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le jour le plus court

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dossier de presse

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Paris, le 6 décembre 2012

2e édition du

jour le plus Court « Avec le Cormoran, mon âme dans l’eau, plonge »

(Haïku – court métrage)

Faire venir les marges au centre, c’est la mission du CNC car l’Histoire s’écrit d’abord dans les marges, les périphéries, les extrêmes. Or par excellence – dans tous les sens du mot excellence – le court métrage est la marge du cinéma. Donc nous allons pour la deuxième année le mettre bien au centre, l’espace d’une journée, une journée symbolique et cosmique – Le jour le plus Court est le solstice d’hiver – une journée éphémère qui ouvre sur l’éternité puisque le moindre film, le plus bref, est une brèche ouverte dans le temps. Louis-Do de Lencquesaing, disait récemment « il y a la naissance et il y a la mort, entre les deux on s’occupe ». Aimer, naître, mourir, les actes les plus intenses de la vie tiennent le temps d’un court métrage…

En miroir du solstice d’été consacré à la musique, la première édition du jour le plus Court s’est tenue le 21 décembre 2011, une opération montée dans l’ur-gence et l’économie d’un premier court métrage. Résultat : un vrai succès artis-tique, un vrai plébiscite populaire. C’était le but : convaincre ceux – encore nom-breux ! – qui doutaient de la pertinence de diffuser des courts métrages dans les salles de cinéma ou sur le petit écran aux heures de pointe, et offrir la meilleure place aux œuvres de cinéma sur les tablettes et les écrans publicitaires numé-riques qui envahissent nos villes et nos vies : car le cinéma stimule l’être quand la publicité impose l’avoir. Un million et demi de participants à cette première édition – acteurs, spectateurs, organisateurs – ont confirmé ce que savent tous les jeunes : le film court est populaire, moderne, créatif, attractif.

Bref, nous allons récidiver ! Le lancement de la deuxième édition de la fête est bien parti avec plus de 1800 organisateurs, trois fois plus qu’en 2011, et des partenaires toujours plus nombreux, des relais dans toutes les régions et des événements dans cinquante pays, de Buenos Aires (« la noche mas corta ») à Tbilissi en passant par New York, Mexico et l’Allemagne qui fait déjà du « KurzFilmTag » une fête nationale…

Cette fête participative sera l’occasion de découvrir de nouveaux talents – profes-sionnels aussi bien qu’amateurs – pour des publics toujours plus nombreux et diversifiés, sur tous les territoires, dans les « temples » du cinéma que sont les salles comme dans les lieux les plus insolites : murs des villes, gares, musées, entreprises, friches, sites underground… sans oublier les écoles du primaire à l’université, car la dimension éducative est aussi au cœur de cet événement.

Des personnalités prestigieuses et talentueuses du cinéma ont souhaité parrai-ner cette grande fête. Le jour Le plus Court sera marrainé par Tante Agnès V. ainsi que par Nathalie Baye, Carole Bouquet, Jamel Debbouze, Jean Dujardin, Jérémie Elkaïm, Julie Gayet, Kyan Kojandi, Nathalie Baye, Firmine Richard, et bien d’autres….

Faisons ensemble de ce jour le plus Court un moment unique, un événement libre et joyeux, qui apporte des surprises, du plaisir et de l’harmonie ! Faisons aussi de cette nuit la plus longue un hommage à tous ceux qui luttent pour les libertés et qui du Mali à la Syrie risquent leur vie pour en donner témoignage.

A vous et à nous de jouer !Eric Garandeau

Président du CNC

lejourlepluscourt.com

Communiqué de presse

Le jour le plus Court 21 décembre 2012 2e édition de la grande fête du court métrage

Fort d’une première édition en 2011 couronnée de succès, avec plus de 1,5 millions de participants aux 6000 évènements proposés dans toute la France, Le jour le plus Court, la fête du court métrage est de retour cette année le vendredi 21 décembre 2012 et invite pendant 24 heures à partager ensemble, et sur tout le territoire national la richesse du court métrage.

Organisée à l’initiative du CNC (Centre National du Cinéma et de l’image animée), avec le concours de l’Agence du court métrage, le 21 décembre, jour le plus court de l’année, Le jour le plus Court propose à tous ceux qui le souhaitent de s’emparer librement de ce format original pour organiser ou tout simplement assister à des projections de films courts.

Une journée créative, festive, pleine de diversité avec de nombreux événe-ments, partout en France, dans toutes les régions et à l’international, pour promouvoir le court métrage, susciter des vocations chez les jeunes, relier pratiques professionnelles et amateurs, et faciliter l’accès à la culture.

Tous les publics sont conviés : enfants, adolescents, étudiants, adultes, familles, cinéastes en herbes, passionnés, professionnels de l’audiovisuel, responsables institutionnels, médiateurs culturels… Le jour le plus Court va à la rencontre d’un large public en investissant évidemment des salles de cinéma, mais aussi et surtout des lieux publics tels que les entreprises, bars, restaurants, théâtres, musées, écoles, lycées, universités, hôpitaux, maisons de retraite, centres pénitentiaires, places publiques, lieux artis-tiques, galeries marchandes… Toutes les initiatives sont les bienvenues.

Pour coordonner les événements, Le jour le plus Court met à la disposition des organisateurs un catalogue de 250 films sélectionnés par l’Agence du court métrage, dont les droits ont été acquis par le CNC pour une diffusion le 21 décembre 2012, et assure la communication des événements.

La manifestation est soutenue par de nombreuses personnalités du monde du cinéma, et en particulier, pour cette deuxième édition, par Tante Agnès V (Agnès Varda), et aussi Nathalie Baye, Xavier Beauvois, Carole Bouquet, Jamel Debbouze, Jérémie Elkaïm, Léa François, Julie Gayet, Hamé, Michel Hazanavicius, Mylène Jampanoï, Kyan Khojandi, Louis-Do de Lencquesaing, Aïssa Maïga, Firmine Richard, Emilie Simon, Elsa Zylberstein…

Le jour le plus Court se développe sur l’ensemble du territoire et à l’étrangerEn 2011, Le jour le plus Court s’est inscrit dans le calendrier des Français comme une nouvelle grande fête populaire : plus de 1500 lieux ont répondu à l’appel du CNC dans 350 villes. La manifestation s’est également largement ouverte sur l’Europe et sur le monde grâce aux Ambassades, Alliances françaises et Instituts culturels français à l’étranger, avec des opérations à Mexico, Athènes, Londres, Ramallah, ou encore en Algérie, Bulgarie, Comores, Géorgie, Grèce, Mexique, Taïwan, Tchad, Tunisie, Turquie.

En 2012, pour développer la manifestation sur l’ensemble du territoire et accroître sa proximité avec le grand public, Le jour le plus Court s’appuie sur des structures associatives engagées, qui intègrent cette année son réseau national afin de coor-donner les différents événements locaux, proposer des films de leur région dans le catalogue de l’Agence du Court Métrage, et enfin développer des actions de terrain toute l’année en croisant pratiques amateurs et professionnelles. Ce réseau associa-tif permettra de couvrir l’ensemble de la métropole et des outremers en respectant leur incroyable diversité. Les établissements scolaires et universitaires sont partie prenante, avec un travail spécifique en direction de la jeunesse et des familles.

Enfin, Le jour le plus Court poursuit son développement international avec l’aide de l’Institut Français. De nouveaux pays participent en diffusant des films français avec l’aide de nos ambassades et centres culturels (Géorgie) ou en s’emparant du concept pour valoriser leurs propres productions (Allemagne, Québec), et ainsi assurent un rayonnement sans précédent à une forme de cinéma si représentative de notre époque.

Qu’est-ce que le court métrage en France ?Un court métrage est un véritable film de cinéma, d’une durée inférieure ou égale à 60 minutes.

C’est une forme cinématographique à part entière rassemblant les mêmes qualités qu’un long métrage, dans une durée courte. Espace de création, d’expérimentation d’une grande diversité, le court métrage constitue un tremplin pour les jeunes réalisateurs talentueux (60% des réalisateurs de courts ont moins de 40 ans).

Plus de 2500 courts métrages sont produits chaque année en France : le film court est porteur de l’avenir de la création cinématographique et audiovisuelle. 67% des courts métrages ont une durée inférieure à 20 minutes, et le CNC finance chaque année plus de 50% de la production française, grâce à 5 dispositifs principaux : aide avant réalisation, aide aux programmes d’entreprise, aide après réalisation, aide aux produc-tions télévisées et enfin soutien à la diffusion, notamment grâce au jour le plus Court.

Les bandes annonces du jour le plus Court : le court métrage dans tous ses états

Pour ses bandes annonces, Le jour le plus Court a, cette année, fait appel à l’Ecole de la Poudrière. Huit étudiants de seconde année ont relevé le défi, et réalisé en seulement cinq jours les «ultra courts». Il a fallu faire vite, très vite. Plutôt que d’illustrer littéralement la forme courte au cinéma, les étudiants ont préféré la faire briller par une utilisation des différents genres cinématographiques : guerre, western, film noir, documentaire, expérimental ou romantique, fantastique ou super héros… autant de genres revisités, de stéréotypes magnifiés ou malmenés, mais réalisés et animés, vite… très vite… pour faire court… très court!

La Poudrière est une école de cinéma spécialisée dans la réalisation de films d’animation. Reconnue par l’Etat, l’école est installée depuis 2009 à la Cartoucherie à Bourg-lès-Valence, site d’excellence autour de l’image animée qui conjugue de manière unique production, diffusion, formation et action culturelle. La Poudrière y explore les enjeux de réalisation : écriture, story-board et mise en scène, musique et cinéma, et une part importante du programme est consacrée à l’écriture scénaristique afin d’encourager les auteurs-réalisateurs à travailler avec d’autres auteurs, notamment littéraires, pour leurs projets.

8 genres explorés- Film romantique - Film de super-héros- Film d’horreur - Western- Film noir - Film expérimental- Documentaire - Film de guerre

Près de 1900 inscrits sur tout le territoire grâce au réseau jour le plus Court Une 2e édition qui mobilise fortement !Pour s’inscrire et proposer des manifestations, les organisateurs d’événements avaient jusqu’au 5 décembre. Et cette deuxième édition de la grande fête du court métrage est marquée par une forte augmentation du nombre de participants. Ils sont en effet près de 1900 sur tout le territoire, ainsi qu’à l’étranger, soit plus du triple que pour la première édition en décembre 2011.

Le programme est désormais consultable en ligne sur le site de la manifestation avec la possibilité de faire une recherche par événement, par films et par type d’écran. http://www.lejourlepluscourt.com/programme

Le programme complet des événements est également accessible en téléchargeant pour iphone et Androïd. iPhone : https://itunes.apple.com/fr/app/le-jour-le-plus-court/id479557547?mt=8

Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.cnc.jourlepluscourt

Comme l’année dernière, le court fait son retour massivement dans les salles avec des projections en avant séance dans les réseaux UGC, Cinéville, Cap Cinéma et Gaumont Pathé et dans tout le réseau national CGR. Cette deuxième édition sera également marquée par de nombreuses manifestations partout en France pour le jeune public.

En région, cette année, Le jour le plus Court s’appuie sur un réseau de structures associatives engagées, qui coordonnent les différents événements locaux, proposent des films de leur région dans le catalogue de l’Agence du Court Métrage, et enfin développent des actions de terrain toute l’année en croisant pratiques amateurs et professionnelles.

Le réseau du jour le plus CourtAlsace : Alsace Cinémas . Aquitaine : Espace Histoire Image . Auvergne : Plein ChampBasse-Normandie : Macao/La Petite Marchande de Films/Lutins du Court Métrage . Bourgogne : Sceni Qua Non . Bretagne/Finistère : Association Côte Ouest . Bretagne/Ille-et-Vilaine : Clair-Obscur . Centre : Association des Cinémas du Centre . Champagne-Ardenne : La Pellicule Ensorcelée . Corse : IRCA . Franche-Comté : APARR . Haute-Normandie : Pôle Image Haute-Normandie . Ile-de-France : Festival Cinébanlieue . Ile-de-France/Seine-Saint-Denis : Côté Court . Ile-de-France/Paris : Collectif Prod. . Limousin : Les Yeux Verts . Lorraine : Fol 57 . Midi-Pyrénées : ACREAMP . Nord-Pas-de-Calais : Rencontres Audiovisuelles . Provence-Alpes-Côte d’Azur/Hautes-Alpes : Commission du Film des Alpes du Sud . Provence-Alpes-Côte d’Azur/Alpes-Maritimes : Association Héliotrope . Provence-Alpes-Côte d’Azur/Vaucluse : Les Ateliers du Court Métrage . Picardie : FAIRECOURT - Atelier 142 . Poitou-Charentes : TAP, Scène Nationale - Rencontres Henri Langlois . Rhône-Alpes/Isère : Festival du Court Métrage en Plein Air . Rhône-Alpes/Rhône : GRAC . La Réunion : ADCAM

Sur tout le territoireLe dispositif fait déjà ses preuves : à Rennes par exemple, l’association Oniric’Vision, en synergie avec Clair’Obsur du Réseau JPC, propose une grande journée du court-métrage.

De 14h à minuit, tous les rennais sont invités à envoyer leurs courts amateurs qui seront sélectionnés et diffusés, en plus de conférences, de projections issues du catalogue de l’agence du court métrage, d’expositions de nombreuses autres animations.

Le Havre, ville de tournages et d’images, s’est également fortement mobilisée pour fêter le court-métrage le 21 décembre prochain : 15 structures privées et publiques proposeront chacune une programmation spécifique, dont le MUMA, le Muséum d’Histoire Naturelle, l’Ecole Supérieure d’Art du Havre et de Rouen, le Théâtre de l’Hôtel de Ville…

A Marseille, c’est Marseille Provence 2013 avant l’heure. Fortement mobilisées cette année, la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et la Corse proposent une nuit courte du jeune cinéma en Méditerranée où seront présentés huit courts métrages régionaux à l’auditorium de la Maison de la Région. En avant-goût de son Festival de court métrage (du 11 au 13 avril 2013), le Théâtre de la Criée projettera sur tous ses écrans une sélection de films, pendant toute une soirée. En simultané, deux programmations de courts métrages par le groupe de spectateurs programmateurs de Peuple et Culture Marseille, proposeront des films au Polygone Etoilé. Dans le cadre de Laterna magica 2012, l’association Fotokino proposera en partenariat avec l’association Tilt et le cinéma Les Variétés, un programme inédits de films d’artistes et films d’animation réunis spécialement pour donner un avant-goût de vacances.

Enfin, partout en France, les bars sont de la fête : Le jour le plus Court investit ces lieux phare de nombreuses scène cultes de cinéma. On peut d’ores et déjà citer non sans humour : Le Petit Grain, à Bordeaux, avec une soirée YAKAFAUCON : « Pour une fin du monde durable » et Le Ballon rouge à Cherbourg qui organise la nuit du court métrage avec « La nuit du pêcheur » dans son bar à vin.

En région parisienneParmi les premières manifestations annoncées, le musée du quai Branly à Paris propose notamment une après-midi entière de projections et rencontres autour des étudiants du master pro Ciné-Sorbonne, qui ont réalisé des films autour d’œuvres du musée. Une programmation « fin du monde » en lien avec les prédictions Mayas est également proposée… A la Gare Montparnasse, les voyageurs en transit découvrent toute la journée des animations spéciales autour du court métrage.

A Aubervilliers, les homino-toiles de l’Atelier Kuso, des hommes muets en costume noir, au chapeau melon portant un cartable sillonneront les arrêts de bus du centre ville. Leur cartable présentant sur sa face avant un écran tactile, ils offriront une sélection de court métrage d’animation, avant une grande soirée « Talents en court » animée par Isabelle Giordano.

A Pantin, le Centre national de la danse fête Le jour le plus Court avec un programme continu, décliné en trois thèmes principaux, articulant des films réalisés par des artistes de grand talent (Hans Richter, Len Lye) et de plus jeunes sortis récemment du Fresnoy ou de la Fémis (Damien Manivel, Ludivine Large Bessette), par des artistes chorégraphiques (Alexandre Castres, Thierry Micouin, Adrien Dantou). De poétiques voyages — histoires ou évocations fortement rythmées ou contemplatives — où mouvements et paysages (se) jouent du cadre stimulant du court métrage.

Le jour le plus Court à la télévisionFrance Télévisions, partenaire de l’édition 2012, met le court métrage à l’honneur sur toutes ses chaînes : le 20 décembre, Catherine Deneuve, invitée d’honneur de la grande soirée cinéma de France 3 lance les festivités du jour le plus Court avec un Libre Court aux couleurs de la manifestation, avec les œuvres de jeunes réalisateurs diffusées pour la première fois et Michel Gondry, Mathieu Amalric, Julie Gayet, François-Xavier Demaison, Philippe Lioret, Clotilde Hesme et Ken Loach qui évoquent la place du court métrage dans l’univers cinématographique d’aujourd’hui. Le 21 décembre, France 4 propose Nuits 4.0, son espace dédié à la jeune création, avec une programmation « fin du monde » de « pépites » rares et originales du court métrage. France 2 poursuivra la fête jusqu’au week-end avec une édition spéciale d’Histoires courtes le 23 décembre.

ARTE consacre deux nuits au court métrage les 20 et 21 décembre en diffusant une cinquantaine de films multi primés dans les festivals internationaux sur le thème « La fin d’un monde …et après ?! ». En plus de cette programmation venue du monde entier, les téléspectateurs peuvent également découvrir les courts métrages des 6 lauréats du grand concours Courts Circuits lancé par la chaine en juin dernier.

Canal+ reprend son opération Les abonnés font court : le 21 décembre, une émission spéciale Mickrociné est programmée avec des courts métrages critiqués et sélectionnés via un site dédié par les abonnés dans 4 catégories différentes (« ailleurs, surréaliste, bavard et décalé »). Les abonnés ayant envoyé les meilleures critiques sont invités à participer à l’émission.

Le jour le plus Court, la fête internationale du court métrage En 2012, c’est désormais près de 40 pays qui fêtent le court métrage avec l’aide de l’Institut Français, avec des projections, animations, débats, tables rondes, cartes blanches et soutiens aux productions locales de courts métrages.

Dans le monde entier et sous tous les horizons, les villes se mobilisent : Buenos Aires, Bakou, Pékin, Dubai, Madrid, Athènes, Tel Aviv, Kyoto, Londres, Boston, Berne, Taipei…

Et on annonce également des opérations spéciales en Belgique, au Cameroun, en Azerbaïdjan, en Haiti, en Italie, en Ukraine et pour la première fois aux Etats-Unis.

A noter en particulier la forte mobilisation allemande puisque le pays aura désormais son Jour le plus Court avec le Kurzfilmtag. Première édition le 21 décembre 2012 pour cette manifestation subventionnée par la FFA (Filmförderungsanstalt), l’équivalent allemand du CNC et coordonné par l’AG Kurzfilm, l’Agence du court métrage allemande. A ce jour divers lieux dans une trentaine de villes se sont déjà inscrits dans toute l’Allemagne. Comme en France, Arte propose également outre Rhin son concours de court métrage dans le cadre du magazine Court Circuit.

Enfin, l’Asie se met aux couleurs du Jour le plus Court avec des programmations spéciales en Chine, au Japon et particulièrement à Taïwan avec le soutien de l’Alliance Française et de Kaohsiung Film Archive : le 21 décembre, cinq courts métrages issus du catalogue ainsi que des productions locales seront diffusées dans sept universités à Taipei, New Taipei, Changhua et Kaohsiung.

Liste non exhaustive

ALGÉRIE

ALLEmAGnE

ARGEnTInE

AZERBAÏDJAn

BAnGLADESH

BELGIQUE

CAmEROUn

CAnADA (Québec)

CHInE

ÉmIRATS ARABES UnIS

ESPAGnE

ÉTATS-UnIS

GRÈCE

HAÏTI

ISRAEL

ITALIE

JAPOn

nOUVELLE-ZÉLAnDE

OmAn

ROYAUmE-UnI

RUSSIE

SUISSE

TAÏWAn

UKRAInE

Le court métrage en chiffres Chiffres-clés 2011

Production 627 courts métrages français ont obtenu un visa d’exploitation du CNC.2010 : 675 I 2009 : 560 I 2008 : 473 I 2007 : 457 I 2006 : 401 I 2005 : 380

Répartition par genre (échantillon 550 films) :Fiction : 464 (84 %) Documentaire : 37 (7%) - Animation : 49 (9%)

Caractéristiques65 % des films font moins de 20 minutes.63 % des films ont une durée de tournage inférieure à 7 jours.77 % des films ont été tournés en numérique.73 % des réalisateurs sont de sexe masculin.68 % des réalisateurs ont entre 20 et 40 ans.62 % des réalisateurs résident à Paris.

Sources de financement CNC : 11 073 660 € (soit 51,5%)Aide avant réalisation (contributions financières) : 3 366 000 €Aide au programme d’entreprise : 3 352 000 €Aide après réalisation (prix de qualité) : 400 000 €Aide aux courts métrages audiovisuels : 891 000 €Aides spécifiques (diversité, DOM, nouvelles technologies) : 817 500 €Réinvestissement de soutien automatique : 97 160 €Apport dans les fonds régionaux (dispositif 1 € pour 2 €) : 2 150 000 €

Collectivités territoriales (régions, départements, municipalités) : 4 475 000 € (soit 20,5 %)

Chaînes de télévision : 4 768 500 € (soit 22 %)France Télévisions : 1 671 000 € Arte France : 1 306 000 € Arte GEIE : 125 500 € CANAL+ : 1 341 000 € / Ciné+ : 125 000 € / TPS : 100 000 €TV5 Monde : 100 000 €

Autres financements privés (sociétés civiles : Procirep, Adami, SACD) : 735 000 € (soit 3,5 %)

Recettes d’exploitation en salles (Agence du court métrage) : 408 000 € (soit 2 %)

Autres financements publics (ministère, établissements publics…) : 103 000 € (soit 0,5%)

Total des financements en numéraire : 21 563 160 €

Durée des films (échantillon 548 films)La durée moyenne d’un film est de 20 minutes.

Durée des films nb de filmsInférieur à 10 minutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148De 11 à 20 minutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207De 21 à 30 minutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111De 31 à 40 minutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27De 41 à 50 minutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18De 51 à 60 minutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 548

Support de tournage (échantillon 360 films)Argentique : 82 films (23 %)Numérique : 278 films (77 %)

Support d’exploitation (échantillon 338 films)Argentique : 106 films (31 %)numérique : 232 films (69 %)

Durée des tournages (échantillon 297 films)

Durée des tournages nb de filmsDe 1 à 3 jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Entre 4 et 7 jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121Entre 8 et 14 jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51Entre 15 et 21 jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Entre 22 et 28 jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Supérieur à 28 jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297

Age des réalisateurs (échantillon 420 films, 436 réalisateurs)

Tranche d’âge nb de réalisateursInférieur à 30 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99De 31 à 40 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195De 41 à 50 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97Supérieur à 50 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 436

Répartition des réalisateurs par sexe (échantillon 549 films)73% des réalisateurs sont des hommes et 27% sont des femmes

Résidence des réalisateurs (échantillon 443 films)62% de réalisateurs résident à Paris et 38% hors de Paris

Remarques méthodologiques : ces statistiques sont établies à partir d’une enquête déclara-tive effectuée auprès des entreprises de production des films français de court métrage ayant obtenu un visa d’exploitation cinématographique du CNC en 2011. Elles portent sur 550 films pour lesquels les producteurs ont adressé au CNC une fiche de renseignement.Les données chiffrées relatives aux sources de financement autres que le CNC sont des esti-mations.

Source: CNC–DCTP–service de la création / janvier 2011

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%23452210

100

%22411761

13100

%273820537

100

Partenaires du jour le plus Court L’Institut FrançaisOpérateur du ministère des Affaires étrangères pour l’action culturelle extérieure de la France, l’Institut Français développe des projets en faveur de la promotion des échanges artistiques, de la diffusion de la langue française, des livres et des savoirs. Il fédère le réseau des Instituts français dans le monde et assure une mission d’accueil des cultures étrangères en France à travers les Saisons culturelles.

Son département cinéma contribue à la promotion des oeuvres du patrimoine cinématographique français, à la diffusion non commerciale des oeuvres de création récente et à la mise en valeur de ses figures marquantes de façon complémentaire à uniFrance films.

L’Institut français s’associe, pour la deuxième année consécutive, au CNC et à la Fête du court métrage « Le jour le plus Court » afin de promouvoir ce rendez-vous à l’international. A cette occasion, il met à disposition du réseau culturel français à l’étranger et de ses partenaires son catalogue ainsi que près de 160 films en 6 programmes spécifiques destinés à la diffusion publique non commerciale (dans la limite des droits et des exclusions territoriales).

« Pour la 2e année consécutive, l’Institut français s’associe au CNC et à l’agence du Court Métrage pour fêter le court métrage à l’international. Je me réjouis qu’à travers le réseau culturel français à l’étranger, l’Institut français permette au jour le plus Court d’être célébré sur les écrans du monde entier. »

Xavier Darcos Président de l’Institut français

France Télévisions« Avec deux émissions hebdomadaires consacrées aux courts-métrages – Histoires Courtes sur France 2 et Libre Court sur France 3 – ainsi qu’un accompagnement financier en faveur de la production via notre politique dynamique de préachats, il était tout naturel pour France Télévisions de s’associer au jour le plus Court, la grande fête du court-métrage initiée par le CNC. France Télévisions ouvre ses antennes, accompagne et célèbre toute la diversité, la créativité et le dynamisme de la forme courte, confirmant ainsi notre mission de service public et notre engagement en faveur des jeunes auteurs, des talents à naître et des grands cinéastes de demain.

Le coup d’envoi sera donné dès le jeudi 20 décembre sur France 3 dans la continuité de la Grande soirée Cinéma avec Frédéric Taddeï et Catherine Deneuve qui lanceront les festivités du jour le plus Court. France 4 prendra le relais vendredi 21 décembre en proposant aux téléspectateurs dans sa Nuit 4.0 des « pépites-court-métrage » rares et précieuses ayant pour thème la fin du monde (calendrier Maya oblige!). France 2 clôturera le week-end en consacrant son émission Histoires Courtes au jour le plus Court, avec une programmation spéciale autour de comédiens et comédiennes ayant tournés dans des courts-métrages, tels que, Gérard Depardieu, Xavier Beauvois, Julie Gayet, Jamel Debbouze ou encore Valérie Donzelli…

Bonne fête du court-métrage sur les chaînes de France Télévisions. »

Rémy Pflimlin Président-Directeur général de France Télévisions

L’INA« Quelques instants pour créer une connivence, séduire ou faire rire le spectateur : des Shadoks à Bref en passant par La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, la télévision a toujours été un terrain d’élection pour les formats (très) courts, autant de rendez-vous réguliers qui, en un temps réduit, savent capter une attention toujours plus sollicitée. Une tendance encore accrue dans l’univers foisonnant d’Internet, comme en témoigne notre Web-série Inside, ou plus radicalement encore notre plateforme « Dites-le avec l’Ina », proposant des archives de quelques secondes seulement destinées à ponctuer les conversations sur les réseaux sociaux.

Pour autant, le court ne saurait bien sûr se limiter à une forme d’hyper-brièveté. Qu’il s’agisse de 2, 26 ou 52 minutes – ou tout autre nombre compris entre 0 et 59 : autant de formats et de rythmes possibles pour cerner un sujet et laisser s’exprimer le regard d’un auteur. Une conception que l’Ina, en tant que producteur audiovisuel, a à cœur de défendre à travers les nombreux films documentaires qu’il propose chaque année.

Il était donc tout naturel pour l’Ina de s’associer dès ses débuts au jour le plus Court. Et de profiter de cette seconde édition pour mettre en valeur quelques-unes des orientations les plus récentes de notre politique éditoriale numérique.

Si le court est, dans sa diversité, un champ d’expression pour les auteurs de tous horizons, il est aussi le format privilégié d’une nouvelle forme émergente de création participative, où les frontières entre amateurs et professionnels tendent à s’estomper. Les films issus des différents concours de « Remix » d’archives initiés par l’Ina sont là pour en témoigner.

Mais après tout, cette tendance est-elle si nouvelle ? Comme l’illustrera la projection de notre nouveau film Une histoire de mémoire, réalisé par Gaëlle Royer, les Français n’ont pas attendu les moyens numériques pour se faire cinéastes : en 16 mm, super 8 ou VHS, ils ont, durant des décennies, réalisé d’innombrables courts métrages, pour ainsi dire sans le savoir, tels Monsieur Jourdain faisant de la prose. Autant de moments fugaces retenus pour la postérité, que nous avons souhaité mettre en valeur dans le cadre de notre nouvelle opération Mémoires partagées.

Parce que faire court n’est en définitive qu’une autre manière de s’inscrire dans le temps. »

Mathieu Gallet Président de l’INA

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