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carnavals 2017 En collaboration avec : Le guide pratique

Le guide pratique carnavals - Orange Hotel · 2020. 3. 20. · 2017 En collaboration avec : Le guide pratique. MA_227893660/GM-B > Le gille: devenu sans conteste le roi du carnaval,

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carnavals2017

En collaboration avec :

Le guide pratique

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> Le gille : devenu sans conteste le roidu carnaval, il n’était selon les ar-chives au départ qu’un personnageparmi d’autres des festivités. On estloin de la légende imaginée par lejournaliste, Adolphe Delmée, au19ème siècle, assimilant les gilles deBinche à des Incas apparus en cos-tume lors des fêtes organisées par Ma-rie de Hongrie en 1549, en l’honneurde son frère, Charles Quint, traditions’étant propagée au fil des siècles.Hypothèse flatteuse mais… complè-tement farfelue. Son ramon, fait debaguettes de saule, serait le reliquatdu balai brandi pour chasser l’hiver.Les torchettes de paille utilisées pourbourrer sa blouse, ne laissent aucundoute sur ses origines rurales. Le gilleserait bel et bien un personnage an-cestral de nos campagnes, annoncia-teur de futures récoltes, dans l’espoirqu’elles soient fertiles.Même le célèbre historien binchoisSamuel Glotz a reconnu que le gille atraversé les époques, et est une sortede mix entre un habit paysan (sabot,toiles de jute…) et le personnage« Gilles » de la Commedia dell’arte(sorte de bênet, niais et bossu, cousindu « chinel » que l’on retrouve àFosses). Mais ce qui en a fait le succèsà Binche, c’est l’habileté locale descouturières qui l’ont doté des armoi-ries belges et hennuyères. Le costumedu gille… de Binche a été jugé si beauqu’il fut bientôt copié dans toutes lesvilles et villages voisins qui fêtaientaussi le carnaval.Au début, le gille côtoyait d’ailleursde nombreux autres personnagesdans les sociétés, dont quelques-unsont survécu seulement. Le principalest le paysan (voir ci-dessous), mais onobserve encore :> Le pierrot, très présent dans denombreux folklores européens, estun personnage très poétique et trèsconnu du public. Décliné en noir etblanc, on le retrouvait dans de nom-breuses sociétés locales à La Louvière,Chapelle, Morlanwelz, etc. maiscelles-ci ont tendance à disparaître.Restent les petits pierrots colorés duCollège de Binche.> Les Arlequins, au costume cha-marré, regroupent filles et garçons del’athénée royal de Binche. On ne le re-trouve à notre connaissance plusailleurs.-

Costume du gille

Le chapeau en plumes d’autruche n’est porté que lors du cortège du Mardi Gras après-midi.

La collerette (ou pèlerine) est constituée de rubans plissés, galonnée de dentelles ou de franges dorées.

Sur la tête, une « barrette » (bonnet de coton blanc) et un mouchoir de cou (carré plié de coton placé sous le cou et noué sur la tête pour maintenir la barrette) viennent recouvrir l’ensemble des cheveux.

L’apertintaille est une ceinture de laine rouge et jaune, montée sur de la toile et composée de clochettes de cuivre.

La blouse et le pantalon en jute sont ornés de 150 motifs (étoiles, lions et couronnes) en feutrine noire, jaune et rouge. La blouse ornée d’un grelot est «bourrée» de paille bien sèche, à l’avant et à l’arrière. Le confort du gille et son allure dépendront du savoir-faire du bourreur.

Le panier en osier est destiné à recevoir les oranges de l’après-midi.

Les sabots de bois rythment la danse caractéristique du gille.

Le ramon ponctue la cadence du gille le mardi matin.

La barrette

Le noeud-

La bridon

La collerette

La mouchoir de cou

Le grelot

La blouse

Le pantalon

Le sabot

Le renon

Le panier

L’apertintaille

Les bosses

La légende des Incas esttenace mais les sabots et lesnoms en attestent : les per-sonnages principaux de nos

carnavals sont issus de la cam-pagne… et du théâtre italien

Des personnages au croisement du monde rural et de la Commedia dell’arte

DU MARDI GRAS BINCHOIS À LA SIMPELOURD A SOIGNIES

Gilles, Paysans et autres Pierrots

Un des personnages qui accom-pagnent le gille le mardi gras est lepaysan. Traditionnellement, ce sontles élèves du Collège de Binche quisortent dans les rues, habillés d’unsarrau bleu, d’un pantalon blanc,d’un ramon d’osier blanc, d’une gi-becière et surtout d’un chapeau deplumes d’autruche recourbées. ÀBinche, ils sont souvent considéréscomme la future génération degilles.Mais au-delà des remparts binchoisde nombreuses sociétés de paysansexistent de Buvrinnes à La Louvièreen passant par Nivelles… ce quipermet, comme pour le gille, d’or-ganiser des locations « en tour-nante ».Un des endroits où les paysans,hommes ou femmes, peuvent seprocurer leur costume est à la bou-

tique « Festival Center » au Rœulx.Du pantalon au chapeau, tout y estfait à la main. « Le costume du pay-san et surtout les chapeaux, c’est unprocessus très long. Chaque année,nous en réalisons de nouveaux quisortiront plusieurs fois sur la saisondes carnavals. Nous les faisons sécheraprès chaque sortie et remplaçonsl’un ou l’autre élément et retra-vaillons les plumes pour qu’ellessoient belles et bien « crollées ». En-suite, une fois la saison terminée,nous les démontons et les recommen-çons, » explique Salvatore Falzone,cogérant du magasin.Les costumes carnavalesques se pré-parent toute l’année. Un apprentis-sage de longue haleine est néces-saire pour maîtriser cet art, souventpratiqué en famille et dont les se-crets sont bien gardés par les fabri-

cants. Le savoir-faire se transmetd’ailleurs de bouche-à-oreille.-

C.P.

Lui aussi porte des plumes d’autruche…

Le paysan

Femmes paysans. © D.C.

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« Tout a commencé alors que l’une demes élèves voulait jouer l’Aubade Mati-nale au piano. Impossible de trouver lapartition. Même à Binche, chez Van-sippe ». Roland Schoelinck décidealors de retranscrire lui-même les 26airs traditionnels. L’utilisation du pia-no permettra de retrouver l’essencemême de ces mélodies, issues pour laplupart de chansons populaires etd’opérettes en vogue au XIXe s. Le sa-viez-vous ? « Le Petit jeune hommede Binche » fut composé en hom-mage au capitaine des gardes de LouisXIV qui séjourna au château des Es-tinnes… « Le Postillon de Longju-meau » a été composé par AdolpheAdam, aussi connu pour « Gisèle »et… son célèbre « Minuit Chrétien ».

UN AIR POUR LA VIOLECompositeur et musicien de grand ta-lent (jazz, films…), complice de feuToots Thielemans, Roland Schoelinckhabite Neufvilles (Soignies). Mais il estné à Anderlues et a fait son entréedans l’univers musical dès l’âge de 5ans, baguettes de tambour en main.C’est dire s’il a le carnaval dans lapeau. « Cela fait partie de mon incons-cient, au même titre que tous ceux qui,dans la région, ont grandi au rythme dela batterie. Pour retranscrire les airs degilles, j’ai confronté ma propre mé-moire musicale a des enregistrements.Le défi, c’était bien sûr de rester le plusfidèle possible à l’air d’origine, si l’onpeut dire. Les musiciens savent bien queles interprétations peuvent varier énor-mément. Certains ne résistent pas à ap-porter leur touche personnelle » Au-de-là, des variations apparaissent ausside carnaval en carnaval. « Les airs sontsouvent joués plus rapidement à La Lou-vière qu’à Binche. À La Louvière, il y adeux grosses caisses. À Binche, uneseule… Les particularités sont nom-breuses. À Binche, l’Aubade dite Mati-nale n’est jouée que le Mardi Gras,avant que le soleil ne se lève, aux fifres

(ou petites clarinettes) et tambours ».Bref, les partitions contribueront àpréserver une mémoire transmise es-sentiellement de façon orale. On peutnotamment les trouver chez Musicoolà Binche, avenue Wanderpepen. « Lepatron de ce magasin de musique m’ad’ailleurs demandé de retranscrire aussiles airs de fantaisie en partition.Quelque 19 airs sont ainsi disponiblespour le piano et les instruments du car-naval, en si bémol et en mi-bémol. Enréalité, il y en a beaucoup plus. Plusd’une trentaine. Je n’ai retranscrit queceux qui n’étaient plus soumis à desdroits d’auteur. Ce sera une question detemps pour que les autres tombent dansle domaine public ». Roland Schoe-linck a également commercialisé unCD des 26 airs de gilles au piano. Sur-prenants de délicatesse, alors que l’ona l’habitude de les scander en dansantau carnaval. Un CD qui a fait le tourdu monde, y compris au Japon, effetUNESCO oblige. « J’ai aussi composé unair de viole intitulé « Les pavés deBinche ». Josselin Lebon en personne l’aadapté sur ses violes » (à voir et écoutersur Youtube). Revenons aux 26 airs degilles : quels sont les préférés de Ro-land Schoelinck ? « J’ai un faible pour« Cavalcade » et « Sans Souci ». Maisc’est difficile de choisir tant ces airs fontpartie de nous».-

MARTINE PAUWELS

Des airs joués inlassablement durant tout le carnaval. © D. Claes

Les dernières partitions si-gnées par Alphonse Deneuf-bourg & Marcel Vansippeétaient épuisées et introu-

vables. En 2006, le pianiste compo-siteur Roland Schoelinck immorta-lise à nouveau ces 26 airs tradition-nels qui sont l’âme du carnaval. Le27e étant purement rythmique :« L’Avant Dîner » (uniquement jouéle Mardi-Gras au matin) n’est eneffet interprété que par les tambourset la grosse caisse. Les 26 autresairs sont eux, musicaux. Issus pourla plupart de mélodies populaires,parfois vieilles de plusieurs siècles.

Beaucoup sont issus de chansons d’opérettes en vogue au XIXe siècle

CARNAVAL DE BINCHE LES 26, 27 ET 28 FÉVRIER

Les mêmes 26 airs depuis 140 ans

Pour être musicien de société degilles, il faut connaître... 26 airs, niplus, ni moins. En voici la liste: Aubade matinale - Les D’gins del’Estène - Lion de Belgique - LaClasse - Eloi à Charleroi - Mère TantPis - Le Postillon de Longjumeau -Les Brigands - Airs des Marins -Sérenade - Pas de Charge - SansSoucis - Le Juif Errant - Les Chas-seurs - Trompettes des CentGardes - Polka Marche - Paysan S’enVa - Vivent Les Bleus - L’ Ambulant- Cavalcade - Air du Doudou - Arle-quin - Air Classique des Gilles - LePetit Jeune Homme de Binche. > A La Louvière et dans beaucoupd’autres carnavals, deux airs supplé-mentaires sont admis: le « Mitantdes Camps » louviérois, variationsur Eloi à Charleroi, et « Viva lePrésident », qui se rapproche desfantaisies mais est souvent joué enl’honneur du président de la socié-té.-

Un répertoire fixe

28 airs louviérois

Pendant six semaines, les futurs gillesse préparent au jour J. Après les audi-tions et les répétitions de batteries,place dès ce 29 janvier et ce 5 févrieraux soumonces en batteries, suivies decelles en musique les 12 et 19 février.Le dimanche 26 février, le grand joursera enfin arrivé. Dès les petites heuresdu matin, les travestis, violes et tam-bours sortent dans les rues de Binche.Après un court break sur le temps demidi, rendez-vous à 15h pour le départdu grand cortège sur la place EugèneDerbais. Les sociétés animeront la villejusque tard dans la nuit.Le lendemain matin, lundi 27 février,dès 10h, les enfants sont de sortie, à laviole. Arrive ensuite, peu avant midi,l’apéro confetti. La Grand-Place et lescafés se transforment en véritablechamp de bataille. Mais, le grand mo-ment de ce lundi gras reste le feu d’ar-tifice face à la gare.Après deux jours de festivités, l’apo-théose se profile le mardi 28 février.Les rois du Carnaval vont enfin sortirde leurs maisons, apertintaille à lataille et sabots aux pieds, munis deleur ramon et, un peu plus tard dans lamatinée, de leur masque, qu’ilsportent après le rassemblement à lagare.Les sociétés descendent ensuite tour àtour sur la Grand-Place de Binche, oùils seront reçus par les autorités com-

munales pour la remise des médailles.Un moment intense pour ces gilles ju-bilaires et médaillés pour l’occasion.Peu après midi, les visiteurs se pressentdoucement le long des barrières entrel’avenue Charles Deliège. Dès 15h,c’est le départ du cortège vers la Grand-Place. Autant dire qu’ils seront nombreux àtenter d’apercevoir les plumes des cha-peaux et d’attraper une orange au vol.Aux alentours de 20h, les Gilles recom-menceront un cortège, cette fois, auxlueurs des feux de Bengale, avant declôturer cette grande journée par l’em-brasement de la Grand-Place dans ungrand feu d’artifice qui clôture le Car-naval avec un « Plus Oultre » (devise dela Ville) illuminé en guise de final.-

C.P.

La sortie du gille dansles moindres détails

Programme

Les gilles tombent le masque © D.C.

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Reconnu à travers le monde entier,le gille de Binche défile dans la citéle mardi gras, en compagnie des ar-lequins, pierrots et paysans. Mais lesBinchois n’attendent pas cette jour-née phare pour sortir leurs plusbeaux costumes.Pendant près de six semaines avantle carnaval, les rues sont envahiespar des personnages tous plus colo-rés les uns que les autres.La première sortie costumée a lieulors des soumonces en musique.Pour l’occasion, les sociétés res-sortent les costumes des carnavalsprécédents pour marteler le sol auxrythmes des airs traditionnels.Parallèlement aux festivités pré-car-navalesques, les différentes jeu-nesses binchoises et l’Association dulundi gras organisent des bals de ga-la les samedis soirs.Autre journée spécifique aux festivi-tés binchoises: les Trouilles deNouilles, le lundi précédent le di-manche gras. Accessoire indispen-sable du jour: un masque! Et quandon parle de masque, on ne parle pasde petit loup, couvrant la moitié duvisage. Le but est de passer inaperçu

pour se permettre de jouer des toursà vos connaissances, qui auraient eula mauvaise idée de se promenersans un déguisement.Pour faire taire les moqueries etautres taquineries de la personnemasquée, la meilleure stratégie estencore de lui payer un petit verredans un café. Si vous ne parvenezpas à démasquer votre intrigant per-sonnage, il faudra attendre minuitpour la tombée des masques…Mais le jour du costume par excel-

lence reste le Dimanche Gras. Pen-dant toute l’année, les sociétés réflé-chissent et préparent méticuleuse-ment leur déguisement. Inspirationsvénitiennes, historiques, cinémato-graphiques ou liées à l’actualité brû-lante. Tout est possible! Pour découvrir ces merveilles d’ori-ginalité, il faudra toutefois attendrele jour même. Le thème reste ungrand secret jusqu’à la sortie des so-ciétés.-

CÉLINE PAQUET

Plusieurs journées sont consacrées aux déguisements. © D.C.

Le Binchois aime se costu-mer! En gille bien sûr, maispas seulement. Soumonces,Trouilles de Nouilles et

autres jours gras sont autant d’occa-sion pour changer de peau l’espacede quelques heures.

Six semaines de préparation au Carnaval

COSTUMES BINCHOIS

Déguisements à gogo

On ne l’admettra jamais à Binche,on vous dira qu’il s’agit plutôt dudernier de l’année carnavalesquequi démarre officiellement avec leMardi Gras, mais selon le calendriergrégorien en vigueur dans noscontrées, c’est un fait: c’est à Mont-Ste-Aldegonde (entité de Morlan-welz) que le personnage du gille faitsa première apparition de l’année. Il est d’ailleurs déjà arrivé que destouristes étrangers, déçus de ne voiraucun gille le Dimanche Gras àBinche, soient redirigés vers ce pai-sible village distant de quelques kilo-mètres seulement. Les Amis Réunis y perpétuent en ef-fet la tradition du gille commune àtoute la région, en compagnie despaysans et des marnix. Rondeau à11h, cortège à 18h, feu d’artificeen bas de la rue de Namur à 20h30. Ces sociétés sortent aussi le lundi 27février: cortège à 19h, et grand feud’artifice à 21h30 face à la com-mune. Avant cela, tout ce petitmonde se prépare dès le samedi 4 fé-vrier (soumonce générale), tandisque les Vis Grands Pés sortent eux lesamedi 18 février. -

X.L.

Le premier gillede l’année sort àMt-Ste-Aldegonde

LE 26 FÉVRIER

Le dimanche Gras © E.W.

Si le carnaval a été rendu célèbre par laville de Binche, la si bien nommée « Ci-té du Gille » n’est pas l’unique lieu defestivités dans l’entité. Dans chaquevillage aux alentours, les sociétéssortent dans les rues pour elles aussichasser l’hiver à coups de sabots et deramons. Les traditions sont assez simi-laires à celles de Binche à cette excep-tion près: les sociétés de gilles sortenten général pendant deux jours, contreun seul à Binche. Le premier carnavalde l’entité est célébré à Buvrinnes,deux semaines après celui de Binche,soit les 21, 22 et 23 février cette année.Paysans, dames et gilles sortent le di-manche et le lundi. Le mardi, pas desortie dans les rues mais le traditionnelsouper aux harengs. Ce souper fait éga-lement partie de la tradition binchoise

et a lieu normalement le mercredi sui-vant le carnaval. Pourquoi le hareng? Simplementparce qu’il a lieu le mercredi descendres, soit le premier jour de ca-rême. Aux mêmes dates que Buvrinnes, cesont les gilles levallois qui sortent dansles rues, pendant deux jours. Le mardiest, quant à lui, consacré à une sortiefestive des sociétés, appelée le raclot.Cette journée est l’occasion de faire lafête une dernière fois avant le carnavalde l’année suivante. Les airs de fantai-sies interdits pendant le reste du carna-val peuvent être joués.

DE FÉVRIER À AVRILLa semaine suivante, c’est à Epinoisque se poursuivent les festivités. Le

principe est le même: deux jours desorties des gilles et un raclot le mardisoir. Il en va de même à Bray-cité etRessaix les 13, 14 et 15 mars.Seule exception à la règle dans l’entitéde Binche: à Waudrez, la société degilles ne sort qu’une seule journée, ledimanche 3 avril. Le raclot du village adonc lieu le lundi et le souper aux ha-rengs le mardi. Petite particularité du côté de Pé-

ronnes-lez-Binche : le carnaval s’orga-nise par quartiers et non sur l’en-semble du village. Du côté de Pé-ronnes-Village, la société de gilles « LesSans Rancune » et la société de fantai-sie «Les Péronnais» assureront le spec-tacle; tandis qu’à Péronne-Charbon-nage, c’est la joyeuse bande des Méli-Mélo qui sillonnera les rues du quar-tier. -

C.P.

Costumes, harengs etraclots dans l’entité

BUVRINNES, BRAY, EPINOIS, LEVAL, PÉRONNES, RESSAIX, WAUDREZ

Carnaval familial à Leval © T.D.

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Le dimanche suivant les jours gras,soit le premier di-manche du Ca-rême (Quadragé-sime), débute unautre grand mo-ment du folkloredans la communede Morlanwelz : leFeureu. Là encore les gillessont les princi-paux acteurs de lafête qui se déroulesur deux jours etse termine par un grand feu de joiesur la place Albert 1er.Il est considéré comme l'un des plusbeaux de la région mais aussi l'un desplus anciens.On retrouverait les premières tracesécrites de son existence dans la cité,aux alentours de 1811 sous l'appella-tion « feu du renouveau ». Quant aux sociétés de gilles, elles au-raient fait leur apparition vers 1870.Les premières traces officielles de laplus ancienne société de Morlanwelz,les Récalcitrants, remontent à 1884soit 133 ans d'existence. Le Feureu re-cèle plusieurs moments incontour-nables. Le premier est le rondeau dudimanche sur la Grand'Place (11h).Après les remises de médailles aux ju-bilaires, les sociétés se rassemblent et

forment un immense rondeau, aucours duquel des gilles, des pierrotsblancs et des paysans offrent desoranges. Lorsque le temps est clément,on peut voir les gilles porter leurs ma-gnifiques chapeaux également lors ducortège de l'après-midi (16h). Le lun-di, si les jeunesses sortent à la viole(de Binche, NDLR) dès 9 heures du ma-

tin, c'est en soiréeque se concentretoute la fête avec uncortège aux lumièreset feux de Bengaledans la Grand'Ruedès 19h et en apo-théose un grand ron-deau autour du bû-cher. Le fameu grandfeu du Feureu est al-lumé sur la place Al-bert 1er dès 21h tan-dis qu'un feu d'arti-

fice éclaire la nuit. -F. SCH. Une explosion de couleurs © F.SCH.

Très respectueux des tradi-tions, le carnaval du Feureuse distingue de son homo-logue binchois par l’addition

d’un grand feu, à la chaleur duquelnaissent une convivialité et un goûtde la fête hors du commun.

Le Feureu de Morlanwelz est un des plus anciens carnavals de la région

FEUREU DE MORLANWELZ 4 ET 5 MARS

Un grand feu qui a plus de 200 ans

> Soumonces en batterie le 4 fé-vrier> Soumonce générale le di-manche 19 février (sortie des so-ciétés à 16h, feu d'artifice sur laGrand'Place à 20h) > Sortie des Vis Grands Pés le25 février (17h, verre de l'Amitié,à l'hôtel de ville à 19h) > FeureuLe dimanche 5 mars 2017

11h : rondeau du matin sur laGrand-Place ; 16h : cortège des so-ciétés au départ du quai de laHaine ; 18h : rondeau final sur laPlace Albert 1er > Le lundi 6 mars 20179h : sortie de la Jeunesse avec laViole de Binche ; 19h : cortège auxlumières et Bengale par la Gran-d’Rue ; 21h : «Grand Feu» et feud’artifice place Albert 1er.-

Riche programme du Feureu

Les Vî Grands Pés, sont une tradi-tion que l’on retrouve dans toutel’entité morlanwélzienne. Le same-di précédant le weekend de chaquecarnaval, les Vî Grands Pés et les VîGrands Més de Mont-Sainte-Alde-gonde (18 février), Morlanwelz ( 25février) et Carnières ( 25 mars),sont de sortie. Vêtus simplement d’une chemise etd’un bonnet de nuit, d’un long ca-leçon blanc et de sabots, avec dansla main un bougeoir et une chan-delle allumée, ils déambulent auson des fifres et des tambours.Cette tradition permet aux per-sonnes qui ne font pas le carnavalde se mettre elles-mêmes dans

l’ambiance et de vivre le folklorede l’intérieur. Tout le monde peuty participer moyennant une miseminime et le déguisement de ri-gueur. Les Vî Grands Pés de Mor-lanwelz accueillent ainsi des visi-teurs de Namur, Liège ou Mons, no-tamment.Cette tradition des Vis Grands Pésse retrouve également dans diversvillages voisins, même dans l’entitéde Binche comme à Leval parexemple, ou encore à Manage :c’est aussi une occasion de sortiesupplémentaire pour tous lesamoureux du folklore, qu’ils soientgilles ou simples suiveurs ! -

F. SCH.

En chemise de nuit, à la lueur d’une chandelle

VÎ GRANDS PÉS ET VÎ GRANDS MÉS

Grands pés et Grands Més © E.W.

La Cité des Rascourcis célèbre soncarnaval une semaine après le Lae-tare. Six sociétés y battent le pavé.Hormis une société de fantaisie (Pier-rots rouges ou «Bia Mouchons»), lescinq autres sont des sociétés degilles: les gilles du Centre, les gillesde la Place verte, les Rascourcis, lesSansoucis, les gilles des Trieux. > Soumonces en batterie les same-dis 4 et 25 février et 4 mars 2017> Soumonce générale le samedi 18mars 207 avec à 16h: sortie des socié-tés et à 20h, le feu d’artifice sur laPlace de Carnières. > Sortie des Vis Grands Pés le sa-medi 25 mars 2017. > Carnaval des enfants le vendredi31 mars 2017 au Centre le matin etaux Trieux l’après-midi. > Carnaval du LaetareLe dimanche 2 avril 201711h: rondeau du matin sur la placede Carnières, à 16h: cortège. Le lundi 3 avril 201720h: cortège aux flambeaux au dé-part de la place Waressaix. 21h30: immense feu d’artifice sur laplace de Carnières. Le mardi 4 avril 2017Sortie libre des sociétés; Après 22h: brûlage des bosses sur laPlace de Carnières. -

F. SCH.

Tout n’y est pasRascourci

CARNIÈRES

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Dans l’entité louviéroise, le Feureu estsans conteste le plus ancien carnaval :son nom même fait référence auxgrands feux que l’on faisait dans lesvillages au moment du Carême, mais

c’est aussi un des tout premiers dansla région où la présence du gille est at-testée. Et surtout, c’est là que danse laplus ancienne société de gilles encoreexistante: les Gilles du Fond, qui ontété créés en 1859. Ce qu’on appelle le « Fond» à Haine-Saint-Pierre, c’est la place du villageoriginel, près de l’église, par opposi-tion au haut, où s’est développé le vil-lage au siècle dernier autour de lagare. Lors du Feureu, les nouveaux et les an-ciens se rejoignent et font le parcoursde l’un à l’autre: les Sans-Souci (etleurs dames), les Récalcitrants, et lesgroupes de fantaisie redescendent ain-si le dimanche matin pour le cortège

et le rondeau, tandis que les Gilles duFond eux vont animer le haut de laville en journée avant de redescendreà leur local, où ils proposent un ma-gnifique brûlage de bosses le mardi. La « Grand’Place » (qui a pu garder cenom après la fusion des communes)accueille elle la fête foraine pour uncarnaval de village authentique, fami-lial et qui fleure bon la tradition . Entémoignent l’ouverture des locaux etautres écoles qui ouvrent leurs portesaux sociétés pour l’occasion, afin decompenser la progressive disparitiondes cafés dans le village : Vespa Club,local scout et école Robert Françoispermettent d’abreuver tout ce petitmonde en goguette ! -

X.L.

Une société très ancienne... mais pleine de jeunes ! © M.A.

Alors que La Louvièren’était même pas encoreune commune et que leMardi Gras à Binche

n’avait pas son encore son auraactuelle, les Gilles du Fond ani-maient déjà le Feureu d’Haine-Saint-Pierre. 158 ans plus tard, ilsbattent toujours le pavé pierrot, cequi en fait la plus ancienne sociétéde gilles encore existante... aumonde!

Les Gilles du Fond, depuis 1859 !

FEUREU D’HAINE-SAINT-PIERRE DU 4 AU 6 MARS

La plus vieillesociété degilles... du monde?

Les temps forts du Feureu à Haine-Saint-Pierre se situeront indiscuta-blement > le dimanche 4 marsavec le cortège qui part vers 10 h dela rue Moulin Petit vers ce qu’onappelle la «place du fond». Un grand rondeau y réunit toutesles sociétés (de gilles et de fantaisie)devant l’église originelle du village.> Le lundi 5, ce sera sortie libre,avant le cortège de nuit, dans lehaut, dès 20h. > Le mardi 6, on termine par lesbrûlages et feux d’artifice.

Les temps forts

Du haut au fond

Si le gille est le dénominateur com-mun de tous les carnavals de la régiondu Centre, certaines pratiques varientd’une ville à l’autre. Une des traditionsqui fait le plus débat : le « brûlage desbosses », qu’on ne pratique pas àBinche, où les grands feux étaient in-terdits autrefois, au contraire des vil-lages avoisinants où ceux-ci mar-quaient la fin des festivités.Il s’agit donc d’une tradition très an-cienne, qu’on retrouve dès le 19èmesiècle en tout cas à La Louvière. Selonles historiens, les sociétés de gilles seretrouvaient devant leur local le der-nier soir du carnaval, le lundi ou mar-di. Ils se débossaient et lançaient lapaille dans un grand brasier. d’où lenom de brûlage de « bosses ».

ÉVOLUTION DES PRATIQUESAujourd’hui, cette coutume de se dé-bosser sur la place n’est pratiquée quedans quelques rares cas, beaucoup es-

timant que le gille doit rester digne dumatin au soir et ne peut se « désha-biller » en public. C’est donc depuisquelques dizaines d’années en généralà un mannequin de paille que les so-ciétés boutent le feu. Le tout en mu-sique, bien sûr. Tamboureurs et musi-ciens alternent airs de gilles et airs fu-néraires, pendant lesquels les gilless’agenouillent, versant parfois unelarme. La musique jouée est en géné-ral une variation du « Où peut-on êtremieux qu’au sein de sa famille ? » dumusicien liégeois André Grétry… im-médiatement suivie par « L’ambu-lant » (ou tout autre des 26 airs pourles Boute-en-Train louviérois). À LaLouvière, le plus grand brûlage estsans conteste celui des Boute-en-Train,qui commence vers 21h sur la placeMansart : c’est aussi celui qui amène leplus de public, n’hésitez pas à arriver àl’avance pour y assister !-

CÉLINE PAQUET

Pourquoi on parle debrûler les « bosses »

POUR CLÔTURER CERTAINS CARNAVALS

Un moment impressionnant. © BELGA

Le brûlage de bosses trouve son ori-gine dans la tradition des grands feux,souvent antérieurs aux gilles, ce quiexplique que les coutumes varientbeaucoup d’un village à l’autre.Prenons les exemples du Rœulx oud’Écaussinnes où l’on brûle nonseulement un gille mais aussi unpaysan. Ou encore à Estinnes-au-Valoù le gille est brûlé en compagnie de

sa dame. Le plus étonnant reste toute-fois à Haulchin, où l’on brûle… leplus vieux gille de la société ! Oui,vous avez bien lu. Ce gille en chair eten os se couche sur un tas de paillesauquel on met le feu… progressive-ment bien sûr. Ne les prenez pas pour des fous ! Ils’agit d’un des plus grands honneursd’une vie de gille… -

Traditions

On ne brûle pas que des mannequins…

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Ce n’est pas le plus ancien, maisc’est devenu avec l’essor de La Lou-vière le plus important aprèsBinche, tant en termes de fréquen-tation, que de participation folklo-rique : on y compte de 700 à 1000gilles selon les années, ainsi que despaysans et plusieurs sociétés de fan-taisie. Et avec la fête foraine, les ba-tailles de confettis,le cortège, et les« Passeurs de Folk-lore », on peut direque c’est un vraicarnaval familial,lors duquel la villefait d’ailleurs leplein de visiteursdurant trois jours.En voici les princi-paux temps forts :> Dimanche 26mars : Tout com-mence dès 5heures du matin. Les gilles – prin-cipaux acteurs du carnaval – serassemblent les uns après les autresdans les différents quartiers avantde rejoindre le centre-ville : c’est cequ’on appelle à La Louvière le « ra-

massage » (dite prise de gille àBinche). La journée du gille auracommencé avant l’aube, car avantque son tambour vienne le cher-cher à domicile, il a fallu le bosser !(le bourrer, dit-on à Binche).Vers midi, les sociétés se ras-semblent sur la place Communale :c’est le « rondeau » auquel parti-cipent également paysans etgroupes costumés. Une bonne occa-sion de récolter les oranges ! Vers21h, le feu d’artifice, au même en-droit est encadré et rythmé par lessociétés… qui continueront à fairela fête jusqu’au bout de la nuit.> Lundi 27 mars : Le matin, alors

que c’est sortielibre pour les so-ciétés, de nom-breux cafés ducentre-ville pro-posent un « apéro-confettis » avecmunitions of-fertes ! C’estl’après-midi queles choses sé-rieuses recom-mencent avec lecortège, qui dé-marre de la Place

Maugrétout avec à sa tête, les géantsD’Jobri et D’Jobrette, symboles folk-loriques de la ville. Suivent ensuiteles sociétés de fantaisie, les paysanset, enfin, les sociétés de gilles, quioffriront leurs oranges à tous les pe-

tits et grands qui en font la de-mande ! Tous les participants ter-minent ce cortège par un gigan-tesque rondeau sur la Place Man-sart. Le soir, un nouveau feud’artifice est tiré vers 22h.> Mardi 28 mars : La tradition semarie avec la fantaisie : chez lesAmis Réunis, on ne sort pas en gillemais en déguisement. Point d’orguede cette journée : le brûlage desbosses ou plutôt « les » brûlages desbosses qui débutent vers 21 heuresdevant les locaux de chaque société(Commerçants et Indépendants, sui-vant la tradition binchoise, préfére-

ront les feux de bengale). Le pre-mier, le plus grand, celui qui réunitle plus de public est celui des Boute-en-Train sur la Place Mansart. Au fildes ans, il est devenu tellement po-pulaire qu’il est conseillé d’arriverbien tôt pour une place où l’on ver-ra le mannequin-gille livré auxflammes, entouré de ses pairs enpleurs… avant de sauter de joie : lecarnaval est mort, vive le carna-val !-

à noter Soumonces en musique le 30janvierSoumonce costumée le 20 février

Beaucoup de monde au Laetare louviérois © D.C.

Près de 1000 gilles, trois joursde fête totale, et un sensinégalé de l’accueil : à lami-carême, les Louviéroismettent en application leur

devise « Cum lupis laetare » : ré-jouis-toi avec les Loups.

Mi-Carême, c’est le troisième temps fort des carnavals du Centre : le Laetare

LAETARE LES 26, 27 ET 28 MARS

La Louvière se réjouit avec ses Loups !

Pour la troisième année consécutive, laMaison du Tourisme du Parc des Ca-naux et Châteaux propose aux tou-ristes le privilège de vivre le carnavaldu Laetare autrement. Et cela, à traversun produit touristique baptisé « Danseavec les gilles ». Plus précisément, ils’agit d’une balade guidée qui permet-tra à une quarantaine d’hôtes d’unjour de vivre le carnaval de La Louvièrede l’intérieur depuis l’habillage dugille jusqu’au rondeau du dimanche27 mars au matin.

POUR LES LÈVE-TÔTPour 20 euros par personne, le visiteura la possibilité de se rendre avec unguide chez un gille, dès 3h30, pour as-sister à l’habillage et au bourrage de la

paille. La troupe partira ensuite pour leramassage. Le visiteur se verra offrir lechampagne dans chaque maison visi-tée.Il participera également au petit-déjeu-ner traditionnel (huîtres-saumon et vinblanc) à la Maison des Associations surla place Mansart. Il aura la possibilitéd’être guidé au cœur de l’exposition« Laetare au fil du Temps ». Il assisteraensuite au rondeau en tant que VIP surle balcon de l’hôtel de ville (places limi-tées). En option, peut s’ajouter unenuitée pour deux à l’hôtel Orangepour 70 euros la chambre double (35euros par personne). Des forfaitsgroupes sont également disponibles.« Pour les gens qui viennent de plus loin,nous leur proposons de passer le week-

end dans la région sur la thématique duCarnaval. Nous leur suggérons une visitemuséale autour du folklore en commen-çant le samedi après-midi par le MuséeInternational du Carnaval et du Masqueà Binche (MUM) », explique LaurentCannizzaro, adjoint à la direction à laMaison du Tourisme.Les visiteurs regagneront ensuite l’hô-tel Orange où une navette les prendraen charge dès potron-minet pour la ba-

lade guidée du dimanche. Cette optionrevient donc à 63 euros par personne.Après le rondeau, un repas libre pour-ra être pris dans le centre-ville. Une na-vette raccompagnera ensuite les tou-ristes à l’hôtel Orange pour le checkout tardif.-

F. SCH.

à noter Infos : la Maison du Tourisme au064/26.15.00

Une balade guidéepour vivre le Laetare

DANSE AVEC LES GILLES

Vous découvrirez les coulisses du carnaval. © D.C.

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Le calendrier complet De Binche en février à Soignies en octobre, ne rien louper des festivités 2017

1 BincheDimanche Gras (costumé) 26 février

Mardi Gras (gilles) 28 févrierLundi des Jeunesses 27 février

4 Estinnes-au-Mont Du 19 au 20 mars

RÉGION DU CENTRE

1

8

14 10

11

5

2

4

7

13

2 Haine-Saint-PierreDu 4 au 6 mars

3 MorlanwelzCarnaval du 4 au 5 mars

5 La LouvièreCarnaval du 26 au 28 mars

Rondeau 26 marsCortège 27 mars

Brûlage de bosses 28 mars

6 ChapelleCarnaval du 26 au 28 mars

Feu d’artifice 27 mars

7 HoudengCarnaval du 26 au 28 mars

Cortège 26 mars

8 Braine-le-ComteDu 9 au 10 avril

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MAISON DU TOURISME DU PARC DES CANAUX ET CHÂTEAUX

21-22 place Jules Mansart 7100 La Louvière - Tél: 064/26.15.00 E-mail: [email protected]

Site web: www.parcdescanauxetchateaux.be

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Avec le soutien de

des carnavals Mont-Ste-Aldegonde

Carnaval les 26 et 27 février

Bray/Haulchin/VellereilleCarnaval les 12 et 13 mars

Strépy-Bracquegnies / Epinois / La HestreDu 19 au 21 mars

Bray-Cité / Carnières / RessaixDu 2 au 4 avril

PiétonDu 2 au 3 avril

Fayt Du 8 avril (Bal Blanc) au 10 avril

Estinnes-au-Val et Peissant Du 9 au 10 avril

MaurageDu 9 au 11 avril

Fauroeulx 16 et 17 avril

Péronnes/Saint-Vaast/Trazegnies/TrivièresDu 16 au 18 avril

Bray levant de Mons/Waudrez/Croix-lez-RouveroyDu 23 au 25 avril

MignaultDu 29 au 1er mai

GodarvilleDu 7 au 9 mai

ThieuDimanche 4 mai et lundi 5 mai

Petit-EnghienSamedi 4 et dimanche 5 mai

NaastDu 24 au 26 septembre

12

9

3

6

9 ManageCarnaval du 16 au 18 avril

10 EcaussinnesCarnaval les 23 et 24 avril

13 BesonrieuxDu 10 au 12 septembre

2017

11 Le RoeulxDu 25 au 27 juin

12 SeneffeDu 24 au 27 juin

14 SoigniesSimpélourd du 14 au 17 octobre

Aussi à pointer dans votre agenda

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Pour la petite histoire, Houdeng est lapremière à avoir fêté le Laetare, tan-dis que La Louvière faisait son carna-val le Mardi-Gras... avant de déciderde le décaler à la mi-Carême. Les an-ciens se sou-viennent d’ailleursde la splendeur descortèges quand cer-taines sociétés lou-viéroises venaientdéfiler à Houdeng,le dimanche tandisque le lendemain,certains groupes degilles houdinoisfaisaient de mêmedans les rues lou-viéroises. Les cor-tèges restent ce-pendant les moments forts des festi-vités des Spirous:> Dimanche 26 marsC'est vers 10 heures que les plus assi-dus des gilles et autres membres des

sociétés folkloriques se rendrontdans les installations du Cercle Horti-cole pour y recevoir leurs médailles.Vers 11h30, les différentes sociétés seretrouveront au niveau du carrefourformé par la chaussée et les rues Du-ray et des Trieux pour un rondeau. Cesera là l'un des premiers grands mo-ments de communion entre le publicet les sociétés folkloriques. Dès 16 heures, les différentes sociétésformeront un cortège qui suivra l'iti-néraire suivant la chaussée Houtart

avant de se séparerpour se disloquervers les deuxplaces. Ce sont lesgéants et le char dela "Ducasse du Bos"qui ouvriront ladanse. Ils serontsuivis du char desZouaves du pavéavant un joyeuxméli-mélo de socié-tés de gilles et defantaisie.> Lundi 27 mars

Dès 9 heures, les sociétés sortirontdans les différentes rues de la com-mune et ne manqueront pas d'ymettre un peu d'ambiance, en se ren-dant même dans les homes et les

écoles ! Un des grands moments ducarnaval houdinois se déroule quandla nuit est tombée : le cortège du soirqui prend son départ de la place deGœgnies, remonte la rue Durayavant de se terminer au carrefour desTrieux. Pour toutes les sociétés, la re-montée de la rue Duray se déroule àla lueur des feux de Bengale. Ce qui

donne de superbes ombres chinoisessur les façades. Mais le point d’orguede ce cortège de nuit, c’est bien évi-demment le feu d’artifice.> Mardi 28 marsLes sociétés sortiront dans les rues àpartir de 9h. En soirée, les sociétésbrûleront leurs bosses avant la der-nière folle nuit du carnaval.-

Les Bons Vivants, société royale depuis l’an dernier © M.A.

Houdeng a ses traditions etses grands moments,comme le rondeau dudimanche midi. Mais aussi

son cortège du dimanche après-midi, ou encore le cortège du soir lelundi. Sans oublier le feu d’artifice.

À Houdeng, ce sont les cortèges qui ont la vedette, surtout celui de nuit

LAETARE À HOUDENG LES 26, 27 ET 28 MARS

La fête jusqu’au cœur de la nuit

Si à La Louvière, le gille est roi, dans lesautres villages de l’entité, on fête au-tant le carnaval, mais souvent avecplus de fantaisies. Arlequins, paysans,paysannes et autres « takosous » ac-compagnent les gilles (Boute-en-Train,Centenaires, et Indépendants) pour dejoyeux cortèges chamarrés à > Brac-quegnies. C’est aussi l’occasion devoir le bourgmestre de La Louvière,Jacques Gobert, jouer de la trompettepour « son » village...> Les gilles de Maurage présententla particularité comme dans d’autresentités hors Binche (d’où le gille nepeut se déplacer depuis 1958) de seproduire aussi à l’extérieur, à Arlon enl’occurrence. Les Luxembourgeois leleur rendent bien puisqu’une impor-tante délégation arlonnaise leur rendla pareille au carnaval maurageois ! Icice sont les Baudlies notamment quimettent de la fantaisie en sarraus, cas-quettes et foulards depuis plus de 50ans, Les Amis du Plaisir mais aussi lesP’tites Canailles et leur char tout endémesure ! A noter que cette année, le

tamboureur Willy Poelaert y sera ré-compensé pour... 65 ans baguettes enmains, excusez du peu !> Saint-Vaast et Trivières , juste sépa-rés par la N55, clôturent ensemble lasaison des carnavals « traditionnels»,qui s’étend du mardi-Gras à Pâquesmême si, on le lira plus loin, certains,comme à Besonrieux, poussent lesprolongations jusque septembre. Làaussi, les groupes de fantaisie sontplus nombreux que les gilles etdonnent de la couleur à ces carnavals.

Voici les dates à pointer à votre agen-da: Strépy-BracquegniesSoumonce batterie: 11 févrierSoumonce générale: 25 févrierCarnaval: 19, 20 et 21 marsMaurageSoumonce générale: 18 marsCarnaval: 9, 10 et 11 avrilSaint-Vaast et TrivièresSoumonce en batterie: 18 marsSoumonce générale: 1er avrilCarnaval: 16, 17 et 18 avril. -

Quand la fantaisie « pirate » le carnavalDANS LE RESTE DE L’ENTITÉ LOUVIÉROISE

Les P’tites Canailles : jeunesse et fantaisie de nos folklores © M.A.

Pour ceux qui ne peuvent pas serendre au carnaval pour des ques-tions de santé ou d’agenda, il y amoyen de vivre le carnaval… de-puis son salon! Pour la dixième foisdéjà, la télé locale Antenne Centreretransmettra en effet le Mardi Grasà Binche en direct, et celui-ci estrepris par les autres télés locales dela Communauté. Un direct à LaLouvière a été récemment ajouté àla couverture et, depuis peu, lesautres carnavals ne sont pas ou-bliés: «Roulez Tambours » proposede revivre en direct l’ambiance desfestivités, en télé mais aussi sur leweb ! Avec un rédac’chef gille unan sur deux, on n’en attendait pasmoins! -

TELE LOCALE ACTV

En direct télé !

Le rédac’chef est Gille ©

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À Chapelle, leurs amis les appellentBenoît et Georges. Mais les Haleijn,fils et père, sont devenus de véri-tables légendes au sein même du vil-lage. Les Maîtres Artificiers VanCleemput tirent depuis 24 ans le feud’artifices de la cité des Tchats. Cer-tains d’entre-vous à travers le pays,les connaissent déjà puisqu’ils sontdepuis longtemps les artificiers du21 juillet à Bruxelles.

13.000 BOMBESÀ Chapelle-lez-Herlaimont, la quali-té du spectacle proposé est à ce pointfabuleuse que le feu a été rebaptiséle « Prestige des Tchats». Plus de13.000 bombes sont généralementtirées au-dessus de la foule qui serassemble par dizaines de milliers depersonnes sur le parvis de l’hôtel deville pour assister à l’apothéose duLaetare. Le Prestige des Tchats peut êtreconsidéré comme une explosion decouleurs et de technique. C’est géné-ralement à cette occasion que lesMaîtres Artificiers testent leurs nou-velles créations. En utilisant exclusi-vement des bombes et des fusées dela meilleure qualité. Souvent, Georges et Benoît Haleijnréservent de belles surprises auxChapellois, comme des bombes quiexplosent en formant un cœur dansle ciel de la cité. Le prestige de ce feu d’artifices tientégalement à la minutie de la prépa-

ration. « Un feu de carnaval, c’est tou-jours cinq airs et le pas de charge » ,nous a confié Benoît Haleijn.Chaque nouvel air est identifié parune figure précise qui marque le dé-but d’une séquence définie.L’artificier doit tendre l’oreille versses fusées et être attentif aux airs degilles qui sont joués, au pointd’ailleurs de les connaître par cœurà la seconde près.La tâche est particulièrement ardue,sachant que l’artificier ne connaîtpas l’air qui va suivre. Ce n’est quequand la grosse caisse fait son an-nonce que l’artificier montre qu’ilest prêt en envoyant une salve. -

F. SCH.

Un travail d’une minutie incroyable © J.P.

Plus de 15.000 personnes sonttraditionnellement rassem-blées sur la place commu-nale pour vivre ce moment

privilégié du carnaval, le lundi duLaetare, à Chapelle.

Le feu d’artifice proposé par Benoît Haleijn est le clou du Laetare

LAETARE À CHAPELLE : 26-27-28 MARS

Le feu des Tchats: un Prestige national

Les trois communes de l’entité deChapelle-lez-Herlaimont vivront àtour de rôle leur carnaval.Á Chapelle, les festivités débutentles 11 et 18 février avec les sou-monces en batterie. Une partie dessociétés sortiront le deuxièmesamedi et une autre partie le troi-sième. La soumonce en musiqueaura lieu le 25 février 2017. Quinze jours plus tard aura lieu lasoumonce générale et la 23e ni-chée de l’Ordre des Tchats (le 11mars à 16h). La semaine suivanteaura lieu le bal des enfants desécoles de Chapelle. Le Laetare estprogrammé pour les 26, 27 et 28

mars 2017.Celui-ci aura pour point d’orgue lePrestige des Tchats, un feu d’arti-fices concocté par Benoît Haleijn.Le carnaval de Piéton aura lieula semaine qui suit le Laetare.Les quatre sociétés locales sortirontle 2 avril dans les rues du village.Un grand bal d’enfant aura lieu le31 mars. Et un feu d’artifices seratiré par les Maitres Artificiers VanCleemput.Le dernier carnaval de l’entité,celui de Godarville, aura lieu le 7mai. Il a traditionnellement lieu lepremier dimanche de mai.-

F. SCH.

AGENDA

Demandez le programme

Deux semaines avant le Laetare, ontlieu les soumonces générales à Cha-pelle. L’occasion d’assister à une céré-monie folklorique, originale et humo-ristique, l’intronisation de personnali-tés locales et nationales à l’Ordre desTchats, une confrérie au sein de la-quelle l’ensemble des dirigeants sontidentifiés en tant que « matous ».Les candidats à l’intronisation sontquant à eux appelés les « culots ». Etsont invités à prêter serment auprèsde Félix Sylvestrix, en lui touchant latête, après avoir goûté à l’élixir duDocteur Claude et la pâtée des Tchats.Ils deviennent alors des « chatons »prêts à être élevés dans la hiérarchiede l’Ordre.

DE GRANDS NOMSDepuis la création de cet ordre folklo-rique, par l’échevin Claude Straunard,en 1998, plus de 870 personnalitésont été intronisées jusqu’ici, parmilesquelles Philippe Geluck, Plastic Ber-trand, le Grand Jojo, William Dunker,Olivier Leborgne, Marc Herman, EricBoschmann, Mehdi Bayat, DavidGreuse, Freddy Tougaux. Parmi lesdifférentes nichées, un invité vedetteest élevé au rang de Tchat d’Or.Le 23e Chapitre de l’Ordre des Tchatsaura lieu le samedi 11 mars, à la sou-monce générale. Le secret est bien gardé quand aux cu-lots de l’édition 2017 dont la plupart

se feront connaître au cours des pro-chaines semaines. Le grand conseil seréunira à la fin de la semaine pourexaminer les candidatures retenuespour ce Chapitre exceptionnel.Mais un vent favorable nous a permisde savoir que l’un des prestigieux cu-lots à prêter serment cette année se-rait le chanteur JJ Lionel dont on neprésente plus le tube interplanétaireque fut la « Danse des Canards ». Onne sait si le grand ordre des Tchats se-ra invité à faire quelques pas dedanse.En attendant le grand jour, les introni-sés des anciennes nichées sont invitésà un traditionnel repas de l’ordre aucours duquel la convivialité est demise. Celui-ci aura lieu le 24 févrierprochain.-

F. SCH.

Qui sera le meilleur Tchat pitre ?Insolite

L’ordre des Tchats © D.R.

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Près de 800 gilles, paysans, dames ettravestis sur 7 500 habitants : diffi-cile de trouver plus forte participa-tion. À Estinnes, le carnaval, c’estune affaire d’état !Un chiffre quipourrait être dou-blé si l’on addi-tionne les femmeset enfants qui par-ticipent aux festi-vités sans se dé-guiser ! Le pro-gramme est en gé-néral le mêmedans toute la com-mune: démarrantle dimanche ma-tin pour se clôturer le mardi par ungrand raclot. Le dimanche, les socié-tés organisent leur ramassage, pas-sant de maison en maison pour allerchercher chaque gille, avant de serassembler en société et faire la fêtejusqu’au feu d’artifices financé entout ou en partie par la commune.Le lundi est le dernier jour de sortiepour les sociétés et se clôture par lebrûlage des bosses.Partout? Non. À Estinnes-au-Mont,on ne le pratique pas, ou plus de-puis longtemps, par souci de respectde la tradition binchoise. Le villageest d’ailleurs connu pour être le

point de rassemblement des « Bin-chous ». « Historiquement, nous expliquentles présidents des deux sociétés degilles Jean-Pierre Delplanque et Jean-

Pierre Dujardin, les commerçants etcafetiers de Binche venaient faire legille à Estinnes. Ils ne pouvaient en ef-fet pas se permettre de fermer leurscafés le mardi gras et venaient cheznous. Nous sommes un des carnavalsqui respectent le plus la tradition bin-choise et ça continue comme ça. » La tradition carnavalesque à Es-tinnes est plus que centenaire. Dansles villages d’Haulchin, d’Estinnes-

au-Val et au-Mont, les historiensestiment que lespremières tracesd’un carnaval re-montent à lamême époque quecelui de Binche.Ces trois villagescomptentd’ailleurs une ouplusieurs sociétésRoyales, soit des so-ciétés de gilles cen-tenaires.

PLUSIEURS MOIS DE FESTIVITÉSLe carnaval d’ Haulchin est, avec ce-lui de Vellereille-les-Brayeux, lepremier du calendrier carnava-lesque estinnois. Ils ont lieu chaqueannée le deuxième dimanche aprèsle mardi gras. C’est aux petites heures du 12 marsque seront lancées les festivités decette année. Ils seront suivis des car-navals d’Estinnes-au-Mont (du 19au 20 mars), Estinnes-au-Val etPeissant (du 9 au 10 avril), Fau-roeulx (du 16 au 17 avril) et celui deRouveroy (du 23 au 25 avril). Ce der-nier carnaval de la saison est uniqueen son genre. Il se partage entredeux villages: Croix-les-Rouveroy etRouveroy. Symboliquement c’estentre ces deux anciennes com-munes, quelque part au milieu deschamps que la société se rassembleaprès le ramassage pour ne formerqu’une seule entité. Ils sont ensuiterejoints par la société « Les Houblon-neux», du nom du centre pour per-sonnes handicapées du village.

SPÉCIFICITÉSUne des spécificités de la communeest sa diversité, comme nous l’avonsexpliqué, en particulier… en ma-

tière de brûlage de bosses ! Si la plupart des villages suivent, enla matière, la tradition louviéroisedu mannequin habillé du costumede gilles (explications en page 7),chacun y va de sa petite touche per-sonnelle. À Estinnes-au-Val, parexemple, le gille est brûlé en compa-gnie de deux autres personnages.Tout d’abord, une sorcière, symbolede la société de fantaisie du village.Mais surtout, une dame. « Depuisquelques années maintenant, lesfemmes de gilles ont décidé de créerune société, explique Fransceco Mu-sinu. Elles n’étaient pas nombreusesau début, mais la société s’élargit d’an-née en année. Pour leur rendre hom-mage, nous avons décidé de brûler unmannequin à leur effigie, donnant lamain à son mari gille. » Mais s’il y a un brûlage particulier

dans la commune, c’est indéniable-ment celui d’ Haulchin! Le petit village de 1 500 habitants nefait rien comme ses voisins ! Avecses trois sociétés de Gilles et sa toutenouvelle société de viole, le carnavald »Haussin » est celui qui réunit leplus de gilles dans l’entité. Deuxfeux d’artifice, des cortèges et ron-deaux un peu partout dans le villageet des brûlages de bosses uniquesdans la région du Centre. Uniques,car c’est le plus vieux gille qui est «brûlé» ! Allongé sur un tas de paille,le Carnaval se clôture quand il se re-lève une dernière fois pour voir lebrasier doucement s’éteindre. -

C.P.

Une relève assurée ! (Fauroeulx) © T.D.

Une commune, où il y auraitplus de gilles que d’habi-tants ? N’exagérons pas…Mais une belle mobilisa-

tion, ça, c’est sûr ! Le carnaval estune institution dans chacun desvillages de la commune d’Estinnes.

À chaque village, ses traditions

ESTINNES

Presque plusde gilles qued’habitants !

Epinglés sur les vestes, fichés sur leschapeaux: les brins de mimosa sontpartout, en ces jours de carnaval.Ses petites boules jaunes font pé-tiller les regards. Son parfum inimitable embaumeles maisons. Dès la mi-décembre,les camions acheminent les bottesde mimosa du sud de la France versle Hainaut. La Binchoise VanessaLoretelli, vendeuse de mimosa, s’ap-provisionne à Pégomas, dans lemassif provençal du Tanneron :« On commence à en vendre pourNoël et Nouvel-An. Ensuite, à l’occa-sion des répétitions de batterie et dessoumonces. Et enfin, lors du carna-val ». Par petits brins ou gros bou-quets. Maris et amoureux en offrentà leur chérie. Les maîtresses de maison en re-çoivent des brassées. Commerceéphémère, cependant. Qui s’arrête àla mi-mars. Les carnavals plus tar-difs sont moins bien servis. Le mi-mosa est avant tout un porte-bon-heur. On peut le faire sécher et legarder jusqu’à l’année suivante.-

M.PW.

Le mimosa, c’est LA fleur du carnaval

Eclatant et odorant

Le mimosa est partout . © D.C.

Place d’Haulchin... © C.P.

Carnaval participatif. © T.D.

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Qu’est-ce qui marque la fin de l’hi-ver et le retour du printemps ? Dansle Centre, ce sont les gilles et les car-navals, évidemment ! Mais de ma-nière générale, c’est le retour desfleurs et des fruits… À Manage, onmélange le tout à l’occasion duweek-end de Pâques.En effet, une société de fantaisie lo-cale fait le buzz chaque année pourson originalité au sein d’une tradi-tion folklorique parfois un peu fi-gée : les Fruitières (les enfants) et lesJardiniers (les adultes).Vêtus de leurs grands tabliers verts,leurs chemises jaunes pour leshommes, chemisiers blancs pour lesfemmes et armés de leurs grandstournesols, ils égaieront une nou-velle fois le week-end de Pâques, ac-compagnés de leurs deux géants.Mais ils ne sont pas les seuls à culti-

ver la tradition à Manage ! En effet,ce carnaval en est déjà cette année àsa 90e édition. Aux côtés des Jardi-niers, on retrouve quatre sociétés degilles.Les Infatigables, les Amis Réunis, lesBoute-en-train et les Indépendantssortiront le dimanche 16 avril àl’aube. Ils sont alors accompagnés,outre des Jardiniers, des Folklowns.Lors du cortège de l’après-midi (17

heures), ils sont rejoints par les VisGrands Pés et Vis Grands Més, ainsique par les Dames des gilles.Le lundi 17 avril, la journée serasurtout marquée par le rondeau denuit et du feu d’artifice.Quant au mardi 18 avril, qui mar-quera la fin du carnaval, il s’achè-vera sur le traditionnel brûlage desbosses, à 22h30.-

OLIVIER HENSKENS

Fruitières et Jardiniers, une des particularités de Manage. © E.C.

Manage clôture la saisoncarnavalesque « clas-sique » avec son carna-val du week-end de

Pâques. Avec un groupe folkloriqueoriginal et parfaitement à propospour chasser l’hiver et saluer leretour du printemps : les Fruitièreset les Jardiniers.

Fruitières et Jardiniers égaient le week-end pascal

MANAGE DU 16 AU 18 AVRIL

La tradition ducarnaval, ça se cultive !

Voici plus d’un siècle que des Faytoisramenaient de la côte d’azur la tradi-tion du « Bal blanc ». Tradition qui aconnu jadis des heures de gloiremais qui aujourd’hui tombe un peuen désuétude, malgré les efforts dé-veloppés par Véronique Houdy,échevine, et présidente du comitéorganisateur. Jadis, le Bal blanc était une institu-tion indépendante du carnaval lo-cal. Un folklore qui, lui aussi, aconnu quelques difficultés avec ladisparition des sociétés de gilles. Res-tent les bons Vivants de Fayt quianiment le coeur du village. Afinque les deux puissent subsister, il aété décidé de les réunir et de les or-ganiser une semaine avant Pâques(soit cette année du 8 au 10 avril),avant les autres carnavals de l’entité.Le 8, les Blancs organisent leur tradi-tionnel bal à la salle des fêtes deFayt. L’occasion d’introniser de nou-veaux compagnons... et après unsouper d’intronisation se déroule lebal. Le lendemain, les Blancs parti-cipent au cortège carnavalesque deFayt.-

PC

Blanc, blanc,blanc,le floklorefaytois...

FAYT-LEZ-MANAGE

Les Blancs sortent... © E.C.

Dans l’un des villages de l’entitémanageoise, vit un autre folkloreà la tradition séculaire. Le Chau-deau, que les Bois d’Hainois etBois d’Hainoises, appellent volon-tiers « Caudia » (en wallon), est unefête dont les origines remonte-raient au XVe siècle (aux alentoursde l’an 1411). Cette tradition se déroule au débutde l’après-midi du mardi suivantle dernier dimanche du mois dejuin. Les festivités durent en géné-ral quatre jours. Elles auront lieucette année du 23 au 27 juin. Près

de 400 personnes participent à cetévénement.Ainsi, le jour dit, un cortègeconstitué de garçons et de filles vê-tus de costumes paysans, maiségalement de chevaux tirant deschars dans lesquels prennentplace des enfants accompagnés,au son d’une musique folklo-rique, le maître de cérémonie (ap-pelé ordonnateur) et des marmi-tons, dans les rues du village jus-qu’à un marronnier séculaire.L’ordonnateur chevauche unepièce de bois et tient dans sa main

une louche, dans une parodied’un cavalier à l’épée.À la tombée du jour, le chaudeau,une sorte de lait agrémenté de

sucre et de biscuits, est cuit dansune marmite par-dessus un feu debois sous le marronnier. La céré-monie est agrémentée de danseset de chansons. Lorsque le breu-vage est prêt, il est offert au bourg-mestre et au curé de l’église voi-sine. Ce n’est qu’ensuite qu’il seradistribué à la population. Plusieurs légendes participent del’origine de cette tradition. L’uned’entre elles indique que le chau-deau serait une réminiscence desfêtes de solstices druidiques, don-nées en l’honneur de jeunes guer-riers que l’on faisait courir sur descharbons ardents. Une autre précise qu’il s’agissaitd’offrir des bols de lait chaud (avecsucre et biscuits) aux mères de fa-mille qui cherchaient la protec-tion de Saint-Jean, le patron de laparoisse de Bois d’Haine. Le carac-tère religieux de la fête a été aban-donné vers 1715. -

F. SCH.

Le Caudia, 600 ansde fête sous lemarronnier

CHAUDEAU À BOIS D’HAINE- 23 AU 27 JUIN

Breuvage ancestral © E.C.

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C’est un peu le premier carnavalhors saison carnavalesque clas-sique (qui court du Dimanche Grasjusqu’à Pâques) et ce n’est pas unhasard… En effet, les créateurs dujeune carnaval d’Ecaussinnes, quiont eu l’idée de rejoindre le folk-lore du Centre dans un café de laCité de l’Amour il y a un peu plusde 30 ans, voulaient respecter aumieux la tradition régionale. Lepremier week-end après Pâquesétait dès lors la première date où ilspouvaient réunir des musiques dequalité, toutes les autres datesétant déjà prises par des festivitésplus anciennes.Cette date tardive explique aussique, pour l’instant, l’organisationde l’édition 2017 ne soit pas encoretotalement arrêtée. Une nouveautéest cependant déjà annoncée parl’échevin en charge du Folklore,Dominique Faignart : « Le cortègedu dimanche débutera plus tard queles autres années. C’est ce qui ressortdes premières réunions avec l’ami-cale. L’année dernière, avec le cor-tège à 15h30, l’attente, pour que toutle monde soit au départ, avait été trèslongue. On évitera donc cet écueilcette année. Cela permettra auxgilles d’avoir un peu plus de temps

pour se restaurer et pour se reposerun peu sur le temps de midi. » Il fautdire que, pour les gilles écaussin-nois, la matinée est parfois trèslongue. Certains gilles, à Marche-lez-Ecaussinnes, font leur ramas-sage aux alentours de minuit, pourpouvoir être à 7h30 sur la place desComtes pour le premier rondeau.L’heure exacte du cortège n’a pasencore été déterminée mais il de-vrait commencer aux alentours de16h, 16h30. Comme chaque an-

née, deux sociétés folkloriques ex-térieures viendront, pour l’occa-sion, grossir les rangs des acteursdu folklore écaussinnois qui, fortsde leurs quatre sociétés, les gilles« Les Scaussinoûs », « Les Cayo-teux » et « Les Marchous » ainsi queles paysans « Les Nwars Chabots »,comptent aux alentours de 200participants.Rendez-vous le dimanche 23 et lelundi 24 avril.-

OLIVIER HENSKENS

Brûlage des bosses le lundi soir place des Comtes : un grand moment ! © R.D.

Né il y a tout juste 30 ans, lecarnaval d’Ecaussinnes ensera en 2017 à sa 31e

édition. Un jeune carnavalqui réunit tout de même aux alen-tours de 200 acteurs du folklorelocal. Avec une nouveauté cetteannée : un cortège plus tardif ledimanche après-midi.

Le carnaval d’Ecaussinnes est né il y a tout juste 30 ans

ECAUSSINNES LES 23 ET 24 AVRIL

Le cortège du dimanche partira plus tard

Depuis plusieurs années déjà, le car-naval de Braine-le-Comte connaîtune belle renaissance. Si l’édition2015 avait été gâchée par un tempsplus que maussade, 2016 a été untrès grand cru. Et si cette festivité quis’inscrit maintenant dans la tradi-tion brainoise retrouve son lustred’antan, c’est notamment grâce àune particularité brainoise : leschars de son cortège !Le dimanche après-midi, tout lemonde associatif brainois se mobi-lise pour créer des chars chaque an-née plus inventifs et originaux. Aux

groupements locaux s’associent desgroupes folkloriques venus de l’exté-rieur, les géants brainois et, bien sûr,les deux sociétés de gilles locales etleurs paysannes.

LE PROGRAMME :> Dimanche 9 avril : le cortège di-manche après-midi et le feu d’arti-fice le dimanche en soirée.> Lundi 10 avril : Les grands mo-ments, ce seront les brûlages desbosses des deux sociétés de gilles, lelundi soir.-

O.H.

De nombreux chars pourcolorer le dimanche

BRAINE-LE-COMTE

Chars et groupes hauts en couleurs ! © R.D.

> SoumoncesSamedi 25 mars : Soumoncesen musique. Les soumonces enbatterie ont lieu les samedis pré-cédents.Samedi 9 avril : Soumonces gé-nérales et déguisées.> CarnavalDimanche 23 avril : Premierjour du carnaval. Le ramassagedébute déjà autour de minuit àMarche, plus tard sur Ecaus-sinnes.Le premier rondeau est prévusur la Place des Comtes à 7h30.Le cortège partira de la rue JeanJaurès pour rejoindre la Placedes Comtes l’après-midi. Atten-tion, le départ aura lieu un peuplus tard, aux alentours de 16h,16h30 sans doute.Un feu d’artifice et un rondeaunocturne aux lueurs des feux deBengale au pied du Château-fort sont prévus sur la Place desComtes à 22h30.Lundi 24 avril : Les gillespartent plus tard, en fin de ma-tinée. Le grand moment est lecortège de nuit à 21h suivi detrois brûlages de bosses, placedes Comtes.-

O.H.

Les dates àretenir pourEcaussinnes

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Le groupe des paysans du Roeulxexiste depuis 41 ans. Quant auchallenge des montgolfières, il ensera cette année à sa 32ème édi-tion. En 1986,douze ballonsétaient au ren-dez-vous, Ils sontmaintenant unetrentaine et at-tirent toujoursdu monde. Cetteannée encore, lefolklore et l’en-vol des montgol-fières feront lapaire le dernierweek-end dejuin. Après plus de quarante ans, le car-naval existe donc toujours, boostépar les montgolfières. Pourtant, ila connu quelques difficultés avecla disparition de l’unique sociétélocale des gilles : « Les Kins du

Rû ». Les paysans ont réussi à préserverla tradition, un moment seuls puisavec un groupe de fantaisie dé-nommé «les Tyroliens du Rû »,une société qui a (re)pris en chargele char de « la Fête de la bière » dé-sormais résolument intégré auxfestivités carnavalesques.

DEUX GROUPES DE FANTAISIEDepuis quelques années, les gillessont de retour avec la société « LesRhodiens ». Enfin, depuis l’an dernier, un nou-veau groupe de fantaisie dénom-mé « Les Illuminés » a également

fait son appari-tion. Il est à noter queles festivités carna-valesques dé-butent dès le sa-medi depuismaintenant seizeans, avec la parti-cipation, en soiréele samedi du car-naval des Compa-gnons de la Saint-Jean.

Après un cortège dans les rues dela cité ils se rendent aux étangsSaint-Feuillien pour l’organisationdu Grand Feu de la Saint-Jeand’été... Bref, au Roeulx, le dernier week-end de juin, le spectacle est autant

au sol que dans les airs. Et le public ne s’y trompe pas enenvahissant massivement la citérhodienne le dimanche des festivi-tés. Si elles débutent le samedi etse terminent le mardi, le di-manche est en effet le moment àne pas rater. Pour les festivités car-navalesques bien évidemmentmais aussi pour le challenge demontgolfières sans oublier legrand feu d’artifice qui clôture lajournée…. -

J.T ET J.P.C.

Le public attiré par les mongolfières. © D.C.

Le dernier week-end de juin,c’est au Rœulx que le folk-lore est roi. Un roi dont lerègne semblait menacé voici

31 ans. Pour lui donner une bouf-fée… d’air chaud, l’idée est venued’y joindre… un challenge de mont-golfières. La recette était bonne, lefolklore est sauf et les ballons at-tirent la foule… Et avec la Saint-Feuillien locale, le carnaval duRœulx est à déguster.

Le carnaval s’essoufflait, les montgolfières ont boosté son intérêt

LE RŒULX DU 25 AU 27 JUIN

Challenge et carnaval font la paire

Chaque année, le dernier week-endde juin (cette année les 24 et 25 juin),le Carnaval bat son plein dans lesrues de Seneffe. Il est traditionnelle-ment précédé le samedi d'un bal desenfants et d'une messe pour les ma-riés jubilaires au cours de laquelleles Vî Scançons font le pas de danse.C'est le dimanche que tout se dé-roule. Les gilles sont de sortie dès5h30 du matin au Grand Ramon àl'occasion du ramassage.Outre la société des Vî Scançons, leCarnaval de Seneffe compte deuxgroupes de gilles : les Bons Amis quicélèbrent leur 50 ans en 2017 ainsique les Sans Rancune et leurs dames(qui célèbrent leur 25e anniversaire).Ces derniers se rassemblent le di-

manche après le ramassage au seinde leur local (qui, une fois n'est pascoutume, est une fritere).Tous les participants se rendentalors ensemble à l'église aux alen-tours de 10h. Avant de prendre pos-session de leurs oranges, il faut sa-voir que celles-ci sont bénies par lecuré des lieux. Une coutume pas sicourante. Les groupes se dirigent ensuite versla Maison communale pour prendreun verre avec les membres del'administration. Le cortège s'élancel'après-midi vers 15h30. Les Vî Scan-çons se distinguent par leurs jets deconfettis et les dames offrent desbonbons, tandis que les gilless'occupent des oranges.

À noter que chaque année, le Comi-té des Fêtes invite des groupes demarcheurs ou des majorettes, desgroupes extérieurs (l'an dernier onnotait la présence des Pierrots deChapelle) pour épaissir le cortège

dont le départ est donné depuis leCentre de l'Eau. Toute la placePenne d'Agenais est occupée par lechamp de foire. Et un feu d'artificeclôture la journée du dimanche.-

F. SCH.

La bénédiction des oranges

SENEFFE 24 ET 25 JUIN

A Seneffe, il n’y pas que l’eau qui est bénite ! © M.A.

Il faut attendre la semaine avantPâques pour le premier carnaval del’entité avec Gottignies les 8 et 9avril. 3 semaines plus tard c’estMignault qui propose son cortègebigarré les 29 et 30 avril avantThieu les 4 et 5 mai… Là non plus le folklore n’est pasmort.-

DANS L’ENTITE

Folklore vivant

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Située au nord de La Louvière, le pe-tit village paisible de Besonrieux, or-ganise chaque année, deux du-casses. La première, le deuxième di-manche de septembre, fait la partbelle aux gilles. La seconde, organi-sée le quatrième dimanche de sep-tembre, met à l’honneur les moules.

JADIS, UN MOIS DE FÊTE« Anciennement, les fêtes locales du-raient plus ou moins un mois, mais aufil du temps, elles ont progressive-ment disparu. Le carnaval n’est au-jourd’hui repris que comme une du-casse, il ne figure d’ailleurs pas dans leprogramme des carnavals du Centre »,explique Alain Pourbaix, présidentd’honneur de l’une des sociétés be-sonritoises. La société royale des Bons Vivants, afêté l’an dernier son 60e anniver-saire. Fondée en 1956, par unebande d’amis, elle est composéed’une septantaine de gilles, parmi

lesquels une dizaine d’enfants. Ilssont accompagnés depuis une quin-zaine d’années, des « Folles », quisont en fait les compagnes des gilles.Une autre société, baptisée les « dûrsmêlés » ne sort, elle, que le mardi. Cecarnaval n’est en général précédéque d’une seule soumonce générale,qui a lieu le dernier samedi du moisd’août.

POUR ÉRADIQUER LA PESTELa Ducasse aux moules, qui se dé-roule le quatrième dimanche de sep-tembre, existe depuis plusieurs cen-taines d’années, un peu plus de 450ans. Selon une légende urbaine, la pesteaurait sévi au milieu du XVIe siècleet pour l’éradiquer, des moules desmarais auraient été servies aux habi-tants du village. Depuis, la tradition subsiste. Celle-ciest très similaire au Chaudeau (quise déroule dans la commune voisine

de Bois d’Haine). La cuisson desmoules s’effectue dans une marmitesuspendue à une chaîne tirée entredeux bouleaux. La tradition veutque les membres du comité organi-sateur aillent abattre deux bouleaux

dans le bois voisin pour les plantersur la place du village. Les moulessont cuites grâce au bois des bou-leaux de l’année précédente, aupa-ravant débités en bûchettes. -

F. SCH.

Des gilles et puis des moulesCARNAVAL DE BESONRIEUX 10-11-12 SEPTEMBRE/ DUCASSE AUX MOULES 23-24-25 SEPTEMBRE

Les moules, plus anciennes que les gilles ! © D.N.

Dans la cité Saint-Vincent, le hé-ros, c’est Simpelourd et pas lesgilles. La légende de Simpelourdremonte au 18e siècle. Elle met enscène un cafetier cocu considérétrop « simple » et trop « lourd » parses amis qui se moquaient de lui.Jusqu’à ce qu’il ne se venge enleur concoctant un jambon quin’était en réalité qu’un vulgairemorceau de bois peint…Revanchard mais pas trop, il serttoutefois un vrai jambon aprèsavoir « commis » sa blague. Le re-pas se termine gaiement mais lesamis restent incommodés par letour joué par le cafetier. C’estpourquoi ils ont alors bricolé unmannequin qui ressemble vague-ment au cafetier et, sans doute so-lidement éméchés, ont promenécette effigie dans les rues de laville, en criant et en riant bien

fort, ce qui évidemment a amenédes gens aux fenêtres et dans larue. Jusqu’à ce qu’un véritablecortège se forme. C’est ainsi qu’estnée la Simpelourd, le 3e week-endd’octobre.Depuis, chaque année à cette date,c’est la fête dans la Cité Saint-Vincent. Simpelourd arrive à lagare le samedi soir. Il est suivi parun cortège composé de diversgroupes, des géants sonégiens etde la société de gilles « Les GaisAmis » qui rassemble actuelle-ment soixante membres.

TROIS JOURS EN GILLECes gilles sortent durant troisjours, le week-end de la Simpe-lourd. Cette année, ce sera doncles 14, 15 et 17 octobre 2017, lesamedi soir lors de l’arrivée de« Mononk » à la gare, le dimancheet enfin le mardi.Le mardi, c’est le jour du brûlagede Simpelourd, sur la Place Verte,celle de l’hôtel de ville. Maiscomme beaucoup de sociétés degilles de la région du Centre, les« Gais Amis » sonégiens brûlentaussi leurs bosses. Également surla Place Verte, le mardi 17 octobreen 2017.-

J.T.

Le vrai roi du carnaval sonégien, c’est lui ! © R.D.

Carnaval ou pas ? Si la Sim-pelourd est surtout la fêtedu plus célèbre des cocus àSoignies, c’est aussi le

carnaval des gilles « Les GaisAmis ». Un carnaval qui… chasseplutôt l’été, donc, puisqu’il aura lieuen octobre, du 14 au 16. Un événe-ment précédé aussi par les sou-monces qui ont lieu aux braderies.

Les Gais Amis accompagnent pourtant bien Simpelourd en octobre

SOIGNIES DU 14 AU 17 OCTOBRE

Le Cocu Magnifique, au-dessus du gille

Deux autres carnavals ont lieu dansl’entité de Soignies. Le premier, dansl’ordre du calendrier, c’est celui des« Congolais et des Buveux d’Sûr ». Les« Congolais », ce sont les habitants duquartier de la gare tandis que les« Buveux d’Sûr » sont ceux duCentre. Chaque année, le sens ducortège qui relie un quartier à l’autre

est inversé. En 2017, le samedi 11mars, les chars et les géants, sansgille, partiront cette fois de la gare !Le second carnaval, ce sont les « Troisfolles nuits », organisées à Naast les23, 24 et 25 septembre. Et à Naast,gilles et paysans sont bien les starsdu carnaval !-

J.T.

Aussi à Naast et Neufvilles

Neufvilles part de la gare cette année

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