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Le livre - Katja Lasan · Des histoires, elle en a plein ses placards depuis ses 10 ans ; des histoies où s’entemêlent ses passions pour le polar, le fantastique, le cinéma,

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Le livre Gueule d’ange, c’est une rencontre, un voyage de Lausanne à Paris, de Paris à Lausanne, une histoire d’amour, de sexe, d’amitié. Gueule d’ange, c’est la passion de deux êtres qui ont besoin l’un de l’autre pour se sublimer. C’est aussi les histoires de leurs potes, de leurs familles, c’est un pur concert de rock ! En refermant le roman, on a l’impression de s’être fait de nouveaux amis que l’on croisera au détour d’un chemin pavé, au bord du Lac Léman ou dans une ruelle de Paris. Gueule d’ange, c’est une histoire de vie, tout simplement.

Une histoire rock’n’roll, humaine, drôle… un brin érotique ! Alice est bibliothécaire à Lausanne. Spontanée, un peu maladroite, elle profite de la vie, de ses amis, de ses livres et de ses cours de danse. Fred, leader charismatique du groupe de rock français Dark Moon, est un mec solitaire, déjanté, ténébreux, secret. Quand les univers de ces deux-là se télescopent un soir de septembre, au centre de Lausanne, leur existence va prendre un nouveau sens et les entraîner, aussi bien l’un que l’autre, sur des chemins qu’ils n’auraient jamais imaginés. Du tome 1 au tome 2, suivez le battement d’ailes des papillons… Un début d’histoire d’amour… La découverte du monde médiatisé de Fred… Les fans un peu trop enthousiastes et envieux… Les fêlures d’un homme meurtri par la vie… La passion d’une femme au caractère bien trempé…

Gueule d’ange : une histoire qui se lit, qui s’écoute et qui se vit ! Un roman avec son style propre et bien affirmé, vous laissant à chaque

page une nouvelle surprise.

« Ce mec… Il a une telle force et en même temps… il est fragile. Il me touche, Jo. Quand je le regarde, je me consume. »

Catégorie : Roman érotique Nombre de pages tome 1 : 548 Nombre de pages tome 2 : 818 Format : 16 X 20 cm ISBN : 978-2-9550527-0-9

Éditions : JePublie Date de sortie : Octobre 2015 Prix : 30 frs

« — Alice, je peux rien te promettre. Tout ce que je sais, c’est que je veux pas te faire de mal. T’es entrée dans ma vie et je veux pas que t’en sortes. Ça me rend dingue, parce que je comprends pas ce qui m’arrive ni ce que tu m’as fait. J’aimerais que ça me soit jamais arrivé. Mais ça l’est. Alors… je suis prêt à essayer.

— Je ne veux pas sortir de ta vie, Fred, je veux y entrer un peu plus. »

Entretien avec Katja Lasan Q. Romancière ? Mais quelle idée ! Pourquoi ne pas revenir à un vrai métier ? R. N’en déplaise aux grincheux, romancier, justement, c’est un vrai métier ! Inventer des univers, créer des personnages, se glisser dans leur peau, ressentir leurs émotions et savoir les transmettre à des lecteurs, cela demande un investissement certain et une énergie incroyable.

Q. Raconte-nous la particularité de l’écriture de Gueule d’ange. R. Face à l’ampleur du projet, je me suis demandé si le temps et la passion investis dans ce roman avaient du sens. Alors, j’ai créé un groupe privé sur Facebook et un engouement surprenant s’est vite mis en place. Je diffusais deux ou trois chapitres par semaine. Les lecteurs ont fini par rattraper mon état d’écriture et Gueule d’ange s’est transformé en feuilleton littéraire, me permettant un échange quasi instantané avec les lecteurs. Expérience riche et très intéressante.

Q. Si Gueule d’ange a rencontré un certain succès sur Facebook, pourquoi l’autopublication et non une maison d’édition ?

R. L’écriture, c’est malheureusement beaucoup d’appelés pour peu d’élus. Les maisons d’édition sont frileuses. La publication d’un livre coûte cher ; aujourd’hui, j’en sais quelque chose. Les éditeurs prennent des risques, surtout avec des auteurs inconnus. Quand tu choisis l’autopublication, c’est également un risque, mais tu as plus de liberté. Et commencer par ce biais ne signifie pas qu’un jour je ne ferai pas partie des élus ;-)

Q. Un roman érotique de plus ? Est-ce vraiment pertinent ? R. Dans certains livres, enlevez le sexe, il ne reste pas grand chose. Dans Gueule d’ange, retirez l’érotique et il demeure une belle histoire de vie et une magnifique histoire d’amour. Ce qui m’intéressait, ce n’était pas le sexe, mais tous les à-côtés : les premiers émois et questionnements que suscite le début d’une relation, les papillons qui fourmillent au creux du ventre... Et surtout, le développement de la relation. Tomber amoureux, c’est facile. Garder cet amour, c’est tout de suite plus compliqué, surtout quand l’amoureux se nomme Fred Pelletier. Q. Tu ne crains pas que Gueule d’ange soit qualifié de roman de gare ? R. Je m'en fiche, je n'écris pas pour gagner le Goncourt ou tout autre prix littéraire. Je n'écris pas non plus dans le but de faire un best-seller. J'écris pour le plaisir d'écrire et partager mes histoires à celles et ceux qui souhaitent les lire. Mon style est vif, spontané. Et je sais qu’il plaît. Et puis, la littérature, c’est comme le cinéma ou la musique : il faut de tout pour faire un monde. Les bouquins qui nécessitent la compagnie d’un dictionnaire, très peu pour moi. Q. Le mot de la fin ? R. Aïe… Je crois que je vais manquer cruellement d’originalité. Je dirais simplement « Soyez rock’n’roll et achetez mon livre. Et si vous n’êtes pas satisfaits, on en reparlera . »

Propos recueillis par Johanna Morel

Une romancière à découvrir

À 34 ans, Katja Lasan a décidé de vivre son rêve et de se lancer pleinement dans l’écriture.

Des histoires, elle en a plein ses placards depuis ses 10 ans ; des histoires où s’entremêlent ses passions pour le polar, le fantastique, le cinéma, la musique, la vie et ses petits aléas. Elle aime donner corps à

des personnages un peu fêlés, un brin torturés, mais toujours attachants. Résultat : des histoires fraîches, dynamiques et puissamment addictives.

Gueule d’ange est son premier roman publié.

Site de l’auteur : www.katjalasan.ch Facebook : https://www.facebook.com/pages/Gueule-dange/263024410561869

« Tout chez lui me rend dingue et me fait mal. Oui, j’ai mal à le regarder, lui qui a été si proche de moi

quelques minutes auparavant et maintenant il est là, debout sur scène, face au monde, offert à tous.

Quand Fred se remet à chanter, je m’aperçois que son regard est posé sur moi. Alors, j’oublie les autres, j’oublie le bateau, j’oublie tout. Plus rien n’a d’importance ; la Terre peut s’arrêter de tourner, tout peut exploser autour de moi, je m’en fous.

J’ai des frissons, mes poils se hérissent sur mes bras, mes tétons se dressent d’envie et de désir pour cet homme et j’ai chaud, tellement chaud !

Là, sur scène, si proche et pourtant si inaccessible, Fred m’envoûte, entièrement. Et je sais qu’il chante cette chanson pour moi, uniquement moi. Je n’ai plus le moindre doute : je suis amoureuse, éperdument. »

Les éditions JePublie Spécialiste de l'autoédition depuis plus de 10 ans, JePublie propose un service complet de publication incluant l'édition, la mise en page et la création graphique, de l'impression du livre en quelques exemplaires à la distribution sur Internet au format eBook. JePublie accompagne les auteurs dans la réalisation de leur projet éditorial par un suivi personnalisé afin que leur livre soit de qualité professionnelle. Bureau Paris 21/37, rue de Stalingrad 94110 Arcueil Diffusion Par le site internet de l’auteure. Gueule d’ange sera également disponible dans diverses librairies romandes (Payot Lausanne, Vevey et Fribourg, Basta ! à Lausanne, Albert le Grand à Fribourg, Le Vieux Comté à Bulle, La Fontaine à Vevey…) et sur Internet (numilog.com, jepublie.com, fnac.com, Amazon, Apple, Google, Barnes&Nobles). Contact Pour toute demande concernant des évènements (salon du livre, séances de dédicaces en librairie, forum), interviews, ou autre, n’hésitez pas à contacter Katja par téléphone au +41 79 798 01 19 ou par mail [email protected].

Quelques premiers événements prévus Entretien avec le journal La Liberté en septembre 2015 Salon du livre romand à Bulle, les 21 et 22 novembre 2015. Présentation de Gueule d’ange à la bibliothèque Entre-Bois à Lausanne le 27 novembre 2015.

Les 4èmes de couverture

Tome 1 : Alice La vie d’Alice est comme une ballade un peu pop et légèrement acidulée. Elle aime les choses simples, sans fioriture et sans chichi : son boulot à la bibliothèque de Lausanne, la danse, le ciné. Et avant tout, sa famille, ses potes, surtout Johanna, sa meilleure amie fantasque et délurée. Mais après une soirée trop arrosée, la vie si bien réglée d’Alice va basculer. Une dispute, un accident, une cheville en vrac, un mystérieux inconnu aux yeux verts qui l’emmène à l’hôpital… Qui est ce mec ? Pourquoi captive-t-il tant le regard des autres ? Pourquoi, en sa présence, Alice sent-elle des petits papillons virevolter au creux de son ventre ? Ce mec à la beauté ténébreuse l’attire, irrésistiblement. Mais cet homme cache trop de secrets et Alice est curieuse.Elle veut savoir qui il est, au risque de se brûler les ailes. Ce qu’Alice ignore, c’est qu’en suivant la piste du lapin blanc, sa jolie vie pop et bien réglée va s'ouvrir à des plaisirs sexuels intenses et prendre une tournure beaucoup plus rock, dangereuse et déjantée.

Tome 2 : Fred Harcelé depuis plusieurs années par une fan, Fred se pose des questions suite à la dernière lettre qu’elle lui a envoyée. Cette fois, elle menace directement Alice et Fred a peur. Depuis qu’il la connaît, il ne lui attire que des ennuis, à cette demoiselle. La meilleure chose à faire pour la protéger serait de la quitter. Son monde à lui n’est pas celui d’Alice. Et Fred a trop de fêlures, trop de souvenirs, trop de démons enfouis au plus profond de lui, des démons dont il ne peut parler à Alice. Pourtant, cette fille, il l’a dans la peau, et il sait qu’à vouloir garder ses secrets pour lui, cela finira par mettre leur relation en danger. Le rockeur rebelle doit faire un choix.

Les critiques des lecteurs

nos potes. Des personnages qui nous ressemblent, des scènes de vie qui nous ressemblent, du sexe comme si c’était nous dans les bras de Fred ! Merci et bonne chance à cette auteure talentueuse dans ce beau projet ! »

« Du rock, de l’humour, du sexe, de l’amour...Un cocktail détonnant, des personnages très attachant...En lisant ce livre, je l’ai vécu...et j’ai rêvé de voir Freeeeeeeed ! Les premières pages lues, je ne pouvait plus m’arrêter et j’ai littéralement dévorer ce livre. Foutrement bien écrit. Mais c’est quoi ce bordel? J’ai été contaminé par la « fièvre Fred » , merci Katja pour ce chef-d’œuvre. »

« Un ouvrage bien surprenant et captivant.Dans les livres, j’aime bien pouvoir m’imaginer à la place du personnage principal pour vivre autre chose que mon quotidien. Et là, la vache, ça déchire.Tout est tellement bien décrit qu’on peut se chausser dans les Doc Martens sans souci.Encore bravo pour ce travail énorme que Katja a accompli avec succès! »

« Un livre incroyable, vivant, rempli d’humour, d’amour et plus si affinité ! Une fois les premières pages dévorées, on ne peut plus s’arrêter ! Je recommande !!!!! Faites un cadeau à vos ami(e)s, ils vont l’adorer ! Belle lecture. »

« A partir du moment où j’ai commencé à lire ce roman, je n’ai pas pu m’empêcher d’arrêter. Les personnes étaient entrés dans ma vie et je pensais à eux comme s’ils étaient réels. Ils sont tellement attachants, et Katja les a très bien décrits.Je le conseille pour une évasion totale ! »

« Des personnages attachants, une histoire qui tient en haleine page après page. De l’amour, de l’amitié et du suspense tout ça ai milieu d’une belle histoire d’amour! Une écrivain pleine de talent a qui je souhaite beaucoup de succès grace a son œuvre. »

Le roman a d’abord été diffusé sur internet, de janvier à mai 2014, il a été lu par une cinquantaine de personnes en avant-première (18 à 50 ans, tout milieu, femmes et hommes confondus). Voici un aperçu de leurs critiques :

« Une histoire que j’ai dévorée du début a la fin. Çela ne m’étais plus arrivé depuis l’adolescence d être crochée a ce point dans un roman .C est bien écrit, c est frais , jeune, dynamique, rock’n’roll ! Après on n’arrive même plus a se promener a Lausanne sans espérer croiser Alice dans la rue . Bref c est génial ! Je me réjouis de sa sortie papier pour pouvoir m’y replonger ! Vivement ... »

« Un livre extra qu’on ne peut plus lâcher une fois qu’on le commence. Alice, Fred et les autres on s’y attache très facilement. Merci !! »

« Attention, attention! Livre addictif ! Dès le moment où vous l’aurez en main, vous ne pourrez plus le lâcher, j’ai envie de me laisser rêver à penser que je croiserai au détour d’une ruelle Fred ou Alice. C’est merveilleux de s’imaginer exactement le décor puisqu’on le connaît. Une histoire trépidante pleine d’action, de sexe. Ce livre ne peut être qu’un super cadeau à offrir. Et à relire! »

« Un roman frais, dynamique et addictif.... Chaque personnage a son univers et évolue au fil de l’histoire, ce qui les rend très attachants. Les références musicales m’ont emmenée dans une autre dimension. J’ai hâte qu’on puisse lire ce magnifique roman sur papier, je me remettrai a sa lecture toute suite. »

« On dit qu’en Suisse on est un peu lent... mais avec ce roman vous allez être propulsés à 100 à l’heure! Des émotions, du suspens, de la colère, des rires, bref une histoire trépidante! »

« Il y a Christian Grey, et dorénavant, pour moi, il y a Fred Pelletier ! Des scènes de sexe juste « waouh », et plus réalistes que dans d’autres romans du genre. Mais ce livre, ce n’est pas qu’un roman érotique parmi d’autres. C’est bien plus ! Ce que j’ai adoré, c’est la vie que vous parvenez à insuffler à vos personnages. Ils deviennent réels, on se prend à les aimer comme s’ils étaient

Quelques extraits supplémentaires

« Ma mère a raison, je dois bien le reconnaître : Hugo a une bonne situation, il a de l’humour, il est cultivé, d’une grande gentillesse. Avec lui, la vie serait si simple… Un resto… Un ciné… Des promenades en villes… Pouvoir faire des courses au supermarché… Pas de dingos hystériques qui vous envoient des messages anonymes tordus toutes les semaines… Pas de risques de photos prises à votre insu… La vie privée resterait purement privée… Et il saurait me dire « je t’aime ».

Je me rapproche légèrement de lui. Son parfum frôle mes narines. Je ferme les yeux. Oui, tout serait tellement plus simple… Trop simple.

Je rouvre les paupières et passe une main sur son visage. Hugo est beau, Hugo est gentil, Hugo est un homme parfait, mais Hugo n’est pas Fred. Il ne possède pas ces grains de folies qui font de ma gueule d’ange un homme à part, ni ces zones d’ombres et d’angoisses qui n’appartiennent qu’à lui, ni ces passions qui le rendent si vivant ou cet humour cynique sur le monde que j’aime tant. »

« Ma mère jette un œil inquiet à mon père. La voix grave et cassée de Fred s’adoucit :

— Madame Lagardère, je sais que ça doit pas être facile pour vous. Mais sachez que pour moi non plus, c’est pas simple tous les jours. Le métier que je fais demande des sacrifices, aussi bien pour l’artiste que pour son entourage. Si Alice en a marre de tout ça, je la laisserai partir. Elle a le choix.

— Un métier ? répète ma mère, incrédule. — Joséphine ! gronde mon père. — Laisse-moi, Philippe ! Elle repose son regard sur Fred, le visage dur, et lui crache : — Vous appelez ça un métier ? Mais vous faites quoi à part vous

donner en spectacle devant des filles qui hurlent comme des hystériques en espérant finir dans votre lit et poser nu pour des parfums ?

Je regarde ma mère, proprement hallucinée. Elle a fumé un truc ce soir, ce n’est pas possible autrement !

Ma sœur pose une main sur la sienne. — Maman ! Calme-toi, enfin ! Ça ne va pas de l’agresser comme ça ?

Il ne t’a rien fait ! Fred souffle, se lève et se penche en avant. — Oui, c’est un métier. J’ai appris à jouer de la musique, à

composer. J’ai appris à transmettre l’amour de ce que je fais aux autres. Et oui, y a des filles hystériques aux concerts et bien sûr que j’en ai profité, comme n’importe qui d’autre.

Ma mère ouvre une bouche offusquée et moi, je m’apprête à me lever pour aller prendre la porte avec Fred dans moins de cinq minutes. »

« Je ne l’entends plus. Je n’entends plus rien. Les visages de mes parents s’envolent, eux aussi. Je suis seul. Seul dans le noir et dans l’abîme. Et une chaleur intense m’envahit.

Putain ! J’ai toujours voulu avoir une mort rock’n’roll. Pour le coup, je crois que c’est réussi. »

« Tu voulais une réponse, Elsa ? L’amour, c’est de la merde, ça nous ronge de l’intérieur à en crever.

J’en veux à Alice. Je lui en veux terriblement de s’être trouvée en travers de mon chemin

sur cette putain de route en septembre. Bordel de merde ! Je lui en veux, parce que cette fille, je l’ai dans la peau à m’en faire

exploser le cœur. Jamais j’aurais cru qu’un truc pareil pourrait m’arriver un jour.

La seule qui pourrait calmer ma rage animale cette nuit, ce serait elle. D’un geste, d’un regard, d’un mot, elle saurait m’apaiser. Près d’elle, je suis vivant, je suis moi-même, je veux lui donner le meilleur. Dès que je la quitte, j’ai mal, ça me bouffe et je souffre. Je souffre d’un manque d’elle, de sa peau, de son odeur, de son rire.

Putain ! On dirait un camé sans sa dose d’héroïne. Tu voulais une réponse, Elsa ? Oui, je l’aime, à en mourir. Et si je refuse de lui parler de mon passé, c’est pour la préserver de

toute cette merde, de toute cette haine qui me poursuit nuit et jour depuis dix ans. Elle a pas besoin d’en être imprégnée, non, je veux pas.

Et pourtant, Elsa, je sais au fond de moi que t’as raison. Bordel ! Je peux rien espérer sans lui avoir raconté. On peut pas avancer dans

une histoire sans se dire la vérité. Ce passé que je tente d’oublier fait partie de moi. Je le fuis depuis dix ans, mais il s’accroche à moi telle une ombre. Car il est mon ombre. Et on ne se débarrasse pas d’une ombre, on vit avec. »

« Je l’entoure de mes bras et me serre contre lui, puis je le pousse gentiment vers le lit. Il s’y assoit, l’air dévasté. Je me remets à pleurer. Il passe ses doigts sur mes larmes.

— Pleure pas pour moi, demoiselle, s’il te plaît. Je cherche pas la pitié. — Ce n’est pas de la pitié, gueule d’ange. C’est de l’amour. Je t’aime,

Fred. Je prends son visage entre mes mains et viens coller mes lèvres contre

les siennes. Il ne ferme pas les yeux, ces derniers me regardent complètement effarés.

— Je n’attends rien, Frédéric. Je ne te demande pas de m’aimer en retour. Mais sache que moi, je t’aime, je t’aime comme je n’ai encore jamais aimé. Et savoir qu’on t’a fait souffrir à ce point un jour, ça me rend malade. Je pleure, parce que ta douleur devient la mienne. C’est ça l’amour, aussi. »

« Sa voix n’est qu’un murmure empli de désir. Mon sexe rayonne d’une chaleur ardente, mes seins se gonflent davantage, alors j’ouvre la bouche et la laisse engouffrer son membre.

— Putain ! Alice ! Je l’entends hoqueter, souffler, et cela m’excite terriblement. Je

veux aller jusqu’au bout. Alors, je commence à piper cette sucette géante. Je monte, je descends, j’appuie ma langue, je reviens sur le gland, le triture jusqu’à ce que Fred gémisse encore, puis j’enfourne à nouveau le tout, goulûment, avidement.

Ma main m’aide en maintenant sa verge droite et m’évitant ainsi de riper avec mes dents. Je serre mes doigts, les desserre au rythme de mes va-et-vient buccaux. J’accélère le mouvement, puis ralentis encore une fois.

Des images me viennent à l’esprit, des images terriblement pornos. Finalement, je suis peut-être bien une salope, une très grosse salope.

Et je suce, je suce, j’ai envie qu’il en redemande, j’ai envie qu’il hurle ! Je veux être sa catin, sa favorite, sa première dame, sa reine.