4
A la sortie de ce deuxième numéro de PMBULL’, nous tenions à vous remercier pour l’écho très favorable que nous avons reçu pour le premier numéro. Merci encore pour votre enthousiasme et votre curiosité. Aujourd’hui, le vétérinaire n’est plus seulement le « Docteur des animaux », il doit aussi avoir un avis éclairé sur la zootechnie, la gestion des stress en élevage et sur les mesures de biosécurité indispensables pour optimiser les conditions sanitaires de l’éle- vage. Il doit être en mesure d’apporter à l’éleveur un conseil pertinent pour l’aider à résoudre ses problèmes et améliorer ses résultats. Dans ce numéro, nous avons souhaité mettre en avant un programme de formations destinées aux éleveurs pour leur permettre de se per- fectionner et d’échanger avec les vétérinaires du Réseau Cristal sur des sujets d’avenir pour la filière. Ainsi, les premières réunions seront dédiées à la réalisation des autopsies en élevage et sur les traitements alternatifs. Le programme des formations disponibles sera présenté dans chaque numéro. Vous pouvez aussi contacter votre cabinet vété- rinaire pour avoir les renseignements sur ces formations (places dis- ponibles, date et lieu). Des rencontres comme la Journée Accouvage permettent aux dif- férents intervenants de la filière de progresser ensemble sur les nou- velles pathologies et de trouver des solutions en partenariat. Convaincus que la qualité des interventions en élevage est un fac- teur-clé de réussite, le Réseau Cristal s’est investi à différents niveaux notamment celui du ramassage des volailles. Après l’hiver vient le printemps et le retour des nuisibles et en par- ticulier les mouches. Les stratégies de lutte contre les insectes com- mencent dès le début du printemps. La pathologie avicole n’est pas en reste avec un article sur un cas de laryngotrachéite en chapons et un point sur l’Ornithobactérium en 2012, une pathologie très présente en dinde en ce début d’année. En espérant que vous prendrez plaisir à lire ce nouveau numéro et que les articles que nous vous proposons vous permettront d’enrichir vos échanges avec vos partenaires du Réseau Cristal. Arnaud BALLOT MC VET Conseil LA UNE Le Groupe Cristal s’investit dans l’accompagnement des équipes de ramassage - Page 2 INTERVIEW LABO79 devient FILI@VET et renforce ses équipes - Page 2 Déménagement près de Vendôme pour MC VET CONSEIL - Page 2 INSECTICIDES Et si vous preniez la mouche….. - Page 2 FORMATION Le Réseau Cristal accompagne les éleveurs tout au long de l’année - Page 3 SUR LE TERRAIN La laryngo-trachéite infectieuse sur un lot de chapons certifiés - Page 3 COIN DU LABO L’inhibition de l’hémagglutination (IHA) : un outil diagnos- tique performant ! - Page 3 COIN DES COLLECTIONNEURS Les volailles d’ornement - Page 4 DISSECTION Ornithobacterium rhinotracheale - Page 4 Un métier difficile au coeur de nos filières. Suite page 2 Le Groupe Cristal s’investit dans l’accompagnement des équipes de ramassage des volailles ACTUALITES Le Réseau Cristal impliqué dans la filière Gallus Repro Doué la Fontaine (49) - Le 20 novembre 2012 FORMATION Le Réseau Cristal accompagne les éleveurs tout au long de l’année Tout bouge : les normes, les performances, les marchés, les investissements, la qualité, les demandes du consommateur.. La formation nous permet d’accompagner toutes ces évolutions. Vous trouverez dans ce numé- ro la liste de tous les programmes préparés et élaborés pour vous et avec vous. Suite page 3 Le 20 Novembre 2012 sur le site de Bio Parc de Doué La Fontaine, les vétérinaires spécialisés dans l’accouvage et la repro ont orga- nisé une réunion d’information sur les sujets d’actualité en production Gallus repro et accouvage. Un très large auditoire regroupant une cinquantaine d’invités (techni- ciens et responsables couvoirs) sur tout le territoire a suivi, avec grand intérêt, les derniers travaux et les avancées thérapeutiques et pré- ventives sur les infections à Réovi- rus du poulet et les colibacilloses. Parmi les intervenants : Thierry MAUVISSEAU (Vétérinaire Labo- vet Conseil - Les Essarts / 85) a rappelé, en réovirose, toutes les formes cliniques observées, les lésions caractéristiques et les conséquences économiques (poulets standards, poulets label, chapons) ; Michaël HESS (Profes- seur à l’Université Vétérinaire de Vienne en Autriche – spécialiste mondialement reconnu sur ses tra- vaux en Réovirus) a pu, suite aux divers prélèvements envoyés par le Réseau Cristal en production pou- lets de chair, les identifier par PCR. Grâce aux techniques géno- miques, il a pu corréler ou non les isolements aux souches vaccinales et tracer une carte épidémiologique de l’infection. Les facteurs de trans- mission, lorsqu’ils existent, et les meilleures prophylaxies ont pu être ainsi mieux appréciés. Il a pu mettre en évidence l’arrivée de nouvelles souches et l’étape suivante sera de connaître l’activité des vaccins et leur degré de protection. Hervé LE GALLUDEC (Respon- sable Aviaire Europe du laboratoire Pfizer) a présenté le nouveau vac- cin anti-colibacillaire vivant à un jour (largement utilisé aux USA) et ses effets positifs sur la diminu- tion de la pression colibacillaire en ponte et chair avec des améliora- tions de performances (mortalité, taux de ponte …) dans les pays qui l’utilisent. L’intérêt est la possi- bilité de l’administrer en nébulisa- tion en début de période d’élevage (nous ne manquerons pas de vous informer des premiers résultats en cours). La matinée s’est conclue avec Laurent DEFFREIX (Vétérinaire BIO’VET Santé Animale - Amou / 40) par la présentation d’un protocole de démarche Qualité, véritable assurance pour le bon déroulement des chantiers de vac- cination en élevage (système Injex- pert) à l’image des certifications et accréditations diverses. Il s’agirait pour le client d’une démarche de progrès et de validation de l’acte vaccinal dont la bonne application est considérable pour la réussite d’un lot de volailles. Après un déjeuner convivial per- mettant la poursuite des échanges, la réunion s’est prolongée par la visite du parc, guidée par son vété- rinaire, et plus particulièrement de la volière où évoluent en liberté les plus beaux psittacidés et autres vo- latiles remarquables adaptés à nos climats. Source : Benoît LEVRIER - Labovet Conseil. EDITO

Le Groupe Cristal s’investit dans l’accompagnement … 2 Mars 2013.pdf · 2012, une pathologie très présente en dinde en ce début d’année. En espérant que vous prendrez

Embed Size (px)

Citation preview

A la sortie de ce deuxième numéro de PMBULL’, nous tenions à vous remercier pour l’écho très favorable que nous avons reçu pour le premier numéro. Merci encore pour votre enthousiasme et votre curiosité. Aujourd’hui, le vétérinaire n’est plus seulement le « Docteur des animaux », il doit aussi avoir un avis éclairé sur la zootechnie, la gestion des stress en élevage et sur les mesures de biosécurité indispensables pour optimiser les conditions sanitaires de l’éle-vage. Il doit être en mesure d’apporter à l’éleveur un conseil pertinent pour l’aider à résoudre ses problèmes et améliorer ses résultats.

Dans ce numéro, nous avons souhaité mettre en avant un programme de formations destinées aux éleveurs pour leur permettre de se per-fectionner et d’échanger avec les vétérinaires du Réseau Cristal sur des sujets d’avenir pour la filière. Ainsi, les premières réunions seront dédiées à la réalisation des autopsies en élevage et sur les traitements alternatifs. Le programme des formations disponibles sera présenté dans chaque numéro. Vous pouvez aussi contacter votre cabinet vété-rinaire pour avoir les renseignements sur ces formations (places dis-ponibles, date et lieu).

Des rencontres comme la Journée Accouvage permettent aux dif-férents intervenants de la filière de progresser ensemble sur les nou-velles pathologies et de trouver des solutions en partenariat.

Convaincus que la qualité des interventions en élevage est un fac-teur-clé de réussite, le Réseau Cristal s’est investi à différents niveaux notamment celui du ramassage des volailles.

Après l’hiver vient le printemps et le retour des nuisibles et en par-ticulier les mouches. Les stratégies de lutte contre les insectes com-mencent dès le début du printemps.

La pathologie avicole n’est pas en reste avec un article sur un cas de laryngotrachéite en chapons et un point sur l’Ornithobactérium en 2012, une pathologie très présente en dinde en ce début d’année.

En espérant que vous prendrez plaisir à lire ce nouveau numéro et que les articles que nous vous proposons vous permettront d’enrichir vos échanges avec vos partenaires du Réseau Cristal.

Arnaud BALLOTMC VET Conseil

LA UNELe Groupe Cristal s’investit dans l’accompagnement des équipes de ramassage - Page 2

INTERVIEWLABO79 devient FILI@VET et renforce ses équipes - Page 2

Déménagement près de Vendôme pour MC VET CONSEIL - Page 2

INSECTICIDESEt si vous preniez la mouche….. - Page 2

FORMATIONLe Réseau Cristal accompagne les éleveurs tout au long de l’année - Page 3

SUR LE TERRAINLa laryngo-trachéite infectieuse sur un lot de chapons certifiés - Page 3

COIN DU LABOL’inhibition de l’hémagglutination (IHA) : un outil diagnos-tique performant ! - Page 3

COIN DES COLLECTIONNEURSLes volailles d’ornement - Page 4

DISSECTIONOrnithobacterium rhinotracheale - Page 4

Un métier difficile au coeur de nos filières.Suite page 2

Le Groupe Cristal s’investit dans l’accompagnement des équipes de ramassage des volailles

ACTUALITESLe Réseau Cristal impliqué dans la filière Gallus ReproDoué la Fontaine (49) - Le 20 novembre 2012

FORMATIONLe Réseau Cristal accompagne les éleveurs tout au long de l’annéeTout bouge : les normes, les performances, les marchés, les investissements, la qualité, les demandes du consommateur.. La formation nous permet d’accompagner toutes ces évolutions. Vous trouverez dans ce numé-ro la liste de tous les programmes préparés et élaborés pour vous et avec vous.

Suite page 3

Le 20 Novembre 2012 sur le site de Bio Parc de Doué La Fontaine, les vétérinaires spécialisés dans l’accouvage et la repro ont orga-nisé une réunion d’information sur les sujets d’actualité en production Gallus repro et accouvage.

Un très large auditoire regroupant une cinquantaine d’invités (techni-ciens et responsables couvoirs) sur tout le territoire a suivi, avec grand intérêt, les derniers travaux et les avancées thérapeutiques et pré-ventives sur les infections à Réovi-rus du poulet et les colibacilloses.

Parmi les intervenants : Thierry MAUVISSEAU (Vétérinaire Labo-vet Conseil - Les Essarts / 85) a rappelé, en réovirose, toutes les formes cliniques observées, les lésions caractéristiques et les conséquences économiques (poulets standards, poulets label, chapons) ; Michaël HESS (Profes-seur à l’Université Vétérinaire de

Vienne en Autriche – spécialiste mondialement reconnu sur ses tra-vaux en Réovirus) a pu, suite aux divers prélèvements envoyés par le Réseau Cristal en production pou-lets de chair, les identifier par PCR. Grâce aux techniques géno-miques, il a pu corréler ou non les isolements aux souches vaccinales et tracer une carte épidémiologique de l’infection. Les facteurs de trans-mission, lorsqu’ils existent, et les meilleures prophylaxies ont pu être ainsi mieux appréciés. Il a pu mettre en évidence l’arrivée de nouvelles souches et l’étape suivante sera de connaître l’activité des vaccins et leur degré de protection.

Hervé LE GALLUDEC (Respon-sable Aviaire Europe du laboratoire Pfizer) a présenté le nouveau vac-cin anti-colibacillaire vivant à un jour (largement utilisé aux USA) et ses effets positifs sur la diminu-tion de la pression colibacillaire en ponte et chair avec des améliora-

tions de performances (mortalité, taux de ponte …) dans les pays qui l’utilisent. L’intérêt est la possi-bilité de l’administrer en nébulisa-tion en début de période d’élevage (nous ne manquerons pas de vous informer des premiers résultats en cours).

La matinée s’est conclue avec Laurent DEFFREIX (Vétérinaire BIO’VET Santé Animale - Amou / 40) par la présentation d’un protocole de démarche Qualité, véritable assurance pour le bon déroulement des chantiers de vac-cination en élevage (système Injex-pert) à l’image des certifications et accréditations diverses. Il s’agirait pour le client d’une démarche de progrès et de validation de l’acte vaccinal dont la bonne application est considérable pour la réussite d’un lot de volailles.

Après un déjeuner convivial per-mettant la poursuite des échanges, la réunion s’est prolongée par la visite du parc, guidée par son vété-rinaire, et plus particulièrement de la volière où évoluent en liberté les plus beaux psittacidés et autres vo-latiles remarquables adaptés à nos climats.

Source : Benoît LEVRIER - Labovet Conseil.

EDITO

PMBull’ : LABO79 a changé de dénomination pour s’appeler FILI@VET depuis le 1er Novembre. Pour-quoi ce changement de nom?

René PLANEL : depuis le 1er Novembre nous avons étendu nos activités de suivi et de conseil vétérinaire à l’aquaculture par le développement d’une branche pisci-

culture d’eau douce et conchyliculture. A cet effet, Matthieu Jamin, vétérinaire basé

en Bretagne, et spécialiste aquacole, est venu compléter notre groupe.C’est à cette occasion que LABO79 est devenu FILI@VET. Ce dévelop-pement s’inscrit dans la continuité de notre volonté d’être présent sur l’ensemble des filières animales et agro alimentaires. Cette dé-

marche avait déjà été entamée avec le développement d’une activité porc,

qui a été regroupée sous la structure EPI-CEA, dont le siège social est à Cerizay, puis

d’une activité veau de boucherie.

PMBull’ : Quel changement cela induit-il au quoti-dien?

René PLANEL : peu de changement dans le fonctionne-ment pour nos clients et interlocuteurs des filières histo-riques de FILI@VET : volaille, lapin et veau de boucherie. En effet l’activité aquacole reste une branche autonome du cabinet vétérinaire, basée à Morlaix. Le suivi des éle-vages et des filières volailles, lapins et veaux est toujours assuré par les six vétérinaires spécialisés dans ces pro-ductions : Jocelyn Marguerie, Laurent Werner, Julie Fontaine, Aurélie Lelièvre, Olivier Léon et moi-même.Une nouvelle recrue vétérinaire pour 2013 : Sarah Betz, qui nous a déjà accompagné une partie de 2012, est présente depuis début Janvier. Elle vient compléter l’ équipe véto vo-laille-lapin pour nous permettre de vous assurer un meilleur service de

proximité et améliorer encore notre réactivité.PMBull’ : Qu’en est-il de la partie laboratoire d’analyse ?

René PLANEL : depuis plu-sieurs années, FILI@VET a beaucoup investi sur cette branche labora-toire d’analyse, indis-pensable dans nos activités avicoles et cunicoles. Investisse-ment en ressources humaines avec au-jourd’hui 12 laboran-tines aux services de nos clients sur 4 sites. Investisse-ment en technique avec notamment le dévelop-pement d’une activité de sérologie IHA BI* unique en France, et l’obtention de l’accréditation Resalab. Investis-sement en outil, que ce soient des outils de laboratoire ou des outils informatiques.

Nous avons également d’autres projets, qui devraient voir le jour courant 2013. Ceci afin d’ étendre la gamme de services que nous souhaitons pouvoir offrir à nos clients éleveurs et Organisations de Production.

* Inhibition de l’Hémaglutination pour mettre en évi-dence des anticorps dirigés contre le virus de la

Bronchite Infectieuse du poulet.

Source : Julie FONTAINE - FILI@VET

Le bon déroulement de cette opé-ration en élevage est indispensable pour éviter la dissémination de germes à l’environnement (my-coplasmes, salmonelles …), pour diminuer le nombre de retraits en abattoir et corrélativement être en adéquation avec les normes du bien-être animal.

Le risque existe aussi pour les ac-teurs de ces opérations qui doivent se protéger efficacement (pous-sières, chlamydies…).

C’est pourquoi le Réseau Cristal s’est intéressé à ce sujet comme étant un élément fondamental et un maillon essentiel de notre filière, sous 2 aspects : la mise en place de formations au sein des équipes concernées à travers la sollicita-tion des entreprises qui offrent ce service, sur le programme suivant : statut du ramasseur, comment proté-ger la filière au cours des opérations de ramassage, comment protéger

des risques pour toute manipulation d’animaux vivants, comment partici-per au bien-être animal et améliorer la qualité à l’abattoir et la participa-tion à un travail conjoint en inter-filière avec les chambres d’agri-culture, l’ITAVI, les GDS, etc.. sur la reconnaissance du travail des ramasseurs.

Cette étude consiste à informer toute la filière sur le meilleur déroulement possible du travail des ramasseurs et la reconnaissance de la dif-ficulté et de l’importance de ce métier : par une sensibilisation des éleveurs au meilleur accueil possible de ces équipes (prépa-ration du chantier, propreté du SAS, incitation à l’hygiène et à la protec-tion, fiches-mémoire listant toutes les obligations …) ; par une écoute et un conseil aux entreprises afin de fournir les éléments optimaux de protection et réfléchir avec eux sur des démarches codifiées d’hygiène et de certification.

Jetant ainsi les bases d’un véritable statut professionnel reconnu au sein de la filière et une prise en compte éclairée de toute la difficulté de ce métier « pivot » de notre production avicole, nous ne manquerons pas de vous tenir informés des avancées de ce dossier.

Benoît LEVRIER, vétérinaire conseil basé à Challans a pris en main ce dossier et s’est mis en relation avec les entreprises offrant ce service afin d’en-

cadrer au mieux leur formation.

Source : Benoît LEVRIER - LABO-VET CONSEIL

Le cabinet vétérinaire MC VET CONSEIL d’Epuisay dans le Loir et Cher a déménagé pour s’installer près de Vendôme.

Installé à Epuisay depuis 2001, le cabinet MCVET Conseil a fait peau neuve pour s’installer dans des nouveaux

locaux de la zone industrielle de La Bouchardière à Naveil près de Vendôme le 15 mai dernier.

Seule structure vétérinaire dédiée exclusive-ment à l’aviculture et la cuniculture dans le département, le site de Naveil dispose d’une salle d’autopsie et parasitologie, d’un laboratoire où des analyses bactériologiques et des a n t i b i o -grammes sont réalisés quoti-diennement.

L’activité concerne le suivi de tous types

d’élevage : poulets, dindes, canards, pintades

en chair, gibier et lapin ainsi que des reproducteurs et pon-

deuses. Le cabinet dispose aussi d’une salle de 15 places pour organiser des formations ou des réunions techniques.

L’équipe est composée de Céline VIOUX à l’ac-cueil, de Jérôme CHIRON et de Michel LEFLOCH au

laboratoire, et de Christophe CAMPION comme vétérinaire et responsable du site.

Le site de Naveil travaille en collaboration avec les 2 autres cabinets de MCVET Conseil de Sablé sur Sarthe (72) et Quiers sur Bezonde (45).

Inauguration des nouveaux locaux le jeudi 23 mai 2013, retenez la date dès à présent !

Source : Arnaud BALLOT - MC VET CONSEIL

INSECTICIDESEt si vous preniez la mouche…..

INTERVIEWLABO79 devient FILI@VET et renforce ses équipes

INTERVIEWDéménagement près de Vendôme pour MC VET CONSEIL

LA UNEDes Hommes et des volailles : le Groupe Cristal s’investit dans l’accompagnement des équipes de ramassagedes volailles

2

Que ce soit en volailles ou en lapins, les insectes volants ou rampants sont des invités indé-sirables dans les élevages ; outre la gêne physique qu’ils peuvent occasionner, il est également bien sûr question d’hygiène quand on sait qu’ils sont vecteurs de nom-breuses maladies virales, bacté-riennes ou parasitaires.

Bien que nous n’ayons pas encore quitté la période hivernale, c’est bien maintenant qu’il faut prendre les devants pour avoir une lutte efficace contre les mouches et évi-ter ainsi la prolifération redoutée en période estivale.

En effet si les mouches sont moins présentes pendant les périodes de froid, elles ne sont pour autant pas totalement absentes mais plutôt « en sommeil » et profiteront des premiers radoucissements pour reprendre leur multiplication et la ponte :

Pour mettre toutes les chances de votre côté et réussir au mieux la désinsectisation de votre bâti-ment, nous vous conseillons :

Traitement d’attaque :Larvicide + adulticide puis entre-tien avec adulticide.

Utiliser la bonne dose : adaptée à la surface de votre bâtiment et au produit utilisé, c’est la garantie de l’efficacité.

Qualité de l’application : vous pouvez choisir la méthode d’appli-cation qui vous convient, seule ou combinée : pulvérisation, épan-dage dans les fosses, badigeon-nage, granulés en coupelles.

Contrôler régulièrement la population des insectes dans la gestion des élevages pour faire un entretien satisfaisant en cours de lot si besoin. Des méthodes visuelles existent pour quantifier la population de mouches (ex. : Mouch’clac®).

Il n’y a pas une seule solution mi-racle, chaque élevage est différent, chaque protocole doit donc être adapté à chacun d’entre vous, aux facteurs environnementaux qui im-pactent le bâtiment.

Mais pour tous, c’est un traitement précoce et régulier dans le respect des doses qui apportera le maxi-mum de satisfaction. L’importance de la propreté des bâtiments et de ses abords contribue également au contrôle des insectes et à une meil-leure efficacité des insecticides.

Source : Karine GRANGE - Labo-vet Conseil

ANTICIPER !Tuez une mouche en Juillet, vous

ne tuerez qu’une mouche. Tuez une mouche en Février-mars, et ce sont des milliers de mouches que vous

aurez en moins en Juillet.

1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 Nombre de jours après traitement

Adulticide seul Adulticide

+ Larvicide

Seront programmmées ultérieurement les formations suivantes :

Méthode des luttes et contrôles des nuisibles en élevage (insectes, poux, rongeurs) Salmonelles en élevage : les points critiques Physiologie de la reproduction en repro Développement embryonnaire en couvoir Autopsie des lapins : savoir interpréter Autopsie des gibiers : savoir interpréter Aviculture à l’étranger - Retour d‘expérience sur les facteurs de réussite La maîtrise d’ambiance en salle de gavage Filière barbarie : les bonnes pratiques / les points critiques à améliorer Interprétation des retraits en abattoirs (saisies), comment les éviter en élevage ? Le bien-être pour toutes les productions de volailles : connaître la réglementation et préparer son élevage Tenue et gestion des registres d’élevage : documents, législation, ordonnances… Les stratégies de prévention sanitaire en agriculture biologique

Tout bouge : les normes, les perfor-mances, les marchés, les investis-sements, la qualité, les demandes du consommateur.. La formation nous permet d’accompagner toutes ces évolutions.

A partir d’Avril 2013, une série de for-mations destinées aux éleveurs et techniciens va se dérouler au sein de nos cabinets.

Ces formations par demi-journées toucheront tous les sujets vous concernant et seront traitées par des vétérinaires spécialisés, aidés de tous les moyens pratiques à leur disposi-tion.

Elles vous permettront de vous aider au quotidien afin d’améliorer vos connaissances et vos résultats.

Elles vous permettront de dialoguer avec vos vétérinaires et techniciens et de mieux appréhender l’évolu-tion de vos métiers de producteurs responsables ; la discussion pouvant se prolonger en fin de session autour d’une collation.

Vous trouverez dans ce numéro la liste de tous les programmes pré-parés et élaborés pour vous et avec vous.

Les dates fixées seront précisées au fur et à mesure de la parution du jour-nal.

Inscrivez-vous par téléphone, par mail ou directement à votre passage sur

les sites auprès de notre personnel d’accueil.

Le coût qui tient compte de tous les moyens mis en œuvre sera de 120€ HT par participant et le nombre limité à 15 pour respecter l’échange et la convivialité (ce nombre pourra toutefois être inférieur suivant le type de formation dispensée). Ce prix tient compte aussi de la traditionnelle colla-tion qui permet de poursuivre les dis-cussions sur le thème.

Chaque parution du PMBULL’ précise-ra ensuite la(les) date(s) dans le mois et le programme plus détaillé.

A l’accueil de chacun de vos sites, de plus amples renseignements vous se-ront donnés.Toutes ces formations se dérouleront sur les sites indiqués sur le tableau, sous réserve d’un nombre suffisant de participant.

Source : Equipes vétérinaires Fili@vet, Labovet Conseil, MC VET Conseil

FORMATIONLe Réseau Cristal accompagne les éleveurs tout au long de l’année

SUR LE TERRAINLa laryngo-trachéite infectieuse sur un lot de chapons certifiés

COIN DU LABOL’Inhibition de l’hémagglutination (IHA) : un outil dia-gnostique performant !

3

Des chapons de 130 jours sont revus suite à une première autopsie pour troubles respiratoires persistants, s’étendant à un second bâtiment. Deux traitements à base d’antibio-tiques (TMP Sulfa en première inten-tion et enrofloxacine en second) suite à l’isolement d’un colibacille et d’un staphylocoque ont été prescrits mais se sont avérés inefficaces avec une mortalité en augmentation : 14 le matin même, 4 la veille et 2 l’avant-veille.

Sur l’ensemble des sujets autopsiés, une trachéite congestivo-hémorra-gique parfois caséeuse est obser-vée ainsi qu’une hypertrophie et une congestion des foies et des rates. Les poumons et les cœurs n’ont pas de lésions infectieuses.

Au vu des lésions et de l’historique du lot, une suspicion de pathologie virale de type laryngo-trachéite infectieuse est envisagée et des prélèvements histologiques ont été réalisés (trachée, thymus, bourse de fabricius, thyroïde, encéphale).

L’histologie a confirmé notre hypo-thèse de laryngo-trachéite infectieuse en mettant en évidence des trachéites localement nécrosantes caractéris-tiques de cette pathologie.

Le traitement à base d’antibiotique a été arrêté et remplacé par un traite-ment anti-inflammatoire : Aspirine® à 0,6 g/L et Forcil® à 1 mL/L ce qui a permis une nette amélioration du lot.

En cas d’échec à un traitement anti-biotique et d’extension à d’autres bâtiments proches, il est important de revoir rapidement le lot et de s’assurer d’un éventuel passage viral.

La toux, bien que souvent associée à des troubles de ventilation, des pas-sages de colibacilles ou de bronchite peut aussi être parfois provoquée par le virus de la laryngo-trachéite infec-tieuse.

Cette affection fréquente en pon-deuse, se rencontre beaucoup moins, du fait d’une vaccination systématique vers 8 semaines, mais ne doit pas être oubliée sur des productions de pou-lets longues telles que le chapon ou le poulet biologique qui elles ne sont pas vaccinées.

Source : Audrey HONORE - Labovet Conseil

Cette technique est disponible au sein des Laboratoires Resalab (Fili@vet / Argenton Les Vallées) pour l’exploration des infections par le virus de la bronchite infectieuse chez le poulet. Elle est plus dis-criminante que les techniques classiques car elle permet de faire la différence entre les sous-types de virus, et donc de préciser au mieux la circulation au sein de l’élevage, pour par exemple adapter le protocole de vaccination.

En voici le principe :

Cette technique fait intervenir trois éléments : des virus, des globules rouges et des anticorps.

Certains virus possèdent des propriétés dites hémagglutinantes : ils peuvent s’attacher à des récepteurs portés par les globules rouges. C’est le cas par exemple du virus de la bronchite infectieuse ou de la grippe aviaire. Quand ils s’attachent, ils provoquent une agglutination visible à l’œil nu (Fig. 1). C’est l’hémag-glutination.

Fig. 1 : En l’absence d’anticorps (animal sain), les virus parviennent à agglutiner les globules rouges.C’est l’hémagglutination.

Les anticorps sont produits par l’animal lorsqu’il est infecté par un agent pathogène (virus, bactérie, parasite). C’est ce qu’on cherche à détecter. Ces anticorps s’attachent à la surface de leur cible. On com-prend alors qu’en présence de ces anticorps spécifiques, un virus hémagglutinant voit sa surface recouverte d’anticorps, il ne peut plus provoquer d’agglutination puisqu’il ne peut plus s’attacher aux globules rouges. C’est pourquoi l’on dit que la présence d’anticorps dans le sérum de l’animal a inhibé l’hémagglutina-tion. (Fig. 2).

Fig. 2 : En présence d’anticorps (animal infecté), la place est prise, les virus ne peuvent plus agglutinerles globules rouges. C’est l’inhibition de l’hémagglutination.

En conclusion, lorsque l’hémagglutination est inhibée, cela signe la présence d’anticorps dans le sang de l’animal attestant ainsi de l’infection par le virus. Le diagnostic est posé.

N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement complémentaire.

Source : Olivier LEON - Fili@vet

INSCRIVEZ-VOUSDÈS MAINTENANT AUX

SESSIONS D’AVRILVOS CONTACTS

Fili@vet : Caroline BAUDINTél. 05 49 81 49 06

e-mail : [email protected]

Labovet conseil : Béatrice SELINTél. 02 51 91 02 53

e-mail : [email protected]

MC VET Conseil : Nadia DAVOINETél. 02 43 95 90 16

e-mail : [email protected]

Autopsie des volailles : savoir interpréter Méthode d’autopsie Connaître le principales lésions Atelier pratique

Fili@vet (Mauléon) : 12 avril 2013Labovet Conseil (Laval) : 16 avril 2013Labovet Conseil (Les Herbiers) : 26 avril 2013

Les solutions alternatives : phytothérapie, flore,acidification. Médecine alternative : accompagner la réduction d’utilisation d’antibiotiques Phytothérapie - flores digestives Traitement de l’eau Exemple de plans nutritionnels renforcés

Labovet Conseil (Les Essarts) : 16 avril 2013

Trachéite congestivo-hémorragique

Pseudo-membranes

Hypertrophies et congestion des foies et des rates

La poule (gallus gallus) est très probablement comme le chien (lupus canis), l’espèce domes-tiquée par l’homme qui a fourni le plus de races et de variétés grâce au grand nombre de mu-tations de son génome.

Ce qui interpelle en priorité le no-vice qui observe différentes races de poules, c’est la diversité de taille et de poids que l’on peut trouver dans cette grande famille. Ces variations ont été exacerbées volontairement par la sélection afin de marquer la différence entre les formes naines est les formes dites de grandes races.

Certaines races présentent au standard la forme grande et la forme naine (ex : la poule soie) tandis que certaines races ne se déclinent que dans la forme naine ou grande.

Penser, pour vous rendre compte, que la minuscule Se-bright (race Hollandaise) qui ne pèse que 500 grammes est de la même espèce que l’ Orpington ( race d’origine anglaise ) dont le coq peut atteindre cinq kilos et ceci sans engraissement particu-lier.Dans la majorité des cas, une race se décline en de multiples varié-tés qui ont souvent comme diffé-

rence principale la nuance des coloris ou la texture des plumes. Pour exemple, la Bantam de Pé-kin (poule naine comme son nom l’indique d’origine chinoise) se

décline en un nombre important de coloris (blanc, noir, fauve,gris perles, coucou, coucou gris père...) et de texture de plumes (lisse ou frisé).Une fois ces caractères de cou-leur fixés et reconnus par un stan-dard, le nombre de variétés que l’amateur peut rencontrer dans une exposition peut vite devenir impressionnant.

Gallus gallus nous offre égale-ment des caractères plus

subtils mais tout aussi intéressants pour le passionné. Prenons pour exemple une mutation dite «petites pattes» apparue et sé-

lectionnée notamment dans une race nommée

Chabo ou Nagasaki (d’origine japonaise) qui est en fait une tare génétique dominante. Suivant les lois de Mendel, au stade homo-zygote, cette mutation est létale (l’embryon meurt dans l’oeuf) tan-dis qu’au stade hétérozygote, elle donne un phénotype de poules avec de toutes petites pattes. L’éleveur devra savoir qu’un quart des œufs ne donneront au-cun poussin (combinaison létale)

tandis qu’un quart des œufs don-neront des poussins normaux au niveau des pattes, ce qui ne sera pas reconnu au standard. Au final, seulement la moitié des œufs don-neront des oiseaux hétérozygotes conformes au standard de cette race particulière.D’autres mutations sont apparues au niveau des pattes. Ainsi, la pré-sence d’un cinquième doigt dans différentes races ( Poule soie, Fa-verolle...) est devenue un élément déterminant pour la qualification du standard de l’oiseau concerné.Les mutations sélectionnées ou qui pourront le devenir sont prati-quement sans limites (apparition d’un plumage soyeux, capacité à couver sans fin...).

Tous ces caractères sont pour beaucoup anecdotiques et ne se seront jamais utilisés dans les lignées commerciales de volaille (ponte ou chair) mais cette diver-sité peut nous intriguer voire nous faire rêver le temps d’une exposi-tion ou de la visite d’un élevage d’ un collectionneur de gallinacés.Ces races sont un trésor de gènes que l’aviculture moderne pourrait faire disparaître si nous n’entrete-nions pas ces souches si particu-lières et souvent très belles.

Source : Christophe Campion - MC VET CONSEIL

4

Ce numéro est une publication réservée à la clientèle des cabinets LABOVET CONSEIL (Tél. : 02 51 91 02 53), FILI@VET (Tél. : 05 49 81 49 06)et MC VET CONSEIL (Tél. : 02 43 95 90 16).

Directeur de la publication : Thierry GAVARETComité de rédaction : Thierry GAVARET, Karine GRANGE, Julie FONTAINE, Benoît LEVRIER, Arnaud BALLOTSecrétariat de rédaction : Béatrice SELIN, Caroline BAUDIN, Nadia DAVOINEConception et réalisation : Delphine RIPOCHECrédits photos : Réseau CristalContacter la rédaction : [email protected]

Ce journal est imprimé sur un papier respectant l’environnement.

AGENDA

DU 26 AU 28 MARS 2013Les 10èmes Journées de la Re-cherche Avicole et Palmipèdes à Foie Gras à La Rochelle.

Dans un contexte particulièrement concurrentiel, le défi de la recherche avicole française est de proposer des solutions qui permettent de pré-server sur le territoire, des filières de production et de transformation capables de répondre aux attentes multiples de la distribution, de la restauration hors domicile et... du citoyen. C’est pourquoi, chercheurs et pro-fessionnels se rencontrent régulière-ment pour échanger autour de leurs préoccupations et de leurs travaux. Cette manifestation, organisée par l’ITAVI, l’INRA, l’ANSES et le CTCPA, avec l’appui des branches françaises de la World’s Poultry Science Asso-ciation (WPSA) et de la World Vete-rinary Poultry Association (WVPA), deux associations de dimension internationale en aviculture.

DU 14 AU 15 MARS 2013Forum Gibier & ChasseLes Herbiers (85)

Tous les 2 ans en France se déroule le rendez-vous incontournable des professionnels de la filière Gibier sous l’égide et organisé par la revue mensuelle Gibier Chasse.

Les vétérinaires RESEAU CRISTAL spécialistes de la filière et les repré-sentants des sociétés du GROUPE CRISTAL animeront un stand.

Venez découvrir les différentes ac-tivités du GROUPE CRISTAL qui a pour mission d’accompagner les filières animales en apportant des solutions globales : services, ana-lyses, Hygiène et diététique et inter-ventions en élevage.Le Réseau Cristal, très impliqué dans la filière gibier depuis de nombreuses années, accompagne les producteurs de gibier dans leurs préoccupations quotidiennes de pro-duction et/ou de commercialisation. L’expérience nous amène à être conseillers et facilitateurs dans la mise en place et le respect des exi-gences de la réglementation, que ce soit pour la production d’oiseaux de tir ou reproducteurs, de l’export, un couvoir… ou une maladie réglemen-tée.

Nous espérons profiter de ce salon pour partager un moment de convi-vialité et vous présenter nos activi-tés.

Retrouvez-nous les 14 et 15 mars 2013 à l’Espace Herbauges sur le Stand n°10.

POUR SE DÉTENDREQuizz

COIN DES COLLECTIONNEURSGallus gallus, une espèce particulièrement «mutagène»

DISSECTIONOrnithobacterium rhinotracheale

« A la loupe », qui suis-je ? Ténébrion Teigne Gale Oeufs de mouche

CLIN D’OEIL

« Ca aurait pu être ça !……Comme vous avez pu le voir sur l’en-tête du journal, nous avons « modernisé » le logo du Réseau Cristal. Après de nombreuses réflexions et essais, nous nous sommes entendus sur ce nouveau logo coloré qui reprend le thème du cristal, symbole de l’union des compétences des différents ad-hérents du réseau ».

Cette race présente des tarses très courts qui rendent pratiquement invi-

sible les pattes.

Plumage très particulier pour cette «Pékin» qui possède un plumage

implanté à l’envers.

En plus de son plu-mage très particulier

cette poule est connue pour la présence du

5ème doigt.

Réponses du précédent numéro

Photo 1 : il s’agit d’un frelon asia-tique communément appelé « frelon à pattes jaunes ». Cette espèce n’a pas été classée comme nuisible mais un plan d’éradication a été lancé en 2012.

Photo 2 : il s’agit d’un œuf d’émeu qui fait partie comme l’autruche des ratites. Ces œufs pèsent 700 à 900 g chacun et mesurent 135 mm de long sur 90 mm de diamètre ; c’est le mâle qui assume seul la couvaison et les soins aux jeunes.

En ces périodes hivernales, nous avons décidé de faire un point sur cette pathologie pour l’en-semble des trois cabinets collaborant à ce jour-nal.

Le graphe ci-dessous nous montre que les pé-riodes climatiques plus perturbées (automne/ printemps) caractérisées par des temps plus humides sont favorisantes à l’émergence de la pathologie.

Toutefois celle-ci persiste tout au long de l’année et on peut penser que l’été dernier, particulière-ment pluvieux, a entretenu un niveau de pression élevé.

Si ce germe est particulièrement incriminé en dindes, d’autres espèces plus anecdotiques peuvent également être touchées.

La période de sensibilité s’étale de 6 à 15 semaines avec une forte prévalence entre 8 et 11 semaines.

Ainsi, si l’ensemencement de tissus infectés (poumons, sac aériens, liquide articulaire) lors de maladie déclarée permet l’isolement du germe, il est conseillé, lors d’une symptomatique de toux, de réaliser en élevage des prélèvements par écouvillonnages trachéaux qui permettront ensuite suivant évolution la mise en place d’une thérapeutique orientée par un antibiogramme.

Source : Karine GRANGE - Labovet Conseil (Données Labovet Conseil - Fili@vet - MC VET Conseil)