Le magazine de la CCI des Vosgestechnologies telles que la 4G, le cloud computing professionnel, le Big Data, le NFC et le paiement sans contact. ... partage des savoirs, il confirme

www.vosges.cci.fr

Le magaz ine de la CC I des Vosges

Vosges Économiques - N°36 - Avril 2014

L’Espace Numérique Entreprises Lorraine

COUP DE PROJECTEUR

Forum desentreprises avec Catherine Barba

ÉVÉNEMENT

DOSSIERNumérique :la révolution

en marche

2 • VOSGES ÉCONOMIQUES - AVRIL 2014 - N°36

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COUP DE PROJECTEUR4 - L’Espace Numérique Entreprises Lorraine

FLASH INFO 6 - L’actualité de votre CCI

INNOVATION13 - Les prix de l’innovation vosgienne

RENCONTRES30 - Tristan Lefebvre, “S’adapter à la fonction souhaitée”31 - Hervé Engasser, “Le Cloud : des services pour gagner du temps”31 - net-expert-comptable.com, la success-story

ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES34 - La qualité de l’accueil et du service font la différence 36 - Une blanchisserie hospitalière exemplaire

VIE DES CLUBS41 - Club des créateurs et dirigeants de jeunes d’entreprises

AGENDA42 - La CCI vous donne rendez-vous

Le numérique transforme profondément nos sociétés. Peu d’activités humaines échappent à cette vague : le logiciel investit le monde et nul ne sait jusqu’où ce mouvement ira et quelles en seront les conséquences. J’en ai la conviction profonde, la révolution numérique n’est pas seulement technologique et économique : elle est tout autant cognitive, sociétale, stratégique et politique. Pour se soigner ou pour apprendre, pour consommer ou pour accéder aux services publics, partout le numérique bouscule les rapports sociaux établis et transforme nos anciens modèles.

La culture, le tourisme, la presse en font l’expérience depuis déjà plusieurs années, le commerce ou les services y ont été confrontés plus récemment. Pour l’avenir de la Lorraine, il s’agit d’un domaine crucial. C’est pourquoi j’ai souhaité que le développement du numérique soit notre priorité. En créant l’Espace Numérique Entreprises Lorraine (voir page 4) nous répondons aux demandes des chefs d’entreprises et impulsons une dynamique régionale autour de nouvelles technologies comme le e-commerce, le haut-débit, les applications mobiles. Ces technologies sont des outils puissants de développement économique. Aujourd’hui, le numérique est le moteur de notre croissance. Pour vous en convaincre, j’ai invité Catherine Barba et des chefs d’entreprises de la région à venir témoigner devant vous lors du forum des entreprises vosgiennes. Ils vous feront découvrir comment le numérique peut développer simplement et rapidement votre chiffre d’affaires. Ce sera le 12 mai au Centre des congrès d’Épinal, je vous y attends nombreux.

Gérard ClaudelPrésident de la CCI des Vosges

L e numérique est le moteur de notre croissance

16 - Média et système à la fois18 - Des résultats encourageants20 - Des réservoirs de croissance24 - Solomo, une recette gagnante25 - Le grand tournant26 - Sauvegarde et collaboration27 - Dans et hors l’entreprise28 - Accélérez ! Le numérique est le moteur

de votre croissance

www.vosges.cci.fr

VOSGES ÉCONOMIQUES - Publication de la Chambre de Commerce et d’Industrie des VosgesCCI des Vosges : 10 rue Claude Gelée - 88026 Épinal Cedex - Fax : 03 29 64 01 88E-mail : [email protected] - Site Internet : www.vosges.cci.frDirecteur de la publication : Sylvain Jacobée Rédacteur en chef : Cyrille ThiéryComité de rédaction : Zohra Amara, François Bouvard, Irina Canton, David Cherrière, Patrick Coignus, Sandra Cramaro, Fançoise Ducotey, Julie Genest, Lorraine Kihl, Fabien Levrey, Élisabeth Lombard, Murielle Nourdin, Fabienne Rochet, Karine Scheffer, Catherine Schneider, Cyrille Thiéry, Nicolas Velter.Crédits photos et illustrations : CCI des Vosges, Fotolia, Catherine BarbaDépot légal : 1636-080XConception graphique et régie publicitaire : Vega communication - 03 29 82 09 61Impression : Groupe Socosprint

éditosommaire

NUMÉRIQUE : LA RÉVOLUTION EN MARCHE


COUP DE PROJECTEUR

Les Vosges – et la Lorraine - ont désormais leur Espace Numérique Entreprises. Localisé au Centre d’affaires à Épinal, il illustre la volon-

té de la CCI des Vosges d’œuvrer, en collaboration avec les CCI de Meurthe-et-Moselle et de Meuse, ainsi qu’avec la Chambre de Métiers et de l’Artisa-nat des Vosges, “pour le développement de Techno-logies et de la Communication et de leurs usages”.“Nous avons décidé de faire du numérique notre priorité, expliquait le président Gérard Claudel, lors de l’inauguration de l’ENE Lorraine, parce que nous croyons fondamentalement que le e-commerce, le haut-débit, les applications mobiles… sont des solutions qui peuvent profiter à nos entreprises et qu’il est vital de les accompagner en ce domaine”.Et de poursuivre : “ces technologies peuvent être des outils puissants de développement économique d’un territoire comme le nôtre. Elles sont un moyen de renforcer notre tissu économique, de le diversi-fier, de le renouveler”.

Concrètement, l’Espace Numérique Entreprises Lorraine est destiné à la vulgarisation et à la pro-motion des technologies de l’information utiles aux TPE, PME et PMI. “Nous y présenterons régu-lièrement de nouvelles techniques et de nouveaux usages, l’idée étant de favoriser une utilisation pragmatique du numérique en entreprise”, explique Gérard Claudel. Les ateliers de démonstration mis en place en ce jour inaugural le confirment avec la découverte d’un miroir photographique, d’une imprimante 3D, d’une table tactile, interactive et collaborative, d’un studio photo vidéo totalement piloté par ordinateur, ou encore la présentation de technologies telles que la 4G, le cloud computing professionnel, le Big Data, le NFC et le paiement sans contact.

Lieu de découverte, l’ENE Lorraine joue aussi la double carte de la formation et de l’information, avec des possibilités d’échanges porteurs, en ces temps de transition numérique. Il s’affirme ain-si comme un lieu privilégié de partage de savoirs. La conférence introductive de Frédéric Créplet, co-auteur du rapport de l’Institut Montaigne “Pour un New-Deal numérique”, illustre parfaitement les enjeux en cours. “Un tel centre est un réel le-vier. On sait en effet que ce qui fonctionne en la matière, c’est la proximité. C’est le fait qu’il y ait des cellules d’appui très personnalisées, en me-sure de faire du conseil, de bien orienter les chefs d’entreprise et leurs collaborateurs vers les bonnes fonctions dans ce domaine”, assure l’expert qui y voit un autre intérêt, celui de “valoriser de belles initiatives, émanant d’entreprises locales ou régio-nales ayant développé des produits ou des services numériques, bref de rapprocher des entreprises ces nouveaux talents”.

L’Espace Numérique Entreprises Lorraine

Espace Numérique Entreprises LorraineChambre de Commerceet d’Industrie des VosgesCentre d’affaires1 place du Général de Gaulle88 000 ÉpinalTél. : 03 29 33 88 88E-mail : [email protected] : www.ene-lorraine.com

Inauguré le 24 février dernier, l’Espace Numérique Entreprises Lorraine voulu par la CCI des Vosges est désormais opérationnel. Lieu d’échanges et de partage des savoirs, il confirme la volonté d’accompagner les TPE/PME aux usages générateurs de compétitivité.

Vers un Institut Lorrain du NumériquePas question de s’arrêter là. L’ambition est bien de “faire de la Lorraine une région d’excellence en matière numérique”, les Vosges en constituant une tête de pont performante. Pour Gérard Claudel, il s’agit “d’attirer de nouveaux talents, créer de l’emploi et des entreprises avec un accompagnement innovant regroupant sur un même site les services d’aide à la création d’entreprise, de l’innovation, de l’export ou encore de la formation pour booster la montée en puissance de l’ensemble des acteurs économiques”. Il évoque ainsi la mise en place à terme de l’Institut Lorrain du Numérique, ajoutant aux services offerts par l’actuel espace “un vaste showroom, un accélérateur d’entreprises, un espace de coworking (espace de travail partagé) et un centre de formation dédié au numérique”.

VOSGES ÉCONOMIQUES - AVRIL 2014 - N°36 • 5

COUP DE PROJECTEUR

Pour la transition numériqueLa CCI des Vosges est désormais partenaire de l’État dans le cadre du dispositif de transition numérique. L’accord a été scellé le 24 février dernier, entre Gérard Claudel, son président, et Gilles d’Anchald, de la direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services. L’objectif de ce programme gouvernemental est d’accélérer sur deux ans l’adoption du numérique par les entreprises grâce à des actions de sensibilisation collectives et d’accompagnements individuels des TPE/PME sur des thèmes tels que : créer et faire vivre un site Web, mettre en place une stratégie de présence en ligne, intégrer les réseaux sociaux, gérer un fichier clients, externaliser sa gestion informatique… “Ce programme cherche à dépasser le stade de la simple sensibilisation pour renforcer l’accompagnement des TPE/PME aux usages générateurs de compétitivité”, résume Gérard Claudel.

Une initiative saluéeMichel Henrich, député-maire d’Épinal, évoquant le Pacte Lorraine, voit “une réelle synergie entre cet espace numérique et le pôle image, le tout pouvant s’intégrer dans la démarche Quartier numérique French Tech portée par le sillon Lorrain. Un pro-jet ambitieux visant à encourager une mise en ré-seau des acteurs de l’économie numérique et ainsi permettre de mieux exploiter les opportunités en présence. Cette démarche vise à terme, à faire du secteur du numérique en Lorraine l’un des moteurs principaux du renouveau industriel et économique de notre territoire.” Et de préciser : “nous travail-lons avec la CCI des Vosges depuis quelques mois sur le sujet, avec déjà des projets en commun autour de projets de création d’entreprises dans le domaine du web”.Au nom de la Région Lorraine, Jean-Pierre Moi-naux, vice-président, saluant, lui aussi, cette initia-tive de la CCI des Vosges, souligne : “Investir dans

l’économie numérique, c’est entrer dans l’écono-mie du futur. La révolution des usages, issue des besoins de nos concitoyens, va, grâce à vous, ini-tier une synergie régionale : développement de nouveaux services pour les entreprises lorraines, coup d’accélérateur pour leur compétitivité, éclo-sion de pépinières de start-up innovantes”.

Pour Paul Arker, le président de la CCIR Lorraine, “en prenant le virage numérique, nos entreprises sont capables d’apporter près d’un point de crois-sance au PIB français à court terme et beaucoup plus ensuite… C’est pourquoi les CCI lorraines se mobilisent pour favoriser ce mouvement, pour accompagner le dynamisme des entreprises à l’instar de ce que nous voyons ici, à Épinal, mais aussi pour encourager l’émergence des start-ups numériques….”

L’objectif de l’Espace Numérique Entreprises Lor-raine est de démystifier et de vulgariser les techno-logies du numérique auprès de toutes les entreprises lorraines. L’action de l’ENE Lorraine se décline en trois priorités complémentaires :Informer :

Des réunions d’information et des conférences y sont organisées sur des thèmes d’actualité (m-com-merce, big data, réseaux sociaux, cloud computing, intelligence économique et sécurité, etc.)

Un espace de démonstration des usages du nu-mérique est réservé aux entreprises. Elles ont accès, notamment, à un ScanCube (matériel de prises de vues professionnel pour une valorisation optimale des produits sur le Web avec possibilité de loca-tion), une table tactile, un miroir interactif, un cata-logue interactif, une imprimante 3D et tout type de matériel mobile.Accompagner :

L’ENE Lorraine organise régulièrement des ate-liers pratiques, par petits groupes, pour s’initier et se perfectionner aux nouveaux usages (smartphones, outils de la mobilité, sécurité informatique, paie-ment sans contact (NFC), QR Codes…)

Le site www.ene-lorraine.com propose près de cent fiches techniques téléchargeables gratuitement, un agenda réunissant l’ensemble des événements organisés par l’ENE Lorraine, ainsi qu’une veille sur les nouvelles applications et technologies.

L’annuaire des prestataires TIC permet d’identi-fier en ligne les prestataires locaux capables d’ac-compagner les entreprises dans le déploiement de nouvelles solutions.Anticiper

L’ENE Lorraine est en veille perma-nente sur les innovations permettant d’améliorer significativement la perfor-mance des entreprises.

Il met en avant les usages induits par ces innovations pour permettre aux di-rigeants de prendre les décisions straté-giques qui s’imposent.

Il abrite le Club de l’Économie Nu-mérique.

Il propose des visites de salons pro-fessionnels et de sites remarquables d’un point de vue technologique.

Le temple des nouveaux usages numériques


FLASH INFO

La CCI a construit un immeuble de bureaux, le Quai des affaires, idéalement situé au centre d’Épinal, voisin de la gare et du Centre d’affaires de la CCI des Vosges. Ce bâtiment moderne et fonctionnel abrite 4 000 m² de locaux tertiaires.Plusieurs lots sont encore disponibles à la location :

1 plateau de 80m² 1 plateau de 100m² 2 plateaux de 400m²

Ces surfaces sont aménageables selon les souhaits du preneur. Les caractéristiques de base incluent :

le cloisonnement sur mesure, les courants fort et faible, le chauffage, la ventilation, les sanitaires privatifs, 1 place de parking pour 30m² loués.

Loyer indicatif 2014 : 130 € HT/m²/an hors chargesSont compris dans les charges le nettoyage des parties communes,

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Quai des affaires : 4 plateaux disponibles à la location

Contact : Lorraine KIHL Tél. : 03 29 33 88 88 – [email protected]

l’ascenseur, le chauffage et l’électricité des communs.

Avantage pour les locataires, ils profitent de la proximité du Centre d’Affaires HQE de la CCI et de tous ses services : location ponctuelle de bureaux à la journée, à la semaine ou au mois, location de salles de réunion et de show-room.

La fédération nationale des centres interinstitutionnels de bilans de compétences (CIBC) a rendu son verdict. Au terme d’un audit de trois jours, elle a décerné le label “Qualité totale” au CIBC porté par la Chambre de commerce et d’industrie des Vosges.

Cette reconnaissance salue le travail accompli depuis vingt ans par l’équipe du CIBC Vosges.

Ces professionnels des ressources humaines sont pleinement investis sur leur territoire. Ils proposent des prestations de qualité telles que la validation des acquis de l’expérience (VAE), le bilan de compétences, les diagnostics RH pour les entreprises et d’autres services RH personnalisés (aide au recrutement, formation aux entretiens, gestion de potentiels).

Vous êtes membre des Réseaux Économiques d’Entreprises (R2E) ? Vous pouvez désormais accéder à un groupe privé sur Facebook uniquement accessible aux membres de ces réseaux.C’est un lieu d’échange et d’interaction simple, rapide et facilement accessible. Vous y retrouverez toute l’actualité des R2E, les présentations et documents supports des nombreux intervenants du réseau ainsi que de nombreuses informations et invitations aux différents événements organisés par votre compagnie consulaire. Enfin, vous pourrez également publier d’éventuelles questions et remarques à destination des membres ou de vos interlocuteurs consulaires. N’hésitez pas à nous rejoindre ! https://www.facebook.com/groups/r2e88/ (vous devez posséder un compte facebook et être connecté pour demander l’accès au groupe)

RESSOURCES HUMAINES

Qualité totale pour le CIBC

RÉSEAUX

Les R2E sont sur Facebook

Contact : Zohra Amara Tél. : 03 29 42 23 43 - [email protected]

Contacts : François Bouvard et Nicolas VelterTél. : 03 29 33 88 88 - [email protected] - [email protected]


« Nous, quand papa et maman sont en réunion, c’est Cindy de l’ADMR, qui vient nous chercher à l’école. Comme ça on peut jouer à la maison »

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FLASH INFO

ll y a un peu plus d’un an, la CCI des Vosges lançait le dispositif Coup de pouce TPE-PME. Un fonds doté de 2 000 000 € consacré au financement des TPE et des PME. L’idée était née de ce constat : le crédit bancaire s’est durci, beaucoup d’entreprises doivent autofinancer leurs investissements, mais comme leur taux de marge a chuté ces dernières années, leur capacité à financer leurs projets s’affaiblit.Ce fonds d’intervention a pour vocation de soutenir des projets de développement. Il ne s’agit pas ici de concurrencer les banques. Au contraire, l’enjeu est de venir compléter le processus de financement des projets en cherchant à créer un effet de levier.L’objectif est atteint. 46 prêts Coup de pouce ont déjà été accordés pour près d’un million d’euros. L’effet de levier recherché a joué à plein : 911 300 € de prêts ont permis à 46 entreprises vosgiennes de réaliser, aux côtés des banques, 8 750 000 € d’investissements. Il y a un effet multiplicateur de 1 à 9 : quand la CCI des Vosges avance 1 euro aux entreprises, celles-ci investissent près de 9 euros dans leur développement.

INVESTISSEMENT

Coup de pouce

Contact : Élisabeth Lombard Tél. : 03 29 33 88 88 – [email protected]

Ce prêt est attribué, sous conditions, à taux 0 pour le financement d’un projet de développement. Il est formalisé par contrat. Son montant est compris entre 15 et 25 K€. Il est remboursable sur une durée de 5 ans maximum.

La Chambre de commerce et d’industrie des Vosges, par le biais d’ADER Investissements, est intervenue à hauteur de 60 K€ en soutien à la reprise par Laurent Lemond de la société SETL Maire à Houecourt. Spécialiste du transport de voitures et d’utilitaires depuis plus de 30 ans, cette société transporte par la route, en France et à l’international, tous les véhicules au moyen de matériels spécialisés. Elle emploie actuellement 51 salariés.Le partenariat qui unit la CCI des Vosges à ADER Investissements a pour but de sécuriser les opérations de reprise. La CCI a investi 100 000 € au capital d’Ader Investissements pour lui permettre de prendre de nouvelles participations dans les sociétés reprises et ainsi renforcer leur capital.

Savoir qui fait quoi est essentiel pour informer clients et fournisseurs potentiels et promouvoir les produits de votre entreprise. La CCI des Vosges, soucieuse de valoriser la richesse économique de notre département, a entrepris de répertorier les produits fabriqués par les entreprises industrielles vosgiennes. Un annuaire sera prochainement publié et consultable en ligne gratuitement sur le site internet de la CCI.

Pour renseigner les informations concernant les produits de votre entreprise, demandez-nous vos identifiants.

INVESTISSEMENT

Reprise de SETL facili-tée par la CCI et ADER

ANNUAIRE

Répertoire des produits industriels des Vosges

Contact : Élisabeth Lombard Tél. : 03 29 33 88 88 – [email protected]

Contact : Julie GenestTél. : 03 29 33 88 88 - [email protected]

Jean-Claude Thomas, de Thomas Construction Mécanique à Vagney, présente au Président de la CCI, Gérard Claudel, la nouvelle plieuse hydraulique qu’il a pu acquérir grâce à Coup de Pouce TPE-PME.


FLASH INFO

La CCI des Vosges organise un cycle de formation au management animé par des chefs d’entreprise confirmés. Cette formule originale, alternant des apports théoriques et pratiques avec des échanges d’expériences, a fait depuis plus de 20 ans la preuve de son efficacité - près de 170 dirigeants ou cadres vosgiens en ont déjà bénéficié.

Nos intervenants partagent le même quotidien et les mêmes objectifs que ceux des stagiaires qui suivent cette formation ; ils répondent ainsi parfaitement à leurs attentes. C’est dans ces échanges, ces transferts de connaissances et de savoir-faire que résident toute l’originalité et la performance de cette formation unique en Lorraine.

La prochaine session débutera en octobre 2014 ; elle se déroulera sur 17 journées (vendredis et samedis) échelonnées sur 8 mois.

Face au retard accumulé et au constat partagé que l’échéance du 1er janvier 2015 devenait un objectif irréaliste pour de nombreux acteurs publics et privés, le Premier ministre avait lancé une large concertation visant à redéfinir les modalités de mise en œuvre de la loi du 11 février 2005. Au terme de cette concertation, Jean-Marc Ayrault a annoncé le 26 février dernier les décisions prises par le gouvernement pour maintenir et renforcer dès 2014 l’objectif de mise en accessibilité de la société. Attention, à l’heure ou nous écrivons ces lignes, le decret d’application n’est pas encore publié.Mesure phare, la mise en place d’Agendas d’Accessibilité Programmée (Ad ’AP) permettra aux établissements, qui ne seront pas en conformité avec l’ensemble des règles d’accessibilité au 1er janvier 2015, de s’engager sur un calendrier précis de travaux. Ils devront avoir marqué leur engagement dans la démarche avant la fin de l’année 2014.

En contrepartie, le risque pénal prévu par la loi de 2005 pour défaut d’accessibilité sera suspendu pendant le déroulement des Ad ’AP. En cas de non-respect de l’agenda, son signataire s’exposera à de nouvelles sanctions. Pour les Etablissements Recevant du Public (ERP) de 5ème catégorie, qui représentent 80% du cadre bâti, ces agendas pourront atteindre 3 ans.

L’obligation de tous les établissements recevant du public à être rendus accessibles au 1er janvier 2015 ne change donc pas ; sous réserve d’examen au cas par cas du dossier (la demande est à déposer avant le 1er janvier 2015), un échéancier visant à étaler les travaux

DIRIGEANTS

Formation d’excellence au management

NORMES

Accessibilité : l’échéance de 2015 demeure

Contact: Murielle NourdinTél. : 03 29 33 88 88 - [email protected]

Contact : David CherrièreTél. : 03 29 33 88 88 - [email protected]

sur un certain nombre d’années pourra être accepté, en fonction de la catégorie concernée. Exemple : pour un commerce (ERP catégorie5), la durée maximum possible de l’Ad’ AP est de 3ans. En faisant une demande d’Ad’ AP, le commerçant s’engage à respecter un échéancier de travaux. Il s’expose à des amendes dans les cas suivants :

en cas de non-respect de la date de dépôt du dossier de demande d’Ad ‘AP (avant le 1er janvier 2015),

en cas de non-respect de l’échéancier de travaux, en cas de non-conformité avec la loi à la fin des travaux.

Il est encore temps de prendre les devants et de vous mettre aux normes. Si vous éprouvez des difficultés, il est temps de préparer un dossier justifiant une dérogation sur la base de la règlementation à venir. Votre CCI est là pour vous aider dans vos démarches ; n’hésitez pas à nous contacter.


FLASH INFO

Désormais, l’exercice de la fonction de Conseiller funéraire exige l’obtention d’un diplôme et modifie les durées de formation (diplôme exigible dans les 12 mois après signature du contrat, selon le décret n° 2012-608 du 30 Avril 2012 et les modalités de l’arrêté).

C’est pourquoi la CCI des Vosges a mis en place cette formation diplômante. Elle s’adresse aux demandeurs d’emploi (sous réserve d’un accord de financement) et aux salariés bénéficiant d’une période de professionnalisation. Cette formation permet d’obtenir une véritable reconnaissance professionnelle avec ce diplôme exigé par les sociétés de pompes funèbres mais également les municipalités pour leurs agents chargés des cimetières.

La prochaine formation à la CCI des Vosges à Épinal se déroulera du 15 septembre 2014 au 23 octobre 2014.

C’est une première dans les Vosges. Deux établissements hôteliers viennent d’être certifiés Écolabel Européen : l’Hôtel Lafayette à Épinal et l’Auberge du Parc à Baudricourt. L’Écolabel Européen est le seul label écologique officiel européen utilisable dans tous les pays membres de l’Union Européenne. En France, il est délivré par l’organisme indépendant AFNOR Certification. Pour l’obtenir, l’hôtel doit démontrer qu’il maîtrise sa consommation d’eau et d’énergie, limite sa production de déchets, utilise des ressources renouvelables et des produits respectueux de l’environnement. L’Écolabel récompense aussi la communication vis-à-vis du personnel et des clients sur les bonnes pratiques respectueuses de l’environnement.“Ce qui est une distinction exceptionnelle en 2014 deviendra le standard dans 5 ou 10 ans.” prédit Gérard Claudel, le Président de la Chambre de commerce et d’industrie des Vosges.

FORMATION

Nouveau diplôme à la CCI des Vosges à Épinal : Conseiller funéraire

ENVIRONNEMENT

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Contact : Karine SCHEFFER Tél. : 03.29.33.88.88 - [email protected]

De gauche à droite : Laurence Pernot de l’Auberge du Parc à Baudricourt, Sandrine Perignon-Schmitt de l’Afnor et Sandrine Chrisment de l’Hôtel BestWestern Lafayette à Épinal.

Contact : Catherine SchneiderTél. 03 29 33 88 88 - [email protected]

APPELS D’OFFRES

Les marchés publicsde la CCIConsultez les appels d’offres publiés par la CCI des Vosges en accédant gratuitement à la Place de marché interministérielle. Consultez rapidement nos dossiers et transmettez votre offre par Internet sur www.vosges.cci.fr, rubrique Accès directs et services en ligne.


De gauche à droite : Laurence Pernot de l’Auberge du Parc à Baudricourt, Sandrine Perignon-Schmitt de l’Afnor et Sandrine Chrisment de l’Hôtel BestWestern Lafayette à Épinal.

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Trois entreprises ont été récompensées lors des Prix de l’innovation vosgienne organisés par la CCI des Vosges le 2 décembre dernier : VD industry, MGE transports et Salveco.

Les prix de l’innovation vosgienne

2014, année de l’innovation : participez !La procédure est particulièrement simplifiée. Il suffit de vous identifier auprès de la CCI des Vosges.Après un entretien, une fiche de candidature sera établie qui servira à la présélection des projets par l’ensemble des membres du jury et partenaires de l’opération. Si votre projet est retenu, vous serez alors amené à le présenter devant le jury, à l’automne, et lors de la cérémonie de remise des prix.

Du plastique qui résiste au feu !La dernière innovation de VD industry est tout simplement incroyable ! Spécialisée dans l’étude et la fabrication de menuiseries vitrées résistantes au feu, la société vient de mettre au point une fe-nêtre en PVC résistant à 1 000° pendant 30 mi-nutes minimum (contre 100 degrés pour du PVC classique). C’est une première mondiale ! Cette résistance thermique, certifiée par un laboratoire indépendant, tient de l’intégration de refroidis-seurs dans les profils PVC. L’entreprise vosgienne rapproche ainsi le plastique des performances de l’acier ou de l’aluminium pour la sécurité incen-die. Les applications concernent les entreprises, les hôpitaux, lycées et collèges : le potentiel est énorme.

MGE Transports innove encore.Installé à Chavelot, le transporteur n’en finit plus d’innover. Il vient de développer un concept bre-veté de transport multimodal, fondé sur un caisson mobile. Le principe est simple : le contenant est une caisse qui, une fois chargée chez l’expéditeur , est manutentionnée de la route au rail, puis du rail à la route. L’innovation a été récompensée

par divers prix régionaux et nationaux et Philippe Virtel, Président Directeur Général de l’entreprise, se plaît à la décrire comme “une réponse à l’enjeu environnemental et au renchérissement futur du coût du transport routier”.

100% naturels et totalement biodégradablesL’entreprise Salveco est spécialisée dans la concep-tion et la fabrication de produits de nettoyage et d’entretien totalement sécuritaires pour l’usager et l’environnement. La gamme commercialisée sous la marque YOU est le fruit de 15 années de recherche. Développés avec l’Institut Français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN), les produits répondent largement aux exigences européennes. La réglementation impose une bio-dégradabilité de 60 %. L’entreprise va au dela et propose des produits biodégradables à 100 %, car 100 % naturels ! Les produits sont commer-cialisés en grande surface sous la marque You by Salveco. Agréables, esthétiques, gais, efficaces et écolos, les produits ont tout pour plaire et le jury ne s’y est pas trompé en lui accordant le prix coup de cœur.

Patrick CoignusTél. : 03 29 33 88 [email protected]

Renseignementset participation :

VD INDUSTRYGabriel FERRY, Dirigeant

3 rue du Parc d’activités88470 St-Michel-sur-Meurthe

Tél. : 03 29 63 36 82www.vd-industry.com

MGE TRANSPORTSChristian VITU, Directeurde l’activité de transports

multimodaux

11 ZAC de la Cobrelle88150 Chavelot

Tél. : 03 29 68 10 00www.mge.fr

SALVECOAnne-Sophie BUYS,

ingénieur développement

Av. Pierre Mendès France88100 Saint-Dié-des-Vosges

Tél. : 03 29 57 75 44www.salveco.com

INNOVATION

Citec engineering FranceMiranilleMuses

Remerciements aux autres candidats :



SOMMAIRE

DOSSIER

Numérique :la révolution en marche

Nos sociétés ont changé d’ère. Le numérique est au cœur de cette nou-

velle révolution qui impacte les échanges, les modes de consom-mation, les engagements ci-toyens et qui bouleverse tout autant l’économie. Il faut bien sûr répondre aux nouvelles at-tentes, mais, plus encore, inno-ver, tirer profit des perspectives de développement et de compé-titivité qu’ouvrent les nouvelles technologies numériques en perpétuel mouvement. Ce dos-sier est consacré à une montée en puissance qui n’en est qu’à ses débuts.

16 : Média et système à la fois18 : Des résultats encourageants22 : Des réservoirs de croissance

24 : Solomo, une recette gagnante25 : Le grand tournant26 : Sauvegarde et collaboration

27 : Dans et hors l’entreprise28 : Accélérez ! Le numérique

est le moteur de votre croissance


DOSSIERNUMÉRIQUE : LA RÉVOLUTION EN MARCHE

Réservation d’un billet de train, ou d’avion, commande de machines outils, de cadeaux ou de vêtements sur le net,

échanges d’information, recherche documentaire, jeux vidéo… Au travail ou à domicile, dans l’éducation, la santé, la maison, l’entreprise : “le numérique dévore le monde aujourd’hui”. L’expression est de Frédéric Créplet, expert en la matière et co-auteur de Pour un New deal numérique, une étude de l’Institut Montaigne. Mais que recouvre réellement ce terme ? Une première certitude s’impose : “le numérique n’est pas qu’Internet et le e-commerce”. Loin

de là. “C’est tout à la fois un support, donc un media, un processus, donc du flux,

et un secteur d’activités”, résume le spécialiste. De quoi mesurer l’importance et les enjeux de ce phénomène sociétal et économique.

Parler du numérique, c’est en effet “traiter aussi bien de questions technologiques, d’organisation, de problématiques économiques, sociologiques, que de questions liées à l’informatique et aux réseaux…”. Un vaste champ opératoire en fait, qui nous concerne tous, on l’a compris. Et qui impacte bien évidemment l’univers entrepreneurial, dans sa globalité. Que cela soit par un support ou un processus, toute entreprise est ainsi concernée, et pas seulement celles œuvrant dans le Web, l’image… Une réflexion

de l’expert en dit long sur

les enjeux liés au numérique qui s’impose, selon lui, comme “la forme contemporaine de l’industrialisation”.Une nouvelle révolution, “dont nous ne sommes qu’au début”, se joue donc derrière ce mot, d’autant plus importante à maîtriser, voire à booster, quand on sait qu’en France par exemple“80% du PIB est désormais concerné par le numérique”.

De fait, l’économie numérique représente l’ensemble des activités où le numérique se trouve être présent. Cela concerne évidemment les sociétés où le numérique est au cœur – l’industrie du logiciel, entre autres… - mais aussi toutes les activités où la chaîne des valeurs de l’entreprise est composée d’éléments numériques - machines outils certes, mais aussi pilotage de matériels agricoles à distance, vision du relevé de maintenance, de consommation via Internet ou le satellite… - ainsi que tous les composants du progrès technologique issus du numérique. Énorme donc. En termes de champs d’action comme de territoires à conquérir.Phénomène économique, touchant tous les secteurs d’activités, et ce quelle que soit la taille de l’organisation, ou sa dimension publique ou privée, le numérique est donc révolutionnaire, essentiellement à travers les nouveaux usages qui en sont faits et que décline Frédéric Créplet (voir ci-contre) en dix commandements. Des usages-clés, conclut-il, qui ont “transformé et transforment encore notre vie quotidienne, transforment donc le rapport marchand”.

Car le numérique s’avère aussi à l’évidence un véritable réservoir de croissances (lire p. 22). Une raison supplémentaire de s’y intéresser, en ces temps de mutation.

Le numériqueMédia

et systèmeà la fois

À la fois support, processus et secteur d’activités, le numérique influe plus que jamais sur la vie quotidienne, l’économie, les

organisations. Tentons de définir ce phénomène révolutionnaire aussi bien au plan sociétal qu’économique.



01UTILISATION

04UTILISATION

02UTILISATION

06UTILISATION

08UTILISATION

09UTILISATION

10UTILISATION

07UTILISATION

05UTILISATION

S’informer et développer ses connaissances ou ses savoirs

Prendre des décisions dans la vie quotidienne

Créer du lien et un réseau de relations, façon Facebook…

Se situer et s’orienter dans l’espace, via la géolocalisation, “un des axes-clé de l’Internet de demain”.

Être un nomade toujours connectéOu comment se met en œuvre le don d’ubiquité !

Conserver des données et partager ses archives.

S’exprimer, partager ses idées. Le temps est désormais présent où le consommateur, le citoyen devient acteur. “Aujourd’hui tout un chacun a accès à une multiplicité d’informations et de retours d’expérience et d’évaluations, c’est ce qui change. Que cela soit pour trouver un restaurant dans une ville, partir en week-end, voire recruter un nouveau collaborateur, vous allez chercher des commentaires, des évaluations. Cela modifie fondamentalement tous les principes d’intermédiation. Consommateurs, acteurs, recruteurs, citoyens… se sont vu ouvrir un nouveau rapport à la consommation de biens, de services, d’informations, de connaissances. Ce nouveau rapport à l’information a du poids, de la valeur, est un véritable défi”.Interagir et collaborer avec d’autres personnes (sous-

traitants, partenaires…) à distance ou en présence “pour gagner des marchés, que sais-je encore. Ce qui a commencé il y a 10 ans dans l’aérospatiale, s’est généralisé. Via aussi la création d’évènements (soirées, week-ends dédiés à une technologie, à une communauté particulière…)”

Relier le monde réel au monde virtuel, avec la réalité augmentée. “Un vrai défi pour les organismes qui traitent du tourisme, notamment”.

03UTILISATION

Bricoler, inventer et produire soi-même. “Demain on verra fleurir des imprimantes 3D dans bon nombre de PME/PMI”, estime l’auteur de Pour un New deal numérique, “parce qu’on pourra recréer des ateliers de proximité pour faire des pièces détachées homologuées et les produire en deux temps trois mouvements, sans attendre de les commander je ne sais où à l’autre bout de la planète…”10

LES

USAGES CLÉSD’UNE

RÉVOLUTION

Petit tour d’horizon, commentaires de Frédéric Créplet à l’appui, de ces usages du numérique qui changent la vie, le rapport à l’autre, les modes d’organisations.Car le numérique sert désormais à :

Le Web.1 et ses liens, créés au début des années 1990, développaient une logique documentaire, via la recherche de

l’information sur Internet. Le Web.2 , en œuvre depuis 5 à 6 ans, a une dimension plus sociale, en tout cas conversationnelle, via les blogs, les forums, les communautés, les réseaux. Ici les consommateurs, les citoyens commentent, se mettent en réseau…Aujourd’hui émerge la notion du cloud computing ou l’informatique dans les nuages. On sort l’informatique des entreprises, via une externalisation des infrastructures, des applications

et des services, avec pour objectif la réalisation d’économies d’échelle. D’autres constats forts caractérisent ce que sera – il est en marche – le Web 3. Les mots clés en sont la mobilité, les deux tiers des usages d’Internet chez les 16/20 ans se faisant d’ores et déjà par un mobile (smartphone, tablette…). Autre terme clé, l’universalité, soit le fait de pouvoir accéder à tout type de contenus Internet et numérique, quelle que soit la plate-forme. Enfin il est question d’accessibilité, toute personne, fut-elle handicapée, devant pouvoir se connecter.

Des mutations permanentes


“Le fort impact de l’économie numérique sur la croissance et la productivité de l’économie française rend indispensable le

suivi de sa progression”. C’est l’une des missions de l’Observatoire du numérique en France1 créé en 2011.Au delà du recueil, de l’organisation et de la diffusion de ces informations, il réalise des études économiques et prospectives. Au vu des résultats qui ressortent de la dernière enquête en date “Chiffres-clés 2013” et qui portent donc sur l’année 2012, quelques tendances fortes s’imposent.En premier lieu, et c’est plutôt bon signe, “les particuliers en France ont désormais un usage élevé de l’Internet”. L’achat via Internet est une pratique répandue : “57 % des particuliers en France ont acheté des biens ou services en ligne au cours des 12 derniers mois, contre 45 % des particuliers dans l’Union européenne. L’Internet mobile confirme également sa percée : 30 % des particuliers en France utilisent une connexion via un réseau de téléphonie mobile pour connecter leur appareil mobile à Internet, contre 23 % dans l’UE”.Deuxième constat relatif à l’usage du numérique, “les entreprises françaises se caractérisent par des taux d’équipement et d’usage des TIC contrastés, se situant le plus souvent près de la moyenne des pays de l’UE”. Les résultats sont proches du meilleur taux

d’équipement pour les connexions à haut débit (fixe et mobile) et l’utilisation d’un progiciel de gestion intégré (ERP). En revanche, une marge de progression existe encore pour la possession d’un site web.“L’administration numérique progresse”, elle aussi. “Dans leurs relations avec l’administration, 61 % des particuliers et 94 % des entreprises en France utilisent Internet, contre respectivement 44 % et 87 % dans l’UE”.Pour ce qui est des infrastructures du numérique, en sachant, comme nous le rappelle Frédéric Créplet, que “sans infrastructure de Très Haut Débit, point de numérique. C’est la condition sine qua non”, et bien là encore les choses s’arrangent, même si des progrès restent à faire, la France “se situant au 5e rang européen pour le ratio abonnements à haut débit par 100 habitants, soit 36,7 % contre 28,1 % dans l’Union Économique”. Plutôt porteur.Reste le poids du secteur producteur des TIC (industrie, commerce de gros et services) dans l’économie. Il est en fait “comparable à celui de l’Allemagne, avec une large prédominance des services, qui continuent de se caractériser par un important effort de Recherche & Développement – les services informatiques représentent le cinquième des dépenses de R&D des entreprises en France”.

Selon l’Observatoire du Numérique, le panorama du numérique en France s’est plutôt éclairci, avec des résultats encourageants, au regard de la réalité européenne.

1- Mis à jour régulièrement, les Chiffres clés de l’Observatoire du numérique dressent un panorama synthétique du numérique en France, qui permet d’en caractériser le dé-veloppement et le poids au niveau national comme à l’échelle européenne.

“ “

Les particuliers en France ont désormais un

usage élevé de l’Internet

Le numérique en FranceDes résultatsencourageants

57%

30%

45%

23%


FRA

NC

EFR

AN

CE

EUEU

Achats de biens ou de services en ligne au cours de 12 derniers mois

Connexions à Internet via un résau de téléphonie mobile

des particuliers

des particuliers


Une prise de conscience s’est fait jour au plus haut niveau ces dernières années. Mais il faut encore lever des obstacles franco-français pour libérer la pleine puissance économique du numérique.

La France doit se concentrer sur

2 secteurs :L’éducation

La santé


Tout le monde est d’accord. La France n’est pas trop mal placée – en Europe en tout cas – dans la compétition, ou mieux la révolution

numérique qui se joue en ce début de troisième millénaire. Une chose est sûre pourtant, la suprématie anglo-saxonne demeure. Ces dernières années, des entreprises, dans l’hexagone ou dans le monde – l’enjeu étant bien sûr planétaire - ont disparu, ou vu leur poids diminuer sur le marché, pour n’avoir pas su en leur temps relever ce défi stratégique. Le cas de Kodak est emblématique. Comme Nokia qui a carrément “raté le virage du smartphone. Blackberry (RIM),”une très belle pépite canadienne” a, elle aussi, souffert de ce manque de vision stratégique…Au-delà de cette anticipation défaillante du monde entrepreneurial -“aujourd’hui on note encore dans des entreprises des freins aux changements, dès que l’on parle numérique”, constate Frédéric Créplet - , l’environnement importe bien évidemment. Et ce déjà à la base de tout épanouissement sociétal et donc économique, c’est-à-dire l’éducation. “Il est clair que dans nos écoles, dans nos universités, on forme encore trop peu aux usages et à la réalité du numérique. Utiliser des outils bureautiques et savoir bien surfer sur Internet, c’est une chose, mais les enjeux éducatifs sur le fait que le numérique crée de la richesse, et de beaux emplois derrière” sont a priori encore mal perçus. Et ce, même si la France abrite d’excellentes écoles d’ingénieurs en la matière.L’éducation donc, mais aussi la santé, autre secteur dans lequel le numérique peut particulièrement améliorer l’efficacité de l’action publique et faire évoluer les pratiques. “La France doit se concentrer sur ces deux secteurs, si elle désire rattraper son retard dans le domaine du numérique”.Certes, cette critique de “l’absence de prise en compte du numérique par la classe dirigeante», citée par l’Institut Montaigne, dans son rapport Le défi du

numérique – Comment renforcer la compétitivité du numérique, n’est pas restée lettre morte. En septembre 2013, le Président François Hollande intègre logiquement dans son plan “Nouvelle France Industrielle” des projets portant sur le numérique (Big Data, cloud, robotique industrielle, Internet des objets…). On l’a vu aussi vanter en février dernier à San Francisco les vertus du Web français. Le plan de déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire français annoncé le même mois va a priori dans le bon sens. Des obstacles n’en restent pas moins à lever, notamment “les retards et inégalités dans les usages. Au vu des chiffres, il semblerait qu’en France, l’on fasse souvent comme si l’usage de l’Internet dans l’entreprise, et notamment celui du web, risquait de dégrader la productivité ! Aussi, le web est moins répandu chez nous que dans d’autres pays (Pays-Bas, États-Unis, pays scandinaves) qui ont fait le pari inverse”. L’enjeu est fort pour le paradoxe français qui veut que par ailleurs la France soit “le pays au monde qui exporte plus souvent d’applications phone qu’il n’en importe et ait le revenu logiciel le plus élevé par habitant”. Parmi les autres freins évoqués, citons encore les conséquences d’une fiscalité voulant notamment que l’actuelle réglementation de la TVA ait poussé les prestataires à s’installer dans des pays à taux plus faible. Les corrections programmées en 2015 devraient faire évoluer la donne.Une chose est sûre : les politiques publiques ont, à l’origine, porté et portent encore sur les équipements et les services – les réseaux à haut (et très) haut débit - mais aussi - est-ce un frein ou non ? – sur “la prévention contre certains risques liés au numérique, à travers notamment la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) et l’Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet)”.

… mais aussi des freins

900.000EMPLOIS DURABLES

EN FRANCE EN 2012

majoritairement des CDI, alors que l’on constate encore une pénurie d’emploi dans les métiers de chefs de projets, ou de développeurs aux compétences transdisciplinaires… La grande question est de conserver nos talents tentés et souvent captés par l’Amérique du Nord…

Quelques chiffres clés de l’économie numérique

100MILLIARDS D’EUROS

D’ACTIVITÉS

représentéspar le numérique

26%

1/3

DE CROISSANCE DU PIB EN FRANCE

DES INVESTISSEMENTS R&D

ENTRE 1980 ET 2012Entre 1980 et 2012, l’économie numérique a contribué à 37% de la croissance du PIB aux États-Unis contre 32% en Allemagne, 27% au Royaume Uni, et 26% en France. Un peu à la traîne, la France a pourtant été le cadre d’une inflexion positive ces deux dernières années.

Un tiers des investissements en France de R&D traitait en 2012 de numérique.



Santé, jeux, sondages, lutte anti-contrefaçon, gestion de mots de passe, réalité augmentée … La technologie NFC, ou communication en

champ proche, sur une courte distance donc et sans fil, est porteuse d’un vaste champ de recherche et de développement industriel.Les entreprises françaises sont loin d’être en retard sur le marché européen, bien au contraire. Des acteurs publics s’y engagent avec foi, intégrant les attentes des citoyens et consommateurs en termes de commodité et de sécurité, dans la mobilité. Exit alors

les multiples cartes d’abonnements (piscine, cinéma, musée, lavomatique…) désormais toutes intégrées dans le mobile via le NFC. Un passage devant une affiche interactive, et l’information est intégrée dans le smartphone et bien sûr susceptible d’être partagée. Il est également plus facile de régler ses achats.On voit ainsi des collectivités comme Caen, Strasbourg, Bordeaux déployer massivement ce type de services, au point d’intéresser nos voisins européens. Bref les villes numériques à la française ont le vent en poupe.

S’il est un secteur où le numérique a pris rapidement ses marques, c’est bien le tourisme, indissociablement lié au e-tourisme. La

préparation, l’organisation, la réservation de tout séjour ou voyage passe immanquablement par là. Les touristonautes sont donc rois. Les réseaux sociaux facilitent l’échange d’informations – avis et bons plans

- sur telle destination, telle infrastructure hôtelière, tandis que les acteurs du tourisme personnalisent leurs offres. Les agences en ligne se développent. Comme les guides de voyage électroniques. L’interaction est de toute façon de mise. Centrales de réservation, billettique, bornes interactives et objets connectés, NFC : tous les moyens sont bons.

NFC et villes numériques à la française

Les touristonautes rois

Internet :un taux de pénétration parmi les plus élevés au monde(1)

1- Synthèse française de Philippe Fabry – etourisme.info le quotidien du tourisme de l’enquête de We are social, une agence web de Singapour, sur l’utilisation d’Internet, des réseaux sociaux et de l’Internet mobile dans le monde.

d’utilisateurs actifsde Facebook

d’internautes

d’abonnements au téléphone portable

d’utilisation de l’Internet mobile

passé sur les réseaux sociaux

28 millions

54.473 millions72 millions

58 min / jour

1h29 / jour

Arrivant en 5e position après le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et la Corée du Sud, la France a un taux

de pénétration d’Internet de 83 %, comptant donc, avec 54.473 millions d’internautes et 28 millions d’utilisateurs actifs sur Facebook (taux de pénétration de 42 %) parmi les plus élevés au monde. La France, compte aussi

72 millions d’abonnements au téléphone portable (taux de pénétration de 109 %). L’Internet mobile a désormais un taux de pénétration de 54 % avec une utilisation moyenne par jour de 58 minutes. Le temps passé sur les réseaux sociaux est de 1h29 par jour. Enfin 41 % des usagers d’Internet sur mobile utilisent une application pour se

connecter aux réseaux sociaux. Les principaux usages sur les smartphones sont la recherche d’informations de proximité (88 %) et des informations sur des produits (74 %). Enfin 26 % des internautes sur mobile ont acheté via leur téléphone.



Plus de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 : le volume d’affaires du commerce numérique en France est en

hausse. Le panier moyen, lui, baisse. Nouvelle démonstration des analyses contrastées autour du e-commerce. N’empêche, le phénomène s’amplifie et les transactions de commerce électronique des Français ont bondi de 17,5%. C’est ce qui ressort des indicateurs de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) qui souligne “la montée du nombre de transactions réalisées sur des outils mobiles” (smartphones et tablettes). En 2013, 138 000 sites étaient actifs en France, soit une hausse annuelle de 17% et 20 000 sites marchands sont apparus. Mobilité, paiement sécurisé, objets connectés, QR codes et autres NFC : les mutations technologiques favorisent cette progression du numérique dans les commerces/services, comme le développement de nouveaux marchés que sont la Silver économie ou encore la gestion énergétique des bâtiments. L’adaptation du e-commerce aux nouvelles habitudes de l’internaute constitue également un facteur de progression, comme en témoigne le Cross canal qui prend en compte l’usage des différents canaux du Web au cours de la journée - Web desktop (ordinateur de bureau ou portable), applications smartphone, tablette… - pour mieux stimuler le parcours d’achat.

E-commerce : un bond de +17,5%

Piloter à distance une machine à commande numérique implantée au Mexique. La société Numalliance (Saint-Michel-sur-Meurthe)

a mis au point un logiciel permettant l’opération. Avec ses imprimantes 3D (lire l’interview de Tristan Lefebvre, Directeur général de 3D Production à Raon-l’Étape p. 30), la robotisation, les progrès de la télécommunication, la radio identification (RFID) permettant de récupérer et de mémoriser des données à distance, le numérique a investi le monde industriel. Il s’impose comme facteur de développement. Si la France est en retard en matière de robotisation,

cette dernière, au-delà de sa fonction industrielle, s’ouvre de nouveaux horizons, en matière de santé par exemple, ou encore environnementale, comme dans les transports et les services à domicile, avec à la clé, et contre une idée arrêtée, des créations d’emplois, comme le souligne le dernier rapport de la Fédération internationale de la robotique. “D’ici 2020, l’industrie robotique aura créé directement et indirectement entre 1,9 et 3,5 millions d’emplois dans le monde”, avance un de ses responsables. Avec ses écoles d’ingénieurs et d’automaticiens réputées, la France a toute ses chances.

Superposer un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que l’homme a de la réalité. Telle est la technologie informatique dénommée

“réalité augmentée”. Les applications y sont de plus en plus nombreuses dans l’univers des spectacles bien sûr, la publicité, la mise en valeur du patrimoine architectural, tout comme en matière de tourisme, de

cuisine, voire dans l’industrie et le commerce. Autant d’immersions qui ouvrent des voies d’évasion, mais aussi permettent de mesurer l’impact d’un achat. On peut désormais s’habiller virtuellement dans une boutique, être immergé dans des jeux vidéo sur mobile, voir des encyclopédies s’animer, meubler son logement sans se déplacer…

3D, données à distance et robots

La réalité augmentée

SOLDES

50MILLARD D’EUROS

DE CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2013



Pour Frédéric Créplet, co-auteur pour l’Institut Montaigne du rapport Pour un New Deal du numérique, une chose est sûre : on sous-exploite

encore le numérique en France. “On est encore au premier temps de cette révolution industrielle franco-française, rappelait-il lors de l’inauguration de l’Espace Numérique Entreprises Lorraine. “L’ENE est un bâtiment, certes, mais c’est aussi un service et une valeur ajoutée qui, selon l’expert, vont pouvoir activer les réservoirs de croissance”, liés à ce secteur d’activités. Car tel est bien l’enjeu.

Parmi ces réservoirs de croissance, Frédéric Créplet liste notamment l’Internet des objets, ou l’implantation de puces connectées dans les objets du quotidien, et les progrès de la robotique. “Ces derniers mois Google ne cesse de racheter des start-ups qui font des robots. C’est un signe”, glisse-t-il en forme d’argument. La miniaturisation dont nous ne sommes qu’aux débuts ouvre également de belles perspectives, comme les villes du futur ou intelligentes que sont par exemple Nice, Caen, Strasbourg… qui seront “davantage consommatrices de numérique” et constituent donc des “marchés potentiels pour des entreprises de services et des prestations”.

L’Open Data (ou ouverture de données personnelles) s’inscrit dans une tendance considérant l’information publique (et parfois privée) comme un bien commun. Une évolution porteuse là encore d’affaires, l’Europe et certains pays mettant en place des “directives ou des lois imposant aux collectivités de publier certaines données publiques sous forme numérique”.Nouvelle thématique à la mode ces derniers temps, le Big Data, ou l’analyse des données comportementales des uns et des autres sur Internet, se développe également, tandis que d’autres thématiques telles que l’économie d’énergie, la domotique, l’éducation, la santé vont monter en puissance.

Considérant que “la France abrite de bonnes écoles d’ingénieurs et d’informaticiens sur ces filières (miniaturisation, Open Data)”, Frédéric Créplet y voit des marchés où “autant de PME, de start-ups peuvent se positionner”.

Bref “il y a des choses à faire dans ces secteurs”. Et de conclure :“Au niveau d’un bassin comme Épinal, des Vosges, de la Lorraine, le rayonnement qu’il peut y avoir dans les régions limitrophes, il faudra faire des choix parmi ces réservoirs de croissance”.

Dans une France qui n’en est encore qu’au premier temps de cette nouvelle révolution industrielle, le numérique est en capacité d’activer des réservoirs de croissance. Petit tour d’horizon !

Frédéric CrépletDes réservoirsde croissance



Le numérique concerne 80 % de l’économie française ; le “cœur seul de cette économie représente 5,2 % du PIB et 3,7 % de l’emploi. L’importance de l’écosystème

numérique a incité l’Institut Montaigne à demander à Gilles Babinet et Frédéric Créplet de réaliser cette étude sur le sujet. Leur travail a pris la forme d’un manifeste qui ambitionne de sensibiliser tous les acteurs au numérique comme facteur de compétitivité et de croissance.

L’ouvrage comporte une série de 10 propositions pour faire de la France un territoire attractif pour l’innovation, améliorer la performance de l’action publique par le numérique et faciliter le développement du numérique dans deux secteurs clés :

l’éducation et la santé.L’Institut Montaigne est un think tank indépendant. Sa vocation est d’élaborer des propositions concrètes dans les domaines de l’action publique, de la cohésion sociale, de la compétitivité et des finances publiques.Pour un new deal numérique, à consulter en ligne ou à télécharger à cette adresse : http://www.institutmontaigne.org/fr/publications/pour-un-new-deal-numerique

Pour chaque PME au quotidien aussiSi le numérique est porteur de croissance pour une économie, pour un territoire, via l’émergence de nouvelles activités, il constitue également un réservoir de croissance “pour chaque PME au quotidien”. Frédéric Créplet s’en explique. “Les systèmes d’information de chaque entreprise sont des leviers de productivité, mais ils sont aujourd’hui trop souvent utilisés à seulement 15 à 20%” de leur capacité. Parmi les pistes ouvertes, l’expert évoque la possibilité ainsi offerte de “travailler avec des partenaires, des sous-traitants, des clients directs dans le cadre de systèmes informatisés sécurisés”. Autre point important à souligner, le fait que “pour chaque PME, le système d’information, plus le web, plus les medias sociaux, c’est de la visibilité, ce sont des facteurs de productivité et de création de valeurs, autant d’outils pragmatiques qui peuvent générer de la productivité, et ce, sans forcément faire du e-commerce”.

10e forum des entreprises vosgiennes

Inscription : www.vosges.cci.fr/forum

Accélérez !Le numérique est le moteur de votre croissance

Manifestation organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie des Vosges avec le soutien de :

Grand témoin Catherine Barba

Lundi 12 mai 2014 à 18H00Au Centre des congrès d’Épinal,

salle Tambour Major

Pub 190x130 mm 10eme forum.indd 1 14/04/14 15:07

L’Institut Montaigne prône un “New Deal” numérique


Solomo, comme Social Local Mobile. L’acronyme est né en 2011. Il s’épanouit aujourd’hui, et toujours à la mode digitale.

Car au départ, la culture “smartphone” est de mise. Partage social ? Ou marketing personnalisé et géolocalisé ? Les deux vont de pair et depuis trois ans la tendance n’a cessé de se développer.Concrètement, les utilisateurs jouent la carte du partage avec leurs amis, via leur mobile, par exemple en donnant des avis, en faisant des recommandations sur tel restaurant, telle boutique. Leur position est bien sûr identifiée par les récepteurs des messages. Ce sont le social et le mobile. Le local tient dans le fait que les commerçants ou prestataires de services se servent de la plate-forme pour accompagner leurs cibles, en fonction de l’endroit où elles se trouvent et de leurs affinités, avec à la clé des réductions, offres spéciales, jeux-concours : l’éventail des possibilités est des plus ouverts, mais encore insuffisamment exploité.L’enjeu est bien, pour eux, d’offrir de nouveaux usages aux consommateurs, à un moment où celui des smartphones et des tablettes est en plein développement, qui plus est en France où le taux de pénétration de l’Internet mobile est de 54%. Une plutôt bonne performance mondiale.D’autres constats incitent les marketeurs à recourir à cette approche Solomo. Le premier tient dans l’utilisation grandissante des divers réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) pour non

seulement échanger, mais aussi et surtout améliorer leur expérience d’achat. D’après Agent Media, “84% des propriétaires de smartphones l’utilisent dans ce sens”. Loin d’être neutre. Toutes les étapes de l’achat du produit sont en fait concernées : le préachat, via la consultation d’avis, l’achat durant lequel le consommateur sollicite les conseils de ses amis, et le post-achat, commentaires partagés à l’appui. Autre indicateur porteur de sens, “54% des personnes achetant avec leur mobile ont scanné des QR codes”. Le développement ne peut que s’inscrire dans la durée, au regard des nouvelles technologies de communication mises en œuvre.Pas question de toute façon de ne miser que sur les smartphones et les tablettes. Le parcours de l’acheteur potentiel doit être suivi tout au long de la journée et selon les outils de communication qui sont les siens. Place cette fois au cross canal (lire p.21, encadré e-commerce : un bond de +17,5%). Une illustration emblématique du Solomo est l’application Foursquare. L’utilisateur indique sa position à ses amis et y recommande des lieux de sorties, avec, pour lui, la possibilité de gagner des points, voire de devenir, via l’accumulation de badges, “maire” de la place. Une sorte de chasse aux trésors en somme. Ludique et lucratif à la fois. De grandes entreprises, comme la SNCF, recourent à ce e-marketing. Confirmation, en la matière, qu’il ne faut pas rater le train.

Social, local, mobile : le Solomo mise sur ce triptyque pour tirer au mieux parti du partage social sur smartphone, entre autres. Ce marketing personnalisé et géolocalisé a de beaux jours devant lui.

Les tendances du momentSolomoUne recette gagnante


SOcial MObileLOcal


“Nous sommes convaincus que le traitement des informations issues de nos réseaux mobiles, représente un potentiel pour les entreprises et les

organismes publics. Grâce au Big Data, ils sont en mesure de développer des services en phase avec les usages et les besoins de leurs clients et citoyens”. Directeur exécutif d’Orange Business services, Thierry Bonhomme cible ainsi les enjeux du Big Data (en français grandes données, soit volumes massifs de données). Que faire des 2,5 trillions de données produites chaque jour dans le monde, émanant aussi bien de messages sur les réseaux sociaux, d’images numériques, de vidéos diffusées sur le net, de capteurs climatiques, d’enregistrements d’achats en ligne, de signaux GPS… ? Tel est bien l’enjeu du Big Data, inventé par les géants du Web : comment exploiter et analyser au mieux ces données à la fois massives, rapides, d’une très grande variété et où se pose immanquablement la question de la fiabilité ? Les plates-formes Big Data – ou data centers –“nouvel eldorado du Web”, y aident. Comme les chercheurs et ingénieurs impliqués dans ce secteur innovant. Au-delà de l’accès en temps réel à des bases de données géantes, l’idée est bien de développer à partir de cette source d’informations hyper diversifiée des applications porteuses de sens et de croissance. Et ce, dans un éventail de secteurs d’activités plus qu’ouvert, quasiment infini. Trafic routier, via le comptage des véhicules, tourisme avec les analyses de fréquentation d’un territoire, d’un évènement culturel, commerce, avec celle de zones de chalandise : ces applications sont connues. D’autres émergent dans les secteurs de la médecine, l’éducation, les changements climatiques, l’écologie - le meilleur placement des éoliennes par exemple - la lutte contre la criminalité…

Plus prosaïquement, le stockage et le traitement de ces données volumineuses ouvre des perspectives pour les dirigeants d’entreprise, en améliorant leur vision de l’activité, en facilitant la prise de décision. Citons à titre d’exemple les usages qui peuvent en être faits, telle la détection d’un défaut de performance sur une machine, l’analyse de flux de données comme les stocks, l’anticipation du comportement des consommateurs…

Le Big Data qui tient désormais salons, a ses journées dédiées, s’impose dans nombre de conversations, nourrit en somme une révolution qui concerne aussi bien les entreprises que les acteurs publics. “L’amélioration de la connaissance du parcours clients et citoyens permet d’adapter les infrastructures et les services, d’ajuster les stratégies marketing, commerciales ou touristiques”, voire de créer de nouveaux services qui, captés par le consommateur ou citoyen, vont modifier leur mode de consommation et engendrer ainsi de nouveaux services. Un véritable cycle donc qui, selon les experts, “va aller de plus en plus vite”. Avec en contrepoint une question importante qui reste celle de la protection des données personnelles et du respect de la vie privée.

Que faire des informations volumineuses produites chaque jour dans le monde ? Comment les traiter en temps réel ? Le Big Data ouvre des perspectives pour les valoriser au mieux. Utile pour la gestion des grandes problématiques sociétales comme dans le quotidien de toute entreprise.

Big DataLe grand tournant


Frédéric Créplet.“ “

Derrière cela, pour la nation,pour les élus, pour tout un chacun,

il y a de forts enjeux, des changementsde paradigme


Un nuage (Cloud en anglais)! L’image est belle. Rien de poétique pourtant dans le Cloud Computing (informatique dans les nuages).

Le rationnel est au contraire au rendez-vous. Cet ensemble de matériel, de raccordements réseaux, de logiciels “fournit en effet des services que tout individu, toute entreprise, toute collectivité peut exploiter à volonté depuis n’importe où dans le monde”. Un fournisseur se charge via Internet de vous fournir cette puissance.Cette mutualisation des capacités de stockage informatique se révèle être un “véritable défi”. Par les économies d’échelle qui en résultent, et, on l’a compris, un coût dépendant de votre seule consommation. Attractif non, en ces temps de quête de productivité? Exit les serveurs dédiés et autres installations de logiciels sur votre ordinateur. Des entreprises spécialisées s’en chargent, Internet garantissant l’accès à ces données.Outre cette mutualisation et ce paiement à l’usage, générateurs de moindre coût, l’attrait du fameux nuage tient aussi dans l’adaptation automatique à la demande : une sorte de self service accessible, quelles que soient la capacité de stockage ou la puissance de calcul exigées. Mieux les services sont mis à disposition sur l’Internet, rendant opérationnels les smartphones et autres tablettes.

Au-delà de la sauvegarde de fichiers et de cet accès en temps réel plutôt performant, un autre avantage tient dans la possibilité ainsi offerte de travailler sur un même document depuis plusieurs postes de travail, quelle que soit leur nature, nomade ou non. Le travail collaboratif s’en trouve favorisé. Et avec

lui, une plus grande efficacité du partage, donc des décisions.

Favorisant l’adaptation des capacités de stockage au trafic et à la consommation réelle de chaque entreprise, le Cloud Computing interroge, et c’est logique, sur le contrôle par leur propriétaire des documents sur le stockage et même sur leur localisation géographique. Bref en réponse aux exigences de la mobilité , il pose la question de la sécurité, présente au cœur de tous les développements en cours du numérique (lire ci-après).

Pour répondre à ce besoin de sécurité des professionnels, sans doute est-il bon de renvoyer au guide pratique “Cloud Computing et protection des données” co-rédigé l’an dernier par le CIGREF (réseau des grandes entreprises), l’IFACI (Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne) et l’AFAI (pour des systèmes d’information de confiance et créateurs de valeur”.

Le message est clair. S’engager dans une démarche Cloud Computing mérite d’associer les différentes parties de l’entreprise, “les métiers, la DSI (direction des systèmes d’information), si existante, les achats, l’audit interne, le juridique, le Risk Management, le contrôle interne…”. Autre message-clé du rapport : la nécessité du questionnement sur le bon choix à opérer, “quel cloud pour quel usage ?”, et la tout aussi “nécessaire mise place d’un contrôle adapté pour assurer la protection des données dans le respect du cadre contractuel défini avec le fournisseur”. En bref ne jamais baisser la garde !

Un nuage met le ciel en relief. Le Cloud Computing, ou l’informatique dans les nuages, a pour vertus premières des gains de productivité et une dimension conversationnelle. À la condition bien sûr de faire parmi les fournisseurs le choix de la sécurité.

Cloud ComputingSauvegarde et

collaboration



“L’Internet, c’est complètement libre. C’est sa richesse. À partir de là, il y a de réels enjeux... de sécurité”. Le propos

émane d’un expert en numérique. Il résume le questionnement quasiment existentiel de nombre de citoyens et d’acteurs économiques sur le devenir de données personnelles et donc privées et de leur usage sur Internet. “Soyons donc vigilants à ne pas tout mettre sur Internet. C’est la possibilité du pillage permanent”, poursuit Frédéric Créplet, un spécialiste en la matière pour lequel il n’y a “pas de solutions réelles”.Si certaines technologies existent, pour lui, “tout est en soi accessible, copiable. Un stagiaire est davantage une source de risque qu’il y a quelques années”. Préférant voir “la bouteille à moitié pleine», l’expert poursuit : “à côté de cela, d’autres voient certes vos produits, mais vous voyez aussi les produits des autres et vous savez vous positionner. C’est par des comportements offensifs qu’on arrive à être en mouvement et innover. Néanmoins on peut se faire piller. Il y a donc une réelle question de propriété intellectuelle et industrielle”. Le ton est donné pour attirer l’attention sur cette sacro-sainte question de la sécurité liée à Internet et au développement du numérique.

Pour résumer, il convient donc de se protéger, de développer en tout cas des comportements susceptibles de réduire les risques.C’est le message que fait régulièrement passer Sandrine Becker, capitaine à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI).“Indépendamment de son caractère sensible ou innovant, toute société est amenée à lutter contre la concurrence sur son activité et a besoin de mettre en œuvre une politique de protection”, signale-t-elle en préambule.

Dans le cadre d’une externalisation de la sauvegarde informatique, la perte de maîtrise liée au système de stockage des données incite à “vérifier que le prestataire regroupe toutes les conditions de sécurité, ainsi que des bonnes conditions de stockage des informations”. Une certitude, de bonnes pratiques s’imposent au sein même de l’entreprise pour éviter d’éventuels piratages ou des vols de données. Le premier conseil de la spécialiste a trait aux mesures de protection à prendre au niveau du serveur de l’entreprise. Il faut ainsi “s’assurer que le local qui l’héberge soit sécurisé, que l’accès en soit contrôlé, limité, protégé, éviter aussi la redondance des sauvegardes”, sans oublier de “mettre à jour

les applicatifs logiciels de sécurité et systèmes d’exploitation”. Attention également aux stations de travail individuelles. “Il convient là de fermer ou désactiver les périphériques externes dont on n’a pas l’utilité, les ports USB, lecteurs CD qui peuvent induire d’autres vulnérabilités ou alors faire configurer par le responsable informatique les ports USB en fonction des utilisations”. La mise en œuvre de mots de passe complexes sécurisés s’impose. Enfin lors de déplacement, “n’emporter que les informations strictement nécessaires, dans la mesure où on a des sauvegardes régulières, ce qui permet en cas de vol ou de perte de récupérer les données”.

Quant au personnel, sa sensibilisation est vraiment importante, car “tous peuvent être à l’origine d’une perte d’information, même sans s’en rendre compte. Pour qu’une politique de sécurité, qu’elle soit physique, informatique, ou autre, soit efficace, cela passe par la bonne compréhension et il faut que chacun se sente concerné et impliqué”, conclut Sandrine Becker.

Le développement du numérique doit inciter les entreprises à la vigilance quant à la sécurisation de leurs données informatiques.

Sécurité informatiqueDans et hors l’entreprise


“ “

Soyons vigilantsà ne pas tout

mettresur Internet

S’assurer que le local qui l’héberge soit sécurisé

Éviter la redondance des

sauvegardes

l’accès au serveur doit être contrôlé, limité et protégé

Mettre à jour les applicatifs de sécurité et systèmes d’exploitation

Protégezvos serveursde données



Que vous soyez commerçant, prestataire de service ou industriel, découvrez comment le numérique peut développer simplement et rapidement votre chiffre d’affaires. C’est le thème retenu pour le 10e forum des entreprises vosgiennes qui se déroulera le 12 mai 2014 au Centre des Congrès d’Épinal, salle Tambour Major.

Forum des entreprises vosgiennes 12 mai 2014 à ÉpinalAccélérez ! Le numérique est le moteur de votre croissance

“Internet et le digital sont vos meilleurs alliés pour booster votre activité, quel que soit votre secteur” martèle Catherine Barba. Cette serial

entrepreneure fait figure de pionnière du web en France. Elle conseille aujourd’hui les grandes marques et les grandes enseignes sur leurs stratégies e-commerce et leur relation client. Pour elle, “le commerce n’est pas mort, bien au contraire !”. Très convaincante, elle multiplie les exemples concrets qu’elle puise dans sa propre expérience de chef d’entreprise ou chez ses clients qu’elle conseille en matière de stratégie numérique.Elle sera le grand témoin de ce 10e forum des entreprises consacré au numérique. Son témoignage et ceux de chefs d’entreprises de la région vous feront découvrir comment le numérique peut développer simplement et rapidement votre chiffre d’affaires.

Programme

18H00 - Accueil par Gérard Claudel, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Vosges18H15 - Mon business est digital Table ronde animée par Véronique Buson, journaliste à France 3, avec :

Yves Auboyer, Président de Lorraine Inside, association de dirigeants de jeunes entreprises lorraines à potentiel de croissance et Président-fondateur de petite-frimousse.com (Chavelot). Ce site marchand, spécialisé dans la puériculture, réalise un chiffre d’affaires de 5M€ et connaît un fort rythme de croissance.

Sandrine Becker, Capitaine à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, Metz) est spécialiste de la protection informatique. Elle sensibilise les entrepreneurs et les aide à se protéger en adoptant un comportement responsable.

Gilles Caumont, Président d’ADISTA (Nancy). Opérateur de services hébergés, Adista est un opérateur télécom de références et un spécialiste reconnu des services informatiques délivrés sur les réseaux très haut débit. Cette PME Lorraine associe les savoir-faire d’hébergeur, d’opérateur de télécommunications et de spécialiste de l’informatique d’entreprise.

Julien Laurent, Président-fondateur de missnumerique.com, un des leaders de la vente de matériel photo et vidéo

en France et en Europe. Il est également président du Fourneau numérique, association de dirigeants lorrains passionnés et aguerris aux enjeux du web.

Éric Mathieu, fondateur de Xilopix (Épinal). Au terme de 4 années de recherche et développement, cette start-up a lancé un moteur de recherche de nouvelle génération. Ce moteur de recherche tactile permet de combiner tous types de médias dans une boîte de recherche unique, et d’affiner par itération les requêtes pour des résultats d’une pertinence inégalée.

Jean-Marc Thiébaut, Président des Volets Thiébaut. En numérisant ses produits pour les intégrer dans un univers 3D dédié à sa marque, il s’est doté d’un showroom virtuel qui offre une présentation plus efficace et plus ludique de son catalogue.

19H00 - Conférence de Catherine BarbaInternet et le digital : vos meilleurs alliés pour booster votre activitéVont clients ont changé. Venez découvrir comment. Identifiez quelles sont leurs nouvelles attentes. Face à ces changements profonds, avez-vous pris le virage numérique ? Catherine Barba vous aidera à faire vous-même votre diagnostic en 5 points. Elle vous présentera ensuite le nouveau parcours client et de nombreux exemples concrets de bonnes utilisations du digital, de quoi vous inspirer pour dynamiser votre entreprise.

Catherine Barba, Présidente de CB Group. Après 15 ans passés à travailler dans le digital et l’e-commerce, elle met aujourd’hui son expérience au service des marques et des enseignes pour les aider à répondre, en ligne et en magasin, aux nouvelles attentes des clients.

Contact : Cyrille THIÉRYTél. : 03 29 33 88 88 Inscription :www.vosges.cci.fr/forum



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23 juIN 2014 pARtAgEoNS NoS IDéES pouR pREpARER l’AVENIRParticipez à la 2e session des Economic Ideassur le thème du Contrat Social à Nancy, le 23 juin 2014 La Chambre de Commerce et d’Industrie de Meurthe-et-Moselle, avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Vosges vous propose la seconde édition des Economic Ideas. Ce forum économique a pour vocation de rassembler dirigeants d’entreprise, décideurs politiques, universitaires et journalistes, afin de construire et partager une réflexion commune et d’apporter des propositions concrètes et innovantes pour notre avenir.

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14 salariés, un parc de machines innovant, un chiffre d’affaires en croissance constante depuis sa création en 2005, plus de

1 500 clients actifs en France, mais aussi en Allemagne, en Suisse… 3D Prod, fondée à Raon l’Étape par Quentin Kiener, est spécialisée dans la fabrication de pièces par ajout de matière, plus communément dénommée le pro-totypage rapide.La réactivité est en effet l’un des atouts de cette société qui mise aussi sur la confidentialité et la synergie, notam-ment avec Platex, une entreprise raonnaise, spécialiste depuis 1966 de l’injection de pièces thermoplastiques, reprise il y a trois ans par Quentin Kiener, le fils du cé-dant. Et spécialiste, elle, de l’injection de pièces ther-moplastiques depuis 1966. L’autre force de 3D Prod tient dans “une présence commerciale physique – avec quatre commerciaux de terrain balayant la France – et un pla-teau d’assistance commerciale en ligne dédié à l’accueil, au conseil et au développement des projets des clients”, note Tristan Lefebvre, directeur général de Platex et di-recteur commercial de 3D Prod.Le numérique a en effet plus que son mot à dire dans une entreprise qui mise, on l’a compris, sur l’innovation. “Tout part d’un fichier numérique 3D, confidentiel ou non, envoyé par le client, et d’un bureau d’étude ayant le savoir-faire et les logiciels qui permettent de réaliser la pièce”. Le reste est l’affaire de technologies que 3D Prod a voulu adapter à la demande plurielle d’une clientèle industrielle tout secteur d’activités, qu’il s’agisse d’aé-ronautique, d’automobile, de sport, de luxe, d’agroali-mentaire, ou de cosmétique, voire du bâtiment… mais aussi des maquettes destinées aux architectes et autres

designers.“Nous utilisons pour cela des machines qui s’apparen-tent à de grosses imprimantes travaillant en trois di-mensions”. À chacune, sa spécificité pour “s’adapter au mieux à la fonction souhaitée par le client”.

Plusieurs technologies maîtrisées L’entreprise dispose ainsi de quatre machines dites de “frittage par laser de poudre. Le laser fait fusionner par strates la poudre de polyamide”, explique Tristan Lefebvre. De quoi “fabriquer des pièces fonctionnelles et résistantes jusqu’à 500 mm de longueur, 500 de largeur, 400 de hauteur” ; et si le polyamide est chargé de verre, les pièces peuvent résister jusqu’à 140 degrés en pic, telle une tubulure d’admission moteur.La stéréolithographie, autre technique maîtrisée, est en-core plus aboutie, plus précise. Cette fois le laser apporte de l’UV (Ultra Violet) qui polymérise de la résine fluide - d’élastomère d’epoxy dit photosensible – et la fait dur-cir par strate. “Différentes résines sont utilisées, en fonc-tion des applications”, précise le directeur général de 3D Prod, “cette technologie permettant même de fabriquer des pièces translucides voire transparentes suivant les finitions attendues”. Détail à noter, l’entreprise raonnaise abrite cinq machines du genre, dont une des plus grandes d’Europe capable de produire des pièces de 1500 mm de longueur, 750 de largeur et 500 de hauteur.Le parc de machines de 3D Prod intègre également une Imprimante 3D bi-matière. Il s’agit là de combiner une résine acrylate photosensible, rigide avec une autre très souple, via un flash d’UV” (cf Film démo You Tube: 3D PROD IMPRIMANTE 3D). Avec là encore des appli-cations très ouvertes et fonctionnelles permettant par exemple de réaliser un montant rigide, avec une partie souple (ex : coin de fenêtre avec joint d’étanchéité) dans les limites de 500 mm de longueur, 400 de largeur et 200 de hauteur. “À chaque demande de nos clients et pros-pects, une solution adaptée est proposée”, note Tristan Lefebvre qui évoque aussi la dernière acquisition mai-son, une machine basée sur la technologie FDM ou dépôt de fil. “De quoi simplifier encore l’accès au prototypage rapide pour les particuliers et pour les professionnels, que cela soit au plan technique et au moindre coût. C’est un début qui passe là aussi par le numérique, avec la mise en ligne de la machine, sa visualisation par le client, la livraison des pièces tous les soirs”, l’applica-tion logicielle permettant de contrôler l’optimisation de l’efficacité, du volume de sortie, et du fonctionnement tout en réduisant le temps de réponse. Tout à fait dans le créneau de 3D Prod qui peut aussi compter sur Platex pour répondre à la demande en injection si elle est plus judicieuse (ex : réalisation d’un moule one shoot pour une production unique).

Tristan Lefebvre DG de 3D Prod / Platex

“S’adapter à la fonction souhaitée”À Raon l’Étape, la société 3D Prod mise tout sur les nouvelles technologies du prototypage rapide plus connues sous le nom “d’impression 3D”. De quoi s’ouvrir des horizons technologiques et commerciaux. Tristan Lefebvre, directeur général, nous les fait partager.

Tristan Lefebvre

3D PRODZI du Hagis Allée Jean Monet 88110 Raon l’Étape Tél. : 03 29 41 38 [email protected]

RENCONTRES


Quels usages font les entreprises du Cloud Computing ? Quels avantages peuvent-elles retirer de cette technologie et, a contrario, quels sont les freins qui les rendent frileuses par rapport à ces externalisations de services ? Hervé Engasser, directeur technico-commercial d’Orange pour le Grand Est, répond à nos questions.

Hervé Engasser

Vosges Économiques. Une petite définition d’abord du Cloud Computing ?Hervé Engasser. C’est un moyen d’externaliser des in-frastructures, des applications et des services. Cela per-met de réaliser des économies d’échelle. La philosophie du Cloud, c’est en fait aider les entreprises à être plus performantes sur leur cœur de métier, en proposant des solutions de services que l’entreprise a besoin d’externa-liser. Avant on parlait de Datacenters, de centres de stoc-kage. On privilégiait le lieu. Les acteurs se concentraient sur les technologies. Aujourd’hui on parle davantage des services que des aspects techniques, en sachant, c’est vrai, que pour une petite entreprise une bonne manière de rentrer dans le Cloud est la sauvegarde de données en un autre lieu que chez elle.VE. Quels types de services sont ainsi offerts par le Cloud ?HE. Il y a trois grandes familles de services demandés par les entreprises. La première est le stockage de don-nées concernant aussi bien la production, l’activité com-merciale, les données administratives. Le deuxième a trait à la messagerie, à l’e-mail. Très souvent les clients, TPE ou grosses entreprises, ont du mal à gérer la mes-sagerie et l’annuaire qui y est interconnecté. Exemple : j’embauche deux commerciaux, je veux qu’ils puissent lire les messages sur leur smartphone ou leur tablette. Je peux, avec le Cloud, le faire de façon ciblée, en les liant aussi à l’annuaire, le calendrier… La troisième raison : acquérir des applications plurielles : le travail collabora-tif, la gestion de campagnes marketing, la gestion com-merciale, la comptabilité… Là encore le client ne choisit que les applications qui l’intéressent.VE. Quels avantages tire-t-on à recourir au Cloud ?HE. Une telle externalisation évite au client de dévelop-per des compétences, donc d’investir, sur ces technolo-gies-là. En fait le client achète une capacité, un service, avec un mode de paiement lié à l’usage qui en est fait. D’où une grande souplesse dans le fonctionnement. Elle s’illustre tout autant au niveau de l’utilisation adaptée à la mobilité, les applications étant accessibles grâce à une simple connexion Internet, 24h/24, 7j/7, via poste fixe, smartphone, tablette, avec un accès sécurisé. Un autre avantage tient en effet à la sécurité, nombreuses étant les entreprises à se poser cette question sur la protection de leur système d’information.VE. Parlons justement de cette demande de sécurisa-tion. À cet égard, le recours à l’externalisation peut être source d’inquiétude aussi ?HE. Il y a deux réponses à cette question. La première, les études montrent que 40% des problèmes de sécuri-té viennent de l’intérieur de l’entreprise (vol, mécon-

naissance des salariés favorisant l’introduction dans le système d’information). En outre, avec le Cloud, en cas de sinistre dans vos locaux, les données ne sont pas im-pactées. La seconde tient au fait que les personnes qui gèrent le Cloud sont de vrais spécialistes en stockage de données, en gestion des processus et de la sécurité. Notre savoir-faire fait qu’aujourd’hui nous sommes autorisés à héberger par exemple des données relevant de la Dé-fense, de la santé… des secteurs sensibles, s’il en est. Une bonne référence donc. La confiance, vous avez rai-son, est en tout cas essentielle dans la relation du client au Cloud. Nous garantissons en tout cas la disponibilité et la confidentialité des données. Et puis, chez Orange les données sont hébergées en France.VE. Pour conclure, voit-on aujourd’hui de nouveaux champs d’application se développer ?HE. Bien sûr. Parmi ces applications faciles à dévelop-per autour des nouvelles technologies Web mobile, no-tons la géolocalisation qui est en pleine croissance. On peut ainsi optimiser en temps réel sa flotte d’ambulances ou de poids lourds, l’application étant connectée sur des terminaux embarqués dans le véhicule. Le Cloud est une réponse à ce besoin fréquent de connexions en temps réel, avec là encore plus de souplesse, lors d’une extension de la flotte par exemple. Nous disposons chez Orange d’une entité de développement, qui peut répondre à une demande de service émanant d’une entreprise, sans que cette dernière n’ait à la développer elle-même. En fait s’il fallait résumer le Cloud, c’est une manière d’accé-lérer les processus dans une entreprise, de raccourcir les délais, de gagner du temps et donc de l’argent.

Hervé Engasser Orange Grand Est

“Le Cloud : des services pour gagner du temps”

ORANGE ET LE CLOUD: Plus de 100.000 clients sur les

solutions Cloudpro.4 000 collaborateurs travaillent sur

les solutions IT et Cloudwww.lecloudpro.orange.fr

Un nouveau datacenter pour le Cloud d’Orange :

www.orange.com/sirius/datacenter/

RENCONTRES


125 salariés en 2005. 180 aujourd’hui dans toute la France, dont une cinquantaine à Épinal. Un chiffre d’affaires en crois-

sance de 25% par an ces dernières années. À Épinal, les ca-binets d’expertise comptable Doillon et Auficom réunis vi-saient la croissance. Elle explose quelques années plus tard, grâce à Internet.Dès 2009, la SARL, à la clientèle essentiellement com-posée de commerçants, d’artisans et des professions libé-rales, bref de TPE-PME, met le cap sur le Web. “Dans un marché un peu en saturation, nous avons misé sur internet pour nous développer”, confie Benjamin Grandmontagne, expert-comptable inscrit à l’ordre et gérant d’Auficom et de LNEC, conscient de l’inéluctable mouvement de concentra-tion qui allait toucher la profession.Avec ses associés, il règne désormais sur un réseau national riche de 6 000 clients dont la moitié dans les Vosges et le Grand-Est. Les clés de cette success-story ? Être les premiers et ne pas avoir hésité, d’entrée, à investir dans le référen-cement sur le net, national cela va de soi. “Il faut accepter de souffrir dans un premier temps. Toute la croissance du cabinet a été investie pour cela”, précise Olivier Chartier, directeur associé. Des efforts payants pour www.l-expert-comptable.com, le premier site d’expertise-comptable en France. Il accueille aujourd’hui 35 000 visiteurs par jour, propose 120 modèles de documents, et “bouge” par l’apport régulier d’informa-tion, via des articles – 4 500 sont lisibles sur le site – et des vidéos. De quoi plaire à Google ! “Nous disposons de notre propre studio vidéo à Paris”, glisse Benjamin Grandmon-tagne. Car non contents de proposer un véritable portail d’informations sur l’expertise-comptable, lu par les clients, mais aussi les étudiants, les confrères… “plus visité que le celui des Échos” - une référence - les jeunes entrepreneurs vosgiens ont établi un bureau à Paris et dans 18 autres villes

net-expert-comptable.comLa success-storyLe service en ligne est gage de développement. À Épinal Le-net-expert-comptable.com, une société d’un réseau national né dans les Vosges le confirme. Avec du business et des emplois locaux et nationaux à la clé. Ou quand les Vosges exportent leur savoir-faire numérique.

AUFICOM ET ASSOCIÉS9 B rue du Professeur Roux88000 ÉpinalBenjamin GrandmontagneOlivier ChartierTél. : 03 29 82 37 71www.le-net-expert-comptable.com

RENCONTRES

Olivier Chartier et Benjamin Grandmontagne (de gauche à droite) devant leurs nouveaux locaux, zac de Reffye.

françaises : Marseille, Lyon, Lille, Nantes, Bordeaux… “Le numérique, on le voit, n’exclut en rien le choix de la proximité, où nous avons exporté notre savoir faire”.

Un centre de production spinalien

Un savoir-faire qui tient aussi à une autre spécificité de l’entreprise : la présence dans ses murs d’un véritable bureau de recherche et de développement. Ses techni-ciens et ingénieurs ont ainsi mis au point un progiciel maison – TIIME – qui visiblement fait la différence. “C’est notre vraie valeur ajoutée”, reconnaît le gérant d’Auficom, “un véritable outil de gestion et de pilotage tout au long de l’année pour les chefs d’entreprise”, poursuit Olivier Chartier. Simple, efficace, la mise à jour quotidienne de la comptabilité génère des écono-mies, permet d’améliorer le prix de revient, le temps dégagé étant consacré à davantage de conseils à la clientèle. En 2012, le réseau s’enrichit d’une nouvelle société Le-net-expert-comptable.com, avec à la clé un site éponyme www.le-net-expert-comptable.com. Dédié aux « consultants et professions libérales, sans salariés », produit à 100% dans les Vosges, cette ver-sion totalement dématérialisée a déjà séduit plus de 300 clients en France. Le sérieux vosgien plaît, comme la convivialité qui se dégage des pages, intégrant jusqu’à des recettes locales !Car s’il est une autre certitude, c’est bien la volonté des dirigeants de conserver et développer le centre de production à Épinal, où LNEC vient d’investir dans la construction d’un bâtiment flambant neuf de 400 m2 si-tué ZAC de Reffye. “L’externalisation en Roumanie ou au Maghreb, nous sommes contre. Le deuxième métier de Le-net-expert-comptable.com est de produire ici pour l’ensemble des villes. Toutes les embauches passent par ce centre de formation. Chaque ville a une interface, mais bilan, liasse fiscale, déclaration comptable, voire sociale ou juridique passent par ici”, souligne Olivier Chartier. Un développement attractif pour le territoire, quand on sait que les objectifs d’embauche sont cette année d’une vingtaine à Épinal (60 en France) et d’ici

2017 de 40 à Épinal (120 en France). D’autres initiatives renforcent ce goût maison de l’innovation, tel le site

XEEMYO, dédié, lui, aux professionnels de santé. Au-tant de mises en ligne qui n’interdisent nullement de renforcer d’autres spécialités d’une entreprise décidé-ment attentive aux mutations. N’a-t-elle pas accompa-gné en 2013 huit cents entrepreneurs en France - dont cent-quarante dans les Vosges - dans la délicate opéra-tion de création ou de reprise d’entreprise, avec là en-core le développement d’outils innovants permettant un gain de temps important dans ces démarches et un coût moins élevé pour le client ?

“nous avons exporté notre savoir-faire”


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ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES

La CCI a récompensé 250 chefs d’entreprise dont l’engagement en faveur de la qualité de l’accueil et du service a été certifié récemment.

“Il faut saluer le courage de ces dirigeants qui, avec leur conjoint et leurs collaborateurs, ont accepté de prendre le risque d’une évaluation objective de la qualité de leur accueil”, souligne Gérard Claudel, le Président de la CCI des Vosges. “Ils ont répon-du pleinement aux exigences des différents audits, la plupart réalisés par des clients-mystères. Le haut niveau de professionnalisme ainsi que les qualités humaines et commerciales dont ils ont fait preuve au cours de ces évaluations leur ont permis d’obtenir avec succès la reconnaissance officielle des experts mandatés par la CCI”. La cérémonie, organisée au Centre d’affaires à Épi-nal, fut l’occasion de mettre en avant les différents labels : Accueil Qualité Commerce Services et ses 200 titulaires, les 43 Maîtres restaurateurs et les 12 gérants d’hôtellerie de plein air ayant obtenu le label Camping Qualité. Lors de cette soirée, le Président Gérard Claudel s’est félicité de “l’arrivée de 21 nouveaux membres au sein de la Charte Ac-cueil Qualité Commerce Services et de 4 nouveaux Maîtres Restaurateurs”.

La CCI accompagne les commerces, les hôtels et les campings dans des démarches exigeantes d’amélioration de la qualité. Elles sont évaluées par des cabinets indépendants qui envoient des clients mystères dans les établissements.

La qualité de l’accueil et du service fait la différence

Anould : Fleurs et Passion- JKL Flor - Attignéville : Boucherie Charcuterie Traiteur – Ban-de-Laveline : Le Marché du Ban - Bruyères : Assurances Des 3 P - La Panetière du mirador - Mafra Point Vert - Optic 2000 - Pressing Rénova Sec - Charmes : Aux Charmes Gourmands - Aux Charmes Gourmands Chocolaterie - Mafra Point Vert - Sarl Jeanne - Châtenois : Garage Renault Sarl Gilbert - Chavelot : Mafra Point Vert - Newauto Concessionnaire Suzuki Automobiles - Contrexéville : Atouts Carreaux - Cristina Coiffure - L’Art Du Feu - Euro Poêles Cheminées - L’Instant Beauté - Perle D’Or - Séduction Maryline - Vival - Corcieux : Josiane Fleurs - JKL Flor - Cornimont : Vision Plus - Darney : Delisvente Sarl - Mafra Point Vert - Éloyes : 8 À Huit - Épinal : A.3.V. - Agence Nouvelles Frontières - Amandine - Au Moulin Des Lettres - Boucherie Charcuterie Kneuss - Boucherie Charcuterie Lecomte - By Max - Chez Malo - Espace Bien Être - Héré - Imagerie d’Épinal - Institut Bleu Marine - Institut Chrysalide - La Comédie Des Fleurs - La Mi Music - Lamielle Chocolatier - Le Quai Des Fleurs - Lie De Vin - Ligne Micro - Mafra Point Vert - Mag-Press Le Saint Claude - Meilleur Taux.Com - Optic 2000 - Opticiens Boyer-Petitjean - Optique Des Tuileries - Optique Tavernier - Pour Vos Animaux - Sarl Arcadine - Sarl Colomar Boulangerie Pâtisserie - Sarl Cyma La Boule Dorée - Sarl Vinter La Boulange Dorée - Services Express Cordonnerie - Clés - Studio 13 - Ferdrupt : Domaine Des Planesses - Fraize : Au Camelia - JKL Flor - Boucherie Charcuterie Traiteur - Vision Plus - Rubis Sur L’Ongle - Fresse-Sur-Moselle : Élise Beauté - Gérardmer : Boulangerie Pâtisserie Hocquaux - Escale Bien Être - Garnier Thiébaut Cheap Shop - Mafra Point Vert - Magalac Cadeaux Souvenirs - Optique De Meix - Pâtisserie Chocolaterie Schmitt - Radio Libert - Sarl Daniel Autos - Tendance Et Tradition - Golbey : Avs Dépannage - Boucherie de L’hôtel de Ville - Boulangerie de L’Avenue - Gu-Ha-Grill - Inter Caves - Jardin Secret - L’Aristochien - Sarl Bothine La Boulange Dorée - Igney : Sarl Adrian - Isches : La Boite à Fromages - La Bresse : Aux 4 Saisons - Boucherie Charcuterie Chez Fred - Boutique Antoine Ralb - Du Pain Au Lard - Illico Perso - Krys Optique Lemesle - La Confiserie Bressaude - Quiksilver Store - Sport Passion Bouticycle - Sport Passion Textile - Vosges Alsace Espaces Verts - Garage Du Centre Gm Auto Le Thillot : - Station Garage Colle - Le Tholy : Le Vosgien Gourmet - Le Val D’Ajol : Magasin De Buyer - Les Forges : Carrosserie Les Forges - Liffol Le Grand : Espace Commercial Cotteny-Hance - Oxygène Coiffure - Styles Décoration - Martigny Les Bains : Bourgeois/P’Tit

Marché - Mirecourt : Bijouterie Zimmermann - Boutique Philbert - Capil Hair - Le Grimoire - Mafra Point Vert - Optique Dix Dixièmes - Monthureux-sur-Saône : Annie Flore - Boulangerie Witrich - Confection Daniel Bertin - Huit À Huit Sarl Tyly - Salon Actuel Christine – Neufchâteau : Ambiance & Styles - Anne Christine Fleurs - Au Gourmet Lorrain - Aux Arcades - Bijouterie Pétré - Boulangerie Pâtisserie Bastien - Cycles Vosges Évasion - La Mésange Bleue - Natural Hair - Paradox Femme - Paradox Homme - Pernot Fixary - Pompes Funèbres Dexemple - Plainfaing : Confiserie Des Hautes Vosges - Plombieres-les-Bains : Vival - Pouxeux : Garage Patrois Compétition - Rambervillers : Aux Doigts de Fée - Boulangerie Pâtisserie Bannerot - Chaussures Arbell - Côte Fleurs - Emblema Store - Krys Optique Lemesle - Mafra Point Vert - Maison De La Presse - Pâtisserie Chocolaterie Cuny - Pâtisserie Chocolaterie Schwartz - Ramonchamp : Boulangerie Les Délices De Clémence – Raon-l’Étape : Aux Joliefleurs - JKL Flor - Emblema Store - Frank Leroy Immobilier - Modern Optique - Remiremont : Afflelou - Havas Voyages - Le 21e Sens - Le Marathonien - Maxi Cave - Optique Thiers - Rupt-sur-Moselle : Boulangerie Le Fournil Des Délices - Optic 2000 - Saint-Dié-des-Vosges : Modern Optique - À vous décrocher la lune - Atelier du Bijoutier - Boulangerie Chatey) - Cassis Framboise - Christophe Grosjean Allianz - Déoda’Tif - Emblema Store - Flore & Nature - Hm Finances - Meilleur Taux.Com (Vosges) - Les petits-enfants de P. Bastien - Sainte-Marguerite : Flore & Nature - Le Rendez-Vous des Fleurs - JKL Flor - Saulxures-sur-Moselotte : Carrosserie Mougel - Ets Christophe Pavoz Electroménager – Thaon_les-Vosges : Assurances Morel-Cornil - Espace Aci Informatique - Eurl Vinter La Boulange dorée» - Marbrerie Funéraire Valsesia - Meubles Filiol - Optique Buffard-Messier - Tendance Granit - Marbrerie Valsesia - Uxegney : Aux Pains Des Saisons - Vagney : Assurvosges - Électroménager Marc Petitjean «Pulsat» - Immo Des Vallées - Maison De La Presse Le Chiquito - Vittel : Abondance Cheveux - Croco Pop’s - Institut de Beauté Cousin - L’Art du Goût - Pâtisserie Monplaisir - Pernot Fixary - Scic Bio Vair - Xertigny : Coiff’elles - Jack Lortet, agent général MMA - Mafra Point Vert - Xonrupt : Pierre du monde Lou’Ski

Les titulaires de la charte accueil qualité commerce service

Les chefs d’entreprises récompensés lors de la cérémonie le 10 février 2014 au Centre d’affaires de la CCI des Vosges.



L’Auberge Lorraine (Ban-de-Laveline) - La Bouloie (Bussang) - Hôtel-res-taurant des Lacs (Celles-sur-Plaine) - Restaurant «À la bonne truite» (Contrexéville) - Le Karélian (Dommartin-lès-Remiremont) - Le Panache

(Épinal) - La Tarentelle (Épinal) - Le Bistrot gourmand (Épinal) - À la côte de bœuf (Épinal) - Le bagatelle (Épinal) - Hôtel-restaurant Lafayette (Épinal) - Le Chas-telet (Ferdrupt) - Le Bistrot de la perle (Gérardmer) - Le Lido (Gérardmer) - Le Grand hôtel (Gérardmer) - La Taverne alsacienne (Gérardmer) - Le Capri-cap’piz (Golbey) - La Chaume de Schmargult (La Bresse) - Le Couchetat (La Bresse) - Hô-tel-restaurant Les sapins (Le Ménil) - L’alpage – au chant du bois (Le Tholy) - La Grande cascade ( Le Tholy) - La Résidence (Le Val d’Ajol) - Le Val joli (Le Val-tin) - Le luth – Concerthôtel (Mirecourt) - L’Eden (Neufchâteau) - L’orée du bois (Norroy-sur-Vair) - Le Campagnard (Plombières-les-Bains) - Hôtel du Commerce, «Aux délices de Sophie» (Plombières-les-Bains) – L’Auberge du Haut jardin (Ré-haupal) - Oxalis (Remiremont) - Le clos Heurtebise (Remiremont) - L’Auberge du parc (Rouvres-en-Xaintois) - Hôtel Burnel (Rouvres-en-Xaintois) - Relais Benelux Bâle (Rupt-sur-Moselle) - Le Régal (Saint-Dié-des-Vosges) - Resto 8 «le choucas» (Saint-Dié-des-Vosges) - L’Auberge des fontaines (Saint-Maurice-sur-Moselle) - Le relais vosgien (Saint-Pierremont) - Au bon gîte (Senones) - À table (Vagney) - Les Buttes (Ventron) - Le relais de Vincey (Vincey)

Camping Domaine de Champé (Bussang) - Camping des Lacs (Celles sur Plaine) - Camping Le Clos de la Chaume (Corcieux) - Camping Les Granges Bas (Gérardmer) - Camping La Sténiole (Granges sur Vologne) -

Camping de Belle Hutte (La Bresse) - Camping Du Haut des Bluches (La Bresse) - Camping de Noirrupt (Le Tholy) - Camping Club du Lac de Bouzey (Sanchey) - Camping du Lac de la Moselotte (Saulxures sur Moselotte) - Camping Verte Vallée (Xonrupt-Longemer) - Camping La Vologne (Xonrupt-Longemer)

43 maîtres restaurateurs

Les 12 établissements Camping Qualité



La réalisation est exemplaire. “Les profession-nels viennent de très loin pour la visiter” confie Alexis Rodier, responsable du projet.

“Les derniers venaient des Émirats Arabes Unis !” La nouvelle blanchisserie hospitalière mise en place à Darney est remarquable à plus d’un titre. D’un point de vue technique, elle intègre des équi-pements des plus modernes pour traiter un flux quo-tidien de deux tonnes de linge pour 750 patients. Chaque vêtement, chaque pièce de trousseau est identifié avec un code barre pour une parfaite tra-çabilité.D’un point de vue économique, elle a permis de mutualiser les blanchisseries de quatre établisse-ments publics de santé, ceux de Darney, Mirecourt, Lamarche et Monthureux-sur-Saône. Une aubaine pour la ville de Darney qui a tout de suite vu dans ce projet l’opportunité de réhabiliter une friche in-dustrielle de 6 000 m² (le site des anciens établisse-ments Helsa). Enfin, d’un point de vue social, la blanchisserie maintient plusieurs emplois. Elle a été conçue pour qu’une partie des tâches soit prise en charge par des

personnes handicapées et accueille des travailleurs de l’Établissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) de Darney.“Cette blanchisserie, c’est un vrai projet de terri-toire” se félicite Alexis Rodier. “Nous avons réussi à fédérer de nombreux acteurs locaux autour de cette idée. Les établissements hospitaliers du sec-teur ont accepté de s’associer dans un groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS). La municipalité de Darney a rénové les bâtiments avant de nous les céder. Le Docteur Dars, Conseil-ler général du Canton a défendu le projet et obtenu le soutien du Département. Ce sont des entreprises vosgiennes qui sont intervenues sur les différentes phases du chantier. Et l’assistance à maîtrise d’ou-vrage a été confiée à la CCI des Vosges”.

La collaboration avec la CCI a débuté trois ans avant la livraison de la blanchisserie. La probléma-tique des quatre établissements hospitaliers était de limiter leur dépendance aux prestataires extérieurs en matière de traitement du linge, un poste qui peut s’avérer très coûteux lorsque l’on sort du cadre

L’expertise de la CCI des Vosges en matière de blanchisserie hospitalière est reconnue par l’ensemble des hôpitaux français, départements d’outre-mer compris. Peu de chefs d’entreprise le savent, la CCI propose des formations pour tous les métiers de la blanchisserie et conseille les établissements dans la mise en place de démarches qualité. Elle intervient également pour des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage comme elle l’a fait récemment pour la nouvelle blanchisserie hospitalière de Darney.

Une blanchisserie hospitalière exemplaire

“ “

Traçabilité parfaite tout au long du cycle : chaque pièce de trousseau est identifiée avec un code barre

Cette blanchisserie, c’est un vrai projet

de territoire



“ “La blanchisserie emploie 20 personnes dont 12 travailleurs handicapés de l’ESAT de Darney.

initialement défini dans les marchés publics. Pour maintenir ou diminuer le coût des prestations tout en gardant une qualité identique, l’idée était de mu-tualiser les moyens sur un seul site.

“Le pari n’était pas gagné d’avance”, se souvient Fabien Levrey, responsable du département Blan-chisserie Hospitalière à la CCI des Vosges. “Nous avons mené une étude de faisabilité avec deux prio-rités. D’abord, assurer la bientraitance du linge grâce à un process innovant et à taille humaine. Ensuite, garantir un prix de revient de la prestation inférieur à ceux calculés dans chacun des quatre établissements concernés”. L’étude de la CCI dé-montra la viabilité technique et financière du projet. Dès lors, la phase de mise en œuvre a été lancée. Le bâtiment a été repensé et aménagé pour per-mettre un flux continu et sécurisé du linge. “Nous avons conçu le process pour permettre une marche en avant du linge en séparant bien la zone propre de la zone sale, explique Fabien Levrey. Nous avons appliqué la méthode RABC (Risk Analysis and Biocontamination Control) dont nous sommes

spécialistes. Cette démarche qualité destinée aux blanchisseries impose un système de management qui limite les contaminations microbiennes. Elle re-pose sur l’analyse et la maîtrise des risques relatifs au traitement des textiles. Prendre en compte toutes les contraintes est plus simple quand on part d’une feuille blanche comme ici”.Du matériel dernier cri de l’entreprise allemande Kannegiesser a été installé : laveuse essoreuse asep-tique, séchoir rotatif, sécheuse repasseuse, tunnel de finition forme. Le leader mondial du secteur a remporté l’appel d’offres sur des critères qualitatifs. “Nous tenions beaucoup à la qualité du traitement. Pour les résidents, le linge c’est important. Pri-mordial. Leur trousseau, c’est souvent tout ce qu’il leur reste de personnel dans l’univers de l’hôpital”, confie Alexis Rodier.

Six mois après sa mise en service, l’objectif est at-teint. La qualité est au rendez-vous. La blanchisse-rie tourne à plein régime.

L’étude de faisabilité a été menée par la

CCI des Vosges

La CCI des Vosges a développé une expertise reconnue dans le conseil et la formation en blanchisserie et en restauration collectiveFabien Levrey, Thierry ArnaultTél. : 03 29 33 88 88 - [email protected] - [email protected]

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VIE DES CLUBSVIE DES CLUBS

La propriété intellectuelle regroupe la propriété littéraire ou artistique, et la propriété industrielle qui concerne plus spécifiquement les entre-

prises. La propriété industrielle a pour objet la protec-tion et la valorisation des inventions, des innovations et des créations. Les droits de propriété industrielle s’acquièrent en principe par un dépôt (dépôt d’un brevet, d’un dessin ou modèle ou d’une marque). Les droits de propriété industrielle donnent un monopole d’exploitation (sanctionné par l’action en contrefa-çon) limité temporellement et géographiquement, et constituent à la fois une “arme” défensive et offensive pour les entreprises détentrices de ces droits.

Parmi les multiples domaines de la PI, les entreprises sont concernées essentiellement par :

La marque, Les dessins et modèles, Le brevet.

La marque est à la fois une signature et un actif de l’entreprise, qui établit un lien entre les produits et services de l’entreprise et ses clients. Elle protège les signes susceptibles de représentation graphique qui identifient ses produits ou services.

Avant d’adopter un signe distinctif (privatif) il est nécessaire de vérifier au préalable sa disponibilité, car aucune vérification n’est faite par les administra-tions concernées. La disponibilité peut, en première approche, être réalisée en ligne, en consultant la base de données Marques sur www.inpi.fr, ou les dénomi-nations sociales, enseignes ou noms commerciaux en France sur www.infogreffe.fr.Le brevet protège une solution technique à un pro-blème technique (produit, dispositif, procédé, appli-cation). Cette solution doit être nouvelle, c’est-à-dire jamais divulguée (le secret est essentiel avant le dépôt de brevet), résulter d’une activité inventive (inconnue de “l’homme de l’art”), et être susceptible d’applica-tion industrielle. Le brevet confère un droit exclusif d’exploiter l’invention sur un territoire pendant une durée limitée à 20 ans, moyennant le paiement d’an-nuités, en contrepartie d’une diffusion légale, parti-cipant ainsi au progrès technologique collectif. Le brevet est absolument nécessaire si l’invention est facilement identifiable sur le produit commercialisé.

Dans le cas contraire, la stratégie du secret, bien que très contraignante, peut être adoptée.Outil le plus simple de la panoplie, le dessin et mo-dèle protège le design et le décor des produits.Pour davantage de détails, nous vous invitons à vous rendre sur le site de l’INPI (www.inpi.fr) qui est à la fois très pédagogique et fourmillant de ressources do-cumentaires très utiles.

L’INPI assure des permanences d’information à Épinal, au Centre d’affaires de la CCI des Vosges (1 place du Général de Gaulle). La réception du public se fait uniquement sur rendez-vous auprès de la délé-gation INPI Lorraine par téléphone au 03 83 17 87 05. Prochaines dates : mardi 13 mai 2014, mardi 03 juin 2014, et mardi 1er juillet 2014.

Les PME ou les créateurs d’entreprises sont tous concernés par la propriété intellectuelle (PI), pour protéger et valoriser vos créations et vos noms. Le 17 février 2014 s’est tenue une rencontre afin de découvrir la PI et savoir comment l’intégrer dans une stratégie de développement d’entreprise.

Club des créateurs et dirigeants de jeunes entreprises

Contact : Patrick COIGNUS, Tél : 03.29.33.88.88 [email protected]

INPI le 17/02/2014> Marie-Pierre Bozonnet

Accroitre la valeur de lʼentrepriseValorisation financière

(actifs immatériels)

CommuniquerImage d’entreprise innovanteAvantage commercial

Négocier Organisation des relations

concurrentielles et des transferts de savoir-faire ou de technologies

(franchises, licences, cessions, coexistences,…)

Sʼinformer pour réduire les risques juridiquesVeille

vérification de la liberté dʼexploitation

RentabiliserMonopole pour un retour sur investissement

Créer avec la PI Etat de la technique pour ne pas réinventer

Fédérer les efforts dans lʼentrepriseSensibilisation des salariés (incitation, formation…)

Communication interne

Se défendreDissuader, interdireAgir en contrefaçon

Manager les connaissancesNe pas divulguer, Dater, formaliser

Exploiter les informations PIVeille stratégique

Veille concurrentielle

INPI le 17/02/2014> Marie-Pierre Bozonnet

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Les enjeux


AGENDA

Clubs d’entreprises

Les réseaux sociaux 2 juin à 8h30 au Centre d’affaires à Épinal

Club de l’économie numériqueContact : Sandra Cramaro – [email protected]

Analyse systémique : une approche globale des problèmes 4 juin de 9h à 12h au Centre d’affaires à Épinal

Club des entreprises de servicesContact : Liliane Loric – [email protected]

Le numérique dans le Massif des Vosges 11 juin à 15h à l’IPM à Gérardmer

Club des professionnels de la montagneContact : Guillaume Rebière – [email protected]

L’accessibilité 16 juin à 8h30 au Centre d’affaires à Épinal

Club développement durableContact : David Cherrière – [email protected]

Plus d’informations sur www.vosges.cci.fr, Développement de votre entreprise

10e Forum des entreprises Vosgiennes

Salon Osez l’entreprise !Vous avez la volonté d’entreprendre, cette journée vous est réservée. Lancez-vous, osez !En deux heures, économisez plusieurs semaines de démarches. Rencontrez le même jour en un même lieu tous les interlocuteurs dont vous aurez besoin pour concrétiser votre projet : avocats, notaires, experts comptables, banquiers, représentants des organismes sociaux répondent à vos questions.

Mercredi 28 mai 2014 de 10h à 17h, au Centre des Congrès d’Épinal, salle Tambour Major.

Plus d’informations sur vwww.vosges.cci.fr/osez

Permanences socialesÀ Épinal, Remiremont, Neufchâteau et Saint-Dié des Vosges, avec ou sans rendez-vous, la CCI des Vosges se tient à la disposition des commerçants, prestataires de services ou créateurs d’entreprises pour répondre à toutes leurs questions relatives aux aspects sociaux de leur statut (calcul des charges, difficultés financières, préparation de cession d’activité, retraite, etc.)

Épinal : Centre d’affaires - 1 place du Général de Gaulle - de 14h à 17h. sans rendez-vous les mercredis 11 juin et 2 juillet.

Remiremont : Mairie - 1 place de l’abbaye - de 9h à 11h30 sans rendez-vous les jeudis 12 juin et 10 juillet.

Saint-Dié-des-Vosges : CCI des Vosges - 44 rue des trois villes uniquement sur rendez-vous.

Neufchâteau : Maison du CCAS - 5 square des anciens d’Indochine uniquement sur rendez-vous (à fixer au plus tard la veille) les mardis 27 mai, 24 juin et 22 juillet.

Contact : Liliane Loric : 03 29 33 88 88 - [email protected]

Création, transmission, reprise d’entrepriseVous avez un projet de création, de reprise ou de cession, et souhai-tez le concrétiser. La CCI est à votre service et vous propose plusieurs rendez-vous dans ses locaux d’Épinal ou de Saint-Dié-des-Vosges• CCI des Vosges à Saint-Dié-des-Vosges : 44 rue des trois villes• CCI des Vosges à Épinal : 10 rue Claude Gelée

Les mardis de la création À Saint-Dié-des-Vosges de 9h à 12h - les 3 juin, 1er juillet et 5 août. À Épinal, de 14h à 16h - les 28 mai, 10 juin, 8 juillet et 12 août.

5 jours pour entreprendre (inscription obligatoire) Du 16 au 22 juin à Épinal Du 15 au 19 septembre à Épinal Du 20 au 24 octobre à Saint-Dié-des-Vosges

Ateliers thématiques pour les créateurs de 14h à 16h au Centre d’affaires de la CCI des Vosges à Épinal (sur inscription) Le statut de l’auto-entrepreneur, le 24 juin

Créer son entreprise, pourquoi pas Animé par le Pôle Emploi, de 9 h à 11 heures à la CCI des Vosges à Épinal les 19 juin,17 juillet et 21 août.

Renseignements sur vosges.cci.fr

Votre adresse pour la créationd’entreprises :

Le Centre d’affaires à Épinal

Créateurs d’entreprises,Vous êtes accueillis au Centre d’affaires

du lundi au vendredide 8h30 à 11h30 et de 14h00 à 16h30

Pour toutes vos formalités de création, cession ou reprise d’entreprise, le Centre de Formalités des entreprises de la CCI des Vosges vous reçoit

sur rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 11h et de 14 à 16h à Épinal, au Centre d’affaires,1 place du Général de Gaulle

à Saint-Dié-des-Vosges, 44 rue des Trois villes

Visites collectives de salonsCarrefour international du Bois (CIB) Du 4 au 6 juin, à Nantes

Salon du e-commerce Du 23 au 25 septembre, à Paris

contact : Irina Canton - [email protected]

Que vous soyez commerçant, prestataire de service ou industriel, découvrez comment le numérique peut développer simplement et rapidement votre chiffre d’af-faires.Accélérez ! Le numérique est le moteur de votre croissance Lundi 12 mai 2014 à 18h00 au Centre des Congrès d’Épinal, salle Tambour Major.Avec Catherine Barba

Inscription sur www.vosges.cci.fr/forum

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Lundi 12 mai 2014 à 18H00invitationplan d’accès

10e forum des entreprises vosgiennes

Accélérez !Le numérique est le moteur

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avec Catherine Barba

Manifestation organisée par la Chambre de Commerce

et d’Industrie des Vosges avec le soutien de :

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10, rue Claude Gelée88026 ÉPINAL CEDEX

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Contact : Cyrille THIÉRY

[email protected]

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