gauche : Mme LEROY

LUCIDARME Yvonne, Propriétaire du cinéma Variétés.

À droite : Mme Adélina LECOMPT

GRAVE, tenancière du café Français.

FRUCHART : Louis: 1791-1851. Louis Célestin Joseph FRUCHART est né le 30 janvier 1791 à

Merville.

Son père Pierre Joseph, fermier, était Gorguillon, sa mère Caroline DESCHLIDRE était native de

Merville. Dès les premiers moments de la Révolution cette dernière avait failli être écharpée sur la

place de La GORGUE où elle foula aux pieds la cocarde révolutionnaire.

En 1813, la révolte des conscrits éclata d'abord à Hazebrouck le l0 novembre.

Louis FRUCHART se met à la tête de cette révolte. La jeunesse voyait d'un mauvais œil le

recrutement important pour les armées de Napoléon. …/…

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Coiffé d'un chapeau à large bord sur lequel on pouvait lire « Je combats pour Louis XVII » il était

vêtu d'un uniforme bleu-foncé enlevé au sous-préfet de Saint-Pol.

Armé de deux pistolets, d'un gros bâton ferré à la main, il parcourait le pays à cheval pour

recruter ses partisans.

Il se rendit maître de la vallée de la Lys depuis le pays des Weppes jusque Saint-Pol sur

Ternoise. On comptera d'ailleurs prés de 20 000 réfractaires.

En décembre 1813 il encercla la troupe Impériale qui se réfugie dans I'Hôtel de Ville d'Estaires.

Un combat eut lieu et fit plusieurs victimes et blessés.

L'Empereur de Russie fournit aussi à Louis FRUCHART environ 1000 Cosaques et Hussards en

renfort, pour tenir les arrondissements d'Hazebrouck et Dunkerque.

Après Waterloo, Louis XVIII, sur proposition de son frère le Comte d'Artois, récompensa Louis

FRUCHART en le nommant garde du Corps du Roi, le 27 novembre 1822.

Ce fils de Gorguillon termina sa vie à Lestrem le 8 janvier 1851.

Dans notre cimetière du Centre de La GORGUE, repose dans I'allée centrale le frère de Louis

FRUCHART, Benoit-Xavier également Capitaine, ayant participé aux côtés de son frère aux faits

décrits ci-dessus.

Impression : Mairie de La GORGUE.