Le journal des sciencescorposciencescaen.e-monsite.com/medias/files/jds... · P.4-5 DOSSIER SCIENTIFIQUE La Mécanique classique au secours de la Mécanique quantique EXPOSITION SCIENCES

Le journal des sciencesNuméro 11 - Septembre / Octobre 2014

La mécanique classique au secours de la mécanique

quantique

NEWTON ET LA POMME

L’Exposition sciences en

selle

La fête de la science

Le Journal des Sciences - numéro 11 - Septembre / Octobre 2014

EDITOEt voilà, c’est déjà la fin des vacances ! Nous sommes re-partis pour une nouvelle année universitaire ! La Corpo Sciences va tout mettre en oeuvre pour que ton année se passe pour le mieux autant d’un point de vue scolaire que d’un point de vue ludique.Durant l’été, votre Journal a profité des vacances pour su-bir de légers changements.

Si vous avez des remarques, des avis, des questions ou bien des suggestions et que vous voulez nous en faire part : [email protected]

De plus, si vous voulez participer à la rédaction du journal des sciences vous pouvez aussi nous contactez sur cette adresse mail ou bien venir en discuter dans nos locaux.

Le journal des sciencesRevue bimestrielle éditée par la Corpo Sciences de Caen

Campus 1 :Université de CaenEsplanade de la Paix 14000 CaenSalle SA 101

Adresse des locaux :

Campus 2 :Côte de NacreBoulevard du Maré-chal Juin14032 Caen CEDEXSalle S3 074

Rédacteur en chef : OLIVIERO Guillaume

Conception et mise en page : FERET Clémence

Ont collaboré à ce numéro : EVERWYN Jack, FREMONT François, BOUET Emilie, BROCHARD Sybille, DUBOCAGE Claire

Impression : BNP PARIBAS


1SOMMAIRE

p.2 La CORpo sciences

La veritable histoire des sciences P.3Newton et la pomme

P.4-5 DOSSIER SCIENTIFIQUELa Mécanique classique au secours de la Mécanique quantique

EXPOSITION SCIENCES EN SELLE P10-11

P.12 TUTO DE RENTREEComment rediriger votre adresse mail

LE COIN GEEK P.13Série : THE 100 ET jeu-vidéo : DAYZ

P.14 JEU-BD

Dossier scientifique P.6-7la digitale : quand une plante sauve des vie

P.8-9 évènementLa fête de la Science


La Corpo Sciences de Caen est l’association des étudiants en sciences et en biologie de Caen. Créée en 1993, elle offre de nombreux services

à ses adhérents sur les Campus 1 et 2.

La CSC vous propose les services suivants :

• Un service photocopie/scan à prix avantageux

• Des annales disponibles sur papier ou gratui-tement en PDF

• Des paniers de légumes à prix réduit

• Des soirées et divers événements (Lasergame, etc…)

• Pour les biologistes, vente de trousses à dis-section

• De l’aide pour les cours si besoin

• Un endroit où venir discuter le midi

La Corpo Sciences défend également vos droits par le biais de ses étudiants élus dans les conseils de composantes (UFR de Sciences et IBFA). Ces élus sont à votre disposition en cas de problème, n’hé-sitez pas à venir nous voir !

La CSC est adhérente à la Fédération Campus Basse-Normandie qui regroupe 17 associations étudiantes caennaises. Grâce à elle, vous avez des

représentants dans les plus hautes instances de l’université (conseil d’administration, commission de la formation et de la vie universitaire). Certains membres de la CSC en font partie et seront ravis de vous aider ! La FCBN organise également des événements à l’échelle de l’université dont le plus connu est le Carnaval étudiant de Caen.

La CSC est également adhérente à l’AFNEUS (Asso-ciation Fédérative Nationale des Etudiants Univer-sitaires Scientifiques), l’association étudiante natio-nale des sciences.

Que ce soit pour vous apporter des services au quotidien, animer votre vie étudiante ou vous re-présenter, la CSC est donc là pour vous ! Nous dis-posons de deux locaux, au Campus 1 en face de la galerie vitrée et au Campus 2 dans le hall du bâti-ment Sciences 3 et sommes ouverts tous les midis.

Si toi aussi tu veux t’engager dans la vie associative caennaise, tu peux venir en discuter avec nous.

A bientôt dans nos locaux ou à nos évènements !

La corpo, c’est quoi ?2

Jack EVERWYN,Etudiant en L3 informatique

La Corpo Sciences de Caen est l’association des étudiants en sciences et en biologie de Caen. Créée en 1993, elle offre de nombreux services à ses adhé-rents sur les Campus 1 et 2.

La Corpo Sciences de Caen (CSC)


3La véritable histoire des sciencesNewton et la pomme

C’est certainement l’histoire la plus connue dans le monde scientifique. La fameuse pomme qui, en 1665, serait tombée sur la

tête du jeune Isaac Newton (1643-1727) méditant dans un verger en Angleterre et lui aurait permis d’établir ses fameuses lois sur la gravitation univer-selle. Est-elle pour autant avérée ?

Il existe différents écrits faisant référence à cette anecdote. Tout d’abord, cette histoire aurait été rapportée par le mari de la nièce de Newton, John Conduitt qui dit :

Alors qu’il méditait dans son jardin, il lui vint à l’idée que le pouvoir de la gravité (qui avait été apporté par une pomme tombée d’un arbre) n’était pas limité à une certaine distance de la Terre, mais que ce pouvoir pouvait s’étendre bien plus loin que nous pouvions penser. Pour-quoi pas aussi loin que la Lune ? se dit-il, si c’est le cas, cela doit avoir une influence sur son mouvement, et peut-être la maintenir sur son orbite. À la suite de quoi il tomba dans des calculs pour trouver ce que pourrait être l’effet de cette théorie...’’

Ensuite, en 1727, Voltaire appris de la nièce de Newton, Mrs Conduitt cette anecdote. L’écrivain français fut un des premiers a réaliser la portée que cette histoire pouvait avoir et il la publia dans un essai intitulé Essay upon epic poetry, qui allait être imprimé. Il reprendra ensuite cette histoire en 1734 dans les Lettres philosophiques et en 1738 dans les Eléments de la philosophie de Newton.

Enfin, la preuve la plus plausible de cette histoire aurait été relatée par William Stukeley (1687-1765)

dans la biographie dédiée au physicien anglais in-titulée Memoirs of Sir Isaac Newton’s life publiée en 1752. Celle-ci a été mise en ligne par la Royal Society pour son 350ème anniversaire et est donc consultable par tout à chacun. L’auteur nous dit :

Après diner, nous (Stukeley et Newton) avons été dans le jardin boire un thé a l’ombre des pommiers. Il me dit qu’il était dans la même si-tuation (en 1665) et la notion de la gravitation lui vint à l’esprit. Pourquoi cette pomme des-cendrais toujours perpendiculairement vers le sol ? [...] Pourquoi ne prend-elle pas un chemin différent, ou vers le haut ? Mais constamment vers le centre de la terre ? [...] Il doit y avoir une force d’attraction dans la matière.’’

Il est aussi possible que Newton lui-même ait ra-contée et embellit cette histoire. En effet, en tant que philosophe, il savait que la plupart des gens comprendrait une image visuelle. Bien sûr, le fait qu’elle ait rebondit sur sa tête semble être un ajout à cette histoire qui, au cours des siècles, a pu être déformée.

L’anecdote de la pomme qui tombe est surement vraie d’après les différentes sources évoquées. Il faut aussi ne pas oublier que ce n’est pas juste en regardant la pomme tomber que cette découverte fut faite. En effet, cela a pu lui faire se poser des questions mais il a du s’appuyer sur des travaux déjà existants en physique (notamment ceux de Kepler) mais aussi en mathématique afin de forma-liser ce concept.

Guillaume OLIVIERO,Etudiant en Master 2 de physique


La Mécanique classique au secours de la Mécanique quantiqueLa mécanique quantique à toutes les sauces

Avez-vous remarqué, dans la vie courante, que bon nombre de personnes font inter-venir la mécanique quantique lorsqu’elles

veulent décrire un évènement, un état de fait, ou autre, que ces mêmes personnes n’arrivent pas à expliquer. Un exemple : une ostéopathe disait à un de ses patients, qui ne comprenaient pas pourquoi il avait mal à la tête : «Vous savez, cela a un rapport avec la mécanique quantique. Nous sommes tous en contact avec des énergies, des ondes. Et les ondes ont à voir avec la mécanique quantique».

Et là, il semble qu’il n’y a plus rien à dire, parce que le flou est total. C’est méconnaître, à mon avis, les fondements de la mécanique quantique.

Pour être certain de faire la différence entre mé-canique quantique et classique, nous devons re-tourner à ces fondements, et donner quelques pistes simples, même si, comme le disait Richard Feynman, célèbre physicien du 20ème siècle, «je crois pouvoir dire sans risque de me tromper que personne ne comprend la mécanique quantique».

Mais c’est quoi, la mécanique quan-tique !Tout d’abord, il faut impérativement distinguer les notions de quantification et de mécanique quan-tique. La quantification est un fait, la mécanique quantique est un outil qui décrit la quantification. La quantification dit tout simplement que rien n’est continu dans le réel. Si je trace une ligne sur du papier, la ligne me semble continue, car je ne vois pas de vide alors qu’en fait, en grossissant avec un très fort microscope, la ligne sera remplie de vides !

La quantification a d’abord été découverte par les chimistes, qui se sont aperçus que la matière était faite d’éléments, tels que le carbone (C),

La conscience est-elle le produit d’un processus quantique ? (http://www.planete-revelations.com)

l’oxygène (O), etc … éléments qui pouvaient être comptés. Puis ils ont montré que ces éléments ne s’associaient que selon des rapports simples de nombres entiers. Par exemple, l’eau est composée d’hydrogène et d’oxygène dans un rapport de 2 à 1 : deux atomes d’hydrogène pour un atome d’oxy-gène. La nature se révélait donc plus simple que l’on ne croyait.

Plus tard, à la fin du 19ème siècle, la quantifica-tion a été découverte non pas sur le nombre d’élé-ments, mais sur la manière dont variaient certaines quantités mesurables, telle que l’énergie. Lorsque je pousse un objet, je lui transmets de l’énergie, qui peut en apparence prendre n’importe quelle valeur, selon la force que je développe. Pour les objets de la taille d’un atome ou plus petit, il n’en va pas ainsi. L’énergie que peut recevoir ou don-ner par exemple de la lumière ne peut pas prendre n’importe quelle valeur, mais un nombre entier de fois une certaine valeur minimum Em, soit Em, 2 Em, 3 Em, etc. Ce fut une véritable révolution, évidemment, qui échappe à notre entendement. C’est comme si, à l’échelle atomique, un trait tracé ne pouvait être que pointillé, même si j’appuyais tout le temps sur le crayon !

Dossier scientifique4


Pour construire, il faut des outilsPour expliquer la quantifi-cation et ses conséquences, et prédire pourquoi pas d’autres faits à venir, il a fallu développer des outils mathématiques. Deux ou-tils ont prévalu à partir du début du 20ème siècle : la mécanique ondulatoire, car les particules ont été consi-dérées comme des ondes comme celles produites par un caillou lorsqu’il heurte la surface de l’eau, puis la mécanique quantique, basée sur des postulats (donc des bases non démontrées), dont l’un est assez mystérieux, puisqu’il associe à un objet une onde qui n’a plus rien à voir avec l’onde réelle que nous avons évoquée quelques lignes plus haut, mais est lié à la probabilité qu’a cet objet d’être dans un état ou dans un autre. Cet aspect est vé-ritablement étrange, car il échappe à tout ce que l’on connaît de notre monde visible ! Le succès de ces mécaniques ondulatoire et quantique a été tel qu’elles ne sont plus remis en cause aujourd’hui. Grâce à elles, l’effet Laser par exemple a pu être prédit mathématiquement en 1925 avant d’être physiquement mis en évidence en 1960 seulement ! Bel exploit !

Adieu, le classique ?La mécanique classique est-elle donc à mettre aux oubliettes ? Au fait, à quoi sert-elle ? La mécanique classique a été inventée et mise en forme au début du 18ème siècle par Isaac Newton pour les objets visibles (de taille plus grosse environ qu’une tête d’épingle), et à la fin du 19ème siècle par James Clark Maxwell pour les ondes (lumineuses, rayons X, infrarouge, etc …). Si cette mécanique décrit bien le comportement des planètes, des étoiles, des ga-laxies dans l’espace et dans le temps, elle n’est a priori plus adaptée pour les particules microsco-piques, pour lesquelles seule la probabilité d’être quelque part peut être déterminée. Connaissant la position de la Lune aujourd’hui, je sais à coup sûr qu’elle sera sa position dans mille ans. Par contre,

Un atome est constitué d’un noyau, et d’électrons dont l’énergie ne peuvent prendre que certaines

valeurs, discontinues, ou quantifiées.

connaissant la position d’un électron, je ne sais pas exactement où il sera dans mille ans. Je saurai dire simplement qu’il aura une chance d’être à un en-droit, une chance d’être à un autre endroit, et cela avec une grande précision. Mais c’est tout !

La complémentari-té contre le dogma-tismeIl semble donc que le glas a sonné pour la mécanique classique. Or l’expérience montre qu’il n’en est rien

! Si la mécanique quantique est LE moyen pour résoudre des problèmes à l’échelle atomique, il existe des problèmes dont la solution est impos-sible à trouver avec cette mécanique, car elle est trop exigeante. Il faut donc introduire de nom-breuses approximations qui, malheureusement, apportent leurs lots de résultats trop … approxi-matifs, en décalage avec l’expérience. Et curieu-sement, la mécanique classique peut venir au se-cours de la mécanique quantique, en la remplaçant avantageusement, même si a priori nous n’aurions pas le droit de nous en servir ! Aujourd’hui, des chercheurs, aussi bien en physique nucléaire qu’en physique atomique, utilisent la mécanique clas-sique, en l’adaptant aux problèmes qui s’ouvrent à eux, pour pallier la lourdeur de la mécanique quan-tique.

Nous sommes toujours tentés, dès qu’une décou-verte est faite, de devenir des dogmatiques de cette découverte, reniant ce qui a été fait auparavant, ne jurant plus que par ce qui a été découvert. Il est nécessaire, dans la recherche, de comprendre que, tout d’abord, la modestie est de mise. Plus nous avons l’impression de savoir, plus le gouffre s’ac-centue. Je crois en fait que, plutôt que de renier, nous devons axer nos capacités sur l’ouverture et la complémentarité.

François FREMONT,Enseignant-chercheur à l’université de Caen

Basse-Normandie, laboratoire CIMAP

5Dossier scientifique


Dossier scientifique6

La Digitale : quand une plante sauve des viesEn 2001, près de 500 000 personnes en France souffraient d’insuffisance car-diaque et 32 000 en seraient décédées. L’insuffisance cardiaque correspond à un état dans lequel une anomalie de la fonction cardiaque est responsable de l’incapacité du myocarde (muscle cardiaque) à assurer un débit cardiaque suffisant pour couvrir les besoins énergétiques de l’organisme. Pour lutter contre cette défaillance, il peut être utilisé, dans certains cas, des cardioto-niques. L’origine de ces médicaments vient principalement d’une plante : la Digitale.

Gant de Bergère

Aussi appelée gant de bergère, la Digitale a pour nom latin Digitalis purpurea désignant la digitale pourpre et Digitalis lanata pour la

digitale laineuse. Cette plante est originaire d’Eu-rope, d’Afrique du nord-ouest et d’Asie. La digitale fait partie de la famille des plantaginacées. C’est une plante bisannuelle qui pousse sur les terrains acides. Sa floraison se fait de Juin à Septembre. Ses fleurs sont ovales et allongées et ses fruits sont sous forme de petite capsule.

Les hétérosides comme principe actifUn hétéroside est une molécule qui combine un ose (sucre) et un composé non glucidique. La chimie de la plante est complexe, nous nous inté-resserons principalement à deux hétérosides que sont la digitaline et la digoxine. La digitale peut se révéler être très toxique, l’absorption d’environ 8g de feuille s’avère être létale sur un sujet humain de corpulence moyenne. Digitalis lanata est trois fois plus toxique que Digitalis purpurea.

Ces deux molécules sont des cardiotoniques pour un cœur malade qui répond à la règle de trois R :

• Renforcer la contraction cardiaque

• Ralentir la fréquence cardiaque

• Réduire les battements cardiaques

La digitaline fût découverte au XVIIIè siècle en An-gleterre par William Withering (1741-1799) mais c’est grâce à Claude-Adolphe Nativelle (1812-

1889) que nous devons sa cristallisation, ce qui lui vaudra le prix Orfila en 1872.

Quels sont les effets de la digoxine ?La digoxine diminue la conductibilité des impulsions électriques via le faisceau de His. Le faisceau de His se trouve dans le cœur, il est composé de cellules mus-culaire cardiaques. Ce faisceau fait suite au nœud auriculo-ventriculaire (ou nœud AV). Il débute par un tronc qui se sépare en deux branches, une gauche et une droite, qui se dirigent vers le ventricule corres-pondant.

Photographie de la Digitalis purpurea


Emilie BOUET,Etudiante en L3 biologie

7Dossier scientifiqueFinalement, il se ter-mine par les fibres de Purkinje au niveau de la pointe du cœur. Son rôle est de permettre le passage de l’influx élec-trique des oreillettes vers les ventricules. En diminuant le passage de cet influx, la di-goxine permet donc de réduire les battements cardiaques.

Au niveau cellulaireLa digoxine inhibe la pompe Na+/K+ ATPase qui se trouve au niveau des membranes des cellules car-diaques. Cette pompe est une protéine transmem-branaire qui utilise l’énergie issue de la dégradation de l’ATP pour transporter des ions Na+ (sodium) et K+ (potassium) contre leur gradient de concentra-tion. Son inhibition crée une augmentation du taux de sodium dans les cellules cardiaques, entraînant une accumulation des ions calcium. La forte concen-tration de calcium renforce la contraction du muscle cardiaque.

Schéma d’un coeur humain

Les limites de la digitaleMalheureusement, de par leur fenêtre théra-peutique étroite (dose thérapeutique proche de la dose toxique), les médicaments issus de la digitale sont de moins en moins pres-crits. Elle reste utilisée dans les insuffisances

La pompe Na+/K+ ATPase

cardiaques grave en cas de réponse insuffisante à d’autres médicaments. De plus l’arrêt du traitement, s’il est donné à des patients en insuffisance cardiaque modéré, peut être délétère.


évènement8

La Fête de la ScienceLa Fête de la Science se déroule du 26 septembre au 19 octobre 2014 par-tout en France. Elle a pour vocation de faire découvrir au grand public les métiers de la recherche, les innovations dans le domaine scientifiique. En Basse-Normandie et à Caen, c'est l'association Relais d'Sciences qui coor-donne cet évènement.

La Fête de la Science c’est quoi ?La Fête de la Science, c’est le rendez-vous des curieux, passionnés de science depuis vingt-trois ans. Durant une semaine, des animations, gra-tuites, sont présentées partout en France et sont accessibles à tout âge. Scolaire ou en famille, les chercheurs et étudiants en science viennent à votre rencontre pour vous faire découvrir les mé-tiers de la recherche et développer votre goût des sciences. Pour ce faire, vous avez la possibilité de tester et manipuler dans de nombre lieux publics et laboratoire. Pendant cette semaine, vous allez pouvoir découvrir tous les domaines scientifiques des mathématiques aux nanotechnologies en pas-sant par la biodiversité aux sciences de la vie et de la santé.

Créée en 1991 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à l’initiative d’Hu-bert Curien, ministre de la Recherche, la Fête de la

Science favorise les échanges entre la communau-té scientifique et le grand public, et veut aussi en-courager les jeunes à s’engager dans les métiers de la recherche et de la technologie. Depuis ce jour, la Fête de la Science accueille plus d’un millions de visiteurs et 7000 chercheurs. C’est une approche concrète, conviviale et ludique de la science : une occasion de découvrir le monde des sciences et de rencontrer des scientifiques.

Depuis quelques années, une mise en place de vil-lages des Science permettent de rassembler dans un même lieu, des espaces dédiés à la science. Des espaces d’animations, de démonstrations, de rencontres, d’expositions. Sur les différents stands organisés en quartiers thématiques, vous pourrez rencontrer des chercheurs, des ingénieurs, et de nombreuses associations.

Pour comprendre son environnement et construire un avenir meilleur, il faut pouvoir accéder à l’in-

Village des Sciences - Fête de la Science 2013 - projet CAPTIL


Emilie BOUET, Etudiante en L3 biologoie

Guillaume OLIVIERO,Etudiant en Master 2 de physique

9évènementformation scientifique, connaître les enjeux associés aux résultats de la recherche, transmettre aux plus jeunes la curiosité pour le monde de demain. C’est une multitude d’initiatives originales, partout et pour tous, où théâtre, musique, cinéma et même gastro-nomie se conjuguent avec chimie, biologie, mathé-matiques, ethnologie...

La Fête de la Science 2014 à CaenPour cette 23 ème édition, de nombreuses rencontres sont prévues du 15 septembre au 21 octobre 2014. Tout d’abord, du 15 au 20 septembre, la semaine de la mémoire où des conférences seront prévues au campus 1, ainsi que les portes ouvertes de Cycé-ron (le 20 septembre). Ensuite, la Corpo Sciences de Caen et l’association de doctorants OPTIC organise-ront des cycles de conférence sur des sujets scienti-fiques divers. Il y aura 2 conférences par semaine à partir du 30 septembre pour se finir le 16 octobre. Enfin, comme chaque année, un village des sciences est organisé sur le campus 2 (Côte de Nacre) dans le cadre de l’opération «Campus en fête». Ce vil-lage sera ouvert au public le dernier week-end de la fête de la Science c’est à dire les 18 et 19 octobre. De nombreux chercheurs, doctorants et étudiants en sciences seront présents afin de faire découvrir au grand public les différentes avancées technologiques développées sur le sol bas-normand ou alors pour simplement échanger avec le public grâce a plusieurs

expériences. Une journée (le 17 octobre) est réser-vée au scolaire de collège-lycée afin qu’ils puissent échanger un maximum avec les doctorants et les étu-diants de sciences qui seront présents sur les stands.

Prix musée Schlumberger 2014 en avant-premièreComme chaque année, la fête de la science accueille-ra également la remise du prix musée Schlumberger 2014. Cette année il est décernée à l’équipe «Littoral, environnement, télédétection et géomatique» (LETG-GEOPHEN) pour son projet intitulé «Dynam’eau». Ce projet est un bac à sable en réalité augmentée. Cela permet de visualiser en temps réel le changement de relief, l’évolution des paysages ou des cours d’eau. C’est en quelque sorte une carte topographique que l’on peut faire évoluer en temps réel et en 3 dimen-sions.

D’autres projets récompensés par ce même prix les années passées seront aussi présents au village des sciences sur le campus 2.

Prix musée Schlumberger 2014 - «Dynam’eau» présentée au village des sciences


Exposition sciences en selle 10

Exposition Sciences en Selle

Mais sciences en selle qu’est ce que c’est ?

Sciences en selle est une exposition créée par la fondation Hippolia, le centre de médiation scientifique de Relais d’sciences et d’autres en-

treprises tels que Casusbelli, Sept de trèfle... Cette exposition permet de faire connaître au public le domaine de la recherche dans la santé équine grâce à différentes activités ludique, éducative et innovante. En effet sur ce stand nous pouvons voir des animations du nom d’ « arrêt sur image » qui représente un parcours de cross en 31 étapes où nous nous glissons dans la peau du cavalier et de son cheval pour comprendre l’effort fourni par la monture lors de cet exercice. Le support de cette animation est une immense table tactile avec des images superbes créée par Casusbelli. Ensuite, il y a l’animation, « Vis ma vis de cheval ». 12 objets dotés d’une puce NFC (communication en champ proche) qui permettent de faire apparaître sur un grand écran des explications sur la vie du cheval de sa naissance jusqu’à la fin de sa vie afin de mieux comprendre l’enjeu capital des chercheurs sur la vie des équidés. Enfin, « Dr Horse », où nous pre-nons la place d’un vétérinaire équin afin de soigner un cheval virtuel grâce à la compréhension de ses

symptômes sur une maquette à réalité augmen-tée. Des flash-codes sont présents sur la maquette d’un cheval de bois qui permettent, grâce à une ta-blette tactile, de faire apparaître la peau, les mus-cle, les os et les organes du cheval afin de réaliser scanner, IRM ...

D’accord mais qu’est ce que la fonda-tion Hippolia ? La fondation Hippolia c’est 200 chercheurs, 80 Pro-jets scientifiques dont plus de 20 projets interna-tionaux, et tout ça réservé personnellement aux chevaux ! Elle a été créée en 2011 et regroupe aussi bien des biologistes ou des vétérinaires que des cliniciens et repose sur 5 enjeux : sportif, éco-nomique, sociétal , santé publique et aussi l’enjeu scientifique.

Le cheval est un athlète au même titre que l’homme et la fondation permet d’améliorer ses conditions de vie et de travail, que ce soit sur l’étude et la compréhension de la locomotion ou de l’appareil respiratoire de l’animal, que sur ses maladies liés aux virus, aux bactéries ou aux para-sites. La recherche permet aussi l’amélioration des équipements utilisés ainsi que les soins à apporter aux chevaux.

Du 23 août au 7 septembre 2014 se sont déroulés à Caen les Jeux Équestres mondiaux (JEM). Le plus grand rassemblement équestre au monde ayant lieu tout les 4 ans en alternance avec les Jeux Olympiques. Durant ces jeux, plu-sieurs stands d’exposition ont été mis à disposition au Parc des expositions dont celui intitulé « Sciences en selle ».


11Exposition sciences en selle

Son objectif repose sur 3 champs d’actions princi-paux :

• Prévenir afin d’empêcher les maladies de se développer.

• Diagnostiquer afin d’identifier rapidement et de manière fiable toutes les maladies.

• Stopper l’évolution de la maladie et guérir les effets causés.

Et Relais d’Sciences dans tout ça ? Relais d’sciences est un centre de culture scienti-fique, visant plus particulièrement un public de 15 à 25 ans, qui a pour but de diffuser l’information scientifique. Il propose de multiples animations afin d’éveiller la curiosité et le plaisir de décou-vrir dans le domaine des sciences. Il présente des expositions comme Ecolyscience qui permet au jeunes lycéens et collégiens de présenter leurs tra-vaux scientifiques sur des projets technologiques ou de sciences de la vie et de la terre.

En collaboration avec Hippolia pour cet événement l’équipe a animé et co-créé le projet, en créant les différentes activités et en mettant à disposition du matériel.

Mince j’ai loupé l’expo...Ne t’inquiète pas jeune padawan ! Après les jeux, l’exposition va faire le tour de Normandie et le tour de France afin de que tout le monde puisse le voir ! Alors tu trouveras bien un lieux ou une date afin de pouvoir admirer et profiter de l’installation.

Sources et liens : http://fondation-hippolia.org/

http://www.normandie2014.com/

http://www.relais-sciences.org/

Sybille BROCHARD,Etudiante en L1/L2 biologie


Tuto de rentrée 12

Jack EVERWYN,Etudiant en L3 informatique

Comment rediriger votre adresse mail étudiante vers une autre adresse mail?Vous en avez marre de devoir vous connectez à votre Etupass pour allez voir les mails que vous envoient vos profs? Vous voudriez tout avoir sur votre adresse habituelle? Alors ce tuto est fait pour vous!

Tout d’abord, rendez-vous sur http://we-betu.unicaen.fr/etupass/ . Vous pourrez ensuite accéder à votre messagerie via

le menu sur la gauche.

Il vous sera alors demandé de vous identifier. Procédez comme d’habitude avec votre nu-méro étudiant et votre mot de passe.

Ceci fait, vous vous trouverez sur une page vous indiquant notamment votre adresse de messagerie, les alias et redirections - les pre-miers étant des adresses qui envoient les mes-sages qui leurs sont envoyés sur votre adresse mail principale et les secondes redirigeant les mails arrivant sur votre adresse mail vers une

adresse mail de redirection. Pour l’instant, vous ne devriez avoir aucun des deux. Cliquez sur « Rediriger mes messages ».

Puis, ajoutez votre adresse de redirection via ce formulaire:

Enfin, Etupass vous demandera si vous souhaitez que les mails continuent d’être également stockées sur votre adresse étudiante. Je vous conseille de cocher « Oui », au cas où (attention, après l’ajout d’une redirection l’option passe automatiquement sur non, pensez à bien cocher ce que vous voulez). Pour finaliser le changement, cliquez sur « Valider les modifications ».

Ca y est, vous avez redirigé votre mail étudiant!


13Le coin geek

Claire DUBOCAGE,Etudiante en L3 Pro Webmestre

Une nouvelle série à découvrir : The 100

DayZ, le nouveau survival prometteur de Bohemia Interactive StudioRestons dans le post-apocalyptique : DayZ, disponible notamment sur Steam, est un jeu de survival-horror en monde ouvert, du style MMO. Le but est simple : survivre le plus longtemps possible sur une terre hostile dans un monde post-apocalyptique où les habitants sont transformés en zombies ou sont de-venus de véritables psychopathes. Vous devrez non seulement trouver de quoi vous habiller, vous nourrir de vivres sains (attention aux eaux stagnantes et à la nourriture avariée !) et vous protéger des habitants, mais aussi des autres joueurs.

Encore en version alpha, DayZ est déjà fort promet-teur. Les graphismes ne sont pas encore vraiment optimisés, mais l’ambiance réaliste vous plonge inexorablement à fond dans le jeu. La map est assez étendue et la difficulté est au rendez-vous. Vous avez le champ libre pour faire ce que vous souhaitez, en solo ou en équipe, mais la méthode et la réflexion se-ront de mises si vous souhaitez survivre un minimum ! Pour les fan de The Walking Dead, c’est LE jeu qu’il vous faut !

La pause estivale oblige, nombre d’entre vous sont certainement en manque de série. Voici donc une nou-velle série que j’invite tout fan de post-apocalyptique/action à ne pas manquer : The 100.

tant magnifique que mortelle, devant outrepasser leurs différences afin de survivre.

Un retour à l’origineLes 100 exilés débarquent dans un environnement où la nature a finalement repris ses droits. On se re-trouve plongés sur une Terre verdoyante, offrant à ses nouveaux habitants un foyer riche en ressources. Seulement, on finit vite par se rendre compte que cet endroit peut vite devenir dangereusement mor-tel. Les stigmates de la radiation n’ont pas disparu, et les survivants semblent ne pas être les seuls à vouloir habiter ces terres fertiles.

Entre la nécessité d’apprendre à vivre tous ensemble et le besoin de vivres et d’armes pour survivre au nou-vel environnement, on ne se lasse pas de voir évoluer ce groupe de jeunes ados qui laisse vite transparaître les vices et vertus propres à l’humanité.

La survie de l’humanitéAu sein de l’Arche, le bilan n’est pas mieux. Face à un manque de ressources et un air de moins en moins sain, les dirigeants se voient confrontés à prendre des décisions de plus en plus difficiles. Entre complot pour le pouvoir, coups bas, mensonges et actes d’hé-roïsme, les habitants de l’Arche ne sont pas en reste pour réclamer notre attention.

Bilan La saison 2 prévue pour une sortie le 22 octobre sur CW, dépêchez-vous de dévorer la première saison !

Petit retour sur l’histoireIl y a de cela 97 ans, une guerre nucléaire a éclaté sur Terre, décimant la population mondiale. Seuls 400 rescapés se réfugient dans les douze stations spatiales alors en orbite. Trois générations ont pas-sé, les stations se sont regroupées en une seule alors nommée l’Arche, comptant à présent 2237 habitants. Malheureusement, les ressources s’épuisent et des mesures radicales doivent être prises. C’est ainsi qu’un groupe de 100 jeunes de moins de 18 ans se trouvent exilés vers la surface de la Terre pour dé-couvrir si elle est de nouveau habitable. Finalement privés de toute communication avec les survivants, les dirigeants de l’Arche doivent prendre de nou-velles décisions difficiles de vie ou de mort afin de faire perdurer l’espèce humaine. Quant aux 100, ils se voient alors confrontés à une nouvelle Terre, au-


6 Jeu - bd 14

La règle : Chaque chiffre de 1 à 9 et lettre de A à G doit être présent une et une seule fois sur les lignes, les colonnes et les régions (les régions sont les 16 carrés de 4x4 cases).Comme d’habitude, un lot est à gagner pour la première personne qui ramènera ce sudoku rempli à un de nos deux locaux !

Sudoku 16X16

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Le journal des sciencescorposciencescaen.e-monsite.com/medias/files/jds... · P.4-5 DOSSIER SCIENTIFIQUE La Mécanique classique au secours de la Mécanique quantique EXPOSITION SCIENCES