Le Havre Le port au cœur - Inter-Logistic · 2016. 8. 29. · décembre 2015 de 389 millions de dollars, les financements de navires étant transférés dans le cadre de la tran-saction”,

En avril, l’alliance asiatique CKYHE devrait opérer sa der-nière escale hebdomadaire dans le port du Havre. Dans le cadre de leur réorganisation des services Asie-Europe du Nord, Cosco, “K” Line, Yang Ming, Hanjin et Evergreen mettent ainsi fin à l’un de leurs six services heb-domadaires (NE2/NE3/NE5-CEM /NE6/NE7/NE8-CES). La ligne China-Europe Shuttle Service (CES), assurée par dix navires de 8.500 EVP, reliait chaque semaine Taipei, Ningbo, Shanghai, Colombo, Felixstowe, Hambourg, Rotterdam et Le Havre. Baisse du trafic, sur- capacité sur ce marché, baisse des taux de fret, les méga- alliances en quête de rentabilité

redistribuent les cartes pour ra-tionaliser leurs capacités.

Accords entre Armements

Pour le port du Havre, sup-pression de ligne ne signifie pas suppression de services. “Les quatre alliances, CKYHE, G6 Alliance, Ocean Three et 2 M, sont toutes présentes sur le port du Havre et les membres de l’al-liance CKYHE continuent de proposer des offres via Le Havre, martèle Hervé Cornède, direc-teur commercial et marketing d’Haropa. Et cette restructuration des lignes n’est pas finie”. En perspectives, la fusion entre Cosco et China Shipping (membre

de l’alliance Ocean Three avec CMA CGM, UASC et CSCL) dans une nouvelle entité China Cosco Shipping Corporation et le rachat par le groupe CMA CGM de son concurrent singapourien Nol. Et d’ajouter : “Ce qui inté-resse les clients, ce sont les ser-vices offerts et le nombre de ports asiatiques touchés à partir du Havre. Or, nous mainte-nons nos ser-vices pour les ports chinois, à raison de deux arrivées et deux départs par jour”. Ici, “les clients ont un choix de 180 ports en Asie, ne cesse de rappeler Haropa, avec les meilleurs transit-times du range nord-européen, et les échanges avec l’Asie représen-tent environ 60 % des volumes”. Ce transitaire se veut lui aussi

optimiste : “La suppression d’une ligne ne signifie aucunement l’ar-rêt du transport ou la baisse des volumes, les accords de slots vont s’opérer avec les armements des autres alliances”. Reste que, déplore ce manutentionnaire, “les petits armements vont souf-

frir de ces ré- organisations”. Des licencie-ments au sein d’agences hav-raises à la clé, selon des ru-meurs. Pour C h r i s t o p h e Buisson, prési-dent du Syndicat

national des agents maritimes (Snam), 2016 est “une année de transition et d’adaptation pour les ports à ces évolutions qui de-vraient se stabiliser en 2017”.

Natalie Castetz

Le Havre

Le port au cœur des reconfigurations de lignes

Surcapacité du marché, reconfiguration des méga-alliances mondiales, effondrement des taux de fret : sur l’axe concurrentiel Asie-Europe, le port du Havre doit faire face aux mouvements de lignes et suppression d’escales.

“Suppression de ligne ne signifie pas suppression de services”

Medlink Ports :Les rangs de l’association s’étoffent

Infrastructures/Institutions

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Bourbon :Rachat d’activités de transport de gaz à Jaccar

Interlogistic :Développement sur l’Aéroparc de Fontaine

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Entreprises

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PMH

71e année - n°19.675 Mercredi 30 mars 2016 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project- Supply chain specialist- 4 PL dedicatedAgencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONYTél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54mailto:[email protected]://www.Transprojets.com

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Nathalie HAUGUEL+33 (0)2 35 19 17 94 / +33 (0)6 15 04 01 56

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Ouverture du salon de l’aéronautique Fidae au Chili

Le Salon international de l’aéronautique et de l’espace (Fidae) du Chili a lancé hier sa 19e édition à Santiago, se posant en “porte d’en-trée” en Amérique latine du marché mondial de l’aéronautique. Considéré comme le plus important salon aérien d’Amérique latine, le Fidae regroupe 59 pays, dont 46 exposants, ainsi que les groupes aéro-nautiques les plus impor-tants du monde. Le salon biennal se vante de générer des échanges commerciaux dérivés d’environ 2,1 mil-liards de dollars, selon des estimations basées sur les résultats de la précédente édition. L’une des princi-pales attractions du salon a été présentée lundi aux médias à la veille de son ou-verture au public : l’A350 XWB, considéré comme l’avion de ligne le plus mo-derne du monde. Ce salon, qui s’achèvera dimanche 3 avril, “porte d’entrée du marché sud-américain”, constitue une “opportunité pour le marché régional de voir des choses qui se trouvent à l’autre bout du monde, comparer des sys-tèmes orientaux et occiden-taux” et se faire une idée pour des achats futurs, a dé-claré son directeur exécutif, Fernando silva.

2 - Mercredi 30 mars 2016 - l’antenne Infrastructures/Institutions

La Bolivie veut poursuivre le Chili, qui entend bien

lui répondre sur le terrain judiciaire, devant la Cour

internationale de justice de La Haye pour son exploita-

tion du fleuve transfrontalier Silala, a annoncé samedi 26 mars le président boli-

vien, Evo Morales. La Bolivie assure que les sources du

fleuve Silala se trouvent toutes dans la région de Potosi (sud-ouest de la

Bolivie) et alimentent des régions du Nord du Chili,

sans compensations finan-cières. Les relations entre les

deux pays sont suspendues depuis 1978 en raison du

différend frontalier sur l’accès à la mer.

Plainte

Avec l’arrivée de Sosersid, filiale du groupe d’Arcelor- Mittal spécialiste du conven-tionnel et des colis lourds, et de Carfos (groupe Sea Invest), tourné vers les vracs solides, l ’ a s soc i a t i on Medlink Ports vient de s’ou-vrir au secteur de la manutention por-tuaire de Fos-sur-Mer. Pour Jean-Claude sarremejeanne, le directeur de Sosersid, “adhérer à Medklink Ports est un vieux rêve car 80 % de nos marchandises utilisent le fleuve”. Le manuten-tionnaire traite à l’export 2,5 mil-lions de tonnes à l’export.

Au-delà de ses deux entre-prises, le réseau Medlink Ports, qui a présenté ces nouvelles ad-hésions lors du dernier salon SITL qui s’est tenu à Villepinte, a également fait entrer au sein de son réseau le transporteur

rhônalpin Sotradel ainsi que le chargeur Plattard.

Ces quatre nouveaux membres portent à onze le nombre de par-tenaires du réseau Medlink Ports.

Sept structures avaient déjà re-joint l’associa-tion début mars (“L’Antenne” du 11 mars) : L o g i r h ô n e , G r e e n m o d a l ,

l’AUTF, le Comité des armements fluviaux (CAF), la Chambre nationale de la batellerie arti-sanale (CNBA), l’Alliance des Rhodaniens et enfin Promofluvia.

Toujours sur le stand de Via Marseille Fos au SITL, le

chargeur Fibre Excellence a été labellisé. Ce fabricant de pâte à papier est basé à Tarascon (Bouches-du-Rhône).

LAbeLLisAtion de Fibre exceLLence

“Nous faisions du trimodal sans le savoir. Nous sommes les premiers partenaires de Medlink situés dans le créneau du vrac”, lance alexandre Razgonnikoff, le directeur du jeune groupe né du rachat de l’usine tarasconnaise et d’une unité originaire de Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Ce chargeur est aussi bien un client du port d’Arles pour ses flux flu-viaux sur le Rhône que du port de Marseille pour le long cours vers l’Asie, notamment.

Une bonne nouvelle s’an-nonce pour juillet prochain aux spécialistes des marchandises dangereuses. Régis Martin, co-ordonnateur de Medlink Ports, prévoit pour le 1er juillet 2016 une

simplification des procédures. Leur dématérialisation est un outil qui devrait permettre d’atteindre ce cap.

De manière plus globale, Noël Comte, le président de Medlink Ports, table cette année sur un renforcement de “l’esprit coopératif” avec les transitaires

et les commissionnaires. “Si l’association n’est pas auto- risée à accorder des avantages tarifaires à ses adhérents, se défend-il, elle peut toutefois accorder de petits avantages associés”.

Vincent CalaBRèse

Medlink PortsMultimodal

Les rangs de l’association s’étoffentL’association Medlink Ports vient de faire entrer quatre nouveaux membres et de labelliser un vingtième chargeur : deux manutentionnaires des bassins Ouest du port de Marseille-Fos, un transporteur routier rhônalpin et un chargeur présent dans le BTP. Une entreprise vient également d’être labellisée.

“Vers un renforcement de l’esprit coopératif avec les transitaires”

Alexandre Razgonnikoff, directeur du jeune groupe Fibre Excellence (au centre), s’est vu labellisé par Medlink Ports lors de la dernière édition du salon SITL, par Noël Comte

L’Italie a enregistré en février un excédent commercial avec les pays situés hors de l’UE de 2,616 milliards d’euros, en baisse de 171 millions d’euros sur un an, selon l’Institut na-tional des statistiques (Istat). Sur un an, les exportations italiennes ont reculé de 2,8 %. L’Istat note que la contraction annuelle des exportations est notamment une conséquence du jour travaillé en plus cette année en février, qui a été “particulièrement pénalisant car c’est durant ce mois que s’enregistrent d’importants mouvements des moyens de transports maritimes vers les État-Unis, qui pèsent plus de 3 points de pourcentage sur la tendance à l’export vers les pays hors-UE”.

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La compagnie aérienne italienne Meridiana a pro-

posé mercredi 23 mars aux syndicats la suppression

de 514 postes, au lieu de 902 envisagés initialement, dans le cadre de son projet

de partenariat avec Qatar Airways, qui prendrait 49 %

de son capital, selon les mé-dias italiens. Ce partenariat,

s’il voit le jour, doit se traduire par la création d’une nouvelle

holding. La compagnie qatarie avait proposé un plan indus-

triel sur trois ans, en pré-voyant initialement 900 sup-pressions d’emplois sur les quelque 2.000 que compte

actuellement Meridiana.

Emploi

Bourbon a annoncé hier l’ac-quisition, pour 320 millions de dollars (286 millions d’euros), d’activités de transport de gaz à son actionnaire Jaccar Holdings. Après approbation de l’opéra-tion à l’issue d’une assemblée générale le 26 mai, Jacques de Chateauvieux, actuel président du conseil d’administration et qui dirige également Jaccar Holdings, redeviendrait PDG du groupe Bourbon après l’avoir été de 1979 à 2011, a également indiqué le groupe. Jacques de Chateauvieux s’apprête ainsi à reprendre les fonctions de l’ac-tuel directeur général, Christian lefèvre. L’ancien groupe su-crier, reconverti dans les ser-vices pétroliers, affirme qu’avec

ces acquisitions, il “accompagne ses clients dans leur nouvelle orientation vers la transition énergétique en investissant dans le secteur du gaz”.

rAtiFicAtionLe 26 mAi

Parmi les actifs en question figure 100 % de Greenship Gas, un “shipping trust” singapou-rien propriétaire, directement ou indirectement, d’une flotte de dix-sept navires, dont treize en service, dédiés au transport d’éthane, éthylène et hydro- carbures liquides. Bourbon se porte aussi acquéreur de 100 % d’Evergas, une société d’exploi-tation et de commercialisation

de services de transport de gaz, et de 80 % de JHW Engineering & Contracting limited, qui com-prend notamment des activités d’ingénierie de navires, ainsi que des services d’achats, de contrac-tualisation et de gestion de pro-jets dans les domaines gaziers.

“Le prix d’acquisition de ces sociétés est de 320 millions de dollars pour une dette nette au 31 décembre 2015 de 389 millions de dollars, les financements de navires étant transférés dans le cadre de la tran-saction”, pré-cise le groupe. L’acquéreur va bénéficier d’un crédit vendeur de 100 millions de dollars sans intérêt pour une durée maximale de trois ans et le groupe envisage par ailleurs la mise en place d’un crédit relais de 220 millions de dollars sur une durée maximale de trois ans. “En effet, Bourbon procédera, une fois l’acquisition devenue défini-tive, à la revente de 80 % de la propriété des navires qu’il aura

pris en location coque nue pour un minimum de dix ans”. “Le prêt relais souscrit lors de l’ac-quisition serait dès lors rembour-sé et l’impact sur l’endettement de Bourbon fortement réduit”.

La finalisation de l’opération “est subordonnée à la ratification par les actionnaires lors de l’as-semblée générale du 26 mai pro-chain, au cours de laquelle les ac-tionnaires intéressés à l’opération exerceront leur vote de manière à ne pas influencer la décision”.

La nomination de Jacques de Chateauvieux en tant que PDG de Bourbon inter-viendrait ensuite. Jaccar Holdings avait pris le contrôle de la ma-jorité du capital de Bourbon en

2014 lors d’une OPA, à l’issue de laquelle la holding familiale avait exclu de retirer le titre du groupe de la cote. Ce mois-ci, Jaccar a dé-menti avoir l’intention de racheter l’ensemble du capital de Bourbon, comme le laissaient entendre des informations de presse.

Skymark Airlines, qui avait déposé le bilan début 2015, est sortie lundi 28 mars de la procédure de redressement sous contrôle judiciaire et dit entamer une nouvelle phase avec l’aide d’Ana dans l’espoir de renouer durablement avec les bénéfices. Son chiffre d’af-faires devrait être de l’ordre de 70 milliards de yens cette année (555 millions d’euros, contre 81 milliards de yens un an plus tôt). La compagnie aérienne japonaise a égale-ment l’intention d’acheter de nouveaux appareils, et ambi-tionne aussi d’ouvrir un jour des lignes internationales.

Redressement

Aigle Azur, la compagnie aérienne régulière spécialisée

dans la desserte de l’Algérie, a lancé deux nouvelles desti-nations au départ de Lyon,

sa deuxième base française, ont annoncé hier ses diri-

geants. La compagnie dessert désormais Porto (trois fois par semaine) et Dakar (deux fois

par semaine), a indiqué Tiago Martins, directeur commercial

adjoint. Jusqu’ici, Aigle Azur ne ralliait que six aéroports

algériens depuis sa plateforme lyonnaise, où elle a basé deux

de ses dix appareils (des A320).

BourbonMaritime

rachat d’activités de transport de gaz à Jaccar Holdings

Le groupe de services maritimes à l’industrie pétrolière Bourbon achète des activités de transport de gaz pour un montant de 320 millions de dollars auprès de son actionnaire majoritaire Jaccar Holdings.

“100 % de Greenship Gas, 100 % d’Evergas

et 80 % de JHW Engineering”

Destinations

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Gas

SNCF Gares et Connexions, filiale du transporteur ferro-viaire en charge de la com-mercialisation des gares, a annoncé jeudi 24 mars vou-loir doubler ses revenus et ses surfaces commerciales d’ici 2023. L’entreprise, qui exploite 180.000 m2 de commerces dans 400 des 3.000 gares françaises, a récolté l’an dernier des redevances d’un montant de 180 millions d’euros, en hausse de 5,88 %. “On veut passer à des revenus de 360 millions d’euros et accroître nos surfaces mar-chandes à 300.000 m2 d’ici 2023”, a indiqué jeudi Patrick Ropert, directeur général de Gares et Connexions.

Revenus

Interlogistic prolonge dans le Territoire de Belfort son histoire qui a débuté dans le département alsacien voisin du Haut-Rhin. La PME de logistique a été créée en 2003 par Frédéric Réveillé, à Mulhouse puis à Cernay où elle s’était installée sur 5.000 m2. À l’expiration du bail l’an der-nier et compte tenu de la prise en location des surfaces par un chargeur de l’agroalimentaire, elle a déménagé sur l’Aéroparc de Fontaine, une ancienne base aérienne américaine transformée en parc d’activités, aux disponi-bilités foncières généreuses.

Depuis l’an dernier, elle est locataire de 6.000 m2 auprès de Prologis, tout en conservant des surfaces complémentaires de stockage (10.500 m2 au total) dans trois entrepôts dans le Haut-Rhin, ainsi qu’une cellule d’entre-posage de 6.000 m2 à Fontaine.

Logistiqueinversée

Logistique industrielle et informatique et e-commerce forment les piliers de l’activité exercée par quinze salariés per-manents et treize équivalents temps plein en intérim, pour un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros lors du dernier exercice clos le 30 juin 2015. “Le chiffre d’affaires a baissé par rapport aux années les plus prospères, mais la rentabilité a augmenté. Nous apportons notamment une

réponse appropriée à la logis-tique de petits volumes, grâce à notre flexibilité de PME”, sou-ligne Frédéric Réveillé, toujours dirigeant.

Interlogistic s’appuie d’abord sur un gros contrat de logistique inversée pour un groupe bancaire. Dans un hall très sécurisé, il récu-père des matériels informatiques et électroniques (serveurs, ordina-teurs, caméras de surveillance…) qui sont déclarés usagés par le client, mais s’avèrent encore assez récents – ils n’ont parfois que trois ou quatre ans d’âge – pour être revendus à d’autres utilisateurs. Entretemps, les opé-rateurs d’Interlogistic auront soi-gneusement vidé les appareils de leur contenu.

Mathieu NoyeR

InterlogisticLogistique

développement sur l’Aéroparc de Fontaine

La PME Interlogistic, née en Alsace, poursuit désormais son activité près de Belfort, en se développant sur l’Aéroparc de Fontaine.

Entreprises l’antenne - Mercredi 30 mars 2016 - 3

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L’or brièvement soutenu par les attentats de BruxellesL’or a brièvement grimpé à la suite des attentats de Bruxelles en début de semaine,

avant de repartir nettement à la baisse en raison du renforcement du dollar.ARGENT - De son côté l’argent – un métal considéré

en général comme une option alternative bon marché à l’or – a suivi le même mouvement de déclin que l’or à compter de mercredi 23 mars.

L’once de métal gris a même atteint jeudi 24 mars 15,15 dollars, un minimum en trois semaines.

L’once d’argent a clôturé à 15,28 dollars, contre 15,94 dollars il y a six jours.

PLATINE/PALLADIUM - Le platine et le palladium sont eux aussi repartis à la baisse en deuxième partie de semaine, dans le sillage de la nette appréciation du dollar.

Malgré cet accès de faiblesse, les analystes de Commerzbank ont estimé que les deux métaux platinoïdes, utilisés notamment dans l’industrie automobile, devraient continuer à bénéficier des ventes toujours robustes de voi-tures dans les régions et pays-clés de ce secteur.

L’once de palladium a ainsi atteint mardi 22 mars 607,40 dollars, au plus haut depuis début novembre.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 957 dollars, contre 972 dollars six jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 577 dol-lars, contre 593 dollars le vendredi précédent.

MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) se sont stabilisés en début de semaine, avant pour la plupart de nettement décrocher dans le sillage du renforcement du dollar.

Après un léger rebond en début de semaine, les cours des métaux industriels ont évolué dans de faibles marges, faute de nouveaux indicateurs à même d’orienter leur direction, avant de fortement décliner à compter de mer-credi 23 mars en raison de l’appréciation du dollar, qui a pesé sur l’ensemble des matières premières.

“Un appétit accru pour le risque parmi les inves-tisseurs, comme en témoignait aussi dans une certaine mesure la forte hausse des marchés boursiers, a aidé les métaux de base à réaliser d’importants gains” lundi, qu’ils ont par la suite tenté de consolider, ont relevé les analystes de Commerzbank.

“L’intérêt pour les marchés de matières premières a considérablement décliné avec des volumes (d’échanges) exceptionnellement bas”, a noté pour sa part Dee Perera, analyste chez le courtier Marex Spectron.

Mais le renforcement du dollar, à la faveur notam-ment des discours plutôt volontaristes de plusieurs res-ponsables de la Fed a particulièrement pesé sur les prix des métaux de base à compter de mercredi.

Les cours du cuivre, évoluant en début de semaine dans de très faibles marges en raison d’un nombre limité d’échanges, ont plongé dans le rouge à compter de mer-credi, souffrant du renforcement du dollar.

Les cours de l’aluminium ont pour leur part forte-ment décroché, plombés par une production globale toujours excédentaire. La tonne d’aluminium a même atteint jeudi 24 mars 1.475 dollars, au plus bas depuis près de deux mois.

La tonne de plomb a pour sa part signé jeudi 24 mars un plus bas en plus de trois semaines à 1.748 dollars, tandis que l’étain, évoluant à contre-courant, est monté jeudi 24 mars jusqu’à 17.525 dollars la tonne, un sommet en un an, bénéficiant de signes de plus en plus évidents d’un déficit d’offre en 2016.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 4.918,50 dollars jeudi 24 mars, contre 5.058 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.479,50 dollars la tonne, contre 1.521,50 dollars.

Le plomb valait 1.760,50 dollars la tonne, contre 1.817,50 dollars.

L’étain valait 17.500 dollars la tonne, contre 16.995 dollars.

Le nickel valait 8.610 dollars la tonne, contre 8.875 dollars.

Le zinc valait 1.782,50 dollars la tonne, contre 1.846,50 dollars.

CACAO - Au-delà du net rebond du billet vert, les cours de la fève brune ont été affectés par un temps plu-vieux en Afrique de l’Ouest, la principale région produc-trice, ce qui a accentué la tendance baissière.

“Les pluies ont commencé à tomber sur l’Afrique de l’Ouest et ont réduit l’appétit acheteur d’un marché largement influencé par le facteur météorologique”, a expliqué Jack Scoville, expert du secteur chez Price Futures Group.

Le cours du cacao est ainsi tombé jeudi 24 mars à Londres jusqu’à 2.175 livres, un plus bas en trois se-maines tandis que son prix à New York a atteint le même jour 2.926 dollars, un minimum en trois semaines également.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mai valait 2.192 livres sterling, contre 2.261 livres sterling le vendredi précédent.

À New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.949 dollars, contre 3.131 dollars six jours plus tôt.

CAFÉ - Le facteur “dollar” a été atténué par le fait que le réal brésilien et le peso colombien se sont nette-ment renforcés face au billet vert depuis un mois, bien que le réal reste à un niveau relativement bas, ce qui pousse les producteurs locaux à exporter et pèse in fine sur les cours.

Hormis cette dimension monétaire, le marché du café est marqué par la perspective d’une production mon-diale inférieure à la demande, un facteur de soutien pour les cours.

La tonne de robusta est même montée mercre-di 23 mars jusqu’à 1.534 dollars, un plus haut en deux mois et demi, tandis que la livre d’arabica a at-teint le même jour 136,40 cents, un maximum en plus de cinq mois.

Les analystes de Commerzbank ont pointé à ce sujet “les actuelles conditions sèches dans des pays producteurs-clés comme le Vietnam et la Colombie, ainsi que dans la région brésilienne d’Espiritu Santo, prépondérante pour le Robusta”.

“Ceci fait qu’un déficit du marché du café est de plus en plus probable, non seulement pour la saison en cours, mais aussi pour la prochaine qui commence en octobre parce que les dégâts provoqués sur les arbres sont du-rables”, ont ajouté ces experts.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour li-vraison en mai valait 1.495 dollars jeudi 24 mars, contre 1.462 dollars le vendredi précédent.

Sur l’ICE Futures US de New York, la livre d’ara-bica pour livraison en mai valait 129,10 cents, contre 134,05 cents six jours auparavant.

SUCRE - Outre les facteurs monétaires, les cours du sucre ont subi l’impact des pluies tombées sur les ré-gions productrices brésiliennes et de l’annonce par la Thaïlande d’une nette hausse de ses exportations en jan-vier et février.

Mais le sucre reste toujours nettement soutenu par la perspective d’un surcroît de demande par rapport à l’offre et continuait à s’échanger au plus haut depuis 2014. La tonne de sucre blanc a ainsi grimpé mercredi 23 mars à Londres jusqu’à 467,80 dollars, un maximum depuis le 4 juillet 2014, tandis que la tonne de sucre brut est montée le même jour à New York jusqu’à 16,75 cents, au plus haut depuis le 20 octobre 2014.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 461,50 dollars, contre 452 dollars le vendredi précédent.

À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 16,26 cents, contre 16,05 cents six jours auparavant.

CÉRÉALES/SOJA - Les cours du soja ont monté, ceux du maïs ont légèrement avancé et ceux du blé ont stagné à Chicago dans un marché prudent avant d’im-portants rapports du gouvernement américain.

Le ministère de l’Agriculture (USDA publiera jeudi 31 mars des chiffres sur les intentions de semis des agri-culteurs, que les investisseurs attendent impatiemment depuis des semaines pour se faire une idée plus précise de l’offre américaine, et sur l’état trimestriel des ré-serves aux États-Unis.

En attendant, le marché du soja continue à être sti-mulé par “la situation politique au Brésil” dont la prési-dente Dilma Rousseff est visée par une procédure de des-titution par l’Assemblée, a jugé Bill Nelson, de Doane Advisory Services.

“Le réal brésilien s’apprécie face au dollar dans l’idée de plus en plus crédible que Dilma Rousseff puisse être forcée au départ, car les investisseurs pensent qu’un changement de gouvernement entraînerait des mesures plus favorables à l’économie”, a précisé Bill Nelson.

En conséquence, les exportations brésiliennes sont défavorisées par la force du réal alors que les produc-teurs américains de soja sont censés en profiter, ce qui profite à l’oléagineux sur le marché de Chicago.

Les effets positifs des changes sont néanmoins à rela-tiviser pour les producteurs américains car, à part la si-tuation particulière du réal qui profite au soja, le dollar s’est dans l’ensemble apprécié et n’a donc pas donné de soutien aux marchés du maïs et du blé.

Certes, les investisseurs ont pris connaissance de chiffres hebdomadaires “sans surprise sur les exporta-tions pour le maïs et le blé, alors qu’ils étaient mauvais pour le soja”, comme l’ont noté les experts de la maison de courtage Allendale, mais ils soulignaient qu’au-delà de cette seule semaine, c’est pour les deux céréales que la demande internationale reste médiocre depuis le début de l’année, et non l’oléagineux.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le contrat le plus actif, a terminé jeudi à 3,70 dol-lars, contre 3,67 dollars en fin de semaine précédente (+ 0,82 %).

Le boisseau de blé pour mai, également le plus actif, valait 4,63 dollars comme précédemment.

Le boisseau de soja pour mai, là encore le plus échangé, coûtait 9,105 dollars contre 8,975 dollars pré-cédemment (+ 1,45 %).

COTON - Le coton a tenté de se reprendre durant la semaine aux États-Unis avant de réduire ses gains jeudi 24 mars, après des chiffres de ventes montrant le peu d’appétit du marché malgré des prix très bas.

Le ministère américain de l’Agriculture (USDA) a annoncé jeudi 24 mars, dernier jour d’une semaine d’échanges écourtée par le vendredi saint, qu’il ne s’était vendu que 84.000 balles de coton à l’exportation la semaine précédente, alors que Louis Rose, chez Risk Analytics, en attendait près du double.

“Si on n’arrive pas à vendre à moins de 60 cents la livre, ça ne peut pas être une bonne nouvelle”, a-t-il dit.

Plus généralement, le marché reste dans l’attente de l’annonce par les autorités chinoises qu’elles vont com-mencer à mettre en vente leurs énormes stocks de coton.

Mercredi 23 mars, le “Wall Street Journal”, citant un responsable chinois, a indiqué que ces ventes pourraient débuter dans la seconde quinzaine d’avril.

La livre de coton pour livraison en mai, contrat le plus actif sur l’Intercontinental Exchange (ICE), a ter-miné jeudi 24 mars à 57,72 cents, contre 57,16 vendredi dernier, soit une hausse de 0,98 %.

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’Orient, s’affichait à 66,30 dollars les 100 livres, contre 66,40 dollars en fin de semaine précédente, un repli de 0,15 %.

En vedette…OR

Le métal précieux a bénéficié de son statut de valeur refuge immédiatement après les attaques ter-roristes qui ont semé la panique mardi 22 mars à l’aéroport de Bruxelles puis dans la station de métro Maelbeek, en plein quartier européen.

“Il y a eu un mouvement des investisseurs en di-rection des produits d’investissements conservateurs – les obligations d’État et l’or”, a observé Francesca Peck, économiste chez IHS Global Insight.

Mais cette réaction initiale a été de courte durée et, comme sur l’ensemble des marchés, le retour à la normale a été rapide dans une semaine écourtée en raison du long week-end de Pâques.

“La triste réalité, c’est que plus ces événements deviennent fréquents, plus les marchés sont immuni-sés et moins la réponse dans les cours devient dra-matique”, a commenté Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.

Les cours de l’or ont ensuite essentiellement souffert de la nette appréciation du dollar face aux autres grandes monnaies, le billet vert étant aidé par la perspective de hausses de taux directeurs aux États-Unis à un rythme potentiellement plus rapide que ce qui avait été annoncé par la Réserve fédérale américaine (Fed).

Après un fort décrochage mercredi 23 mars, l’once d’or est même tombée jeudi 24 mars jusqu’à 1.211,90 dollars, au plus bas depuis près d’un mois.

Pour l’avenir, les cours semblent se diriger vers le seuil des 1.200 dollars l’once, même si certains analystes anticipent un rebond.

“Nous n’envisageons pas que l’or continue de chuter encore longtemps car à son cours actuel, il va sans aucun doute représenter un achat attrac-tif”, ont ainsi observé les experts de Commerzbank.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.221 dollars jeudi 24 mars, contre 1.252,10 dollars le vendredi précédent.

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9 - Mercredi 30 mars 2016 - l’antenne

En baisseEn hausseLa Suisse a dégagé un excé-

dent commercial de 4,1 milliards de francs suisses (3,7 milliards d’euros) en février sous l’impul-sion de la chimie et la pharmacie, a annoncé hier l’Administration fédérale des Douanes. Sur le mois écoulé, les exportations se sont accrues de 8,8 % en valeur no-minale, à 17,6 milliards de francs suisses, alors que les importa-tions se sont repliées de 2,6 %, à 13,6 milliards.

La reprise économique en zone euro devrait se poursuivre ces prochains mois, à un rythme toutefois lent sur fond de faible demande extérieure et de ralen-tissement des économies émer-gentes, a estimé jeudi 24 mars la Banque centrale européenne. “La reprise économique devrait se renforcer, bien qu’atténuée par une demande extérieure plus faible que prévu”, écrit l’institu-tion monétaire de Francfort dans son dernier bulletin économique régulier.

Les fédérations patronales du trans-port routier ont mis en avant vendredi 25 mars le caractère “accidentogène” de la portion de route sur laquelle s’est produit un accident entre un poids lourd et un minibus, appelant à son élargis-sement en deux fois deux voies. Les fé-dérations FNTR, TLF, Unostra et CNM rappellent qu’elles “dénoncent depuis longtemps les risques” encourus sur la Route Centre Europe Atlantique (RCEA), un “axe de transit important vers la pé-ninsule Ibérique tant pour le trafic voya-geurs que marchandises”. “La tragédie de ce jour souligne à nouveau le carac-tère accidentogène de la RCEA sur le

tronçon qui traverse l’Allier”, soulignent-elles. “La profession plaide depuis de longues années pour une transformation en deux fois deux voies de cette portion

de la RCEA par une mise en conces-sion”, réclament-elles en conséquence. Un minibus venant de Suisse a percuté dans la nuit de jeudi à vendredi un poids lourd dans le centre de la France, tuant ses douze passagers, tous portugais, en route vers leur pays pour le week-end pascal. L’accident s’est produit peu avant minuit près de la ville de Moulins (Allier), sur une route départementale. La RCEA, axe qui traverse la France d’Est en Ouest en plusieurs tronçons de route nationale, est surnommée “la route de la mort” dans l’Allier et la Saône-et-Loire où elle fait pourtant l’objet de mesures de sécurisa-tion depuis plusieurs années.

Les routiers demandent un élargissement de la RCEA

La SNCF doit “revoir son organisation du travail”

La SNCF doit “revoir son organisation du travail” pour “améliorer son efficacité” et “assurer la pérennité de ses activités”, a expliqué vendredi 25 mars le DRH du groupe ferroviaire public, Jean-Marc Ambrosini, au lendemain du lancement de négociations avec les syndicats devant aboutir d’ici juillet.

POUrQUOI rENÉGOCIEr L’OrGANISATION DU TEMPS DE TrAVAIL ?Le législateur a demandé – à la SNCF comme à l’en-

semble du secteur ferroviaire – de bâtir un nouveau cadre social, qui devra entrer en vigueur au 1er juillet 2016. Dans un contexte de concurrence accrue, notre objectif est de mieux servir nos clients, voyageurs ou chargeurs du fret, par une meilleure qualité de service et une offre de transport adap-tée aux nouveaux besoins. Pour y parvenir, nous devons revoir nos modes d’organisa-tions du travail et de production. Le nouveau régime de travail s’appliquant au groupe public ferroviaire sera composé de trois niveaux : un décret socle élaboré par l’État, une convention collective de branche et un accord d’entreprise. Pour écarter les risques de dumping social, cette transformation ne peut se faire que dans un cadre commun.

LES CHEMINOTS DOIVENT-ILS CrAINDrE POUr LEUr STATUT ?Le statut des cheminots (qui les met notamment à l’abri d’un licenciement écono-

mique, fixe les rémunérations, avancements de carrières, congés annuels et organise un régime spécial d’assurance maladie et de retraite, NDLR) n’est pas concerné par la négociation sur l’organisation du temps de travail. La réforme ferroviaire votée à l’été 2014 a confirmé qu’il est applicable aux trois établissements composant depuis le 1er janvier 2015 le groupe public ferroviaire.

CErTAINES rÈGLES DE TrAVAIL PrOPrES à LA SNCF OU ENCOrE LE NOMBrE DE rTT SONT-ILS UN HANDICAP DE COMPÉTITIVITÉ ?

La SNCF doit améliorer son efficacité pour assurer la pérennité de ses activités. Le modèle économique du secteur ferroviaire est en difficulté, notamment en raison de la concurrence des autres modes de transport (camions, autocars, covoiturage, low-cost aérien ). Dans ces conditions, nous devons revoir notre organisation de la production, et en particulier l’évolution de l’organisation du travail, dans le respect du cadre des 35 heures. Nous voulons aussi arriver à une meilleure gestion des emplois et des com-pétences. Ces négociations se feront dans une logique gagnant-gagnant pour nos sala-riés : une meilleure qualité d’organisation, davantage de visibilité sur les parcours et de fluidité entre les métiers.

Sylvie hUSSON

IncidentUn B737 de la compagnie Norwegian,

en provenance d’Édimbourg et à des-tination de Stockholm, a dû effectuer un atterrissage d’urgence en Norvège dimanche 27 mars en raison d’un dé-gagement de fumée dans la cabine. L’avion, qui transportait 186 personnes et membres d’équipage, s’est posé sans encombres à l’aéroport Sola de Stavanger. Selon l’agence de presse suédoise TT, un four est à l’origine de l’incident.

FermetureLe trafic aérien à l’aéroport de Mitiga

dans la capitale libyenne a été suspen-du pendant quelques heures dimanche 27 mars “pour raisons de sécurité”, selon Youssef Guesseia, chef de la direction de l’Aviation civile à Tripoli. Au total, l’aéroport a été fermé pendant six heures, de 8 à 14 heures. Selon un pilote de ligne libyen, “l’aéroport était bouclé par des milices. Ils ne veulent pas que l’avion de Fayez al-Sarraj at-terrisse” à Tripoli.

DétournementUn pirate de l’air a détourné hier

un avion de la compagnie EgyptAir vers l’aéroport de Larnaca, à Chypre. L’A320, qui transportait au total 81 pas-sagers, assurait la liaison domestique entre la ville côtière d’Alexandrie et Le Caire avant d’être détourné vers le Sud de l’île méditerranéenne. Les autorités aéroportuaires chypriotes ont fermé l’aéroport international de Larnaca, les vols ayant été déroutés vers celui de Paphos.

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Dépôt Légal : 01 mars 2013Gérant : Jacques RICCOBONO

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GrèveLa Fédération nationale des ports

et docks (FNPD) CGT appelle les ou-vriers dockers de la navigation fluviale, les agents de la manutention et du nettoyage ferroviaire et aéroportuaire ainsi que du transport de combustibles à observer 24 heures d’arrêt de tra-vail demain. Ce mouvement s’inscrit de nouveau contre la loi El Khomry, couramment appelée loi “travail”. L’organisation syndicale souhaite vouloir gagner “un Code du travail dé-poussiéré des dérogations patronales, protecteur pour les salariés”. “Nous appellerons les travailleurs à dé- multiplier les formes d’action afin de faire barrage à la politique menée par le gouvernement à la solde des objec-tifs du patronat”, souligne la FNPD, dénonçant un retour aux archaïsmes du xixe siècle.

IntempériesLa tempête qui a balayé une partie

de l’Ouest de l’Europe lundi 28 mars a entraîné l’annulation de plus 100 vols dans les aéroports londoniens. Au total, 120 vols au départ et à l’arrivée des aéroports de Gatwick et Heathrow ont été annulés au dernier jour du long week-end de Pâques. Une quarantaine d’autres ont été déroutés vers d’autres aéroports. Aux Pays-Bas, des retards ont également été enregistrés à l’aéro-port d’Amsterdam-Schiphol.

CrashLa télévision d’État russe a diffusé

vendredi 25 mars les dernières paroles des pilotes du Boeing de Flydubai qui s’est écrasé à l’atterrissage le 19 mars à Rostov-sur-le-Don, laissant penser qu’une erreur humaine pourrait expli-quer la catastrophe qui a fait 62 morts. Le B737-800 de la compagnie émiratie en était à sa seconde tentative d’atter-rissage dans de mauvaises conditions de visibilité quand il s’est écrasé dans une énorme boule de feu.

Jean-Marc Ambrosini

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La Chine renforce la sécurité dans ses aéroports

La Chine a renforcé les mesures de sécurité dans ses aéroports suite aux attentats de Bruxelles, a déclaré vendredi 25 mars l’administration nationale de l’aviation civile. La surveillance est déjà stricte sur le territoire national, et si le passage des bagages aux rayons X et le contrôle des identités sont obligatoires à l’entrée des gares ferro-viaires, les aéroports ne font en général pas l’objet de telles mesures. Des agents de sécurité des aéroports de Pékin, Shanghai et Chengdu ont contrôlé vendredi les sacs et valises de passagers à l’extérieur des terminaux. Ces mesures interviennent alors que Bruxelles, la capitale belge, a été frappée mardi par un double attentat dans un aéroport et dans le métro qui a fait 35 morts et 300 blessés. L’Administration de l’aviation civile de Chine (CAAC) a déclaré que les nouvelles mesures à Pékin étaient destinées à “contrô-ler chaque passager entrant dans l’aéroport”. Ces dispositions ont été prises “en raison des incidents terroristes en Belgique”, a-t-elle précisé. Tous les aéroports de Chine ont mis en place des mesures de sécurité supplémentaires, a déclaré un autre employé. Par ailleurs, le PDG de Brussels Airport, gestionnaire de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, estime qu’une reprise partielle de l’activité pourrait intervenir “au mieux” aujourd’hui et qu’un retour à la normale n’aurait pas lieu avant des mois, dans un entretien publié hier dans le quotidien “L’Écho”.

Sur le vif... Attentats de Bruxelles

Réaction...

Jean-Marc Ambrosini, DRH de la SNCF

Documents

Le Havre Le port au cœur - Inter-Logistic · 2016. 8. 29. · décembre 2015 de 389 millions de dollars, les financements de navires étant transférés dans le cadre de la tran-saction”,