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Volume 15 • Numéro 04 • 28 mai 2015 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001 www.pointsud.ca Carole Lavallée dénonce les compressions budgétaires des commissions scolaires À lire sur le site pointsud.ca Pierre Turbis Alors que l’ensemble de la société québécoise vit une période de morosité et même d’austérité dans plusieurs secteurs d’activités, les médias indépendants de la Rive-Sud, loin de baisser les bras, n’ont pas arrêté d’avancer, notamment en lançant un nouveau journal à Saint- Hubert et en mettant sur pied une Coopérative de production d’infor- mations locales et régionales. Cette Coopérative, unique au Québec, comprend 6 plateformes dif- férentes qui s’adressent à autant de publics cibles soit : les journaux papiers Point Sud et la Voix de Saint- Hubert-Greenfield Park, LeMoyne, les sites internet Point Sud.ca, MédiaSud.ca, Affaires.MédiaSud.ca et La Voix de Saint-Hubert.ca. En raison de la coupure dras- tique de toute publicité gouverne- mentale depuis 18 mois, nos médias communautaires font maintenant face à un manque à gagner de plusieurs dizaines de milliers de dollars. C’est presque par miracle qu’ils survivent encore, particulière- ment grâce à nos élus locaux, tant au niveau municipal, scolaire, provincial et fédéral, toutes couleurs confon- dues. Ceci sans compter l’appui pu- blicitaire d’une demi-douzaine de clients du milieu des affaires ou syn- dical. Dans notre édition du 23 avril dernier nous vous annoncions qu’une campagne de financement serait lancée auprès du grand public, laquelle démarre dès maintenant. Différents publics seront invités d’ici l’automne prochain, en commençant par nos fidèles lecteurs, à manifester leur solidarité. Une contribution minimale de 100$ par personne serait grande- ment appréciée, mais tout autre mon- tant sera accueilli avec enthousiasme. Les chèques doivent être libellés au nom du Groupe MédiaSud et Point Sud et mentionner comme objet : Campagne de financement. Les modalités de paiement sont les suivantes : par chèque, par bon de commande publicitaire ou par échanges de biens et services. Notre adresse postale est le 150, rue Grant, bureau 300, Longueuil, J4H 3H6 Merci de votre généreuse contribution Campagne de financement Le Groupe MédiaSud et Point Sud vous tend la main Le Festival Classica vous convie à une grande célébration de la musique classique À lire en page 2

Le Festival Classica vous convie à une grande célébration ... · Jocelyn Lebeau, la soirée a donné lieu à plusieurs belles surprises, dont les presta-tions du porte-parole du

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Volume 15 • Numéro 04 • 28 mai 2015 / Le journal communautaire et indépendant de la Rive-Sud depuis 2001www.pointsud.ca

Carole Lavallée dénonce lescompressions budgétairesdes commissions scolaires

À lire sur le site pointsud.ca

Pierre Turbis Alors que l’ensemble de lasociété québécoise vit une période demorosité et même d’austérité dansplusieurs secteurs d’activités, lesmédias indépendants de la Rive-Sud,loin de baisser les bras, n’ont pasarrêté d’avancer, notamment enlançant un nouveau journal à Saint-Hubert et en mettant sur pied uneCoopérative de production d’infor-mations locales et régionales. Cette Coopérative, unique auQuébec, comprend 6 plateformes dif-férentes qui s’adressent à autant depublics cibles soit : les journauxpapiers Point Sud et la Voix de Saint-Hubert-Greenfield Park, LeMoyne,les sites internet Point Sud.ca,MédiaSud.ca, Affaires.MédiaSud.caet La Voix de Saint-Hubert.ca. En raison de la coupure dras-tique de toute publicité gouverne-mentale depuis 18 mois, nos médiascommunautaires font maintenant faceà un manque à gagner de plusieursdizaines de milliers de dollars. C’est presque par miraclequ’ils survivent encore, particulière-ment grâce à nos élus locaux, tant auniveau municipal, scolaire, provincialet fédéral, toutes couleurs confon-

dues. Ceci sans compter l’appui pu-blicitaire d’une demi-douzaine declients du milieu des affaires ou syn-dical. Dans notre édition du 23avril dernier nous vous annoncionsqu’une campagne de financementserait lancée auprès du grand public,laquelle démarre dès maintenant.Différents publics seront invités d’icil’automne prochain, en commençantpar nos fidèles lecteurs, à manifesterleur solidarité. Une contribution minimalede 100$ par personne serait grande-ment appréciée, mais tout autre mon-tant sera accueilli avec enthousiasme. Les chèques doivent êtrelibellés au nom du Groupe MédiaSudet Point Sud et mentionner commeobjet : Campagne de financement. Les modalités de paiementsont les suivantes : par chèque, parbon de commande publicitaire ou paréchanges de biens et services.

Notre adresse postale estle 150, rue Grant, bureau 300,

Longueuil, J4H 3H6

Merci de votre généreusecontribution

Campagne de financementLe Groupe MédiaSud et

Point Sud vous tend la main

Le Festival Classica vousconvie à une grandecélébration de lamusique classique

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CultureCulture 2 28 MAi 2015

Longueuil célèbre ses artistes àl’occasion du Gala de la culture 2015

Texte et photos : Pierre Turbis Présentée le 20 mai, la 4e éditiondu Gala de la culture de Longueuil a per-mis de constater une fois de plus à quelpoint le talent est florissant chez nous.Près de 300 artistes, organismes, parte-naires et citoyens étaient rassemblés pourcélébrer la crème de la crème de la cul-ture longueuilloise. Animée de brillante façon parJocelyn Lebeau, la soirée a donné lieu àplusieurs belles surprises, dont les presta-tions du porte-parole du Printemps cul-turel Damien Robitaille, du ThéâtreMotus, des Productions Langues pendueset du clarinettiste André Moisan. «Le dynamisme de notre villes’exprime dans la vitalité de nos événe-ments culturels et de nos créateurs. Il estdonc essentiel pour nous de vousexprimer toute notre reconnaissance», alancé la mairesse de Longueuil, CarolineSt-Hilaire aux artistes présents.

Huit lauréats Plus de cinquante dossiers ontété soigneusement analysés par les mem-bres du jury, à qui on avait confié lalourde tâche de choisir huit gagnantsparmi les candidats. Prix Ambassadeur, volet profes-sionnel: Isabelle Choinière; Prix Ambas-sadeur, volet non professionnel : Fête dulivre et de la lecture jeunesse; Prix Avenir:Émile Bilodeau; Prix Distinction: AndréMoisan; Prix Impact social: École Christ-Roi; Prix Implication: Jean-Marc Léveillé

(Élitis Pharma); Prix du public Gilles-Latulippe: Les Éclipses de Longueuil.

Un hommage à Yves Beauchemin Pour sa 4e édition, le Gala de laculture a remis son prix hommage à unLongueuillois d’exception, YvesBeauchemin. Les romans de M.Beauchemin ont été traduits dans 16langues et il jouit d’une renommée inter-nationale. Au cours de sa brillante car-rière, il a reçu de nombreux prix, parmilesquels l’Ordre national du Québec, laplus haute distinction remise par le gou-vernement du Québec, pour soulignerson apport au rayonnement de laprovince. Visiblement très touché d’êtreainsi honoré par les siens, il a confié àPoint Sud sa fierté d’être Longueuillois.«J’ai choisi de vivre ici et j’apprécie laqualité de vie que l’on y retrouve.J’exerce un métier très solitaire et il mefait chaud au cœur de constater quefinalement, les lecteurs apprécient lesrécits que je leur propose.»

Un modèle à suivre La lauréate du Prix ambassadeur,Isabelle Choinière, a ainsi résumé le sen-timent qui anime les artistes envers laVille de Longueuil : «Je tiens à remercierl’administration municipale pour sonsoutien. Vous avez une véritable vision dudéveloppement culturel et à ce titre, vousêtes un modèle à suivre partout auQuébec.»

Les lauréats du Gala de la culture de Longueuil

Yves Beauchemin était très touché d’être honoré par les siens

Le Festival Classica vous convieà une grande célébration de lamusique

Texte : Pierre Turbis Photos : Étienne Boucher Cazabon Rencontré par Point Sudquelques jours avant le lancement de la5e édition du Festival Classica, MarcBoucher, directeur général et artistiquede l’événement était fébrile et confiant.«Nous sommes tellement fiersde pouvoir offrir cette grandefête de la musique à la popula-tion régionale. Pendantquelques jours, nous vibreronsensemble au rythme des plusbelles œuvres.» «La rue Victoriadeviendra une grande salle despectacle à ciel ouvert. Rienn’est plus agréable que demarcher dans la rue ous’asseoir pour lire ou simple-ment se laisser enchanter par lamusique. J’ai tellement hâte devous y rencontrer», a lancéMarc Boucher avec enthousi-asme.

Classica-Rock Classica, c’est la ren-contre parfois improbable entredes univers musicaux dif-férents. Il en est ainsi du voletClassica-Rock. «Vous nevoudrez certainement pas man-quer l’hommage symphoniqueà Michael Jackson dans unThriller symphonique qui réu-nira un chœur de 40 choristes et40 musiciens de l’Orchestresymphonique du Conservatoirede la Montérégie. Après le suc-cès du Queens symphonique del’an dernier, nous revenonsavec une autre grande soirée derock symphonique.» En 2015, le Festival élargiraencore davantage sa palette de couleursmusicales en recevant deux grandsnoms de la chanson québécoise : DanielLavoie et Richard Desjardins. Cesderniers offriront chacun un spectaclequi s’annonce mémorable. Parmi les artistes classiques, onretrouvera notamment avec plaisir levioloncelliste Stéphane Tétreault et levioloniste Alexandre Da Costa.

Humour et musique classique L’humoriste-clarinettiste etporte-parole du Festival, ChristopherHall accompagné par le QuartettoMobile nous invitera à un voyage musi-cal alliant humour, passion et chefs-d’oeuvre du répertoire classique.

Le coup d’envoi de Classica aeu lieu le 27 mai à l’église Sainte-Famille de Boucherville, où on présen-tait en grande première nord-américainel’ode symphonique Christophe Colombou la découverte du Nouveau Monde.On y retrouvait 70 musiciens sur scène,dont l’Orchestre symphonique duConservatoire de la Montérégie, lechœur Classica et les solistes Marie-ÈveMunger, Antoine Bélanger et MarcBoucher, sous la direction de Jean-Claude Malgoire.

Faisant suite au succès connu l’an dernier par le concert Queensymphonique, Classica revient avec un hommage à Michael Jackson

À quelques jours du lancement du FestivalClassica, Marc Boucher était fébrile et confiant

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CultureCulture 3 28 MAi 2015

Saint-Lambert consulte sescitoyens sur sa politique culturelle Texte et Photos: Pierre turbis Le 13 mai, une soixantaine depersonnes ont participé à une consulta-tion sur la politique culturelle de la Villede Saint-Lambert. Pendant près de troisheures, ils ont studieusement analysé etcommenté un document préliminaire quimènera à l’adoption de ladite politique. Comme l’a expliqué le conseillermunicipal Dominique Lebeau en débutde soirée, l’objectif est de faire de Saint-Lambert une ville axée sur l’art et la cul-ture. Plus encore, la culture s’inscrira aucœur des priorités municipales. Selon ledocument à l’étude, toutes les décisionsque prendra la Ville tiendront compte deleur impact culturel autant que leurimpact économique, social ou environ-nemental.

Fixer les priorités Animée par le consultantNormand Dulude, cette rencontre a per-mis à chacun d’indiquer à la Ville les élé-ments qui devraient être priorisés danscette politique. Parmi ces derniers, on a men-

tionné à quelques reprises le besoin dedévelopper un lieu favorisant la pratiqued’activités artistiques et le réseautageentre les passionnés de culture. On aégalement insisté sur l’importanced’améliorer la promotion de l’offre cul-turelle, que ce soit par les médias tradi-tionnels, l’affichage ou encore les médias

sociaux, incluant un portail culturel surInternet. On a dit souhaiter la productiond’un calendrier centralisé comprenantl’ensemble des activités proposées. Il a également été mentionné quel’on devrait mettre davantage en valeurles bâtiments patrimoniaux de la ville,d’abord en les préservant, puis en invitanttoute la population à les découvrir. Globalement, la majorité desinterventions concernait la nécessité dupartage et du réseautage entre orga-nismes, mais surtout le besoin d’une prisede position ferme et claire de l’adminis-tration municipale en faveur de la culture. À ce sujet, le maire AlainDépatie a réaffirmé que toute cettedémarche constitue une indication del’importance de la culture pour lui et son

conseil. «Nous croyons que la culture estessentielle dans une ville comme la nôtre.Grâce à différents partenariats, notam-ment avec le Ministère de la Culture duQuébec, nous souhaitons donc mettre enplace de nouvelles initiatives qui permet-tront de répondre encore mieux auxattentes de notre population.»

«La politique culturelle devraitfavoriser les échanges intergénéra-tionnels et interculturels. La culture, c’estle cœur de ma vie», a résumé avec en-thousiasme une participante à la soirée. Dans une prochaine étape, un rapport surcette consultation sera rédigé et présentéau conseil municipal.

Le conseiller Jean-Pierre Roy a indiqué que la consultation tenue le 13 maipermettra d’établir les orientations de la Ville en matière de culture (sur la

photo, il est accompagné des conseillers Dominic Lebeau et Boris Chassagne)

Pendant près de trois heures, les participants ont studieusement analysé et commenté un document préliminaire qui mènera à

l’adoption de la politique culturelle

Un partenariat innovateur entre la Ville etGregory CharlesLe Sommet des Arts et de la Musique deLongueuil verra le jour en 2015! Ville de Longueuil Le conseil de ville aadopté aujourd’hui un proto-cole d’entente de 3,5M$ don-nant le feu vert au Sommet desArts et de la Musique deLongueuil, un projet d’événe-ments culturels majeurs dontLongueuil sera le théâtre pourles trois prochaines années. LaVille de Longueuil investira1,5M$ réparti sur les années2015, 2016 et 2017. LaCorporation du Sommet desArts et de la Musique, représen-tée par Gregory Charles, inves-tira quant à elle plus de 2 M$ aucours des trois prochainesannées. Ce partenariat avec laCorporation permettra de max-imiser les retombées sur le ter-ritoire de Longueuil. Le Sommet des Arts etde la Musique de Longueuil sedéroulera en trois temps aucourant de l’année, soit auprintemps, en septembre et endécembre. Plusieurs variétésd’activités et d’événementsartistiques réuniront au mêmemoment en art et en musique lescitoyens dans les troisarrondissements de la ville. Lepremier événement de l’édition2015 se déroulera du 2 au 6 septembreprochain dans différents lieux dont larue Saint-Charles, le parc de la Cité et laPlace Charles-Le Moyne.

«Les arts et la musique àLongueuil n’ont jamais été aussi vivantsqu’avec l’annonce de ce projet. Grâce àce partenariat d’envergure avec laCorporation du Sommet des Arts et dela Musique et son fondateur GregoryCharles, Longueuil, véritable pôle cul-turel, deviendra la plaque tournante dela culture sur la Rive-Sud. C’est uneexcellente nouvelle non seulement pour

les citoyens, mais aussi pour la Ville, lesartistes, les commerçants et les visi-teurs», a souligné la mairesse deLongueuil Caroline St-Hilaire. «Mon équipe et moi sommestrès fiers de participer, avec la collabo-ration de la Ville de Longueuil, à lacréation d’un tout nouvel événementrassembleur et identitaire. Nous allonsmettre toute notre passion pour les artset notre expérience au service de cenouveau festival et espérons en faire unévénement exceptionnel pour lescitoyens de Longueuil, leurs voisins,leurs visiteurs et pour tous les artistesqui y participeront», a déclaré GregoryCharles. Les détails de la programma-tion, qui répondra à tous les goûts,toutes générations confondues, serontdévoilés lors d’une conférence depresse au début du mois de juin.

Gregory Charles

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ÉducationÉducation 4 28 MAi 2015

La 20e édition du concert-bénéficede la Fondation Cégep Édouard-Montpetit est couronnée d’unéclatant succèsTexte: Pierre TurbisPhotos: Pierre Turbis et Catherine Aboumrad Placé sous le signe de lamusique et de l’humour, le concert-bénéfice annuel de la Fondation CégepÉdouard-Montpetit qui était présenté le19 mai a connu un éclatant succès. Enpremière partie du spectacle, le Chœurd’Édouard, formé de membres du per-sonnel du Cégep, d’étudiants actuels etanciens ainsi que de parents d’étudiants,a présenté un tour de chant très con-vivial qui a touché le public.

Au cours de ce coup de chapeauaux chansons associées au cinéma, on anotamment pu entendre Emmenez-moi,tirée de la bande sonore du film CRAZY,Les Choristes ainsi que CinémaParadiso.

Un feu d’artifice Puis, tel un feu d’artifice écla-tant et coloré, le grand Marc Hervieuxet ses musiciens ont pris possession dela scène. Plongeant dans ses souvenirs,plus drôles les uns que les autres, avecun humour irrésistible et un merveilleux

sens de l’autodérision, il chante, danse,et fait rigoler un public visiblement sousle charme. Il faut le voir et surtout l’enten-dre passer de la chanson napolitaine à lachanson française, sans oublier uneincursion bien sentie dans le rock, avecun tel bonheur que son plaisir en estcontagieux. On chante, on frappe desmains, la soirée est une grande réussitedont tout le monde ressort enchanté. Notons également le bel hom-mage rendu au directeur général du

Cégep, Serge Brasset, qui quittera bien-tôt son poste après plusieurs années deloyaux services. «Je suis fier de ce quenous avons accompli ensemble», a-t-illancé au public. Le plus beau de tout est que,non seulement a-t-on passé une formi-dable soirée, mais cet événement-béné-fice a généré des revenus de 45 000$.Les fonds amassés permettront notam-ment d’offrir de nouvelles bourses et dedonner accès à plus de 200 étudiants àplusieurs activités parascolaires et pé-dagogiques du Cégep.

Grande vedette de la soirée, Marc Hervieux a conquis le publicavec ses chansons et son humour irrésistible

Le comité d’honneur de la soirée : Sébastien Laliberté, directeur général de lacaisse Desjardins de Longueuil, Paul St-Onge, président du conseil d’administra-tion du Cégep, Chantal Boucher, directrice générale de Synergie HuntInternational, Marc Hervieux, Marie José Fiset, chef de direction de la Fondationdu Cégep, Serge Brasset, directeur général du Cégep et Simon Jodoin, président duregroupement des comptables professionnels agréés de la Montérégie (absent sur laphoto : Denis Leftakis propriétaire d’Imprimerie Pub Cité)

La FPJQ-Montérégie proposeune bourse pour l’informationrégionale Texte et photo : FPJQ-Montérégie (PT) Soucieux de promouvoir l’in-formation régionale, la Fédération pro-fessionnelle des journalistes du Québec(FPJQ) a lancé au début du mois unebourse à l’intention des journalistes pro-fessionnels de notre région. «Trop de dossiers régionauxsont négligés par la presse nationale, a

indiqué Marie-Ève Martel, présidentede la section Montérégie de la FPJQ.En cette période de grande mouvanceau sein des entreprises de presse, labourse FPJQ-Montérégie vise à val-oriser l’importance des médias enrégion.» Tous les membres de la FPJQ,professionnels, étudiants ou associés,sont invités à soumettre leur candidatureainsi qu’un court synopsis pour unreportage à réaliser sur un enjeu régional. Les gagnants de la bourseFPJQ-Montérégie pour l’informationrégionale se partageront deux prix, soitune bourse de 250$ et une autre de 125$une fois qu’ils auront transformé leursynopsis en reportage. Lesditsreportages seront ensuite diffusés dansles médias partenaires du concours : La

Voix de l’Est, MédiaSud, Point Sud,TVRS, Néomédia et TC Média. Les candidats peuvent faire par-venir leur dossier par courriel ( [email protected]) au plus tardle 5 juin à 16h.

Les noms des lauréats de labourse seront dévoilés le 22 juin 2015.

Ils auront alors un mois pour réaliser lereportage qui sera diffusé dans lasemaine du 16 août. Les membres del’exécutif de la FPJQ-Montérégieaccompagneront les gagnants dans cetteétape de production journalistique etprodigueront des conseils aux lauréatspour leur permettre de bien ficeler leurreportage. «Notre section croit fermementen l’importance d’une presse régionaleforte, et nous avons la conviction qu’ilnous revient, en tant que journalistes etfiers représentants des organes depresse montréalais, d’en assurer lapérennité», a conclu Marie-Ève Martel. Le Journal Point Sud est fierd’être associé à cette initiative de laFPJQ et invite ses lecteurs à lire lesreportages gagnants dans ses pages versla mi-août.

Le dynamique exécutif de la FPJQ-Montérégie

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SocialSocial 5 28 MAi 2015

15 nouveaux récipiendaires ISO Famille décident de faire une placeaux enfants et aux familles Texte et photos : Pierre Turbis Le 8 mai dernier, 15 com-merces et bureaux professionnels sesont ajoutés aux 78 récipiendaires de lacertification ISO Famille. Cette recon-naissance vient souligner les aménage-ments réalisés afin de faire une plusgrande place aux enfants, depuis desplaces de stationnement réservées, uncoin allaitement, une accessibilité pourles poussettes ou encore une table àlanger dans les salles de bain. Animé avec l’humour et ledynamisme de la porte-parole ISOFamille, la sympathique comédienneCatherine Trudeau, l’événement présen-té au Marché public de Longueuil a per-mis à chacun de retrouver son cœurd’enfant. On a également souligné lesefforts de ces gens qui font deLongueuil et ses villes voisines une

communauté accueillante pour les tout-petits. La présidente du Club desambassadeurs, Isabelle Bleau, proprié-taire de la Boutique Mères et mousses, aprocédé à la remise de 15 certificationsISO Famille. Le thème de la santé étaità l’honneur, alors que huit certificationsont été remises à des établissements desanté.

De la folie dans l’air La cérémonie de remise a étéplacée sous le signe de l’humour, lesparticipants à l’événement étant invitésà plonger dans leurs souvenirs d’en-fance en parlant du jeu qui les a mar-qués quand ils étaient petits. On a égale-ment accueilli la première artiste ISOFamille, Émilie Ouellette, qui a présen-té une partie de sa conférence intitulée

«De l’humour dans une vie de fou.» Soulignons enfin que les parti-cipants ont eu l’occasion de se mesurerdans une compétition de roche-papier-ciseau, ainsi qu’une reconstitution duquiz Les Satellipopettes, grâce à uneimitation très convaincante du célèbrecapitaine Cosmos. Il fallait voir la con-centration des équipes dans cette coursepour obtenir des morceaux de robots!

Liste des récipiendaires Certification Argent : Bureaude Martine Ouellet, députée de Vachon;Pharmacie Jean-Coutu GenevièveLabonté; Marché public de Longueuil;

Hôpital Pierre-Boucher; CLSC desSeigneuries de Varennes; Centred’hébergement Chevalier de Lévis;Centre d’hébergement De Lajemmerais;Centre d’hébergement Jeanne-Crevier;Centre d’hébergement Manoir-Trinité;Centre d’hébergement Mgr-Coderre;Centre d’hébergement René-Lévesque.

Certification Bronze : CPE Pierrot lalune – Installation Scaramouche;Joujouthèque de Saint-Hubert.

Mention ISO Famille : Bureau de DianeLamarre, députée de Taillon; TourismeMontérégie.

Les récipiendaires, partenaires et membres de l’équipe ISO Famille

La porte-parole ISO Famille, Catherine Trudeau, a présenté le jeu quia marqué son enfance, sa collection de Fraisinettes

10 ans de Lecture à domicile Texte et photo : Katy Larouche Pour célébrer les 10 ans du pro-gramme Lecture à domicile, l’organismel’Écrit tôt a marqué le coup le 23 maidernier à Saint-Hubert en offrant à sespetits lecteurs et à leurs mentors de nou-veaux ouvrages à dévorer. Depuis main-tenant une décennie, des adultes béné-voles se rendent chez des élèves du pri-maire afin de les aider à développer leshabiletés et le plaisir de bouquiner. La salle était comble à la biblio-thèque Raymond-Lévesque où sedéroulaient les festivités. «Dans le climatd’austérité actuel, ce n’est pas évidentpour les organismes communautaires,explique Francine Gagnon la coordonna-trice du programme Lecteur à domicile.Je me suis dit qu'il fallait attaquer çaautrement. Il y a tellement de bénévolesqui me disent à quel point leur expérienceleur a apporté et c’est la même chosepour les jeunes, alors j’ai décidé de misersur le côté positif.» Une des avenues que MmeGagnon a décidé d’emprunter est d’ins-crire Lecture à domicile au concoursL’amitié n’a pas d’âge où il a finalementété sélectionné dans deux catégories :l’une pour l’événement anniversaireorganisé samedi dernier, l’autre pour letravail fait tout au long de l’année parl’organisme. «Je voulais valoriser le tra-vail de toutes les personnes qui colla-

borent depuis 10 ans à Lecture à domicileque ce soit les bénévoles qui donnent deleur temps et les enfants qui font beau-coup d’efforts pour progresser», asouligné Francine Gagnon.

L’effort dans le plaisir Ces efforts faits de part etd’autres demeurent toutefois encadréspar une formule éprouvée. Les enfants endifficulté sont généralement référés parl’école avant d’être rencontrés par MmeGagnon. C’est elle qui forme soigneuse-ment les paires d’adultes et d’enfants quitravailleront ensemble pendant untrimestre. Cette année 27 bénévoles de 22à 79 ans accompagnent des petitslecteurs. «Plusieurs enfants sont capablesde décoder les mots et les sons, mais ilsne comprennent pas ce qu'ils lisent,explique la coordonnatrice. Comme lebénévole accorde toute son attention àl’enfant, il peut lui poser des questions,discuter de l'histoire et intervenir immé-diatement si l’enfant éprouve une diffi-culté.» Après une courte formation don-née par Mme Gagnon, le bénévole part àla rencontre de l’enfant avec un sac rem-pli de livres, de jeux, de crayons et mêmede marionnettes afin de multiplier lesstratégies d’apprentissage. «On essaie deleur montrer que c'est possible de faire

des efforts tout en ayant du plaisir,souligne Francine Gagnon. Il y a vrai-ment des ailes qui leur pousse quand ilsconstatent leur progrès, ça leur procurebeaucoup de fierté.»

Nouveau défi : Apprendre le français Avec les années, le travail duprogramme Lecture à domicile se trans-forme au rythme de sa clientèle. «De plusen plus de nos enfants n'ont pas lefrançais comme langue maternelle, il fautdonc y aller avec le b.a.-ba et expliquer lesens des mots et leur prononciation, pré-cise Mme Gagnon. Parfois, la visite du

bénévole est le seul contact que la famillea avec le français. Dans ces cas là, lebénévole devient comme un mentor, unepersonne de confiance et il y a un lienvraiment fort qui se tisse avec la famille.» Elle insiste toutefois sur le faitque les bénévoles ne sont pas des pro-fesseurs et ils ne font pas non plus d’aideaux devoirs, leur travail consiste plutôt àtransmettre le plaisir de lire en français.

En plus du livre qui leur a été remis par leur mentor, les petits lecteurs ont puchoisir eux-mêmes un second cadeau sur une table bien garnie

Voir la vidéo :10 ans de lecture à domicile

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ActualitéActualité 6 28 MAi 2015

Quatre citoyens reçoivent le prixCoup de chapeau de l’Ordre dumérite bouchervillois

Texte et photos : Pierre Turbis La séance du 12 mai du conseilmunicipal de Boucherville a étéprécédée par une cérémonie toute spé-ciale au cours de laquelle on a remis leprix Coup de chapeau de l’Ordre dumérite à quatre bouchervillois.

Une jeune pianiste au talent excep-tionnel En premier lieu, on a honoréLysandre Ménard, jeune pianiste de 21ans dont on a notamment pu apprécierle talent dans le film La Passiond’Augustine, où elle a brillé autant àtitre de comédienne que de pianiste.Diplômée de l’école de musiqueVincent-D’Indy et complétant son bac-calauréat au Conservatoire de musiquede Montréal, Mme Ménard est récipi-endaire de nombreuses récompenses eta même joué sur de nombreuses scènesprestigieuses, parmi lesquelles lemythique Carnegie Hall. Ensuite, un second Coup dechapeau a été remis à mesdames SoniaBenoît, directrice des soins infirmierspar intérim, Régine Simard, infirmière,ainsi qu’à M. Yvon Quintal, préposé

aux bénéficiaires à la Maison de soinspalliatifs Source Bleue, qui ont con-tribué à sauver la vie d’un homme quiserait certainement décédé sans leurintervention rapide et efficace.L’homme en question, Éric Delisle, aperdu connaissance dans la voiture d’unami, alors qu’ils circulaient devant laMaison de soins palliatifs. En arrêt res-piratoire complet, ce dernier a été se-couru par les trois bons samaritains. Visiblement émus de se voirainsi honorés par la Ville, les quatrerécipiendaires ont également signé lelivre d’Or de la Ville. On a aussi profité de l’occasionpour faire signer le livre d’Or auxjeunes qui avaient été reçus à l’Hôtel deVille il y a quelques semaines à titred’élus d’un jour. L’Ordre du mérite de la Ville deBoucherville récompense le dévoue-ment et l’engagement de personnes qui,à titre individuel ou collectif, ont faitrayonner la municipalité ou ont con-tribué au mieux-être de la collectivité.Remise à la discrétion du maire, cettedistinction est réservée aux candidatsqui ont fait leur marque à Boucherville.

Le maire Jean Martel et la conseillère Jacqueline Boubane étaientheureux de remettre le prix Coup de chapeau de l’Ordre du mérite à

la jeune pianiste Lysandre Ménard

Le maire Jean Martel, Régine Simard, Sonia Benoît, Éric Delisle,Yvon Quintal et la conseillère Jacqueline Boubane

Journée de manifestation de la FIQcontre les mesures d’austérité Texte et photo : Pierre Turbis Le 20 mai, des professionnelsen soins ont marché devant différentsétablissements de santé de la région,incluant les Hôpitaux Pierre-Boucher etCharles-LeMoyne, dans le cadre d’unemobilisation nationale de la Fédérationinterprofessionnelle de la santé duQuébec (FIQ).

Visiblement exaspérés par lalenteur des négociations avec le gou-vernement Couillard, ils ont dénoncéles compressions imposées sur le réseaude santé. Rencontrée par Point Suddevant l’Hôpital Pierre-Boucher, lareprésentante syndicale Cynthia Pothiera brossé un tableau plutôt sombre de lasituation.

On craint des départs massifs «Face aux intentions expriméespar le gouvernement de geler nossalaires et la surcharge de travailobservée chez nos membres, nouscraignons des départs massifs à laretraite, ce qui va empirer une situationdéjà intenable. L’année dernière, leministre de la Santé nous jurait que lescompressions n’auraient pas d’impactssur les services et les soins aux patients.Or, c’est tout le contraire qui s’est pro-duit», a-t-elle expliqué. «Nous craignons le pire.Inévitablement, des postes seront abo-lis. Avec la surcharge de travailimposée à celles qui restent encore dansle réseau, c’est la santé et la sécurité dupersonnel qui sont menacées», a-t-elleajouté.

Pour qui voter? Pour Mme Pothier, le pluseffrayant est que s’il y avait des électionsdemain, elle ne saurait pas vraiment pourqui voter. «L’avenir s’annonce plusqu’incertain pour la profession avec cegouvernement, mais les partis d’opposi-tion ne semblent pas comprendre davan-tage. On fait quoi alors?»

La représentante syndicaleindique que le moral des troupes estquand même assez bon, alors qu’on seprépare pour la guerre. «Nous avonsproposé des solutions pour régler lesproblèmes dans le réseau de santé, neserait-ce que de faire davantage deplace aux infirmières et infirmiers. Il y adéjà une clinique à Québec dirigéeentièrement par des infirmières et infir-miers dont les résultats sont trèsprometteurs. Nous questionnons l’en-têtement de Québec à ne pas nousécouter.»

Une accentuation des moyens depression «Il est dommage de devoir envenir là, mais il semble que nousdevrons accentuer les moyens de pres-sion pour être pris au sérieux. Noussommes pourtant convaincus que nousavons l’appui de la population dans lebras-de-fer qui nous appose au gou-vernement.» Comme un écho aux propos deMme Pothier, de nombreux automo-bilistes faisaient entendre leurs klaxonsen passant devant l’hôpital, manifestantainsi leur appui envers les manifestants.

Les professionnels de la santé ont marché devant l’Hôpital Pierre-Boucher

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ActualitéActualité 7 28 MAi 2015

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Comme vous lesavez, le nouveauConseil des com-missaires devraadopter d’ici la findu mois de juinson premier budget

dans un contexte pénible où le ministère de l’Éducation lui imposede sévères compressions budgétaires. À titre de présidente, jedéplore vivement le fait de devoirfaire un tel exercice de compressionsexigées par le gouvernement. Cedernier nous demande également dene pas couper dans les services. LaCSMV répondra aux besoins desélèves, mais il est certain que la hauteur des services sera affectée.L’objectif est d’offrir des servicescomparables. Ainsi, la direction générale, encollaboration avec l’ensemble des gestionnaires dont les directionsd’établissement, a travaillé à l’élabora-tion de pistes de solutions raisonnables.Tous les secteurs de l’organisation ontété mis à contribution, tant les budgetsdu siège social que ceux des écoles etdes centres.

Les prochaines étapes : En premier lieu, les plans d’effectifs (personnel de soutien administratif, technique et paratech-nique, personnel de soutien manuel etpersonnel professionnel) devraient êtreadoptés le mardi 26 mai, par le Conseildes commissaires. Ces plans d’effectifsreflèteront les besoins des milieux établis et transmis par nos directions desétablissements scolaires afin d’assurerun service comparable aux élèves.

D’autres plans d’effectifsdevraient être adoptés le 9 juinprochain, concernant le personnel degestion des écoles, des centres et desservices administratifs et le personnelen adaptation scolaire. Par ailleurs, l’adoption dubudget 2015-2016 par le Conseil descommissaires est prévue le 23 juinprochain. Les efforts seront alors connus, mais pour le moment, le scénario budgétaire (incluant le tauxde taxe scolaire) est élaboré à partirde grandes orientations. Le Conseil des commissairesest une organisation responsable quidoit prendre les décisions qui s’imposent, si difficiles soient-elles.Nous avons été élus il y a à peine six mois pour contribuer à l’évolution de l’éducation, pouraméliorer l’apprentissage des élèves,pour accompagner les parents, pour soutenir le développementsocio-économique… ce n’est pasnotre choix que de faire ces soustractions budgétaires. Merci au personnel de laCommission scolaire et aux syndicatspour leur compréhension. Merci égale-ment à mes collègues commissaires. J’aimerais aussi remercier les parents et la population pour leursoutien dont nous aurons bien besoinpour faire comprendre au gouverne-ment que l’éducation de nos enfants nepeut continuellement être dépouillée.

La présidenteCarole Lavallée

La CSMV doit procéder à des coupescontre sa volonté

Publi-texte

Carole Lavallée

Le maire Dépatie recule dans ledossier du bail de la MaisonDesaulniers

Texte et photo : Pierre Turbis La thématique des aînés a étéau cœur de la longue période de ques-tions du public à la séance du conseilmunicipal de Saint-Lambert du 11 maidernier. Le maire Alain Dépatie a tentésans trop de succès d’expliquer la raisonpour laquelle le prochain bail entre leConseil du troisième âge de Saint-Lambert et la Maison Desaulniers seraitlimité à un an avec une année d’option. «Nous n’avons jamais eu unbail de moins de cinq ans. Quelle estvraiment l’intention de la Ville dans cedossier?» a questionné Claude Trudeau,vice-président du Conseil du troisièmeâge et ex-conseiller municipal à Saint-Lambert. «Nous avons demandé un bailde cinq ans et la Ville veut nous imposerun bail d’un an, que devons-nous encomprendre?»

Un surplus de bâtiments Le maire Dépatie a expliquéque Saint-Lambert a un surplus de bâti-ments dont elle est propriétaire etassume l’entretien. Une étude est doncen cours afin de revoir l’ensemble duparc immobilier appartenant à la Ville.«Rien n’est décidé pour l’avenir. Nousavons acquis la Maison Desaulnierspour un dollar en échange d’un engage-ment de la mettre à la disposition de nosaînés et il n'est pas impossible que nous

proposions au Conseil du troisième âgede l’acheter, peut-être même pour lamême somme de un dollar. Nous pour-rions ainsi économiser aux con-tribuables l’entretien de ce bâtiment,qui représente 36 000$ annuellement.» Piqué au vif, Claude Trudeaus’est retourné vers les citoyens présentset a lancé : «Pour la Ville, vous ne valezpas 36 000$! Vous avez payé des taxeset contribué à la vie municipale pendantde très nombreuses années, mais vousne valez pas 36 000$. Ce n’est vraimentpas pour en venir à ça que nous avonsdéfusionné notre ville. Monsieur lemaire, pouvons-nous nous asseoir etparler avant que vous ne passiez votrerésolution?» Comme un écho aux propos deM. Trudeau, le citoyen RichardBélanger est revenu à la charge pourdéplorer à nouveau la décision de Saint-Lambert de ne plus offrir la gratuité dutransport en commun à ses aînés.Visiblement en colère, il a terminé sonintervention par la phrase suivante :«Vous êtes négligent envers les aînésM. le maire!» Face à une telle réaction, leconseil municipal a décidé de retirer del’ordre du jour et de reporter à uneassemblée ultérieure la résolution fixantà un an seulement et une année d’op-tion, le bail de la Maison Desaulniers.

Selon le maire Dépatie, Saint-Lambert doit revoirl’ensemble de son parc immobilier

Cascades offre pour 3 000 $ d’essuie-tout à Moisson Rive-Sud Moisson Rive-SudMoisson Rive-Sud a bénéficiéd’une généreuse donation depapier essuie-tout de la part deCascades; un don grandementapprécié par la banque alimen-taire de la Montérégie. En effet,monsieur Martin Taillon,directeur des ventes au GroupeProduits Spécialisés chezCascades a généreusementoffert ces produits à MoissonRive-Sud ainsi qu’à l’orga-nisme Les Maisons FamilialesPar Amour, à la suite de la par-ticipation de Cascades auGrand Défi Pierre Lavoie.Cascades a notamment par-rainé l’école Le Sablier de St-Amable pour la cause.

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Volume 01 • Numéro 13 • 28 mai 2015

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Des citoyens de la Rive-Sud réclament un lieninter-rives sans voitures

À lire en page 3

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Affaires municipalesAffaires municipales 2 28 MAI 2015

La Ville de Longueuil envisagede retirer sa taxe de 1% dédiéeaux infrastructuresAlexandre LampronPhotos : archives(PRIMEUR) - L’administration munici-pale de Longueuil pourrait décider demettre fin à la taxe de 1% dédiée auxinfrastructures dès cette année. Selon laconseillère Sylvie Parent, qui est membredu comité exécutif et responsable desfinances, cela fait partie des pistes deréflexion envisagées par la Ville pour lebudget 2016 prévu en décembreprochain.

«La taxe dédiée nous a permisde réaliser plus de travaux et nous levoyons très bien sur l’ensemble du terri-toire, a déclaré Mme Parent, en lien avecle dépôt le 12 mai dernier du rapport fin-ancier 2014 de la municipalité. Il en restebeaucoup à faire, nous le savons, mais ilfaut constater que nous en avons aussiréalisé beaucoup parce que nous avionsun retard considérable. C’est d’ailleurspour cette raison que nous avions décidéà l’époque d’instaurer une taxe dédiéeaux infrastructures. C’est pour nous unbon levier.» L’ensemble des municipalités duQuébec sont effectivement aux prisesavec un important déficit d’entretien deleurs infrastructures. L’Union des muni-cipalités du Québec (UMQ) rappelaitrécemment que ce déficit avait atteint lecap des 34 milliards $.

La taxe dédiée, un effet «bénéfique» Pour Longueuil spécifiquement,Sylvie Parent soutient aussi que la taxe de1% instaurée au budget 2012 et dédiéeaux infrastructures a eu l’effet «escomp-té», car elle a permis à la Ville de

Longueuil de tripler ses investissementsau cours des trois dernières années. «C’est près 75 M$ que nousavons été capables d’investir dans nosinfrastructures, croit la conseillère. Avecdu recul, c’est sûr que cela a eu un effetbénéfique, mais nous savons très bienque nous ne pourrons pas maintenir cettetaxe dédiée à l’infini. Il faudra allerdavantage vers les paiements comptant etc’est aussi l’une des raisons pour laquel-le nous mettons l’argent de la vente denos terrains dans un fonds dédié pourd’autres achats de terrains ou pour desinfrastructures dont nous avons besoin.» La vente d’actifs a atteint 9,5M$en 2014 à Longueuil, à laquelle il fautaussi greffer une autre somme de 6,9M$provenant d’excédents de revenus ou deséconomies de dépenses. Toutefois, rap-pelle Sylvie Parent, près de 45% de ce6,9M$ sont issus des effets de la loi 15sur la gestion et le contrôle des effectifs. «Nous ne pouvons pas simple-ment dire que notre surplus est de16,4M$ en 2014 parce qu’il fallaitprévoir les effets de la loi 15, qui étaientinconnus au moment où le budget a étéréalisé en décembre dernier, a préciséaussi Mme Parent. Nous ne pouvions pasprévoir que le gouvernement allait nouspermettre de réduire notre colonne surles avantages sociaux. La vente de nosactifs, ce n’est pas non plus un élémentprévisible au moment où le budget estpréparé.»

Revoir les façons de faire Rappelons qu’en février dernier,après une rencontre privée avec le mi-nistre des Affaires municipales, PierreMoreau, Longueuil s’était engagée à fairedavantage d’efforts dans le prochainbudget pour éviter de nouvelles haussesde taxes pour les citoyens. Selon SylvieParent, cela signifie que la municipalitédoit resserrer davantage ses façons defaire. «Nous sommes ainsi à voir s’iln’y a pas de nouvelles façons de faire leschoses qui nous seraient pluséconomiques ou s’il existe des sources derevenus que nous pourrions allerchercher, a-t-elle dit . C’est d’être davan-tage proactif et de se questionner sur lapertinence de nos dépenses. Cela nousoblige donc de regarder notre massesalariale, notre desserte de services, etvoir comment nous pouvons l’améliorer.» La Ville de Longueuil avaithaussé ses taxes municipales de 2,9%pour 2015, à laquelle s’ajoutait aussi sataxe de 1% dédiée aux infrastructures.

Texte et photos Alexandre Lampron L’Association des pompiers etpompières de l’Agglomération deLongueuil (APPAL), qui agit à titre d’in-termédiaire en matière de relations de tra-vail pour représenter les pompierssalariés, croit à la nécessité d’une 12e

caserne de pompiers sur le territoire«pour assurer la rapidité du taux deréponse partout sur le territoire».

C’est l’une des conclusions del’APPAL a présentée le 26 mai dans sonmémoire déposé au cours de la consulta-tion publique organisée par laCommission de la sécurité publique envue de l’élaboration du projet de schémade couverture de risques révisé pour lesannées 2016 à 2020 actuellement en pré-paration.

Seize pompiers de plus Selon son président, David St-Jean, la construction de cette 12e caserneétait initialement prévue au schémaprécédent et couvrant les années 2005 à2010, puis étalé jusqu’en 2014 aprèsavoir obtenu les autorisations nécessairesdu gouvernement du Québec. Or, a cons-taté le président de l’APPAL, la 12e

caserne n’a jamais été construite. D’autre part, l’APPAL se désolede constater que l’embauche de pompiersa été moindre dans le dernier schéma quece qui était prévu. Selon M. St-Jean, cesont 16 pompiers qui n’ont pas étéembauchés, alors que la propositionactuelle du Service de sécurité incendieprévoit l’embauche que 8 pompiers. Ildéplore aussi que l’objectif de 10 pom-piers en 10 minutes sur un incendie decatégorie risque faible n’est atteint que67% du territoire. «Ces 16 pompiers représententun atout majeur pour la qualité et larapidité de l’attaque initiale et de la forcede frappe. puisque c’est dans les pre-mières minutes d’un incendie que nousavons le plus de chance de limiter lespertes humaines et matérielles, affirme leprésident de l’APPAL. Si la constructionde la caserne 12 et l’embauche des 16pompiers manquants avaient eu lieu, cepourcentage serait nettement supérieur.»

Un meilleur suivi réclamé David St-Jean en appelle aussiau gouvernement, plus spécifiquement auministère de la Sécurité publique, à revoirses différents protocoles de suivi des réa-lisations des schémas de couverture de

risques, une fois qu’ils ont été approuvéspar les instances concernées. «Il nous semble déraisonnablede s’adonner à un processus aussi long etcomplexe que l’approbation d’un schémaalors qu’une fois adopté, les Villes puis-sent s’en soustraire de façon permanentepour des éléments et de manière tempo-raire pour d’autres éléments», souligneM. St-Jean.

Optimiser le nouveau schéma Dans sa présentation pour mon-trer les grandes lignes du projet de sché-ma, le directeur du Service de sécuritéincendie, Jean Melançon, mentionne quele schéma de couverture de risquesantérieur prévoyait initialement 12casernes pour le territoire del’Agglomération.

Or, M. Melançon ajoute aussique le mandat obtenu dès le départ de laCommission de la sécurité publique con-sistait à optimiser le nouveau schéma«avec un nombre de casernesrestreintes». «Avec 11 casernes, nous sommespleinement capables de couvrir le terri-toire à 89%, croit M. Melançon. Quandnous ajoutons une caserne sur le terri-toire, il faut ajouter au budget des opéra-tions 3M$ de façon récurrente et le coûtde construction d’une nouvelle casernepeut facilement jouer entre 7,5M$ et8,5M$.» L’Agglomération de Longueuilsoumettra le document au gouvernementdu Québec par voie de résolution en juin,dans l’attente de l’attestation de confor-mité de la ministre Lise Thériault. Lamise en œuvre du Schéma révisé estprévue au 1er janvier 2016.

L’Association des pompiersréclame une 12e caserne àLongueuil

Sylvie Parent

Jean Melançon

David St-Jean

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TransportTransport 3 28 MAI 2015

Des citoyens de la Rive-Sudréclament un lien inter-rives sansvoituresAlexandre Lampron (PRIMEUR) - Des citoyens déplorentl’absence d’un lien inter-rives ouverttoute l’année et en tout temps pour reli-er l’Île de Montréal à la Rive-Sud. Pourremédier à cette situation, ils suggèrentde former un comité de travail «dont lebut sera de proposer des solutions etd’exiger la création d’une instancedécisionnelle». Selon Richard Bouchard, l’undes instigateurs de ce mouvement, cettedémarche s’inscrit dans le droit à lamobilité. De plus en plus reconnue dansle monde, surtout en Europe, la mobilitén’est pas qu’une simple question detransport. Il s’agit plutôt d’une questionqui doit être prise au sérieux, au mêmetitre que le logement.

«Aux États-Unis, par exemple,le droit à la mobilité est admis commefaisant partie de la cohorte des droitsindividuels, a expliqué M. Bouchardlorsque joint par MédiaSud. S’il estinimaginable aujourd’hui de bloquer unaccès routier sans aménager une alter-native sans coût additionnel pourl’usager, pourquoi doit-on considérernormal de confiner la population quin’a pas d’automobile au transport encommun cinq mois par année? Celacondamne de nombreuses personnes àne pas pouvoir traverser le fleuve etconstitue une forme d’isolement.» Le citoyen mentionne égale-ment que «le pont Jacques-Cartier n’estpas nécessairement la seule solution».

Un pont pour vélos et piétons Ottavio Galella, président deTrafix, firme spécialisée dans la gestionde la circulation, et ancien ingénieur encirculation à la Ville de Longueuil, sepassionne pour les problèmes de circu-lation. Dans un mémoire déposé en2013 à l’Office de consultationpublique de Montréal (OCPM) surl’avenir du Vieux-Montréal, M. Galellaavait déjà suggéré un pont mobile pourvélos et piétons entre le Vieux-Port et laRive-Sud.

La réalisation d’un tel projetpermettrait de rattacher Montréal à laRoute verte déjà située en bordure de laroute 132, en passant au-dessus du cir-cuit Gilles-Villeneuve et du bassinolympique, dans l’Île Notre-Dame. Lestrois ponts et passerelles qui seraientnécessaires à la réalisation dudit couloirpourraient coûter entre 300 et 350M$. Deux ans plus tard, le projet esttoujours «opportun», voire même«nécessaire». Joint par MédiaSud,Ottavio Galella soutient que le projetpourrait être réalisé par étape. «Le court pont mobile pour tra-verser la voie maritime du côté de laRive-Sud serait modeste en coût, rela-tivement facile à construire, et trèsbénéfique pour la mobilité des piétons,

des cyclistes et des autobus électriques,croit M. Galella. Le raccordementdirect avec le pont de la Concorde don-nerait accès jusqu'à l’avenue Pierre-Dupuy. Les bus aboutiraient dans l'axede l'autoroute Bonaventure et pour-raient ensuite se diriger vers le grandsecteur Terminus centre-ville.»

Une mesure d’atténuation«significative»

Toutefois, avant de construireun pont mobile dans la zone de la garemaritime du côté de Montréal, le prési-dent de Trafix soutient également queles cyclistes et piétons pourraient se rac-corder au Vieux-Port par une installa-tion d'un lien «vraiment peu coûteux»dans le secteur Bickerdike, à l'ouest dela rue McGill. «En plus de constituer unemesure d’atténuation significative pen-dant les travaux du pont Champlain, ceprojet pourrait devenir permanent etépouserait également le principe detransport durable», ajoute M. Galella. La concrétisation du projet per-mettrait de rouler de la Route vertejusqu’au Vieux-Port en huit minutesseulement.

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Une vue du Parc Jean-Drapeau

Alors que l’ensemblede la société québé-coise vit une périodede morosité et mêmed’austérité dans plu-sieurs secteurs d’acti-vités, les médiasindépendants de laRive-Sud, loin de

baisser les bras, n’ont pas arrêté d’a-vancer, notamment en lançant unnouveau journal à Saint-Hubert et enmettant sur pied une Coopérative deproduction d’informations locales etrégionales.

Cette Coopérative, unique auQuébec, comprend 6 plateformes dif-férentes qui s’adressent à autant depublics cibles soit : les journauxpapiers Point Sud et la Voix de Saint-Hubert-Greenfield Park et LeMoyne,les sites internet PointSud.ca,MédiaSud.ca, Affaires.MédiaSud.caet La Voix de Saint-Hubert.ca

En raison de la coupure dras-tique de toute publicité gouverne-mentale depuis 18 mois, nos médiascommunautaires font maintenant faceà un manque à gagner de plusieursdizaines de milliers de dollars.

C’est presque par miracle qu’ilssurvivent encore, particulièrementgrâce à nos élus locaux, tant auniveau municipal, scolaire, provincialet fédéral, toutes couleurs confon-dues. Ceci sans compter l’appui pu-blicitaire d’une demi-douzaine declients du milieu des affaires ou syn-dical. Dans notre édition du 23avril dernier nous vous annoncionsqu’une campagne de financementserait lancée auprès du grand public,laquelle démarre dès maintenant.Différents publics seront invités d’icil’automne prochain, en commençantpar nos fidèles lecteurs, à manifesterleur solidarité. Une contribution minimalede 100$ par personne serait grande-ment appréciée, mais tout autre mon-tant sera accueilli avec enthousiasme. Les chèques doivent êtrelibellés au nom du GroupeMédiaSud et Point Sud et mention-ner comme objet : Campagne definancement.

Les modalités de paiement sont lessuivantes : par chèque, par bon de

commande publicitaire ou paréchanges de biens et services.

Notre adresse postale est le150, rue Grant, bureau 300,

Longueuil, J4H 3H6

Merci de votre généreusecontribution

Campagne de financementLe Groupe MédiaSud etPoint Sud vous tend la main

MauriceGiroux

Sir Robert Borden, 8e Premier ministre du Canada10 octobre 1911 – 10 juillet 1920

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Affaires municipalesAffaires municipales 4 28 MAI 2015

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Les casernes des rues Argyle et Saint-Jean regroupéessous un nouveau toitAlexandre Lampron Malgré la vive opposition de la Ville deSaint-Lambert à la fermeture de sacaserne de la rue Argyle, l’Agglomé-ration de Longueuil a approuvé, le 14mai, un nouveau règlement l’autorisant àconstruire une nouvelle caserne de pom-piers sur le territoire au coût de 7,5M$.Les travaux de construction devraientdébuter l’hiver prochain. Pour maintenir une couvertureoptimale du territoire avec 11 casernes,incluant celle de Boucherville qui seraopérationnelle en 2016, le Service desécurité incendie a décidé de regrouperles casernes situées sur la rue Argyle àSaint-Lambert et sur la rue Saint-Jeandans l’arrondissement du Vieux-Longueuil. Ce nouveau bâtiment, qui auraune superficie approximative de 1150mètres carrés, sera situé dans le secteurde la rue Boudreau et du chemin Tiffin, àproximité du motel Oscar, sur le boule-vard Taschereau. Le garage disposant detrois baies de stationnement pourraaccueillir le nombre requis de véhicule duService sécurité incendie, auquel s’a-joutera les locaux nécessaires pour lessapeurs-pompiers.

Une couverture du territoire optimisée Selon Jean Melançon, directeurdu Service, la construction d’une nou-velle caserne sur le territoire s’inscritdans le cadre du schéma de couverture derisques révisé pour les années 2016 à2020. Le territoire est couvert à 60% dansle principe de 10 pompiers en 10 mi-nutes, selon la norme en matière dedesserte de population décrétée par leministère de la Sécurité publique.

«Ce que nous visons avec lanouvelle carte, à la fin du processus duschéma, c’est d’être à 89% de couver-ture, croit M. Melançon. Quand nousaurons déplacé les casernes de Saint-Lambert et de la rue St-Jean, dans lesecteur de la rue Boudreau, le principedu 10 pompiers en 10 minutes sera tou-jours appliqué.» Le directeur du Service de sécu-rité incendie assure que ces deux casernesne rencontrent plus les exigences envigueur. La caserne de la rue Saint-Jeandate de 1898 et la caserne de Saint-Lambert des années 1930, avec des réno-

vations dans les années 1960. Autantpour les véhicules qui sont plus gros quepour le personnel, pour avoir des locauxdécents, la décision de regrouper cesdeux casernes «allait de soi», ajoute ledirecteur. «Ces casernes n’ont pas lesespaces voulus pour réaliser des entre-tiens nécessaires et les agrandir, assureJean Melançon. D’autres scénarios ontaussi été analysés, dont le déplacementde la caserne 31 situé sur la rue Saint-Georges, dans le secteur LeMoyne, maiselle est bien située au chapitre des axesroutiers, près de la route 116, du boule-

vard Taschereau et de l’Hôpital Charles-LeMoyne. Cette caserne est donc trèsperformante.» En déplaçant celle-ci, cela auraitcréé une «carence de desserte du terri-toire» dans le parc industriel de Saint-Hubert, dans le secteur du chemin de laSavane et du parc de maisons mobilessitué en bordure, sur la route 116.

Saint-Lambert s’oppose La ville de Saint-Lambert amaintenu son opposition exprimée depuisl’automne dernier quant à la fermeture dela caserne de la rue Argyle. Son conseilmunicipal a adopté à l’unanimité le 11mai dernier une résolution demandant àl’Agglomération de Longueuil de recon-sidérer l’option d’agrandissement et demodernisation de sa caserne. Selon le maire Alain Dépatie, lacaserne de LeMoyne ne comprend que«deux petites portes de garage et n’offrepas de possibilité d’agrandissement». Deplus, la caserne actuelle située sur la rueArgyle «possède trois portes en façade etoffre aussi une possibilité d’agrandisse-ment vers le nord dans les anciens locauxde la police». Jean Melançon assure toutefoisque Saint-Lambert sera adéquatementdesservie par les casernes 31 (LeMoyne),33 (Greenfield Park) et 43 (Brossard). La Commission de la sécuritépublique de l’Agglomération deLongueuil procédera aussi à une consul-tation publique sur le projet de schéma decouverture de risques révisé 2016-2020prévue le 26 mai prochain à 19h à l’hôtelde ville de Longueuil. La mise en œuvre du Schémarévisé est prévue au 1er janvier 2016.P

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Jean Melançon

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ActualitéActualité 5 28 MAI 2015

Hôpital Charles-LeMoyne : l’Unité d’adopsychiatrie double sa capacité d’accueilAlexandre LampronPhotos: Alexandre Lampron Le ministre de la Santé GaétanBarrette était de passage à l’HôpitalCharles-LeMoyne, le 8 mai, pourinaugurer l’Unité régionale d’adopsy-chiatrie. Il s’agissait par le fait mêmede la première annonce d’un projetdepuis la création du nouveau Centreintégré de santé et des services soci-aux (CISSS) de la Montérégie-Centre.

Grâce à un investissementtotal de plus de 1,2M$, dont 300 000$offerts par Bell, qui est un partenairede la Fondation Hôpital Charles-LeMoyne, la superficie de l’unitépasse de 252 m2 à 414 m2, ce qui per-met par le fait même de doubler lenombre de lits disponibles, qui passede cinq à dix. Ainsi, chaque année,

quelque 150 adolescents de la régionpourront y recevoir des soins et desservices de qualité. «L’adolescence est une pério-de fantastique où tout est possible, oùnous consolidons nos acquis sur leplan cognitif, dit le Dr FrédéricBenoit, médecin de l’unité d’adopsy-chiatrie. Malheureusement, au coursde cette période, la maladie frappe etbloque le processus de développe-

ment: psychose, manie, dépression,trouble anxieux sévère, etc. Cette nou-velle unité permettra donc un plusgrand engagement des membres deleur entourage dans les soins et ser-vices qui leur seront offerts.» L’unité permettra ainsi d’ac-cueillir davantage d’adolescents quinécessitent un traitement médical en

unité fermée. En plus de l’équipemédicale et administrative, son per-sonnel est formé de professionnelsdans les domaines de la pédopsychia-trie, de la psychologie et de l’éduca-tion spécialisée.

Un meilleur accès à des soinsspécialisés Pour le Dr Barrette, cetteannonce reflète précisément les inten-tions de son gouvernement par l’adop-tion en février dernier de la loi 10.Même si le Québec fait face à unepériode plus difficile sur le planbudgétaire, le ministre de la Santéexplique qu’il faut néanmoins fairedes annonces pertinentes, comme cellede l’agrandissement de l’unitéd’adopsychiatrie, afin d’accroître unmeilleur accès à des soins et services

spécialisés. «Les choix faits sont réalisésde manière à ce que nous puissions segarder la possibilité de ce que nousannonçons aujourd’hui, déclare le DrBarrette. Nous arrivons à un point oùla capacité de payer des citoyensatteint sa limite et nous oblige parfoisà faire des choix. Il faut dorénavantgérer les choses de manière plusrigoureuse, serrée et orientée vers lespatients, les citoyens et les usagers.» La députée de Laporte, quiagit à titre de présidente du caucus dugouvernement, Nicole Ménard, étaitaussi sur place pour souligner l’impor-tance de cette Unité d’adopsychiatrie àl’Hôpital Charles-LeMoyne dans uneperspective plus régionale pour laMontérégie.

Alexandre Lampron Les Assises de l’Union desmunicipalités du Québec (UMQ) étantchose du passé, l’heure est à la négocia-tion en vue d’en arriver à un pacte fiscalavec le gouvernement du Québec pour le1er janvier prochain. Déjà, une rencontreavec le ministre des Affaires municipalesPierre Moreau est prévue pour le 8 juinprochain.

«Ce sera le premier moment denégociation au cours duquel nous allonsdéfinir la réalité dans laquelle noussommes et les attentes de part et d’autre, aaffirmé Caroline St-Hilaire, mairesse deLongueuil, qui a activement pris part auxAssises de l’UMQ. Nous espérons termi-ner le tout pour le mois d’août parce quedès septembre, nous entamerons nos bud-gets et nous ne voulons absolument pasrevivre l’épisode de l’année dernière. Ilfaut que nous nous entendions, que noustrouvions ensemble des solutions con-crètes, en respectant la réalité de Québecet celle vécue par les municipalités.

Un projet de loi-cadre pourl’automne 2016 Le premier ministre du QuébecPhilippe Couillard et le ministre PierreMoreau ont tour à tour confirmé devantles représentants des municipalitésrassemblés au Palais des congrès deMontréal leur intention de les reconnaîtrecomme «des gouvernements de proxi-mité». M. Couillard s’est d’ailleursengagé à déposer un projet de loi-cadre àl’automne 2016.«J'ai pris la décision avec mes collèguesque nous inscririons dans nos engage-ments ce magnifique projet commun ethistorique qui fera date dans l'histoiredes municipalités du Québec : celui deredéfinir les relations entre le gouverne-ment et les municipalités afin de lesreconnaître comme des véritables gou-vernements de proximité», a lancé M.Couillard. Le premier ministre s’est aussiengagé à ne pas leur transférer de nou-

veaux pouvoirs sans que celles-ci aientles revenus en conséquence. Toutefois, ils’est déjà refusé de céder un point depourcentage de la TVQ. «De faire endosser le tout dansun projet de loi visant à reconnaître lesmunicipalités comme de véritables gou-vernements de proximité, c’est normalque cela prenne un peu de temps, répondpour sa part Caroline St-Hilaire. Je croisque nous aurions aimé que cela se fasseplus rapidement, mais en même temps, jepréfère que ce soit plus long et que ce soitfait correctement. Il faut aussi rappelerque cela fait plusieurs années que nous leréclamons, mais je reconnais que le pre-mier ministre Couillard a pris cetengagement et l’a à nouveau réitéréaujourd’hui.»

Des discussions «élargies» Le ministre des Affaires munici-pales Pierre Moreau a pour sa part rap-pelé le travail mené depuis le 11 marsdernier par l’ex-maire de SherbrookeJean Perreault et son Groupe de travailsur la simplification de la reddition decomptes des municipalités. Dans un rapport attenduprochainement, il s’est chargé de faire l’in-ventaire des redditions de comptes exigéespar les différents ministères et les orga-nismes gouvernementaux aux municipa-lités et à en faire une analyse «pour pro-poser des moyens de les alléger, de lesregrouper ou de les éliminer». Dans l’intervalle, Pierre Moreaua ainsi annoncé, dans le cadre de la négo-ciation du pacte fiscal, qu’il allait débattre

des modifications pour donner aux villesdes «outils» visant à rééquilibrer leur rap-port dans les négociations avec leursemployés, sans évoquer le droit de lock-out. Il ne l’a toutefois pas écarté non plus.

«Le gouvernement croit qu’ilfaut aider les municipalités, en particu-lier les plus grandes, à mieux contrôlerleurs dépenses de rémunération, encoreau bénéfice du contribuable», croit leMinistre. Il s’est engagé à discuter«ouvertement et en toute transparence»avec les représentants du monde syndicalsur ce point.

Prochain rendez-vous Les prochaines assises del’UMQ auront lieu à Québec du 12 au 14mai 2016. La présidence de laCommission des assises 2016 seraassumée par Caroline St-Hilaire.

Pacte fiscal avec les municipalités : une rencontre avec Pierre Moreau estprévue le 8 juin

Caroline St-Hilaire

Philippe Couillard

Pierre Moreau