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11 août 2011 26 L e monde des insectes est à la fois fascinant et com- plexe. Sans attendre les ex- plications des scientifiques, l’imagination populaire a su don- ner des réponses aux nombreu- ses questions que l’on a pu se poser à leur sujet. On a cru pen- dant longtemps que la création de l’univers était l’?uvre conjointe de Dieu et du Diable. Lorsque le premier donnait nais- sance à un être, un animal ou une chose généralement bons, le second cherchait à l’imiter mais ne donnait vie qu’à une pâle imitation souvent caractéri- sée par sa méchanceté. Ce fut le cas par exemple avec l'abeille, gwenanenn, et la guêpe, gwes- pedenn. Selon la légende, Dieu aurait mis les abeilles à l’abri d’une rû- che en paille pour affronter leur premier hiver. Le diable, voulant surpasser son adversaire, en avait construit une en glace, toute resplendissante. À l’arrivée du printemps, cette dernière avait évidemment fondu. En co- lère comme on l’imagine, les guêpes, s'étaient répandues partout dans la nature et s’étaient mises à jouer de l’aiguil- lon. Quant aux abeilles, elles étaient restées bien au chaud dans leur refuge où elles avaient par la suite prospéré grâce au pouvoir qui leur avait été donné par la grâce divine de produire du miel. Cependant, l’année suivante, elles s'étaient montrées subite- ment exigeantes envers le Créa- teur.Elles voulurent une nouvelle habitation en or. Elles demandè- rent aussi comme les guêpes le moyen de faire mourir ceux qu’elles piqueraient. Devant tant d'orgueil, Dieu avait calmé leurs ardeurs en disant : « Ne vo ket kont evel-se.C'hwi chomo en un ti plouz ha pa grogfet ‘barzh an dud,c'hwi an hini eo a varvo », ça ne se passera pas comme ça, vous vivrez dans une maison de paille et c'est vous qui mourrez quand vous piquerez les gens. La société des abeilles est très réglementée, le rôle de cha- cune est bien défini. Elles vivent sous la direction d’une reine. C’est elle qui entraîne son peu- ple à sa suite. En les observant bien, on peut par exemple, pré- voir l'envol d'un nouvel essaim. Entre 4 et 8 jours avant leur dé- part, les abeilles se rassemblent en grappe à l'entrée de la ruche. On dit qu’elles font la barbe. L'envolée a lieu vers les dix heu- res (heure solaire) du matin. Pour en savoir plus long, Emile Allain nous a raconté comment Perrine Le Goff de Ploubezre al- lait le soir écouter ses abeilles te- nir conseil.Voici l'ultime dialogue qu'elle prétendait entendre. La reine disait, paraît-il : Bout, bout, bout ! poussez, poussez. Une autre répondait alors : Kuit, kuit, kuit, partez, partez, partez. On pouvait s’attendre à les voir dé- coller le lendemain. Les anciens avaient leurs as- tuces pour récupérer les es- saims. Dès que les abeilles avaient pris leur envol, ils fai- saient un vrai tintamarre en frap- pant sur un trépied, un fer à che- val ou des casseroles, avec une clef ou un tisonnier, et criaient en breton : « Barr, barr, barr / Dis- kennet d'an douar » essaim, essaim, essaim, descendez sur terre. Bien évidemment, les abeilles parlent breton en Trégor. Certains leur jetaient aussi des poignées de terre fraîche comme pour simuler un orage. Cela les empêchait de monter plus haut. D’autres se plaçaient derrière l'essaim, un miroir en main, pour faire des éclairs avec le soleil. En principe, elles ne tar- daient pas à se poser sur une branche. Il fallait ensuite décro- cher la grappe d’insectes douce- ment avec une baguette et le faire tomber dans un sac ou dans une ruche en-dessous. Le mois de mai, était disait- on, le meilleur moment pour cap- turer un essaim car c’est le mois de Marie, le mois des fleurs : Un hed gwenan savet e miz Mae A dal ur vuoc'h hag he leue Hag unan savet e miz gouel Yann A dal ur marc'h hag e zamm. Un essaim ramassé au mois de mai, Vaut une vache et son veau. Et un essaim ramassé au mois de juin Vaut un cheval et sa charge. Les abeilles d’ailleurs jouaient leur rôle dans les prévi- sions météorologiques. Si l'abondance des hannetons pré- sageait d'une bonne année de blé, ce n'était pas le cas avec les abeilles. Bloawezh c'hwiled,bloawez ed, Bloawezh gwenan ne vez ket. Année de hannetons, année de blé, Année d'abeilles, ce n'est pas. Les gens de la campagne nous ont encore parlé d’un autre pronostic sur le temps. C’est un phénomène qu’ils ne constatent plus aujourd’hui. En été, au dé- but ou au beau milieu d’une chaude après-midi, ils enten- daient parfois un bourdonne- ment continu dans le ciel dont ils ne savaient dire l'origine. Ils l’ap- pelaient an bre- ton, an troñ. L’ex- pression consa- crée dans le Trégor était : ‘Mañ an trôn o son, le trôn entonne sa chanson, sa musique. Quand le bruit était à basse al- titude, c’était signe de pluie. Plus haut, c’était signe de beau temps : Izel eo an troñ, arri zo glav prestik. Uhel eo an troñ, seblant amzer vat, Mais cette musique ve- nant du ciel ne pouvait manquer de faire travail- ler l’imagination populaire. Il fallait lui donner une ex- plication. Alors, on disait que c’était le chant des âmes des morts qui er- raient dans l’immensité céleste parce qu'on avait laissé la porte du paradis ouverte, cho- met oa digor dor ar baradoz. Pour cette même raison, d’au- tres entendaient chanter les an- ges : Klewet ‘vize an aelez o ka- nañ ‘barzh ar baradoz. En fait, il s’agissait bien de nos insectes batifollant droit dans les cieux. Daniel Giraudon Le folklore des insectes et autres petites bestioles L'abeille Cet été, Daniel Giraudon ins- crit ses pas dans ceux de la municipalité de Lannion, qui a mis nos petits compa- gnons les insectes et autres petites bestioles à l'honneur dans les rues, sur des pho- tos grand format. Décou- verte buissonnière des hô- tes plus ou moins discrets de Dame Nature. Cette se- maine, l'abeille. Bien évidemment, les abeilles parlent breton en Trégor… (photo : ALD). Selon la lé- gende, aussi vrai que Dieu a créé les abeilles, c'est le Diable qui a créé les guêpes. Daniel Giraudon vient de pu- blier Le folklore des insectes et autres petites bestioles, aux éditions Yoran embanner. Professeur des universités de breton (émérite) à l'UBO et chercheur au Centre de re- cherche bretonne et celtique, il collabore à diverses revues et a publié de nombreux ou- vrages. Le manoir de Kerandraou est en ébullition. Après plusieurs siècles d’absence, le seigneur des lieux est de retour sur ses terres. Noble et puissant Mes- sire Henri Philippe de Coëtgou- reden, conseiller et ambassa- deur du Duc de Bretagne, orga- nise une grande fête dans le manoir qu’il a fait bâtir en l’an de grâce 1390. Échappé des por- tes du temps, il est accompagné de vaillants chevaliers, gentes dames et damoiseaux… Il convie petits et grands pour une soirée inoubliable dans les méandres de l’histoire. Présentation du manoir de Kerandraou, techniques de combats rapprochés au Moyen- âge, essais d’armes et armures médiévales. Combats réels, spectacle équestre Les che- vaux de feu, barre et tunnel en- flammés et projection géante sur le manoir. Les 11,12 et 13 août Nocturnes médiévales au manoir de Kerandraou ANIMATIONS Nocturnes de Kerandraou les 11, 12 et 13 août à 21 h à Troguéry.Possibilité de restauration sur place. Renseignements : [email protected], tél. 02 96 49 55 93, www.britagnia.com Plongée dans l’histoire. De 19 h à 20 h, au Carré ma- gique : conte de Nidal Qannari, Vilain. L’histoire de Julien, vic- time de la cruauté propre aux in- trigues tragiques de cour de ré- cré. De 19 h 30 à 20 h 30 et de 22 h 15 à 22 h 30, place Général- Leclerc : arts de la rue avec Woy Oyoy, musique klezmer. Rendez-vous pour un voyage au pays des musiques de l’est, à la fois nostalgique et festif. De 20 h 30 à 22 h, place Gé- néral-Leclerc : fest-noz avec Carré Manchot. Gilbert Le Pen- nec à la guitare, Yann-Loïc Joly à l’accordéon diatonique, Loïc Bléjean à l’uilleann pipes et Yan- nig Alory à la flûte. De 22 h 30 à 23 h 45, place Général-Leclerc : musique du monde avec Billy Bullock & The broken teeth, « un rock’n’roll qui pue des pieds et fout le bordel ». Les Tardives à Lannion Carré Manchot. Pour ceux qui suivent un peu la musique et la musique bre- tonne en particulier, Malo Car- vou et Bernard Bizien ne sont pas des inconnus. On les en- tend habituellement au sein des groupes Ozan trio, Jamie McMenemy 4 et Deus’ta. Malo Carvou (flûte traversière) et Bernard Bizien (guitare) offrent, dans ce concert, un répertoire de musique bretonne et swing musette, fruits de dix sept an- nées de complicité. Aux airs tra- ditionnels bretons viennent donc s’ajouter des reprises du célèbre accordéoniste belge Gus Viseur ou de Jo Privat. Malo a toujours aimé cette musique, son grand père jouait de l’accor- déon. Leur premier CD en duo est tout récemment sorti. Jeudi 11 août Malo Carvou et Bernard Bizien à Trégastel MUSIQUE BRETONNE À 18 h 30 en apéro concert (environ 45 minutes) et en concert à 22 h au café concert Toucouleur,Trégastel, tél. 02 96 23 46 26. Entrée gratuite, consommations majorées. Malo Carvou et Bernard Bizien. CONCERT Centre ville Lannion

Le folklore des insectes et autres petites bestioles L'abeilledanielgiraudon.weebly.com/uploads/3/1/6/3/3163761/26q-lt-110811.pdf · Gus Viseur ou de Jo Privat.Malo a toujours aimé

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Le monde des insectes est àla fois fascinant et com-plexe.Sans attendre les ex-

plications des scientifiques,l’imagination populaire a su don-ner des réponses aux nombreu-ses questions que l’on a pu seposer à leur sujet. On a cru pen-dant longtemps que la créationde l’univers était l’?uvreconjointe de Dieu et du Diable.Lorsque le premier donnait nais-sance à un être, un animal ouune chose généralement bons,le second cherchait à l’imitermais ne donnait vie qu’à unepâle imitation souvent caractéri-sée par sa méchanceté.Ce fut lecas par exemple avec l'abeille,gwenanenn, et la guêpe, gwes-pedenn.

Selon la légende, Dieu auraitmis les abeilles à l’abri d’une rû-che en paille pour affronter leurpremier hiver. Le diable, voulantsurpasser son adversaire, enavait construit une en glace,toute resplendissante.À l’arrivéedu printemps, cette dernièreavait évidemment fondu. En co-lère comme on l’imagine, lesguêpes, s'étaient répanduespartout dans la nature ets’étaient mises à jouer de l’aiguil-lon. Quant aux abeilles, ellesétaient restées bien au chaud

dans leur refuge où elles avaientpar la suite prospéré grâce aupouvoir qui leur avait été donnépar la grâce divine de produiredu miel.

Cependant, l’année suivante,elles s'étaient montrées subite-ment exigeantes envers le Créa-teur.Elles voulurent une nouvellehabitation en or. Elles demandè-rent aussi comme les guêpes lemoyen de faire mourir ceuxqu’elles piqueraient. Devant tantd'orgueil, Dieu avait calmé leursardeurs en disant : « Ne vo ketkont evel-se.C'hwi chomo en unti plouz ha pa grogfet ‘barzh andud,c'hwi an hini eo a varvo », çane se passera pas comme ça,vous vivrez dans une maison depaille et c'est vous qui mourrezquand vous piquerez les gens.

La société des abeilles esttrès réglementée, le rôle de cha-cune est bien défini. Elles viventsous la direction d’une reine.C’est elle qui entraîne son peu-ple à sa suite. En les observantbien, on peut par exemple, pré-

voir l'envol d'un nouvel essaim.Entre 4 et 8 jours avant leur dé-part, les abeilles se rassemblenten grappe à l'entrée de la ruche.On dit qu’elles font la barbe.L'envolée a lieu vers les dix heu-res (heure solaire) du matin.Pour en savoir plus long, EmileAllain nous a raconté commentPerrine Le Goff de Ploubezre al-lait le soir écouter ses abeilles te-nir conseil.Voici l'ultime dialoguequ'elle prétendait entendre. Lareine disait, paraît-il : Bout,bout,bout ! poussez, poussez. Uneautre répondait alors : Kuit, kuit,kuit, partez, partez, partez. Onpouvait s’attendre à les voir dé-coller le lendemain.

Les anciens avaient leurs as-tuces pour récupérer les es-saims. Dès que les abeillesavaient pris leur envol, ils fai-saient un vrai tintamarre en frap-pant sur un trépied, un fer à che-val ou des casseroles, avec uneclef ou un tisonnier, et criaient enbreton : « Barr, barr, barr / Dis-kennet d'an douar » essaim,essaim, essaim, descendez sur

terre. Bien évidemment, lesabeilles parlent breton en Trégor.Certains leur jetaient aussi despoignées de terre fraîchecomme pour simuler un orage.Cela les empêchait de monterplus haut. D’autres se plaçaientderrière l'essaim, un miroir enmain, pour faire des éclairs avecle soleil.En principe, elles ne tar-daient pas à se poser sur unebranche. Il fallait ensuite décro-cher la grappe d’insectes douce-ment avec une baguette et lefaire tomber dans un sac ou dansune ruche en-dessous.

Le mois de mai, était disait-on, le meilleur moment pour cap-turer un essaim car c’est le moisde Marie, le mois des fleurs :

Un hed gwenan savet e mizMaeA dal ur vuoc'h hag he leueHag unan savet e miz gouelYannA dal ur marc'h hag e zamm.Un essaim ramassé au mois demai,Vaut une vache et son veau.

Et un essaim ramassé au moisde juin Vaut un cheval et sa charge.

Les abeilles d’ailleursjouaient leur rôle dans les prévi-sions météorologiques. Sil'abondance des hannetons pré-sageait d'une bonne année deblé, ce n'était pas le cas avec lesabeilles.

Bloawezh c'hwiled,bloawez ed,Bloawezh gwenan ne vez ket.Année de hannetons, année de blé,Année d'abeilles, ce n'est pas.

Les gens de la campagnenous ont encore parlé d’un autrepronostic sur le temps. C’est unphénomène qu’ils ne constatentplus aujourd’hui. En été, au dé-but ou au beau milieu d’unechaude après-midi, ils enten-daient parfois un bourdonne-ment continu dans le ciel dont ilsne savaient dire l'origine. Ils l’ap-pelaient an bre-ton, an troñ. L’ex-pression consa-crée dans le Trégorétait : ‘Mañ an trôn oson, le trôn entonne sachanson, sa musique.Quand le bruit était à basse al-titude, c’était signe de pluie.Plus haut, c’était signe de beautemps : Izeleo an troñ,arri zo glavprestik. Uheleo an troñ,s e b l a n tamzer

vat,

Mais cette musique ve-nant du ciel ne pouvaitmanquer de faire travail-ler l’imagination populaire.Il fallait lui donner une ex-plication. Alors, on disaitque c’était le chant desâmes des morts qui er-raient dans l’immensité

céleste parce qu'on avait laisséla porte du paradis ouverte, cho-met oa digor dor ar baradoz.Pour cette même raison, d’au-tres entendaient chanter les an-ges : Klewet ‘vize an aelez o ka-nañ ‘barzh ar baradoz. En fait, ils’agissait bien de nos insectesbatifollant droit dans les cieux.

Daniel Giraudon

Le folklore des insectes et autres petites bestioles

L'abeilleCet été,Daniel Giraudon ins-crit ses pas dans ceux de lamunicipalité de Lannion,quia mis nos petits compa-gnons les insectes et autrespetites bestioles à l'honneurdans les rues, sur des pho-tos grand format. Décou-verte buissonnière des hô-tes plus ou moins discretsde Dame Nature. Cette se-maine, l'abeille.

■ Bien évidemment, les abeilles parlent breton en Trégor… (photo : ALD).

■ Selon la lé-gende, aussivrai que Dieu acréé les abeilles,c'est le Diablequi a créé lesguêpes.

Daniel Giraudon vient de pu-blier Le folklore des insecteset autres petites bestioles,aux éditions Yoran embanner.Professeur des universités debreton (émérite) à l'UBO etchercheur au Centre de re-cherche bretonne et celtique,il collabore à diverses revueset a publié de nombreux ou-vrages.

Le manoir de Kerandraou esten ébullition. Après plusieurssiècles d’absence, le seigneurdes lieux est de retour sur sesterres. Noble et puissant Mes-sire Henri Philippe de Coëtgou-reden, conseiller et ambassa-deur du Duc de Bretagne, orga-nise une grande fête dans lemanoir qu’il a fait bâtir en l’an degrâce 1390. Échappé des por-tes du temps, il est accompagnéde vaillants chevaliers, gentesdames et damoiseaux… Ilconvie petits et grands pour unesoirée inoubliable dans lesméandres de l’histoire.

Présentation du manoir deKerandraou, techniques decombats rapprochés au Moyen-âge, essais d’armes et armures

médiévales. Combats réels,spectacle équestre Les che-vaux de feu, barre et tunnel en-flammés et projection géantesur le manoir.

Les 11,12 et 13 aoûtNocturnes médiévales au manoir de Kerandraou

ANIMATIONS

Nocturnes deKerandraou les 11, 12et 13 août à 21 h àTroguéry. Possibilitéde restauration surplace.Renseignements :[email protected],tél. 02 96 49 55 93,www.britagnia.com

Plongée dans l’histoire.

De 19 h à 20 h,au Carré ma-gique : conte de Nidal Qannari,Vilain. L’histoire de Julien, vic-time de la cruauté propre aux in-trigues tragiques de cour de ré-cré.

De 19 h 30 à 20 h 30 et de 22h 15 à 22 h 30, place Général-Leclerc : arts de la rue avecWoy Oyoy, musique klezmer.Rendez-vous pour un voyageau pays des musiques de l’est, àla fois nostalgique et festif.

De 20 h 30 à 22 h, place Gé-néral-Leclerc : fest-noz avecCarré Manchot. Gilbert Le Pen-

nec à la guitare, Yann-Loïc Jolyà l’accordéon diatonique, LoïcBléjean à l’uilleann pipes et Yan-nig Alory à la flûte.

De 22 h 30 à 23 h 45, placeGénéral-Leclerc : musique dumonde avec Billy Bullock & Thebroken teeth, « un rock’n’roll quipue des pieds et fout le bordel ».

Les Tardives à Lannion

Carré Manchot.Pour ceux qui suivent un peu

la musique et la musique bre-tonne en particulier, Malo Car-vou et Bernard Bizien ne sontpas des inconnus. On les en-tend habituellement au sein desgroupes Ozan trio, JamieMcMenemy 4 et Deus’ta. MaloCarvou (flûte traversière) etBernard Bizien (guitare) offrent,dans ce concert, un répertoirede musique bretonne et swingmusette, fruits de dix sept an-nées de complicité. Aux airs tra-ditionnels bretons viennentdonc s’ajouter des reprises ducélèbre accordéoniste belgeGus Viseur ou de Jo Privat.Maloa toujours aimé cette musique,

son grand père jouait de l’accor-déon. Leur premier CD en duoest tout récemment sorti.

Jeudi 11 août

Malo Carvou et BernardBizien à Trégastel

MUSIQUE BRETONNE

À 18 h 30 en apéroconcert (environ 45minutes) et en concertà 22 h au café concertToucouleur,Trégastel,tél. 02 96 23 46 26.Entrée gratuite,consommationsmajorées.

Malo Carvou et Bernard Bizien.

CONCERT

Centre ville Lannion