Le Gallet

Le magazine des sapeurs sauveteurs de l’UIISC1Disponible sur www.uiisc1.fr n°139 novembre 2014

SOMMAIRE

MISSIONS- Mission aux Antilles- Débarquement en Provence- Jeux Equestres Mondiaux- GOLFF- Inondations dans le Gard

EXERCICE- POLMAR

CEREMONIES- Hommage dans les PO- Hommage à Nogent-le-Rotrou- Remise des casques d’intervention- Présentation au Drapeau- Citation aux Invalides

VISITES- Congrès départemental des Maires- Ministre de l’Intérieur en visite à l’UIISC1

ACTIVITES- Conférence le sport dans les tranchées- Congrès national des sapeurs-pompiers- Accueil des nouveaux arrivants- Acculturation- Soirée des arrivants

ACTIVITES SPORTIVES- Challenge régimentaire de foot- Tir pistolet- Cross à Margon- Tir à l’arc- Résultats du challenge régimentaire

EDITO

La période estivale fut comme chaque année une période très dense pour tous les sapeurs sauveteurs du régiment. La campagne de lutte contre les feux de forêts en Corse du sud a vu 5 sections feux de forêts du régiment intervenir pour cette mission de prévention et d’intervention.

D’autres missions furent menées cet été, avec la lutte contre le Chikungunya aux Antilles, les jeux équestres mondiaux en Normandie, le 70ème anniversaire du débarquement de Provence à Toulon et des inondations dans le Gard mi-octobre.

Plusieurs cérémonies d’hommage ont également eu lieu dans les Pyrénées orientales et à Nogent-le-Rotrou, avec en point d’orgue la cérémonie aux Invalides du 15 octobre où les ForMiSC ont été citées à l’ordre de l’armée.

Nous avons également accueilli le ministre de l’intérieur venu saluer les 30 sapeurs-sauveteurs du régiment avant leur départ en Guinée, où ils vont former pendant 9 semaines des unités de protection civile (UPC).

Enfin, bravo à la 2ème compagnie qui a remporté le « challenge » de sport régimentaire pour 2013-2014. Les activités s’enchaînent et c’est toujours une immense fierté de commander ce régiment où chacun s’investit avec professionnalisme et enthousiasme.

Colonel Rémi CHASSAING,chef de corps de l’UIISC1.

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Mission aux AntillesDu 09 au 31 juillet 2014,10 sapeurs-sauveteurs des Kodaly 34 ont formé deux détachements mixtes de 16 personnels, commandés par des pompiers territoriaux afin de renforcer les équipes des SDIS de Guadeloupe et Martinique dans la lutte anti vectorielle.

La mission principale de ces détachements était de détecter les gîtes larvaires et faire évacuer l’eau stagnante en parties hautes et inaccessibles des établissements de santé et des EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), dans un but de limiter la prolifération du moustique « aedes aegypti », qui transmet par piqûre le Chikungunya, la maladie de « l’homme courbé ».

Cette mission a permis d’échanger différents savoirs faire avec les sapeurs-pompiers du SDIS qualifiés GRIMP (groupes de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) et de travailler

avec les sapeurs-pompiers et les associations locales.Le séjour s’est bien passé dans l’ensemble et les horaires de travail très matinaux ont permis aux deux détachements de découvrir les deux îles des Antilles.

SCH FRASCANI

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Débarquement en Provence

Jeux Equestres Mondiaux

Du 13 au 15 août 2014, les cérémonies commémoratives du 70ème anniversaire du débarquement en Provence se sont tenues dans la région de Toulon.L’Unité d’Instruction et d’Intervention de la Sécurité Civile n°1 a ainsi participé aux différents dispositifs de sécurité NRBC préventifs et de secours mis en place au profit de ces cérémonies officielles qui avaient lieu au Mont Faron.

Dans le cadre de la 7°édition des Jeux Equestres Mondiaux (JEM) qui s’est déroulée en Normandie du 23 août au 07 septembre 2014, l’UIISC1 a été désignée pour participer au dispositif préventif déployé par le DCI-IT pour la sécurisation de la cérémonie d’ouverture. Cette cérémonie, présidée par le premier ministre, a réuni près de 20 000 spectateurs. Articulée autour de trois modules opérationnels, la section K34, appuyée par deux personnels du Groupe Analyse et Identification (GAI), a reçu pour mission la sécurisation du site d’accueil des JEM avant d’assurer la protection des autorités pendant la cérémonie d’ouverture.

Pour ce faire, un module CHERCHEUR, pleinement intégré dans le DCI-IT, a participé aux opérations de sécurisation de la tribune d’honneur, des salons VIP, ainsi que des itinéraires des cortèges officiels. Le Module d’Appui Technologique et d’Extraction Rapide d’Autorités (MATERA) a été pré positionné dans la foulée, et pendant toute la durée de la cérémonie, afin d’être en mesure d’intervenir, en urgence, dans le cadre d’une extraction et d’une décontamination éventuelle de l’autorité désignée. Enfin, les personnels du GAI, en appui des opérations de sécurisation, puis du MATERA, ont été pré positionnés afin d’être en mesure de conduire des analyses et d’identifier en urgence des composés NRBC.

Cette mission marque, une nouvelle fois, la complémentarité d’emploi des sections d’intervention en risques technologiques et des équipes du GAI, ainsi que l’interopérabilité entre les « équipes d’intervention techno » de l’unité et les équipes de la Force d’Intervention de la Police Nationale avec lesquelles elles travaillent régulièrement de concert.

Section K34

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GOLFF 2014Comme chaque été, la campagne GOLFF (Groupement Organique de Lutte contre les Feux de Forêts) débute fin juin. L’ensemble des moyens nationaux de la Sécurité Civile se mobilise pour renforcer l’action des sapeurs-pompiers territoriaux dans la lutte contre les feux de forêts. Ce sont près de 200 militaires de l’UIISC1 qui sont projetés sur l’Ile de beauté afin d’effectuer les missions de prévention et de lutte contre les feux de forêts en corse du sud durant 3 mois.

Le détachement se compose de 5 sections feux de forêts et son soutien, soit 50 véhicules. Il est sous les ordres du capitaine Christophe CARRIER, commandant d’unité de la 2ème compagnie d’intervention.

Le chef de corps, accompagné entre autres du lieutenant-colonel Vincent TISSIER, chef du Bureau Opérations-Instruction, du président des sous-officiers et du président des engagés et volontaires, a rendu visite aux sections en Corse du sud à la fin du mois d’août.

La section basée à Solenzara a reçu quant à elle, la visite du colonel CORNEFERT, commandant les formations militaires de la sécurité civile. (photo ci-contre)

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GOLFF 2014Seuls les feux supérieurs à1 hectare sont mentionnés :

- 03 juillet : K22 engagée sur feu à Rocca-Pina d’une surface d’1 Ha. - 22 juillet : K12 engagée sur feu à Biguglia d’une surface de 10 Ha. - 15 août : K11 engagée sur un départ de feu à Solenzara d’une surface de 25 Ha. - 21 août : K22/K71/K2 engagés sur un départ de feu à Mola d’une surface de 3 Ha.- 27 août : K11/K2 engagés sur un départ de feu à Lecci d’une surface de 1,7 Ha.- 02 septembre : K21 engagée sur feu à Cognocoli d’une surface de 3 Ha.

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Inondations dans le Gard

Exercice POLMAR

Du vendredi 10 au jeudi 14 octobre 2014, le capitaine Sébastien LAURENT a pris le commandement d’un détachement composé des sections K11, K12 et K43, soutenues par des éléments MEC/RAV/SAN de l’unité pour faire face à un épisode cévenol dans les environs de Bagnols sur Cèze. Après plus de 1000 kilomètres de route, la première partie de la mission a d’abord été préventive avec principalement des reconnaissances de secteur et des surveillances du niveau des cours d’eau secondaires.

Ce n’est qu’après des pluies diluviennes tombées dans la nuit du 12 au 13 octobre que l’ensemble du détachement s’est réarticulé dans les environs du secteur de La Calmette pour effectuer des actions d’aide à la population.C’est ainsi que les sections ont pu mettre en œuvre leur dynamisme, leurs matériels et leurs savoir-faire au profit des sinistrés afin que ceux-ci retrouvent une situation presque normale.

Ce fut une très bonne mission avec le sentiment d’avoir été utile et le sourire de la population comme remerciement à notre action le prouve.

ADJ LEFORT

Les 22 et 23 septembre 2014, la section KODALY 34 s’est rendue à PORBAIL dans la Manche (50) pour un exercice POLMAR /TERRE organisé par le CEDRE (centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur la pollution accidentelle des eaux), le CEREMA (centre d’étude de d’expertise sur les risques d’environnement, la mobilité et l’aménagement) et la subdivision phares, balises et POLMAR du Havre.Dans un premier temps, les sapeurs sauveteurs ont eu une information sur le cadre réglementaire du plan POLMAR / TERRE et dans un second temps ils ont pu mettre en œuvre différents matériels sur le bord de la plage (pompe de relevage, lance à impact, bâche de récupération autoportante, karcher…), confectionner un barrage de fortune et mettre en place l’organisation d’un chantier de dépollution (SAS entrée / sortie, zone de stockage, zone de déshabillage). Ces deux jours ont permis de travailler et de mettre en commun nos savoirs faires techniques avec les agents des services techniques des communes de la Manche et d’échanger avec les élus. SCH FRASCANI

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Cérémonie d’hommage dans les PO

Cérémonie d’hommage

Remise de casques

Le mardi 12 août 2014, une délégation du régiment sous les ordres du CBA AVENEL, était présente dans les Pyrénées-Orientales pour la cérémonie d’hommage aux militaires de l’unité morts en service. Un hommage a été rendu dans un premier temps au SAP Xavier LACRIQUE sur la commune de Bages, suivi d’un hommage au CPL David OILLIC et au SAP Gaël COUSSEAU sur la commune de Port-Vendres.

Le vendredi 19 septembre 2014, a eu lieu une cérémonie en hommage aux morts de l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°1, qu’ils soient décédés en service ou non. Après un office religieux en l’Eglise de Notre-Dame, les sapeurs sauveteurs ainsi que les familles des défunts ont rejoint le cimetière afin de se recueillir auprès du sapeur sauveteur Xavier LACRIQUE, mort en service en1987, du médecin des armées Christian DUBOIS, mort en service en 1989, de l’adjudant-chef Laurent VERGNAUD décédé en 2010 et du colonel Christophe RENOU décédé en 2011.

La cérémonie de remise de casques d’intervention « Gallet » aux VDAT du contingent d’août 2014, s’est déroulée au Maquis de Plainville le 26 septembre. Afin de parfaire leur formation initiale, les jeunes recrues rejoindront ensuite les unités de Brignoles et Corté pour six semaines d’instruction sur les risques technologiques et naturels.

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Présentation au Drapeau

Cérémonie aux Invalides

Les volontaires l’armée de Terre du contingent d’avril 2014 ont été présentés au drapeau du 1er RIISC le vendredi 26 septembre 2014. Cette cérémonie a été également l’occasion de remettre des décorations : le sergent Marc-Antoine QUIENE ainsi que les caporaux-chefs Tony CHOUTEAU et Arnaud MERTENS ont reçu la médaille de la défense nationale échelon « argent ». Le Capitaine Sébastien LAURENT a quant à lui reçu la médaille de bronze de la sécurité intérieure.

Les Formations Militaires de la Sécurité Civile citées à l’ordre de l’armée par le ministre de la Défense

La remise de cette citation s’est déroulée le 15 octobre, dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides à Paris. Présidée par le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, du général de corps d’armée Hervé Charpentier, gouverneur militaire de Paris et du préfet Laurent Prévost, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, cette cérémonie est l’hommage de toute une nation à l’ensemble des actions des UIISC, à leur «détermination et leur esprit de sacrifice dans l’accomplissement d’une mission exigeante». A cette occasion, une dizaine de sapeurs sauveteurs a été décorée par le ministre de l’Intérieur et le chef d’Etat major de l’armée de Terre.70 sapeurs sauveteurs de l’UIISC1 étaient donc présents sur les rangs de cette cérémonie avec la garde au drapeau.

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Congrès des Maires

Visite du ministre de l’Intérieur

À l’occasion de leur congrès annuel, les Maires et les Présidents d’EPCI (établissement public de coopération intercommunale) d’Eure-et-Loir ont été accueillis le 11 octobre à l’unité. Merci au cercle mixte pour la prestation assurée aux 350 invités.

A l’occasion du départ du détachement chargé de former les unités de protection civile guinéennes, Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur, est venu rendre visite aux sapeurs sauveteurs de l’UIISC1.

Une formation de spécialité initiale (FSI) des UPC guinéennes (Unités de Protection Civile) se déroule du 26 octobre au 22 décembre 2014 au camp de KAFILIYAH (près de BOFFA, situé à 150 km au nord-ouest de CONAKRY). Elle est réalisée par une section (30 sapeurs sauveteurs) de l’UIISC 1, nommée « Nimba ».

Chaque UPC compte 100 hommes. A l’issue de leur formation elles seront capables d’intervenir au profit de la population guinéenne en toute autonomie pour faire face à des situations catastrophiques.

L’épidémie d’Ébola qui touche le pays a poussé la coopération française en accord avec les autorités guinéennes à réorienter une partie de la formation. Il s’agit de permettre aux UPC, à la fin de leur cycle d’instruction, de rejoindre le dispositif de lutte anti-Ébola en appui des structures médicales déjà présentes sur le terrain, pour assurer 3 types de missions : appui logistique, transport de malades, sensibilisation des populations.

L’objectif de ces 9 semaines est de former la protection civile guinéenne dans 8 domaines : sauvetage aquatique, sauvetage-déblaiement, feu de brousse, secourisme, ouverture d’itinéraire, manœuvres de sauvetage et vie en campagne. Au vu du contexte actuel en Guinée, les UPC seront sensibilisées au risque biologique qui est un des domaines de compétence des sapeurs sauveteurs.

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Le sport en 1914

Acculturation

Congrès des SPDans le cadre de la commémoration du centenanire de la guerre 1914-1918, une conférence évoquant le sport dans les tranchées et présentée par M. Michel MERCKEL, s’est déroulée le 18 septembre 2014 à la salle Simone Signoret.

Dans le cadre du stage d’acculturation 2014, l’UIISC1 a accueilli du 10 au 12 septembre 2014 le colonel CORNEFERT, commandant les formations militaires de la sécurité civile, les officiers et sous-officiers nouvellement affectés dans les ForMiSC. L’objectif de ce stage était de leur faire acquérir les connaissances de bases relatives aux spécificités de l’environnement dans lequel évoluent les ForMiSC.

La cellule recrutement de l'unité s'est rendue au 121ème Congrès des sapeurs-pompiers à AVIGNON, sur le stand de la DGSCGC.Mission, aller à la rencontre des JSP, pompiers volontaires, lycéen en Bac pro-sécurité prévention ou non ...

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Soirée des arrivants

Nouveaux arrivants- LCL TISSIER Chef BOI- CBA GIRARDOT BOI OPS- CNE TEFFO Directeur DAF- LTN MAAS CDS K14- LTN ROCCIA CDS K24- LTN SPIESS CDS K34- MAJ HIERONYMUS Chancellier- ADC GUILLARD Instruction- ADC HEAFALA Prévention- ADJ DEISS DAF- ADJ LORANT Casernement- SCH BLOT SMU- SCH HARBEBY Cercle- SCH PATRAC RH 3ème cie- SGT BAUER BML PL- SGT BODICHON Instruction- SGT BONHOURE DAF- SGT KHALDI DAF- SGT MARBOEUF HCCA- CC1 CANTALUPI BDS- CC1 GUENESCHEAU BDS- CCH ABELARD SMU- CCH BROTHERS HCCA- CCH COUALAN DRH- CCH MAQUART MNS- CCH MASSIQUET Instruction- CPL ETCHEBARNE Casernement- CPL GERALDES BML- CPL NORONHA DAF- 1CL LEJEUNE Cercle

Afin de marquer la fin de la période estivale et d’accueillir les nouveaux arrivants et leurs familles, l’UIISC1 a organisé un cocktail de rentrée le jeudi 09 octobre 2014 à 19h00, au quartier Sully. Merci à tout le personnel du cercle mixte pour la qualité du service. Au préalable, l’UIISC1 a organisé un petit déjeuner en salle d’honneur dans le cadre de l’accueil du personnel nouvellement affecté au régiment, le lundi 04 août 2014.

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Challenge régimentaire de Foot

Cross à Margon : 7 km

Le Bureau des Sports a organisé le 18 septembre 2014 un challenge régimentaire de football.La 4ème cie sort vainqueur de ce challenge auquel l’équipe de l’ASL Foot féminin a participé.

Classement individuel sénior :

1er : 1CL ROY en 22’58s (4°cie)2ème : 1CL BELLUCCI en 23’32s (4°cie)3ème : 1CL SINIONGUE en 23’35s (1°cie)

Classement individuel féminin :

1ère : CCH ALZON en 28’00s (4°cie)2ème : 1CL PATIN en 30’20s (4°cie)3ème : CCH LABRUYERE en 30’50s (21°cie)

Classement individuel vétéran :

1er : ADC FERREIRA-VARELA en 23’55s (2°cie)2ème : CCH WOLFERSPERGER en 29’36s (3°cie)3ème : LCL TISSIER en 29’59s (4°cie)

Classement individuel vétéran 2 :

1er : CNE HURET en 35’39s (4°cie)2ème : MAJ DANGEON en 41’04s (21°cie)3ème : LCL LANCRY en 41’58s (21°cie)

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Championnat de France de tir pistolet

Tir à l’arc en salle

Résultats du challenge régimentaire2013-2014

Le 28 et 29 juin 2014, à Chatenoy-le-Royal (71), s’est déroulé le championnat de France de tir pistolet air comprimé 10 mètres UFOLEP (Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique). L’Adjudant-chef Dominique ELOY avec l’équipe de tir de la Percheronne est devenu vice champion de France en 2ème division et vice champion de France en catégorie excellence.

Le tir en salle est une discipline internationale. Il se déroule dans un lieu couvert à 18 mètres pendant la saison d’hiver.

Pour les arcs à poulies, les blasons sont de type trispots, c’est à dire 3 blasons alignés verticalement ou en triangle où l’on ne tire qu’une seule flèche et où la zone de score va de 6 à 10 points. Les compétitions se déroulent sur 2 x 10 volées de 3 flèches en 2 minutes maximum par volée. Le score maximum est de 600 points. Le centre (10 points) mesure 2 cm de diamètre.

En fonction de l’âge de l’archer, il existe différentes catégories et la taille des blasons n’est plus la même.

Lors de la compétition du dimanche 26 octobre à Coulaines le brigadier-chef Jérôme GUERIN a terminé à la deuxième place en catégorie senior arc à poulies avec 557 points sur 600 (280 à la première série et 277 à la deuxième). Cette compétition entre en jeu dans le classement de la ligue Pays de la Loire pour le national.

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Guerre 1914-1918 : la guerre du mouvementLe chef d’état-major allemand Helmut von Moltke applique le plan Schlieffen. Le 4 août 2014, l’Allemagne envahit la Belgique et le Luxembourg. L'armée allemande lance une attaque éclair à partir de la région d'Aix-la-Chapelle, mais rencontre une résistance acharnée de l'armée belge de campagne qui manœuvre en s'appuyant sur les forts bâtis en avant de Liège. Le roi Albert Ier lance un appel à la France et au Royaume-Uni en vertu du traité par lequel les garants de l'indépendance de la Belgique sont tenus de défendre celle-ci. (photo ci-dessous) La France répond immédiatement à cet appel par un vote du parlement décidé à respecter le traité de 1831, d'autant plus que l'entrée de l'armée française en Belgique paraît éloigner du territoire français les ravages de la guerre. Les autorités de Londres aussi décident de s'engager sur le continent devant le refus allemand de retirer ses troupes de Belgique et devant la résistance de l'armée

belge qui met fin aux craintes de voir le corps expéditionnaire britannique isolé face à une armée allemande en surnombre.

Aux motifs stratégiques s'ajoutent bientôt des raisons humanitaires pour justifier l'intervention contre l'Allemagne. Les dévastations et

les crimes de guerre s'étendent au nord de la France et la cathédrale de Reims est gravement atteinte par l'artillerie allemande, ce qui suscite l'indignation de l'opinion publique jusqu'aux États-Unis. Car ces faits parviennent à l'étranger par des témoins neutres présents en Belgique, simples résidents, journalistes, membres du corps diplomatique. Des rapports ultérieurs impartiaux feront la part entre les accusations et la réalité tout en devant admettre la violence des troupes allemandes qui se justifient de leurs agissements contre les civils en invoquant des agressions (souvent imaginaires) de ceux-ci, ce qui est contraire aux lois de la guerre.

Le 8 août, les troupes françaises entrent à Mulhouse, qui tombe à nouveau aux mains des Allemands deux jours plus tard. La percée en Lorraine, suivant le plan XVII, est un échec pour la France (bataille de Lorraine des 19-20 août, où les Français comptent plus de 20 000 pertes en deux jours) et les IIIe et IVe Armées françaises se replient derrière la Meuse. Le 20 août, les troupes allemandes entrent à Bruxelles. Le 23 août, les Allemands forcent au recul la Ve Armée française lors de la bataille de Charleroi et le Corps expéditionnaire britannique à la bataille de Mons. Sur toute la ligne de front belge, les Alliés reculent. Le plan Schlieffen se déroule selon les prévisions.

Les troupes britanniques, dirigées par le général French, et la Ve Armée française commandée par le général Charles Lanrezac se replient précipitamment vers l'Aisne, puis vers la Marne. Cette retraite est ponctuée par deux batailles d'arrêt, la bataille du Cateau entre les troupes britanniques et la Ire

Armée allemande, la bataille de Guise entre les troupes françaises et les Ire et IIe Armées allemandes. Les troupes alliées sont poursuivies par trois armées allemandes qui franchissent la Marne, mais ne peuvent isoler l’aile gauche franco-britannique. Joffre, général en chef de l’armée française, organise le renforcement de ses troupes vers l’ouest pour éviter le débordement et l’encerclement de ses armées. L’attaque de la capitale semble imminente : c’est pourquoi du 29 août au 2 septembre, le gouvernement français quitte Paris et s’installe à Bordeaux, laissant la capitale sous le gouvernement militaire du

général Gallieni. Le gouvernement civil exige des militaires que la capitale soit défendue et constitue une armée pour défendre Paris. Mais le but principal des Allemands n’est pas Paris, mais l'encerclement et la destruction de l'armée française. Aussi pivotent-ils, toujours conformément au plan Schlieffen, en direction du sud-est pour acculer l'armée française vers les Vosges et la Suisse dans un mouvement en « coup de faux ». Le 4 septembre, l’armée allemande occupe Reims. Mais 150 000 soldats allemands et une importante artillerie sont retenus en Belgique par le siège de la place forte d'Anvers venant après la résistance des forts de Liège et la victoire belge sur la Jette, lors de la bataille de Haelen. De ce fait, l'armée allemande ne peut protéger ses flancs faute d'effectifs

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Guerre 1914-1918 : la guerre du mouvement

suffisants. Bien que le rapport de force global sur tous les fronts soit en faveur des Allemands, Galliéni et Joffre saisissent l’occasion de renverser la situation en attaquant du fort au faible dans le secteur particulier de l'Ourcq, où ils peuvent tomber sur les arrières de la 1re armée allemande en pleine progression, dont la sécurité de flanc n'est assurée que par trois divisions. La 6e armée française, protégeant Paris, part à l’attaque le 5 septembre vers l'Ourcq, renforcée par des unités enlevées au front de Lorraine ou venues des colonies ; c'est alors qu'une brigade d'infanterie est transportée de Paris au front grâce à la réquisition de taxis parisiens par le général Gallieni, gouverneur militaire de la capitale. Les Français et les Anglais s'arrêtent le lendemain sur un front allant de Bar-le-Duc à la Seine-et-Marne, puis lancent une contre-offensive générale. Son succès est limité toutefois par l'épuisement des soldats et les pertes dramatiques en hommes, particulièrement en cadres (dans certaines unités françaises, les deux tiers des officiers ont été mis hors de combat en un mois). C’est la Première victoire de la Marne (6-9 septembre). Tout d'abord, les troupes allemandes tiennent bon pendant 4 jours face à la contre-attaque française, mais doivent finalement reculer de 40 à 80 km, en abandonnant quantités de prisonniers et de matériels. Elles se replient sur l’Aisne puis réussissent à se fixer en s'appuyant sur les massifs de l’Argonne, notamment au Chemin des Dames. C'est l’échec du plan Schlieffen. En conséquence, l'empereur d'Allemagne renvoie le général en chef allemand Von Molkte et le remplace par Erich von Falkenhayn le 14 septembre.

Le 5 octobre, le conflit connaît ses premiers duels aériens près de Reims où un biplace Aviatik allemand est abattu à la mitrailleuse par un biplace Voisin des aviateurs français Frantz (pilote) et Quénault (mécanicien-mitrailleur).

La course à la mer

Au nord-ouest du front, le 19 octobre, la « course à la mer » débute entre les armées allemande, française, britannique et belge. Il s'agit pour les alliés de s'installer en premiers à la mer pour interdire les ports de Dunkerque, de Boulogne-sur-Mer et de Calais que les Allemands cherchent à atteindre pour couper les Anglais de leurs bases d’approvisionnement et ainsi les contraindre à se rendre. Mais, après leur victoire à la bataille de Haelen, les Belges qui ont soutenu un siège d'un mois à Anvers, sont parvenus à rejoindre les franco-anglais en Flandre. Les Allemands veulent s'emparer des ports de la côte et lancent leurs attaques dans la région de l’Yser. Or, à ce moment, les alliés installent les premières tranchées de la guerre. Dans le terrain spongieux d'une plaine maritime, elles ne sont pas creusées, mais érigées par l'érection de digues et l'entassement de dizaines de milliers de sacs de terre. À l'abri derrière ce rempart, auquel s'ajoute le remblai d'une ligne de chemin de fer, les Belges peuvent tenir les Allemands en respect. L'armée française fait la liaison entre les Anglais et les Belges avec, notamment, les fusiliers marins du contre-amiral Pierre Alexis Ronarc'h. Les trois armées étant réunies forment un ensemble dense sur un front restreint. Les risques inhérents aux mouvements d'armées des

mois précédents ont disparu. Au lieu de la situation défavorable des premiers mois de guerre, lorsque les alliés manœuvraient dans une coordination improvisée en face d'armées allemandes supérieures en nombre, en puissance de feu et en homogénéité, on se trouve, pour la première fois depuis le début de la guerre, dans des positions favorables face aux Allemands.Les Belges et les Anglais acceptent d'unir leurs états-majors à ceux des Français pour l'application d'une tactique commune sous l'autorité du général Joffre. Le 27 octobre, les Allemands lancent une vaste offensive en Belgique déclenchée au nord, à l’est et au sud d’Ypres. Pour augmenter l'effectif des combattants l'état-major allemand lance à l'assaut neuf divisions de la réserve de remplacement composée de très jeunes gens en cours de formation. Leur inexpérience, ainsi que la tactique des assauts en masse entraînent des pertes énormes qui font surnommer ces opérations le massacre des innocents

La « mêlée des Flandres » inaugure la fin de la guerre de mouvement et des combats à découvert sur le front occidental. À la fin de 1914, les deux camps ont amélioré les premières tranchées du début de la bataille des Flandres. Elles constituent une ligne de défense qui s'étend sur près de 800 km, de la mer du nord à la frontière suisse. C'est le début d'un mode de guerre qui va caractériser les années qui vont suivre durant lesquelles la guerre de mouvement va perdurer malgré les offensives de rupture des deux camps avec leurs hécatombes.

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Note de la rédacPour la parution de vos articles, photos ou informations, n’hésitez pas à contacter la

cellule com !

[ poste 46 69 ] www.uiisc1.fr

Conception : LTN GAIGNIER. Rédaction : LTN GAIGNIER, CCH MARTIN, CPL PIERRON.

Photos : LTN GAIGNIER, CCH MARTIN, CCH BOULOGNE, CPL PIERRON.

Prochains RDV• 05/12 : présentation au Drapeau• 09/12 : cross de Sainte Barbe• 11 et 12/12 : Sainte Barbe• 17/12 : arbre de Noël• 24/12 : cocktaïl de Noël

AvancementOnt été promus à compter du 1er juillet au grade d’adjudant, les sergents-chefs Jérôme BATAILLE et Mickaëlle BENAZETH.

A été promu à compter du 1er octobre au grade de lieutenant-colonel, le commandant David GUENANTEN.

Musée du Génie

PROVERBE

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée [...] La puissance de bien juger, et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens,

ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes »

René DESCARTES1596-1650

Du 29 septembre au 3 octobre le régiment a ren-forcé le musée du Génie par l’envoi de deux person-nels, les caporaux Jérémie BELLONCLE et Romain PASCAL. Ce renforcement s’inscrit dans le cadre du soutien des régiments de l’arme au musée du Génie.En plus des missions habituelles (accueil du public, entretiens des locaux, organisation des réserves, par-ticipation aux visites guidées…), des aménagements ont été apportés pour redynamiser l’espace théma-tique « secourir » resté pauvre depuis l’inauguration du musée en 2009. Ainsi après une réflexion avec l’association du musée et le bureau culture d’arme de l’Ecole, des matériels présents dans les réserves ont été mis en valeur dans une vitrine avec un cartel les expliquant succinctement. Un diorama présen-tant des moyens feux de forêt à destination du jeune public a été réalisé grâce aux dons de 3 répliques miniatures (un canadair, un CCF 6000 NG et un 14500) par le régiment.

CPL BELLONCLE

Photo : service communication de l’EG

Bienvenue à la petite Clémence, dans le foyer du CNE PEUCELLE le 26 septembre 2014.

Bienvenue au petit Louis, dans le foyer des ADJ CASAGRANDE et MOAKLER, le 6 octobre 2014.

Bienvenue à la petite Ambre, dans le foyer du SCH LIZIARD, le 18 octobre 2014.

Heureux évènements

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